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JAPON : Cas de dengue autochtone confirmés
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies dues aux moustiques
Le ministère japonais de l'Environnement a ordonné la fermeture ce dimanche du Parc national Shinjuku Gyoen, après la fermeture du parc Yoyogi jeudi après-midi. La décision a été prise pour tenter d'endiguer la diffusion de la fièvre dengue. Pulvérisation d'insecticide dans le parc Yoyogi à Tokyo le 5 sept 2014 - PHOTO: AFP - Le parc fermé se trouve dans le centre de la capitale Tokyo. D'après le ministère, aucun malade n'aurait contracté le virus dans ce parc. Mais des consultations sont prévues avec l'Institut national des maladies infectieuses. De même, des moustiques doivent être capturés pour voir s'ils sont porteurs du virus de la dengue. Une photo prise mardi montre un avis dans le parc Yoyogi avertissant les visiteurs sur la présence de moustiques. Le gouvernement métropolitain de Tokyo a décidé jeudi de fermer certaines zonesen raison de la découverte de moustiques porteurs de la dengue. | Satoko KAWASAKI Les autorités sanitaires japonaises ont confirmé plus de 70 cas de contamination à ce virus. Les malades ont contracté la maladie après avoir été piqués par des moustiques. Il s'agit des premiers cas de dengue au Japon depuis près de 70 ans. NHK WORLD 7/9/2014 -
Modifier les routes maritimes pour sauver les baleines bleues (étude)
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
C'est la seule population connue de baleines bleues (Balaenoptera musculus) qui a pu récupérer des effets de la pêche. En biologie de la conservation, discipline qui s'intéresse à la biodiversité, les bonnes nouvelles sont rares… Aussi cette annonce publiée au début de l'été dans le journal Plos One et complétée par une étude publiée dans la revue Marine Mammal Science en ce début septembre 2014 est particulièrement bienvenue : selon les scientifiques de l'université de Washington, les baleines bleues de Californie ont pratiquement retrouvé leur niveau de population du début du vingtième siècle. Baleines bleues de Californie. Gilpatrick/Lynn/NOAA "La récupération des baleines de Californie démontre la capacité des populations de baleines bleues à se reconstruire dans le cadre de mesures de gestion et de conservation prudentes" précise Cole Monnahan spécialiste en écologie quantitative et en gestion des ressources à l'université de Washington. Les baleines bleues de Californie sont fréquemment aperçues au large de la côte du même nom mais leur habitat occupe toute la zone orientale de l'océan Pacifique de l'Equateur au golfe de l'Alaska. Plusieurs équipes différentes ont effectué des comptages des cétacés et ont dénombré environ 2200 individus soit 97% du niveau historique estiment les scientifiques. Un nombre qui paraît faible mais qui est à comparer aux captures entre 1905 et 1971 qui s'élèvent approximativement à 3400 spécimens. "On estime que près de 346.000 baleines ont été capturées en Antarctique. Cela signifie que les baleines de Californie ont vraiment été proches de l'extinction" souligne Trevor Branch, co-auteur de l'étude. Pour compter les baleines, les chercheurs ont utilisé leurs signaux acoustiques pour les identifier une à une. Les prises ont été estimées sur la base des rapports des baleiniers russes qui ont été gardés secret jusqu'à ces dernières années. Aujourd'hui, le nombre de baleines bleues de Californie semble se stabiliser voire légèrement décliner, ce qui est normal car des mécanismes naturels de régulation entrent en jeu (densité de la population dans un espace donné et disponibilité des ressources alimentaires). Les chercheurs déplorent tout de même la perte de baleines suite à des collisions avec des bateaux, notamment de pêche. Soit un peu plus d'une dizaine par an. Ils appellent à maintenir les mesures de protection : "Nos résultats ne sont pas un appel destiné à priver les baleines bleues de Californie de leurs protections. Elles en auront besoin à l'avenir" concluent-ils. Suivre l'information sur les baleines bleues : Blue whale news.org et sur Twitter : @BlueWhaleNews Sciences et avenir 6/9/2014 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
La péninsule de Gargano, dans le sud-est de l'Italie, a subi les plus importantes pluies en 80 ans. Plus de 60 cm de précipitations sont tombés au cours des derniers jours, soit les trois quarts des précipitations annuelles. Une personne est morte et une autre portée disparue. Domenico Sergio Antonacci 4/9/2014 Romandie 6/9/2014 -
11 oiseaux dont les facultés ou comportements sont surprenants !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Oiseaux
La migration des phalaropes à bec étroit (Phalaropus lobatus) est remarquable. Grâce à un GPS pesant 0,6 g, supportable pour ces limicoles de 20 cm de long vivant l’été sur les plages d’Écosse, l’Institut ornithologique suisse a pu déterminer en 2013 que l’oiseau ne migrait pas en Arabie saoudite l’hiver comme on le pensait, mais en Équateur et au Pérou. Soit plus de 10 000 km de voyage aller. Autre originalité de l’espèce : contrairement à la plupart des oiseaux, le plumage de la femelle est plus coloré que celui du mâle. Le Phalarope à bec étroit (Phalaropus lobatus) est une espèce d'oiseau aquatique appartenant au groupe des limicoles et à la famille des Scolopacidae. Cette espèce est polyandre et les femelles sont plus colorées et grandes que les mâles. Des combats violents entre femelles peuvent avoir lieu pour la maîtrise de territoires et des mâles qui les occupent. Mike Baird from Morro Bay, USA - Flickr / CC BY 2.0 Description : En plumage nuptial, la tête est divisée en deux zones à peu près équivalentes : le front, les tempes, le sommet de la tête, l'arrière du cou et le haut des joues sont gris-ardoise. Le menton, le bas des joues, la partie supérieure de la gorge sont blancs. La gorge est entourée par une superbe cravate couleur rouille et bordée en dessous par une zone gris cendré qui s'étale sur les côtés de la poitrine et sur les flancs. Le dessous jusqu'à la queue est entièrement blanc. Le dessus et les scapulaires sont d'un gris plus foncé et olivâtre. Les scapulaires sont bordés de chaque côté par deux bandes roussâtres très claires comme celles des bécassines. La partie centrale du croupion est gris foncé avec des bordures roussâtres, la queue, de forme à peu près carrée, est gris-fauve clair. Les ailes sont de la même couleur, avec un miroir visible en vol formé par la teinte blanche à la base des rémiges. Le bec et les pattes sont gris foncé. Christian Segonne 20/9/2011 En plumage hivernal, on assiste à de nombreuses transformations : le collier roux disparaît, le sourcil blanc, à peine visible en été, s'allonge et s'élargit, rejoignant le blanc de la gorge. La poitrine et les flancs blanchissent, le dos et les scapulaires s'éclaircissent, les plumes sont bordées de blanc roussâtre et les pattes deviennent verdâtres. Les juvéniles sont semblables aux adultes en hiver mais conservent la couleur grise sur la poitrine et sur les flancs. Habitat : Niche en groupes répandus dans les zones humides, les îles des rivières et les plages aux bords des lacs. L'espèce est moins nordique que sa cousine à bec large. En Europe, elle niche en Islande, dans les îles écossaises, les chaînes scandinaves et la toundra nordique. En automne, elle entreprend un long trajet pour migrer en mer d'Oman, au large de l'Arabie, autant dire que c'est une espèce très occasionnelle et très rare à observer le long des côtes de l'Atlantique en-dehors de la période de reproduction. Alimentation : Ces petits limicoles picorent leur nourriture à la surface de l'eau et se rassemblent en nombre là ou elle abonde. En été, ils nagent sur l'eau libre des marais ou des étangs, en tournant rapidement sur eux-mêmes pour créer un tourbillon. Cette technique leur permet d'amener le plancton à la surface. En plus du zooplancton, le phalarope consomme également des larves