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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Sarajevo - Tente-quatre mineurs étaient toujours pris au piège vendredi, depuis plus de 16 heures, dans une mine de charbon à Zenica, en Bosnie centrale, dont plusieurs galeries se sont écroulées après un séisme, a-t-on indiqué de source officielle. Les équipes de secouristes s'emploient à frayer un passage vers les mineurs bloqués dans une galerie qui n'a pas été endommagée par le tremblement de terre, a déclaré à la presse le directeur de la mine de Raspotocje, Esad Civic. Les secouristes doivent creuser sur une longueur d'environ 100 mètres, et à quelque 600 mètres de profondeur. Ils ont d'abord oeuvré à la mise en place d'un système leur permettant d'injecter de l'oxygène dans la zone où se sont réfugiés les mineurs, a-t-on expliqué. Personne ne sait combien de temps ça prendra. L'important est qu'ils sont vivants et qu'ils reçoivent des quantités suffisantes d'air propre pour pouvoir attendre l'arrivée des secouristes, a déclaré dans la nuit M. Civic. Sur 56 mineurs qui se trouvaient dans la mine au moment du séisme, 22 ont regagné la surface et 34 se trouvent toujours dans la zone touchée, a-t-il précisé. L'épicentre de la secousse de magnitude 3,5, qui s'est produite jeudi à 16H30 (14H30 GMT), était situé à 53 km au nord-ouest de Sarajevo, et a provoqué un coup de grisou dans la mine. Deux mineurs ont été blessés dans cet accident et ont été hospitalisés à Zenica. De nombreuses familles des mineurs pris au piège attendent inquiètes depuis jeudi soir devant l'entrée de la mine pour avoir des informations. Plusieurs ambulances sont également stationnées devant la mine. Aucun dégât n'a été signalé ailleurs dans le pays après le séisme. Romandie 5/9/2014
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Deepwater Horizon : conséquences sur l'environnement...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Zoug (awp) - Transocean a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi avoir obtenu un jugement clément de la cour de Louisiane orientale dans le cadre de l'affaire "Deepwater Horizon", du nom de la plateforme naufragée dans le Golfe du Mexique en avril 2010. Le prestataire de services et fournisseur de matériel de forage en mer n'a pas été jugé "gravement négligent" mais simplement "négligent" et n'est en conséquence pas poursuivable sur le plan pénal, assure-t-il dans son communiqué. Le britannique BP, tenu pour principal responsable (67%) de ce qui est considéré comme la plus grande catastrophe environnementale aux Etats-Unis a d'ores a déjà annoncé qu'il contestera la décision en appel. Transocean et le conglomérat américain Halliburton se partagent le reste de la responsabilité, à hauteur de respectivement 30 et 3%. Le montant maximum des pénalités est fixé par la loi à 18 mrd USD. La justice américaine a par ailleurs jugé valide l'accord conclu entre BP, propriétaire du puits Macondo et exploitant du forage à l'époque du drame, et Transocean, qui prévoit que le second indemnise le premier pour des dommages compensatoires. Transocean se félicite du verdict, qui "élimine les risques financiers engendrés par la marée noire sous-marine". Les risques causés par la pollution en surface devraient se révéler mineurs et/ou être couverts par les indemnités versées par le géant pétrolier britannique. Vontobel estime dans un commentaire que ce verdict constitue un gros soulagement pour la société sise à Zoug et limite sérieusement les risques financiers liés à la marée noire de 2010. Romandie 5/9/2014 -
Non à la "plastification" des océans
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pétitions : Monde aquatique
Le gouverneur démocrate de Californie Jerry Brown a annoncé qu'il approuverait une interdiction des sacs plastiques jetables, ce qui ferait de cet Etat le premier aux Etats-Unis à sauter le pas. Les parlementaires locaux ont voté cette loi vendredi dernier. Le gouverneur doit promulguer le texte avant fin septembre pour qu'il puisse entrer en vigueur. "Je le signerai probablement, oui", a déclaré Jerry Brown lors d'un débat télévisé avec son opposant républicain Neel Kashkari. M. Brown a justifié sa décision en rappelant "qu'environ 50 villes aux Etats-Unis ont déjà interdit les sacs en plastique (...). Il s'agit d'un compromis" qui "prend en compte les besoins de l'environnement, ceux de l'économie et les demandes des commerçants", a ajouté le gouverneur. Les sacs non réutilisables disparaîtraient des épiceries et pharmacies dès le 1er juillet 2015, puis des supermarchés et des débits de boissons à compter du 1er juillet 2016. Ces magasins pourraient alors proposer des sacs en papier ou recyclables au prix de 10 cents minimum. Plusieurs dizaines de villes de Californie, dont Los Angeles et San Francisco, ont déjà adopté des législations similaires. Cette législation est combattue par l'opposition républicaine qui considère cette interdiction comme une ingérence de l'Etat dans les affaires des petites et moyennes entreprises ainsi que par les fabricants de sacs qui évoquent le risque de licenciements. En Suisse, le Parlement avait transmis fin 2012 au Conseil fédéral une motion de Dominique de Buman (PDC/FR) visant à interdire les sacs en plastique à usage unique. Le projet de loi est encore en préparation. Les travaux mis sur pied par l'OFEV rassemblent toutes les parties concernées. "L'important est de trouver la meilleure solution possible, et ça prend du temps", a expliqué à l'ats Eliane Schmid, cheffe de la section média de l'OFEV. romandie 5/9/2014 - Romandie -
Deepwater Horizon : conséquences sur l'environnement...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Washington - Le géant pétrolier BP a été jugé responsable jeudi aux Etats-Unis de graves négligences ayant conduit à la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique et fait désormais face à plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts. Une Cour fédérale de Louisiane (sud) a estimé que le groupe britannique avait été imprudent dans la gestion de sa plateforme pétrolière Deepwater Horizon dont l'explosion en avril 2010 a tué 11 personnes et provoqué la plus grande catastrophe environnementale aux Etats-Unis. L'écoulement du pétrole a été le résultat de graves négligences de (BP, ndlr) et d'une faute délibérée de sa part, écrit le juge Carl Barbier dans sa décision portant sur le volet civil de cette longue procédure judiciaire. Selon le jugement qui fustige des décisions fondées sur le profit, BP est de loin le principal fautif et sa responsabilité dans la catastrophe est évaluée très précisément à 67%. Celle de la société suisse Transocean, qui était propriétaire de la plateforme, s'élève à 30% tandis que 3% échoient à l'américain Halliburton, qui avait construit le coffrage du puits au coeur du sinistre. En conséquence, le magistrat assure que le géant britannique s'expose à des dommages et intérêts encore plus élevés qui pourraient s'élever, selon les médias américains, à 18 milliards de dollars et seront versés aux plaignants dont les Etats de Louisiane et d'Alabama. Le groupe britannique a aussitôt réagi en contestant vigoureusement le jugement et en annonçant son intention de faire appel. La loi est claire: se rendre coupable de négligence grave répond à des critères sévères qui n'ont pas été réunis dans ce cas. BP pense qu'une vue impartiale du dossier ne colle pas avec la conclusion erronée de la cour, a affirmé le groupe dans un communiqué. En juillet 2013, BP avait déjà dénoncé une frénésie de demandes, selon lui, fictives de compensation. Le montant exact des dommages et intérêts dépendra du calcul par la justice américaine du nombre de barils de brut déversés dans le Golfe du Mexique et attribués à BP. Une nouvelle audience, qui doit débuter en janvier, devra permettre de trancher entre l'estimation initiale de l'Etat américain (4,9 millions de barils) et celle, bien inférieure, de BP (3,1 millions). Durant ces audiences, BP va essayer de prouver que sa conduite mérite une amende inférieure au montant maximal prévu par la législation américaine, à savoir 4.300 dollars par baril déversé à la suite de négligence grave. La marée noire de 2010 a déjà coûté très cher au groupe britannique. Après avoir plaidé coupable au pénal, BP avait été condamné à payer une amende record de 4,5 milliards de dollars et avait également dû verser 7,8 milliards de dollars à des particuliers et entreprises affectés par cette catastrophe. Le groupe a par ailleurs versé 10 milliards de dollars de compensation aux entreprises, particuliers et autorités locales ayant accepté de ne pas porter l'affaire devant la justice et a dépensé environ 14 milliards de dollars pour les opérations de nettoyage des côtes. Quatre ans après la catastrophe, la faune dans la région continue toutefois à souffrir de la marée noire, les dauphins, les tortues et les thons paraissant particulièrement affectés, avait relevé l'organisation écologiste américaine National Wildlife Federation en avril. En mars dernier, BP avait décroché une petite victoire en obtenant le droit de briguer à nouveau des contrats fédéraux aux Etats-Unis dont il avait été exclu en raison de sa responsabilité dans la marée noire. La levée de cette interdiction, pour le moment provisoire, a constitué un soulagement pour le groupe qui tire plus de 30% de ses bénéfices avant impôts de ses activités américaines. Romandie 4/9/2014 -
