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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Les perles, ces petites billes principalement fabriquées par les huîtres, pour les perles d'eau de mer (sea water) et par les moules pour les perles d'eau douce (freshwater), remportent un grand succès depuis la nuit des temps. Mais connaissez-vous vraiment leur mode de fabrication ? Cela fait des millénaires que ces petites billes le plus souvent blanches ornent vêtements, bijoux, accessoires et autres objets. Vous en avez même peut-être chez vous, mais savez-vous réellement comment les perles sont produites ? Joaillerie Gemperles 29/3/2011 Le principe est simple : apporter à la perle un élément qui va déclencher une irritation et la formation d'une perle. Le processus se fait en plusieurs étapes. Lorsque les huîtres arrivent à maturité, entre 2 à 3 ans, elles sont retirées de leur station d'élevage pour rejoindre une maison de greffe. Un technicien va alors sélectionner un nucléus et un greffon de taille adéquate pour l'introduire dans la glande sexuelle d'une huître. Le nucléus est une petite bille de nacre fabriqué à partir de coquilles de moules d'eau douce. Le greffon, lui, est un fragment du manteau interne d’une huître saine qui permet de sécréter des couches de nacres. Néanmoins, le procédé est délicat et son taux de réussite est loin des 100%. En effet, à la suite d'une telle intervention, environ 10% des huîtres meurent immédiatement et 10% dans les deux ans à venir (ces taux varient selon l'espèce utilisée). Pas moins d'un tiers des huîtres rejettent la greffe perlière et forme une perle râtée. Et même quand l'huître accepte la greffe et démarre le processus, ce n'est pas gagné non plus. Sur 30% de greffons produisant une perle utilisable, seul 1% font des perles parfaitement rondes. Selon les chiffres, les techniciens opèrent entre 350 et 450 nacres par jour et il n'est pas rare que des huîtres déjà utilisées le soient à nouveau après récolte des perles. Ainsi, 30% des huîtres subissent une seconde implantation et 10% une troisième. La réutilisation des nacres du mollusque ne nécessite pas de fragment de manteau. Dans ce cas de figure, les nucléus introduits sont plus volumineux et permettent la production de plus grosses perles. Selon l'IFREMER, la production de perles était de 2 kg par an il y a 30 an. Depuis les années 2000, elle aurait dépassé les 10.000 tonnes par an dans le monde. Maxisciences 31/8/2014
  2. Adepte des pompes et autres exercices de gainage ? L'Ameiva corax, un petit lézard endémique de l'île de Scrub, dans l'archipel d'Anguilla, pourrait bien vous accompagner ! Mais pour lui, c'est moins une question d'exercice que de déjeuner… Gentside 18/8/2014 En général, pour inviter vos amis à déjeuner, vous leur passez un petit coup de téléphone, voire un courriel.... Le lézard Ameiva corax, lui, préfère effectuer quelques pompes, comme ça en passant, histoire de prévenir ses copains de l'organisation d'un repas. C'est ce qu'ont découvert deux scientifiques de l'Institut Erell, aux Etats-Unis. En observant avec attention cette espèce de lézard, ils ont constaté que dès que celle-ci réalise quelques "pompes" près d'une abondante source de nourriture, ses voisins se précipitent pour participer au festin. Le plus étonnant chez l'Ameiva corax est que ce petit reptile ne semble pas embêté de partager sa découverte, du moment que chacun obtient sa part du gâteau, rapporte la revue Behavioral Ecology, dans laquelle a été publiée l'étude. (Photo Ameiva corax - Juin 2011- Scrub Island, British West Indies. (c) Jackie Childers) En général, les lézards, plutôt solitaires, ne sont pas de grands partageurs et sont des animaux très territoriaux. Certains tentent même de voler la nourriture de leurs voisins, comme le Platysaurus broadleyi, grand amateur de figues. Mais en passant huit jours sur la petite île de Scrub, dans les Caraïbes, les chercheurs ont remarqué que le petit lézard faisait de son repas un événement social. (Photo Platysaurus broadleyi. Václav Gvoždík CC BY-SA 2.5) Pour en savoir plus, ils ont présenté au lézard trois objets différents pour observer leur réaction : une figue de barbarie entière coupée en deux, un quart de figue de barbarie et un couteau suisse possédant à peu près la même taille et couleur que le fruit. Les lézards, en effet, raffolent des figues de barbarie mais ont du mal à percer la peau épaisse du fruit. En revanche, le couteau suisse ne fait pas partie de leur menu ! ( ), on ne sera donc pas surpis que l'animal l'ait délaissé... Lorsque l'Ameiva coraxi tombe sur une figue entière, il effectue de légères pompes, qui lui permettent de communiquer en silence dans un environnement très bruyant. En analysant la vitesse des pompes, les auteurs estiment que ces exercices indiquent la quantité de nourriture supplémentaire. Les pompes étaient ainsi les plus rapides près d'une figue entière. Leur fréquence diminuait ensuite au fur et à mesure que les invités arrivaient, réduisant ainsi les portions du fruit. Toutefois, les Ameiva corax ne sont pas non plus des modèles de charité. A la découverte d'un quartier de figue, celui-ci est bien plus enclin à adopter une position de défense de son bien plutôt qu'à effectuer une pompe en guise d'invitation à dîner. Ce comportement pourrait également leur permettre d'accéder plus facilement à certains éléments de leur alimentation très variée. En effet, la plupart des aliments consommés par les lézards sont difficiles à déguster, comme la figue de barbarie. Il est donc plus facile pour ces minuscules reptiles d'ouvrir les figues de barbarie, œufs et autres aliments avec l'aide d'amis que seul... Maxisciences 31/8/2014
  3. Les vers de terre sont victimes d'une vieille légende : ces animaux seraient capables de se régénérer après avoir été coupés en deux. C'est rarement le cas, mais l'un de leur cousins aquatiques a en revanche cette capacité. Vous avez sûrement déjà entendu cette étrange histoire selon laquelle un ver de terre, coupé en deux ou trois parties, donnera naissance à autant de petits vers de terre. Si vous avez tenté l'expérience, vous avez dû constater qu'il s'agit bel et bien d'une légende. Du moins, en partie. Anatomie d'un ver de terre. Neckro CC BY-SA 3.0 Difficile de différencier la queue de la tête du ver de terre commun. Pour savoir où se trouve la tête, il faut localiser le clitellum de l'animal, une sorte de bourrelet rosé s'étendant sur plusieurs anneaux. L'extrémité la plus proche de clitellum est la tête. Si vous coupez un ver en deux au hasard, il n'y a aucune chance que vous vous retrouviez avec deux nouveaux vers de terre. Au mieux, l'une des deux parties survivra. A condition que la section ait été faite après le clitellum. Dans ce cas là, la partie comportant la tête et le clitellum peut rester en vie, et reconstituer en partie les anneaux manquants. Mais jamais la queue ne partira seule de son côté pour continuer sa vie et se faire pousser une nouvelle tête. Mieux vaut donc, tout simplement, ne jamais tenter l'expérience, au risque de tuer inutilement l'un de ces