Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Admin-lane

Membres
  • Compteur de contenus

    20 146
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Lynx, loups et ours bruns sont actuellement en train de réintégrer des zones géographiques d’Europe occidentale, ce qui soulève des questions sur les conséquences de ce retour pour la conservation des espèces mais aussi sur les polémiques ravivées par les agriculteurs, les éleveurs et les chasseurs. "Cohabitation de l’homme et des grands carnivores" est une plateforme mise en place par la commission européenne, dans le but de promouvoir le dialogue entre les différents protagonistes concernés en cas de conflit entre l’homme et les grands carnivores. Avec sept autres organisations*, le WWF a signé un manifeste qui vise à lutter contre les conflits liés à la multiplication d'un grand nombre de carnivores dans de nombreuses régions européennes. Le WWF salue cette initiative, à la fois nécessaire et arrivant à point nommé. Tony Long, directeur du bureau européen du WWF, a déclaré: "Le retour des grands carnivores dans de nombreuses régions d'Europe est la preuve d’une politique de conservation réussie. Même si on en parle peu, aujourd’hui, le fait est que les populations d'espèces menacées comme l'ours brun en Carélie et en Espagne, le loup en Allemagne et en Pologne et le glouton dans les pays scandinaves ont doublé leur population au cours des dix dernières années. Les directives Nature de l’Union Européenne, telles que la directive Habitats, ont joué un rôle crucial dans ce domaine". Cette amélioration globale ne doit pas masquer de grandes disparités géographiques au sein desquelles la France apparaît comme un pays où les grands carnivores restent dans une situation critique à l’image du Lynx dans les Vosges ou de l’ours brun dans les Pyrénées. L'état de conservation des grands carnivores en Europe : • La population d'ours bruns dans l'UE a augmenté de 7% en sept ans, elle est passée de 15.800 individus en 2005 à 17.000 en 2012, avec une forte croissance dans certaines zones spécifiques. L'ours de Carélie, par exemple, a doublé sa population de 850 à 1700 individus et l’ours scandinave est passé de 2600 à 3400 individus (en 1930 il ne restait que 130 ours en Scandinavie). Dans les monts Cantabriques de l'Espagne, la population a doublé dans la dernière décennie (de 100 à 200 individus). (Photo Ours brun (ici sous-espèce Ursus arctos arctos). Parc Skandinavisk, Danemark. Malene Thyssen CC BY-SA 2.5) • La population de lynx dans l'UE s'est élargie en passant de 8.000 individus en 2001 à près de 10.000 en 2012 (20% d'augmentation). La population de lynx de Carélie a augmenté de 870 à 2500 individus et celle du lynx du Jura est passé de 80 à 100. (Photo Lynx d'Espagne, lynx ibérique ou lynx pardelle. (c) Programa de Conservación Ex-situ del Lince Ibérico www.lynxexsitu.es CCY BY-SA 2.5) • La population de loups est également en augmentation (12.500 individus en Europe). La population scandinave a doublé, de 150 à 300 au cours des dix dernières années. L'Allemagne et la Pologne ont enregistré une hausse importante, de 19 à 150 loups dans la dernière décennie. Mais malgré ces résultats positifs, il y a encore quelques zones menacées, comme le sud de l'Espagne où quelques rares individus ont été identifiés en 2012. (Photo Loup gris commun au zoo de Worms (Allemagne). 4028mdk09 CC BY-SA 3.0) • Le glouton a doublé sa population au cours des sept dernières années (de 675 individus en 2005 à 1250 en 2012) avec une augmentation significative en Suède et en Finlande.(Photo Glouton en captivité au Zoo de Whipsnade, en Angleterre. Spencer Wright / Flickr CCBY-SA 2.0) • L'autre genre de Lynx à bénéficier de ces mesures est le Lynx boréal, également appelé lynx d'Eurasie. Je n'ai pas le détail sur la répartition des populations des deux espèces. (Photo Lynx boréal au zoo Schönbrunn, Vienne (Autriche). mpiet (http://www.mindbox.at/gallery/) CC BY-SA 2.0) Oui au retour des prédateurs en Suisse. canal9valais 8/5/2012 * UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), Fédération EUROPARC, ELO (European Landowners), FACE (Fédération des Associations de Chasse et Conservation de l'Union européenne), Le Copa-Cogeca, CIC-FAUNE (chasseurs - Tamas Marguescu), Renne Association des éleveurs, WWF (World Wide Fund for Nature). Podcast 24/6/2014
  2. Une femelle (sans doute Carmelitta) a été aperçue ces derniers jours dans la vallée de Tavascan en Catalogne (Espagne) suivie de deux oursons de l'année. Les deuxièmes naissances constatées cette année. Parc Natural de l'Alt Pirineu L'un des oursons (à droite) photographié avec sa mère. C'est la deuxième fois cette année que l'on constate des naissances dans la population d'ours des Pyrénées. Une femelle accompagnée de deux oursons de l'année a été aperçue et photographiée ces derniers jours, côté espagnol des Pyrénées. Conseil Général du Val d'Aran Photo d'archives d'une oursonne en Val d'Aran Le Service de Biodiversité et Protection Animale de Catalogne a relevé, le 25 juin 2014, une série de photos automatiques, montrant une ourse suitée d’au moins deux oursons de l’année. Ces clichés ont été pris le 18 mai 2014 sur la commune de Lladorre en Catalogne. Les oursons sont donc âgés de près de quatre mois. Selon nos informations, il pourrait s'agir de Carmelitta, né en 2001, et de deux de ses jeunes enfants. Un autre ourson de l'année avait été repéré fin avril toujours dans les Pyrénées espagnoles. Ces naissances renforcent la population d'ours dans les Pyrénées, estimée à 25 individus. Quant à l'ascendance de ces oursons, impossible pour le moment de se prononcer. Le mâle dominant, Pyrhos, est sans doute le géniteur d'une bonne partie des jeunes ours nés ces dernières années et cela pose un sérieux problème de consanguinité, le vieux mâle s'étant reproduit avec certaines de ses propres filles. La disparition d'un autre mâle, Balou, retrouvé mort en Haute-Garonne il y a quelques semaines à la suite d'une chute accidentelle, avait d'ailleurs posé la question de la survie de l'espèce en l'absence de nouveau géniteur. Le Conseil général du Val d'Aran (Espagne) a d'ailleurs lancé une procédure pour introduire un nouveau mâle dans le massif et ainsi remplacer Pyrhos pour mettre fin à la consanguinité. Pays de l'Ours Adet 2/6/2014 France3 Midi Pyrénées 27/6/2014