ANTENNES RELAIS, ETAT des lieux de l'exposition aux ondes Electromagnétiques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Les personnes intolérantes aux ondes électromagnétiques militent pour la reconnaissance de leur maladie, et la création d'un lieu de vie préservé. Reportage dans une forêt des Hautes-Alpes, où plusieurs d'entre eux se sont rassemblés. Accrochés aux arbres, des panneaux écrits à la main demandent aux promeneurs et aux automobilistes d'"éteindre impérativement" leur téléphone portable. La route étroite qui s'enfonce dans la forêt débouche sur une clairière où se dressent des groupes de tentes. Au centre, un grand chapiteau. C'est ici, dans les gorges du Riou Froid (Hautes-Alpes), que s'est tenu, du 25 août au 1er septembre, le Rassemblement international des personnes électrohypersensibles (EHS), ces personnes victimes de troubles qu'elles attribuent aux ondes électromagnétiques. Des électrohypersensibles réunis lors du rassemblement international qui s'est tenu du 25 août au 1er septembre 2014, dans les gorges du Riou-Froid (Hautes-Alpes). (JEROMINE SANTO GAMMAIRE / FRANCETV INFO ) Bernard, un des organisateurs, demande avec un sourire mi-gêné, mi-déterminé s’il est possible de garer la voiture un peu plus bas. Elle est trop récente, et émet un champ électromagnétique que certaines personnes ne supportent pas. Il récupère la clé électronique, et la place dans une boîte en métal "qui ne laisse pas sortir les ondes". A quoi peuvent bien ressembler ces hommes et femmes des cavernes des temps modernes, certains allant en effet jusqu'à se réfugier dans des grottes pour se protéger, raconte Le Parisien ? Les électrohypersensibles sont là, une soixantaine, rassemblés sous le chapiteau. Ils sont venus de toute la France, et même d’Allemagne, d’Angleterre, d’Italie ou d’Espagne. Des voyages très fatigants pour les plus hypersensibles. Plusieurs ont le visage pâle, émacié, les yeux marqués par des cernes. Ils sont encore affectés par les effets ressentis lors de leur passage dans des zones à fortes ondes. Des maux de tête incessants, des troubles importants du sommeil, une humeur irritable, des pertes d’équilibre, des troubles cognitifs, des pertes de la mémoire immédiate, un déficit de l'attention et de la concentration... tous ces troubles, les électrohypersensibles les attribuent aux ondes. Mais si leurs maux sont bel et bien reconnus, le lien de cause à effet, lui, ne l'est pas, ce qui empêche la reconnaissance de la maladie et sa prise en charge. "La plupart de ces gens ont des parcours vraiment compliqués, explique Philippe Tribaudeau, le fondateur de l’association Une terre pour les EHS, qui a organisé l’événement. Ils ont dû tout quitter pour changer de vie. Ici, vous trouverez toute la palette des professions et des milieux sociaux". Issues pour la plupart de grandes villes, les personnes présentes ont toutes eu, à un moment donné, un usage classique des nouvelles technologies : un téléphone portable, le wifi à la maison, un décodeur sans fil pour la télévision. "Nous n’avions absolument rien contre la technologie, explique un homme. Je tenais moi-même un magasin de téléphonie mobile." Regroupées sous le chapiteau, elles échangent leurs témoignages, apprennent à découvrir les nouveaux venus. Ici, les électrohypersensibles peuvent parler librement, sans chercher à convaincre en permanence de la réalité et de l'origine de leurs maux. "On se comprend, il y a un lien très fort qui s’établit entre nous", explique Marc, 43 ans, ancien graphiste qui vivait à Paris. Lucile, 12 ans, souffre d'électrosensibilité depuis deux ans, mais sa famille ne l'a découvert qu'il y a six mois, explique celle-ci. "A l’école, je n’en parle à personne, sinon mes copines vont le répéter à toute la classe." "Elle a peur qu’on se moque d’elle, renchérit sa mère, venue au rassemblement avec son mari et leurs huit enfants pour en apprendre davantage. A cet âge-là, on a juste envie d’être comme les autres." La famille s’apprête à déménager à la campagne. "On sera loin de mes copains", se plaint le jeune frère. Atteints à des degrés différents, les électrohypersensibles rapportent des symptômes qui varient légèrement d’une personne à l’autre : maux de tête, douleurs articulaires et musculaires, insomnies, nausées, perte de mémoire... La plupart du temps, ceux-ci se développent progressivement. Sylvie, 46 ans, s’excuse d’avoir encore des difficultés à trouver ses mots. "Je viens d’une famille d’intellectuels et j’ai un bac+5. Je ressens de la honte dans ces moments-là." Un panneau affiché sur les lieux du Rassemblement international des personnes électrohypersensibles, dans les Hautes-Alpes, le 26 août 2014. (JEROMINE SANTO GAMMAIRE / FRANCETV INFO ) "Quand la maladie s'est développée, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, je n’y croyais pas, ça ressemble à de la science-fiction", témoigne Virginie, 39 ans. Pour s'assurer que l'impression d'un étau lui enserrant le crâne était bien causée par les antennes-relais, elle s’est mise à les chercher dans la ville dès qu’elle sentait une barre dans le cou lui raidir les épaules. Systématiquement, elle finissait par en trouver une. "Petit à petit, la ville est devenue un labyrinthe pour moi, continue-t-elle. J’ai étudié toutes les rues, et je faisais des détours énormes pour éviter les antennes." Les personnes qui sont atteintes de ces maux mettent souvent du temps à en comprendre la cause. Les médecins eux-mêmes semblent dépassés. L’électrohypersensibilité est encore peu connue, et suscite beaucoup de controverses dans le domaine médical. En France, les symptômes sont reconnus, mais l’électro-hypersensibilité n’est pas considérée comme une pathologie. Le lien avec les ondes électromagnétiques n’est pas admis. Le problème est similaire du côté de l’Organisation mondiale de la santé. "Seul le Conseil de l’Europe a appelé [résolution 1815 du 6 mai 2011] à la reconnaissance de l’hypersensibilité et à la création de zones blanches, mais comme il n’a qu’un avis consultatif, tout le monde s’en fiche", s’emporte Philippe Tribaudeau. Les hypersensibles rapportent un fort sentiment d’abandon de la part de la société. Les parents de Lucile racontent leur parcours du combattant pour comprendre la maladie. "Nous avons consulté un homéopathe, un neuropédiatre qui a reconnu qu’il n’était pas compétent sur la question, un ostéopathe, un acupuncteur. Et notre généraliste nous a conseillé d’aller voir un psychologue. Il n’y avait pas d’écoute, ils ne prenaient pas ce qu’on disait au sérieux. Puis nous avons rencontré le professeur Belpomme." Le professeur et cancérologue Dominique Belpomme est tenu en grande estime par tous les hypersensibles du rassemblement. Il défend l’idée, à l’inverse de nombre de ses confrères français, que les champs magnétiques sont néfastes pour la santé, et affirme que ce lien est prouvé par de nombreuses études internationales. Il est le seul en France à réaliser un diagnostic pointu de l’électrosensibilité à travers une batterie de tests, et représente un soutien important et de haut niveau à la cause. Selon lui, les ondes électromagnétiques viennent peu à peu détériorer la barrière hémato-encéphalique qui sépare le cerveau du sang et sert de filtre. La barrière laisse alors pénétrer dans le cerveau des déchets qui n’ont rien à y faire. "Pour le professeur Belpomme, l’électrohypersensibilité est une maladie neurodégénérative qui peut à terme se transformer en Alzheimer, explique Marc. Quand il m’a annoncé cela au cours de la consultation, cela a été la panique." "On aurait aimé en entendre parler avant pour pouvoir se protéger, avertit Paul, ancien artiste peintre. Mais lorsqu’on a dépassé un certain stade, on ne revient pas en arrière." "Pour éviter la souffrance, il faut sortir de la société", résume Marc. Marie est venue au rassemblement des électrosensibles, dans les Hautes-Alpes, avec son camping-car. La nuit, elle dort dans une tente car le véhicule émet des ondes qui perturbent son sommeil. (JEROMINE SANTO GAMMAIRE / FRANCETV INFO ) A ce moment de leurs récits, toutes les personnes présentes évoquent une "descente aux enfers". Le passage d’une vie qu’elles ne veulent pas quitter à une autre, un "bouleversement". Trouver un lieu où elles peuvent vivre - et dormir, le plus difficile - devient compliqué. Certaines essayent de se réfugier chez leur famille ou leurs amis, dorment dans la