petits animaux au rôle écologique majeur. (Photo Turricules de vers de terre. Lamiot CC BY-SA 3.0) En revanche, il existe bien un ver capable de se régénérer même après avoir été coupé en plusieurs petits morceaux. Mieux : après décapitation, puis repousse de sa tête, le ver conserve ses souvenirs ! Il s'agit d'une espèce de ver plat aquatique, Le ver planaire. (Photo Un ver planaire de l'espèce Pseudobiceros bedfordi (photographiée aux îles Maldives). Jan Derk / domaine public) Sciences et avenir 26/4/2010 Dans une étude publiée en 2013, des chercheurs de l'Université Tufts, aux Etats-Unis, expliquent avoir entraîné des vers planaires à traverser une zone lumineuse pour récupérer de la nourriture. Habituellement, ces vers ont peur des espaces lumineux, qu'ils associent aux prédateurs. Une fois l'entraînement terminé, les vers ont été décapités. Après régénération de leur tête, ils ont à nouveau été soumis à l'expérience, et au bout de deux essais, ils ont eu l'air de parfaitement se souvenir de ce qu'ils avaient appris avant de perdre la tête. Et contrairement à leurs cousins terrestres, les vers planaires peuvent recréer les parties manquantes de leur corps, même à partir de minuscules portions équivalant à 1/300ème de leur longueur totale ! Maxisciences 1/9/2014
  4. Les fourmis sont des insectes incroyablement sociaux et quand elles s'assemblent, elles peuvent réaliser des performances impressionnantes. La preuve en images. Elles ont beau mesurer à peine quelques millimètres, les fourmis sont des insectes très costauds. Selon les estimations, certaines pourraient soulever plus de 1.000 fois leur poids, qui avoisine généralement une dizaine de milligrammes. Il n'est donc pas rare de rencontrer une fourmi transportant sur son dos, des colis de taille impressionnante comparé à la sienne. Gentside 1/9/2014 Mais comment fait la fourmi lorsqu'elle a jeté son dévolu sur un "colis" encore plus gros ? La réponse est simple : elle appelle ses congénères car, à plusieurs, les insectes sont dotés d'une force encore plus incroyable. La preuve en images avec cette colonie filmée en Thaïlande qui transporte... un mille-pattes jusqu'à son antre. Plus que de simplement soulever leur victime, on peut voir que les fourmis ont formé une sorte de chaine pour tirer la créature et la faire avancer plus vite. Certaines relaient même leurs congénères tandis que les autres montrent le chemin. Dans une autre vidéo, des fourmis avaient déjà été filmées en train de transporter à plusieurs un lézard mort. Encore une preuve, si besoin était, que l'union fait la force ! The-Phantom 19/5/2011 Maxisciences 1/9/2014
  5. Le volcan Bardarbunga, en Islande, vient d'entamer une nouvelle éruption, dimanche 31 août. Projetant des jets de lave à plus de 50 mètres dans les airs, le volcan a forcé les autorités à élever le niveau d'alerte au plus haut, craignant que les cendres ne perturbent le trafic aérien. Simon Redfern 31/8/2014 Pour l'instant, la lave se déverse de la même faille que celle de la petite éruption de vendredi 28 août. Cette dernière s'est fissurée juste entre le volcan Bardarbunga et l'Askja. Pourtant, la dernière éruption est déjà 50 fois plus puissante que celle de vendredi, d'après l'Iceland Met Office repris par LiveScience. La lave s'est déversée avec un rythme d'environ 1.000 mètres cube par seconde. La coulée de basalte qui a pu être filmée (voir vidéo ci-dessus) faisait près d'un kilomètre de large sur 3 km de long, au milieu de la matinée. La fissure alimentant la coulée s'est également élargie vers le nord et vers le sud et mesure désormais 1,5 km de long. L'activité volcanique du Bardarbunga s'est déclenchée le 16 août dernier, lorsque des centaines de séismes sous le volcan ont indiqué que du magma frais était en formation. Quelques jours plus tard, celui-ci s'est frayé un chemin vers le nord-est du volcan, formant une sorte de digue. Cette longue manche étroite de magma fait désormais plus de 45 km de long. Le 29 août dernier, cette digue souterraine a percé la surface du champ de lave d'Holuhraun, une ancienne coulée de lave datant de 1797. La lave est brièvement apparue juste après minuit, heure locale, pendant trois à quatre heures. Quelques roches fondues ont surgi d'une fissure ancienne de 600 m de long, projetant des nuages de vapeur. L'Holuhraun est situé au pied du glacier de Dyngjujokull, juste entre deux volcans : le Bardarbunga et l'Askja, à environ 50 km l'un de l'autre. Selon des scientifiques de l'Université d'Islande, cette digue de magma aurait rouvert d'anciennes et de nouvelles fissures entre les deux volcans. A cela, il faut ajouter l'apparition de nouvelles crevasses dans le glacier recouvrant le Bardarbunga, suggérant des mouvements sous la glace. Actuellement, le volcan est recouvert d'une couche de glace de 400 à 600 m d'épaisseur. Lors d'un vol de reconnaissance, trois nouvelles crevasses circulaires, de 10 à 15 mètres de profondeur, ont été découvertes. Ces fosses indiquent, soit une éruption, soit une chaleur géothermique faisant fondre la glace en profondeur, indique l'Iceland Met Office. Pour le moment, les chercheurs ne peuvent détecter une éruption sous-glaciaire qu'en observant les fontes ou en surveillant les signaux sismiques de la lave faisant fondre la glace. Maxisciences 1/9/2014
  6. Quatre travailleurs de la centrale accidentée de Fukushima ont annoncé vouloir porter plainte mercredi contre la compagnie gérante du site, Tokyo Electric Power (Tepco). Il s'agit d'une une première de la part d'employés d'entreprises sous-traitantes. Ces ouvriers, impliqués dans la pose de tuyaux et autres tâches autour de réservoirs d'eau contaminée ou dans le ramassage de détritus près du réacteur 3, estiment que leur rétribution ne reflète pas les dangers auxquels ils sont exposés. Ils réclament au total 65 millions de yens (573'000 francs). Ils vont déposer un recours en justice mercredi auprès d'un tribunal de la région de Fukushima, ont-ils déclaré aux médias. Deux des quatre travailleurs (deux quinquagénaires, un sexagénaire et un trentenaire) oeuvrent toujours à la centrale, selon leur avocat Tsuguo Hirota. Tous habitent Iwaki, en bordure de la zone évacuée. "Il y en a beaucoup qui ne disent rien. Alors même si on me vire et qu'on ne me donne plus de travail, il serait bien que grâce à cette action, tout le monde parle, reçoive de l'argent et que les choses s'améliorent", a déclaré à la chaîne de télévision publique NHK un de ceux qui en appellent à la justice. "Avec des tâches comme le remplacement de tuyaux servant à mettre l'eau radioactive dans les citernes, en un mois, la dose reçue va jusqu'à plus de 4 millisieverts, et l'on a peur que cela nous rende malades", a-t-il encore dit. Les travailleurs de la centrale nucléaire de Fukushima sont censés ne pas dépasser une exposition de 50 millisieverts en un an et de 100 mSV en cinq ans, soit en moyenne 20 mSV par an. Avec une dose de 4 mSV en un mois, leur temps théorique de travail est limité à cinq mois dans l'année. "Tepco a la responsabilité de contrôler que les sous-traitants rétribuent correctement leurs employés. Nous souhaitons qu'à travers une décision de justice, soient mises en lumière les réelles conditions de travail à la centrale", a déclaré aux médias l'avocat Tusuguo Hirota. Tepco avait demandé l'an passé aux sous-traitants d'augmenter de 10'000 yens (72,75€) le salaire journalier de leurs employés confrontés aux risques à Fukushima. Selon les travailleurs sur le point de porter plainte, leurs feuilles de paye n'ont pas changé. De 3000 à 6000 individus oeuvrent chaque jour sur le site ravagé par le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. La pénibilité des conditions de travail rend difficile le recrutement de personnel d'autant que le secteur du bâtiment a un important besoin de main-d'oeuvre. Romandie 2/9/2014
