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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Parce qu'il nourrissait, choyait et s'occupait de chiens errants, un homme originaire de la ville d'Howrah, en Inde, vient d'être violemment assassiné. Mercredi soir, Baneswar Shau, qui malgré son maigre salaire avait créé un fonds pour prendre soin des chiens errants de son quartier, a en effet été battu à mort par un voisin qui ne supportait pas son amour et son dévouement pour ces bêtes sans foyer, rapporte The Times of India. Baneswar Shau vivait avec sa femme et sa fille Rina Kankana dans une localité du Sud de Baksara près du Jardin botanique. Il gardait une partie de son salaire de côté et avait créé un fonds pour prendre soin des chiens errants. Photo The Times of India Baneswar achetait de la nourriture pour les chiens et les emmenaient aussi chez le vétérinaire quand ils en avaient besoin. Une générosité qui lui a valu nombre de moqueries, racontent aujourd'hui ses proches. Mais mercredi, il ne s'est plus agit de simples railleries. Alors qu'il était en train de donner leur repas à ses protégés, comme tous les soirs, son voisin Sambhu Bag s'est approché de lui. "Pourquoi nourrissez-vous ces chiens ? Ils aboient quand je rentre la nuit et créent des nuisances dans le quartier" lui aurait-il lancé selon des témoins de l'agression. "Si je ne le fais pas, comment survivront-ils" lui aurait alors répondu Baneswar Shau. Et d'affirmer qu'il continuerait d'aimer et s'occuper des chiens errants, que cela lui plaise ou non. Furieux, le voisin s'est alors jeté sur lui pour le rouer de coups. Les chiens ont tenté de venir en aide à leur ami en s'attaquant à son agresseur. "Bag criait à pleins poumons et menaçait mon mari. Les gens était réveillés, mais tous étaient tellement absorbés par le match de la Coupe du Monde qu'ils n'ont pas pris la peine de venir voir ce qu'il se passait. Si quelques personnes étaient sorties, mon mari serait vivant aujourd'hui" confie l'épouse de Baneswar Shau. Bag s'est muni d'une barre de fer pour faire fuir les chiens, puis pour frapper Baneswar Shau. Lorsqu'ils ont entendu les hurlements de son épouse, les voisins sont enfin sortis de chez eux. Mais il était trop tard. Conduit à l'hôpital, il a succombé à ses blessures. Plusieurs associations indiennes de protection animale réclament une peine exemplaire contre l'homme, qui a été arrêté jeudi. "C'est inhumain. Il y a des gens qui pensent que le monde leur appartient et c'est ainsi qu'ils traitent les amoureux des animaux. Le coupable mérite un châtiment exemplaire pour ce comportement cruel" a déclaré Asit Kumar Roy, un militant du droit des animaux. A noter : L'assassinat de mercredi est le deuxième du genre à Howrah. Le 19 mai, un employé d'Howrah Municipal Corporation, Nawraj Singh, a été battu à mort par un voisin après avoir secouru et ramené à la maison un pigeon. Wamiz 27/6/2014
  2. En seulement 2 ans, plus de 500 chats ont mystérieusement disparu dans l'Essonne. Et de plus en plus de cas similaires sont signalés dans le département voisin des Yvelines. Image Collectif Chats disparus 91 Il ne fait aucun doute pour leurs propriétaires qu'il ne s'agit pas de simples fugues. Mais qu'est-il donc arrivé à tous ces animaux ? Une enquête devrait prochainement être ouverte pour tenter de le savoir. C'est du moins ce qu'espèrent les membres du collectif Chats disparus 91, lancé par plusieurs habitants terriblement inquiets. Une page Facebook a également été créée voilà quelques semaines pour recenser toutes les disparitions et ainsi constituer un dossier pour déposer une plainte. Parmi les initiateurs de ce collectif, Sophie, une jeune femme de 32 ans à la recherche de deux de ses six chats. Depuis leur disparition au début de l'année, elle ne laisse plus ses quatre autres matous sortir de chez elle. "Je les garde à la maison. C’est assez invivable parce que malheureusement ils font des bêtises. C’est égoïste de ma part, j’en suis consciente mais je ne peux plus les laisser sortir, tant que je ne sais pas ce qu'il leur est arrivé", confie-t-elle. Priscilla, qui a monté le collectif à ses côtés, garde elle aussi son chat Salem enfermé depuis que son matou Guizmo a disparu. "J'ai trop peur et je ne le laisse plus sortir, alors il dépérit, enfermé à la maison" déplore-t-elle. Et de dénoncer l'indifférence de la police et de la gendarmerie qui semblent bien peu se soucier de cette affaire. "Ce n'est qu'un chat, nous répondent systématiquement la police et la gendarmerie quand on signale une disparition supplémentaire" explique-t-elle à LCI. Tous ces chats ont-ils été enlevés ? Et si oui dans quel but ? "On a pensé à des gens qui les mangeraient, parce que tout les chats qui disparaissent sont des animaux domestiques, gros et gras. On pourrait aussi vouloir récupérer les peaux, pour faire des vêtements à la mode. La troisième piste, ce serait pour exciter les chiens, s’en servir comme appât dans les bagarres de chiens" explique à France Info Marine Martine, enquêtrice à la SPA. Les médias commençant enfin à relayer leur combat, tous ses propriétaires de chats qui ont pour la plupart perdu l'espoir de revoir un jour leurs compagnons à 4 pattes, gardent celui de voir la vérité révélée et les coupables punis. Wamiz 10/6/2014
  3. Lazarus est un chat au physique bien particulier. Né avec une bouche malformée, il a été trouvé errant dans la rue par des étudiants aux États-Unis alors qu’il n’avait que 10 semaines. Ne sachant pas quoi faire de l’animal, les adolescents l’ont apporté à leur professeur, Cindy Chambers, dont la spécialité est d’aider les personnes handicapées… Et qui n’hésite pas non plus à venir en aide aux animaux qui en ont besoin. Dotée d’une très grande générosité, Cindy Chambers avait déjà chez elle une véritable ménagerie. Mais elle n’a pas pu résister au doux regard de Lazarus et a décidé de lui venir en aide. Sa gueule était véritablement dans un sale état et il avait besoin de soins vétérinaires, mais surtout de quelqu’un pour l’aimer et prendre soin de lui malgré sa particularité. Avec sa truffe manquante et ses canines du bas pointant en avant, Lazarus a des airs de Bulldog. [i]Cette déformation, appelée "Fente labio-palatine" (ou bec-de-lièvre), est très rare chez les chats[/i]. Et chez Lazarus, cela avait entraîné des infections, faute de soins, pendant le temps qu’il avait passé dans les rues. Mais malgré son jeune âge, le félin gris était un battant et non seulement il avait réussi à survivre seul jusqu'à là, mais en plus il s’est rapidement remis sur pattes une fois entre de bonnes mains ! Photos : Cidy Chambers Plus d’un an après que Cindy Chambers ait pris sous son aile le jeune chat à la gueule déformée, Lazarus est devenus un matou très épanoui. Il a toujours une tête un peu étrange, mais il n’en souffre plus et est en pleine santé. De plus, Cindy Chambers et Lazarus vont aujourd’hui d’école en école pour apprendre aux enfants le respect des personnes (et des animaux) handicapés, et comment on peut prendre soin d’eux. Le physique particulier de Lazarus entraine souvent de vives réactions, dont du dégoût, mais cette adorable boule de poil sait bien vite faire oublier sa drôle de gueule, et les enfants comprennent vite qu'il ne faut pas s’arrêter sur les apparences. Wamiz 30/6/2014
  4. Peggy Cowans, une américaine vivant dans le Colorado aux États-Unis, n’a jamais perdu l’espoir de retrouver un jour son chien, volé l’année dernière dans son propre jardin. Et le destin lui a donné raison en lui rendant sa bien-aimée Double D, une femelle pitbull qui aurait pu connaître un bien triste destin. Double D. Photo Cynr - Flickr Double D tenait une place très spéciale dans le cœur de sa maîtresse ainsi que dans sa vie. C’était, disait-elle, la plus gentille des chiennes et la plus attentionnée. Présente dans la famille depuis toute petite, Double D jouait également un rôle crucial auprès d’Elijah, l’arrière-petit-fils autiste de Peggy Cowans. En effet, le jeune garçon n’avait réellement pris goût à la vie qu’aux côtés de la chienne, qui l’aidait à marcher et à se montrer curieux de ce qui l’entourait. C’est en juin 2013 que Double D a disparu de la maison de Peggy Cowans. Une journée terrible pour la vieille dame : en se souvenant du moment où elle avait découvert l'absence de sa chienne, elle en a encore les larmes aux yeux. Dehors, le portique de son jardin était ouvert, sans aucune trace... Mais, à peine quelques jours plus tôt, Peggy Cowans avait remarqué la présence étrange de deux hommes dans une voiture noire rôdant dans le quartier. Pour elle, c’était certain : ils avaient volé sa chère Double D. "Je ne souhaite ça à personne", avoue la vieille dame avec émotion, en se souvenant de la détresse dans laquelle l’avait plongée la disparition de sa chienne. Pendant des semaines, Peggy Cowans avait posté des affiches, contacté des associations et même l’American Kennel Club (société canine américaine). En vain. Le petit Elijah, quant à lui, était tout aussi inconsolable. Il n’avait plus goût à rien et réclamait régulièrement la chienne, ne comprenant pas son absence soudaine. "Elijah est devenu très calme. Il s’asseyait au pied de l’escalier là où il s’installait avec Double D", raconte l’arrière-grand-mère. Finalement, un appel téléphonique mis fin à la longue attente de Peggy et de sa famille. Le 21 juin, la vieille dame a été contactée par le Service Animalier de Winnebago County, chez qui la chienne avait été retrouvée. Peggy Cowans, débordant de joie, n’en revenait pas que quelqu’un ai retrouvé la trace de sa chienne ! Mais l’épopée de Double D n’était pas terminée. En effet, une autre famille disposait de papiers d'adoption de Double D et souhaitait la récupérer. Leurs papiers étaient en règle, et pour cause : ils avaient adopté la chienne dans l’année ! Car Double D avait été retrouvée une première fois par une association animale quelques mois plus tôt, mais sa puce n'avait pas été correctement détectée et elle avait été mise à l'adoption. Heureusement, Peggy Cowans était en mesure de prouver qu’elle possédait la chienne depuis plus longtemps que les autres maîtres, et c’est elle qui a pu récupérer la précieuse Double D, pour le plus grand bonheur de toute sa famille. Une magnifique histoire qui prouve encore, s’il le faut, l’importance de l’identification par puce électronique de nos amis à quatre pattes.... Wamiz 1/7/2014