cave de leur maison où les pierres limitent l’exposition aux ondes. D’autres achètent une voiture ou une caravane, et cherchent un endroit où s’arrêter au jour le jour. Les hypersensibles évoquent une période de stress intense, d’anxiété de ne pas savoir ce qui va se passer après, souvent accompagnée d’isolement. "Certains d’entre nous se sont tournés vers la religion ou la spiritualité pour trouver un soutien", précise une personne présente au rassemblement. La grande majorité des personnes atteintes doit se résoudre à déménager, laisser parfois derrière elle famille, amis et travail. "On tombe dans un trou, témoigne Marie. On apprend à se débrouiller comme on peut selon notre sensibilité aux ondes. Je ne compte même pas les pertes financières que nous avons subies avec mon conjoint entre les déménagements, les achats d'équipements pour protéger la maison, et surtout la perte de mon travail, qui a été le plus difficile pour moi moralement." L’association Une terre pour les EHS essaie d’aider les personnes seules et en détresse qui ne savent pas où aller. Elle milite pour la création d’une zone blanche, c’est-à-dire traversée par le moins d'ondes possible. "J'ai de la chance, continue Marie, j'arrive encore à fréquenter des amis s'ils éteignent leur téléphone. Ce n'est pas le cas de tout le monde ici." Dans une lettre lue à voix haute, une adolescente qui n’a pas pu faire le déplacement raconte: "Plus de sortie au cinéma, chez les amis ou de concerts. En juin dernier, j’ai craqué et je suis allée à la fête de la musique pendant deux heures. Je suis restée 8 jours clouée au lit. L'électrosensibilité est un désastre, et je refuse qu'elle se répande." "Chacun d'entre nous finit par devenir militant, affirme Marie, chacun à son rythme, lorsqu’on arrive à prendre plus de recul sur notre situation." Le projet Durbon, en marche depuis début 2011, envisage de créer un lieu destiné aux hypersensibles sur la commune de Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes), à côté de l’endroit où se tient le rassemblement. Mais les résistances sont nombreuses : "Pour les opérateurs téléphoniques, notre pathologie n’existe pas, lance Philippe Tribaudeau. Ils refusent même de parler au pilote de notre projet, Michèle Rivasi, qui est députée européenne." Les militants soulignent aussi les intérêts économiques de la commune, qui obtient 4 000 euros par mois pour la location de ses deux antennes-relais. Philippe Tribaudeau dénonce un "scandale sanitaire". "Nous n’attendons plus grand-chose de l’Etat, à la vitesse où il agit. Nous sommes dans un combat avec les lobbys de téléphonie mobile. Depuis un an, ce qui correspond au moment de l’installation des émetteurs 4G, nous constatons une recrudescence des appels d’électrosensibles qui ne savent pas où aller. Si nous ne parvenons pas à obtenir les lieux de vie vitaux dont nous avons besoin, il faut les prendre par des actions d'occupation." L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'environnement qui, dans son rapport publié en 2013 ne reconnaît pas de lien entre les symptômes décrits et les ondes électromagnétiques, a tout de même accepté de participer à la conférence de presse organisée jeudi 28 août en présence d'élus. "Le rapport de force entre les lobbys et les associations était très déséquilibré il y a cinq ans, explique Philippe Tribaudeau. Aujourd’hui, on sent que les choses commencent à bouger." Pour l'heure, les hypersensibles rassemblés sous le chapiteau pour se protéger de la pluie, listent sur un tableau les questions qu'ils se posent, et partagent conseils et astuces. L'une a acheté des chaussures isolantes et fait le tour du cercle pour que chacun puisse voir à quoi elles ressemblent. Un autre détaille le blindage de sa voiture avec des matériaux spéciaux. Un troisième, ancien nutritionniste, évoque un régime alimentaire adapté. Un homme et sa femme hypersensible quittent le rassemblement pour rejoindre leur tente. Comme quelques autres personnes, ils quitteront le lieu le soir-même à cause du niveau d’ondes qui a augmenté. Pourtant, les appareils de mesure indiquent un niveau très faible. Mais le mari est formel : "Quand la machine ne trouve plus d’ondes, ma femme les sent encore." FRANCETV INFO 4/9/2014 -
Quand l'industrie s'inspire ou imite le monde animal et de la nature !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Insolite, cocasse ou dramatique, divers
Dans les domaines de l’aviation, de l’agriculture et de la gestion des déchets, les oiseaux peuvent représenter une nuisance voire un danger. L’entreprise néerlandaise Clear Flight Solution a conçu des robots rapaces très réalistes qui sont capables d’effrayer durablement des oiseaux nuisibles par leur seule présence. Parfois, les oiseaux ne sont pas les bienvenus. Les agriculteurs luttent depuis des siècles pour protéger leurs semis et leur récoltent des hordes d’oiseaux. Ils posent également des problèmes sur les décharges à ciel ouvert, car ils peuvent ramasser des déchets et les disperser dans l’environnement. Le Robirds est un robot rapace qui imite le vol et l’aspect du faucon pèlerin. L’idée de ses concepteurs est d’éloigner durablement les oiseaux nuisibles d’une zone donnée en leur faisant croire qu’un prédateur y sévit. Clear Flight Solutions Le plus grand risque concerne l’aviation et les collisions qui peuvent endommager un fuselage ou provoquer des dégâts sur les moteurs des appareils.[/b] Il existe certes de nombreux moyens pour éloigner les oiseaux. Les bons vieux épouvantails ont été remplacés par des systèmes sonores, des lasers, des canons à gaz et d’autres systèmes visuels censés affoler les volatiles indésirables. Mais ces techniques trouvent rapidement leurs limites, car les oiseaux s’y accoutument. Clear Flight Solutions, une entreprise néerlandaise, pense avoir trouvé une solution beaucoup plus efficace sur la durée. Son idée est d’effrayer les oiseaux nuisibles en stimulant leur instinct de survie. Pour cela, l’équipe a imaginé un rapace robotisé dont l’allure et le vol sont ultra réalistes. Baptisé Robirds, ce robot est une copie de faucon pèlerin, l’un des oiseaux de proie les plus répandus. Il mesure 58 cm de long pour une envergure de 1,2 m, peut voler jusqu’à 80 km/h et il est capable d’effrayer des oiseaux pesant jusqu’à 3 kg. Clear Flight Solutions propose également un aigle robotisé avec une envergure de 2,2 mqui est, selon elle, capable de repousser toute sorte d’oiseaux. Le Robirds faucon pèlerin en action. Clear Flight Solutions dit avoir mené des essais en conditions réelles et fait baisser de 50 % le nombre d’oiseaux nuisibles présents sur un site. La société néerlandaise propose un second modèle qui est une copie d’un aigle de 2,2 m d’envergure. Clear Flight Solutions Ces robots sont télécommandés par un opérateur humain qui peut ainsi cibler les groupes de volatiles et, si nécessaire, poursuivre les récalcitrants. Confrontés à ce qu’ils pensent être un prédateur, les oiseaux vont s’enfuir et surtout éviter la zone concernée qu’ils identifient comme un territoire de chasse du rapace. FlightBots 8/8/2014 Des tests réalisés avec le Robirds ont permis de faire chuter de 50 % le nombre d’oiseaux nuisibles dans un secteur donné, affirme l’entreprise néerlandaise. Elle travaille actuellement au développement de fonctions pour permettre aux Robirds de voler en autonomie. Les robots rapaces pourraient ainsi sécuriser un périmètre en effectuant leur ronde sans intervention humaine. Futura Sciences 4/9/2014 -
Et si on parlait recyclage... ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conseils, innovations, astuces pour préserver l'environnement