  7. Depuis 2012, le territoire du Chablais, en Haute-Savoie, a rejoint le réseau Européen des GEOPARKS qui compte 54 structures. On y vient pour voir des sites géologiques d'une importance particulière, mais on y vient aussi pour voir comment l'homme a vécu, et vit encore ici. webtvchablais 6/6/2012 Des ardoisières de Morzine aux Gorges du Pont du Diable en passant par le château des Allinges, l'itinéraire propose 23 étapes , à la découverte d'une relation étroite entre le pays et les habitants. France3 Alpes 1/9/2014
  8. Un nouveau test rapide et peu coûteux pour détecter le paludisme a été mis au point par des chercheurs de Singapour et des Etats-Unis, ont-ils annoncé dimanche. La maladie tropicale coûte la vie à 600'000 personnes par an. "Notre système offre un niveau élevé de sensibilité (...), est moins sujet à l'erreur humaine, utilise un faible volume de sang (...), requiert peu de préparation, peut être utilisé sur le terrain et a un coût très faible par test (moins de 10 cents)", ont affirmé ces universitaires. Dans un article publié par la revue "Nature Medecine", ils expliquent avoir mis au point une "nouvelle technique" pour détecter "rapidement" la présence de globules rouges infectés par le parasite Plasmodium falciparum, responsable du paludisme, par relaxométrie par résonance magnétique nucléaire (RMN), une méthode cousine de l'IRM. (Photo Frottis sanguin révélant la présence du parasite Plasmodium falciparum ayant la forme d'anneaux à l'intérieur d'hématies humaines. TimVickers / domaine public) "Compte tenu de ces avantages, nous pensons que (cette technique, ndlr) peut être une alternative aux diagnostics traditionnels de la malaria (...)" soulignent encore les chercheurs du centre Singapore-MIT alliance for research and technology (Smart) et du MIT américain. La relaxométrie par résonance magnétique nucléaire (RMN) est une technique récente, de pointe et qui utilise des composants coûteux, mais il est possible de fabriquer pour moins de 2000 dollars des versions plus petites et faciles à utiliser de ces appareils, selon ces chercheurs. Le développement de tests à la fois rapides, sensibles et fiables pour détecter la malaria est un point-clé pour la lutte contre cette maladie, dont on enregistre plus de 200 millions de cas chaque année, selon une estimation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour 2012. Un Anopheles gambiae (une des espèces d'anophèles, hôtes définitifs du parasite responsable du paludisme). CDC/James Gathany Provider / domaine public L' OMS estime même que ces tests rapides sont un "élément essentiel", car ils permettent un diagnostic dans des zones où il n'est pas possible d'avoir de bonnes analyses de laboratoire. Bien qu'étant une maladie évitable, dont on guérit, le paludisme a causé 627'000 décès en 2012, en majorité des enfants africains de moins de cinq ans, selon les estimations de l'OMS. Régions à risques : Après avoir sévi dans la presque totalité du monde habité, le paludisme touche 99 pays selon le rapport 2011 de l'OMS. Dans les années 1950, le paludisme avait été éradiqué de la majeure partie de l'Europe et d'une grande partie de l'Amérique centrale et du sud par des pulvérisations de DDT et l'assèchement des marais. La dégradation des forêts peut le favoriser ; « Une étude réalisée au Pérou en 2006 révèle que le taux de piqûre par les moustiques porteurs de malaria est 278 fois moins élevé dans les forêts intactes que partout ailleurs. - En 2006, l'Europe a connu de très nombreux cas de paludisme d'importation principalement en France (5 267 cas), au Royaume-Uni (1 758 cas) et en Allemagne (566 cas) . - L'Afrique est un continent particulièrement touché par le paludisme ; il concerne 95 % des cas importés en France. Le danger est quasi nul en Afrique du Nord mais majeur en Afrique de l'Est, en Afrique subsaharienne et en Afrique équatoriale aussi bien en zone rurale qu'en zone urbaine. - En Asie, le paludisme est absent des grandes villes et plutôt rare dans les plaines côtières. Le danger est majeur dans les zones rurales du Cambodge, de l'Indonésie, du Laos, de la Malaisie, des Philippines, de la Thaïlande, du Viêt Nam et en Chine dans le Yunnan et à Hainan. - Dans les Antilles, le paludisme sévit à Haïti et près de la frontière dominicaine. - En Amérique centrale, il existe quelques micro-zones, mais le risque est relativement faible. - En Amérique du Sud, le risque est faible dans les grandes villes, mais réel dans les zones rurales en Bolivie, en Colombie, en Équateur, au Pérou et au Venezuela, et majeur dans toute la zone amazonienne. Cas de la France : En France métropolitaine, la malaria n'a disparu que relativement récemment. Le paludisme endémique a complètement disparu en France en 1960... Elle était encore présente en 1931 dans le marais poitevin, la Brenne, la plaine d'Alsace, les Flandres, les Landes, en Sologne, en Puisaye94, dans le golfe du Morbihan, en Camargue... L’épidémie de Pithiviers en 1802, a motivé par sa gravité l'envoi d’une commission de la Faculté de médecine ; elle était due à une très grosse inondation, d'ampleur inhabituelle, qui avait couvert d'eau les prairies avoisinantes pendant plusieurs semaines. Cette maladie a été éradiquée de Corse en 1973. Inconnu du temps de la présence romaine, le paludisme y fut introduit lors des raids vandales. La Corse connaît sa dernière épidémie de cas non importés à Plasmodium vivax de 1970 à 1973. Fait notable, en 2006 est survenu un cas autochtone de Plasmodium vivax sur l'île. Depuis, la quasi-totalité des cas observés en France sont des paludismes d'importation. Des troupes venant des colonies furent à l'origine des dernières épidémies mentionnées. Sur l'île de la Réunion et la République de Maurice, le paludisme était la première cause de mortalité, il y a encore 60 ans. L'éradication de la maladie a été confirmée par l’Organisation mondiale de la santé en 1979. Romandie 1/9/2014 - Wikipedia
