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Admin-lane

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  1. L'agence japonaise de météorologie a émis jeudi matin des alertes maximales pour une partie de l'île septentrionale d'Hokkaido, en raison de pluies diluviennes qui s'abattent sur la région. Elles risquent de provoquer des glissements de terrain et inondations mortels. Cet avertissement spécial et rare, qui signifie que le danger est très important, concerne les régions d'Ishikari et de Sorachi, sur la côte ouest d'Hokkaido. Un conseil d'évacuation a été donné à au moins 700'000 personnes des localités concernées dont la principale ville, Sapporo, selon l'agence de presse Jiji. "Nous avons émis une alerte spéciale en raison de pluies d'un danger sans précédent. C'est une situation d'urgence et il ne serait pas étonnant que se produise une importante catastrophe", a déclaré un responsable de l'agence. "Rejoignez des lieux sûrs en fonction des conseils ou ordres d'évacuation des autorités locales. S'il est trop dangereux de sortir, restez dans les étages les plus élevés", a-t-il ajouté. Des trombes d'eau s'abattaient jeudi matin sur Hokkaido, forçant les autorités à couper des routes. Des interruptions de courant ont également été signalées. Des pluies importantes sont en outre redoutées dans l'est et le nord-est, a prévenu l'agence, notamment dans les provinces sinistrées il y a trois ans et demi exactement par le tsunami du 11 mars 2011. Il y a moins d'un mois, de terribles glissements de terrain meurtriers ont tué plus de 70 personnes dans la partie nord de la ville d'Hiroshima (sud-ouest). Romandie 11/9/2014
  2. Paris - Les besoins en électricité de la France risquent de ne plus être couverts correctement à partir de l'hiver 2015 du fait de l'accélération de l'arrêt de centrales à charbon, au fioul ou au gaz, a alerté mercredi RTE. Dans son bilan prévisionnel 2014, la filiale autonome d'EDF en charge du bon fonctionnement du réseau à haute tension prédit une dégradation de la sécurité d'approvisionnement électrique en France durant les hivers allant de 2015 à 2018. Chaire Réseau Electrique - Ecole Centrale de Lille 20/12/2013 D'ici à 2016, 8.600 mégawatts de centrales thermiques devraient disparaître. Les vieilles centrales au charbon et au fioul souffrent du durcissement des normes environnementales européennes. Les installations au gaz perdent elles en rentabilité face à la concurrence d'un charbon meilleur marché en provenance des Etats-Unis où le gaz de schiste a connu un essor impressionnant. En cas de vague de froid décennale, le risque de déficit de production pourrait atteindre 900 MW durant l'hiver 2015-2016, soit l'équivalent d'un petit réacteur nucléaire. Il culminerait à 2.000 MW en 2016-2017, avant d'être ramené à 800 MW en 2017-2018. Nous émettons un message d'alerte, a lancé le président de RTE, Dominique Maillard, lors d'une conférence de presse. Notre message d'alerte, c'est qu'il faut faire quelque chose, mais qu'on peut le faire. Techniquement, plusieurs solutions sont mobilisables au cours des deux prochaines années, a-t-il estimé. Il a évoqué la mise aux normes, encore non décidée, de centrales au fioul pour une capacité totale de 3.800 MW; le retour en exploitation éventuel de centrales à gaz mises sous cocon (désaffectées, mais maintenues en état de fonctionnement) pour 1.300 à 1.700 MW; et le développement de nouvelles capacités dites d'effacement, qui permettent à des clients volontaires de réduire ou reporter leur consommation électrique contre rémunération. La remise en service de centrales à gaz pourrait être encouragée par le déploiement du mécanisme de capacité dès l'hiver 2016, un système rémunérant les capacités de production disponibles même quand les centrales ne tournent pas, ce qui permet notamment de répondre aux besoins en cas de pointe de consommation. Ce mécanisme contribuera à rendre possible le passage de la pointe de consommation décennale qui pourrait atteindre près de 103.000 MW à l'hiver 2018-2019, estime RTE. Le pic de consommation d'électricité nationale avait atteint le record historique de 102.100 mégawatts (ou 102,1 gigawatts) le 8 février 2012. Le déséquilibre entre offre et demande d'électricité pourra aussi être résorbé vers 2018-2019 par la poursuite du développement des énergies renouvelables, l'augmentation des interconnexions avec les autres pays et la mise en service du nouveau réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), prévue en 2016 - qui compensera la fermeture annoncée de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin). Le tout sur fond d'une progression moindre de la consommation de courant, conjugaison d'une croissance économique faible et de mesures d'efficacité énergétique. La fin des incertitudes réglementaires ainsi que des dispositions économiques plus favorables devraient permettre désormais au parc éolien de s'inscrire dans une croissance durable (plus de 800 MW/an), explique le gestionnaire du réseau à haute tension. Le parc photovoltaïque, avec des tarifs d'achat incertains, devrait voir quant à lui sa croissance se stabiliser à 700 MW/an. Romandie 10/9/2014
  3. Paris - A quelques jours du délai fixé pour clôre ses travaux, la Conférence bancaire et financière pour la transition énergétique est loin d'avoir abouti, la mobilisation du secteur bancaire et privé se heurtant à de nombreux freins, posant la question d'un financement par les acteurs publics. Lancée fin juin par les ministres des Finances et de l'Ecologie, cette Conférence doit définir des mécanismes pour encourager le financement des énergies renouvelables et des travaux de rénovation thermique des logements, ou encore orienter les investissements vers des projets étiquetés verts. Or, pour cela, il faut mobiliser les banques et investisseurs privés, parfois frileux pour financer des projets coûteux et dont la rentablité n'est pas garantie ou, à défaut, donner les moyens aux investisseurs publics (Bpifrance et Caisse des dépôts) et aux collectivités de prendre le relai. Le gouvernement a annoncé une dotation de 5 milliards d'euros de prêts pour les collectivités via la CDC ou encore un fonds de garantie des prêts bancaires. La transition énergétique sera largement le fait du privé, avait ainsi affirmé le ministre des Finances, Michel Sapin, en lançant la Conférence bancaire. Initialement, les travaux de la Conférence doivent s'achever le 15 septembre. Mais le démarrage a été lent, avec les premières réunions seulement mi-juillet, et les discussions ont pris du retard. La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, elle-même a finalement évoqué une fin des travaux fin septembre, lors de sa conférence de presse de rentrée. Car si sur l'éco-prêt à taux zéro pour la rénovation des logements, les choses sont allées vite avec une entrée en vigueur le 1er septembre, sur d'autres sujets, comme le tiers-financement, les obligations vertes ou les garanties publiques des prêts bancaires, les banques et les autres interlocuteurs (collectivités, institutionnels, entreprises, etc...) ont du mal à parvenir à un consensus. Les banques se disent prêtes à s'investir dans la transition énergétique, mais pointent un contexte peu favorable. Tous les acteurs ont envie de participer au financement de la transition énergétique car c'est une source de business. En revanche, nous sommes dans une situation de faible croissance et il faut que les acteurs aient des revenus à investir, se défend un banquier. Pour Mathieu Orphelin, conseiller énergie à la fondation Nicolas Hulot, il faut aussi rendre les dispositifs faciles, utiles et connus. Les investisseurs ne sont pas suffisamment informés de l'intérêt de ce genre d'investissement. D'autant qu'il faut un rapport de force avec les banquiers car la transition