Une équipe de chercheurs de l'Oak Ridge National Laboratory au département états-unien de l’Énergie a mis au point une technique pour extraire du noir de carbone à partir de pneus usagés et s’en est servi pour fabriquer l’anode d’une batterie lithium-ion. Cette technique aurait le double avantage de réduire le coût de fabrication de ce type de batterie tout en créant une filière de recyclage pour les vieux pneumatiques. Schéma du traitement et de l’extraction du noir de carbone à partir de pneumatiques usagés (recycled tires). D’abord broyés (shredded and pulverized tires), ils sont ensuite transformés en bouillie (pretreatment) puis séchés. Il en résulte des briques de caoutchouc qui seront chauffées par pyrolyse pour en extraire le noir de carbone (recovered carbon black), lequel servira à fabriquer l’anode de batteries lithium-ion. Oak Ridge National Laboratory Les pneumatiques usagés pourraient bientôt servir à fabriquer des batteries lithium-ion. Le procédé n’en est pas encore à un stade industriel mais sa faisabilité a été démontrée par une équipe de chercheurs de l'Oak Ridge National Laboratory au département états-unien de l’Énergie. Ces derniers ont développé un procédé de traitement et d’extraction qui leur permet d’obtenir du noir de carbone à partir des pneus. La substance a été utilisée pour remplacer le graphite de l’anode d’une batterie lithium-ion et un prototype de batterie à base de ce noir de carbone a été testé en laboratoire avec succès. Il s’avère même qu’elle offre une capacité énergétique supérieure à celle d’une batterie lithium-ion à base de graphite. Dans leur article scientifique (revue RSC Advances), l’équipe de l'Oak Ridge National Laboratory explique qu’après une centaine de cycles de charge, la capacité était de 390 mAh par gramme d’anode, « ce qui dépasse les meilleures propriétés du graphite commercial », écrivent-ils. Cette performance est à mettre au crédit de la microstructure poreuse du noir de carbone qui offre une surface plus importante que celle du graphite. Le procédé de traitement et d’extraction du noir de carbone se déroule en plusieurs étapes. - La première consiste à broyer les pneus usés. - Ils sont ensuite traités chimiquement afin d’obtenir une bouillie de caoutchouc riche en souffre qui est filtrée et séchée. - On obtient alors une sorte de brique de caoutchouc très dense qui est chauffée par pyrolyse afin d’extraire le noir de carbone. « L'utilisation de pneus usagés pour des produits tels que le stockage de l'énergie est très attrayant non seulement du point de vue de la récupération de carbone, mais aussi pour maîtriser les dangers environnementaux causés par les pneumatiques de rebut », estime le professeur Parans Paranthaman, l’un des chercheurs qui pilote ce projet. La technique de retraitement élaborée par les chercheurs de l'Oak Ridge National Laboratory pourrait apporter une solution pérenne et très incitative au recyclage des pneumatiques usagés. Elle permettrait en outre de trouver une alternative plus économique au graphite qui est employé pour l’anode des batteries lithium-ion. Mysid, domaine public Cette solution aurait l’avantage de maintenir un coût de production bas pour les batteries lithium-ion. Car en attendant qu’une alternative viable s’impose, cette technologie reste la plus répandue et la demande ne fait qu’augmenter. Cette tendance a un impact sur le prix des matières premières utilisées pour fabriquer des batteries lithium-ion, en particulier le graphite. La solution développée par l'Oak Ridge National Laboratory pourrait répondre à cette problématique. Les chercheurs annoncent leur intention de fournir cette technologie sous forme de licence à des partenaires industriels pour produire des batteries lithium-ion pour l'automobile, le stockage sédentaire, des applications médicales et militaires. Futura Sciences 3/9/2014 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Colmar - Le tribunal correctionnel de Colmar a condamné jeudi 55 militants de Greenpeace à des peines de deux mois de prison avec sursis pour une spectaculaire intrusion en mars dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Le tribunal les a jugés coupables de violation de domicile, mais les a relaxés des faits de dégradations constatées sur les lieux. Le procureur de Colmar, Bernard Lebeau, avait auparavant requis des peines de trois à quatre mois de prison avec sursis. Ce débat (sur l'énergie nucléaire) me paraît complètement légitime, mais je ne peux, en tant que citoyen et en tant que procureur, cautionner les actions de Greenpeace, lorsqu'elles sont illégales, avait expliqué le procureur. Sur les 55 militants jugés jeudi pour violation de domicile et dégradations, seuls trois -deux Français et un Allemand- se sont présentés à la barre, pour revendiquer la légitimité de leur action. Arrivés à Fessenheim au petit matin du 18 mars à bord de camions, et munis d'échelles, les militants -d'une vingtaine de nationalités- avaient réussi leur opération surprise. La plupart avaient été interpellés rapidement, mais certains s'étaient hissés jusqu'au sommet du dôme d'un réacteur, où ils avaient déployé une banderole, avant d'en être délogés par les forces de l'ordre. itele 18/3/2014 Romandie 4/9/2014 -
TCHERNOBYL – Des sangliers toujours radioactifs en Allemagne
Admin-lane a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Vingt-huit ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, survenue en avril 1986 en Ukraine, les sangliers d'Allemagne gardent encore dans leur chair le souvenir de l'explosion de la centrale. Un tiers des porcs sauvages qui peuplent les forêts de la Saxe sont radioactifs. Hors de question de consommer leur viande, précise The Telegraph, qui s'appuie sur des tests récents effectués par le gouvernement de la Saxe. Résultat : sur les 750 bêtes chassées en un an, 297 dépassaient la norme de radioactivité fixée à 600 becquerels par kilo, seuil limite pour la consommation humaine. Un sanglier sur trois présente des niveaux élevés de radioactivité dans la région de la Saxe (Allemagne). Photo: Alamy Ces taux de radioactivité élevés sont "l'héritage" de la catastrophe nucléaire de 1986, explique le quotidien britannique. Bien que la Saxe soit située à plus de 1 000 kilomètres de Tchernobyl, le vent et la pluie ont déplacé le nuage radioactif vers l'ouest, contaminant la faune et la flore des forêts allemandes. Les sangliers sont particulièrement touchés car ils se nourrissent de champignons qui sont encore irradiés. Face à ce risque sanitaire persistant, le gouvernement de la Saxe a interdit toute commercialisation des sangliers au taux de radioactivité trop élevé. Depuis 2012, des tests systématiques sont effectuées sur tous les individus abattus. Lorsque la limite sanitaire est dépassée, les carcasses sont détruites. Au grand dam des chasseurs d'outre-Rhin, qui gagnaient de l'argent en vendant le gibier. Chaque année, plusieurs centaines de milliers d'euros leur sont reversés en compensation. Pour les chasseurs malchanceux, ces sommes sont loin d'atteindre le tarif de vente de la viande, mais elles permettent au moins de couvrir le coût de la chasse. Le problème des sangliers radioactifs n'est pas près de se résoudre en Allemagne. Selon les experts, au vu des niveaux de contamination observés, le retour à la normale n'est pas prévu avant une cinquantaine d'années. Le Monde 3/9/2014 -
Algues vertes : les pratiques agricoles à nouveau pointées du doigt
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
La France a été condamnée, jeudi 4 septembre, par la Cour de justice de l'Union européenne, sanctionnée une nouvelle fois pour son incapacité à améliorer la qualité de ses eaux. Elle fait face à deux contentieux pour n'être jamais parvenue à respecter la directive de 1991 sur les nitrates et les pollutions d'origine agricole. La prolifération des algues vertes sur la plage de Hillion (Côtes d'Armor) s'explique par la pollution des eaux, chargées en nitrates des déjections porcines. | FRED TANNEAU/AFP La Commission européenne, qui a fini par saisir la justice de Luxembourg après moult avertissements, estime que Paris a sous-estimé le problème en ne prenant pas la mesure des zones vulnérables, ces régions sérieusement polluées par les effluents agricoles où il serait urgent d'agir. Ce qui lui a valu une première condamnation en 2013. L'autre manquement de l'Etat, épinglé jeudi : la mollesse de son action. L'avocate générale, Juliane Kokott, s'était montrée très sévère à cet égard dans ses conclusions présentées le 16 janvier. L'essentiel du problème des nitrates résulte de l'excès d'azote qui ruisselle sur les terres agricoles vers les rivières. Or la réglementation française est jugée bien trop laxiste sur les dates et les durées d'épandage de lisier et autres fertilisants azotés. Elle permet de traiter des champs très pentus ou gelés et se contente d'imposer des capacités de stockage insuffisantes. Or la pollution rend l'eau de plus en plus difficile à traiter et donc de plus en plus chère. Un rapport interministériel sur la protection des captages d'eau potable, rendu public fin août, laisse entrevoir l'ampleur des difficultés. Les données relevées au printemps et analysées par quatre ingénieurs généraux révèlent qu'après quatre plans d'action successifs, « aucun progrès réellement décisif n'a été observé en l'absence de solution à la hauteur du problème ». Sur 35 392 captages, 8,5 % ne respectent pas les seuils autorisés : soit ils dépassent 40 milligrammes de nitrates par litre, soit leurs taux de pesticides excèdent 0,4 microgramme par litre. Comment le problème se règle-t-il ? En abandonnant tout simplement les sources trop polluées. En quinze ans, plus de 2 000 points d'alimentation ont ainsi été fermés. Quant aux 500 captages à protéger en priorité – une initiative inscrite dans la loi depuis 2009 – près de la moitié d'entre eux disposent d'un plan d'action pour leur sauvegarde, mais seuls 17 % sont validés par un arrêté préfectoral. La ministre de l'écologie, Ségolène Royal, a proposé fin juillet de revoir le classement des zones vulnérables : 3 800 communes supplémentaires devraient rejoindre cette catégorie peu reluisante, soit 23 000 communes au total. 