  3. La Commission internationale Océan Mondial (Com), mobilisée pour la sauvegarde des océans, a appelé lundi les pays de l'UE à cesser tout soutien financier à la pêche en haute mer. La Commission européenne a relayé cet appel à destination des Etats membres. Pour lutter contre la surpêche, la nouvelle politique commune de la pêche (PCP) a mis fin aux subventions qui permettaient aux flottes de gagner en puissance, a relevé la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, lors d'une conférence de presse avec les co-présidents de la Com, Trevor Manuel et José Maria Figueres. Mais "il faut aussi compter avec les subventions des Etats membres. (...) Nous devons discuter avec eux de la question", a-t-elle affirmé. Les dernières données de la Commission européenne chiffrent à un milliard d'euros pour 2013 les aides financières dont peut bénéficier la pêche hauturière dans l'UE, via essentiellement des exonérations fiscales sur les carburants. La Com, une commission indépendante réunissant depuis 2013 décideurs politiques et économiques, recense parmi les pays accordant ce type de soutien dix Etats de l'UE, dont l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, au côté notamment des Etats-Unis, de la Chine et du Japon. Sans ce soutien financier, les flottes industrielles "n'iraient probablement pas en haute mer", où leur activité est en outre quasi incontrôlée, a relevé M. Manuel. Cela menace la préservation des océans et est "fondamentalement injuste" pour le partage mondial des ressources halieutiques, a-t-il ajouté. La Com réclame en conséquence que ces aides soient totalement bannies d'ici cinq ans. Dans son "Plan de sauvetage pour l'océan mondial" de cinq ans, cet organisme prône aussi un renforcement de la lutte contre la pêche illégale, un strict contrôle de l'exploitation pétrolière et gazière en mer, la fin de l'usage généralisé des sacs plastiques et la mise en place d'une véritable traçabilité des produits de la mer. Pour José Maria Figueres, l'enjeu est de mettre en place une véritable gouvernance des zones maritimes internationales ne relevant de la juridiction d'aucun Etat, et "largement ingouvernée" en dépit du contrôle international prévu par la Convention de l'ONU sur le droit de la mer (CNUDM). romandie 30/6/2014
  4. La Commission internationale Océan Mondial (Com), mobilisée pour la sauvegarde des océans, a appelé lundi les pays de l'UE à cesser tout soutien financier à la pêche en haute mer. La Commission européenne a relayé cet appel à destination des Etats membres. Pour lutter contre la surpêche, la nouvelle politique commune de la pêche (PCP) a mis fin aux subventions qui permettaient aux flottes de gagner en puissance, a relevé la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, lors d'une conférence de presse avec les co-présidents de la Com, Trevor Manuel et José Maria Figueres. Mais "il faut aussi compter avec les subventions des Etats membres. (...) Nous devons discuter avec eux de la question", a-t-elle affirmé. Les dernières données de la Commission européenne chiffrent à un milliard d'euros pour 2013 les aides financières dont peut bénéficier la pêche hauturière dans l'UE, via essentiellement des exonérations fiscales sur les carburants. La Com, une commission indépendante réunissant depuis 2013 décideurs politiques et économiques, recense parmi les pays accordant ce type de soutien dix Etats de l'UE, dont l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, au côté notamment des Etats-Unis, de la Chine et du Japon. Sans ce soutien financier, les flottes industrielles "n'iraient probablement pas en haute mer", où leur activité est en outre quasi incontrôlée, a relevé M. Manuel. Cela menace la préservation des océans et est "fondamentalement injuste" pour le partage mondial des ressources halieutiques, a-t-il ajouté. La Com réclame en conséquence que ces aides soient totalement bannies d'ici cinq ans. Dans son "Plan de sauvetage pour l'océan mondial" de cinq ans, cet organisme prône aussi un renforcement de la lutte contre la pêche illégale, un strict contrôle de l'exploitation pétrolière et gazière en mer, la fin de l'usage généralisé des sacs plastiques et la mise en place d'une véritable traçabilité des produits de la mer. Pour José Maria Figueres, l'enjeu est de mettre en place une véritable gouvernance des zones maritimes internationales ne relevant de la juridiction d'aucun Etat, et "largement ingouvernée" en dépit du contrôle international prévu par la Convention de l'ONU sur le droit de la mer (CNUDM). romandie 30/6/2014
  5. Paris - La centrale nucléaire de Borssele aux Pays-Bas, alimentée par le combustible MOX (mélange d'oxydes d'uranium et plutonium) d'Areva, a débuté sa production d'électricité, a annoncé lundi le groupe nucléaire français. La centrale de Borssele est exploitée par l'électricien néerlandais EPZ, qui avait choisi Areva en 2008 pour diversifier ses approvisionnements en combustible et se fournir en MOX. Le MOX est un combustible qui permet d'assurer le retraitement nucléaire du plutonium issu des combustibles usés. Areva avait démarré en novembre 2013 sur son site de Melox (Gard) la production de MOX pour cette centrale néerlandaise. Areva va livrer huit assemblages MOX cette année, puis douze par an, soit 40% des assemblages de combustible chargés dans le réacteur nucléaire d'une capacité de 500 MW exploité par EPZ. L'arrivée du MOX aux Pays-Bas en fait le septième utilisant ou ayant utilisé ce combustible dans ses réacteurs nucléaires, après, entre autres, l'Allemagne, la Suisse, la France et le Japon, souligne Areva. romandie 30/6/2014
  6. Paris - Le nouveau mode de calcul du tarif réglementé de l'électricité permettra bien de limiter l'inflation de la facture des consommateurs, comme l'avait annoncé Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie et de l'Energie, selon le projet de décret que l'AFP a pu consulter. En plus de prévoir une fixation du tarif par l'addition des coûts des différentes composantes de la fillière et non plus par l'unique considération du coût comptable d'EDF, le décret prévoit de prendre en compte le prix de l'électricité sur le marché de gros. Ainsi, se superposeront le coût de production nucléaire (Arenh), celui hors nucléaire, les coûts commerciaux d'EDF, les coûts de transport calculés par le régulateur de l'énergie, ainsi qu'une marge pour EDF. Cette méthode par l'addition était prévue dans le cadre de la loi dite Nome (Nouvelle organisation du marché de l'électricité) votée en 2010. Elle devait s'appliquer en 2015 mais n'aurait pas permis à elle seule de limiter la hausse du tarif. Peu après sa prise de fonction, la nouvelle ministre de l'Energie, Ségolène Royal, avait donc annoncé vouloir faire de nouvelles modifications. Pour cela, le projet de décret a donc fait évoluer une donnée supplémentaire: le calcul du coût de production hors nucléaire. Il sera désormais représenté par le prix de l'électricité sur le marché de gros au lieu des coûts comptables d'approvisionnement affichés par EDF. Etant donné que les prix du marché de gros ont fortement baissé depuis deux ans, cela devrait permettre dans le contexte actuel de contenir la hausse en dessous des 5% prévus par le tarif actuel. Les