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  1. Toulouse (AFP) - Les zadistes du site de Sivens, dans le Tarn, ont accusé dimanche des pro-barrage d'avoir empêché durant la journée l'accès à la vallée de militants ou curieux venus participer à la Journée mondiale des zones humides. Durant cette journée, l'Organisation Collectif du Teste et l'association APIFERA Tarn organisaient notamment une réunion de coordination et une visite du site. Dans un communiqué, les zadistes ont dénoncé "un blocage en force de la Zad par des milices en tenue de chasseur" et accusé les forces de l'ordre de "complicité". Sciences et avenir 1/2/2015Le camp où se sont installés les zadistes opposés au projet de barrage de Sivens dans le Tarn, le 6 janvier 2015 (c) Afp La gendarmerie du Tarn, dont "quelque 150 membres étaient sur place prêts à intervenir", a indiqué à l'AFP qu'il y avait une "soixantaine" de pro-barrages et d'agriculteurs dans la zone. Ils se sont séparés en trois groupes autour du site et se sont positionnés pour apparemment empêcher les participants d'approcher le site. Mais "une trentaine" de participants ont pu atteindre le site pour des ateliers, tandis que des voitures "ont dû être refoulées et ont fait demi-tour", selon la gendarmerie. Des participants ont aussi pu se rendre sur place à pied, a-t-on ajouté. Les agriculteurs et autres pro-barrage sont restés "à distance" des zadistes et des activités organisées pour cette journée et les gendarmes ont organisé des patrouilles permanentes. La tension perceptible n'avait pas dégénéré dimanche en fin d'après-midi. Le projet de retenue d'eau de Sivens (Tarn), abandonné le 16 janvier, devait couvrir 34 hectares. Ce projet avait suscité une vive contestation et provoqué des heurts entre, d'une part, écologistes et zadistes -opposés à la destruction de la zone humide du Testet- et, d'autre part, une majorité d'agriculteurs notamment, partisans du projet. Mais la mort en octobre d'un jeune opposant, Remi Fraisse, tué par une grenade de la gendarmerie, avait remis tout en cause. Une version allégée du projet est dorénavant envisagée. Sciences et avenir 1/2/2015
  2. Des chercheurs ont découvert que les poussins placent, comme nous, les chiffres par ordre croissant sur une sorte de ligne numérique mentale qui va de gauche à droite. Poussins et hommes ont la même façon de compter... Enfin, presque. Dans la plupart des cultures, l'homme se représente les nombres le long d'une sorte de ligne numérique mentale, ressemblant à une règle de mesure graduée : les valeurs les plus petites sont situées sur la gauche et les plus grandes sur la droite. Est-ce un ordre naturel, partagé par les autres animaux, ou simplement établi d'après notre sens de lecture et d'écriture ? La question de l'origine de cette représentation numérique mentale n'est pas encore tranchée. Comme nous, les poussins visualisent les plus petits nombres à gauche et les plus grands à droite. Cyril Ruoso / Biosphoto / AFP Une nouvelle étude, publiée vendredi 30 janvier 2015 dans la revue Science, apporte cependant un nouvel élément au débat. Cette expérience, menée par l'équipe de la psychologue Rosa Rugani, de l'université de Padoue (Italie), montre que des poussins âgés de seulement trois jours se représentent eux aussi les nombres par ordre croissant sur une ligne mentale allant de gauche à droite. On savait déjà que, dans le cerveau humain, l'aire activée lorsque l'on se représente un certain nombre (au niveau du cortex pariétal droit) est indépendante de l'aire du langage (l'aire de Brocca, située quant à elle dans l'hémisphère gauche). Ce qui suggère que l'origine de cette capacité à dénombrer des éléments est tout aussi indépendante du fait de savoir les nommer. Aussi n'est-il pas si étonnant de voir des animaux avoir une certaine notion de quantité. Une araignée sait s'il lui manque une proie dans son garde-manger, les pigeons savent "compter" jusqu'à 10... Mais la ligne numérique mentale allant de gauche à droite, est-elle propre à l'homme ? Non, d'après l'étude italienne. Discover Magazine 29/1/2015 Les chercheurs ont d'abord appris à des poussins (Gallus gallus) de trois jours à faire le tour d'un panneau pour accéder à une récompense sous forme de nourriture. Ce panneau comportait 5 points et était situé au centre d'un dispositif en forme de pyramide inversée. Par la suite, le poussin avait le choix entre deux panneaux représentants le même nombre de points : l'un était situé sur le côté gauche, l'autre sur le côté droit (voir vidéo ci-dessus). Et à chaque nouveau nombre indiqué sur le panneau, le cobaye avait le droit à cinq essais. Résultats : "Dans le test avec un petit numéro (2), les poussins ont choisi le panneau de gauche dans 70,67% des cas et le panneau de droite dans 29,33%. Dans le test avec un grand numéro (, les poussins ont choisi le panneau de gauche dans 29% des cas et le panneau de droite dans 71%", expliquent les auteurs. Même chose lorsque les poussins effectuaient leur apprentissage initial avec un panneau central comportant 20 points et que les suivants (ceux du test impliquant un choix directionnel) indiquaient d'abord 8, puis 32 points : dans au moins 70% des cas, les poussins suivaient la ligne numérique croissante de gauche à droite. Le fait que cette représentation de la quantité sur une ligne numérique allant de gauche à droite se retrouve chez des animaux, qui plus est des poussins n'étant âgés que de trois jours, laisse penser que ce phénomène serait inné et commun à bon nombre d'animaux, les vertébrés a minima. Et si quelques cultures humains se les représentent dans le sens inverse, comme c'est le cas de la culture arabe, cela serait justement le fruit de facteurs éducatifs, comme la lecture et l'écriture. Sciences et avenir 31/1/2015
  3. Après les fonds marins durant l’été 2014, les scientifiques du Muséum d’histoire naturelle vont explorer les forêts reculées et quasi-inexplorées du massif de Mitaraka, à l’extrême sud du département. En plus des articles que vous trouverez dans les messages qui suivent, pensez à visiter le site "La Planète Revisitée" et lisez le carnet de bord pour suivre cette expédition au jour le jour ! La Guyane, quatrième étape du programme naturaliste «la planète revisitée ». Après Espiritu Santo, Vanuatu, le Mozambique et Madagascar, et la Papouasie-Nouvelle Guinée, le programme du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) explore la Guyane sur le principe de l’inventaire systématique des espèces. Selon le calendrier prévu, du 23 février au 27 mars 2015, 50 scientifiques vont explorer toutes les strates de la forêt - du sol à la canopée - couvrant le massif de Mitaraka, dans les monts Tumuc-Humac, à la frontière brésilienne. Le massif du Mitaraka est ponctué de mornes aux falaises plongeantes. O.Pascal MNHN-PNI "Cette région a fait consensus auprès des naturalistes parce qu’elle est inaccessible par voies terrestres et fluviales et a donc été peu explorée, explique Olivier Pascal, responsable du projet biodiversité à Pro Natura International, association partenaire du MNHN. Exemple de piège lumineux pour insectes nocturnes qui sera utilisé lors de l'expédition. J.Touroult MNHN-PNI Les rares missions à s’être rendues dans cette zone signalent la présence d’une flore riche, différente du reste de la Guyane par son influence amazonienne et encore largement méconnue. Cette région est aussi la moins connue de Guyane sur le plan entomologique. Située sur la ligne de partage des eaux entre nord et sud, cette partie de la chaîne des monts Tumuc-Humac est soupçonnée receler de nombreuses espèces endémiques inconnues de la science". Ce sont les insectes qui sont en priorité ciblés et la société entomologique Antilles-Guyane qui fournit la moitié du contingent scientifique espère de nombreuses découvertes. Cette société possède en effet dans ses collections 18 000 espèces d’insectes seulement alors qu’on estime que la forêt guyanaise en recèle au moins 100 000. Mais des prélèvements vont également être procédés sur la flore, sur les champignons, les vers de terre, les amphibiens, les serpents et les poissons d’eau douce. Exemple de piège d'interception d'insectes. J.Touroult MNHN-PNI Fin janvier, des militaires français ont défriché une aire d’atterrissage pour les hélicoptères chargés d’apporter 5 tonnes de matériel depuis la commune de Maripasoula. Des chemins d’accès ont également été tracés dans la jungle pour accéder aux différentes placettes de prélèvements. Les chercheurs devront affronter la saison des pluies qui est la plus propice pour l’émergence des insectes. Les îles du Salut constituent les seuls éléments rocheux entre l'embouchure de l'Amazone et le Venezuela. Y.Buske MNHN-PNI C’est en revanche la saison sèche qui a été choisie pour explorer le plateau continental guyanais en août 2014 : "la côte est en effet sous le panache des alluvions charriées par l’Amazone, expose Philippe Bouchet, Professeur au MNHN. Aussi, les eaux sont-elles moins turbides à la saison sèche quand le