  5. C’est probablement le plus petit chat adulte jamais vu : Pixel, un chat de race Munchkin, mesure aujourd’hui moins de 13 cm des épaules au bout des pattes ! A ce jour, le record du plus petit chat au monde est détenu par Cye, également un Munchkin, un matou de 3 ans vivant au Canada qui, lui, mesure 13,6 cm. Le Guiness des records doit encore confirmer que Pixel bat cette taille déjà étonnamment petite, mais pour Tiffani Kjeldergaard, habitant en Californie (États-Unis), cela ne fait aucun doute que sa boule de poil est la plus petite au monde. (Photo de Cye, par Sarah Langille sa propriétaire) "Même les gens qui n’aiment pas particulièrement les chats deviennent gaga en les voyant", explique en riant Mme Kjeldergaard, la maîtresse de Pixel et de ses frères. Cette passionnée des petits félins élève des chats de race Munchkin depuis quelques années. Ces derniers sont déjà plus petits que la moyenne des chats domestiques, à cause de leurs pattes courtes, alors quand une portée contient un matou encore moins grand que les autres, le record du plus petit chat du monde n’est jamais loin. Mais cette race, relativement récente, prête à controverse. Car de nombreux amis des animaux s’interrogent sur le bienfondé d’une miniaturisation des chats, comme cela peut également être le cas avec les chiens ou les chevaux. Beaucoup de personnes estiment en effet que cela comporte des risques pour les animaux*. "Les gens qui ne comprennent pas les gènes considèrent que c’est un défaut génétique ou une mutation ou une sorte d’abomination", explique-t-elle en réfutant les accusations. "C’est naturel pour ces chats d’être aussi petits". (Photo de Pixel Ruaridh Connellan / Barcroft USA) Au-delà des considérations pour la santé des chats miniature, Tiffani Kjeldergaard concède qu’une si petite taille pour des félins n’est pas sans créer des problèmes… dans la maison ! Et Pixel en est le parfait exemple : il a beau ne mesurer qu’une dizaine de centimètres, dans sa tête c’est un grand chat plein d’énergie, que sa morphologie rend particulièrement furtif et discret. "Il faut bouger très doucement quand on marche pour ne pas leur marcher dessus", témoigne l’éleveuse. De même, elle explique qu’il vaut mieux ne jamais laisser de porte ouverte, pour éviter que l’un de ces petits félins ne se glissent dans un placard ou dans le frigo ni vu ni connu et s’y retrouve coincé. Car après tout, Pixel et ses frères restent des chats très curieux qui aiment grimper partout ! * Contrairement aux bassets et teckels, cette race ne rencontre pas de problèmes de colonne vertébrale. Wamiz 1/7/2014
  6. Les États-Unis mettent en garde contre des toxines dangereuses dans des friandises pour animaux en provenance de Chine. Au cours des sept dernières années, plus de 1000 chiens sont morts aux États-Unis. Depuis 2007, aux Etats-Unis, plus de 5600 animaux sont tombés malades après avoir consommé des friandises importées de Chine. Plus de 1000 chiens en sont morts. Plus de 1000 chiens sont mors aux Etats-Unis après avoir mangé des friandises d'origine chinoises. Photo Keystone / AP / Reed Saxon En outre, 24 chats et même trois personnes sont tombées malades, selon un rapport publié par CBS News. Mais bien que des milliers de tests aient été effectués par la Food Inspection Agency (FDA), il n'a pas encore été en possible d'identifier une cause spécifique pour les maladies ou décès signalés. En partenariat avec le Center for Disease Control and Prevention (CDC), une enquête est toujours en cours. Les résultats seront communiqués dès qie l'étude en cours sera terminée. Les morts d'animaux ont été rapportées dans les médias des États-Unis en octobre de l'année dernière. A cette époque, la FDA avait lancé un appel aux propriétaires d'animaux et aux vétérinaires. Une nouvelle augmentation des intoxications fait que les autorités sont, maintenant, doublement inquiètes. Malgré leur mise en garde, 1800 nouveaux cas ont été signalés dans les six derniers mois, a-t-il été dit dans un communiqué. En mai 2014, plus de 4800 plaintes ont été reçues par la FDA. Après avoir mangé des produits alimentaires presque tous d'origine chinoise, les animaux souffrent de diarrhée et de vomissements, le foie et les reins peuvent être touchés et une hémorragie interne peut survenir. Dans la plupart des cas signalés, ils ont reçu des friandises de poulet, de canard ou de patates douces ou, encore, des lanières de viande séchée. Les produits sont commercialisés aux Etats-Unis par des marques de renom telles que Del Monte, Nestlé Purina... Les tests en laboratoires ont montré que certains produits contenaient de petites quantités d'Amantadine, un médicament qui est utilisé dans le traitement de la grippe et de la maladie de Parkinson. Toutefois, la FDA ne pense pas que cette substance peut rendre les animaux malades. Par ailleurs, des études chez les fabricants d'aliments pour animaux, en Chine, n'ont apporté aucune réponse à l'énigme... La FDA conseille donc aux propriétaires d'animaux de compagnie d'éviter l'achat d'aliments pour animaux fabriqués en Chine et de se reporter sur des produits fabriqués aux Etats-Unis. Mais, malheureusement, aucune garantie ne peut être fournie quant à leur inocuité car, souvent, ces derniers sont fabriqués avec des ingrédients qui viennent de Chine. Dernier rappel : dans le doute mieux vaut s'abstenir, sachant que les friandises ne sont absolument pas nécessaires dans une alimentation équilibrée... 20 minutes.ch 21/5/2014
  7. L'éléphanteau femelle née il y a deux semaines au zoo de Zurich s'appelle Omysha, nom d'origine asiatique signifiant "sourire", a indiqué mardi la direction du jardin zoologique. Les internautes ont choisi ce nom parmi les trois proposés par le zoo. Le nom d'Omysha est arrivé largement en tête. Les deux autres noms possibles étaient Oshadi (notion ayurvédique se rapportant aux propriétés positives des herbes et des plantes) et Ojas ("force"). Romandie 1/7/2014
  8. Oslo - Les groupes énergétiques norvégiens Statoil et Statkraft ont annoncé mardi dans un communiqué avoir décidé d'investir un milliard de livres (1,25 milliard d'euros) dans l'installation de 67 éoliennes au large des côtes de l'Angleterre. Le géant Statoil tâche prudemment de se diversifier dans la perspective de la baisse future des ressources en hydrocarbures exploitables, en faisant valoir son expertise dans la production d'énergie offshore. Mais cette diversification reste dépendante, comme pour le reste du secteur de l'éolien, des investissements publics. RealClimateNews 18/12/2012 Royaume-Uni : parcs éoliens - efficaces ou coûteux ? Romandie 1/7/2014
  9. Bordeaux - Une association anti-nucléaire, qui conteste le caractère écologique des voitures électriques Bolloré, déjà épinglées par le Jury de déontologie publicitaire pour le recours à ce terme dans des publicités, a déposé mardi une plainte au pénal à Bordeaux pour publicité mensongère. En dépit d'une décision rendue en avril par le Jury de déontologie publicitaire (JDP), le site internet de la Bluecub, voiture électrique du groupe Bolloré proposée en partage dans Bordeaux et son agglomération, continue d'accoler le terme écologique à la Bluecub, a déploré le directeur de l'Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme, qui a déposé la plainte au tribunal de grande instance. Je conteste que la voiture électrique soit écologique (...) parce qu'elle est rechargée à l'électricité nucléaire, a-t-il déclaré à des journalistes. Après une première procédure devant le JDP plutôt symbolique, Bolloré n'a absolument pas changé ses publicités et donc aujourd'hui, c'est directement au +vrai+ tribunal que nous attaquons cette société, a-t-il dit. Mardi à la mi-journée, le site internet de Bluecub (https://www.bluecub.eu/fr) vantait une voiture économique, écologique, agréable, affirmant que la planète profitait aussi de ses qualités écologiques. Nous voulons faire cesser ses publicités et, plus généralement, interpeller l'opinion publique sur le fait que remplacer des voitures à essence ou diesel par d'autres voitures polluantes n'est pas une solution, a poursuivi Stéphane Lhomme, qui a ensuite apposé sur deux Bluecub garées non loin du TGI des autocollants proclamant certifié pro-nucléaire. Il a également débranché les deux véhicules connectés à des bornes électriques et qui étaient en charge. En avril, le Jury de déontologie publicitaire, instance liée à l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), avait déjà épinglé la Bluecub, jugeant qu'elle ne pouvait se prévaloir, contrairement à ce qu'indiquait les publicités, du qualificatif d'écologique. Jeudi dernier, cette même instance a réitéré ses critiques envers d'autres voitures électriques: Zoé de Renault, Bluely à Lyon et Autolib à Paris, ces deux dernières, proposées en partage, appartenant aussi à Bolloré. L'utilisation de ce service induit nécessairement certains effets négatifs sur l'environnement, notamment les pièces d'usure des véhicules utilisés et l'électricité nécessaire à leur rechargement, dont il n'est pas établi qu'elle serait intégralement issue de sources renouvelables, écrivait le JDP dans sa décision. luisacmarinho 2/9/2009 Romandie 1/7/2014