d'insectes. Les phalaropes inversent le rôle des sexes lors de la nidification. C’est la femelle qui défend le territoire tandis que le mâle construit le nid, couve et s’occupe des poussins. Dominique Halleux / Biosphoto Reproduction : Les phalaropes à bec étroit nichent en groupe. Contrairement à la plupart des autres espèces d'oiseaux, la femelle est plus grande et plus richement colorée que le mâle et c'est elle qui le choisit. Elle pond généralement 4 oeufs verts tachés de brun, déposés dans une coupe placée dans une touffe d'un marais, d'une tourbière ou d'une mare de la toundra. Se contentant de pondre, elle force son conjoint à assurer seul l'incubation qui dure entre 18 et 20 jours, ainsi que l'éducation des petits. Il arrive que la femelle ponde une seconde fois, avec un autre partenaire ! Longévité : L'actuel record de capture-recapture d'un Phalarope à bec étroit est de 11 ans (oiseau bagué au Royaume-Uni et recapturé 11 ans après. Le précédent record était de 10 ans. Menaces / Protection : L'espèce est menacée principalement par le drainage des zones humides, l'intensification des habitats, les dérangements humains, les inondations et la prédation, notamment par le Labbe parasite (Stercorarius parasiticus). Le Phalarope à bec étroit est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Sciences et avenir 24/8/2014 - Wikipedia - Oiseaux.net -
11 oiseaux dont les facultés ou comportements sont surprenants !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Oiseaux
Œnanthe oenanthe ne pèse que 25 g, mais il bat des records en matière de migration chez les passereaux. Le Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) est un passereau insectivore migrateur appartenant à la famille des Muscicapidae. C'est l'espèce de traquets la plus répandue. Philippe Kurlapski CC BY 1.0 Chaque automne, il part d’Amérique du Nord pour hiberner en Afrique subsaharienne et retourne au printemps dans les zones arctiques. Les traquets motteux de l’Alaska vont en Afrique de l’Est et les canadiens en Afrique de l’Ouest. Longueur d’un voyage: 14 500 km. Loin cependant du record toutes catégories confondues de la sterne arctique avec ses 35 000 km de voyage aller. Le traquet motteux d'Europe, quant à lui, regagne en septembre et octobre ses lieux d'hivernage jusqu'en Afrique Equatoriale et il revient sur ses lieux de nidification européens à la fin du mois de mars et en avril. M. VARESVUO / BIOSPHOTO Description : Le Traquet motteux mesure de 14,5 à 16 centimètres de long et est légèrement plus grand que le Moineau domestique. Chez les deux sexes la queue et le croupion sont blancs avec une tache noire en forme de T inversé au bout de la queue. Les deux sexes présentent des sourcils blancs. En été, le mâle a les parties supérieures gris pâle, la gorge beige et les ailes noires. Le masque facial est noir également. La femelle est brun pâle sur le dessus, les parties inférieures sont beiges à roux pâle et les ailes sont brun foncé. En automne, le mâle ressemble à la femelle sauf pour les ailes qui sont noires. eyesonskycom 18/7/2010 Habitat : Bien qu'il soit plutôt un habitant typique de la montagne, on le rencontre également souvent à de plus basses altitudes, dans les champs sablonneux et pierreux, les friches et jachères ensoleillées, les sablières et briqueteries, les talus de chemin de fer ou de chaussée et sur toute surface envahie d'herbes folles. C'est un globe-trotter qui habite en un cercle de largeur variable : Europe, Asie, Afrique du Nord, Amérique du Nord et même Groenland. Alimentation : Le traquet motteux se nourrit surtout d'invertébrés : petits escargots, mille-pattes, chenilles, coléoptères, mouches, sauterelles, grillons et araignées. Il mange aussi des mûres, des myrtilles, et autres baies ainsi que quelques graines. Reproduction : Il niche dans les crevasses des rochers, entre les racines darbustes et même dans des terriers de lapins ou des traverses de ligne de chemin fer parfois fréquentée ! Les deux partenaires bâtissent le nid, à partir d'herbes sèches, de mousses et de racines entassées sans grand soin, mais le creux en est très attentivement tissé d'une grande quantité de poils de bêtes et de plumes. La femelle y pond 5 à 6 oeufs unicolores, vert-bleu, et les couve pendant environ 14 jours. Les petits traquets sautent hors du nid à l'âge de 12 à 15 jours, mais ils ne sont capables de voler que quelques jours plus tard. Les adultes leur apportent divers insectes, araignées, mille-pattes et petites limaces. A l'envol, les jeunes sont revêtus de la livrée mouchetée caractéristique des Turdidés. Ils sont émancipés après un mois mais les liens parentaux peuvent persister jusqu'à la migration automnale. Sciences et avenir - Wikipedia - Oiseaux.net -
11 oiseaux dont les facultés ou comportements sont surprenants !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Oiseaux
Comme 20 autres espèces d’oiseaux, Passer domesticus sait évaluer la vitesse d’un véhicule pour s’envoler juste à temps. Un mâle adulte. Fir0002 GFDL 1.2 Le chercheur Pierre Legagneux (université du Québec) a décelé cette faculté en roulant à vitesse constante sur des routes de l’ouest de la France. En accélérant au moment de l’envol de l’oiseau sur la route, il a pu mesurer la distance de réaction, laquelle dépend étroitement de la limitation de vitesse! Selon toute hypothèse, les oiseaux seraient donc capables d’évaluer la vitesse moyenne de véhicules circulant près d’eux. Le Moineau domestique (Passer domesticus) est une espèce de petits passereaux de la famille des Passeridae. Ce moineau est très commun dans la plupart des parties du globe : originaire du bassin méditerranéen et d'une grande partie de l'Asie, il a été introduit accidentellement ou volontairement dans beaucoup d'autres régions du monde, et est l'oiseau à l'aire de répartition la plus vaste. Le Moineau domestique côtoie largement l'humain avec lequel il entretient souvent une forte relation de commensalisme, et peut vivre en milieu urbain ou rural. Bien qu'on trouve cet oiseau dans des habitats et sous des climats très variés, il évite généralement les vastes forêts, les prairies et les déserts éloignés de l'habitat humain. Bien qu'il soit largement répandu et abondant, ses effectifs ont diminué dans certaines régions. Il est considéré comme espèce de « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Description : C'est un petit oiseau assez trapu, mesurant environ 16 cm de long (pour une envergure deux fois plus grande) pour un poids allant de 24 à 39,5 g. Les femelles et les jeunes oiseaux sont pâles, colorés de brun et de gris, tandis que les mâles sont plus vifs, avec des marques noires, blanches et brunes. Les femelles sont, en moyenne, un peu plus petites que les mâles. Ces derniers sont plus gros durant l'hiver et les femelles lors de la saison de reproduction. Mâle en plumage nuptial (à gauche), Lip Kee Yap, CC BY-SA 2.0 et en plumage internuptial (à droite), PewuCom CC BY-SA 3.0 Comportement : Le Moineau domestique est très sociable, et vit souvent en bandes. Il est grégaire en toutes saisons lorsqu'il s'alimente, formant souvent des volées mixtes d'alimentation, c'est-à-dire mangeant en compagnie d'individus appartenant à d'autres espèces. Il perche en groupe, les nids sont généralement situés ensemble dans les massifs végétaux, et il présente aussi un certain nombre d'activités sociales, telles que le bain de poussière ou d'eau, et le chant en groupes, lors duquel les oiseaux s'appellent mutuellement dans les buissons... Alimentation : L'adulte se nourrit principalement de graines (il consomme à peu près toutes les graines, mais s'il a le choix, il préfère l'avoine et le blé) de céréales et d'herbes folles, mais il est opportuniste et sait s'adapter, consommant tout aliment disponible. Il peut effectuer des manœuvres complexes et inhabituelles pour obtenir sa subsistance, comme ouvrir les portes automatiques afin d'entrer dans les supermarchés, s'accrocher aux