tarifs réglementés, encadrés par l'Etat, avaient augmenté de 5% en moyenne le 1er août 2013, et une nouvelle hausse de même ampleur avait été décidée pour le 1er août 2014, finalement annulée par Ségolène Royal le 19 juin dernier. Une annonce qui avait fait fondre le cours de Bourse d'EDF, avant que le Premier ministre Manuel Valls, ne confirme une hausse du tarif à l'automne mais d'ampleur plus faible que les 5% qui étaient initialement prévus. Cette révision du mode de calcul était réclamée de longue date par les associations de consommateurs. Pour la CLCV, le projet de décret est positif et devrait museler la hausse du tarif de l'ordre de 2% mais elle a regretté dans un communiqué, que les coûts commerciaux n'aient pas été revus et qu'ils soient toujours évalués par le seul critère des comptes d'EDF. La limitation de la hausse du tarif inquiète cependant les fournisseurs d'électricité. Cette nouvelle méthode ne peut pas s'exonérer de la couverture des coûts des fournisseurs, selon Fabien Choné, le président de l'Anode, fédération qui regroupe les petits concurrents d'EDF, et également directeur général délégué de Poweo Direct Energie. romandie 30/6/2014
  7. Rome - Le paquebot Concordia, échoué depuis deux ans et demi devant l'île toscane du Giglio, sera bien démantelé à Gênes et non pas dans le port voisin de Piombino, a annoncé lundi le Premier ministre Matteo Renzi. Le conseil des ministres a approuvé un projet de transfert et démantèlement présenté ces derniers jours par le groupe Costa. Le navire sera démantelé en Italie dans les délais prévus, a commenté M. Renzi, lors d'une conférence de presse, à l'issue du conseil des ministres. Avec le feu vert donné au démantèlement du Concordia à Gênes, les plus de 350 techniciens (du consortium) Titan Micoperi qui travaillent 24 heures sur 24 au Giglio peuvent maintenant commencer les opérations de remise à flots, s'est réjoui le patron de Costa Croisières, Michael Thamm. Selon lui, il ne reste plus qu'à installer 2 caissons sur les flancs du navire, sur le total de 30 jugés nécessaires par les ingénieurs qui ont conçu l'opération. L'opération de remise à flots devrait débuter à la mi-juillet après autorisation de l'Observatoire de surveillance (du site) et le départ définitif du bateau est prévu d'ici la fin du mois, a indiqué M. Thamm. Le dernier voyage du Concordia devrait durer quatre jours. La démolition du navire qui avait fait naufrage le 13 janvier 2012 provoquant la mort de 32 personnes, faisait l'objet d'une lutte d'influence entre les régions de Ligurie (Gênes) et de Toscane. Il s'agit d'un contrat de 100 millions d'euros avec à la clef des centaines d'emplois. Costa Croisières (groupe américain Carnival) armateur du navire avait présenté récemment un projet détaillé prévoyant l'évacuation du paquebot pendant le mois de juillet, son remorquage sur 280 km puis son démantèlement à Gênes. Costa arguait que le port de Piombino -- beaucoup plus proche que Gênes du Giglio -- n'allait pas être prêt techniquement avant septembre pour recevoir le mastodonte qu'est le Concordia. Le président de la région Toscane Enrico Rossi et la province de Grosseto (où se trouve le Giglio) avaient rétorqué que les risques pour l'environnement étaient beaucoup plus grands avec un remorquage jusqu'à Gênes et défendaient le port de Piombino, en crise suite à la fermeture d'une grosse aciérie et en cours de reconversion dans le démantèlement de navires. La semaine passée une conférence des services réunissant la protection civile, les ministères de l'Intérieur, de l'Environnement, des Transports ainsi que les collectivités locales avaient demandé au gouvernement de trancher. Le 8 juillet prochain, les derniers caissons permettant au Concordia de flotter devraient être installés sur les flancs du paquebot. romandie 30/6/2014
  8. Évoluant dans la pampa de la zone Patagonie, aux côtés des nandous et des guanacos, les maras, aussi appelés lièvres de Patagonie appartiennent, contre toute attente, à l'ordre des rongeurs ! Troisième plus gros rongeur vivant, le mara est aussi l'un des plus rapides. Au Parc zoologique de Paris, ils sont arrivés en nombre pour s'approprier la pampa de la zone Patagonie. Venus de la Ménagerie du Jardin des Plantes ou de la Réserve de la Haute Touche, la dizaine de maras (Dolichotis patagonum) cohabite avec les guanacos et les nandous, avec qui il leur arrive parfois de se chamailler. Heureusement, ces lièvres de Patagonie bénéficient d'une zone de retrait dans laquelle se réfugier. Maras (Lièvres de Patagonie) à la péninsule Valdés, en Patagonie. Moebiusuibeom-en / Flickr / CC BY-SA 2.0 Bien que son apparence rappelle celle d'un gros lièvre (de la famille des léporidés), le mara est en fait une espèce de rongeurs de la famille des Cavidés. Après le capybara et le castor, le mara est le troisième plus gros rongeur vivant ! (Photo Femelle Capybara allaitant des petits.. Fidel León Darder CC BY-SA 3.0) Avec ses longues pattes, il mesure environ 70 cm pour un poids de 9 à 15 kg. Les pattes arrière ont trois orteils avec des griffes ressemblant à des sabots et sont plus longues que les pattes avant. Le pelage dense et fin est brun grisâtre sur le dessus et blanc sur le ventre. Les flancs et le menton sont orangés. Bâti pour la course, le mara est extrêmement rapide pour un animal de sa taille : il peut sprinter à 55 km/h en moyenne avec des pointes à 80 km/h sur de courtes distances et il peut bondir jusqu'à 2 mètres à la verticale ! (Photo un castor : Sa queue plate lui est très utile sous l'eau, dans les courants, ou lorsqu’il doit positionner les branches de son barrage. Ixitixel / domaine public) Photo d'un mara adulte debout. [i]Herbivore, il se nourrit le jour d'herbes, plantes, feuilles, racines et d'écorces. Svdmolen CC BY-SA 2.5[/i] Les maras sont des animaux très sociaux : ils peuvent vivre dans des groupes de 10 à 30 individus et ils communiquent par différents sons, des petits bruits graves aux sifflements plus aigus (comme le cochon d'Inde). Nandou d'Amérique (Rhea americana). Arpingstone / domaine public Caractéristique exceptionnelle chez les mammifères, et d'autant plus chez les rongeurs, les maras sont monogames et s'accouplent pour la vie. Une portée est constituée de 1 à 3 petits qui naissent après une période de gestation de 3 mois. Tous les nouveaux nés d'un groupe sont rapidement placés dans une tanière commune, faite en général à partir d'un trou ou d'un tunnel abandonné. La tanière tient lieu de "nurserie" pour la progéniture d'une dizaine de couples de maras. Guanaco (Lama guanicoe), photographé dans un parc national au Chili par Mary Frances Howard / domaine public Cet animal est naturellement présent en Argentine. Il habite les vastes savanes sèches à buissons et arbustes et les régions semi-désertiques de la Patagonie où les hivers sont très froids et les étés très chauds. Cette espèce est classée dans la liste rouge de l'UICN comme "quasi menacée". Francetv Info 30/6/2014