  10. Paris - Le nouvel arrêté tarifaire de rachat de l'électricité issue de l'éolien terrestre a été publié mardi au Journal Officiel, confirmant l'ancien prix de 82 euros le mégawattheure. L'arrêté entrera en vigueur le 2 juillet. Il vient remplacer le précédent datant de 2008 qui avait été annulé le 28 mai dernier par le Conseil d'État pour non respect de la procédure de notification à la Commission européenne pour une aide publique, après un recours de l'association Vent de colère. L'opérateur historique EDF sera donc toujours obligé d'acheter l'électricité produite par les éoliennes en France à 82 euros le mégawattheure, soit un montant supérieur aux prix du marché. Le surcoût de cette aide est ensuite répercuté au consommateur final d'électricité via la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe sur la facture d'électricité. Les industriels du secteur de l'éolien attendaient avec impatience la publication de cet arrêté qui met fin à un vide juridique qui existait depuis le 28 mai et l'annulation du tarif par le Conseil d'Etat, a commenté à l'AFP Marion Lettry, déléguée générale adjointe du Syndicat des énergies renouvelables. Nous sommes soulagés de voir qu'il y a, enfin, un nouveau cadre économique stabilisé pour l'éolien terrestre. Les professionnels attendent désormais l'adoption par le gouvernement d'un nouveau modèle de contrat d'achat de l'électricité éolienne, tenant compte de cet arrêté, qui devra également être approuvé par les acheteurs d'électricité, notamment EDF. Romandie 1/7/2014
  11. Autour de 11 heures, le jeudi 27 Février 2014, Angoulou Enika gisait caché dans les hautes herbes à côté d'un grand trou d'eau dans la région du Sahel au Niger. Il restait aussi calme qu'il pouvait tout en pointant son fusil sur un vautour égyptien qui avait atterri à proximité pour boire de l'eau. Il prit une grande inspiration et tirât. Le grand oiseau est tombé. Satisfait de son butin, il se leva, saisit l'animal et a commença à l'écorcher. Il entassa les plumes d'un côté, sépara soigneusement les yeux et le cerveau, coupa et jeta la viande pour la faire sécher et dégagea le crâne et le squelette... Il a trouvé étrange téléphone portable attaché sur son dos, et il le mit de côté pour le vendre également. La seule chose qu’il a jeté : les intestins. Le vautour Percnoptère ( (Neophron percnopterus), est une espèce de vautour de l'Ancien Monde que l'on trouve en Afrique autour du Sahara (Maghreb et sud saharien), dans le sud de l'Europe (Espagne, Italie, Grèce, bassin de la mer Noire et sud de la France), et en Asie de la Turquie jusqu'à l'Inde. On l'appelle aussi Percnoptère d'Égypte (vautour égyptien). Photo Kousik Nandy CC BY-SA 3.0 Chaque partie du corps du vautour est précieux dans le pays d'où il vient. Les personnes riches du sud du Niger* sont prêtes à payer beaucoup d'argent pour les parties du corps de vautour. Elles croient qu’avoir la tête ou des plumes de vautour dans leur maison leur apportera meilleure fortune. Certains mangent même les yeux et le cerveau pour obtenir des pouvoirs de clairvoyance, par exemple, prédire qui va gagner la coupe du monde. Ce mois-là, la chasse a été fructueuse pour Enika. Il a réussi à tuer huit vautours et des corbeaux (42 autres oiseaux considérés comme des fétiches précieux). Il était prêt à retourner dans son village au Nigeria à une centaine de miles au sud. Il ne savait pas que l'oiseau tué ce jeudi était Paschalis, un vautour percnoptère suivi par satellite par des scientifiques du LIFE "dans le cadre du Neophron", une initiative de conservation financée par l'Union européenne pour 3,400,000$. La migration de Paschalis. Photo Lifeneophron.eu Il avait enlevé l'émetteur qu'il avait trouvé sur l'oiseau, ignorant qu'il était toujours en fonctionnement, et l’a porté durant tout son chemin vers son pays d’origine, déclenchant une enquête internationale ... A des centaines de miles du Niger, à Sofia, capitale de la Bulgarie, l’ornithologue Volen Akumarev de la Société bulgare pour la protection des oiseaux a d'abord remarqué que le signal de Paschalis avait cessé de bouger. Akumarev et ses collègues de LIFE + sont rompus au suivi des oiseaux et savent reconnaître rapidement ce qu’un signal stationnaire veut dire… Sur dix vautours égyptiens, un seul survit jusqu’à l’âge adute. Cette espèce de vautour à un mode vie particulier : les petits éclosent en Europe, puis les jeunes migrent vers l’Afrique où ils passent l’hiver. Puis reviennent en Europe les beaux jours venus. Ils passent ainsi le reste de leur vie à migrer sur des centaines de miles entre les deux continents. "Ils ne sont pas seulement les nôtres", dit souvent Stoyan Nikolov, directeur du projet LIFE + conservation. "Ils passent la moitié de leur vie en Europe, la moitié en Afrique". Après tout, ils sont noirs et blanc ». Paschalis n'avait que sept mois quand il a été tué. Il avait éclos dans le parc national Dadia en Grèce et les ornithologues du WWF-Grèce l'avait bagué et doté d’un émetteur satellite sur le dos. Paschalis était le seul des huit jeunes vautours égyptiens qui tentaient la traversée de la Méditerranée vers l’Afrique, porteur d’un émetteur satellite. Les sept autres se sont noyés (parce qu'ils ne disposaient pas d'un adulte pour leur montrer le bon chemin), ou ont été la proie de prédateurs. Le seul survivant de ce long voyage était Paschalis. Il s’estt arrêté à un trou d’eau près du village de Damou Kadi au Niger, le même point d’eau où la balle d’un chasseur a eu raison de lui. La zone humide où les bovins et les vautours se concentrent pendant la saison sèche dans la zone du Sahel. Photo par:. SCF / Lifeneophron.eu L’équipe du projet comprenant Life, BSPB, HOS, WWF Grèce et RSPB, a observé sur ses écrans d'ordinateur que le signal de l'émetteur satellite avait "bougé" de la cachette du chasseur à une maison dans un village voisin, et enfin sur sur la route principale qui traverse la frontière du Nigeria. Elle a contacté des collègues de deux ONG locales:. Fonds de conservation du Sahara au Niger et l'Institut de recherche ornithologique, AP Leventis, au Nigeria. En Mars, quelques semaines après l'incident, les ONG ont envoyé des membres de leur personnel à l’endroit du dernier signal reçu, à la frontière des deux pays africains. L'enquête qui a suivi a révélé un vaste réseau commercial dans la négociation des parties du corps de milliers d’animaux sauvages. Les enquêteurs du Sahara Conservation Fund ont découvert qu’Enika chasse près du village de Damou Kadi au Niger tous les trois mois. Très peu de vautours subsistent dans son pays d'origine, le Nigeria, où les habitants les ont chassés jusqu’à leur quasi-extinction. Des armes fabriquées à la main du chasseur de vautousr. Photo par:. SCF / Lifeneophron.eu "Ce chasseur est petit poisson", a déclaré Nikolov. «Nous devrions viser plus haut et aller au coeur du problème, afin de mettre au jour l'ensemble du réseau illégal." Les vautours égyptiens sont répertoriés comme espèce menacée d'extinction sur la liste rouge de l'UICN. Les lois nationales et les conventions internationales comme la CITES, signées par le Niger et le Nigeria, sont censées les protéger… au moins sur le papier. Mais celles-ci sont rarement appliquées ou respectées, tandis que le prix des parties du corps de ces animaux ont triplé au cours de ces dernières années. "Il y a un pic de la demande sur ce marché pour des cerveaux de vautour lors des compétitions sportives" a déclaré Nikolov. Le spécialiste de la conservation explique qu'il y a quelques années seulement, seuls les chamans effectuaient des cérémonies traditionnelles pour voir dans l'avenir lors d'occasions spéciales. "Maintenant, c'est la mode de le faire pour des raisons d'auto-enrichissement". Beaucoup de nigérians consomment aussi la viande de vautour et même leurs excréments en espérant que ceux-ci les guériront (ou les préserveront) de la maladie. "Certaines cultures africaines croient que les vautours ont des pouvoirs magiques, car ils sont en contact avec la mort tous les jours et restent sains et saufs", a ajouté Nikolov. Il n'y a pas preuve scientifique, cependant, que les parties du corps de vautours ait un quelconque effet de guérison ou de quoi que ce soit. L'émetteur cassé de Paschalis. Photo APLORI / Lifeneophron.eu Les scientifiques bulgares estiment les parties du corps les plus précieuses sont exportées vers les pays européens comme coûteux fétiches. La diaspora africaine en Angleterre, au Pays-Bas, et dans d’autres endroits maintient encore les croyances traditionnelles et peut se fournir et fournir ces coûteux fétiches. "Ces personnes peuvent se permettre de payer un prix beaucoup plus élevé que les chamans locaux», a déclaré Nikolov. L' enquête se poursuit. "Je me sens comme un chien de chasse", a dit Nikolov. "Je veux m'assurer que Paschalis n'est pas mort en vain. Nous devons essayer de l’utiliser pour en apprendre autant que possible sur la menace et comment la contrer". Interdire des pratiques "vicieuses" ne suffit pas, a déclaré Nikolov. "Ces problèmes ne peuvent être résolus qu’en offrant des alternatives". Par conséquent, l’application de la loi est la dernière préoccupation de l’écologiste. L’idée que veulent poursuivre les scientifiques de Life : organiser des campagnes d’information dans les pays du Sahel en visant particulièrement les nomades et les agriculteurs. Beaucoup d’entre-eux, en effet, ne réalisent pas (ou ne connaissent pas) l’important rôle joué dans les écosystèmes locaux par les vautours. Entre autres, ils mangent le bétail mort et de cette façon préviennent la propagation de la maladie. Sans eux, les éleveurs pourraient perdre tous leurs animaux. « Les anciens savent », dit Nikolov, suite à des entretiens avec des habitants du Tchad et de Djibouti. "La jeune génération a perdu cette sagesse". Le site où Paschalis a été tué et le village où l'émetteur est resté pendant plusieurs jours. Une autre idée serait d'organiser des campagnes de soins de santé offrant des vaccinations et le traitement de base pour les familles. L'accès à la médecine moderne, où l’on pourrait dissuader les gens d'avoir recours à certaines pratiques ou manger des parties du corps de vautour (ou autre animal), tel que recommandé par des gérisseurs douteux. Les écologistes n'ont pas suffisamment de fonds, cependant, "notre projet dépense des millions pour protéger 75 couples de vautours sur la péninsule balkanique", a déclaré Nikolov. "Pourtant, il ya des milliers de vautours en Afrique. Ce serait beaucoup plus rentable d'investir des fonds de conservation directement là-bas." Le scientifique bulgare souligne que seule une très petite partie de l'argent va dans les oiseaux eux-mêmes (étude, suivi, alimentation...). "Pratiquement tout l'argent est investi dans des personnes qui offrent des emplois d'éducation environnementale et de conservation à la population locale le long du chemin de la migration des vautours", at-il dit. Le nom du chasseur a été changé car l'enquête est toujours en cours. Mongabay 24/6/2014