débit du fleuve est plus faible". Malgré tout, 95% du temps, les plongeurs se sont enfoncés dans des flots où la visibilité était inférieure à 30cm. Les chalutages de boues ont également permis de remonter à la surface des espèces nouvelles ou inconnues dans ces eaux. Oursin des fonds chalutables au large de la Guyane. Gustav Paulay MNHN-PNI Au total, les chercheurs espèrent passer de 20 espèces d’échinodermes (étoiles de mer, oursins, holothuries) recensées à 115, de 57 crustacés à 180 et de 366 mollusques à 500. "L’expédition a permis de faire un point zéro de la biodiversité marines de cette région, valable de l’embouchure de l’Amazone au nord du Venezuela" se réjouit Philippe Bouchet. Cet état des lieux avait à l’origine été demandé par les élus guyanais alors que des projets d’exploitation pétrolière étaient envisagés dans ces eaux. Les gisements se sont depuis avérés inexistants, mais le projet scientifique est resté. Cystiscidae en cours d'analyse. Il s'agit potentiellement d'une nouvelle espèce. Laurent Charles MNHN-PNI Ces spécimens sont aujourd’hui triés, analysés et décrits loin des eaux tropicales, dans un laboratoire de l’Université de Clermont-Ferrand, à Besse en Chandesse en plein Massif Central. Une anémone de mer ... MNHN-PNI / expédition Guyane / L. Charles Mission 2015 : Sur le terrain, les méthodes "classiques" de piégeage, comme les pièges d’interception (vitres, pièges Malaise), les pièges attractifs (lumineux), la chasse à vue, seront déployées. D’autres techniques seront utilisées pour récolter la faune du sol, du sous-sol et des rivières. Tout sera mis en œuvre pour inventorier de manière systématique et approfondie 10 km2 de forêt. En plus de cette collecte d’espèces tout azimut, la mise en place du protocole d’étude écologique Diadema du Centre d’étude de la biodiversité amazonienne, déjà appliqué dans d’autres zones de Guyane, permettra de compléter l’étude de la distribution de la biodiversité sur le territoire guyanais. Enfin, la Société Entomologique Antilles-Guyane (SEAG) mettra à la disposition du projet son réseau de 120 spécialistes pour la détermination des spécimens d’insectes après l’opération, tandis que les réseaux Guyadiv et ATDN (Amazon Tree Diversity Network) relaieront les résultats aux niveaux régional et interrégional. Expédition Guyane Découvrez d'autres photos de l'expédition de 2014 : Expédition aux îles du Salut, Expédition hauturière. Sciences et avenir 1/2/2014 -
  4. Tous les chats ne provoquent pas nécessairement de réactions chez les personnes allergiques. Découvrez en images quelles races sont les plus recommandées en cas d'allergie. Le Sibérien est reconnu pour sécréter une très faible quantité de protéine FEL D1 qui est responsable des allergies chez l'humain. Il peut donc convenir aux personnes allergiques. Ces chats de grandes tailles sont très joueurs et s'entendent avec tout le monde. PITTERPATTERFURRYFEET/CA/SIPA Contrairement à la croyance populaire, les personnes allergiques aux chats ne le sont pas à cause de leurs poils. C'est à une protéine allergène, la FEL-D1, qui est produite dans les glandes salivaires, sébacées et anales de l’animal. Le Cornish rex possède un pelage très particulier. Il est couvert d'une seule couche de poils douce comme du velours. Généralement, celle-ci ne tombe pas, diminuant ainsi la dispersion de la protéine qui cause l'allergie chez l'homme. Ce chat est très actif : il adore courir, grimper, et surtout, jouer. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Et, en faisant sa toilette, le félin enduit son pelage de cette protéine et lorsqu’il perd ses poils, celle-ci (la protéine FEL-D1) se dissémine et provoque plusieurs symptômes désagréables : yeux qui piquent, éternuements, toux, etc. Les matous non castrés sont ceux qui sécrètent la plus grande quantité de FEL-D1. Similaire au Cornish Rex, le Devon rex produit peu de protéine à l'origine des allergies chez l'homme. Cependant, il possède plus de poils que son cousin. Ce chat est apprécié pour son intelligence et son caractère joueur. Un comportement particulier permet de le reconnaître. Lorsqu'un Devon est content, il agite la queue horizontalement. SIMON MURRELL/CULTURA CREATIVE /AFP Or, il s'avère que plusieurs races perdent peu de poils ou produisent moins de protéine allergène. Ces derniers conviendraient donc mieux aux personnes allergiques. Bien sûr, tout dépend de leur seuil de tolérance. Car les allergologues affirment qu’il n’existe aucune race totalement hypoallergénique. Reste que pour les plus sensibles, une entreprise américaine affirme avoir découvert (ou plutôt mise au point, puisque c'est un chat transgénique) une race complètement hypoallergénique. Seul hic… le prix d’un chat s’élève à plus de 6.000 euros voire bien plus ! Puisque l'entreprise propose une "variété" de chat (Ashera GD) à près de 30.000$... Et en plus, il faut ajouter les frais de transport.... (Photo un chaton de Ashera GD de 6 mois allerca.com) Deux particularités font du Sphinx un chat plus hypoallergénique. En plus de sécréter peu de protéine FEL D1, il est dépourvu de poil. Ainsi, la substance allergène est produite en moins grande quantité et se dissémine moins. Ce chat à l'allure particulière est très affectueux, parfois pot de colle, et curieux de nature. Ici l'un d'eux profite du soleil, mais attention aux longues expositions dangereuses pour sa santé ! Legreg001 CC BY-SA 3.0/AFP Cela dit, selon le degré de son allergie, il y a moyen, en respectant quelques consignes basales d'adopter un chat : - Interdire l’accès de sa chambre au chat pour éviter que l’allergène ne s’installe dans le lit. - Laisser une autre personne s'occuper des soins du pelage, bien entendu elle ne doit pas non plus être allergique ! - Nettoyer quotidiennement les endroits où votre chat a accès avec un aspirateur doté d'un micro-filtre. - Penser aussi à passer régulièrement un gant humide sur la fourrure du chat, ce qui éliminera en partie la-dite protéine. On peut, bien sûr, aussi laver son chat, mais trop de shampoings répétés peuvent lui occasionner des probèmes dermatologiques. De la même famille que le Siamois, le Balinais se distingue par sa queue touffue et son poil mi-long. Il ne possède pas de duvet, cette couche du pelage près de la peau contenant les poils les plus susceptibles de tomber. De plus, il sécrète moins de protéine FEL D1 que la plupart des chats. Il est bavard et a tendance à vouloir attirer l’attention en plus d'être très agile. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Comme il ne possède pas de duvet, le Korat perd très peu de poils. Ce chat, originaire de Thaïlande, de petite taille est robuste et peut vivre jusqu'à 25 ans. Le Korat est fidèle et affectueux, lui valant parfois le surnom de chat-chien. Gerard Lacz/Rex Featu/REX/SIPA Si vraiment vous désirez adopter un chat, en dépit de votre allergie, il est conseillé de passer le plus de temps possible avec les chats ou "le" chat de vos rêves avant de l'adopter ou d'en adopter un. Cela vous permettra de vérifier que la cohabitation est possible et supportable pour vous. Cette précaution vous évitera une déconvenue mais aussi au chat le traumatisme d'être abandonné ou d'avoir à changer de domicile. Car, ne l'oublions pas, quelle que soit la race, le chat reste un animal territorial, attaché donc à son environnement et à ses habitudes ! Sciences et avenir 30/1/2015
  5. Paris (AFP) - Les chasseurs d'oies ne seront pas verbalisés avant le 9 février, malgré la fermeture de la chasse le 31 janvier, selon des instructions de Ségolène Royal dénoncées vendredi par des ONG, qui l'accusent de complicité de "braconnage". Une oie cendrée dans le parc Saint James à Londres. Diliff CC BY-SA 3.0 Dans une lettre adressée à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et aux préfets, la ministre de l'Ecologie rappelle que "la date de fermeture de la chasse des oies est fixée au 31 janvier" et demande qu'une "action d'information" soit menée pour "en prévenir les chasseurs". "La verbalisation prendra effet à compter du lundi 9 février", précise-t-elle. L'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ont toutes deux accusé Ségolène Royal de permettre ainsi le "braconnage" des oies. La ministre a affirmé à l'AFP avoir pris une décision "d'équilibre et de justice", jugeant "équitable de faire cette petite période transitoire", sans verbalisation des chasseurs. Une oie des moissons Adrian Pingstone / domaine public Elle a par ailleurs envoyé vendredi un courrier à la Commission européenne, dans lequel elle l'interroge sur "l'utilisation possible" d'une procédure de dérogation à la directive "Oiseaux" pour "permettre la prolongation de la chasse". Ces espèces d'oies sont "en très bon état de conservation", souligne-t-elle. La ministre s'interroge aussi sur une "évolution possible" de la date de fermeture prévue dans la directive européenne, en raison des dégâts causés par les oies dans certains pays, comme les Pays-Bas et la Belgique. Le Conseil d'Etat avait annulé en décembre