énergétique n'est pas assez dans leurs priorités. Les représentants des banques à la Conférence ont par ailleurs exprimé des réserves pour financer certains projets qu'ils jugent trop risqués ou pas assez rentables. C'est, par exemple, le cas du financement des travaux sur les co-propriétés privées qui impliquent de nombreux interlocuteurs et de forts risques d'impayés. Une des solutions en discussion est la possibilité pour les sociétés d'économies mixtes (associant public et privé) de faire du tiers-financement, c'est-à-dire avancer l'argent nécessaire à la réalisation des travaux. Ce n'est pas saugrenu que l'Etat aille en garantie sur ces projets car si les banques y vont (leurs prestations) seront chères au vu des risques, a justifié une autre source bancaire. Mais ces mesures incitatives (crédit d'impôt, éco-prêt, tiers-financement) en direction des particuliers ne seront pas forcément suffisantes, avancent plusieurs participants à la Conférence. Sur les travaux de rénovation des logements, il y a deux difficultés: le passage à l'acte des particuliers et la labellisation et la disponibilité des artisans, affirme aussi Stanislas Pottier, directeur du développement durable de Crédit Agricole SA. Pour bénéficier d'un crédit d'impôt, les particuliers doivent en effet faire appel à un artisan ayant le label RGE (reconnu garant de l'environnement). Or il n'est pas encore suffisamment répandu. C'est davantage un problème de réglementation que de financement, en particulier que les choix fiscaux soient clairs et stables: à quelle hauteur l'Etat veut subventionner, garantir, le cas échéant imposer etc..., résume M. Pottier. Au final, nous ne sommes pas sûrs que cette Conférence bancaire crée de nouveaux mécanismes ou change radicalement notre action dans le domaine de la transition énergétique. En revanche, ce dont nous avons besoin, c'est d'une visibilité, ajoute un autre banquier. Romandie 10/9/2014
  4. Tokyo - Le gouvernement japonais a rendu public jeudi, trois ans et demi exactement après l'accident de Fukushima, le contenu des auditions de protagonistes du drame, dont celles très attendues de celui qui était alors directeur de la centrale. La publication de ces documents cruciaux répond à l'appel de médias et citoyens qui veulent connaître la vérité sur cette catastrophe. Dans la liste des transcriptions en japonais accessibles sur un site gouvernemental, figurent notamment les déclarations de l'ex-Premier ministre Naoto Kan, de l'ancien ministre de l'Industrie Banri Kaieda, du porte-parole du gouvernement à l'époque, Yukio Edano, et de feu Masao Yoshida, alors aux commandes du complexe Fukushima Daiichi saccagé par le tsunami du 11 mars 2011. Les comptes rendus des entretiens avec ce dernier s'étendent sur plusieurs centaines de pages. M. Yoshida, décédé l'an passé d'un cancer, avait été interrogé de longues heures entre juillet et novembre 2011 sur les opérations entreprises dans la centrale pour en reprendre le contrôle alors que les coeurs de trois des six réacteurs étaient en fusion et que s'étaient produites plusieurs déflagrations. Il était l'interface entre les techniciens sur le terrain et le siège tokyoïte de son entreprise, Tokyo Electric Power (Tepco). Le bureau du Premier ministre lui donnait aussi directement des ordres, sans compter la présence d'une Autorité de sûreté nucléaire qui multipliait les interventions pas toujours jugées bien placées. Pourquoi est-ce que j'étais obligé de parler directement avec le gouvernement, qu'est-ce que faisait le siège, et l'autorité ? J'ai toujours trouvé ça insensé, s'est-il plaint, jugeant de plus en plus difficile de répondre à des injonctions incohérentes venues d'en haut. D'où parfois une désobéissance quand ce qu'on lui enjoignait lui semblait incompréhensible voire dangereux. C'est ainsi par exemple qu'il continua à arroser les réacteurs avec de l'eau de mer et évita sans doute le pire, même si ponctuellement Tokyo lui avait demandé d'arrêter. De par sa longue expérience dans les installations atomiques, M. Yoshida avait en outre vite compris que le problème de l'eau contaminée, aujourd'hui encore énorme et irrésolu, allait très vite se poser. M. Yoshida disait avoir souffert de ne jamais avoir pu faire entendre ce danger à la direction de Tepco et au gouvernement, de même qu'il pressait le siège de s'occuper correctement des habitants de la région qu'on forçait à partir sans qu'ils comprennent pourquoi. Ce jeudi, trois ans et demi jour pour jour après le drame, des dizaines de milliers de personnes n'ont pas retrouvé leur domicile et vivent pour beaucoup dans des logements provisoires peu confortables. Romandie 11/9/2014
  5. Le Toxote, une espèce de poisson archer, chasse les insectes terrestres en les percutant avec de puissants jets d’eau qu’il envoie grâce à sa bouche. La technique de chasse tout à fait unique intéresse particulièrement les chercheurs qui depuis quelques années tentent d’en révéler les secrets. Toxotes jaculatrix est une espèce de poisson archer. Il est connu pour sa manière unique de cracher un jet d'eau sur sa proie. On peut le rencontrer dans les eaux saumâtres des estuaires et des mangroves de l'Inde aux Philippines, l'Australie et la Polynésie. Chrumps CC BY-SA 3.0 Il existe dans le monde près de 28.000 espèces de poissons. Avec une telle diversité, il est facile d’imaginer l’incroyable panel de comportements et stratégies de prédation que l’on peut observer au sein de ce groupe. Certains semblent même faire preuve d’une incroyable fantaisie pour traquer leurs proies. C’est le cas du Toxote, une espèce de poisson archer connu pour sa stratégie de chasse unique. 

 Un poisson archer, Toxotes de jaculatrix, projetant de l'eau sur un insecte. Photo: Ingo Rischawy / Schuster laboratoire / Université de Bayreuth. A l’état sauvage, le Toxote se nourrit d’insectes et de petites proies (araignées, lézards) provenant exclusivement du milieu terrestre. Des exigences alimentaires qui peuvent paraître comme ça problématiques, toutefois le poisson a plus d’un tour dans son sac. L’animal est en effet capable de transformer sa bouche en "un pistolet à eau" extrêmement puissant. Le jet qu’il crache peut atteindre jusqu’à 50 centimètres de haut et happer la proie en quelques secondes. L’efficacité de cette technique réside bien évidemment dans la précision. La puissance et direction du jet sont scrupuleusement contrôlées pour faire mouche à presque tous les coups. Mais comment procède-t-il pour agir avec une telle justesse ? Telle est la question que se sont posés deux chercheurs de l’université de Bayreuth, en Allemagne. Stefano Di Criscio 5/9/2014 Pour comprendre l’efficacité de la technique du Toxote, il convient de la décortiquer. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’expulsion du jet d’eau n’est pas le fruit d’un organe spécialisé apparu au fil de l’évolution. En d’autres termes, le poisson utilise les moyens du bord pour se transformer en un redoutable archer. En l’occurrence, ce sont sa langue et son palais qui travaillent.

 Des recherches antérieures ont en effet montré que le positionnement de la langue contre le palais permet au spécimen de créer une structure tubulaire similaire au canon d’un fusil. En fermant ses ouïes, l’animal éjecte l’eau contenue dans ce tube avec assez de force pour déstabiliser sa cible. Les chercheurs se sont longtemps demandés comment le Toxote parvenait à aussi bien viser compte tenu de la diffraction de la lumière à la surface de l’eau. Pour comprendre les mécanismes sous-jacents à la technique du poisson, ils ont enregistré des scènes de chasse à l’aide d’une caméra haute vitesse. Les séquences ont été filmées auprès de neuf Toxotes dressés à tirer sur des cibles situées respectivement à 20, 40, et 60 centimètres au-dessus de la surface. 