  12. À cause de la fonte des glaces en Antarctique, une colonie de Manchots empereurs sur cinq devrait disparaître d'ici la fin du siècle. Rendu célèbre en 2005 grâce au film La Marche de l'empereur, le Manchot empereur est l'oiseau le plus grand et le plus lourd de toutes les espèces de manchot. Mais l'ancienne star des écrans, qui vit exclusivement en Antarctique, s'apprête à vivre des moments difficiles. Manchot empereur en Antarctique. Photo Samuel Blanc CC BY-SA 3.0 Ses colonies vont en effet péricliter d'ici 2100 sous l'effet du réchauffement climatique, ont prévenu dimanche des chercheurs. Ils recommandent que cet oiseau emblématique soit classé comme une espèce menacée et que des mesures soient prises pour protéger son habitat au pôle Sud. Une nouvelle étude met en lumière le rôle crucial de la glace de mer pour ce manchot, qui y pond et y élève ses petits. La même glace lui assure sa subsistance en abritant ses proies - poissons et petits crustacés - et en maintenant ainsi la chaîne alimentaire dont il dépend. Le recul de la glace de mer provoqué par le réchauffement climatique se traduirait par le déclin de l'intégralité des quarante-cinq colonies de Manchots empereurs connues à ce jour, selon une simulation effectuée pour cette étude. "Au moins les deux tiers des colonies devraient avoir diminué de plus de 50 % par rapport à leur taille actuelle", préviennent les auteurs dans la revue britannique Nature Climate Change. La trajectoire de chaque colonie est différente, mais "d'après les projections, la population globale devrait avoir diminué d'au moins 19 %" en 2100, après avoir progressé de 10 % en moyenne d'ici à 2048. Le Manchot empereur (Aptenodytes forsteri) ne fait pas partie des espèces protégées par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Adélie Land - AFP Les chercheurs estiment que ce sont les colonies situées entre la mer de Weddell, à l'Est, et l'océan Indien, à l'Ouest, qui subiront le déclin le plus marqué, tandis que celles de la mer de Ross seront les plus épargnées. D'après leurs calculs, la population de manchots de la mer de Ross continuera même à augmenter jusqu'en 2100, avant de régresser après cette échéance. "Nos résultats indiquent qu'au moins 75 % des colonies de Manchots empereurs sont au minimum vulnérables au regard des variations futures de la glace de mer et que 20 % d'entre elles seront probablement presque éteintes d'ici 2100", souligne l'étude. À la lueur de ces résultats, les chercheurs estiment que le Manchot empereur "mérite pleinement un statut d'espèce menacée par le changement climatique", en référence à la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). L'oiseau antarctique y est actuellement classé comme espèce "presque menacée", avec une population considérée comme "stable". Le Point 30/6/2014
  13. Nouméa (AFP) - Les pays et territoires insulaires du Pacifique veulent s'unir pour lutter contre le réchauffement climatique, qui les frappe de plein fouet, et s'alarment de l'indifférence des grandes puissances, ont-elles déclaré lundi à Nouméa. Jusqu'à mercredi, les dirigeants d'une quinzaine d'îles de la région participent au second sommet océanien du développement durable, Oceania21, organisé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. La barrière de corail de Nouvelle-Calédonie, l'une des plus vastes au monde,le 13 juin 2006 (c) Afp Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète, devait y participer mais a finalement annulé sa venue, suite à des retards dans l'installation du nouvel exécutif calédonien, à l'issue d'élections le 11 mai. Il a néanmoins adressé un message vidéo de soutien aux participants, leur assurant qu'il ferait tout pour "amplifier" leur voix sur la scène internationale. "Les îles sont les premières victimes de bouleversements qui attendent également le reste du monde", a déclaré Antonhy Lecren, en charge du développement durable dans le gouvernement calédonien. Continent d'îles, l'Océanie subit de plein fouet les impacts du réchauffement climatique: érosion des côtes, développement des maladies propagées par les moustiques, salinisation des nappes phréatiques, diminution des ressources halieutiques... Désargentés et peu peuplés, ces pays ont le plus grand mal à se faire entendre sur la scène internationale alors que leur existence même à la surface du globe est en danger. "Plein d'endroits dans le monde vont se retrouver sous l'eau. Ces réunions ne sont importantes que si les pays les plus affectés prennent des décisions pour alerter les grandes industries et les grandes puissances", a déclaré Jean-Michel Cousteau, président de l'association Ocean Futures Society, dédiée à l'environnement et à l'éducation. L'objectif des dirigeants et des scientifiques présents à Oceania 21 est de rédiger une déclaration commune, notamment en vue de la conférence sur le climat en 2015 à Paris. Sciences et avenir 30/6/2014
  14. Paris (AFP) - Les énergies renouvelables devraient représenter 60% de la production européenne d'électricité en 2030 contre 40% en 2012, sous l'impulsion de près de 1.000 milliards de dollars d'investissements, selon une étude publiée mardi. L'Europe devrait développer 557 gigawatts de capacités renouvelables supplémentaires d'ici 2030, selon cette étude réalisée par Bloomberg News Energy Finance et basée sur les tendances du marché de l'électricité, les politiques menées et le coût des différentes technologies. Ferme d'éoliennes offshore de Middelgrunden, à trois km de Copenhague, au Danemark (c) Afp La production électrique à partir de ressources fossiles comme le charbon et le gaz devrait elle passer de 48% à 27% - l'électricité tirée du charbon diminuant de plus d'un tiers (de 195 à 125 gigawatts), et le gaz augmentant légèrement de 275 à 280 gigawatts. "Notre étude montre que les améliorations à venir sur les marchés du solaire et de l'éolien permettront d'installer de plus en plus d'équipements non-subventionnés dans les années qui viennent", a commenté Seb Henbest, directeur pour l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique chez Bloomberg News Energy Finance. "Nous nous attendons à ce que l'Europe investisse près d'un trillion de dollars pour développer ses capacités de production renouvelables d'ici 2030, dont 339 milliards de dollars dans les panneaux solaires sur les toits et 250 milliards pour l'éolien en mer". L'amélioration de l'efficacité énergétique permettra de modérer l'évolution de la demande d'électricité à +9% entre 2014 et 2030, et l'étude prévoit une baisse de 60% des émissions de CO2 du secteur énergétique (1,3 milliard de tonnes à 564 millions). L’Allemagne et la Grande-Bretagne seront à la pointe de cette transition énergétique, selon Bloomberg, ces deux pays représentant près d'un tiers des nouvelles capacités de production. L'Italie devrait apporter 84 gigawatts d'électricité verte avec l'éolien, quand la France développerait 75 gigawatts et l'Espagne 43 gigawatts, surtout à travers le solaire. Au niveau mondial, Bloomberg anticipe des investissements de 7.700 milliards de dollars dans la production d'électricité, dont deux tiers pour les énergies renouvelables. La région Asie-Pacifique dépenserait 2.500 milliards, les Amériques 816 milliards, et la région Moyen-Orient / Afrique 818 milliards pour cette production durable. Sciences et avenir 1/7/2014
  15. OCO 2. Pour Orbiting Carbon Observatory-2. C'est le nom de ce satellite dédié à l'étude du dioxyde de carbone atmosphérique. Un premier exemplaire, OCO 1, avait été perdu au cours d’un lancement par une fusée Taurus en 2009. 40 milliards. C'est le nombre de tonnes de Co2 rejetées chaque année par l'homme. OCO 2 permettra de déterminer d'où provient ce dioxyde de carbone et comment il est absorbé par les puits de carbone (océans, forêts). Le site de lancement du satellite OCO 2. NASA/Bill Ingalls Les nuages recouvrent environ 2/3 de la Terre à chaque instant. Pour ne pas être géné par ces derniers, OCO 2 a un champ de vision réduit de 3km² seulement. Il peut ainsi viser entre les nuages et ne pas voir ses mesures perturbées. 1 million. C'est le nombre de mesures qui seront effectuées chaque jour par le satellite. Il mesurera l'absorption de la lumière solaire par le dioxyde de carbone. Pour identifier de très petites variations de cette longueur d'onde d'absorption, l'instrument OCO-2 sépare la lumière en plusieurs bandes étroites. Assister en live aux opérations. (NASA TV Média) l'A-Train est une constellation de satellites français-américains-japonais qui volent à quelques minutes d'intervalle sur une orbite héliosynchrone et passent au-dessus de l'équateur CNES Ce satellite devait être lancé aujourd'hui, peu avant midi, de la base aérienne de Vandenberg en Californie... un problème technique a conduit la Nasa à reporter le lancement de ce premier satellite de mesure du dioxyde de carbone. Ce report a eu lieu peu de temps avant le moment prévu du décollage à 09H56 GMT (02H56 locales) en pleine nuit sur la base de Vandenberg. C'est un problème de circulation d'eau dans le lanceur (une fusée Delta2 de la société United Launch Alliance) qui a provoqué le report du tir, selon les responsables du lancement dont les déclarations ont été retransmises en direct par la télévision de la Nasa. Une nouvelle date de lancement n'a pas été fixée et l'origine du problème technique n'a pu être déterminé immédiatement. Au mieux, une autre tentative pourrait avoir lieu d'ici à 24 heures, mercredi matin, a indiqué le commentateur de la télévision de la Nasa. Sciences et avenir 1/7/2014 - Sciences et avenir