murs des hôtels pour voir les vacanciers sur leurs balcons, manger les insectes sur les radiateurs automobiles ou consommer le nectar de certaines fleurs des plantes du genre Sophora. En zones urbaines, le Moineau domestique se nourrit principalement des denrées alimentaires fournies directement ou indirectement par l'humain, comme le pain, bien qu'il préfère les graines à l'état bruts. Il mange également des baies, des fruits et des bourgeons, et peut survivre sans eau dans les zones arides grâce à la seule humidité des baies ingérées. Une autre part importante du régime alimentaire du Moineau domestique est d'origine animale : elle est principalement constituée d'insectes, où coléoptères, chenilles, diptères et pucerons sont prédominants. Cet oiseau consomme également divers arthropodes, des mollusques et crustacés quand il peut en trouver, mais aussi des vers de terre, et même des vertébrés comme les lézards, les grenouilles ou les sourisa. Au nid, les oisillons sont majoritairement nourris d'insectes durant une quinzaine de jours après l'éclosion. Reproduction : Le Moineau domestique est sexuellement mature dès la saison de reproduction suivant sa naissance, et peut parfois tenter de se reproduire dès ce moment. La saison de reproduction du Moineau domestique est variable, dépendant principalement de la disponibilité des insectes. (Photo Œufs de Passer domesticus domesticus de la collection du Muséum de Toulouse. Didier Descouens CC BY-SA 4.0) Moineau domestique mâle nourrissant un juvénile. Ghislain38 CC BY-SA 3.0 Le Moineau domestique préfère trouver abri dans un trou pour établir son nid, mais utilise des sites de nidification variés. Les nids sont souvent construits sous les avant-toits ou les chéneaux et divers emplacements creux des maisons. Les trous dans les falaises ou les berges et les cavités dans les arbres peuvent aussi être utilisées. Les nids sont construits à partir de paille, de plumes, de brins de textile. Il peut lui arriver d'occuper des nids d'hirondelle, parfois en délogeant les habitants. La femelle pond de trois à huit œufs qui seront couvés par les deux parents pendant 14 à 17 jours. Vingt jours après leur éclosion, les jeunes peuvent quitter le nid, ce qui permet aux parents de nicher une nouvelle fois. Un moineau peut vivre jusqu'à treize ans. Le Moineau domestique est monogame, et s'apparie généralement pour la vie. De nombreux oiseaux qui ne trouvent ni de nid ni de partenaire, peuvent alors servir d'aides auprès de couples, ce qui augmente alors leur chance d'être choisi en remplacement si un partenaire vient à disparaître... Sciences et avenir - Wikipedia -
11 oiseaux dont les facultés ou comportements sont surprenants !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Oiseaux
C’est le seul oiseau endémique de France métropolitaine. Sitta whiteheadi vit uniquement dans quelque 16 000 hectares de forêts de pins laricio dans la montagne corse. Ce passereau n’a que deux cousins éloignés, en Kabylie et en Chine. La femelle, ici un individu photographié dans les gorges de la Restonica près de Corte, a la calotte gris sombre vers l'avant se fondant rapidement dans le gris-bleu du dos.Àlex Milian — Pica-soques cors (Sitta whiteheadi) Flickr / CC BY-SA 2.0 Inféodée à un arbre qui pourrait souffrir du réchauffement climatique, la sitelle corse va-t-elle inéluctablement disparaître ? Non, répond le Muséum national d’histoire naturelle de Paris dans une étude publiée dans Plos One (en anglais). En effet, l’homme est seul responsable de la disparition du pin laricio en plaine. Il suffirait donc de replanter ce résineux à basse altitude pour sauver l’oiseau. Description : La Sittelle corse (Sitta whiteheadi) est une espèce d'oiseaux de la famille des Sittidae. C'est une sittelle relativement petite, mesurant près de 12 cm. Les parties supérieures sont gris bleuté, les parties inférieures blanc grisâtre. Le mâle se distingue de la femelle par sa calotte entièrement noire. L'espèce est sédentaire, territoriale et peu farouche. Habitat : L'espère se trouve uniquement en Corse, où elle peuple les vieilles forêts de Pins laricio d'altitude, descendant plus bas en hiver. Son aire de répartition couvre la majorité de l'île, très montagneuse. On trouve cet oiseau depuis la forêt de Tartagine-Melaja au nord jusqu'à celle de l'Ospedale au sud, mais elle est particulièrement abondante dans les massifs du Monte Cinto, du Monte Rotondo, du Monte Renoso et du Monte Incudine. On compte également deux populations isolées, en Castagniccia dans le Nord-Est de l'île, et dans la montagne de Cagna au sud. M. READ/NATUREPL/EBPHOTO La Sittelle de Chine est l'espèce actuelle la plus proche de la Sittelle corse. Gary Leavens Flickr / CC BY-SA 2.0 L'oiseau est menacé par la perte de ses sites de nidification et par la fragmentation de son habitat, ses effectifs étant estimés à près de 2 000 individus, peut-être en déclin modéré. Cette petite taille de population associée à l'aire de distribution restreinte de l'espèce fait que la Sittelle corse est considérée comme « vulnérable » par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Alimentation : La Sittelle corse consomme principalement des pignons de pins, mais aussi de petits insectes volants en été, comme le ferait un gobemouche. De mars à novembre, les petits arthropodes (insectes adultes et leurs larves, araignées) représentent d'ailleurs l'essentiel de son alimentation ; elle les attrape en vol mais plus généralement dans les arbres. Elle exploite aussi les substrats fournis par les arbres. Au printemps et en été, elle se tient donc plus volontiers vers la cime des arbres, prospectant haut dans les frondaisons des pins, au bout des branches, à la manière d'une mésange. En automne en revanche, elle cherche sa nourriture le long des troncs et sur les grosses branches. Novembre marque le début de l'ouverture des cônes des pins, dont la Sittelle corse extrait les graines à l'aide de son bec fin. Les années de forte production, la Sittelle peut trouver des ressources alimentaires dans les cônes jusqu'en mars. Comme le font souvent les sittelles, la Sittelle corse cache quelques graines sous l'écorce ou sous des lichens ou des débris végétaux, et les consomme la mauvaise saison venue, notamment quand les neiges du début de printemps empêchent tout accès aux cônes des pins, ou quand les cônes restent fermés, les jours humides et froids. Cette utilisation de cachettes peut par ailleurs en partie expliquer la sédentarité totale de l'oiseau. Pins laricio de la forêt de Valdu Niellu. André de Saint-Paul CC BY-SA 3.0 Reproduction : La saison de reproduction a lieu en avril-mai. Les années de forte production de cônes entraînent une reproduction précoce. En revanche, les années de faible production, les sittelles doivent attendre que les insectes soient présents en grande quantité. L'espèce dépend pour nicher des vieux conifères deux à trois fois centenaires au tronc suffisamment tendre, c'est-à-dire morts, vermoulus ou étant en partie foudroyés. Les deux membres du couple creusent le nid, en réutilisant souvent les cavités ébauchées par les Pics épeiches (Dendrocopos major). Il peut y avoir deux entrées à la cavité si le tronc est particulièrement pourri. Le nid est placé entre 2 et 30 mètres au-dessus du sol. Il est constitué de divers éléments végétaux (épines de pin, écorce et copeaux) et tapissé de matières plus douces, comme des plumes, de la mousse, du crin ou du lichen. La femelle pond fin avril ou début mai, de quatre à six œufs ovales blancs et tachés de brun-rouge, surtout sur l'extrémité large, avec « quelques légères marques brunes ou gris-violet foncé ». La couvaison dure de 14 à 17 jours ; elle est réalisée par la femelle seule, que le mâle nourrit plusieurs fois par heure. Les jeunes ont un plumage complet au bout de vingt jours, en moyenne et quittent le nid entre 22 et 24 jours. Ils atteignent leur maturité sexuelle dans l'année et peuvent se reproduire dès