70 % du territoire français est concerné. Le Monde 4/9/2014 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Londres - La filiale du français EDF au Royaume-Uni, EDF Energy, a annoncé jeudi que ses quatre réacteurs suspendus dans le nord de l'Angleterre après la découverte d'une fissure devraient redémarrer d'ici à la fin de l'année. Le 11 août, EDF Energy avait annoncé qu'un défaut avait été constaté sur un composant d'une chaudière du réacteur 1 de la centrale Heysham 1 pendant des opérations de maintenance. Elle avait décidé de suspendre les opérations de cette tranche, et de celles de trois autres réacteurs du même type (le réacteur 2 de Heysham 1 et les réacteurs 1 et 2 de la centrale de Hartlepool), à l'époque pour au moins huit semaines. Jeudi, la compagnie a précisé que le défaut incriminé consistait en une fissure sur un composant d'une chaudière du réacteur 1 de Heysham 1. Après avoir complété deux premières séries d'inspection, elle a souligné qu'aucun autre défaut n'avait été constaté sur les quatre réacteurs suspendus. Elle a ajouté que ses équipes devaient désormais poursuivre leur travail pour comprendre l'origine de la fissure et oeuvrer si nécessaire à quelques modifications techniques. En fonction des avancées du programme et d'éventuels changements, l'entreprise pense pouvoir redémarrer progressivement ces réacteurs entre la fin octobre et la fin décembre, a expliqué EDF Energy dans un communiqué. Un porte-parole a précisé à l'AFP que la compagnie n'avait pas encore déterminé le coût exact de cette suspension, mais le groupe EDF a déjà identifié des mesures pour minimiser l'impact financier de la baisse de la production nucléaire. Les centrales Heysham 1, située près de Lancaster (nord-ouest de l'Angleterre), et de Hartlepool (nord-est) disposent chacune d'une puissance cumulée de près de 1,2 gigawatt, fournie par deux réacteurs sur chaque site. Elles ont été mises en service en 1983 et doivent être arrêtées définitivement en 2019. Les opérations des six autres centrales nucléaires d'EDF Energie en Grande-Bretagne ne sont pas affectées car les unités qui s'y trouvent sont de conception différente. La suspension de ces tranches, plus que trentenaires, intervient au moment où le Royaume-Uni veut renouveler son parc nucléaire vieillissant, à l'inverse d'autres pays, comme l'Allemagne, qui ont décidé de renoncer à cette énergie après la catastrophe de Fukushima en mars 2011 au Japon. Le gouvernement britannique a ainsi annoncé en octobre dernier un accord avec EDF pour la construction de deux réacteurs EPR à Hinkley (sud-ouest), un projet de 16 milliards de livres (20 milliards d'euros) qui permettrait la fourniture de 3,2 gigawatts au réseau. Le constructeur français de réacteurs Areva et les groupes chinois CGN et CNNC sont associés au projet, avec une mise en service prévue en 2023. Romandie 4/9/2014 -
Plusieurs fédérations patronales des transports ont rappelé la semaine dernière leur opposition à cette deuxième mouture de l'écotaxe. Une manifestation des routiers contre l'écotaxe sur l'autoroute A31 a hauteur de Velaine en Haye en novembre 2013. POL EMILE / Sipa Le péage de transit poids lourds, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier 2015, "va être d'abord expérimenté pour voir si ça marche", a affirmé jeudi la ministre de l'Écologie Ségolène Royal au micro de RMC et BFM TV. "On révisera si ça ne marche pas. On est très à l'écoute", a-t-elle affirmé, alors que plusieurs fédérations patronales des transports ont rappelé la semaine dernière leur opposition à cette deuxième mouture de l'écotaxe. "L'écologie ne doit pas être punitive. Il y a des principes pollueurs payeurs qui s'appliquent, mais il faut qu'ils s'appliquent dans une dynamique positive", a estimé la ministre. La Fédération nationale du transport routier (FNTR), l'Union des entreprises de transport et de logistique en France (TLF), l'Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles (UNOSTRA) et la Chambre syndicale du déménagement (CSD) ont rappelé la semaine dernière "leur opposition à la nouvelle écotaxe". Ces organisations ont dénoncé "l'incompatibilité de cette taxe avec la situation de crise, les inégalités territoriales créées par le nouveau dispositif et l'irréalisme des délais de mise en oeuvre" et ont dit attendre du nouveau secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies, "des réponses urgentes à leurs demandes". L'Otre, fédération patronale de PME du transport, a prévenu pour sa part que "toute poursuite du gouvernement dans le sens du péage de transit sera(it) considérée par les transporteurs routiers comme une provocation à leur demande d'abandon du dispositif". Le "péage de transit poids lourds" fait l'objet d'une médiation entre le gouvernement et les organisations. Le Point 4/9/2014
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Le serpent venait en fait de chez son voisin. Le reptile a passé la nuit dans une cellule de garde à vue au commissariat de Bordeaux ! C'est dans la nuit de vendredi à hier, qu'une habitante de Mérignac a découvert chez elle un boa de 2 mètres de long. La retraitée a aussitôt appelé la police. Le reptile est capturé et placé dans une boîte. Faute de refuge ouvert pour l'accueillir en pleine nuit, le serpent est placé en cellule de garde à vue au commissariat de Mérignac ! Le reptile s'était en fait échappé de chez son voisin qui possède deux boas et un python en toute légalité. France 3 Aquitaine 1/9/2014 : Reportage de Muriel Denguilhem et Ludovic Cagnato France3 Aquitaine 1/9/2014
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Le bisphénol, les phtalates et autres produits chimiques reconnus toxiques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
L'exposition des femmes enceintes au triclosan ou aux parabènes modifieraient l'évolution du poids et du volume crânien des garçons. L'exposition des femmes enceintes à des substances chimiques comme le triclosan ou les parabènes pourraient perturber la croissance des garçons durant la période fœtale et les premières années de la vie, selon une étude menée par des chercheurs français et américains et publiée dans la revue Epidemiolgy. L'étude a montré que 95 % des femmes avaient été exposées aux phénols mais à des doses différentes. (GILE MICHEL/SIPA) Le triclosan est un antibactérien chimique utilisé depuis plus de 40 ans et qu'on retrouve dans de nombreux produits d'hygiène personnelle comme les savons liquides ou certains dentifrices. Les parabènes sont des substances utilisées comme conservateurs dans les cosmétiques et produits de soins. Tous deux sont soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens, au même titre que le bisphénol A, dont l'utilisation dans les contenants alimentaires sera complètement interdite en France à partir du 1er janvier prochain. L'étude coordonnée par l'équipe d'épidémiologie environnementale de l'Inserm et de l'Université de Grenoble s'est penchée sur 520 femmes enceintes recrutées entre 2003 et 2006 dans les Centres hospitaliers universitaires de Nancy et de Poitiers et ayant donné naissance à des garçons qui ont été suivis jusqu'à l'âge de 3 ans. L'étude a montré que 95 % des femmes avaient été exposées à ces substances mais à des doses différentes. L'exposition maternelle au triclosan a été mesurée à partir d'un seul échantillon d'urine par participante à l'étude. Le niveau d'exposition à cette substance a été associé à un ralentissement de la croissance du périmètre crânien à partir du 2e trimestre de la grossesse. Les parabènes (également mesurés par une seule analyse d'urine) ont pour leur part été associés à une augmentation du poids de garçons après la naissance et plus particulièrement entre l'âge de 2 et 3 ans. Une prise de poids accélérée dans les premières années de la vie est généralement associée à un risque accru d'obésité à l'âge adulte tandis qu'un retard de croissance du périmètre crânien pourrait avoir un impact sur le développement du cerveau. "Mais il faut être très prudent quant à l'interprétation" a averti Rémy Slama, le chercheur qui a coordonné l'étude en soulignant qu'il s'agit d'une des toutes premières études étudiant l'impact des "contaminants environnementaux" sur la croissance de l'enfant pendant et après la grossesse. Il relève néanmoins que "l'effet prise de poids est cohérent avec des études de toxicologie faites sur des tissus gras en laboratoire". Aucune conclusion n'a en revanche pu être tirée sur le bisphénol A également mesuré par un échantillon urinaire unique alors que sa persistance dans l'organisme est très courte et qu'il peut fluctuer beaucoup plus fortement que le triclosan et les parabènes. Pour éviter ces inconvénients, les chercheurs sont en train de mettre en place une nouvelle cohorte de 700 mères-enfants (incluant aussi des filles, exclues de la première étude et dont la sensibilité à ces substances chimiques pourraient différer) qui va être suivie de