  9. L'affaire couve depuis des mois. Norbert Coulon, un éleveur de chevaux, vient d'obtenir la condamnation d'une filiale de Veolia (la compagnie des parcs et des passeurs du Mont-Saint-Michel) en justice. L'entreprise, chargée de la desserte et du stationnement au Mont-Saint-Michel, a été condamnée par le tribunal de commerce de Paris à verser plus d'un million d'euros au Normand, originaire de Saint-Malo de la Lande. Veolia s'était attaché ses services pour mettre en place un système de navette à cheval - des marigotes - entre le parking et le Mont-Saint-Michel. Un éleveur de chevaux a obtenu la condamnation d'une filiale de Veolia qui utilisait ses chevaux pour transporter les visiteurs du Mont-Saint-Michel. Charly Triballeau / AFP Mais en décembre 2013, alors que les marigotes n'étaient en place que depuis le mois de juin, l'éleveur refuse de faire sortir ses chevaux de la ferme. La raison ? Les chevaux sont maltraités par les cochers incompétents de Veolia, accuse-t-il. Depuis des mois, Norbert Coulon ne cessait d'écrire à la compagnie des parcs et des passeurs pour dénoncer le traitement que subissaient ses animaux. Et pointait également des "risques considérables" d'accident pour le public en raison de l'absence de qualification du personnel embauché. "Malgré ces constats et alertes multiples provenant d'un homme de cheval dont la compétence était reconnue (...), Veolia n'a pas cherché à renforcer la formation ou à pallier les carences de ses meneurs", explique le tribunal de commerce. Depuis des mois, la communication entre Veolia et l'éleveur était devenue impossible. À chaque absence de couverture, de sabots usés, de chevaux qui mouchent ou toussent et de début de boiterie, les entreprises se renvoyaient la balle. "Leurs échanges relevaient d'un dialogue de sourds", note le tribunal. D'un côté, un homme de cheval reprochant à la compagnie l'incompétence de ses meneurs de chevaux, leur incapacité à "lire les chevaux", considérant qu'ils les traitaient comme des autobus. De l'autre, la société spécialisée dans la délégation de service public évoquant des "obligations de résultat" à la charge de son "prestataire". Le tribunal a finalement considéré que Veolia avait manqué à son obligation "de recruter des meneurs et de les former correctement de manière à assurer la sécurité des personnes et la sauvegarde des chevaux". Il reproche également au groupe de ne pas avoir réglé certaines factures. La mésaventure est à ajouter à la longue liste des dysfonctionnements qui pèsent déjà sur les travaux du Mont-Saint-Michel, alors que la fréquentation du site est en baisse, et que Veolia a bien du mal à respecter ses engagements. Le point 30/6/2014
  10. Une amende de 800 euros, dont la moitié avec sursis, a été requise lundi à Meaux contre le directeur d'un cirque dont l'éléphante Tanya avait tué un octogénaire dans un village de Seine-et-Marne, ce qui constitue un accident rarissime. La représentante du parquet Hélène Collet entend avec cette amende pour homicide involontaire "éviter un nouveau drame par la suite". L'éléphante continue depuis l'accident, en septembre dernier, à se produire avec le Cirque de l'Europe. Tanya, l'éléphante du cirque d'Europe, a donné un coup de trompe à la victime. Photo La Marne Le 8 septembre, sur la place du village de Lizy-sur-Ourcq, petite commune de 3.600 habitants, il y a eu "une adjonction de comportements fautifs", a déploré Mme Collet. L'éléphante d'Afrique vient de regagner son enclos en plein air après un numéro de cirque sur une place gazonnée, lorsqu'elle saisit avec sa trompe une bâche qui n'aurait pas dû se trouver à sa portée pour la poser sur la clôture électrique qui l'empêchait de s'enfuir. Le pachyderme franchit ensuite une seconde enceinte formée de barrières et de remorques. C'est alors que d'un coup de trompe, il fauche le vieil homme, âgé de 84 ans, qui regardait l'enclos. Projeté au sol et blessé, cet agriculteur de la région est héliporté et hospitalisé au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), où il meurt. "L'éléphant a été laissé sans surveillance après son numéro, alors qu'il était énervé", a dit le ministère public. "C'est un animal intelligent qui peut se saisir lui-même d'objets pour construire les moyens de son évasion", a-t-il souligné. Le propriétaire "a respecté les règles, ce n'est pas un cirque dans lequel on laisse les animaux vaquer à leurs occupations sans clôture", a affirmé de son côté pour la défense Me David Missistrano. "On est face à un accident. M. Max Aucante (directeur du cirque) et son assureur couvriront les dommages civils" mais il n'y a pas lieu à une condamnation pénale, a-t-il ajouté. Le procès s'est tenu en l'absence du directeur du cirque: il est parti ce week-end en tournée en France, et ne pouvait se déplacer à Meaux, a expliqué Me Missistrano. Le jugement a été mis en délibéré au 28 juillet. ----->A quand la fin des animaux (sauvages comme domestiques) dans les cirques ? Tanya a fait preuve d'une intelligence remarquable en ayant compris qu'en mettant une protection, elle ne serait pas blessée par la clôture électrique. France3 Paris Ile de France 30/6/2014
  11. Il y a 150 ans, le président américain Abraham Lincoln signait une loi créant le Yosemite Grant en Californie. Il s’agit du premier parc naturel au monde. Yosemite Grant, en Californie. Le premier exemple de l’Histoire de la préservation par les pouvoirs publics de merveilles naturelles. MEI XU / CATERS NEWS/SIPA Les parcs naturels californiens ont eu la vie rude ces dernières années... Un comble pour un État qui peut se targuer d’être ni plus ni moins le lieu de naissance de la notion même de parc naturel, il y a exactement 150 ans. Le 30 juin 1864, en effet, en pleine guerre de Sécession (avril 1861-avril 1865), le président Abraham Lincoln signe une loi votée par le Congrès des États-Unis et garantissant la protection d’une forêt de séquoias géants et de la vallée de Yosemite, dans la Sierra Nevada. Vallée de Yosemite. Parc national de Yosemite, Californie (États-Unis). AngMoKio CC BY-SA 2.5 Il s'agissait du Yosemite Grant, le premier exemple de l’Histoire de la préservation par les pouvoirs publics de merveilles naturelles, empêchant leur exploitation par l’homme (voir ici le document numérisé). C'était huit avant la création de Yellowstone, premier parc national au monde ; à l’époque, les États du Montana et du Wyoming, où Yellowstone se trouve, n’existaient pas. Le Yosemite Grant deviendra lui-même, en octobre 1890, le parc national de Yosemite. L’idée n’est pas de Lincoln. En 1856, un colon tuberculeux du nom de Galen Clark