l'année suivant leur naissance. Menaces : La diminution des effectifs peut être expliquée par les incendies et l'exploitation forestière : les Pins laricio auxquels l'espèce est inféodée se régénèrent moins vite qu'ils ne disparaissent par ailleurs, et l'abattage des pins morts pose des problèmes pour la nidification de cette sittelle. En plus de détruire les territoires des oiseaux (une centaine environ lors des incendies de 2000 et 2003), la repousse après le passage du feu entraîne un remplacement du Pin laricio par le Pin maritime ou le Chêne vert (Quercus ilex)... Prédateurs : - le Pic épeiche (Dendrocopos major) qui peut attaquer les nids et les jeunes oiseaux en élargissant la cavité du nid pour accéder à la progéniture des sittelles ; tous les individus n'attaquent pas forcément les nids, et sittelles et pics peuvent parfois même nicher dans le même arbre. - Le Lérot commun (Eliomys quercinus) est également un prédateur potentiel, ayant déjà été observé dormant dans un nid et suspecté de plusieurs pertes. - Dans une moindre mesure, l'Épervier d'Europe (Accipier nisus) pourrait compter parmi ses proies la Sittelle corse : des restes de sittelle sont signalés dans l'alimentation d'un de ces oiseaux de proie en 1967, et Hans Löhrl indique en 1988 que les Sittelles corses qu'il élève en captivité se cachent à la vue d'un rapace. - Le Geai des chênes (Garrulus glandarius) pourrait également être un prédateur plus ou moins important des jeunes à l'envol. Protection : La Sittelle corse bénéficie d'une protection totale sur le territoire français en vertu de l'article 3 de l'arrêté du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Elle est également inscrite à l'annexe I de la directive oiseaux de l'Union européenne et à l'annexe II de la Convention de Berne. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, de la colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter. imineo.com 25/2/2010 Sciences et avenir - Wikipedia -
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Wisdom est une femelle Albatros de Laysan (Phoebastria immutabilis) qui a été baguée poussin il y a… 63 ans. Cela en fait vraisemblablement la doyenne des oiseaux sauvages. Wisdom a donné naissance en 2014 à son 35e poussin. UFSWS C’est une exception. Parmi les records enregistrés par baguage chez les oiseaux marins, on note un puffin de 49 ans, un huîtrier pie de 43 ans, une cigogne blanche et une oie à bec court de 39 ans, un canard siffleur et un goéland de 34 ans. Le record chez les corbeaux, grives, pies et merles culmine à 21 ans, chez le moineau à 19 ans, à 15 ans chez la mésange.... L’Albatros de Laysan (Phoebastria immutabilis) est une espèce de petit albatros originaire des îles Hawaii. Son nom vient de l’île de Laysan au nord ouest de l’archipel d’Hawaii d’où est originaire la colonie la plus importante avec 2,5 millions d’oiseaux. (Photo U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public). Description : Les albatros de Laysan présentent une tête, un cou et des parties inférieures blancs qui contrastent avec le manteau et les couvertures sus-alaires noirs. Le dessous des ailes affiche des bordures sombres et des rayures irrégulières sur les couvertures principales. Le bec varie du gris au jaune avec une pointe terminale plus foncée. Les tarses et les palmes des pieds sont roses. Maladroit à terre, dans les airs, il s'agit d'un oiseau particulièrement gracieux. Il peut être tellement en harmonie avec les conditions de vent et avec les courants qu'il peut s'abstenir de battre des ailes pendant de longues heures, voir des jours dans la mesure où il est capable de dormir pendant qu'il plane. L'île de Laysan dans les îles Hawaï. Cindy Rehkemper, U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public Habitat : L’Albatros de Laysan se rencontre sur une large zone du nord du Pacifique. Ses principales colonies se rencontrent dans les îles Hawaii notamment les îles Midway et Laysan. Près de 70% de la population mondiale des albatros de Laysan nichent à Midway. Il niche aussi dans les îles Bonin près du Japon ainsi que sur l’île de Guadalupe près du Mexique. Les albatros de Laysan nichent généralement en colonie très denses. Reproduction : L'espèce est monogame. Toutefois, si l'un des membres du couple meurt, la probabilité est grande pour que le survivant choisisse un nouveau partenaire. La ponte intervient à la mi-novembre. La femelle pond un oeuf unique dont l'incubation dure 65 jours. La période initiale est assurée par la femelle qui occupe le nid pendant 2 jours, puis le mâle prend le relais pendant environ trois semaines. Au cours du mois de décembre, le nombre de mâles qui couvent est quinze fois plus important que celui des femelles ! Adulte avec son poussin. Ryan Hagerty US Fish and Wildlife / domaine public. Le poussin met 160 jours avant de pouvoir voler, il est nourri par les deux parents avec des oeufs de poissons volants, d'huile de calamars (particulièrement riche en graisse) et de l’huile secrétée par l'estomac des adultes, riche en acide gras et substances nutritives. Les juvéniles reviennent à leur colonie de naissance entre trois et cinq ans mais ne se reproduisent que vers sept ou huit ans. Durant ces années ils participent aux complexes rituels amoureux pour trouver un partenaire. Mais la formation des couples et la première nidification n'interviennent pas avant l'âge de 6 à 8 ans. A noter : Si la plupart des menaces qui peseaient sur elle (chasse pour les plumes et ramassage des oeufs), comme tous les albatros, l'espèce est vulnérable aux palangres. Sciences et avenir - Wikipedia - Oiseaux.net -
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La femelle outarde (Tetrax tetrax) est une dfficile. Chez cet oiseau des plaines céréalières, en danger d’extinction, la reproduction passe par une parade amoureuse du mâle, qui permet aux femelles de choisir leur partenaire. L’Outarde canepetière (Tetrax tetrax) est la seule espèce du genre Tetrax. C'est un des oiseaux les plus menacés des plaines cultivées de France. R. POWELLARCO /NATUREPL / EBPHOTO Les observations de Frédéric Jiguet et Vincent Bretagnolle, du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, ont abouti à un résultat surprenant. Ce sont les mâles présentant l’ornementation de plumes blanches du cou la plus symétrique qui ont le plus de succès. Ce critère incite les mâles aux ornements asymétriques à se rapprocher de ceux que la nature a mieux dotés pour servir de deuxième choix aux éventuelles femelles évincées. Description : Espèce de taille moyenne (longueur : 40 à 45 cm, envergure : 83 à 91 cm pour un poids de 600 à 900 g), extrêmement méfiante et difficile à observer. Chez les deux sexes, les parties supérieures du corps sont brun-marron à beige, finement vermiculées, contrastant avec le blanc pur du ventre, de la poitrine et des rémiges. En vol, l'extrémité noire des rémiges primaires externes et des grandes couvertures primaires sont bien visibles. Le dimorphisme sexuel est maximum en période nuptiale (avril à juillet). A cette période, le plumage nuptial des mâles est arboré de remarquables motifs sur la tête et le cou (colliers noirs et blancs). Mais, après la mue post-nuptiale complète (juillet à octobre), la différenciation entre les individus d'outarde est plus complexe. pitchoune23 21/10/2010 Sciences et avenir - Oiseaux.net - Wikipedia -
11 oiseaux dont les facultés ou comportements sont surprenants !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Oiseaux
C’est le champion de vitesse toutes catégories confondues. Falco peregrinus peut dépasser 400 km/h en piqué. Une performance nécessaire quand on se nourrit essentiellement d’oiseaux. ARCO/NATUREPL/EB PHOTO Menacée dans les années 1960 par les épandages de pesticides, l’espèce est aujourd’hui présente sur tous les continents. Le pèlerin niche parfois en ville où il se nourrit de pigeons. À Paris, un couple suivi par caméra occupe une haute cheminée de chauffage urbain. Cliquez ICI pour une information détaillée (quatrième message). Sciences et avenir -