  9. PARIS - L'EPR est un réacteur nucléaire de 3e génération conçu pour offrir une puissance, un rendement et une sûreté améliorés, mais dont les deux premiers prototypes en construction ont collectionné les revers et qui peine à percer au niveau commercial. Lancé en 1992, ce modèle de réacteur a été co-développé par le français Areva et l'allemand Siemens, au sein de leur filiale commune Areva NP, dont Siemens s'est depuis retiré. EDF 23/5/2014 Le premier chantier a été lancé à Olkiluoto en Finlande en 2005, avec Areva et Siemens eux-mêmes comme maîtres d'oeuvre. Les problèmes et dérapages de budget se sont depuis accumulés: le chantier, qui était censé finir en 2009, doit désormais s'achever mi-2016 pour une mise en service en 2018, d'après Areva. Areva a provisionné en tout 3,9 milliards d'euros en raison de ces retards, soit plus que le prix de vente du réacteur fixé à 3 milliards, et il est en litige avec son client, l'électricien finlandais TVO, pour le partage de cet énorme surcoût. Une décision arbitrale est attendue début 2015. Un deuxième EPR est en chantier à Flamanville, dans la Manche (nord-ouest de la France), depuis 2007. Ce chantier a également accumulé les déboires: sa mise en service est désormais prévue en 2016 (contre 2012 initialement), et son coût a presque triplé à 8,5 milliards d'euros. Un autre projet à Penly (Seine-Maritime) a été abandonné. Enfin, deux autres EPR sont également en construction dans le sud-est de la Chine, Taishan 1 et 2, sans connaître les mêmes problèmes. Pour Taishan 1, dont la construction a démarré fin 2009, une revue de sûreté en vue de l'autorisation de mise en service et les premiers essais d'ensemble de l'installation sont prévus en 2014, d'après EDF, un des maître d'oeuvre. Pour Taishan 2, la poursuite des montages électro-mécaniques est attendue cette année, ainsi que les premiers essais. Selon Areva, 95% des composants de Taishan 1 ainsi que son contrôle-commande opérationnel sont livrés. L'EPR compte pour principaux concurrents l'AP1000 de l'américain Westinghouse, filiale du japonais Toshiba, l'ABWR (un réacteur à eau bouillante) de l'américain General Electric et du japonais Hitachi, et l'APR1400 du coréen Kepco. L'EPR a été retenu par EDF pour son projet de construction de deux réacteurs à Hinkley Point, dans le sud-ouest anglais, après le feu vert donné en octobre 2013 par le gouvernement britannique. Leur mise en service est prévue en 2023. Avant ce projet britannique, Areva n'avait pas décroché de commandes d'EPR, présenté comme le fleuron de la filière nucléaire française, depuis 2007, et a notamment subi fin 2009 un échec cuisant face à Kepco lors d'un méga-appel d'offres aux Emirats Arabes Unis. Le groupe conteste par ailleurs son élimination dans un appel d'offres tchèque. Areva, qui espérait en vendre 10 nouveaux exemplaires d'ici à la fin 2016, a nuancé cet objectif en août, lors de la publication de ses résultats semestriels. Nous ne sommes pas à quelques années près pour l'atteinte de cet objectif de prises de commandes, a dit le patron du groupe, Luc Oursel. Romandie 1/9/2014
  10. Albi - Le déboisement de la zone du futur barrage de Sivens (Tarn) a commencé lundi matin sous la protection des gendarmes malgré les projectiles de 200 opposants rassemblés à proximité, a-t-on appris auprès des deux camps. La mission des 130 gendarmes sur zone est de sécuriser l'intervention des bûcherons: le premier coup de tronçonneuse a été donné ce matin à 10H00, a déclaré le lieutenant-colonel Sylvain Renier, commandant du groupement de gendarmerie du Tarn, à une correspondante de l'AFP. L'eurodéputé écologiste José Bové réclamait en février dernier à Albi le gel du projet de barrage. - Eric Cabanis AFP Le face-à-face entre manifestants et forces de l'ordre a donné lieu à plusieurs escarmouches, comme mercredi dernier quand les opposants avaient lancé plusieurs dizaines de cocktails molotovs vers les gendarmes gardant le site. Des barricades ont été enflammées lundi matin, les forces de l'ordre ont essuyé des tirs de cocktails Molotov, de pétards agricoles, de gros pavés a indiqué le lieutenant-colonel Renier, qui a fait état de trois interpellations et d'un gendarme blessé. AFP Les opposants au barrage ont érigé des barricades à Sivens le 26 août 2014 Les CRS ont chargé, des gaz lacrymogènes sont utilisés, il y a des blessés légers. Des tronçonneuses abattent une cabane et les premiers arbres, a déclaré le porte-parole du collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, Ben Lefetey, qui a entrepris une grève de la faim il y a cinq jours. Les opposants ont reçu le renfort d'agriculteurs dont les tracteurs ont tenté d'entraver l'approche des bûcherons du conseil général, tandis que les forces de l'ordre ont mis en place un groupe chargé notamment de déloger les personnes dans les arbres, selon le responsable de la gendarmerie. AFP Les opposants au barrage ont monté des barrages et jeté des cocktails molotov. Le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet devait organiser une manifestation en début d'après-midi devant le conseil général à Albi, en parallèle de la résistance sur le terrain. Il comptait également demander à la ministre de l'Écologie Ségolène Royal d'intervenir pour arrêter le déboisement qui donne le coup d'envoi aux travaux contestés par les écologistes. AFP Les opposants au projet de barrage de Sivens occupent les lieux depuis plusieurs mois. La construction du barrage destiné à alimenter en eau les fermes situées à proximité ferait disparaître un réservoir de biodiversité de 13 hectares. Les partisans du barrage, parmi lesquels la FDSEA, le défendent comme une nécessité pour sécuriser l'approvisionnement en eau des agriculteurs. Ses adversaires s'émeuvent de la disparition d'une zone humide qui abrite 94 espèces protégées et dénoncent le modèle d'agriculture irriguée. Francetv Info 1/9/2014 La préfecture du Tarn a insisté à plusieurs reprises sur le caractère selon elle exemplaire du projet en matière environnementale, car 19,5 hectares de zones humides favorables aux espèces protégées recensées seront reconstituées. Romandie 1/9/2014
  11. Paris (AFP) - Le groupe nucléaire Areva a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi que le réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR qu'il construit à Olkiluoto, en Finlande, devrait pouvoir entrer en service en 2018, avec neuf ans de retard sur le calendrier initialement prévu. La fin de construction de la centrale est désormais prévue à la mi-2016, permettant de débuter des essais à compter de cette période, puis la mise en service en 2018, a indiqué le groupe français, en précisant que le montant de la perte prévisible sur ce contrat restait inchangé, à 3,9 milliards d'euros. Le réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR, construit à Olkiluoto en Finlande, le 15 mars 2010 (c) Afp Areva et son partenaire allemand Siemens refusaient depuis plus d'un an de donner une date de mise en service, malgré l'insistance du client finlandais, le producteur d'électricité TVO, pour obtenir un calendrier fiable. "Le calendrier actualisé remis ce jour repose sur des hypothèses et des engagements qui requièrent l'implication de TVO en tant que propriétaire de la centrale", met en garde Areva dans son texte. "Cette implication est, depuis l’origine du projet, essentielle à la progression de celui-ci, notamment pour faciliter l’examen des éléments techniques et de sûreté par l’Autorité finlandaise Stuk. Ce rôle est même déterminant pour le bon