s’installe dans la vallée de Yosemite, séduit par la splendeur de l’endroit. Au cours d’une partie de chasse, il tombe sur de gigantesques conifères de dix ou douze mètres de large : les séquoias géants. Il nomme ce bosquet Mariposa Grove of Big Trees et sert de guide à quiconque veut l’explorer. La vallée de Yosemite en 1898. Arthur Clarence Pillsbury / domaine public Peu à peu, inquiet de voir arriver ranchers, exploitants forestiers et prospecteurs, Galen Clark se met à plaider auprès des visiteurs l’idée qu’il faudrait protéger cette région. Or, à l’époque, venir jusque-là nécessite temps et moyens financiers ; ces visiteurs sont donc des hommes d’affaires, des décideurs, des personnalités d’influence. De fil en aiguille, le discours de Galen Clark remonte jusqu’à un sénateur de Californie, John Conness, par le biais de courriers lui suggérant la rédaction d’une loi sauvegardant la région. À son tour, le politicien s’emploie à convaincre ses collègues à Washington. Avec un argument de poids : des photos. C’est l’autre élément décisif. Durant l’été 1861, le photographe Carleton Watkins a en effet sillonné la vallée de Yosemite avec un énorme appareil photo stéréoscopique et des plaques de verres transportés à dos de mules. Yosemite Falls. Urban / domaine public En décembre 1862, il exposait dans une galerie de Broadway, à New York, trente images sur verre de cinquante-six centimètres sur quarante-cinq ramenées de cette expédition. Le sénateur en a récupéré des reproductions. John Conness dépose une proposition de loi au Sénat le 28 mars 1864. Le 17 mai, il l’a défend en séance, évoquant les "plus belles merveilles du monde" et des arbres "qui, sans doute, n’ont aucun équivalent sur Terre". Le texte est voté, puis signé le 30 juin par le Président, lui permettant d’entrer en vigueur. Cette loi prévoit deux choses, qui sont liées. Le Mariposa Grove et la vallée de Yosemite, qui étaient jusque-là des terres fédérales, sont transmises à l’État de Californie ; la condition étant que ce dernier garde ces montagnes, ces forêts, ces rivières, ces prairies telles quelles, et ouvertes au public. Une véritable révolution à une époque où les États-Unis sont encore en train de se construire (il n’existe pas encore de chemin de fer transcontinental par exemple) et où règne une philosophie générale d’exploitation sans retenue des ressources. Quatre ans plus tard, la région bouleversera un homme d’une trentaine d’années qui venait de passer l’été sur place comme berger : John Muir, le père de l’environnementaliste américain, inspirateur de la politique des parcs nationaux (c’est-à-dire sous l’égide de l’État fédéral cette fois) et fondateur en 1892 du Sierra Club, l’une des premières associations écologistes au monde, toujours active aujourd’hui. Depuis 1916, le parc est administré par le National Park Service. Le Yosemite est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité (UNESCO) depuis 1984 et une portion importante du territoire, 2 851,51 km2 a été inclus dans l’aire sauvage Yosemite Wilderness la même année. L’environnement naturel du parc est fragile : des incendies se déclarent régulièrement l’été, certaines espèces sont menacées. À tel point que les autorités californiennes envisagent de fermer le parc et d’en faire un sanctuaire naturel. En 1997, le parc est fermé au public pendant six semaines à cause d'inondations catastrophiques. Aujourd'hui, le parc est à la recherche permanente d’équilibre entre protection de la nature et accueil du public. Certains défenseurs de l'environnement aimeraient interdire la circulation automobile pour faire disparaître la pollution atmosphérique qui stagne dans la vallée de Yosemite en été. Des activités d’éducation et de sensibilisation à l’éthique de la gérance et au patrimoine naturel sont réalisées auprès des visiteurs. L’État de Californie a récemment décidé de détruire le barrage de la vallée de Hetch Hetchy (voilà qui satisfera, à titre posthume John Muir qui s'était démené pour empêcher sa construction...). Flore du parc de Yosemite : La végétation du parc est étagée et dépend de l'altitude ainsi que de l'exposition au soleil. Le gradient des altitudes s'élevant vers l'est, c'est dans ce dernier secteur que l'on trouvera les milieux les plus contraignants, à plus de 3 000 mètres. La marge ouest du Yosemite est dominée par des forêts mixtes de conifères (pin ponderosa, pin de Joffrey, pin tordu, sapin blanc, sapin de Douglas et le cèdre à encens) et d'arbres à feuilles persistantes (cornouiller des montagnes ou Dogwood à fleurs blanches, chêne noir de Californie, aulnes blancs, érable, saule, peuplier baumier, laurier de Californie, etc.). Mais le plus grand arbre des forêts de la Sierra Nevada est le séquoia géant, qui pousse par exemple dans le bosquet de Mariposa. (Photo Dudleya cymosa, Tenaya Canyon, Yosemite. Introvert CC BY-SA 3.0) À l'étage subalpin, les forêts de conifères deviennent prédominantes (sapin rouge, pin argenté, pin de Jeffrey, pin tordu, pin de Balfour) et la faune moins abondante. Au-delà de 2 500 mètres (étage alpin), les arbres sont plus rares et plus petits. Le paysage devient plus minéral, avec des affleurements de granite. La saison végétative est courte et les hivers sont rudes. Les arbres les plus adaptés à ces conditions sont le pin tordu, le pin à écorce blanche et la pruche subalpine. Les pentes sont colonisées par des plantes à fleurs et la pelouse. (Photo Sequoia à Mariposa Grove, Yosemite. Mike Murphy CC BY-SA 3.0) Le parc de Yosemite possède de nombreuses prairies humides où poussent différentes fleurs sauvages : le lilas, le cirse commun, la berce laineuse, le lupin, le solidago, l'iris sauvage, achillée millefeuille, l'azalée et l'asclépiade. Le calochortus et la violette des montagnes préfèrent l'ombre des forêts. (Photo Sapins, Yosemite Falls. Urban CC BY-SA 3.0) La faune du parc de Yosemite : Le parc de Yosemite présente une grande variété de biotopes, allant du chaparral sur le piémont (à l'ouest) aux pelouses alpines de haute altitude. On dénombre quelque 250 espèces de vertébrés, dont des poissons, des amphibiens, des oiseaux et des mammifères. La diversité de la faune tient aussi au fait que le Yosemite est une zone totalement préservée des activités économiques et de l'habitat humain. Mammifères : Le Yosemite est peuplé par 80 espèces de mammifères. Parmi celles-ci : 7 espèces de musaraignes (dont une endémique), 17 espèces de chauves souris, le lynx roux, le coyote, le puma et le renard gris sont les principaux prédateurs du parc (les principaux prédateurs du parc). (Photo cerf Hémione Wsiegmund CC BY-SA 2.5) Les rongeurs sont représentés par 39 espèces différentes dont : la souris, le tamia, l’écureuil et le gaufre sont les plus répandus. Le castor de montagne vit près des cours