Algues vertes : les pratiques agricoles à nouveau pointées du doigt
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Saint-Jean-d'Illac (France) (AFP) - Le Premier ministre Manuel Valls, qui effectuait samedi son premier déplacement agricole en Gironde, a assuré vouloir œuvrer pour une remise à plat de la réglementation nitrates auprès de Bruxelles. Le Premier ministre Manuel Valls à Noisy-le-Grand, en région parisienne, le 5 septembre 2014 (c) Afp "Nous travaillerons à une adaptation de cette directive nitrates dont l'approche normative a clairement montré ses limites", a-t-il déclaré lors des Terres de Jim, plus grand événement agricole en plein air organisé par les Jeunes Agriculteurs (JA). ----->Selon moi, l'une des spécificités françaises est de ne pas arriver à transposer des directives européennes dans nos lois ou, du moins, à ne pas prendre ou faire prendre les mesures adéquates quand il le faudrait... car la plupart laissent plusieurs années avant leur mise en oeuvre... Si d'autres pays y parviennent pourquoi pas la France ?... A moins que ce ne soit notre comportement d'élèves indisciplinés qui reprend le dessus ? Car nous avons, pour nombre d'étrangers, une étiquette de râleurs et de conservateurs ! Selon certains nous n'aimerions pas le changement... Oui, mais... Il y a des limites qui confinent à l'absurde ! La priorité de chacun devrait être le bien commun et non le bien de quelques-uns... A force de rester ou de vivre sur des acquis on finit par se faire dépasser si on n'évolue pas... Or la préservation de l'eau et de la planète est l'affaire de tous et en premier de ceux qui polluent... Sciences et avenir 6/9/2014 -
Faune marine : les incroyables richesses de l’océan Austral
Admin-lane a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Les scientifiques ont décrit 9000 espèces de poissons, oiseaux, mollusques, algues, coraux et autres vivant dans les eaux de l'Antarctique (océan austral). L’océan Austral ou océan Antarctique ou océan glacial Antarctique est l’étendue d'eau qui entoure l’Antarctique. C’est en surface le quatrième océan, et le dernier défini, puisque c’est une décision de l’Organisation hydrographique internationale (OHI) qui a accepté en 2000 le nom d’océan Austral, utilisé depuis longtemps par les marins (on employait aussi « océan Antarctique »). La Commission nationale de toponymie (de France), dans sa Nomenclature des espaces maritimes (2004), utilise les désignations océan Austral ou mer Antarctique. D'un point de vue océanographique, l'océan Austral est défini comme un océan parcouru par le courant circumpolaire antarctique, qui circule autour du continent Antarctique. (Image carte de l'océan austral. Idarvol / domaine public) Jamais aucun océan n’avait bénéficié d’un tel effort d’inventaire des espèces, de recherche sur l’histoire de son évolution dans le mouvement de la tectonique des plaques, de regroupement des connaissances en bathymétrie, de cartographie des écosystèmes ! L’Atlas biogéographique des mers australes (atlas.biodiversity.aq) que vient de publier le Comité scientifique pour les recherches antarctiques fait le tour des connaissances actuelles sur un espace de 20 millions de km2 bordant les 18.000 km de côtes du continent Antarctique. L’ouvrage qui comprend pas moins de 66 chapitres, a mobilisé 147 scientifiques auteurs et des dizaines de contributeurs. Il a fallu mettre en commun les résultats des chalutages effectués par les navires scientifiques utilisés par une vingtaine de pays, traquer les doublons et erreurs de classement dans les descriptions d’espèces grâce aux séquençages moléculaires, partager les premiers constats effectués sur l’évolution des populations des prédateurs supérieurs : mammifères marins, oiseaux, poissons (ci-dessous, en vidéo, le crabe yéti dévoile sa "chevelure"). sciences et avenir 5/9/2014 Les 9000 espèces recensées ne constituent qu’une infime partie d’une biodiversité exceptionnelle (voir l'encadré). "Cela va à l’encontre de l’image traditionnelle d’un continent froid entouré de flots inhospitaliers. "Sous cette surface, il y a énormément de vie" précise Philippe Koubbi, océanographe biologiques à l’université Pierre et Marie Curie (UPMC), coéditeur de l’Atlas avec Claude de Broyer, spécialiste des crustacés polaires à l’Institut des sciences naturelles de Belgique. Pour se rendre compte des limites de nos connaissances, il suffit de regarder sur l’une ou l’autre des 800 cartes de l’ouvrage les lieux où ont eu lieu les chalutages scientifiques. Ce ne sont que de minuscules points de sondage au milieu de l’immensité. Cet état des lieux des connaissances va permettre de mieux appréhender les modifications du milieu, notamment avec le réchauffement climatique qui devrait modifier les équilibres d’un océan extrêmement fragile. C’est pour cela que cette région a un statut particulier. Le traité de Washington de 1959 stipule que le continent est une terre "consacrée à la science, à la paix et à la préservation". Toute exploitation y est jusqu’ici interdite. Ce n’est pas le cas en mer, même si, depuis 1982, la Commission pour la conservation des ressources marines de l’Antarctique gère la pêche dans ces eaux : "la communauté internationale n’a en effet toujours pas réussi à s’entendre pour définir des aires marines protégées ou la pêche serait totalement interdite" déplore Philippe Koubbi. C’est pourquoi le seul chapitre réellement décevant de cet atlas concerne… la protection. Vendu aujourd’hui sur papier au prix de 99 euros, l’Atlas sera disponible gratuitement sur le web d’ici un an. Quelques représentants parmi les 9000 espèces recensées dans l'océan Austral. J. Oliver, BAS Ce ver d'une espèce inconnue a été pêché sur la côte est de la péninsule antarctique. Il mesure 8 cm de long. C. d’Udekem d’Acoz, RBINS. Une anémone de l'Antarctique, de l'espèce Hormathia lacunifera. AWI/Marum, University of Bremen, Germany Une palourde de l'océan Austral, au poil hérissé. BAS Un poulpe de l'Antarctique. Chacun de ses bras peut atteindre un mètre de long. Image C. d'Udekem d'Acoz, RBINS Ce polychète un des vers de l'Antarctique révélé par l’Atlas biogéographique des mers australes. A. Van de Putte, RBINS Une "fougère sous-marine", de l'espèce Promachocrinus kerguelensis. AWI/Marum, University of Bremen, Germany L'araignée sous-marine de l'océan Austral. AWI/Marum, University of Bremen, Germany. Paralomis stevensi, le "crabe roi" de l'océan Austral, règne sur la mer de Ross. S. Ahyong. Ce cumacea - un crustacé - est surnommé la "crevette à capuche" de l'océan Austral. U. Mühlenhardt-Siegel. A noter : L'océan Austral comprend plusieurs baies ou mers, comme la Mer d'Amundsen, la Mer de Bellingshausen, ainsi qu'une partie du passage Drake, la Mer de Scotia, la Mer de Weddell, la Mer du Roi Haakon VII, la Mer de Lazarev, la Mer de Riiser Larsen, la Mer des Cosmonautes, la Mer de l'Entente, la Mer de Davis, la Mer de Mawson, la Mer Dumont d'Urville, la Mer de Somov et de la Mer de Ross. Sa superficie totale est de 20 327 000 km2, la longueur des côtes qui le baignent de 17 968 km. Par ailleurs, l'océan austral, estimé absorber 15 % des rejets de dioxyde de carbone anthropique, a vu dernièrement une étude révéler que les échanges de gaz étaient maintenant à l'équilibre, signifiant que son rôle de pompe à carbone est saturé. Sciences et avenir 6/9/2014 - Wikipedia -