dernier un arrêté du ministère de l'Ecologie qui prolongeait de dix jours la chasse aux oies. Ségolène Royal ne prend pas "le risque de voir un nouvel arrêté retoqué par la justice, mais a choisi une autre stratégie, plus sournoise, pour laisser les chasseurs braconner les oies: celle de ne pas les verbaliser", écrit l'ASPAS dans un communiqué. Une oie rieuse. Arpingstone / domaine public Son courrier "est clairement une incitation à braconner pendant 8 jours", estime la LPO. L'ONG a "mobilisé tout son réseau pour relever les infractions" et entend informer la Commission européenne "pour qu’une suite soit donnée au comportement français." Le 30 janvier 2014, le ministère de l’Écologie avait publié un arrêté repoussant les dates de fermeture au 10 février pour la chasse de l'oie cendrée (Anser anser), de l'oie des moissons (Anser fabalis) et de l'oie rieuse (Anser albifrons). Cette décision avait été prise sous la pression des chasseurs, selon les associations de défense de la nature. La fin de la chasse aux oies sauvages est normalement fixée au 31 janvier pour se conformer à la directive européenne "Oiseaux" selon laquelle les oiseaux migrateurs ne doivent pas être chassés durant leur migration prénuptiale. Mais les chasseurs réclament chaque année une prolongation jusqu'au 10 février. Le Conseil d'Etat a plusieurs fois arbitré en faveur des ONG. Le ministère de l'Ecologie avait justifié la prolongation notamment en expliquant que la population d'oies cendrées était "en pleine expansion" et en mettant en avant une "nécessaire régulation" de l'espèce. Sciences et avenir 30/1/2015
  6. Après l’explosion de la plate-forme Deep Water Horizon en 2010, un tiers du pétrole n’était pas remonté à la surface. L’explication vient sans doute d'être trouvée. Mais où diable était-il passé ? Depuis l’explosion de la plate-forme pétrolière Deep Water Horizon le 20 avril 2010, les scientifiques se demandaient où avaient bien pu passer un bon tiers des 700 millions de litre de pétrole déversé pendant trois mois dans le Golfe du Mexique. Car après les opérations de pompage, dispersion et nettoyage, force avait été de constater qu'une partie du pétrole n'était pas remontée à la surface. Le tiers manquant avait-il été digéré par les microbes ? Le mystère vient d’être éclairci. La plateforme pétrolière Deepwater Horizon en feu le 21 avril 2010 AFP Les particules de pétrole en suspension se sont très certainement agglomérées et ont sombré dans les profondeurs, s’accumulant dans les sédiments. C’est du moins la conclusion d'une nouvelle étude, dirigée par Jeff Chanton, océanographe à l’université de Floride, et publiée dans la revue Environmental Science & Technology. Selon l’article, quelques 20 à 40 millions de litres de pétrole sont enfouis dans les sédiments du sol marin, à environ 100 km au sud-est du delta du Mississippi. Pour retrouver le pétrole manquant, les chercheurs ont utilisé le carbone 14 comme traceur inversé, l’or noir n’en contenant pas. C’est ainsi que des zones vierges de carbone 14 sont apparues, permettant d’établir une carte de la distribution des sédiments pollués sur le plancher océanique. Dans un premier temps, le naufrage des particules de pétrole a permis de clarifier rapidement la colonne d’eau. Un bienfait, donc. Mais, cela va devenir un problème de santé publique dans les années à venir. Ces sédiments sont en effet pauvres en oxygène, et le pétrole qui y est enfoui, probablement devenu hypoxique, ne peut plus être décomposé par les bactéries. En revanche, il est sans doute ingéré par des vers et remonte ainsi la chaîne alimentaire : les vers sont mangés par les poissons, qui sont eux-mêmes pêchés et se retrouvent dans nos assiettes. L’arroseur est arrosé. Sciences et avenir 30/1/2015
  7. Paris - Dalkia a annoncé vendredi avoir installé une deuxième pompe à chaleur géothermique à Créteil (Val-de-Marne), permettant à la ville d'alimenter son réseau de chauffage pour moitié par des énergies renouvelables. Réseau de chaleur, principe de fonctionnement ADEME-BRGM Cette pompe à chaleur à haute température puise la ressource à 1.800 mètres de profondeur (nappe du Dogger), une première en France, a précisé l'entreprise, filiale d'EDF, dans un communiqué. Elle vient compléter la valorisation de la chaleur issue de l'incinération de déchets, déjà opérée dans la commune. Le réseau de chauffage collectif de Créteil alimente plus de 33.200 équivalents logements. En dépassant 50% d'énergies renouvelables, la ville permet aux abonnés du réseau de bénéficier d'une TVA préférentielle de 5,5% qui allège leur facture de chauffage. Cette installation inédite s'inscrit dans une démarche d'optimisation de la ressource géothermale. Elle sera reproduite sur les autres installations géothermiques alimentées par la nappe du Dogger, gérées par Dalkia, a indiqué Jean-Michel Mazalérat, PDG de Dalkia. L'exploitabilité du Dogger en Ile-de-France : Le potentiel géothermique du bassin Parisien a pu être recensé en 1976. Ces données ont permis de réaliser à partir de la fin des années 70, les 55 opérations géothermiques qui exploitaient en 1985 l’eau chaude du Dogger(*), aquifère calcaire situé entre 1 600 et 1 800 mètres de profondeur avec une eau dont la température varie de 55° à 80°C. Les compléments d’information recueillis lors de ces forages ont permis de préciser la géométrie et les caractéristiques de l’aquifère du Dogger. Une interprétation spécifique a permis de produire cette carte d’exploitabilité du Dogger, distinguant les secteurs les plus favorables (représentés en orange) des secteurs les moins favorables (en bleu). (Image Géothermie perspectives) Aujourd'hui, la relance de la géothermie en Ile-de-France a permis de construire de nouveaux forages et de réhabiliter d'anciens. (*) Le Dogger, aussi connu sous le nom de Jurassique moyen, est une époque de la période géologique du Jurassique. Cette époque s'étend de -175,6 ± 3,0 à -161,2 ± 4,0 Ma. Le Dogger correspond à des dépôts anciens à dominante calcaire du jurassique moyen. L'eau contenue dans cet aquifère est largement minéralisée (6,5 à 35 g/l). Romandie 30/1/2015
  8. Paris - Le géant pétrolier français Total, affecté par la chute récente des prix du baril de pétrole, va réduire ses dépenses d'exploration de 30% en 2015, a indiqué vendredi le PDG du groupe dans un entretien au journal Le Monde. Un station service Total. joho345 / domaine public Ces deux dernières années, les dépenses d'exploration étaient de 2,8 milliards, a précisé Patrick Pouyanné. Comme il l'avait déjà annoncé, le groupe prévoit de façon plus générale de réduire ses dépenses d'investissement de 2 milliards à 3 milliards de dollars par rapport aux 26 milliards de dollars de l'an dernier. La société souhaite également amplifier la baisse des coûts opérationnels pour les porter à 1,2 milliard de dollars, soit un effort supplémentaire de 400 millions. Le groupe va donc notamment revoir ses investissements dans les champs matures dont le retour sur investissement s'allonge et freiner ses investissements sur les gaz de schiste américains, gourmands en capitaux mais dont l'exploitation peut reprendre rapidement en cas de remontée des prix du brut, a précisé le PDG du géant pétrolier français. Une partie des économies viendra également de la renégociation des contrats avec nos fournisseurs, car quand le pétrole baisse, le prix des services et des équipements baisse, a souligné M. Pouyanné. Il faut réagir, surtout ne pas surréagir, a-t-il affirmé, indiquant que Total a les moyens de tenir le cap. Par ailleurs, la société, qui continue à perdre de l'argent avec son activité de raffinage, prévoit également de restructurer ses sites français et fera des annonces au printemps, a-t-il ajouté. Aucun site ne sera fermé et tous les salariés de Total resteront les employés de Total. Jeudi, c'est le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell qui avait annoncé une réduction de plus de 15 milliards de dollars de ses investissements en trois ans, après une chute de son bénéfice net en fin d'année dernière sur fond de plongeon des cours de l'or noir. Romandie 30/1/2015