manière beaucoup plus étroite, avec de nombreux échantillons d'urine par participant recueillis pendant la grossesse et les trois premières années de la vie de l'enfant. "Cette approche permettra d'identifier les périodes de plus grande influence" des contaminants environnementaux sur la croissance des enfants, ajoute le chercheur. Des produits chimiques courants nuiraient à la fertilité : C'est ce qu'ont découvert par hasard des chercheurs américains chez des souris. Reste à savoir si ces produits sont également nocifs chez l'homme. Depuis les années 1950 et 1960, on retrouve l'ADBAC et le DDAC dans des nettoyants commerciaux et domestiques. WBU / Science Photo Library / AFP Des chercheurs américains ont découvert par hasard que deux produits chimiques d'usage courant entraîneraient un déclin dans la reproduction de leurs souris de laboratoire. Il s'agit du chlorure de benzalkonium (également appelé chlorure d'alkyldiméthylbenzylammonium et abrégé ADBAC) et du chlorure de didécyldiméthylammonium (DDAC), fréquemment utilisés en raison de leurs propriétés antimicrobiennes et antistatiques, ainsi que pour leur capacité à réduire la surface de tension entre deux liquides ou entre un liquide et un solide. Cliquez ICI pour lire la suite de l'article. Sciences et avenir 3/9/2014 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Brest (AFP) - Les pêcheurs artisanaux sont de plus en plus menacés dans le monde par des acteurs économiques plus forts qui prennent progressivement le contrôle des ressources halieutiques avec des conséquences sur l'environnement, affirme dans un rapport l'ONG Transnational Institute (TNI). "Les pêcheurs artisanaux et les communautés de pêche dans les pays du Sud comme du Nord sont de plus en plus menacés", affirme le rapport daté de mardi. Les pêcheurs artisanaux sont de plus en plus menacés dans le monde par des acteurs économiques plus forts (c) Afp Ils sont "confrontés à des forces majeures qui redéfinissent de façon dramatique les systèmes des droits d'accès existants ainsi que les modèles de production dans le domaine de la pêche", poursuit le document de 56 pages publié en français sur le site du comité départemental des pêches du Finistère. Ce processus entraîne notamment, dans de nombreux cas, une "destruction écologique", affirme le rapport intitulé "L'accaparement mondial des mers". L'ONG, basée à Amsterdam, explique que cet accaparement se fait généralement par le biais de lois, politiques et pratiques "qui redéfinissent et réattribuent l'accès, l'utilisation et le contrôle des ressources halieutiques". Elle met ainsi en cause la désignation d'espaces protégés pour la conservation des zones côtières et marines, les politiques en matière de tourisme et d'énergie, la spéculation financière ou encore l'aquaculture à grande échelle. Depuis les années 1970, 70.000 hectares, soit la moitié des forêts de mangrove du golfe de Fonseca au Honduras, sont passés de la propriété communautaire aux concessions privées, souligne le rapport, qui pointe du doigt des entreprises nord et sud-américaines et européennes désireuses d’accéder aux ressources, à des fins de tourisme et d'aquaculture. "L'histoire de l'accaparement dans les pêcheries reste très peu connue et largement négligée dans les milieux universitaires et activistes ainsi que par les médias", regrette l'ONG qui souligne que ce phénomène "ruine les droits et les aspirations de millions de personnes tributaires de la pêche artisanale en eau douce et hauturière dans le monde". La pêche artisanale représente à peu près la moitié des prises mondiales, selon l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Elle emploie, au niveau mondial, plus de 90% des pêcheurs et autres travailleurs de la pêche. Le rapport a été publié en collaboration avec le Forum mondial des populations de pêcheurs (WFFP), qui représente les intérêts des pêcheurs artisanaux au niveau international. Sciences et avenir 3/9/2014 -
La lutte contre les moustiques vecteurs / propagateurs de DENGUE et CHIKUNGUNYA
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les maladies dues aux moustiques
Ce vaccin, aux résultats prometteurs, pourrait être mis sur le marché dès 2015. Comment fonctionne-t-il ? Réponse en vidéo. Le groupe français Sanofi Pasteur vient d'annoncer dans un communiqué les derniers tests de son vaccin contre la dengue menés en Amérique latine, qui montrent une efficacité globale de 60,8 %. Les résultats de ces tests, conduits sur 20.875 enfants de 9 à 16 ans dans cinq pays d’Amérique latine (Brésil, Colombie, Mexique, Honduras et Porto Rico), seront les résultats détaillés lors de la réunion annuelle de l’American Society of Tropical Medicine and Hygiene, début novembre. Ils ont montré une efficacité contre chacune des quatre souches du virus, une réduction de 80,3% du risque d’hospitalisation et une efficacité contre la dengue hémorragique, a précisé Sanofi Pasteur, filiale du groupe français. Le PDG de Sanofi Pasteur, Olivier Charmeil, a confirmé le calendrier envisagé pour ce vaccin : des dépôts de demande d'autorisation au premier trimestre 2015, des premiers enregistrements attendus au deuxième semestre 2015 et les premières doses délivrées à la fin 2015. Le 11 juillet dernier, Sanofi avait publié dans la revue médicale The Lancet les résultats prometteurs d'un vaste essai clinique de phase 3 pour ce vaccin, mené entre 2011 et 2013 dans cinq pays d'Asie et portant sur plus de 10.000 enfants. Les résultats détaillés de l'essai confirmaient une réduction significative de 56,5 % des cas de dengue. Une réduction de plus des deux tiers (67 %) des risques d'hospitalisation durant la durée de l'étude a de surcroît été observée, selon les chercheurs, ainsi qu'une réduction conséquente (88,5 %) des cas de dengue hémorragique, forme sévère de la maladie potentiellement mortelle, qui entraîne chaque année plus d'un demi million d'hospitalisations. La dengue, parfois surnommée "grippe tropicale" est une infection virale transmise par les moustiques. Comment le virus de la dengue infecte l'organisme : voir la vidéo ci-dessous. DengueInfo 4/7/2014 Dans un commentaire dans la revue, le professeur Annelies Wilder-Smith de Singapour estime qu'un vaccin qui réduit de moitié les cas annuels de dengue représenterait un "avantage important sur le plan de la santé publique", sans être pour autant une solution miracle. Le suivi des participants à l'essai se poursuivra jusqu'en 2017. Sanofi Pasteur avait dévoilé fin avril dernier le résultat global de l'essai asiatique. Sciences et avenir 3/9/2014 -
L'ADN du lapin transformé par sa domestication par l'homme !
Admin-lane a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Une équipe internationale de chercheurs a mesuré les différences génétiques entre des lapins sauvages et leurs cousins élevés par l'homme. Les résultats sont surprenants. La domestication d'un animal a des effets mesurables au plus profond de son ADN. C'est ce que vient de montrer une équipe internationale de chercheurs suédois (université d’Uppsala), portugais (université de Porto), américains (Broad Institute de Boston), et français (de l'Institut National de Recherche Agronomique). Les résultats de leurs travaux sur le lapin viennent d'être publiés dans le magazine Science. Lapin angora BIOSPHOTO Les données recueillies montrent que la domestication de cet animal modifie par petites touches les zones qui régulent certains gènes de l'animal. Et les gènes les plus touchés par ces altérations sont ceux qui sont impliqués dans le développement du cerveau et du système nerveux. De ce fait, sa capacité à demeurer en alerte et à se carapater à toute vitesse au moindre signe d'alerte s'en trouve affectée. Cette aptitude à prendre la fuite est indispensable à la survie des lapins et des lièvres dans un milieu naturel où la mort peut fondre du ciel (rapaces) comme jaillir d'un buisson (renards). Mais un tel comportement n'est plus vital à un animal vivant dans une cage à l'abri des prédateurs. Les gènes codant pour de telles prédispositions ont donc été moins sélectionnés et, petit à petit, de nombreuses mutations génétiques à petits effets ont progressivement inhibé cette aptitude au fil de la domestication de l'animal. "Cela représente l’un des changements les plus importants dans l’histoire évolutive du lapin" affirme l'Inra dans un communiqué. Pour obtenir ces données, les chercheurs ont séquencé tout le génome d'un lapin de laboratoire. Ils ont ainsi obtenu une séquence de 3 milliards de paires de bases qui a servi de référence comparer les génomes de lapins domestiques et sauvages, et identifer les variations entre ces génomes. Les génomes de lapins de six races domestiques et de 14 individus sauvages capturés par les chercheurs ont été analysés. En haut de l'image : les 6 races de lapins domestiques séquencées, ainsi qu'un des lapins sauvages (Wild rabbit). Les animaux sauvages ont été capturés sur 14 lieux