  16. Selon un média d'Etat, le nombre de touristes étrangers visitant Pékin a chuté de 10% en 2013 par rapport à 2012, la municipalité expliquant cette chute par une âcre pollution atmosphérique devenue endémique. La capitale chinoise a accueilli l'an dernier quelque 4,5 millions de visiteurs étrangers, a indiqué lundi 30 juin l'agence Chine nouvelle, se référant à des statistiques officielles. Pékin connaît régulièrement des pics d'"airpocalypse". Ali Ihsan Cam / ANADOLU AGENCY / AFP Pékin -connu pour ses sites historiques emblématiques tels que la Cité interdite ou la Grande muraille- avait déjà enregistré au premier semestre 2013 le premier recul de sa fréquentation touristique depuis 2008, avait rapporté l'an dernier le quotidien officiel China Daily. Selon une étude de l'Association touristique de Pékin -organisme officiel supervisant le secteur-, cette baisse d'engouement a été alimentée par "le ralentissement de l'économie mondiale", la concurrence d'autres métropoles asiatiques ou encore l'appréciation du yuan. Mais elle s'explique également par "le brouillard polluant" qui enveloppe de façon routinière la capitale, a insisté l'étude. Les pics d'"airpocalypse" que connaît Pékin ont été largement médiatisés à l'étranger, et les mesures prises par les autorités -fermetures d'usines ou restrictions des ventes de véhicules- ne convainquent pas les experts. La concentration de microparticules -les plus nocives pour l'organisme- avait brièvement atteint l'an dernier près de 40 fois le niveau maximal d'exposition recommandé par l'Organisation Mondial de la Santé (OMS). Des mesures prises pour encourager l'afflux de touristes -notamment la possibilité de rester dans la ville pendant 72 heures sans visa préalable- n'ont pas réussi à endiguer le recul de la fréquentation. Sciences et avenir 1/7/2014
  17. Largement utilisés en France, ces appareils émettent des millions de particules d'iodure d'argent dans l'atmosphère. Samedi 28 juin, dans l'après-midi, les vignobles de la côte de Beaune ont été touchés par des orages de grêle, qui sont tombés notamment sur les communes de "Santenay, Meursault, Volnay, Pommard et Beaune", où poussent de prestigieuses appellations. Une personne montre des grêlons en Auvergne, le 3 juin 2012 AFP/ CITIZENSIDE.COM "C'est une véritable catastrophe. On était parti sur une belle récolte et ça tombe à l'eau", a déclaré le président du syndicat de Pommard, Jean-Louis Moissenet. Pourtant, d'après nombre de viticulteurs, la catastrophe aurait pu être encore pire s'ils n'avaient pas eu recours à des dispositifs anti-grêle. En quoi consistent-il ? Les plus répandus en France se présentent sous la forme de générateurs de vortex tels que celui-ci : Schéma d'un générateur de Vortex. Crédit : ANELFA Ces générateurs de vortex ou "générateurs de particules glaçogènes" se composent d'une bouteille d'air comprimé qui met sous pression une solution contenant de l'acétone et de l'iodure d'argent. Cette solution est vaporisée grâce à un gicleur jusqu'à une cheminée cylindrique à la base de laquelle se trouve un brûleur. La flamme, à 800°C, permet alors au mélange gazeux contenant des particules d'iodures d'argent de s'élever rapidement dans les airs. Ces générateurs qui peuvent fonctionner pendant 30 heures libèrent alors, selon les chiffres de l’ANELFA (Association Nationale d’Etude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques) une quantité massive de particules (2 x 1011 chaque seconde). Comment ces particules limitent-elles la grêle ? Pour le savoir, il faut d'abord comprendre comment naissent les grêlons. Comme l'explique en détail l'infographie ci-dessous, ces derniers se forment par l'agglomération progressive de gouttes d'eau très froides autour d'un support (en général un petit cristal de glace). Infographie : Damien Hypolite / Sciences et Avenir Plus les courants d'air dans le nuage brassent les grêlons, plus ceux ci agglomèrent des gouttelettes d'eau et donc grossissent. Mais revenons à nos moutons : comment les particules d'iodure d'argent agissent-elles contre les grélons ? Le principe est simple : chaque particule d'iodure d'argent va constituer un point de fixation pour les gouttelettes d'eau qui constituent le nuage. Ce qui va avoir pour effet de multiplier le nombre de grêlons mais, parallèlement, d'en diminuer la taille, et donc les dommages qu'ils occasionnent. En effet, une poignée de petites billes de glace fait moins de dégâts qu'un grêlon de la taille d'une boule de pétanque. Infographie : Damien Hypolite / Sciences et Avenir. Un tel dispositif ne fonctionne pas en permanence. Il est mis en marche par les viticulteurs uniquement lorsque Météo France fait état d'une alerte grêle. Il est à noter qu'il est également possible d'ensemencer les nuages avec de l'iodure d'argent à l'aide de petite fusées, ou de le vaporiser directement depuis un avion. Mais comme l'actualité vient de nous le prouver, l'usage d'un tel dispositif n'est pas une garantie qu'aucun gros grêlon ne va se former. Comment donc juger de son efficacité ? "Deux éléments le prouvent", affirme Claude Berthet, directrice de l'ANELFA. Le premier est une étude menée sur des données économiques. "Nous constatons qu'à partir de 1964, date à laquelle ces dispositifs anti-grêle sont massivement utilisés, il y a une rupture dans les pertes de récoltes liées à la grêle, dans les zones protégées par les dispositifs" affirme Claude Berthet. Cette étude, publiée dans le Journal of Climate and Applied Meteorology, en 1986, fait état d'une diminution de 41% de ces pertes. Mais ces données économiques ne sont guère significatives, car elle mettent en jeu un trop grand nombre de facteurs. "Une diminution des indemnisations ne signifie pas forcément qu'il est tombé moins de grêle, rappelle François Bouttier, chercheur à Météo France. Elle peut simplement refléter une modification de la politique conduite par les assureurs". Qu'à cela ne tienne, l'ANELFA évoque une autre étude publiée dans le même journal, portant, cette fois, sur la mesure directe de la grêle. Elle a permis de mesurer une diminution de 42% des grêlons produits par le nuage lorsque celui-ci est ensemencé. "L’affinement de la méthode physique a ensuite permis de préciser que l’énergie cinétique de la grêle est diminuée de 48% par un réseau de générateurs à maille de 10 km" précise l'ANELFA sur son site. Mais là encore, ces données ne sont pas aussi nettes qu'il y paraît. "Cette étude a été menée dans un seul endroit et sur un trop petit nombre d'orages. Les résultats obtenus ne sont donc pas statistiquement très robustes" objecte François Bouttier. "Les quelques études d'efficacité menées aux États-Unis et en France sur l'efficacité de ce type de dispositif pour réduire la taille des grêlons ne montrent en réalité pas d'effet très significatif. On peut donc questionner la pertinence d'un tel dispositif" conclut le chercheur. De plus, le principe de fonctionnement de ces appareils soulève également une question cruciale. N'y a-t-il pas un risque à libérer ainsi dans l'atmosphère de grandes quantités de nanoparticules d'iodure d'argent ? D'autant plus que l'utilisation de ce type de dispositifs est massive. "Il y a environ 800 générateurs de ce type sur le territoire", chiffre Claude Berthet. Or, chacun des ces générateurs émet 8,8 grammes d’iodure d’argent chaque heure. À cela s'ajoutent 740 kilos d'iodure d'argent dispersés chaque année par des avions au-dessus des 66 500 km2 du territoire français concerné. Mais l'ANELFA se veut rassurante. "Les publications scientifiques montrent clairement qu’aucun effet nocif sur l’environnement lié à l’utilisation d’aérosols à base d’iodure d’argent pour ensemencer des nuages n’a été observé, ni envisagé d’être observé" affirme l'association dans un communiqué. Certes, reconnaît l'ANELFA dans ce document, l'iodure d'argent est toxique pour les micro-organismes et les poissons. Mais à cet argument, l'association objecte que, dans les conditions réelles, les nanoparticules se lient à d'autres composants pour former de nouvelles molécules moins toxiques. En outre, l'ANELFA rappelle que le ministère de la santé américain a fixé à 50 microgrammes d'argent par litre, le seuil de toxicité pour l'eau de consommation humaine. Et, d'après les chiffres cités par l'ANELFA, ce seuil serait en moyenne inférieur à 0,01 microgramme par litre dans les eaux de surface. Mais en réalité, la communauté scientifique n'est pas aussi catégorique quant à l'innocuité de ces produits. Les nanoparticules aéroportées posent un problème de santé du fait de leur capacité à pénétrer profondément dans les voies respiratoires, puis à migrer dans l'organisme, rappellent en préambule des chercheurs de l'Université Virgina Tech, aux États-Unis, dans une étude publiée en 2012 dans le Journal of the Air and Waste Management Association. Cette étude conclut que les effets sur l'environnement à court et long terme de ces nanoparticules sont en réalité mal connus. Sciences et avenir 1/7/2014