  9. New York - La major pétrolière américaine Chevron a annoncé vendredi une réduction de 5 milliards de dollars de ses investissements pour 2015 afin de répondre à la chute des prix du pétrole. (Image logo de Chevron) L'an dernier, le groupe pétrolier avait investi 40,3 milliards de dollars dans ses projets d'exploration pétrolière. En un an, la diminution est de 13%. (Photo Reuters / International Business Times) Les cours du pétrole ont baissé d'environ 60% depuis la mi-juin, ce qui contraint les groupes énergétiques et leurs fournisseurs de services à se serrer la ceinture. La veille, le britannique Royal Dutch Shell a annoncé une réduction de plus de 15 milliards de dollars de ses investissements, tandis que l'américain ConocoPhillips a diminué les siens de 2 milliards de dollars. Nous allons continuer à surveiller de près les conditions de marché et à y répondre tout en réduisant activement nos coûts, prévient vendredi le PDG de Chevron John Watson, cité dans le communiqué. Sans donner les noms des projets qui vont être affectés, le dirigeant explique que Chevron privilégiera ceux qui offrent les opportunités les plus lucratives. Le groupe californien a déjà suspendu son projet de plateforme pétrolière en eaux profondes dans l'Arctique canadien, à 250 km du village inuit de Tuktoyaktuk, non loin de la frontière entre le Canada et l'État américain d'Alaska. Le plongeon des prix du brut a fait reculer de 10,2% à 19,24 milliards de dollars le bénéfice net de Chevron en 2014. L'impact a été beaucoup plus important au quatrième trimestre, avec une chute du bénéfice net de 29,6% à 3,5 milliards de dollars. [...]Chevron a réussi à limiter la casse, grâce à des cessions d'actifs et à son modèle économique, qui le place à tous les échelons de l'industrie pétrolière( de l'exploration à la vente au consommateur via les stations à essence notamment) Ses marges dans le raffinage se sont ainsi améliorées du fait d'une baisse des coûts de traitement du brut. Voir aussi : Chevron arrête d'explorer le gaz de schiste en Pologne (pour les mêmes motifs) Romandie 30/1/2015
  10. De nouvelles zones polluées aux métaux lourds ont été découvertes dans les quartiers historiques de Fribourg. Les dernières analyses ont mis en évidence deux parcelles dangereuses pour la santé et quinze autres parcelles à risque. Le centre historique de Fribourg. Norbert Aepli CC BY-SA 2.5 L'identification des sources de ces pollutions est très difficile, a commenté vendredi devant la presse Marc Chardonnens, chef du service cantonal de l'environnement. Il s'agit probablement de plusieurs facteurs (activités industrielles et artisanales, ou produits phytosanitaires et engrais chimiques). Un bureau d'ingénieurs va étudier les causes de ces pollutions et préparer la suite des campagnes d'analyses. Des deux parcelles qui présentent un danger avéré, l'une est polluée au plomb et l'autre au mercure. Elles ne doivent plus être utilisées par des enfants ni pour la culture potagère. Les propriétaires en ont été informés. Les quinze autres parcelles - surtout des jardins privés - ont des teneurs en métaux pouvant causer un risque pour la santé, mais n'atteignent pas le seuil officiel de dangerosité. Ces zones sont évaluées au cas par cas, avec une série de restrictions ou d'interdictions d'utilisation par des enfants. Les habitants de ces parcelles peuvent continuer à cultiver la terre, mais avec précaution. Le Service de l'environnement leur conseille de bien laver et peler les légumes, tout en précisant que les légumes-feuilles absorbent davantage les polluants que les légumes-fruits. Enfin, huit parcelles n'ont aucune pollution ou sont légèrement polluées, parmi lesquelles la piscine de la Motta, des places de jeux et des terrains de football. Ces zones ne présentent aucun risque pour la santé, selon le canton. Au total, ces analyses concernaient des prélèvements faits sur 25 parcelles en 2013 et en 2014. Elles viennent compléter les recherches déjà effectuées en 2011-2012, qui avaient révélé deux parcelles dangereuses, neuf à risque et seize pas ou peu polluées. A titre de comparaison, les valeurs fribourgeoises sont beaucoup plus faibles que celles du site pollué par Lonza à Viège, en Valais. A noter aussi que le cas fribourgeois n'est pas isolé puisque des constats similaires ont eu lieu dans d'autres agglomérations suisses. Romandie 31/2015
  11. Paris - En 2014 quelque 75.000 logements ont été rénovés avec l'aide de l'Agence nationale de l'habitat (Anah), notamment grâce au programme de lutte contre la précarité énergétique Habiter mieux, selon un bilan publié vendredi. L'an dernier, près de 716,8 millions d'euros d'aides ont ainsi été accordées pour financer des travaux, un montant en hausse de 24,5% sur un an, qui a permis de réaliser un volume de travaux de 1,4 milliard d'euros, a précisé l'Anah dans son bilan 2014. En 2014, 74.812 logements ont ainsi pu être rénovés -- dont 49.831 dans le cadre d'Habiter mieux --, par des aides versées dans la plupart des cas aux propriétaires occupants, à 75% des ménages très modestes. Cette année, l'Anah se fixe un objectif légèrement inférieur, 73.000 logements rénovés, dont 45.000 au titre de la rénovation énergétique, avec un budget de 625 millions d'euros, en baisse de 13%. L'une de nos priorités sera de poursuivre et développer +Habiter mieux+, avec la volonté d'assurer sa pérennité, alors qu'il ne bénéficiera plus du financement du Fonds d'aide à la rénovation thermique (FART) après 2015, a précisé à l'AFP la directrice générale de l'Anah, Blanche Guillemot. L'Anah souhaite aussi notamment développer de nouveaux outils de financement tels que le micro-crédit, et travailler en partenariat avec les Caisses de retraites, à simplifier les démarches de demande d'aides pour les ménages, indique-t-elle. L'aide versée en moyenne l'an dernier était de 6.318 euros par logement, et ceux qui ont aussi été subventionnés par le FART, ont reçu au total 10.798 euros en moyenne, ce qui leur a permis d'améliorer significativement leur performance énergétique, souligne l'Anah. En 2014, environ 27% des aides de l'Anah, soit 133,4 millions d'euros, ont servi à financer la lutte contre l'habitat indigne et très dégradé, tandis que 51,7 millions d'euros (7%) ont été consacrés au redressement des copropriétés en difficulté. L'Anah notamment participé à la première ORCOD (Opération de requalification de copropriétés dégradées), prévue par la loi Alur, en versant 3,5 millions d'euros d'aides pour la requalification du quartier du Bas-Clichy à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Enfin, 50,1 millions d'euros ont financé des aides aux travaux visant à adapter quelque 15.000 logements au maintien à domicile des personnes âgées ou en perte d'autonomie, contre 13.000 en 2013. Les aides de l'Anah ont davantage bénéficié aux territoires ruraux (42%) qu'urbains (34%) ou intermédiaires (24%). Près de 3,8 millions de ménages français sont considérés en situation de précarité car leur facture d'énergie (chauffage essentiellement) absorbe plus de 10% de leurs revenus. Près de 87% de ces ménages résident dans le parc privé et 62% d'entre eux sont des propriétaires aux revenus modestes, selon l'Anah. Romandie 30/1/2015
  12. Paris - En 2014 quelque 75.000 logements ont été rénovés avec l'aide de l'Agence nationale de l'habitat (Anah), notamment grâce au programme de lutte contre la précarité énergétique Habiter mieux, selon un bilan publié vendredi. L'an dernier, près de 716,8 millions d'euros d'aides ont ainsi été accordées pour financer des travaux, un montant en hausse de 24,5% sur un an, qui a permis de réaliser un volume de travaux de 1,4 milliard d'euros, a précisé l'Anah dans son bilan 2014. En 2014, 74.812 logements ont ainsi pu être rénovés -- dont 49.831 dans le cadre d'Habiter mieux --, par des aides versées dans la plupart des cas aux propriétaires occupants, à 75% des ménages très modestes. Cette année, l'Anah se fixe un objectif légèrement inférieur, 73.000 logements rénovés, dont 45.000 au titre de la rénovation énergétique, avec un budget de 625 millions d'euros, en baisse de 13%. L'une de nos priorités sera de poursuivre et développer +Habiter mieux+, avec la volonté d'assurer sa pérennité, alors qu'il ne bénéficiera plus du financement du Fonds d'aide à la rénovation thermique (FART) après 2015, a précisé à l'AFP la directrice générale de l'Anah, Blanche Guillemot. L'Anah souhaite aussi notamment développer de nouveaux outils de financement tels que le micro-crédit, et travailler en partenariat avec les Caisses de retraites, à simplifier les démarches de demande d'aides pour les ménages, indique-t-elle. L'aide versée en moyenne l'an dernier était de 6.318 euros par logement, et ceux qui ont aussi été subventionnés par le FART, ont reçu au total 10.798 euros en moyenne, ce qui leur a permis d'améliorer significativement leur performance énergétique, souligne l'Anah. En 2014, environ 27% des aides de l'Anah, soit 133,4 millions d'euros, ont servi à financer la lutte contre l'habitat indigne et très dégradé, tandis que 51,7 millions d'euros (7%) ont été consacrés au redressement des copropriétés en difficulté. L'Anah notamment participé à la première ORCOD (Opération de requalification de copropriétés dégradées), prévue par la loi Alur, en versant 3,5 millions d'euros d'aides pour la requalification du quartier du Bas-Clichy à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Enfin, 50,1 millions d'euros ont financé des aides aux travaux visant à adapter quelque 15.000 logements au maintien à domicile des personnes âgées ou en perte d'autonomie, contre 13.000 en 2013. Les aides de l'Anah ont davantage bénéficié aux territoires ruraux (42%) qu'urbains (34%) ou intermédiaires (24%). Près de 3,8 millions de ménages français sont considérés en situation de précarité car leur facture d'énergie (chauffage essentiellement) absorbe plus de 10% de leurs revenus. Près de 87% de ces ménages résident dans le parc privé et 62% d'entre eux sont des propriétaires aux revenus modestes, selon l'Anah. Romandie 30/1/2015