L’analyse vidéo de l’expérience, publiée dans la revue Current Biology, indique que le flux d’eau craché par le poisson n’est pas régulier. Au contraire, le jet se déplace plus rapidement vers l’arrière qu’à l’avant pour finir par percuter la proie avec plus de puissance. Pour ce faire, l’animal doit être assez distant de sa proie lors de l’attaque, autrement le flux n’a pas le temps de gagner en intensité et s’avère inefficace. Autre facteur à prendre en compte : la vitesse d’ouverture de la bouche. Les chercheurs ont en effet observé que celle-ci s’ouvrait plus lentement et utilisait davantage d’eau lorsque les Toxotes tiraient sur des cibles éloignées. Cette technique leur permet de réguler le jet et d’attaquer avec encore plus de succès. Toxotes jaculatrix possède la capacité d'envoyer un jet d'eau à 50 cm au-dessus de la surface. Ceci est possible par la formation d'un tube formé d'une part par un sillon taillé dans le palais et d'autre part avec le bord de la langue. L'eau contenue dans ce tube est éjectée lorsque l'animal ferme ses ouïes. La force du jet croit avec la taille des proies visées (divers insectes, araignées, lézards...) . Chaque jet est toujours dix fois plus puissant que nécessaire pour déloger la proie, ce qui laisse une bonne marge de sécurité. Maxisciences 8/9/2014 - Sci-News.com - Wikipedia
  6. CHERBOURG - Un train de déchets nucléaires hautement radioactifs retraités par Areva dans la Manche a quitté mercredi matin Valognes (Manche) pour la Suisse, a annoncé le groupe nucléaire dans un communiqué. Les trois - BIEN trois - wagons de déchets sont issus de combustibles qui ont servi à produire l'équivalent d'environ 13 ans de consommation électrique d'une ville comme Zurich, a précisé le groupe nucléaire. Deux wagons comprennent des déchets vitrifiés, qui concentrent la quasi totalité de la radioactivité et un troisième des déchets dit compactés, moins radioactifs car issus des gaines métalliques qui contenaient les pastilles d'uranium du combustible, selon Areva. Les déchets sont transportés dans une forteresse roulante, des emballages métalliques de 40 cm d'épaisseur, selon le groupe. Une fois ce convoi arrivé à destination, Areva aura retourné 83% des déchets vitrifiés suisses et 74% des déchets compactés. La loi oblige le groupe à renvoyer les déchets étrangers dans leur pays d'origine. En général, ces convois mettent un à deux jours à arriver à destination en Suisse, selon Areva. Il s'agit du 9e convoi de déchets vitrifiés à destination de la Suisse depuis en 2001, selon Areva qui a jusqu'à fin 2016 pour tout réexpédier en Suisse. Le retraitement consiste à séparer les différentes matières contenues dans les combustibles qui sortent des centrales nucléaires afin, selon Areva, de réduire le volume des déchets produits. Le groupe nucléaire affirme extraire 4% de déchets ultimes vitrifiés et 96% de matières recyclables, plutonium et uranium, avec lesquelles sont fabriquées de nouveaux combustibles. Mais, selon les écologistes, ces derniers marchent moins bien, sont plus polluants et peu utilisés. La Suisse a décidé de sortir du nucléaire après la catastrophe de Fukushima. Elle compte actuellement cinq réacteurs nucléaires qui doivent être mis peu à peu hors service d'ici à 2034. Romandie 10/9/2014
  7. Des nouvelles images capturées par un groupe de pêcheurs au large de la Floride dévoilent une étrange créature marine ressemblant à une crevette géante. Le biologiste Roy Caldwell, qui s’est penché sur ces clichés affirment qu’il s’agit d’un membre de l’ordre des crevettes-mantes. Gentside 8/9/2014 (sous-titres en français) Parce que les crevettes-mantes passent la plupart de leur vie dans des terriers creusés dans les profondeurs marines, leur rencontre avec les pêcheurs sont rares. Aussi, pas de réelle manifestation extraterrestre dans cette étonnante rencontre mais les images capturées par le couple restent tout de même très impressionnantes. Maxisciences 8/9/2014
  8. Tokyo - L'autorité japonaise de régulation nucléaire a validé mercredi pour la première fois la sûreté de deux réacteurs atomiques de l'ouest du Japon, donnant ainsi son feu vert technique pour leur relance, qui exige néanmoins encore le passage de plusieurs obstacles. Vue de la centrale de SendaI. Elle est située près de Satsumasendai dans la Préfecture de Kagoshima (鹿児島県), sur l'île de Kyushu au Japon.KEI CC BY-SA 3.0 Lors d'une réunion régulière des membres de cette instance indépendante, la dernière version d'un rapport de certification des réacteurs Sendai 1 et 2 (situés dans le sud-ouest) a été examinée, après la prise en compte de commentaires publics. Il a fallu près de 14 mois pour que le régulateur passe en revue l'état de ces deux tranches afin de se prononcer sur leur sûreté. Tous les réacteurs du Japon (48 sans compter les six saccagés de Fukushima Daiichi) sont actuellement stoppés, et ce depuis près d'un an. Les procédures, longues et fastidieuses, de certification ont été rendues nécessaires par l'entrée en vigueur mi-juillet 2013 de nouvelles normes durcies après l'accident de Fukushima en mars 2011. Les unités Sendai 1 et 2, exploitées par Kyushu Electric Power, ont bénéficié d'un traitement prioritaire car le dossier était jugé plus simple à étudier que celui d'autres réacteurs. L'autorité se borne toutefois à dire si les installations sont techniquement sûres. Il reste en outre, encore, quelques examens techniques des travaux envisagés et équipements. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux d'autoriser le redémarrage. Puisque la volonté du gouvernement de droite de Shinzo Abe est de relancer tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité de régulation, l'étape la plus délicate à franchir risque d'être l'opposition d'une partie de la population locale. La nouvelle ministre de l'Industrie, Yuko Obuchi, chargée de ce dossier, a d'ores et déjà indiqué qu'elle allait faire de son mieux pour convaincre les citoyens que l'énergie nucléaire était indispensable. Les observateurs estiment que les réacteurs Sendai 1 et 2 pourraient être remis en exploitation vers décembre. Les antinucléaires sont quant à eux bien décidés à en découdre. Le gouvernement ignore les leçons de Fukushima et essaie de faire revenir la nation à sa dépendance à l'énergie nucléaire, dangereuse et peu fiable. C'est la politique énergétique la pire pour l'avenir du Japon, se plaint Kazue Suzuki, de l'organisation écologiste Greenpeace Japon. Le gouvernement devrait concentrer ses efforts sur la gestion de la catastrophe nucléaire en cours à Fukushima, le soutien de ses victimes, et abandonner ses plans pour relancer les réacteurs nucléaires, insiste la militante. Japon se prépare également à fermer et donc démanteler les réacteurs les plus anciens de la nation qui ont 40 ans ou plus. Romandie 10/9/2014 - The star onLine
  9. Jakarta - Un séisme de magnitude 6,5 s'est produit mardi dans le centre de l'Indonésie, a indiqué l'Institut américain de géophysique (USGS), mais il n'y a pas de menace de tsunami, et aucune victime ni dommage n'ont été signalés dans l'immédiat. JoL 9/9/2014 La secousse a eu lieu en mer à 02H46 GMT à une profondeur de 20 km, dans une zone située à 122 km au sud-est de la ville de Modayag, a précisé l'USGS. Le tremblement de terre a été ressenti dans la partie nord de l'île de Sulawesi, a indiqué de son côté le chef de l'Agence indonésienne de météorologie, climatologie et géophysique, Mochammad Riyadi. Il n'y a aucune menace de tsunami, a déclaré à l'AFP M. Riyadi. Aucun dégât ni victime n'ont été signalés jusqu'ici, mais des personnes ont indiqué avoir ressenti la secousse. Nous suivons la situation de près, a-t-il ajouté. L'Indonésie se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone où des plaques tectoniques se heurtent, ce qui provoque une activité sismique et volcanique fréquente. Romandie 10/9/2014