  18. Washington (AFP) - Des micro-fragments de plastique pollueraient jusqu'à 88% de la surface des océans et affecteraient aussi la chaîne alimentaire marine en étant absorbés par les poissons et d'autres animaux, selon des chercheurs espagnols dont l'étude est parue lundi aux Etats-Unis. "Les courants océaniques transportent des objets de plastique réduits en de très petits fragments par les radiations solaires, et ces micro-plastiques, qui peuvent demeurer ainsi des centaines d'années, ont été détectés dans 88% des échantillons de la surface des océans lors de l'expédition Malaspina en 2010", a expliqué Andrés Cózar, un scientifique du Centre supérieur de la recherche scientifique (CSIC) de l'université de Cadiz en Espagne. Il est le principal auteur de cette recherche publiée dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). Des micro-fragments de plastique pollueraient jusqu'à 88% de la surface des océans et affecteraient aussi la chaîne alimentaire marine (c) Afp Cette recherche a également confirmé l'existence de cinq grandes zones de convergence, où s'accumulent ces déchets de plastique à la surface, qui correspondent aux cinq grandes circulations des eaux autour du globe. Toutefois, la surface des océans ne peut pas être la seule destination de ces micro-débris puisque, comme le suggère cette étude, une grande partie de ces déchets se retrouve probablement dans la chaîne alimentaire marine, absorbés par les animaux marins ou déposés dans les fonds océaniques. Ces petits fragments de plastique contiennent souvent des contaminants qui peuvent être avalés et digérés par les animaux marins. De plus, l'abondance des déchets en plastique qui flottent sur les océans permet à de nombreux petits organismes de coloniser des zones auxquelles ils n'avaient pas accès auparavant, expliquent-ils. Mais selon ces scientifiques "le plus grand impact de cette pollution sur l'écosystème marin reste inconnu". Les principaux résidus trouvés dans ces déchets sont le polyéthylène et le polypropylène, des polymères utilisés dans la fabrication d' objets quotidiens comme des sacs, des contenants alimentaires et de boissons, des ustensiles de cuisine ou des jouets. "La bonne nouvelle dans tout cela c'est que l'abondance de ces déchets de plastique est beaucoup moins grande qu'attendue mais le grand problème est de déterminer où vont tous les micro-plastiques qui entrent dans l'océan", relève Carlos Duarte, coordinateur de l'Expédition Malaspina Expedition. Des micro-fragments de plastique pollueraient jusqu'à 88% de la surface des océans et affecteraient aussi la chaîne alimentaire marine Expédition7èmeContinent/VinciSato Ces chercheurs ont estimé que les déchets de plastique flottant sur les océans de 7.000 à 35.000 tonnes, avec une plus grande concentration dans le Pacifique Nord qui représente 33 à 35% du total. Le rejet dans les océans de déchets plastique provoque des dégâts estimés à au moins 13 milliards de dollars et menace la vie marine, le tourisme et la pêche, a averti l'ONU à l'ouverture de sa première Assemblée sur l'environnement le 23 juin à Nairobi. L'expédition Malaspina, un projet conduit par le CSIC compte plus de 400 chercheurs venant de plusieurs pays. Ces scientifiques ont récolté près de 200.000 échantillons d'eau, de plancton, de particules atmosphériques et de gaz dans 313 endroits dans les océans Indien, Pacifique et Atlantique, à différentes profondeur jusqu'à 6.000 mètres. Sciences et avenir 1/7/2014
  19. Appelée officiellement Macroscelides Micus (ou Etendeka*), cette nouvelle espèce arbore une peau rosâtre sous son pelage et a un long nez, presque comme une trompe d'où son surnom musaraigne éléphant). Nouvellement décrite dans le journal de la Mammologie, cette espèce a été découverte par hasard. En effet, c'est en étudiant la systématique et la taxonomie des sengis à oreilles rondes (genre Macroscelides ), qu'un un spécimen est apparu inhabituel, en provenance du nord-ouest de la Namibie, dans la collection de l'Académie des Sciences de Californie. (Photo Macroscelides proboscideus. o.leillinger@web.de CC BY-SA 3.0) Pour déterminer s'il s'agissait ou non d'une espèce différente, il a été nécessaire de se rendre dans la région de provenance pour récolter un certain nombre de spécimens vivants. Ceux-ci, y compris l'"échantillon" original se distinguent des autres espèces de Macroscelides par certains paramètres morphologiques (ils sont plus petits : 7,3 cm pour un poids de plus ou moins 28 g), des caractéristiques externes (pelage de teinte rouille, de grandes glandes caudales, et manque de pigmentation de la peau), et par des divergences au niveau de l'ADN. Les scientifiques de l'Académie des Sciences de Californie ont découvert une nouvelle espèce de sengi aux oreilles rondes, ou éléphant musaraigne, dans le désert de Namibie. C'est la plus petite des 19 espèces de sengis connus dans l'ordre Macroscelidea. (Galen Rathbun California Academy / des sciences) Ce sont sur ces bases que la description de nouvelle espèce de Macroscelides a été faite. Sa distribution semble par ailleurs se limiter aux plaines gravières associées à la couleur rougeâtre distinctive d'une formation géologique du nord-ouest de la Namibie. La nouvelle espèce semble être isolée de ses autres congénères car, en dépit de sa distribution sympatrique avec celle du sengi à oreilles rondes Namib (M. flavicaudatus), aucune preuve d'individus hybrides ou flux de gènes n'a été trouvée. La nouvelle espèce est allopatrique avec le sengi à oreilles rondes Karoo (M. proboscideus), qui se trouve à environ 500 km au sud. La nouvelle espèce, ainsi que M. flavicaudatus, est endémique de Namibie. Avec cette troisième espèce du genre, il ya maintenant 19 espèces existantes reconnues dans l'ordre Macroscelidea. Le sengi Etendeka aux oreilles rondes, Macroscelides Micus. Photo John P. Dumbacher. Les sengis sont connus pour être monogames : ils s'apparient pour la vie et les scientifiques étudient cet aspect. (Ces animaux sont connus en français sous le nom de Musaraignes à trompe, Sengis ou Rats à trompe). Ce qui est surprenant c'est qu'ils font partie, selon les analyses génétiques, des Afrotheria. Les Afrotheriens sont un super-ordre de mammifères ayant rang de clade. En font partie, entre autres : les taupes dorées, les macroscélidés (éléphantules), les tenrecs, les tubulidentés (oryctéropes), les hyracoïdes (ou damans), les proboscidiens (éléphants) et les siréniens (dugongs, lamantins). un groupe divers d'animaux qui est probablement le résultat de la séparation de l'Afrique a été séparée des autres grandes surfaces continentales (le nom "Afrotheria" dérive de deux racines : Afro pour «Afrique» et theria «animal» en grec.). De nombreux Afrothériens sont en grand danger d'extinction. L'Afrotheria Specialist Group note que les Afrothériens actuels comprennent près d'un tiers de tous les ordres de mammifères trouvés de nos jours en Afrique et à Madagascar. La plupart des espèces classées en Afrotheria se trouvent en Afrique, et seules certaines d'entre elles (comme l'éléphant d'Asie et trois espèces de lamantins) sont présentes ailleurs. Cela dit, Il ya eu un débat récent sur ​​la pratique scientifique de la collecte de spécimens de référence, à savoir tuer les individus afin de les étudier en profondeur dans un laboratoire en plus de stocker un spécimen conservé pour un accès ultérieur. Certains ont fait valoir que, compte tenu des nouvelles technologies, comme les tests génétiques et la photographie numérique, il n'est guère nécessaire de collecter des spécimens. Mais de nombreux autres biologistes disent que les collections scientifiques des espèces rares et menacées, jouent un rôle essentiel non seulement pour l'étude des animaux, mais aussi dans les efforts de conservation. Etendeka (Macroscelides Micus), sengi à oreilles rondes. Photo Galen Académie des sciences Rathbun / Californie A ce stade, les scientifiques ne savent pas avec précision si le nouveau sengi est menacé ou non d'extinction, mais ils notent que c'est possible "en raison de la faible densité de l'espèce et de sa distribution". Actuellement, trois des 19 espèces de sengis sont considérées comme menacées et inscrites sur la Liste rouge de l'UICN. Gentside 1/7/2014 (sous titres en français) Los Angeles Times 27/6/2014 - SciNews - BioOne - Wikipedia - Mongabay
  20. Début ? - Fin ? Auteur : Wildlife Asia Cibles : Président du conseil national du changement climatique Agus Purnonomo, Chef de la REDD+ en Indonésie Heru Prasetyo, Ministère des Affaires Intérieures, Gamawan Fauzi, Président du UKP4, Kuntoro Mangkusubroto, Ambassadeur de l'UE, Olof Skoog, Chef adjoint de l'UE en Indonésie, Colin Crooks, KfW Gestionnaire climatique, Jochen Harnisch, Ambassadeur de Norvège en Indonésie, Stig Traavik, Ambassadeur du Royaume Uni en Indonésie, Mark Canning, Ambassadeur d'Allemagne en Indonésie, Georg Witschel, Le ministre allemand de l'Environnement, Barbara Hendricks, Ambassadeur de Suède en Indonésie, Ewa Polano, Ambassadeur de Suisse en Indonésie, Heinz Walker-Nederkoorn, Le président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, Royaume-Uni Unité du changement climatique (UKCCU), Egi Yugini, Les membres du Parlement européen : Ana Gomes, Gerben-Jan Gerbrandy, Yannick Jadot, Sir Graham Watson, Barbara Lochbihler, Ivo Vajgl, Fiona Hall, Keith Taylor, Baroness Sarah Ludford, Leonidas Donskis, Jelko Kacin, Susy De Martini, Vilja Savisaar-Toomast, Iñaki Irazabalbeitia Fernández, Jean Lambert, Bart Staes, Raül Romeva i Rueda, Catherine Bearder. La survie des orangs-outans de Sumatra, des rhinocéros, des éléphants et des tigres est en jeu. Son nom est Gokong Puntung. C'est un jeune orang outang capturé après que sa mère ait été tuée pour l'huile de palme dans une concession à Tripa. L'Écosystème Leuser abrite la représentation la plus riche de la biodiversité en Asie du Sud-Est. Il est le dernier endroit sur ​​terre où les orangs-outans de Sumatra en voie de disparition, les rhinocéros, les éléphants et les tigres peuvent être trouvés ensemble dans la nature. L'écosystème du Leuser est protégé par la loi indonésienne. Il a été identifié comme l'une des "plus irremplaçables aires protégées du monde", dans une publication récente de la science et gagne rapidement le soutien à Aceh et dans le monde à être pleinement reconnu comme un site du patrimoine mondial de l'Unesco. Un appel d'urgence a d'ailleurs été lancé, le 30 juin, par l'Unesco pour combattre la montée du braconnage d'éléphants de Sumatra. Néanmoins, l'existence même de l'écosystème du Leuser se trouve maintenant dans la balance. L'Indonésie est à quelques jours des élections et à Aceh un nouveau règlement provincial contredit et mine directement le statut juridique de l'écosystème du Leuser. Nous devons agir rapidement pour s'assurer que, quel que soit le résultat des élections à venir, l'écosystème du Leuser reste protégé pendant de nombreuses années à venir. Les enjeux sont plus élevés que jamais. Si nous ne pouvons pas faire cesser immédiatement cette loi illégale, des centaines - sinon des milliers - d'orangs-outans, comme la mère de Gokong , mourront, et les dernières populations véritablement viables d'orangs-outans de Sumatra, des rhinocéros, des éléphants et les tigres seront mis en péril immédiat. Ce n'est pas seulement le péril de la biodiversité qui est en jeu : les communautés locales protestent contre