  13. Sauvé in extremis d'un feu de brousse, soigné dans une clinique spécialisée, il vient de recouvrer la liberté. Au début du mois, dans la région des collines d'Adélaïde, à l'est de la ville d'Adélaïde en Australie-Méridionale d'énormes feux de brousse ont détruit plus de 12 000 hectares de végétation, réduisant en cendres les taillis et... leurs habitants. C'est en luttant contre les flammes qu'un pompier tombe sur un koala blessé, sévèrement brûlé aux pattes. Olivia Potter 9/1/2015 (D'autres koalas soignés pour brûlures) Il porte secours à l'animal en détresse, qui est pris en charge dans l'unité de soins spécialisée d'une association de sauvegarde de la faune et de la nature, l'Australian Marine Wildlife Research and Rescue Organisation (AMWRRO), à Melbourne. Au début, le jeune koala mâle, baptisé Jeremy - le prénom de son «sauveur», le pompier volontaire Jeremy Sparrow - se montre plutôt méfiant envers ses soignants. «Mais une fois remis du choc et quand il a compris qu'on allait pas le manger (sic), cela a été plus facile de s'occuper de lui, explique à la BBC (en anglais) Aaron Machado, qui dirige la clinique. «Il fallait traiter ses brûlures et s'assurer qu'elles ne s'infectent pas.» Et Jeremy se laisse finalement soigner. La photo de lui, étendu à plat ventre sur un lit de soins (voir photo message précédent), les quatre pattes trempant dans une solution médicamenteuse, a fait le tour des réseaux sociaux et attendri bon nombre d'internautes. Le remède a porté ses fruits. «Il est totalement guéri», s'est félicité Aaron Machado, avant que le petit koala ne retrouve les grands espaces. «La seule chose qu'il lui reste à faire maintenant, c'est d'apprendre à se passer de room service», conclut le directeur avec humour. Le Parisien 30/1/2015
  14. De la boisson au baobab pour être fort, de la poudre de baobab pour avoir la pêche, des huiles de baobab pour de beaux cheveux… La vague du Baobab est en train de déferler sur l'Europe. En poudre ou en boisson énergétique, le baobab pourrait être l’aliment vedette de 2015. Le fruit du baobab, surnommé «pain de singe», ne semble pas très appétissant sous sa coque dure... Mais sa pulpe peut-être réduite en poudre à incorporer dans les boissons, sauces ou yaourts auxquels elle donne un petit goût citronné. «C’est une excellente source de vitamine C qui protège également les cellules de l’oxydation liée au stress et contribue à la formation du collagène de la peau», explique le phytothérapeute Tipper Lewis au Huffington Post. Le pain de singe est le surnom du fruit du baobab (parce que les singes apprécient également ce fruit...). JackyR CC BY-SA 2.5 Avec deux fois plus d’antioxydants que la baie de Goji, la poudre de baobab aiderait à récupérer après un effort, à se concentrer ou à renforcer le système immunitaire. Toutefois, diététicienne Marie-Laure André met en garde les utilisateurs de compléments alimentaires : «Le risque d'avoir un excès de certains nutriments peut être aussi nocif que le manque. Une alimentation saine et équilibrée, avec des produits de saison, couvre naturellement tous les besoins nutritionnels». Des baobabs au Botswana. - Gallo Images / Rex Feat/REX/SIPA Pascal Danthu, directeur régional à Madagascar du Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad), a répondu aux questions de 20 Minutes à propos de l’avenir des baobabs. Q: La consommation de produits issus du baobab peut-elle nuire à l’espèce? R: A priori, ce n’est pas un danger. L'espèce africaine qui donne la pulpe que l’on trouve en France n’est pas menacée de disparition. Cette pulpe est extraite des fruits, enlever les fruits sur un baobab, ce n’est pas pire que pour un pommier. Si on a une gestion durable du baobab et qu’on n’élimine pas complètement tous les fruits mais qu’on en laisse quelques-uns pour la reproduction, il n’y aura pas de problème. Laisser quelques cabosses sur les arbres pour assurer leur régénération naturelle devrait permette d’en assurer la pérennité. Q: Le baobab est-il utilisé par les populations locales? R: Le baobab est largement utilisé en Afrique. Les populations sahéliennes consomment ses fruits, on produit des huiles de baobab, les feuilles sont très largement consommées comme fond de sauce et l’écorce sert depuis longtemps à faire des cordages. Il n’y a que le bois, spongieux et gorgé d’eau, qui n’a que peu d’utilité. On doit pouvoir trouver un équilibre entre l’utilisation locale et la vente sur d’autres marchés. Tout dépend de l’ampleur de ces derniers. Q: Certaines espèces de baobab sont néanmoins menacées de disparaître. Pourquoi? R: Sur les six espèces endémiques de Madagascar, trois sont en liste rouge à cause du changement climatique, qui tend à réduire leur aire de répartition, et de la déforestation. A Madagascar, le baobab est une espèce forestière donc si on détruit la forêt, même si on laisse le baobab car son bois est mauvais, il est mal en point car isolé. Un éléphant sous un baobab en Taanzanie. Ferdinand Reus CC BY-SA 2.0 Le baobab africain (Adansonia digitata) est la plus connue des huit espèces de Baobab. C'est un arbre africain à caudex du genre Adansonia et de la famille des Bombacacées, selon la classification classique, ou des Malvacées, selon la classification phylogénétique. Sacré pour plusieurs cultures, c'est aussi un arbre à palabres qu'il est malvenu ou sacrilège de couper. C’est l’arbre typique de l’Afrique tropicale sèche et l’emblème de la Guinée. Gros plan sur l'écorce d'un baobab. Atamari CC BY-SA 3.0 L’arbre au tronc ventru et au bois mou gorgé d’eau (on l'appelle pour cela "arbre bouteille") a une allure caractéristique. Il est généralement très massif et peut atteindre 25 m de haut et plus de 12 m de circonférence ! Il présente au sommet du tronc une couronne de branches irrégulières et dépourvues de feuilles neuf mois sur douze (en tout cas, les feuilles sont absentes tout au long de la saison sèche, ce qui peut représenter une longue période dans les zones où la saison des pluies est courte). L’écorce est fibreuse, grise et lisse, ce qui lui confère un aspect presque luisant lorsqu'elle est vue de loin, quelquefois irrégulièrement tuberculée. Elle a la particularité de pouvoir se régénérer. Le bois, quant à luin est mou et spongieux. Adansonia digitata a un caractère botanique unique dans le genre Adansonia : des fleurs blanches pendantes, au contraire des autres espèces à fleurs érigées. Ces fleurs mesurent environ 15 cm de diamètre et sont suspendues au bout d'un long pédoncule. La floraison a lieu durant les deux premiers mois de la saison des pluies. Les fleurs éclosent à la tombée de la nuit et fanent au petit matin. En s'ouvrant, elles émettent à ce moment un parfum puissant qui attire les chauves-souris qui, deux mois durant, assurent une pollinisation croisée efficace. (Photo fleur de baobab (dans un jardin botanique de Miami) Scott Zona Flickr / CC BY-SA 2.0) Le fruit du baobab (pain de singe) se présente sous une forme oblongue d'environ 100 mm de diamètre et 200 mm, voire 30 cm de long. Il est entouré d'une coque assez dure, ligneuse, et contient des graines enrobées d'une pulpe déshydratée. Ce fruit est très riche en vitamines B1 et C et en antioxydants et contient deux fois plus de calcium que le lait. (Photo fruits immatures de baobab Forest & Kim Starr CC BY-SA 3.0) La feuille de baobab est, elle, riche en protéines et minéraux (calcium, fer, potassium, magnésium, manganèse, phosphore et zinc) et se consomme en bouillie. (Photo Feuilles de baobab. Forest & Kim Starr CC BY-SA 3.0) Le baobab a une longévité exceptionnelle, puisqu'on peut rencontrer des spécimens âgés de près de 2 000 ans... C'est un arbre africain (sensible au gel) typique de la savane arborée sèche, où on le rencontre en compagnie d'acacias, tamariniers et albizias. Son aire de distribution va du Sahel, surtout au Sénégal. On le trouve aussi sur l'île de Madagascar. Il est absent des forêts ombrophiles d'Afrique centrale. Utilisations en médecine traditionnelle : Fruit : La décoction de la pulpe sèche du fruit ("jus de bouye") est utilisée comme antidiarrhéique pour ses propriétés astringentes (Afrique de l'Ouest, Afrique australe). Elle est également utilisée comme fébrifuge et dans l'hémoptysie. La pulpe a été utilisée contre le paludisme. La pulpe est préparée en porridge dans l'agalactie (insuffisance de lait). Feuille : La feuille est utilisée en décoction dans des tisanes médicinales et contre le paludisme. (A noter : La feuille sert de fourrage pour le bétail durant la saison sèche, et le tourteau résultant de l'extraction d'huile peut être utilisé en alimentation animale). Ecorce : L'écorce a été utilisée comme fébrifuge. Les baobabs de Madagascar : Madagascar possède une flore endémique réellement unique au monde rapportée à la superficie du pays. Sur les 4220 espèces d'arbres et de grands arbustes malgaches, 96 % sont endémiques, soit