Paris - La France sera plus chaude et plus pluvieuse dans les années à venir, avec des étés affichant 5° supplémentaires d'ici la fin du siècle, et connaîtra plus d'épisodes climatiques extrêmes, prédit un rapport publié samedi par le ministère de l'Ecologie. Ce rapport sur les scénarios climatiques pour la France au XXIème siècle, demandé par le gouvernement à une large équipe d'experts, prévoit dès 2050 une hausse des températures moyennes en métropole de 0,6° à 1,3°C par rapport aux années 1976-2005. L'été, cette hausse pourrait aller jusqu'à 2°C dans le sud-est. Durant les années 2071-2100, cette tendance s'aggravera avec une hausse moyenne des températures de 2,6 °C à 5,3°C. Cette hausse devrait être particulièrement marquée en allant vers le sud-est, et pourrait largement dépasser les 5 °C en été, selon les experts D'ici 2100, ils prévoient aussi des vagues de chaleur plus longues en été, pouvant dépasser 20 jours dans le sud-est et davantage d'épisodes de sécheresse dans le Midi, pouvant parfois toucher tout le pays. Autre conséquence, une diminution du nombre de jours extrêmement froids en hiver, surtout dans le nord-est qui verrait 6 à 10 jours de grand froid en moins. Côté pluies, la France devrait connaître une légère hausse des précipitations moyennes, en été comme en hiver, comprise entre 0 et 0,42 mm/jour en moyenne, moins cependant que dans les autres pays européens. Le rapport prédit enfin un renforcement des précipitations extrêmes sur une large partie du territoire métropolitains, avec une forte variabilité des zones concernées. Outre-mer, les températures pourraient augmenter de 3,5°C, alors que les précipitations devraient diminuer. La fréquence des cyclones tropicaux pourrait, elle, diminuer à la fin du siècle mais leur force (vent, pluies) augmenter. Elaboré sous la direction du climatologue Jean Jouzel, ce rapport s'appuie sur les scénarios du GIEC (Groupe intergouvernemental sur le climat). Il devait être rendu public samedi par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, qui défend dans quelques jours au Parlement le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Le ministère a publié ces projections, avec cartes et données, sur le site DRIAS consacrés aux futurs du climat (www.drias-climat.fr). Sa publication s'inscrit dans le Plan national d'adaptation au changement climatique du gouvernement. Romandie 6/9/2014 - Images Drias-climat.fr
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Les sécheresses dues ou attribuées au changement de climat dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
L’ouest des États-Unis est en train de subir une sécheresse historique. Des images capturées en 2011 et en 2014, rendent comptent de l’évolution de la situation préoccupante. Selon les scientifiques, près de 239.000 milliards de litres d’eau se seraient évaporés. FRANCE 24 25/3/2014 Mais que se passe-t-il lorsqu’une telle quantité d’eau disparait ? Interrogée par le Washington Post, l’océanographe Angela Fritz, répond à cette question : "Il s'avère que 63 trillons de gallons (unités britanniques ndlr) de litres d'eau sont assez lourds". Elle poursuit : "Ce déficit en eau incroyable pèse près de 240 milliards de tonnes, et comme il s’est évaporé, le sol a commencé à changer". Grâce à un réseau de GPS installés dans l'ouest des États-Unis, les scientifiques peuvent surveiller les changements au niveau des plaques tectoniques. En observant les données, ils ont ainsi constaté que le sol commençait lentement à remonter, coïncidant avec la perte d'eau. Selon leurs conclusions dévoilés dans un communiqué, l'élévation moyenne serait depuis 2013 d'environ 4 millimètres. Dans les montagnes, elle atteindrait 15 millimètres. Maxisciences 5/9/2014 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
L'état d'urgence a été déclaré sur l'île d'Hawaii après l'éruption du volcan Kilauea. Le flot de lave menace des habitations qui pourraient être évacuées. Le maire du comté d'Hawaii Billy Kenoi a proclamé l'état d'urgence après qu'un flot de lave du volcan Kilauea, situé dans le sud-est de l'île, fut arrivé à moins d'un kilomètre et demi de zones résidentielles. earthspace101 4/9/2014 "Nous prenons ces mesures pour que nos résidents aient le temps de préparer leurs familles, leurs animaux domestiques, leur bétail à évacuer en sécurité et sans encombre depuis Ka'ohe au cas où le flot continuerait à avancer", a commenté Billy Kenoi. L'état d'urgence permet aux autorités de fermer les routes aux non-résidents afin de faciliter l'évacuation rapide des riverains si nécessaire. D'après le quotidien "Honolulu Star", le flot de lave pourrait atteindre des maisons d'ici quelques jours, voire une semaine. "Nous avons le sentiment que Pélé fait ce qu'elle est sensée faire", a déclaré une habitante, Graywols Claire, au quotidien, en référence à la déesse hawaïenne du feu. L'île d'Hawaii, également appelée Grande Ile, est la plus vaste des huit principales îles de l'archipel du Pacifique qui forme le 50e Etat américain. Romandie 6/9/2014 -
Il faut sauver les phoques moine d'Hawaï. Pour y contribuer, un hôpital pour bébés phoques a ouvert mardi 2 septembre à Kona, sur l'île d'Hawaï (Etats-Unis). L'objectif du Marine Mammal Center's Ke Kai Ola (en anglais) est de recueillir les petits blessés ou mal nourris pour tenter de sauver l'espèce. Un jeune phoque moine mâle a été sauvé dans les récifs des îles hawaïennes du nord-ouest. Un nouvel hôpital va essayer de sauver cette espèce en voie de disparition. (Koa Matsuoka / NMFS) Le phoque moine d'Hawaï est en effet une espèce menacée, avec seulement 1 000 individus recensés. Alors que les femelles phoques ne mettent bas qu'une fois par an, "quatre bébés phoques sur cinq meurent", explique Frances Gulland, l'une des scientifiques de l'hôpital au Los Angeles Times (en anglais). Cette hécatombe s'explique par plusieurs facteurs : - L'homme perturbe leur chaine alimentaire avec la surpêche et colonise leur territoire. - La montée du niveau de la mer, poussée par le changement climatique, grignote petit à petit leurs îlots. "Ils passent de plus en plus de temps sur des îlots de plus en plus entourés de requins", constate Frances Gulland. Quatre animaux, accueillis avant même l'ouverture officielle de l'hôpital, ont été soignés par le centre pour le moment. Photo U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public. Le Phoque moine d'Hawaï (Monachus schauinslandi) est une espèce de phoques endémique et originaire de l'archipel d'Hawaï. C'est la seule espèce de phoque habitant les tropiques et ne présentant aucune adaptation anatomique pour vivre dans ces eaux chaudes. Cette espèce semble tout de même s'être adaptée au climat tropical en demeurant inactif durant la journée. Francetv info 5/9/2014 - Wikipedia
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Zenica (Bosnie-Herzégovine) - Cinq des 34 mineurs piégés pendant 20 heures dans une mine en Bosnie suite à un séisme sont morts, a déclaré vendredi un responsable syndical Sinan Husic, cité par l'agence officielle bosnienne Fena et la télévision nationale. Vingt-neuf sur 34 sont sortis, mais malheureusement cinq n'ont pas survécu, a-t-il affirmé, sans expliquer les circonstances des décès. Il a précisé avoir obtenu cette information de secouristes qui se trouvaient encore dans les profondeurs de la mine. M2N News 5/9/2014 Pour les sauver, les équipes de secouristes ont bataillé pour se frayer un passage sur une longueur d'une centaine de mètres. Les secouristes avait d'abord oeuvré à la mise en place d'un système leur permettant d'injecter de l'oxygène dans la zone où se sont réfugiés les mineurs. L'épicentre de la secousse de magnitude 3,5, qui s'est produite jeudi à 16H30 (14H30 GMT), était situé à 53 km au nord-ouest de Sarajevo, et a provoqué un coup de grisou dans la mine. Deux mineurs blessés dans cet accident, qui avaient été hospitalisés à Zenica jeudi, ont pu quitter vendredi l'établissement. Romandie 5/9/2014
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Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
Moscou - Le géant russe du pétrole Rosneft, visé par les sanctions américaines en raison de la crise ukrainienne, a annoncé vendredi avoir conclu un accord avec le groupe public vietnamien d'hydrocarbures PetroVietnam sur l'exploration du plateau continental dans la mer de Petchora, dans l'Arctique russe. seeprogress 19/8/2012 Romandie 5/9/2014 -
D'où vient ce mystérieux cratère apparu dans un lac de l'Utah ?