ce plan. L'ouverture de ces forêts va dévaster de nombreux bassins versants, menaçant les moyens d'existence et même la vie d'innombrables habitants d'Aceh ! Ce qui est urgent maintenant c'est une plus grande manifestation du soutien mondial. Nous pouvons rassembler pour rappeler au gouvernement national de l'Indonésie que le monde est très préoccupé par le sort de Tripa et de l'écosystème du Leuser, et est prêt à soutenir pleinement une décision juste et équitable qui respecte droit national. Si vous ne signez cette pétition, pour quelque raison que ce soit, s'il vous plaît partagez et diffusez largement. Le soutien mondial a déjà fait ses preuves en aidant les communautés locales à gagner un procès historique en 2013, qui a démontré qu'une autre société de l'huile de palme à Tripa, coupable de compensation illégale des forêts marécageuses à l'intérieur de l'écosystème Leuser. PT Kallista Alam a été poursuivie et condamnée à payer plus de 33 millions de dollars en amendes, des dommages et des réparations. Maintenant, incroyablement, le Parlement d'Aceh a adopté une loi illégale par qui va enlever le statut protégé de vastes zones de l'écosystème du Leuser, permettant la construction de routes et d'industries polluantes en carbone, non durables, comme l'huile de palme, l'exploitation forestière et minière. Le temps presse, mais tout n'est pas encore perdu. L'Écosystème Leuser est en fait pleinement protégé par le droit national et le ministère indonésien des Affaires Intérieures a déjà averti le Parlement Aceh: "Inclure Tripa et l'écosystème du Leuser dans le plan spatial, ou le nouveau règlement peuvent être rejetées. "En dépit de ces avertissements, des médias locaux rapportent que le Parlement de la province d'Aceh menace d'ignorer le ministère et ignorer le droit national. Le ministère des Affaires intérieures est encore à attendre une réponse réponse officielle. Nous tenons à féliciter M. Gamawan Fauzi et son équipe au sein du ministère des Affaires intérieures pour leur évaluation juridique globale du plan d'aménagement et d'avoir donné le message clair que le plan doit être révisé. Nous devons les aider à soutenir l'examen du ministère, et rejeter la loi illégale qui menace de supprimer la protection de Tripa et de l'écosystème du Leuser. Dans la province d'Aceh un consortium d'ONG locales se mobilisent, avec le soutien de Wildlife Asia, afin de prendre des mesures juridiques pour protéger l'écosystème du Leuser si le plan d'aménagement n'est pas immédiatement annulé. Avec votre soutien, certaines actions juridiques novatrices ont déjà été gagnées et d'autres sont en cours contre des sociétés opérant illégalement dans Tripa. Nous pouvons gagner à nouveau. Mais maintenant, nous devons intensifier le combat à un autre niveau pour préserver le plus grand écosystème du Leuser. Il s'agit d'un moment historique pour la survie de cet écosystème. Nous devons unir nos forces pour nous assurer de la réussite dans l'intérêt de la biodiversité spectaculaire de Leuser, qui se trouve nulle part ailleurs sur terre, et pour le développement durable à long terme de la province d'Aceh et de ses habitants. S'il vous plaît signez et partagez cette pétition maintenant. Il s'agit de la pétition le plus importante et urgente que nous ayons jamais lancée, et nous avons besoin de votre plein soutien aujourd'hui. Selon le directeur de Wildlife Asia, Clare Campbell, "C'est vraiment une question de conservation des plus critiques de notre temps". Nous risquons de voir la perte dévastatrice de ces espèces emblématiques magnifiques que sont l'orang outang, le rhinocéros, l'éléphant et le tigre de Sumatra, avec de vastes étendues de forêt qui sont essentielles pour la survie d'une foule d'autres espèces de la faune et même des communautés humaines". CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Wildlife Asia lance également un appel aux dons ain de pouvoir accroître notre soutien continu aux dirigeants locaux et les organisations qui luttent pour l'écosystème du Leuser. Le soutien financier permet à ceux qui travaillent sur le terrain de continuer à travailler aussi efficacement qu'il est humainement possible. Wildlife Asia s'est engagée dans une bataille à long terme et toujours en cours à Sumatra. Change.org 30/6/2014
  21. Les actions de lutte contre les plantations illégales de palmiers à huile, en Indonésie, menées par Rudi Putra ont permis la restauration de centaines d'hectares de la forêt tropicale protégée. Les forêts tropicales d'Indonésie sont parmi les plus diversifiées au monde, contenant 12% des espèces mondiales et est le foyer du rhinocéros de Sumatra, l'un des mammifères les plus mancés au monde. Photo empruntée du Prix Goldman pour l'environnement. Même si les forêts tropicales d'Indonésie sont pour moitié des forêts d'origine et intactes, la forêt tropicale est en train de disparaître à un rythme de 2 millions d'hectares par an. L'un des principaux facteurs contribuant à la destruction de la forêt naturelle est la plantation de palmiers à huile. La demande mondiale d'huile de palme ne cesse de progresser. Cette culture étant très lucrative, certaines sociétés n'hésitent pas à cultiver, illégalement, à l'intérieur des parties protégées de la forêt tropicale. Rudi Putra, militant écologiste et lauréat du prix Goldman de l'environnement 2014, a comme objectif : l'arrêt de l'expansion des plantations de palmiers à huile illégales et la récupération de ces plantations pour la restauration de la forêt. Le 4 juin dernier, il a répondu à quelques questions de The Intelligent Optimist. The Intelligent Optimist : Quelle surface de forêt tropicale a été restaurée ? Rudi Putra : "Actuellement, un total de 26 plantations illégales allant jusqu'à 700 hectares ont été fermées" et en conséquence ont cessé leurs activités, et la forêt tropicale a été réhabilitée". Nous ne faisons pas de plantations, nous laissons la forêt repousser naturellement car elle se développe plus rapidement que si nous faisions des semis. TIO : Quelle a été la partie la plus difficile de tout le processus ? RP : "Le plus grand problème est d'obtenir le soutien du gouvernement, et aussi des gens riches qui veulent empiéter sur la forêt pour faire plus d'huile de palme. La culture du palmier à huile est plus facile et plus rentable que d'autres cultures dans la région, mais son impact sur l'environnement est pire. En effet, le palmier à huile a besoin de beaucoup d'eau et n'empêche pas l'érosion des terres, ce qui provoque de graves inondations". TIO : Que faites-vous avec des gens qui ne veulent pas fermer leurs plantations illégales ? RP : "Nous faisons appliquer la loi de la région. En Indonésie l'empiètement sur la forêt protégée est relativement facile, mais sa réalisation peut être très difficile... L'application de la loi est rendue possible grâce à l'appui de la communauté et avec l'aide de la police locale...". TIO : Quelle est la partie la plus gratifiante de l'arrêt des plantations illégales de palmiers à huile ? RP : "Voir la forêt revenir. Quatre ans après la cessation d'une exploitation illégale, la forêt revient presque complètement. Et la situation des animaux, tels que le tigre de Sumatra, les éléphants et les orangs outans s'améliore grâce, notamment, à un meilleur approvisionnement en eau. Le climat est également meilleur. Et nous ne manquons pas d'informer sur ces résultats, sur les avantages de vivre dans une forêt environnante saine. TIO : Comment les gens peuvent aider votre cause ? RP : "Actuellement, nous nous battons contre la planification d'Aceh qui propose d'ouvrir de grandes surfaces de l'écosystème du Leuser pour le développement des plantations de palmiers à huile, de l'exploitation forestière, de l'exploitation minière, et autres activités. Nous avons une pétition en ligne que n'importe qui peut signer et permettra, nous l'espérons, d'arrêter son développement". The Intelligent Optimist 4/6/2014
  22. Le 30 avril, le centre de réhabilitation du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) et du Wildlife Trust of India (WTI), dans le Bodoland, a accueilli quatre nouveaux venus : des bébés civettes palmistes hermaphrodites. Âgés de quelques jours à peine, ces petits avaient encore les yeux fermés lorsque le Département des forêts de l’Assam les a amenés au centre. Il semblerait qu’ils aient été trouvés dans l’enclos d’une maison des environs, à Howly, une petite ville du district de Kokrajhar. Ranjan Das, le propriétaire des lieux, s’est délibérément tenu à l’écart des petits en espérant que leur mère les retrouve. Face à l’absence de cette dernière, M. Das a alerté le Département des forêts. (Photo Paradoxurus hermaphroditus (civette palmiste hermaphrodite) juvénile à Bogor (Indonésie). W. Djatmiko CC BY-SA 3.0) Après avoir reçu les soins préliminaires du Dr Prabhat Basumatary, ancien vétérinaire du centre de sauvetage d’IFAW-WTI travaillant désormais pour le Département des forêts, les petits ont été accueillis dans leur abri provisoire. Il s’agit de deux mâles et deux femelles, précise le Dr Panjit Basumatary, vétérinaire au centre d’IFAW-WTI. Un membre du personnel d’IFAW donne le biberon à une petite civette. C’est le Dr Panjit Basumatary qui s’occupe actuellement des petites civettes, avec l’aide de notre gardien Subiram Basumatary. Subiram nettoie jour après jour les enclos provisoires, des boîtes en carton rembourrées de coton, et veille à ce que les animaux aient leur dose quotidienne de soleil et d’air frais. Il leur fait boire du lait tiède au biberon quatre à cinq fois par jour. Les civettes commencent à explorer leur abri provisoire. «Les bébés civettes ont franchi le cap le plus difficile. Depuis leur admission, où ils mesuraient 18 centimètres et pesaient 100 grammes, ils ont grandi d’environ un demi-centimètre chacun et pèsent de 10 à 60 grammes de plus. Nous avons prodigué des soins à 13 civettes palmistes hermaphrodites depuis 2005, mais jamais nous n’avions accueilli de civettes si jeunes ayant survécu si longtemps. Ils sont encore vulnérables mais nous avons bon espoir de pouvoir les élever et les