un niveau extraordinairement élevé d'endémisme spécifique. Le Baobab de Grandidier (Adansonia grandidieri) : C'est la plus grande des six espèces de baobabs endémiques de Madagascar. Certains individus atteignent 30 mètres de hauteur et 7,5 mètres de diamètre. L'espèce est classée en danger d'extinction sur la liste rouge de l'UICN. (Photo Bernard Gagnon CC BY-SA 3.0) Le Baobab de Perrier (Adansonia perrieri). Cette espèce, endémique de Madagascar, est en voie de disparition, elle est répertoriée comme en danger (EN) par l'UICN. (Photo Olga Andrianaivo-Golz und Peter Golz / bihrmann) Le Baobab Fony (Adansonia rubrostipa) est typique des forêts sèches de Madagascar, capable de faire des provisions d'eau dans son tronc qui évoque celui d'un petit baobab. L'espèce est là encore répertoriée comme quasi-menacée (NT) par l'UICN. (Photo C.Michael Hogan CC BY-SA 2.5) Le Baobab de Suarez (Adansonia suarezensis), originaire de Madagascar, est en voie de disparition. L'espèce est également répertoriée en danger d'extinction (EN) par l'UICN. (Photo masindrano GFDL) Le baobab za (Adansonia za). Cette espèce de baobab, endémique de Madagascar, est presque menacée. La perte de son habitat est critique, répertoriée par l'UICN comme une espèce quasi-menacée (NT). (Photo Hectonichus CC BY-SA 3.0) Le Baobab de Madagascar (Adansonia madagascariensis) Contrairement aux six autres espèces malgaches, cette espèce n'est pas endémique de Madagascar. On la trouve aussi naturellement à Mayotte, où seulement quelques individus sont établis, faisant de l'île de l'archipel des Comores le seul endroit au monde hors de Madagascar où l'on trouve deux espèces de baobabs. L'espèce est considéré quasi-menacée (NT) et répertoriée comme telle par l'UICN. 20 Minutes 20/1/2015 - Wikipedia
  15. Ce magnifique cliché (ci-dessous) a été pris par Alex Cornell, un photographe américain vivant à San Francisco. C’est lors d’un voyage en Antarctique, aux environs de la pointe Cierva, qu’il a pu assister à un phénomène extraordinaire en voyant un iceberg se retourner. Le bloc de glace laisse admirer ses couleurs étonnantes, avant que le soleil et le vent ne les façonnent et lui donnent une couleur grisâtre plus classique. Alex Cornell Nous avons été très impressionnés de voir la fameuse partie immergée d’un iceberg, dit le photographe... présent au bon moment au bon endroit. DailyGeekShow 26/1/2015
  16. Les 700'000 habitants de Winnipeg, sixième ville la plus peuplée du Canada, peuvent à nouveau boire l'eau du robinet après 48 heures d'une interdiction due à la présence de la bactérie E.coli, a annoncé jeudi le maire Brian Bowman. Les causes de l'apparition du virus ne sont pas encore connues. "Je remercie tous les habitants de Winnipeg pour leur patience pendant ces deux jours", a déclaré Brian Bowman. Les derniers tests sont tous négatifs et les habitants peuvent à nouveau "boire, préparer leurs aliments et boissons" en toute sécurité, a-t-il ajouté. L'avertissement de faire bouillir l'eau avant de l'utiliser avait été lancé mardi après la découverte - dans six échantillons sur 39 - de trace de la bactérie Escherichia coli, à l'origine de gastro-entérites. [/b](Photo : à l'annonce des mesures de précaution, les habitants se sont précipités dans les magasins pour s'approvisionner en bouteille d'eau. (Cameron MacIntosh / CBC)) Les responsables de la municipalité ont indiqué que les recherches allaient se poursuivre afin de déterminer les raisons de l'apparition de cette bactérie sur une partie du réseau d'eau de la ville. The National 27/1/2015 Romandie 30/1/2015
  17. Toulouse - Plus de 27.000 foyers étaient privés d'électricité dans le Sud-Ouest vendredi matin, en raison des fortes rafales de vent dans la nuit, a indiqué Electricité réseau distribution France (ERDF). Des employés d'ERDF travaillent au rétablissement du réseau électrique. Crédit : AFP / FRANCOIS LO PRESTI L'électricité est coupée dans 27.500 foyers du Sud-Ouest: 12.000 en Aquitaine et 15.500 en Midi-Pyrénées, a indiqué à l'AFP Frédéric Boutaud, directeur des relations externes de ERDF dans le Sud-Ouest. Les Pyrénées-Atlantiques étaient les plus touchées, avec 8.000 foyers sans courant, suivies des Hautes-Pyrénées (5.000) et de la Haute-Garonne (5.000), a-t-il précisé. Le vent a soufflé en rafales de plus de 100 km/h dans la nuit de jeudi à vendredi sur le Sud-Ouest, selon Météo France. L'Ariège, la Haute-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, restaient vendredi matin placés en vigilance orange pluie-inondation et vent. La vigilance orange vent a en revanche été levée sur les départements des Landes et du Gers. Ce dernier reste toutefois en vigilance orange pour des risques de crue. Météo France a par ailleurs placé en alerte orange neige-verglas l'Ain, le Doubs, l'Isère, le Jura, la Savoie et la Haute-Savoie. La fin de l'événement sur les onze départements est prévue au plus tôt samedi à 21h00, selon Météo-France (voir message précédent). En Aquitaine, les secours ont effectué une centaine d'interventions dans les Landes et 180 dans les Pyrénées-Atlantiques où 550 appels téléphoniques ont été reçus, essentiellement pour dégager les voies de circulation entravées par la chute d'arbres ou assécher des caves innondées. Les chutes d'arbres ont entraîné quatre accidents de la circulation qui ont fait quatre blessés légers dans les Landes. Dans les Pyrénées-Atlantiques, un charpentier de 41 ans s'est grièvement blessé sur la commune de Mont, après une chute de six mètres alors qu'il se trouvait sur un toit pour replacer des tuiles. Romandie 30/1/2015
  18. Les eaux froides qui baignent l'Antarctique ont un pouvoir. Des scientifiques ont entrepris de comprendre d'où lui vient ce don précieux. "Sans l'océan Austral, qui baigne l'Antarctique, la température moyenne à la surface du globe serait supérieure de 18 C°", lance l'océanographe Sabrina Speich. Cette phrase résume presque à elle seule l'importance de cet océan dans la régulation du climat terrestre : - D'abord parce que, par sa situation géographique, il refroidit d'environ 2 °C plus de la moitié du volume total des océans terrestres qu'il connecte entre eux. - Ensuite parce que ses eaux froides absorbent actuellement environ la moitié des émissions de CO2 d'origine humaine. Un impact qui n'est pourtant absolument pas proportionnel à sa taille... Les scientifiques doivent mieux comprendre l'océan Austral afin de saisir en quoi le dérèglement climatique en cours va l'affecter. Hiroya Minakuchi / Minden Pictures / Biosphoto Mais alors comment ? Les océans sont considérés comme un puits de carbone, autrement dit un réservoir naturel de stockage du CO2. Leurs eaux de surface sur environ 100 mètres absorbent naturellement ce gaz jusqu'à en être saturées. Cela arrive malheureusement relativement vite, à moins que ces eaux de surface ne plongent en profondeur, emportant avec elles leur CO2 et laissant place à des eaux capables d'en absorber à leur tour. Le hic, c'est que les eaux ne passent pas facilement de la surface aux grandes profondeurs. Il faut pour cela réunir des conditions bien particulières. Des conditions que l'on trouve justement dans l'océan Austral. Sur les côtes de l'Antarctique, des eaux de surface plongent, avec leur CO2, à environ 4 000 mètres de profondeur, où elles peuvent ensuite rester piégées pendant plusieurs siècles. Et là où les eaux froides de l'océan Austral rencontrent des eaux plus légères venues des tropiques, celles-ci plongent aussi, mais un peu moins profond, vers 1 000 mètres, pour plusieurs dizaines d'années. Face aux dérèglements climatiques, en grande partie attribués aux rejets exponentiels du CO2 lié aux activités humaines, ces mécanismes nous sont plus qu'utiles. Mais une question cruciale se pose : en quoi vont-ils être impactés par ces changements ? Vont-ils y résister ? Alors que, déjà, les scientifiques observent que les vents qui balayent la région sont plus forts qu'auparavant et intensifient les apports d'eaux profondes à la surface de l'océan qui libèrent alors le CO2 qu'elles avaient emmagasiné. Pour répondre à ces questions, les scientifiques doivent mieux comprendre l'ensemble des phénomènes qui affectent cet océan polaire. En effet, c'est bien loin d'être le cas. Glacé, venté, isolé, l'océan Austral est, au contraire, très mal connu. Les expéditions océanographiques traditionnelles y sont coûteuses, dangereuses et, en tout état de cause, limitées au printemps et à l'été. Pourtant, les scientifiques savent que des mécanismes, comme celui de la plongée des eaux de surface en profondeur, varient dans le temps. Pourquoi pas en fonction des saisons ? Mais, pour le savoir, il faut pouvoir récolter des données de manière continue. C'est ce qu'une équipe de chercheurs français emmenée par Stéphane Blain (laboratoire d'océanographie microbienne de l'université Pierre-et-Marie-Curie - UPMC-CNRS), Hervé Claustre (laboratoire d'océanographie de Villefranche-sur-Mer - UPMC-CNRS) et Sabrina Speich (laboratoire de météorologie dynamique de l'Institut Pierre-Simon Laplace -ENS-CNRS-UMPC-Polytechnique) a entrepris de faire. Le Point 29/1/2015 Leur programme, baptisé Soclim, va consister, sur trois ans, à récolter et à analyser des données fournies par des robots flotteurs bardés d'instruments. Des machines capables de plonger à une certaine profondeur, de s'y maintenir par forte houle, de remonter pour envoyer le résultat de leurs mesures puis de redescendre travailler. Des sortes de sondes qui étudieront notamment les échanges de chaleur et de CO2 entre l'atmosphère et l'océan ainsi que les mécanismes de stockage du CO2. Depuis une semaine, déjà, les données ont commencé à affluer. Il faudra maintenant attendre environ un an avant que les conclusions des premières analyses ne soient tirées et divulguées. Le Point 30/1/2015