déroulement de la future phase", a ajouté le groupe français. "Nous allons maintenant évaluer les données reçues", a répliqué l'exploitant finlandais dans un communiqué. TVO a laissé percer une certaine surprise: "Cependant, il est dur pour nous d'accepter une prévision de démarrage aussi tardive du fournisseur puisque le degré d'achèvement (des travaux) est élevé, que les travaux réalisés satisfont des normes techniques et que nous savons ce qu'il reste comme travaux". Une procédure est en cours entre les deux parties devant le tribunal arbitral de la chambre de commerce internationale à Paris, dans laquelle Areva et TVO se demandent mutuellement des dédommagements de plusieurs milliards d'euros. Une décision est attendue début 2015. Les autres projets d’EPR, en France et en Chine, "ont progressé de manière significative en 2014", assure Areva. A Taishan (Chine), 95% des composants du premier réacteur ainsi que son contrôle-commande opérationnel sont livrés. Sur le site français de Flamanville (Manche), les quatre générateurs de vapeur sont livrés et l’assemblage du circuit primaire est en cours. Sciences et avenir 1/9/2014
  12. Vingt-deux cas autochtones de dengue ont été confirmés au Japon lundi. Ce total marque un bond significatif après que trois cas, les premiers en 70 ans, eurent été diagnostiqués la semaine dernière. Les services sanitaires ont commencé à pulvériser des insecticides dans un parc de Tokyo. Le moustique Aedes aegypti transmet le virus de la dengue (s'il est lui-même infecté) à l'être humain lors de la piqure. James Gathany — CDC - PHIL / domaine public. "Toutes les personnes ayant été infectées ont en commun de s'être rendues en août dans, ou à proximité du parc Yoyogi, au coeur de Tokyo et de ne pas avoir séjourné à l'étranger au cours du mois passé", a indiqué la même source. selon le ministère de la Santé. Le ministère a décidé en conséquence de prendre des dispositions renforcées. Il demande à "toutes les personnes victimes d'une forte fièvre, trois à sept jours après avoir été piquées par un moustique, de se rendre au plus vite chez le médecin". Aucun des individus actuellement malades n'est dans un état sanitaire inquiétant, a précisé le ministère. Il appelle néanmoins à éviter les lieux où se trouvent de nombreux insectes (points d'eau notamment), une vraie calamité en été au Japon. (Photo Les moustiquaires peuvent être imprégnées d'un insecticide pour renforcer leur efficacité. Elles sont un des meilleurs moyens de protection individuelle. Tjeerd Wiersma de Amsterdam / Flickr CC BY-SA 2.0) Des recherches effectuées sur des moustiques attrapés dans le parc Yoyogi n'ont cependant pour le moment rien donné. C'est dans ce vaste espace vert très fréquenté du centre de la capitale que les victimes ont vraisemblablement été piquées par un ou des moustiques, selon les éléments fournis par les autorités locales et nationales. Les services sanitaires ont commencé à pulvériser des insecticides dans le jardin pour essayer d'éliminer le ou les spécimens porteurs du virus incriminé. La dengue, parfois appelée "grippe tropicale", est une infection virale transmise par les moustiques. Elle ne se diffuse pas directement de personne à personne. (Photo Symptômes caractéristiques de la dengue. United States Military / domaine public) Les autorités nippones pensent que les individus nouvellement infectés l'ont été par l'intermédiaire d'un moustique qui a lui-même été contaminé en piquant auparavant une personne en provenance de l'étranger porteuse du virus. Les cas autochtones sont extrêmement rares au Japon (c'est la première fois en près de trois quarts de siècle). Mais le ministère de la Santé estime à environ 200 le nombre de cas importés chaque année. La mise au point d'un vaccin contre la maladie est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un, mais quatre types (ou stérotypes) de virus de la dengue. Romandie 1/9/2014
  13. Une compagnie d'assurance a lancé une cartographie ambitieuse des barrières de corail du globe, menacées par le changement climatique. Colonie d’Acropora pulchra. Albert Kok / domaine public Pas besoin d'enfiler une combinaison de plongée ni même de savoir nager. Grâce au Catlin Global Reef Record, il est possible de naviguer en quelques clics un peu partout dans les eaux du globe. Lancé en septembre 2012, ce programme scientifique, sponsorisé par Catlin Group, une compagnie d'assurance basée aux Bermudes, a construit une impressionnante base d'images de récifs coralliens, immortalisés au large de plusieurs pays. En tout, 400 000 clichés panoramiques, à 360 degrés, ont été pris en deux ans : ici avec des lions de mer des Galapagos, là dans les eaux rayonnantes de la Grande Barrière de corail ou encore à une encablure du musée océanographique de Monaco. Le lagon de Bora-Bora (vue aérienne), élément d'un récif-barrière entourant l'île volcanique. Samuel Etienne CC BY-SA 3.0 Coût total de l'opération ? "Plutôt substantiel", botte en touche John Carrol, directeur développement durable de Catlin, interrogé par AP. L'entreprise a emmené dans son sillage Google, qui propose de se balader entre plage et mer sur certains sites cartographiés via son appli Street View. Mercredi, une nouvelle collaboration a été annoncée avec la National Oceanographic and Atmospheric Administration (NOAA). Après les Caraïbes ou l'Australie, l'objectif est, cette fois, de cataloguer au mieux les ressources des eaux américaines, notamment au large de la Floride. Cliquez ICI le réseau de réserves du récif de la barrière du Belize. Et ICI pour voir le récif de South West Breaker - Bermudes. Les chercheurs de la NOAA ont été formés au maniement des caméras SVII, des monstres de technologies créés sur mesure pour cartographier les récifs et dotés de leur propre moyen de propulsion - de l'ordre de 4 km/h. En une heure, l'engin peut enregistrer jusqu'à vingt fois plus de données qu'un équipement photographique classique. L'université du Queensland, en Australie, a été la première à apporter une caution scientifique au projet et à utiliser cette technologie. Pour le professeur Ove Hoegh-Guldberg, directeur du Global Change Institute de cette université, ce partenariat est l'occasion de "rendre visibles à tous les changements en cours dans l'océan". Les récifs coralliens, quand ils ne sont pas dégradés, comptent parmi les milieux les plus riches du monde en biodiversité. Mikhail Rogov CC BY-SA 3.0 L'acidification des océans et le réchauffement des courants marins sont deux causes reconnues du blanchiment de ces récifs - soit la décoloration puis la mort de l'animal (de la famille des... méduses !). En plus de leurs attraits esthétiques, ils sont aussi des remparts naturels contre la houle et l'érosion des côtes. Leur disparition est donc une double peine face à la montée du niveau des océans, prévue au cours du siècle. Selon le World Resource Institute, les trois quarts des récifs seront exposés en 2050 à des risques de disparition "élevés" ou "critiques". (Photo Le blanchiment des récifs coralliens (ici à la Réunion) a des causes encore mal comprises et préoccupe les experts du monde entier. Récif corallien (Acropora). Elapied CC BY-SA 2.0) Le travail de fourmi que réalisent les scientifiques pourrait donc bien être une sorte d'archivage qui ne sera rapidement plus d'actualité... C'est aussi le début embryonnaire de l'exploration d'un monde encore largement inconnu par l'homme. Jusqu'à présent, les scientifiques ont rendu visite à une cinquantaine de sites dans 20 pays différents, sur 662 km. Une goutte d'eau, quand on estime à 75 % les zones maritimes très profondes encore inexplorées. De quoi produire, encore, de très nombreuses images. Le Point 14/8/2014