d'eau, tout comme le raton laveur, qui est plutôt un animal nocturne. Le parc compte bien d’autres espèces à fourrure telles que la martre d'Amérique, le pékan ou le bassaris rusé. Plusieurs mammifères vivent dans les hautes altitudes : outre des chauves souris on peut rencontrer : les marmottes et les pikas (s’adaptent aux conditions climatiques en hibernant), les mouflons vivent en périphérie, à l’écart des touristes ; (le mouflon de la Sierra Nevada est le seul animal en danger) et le carcajou est aussi un animal très rare et très difficile à observer dans le parc. (Photo écureuil terrestre doré. Mike Bender/U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public) Pour finir, l'ours noir est l’animal emblématique du Yosemite. Malgré son appellation, son pelage est le plus souvent brun ; l'ours noir est plus petit que le grizzli, qui a complètement disparu de la Sierra Nevada au début du XXème siècle. D'autres espèces sont également présentes telles que lapins, lièvres, cerfs Hémiones... (Photo ours noir Mike Bender/U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public) Les oiseaux : La faune avienne est également très riche : 135 espèces nichent dans le parc et 60 espèces peuvent y être étudiées. Parmi ces espèces, le pic glandivore, le pigeon à queue barrée, le grand-duc d'Amérique et le pic épeichette vivent dans les forêts de chênes. (Photo Pic glandivore Mike Bender/U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public) Le quiscale de Brewer, le carouge à épaulettes, la chouette lapone et le moineau préfèrent les prairies humides. Les martinets nichent dans les falaises granitiques. Le martin-pêcheur d'Amérique et le cincle d'Amérique et les canards pêchent dans les cours d'eau. Le grimpereau brun, la sittelle à poitrine rousse et la sittelle à poitrine blanche grimpent aux arbres. L’autour des palombes et le cassenoix d'Amérique vivent dans les secteurs les plus hauts. (Photo Carouge à épaulettes. Alan D. Wilson CC BY-SA 2.5) Les reptiles et amphibiens : On compte douze espèces d'amphibiens et vingt-deux espèces de reptiles à l’intérieur du Yosemite. Les milieux humides abritent le crapaud boréal ou le crapaud de Yosemite, qui est une espèce endémique. La rainette du Pacifique est l’espèce de grenouille la plus fréquente dans le parc ; elle est présente dans presque tous les types de milieux naturels et jusqu’à des altitudes relativement élevées. Son chant est audible au printemps dans les prairies et les mares. Les salamandres et les tritons passent la plus grande partie de l’année cachés sous la terre. (Photo crapaud boréal. Chris Brown / domaine public) La tortue de l'ouest, une espèce rare, vit dans les mares et les cours d’eau. (Photo Eugene van der Pijll / domaine public) Huit espèces de lézards et treize espèces de serpents sont recensés dans le Yosemite : le lézard des palissades, le lézard-alligator boréal, le lézard-alligator du sud et le thamnophis sont des spécimens répandus. (Photo lézard des palissades. Wsiegmund CC BY-SA 2.5) Parmi toutes les espèces de serpents de la région, seul le crotale de l'ouest est venimeux ; il se nourrit de rongeurs. (Photo crotale de l'ouest. Chris Brown USGS / domaine public) Les poissons: La plupart des espèces actuelles ont été introduites par l’homme, sauf pour la truite arc-en-ciel, qui était présente dans les cours inférieurs de la Tuolumne et de la Merced avant l'arrivée des Européens. Aujourd'hui, les espèces les plus abondantes sont le saumon de fontaine et la truite fario. (Photo truite arc-en-ciel. Eleassar / domaine public) Cliquez ICI pour plus d'informations (Chronologie des parcs californiens (en anglais)). Sciences et avenir 29/6/2014 - WIKIPEDIA
  12. À partir d'un fait divers tragique – l'attaque mortelle d'une orque contre sa dresseuse en 2010 –, cette enquête édifiante montre comment l'animal peut se venger de l'homme lorsque celui-ci contrarie sa nature sauvage. Février 2010. Au cours d'un spectacle au parc d'attractions aquatique Seaworld, en Floride, Tilikum, une orque de six tonnes, attaque mortellement Dawn Brancheau, une dresseuse confirmée, sous les yeux des spectateurs. Attribuant l'accident à une négligence de la victime, le parc classe très vite l'affaire et l’orque, source de gros revenus, reprend les spectacles un an après. Pourtant, Tilikum n'en était pas à sa première agression… Capturée à l’âge de 2 ans dans les eaux islandaises en 1983, cette orque mâle de sept mètres de long a passé le plus clair de sa vie en captivité. Elle a d’abord été dressée au Canada avant d’être rachetée par le Seaworld d’Orlando en 1992. Avant ce jour fatidique où elle s’est ruée sur la dresseuse, Tilikum était déjà impliquée dans l’attaque meurtrière de deux personnes… Mêlant des archives exceptionnelles (filmées pendant les entraînements, les représentations mais aussi les attaques) et des entretiens avec les entraîneurs et des experts, ce film, sélectionné au Festival de Sundance 2013, relate les faits tout en enquêtant sur le comportement altéré des orques en captivité. Réalisation : Cowperthwaite Gabriela Arte 29/6/2014
  13. Un incendie dans l'arrière-pays de la touristique Costa del Sol, dans le sud de l'Espagne, a provoqué dimanche l'évacuation de 600 habitants, selon les autorités locales. Le foyer menaçait des maisons et un parc naturel (en espagnol) sur le flanc d'une montagne escarpée. Plus d'une centaine de pompiers ainsi que 18 Canadairs et hélicoptères ont été déployés pour lutter contre le feu, a indiqué le centre de lutte contre les incendies du gouvernement régional d'Andalousie, Plan Infoca. Les flammes menaçaient des maisons de la ville de Competa, située à une cinquantaine de kilomètres de Malaga. Après plusieurs heures de lutte, le Plan Infoca a déclaré le feu "stabilisé" à 21h00 , précisant que des pompiers continuaient de travailler sur place. L'incendie a conduit à l'évacuation d'environ "600 habitants", a déclaré le président de la province de Malaga, Elias Bendodo, à la télévision publique qui diffusait des témoignages de touristes étrangers. Le gouvernement régional avait plus tôt expliqué dans un communiqué avoir été contraint de procéder à "l'évacuation préventive de logements" de la ville et à celle de quelque 200 personnes qui participaient à une "romeria", une fête traditionnelle, sur des terrains à l'air libre. L'incendie, qui menaçait aussi le parc naturel de Sierras de Tejeda, s'est déclaré en début d'après-midi. Peu avant 15h00, les autorités locales ont décrété le niveau 1 d'alerte incendie, sur une échelle de 0 à 4. Il correspond aux sinistres "pouvant être contrôlés par les moyens d'extinction" prévus par les secours régionaux mais laissant "prévoir par son évolution probable le besoin de mettre en place des mesures pour la protection des personnes et des biens". romandie 30/6/2014