  10. Un chat retrouvé inconscient dans un appartement en feu de Berlin a été sauvé par les pompiers qui l'ont réanimé à l'aide d'un masque à oxygène pour enfants, a-t-on appris mardi. La réanimation à l'aide de l'oxygène a permis de sauver ce chat. Morgen Post L'incendie s'est déclaré lundi après-midi dans un appartement de l'ouest de Berlin. Alertés par une voisine, les pompiers sont intervenus pour éteindre les flammes, découvrant dans le séjour deux chats et un lapin nain qu'ils ont immédiatement évacués, selon un communiqué de la police. L'un des deux félins et le lapin étaient conscients et en bonne santé, mais l'autre chat à dû être pris en charge par les pompiers qui lui ont appliqué un masque à oxygène, selon la même source. Une porte-parole des pompiers a expliqué à l'AFP qu'ils avaient appliqué un masque pour enfant sur le museau de l'animal. L'incendie, dont l'origine n'a pas été précisée, n'a fait aucune victime ni blessé parmi les habitants de l'immeuble. Le Point 9/9/2014
  11. Elle tue plus que le cancer, la guerre ou les catastrophes naturelles. En 2014, la faim est toujours d'actualité. Plus d'un milliard de personnes souffrent de sous-alimentation. Deux milliards de plus sont mal nourries. En parallèle, on dénombre 1,3 milliard d'individus en surpoids ou obèses. Cherchez l'erreur ! Surtout quand on sait que la planète pourrait produire largement assez pour nourrir tout le monde. Après six ans de mandat, Olivier De Schutter a abandonné en mai son tablier de rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, remplacé par la Turque Hilal Elver. Le Belge a pris la coprésidence d'un nouvel organisme, Ipes Food. Un regroupement d'experts qui veut être à l'alimentation durable ce que le Giec est au climat. De passage à Paris au forum Convergences pour débattre de la production agricole durable, le juriste a accepté de répondre aux questions des journalistes du Point. (Photo Olivier De Schutter (c) Olivien Vin / Belga Mag / Belga / Afp) Le Point : En 2000, un des Objectifs du millénaire était de diviser par deux la faim dans le monde d'ici 2015, on en est loin. Quels nouveaux objectifs et surtout, quels moyens, faut-il prendre pour les prochaines années ? Taxer les produits à l'intérêt nutritif nul, redonner du pouvoir aux paysans, limiter le modèle de l'agriculture exportatrice face aux cultures vivrières... Autant de pistes qui pourraient endiguer la faim et la malnutrition dans le monde. RIA Novosti Olivier De Schutter : Il y a un consensus sur la nécessité de réinvestir dans l'agriculture, mais pas n'importe laquelle. Celle entre les mains des petits producteurs, qui souvent font appel à une main-d'oeuvre familiale, dans les pays où la productivité est la plus basse, notamment l'Afrique subsaharienne. Même si ce diagnostic est très partagé, les solutions proposées dans les Objectifs du développement durable en train d'être adoptés à New York (en remplacement des Objectifs du millénaire, NDLR) vont dans le mauvais sens. Je suis inquiet que l'on continue de prôner les vieilles recettes de la libéralisation des produits agricoles, qui ont prouvé qu'elles échouaient. Libéraliser, ça veut dire mettre en concurrence les agricultures du monde entier, sacrifier les moins compétitives et encourager une agriculture focalisée sur l'exportatrice plutôt que sur les cultures vivrières. Le Point : Il faut aller vers l'autosuffisance de chaque pays ? Olivier de Shutter :Pas nécessairement, mais il faut aller vers un rééquilibrage entre les marchés internationaux et locaux, qui ont été sous-développés. On n'a pas tiré tous les enseignements des crises alimentaires. Il y a une vraie tension entre l'objectif affirmé d'aider les plus petits et miser, encore, sur le développement du commerce international. Le Point : Le droit à l'alimentation est donc, encore aujourd'hui, une fiction ? Olivier de Shutter : Malheureusement, oui, dans bien des cas. Pourtant, nous vivons dans un monde qui, si l'on gérait adéquatement nos ressources, pourrait nourrir pratiquement deux fois la population de la planète. On produit l'équivalent de 4 500 kcal par personne et par jour. C'est deux fois plus que les besoins journaliers de 7 milliards d'habitants... Le Point : Vous avez pris vos fonctions en pleine crise, en 2008. Dans quelle mesure l'agriculture mondiale est-elle devenue le terrain de jeu des spéculateurs ? Olivier de Shutter : Cela a été très vrai entre 2008 et 2011, mais, depuis, les investisseurs sont moins intéressés aujourd'hui à l'idée d'accaparer les terres pour produire. Sur les marchés financiers, des mesures ont été prises pour limiter la trop grande volatilité des cours. Comme avec la mise en place du Agricultural Market Information System, coordonné par la FAO (sur le prix du riz, du blé, du soja et du maïs, NDLR). Le Point : Mais le cartel des céréaliers reste une réalité aujourd'hui... Olivier de Shutter : On sait que quatre entreprises* céréalières majeures monopolisent pratiquement le commerce international. Leur poids est encore plus excessif dans certaines régions. Cela entraîne des rapports de force extrêmement inégaux dans les chaînes alimentaires, du producteur au consommateur. Renforcer les organisations paysannes face à leurs intermédiaires, c'est un tabou dont on ne parle jamais dans les sommets internationaux. Le Point : Comment faire en sorte que les paysans aient leur mot à dire ? Olivier de Shutter : Il est frappant de voir que, quand les prix augmentent, les paysans n'en profitent guère et que, quand les prix baissent, ils sont payés moins. L'organisation en coopérative peut aider à renforcer leur pouvoir de négociation, à mieux choisir leurs acheteurs. Il faut aussi qu'ils soient mieux informés des prix auxquels ils peuvent prétendre. Le Point : Dans les pays qui ont franchi le pas, peut-on dire aujourd'hui que le rôle des OGM a joué un rôle positif ? Olivier de Shutter : C'est un chiffon rouge, qui a beaucoup trop monopolisé l'attention. En réalité, les OGM ont été bénéfiques à certains agriculteurs, dans certaines conditions, comme aux États-Unis. C'est un type de technologie adapté à leur agriculture industrielle. Mais dans beaucoup de cas, les OGM ne sont pas soutenables pour l'environnement, appauvrissent la biodiversité et, contrairement à ce qu'on pense souvent, augmentent à terme l'utilisation des pesticides. C'est aussi une technologie chère, pas adaptée pour les petits paysans qui dépendent du rachat de semences brevetées. Le Point : La malnutrition n'est pas qu'une affaire de pays du Sud. Aux États-Unis, l'écart se creuse entre la qualité du régime alimentaire des plus riches et des plus pauvres... Comment expliquer ce "quart-monde" des mal-nourris ? Olivier de Shutter : Dans les pays développés, ce sont les groupes sociaux les moins favorisés et les moins bien logés, ceux qui passent leur temps dans les transports, qui sont les moins bien alimentés. Ils sont les premières victimes de diabète, de maladies cardio-vasculaires, de cancers. J'ai longtemps pensé que le facteur décisif était le prix des fruits et des légumes. Ce n'en est qu'un parmi d'autres. Les plus décisifs sont le groupe social auquel on appartient, ses normes et aussi le temps que l'on a pour cuisiner des aliments frais. Le Point : Êtes-vous toujours partisan de taxer plus fortement les produits trop gras et sucrés, à faible valeur nutritive ? Olivier de Shutter : Oui, ce serait un très bon signal. Comme pour le tabac et l'alcool, les sodas et les aliments que les Anglo-Saxons appellent les HFSS (à forte teneur en gras, sucre et sel) doivent être taxés pour en décourager la consommation. Ils sont nocifs pour la santé ! C'est ce que le Mexique a fait depuis novembre 2013, cela va dans le bon sens. Le Point : Après six ans de mandat, quel est votre plus gros regret ? Olivier de Shutter : J'ai sous-estimé le verrouillage et l'inertie du système existant. Dans mon rapport final que j'ai remis en mars, j'ai identifié les sources de ces blocages. Il faut plaider aujourd'hui pour une réappropriation par les citoyens du système alimentaire. Ils sont expropriés de ce système, ils n'ont guère les moyens de l'influencer. Les décisions prises le sont en faveur des lobbys, et non des populations. Le seul obstacle, au fond, n'est pas technique. Il est de nature politique. * Soit Archer Daniels Midland (ADM), Bunge, Cargill et Louis Dreyfus - trois firmes américaines et une française -, surnommées les "ABCD companies". Le Point 9/9/2014