  14. L'écosystème est naturellement organisé pour sa survie. Quand l'homme intervient pour y cultiver la terre, il agit de manière non naturelle pour régler l'environnement comme il l'entend. En agriculture biologique, il existe une alternative à l'exploitation forcenée des terres : la lutte biologique. Il s'agit d'exploiter tous les êtres vivants de l'écosystème qui nous entoure pour agir sur les cultures. De l'insecte aux plantes en passant par les tisanes et les décoctions, tout est bon pour stimuler naturellement les divers pans de terre. La lutte biologique : dompter la nature par la nature. En laissant vivre et se développer la nature, les agriculteurs utilisent les bienfaits de son organisation originelle. Virginie Maignien est viticultrice dans le Tarn-et-Garonne et pratique depuis dix ans l'agriculture biodynamique sur son domaine de Causse Marines. Elle explique son choix : "C'est une autre manière de ne pas contrôler les choses. Je pense qu'on ne peut pas tout maîtriser en agriculture. Et il n'y a que du bénéfice à cela ! Après, ça nécessite des connaissances un peu plus pointues et une disponibilité plus importante." Le Point 20/8/2014 Il est en effet nécessaire de connaître les actions des plantes et les interactions entre les insectes. On apprendra, par exemple, quels sont les animaux susceptibles de lutter contre la flavescence dorée, qui fait des ravages. On saura que la propolis, créée par les abeilles, améliore la santé des vignes. Plus communément, rappelons-nous la coccinelle, dévoreuse de pucerons. Le monde animal a donc un rôle majeur dans l'agriculture. Il ne faut cependant pas négliger la part du végétal dans la lutte biologique. Les plantes, comme en homéopathie ou en aromathérapie, ont la faculté de prévenir les maladies ou faiblesses des cultures. Pour ce faire, les agriculteurs ou viticulteurs plantent au milieu des champs ou des vignes des arbustes et des plantes spécifiques. Par exemple, l'ortie ou la consoude apportent de nombreux oligoéléments. L'osier, lui, permet à la vigne de réguler ses apports en eau. Les bienfaits des plantes peuvent aussi être apportés à l'aide de pulvérisations ou de purin. Les agriculteurs nomment ce principe la "tisane", qu'ils répandent sur leurs terres. Les agricultures biologiques et biodynamiques sont de plus en plus courantes en France et en Europe, avec en moyenne 6 % de terres agricoles biologiques en plus par an. Toutefois, malgré son expansion, l'agriculture biologique est menacée par le déclin important des insectes. Le Point 20/8/2014 L'utilisation massive des pesticides est très néfaste pour de nombreuses espèces, comme les abeilles, les papillons ou les coccinelles. Or sans insectes, même l'agriculture classique est menacée. Yves Le Conte, directeur d'unité à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), déclarait à L'Express : "30 % de ce qui se trouve dans nos assiettes est lié à la pollinisation". Les chercheurs sont conscients de ce problème depuis plusieurs années. Mais le processus ne cesse cependant pas de croître. Le Point 20/8/2014
  15. Depuis 1989, les rues les plus luxueuses de Manhattan sont parées d'un mélange d'asphalte et de verre recyclé qui les fait scintiller : le glassphalt. Sur un trottoir de la Ve Avenue, à New York. En général, il y a entre 10% et 20% de verre pilé dans le glassphalt. GUIZIOU Franck / hemis.fr / AFP Vous êtes-vous aperçu qu'à New York, le sol brille sous vos pieds ? C'est grâce à un béton bien particulier, appelé "glassphalt", soit un mélange de verre ("glass") et d'asphalte qui habille les rues des beaux quartiers de Manhattan. Depuis 1989, à l'initiative du milliardaire Donald Trump, les revêtements urbains ont commencé à se parer d'éclats de verre recyclé, bruns et verts. Et si, au départ, certains craignaient que les automobilistes ne soient aveuglés ou leurs pneus crevés par les éclats de verre incorporés au composite urbain, ils ont vite changé d'avis. Car il faut l'avouer : la brillance sied à merveille aux rues de la grosse pomme, et le verre recyclé permet à la ville de faire des économies substantielles. En 1989, lorsque Donald Trump a porté son choix sur le "glassphalt" pour le revêtement du trottoir devant son hôtel, le célébrissime Plaza Hotel, sur la Ve Avenue, il a demandé que les rues alentour bénéficient du même traitement. Son souci était de ne pas dépareiller. Et, comme il s'agissait du matériau le moins cher du marché, la ville a accepté ! En seulement deux ans, deux kilomètres de trottoir autour de Central Park se parent ainsi d'un nouveau macadam scintillant. Selon Lucio Riccio, alors commissaire aux transports de New York, la ville aurait économisé la modique somme de 500 000 dollars. Et ce dernier d'insister sur l'utilité et l'opportunité de la démarche : "Le verre que nous utilisons est un mélange de couleurs et de style dont les entreprises qui recyclent les bouteilles ne voudraient pas. Et il embellit nos rues." Depuis 1989, le "glassphalt" a fait peu d'émules puisque seules quelques rues de Baltimore ont bénéficié du traitement de faveur que connaissent les voies les plus luxueuses de New York. Le Point 30/8/2014
  16. Impressionnant, c’est le mot qui viendrait à l’esprit de tout témoin d’une attaque de grand Requin blanc. Ce prédateur, bien qu’il soit mal connu des scientifiques, est souvent l’objet de tous les fantasmes, notamment au cinéma. Aujourd’hui, c’est grâce à des caméras hautes vitesses que l’étude de leurs attaques devient possible. Vivez en vidéo, et au ralenti, une attaque de ce squale, comme si vous y étiez. ITM Instruments 17/7/2012 Comment se déroule une attaque de requin ? C’est une question à laquelle la technologie a permis de répondre. Les attaques visibles dans cette vidéo ont toutes été filmées avec une caméra à haute vitesse. Alors qu’une caméra classique permet d’enregistrer entre 24 et 30 images par secondes, celle à haute vitesse peut monter jusqu’à 1.000.000 d’images dans le même laps de temps. En augmentant le débit, le temps se trouve ainsi ralenti, ce qui permet aux scientifiques et aux spectateurs de suivre et comprendre toutes les étapes d’une attaque de ce grand prédateur marin. Lorsqu’il attaque, le requin ne dévore pas immédiatement sa proie. Dans le cas de cette vidéo illustrant la chasse au phoque, il traque dans un premier temps l’animal et l’observe. Il peut repérer sa proie à de grandes distances, soit par l’odorat, soit par l’ouïe, soit par ses ampoules de Lorenzini qui lui permettent la détection de