remettre en liberté dans cinq à six mois», confie le Dr Panjit. Les petits ont maintenant ouvert les yeux et découvrent le monde qui les entoure. Ce n’est malheureusement pas leur vraie mère qu’ils ont vue en ouvrant les yeux pour la première fois, mais une famille d’adoption qui fera tout son possible pour les maintenir en vie et les remettre dès que possible en liberté. Sans votre soutien, les équipes d’IFAW ne pourraient pas réaliser ces sauvetages. Faites un don. Merci. Le café Kopi luwak : Dans les excréments de ces animaux, sont récupérés les grains, non digérés mais naturellement fermentés, de kopi luwak, le café le plus cher du monde. Après séchage et torréfaction, ils donnent un breuvage moins amer que le café traditionnel avec un goût caramélisé ou chocolaté. En raison de ce mode de fabrication particulier, ce breuvage est rare, avec une production mondiale estimée à seulement 200 kg par an. Son prix peut atteindre 500 dollars le kilogramme, et valut un prix Ig Nobel à John Martinez de J. Martinez & Co, à Atlanta, en 1995. Les civettes sont de plus en plus capturées dans la nature et nourries de grains de café afin de produire en masse ce mélange. Beaucoup de ces civettes sont logées dans des batteries, ce qui est contraire au bien-être animal. L'impact de la demande de ce café à la mode sur les populations de civettes sauvages constitue une menace importante, surtout que ce ne sont pas des élevages (donc pas de reproduction) et du coup il n'y pas de renouvellement de la population en captivité. IFAW 6/5/2014 - Wikipedia
  23. À Drucat dans la Somme, les opposants à la ferme des Mille Vaches ont procédé à l'enterrement, symbolique, mais digne d'une chanson de Brassens, du projet. "Écoute l'orage, monsieur Ramery, il gronde contre ce projet", menacent les manifestants. Sous les nuages bas et gris, la procession avance dans la campagne samarienne. Rapidement, une pluie continue tombe sur les quelque deux cents manifestants, qui refusent de se départir de leur bonne humeur. Les opposants au projet manifestent dans la Somme. PHILIPPE HUGUEN / AFP "Projet Ramery, un projet qui tombe à l'eau", lâche au microphone Francis Chastagner, de l'association Novissen en pointe de la lutte contre le projet, en référence au propriétaire de la ferme. Partis à pied de la salle polyvalente de Drucat, où se tient une journée de festivités et de débats, les manifestants arrivent une heure plus tard devant la ferme, d'où ils sont gardés à distance par les gendarmes. "On a déjà assez dit pourquoi on est contre, aujourd'hui, on vient l'enterrer", explique simplement Francis Chastagner. Une gerbe est déposée, ainsi qu'un cercueil en carton - passablement abîmé par la pluie - aux couleurs d'une célèbre marque de fromage à tartiner et sur lequel est inscrit "la vache qui crie". Quelqu'un, au mélodica, joue la marche funèbre. "Le bonheur est dans le pré, pas dans l'usine à vaches", ont scandé les manifestants le long de leur marche. "Ce projet est une aberration économique, sociale, écologique, sanitaire. Les vaches sont faites pour brouter dans l'herbe et non pour être enfermées dans du béton", dénonce Delphine, venue de Canteleu, près de Rouen. "Le site n'est pas approprié, à l'entrée de la baie de Somme, qui est classée", explique de son côté Marceau, originaire du département. "C'est une première en France en termes de concentration animale, il n'y a pas de législation", regrette-t-il. Outre le traitement des vaches qu'ils considèrent comme inhumain, les manifestants s'opposent fermement au projet de méthaniseur. En bras de chemisette malgré la pluie, le maire de Drucat Laurent Parcis craint "des effets sur la santé liés à la proximité immédiate d'un méthaniseur industriel qui cache son nom". Il assiste, souriant, à l'enterrement, devant un bâtiment encore en travaux. La ferme est en cours d'achèvement. En raison des dégradations subies lors de l'intrusion le 28 mai des militants de la Confédération paysanne et des congés d'été des équipes de construction, son ouverture a dû être repoussée de plusieurs semaines, selon le directeur d'exploitation, Michel Welter, qui préfère rester évasif. Plusieurs associations de défense des animaux sont présentes à la manifestation, la Confédération paysanne est plus discrète à deux jours d'un procès contre neuf de ses membres, accusés de dégradations dans la ferme. Il y a aussi des opposants à d'autres projets, qu'ils nomment ici "les grands Pini", les "projets inutiles, nuisibles et imposés". Les marcheurs qui ont bravé les éléments sont récompensés d'un apéritif au son de l'accordéon. On attend encore une douzaine de cyclistes, venus de Divion dans le Pas-de-Calais, où ils se sont arrêtés samedi dernier pour dénoncer un projet d'exploitation du gaz de couche. Après Drucat, leur prochaine étape sera l'agglomération rouennaise, à la ferme des Bouillons, occupée par quelques résistants qui s'opposent à sa destruction au profit d'une zone commerciale. Cette "caravane du Nord" fait partie du projet de plusieurs groupes, partis de différentes villes en France, qui convergent vers Notre-Dame-des-Landes, pour s'y opposer au projet d'aéroport. "Quand on fait le tour de France, on s'aperçoit qu'il y a beaucoup de projets inutiles", souligne Jean Ouisse, du collectif Acipa de défense du site de Notre-Dame-des-Landes, heureux de cette mobilisation nationale. À Drucat, en attendant la caravane, les participants pourront assister à un débat sur l'agriculture intensive, avec la présence de la députée européenne Karima Delli et de la députée Barbara Pompili, toutes deux issues d'EELV. Le point 29/6/2014
  24. Il semblerait qu'Estaing compte un nouvel habitant ! Un habitant quelque peu dérangeant au goût de Joël Cazajous, éleveur à Bun. Il s'agit d'un ours connu sous le nom de Néré, il a eu la bonne idée de se faire tirer le portrait dans un point de contrôle situé sur la commune. Joël Cazajous a ainsi pu prouver que ses deux veaux attaqués à une semaine d'intervalle ont bien été victimes de l'appétit du plantigrade. Même un taureau aussi impressionnant peut être très perturbé par la «visite» du plantigrade./Photo N. N. Il faut dire que les gardes du Parc national des Pyrénées dépêchés sur place dès la première attaque n'avaient pas trouvé d'indice parlant, mais «au bénéfice du doute», l'attaque avait été enregistrée. Cette formule laissait Joël insatisfait. Bien que son troupeau soit à basse altitude (1.000 m), près d'une habitation et dans un champ clôturé, il n'avait pas de doute. «Les veaux attaqués avaient 3 mois et pesaient entre 120 et 130 kg. Difficile de croire qu'ils aient pu être attaqués par un chien», se justifie Joël. «Et, puis, les indices de la venue de l'ours étaient là (traces, poils) ! À mon arrivée dans le pré, il ne restait que le taureau complètement paniqué. Les vaches étaient parties à plus de 2 km.» Lors de la deuxième attaque, plus de doute possible ! Les gardes du Parc national des Pyrénées ont bien un cliché montrant l'ours sur les hauteurs au-dessus du secteur concerné. Joël n'aura pas droit cette fois-ci à la formule «au bénéfice du doute» qu'il réfutait. «Ce qui me mettait en colère, c'était de devoir prouver moi-même que mon troupeau a été victime de l'ours». Néré est donc bien présent dans le secteur, comme en attestent les clichés. L'ours ne serait pas monté en altitude dans le secteur des estives, du moins pas pour le moment. «On nous dit qu'il faudrait mettre des chiens pour protéger les troupeaux mais il y a un risque pour les randonneurs, les patous pouvant se montrer agressifs. Du coup, on nous rétorque que nos troupeaux sont laissés sans surveillance mais, en l'occurrence, dans ce cas, le troupeau était parqué dans un pré clôturé, explique Joël. Si je souhaite m'exprimer aujourd'hui, c'est aussi pour avertir mes collègues de la présence de Néré dans le secteur.» Une présence signalée par les gardes du Parc aux gestionnaires d'estives ! Cliquez ICI pour plus d'actualités sur les ours des Pyrénées. La Dépêche 28/6/2014
  25. «Hier, Agnès Ferrand, la présidente de la FDSEA et Jean-Luc Fernandez, le président des chasseurs ariégeois ont accueilli plutôt positivement les derniers propos de la ministre de l'Ecologie. Ségolène Royal souhaite «mieux protéger les éleveurs» contre les animaux sauvages notamment les loups. Pour Agnès Ferrand, la manifestation de samedi a été réussie. Pour Agnès Ferrand, si cette annonce a été faite, c'est que «la situation échappe un peu» au gouvernement. Elle rappelle que dans les Alpes, le loup est encore «plus impactant» que l'ours dans les Pyrénées et qu'il est très mobile et très malin. Or, le loup est dans le Lauragais, c'est-à-dire aux portes de l'Ariège. «Cela va dans le bon sens mais il faut que le quota soit réalisé. Et pour cela, il faut confier la régulation aux chasseurs sous le contrôle de l'État, avec un agrément et après une formation par le lieutenant de louveterie», souligne Jean-Luc Fernandez. «Il faut faire des plans de chasse, il y en a pour toutes les espèces» ajoute-t-il. Le président des chasseurs souligne que le loup c‘est 15 millions d'euros de dédommagements. «Avec de l'argent public». «A-t-on aujourd'hui encore les moyens de payer ?», questionne-t-il. Plus généralement, les chasseurs reprochent à l'État sa «gestion calamiteuse des espèces protégées». Pour Jean-Luc Fernandez quand il y a surpopulation et «désordre écologique» comme avec les vautours ou le loup, il faut être pragmatique et demander des dérogations à Bruxelles. «Les autres pays le font». Quant à Agnès Ferrand, elle aimerait que la ministre entende aussi le terrain sur le sujet des vautours. «Il faut avoir une réelle gestion. Fixer un niveau de population. Le vautour n'a pas de prédateur. La régulation n'est pas un vilain mot», explique-t-elle. Pour elle face à l'évolution de la situation, il faut agir avant de se laisser déborder. C'était tout le message de la manifestation de samedi. Une manifestation réussie pour les agriculteurs comme pour les représentants de la ruralité. La Dépêche 30/6/2014 (texte et photo)
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