  12. Le conseil d'administration du Parc national des calanques, un site naturel proche de Marseille, a prolongé lundi de trente ans la dérogation accordée à une usine d'alumine pour rejeter en mer des résidus liquides issus de la production de bauxite. TVSud 8/9/2014 Le Point 8/9/2014
  13. Il est le seul survivant du massacre qui a emporté toute sa famille. L'an passé, un missionnaire d'une association américaine basée au Tchad vole au secours d'un bébé éléphant à la merci des braconniers. Un an plus tard, il nous présente la vidéo de son voyage retour avec l'éléphanteau. En Mars 2013, Gary Roberts reçoit un appel inquiétant. Des rumeurs rapportent que 100 éléphants ont été tués près de la frontière entre le Tchad et le Cameroun. On lui demande alors de survoler la zone pour confirmer ces dires. Depuis son petit avion, il repère les traces laissées par les éléphants. Elles le mèneront tout droit vers le lieu du massacre. Un éléphanteau de neuf mois a toutefois a survécu. Gary décide alors de l'emmener chez lui pour prendre soin du petit. L'animal est d'abord craintif et peu coopératif. Finalement, l'équipe du missionnaire parvient à le faire monter à bord. L'éléphanteau, baptisé Max, occupe à lui seul les quatre sièges de l'avion. Le vol est mouvementé: Max pèse 160 kilos! BBC News 5/9/2014 Pour Gary Roberts, ce vol avec Max est l'expérience la plus incroyable qu'il ait vécue en tant que pilote missionnaire... l'accouchement en plein vol d'une de ses patientes se place juste derrière ! Geopolis / Francetv info 9/9/2014
  14. Les dernières grandes marées de l'été ont commencé lundi 8 septembre. L'occasion pour les amoureux de la nature d'assister à un formidable spectacle au Mont-Saint-Michel. Pendant quelques heures, le temps d'une marée haute, le Mont est encerclé par les eaux et redevient une île. AFP 25/4/2012 FRANCETV INFO 9/9/2014
  15. L'Ile-de-France, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais et le Finistère sont concernés. Plusieurs régions et départements du nord et de l'ouest de la France sont touchés par une pollution aux particules en suspension, mardi 9 septembre. D'après les organismes régionaux de surveillance de la qualité de l'air, l'Ile-de-France, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais et le Finistère sont touchés. Vue aérienne de Paris, le 4 août 2014. (BERTRAND GUAY / AFP) Le niveau d'alerte est fixé à 80 microgrammes par mètre cube en moyenne. Le niveau d'information et de recommandation, lui, est déclenché lorsque la pollution dépasse les 50 microgrammes par mètre cube. Il est alors recommandé aux personnes sensibles (jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques ou allergiques, insuffisantes cardiaques ou respiratoires) d'éviter toute activité sportive ou physique. En outre, l'utilisation des transports en commun et le covoiturage sont à privilégier et il est recommandé de diminuer la vitesse de son véhicule de 20 km/h. En Ile-de-France, la pollution atmosphérique est de 75 microgrammes par mètre cube à Paris, tandis que le vent de nord à nord-est est modéré, selon AirParif. Une lègère amélioration est attendue mercredi. En Normandie, pour les cinq départements de la région, une amélioration est possible dans la journée, indique Air Normand. Dans le Nord-Pas-de-Calais, le taux relevé est supérieur à 50 microgrammes par mètre cube. Et cela depuis vendredi, selon Atmo Nord-Pas-de-Calais. La région avait été placée en alerte samedi. Dans le Finistère, la préfecture a également fait état d'un dépassement du seuil d'information et de recommandation, relayant un communiqué d'Air Breizh. Francetv info 9/9/2014
  16. Lisle-sur-Tarn (France) (AFP) - Les opposants au barrage de Sivens ont amplifié mardi leurs actions de guerilla militante dans le Tarn tandis que sur le site du projet contesté, les gendarmes s'employaient à déloger chacun des militants perchés dans de grands arbres. A Lisle-sur-Tarn près de Gaillac, le déboisement avait débuté le 1er septembre sur le site de la future retenue. Mais il a donné lieu, depuis, à des heurts sporadiques entre forces de l'ordre et opposants, bien décidés à empêcher la destruction de la zone humide du Testet, un réservoir de biodiversité de 13 hectares. Des manifestants bloquent l'accès au chantier du barrage de Sivens, le 8 septembre 2014 (c) Afp Mardi matin, les forces de l'ordre ont dû évacuer par la force les locaux du Conseil général à Albi, envahis par plusieurs dizaines d'adversaires du projet, a constaté une correspondante de l'AFP. L'un des manifestants a été placé en garde à vue, soupçonné d'avoir asséné "un coup de tête volontaire" à un commandant de police, selon le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marc Panazio. L'officier a eu le nez cassé, a précisé une source policière. L'évacuation s'est faite de façon musclée, alors que les manifestants s'agrippaient les uns aux autres, assis par terre. Le président du groupe Europe Ecologie Les Verts au conseil régional, Guillaume Cros, s'est plaint dans un communiqué d'avoir été "molesté, insulté et expulsé par les forces de l'ordre". Les manifestants exigent un "arrêt immédiat des travaux de déboisement" sur le site du projet de barrage-réservoir d'1,5 million de m3 d'eau stockée. Sur les murs du conseil général, qui porte ce projet, ils avaient tagué "ZAD (zone à défendre) partout" ou encore "Carcenac responsable criminel". Le président PS du conseil général, Thierry Carcenac, se trouvait à Paris pour y rencontrer la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Dans un communiqué, M. Carcenac a annoncé qu'une plainte serait déposée "contre les auteurs de ces actes inqualifiables". Il les a accusés d'avoir "détruit tout ce qui était à leur portée", agressé des personnes et développé des "contre-vérités" sur le projet. Les élus régionaux écologistes ont rétorqué qu'ils tenaient Thierry Carcenac "pour responsable" de la radicalisation du mouvement. Ils lui ont de nouveau demandé "de respecter les recours devant la justice en décidant d'un moratoire" sur le déboisement. Au même moment, dans la forêt de Sivens, des gendarmes mobiles (de la Cellule nationale d'aide à la mobilité) s'employaient à faire descendre les écologistes installés dans des arbres, a indiqué un responsable de la gendarmerie. "Je me suis fait déloger de ma plateforme située à 18 mètres de hauteur, dans un grand chêne, mais ils leur a fallu trois heures", a témoigné Camille, 30 ans, joint par téléphone. Ce militant écologiste occupait les lieux depuis la fin août pour, a-t-il dit, "défendre la forêt et la démocratie contre les projets imposés". "Des gendarmes ont grimpé à la corde, défoncé le plancher de notre cabane au pied de biche, ils m'ont menotté et descendu comme ça", a-t-il ajouté, en admettant qu'ils avaient "agi avec correction". Le porte-parole du collectif Sauvegarde de la zone humide du Testet, Ben Lefetey, a déploré la poursuite du déboisement, alors que Mme Royal avait annoncé lundi l'envoi d'experts pour évaluer le projet. "Les travaux doivent cesser immédiatement et au moins jusqu'aux conclusions de ces expertises", a-t-il demandé. Le même jour, les militants ont mis en scène la destruction symbolique d'un barrage similaire, construit il y a 17 ans entre Carmaux et Gaillac, mais qui selon eux n'a pas d'existence légale. Quant au député de la circonscription, Jacques Valax (PS), il s'est dit, toujours aussi déterminé à soutenir la construction du barrage de Sivens "attendu depuis plus de 25 ans". Le projet "prévoit notamment de reconstituer 20 ha de zones humides (...) pour compenser les 13 hectares de zones humides effacés par le projet", a-t-il argumenté. Les opposants répondent qu'une "zone humide" est le fruit d'un très long processus naturel et dénoncent le coût global de construction du barrage, à 8,4 millions d'euros. Sciences et avenir 9/9/2014