champs magnétiques. Dans le cas du phoque, le requin blanc préfère donner l’assaut vers la surface, lorsque l’animal vient respirer. Le requin affectionne les eaux peu profondes. Elias Levy, flickr, cc by 2.0 Sa charge se décompose en deux étapes. Tout d’abord il va évaluer sa proie, un coup de dent net et précis lui permet aussitôt de déterminer si son choix est comestible et riche en graisses, ce que le requin affectionne tout particulièrement. Des récepteurs situés dans la gueule du requin confirment immédiatement si sa proie est intéressante ou au contraire si c’est un leurre comme dans cette vidéo. Ensuite, lorsque sa proie est inerte, le requin peut entamer son repas. Devant une telle violence, difficile d’imaginer qu’il ne puisse être qu’une menace minime pour l’Homme. En réalité, dans le monde, on ne recense en moyenne que 35 agressions par an dont presqu’aucune ne s’avère mortelle. Dans le cas de notre espèce, le requin ne reconnaissant pas le gout, abandonne sa proie presque immédiatement. Ces attaques relèvent en général d’accidents car les surfeurs et planchistes ont une silhouette proche du phoque lorsqu’ils nagent à la surface. Le grand requin blanc (Carcharodon carcharias) est une espèce de requin de la famille des lamnidés. Avec une taille maximale dépassant les 6 mètres, c'est l'un des plus grands poissons prédateurs vivant actuellement dans les océans. Il est considéré comme un requin dangereux puisqu'il est responsable de nombreuses attaques contre les hommes. Néanmoins, contrairement à certaines idées reçues, il n'est pas un « mangeur d'hommes » et l'homme n'est pas une proie pour lui, la plupart des attaques sont dues à une erreur d'analyse visuelle du requin. Cela dit, le grand requin blanc a une alimentation très variée : il se nourrit surtout de pinnipèdes, de poissons, de tortues de mer et occasionnellement de certains cétacés. (Photo Un grand requin blanc (Carcharodon carcharias) de 3,5 mètres environ, prise à l'île Guadalupe en août 2006. Terry Goss CC BY-SA 2.5) La réputation du requin blanc, forgée par les médias et le cinéma, en a fait un animal menacé. Chassé pour son aileron et ses dents, le prédateur a presque disparu de la méditerranée. Bien qu’il reste présent sur le reste du globe, sa population est très difficile à évaluer. Sa pêche est interdite en Australie, en Afrique du Sud ainsi que dans de nombreux autres pays. La raréfaction de ses proies favorites et l’altération de son milieu en font en définitive un animal rare et en péril. Futura Sciences 31/8/2014 - Wikipedia
  17. A Hiroshima, de nombreuses personnes vivent toujours dans des abris plus de dix jours après que des coulées de boue aient ravagé la ville. En date de dimanche, à 18h, heure japonaise, dans les arrondissements d'Asa-minami et d'Asa-kita, 10 abris accueillaient environ 1000 personnes. Les ordres et conseils d'évacuation ont été levés dans l'arrondissement d'Asa-kita. 95 personnes ont cependant choisi de rester dans les refuges, leur maison ayant été gravement endommagée. euronews (in English) 25/8/2014 NHK WORLD 31/8/2014
  18. C'est l'histoire d'un "jeune squale" qui "s'est affranchi du milieu aquatique pour partir à la rencontre des hommes". Déguisé en requin, Jérémy Barber est arrivé, vendredi 20 juin, à Cherbourg (Manche), nouvelle étape de son tour de France pour sensibiliser au sort de l'animal, rapporte La Manche libre. Jérémy Barber (le requin), entouré des enfants qui ont fêté le carnaval de l’océan, ce vendredi, à Nausicaá. PHOTO GUY DROLLET Passionné de plongée sous-marine et de marathon, le jeune étudiant en biologie marine s'est donné pour objectif de rallier durant l'été tous les aquariums de France qui accueillent des requins, avec sa tenue de course pour le moins originale. A berck, lors de la troisième étape. Facebook "Les requins ne sont pas du tout les monstres sanguinaires qu'on croit, assure-t-il à La Voix du Nord. Ce sont des êtres curieux, qui vous approchent, se laissent observer." Jérémy met en garde contre leur extinction, qui menacerait l'océan tout entier, selon lui. Parti de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) le 7 juin, il doit ensuite rallier Monaco où l'arrivée était prévue le 26 août. Après avoir parcouru au total 2 800 kilomètres en 75 jours de course. Francetv info 20/6/2014
  19. Nouvel incident dans la centrale nucléaire ravagée de Fukushima (Japon). Un équipement de 400 kilos est tombé, vendredi 29 août, en début d'après-midi, dans la piscine du réacteur numéro 3, a annoncé la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), qui exploite le site. La centrale nucléaire de Fukushima (Japon), le 21 octobre 2013. (TAKEHITO KOBAYASHI / YOMIURI / AFP) Cet incident, dont l'impact semblait minime sur le coup mais n'était pas encore pleinement évalué, s'est produit à 12h45 locales (4h45 à Paris) lors d'opérations de retrait de décombres dans le bâtiment de ce réacteur saccagé par des explosions. L'équipement, tombé dans la piscine de désactivation du combustible usé, est, semble-t-il, un panneau de contrôle d'un système qui était auparavant utilisé pour charger et décharger le combustible lors de l'exploitation normale de la centrale. C'est une grue de chantier télécommandée qui sert au retrait des décombres qui a laissé tomber l'objet, d'après les quelques éléments fournis. Tepco affirme qu'aucune anomalie n'a été constatée dans les mesures de radioactivité effectuées en permanence alentour. "Il n'y avait personne autour et personne n'a donc été blessé puisque les opérations de retrait des décombres se font par un système contrôlé à distance", a précisé l'exploitant. La compagnie dit être actuellement en train de vérifier, à l'aide de caméras, la situation à l'intérieur de la piscine. Francetv info 29/8/2014
  20. Le début des travaux de déboisement est annoncé pour ce lundi sur la zone humide du Testet là où doit être construit le barrage de Sivens. Les opposants au projet ne baissent pas les bras et comptent résister jusqu'au bout. Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet Alors que le déboisement doit débuter ce matin sur la zone humide du Testet, les opposants à la construction du barrage de Sivens organisaient un rassemblement ce dimanche sur une propriété privée voisine, le site étant inaccessible. Quatre d'entre eux ont débuté une grève de la faim alors qu'une poignée de militant occupent quelques parcelles. Terre éveillée 7/8/2014 Le projet de « retenue SIVENS » se situe dans le Nord-Ouest du Tarn (commune de Lisle sur Tarn, 10 km environ de Gaillac), sur la partie sauvage et préservée de la rivière Tescou. Le barrage serait construit le long de la forêt de Sivens, en aval du lieu-dit de Barat, sur des Espaces Boisés Classés (EBC) et dans la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). 