  19. Paris (AFP) - Les agriculteurs vont-ils vraiment réussir à réduire de moitié l'usage des pesticides d'ici à 2025 ? C'est ce que souhaite le ministre de l'Agriculture, qui présente un nouveau plan de lutte vendredi après l'échec du précédent. "On va fixer l’objectif d’une baisse de 50% en 2025, avec un palier intermédiaire de 25% en 2020", annonce Stéphane Le Foll dans un entretien à Libération daté de vendredi. Le ministre refixe donc un objectif de réduction chiffré, alors qu'il avait pris ses distances avec l'objectif fixé par la précédente majorité arguant qu'il fallait changer les modèles de production, plutôt que de poser des buts inatteignables. Un fermier répand des pesticides sur un champ de pommes de terre dans le nord de la France (c) Afp Le premier plan Ecophyto, lancé après le Grenelle de l'environnement en 2008, avait l'ambition de réduire "si possible" de 50% l'usage des pesticides d'ici à 2018. Mais il est loin d'y être parvenu puisque l'utilisation de produits chimiques en agriculture a au contraire progressé de 5% entre 2009 et 2013. Un sujet qui divisent bien sûr les défenseurs de l'environnement et les agriculteurs. Dès mercredi, l'ONG Génération Futures interpellait le ministre lui demandant de "fixer des objectifs de réduction progressifs obligatoires". Et elle l'appelait à passer "enfin à la vitesse supérieure en mettant en place des mesures fiscales réellement dissuasives pour les plus rétifs aux changements". Dans les premières lignes du nouveau plan dessinées dans Libération vendredi, il n'est point question de pénalité fiscale pour les agriculteurs mais de pénalités financières pour les distributeurs de produits phytosanitaires. Ainsi seront mis en place de façon expérimentale des "certificats d’économie de produits phytosanitaires [CEPP] (à l'instar des certificats d'économie d'énergie (ndlr)" qui les obligeront à "baisser de 20% le nombre de doses utilisées sur cinq ans" sous peine d'une pénalité financière sur leurs marges. Ce qui fait qu'"au lieu de vendre un produit, ceux-ci seront incités à vendre plus de services, c’est-à-dire apprendre aux agriculteurs à utiliser la juste quantité ou des techniques alternatives", poursuit le ministre. Par ailleurs, le ministre compte s'appuyer sur les fermes pionnières du réseau Dephy. D'environ 2.000 aujourd'hui, "on va porter le nombre de ces fermes à 3.000. Chacune entraînant dix exploitations autour d’elle, on parie sur l’effet tâche d’huile", explique Stéphane Le Foll. Ces fermes ont en effet des résultats concluants puisqu'elle ont "vu l’utilisation des pesticides baisser en moyenne de 12% en 2013", une performance notable quand on sait qu'en moyenne l'usage des pesticides a au contraire bondit de 9% sur l'année. Le plan, qui doit être détaillé par le ministre vendredi après-midi, devrait également comporter des mesures pour favoriser le biocontrôle (protection des végétaux par des mécanismes naturels), les agro-équipements (utilisation de services cartographiques, pulvérisateurs performants pour optimiser l’utilisation de pesticides). Le monde agricole et les défenseurs de l'environnement ne manqueront pas de commenter abondamment ce plan, ce qui permettra de savoir s'il apporte une réelle nouveauté sur l'ancien. Et surtout s'il a réussi à faire la synthèse entre les demandes des uns et des autres ou s'il penche plus vers celles des pro-environnement ou des pro-agrobusiness. Une chose est certaine, les céréaliers ne seront probablement pas satisfaits puisque dès jeudi, ils s'offusquaient de tous "objectifs de réduction aveugle". "L’objectif doit être avant tout de mettre en oeuvre des mesures pour parer les impacts indésirables que peut avoir l’indispensable utilisation des produits phytosanitaires", soulignait Orama dans un communiqué. La Fondation Hulot a également tenté de faire entendre sa voix mardi en réclamant des mesures d'interdiction des insecticides néonicotinoïdes, directement mis en cause dans la surmortalité des abeilles. En 2013, trois substances néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame) ont été provisoirement interdites au niveau européen pour deux ans pour certaines cultures (maïs, colza, tournesol et coton). Mais d'autres molécules néonicotinoïdes restent autorisées et l'interdiction ne concerne pas les céréales d'hiver. Ce moratoire avait été décidé à la suite d'un avis de l'agence européenne sanitaire (Efsa) en janvier 2013 qui avait reconnu que certains néonicotinoïdes étaient dangereux pour les abeilles, dont les taux de mortalité sont en forte hausse (30%). Sciences et avenir 30/1/2015
  20. Washington (AFP) - Le Sénat américain, dominé par les républicains, a approuvé jeudi la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, malgré la menace de veto du président Barack Obama. Les sénateurs ont voté par 62 voix contre 36 en faveur d'une proposition de loi qui autoriserait immédiatement le projet transfrontalier, contesté par les écologistes et la majorité des démocrates. Des opposants à l'oléoduc Keyston XL manifestent devant la Maison blanche à Washington le 10 janvier 2015 (c) Afp La Chambre des représentants, également sous contrôle républicain, avait déjà voté pour Keystone XL le 9 janvier, mais devra revoter pour prendre en compte les amendements du Sénat et adopter définitivement le texte. Quoiqu'il arrive, l'oléoduc ne sera pas autorisé immédiatement, car Barack Obama opposera son veto à cette loi. Il n'entend pas se faire priver par le Congrès de son pouvoir de décider, seul, de l'utilité du projet, conformément à la procédure administrative en cours. Associated Press 29/1/2015 [...]Le président américain n'a pas dit quand il déciderait sur le fond, ni s'il donnerait son feu vert à ce projet, devenu litige partisan entre républicains et démocrates. Keystone XL servirait de raccourci pour transporter du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta, dans l'ouest du Canada, jusqu'au Nebraska (centre des Etats-Unis), d'où il pourra rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau d'oléoducs déjà existants. Les républicains soulignent que le transport de pétrole par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer, et que Keystone XL, qui doit faire 1.400 km aux Etats-Unis, permettra de renforcer la sécurité énergétique américaine, tout en créant des dizaines de milliers d'emplois pendant les deux ans de chantier. "La construction Keystone injecterait des milliards dans notre économie", a déclaré Mitch McConnell, chef de la majorité républicaine du Sénat. Les écologistes et une majorité de démocrates y sont hostiles en raison des risques de fuite. Photos à l'appui, ils rappellent au public que le nettoyage de la gigantesque fuite d'un autre oléoduc dans la rivière Kalamazoo, dans le Michigan en 2010, n'est toujours pas terminé. Ils dénoncent aussi l'exploitation des sables bitumineux, qui défigure les paysages et émet plus de gaz à effet de serre. Mais le département d'Etat, dans un rapport d'impact environnemental publié en janvier 2014, a conclu que la construction de Keystone XL n'aurait pas d'impact significatif sur le taux d'exploitation des sables bitumineux canadiens, qui disposent d'autres débouchés commerciaux que les Etats-Unis. Les démocrates développent aussi un argument protectionniste, en dénonçant une loi qui serait trop favorable aux intérêts canadiens. "C'est comme une paille géante qui partirait du Canada et traverserait les Etats-Unis jusqu'à Port Arthur, au Texas, pour aspirer le pétrole", a dit Charles Schumer. "Il n'y a jamais eu de loi donnant des faveurs spéciales à une entreprise privée", a dit Barbara Boxer, "et encore moins à une entreprise étrangère !". "Et aujourd'hui on fait une fleur à une entreprise pétrolière étrangère", a dit la démocrate. Sciences et avenir 30/1/2015