différents (en France en Espagne) matérialisés sur la carte en bas à gauche. Les histogrammes montrent la diversité génétique des animaux capturés en France (FRWx) et en Espagne (IWx) comparés aux races domestiques. Image extraite de la publication de Science. Cette étude montre également une baisse de la diversité génétique chez les lapins domestiqués. "Mais cela n'a rien d'alarmant ! précise Claire Rogel-Gaillard, directrice de l'Unité Génétique animale et biologie intégrative, de l'Inra. Le lapin est un animal qui présente une grande diversité génétique, qu'il soit sauvage ou domestique. Certes, cette diversité a baissé avec la domestication, mais elle reste malgré tout très élevée". Pour les généticiens de l'évolution, le lapin est un sujet d'étude extraordinaire. Tout d'abord parce que sa domestication est relativement récente. Contrairement au chien qui est le meilleur ami de l'homme depuis 15.000 ans au moins, le lapin n'est, lui, domestiqué que depuis 1400 ans environ. Une domestication qui aurait démarré dans des monastères du Sud de la France. À l'époque, vous pouviez vous voir proposer une assiette de "laurices", c'est-à-dire (accrochez-vous) des foetus de lapereaux (ou de lapereaux nouveaux nés) consommés entiers. Une recette d'autant plus intéressante que, pour l'église catholique, ces embryons de lapins, flottant dans leur liquide amniotique, n'étaient pas considérés comme de la viande, mais plutôt comme du... poisson ! "On peut penser que la consommation de ce type de mets permettait donc de fournir une appréciable source de protéines durant les périodes de Carême" raconte Claire Rogel-Gaillard. L'autre caractéristique remarquable du lapin, qui découle de sa domestication récente, est qu'il est encore possible de trouver des lapins sauvages et donc de comparer leur patrimoine génétique à celui des animaux d'élevage. La chose est beaucoup plus difficile si l'on souhaite faire les mêmes études avec des vaches, des chèvres ou des poules, que l'on ne trouve plus, aujourd'hui, que dans les élevages... Sciences et avenir 2/9/2014 -
JAPON : Cas de dengue autochtone confirmés
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies dues aux moustiques
Une douzaine de cas autochtones supplémentaires de dengue ont été annoncés mardi 2 septembre au Japon, portant à 34 le total enregistré depuis une semaine dans l'archipel, qui n'avait pas connu une telle épidémie depuis 1945. Point commun à tous les malades : ils se sont rendus en août dans le populaire parc Yoyogi du centre de Tokyo. Aucun d'entre eux n'a séjourné récemment à l'étranger. Le précédent décompte du ministère de la Santé, datant du lundi 1er septembre, faisait état de 22 victimes. Leur vie n'est pas en danger, selon les autorités, qui appellent néanmoins à éviter les lieux où se trouvent de nombreux insectes (points d'eau notamment), une vraie calamité en été au Japon. DengueInfo 5/9/2012 Sciences et avenir 2/9/2014 -
Ces créatures découvertes au fond de l'eau ont des similitudes avec des formes de vie datant de 600 millions d'années. Il aura fallu presque trente ans aux chercheurs pour isoler ces deux formes de vie mystérieuses. Elles proviennent de prélèvements réalisés en 1986 à 400 et 1000 mètres de profondeur, dans les eaux du sud-est de l'Australie. Une nouvelle forme de vie à l'allure de champignon. Just et al. Leur structure diffère de tous les phylums connus et se rapproche de celle des fossiles de la faune d'Ediacara (−635 à −541 Ma), célèbre dans le monde entier pour contenir parmi les plus anciens fossiles d’organismes multicellulaires. Les deux "champignons" ont été baptisés Dendrogramma enigmatica et Dendrogramma discoides. Ils sont les uniques représentants d'une nouvelle famille : les Dendrogrammatidae. Ce sont des organismes multicellulaires présentant une structure non symétrique. Ils sont composés d'une couche dense de matière gélatineuse enserrée entre une "peau" externe et un "estomac" interne. Ils sont décrits dans un article paru dans la revue Plos One. Ce champignon pousse au fond des eaux. Just et al. Les chercheurs de l'université de Copenhague, qui les ont étudiés, ont trouvé des similitudes entre ces deux organismes et certains cnidaires (groupe auquel appartiennent les coraux, les méduses ou les anémones) mais aussi, de façon plus surprenante, avec certaines formes de vie trouvées dans la faune d'Ediacara. Or ces organismes d'Ediacara se sont éteints sans descendance, on les qualifie d'ailleurs d'impasse évolutive. Ils ont laissé place, plusieurs millions d'années après, à d'autres formes de vie constituant la faune de Burgess ( -528 à -510 Ma), dont sont issus les grands groupes d'animaux modernes. La parenté génétique des dendrogrammatidae reste pour le moment mystérieuse. Les spécimens trouvés ont été, au moment de leur découverte, conservés dans du formol ce qui rend impossible toute analyse moléculaire. Une nouvelle campagne de prélèvements va se dérouler prochainement, les scientifiques espèrent rapporter de nouveaux échantillons pour en extraire l'ADN. Ce qui pourra donner un meilleur aperçu de la relation des dendrogrammatidae à d'autres organismes. Sciences et avenir 2/9/2014
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Criquet du chameau, sauterelle des serres ou grillon des cavernes autant de nom pour un même animal : Diestrammena asynamora. Cet insecte d'origine asiatique aux pattes habillées de structures épineuses a été découvert, de manière fortuite, chez un scientifique de l'université de Caroline du Nord. Un inventaire collaboratif conduit peu après a révélé sa présence dans tout l'est du pays. Un criquet du chameau. Lauren Nichols Ce sont les membres du réseau citoyen Your Wild Life qui ont été mobilisés pour le repérer. Les scientifiques leur ont demandé de photographier les criquets présents autour de leurs maisons, et même dedans, puis de leur envoyer les clichés ou quelques spécimens. Les analyses ont révélé que l'insecte le plus fréquemment rencontré était dans 90% des cas Diestrammena asynamora. La présence de l'insecte aux Etats-Unis n'est pas nouvelle, le premier spécimen a été repéré au XIXème siècle. Mais jusqu'à présent, les entomologistes pensaient qu'il n'était fréquent que dans les serres commerciales. En fait, la sauterelle a chassé les espèces indigènes pour s'établir durablement. Un cricket chameau dans une serre. André Blanchard Pas forcément une mauvaise nouvelle puisque "les criquets du chameau sont des charognards qui peuvent être utiles dans les sous-sols et les garages, en mangeant les restes et déchets qui s'y accumulent", explique Holly Menninger, directeur de communication de Your Wild Life. Néanmoins leur impact sur l'écosystème local n'est pas encore mesuré. "Nous en savons étonnamment peu sur ces insectes, leur biologie, ou la façon dont ils interagissent avec les autres espèces", précise-t-il. Dans la revue Peer J, Mary Jane Epps qui a dirigé l'étude annonce également l'existence probable d'une seconde espèce invasive Diestrammena Japanica, qui n'a pas encore été officiellement répertoriée aux États-Unis, mais qui "semble être présente dans des foyers du nord-est". Seules quelques photos témoignent de sa présence, aucun spécimen n'est encore passé sous le microscope des chercheurs. Sciences et avenir 2/9/2014
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6 millions d'ordures en feu à Bangkok : une catastrophe inévitable ?
Admin-lane a posté un sujet dans Pollutions
C'était au printemps 2014. L'incendie de la décharge de Praeksa a pollué l'air de l'est de Bangkok pendant huit jours. Une prise de conscience du fléau des dépotoirs générés par les mégapoles. Une décharge dans la banlieue de Bangkok, le 29 avril 2014 (c) Afp Un incendie dans une décharge de six millions de tonnes d'ordures à Bangkok, avec fumées toxiques, a fait prendre conscience de la bombe à retardement de ce fléau des mégalopoles en développement. Cela faisait longtemps que les habitants demandaient que soit fermée la décharge de Praeksa, aux 6 millions d'ordures. Rien n'y a fait. Et l'incendie a eu lieu, polluant l'air de l'est de Bangkok pendant huit jours au printemps 2014. La catastrophe a heureusement suscité une esquisse de débat national sur la gestion des ordures. Bangkok, mégalopole tentaculaire de 12 millions d'habitants, produit 10.000 tonnes d'ordures par jour, une part non négligeable des 27 millions de tonnes d'ordures annuelles générées dans ce pays, entre autres par des dizaines de millions de touristes. La junte militaire arrivée au pouvoir par un coup d'Etat en mai a annoncé comme une priorité la gestion des ordures. La Thaïlande n'est pas un cas unique. De Jakarta à Manille, les mégalopoles d'Asie du sud-est sont confrontées à la gestion de leurs décharges à ciel ouvert, avec des villes grandissant en dehors de toute planification urbanistique. SCIENCES ET AVENIR 3/9/2014 -
48 tonnes de poissons morts dans un lac au Mexique !