  17. El Jadida (Maroc) (AFP) - "Toujours plus de plongeurs, toujours aussi peu d'algues rouges...", grimace Attibari, sur une plage d'El Jadida. Le Maroc, confronté à la raréfaction de cet "or rouge" de plus en plus convoité et à la précarité des familles qui en vivent, a pris des mesures drastiques. Mais le combat sera long. Des pêcheurs débarquent leur cargaison d'algue rouge sur la place d'El Jadida, au Maroc, le 20 août 2014 (c) Afp Récoltée durant les trois mois d'été sur une petite partie de la côte Atlantique, cette plante permet la fabrication d'"agar agar", un gélifiant végétal qui a connu un développement important ces dernières années, en Europe notamment, au point d'entraîner une surexploitation massive, tout particulièrement dans la région d'El Jadida (100 kilomètres au sud-ouest de Casablanca). Sur la plage de Sidi Bouzid, tandis que les vacanciers profitent du soleil de fin d'été, Attibari Lemkhanter enfile ses vieilles chaussures en plastique et une combinaison sommairement recousue. "Dans les années 90 et 2000, on faisait jusqu'à 500 kilos d'algue rouge par jour. Mais depuis la plante est en voie de disparition", avance ce quinquagénaire. Le Maroc a longtemps fait figure de premier producteur mondial d'agar agar, avant d’être dépassé par la Chine et le Chili, en 2006. Ce produit gélifiant est utilisé en cuisine et dans l'industrie agroalimentaire pour faire des gelées, confitures, glaces et bonbons. Il est préféré à la gélatine d'origine animale par les végétariens, les adeptes de religions interdisant la consommation de porc, et en raison de la défiance née de la crise de la vache folle dans les années 90. Une algue rouge. Ed Bierman Flickr / CC BY-SA 2.0 Sur la côte rocheuse d'El Jadida, ils sont nombreux --des milliers sans doute-- à céder à la fièvre de la collecte de l'"or rouge". A l'aide de matériels de plongée souvent obsolètes, ces récoltes sont périlleuses: il faut parfois descendre jusqu'à 20-25 mètres pour constituer son maigre butin quotidien. "Beaucoup de personnes viennent à El Jadida en pensant que c'est un eldorado. Il n'est pas rare d'assister à des noyades de jeunes inexpérimentés", relève Attibari. Après six à huit heures passées à bord de sa modeste barque, ce père de famille ramène son stock sur la terre ferme pour tenter de le vendre au meilleur prix. Depuis 2010, un "prix de référence" pour le récoltant a été fixé à 3,25 dirhams (30 centimes d'euros) le kilo, dans le cadre du "plan d'aménagement" de la filière décrété en urgence par le gouvernement. Car les autorités marocaines ont dû intervenir pour assurer la survie de l'algue, victime de surexploitation. En 2009, tandis que la récolte culminait à 14.000 tonnes, l'Institut national de recherche halieutique (INRH) avait "tiré la sonnette d'alarme", rappelle la secrétaire générale du ministère de la Pêche maritime, Zakia Driouich. Engagées dans un vaste programme de valorisation du secteur halieutique, les autorités ont instauré des quotas ainsi que des périodes de repos biologique. "Si nous avions laissé la situation telle qu'elle était, il n'y aurait plus d'algue rouge", assure à l'AFP Mme Driouich, selon qui "l'INRH a observé dès 2011 un retour de 30% de la masse d'algue rouge". Désormais, le quota total est fixé à 6.040 tonnes, dont 20% destiné à l'exportation. En raison de la hausse de la demande et de la baisse de l'offre, le prix de l'algue à l'export est passé "de 12 à 30 dirhams le kilo", fait valoir la responsable. D'après elle, il atteint même "plus de 200 dirhams (18 euros) pour l'agar agar". Environ 80% de l'algue rouge est transformé en agar agar à Kenitra, l'unique usine de transformation du pays, au nord de Rabat. La quasi-totalité sera ensuite vendue à l'étranger. Le secteur, dont le chiffre d'affaires avoisine les 350 millions de dirhams (31 millions d'euros), "mérite d'être soutenu, plaide Zakia Driouich. Mais l'exploitation était totalement anarchique et il reste beaucoup de travail pour organiser la profession." Déjà, le ministère a commencé à délivrer des courtes formations et des licences. Des équipements aux normes ont été remis à plus de 250 plongeurs. Insuffisant, rétorque Attibari, qui pointe l'extrême précarité du métier. "Si on tombe malade et qu'on se retrouve dans l'incapacité de plonger, il ne nous reste plus qu'à mendier", clame-t-il. Sur la plage de Sidi Bouzid, en plus des plongeurs, des dizaines de femmes et leurs enfants continuent également de collecter les algues rejetées par la mer. Rhodophycées (Algues rouges) : Les algues sont des végétaux chlorophylliens unicellulaires ou pluricellulaires constitués d'un thalle (appareil végétatif) peu différencié. Chez les algues pluricellulaires il peut avoir des formes très diverses plus ou moins ramifiées. Le terme de Rhodophycées, ou algues rouges, est utilisé pour désigner les algues possédant en plus des pigments les plus communs (chlorophylles…) des pigments rouges et des pigments bleus. Les algues rouges sont des êtres vivants aquatiques, cousins des végétaux. Les algues rouges poussent dans la mer, pourtant, ce ne sont pas des plantes. Elles captent la lumière du soleil, comme les plantes, mais, grâce à leur couleur différente, elles captent des couleurs de lumière différente. Dans la mer, la lumière ne pénètre pas très profond, et toutes les couleurs ne vont pas aussi loin. Au-delà d'une certaine profondeur, il reste que du vert, et du bleu. Le rouge est la première couleur à être arrêtée par l'eau, près de la surface. Les plantes vertes ont besoin de lumière rouge pour vivre (et d'un peu de lumière bleue). Elles ne peuvent donc pas pousser très profond, et c'est pourquoi les algues vertes poussent près de la surface. Les algues rouges, au contraire, n'ont pas besoin de lumière rouge, mais de lumière bleue (et un peu de lumière verte). Elles peuvent donc pousser beaucoup plus profond, puisque la lumière bleue pénètre beaucoup plus loin dans l'eau. Grâce à leur couleur, les algues rouges sont donc adaptées aux grandes profondeurs : elles vivent là où les algues vertes ne pourraient pas survivre. Sciences et avenir 9/9/2014 - Wikidia
  18. Marseille (AFP) - Le Parc national des calanques, superbe site naturel autour de Marseille, donne lundi un avis très attendu sur l'autorisation de la poursuite du rejet en mer de résidus de bauxite provenant d'une usine de Gardanne, qui assure avoir éliminé tout risque environnemental et sanitaire. Le site de MangeGarri le 8 octobre 2010, près de Gardanne dans les Bouches-du-Rhône, où les résidus de bauxite produisent les "boues rouges" (c) Afp Depuis près de 50 ans, cet ancien site de production d'alumine de Péchiney et du géant minier anglo-australien Rio Tinto, racheté en 2012 par le fonds d'investissement américain HIG et renommé Alteo, bénéficie d'un droit à expédier ces résidus à 7 km au large de Cassis, dans le canyon sous-marin de la Cassidaigne, par 330 m de fond. Au départ de l'usine de Gardanne (400 salariés, plus 300 sous-traitants), ces fameuses "boues rouges" empruntent un émissaire de 47 kilomètres, traversant 14 communes et, pour finir, le tout récent Parc national des calanques créé en 2012. Elles résultent du traitement de la bauxite, ce minerai de couleur essentiellement rouge, dont on extrait de l'alumine après passage à l'eau et à la soude. Celle-ci entre notamment dans la composition