Admin-lane a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
Un mystérieux cratère a été découvert le mois dernier à Circleville, dans l'Utah. Prenant la forme d'un trou sous la surface de l'eau, son origine précise reste inconnue mais il pourrait être dû selon les scientifiques, à un phénomène de sols rétractables. De l'art martien à l'éruption volcanique en passant par l'explosion d'un gazoduc, toutes les théories y sont passées pour expliquer le mystérieux cratère sous-marin qui est soudainement apparu au beau milieu d'une étendue d'eau située dans le sud de l'Utah, aux États-Unis. Gentside 4/9/2014 (sous-titres en français) De nombreuses théories ont, pour l'instant, été réduites en fumée", explique le géologue Bill Lund. Plusieurs scientifiques penchaient plutôt pour une source d'eau naturelle, déversant son trop-plein acquis avec les pluies récentes depuis le sous-sol du lac. Toutefois, cette théorie a rapidement été mise de côté après observations de photos aériennes prises alors que le lac avait été creusé il y a deux ans et demi. "C'était un champ de luzerne avant et il n'y avait pas de source à cet endroit. Ça ne peut donc pas être une source", affirme le chercheur. D'autres théories ont été avancées. Par exemple, un pipeline ayant été percé durant la construction du lac. Toutefois, les experts ont été fermes : aucun pipeline ne passe à cet endroit. Autre possibilité ? Une remontée de méthane provenant de matériaux organiques en décomposition sous le plan d'eau. Mais M. Lund doute de la véracité de cette théorie car la géologie locale n'est pas susceptible d'être liée à de tels événements. "Si c'était une région de charbon, je passerais un peu plus de temps sur cette hypothèse, mais ce n'est pas le cas", précise-t-il. Aucun tremblement de terre assez puissant n'a été enregistré sur la zone de Circleville. Les scientifiques ont donc également mis cette possibilité de côté. Au cours de la visite des géologues, Gary Dalton et ses fils ont déplacé une plateforme afin d'observer le cratère de plus près. Et bien qu'une météore soit apparue dans le ciel quelques semaines auparavant, le cratère est bien trop récent pour en être le résultat. De plus, personne à Circleville n'a entendu d'impact… Les géologues ont pu prendre les mesures de ce mystérieux cratère : la dépression centrale fait environ 17,8 cm de profondeur. Il ont également pu insérer un morceau de métal de 33 cm directement au centre. "Quelque chose est remonté et a créé ce cercle. Mais il s'est ensuite effondré sur lui-même, bouchant ainsi l'aération", décrit le chercheur. C'est ainsi que la [url=http://www.geotech-fr.org/sites/default/files/revues/blpc/BLPC 75 pp 148-156 Baguelin.pdf]théorie des sols rétractables[/url] a émergé. En effet, le lac a été drainé et rempli une douzaine de fois en deux ans. Ainsi, l'ajout de poids répété dans le lac a provoqué un effondrement du sol sous le plan d'eau, créant une minuscule éruption. "Lorsque le sol s'est effondré et compacté, il a rejeté de l'air et de l'eau vers le haut, créant cette chose. Je pense que ça ne s'est produit qu'une seule fois, c'est tout", avance-t-il. Bien que ce phénomène n'ait jamais été observé sous l'eau, c'est l'explication la plus plausible. Mais "il reste encore beaucoup de questions sans réponse à son propos", conclut Bill Lund. Maxisciences 4/9/2014 -
L’habit ne fait pas le moine. Cette expression séculaire s’applique aussi bien aux êtres humains qu’aux autres espèces du règne animal. En effet, les petits spécimens peuvent parfois s’avérer bien plus redoutables qu’ils n’y paraissent. De quoi déstabiliser leurs prédateurs. Gentside 4/9/2014 (sous-titres en français) Malheureusement, être sans peur et sans reproche ne les rend toutefois pas moins vulnérables face aux activités humaines qui pèsent sur leur habitat. Ainsi, sur les 39 espèces de mangoustes répertoriées, sept sont actuellement classées comme "vulnérables", "en danger" ou "en danger critique" sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Maxisciences 4/9/2014 - Wikipedia
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Un groupe d'habitants de Perry Township (Etats-Unis) est venu en aide à celui qui avait été surnommé "Bucket bear" (l'ours au seau). Il errait sur les routes et dans les bois depuis des jours. Un ours avec un airbag coincé autour de sa tête a été secouru par un groupe d'habitants de Perry Township (Pennsylvanie, Etats-Unis). C'est ce que montre une vidéo postée sur YouTube, mardi 2 septembre. L'animal, qui avait attiré l'attention des riverains, avait même un surnom : "Bucket bear" (l'ours au seau). Un homme avait même créé une page Facebook pour sortir le plantigrade de cette situation (en anglais) : Save the Bucket Bear. Samantha 2/9/2014 Face à l'inaction des autorités, les habitants ont pris les devants. Ils ont utilisé une scie et une pince à découper pour libérer l'ours de cet airbag de semi-remorque, utilisé entre la remorque et le véhicule. En revanche, impossible de savoir comment cet objet s'est retrouvé enfoncé sur sa tête. Francetv Info 5/9/2014
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Boycott de thon rouge : Aider À sauver le thon rouge avant qu'il soit trop tard
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pétitions : Monde aquatique
Les pays du pourtour du Pacifique ont conclu un accord formel visant à réduire de moitié les prises de jeune thon rouge. Les représentants du Japon, de la Corée du Sud, des Etats-Unis et d'autres pays ont discuté à Fukuoka, dans le sud-ouest du Japon, de la réduction des prises de jeune thon rouge. On estime que cette variété de thon est victime de surpêche. Photo NHK Jeudi, dernière journée de la rencontre, les pays participants ont accepté formellement la proposition japonaise. A compter de l'an prochain, les neuf pays et territoires membres réduiront leurs prises de jeune thon rouge de 50 %, par rapport à la moyenne des prises réalisées entre 2002 et 2004. Cette restriction s'appliquerait au thon rouge pesant moins de 30 kilos. L'objectif est de ramener dans dix ans la population de thon rouge à plus de 40 000 tonnes, soit presque le double du niveau actuel. NHK World 5/9/2014 -
Afrique / Congo : Contre l'exploitation pétrolière dans le parc des Virunga
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les gorilles
Kinshasa (AFP) - L'organisation non gouvernementale Global Witness a appelé jeudi la société pétrolière britannique Soco "à se retirer pour de bon" du parc national des Virunga, la plus vieille réserve naturelle d'Afrique, dans l'Est de la République démocratique du Congo. "Global Witness appelle les actionnaires de Soco [...] à presser la société à se retirer du parc national des Virunga pour de bon", écrit l'ONG dans un communiqué. Rassemblement d'habitants des villages de Gisigari et de Rugari, dans le parc national des Virunga, le 17 juin 2014 (c) Afp En dépit du fait que les Virunga figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité établie par l'Unesco, Soco s'est vu octroyer par les autorités congolaises en 2010 un contrat de partage de production pétrolière portant sur une concession à cheval sur une partie du parc. Sous la pression de l'Unesco et de plusieurs chancelleries occidentales, Kinshasa a suspendu en 2011 le permis d'exploration accordé à Soco, mais l'entreprise a réussi à être associée à "l'étude environnementale et stratégique" (EES) devant décider du maintien ou non de cette suspension, ce qui lui a valu récemment de pratiquer des tests sismiques à l'intérieur du parc. Après une intense mobilisation locale et internationale, Soco s'est engagée en juin "à n'entreprendre ou commander aucune activité d'exploration ou de forage à l'intérieur du Parc national des Virunga à moins que l'Unesco et l'Etat congolais ne conviennent que de telles activités ne sont pas incompatibles avec le statut du patrimoine mondial." Global Witness déplore "l'ambiguïté" de cette déclaration qui selon elle "laisse la porte ouverte à une déclassification partielle ou totale du parc" pour permettre l'exploitation du pétrole susceptible de se trouver dans son sous-sol. Notant que Soco doit encore faire la preuve que sa concession abrite des gisements d'hydrocarbures, l'ONG lui demande de "s'engager à ne mener aucune d'activité d'exploration pétrolière à l'intérieur des limites actuelles du parc", comme l'a fait avant elle la société française Total. Contactée par l'AFP, Soco a indiqué dans un courrier électronique que sa position exprimée en juin n'avait "pas changé" et a indiqué qu'elle n'avait "plus aucune présence opérationnelle en RDC" depuis le 30 août, maintenant qu'étaient terminées ses études sismiques et géologiques. Selon des sources familières du sujet avant requis l'anonymat, l'entreprise analyse désormais les résultats de ces tests pour décider de la suite à donner à ses projets. Créé en 1925 sous la colonisation belge, le parc des Virunga offre une