Admin-lane a posté un sujet dans Les poissons d'eau douce
La mauvaise gestion des eaux usées d'usine pourraient être à l'origine de cette catastrophe détectée le 1er septembre 2014. C'est le 4e épisode de mort massive de poissons en 2014 pour l'État mexicain du Jalisco. HECTOR GUERRERO / AFP Les poissons morts se ramassent à la pelle sur le lac de Cajititlan, près de la ville mexicaine de Guadalajara, à l'ouest du pays. Au moins 48 tonnes de poissons morts ont été retirées ! Comment expliquer une telle catastrophe ? Les autorités de l'État du Jalisco incriminent une mauvaise gestion des eaux usées par une usine. The Cosmos News 2/9/2014 "Le phénomène est grave, on le traite en conséquence et nous prévoyons de travailler deux jours de plus", a dit au cours d'une conférence de presse la responsable de l'environnement pour l'Etat du Jalisco, Magdalena Ruiz Mejía. Sciences et avenir 3/9/2014 -
Les migrateurs sont plus rapides au printemps quand ils font route vers leurs zones de reproduction qu'en automne lorsqu'ils volent vers leurs aires d'hivernage. Certains oiseaux migrateurs ont tendance à voler plus vite au printemps qu'ils ne le font à l'automne. Cette différence saisonnière dans la vitesse de vol est particulièrement visible chez les oiseaux qui voyagent sur de courtes distances. Oiseaux migrateurs LILO/SIPA Pour mesurer la vitesse de vol de différentes espèces de passereaux migrateurs, les scientifiques de l'université de Lund les ont sondés avec un radar de poursuite installé sur la péninsule de Falsterbo, un lieu de passage de nombreux volatiles dans le sud-ouest de la Suède. Les mesures ont été effectuées durant trois ans, de nuit car les passereaux sont des voyageurs nocturnes. D'autres observations complémentaires ont été réalisées au nord et au sud du pays. Il ressort des mesures que les migrateurs volent plus vite au printemps quand ils font route vers leurs zones de reproduction européennes. Une différence nettement plus marquée chez ceux qui migrent sur de courtes distances. Le gain de temps pour le surcroît de vitesse printanier peut sembler minime "mais il est important car cela influence l'ordre d'arrivée de chaque oiseau et donc le choix du meilleur territoire" expliquent les chercheurs. À l'automne, les oiseaux prennent leur temps, ils ne sont pas aussi pressés d'atteindre leurs aires d'hivernage. Le radar de poursuite utilisé pour suivre les oiseaux. Cecilia Nilsson. Les scientifiques ont aussi noté que le vent influence fortement la date de départ des passereaux quand ils quittent la Suède. Ils attendent que les courants porteurs soient orientés dans la bonne direction pour partir et profitent de leurs puissances pour voler. Les oiseaux qui migrent le plus loin et qui ont plusieurs semaines de voyage en revanche ne sont pas influencés par les vents. Ils décollent vers leur site d'hivernage, quelques soient les conditions météo, au prix d'une dépense d'énergie bien supérieure. "Ces résultats indiquent une modulation saisonnière étonnamment fine et indiquent que les passereaux adaptent leur comportement par rapport au vent" concluent les auteurs de l'étude. Sciences et avenir 3/9/2014
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Suivre l'ours polaire à la trace, grâce à son ADN
Admin-lane a posté un sujet dans Actu Ours polaire
De l'ADN d'ours polaire a pu être identifié à partir d'une empreinte dans la neige. Une avancée qui permettra le suivi individuel des ours ou d'autres espèces difficiles à observer. Pas facile de repérer un ours polaire (Ursus maritimus) avec son pelage immaculé dans la neige ! Les scientifiques qui l'étudient s'appuient habituellement sur des indices de présence comme les poils ou les fèces et les traces de pas. Demain, ils pourront aussi se servir de l'ADN extrait des empreintes pour faciliter l'identification des animaux. Traces de pas d'ours polaire dont l'ADN a pu être analysé. Tom Arnbom / WWF-Canon Lors d'une expédition menée par le WWF, Canon et l’Institut polaire norvégien basé à Svalbard, dans l'Arctique, de la neige a été prélevée sous une empreinte de pas d'ours polaire. Une fois fondue, la neige est passée par un filtre à ADN qui a permis de recueillir le matériel génétique présent dans l'échantillon. Une équipe du laboratoire SPYGEN a alors analysé le filtrat obtenu. L'opération a permis d'identifier l'ADN de l'ours polaire ainsi que celui d'un phoque et d'une mouette. L'ours concerné avait justement été aperçu en train de tuer un phoque ; et une mouette avait également été observée par les membres de l'expédition qui ont rapporté la neige. C'est la première fois que de l'ADN d'un ours est ainsi extrait. "L'identification par la génétique n'est pas nouvelle mais cette approche permet d'utiliser de l'ADN présent en faible quantité et de moins bonne qualité", souligne Arnaud Lyet, responsable du Programme de conservation au WWF/Etats-Unis. Des tests sont en cours pour savoir si à partir de l'ADN extrait, il est possible d'identifier un individu donné. Si tel est le cas les biologistes disposeraient alors d'un nouvel outil pour surveiller les populations d'ours polaires, particulièrement difficiles d'accès. "En biologie de la conservation, on a besoin de données individuelles précises. Actuellement on s'appuie sur les poils et les fèces ou sur des techniques invasives comme le marquage d'animaux avec des puces. Avoir accès à l'ADN à partir des traces de pas permettra de gagner du temps et de réduire les investissements", ajoute Arnaud Lyet. WWF France 2/9/2014 Il cite ainsi l'exemple des rapports difficiles qu'entretiennent certains villages inuits avec les ours, dont certains font de désagréables visites nocturnes autour des poubelles. "Avec l'ADN on pourra savoir si c'est un seul individu ou plusieurs qui fréquentent les lieux et éventuellement comprendre pourquoi" précise-t-il. À terme, cette méthode pourrait être appliquée à d'autres espèces comme le tigre de Sibérie ou le léopard des neiges. Il sera plus compliqué de l'adapter pour le suivi des espèces vivant en milieu tempéré ou tropical : l'ADN se dégrade plus vite avec la chaleur. Sciences et avenir 3/9/2014 -
France : méthane, méthanisation, actus / infos
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans La méthanisation / Biomasse
Strasbourg - La station d'épuration de Strasbourg va injecter le biométhane qu'elle tire des eaux usées dans le réseau de gaz naturel. Cette première en France, emblématique de la transition énergétique, est appelée à faire des émules. Le projet est entré mardi dans sa dernière ligne droite, avec la pose de la première pierre de l'unité où sera purifié le biogaz que produit la quatrième station d'épuration de France, installée au bord du Rhin. AFP 2/9/2014 Un cap a été fixé pour l'usine, exploitée par Lyonnaise des Eaux et Degrémont: elle devra fournir, à partir de la mi-2015, quelque 1,6 million de m3 de biométhane par an. C'est l'équivalent des besoins d'environ 5.000 logements à basse consommation. Pas de quoi supplanter le gaz naturel d'origine fossile pour l'agglomération strasbourgeoise, mais assez pour apporter de l'eau au moulin des énergies renouvelables. Les eaux usées des Strasbourgeois vont permettre de produire du gaz consommé par les Strasbourgeois, dans un circuit court, s'est réjoui Olivier Bitz, président de réseau GDS, opérateur du réseau de gaz de l'agglomération et principal investisseur dans le projet. Les acteurs locaux ont un rôle fondamental à jouer dans la transition énergétique, a ajouté M. Bitz, par ailleurs conseiller communautaire de l'agglomération, qui veut bâtir le réseau de gaz naturel le plus vert de France. Le procédé de la méthanisation utilisé dans la station de Strasbourg n'est pas nouveau: il s'agit d'une fermentation, via des bactéries, des boues d'épuration, ces résidus de fin de parcours dans le traitement des eaux usées. Cette digestion génère du biogaz, souvent valorisé en électricité ou en combustible. La grande nouveauté du projet strasbourgeois, baptisé Biovalsan et lancé en 2012, est d'en faire un biométhane de haute qualité, en le purifiant et en le débarrassant du gaz carbonique qu'il contient, puis de l'injecter dans le réseau de gaz naturel. C'est la solution de valorisation la plus rentable sur le plan énergétique, celle qui présente le moins de pertes, a fait valoir Daniel Karcher, directeur régional Grand Est à la Lyonnaise des Eaux. Accessoirement, la technologie mise en place à Strasbourg permettra aussi de récupérer la totalité du gaz carbonique contenu dans le biogaz. La valorisation de ce sous-produit est encore à l'étude. Des barrières réglementaires entravaient jusqu'à récemment la route au biométhane des stations d'épuration. Il fallait faire la preuve d'une qualité suffisante et démontrer, par précaution, qu'il ne présentait aucun risque sanitaire, chimique ou biologique pour les usagers, a expliqué à l'AFP Frédéric Pierre, responsable du projet. Ces freins ont disparu en juin avec la publication de textes officiels d'autorisation, en partie grâce aux tests menés dans le cadre du projet strasbourgeois. Des tarifs d'achat du biométhane par les fournisseurs ont été fixés dans la foulée, plus élevés que ceux du gaz naturel, afin que ce genre de projets puissent être rentables. Biovalsan, soutenu par un financement de plus de 2 millions d'euros de la Commission européenne, a été conçu comme un projet pilote, dont les résultats devront être partagés. D'autres villes sont déjà très avancées dans leur réflexion, a assuré M. Karcher, citant l'exemple de Grenoble. En juin, le ministère de l'Ecologie avait souligné la demande forte des collectivités en la matière. Il avait estimé que plus de soixante stations d'épuration pourraient se doter à l'horizon 2020 des équipements nécessaires pour injecter du biométhane et atteindre ainsi la consommation annuelle de plus de 40.000 ménages. Romandie 2/9/2014