  21. La castration à vif du cochon d'élevage est une réalité. Sans entrer dans le débat "pour" ou "contre" la viande de porc, force est de reconnaître que cette souffrance est inutile et barbare. Va-t-elle bientôt prendre fin ? Les porcelet sont castrés à vif dans 88% des élevages en France. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP À l'heure où les animaux domestiques viennent d'être reconnus comme des "êtres vivants doués de sensibilité" par la loi française, la castration à vif de l'un d'entre eux, le cochon d'élevage, apparaît d'autant plus comme une pratique archaïque et barbare. Bien que les représentants européens de la filière porcine se soient pourtant déjà engagés à trouver des alternatives d'ici 2018, cette pratique cruelle peine à disparaître en France. L'un des acteurs majeurs du secteur a pourtant pratiquement remisé le bistouri, prouvant qu'il est possible d'éviter cette souffrance inutile aux animaux. La coopérative Cooperl, qui regroupe un quart des éleveurs français, a ainsi pris de court ses concurrents en invitant dès septembre 2012 ses 2.500 éleveurs à lâcher le scalpel, pour lancer la commercialisation de ses premiers porcs non castrés en mars 2013. Aujourd'hui, 80% des éleveurs de la coopérative ont mis fin à la castration chirurgicale à vif du porcelet, une technique qui date de l'après-guerre et permet d'obtenir des porcs plus gras, tout en évitant l'odeur nauséabonde de verrat que peut dégager à la cuisson le gras de certains mâles "entiers". C'est oublier que la technique est extrêmement douloureuse pour l'animal. Elle paraît d'autant plus désuète et barbare qu'elle est inutile et évitable. L'arrêt de la castration chirurgicale d'ici janvier 2018 fait pourtant débat au sein de la filière. Elle sera l'un des thèmes principaux des Journées de la recherche porcine organisées par l'Institut français du porc (Ifip) les 2 et 3 février 2015 à Paris. Avec 80% des éleveurs qui ont arrêté la castration, soit autant qu'en Espagne où elle n'a jamais été généralisée, "on considère que le pari est réussi", assure Anne Lacoste, responsable recherche et développement de la coopérative. Mais le chiffre ne devrait pas aller au-delà, en raison de certaines particularités d'élevages, notamment liées aux labels comme le jambon de Bayonne. Pour ces élevages, la castration reste la seule solution, ce qui explique pourquoi "le mâle entier ne sera pas généralisé pour 2018", selon Patrick Chevillon, spécialiste de l'Ifip. Des recherches sont d'ailleurs en cours sur des solutions alternatives qui seraient compatibles avec le bien-être animal, comme la castration sous anesthésie, qui elle est non traumatique. Pour Paul Auffray, éleveur et président de la Fédération nationale porcine (FNP), le mâle "entier" restera "un segment de marché". "On ne peut pas se permettre, nous, éleveurs, de s'orienter vers ce type de production" sans un engagement de la filière, explique-t-il. Car pour un éleveur, en dehors d'une coopérative comme la Cooperl qui maîtrise la filière jusqu'à la transformation, impossible d'arrêter de castrer si l'abattoir n'est pas équipé en détection d'odeur. Et pour un abattoir, impossible de vendre de la viande de porc "entier" si les clients trouvent que la viande sent trop fort et perdent confiance en la filière. Le risque est encore plus grand à l'export, vers l'Asie, où les clients sont particulièrement sensibles aux odeurs. Pour détecter les carcasses trop odorantes et les réorienter vers des produits transformés, la coopérative Coorpel, qui menait des essais sur l'arrêt de la castration depuis 2008, a sa technique. Faute de système automatisé, elle s'est armée du seul système existant: des nez humains, capables de détecter les carcasses odorantes. Elle en emploie aujourd'hui une trentaine, répartis sur ses trois abattoirs. Ils opèrent par deux : le premier chauffe le gras pour que l'odeur s'exprime, le second sent. Pour éviter toute saturation, l'équipe est relevée toutes les 30 minutes. Et malgré des clients un peu "frileux" à l'idée de risquer de commercialiser une viande odorante, il n'y a eu en deux ans "aucune plainte de la part des distributeurs", assure Anne Lacoste. "Le nez humain permet de réduire les risques mais il n'est pas infaillible", explique le spécialiste de l'Ifip, Patrick Chevillon. C'est pourquoi des recherches sont menées pour trouver une alternative au nez humain, comme le projet "Drosme" en France, dont l'état d'avancée reste confidentiel en raison de la concurrence européenne. Malgré ces réticences, à trois ans de l'échéance européenne, grâce à l'initiative de la seule Cooperl, la viande de porc entier représente aujourd'hui 12% de la viande de porc commercialisée en France, selon M. Chevillon. La France figure ainsi à la troisième place des pays qui se sont lancés dans l'arrêt de la castration ces cinq dernières années, derrière les Pays-Bas (60% des élevages ont arrêté la castration) et l'Allemagne (20% des élevages). Sciences et avenir 30/1/2015
  22. Depuis sa découverte en 1976, seule une soixantaine de requins grande-gueule ont été observés dans le monde. Des pêcheurs des Philippines en ont découvert un spécimen échoué sur une plage. TWITTER - PRY ROCKWELL L'animal échoué sur une plage des Philippines La majorité des requins grande-gueule ont été découverts en Asie (Taiwan, Japon, Philippines...). L'animal est encore très mal connu des scientifiques, il faut dire que le premier spécimen n'a été découvert qu'en 1976. Pouvant atteindre les six mètres de long, les requins grande-gueule peuvent parfois servir de repas à d'autre requins, des orques ou des cachalots. Discovery 9 août 2013. Un requin grande-gueule filmé pour la première fois dans son élément naturel. Wikipedia Réunion 1ère 30/1/2015
  23. Une jeune maman et sa fille ont eu la surprise de découvrir un loup dans leur jardin. Le prédateur est resté plusieurs heures, après avoir chassé du gibier. La Lozère est réputée pour ses loups. Mais la surprise fut grande, mercredi 22 janvier, pour une famille de la région. Une mère et sa fille ont pu admirer, depuis leur fenêtre, un loup dans leur jardin. L'animal sauvage est resté plusieurs heures ici. "Il m'a bien laissé le temps de faire les réglages de mon appareil photo. J'ai pu le prendre en photo plusieurs fois", confie à France 3 la maman. Elle a pris une dizaine de clichés magnifiques avec un appareil lambda, ce qui démontre à quel point le loup était proche. Cette rencontre insolite est le probable résultat de la volonté du prédateur de protéger son repas. Les troupeaux étant en ce moment dans les bergeries, les loups doivent chasser du gibier. Cet animal venait sans doute de pourchasser un chevreuil, qu'une voiture a percuté en contrebas de la maison. Francetv info 29/1/2015
  24. Heimo Korth vit toute l'année au fond des bois à des centaines de kilomètres de ses semblables. Aujourd'hui, son métier de trappeur est menacé par les défenseurs de la nature autant que par les intérêts des compagnies pétrolières. Extrait de "13h15 le dimanche" du 25 janvier. Même au fond de sa réserve naturelle, le dernier trappeur d'Alaska ne peut échapper plus longtemps au monde industriel. Il y parcourt avec sa femme des territoires sauvages, gorgés de ces hydrocarbures si convoités par les pétroliers qui forent, depuis des années, le plus gros gisement des États-Unis à Prudhoe Bay. "Les groupes écolos ne me soutiendront jamais et ils se dresseront même contre moi sous prétexte que je chasse les loups, donc je ne peux pas compter sur eux", explique Heimo, habillé justement d'un seyant camouflage spécial "chasse à l'oie"... "Je ne marche pas non plus avec les compagnies pétrolières, car je ne fais confiance ni aux uns ni aux autres", explique-t-il, avant de reconnaître, non sans nostalgie, qu'il a "un mode de vie en train de disparaître". En se retournant sur une vie longtemps solitaire avant la rencontre avec sa compagne, le trappeur se dit content d'avoir élevé ses filles de cette façon, car maintenant "elles sont capables de survivre si les choses tournent mal un jour". "Combien de personnes en sont capables aujourd'hui dans les villes ?", demande-t-il en armant son fusil pour tirer sur un passage d'oies. Avant de conclure par cette phrase définitive : "L'homme est un animal juste un peu plus évolué que le lapin..." Francetv info 25/1/2015
  25. Après les panneaux et les maisons solaires, les États-Unis expérimentent les autoroutes solaires... Utiliser la route pour produire de l'énergie. Une équipe de France 2 s'est intéressée à cette nouveauté expérimentée aux États-Unis. VIDEO. Les États-Unis planchent sur des autoroutes solaires La première couche de route est composée de verre translucide qui laisse passer la lumière. La deuxième couche, de panneaux solaires qui captent l'énergie solaire. Ils sont aussi conçus pour supporter des camions de plus de 100 tonnes. Les panneaux dégagent de la chaleur et permettent de faire fondre la neige et le verglas, de quoi rendre la route plus sûre. L'éclairage peut quant à lui être déclenché à distance, ainsi en fonction de la demande, on peut modifier le marquage au sol en temps réel. Un projet fou qui n'en ai qu'au stade du prototype, mais l'inventeur Scott Brusaw est désormais subventionné et est chargé officiellement de réaliser une portion test de 50km. Un projet cependant coûteux qui nécessite encore plusieurs années de travail. Francetv info 29/1/2015
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