diversité de paysages exceptionnelle: savanes, volcans, forêt dense grands lacs, hautes montagnes. Il abrite l'une des dernières zones humides de la planète ainsi que plusieurs espèces menacées, comme les gorilles de montagne. S'étendant sur plus de 800.000 hectares à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda au Nord-Kivu, province ravagée par les conflits depuis plus de vingt ans, le parc a été très abîmé (et continue de l'être) par la déforestation, le braconnage, et les combats. L'Unesco l'a inscrit en 1994 sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité en péril. Sciences et Avenir 5/9/2014 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - Le projet de loi sur la transition énergétique sera examiné au Parlement dans le cadre d'une procédure accélérée (une seule lecture par chambre), a annoncé jeudi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal. Je veux que cela aille vite, cela fait longtemps que cette loi est attendue, a affirmé la ministre lors d'une conférence de presse, rappelant que l'un des objectifs de cette loi est aussi de relancer la croissance économique et de créer des emplois. Il faut maintenant créer vite les emplois. (...) Ceux qui attendent du travail, qui attendent des commandes publiques, eux, ils trouvent que c'est long. a-t-elle ajouté. L'examen du projet de loi sur la transition énergétique, projet phare du quinquennat de François Hollande, doit débuter le 1er octobre à l'Assemblée nationale. La commission parlementaire spéciale créée pour préparer les débats doit auditionner la ministre de l'Ecologie le 9 septembre. La transition énergétique est un projet de société, un changement de paradigme, un nouveau modèle de développement, a défendu Ségolène Royal pour justifier la création, à l'initiative des parlementaires, de cette commission spéciale. Le texte d'une soixantaine d'articles vise à alléger la facture énergétique de la France et à la rendre moins dépendante des énergies fossiles et nucléaire. Plusieurs grands objectifs sont ainsi fixés: réduire la consommation finale d'énergie de 50% en 2050 par rapport à 2012 et la consommation des énergies fossiles de 30% en 2030, parvenir à 32% d'énergie renouvelable en 2030 (contre 13,7% en 2012) et faire passer la part de l'atome dans la production d'électricité de 75% à 50% à l'horizon 2025. Par ailleurs, la ministre a indiqué que dans le cadre des futurs contrats de plan Etat-régions (CPER) 2015-2020, le volet mobilité multimodale sera bien doté d'une enveloppe de 950 millions d'euros par an. Ces CPER permettent aux collectivités de financer des investissements en matière d'économie d'énergie, de logement, d'infrastructures, de travaux publics ou de transport. Les collectivités locales et les entreprises dépendantes de la commande publique avaient affiché leurs inquiétudes sur les dotations de l'Etat qui a annoncé la nécessité de réaliser plus de 50 milliards d'euros d'économies. Romandie 4/9/2014 -
Pour une agriculture responsable, durable et respectueuse...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Cultiver des plantes dans le but de protéger le sol est le rôle largement reconnu des engrais verts. Développer des plantes pouvant rendre une multitude d’autres services, telle est la plus-value visée par les nouveaux couverts végétaux. Ils contribuent à lutter contre la perte de fertilité des sols observée à l’échelle mondiale. Agroscope étudie leur intégration dans des systèmes de culture innovants, favorisant ainsi le développement d’une agriculture de conservation. Ils seront présentés le 17 septembre à Changins. Nodosités racinaires renfermant des bactéries Rhizobium* - terraprima / wikimedia.org (*voir en encadré) La perte de fertilité du sol à l'échelle mondiale est préoccupante. Les causes les plus connues sont l'érosion éolienne des grandes plaines, l'érosion hydrique des climats humides et la dégradation des sols issus de défrichements. « En Europe, le souci prédominant est une perte de matière organique du sol due à la spécialisation des exploitations de grandes cultures qui conduit à son tour à l'abandon du bétail et des engrais organiques, à la simplification de la rotation des cultures ainsi qu'à un travail du sol profond et régulier », rappelle Raphaël Charles, responsable du groupe de recherche Systèmes de grande culture et nutrition des plantes à Agroscope. De récents tests portant sur une cinquantaine de couverts végétaux ont permis de décrire une large diversité de comportements agronomiques. Semées en été après moisson, certaines espèces couvrent le sol pour moitié après 20 jours déjà, offrant une protection du sol contre l'érosion et une concurrence efficace contre les adventices. Ces effets sont renforcés par une importante biomasse aérienne. Elle peut atteindre 4 à 6 t/ha de matière sèche avant l'hiver et constitue un enrichissement potentiel de la matière organique du sol. (Photo Le trèfle blanc, une légumineuse fourragère. Fanghong CC BY-SA 3.0) Parallèlement, la biomasse souterraine représente quelque 2,5 t/ha, soit 100'000 km de racines favorables à la structure du sol, à la circulation de l'air et de l'eau, aux organismes du sol. Ces racines prélèvent des substances, dont le nitrate exposé au lessivage ou le phosphore partiellement immobilisé dans le sol. La conservation des éléments nutritifs dans la couche arable et leur disponibilité pour les cultures suivantes permettent de réduire l'utilisation d'engrais. Cette économie peut être majorée par l'azote fixé symbiotiquement par les légumineuses. Leur biomasse aérienne est capable d'accumuler 30 à 50 kg/ha d'azote du sol et de fixer 100 à 150 kg N/ha de l'air. Jusqu'à 100 kg N/ha sont encore contenus dans les racines. (Photo Plants de soja. Fritz Geller-Grimm CC BY-SA 2.5) Un choix ciblé de couvert végétal peut donc permettre d'éviter tout herbicide (tel que le glyphosate) durant l'interculture, de procéder à un semis direct de la culture suivante (betterave, maïs), de réduire sa fumure minérale, et de préserver les multiples fonctions du sol. Des associations d'espèces cultivées en mélanges permettent d'offrir d'autres services encore, en jouant sur leur complémentarité: phénologie, architecture, floraison, sensibilité au gel. (Photo luzerne jaune (Medicago sativa subsp. falcata). Bogdan CC BY-SA 3.0) Ce nouvel intérêt pour les couverts végétaux s'inscrit dans le cadre du développement d'une agriculture de conservation qui réunit un ensemble de techniques culturales favorables au potentiel agronomique des sols. Ces techniques culturales revisitent 3 composantes clés des systèmes de culture en visant une rotation diversifiée, une réduction du travail du sol et une couverture du sol systématique. (Photo fleur de lupin blanc, une autre légumineuse. Regissierra / domaine public) La Confédération et plusieurs cantons allouent des contributions pour des techniques d'exploitation préservant le sol. La mise en place de ces mesures nécessite un accompagnement. Dans cette perspective, Swiss No-Till (Association suisse pour une agriculture respectueuse du sol), ProConseil (Vaud) et Agroscope, ainsi que leurs partenaires, organisent une journée dédiée aux techniques de conservation du sol : semis direct, couverts végétaux, couverts associés, compost. Les dispositifs expérimentaux d'Agroscope à Changins (Nyon) seront présentés le 17 septembre après-midi (début des visites à 14h00). Cette journée s'adresse aux agriculteurs, aux professionnels du monde agricole ainsi qu'à toute personne intéressée par la conservation des sols (détails sur: www.agroscope.admin.ch/manifestations). Les plantes de la famille des Légumineuses, ou Fabacées, ont ceci de particulier que leurs racines présentent des nodosités (petits renflements) qui abritent des bactéries du genre Rhizobium. Ces bactéries vivent en symbiose avec la plante : la légumineuse fournit du carbone aux bactéries, qui en retour mettent de l'azote à disposition de la plante. Cet azote utilisable par les racines (sous la forme d'ion ammonium NH4+) est synthétisé par les bactéries à partir de l'azote atmosphérique (N2). L'avantage, c'est que cet azote accumulé dans le sol permet de nourrir les plantes installées à proximité, soit parce qu'elles sont cultivées en même temps que les légumineuses, soit parce qu'elles sont plantées après les légumineuses qui, laissées en place, se décomposent (racines surtout mais également parties aériennes) et libèrent dans le sol l'azote qu'elles contiennent. Pour résumer, les légumineuses fixent dans le sol l'azote de l'air (elles sont les seules plantes à pouvoir accomplir ce petit exploit !) : elles agissent comme un engrais azoté, qu'il soit d'origine minérale ou organique. Semer du trèfle, du lupin ou du mélilot remplace ainsi l'apport d'engrais et nourrit durablement les cultures gourmandes en azote : à ce titre, les Fabacées sont des engrais verts. Lire la totalité de l'article. News ch 5/9/2014 - Gerbeauc.com