  14. Début ? - Fin ? , Auteur : L214 Cible : Préfet du Morbihan Dans un élevage du Morbihan, en Bretagne, des milliers de lapins destinés à l'alimentation sont enfermés dans un bâtiment où ils vivent l'enfer : des lapereaux agonisent dans leur cage grillagée, d'autres dans la fosse à déjections, certains pendent à travers les grilles des cages, des lapins sont mutilés. Leur environnement est insalubre : excréments en couche épaisse sur les murs, cages rouillées, des centaines de mouches sur les cadavres. Les locaux sanitaires ne sont pas entretenus et ont plutôt des allures d'entrepôt : seringues usagées, toiles d'araignées, emballages vides d'antibiotiques et d'hormones de reproduction, outillages rouillés... Cette situation est insupportable. Ces animaux n'ont pas à vivre ce cauchemar, aidez-nous à fermer l’élevage du Tertre en signant la pétition et en diffusant la vidéo d'enquête autour de vous. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION* * Près de 105.000 signatures recueillies le 29 juin pour un objectif de 150.000. Partagez au maximum sur forums, blogs, réseaux sociaux... Alertez par e-mail vos amis et votre famille, relayez aussi cette pétition sur tous les supports possibles... Merci pour tous ces lapins qui ont le droit de vivre leur courte vie dans des conditions décentes ! Change.org 29/6/2014
  15. Après une double inspection "inopinée", l'Etat a conclu, vendredi, à "une conformité globale de l'élevage". Une association indique qu'elle va porter plainte. La préfecture du Morbihan n'envisage "aucune mesure de fermeture administrative" d'un élevage de lapins dénoncé par l'association de protection animale L214, celui-ci étant globalement "conforme", a-t-elle annoncé, vendredi 27 juin. "Hormis des problèmes de poils et poussières, difficiles à solutionner sans affoler les lapins", une double inspection "inopinée", menée mercredi dans cette installation de 500 lapines, a conclu à "une conformité globale de l'élevage aux règles en vigueur relatives à l'environnement et à la protection des animaux", selon la préfecture. "Les fosses destinées à recueillir les déjections étaient propres au jour de la visite", a-t-elle ajouté, en précisant que "les images diffusées par l'association montrent une unique cage dans laquelle la mise bas a eu lieu hors du nid prévu à cet effet, ce qui condamne les lapereaux à brève échéance". Jeudi, l'association de protection animale L214 avait dénoncé "l'horreur" dans cet élevage morbihannais. Elle avait saisi, lundi, les services vétérinaires dépendant de la préfecture, pour leur demander la fermeture d'urgence de cet élevage, situé à Augan. Si ce dernier "est conforme à l'idée que se font les services de l'Etat de la réglementation, on est en droit de s'alarmer de la situation générale des élevages français" a réagi, vendredi soir, la porte-parole de L214, Brigitte Gothière. Elle affirme que "face à l'inaction de la préfecture, L214 va porter plainte pour maltraitance". Francetv info 27/6/2014
  16. Plus de 200 ministres ont participé cette semaine à la première assemblée de l'Onu pour l'environnement, qui s'est achevé à Nairobi au Kenya. Afin d'adopter une économie verte, le système financier mondial a été sollicité pour pallier les lenteurs des pouvoirs publics. L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) représentait la Suisse. UNEP 9/6/2014 : La durabilité est un élément clé dans la planification de l'avenir que nous voulons. L'économie verte - et ses nombreuses permutations - est un élément important de cette planification. Pour le chef de l'OFEV, le secteur privé n'est pas à la traÎne en Suisse. "Mais nous avons pu aussi constater que nous nous connaissions très mal entre acteurs économiques et tenants de l'environnement et qu'il fallait inverser cette tendance", décrypte Bruno Oberle. Comment peut-on transformer le système financier mondial pour qu'il soutienne dans les prochaines années davantage et mieux l'économie verte, tel a été le credo défendu pendant quatre jours à Nairobi. Outre le volet financier, les 200 ministres de l'environnement ont aussi évoqué le thème sensible des produits chimiques. La Suisse a pris contact avec des pays tels que l'Uruguay, le Japon, l'Indonésie, le Mexique, la Russie, la France ou l'Allemagne afin d'intégrer la récente convention internationale de Minamata sur le mercure à l'ensemble des conventions déjà existantes en la matière. La gestion des émissions de plomb et de cadmium a également fait l'objet de discussions ministérielles, note encore M. Oberle. L'Onu a enfin été sollicitée afin de préparer dans les prochains temps un rapport détaillé sur les plastiques et les déchets relatifs à ces matières avec l'objectif de renforcer la collaboration entre pays. En aparté, M. Oberle s'est finalement entretenu avec ses homologues italiens et autrichiens sur la réapparition de l'ours en Suisse. Romandie 27/6/2014
  17. Ban Ki-moon a appelé vendredi à "changer la relation de l'humanité à notre planète", en clôturant la première Assemblée des Nations unies sur l'environnement (UNEA). Il a averti que l'actuelle consommation des ressources n'était plus supportable. "L'air que nous respirons, l'eau que nous buvons et le sol sur lequel pousse notre nourriture font partie d'un écosystème fragile qui est soumis à la pression croissante des activités humaines", a lancé le secrétaire général de l'ONU, à l'issue de cinq jours de travaux ayant réuni quelque 1200 délégués et experts à Nairobi. "Alors que notre population augmente, nous devons reconnaÎtre que la consommation des ressources de notre planète n'est pas soutenable", a-t-il poursuivi. "Nous devons agir de façon décisive pour changer la relation de l'humanité à notre planète", a martelé M. Ban. "Le message est clair: protéger l'écosystème indispensable à la vie humaine fait partie intégrante du développement durable. Et c'est un devoir pour tous." Le secrétaire général de l'ONU a estimé que la nouvelle UNEA était désormais "la voix forte" dont avait besoin la "prochaine phase du développement humain" à l'horizon 2015. Dès lors, les Objectifs pour le développement durable (ODD) succéderont aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) définis en 2000. "Pour la première fois, l'ensemble des 193 membres des Nations unies, plus les partenaires importants, sont représentés dans un seul organe avec le but commun d'exprimer la dimension environnementale du développement durable", a-t-il déclaré. Créée par une résolution des Nations unies adoptée en mars 2013, l'UNEA - nouvel organe directeur du Programme de l'ONU pour l'Environnement (PNUE) - est "l'organe onusien de plus haut niveau jamais réuni sur l'environnement". Elle se veut, selon l'ONU, "une plate-forme mondiale pour l'élaboration de politiques environnementales au plus haut niveau". UNEP 16/6/2014 : Quarante-trois ans de passion, d'engagement et de dévouement ont permis au Programme pour l'environnement des Nations Unies de se renforcr et s'améliorer. L'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement est, en ce mois de juin, l'un des symboles suprêmes de l'importance du rôle de l'environnement pour assurer un développement durable, à la fois pour la planète et les générations futures. Romandie 28/6/2014