des écrans LCD ou d'abrasifs. Selon le Parc national des calanques, quelque 20 millions de tonnes de ce mélange d'eau, de soude et de métaux lourds ont ainsi tapissé les fonds marins depuis 1966 et la première autorisation préfectorale. "Le canyon de la Cassidaine est un hotspot de la biodiversité de Méditerranée occidentale et il est clair que, dans la partie où ont été déversés ces matériaux, il y a eu destruction et contamination d'habitats et d'espèces patrimoniales, comme certains coraux profonds", explique son directeur général, François Bland. Au fil du temps, la quantité rejetée de résidus solides a cependant très nettement reculé: 180.000 tonnes aujourd'hui, contre 900.000 en 1972 selon Alteo, qui conteste tout impact environnemental sur la foi "des travaux menés depuis 20 ans par (son) comité scientifique de suivi, nommé par l'Etat, et travaillant en toute indépendance", assure Eric Duchenne, directeur des opérations de la société. D'ici au printemps, les rejets solides devraient même être "quasi totalement éliminés", poursuit M. Duchenne, en vertu d'un nouveau process de production qui permet, par utilisation d'un filtre-presse, de les retenir, puis de les stocker en vue de valorisation. Cette élimination des résidus solides répond aux obligations environnementales de la France, signataire de la Convention de Barcelone sur la protection de la Méditerranée, ainsi qu'à un arrêté préfectoral de 1996 laissant à l'entreprise jusqu'au 31 décembre 2015 pour en finir avec ces boues rouges. Mais il faudra toujours évacuer l'eau, et c'est précisément sur cette poursuite d'autorisation que doit se prononcer lundi à bulletin secret le conseil d'administration du Parc qui, à sa création, a hérité de cette dérogation accordée à un industriel. Une particularité liée au caractère péri-urbain quasi-unique de ce site, le 3e au monde avec Le Cap et Sydney. "Le débat va donc porter sur l'appréciation de l'impact de ces rejets liquides sur ce milieu naturel protégé, et sur la santé humaine. Ce n'est pas de l'eau pure qui sera rejetée mais de l'eau industrielle, contenant des métaux dissous", relève M. Bland. Pour Alteo, qui se dit "dans une démarche d'écologie industrielle", l'affaire ne fait aucun doute: "l'impact sera très négligeable, limité à quelques mètres au-delà du tuyau. Il y aura à peine quelques traces de métaux dissous". L'universitaire Olivier Dubuquoy, docteur en géographie, n'en croit pas un mot. Alteo fait du "+science washing+, il instrumentalise la science", lance-t-il. "Les travaux de son comité scientifique, qui a le même président depuis sa création en 1994, s'appuient sur des protocoles fantasques. D'ailleurs, un rapport de l'organisme Créocéan, financé alors par Péchiney, concluait dès 1993 à la toxicité de ces boues rouges pour plusieurs espèces. Alteo ne l'évoque jamais... Les ministres se succèdent, et le dossier retombe dans l'oubli. Sans doute faut-il y voir une forme de chantage à l'emploi", conclut-il. Quant aux Verts, ils ne conçoivent pas d'avis favorable sans notamment une "expertise scientifique indépendante" et "un suivi et un contrôle annuel des engagements de l'entreprise". Des habitants du littoral, regroupés au sein du "Comité santé littoral sud", dont fait partie M. Dubuquoy, ont en tout cas appelé à une "mobilisation" lundi après-midi à Cassis, devant le centre de congrès où se tiendra le conseil d'administration du parc national, pour "mettre fin à une pollution vieille de 50 ans". Sciences et avenir 8/9/2014
  19. Paris - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, a décidé de créer une mission d'expertise sur le projet controversé du barrage de Sivens (Tarn), où des échauffourées entre opposants et forces de l'ordre ont encore eu lieu lundi. Je nomme une mission d'expertise pour favoriser le dialogue et vérifier les garanties d'une gestion durable de la ressource en eau, a déclaré à l'AFP Mme Royal. La ministre a indiqué avoir pris cette décision en accord avec le président du Conseil général du Tarn, le socialiste Thierry Carcenac. Face à une situation de plus en plus tendue localement, la ministre de l'Ecologie avait demandé dimanche au conseil général du Tarn de vérifier que les conditions exigées par le ministère sur les retenues de substitution (étaient) remplies. Le projet répond pleinement aux objectifs évoqués par Ségolène Royal, avait répondu lundi Thierry Carcenac, partie prenante au projet du futur barrage. Avec l'objectif de rassembler les points de vue, la ministre de l'Ecologie dit vouloir être attentive à ce que le projet permette d'assurer une gestion durable de la ressource en eau et ne participe pas au développement d'une agriculture intensive. Philippe Quevremont, ingénieur général des ponts, eaux et forêts, et Nicolas Forray, inspecteur général de l'environnement, conduiront la mission d'expertise qui évaluera la qualité et l'ambition du projet de territoire et les mesures compensatoires visant à préserver la biodiversité du site. Interrogée sur la durée de la mission, Ségolène Royal a indiqué qu'elle débuterait dès maintenant et que sa durée serait de l'ordre de quelques jours. Le déboisement de la zone du futur barrage de Sivens, destiné à l'irrigation, dont la construction entraînera la disparition d'un réservoir de biodiversité de 13 hectares, donne lieu à des échauffourées sporadiques entre forces de l'ordre et opposants depuis le début des travaux le 1er septembre. Romandie 8/9/2014
  20. Jakarta: Trois éléphants de Sumatra en voie de disparition ont été retrouvés morts, sans leurs défenses, dans la province indonésienne d'Aceh. Les villageois inspectent un éléphant de Sumatra mort qui aurait été tué par des braconniers pour ses défenses, dans le village de Jambo Reuhat, est de l'Aceh, en Indonésie. Photo: AP Deux mâles ont été trouvés par les résidents dans une plantation d'huile de palme dans le quartier Est d'Aceh vendredi et dimanche, a déclaré GenMan Hasibuan, le chef de l'Agence de la province de Nature Conservancy. "Nous croyons fermement que les éléphants ont été délibérément tués pour leurs défenses", a-t-il dit, ajoutant que son bureau collaborait à l'enquête menée par la police. Le corps d'un troisième éléphant mâle a été trouvé vendredi dans le district d'Aceh Jaya, lui aussi sans ses défenses, dit M. Hasibuan. L'application de la loi a été mieux respectée lors de ces dernières années, mais nous devons prendre des mesures encore plus efficaces si nous voulons réduire au minimum le braconnage, a-t-il ajouté. Selon les dernières informations, il ne subsisterait plus qu'environ 500 éléphants de Sumatra dans dans la province d'Aceh. Et dans toute l'île de Sumatra, la population est estimée à moins de 3000 membres (entre 2400 et 2800, soit 50% de moins qu'en 1985) de cette sous-espèce qui est en danger critique d'extinction, selon le groupe de conservation Wide Fund World (WWF). La population disparaîtra "dans moins de 30 ans" si rien n'est fait pour stopper la destruction de son habitat naturel, selon l'ONG de protection de la nature et de l'environnement. Le braconnage et la destruction de leur habitat pour les plantations (palmiers à huile entre autres), ainsi que pour la conversion en terres agricoles, sont les principales raison du déclin de la population. Le premier éléphant retrouvé vendredi a été examiné par des spécialistes qui ont retrouvé des traces de poison dans ses excréments. Nous soupçonnons des braconniers d'avoir empoisonné la nourriture des éléphants et attendu qu'ils meurent pour récupérer leurs défenses", a expliqué le porte-parole. Les pachydermes sont en général tués par des braconniers pour leurs défenses ou par des villageois estimant que ces animaux détruisent leurs plantations. En février,déjà, sept éléphants de Sumatra avaient été retrouvés morts, probablement empoisonnés par des braconniers au service d'exploitants agricoles ou forestiers, selon les autorités. Cela dit, ces dernières années des dizaines d'éléphants ont péri empoisonné sur l'île de Sumatra où, dans le même temps, la forêt est abattue à marche forcée... The Sidney Morning Heral 8/9/2014 - Romandie 8/9/2014