29 ha, soit 60% de l'emprise d'acquisition de la retenue (48 ha), sont boisés (friches, peupleraies, vergers de résineux, taillis...). Il ennoierait la zone humide du Testet, dernière zone humide d’importance du bassin versant du Tescou, qualifiée par la DREAL comme faisant « partie des zones humides majeures du département du point de vue de la biodiversité ». Le Tescou, prend sa source à Castelnau de Montmiral, affluent de la rive droite du Tarn, long de 51 Km, il s’y jette au niveau de Montauban. Sur le bassin versant existent déjà, 185 retenues collinaires stockant 5,1 Millions de m3 et interceptant 1/3 des cours d'eau rejoignant le Tescou, sans compter les interruptions, les trous dans le Tescou pour pompage et les seuils qui stoppent l'eau (sur 1 km au pont de Mongaillard) : l'amont n'a aucun souci de l'aval. Ce projet, datant d’environ 40 ans, est porté par le Conseil Général du Tarn, maître d’ouvrage, et par son maître d’ouvrage délégué, la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG). Le soutien au débit d’étiage du Tescou est l’objectif prétendu d'intérêt général : • 30 % du volume de la retenue pour le soutien au débit d’étiage (pour la dilution des pollutions). • Le reste, 70 %, est destiné à l’irrigation de 309 ha. Le projet serait financé à 100 % par des fonds publics (8 400 000 €HT pour l’investissement). Les financeurs prévus sont le maître d'ouvrage (le Conseil Général du Tarn pour 10%, le CG de Tarn-et-Garonne 10% également), l’Agence de l'Eau Adour-Garonne (50%) et l’Europe (30% via les fonds FEADER). France3 Midi-Pyrénées 31/8/2014 - Collectif Testet
  21. Autrefois le Limousin était pour le loup un territoire de prédilection, aujourd'hui encore plus boisée qu'autrefois la région fournirait au loup gîte et couvert sans aucun souci. Pas de panique, si le loup revenait dans nos forêts il ne présenterait pas plus de danger pour l'être humain qu'aujourd'hui le renard. En revanche cela nécessiterait quelques aménagements quant à l'élevage. Promenons nous dans les bois de la vallée de la Dordogne avec Jean-Michel Teulière... Source : FR3 Limousin 31/8/2014 (Cliquez sur le lien source pour voir la vidéo associée à cet article)
  22. Deux cents personnes ont manifesté, dimanche, à l'appel du comité radicalement anti-corrida, (CRAC) Europe, à Carcassonne contre les corridas organisées dans le cadre de la feria locale, a constaté un correspondant de l'AFP. 2 défilés ont eu lieu à 11h et 17h. F3 LR F.Guibal Carcassonne - les arènes avant les corradas - 30 août 2014. Les manifestants ont défilé à deux reprises sans incident dans le centre-ville pendant la corrida du matin et avant la corrida prévue à 17h30. Leur cortège s'est arrêté à une centaine de mètres des arènes, conformément à la déclaration déposée à la préfecture par le CRAC-Europe. Les manifestants ont défilé derrière une banderole clamant "La torture n'est pas une culture" et des pancartes "Corrida la Honte!". [b]Samedi 22 août à Maubourguet près de Tarbes, une "action citoyenne" non revendiquée par l'association, mais à laquelle plusieurs de ses responsables participaient, s'était traduite par l'envahissement de la piste de l'arène par plusieurs dizaines de personnes. L'opération avait donné lieu à des affrontements violents avec les aficionados et les forces de l'ordre, faisant plusieurs blessés, en particulier chez les anti-corridas. Dimanche, les organisateurs de la manifestation n'ont pas laissé prévoir un nouvel envahissement. En revanche les manifestants comptaient rester rassemblés pendant toute la durée de la seconde corrida face aux forces de l'ordre, pour crier des slogans hostiles à la tauromachie, des cris portés par le vent jusqu'aux aficionados réunis dans l'arène. France3 Languedoc-Roussillon 31/8/2014
  23. Le chêne d'Allouville-Bellefosse, dans le pays de Caux, en Seine-Maritime représente la région Haute-Normandie dans le concours de l’arbre de l’année. Les votes se clôturaient dimanche 31 août... Le ghola CC BY-SA 3.0 Dans le tronc creux de ce chêne, le curé du village y a installé en 1696, 2 chapelles superposées ou plusieurs personnes peuvent y prendre place. Cet arbre est classé monument historique depuis 1932. Sa hauteur est de 18 m et sa circonférence atteint les 15 m à 1 m du sol... Dans le but d’animer cette commune du Pays de Caux et de faire parler du chêne millénaire, des habitants ont créé la joyeuse confrérie du gland. C’est l’arbre le plus connu de la région rendu célèbre par le film de 1980 "Ils sont fous ces Normands". France 3 Haute-Normandie 31/8/2014 Le chêne d'Allouville est un chêne pédonculé situé au centre du village d'Allouville-Bellefosse, dans le pays de Caux, en Seine-Maritime. Son âge exact n'est pas connu : estimé au 19ème siècle âgé de 800 ans, une estimation ultérieure lui en attribue 1 200. Il est réputé comme étant le plus vieux chêne de France. (Gravure du 18ème siècle. Pierre dufeuille — Mairie d'allouville-belfosse / domaine public) FR3 Haute-Normandie 31/8/2014 - Wikipedia
  24. Depuis le 18 juillet, un problème technique nuit au débit d'eau potable des 6 communes du syndicat de la Grande Fontaine, près de Charcenne en Haute-Saône. Et pour cause : le château d'eau principal du réseau ne se remplit plus : les six membranes d'ultrafiltration sont bouchées. Philippe Arbez Des molécules non identifiées bouchent les filtres de la station de distribution et de traitement. Pour faire face le syndicat envoie de l'eau non traitée sur le réseau pour répondre aux besoins domestiques des ménages. L'eau potable est fournie uniquement en bouteilles, à raison d'un pack de 9 litres par habitant et par semaine. GE Water & Process Technologies 5/12/2012 La SAUR, société d'affermage, a trouvé une solution pour bloquer ces molécules, et un retour à la normale pourrait intervenir en fin de semaine prochaine. Sont concernées les communes de Autoreille, Avrigney, Virey, Courcuire, Cult et Cugney. France3 Franche Comté 29/8/2014
  25. Le sentier des douaniers du Cap Corse attire chaque année 130 000 visiteurs. La promenade dans sa totalité exige au moins 8 heures de marche notamment en traversant la réserve naturelle de la pointe du Cap. Une association s'occupe de l'accueil des touristes et de la surveillance du site. France 3 Six personnes sont réparties sur quatre points du sentier, et ont pour mission de renseigner les randonneurs, les conseiller sur les différents parcours et leur rappeler les précautions à prendre. Notamment ne pas oublier de beaucoup s'hydrater, le chemin n'ayant que très peu d'endroits ombragés! Autre mission de l'association en charge du site: veiller à la protection de l'environnement. La conservation est une priorité, même si les touristes sont parfois peu respectueux. Image Paglia Orba Le sentier des douaniers longe la côte extrême nord du Cap Corse et peut être emprunté à partir de Macinaggio ou de Centuri. C'est un sentier balisé, sans difficulté, qui permet d'admirer flore, faune (protégée), sans oublier des paysages à couper le souffle et quelques superbes monuments ou édifices. Il est praticable toute l'année, bien que la promenade soit plus agréable au printemps et à l'automne. Par journée de fort vent, il est déconseillé de ne pas s'y engager. Il y a trois sites naturels protégé traversé par le sentier : Campadula, Tamarone et Santa Maria. France3 Corse ViaStella 30/8/2014 - Cirkiwi
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