  21. Sydney - L'Australie envisage de renoncer à déverser des millions de mètres cube de déchets de dragage dans les eaux de la Grande barrière de corail, classée au patrimoine mondial de l'humanité, pour s'en servir à terre le cadre d'un projet d'extension portuaire. Les défenseurs de l'environnement sont aussitôt montés au créneau mardi pour dénoncer ce projet alternatif. L'interdiction de nouveaux travaux de dragage et immersion dans la zone du patrimoine mondial peut aider à augmenter la résilience aux menaces telles que le changement climatique. Cafnec.org Les autorités australiennes avaient donné leur feu vert en janvier au projet de déversement dans les eaux du site classé par l'Unesco de jusqu'à trois millions de mètres cube de déchets de dragage, dans le cadre de travaux d'extension d'un port d'exportation de charbon à Abbot Point, dans le nord de l'Etat du Queensland (nord-est). Cette décision avait provoqué un tollé. L'Unesco a appelé l'Australie à mettre en oeuvre des mesures de protection du site si elle veut éviter son placement sur la liste du patrimoine en péril en 2015. Le Premier ministre du Queensland Campbell Newman a annoncé lundi soir que cet Etat allait soumettre la nouvelle proposition visant à utiliser les déchets pour développer le port sur terre, à l'approbation du gouvernement fédéral. Il s'agit d'une proposition gagnant-gagnant, a-t-il assuré. Pour son ministre des Infrastructures Jeff Seeney, cela montre que les autorités cherchent sérieusement à protéger la Grande barrière de corail tout en développant l'économie. Le ministre fédéral de l'Environnement Greg Hunt a salué le projet. J'ai dit à plusieurs reprises que le redéploiement sur terre avait ma préférence et j'ai encouragé les promoteurs du projet à soumettre des solutions viables, a-t-il dit. Mais pour les défenseurs de l'environnement, c'est l'agrandissement même du port qui menace le site classé. Le nouveau projet n'est même pas une rustine, c'est ajouter du sel dans la plaie, a réagi le porte-parole de Greenpeace Adam Walters. L'idée même que les contribuables du Queensland financent la destruction de la Grande barrière en achetant des déchets de dragage pour construire un port encore plus grand est insultante, a-t-il ajouté. Le Parti vert a lui estimé que réutiliser les déchets sur terre était préférable à les déverser en mer mais a réclamé des garanties pour l'environnement. La Grande barrière de corail, étendue de 345.000 km2 le long de la côte orientale, constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3.000 systèmes récifaux et des centaines d'îles tropicales. Depuis des années, la Barrière souffre du réchauffement climatique, de la prolifération d'une étoile de mer dévoreuse de coraux, des rejets massifs de nitrates et pesticides provenant des exploitations agricoles et du développement industriel sur la côte en raison du boom minier. Romandie 9/9/2014
  22. Sydney - Le géant minier Rio Tinto a affirmé mardi que la production de charbon propre était la clé de la lutte contre le changement climatique. Le responsable du secteur énergie du groupe minier anglo-australien, Harry Kenyon-Slaney, a estimé que les deux défis qui se posent au monde -lutter contre le changement climatique et répondre aux demandes d'énergie de la planète- dépassaient largement celui qu'avaient dû affronter les Etats-Unis pour envoyer le premier homme sur la lune en 1969. Le défi auquel fait face la planète toute entière est bien plus urgent et important, a déclaré M. Kenyon-Slaney. Mais il peut être résolu grâce au même processus méthodique et déterminé. Le monde n'a pas le choix. Le charbon, responsable en grande partie des émissions de CO2 liées à l'énergie, est sur le banc des accusés du réchauffement de la planète. M. Kenyon-Slaney s'est dit favorable au développement de toutes les technologies productrices d'énergie, y compris renouvelables. Mais les réserves abondantes de charbon signifient qu'il restera une importante source d'énergie pour la planète, a-t-il souligné. Le développement de technologies de capture et stockage du carbone (CCS) pour rendre le charbon moins polluant est la clé de l'avenir, a dit le responsable, qui a estimé que la recherche dans ce domaine devait tenter de rendre ces technologies moins coûteuses. Le secteur énergie de Rio Tinto, qui comprend essentiellement du charbon, a annoncé 19 millions de dollars de pertes pour les six premiers mois de l'année. Romandie 9/9/2014
  23. Les vautours pourraient bientôt devenir les oiseaux les plus menacés de la planète. L'organisation de protection des oiseaux ASPO/Birdlife Suisse tire la sonnette d'alarme. La principale menace vient du Diclofénac, une substance utilisée en médecine vétérinaire. Portrait d'un vautour. MirandaAdramin CC BY-SA 3.0 Lorsque des vautours mangent des cadavres d'animaux qui contiennent cet anti-inflammatoire, ils en meurent, a indiqué lundi ASPO/Birdlife. En Asie, où les bovins sont traités avec ce médicament, des millions de vautours sont déjà morts empoisonnés. Rien qu'en Inde, au Pakistan et au Népal, 99% des vautours ont disparu en moins de vingt ans. Après que cette substance a déjà été autorisée en Espagne et en Italie, il s'agit maintenant d'empêcher que le Diclofénac soit autorisé en Suisse et dans d'autres pays, plaide ASPO/Birdlife. Les aigles, qui sont de nouveau présents dans les Alpes, seront aussi menacés si le Diclofénac est autorisé comme médicament vétérinaire. L'Institut suisse des produits thérapeutiques Swissmedic, interrogé par l'ats, n'a donné aucune information sur une éventuelle autorisation de cette substance. L'institut a pris connaissance de la menace que le Diclofénac fait peser sur les vautours et en tiendra compte lors d'un futur rapport d'expertise, a fait savoir Lukas Jaggi, porte-parole de Swissmedic. En médecine humaine, la substance incriminée est par exemple contenue dans les anti-inflammatoires tels que Voltaren. Les vautours sont en régression presque partout, et ont disparu d'une grande partie de leur aire naturelle de répartition. En 2010, 14 espèces sur 23 (soit 61% des espèces de vautour) sont menacées d'extinction. Les effondrement les plus rapides de population ont lieu en Asie et Afrique. Romandie 8/9/2014 - Wikipedia
  24. Deux accidents avec des vaches mères se sont produits samedi et dimanche dans les Grisons. Près de La Punt-Chamues, une femme a été grièvement blessée. Près de Davos, une famille de touristes a été attaquée, a indiqué lundi la police grisonne. Les vaches protègent leur veau par tous les moyens, quitte à attaquer les randonneurs ou les bergers (vachers) qui s'occupent d'elles (illustration). Crédit: KEYSTONE A La Punt-Chamues, la femme de 45 ans s'occupait d'un troupeau avec un paysan sur l'alpage Burdun. Elle a été attaquée par une vache mère qui voulait protéger son petit. La femme a été blessée au dos et a dû être héliportée à l'hôpital de Samedan (GR), puis à Coire. La deuxième attaque s'est produite près du col de la Strela, près de Davos. Une famille a voulu éviter une vache mère et son petit, mais les touristes ont été attaqués par les autres vaches du troupeau. Une femme a été légèrement blessée. Et oui, Les vaches qui paissent avec leur veau dans les pâturages sont parfois agressives. Pourquoi ? Défendre leur progéniture coûte que coûte. Chaîne de animalia2008 8/4/2013 : une vache parcourt 12km pour retrouver son veau... à partir de 5 minutes de la vidéo. Romandie 8/9/2014
  25. Des dizaines de milliers de personnes sont prises au piège d'inondations dues à la mousson. Newsloop Top News 7/9/2014 Francetv info 8/9/2014
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