  18. La police saint galloise a sauvé onze canetons tombés dans une bouche d'égout près de l'autoroute A1 à Winkeln (SG). Une automobiliste avait signalé la présence d'une cane et de petits près de la voie. Une patrouille dépêchée sur les lieux a découvert d'autres petits dans l'étroit puits situé à proximité. Les canetons étaient dans l'impossibilité de se tirer eux-mêmes de leur mauvais pas. Un agent a pu descendre dans la canalisation et sortir les oiseaux. La famille de canards à nouveau réunie a été relâchée dans un étang proche. La vidéo n'a rien à voir avec le sujet... Mais c'est trop mignon... Je n'ai pas résisté ! SkyGhostUFO 29/7/2013 Romandie 28/6/2014
  19. Le potentiel des nouvelles lois régissant l'utilisation des ressources forestières au Cameroun permettrait d'envisager l'enrayement de la perte rapide de la forêt, dans un pays à large biodiversité... Mais les changements pourraient, au final, ne pas être la réponse qu'il faut pour sauver les dernières forêts du Cameroun Niché dans le nord-ouest du bassin du Congo, le Cameroun accueille un important éventail de biodiversité, tels que les chimpanzés (pan troglodytes ellioti), les éléphants de forêt (Loxodonta cyclotis), espèces faisant, hélas, partie des espèces menacées. Pépinière de palmiers à huile dans la zone de concession d'Herakles Farm. Photo: Greenpeace / Alex Yallop. Mais comme les pays, hors Afrique, commencent à stopper l'hémorragie de la déforestation en ralentissant ou en cessant l'exploitation de la forêt, les investisseurs étrangers sont à la recherche de nouveaux domaines pour l'extension de cultures lucratives... Et au sommet de la liste se place le palmier à huile. Son expansion en Afrique (dont, l'arbre est originaire), fait dire au primatologue et conservationniste : Joshua Linder " que cette culture va se répandre en force". Le Cameroun est à la maison d'une pléthore d'espèces telles que les éléphants de forêt (Loxodonta cyclotis) et de nombreux primates différents. Photo par Amcaja. A la fin des années 1980, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont commencé à travailler avec les dirigeants du Cameroun pour le développement du pays. "Dans un pays comme le Cameroun où il n'y avait quasiment pas d'industrie, c'était de mettre l'accent sur l'exploitation des ressources naturelles", a déclaré Samuel Nguiffo, un avocat de l'environnement et fondateur et directeur du Centre pour l'environnement et le développement. Alors ils ont changé les lois forestières pour encourager l'investissement privé dans, entre autres, la conversion des forêts avec des espèces à croissance rapide : le palmier à huile. Mais depuis 1994, les difficultés se multiplient entre les investisseurs et les communautés qui perdent leurs terres et les écologistes qui voient s'évaporer le riche habitat de la non moins riche biodiversité du pays à cause de ces investisseurs. Et ces derniers, eux-mêmes, se plaignent d'impôts trop élevés. "Après 20 ans de mise en oeuvre, les services de foresterie du Cameroun ont montré leur incapacité à gérer convenablement les intérêts contradictoires autour de la forêt", dit NGuiffo Mongabay.com. De la gestion inefficace est née la perte de la forêt et FORMA alert montre l'accélération des taux de déforestation au Cameroun. Forma Alerte utilise un algorithme des données des satellites de la NASA qui permettent d'identifier les denses domaines de la forêt tropicale qui ont "probablement" perdu leur couverture forestière. Ce qui est unique avec ces alertes, c'est qu'elles mesurent les possibles déforestations presque aussitôt qu'elles surviennent. Selon les données de Global Forest Watch, le Cameroun a connu une légère hausse de ces alertes au cours des dernières années, de 75% en 2012 et 67% en 2013, par rapport aux niveaux de 2010. Cette année, cependant, les alertes sont en augmentation de près de 65% par rapport à l'an dernier. Après une légère baisse l'année dernière, les alertes FORMA se poursuivent donc à la hausse en 2014. Graphique par John C. Cannon, courtoisie Global Forest Watch. Cela dit, les modifications des lois forestières du Cameroun sont supposées donner aux collectivités locales la propriété des terres "appelées maison" et ainsi maximiser les avantages économiques et la protection de l'environnement. Mais Nguiffo, dit : "en réalité, elles vont faire peser sur les communautés, le lourd fardeau de prouver la propriété des terres avant que ses membres puissent récolter et vendre les produits qui viennent de la forêt". "De plus, de la manière dont ces lois sont maintenant écrites, elles vont probablement favoriser l'investissement extérieur non contrôlé dans la conversion facile des forêts en terre agricoles". "C'est une étape importante du retour de la législation forestière", a-t-il ajouté. Bien qu'il soit encore temps pour les parties prenantes de peser sur la révision, NGuiffo doute que la loi intègrera des changements significatifs pour la conservation, avant qu'elle ne soit votée au parlement à la fin de 2014. Cela laisse aux entreprises la faculté de mettre au point leur propre "règles" ou être tenues par des normes édictées par des commissions indépendantes comme la RSPO (la table ronde sur l'huile de palme durable). Selon Nguiggo, alors que cet organisme international a développé des points importants, à l'avant-garde des discussions sur la culture du palmier à huile, elle n'a pas beaucoup de pouvoirs pour faire appliquer ses recommandations et ses normes. "Un conseil de certifcation existe bien en théorie", dit Linder. Mais souvent, il ne parvient pas à contrôler les entreprises qui ont signé cette norme de durabilité qui peut même être un "véhicule de greenwashing". Il souligne que des entreprises, comme Herakles Farm, un investisseur américain accusé par Greenpeace et d'autres groupes de surveillance de l'environnement, font preuve de mépris à l'égard du droit camerounais. Par ailleurs, "des investisseurs étrangers, dans d'autres pays, se sont rendus coupables d'utiliser le label RSPO comme un outil de publicité, tout en ne respectant pas les recommandations pour la protection des forêts existantes", ajoute Linder. "Dans les faits, ce label indique aux consommateurs la mauvaise histoire de ces sociétés". Campagne camerounaise montagneuse, une grande partie de ce qui a été déboisé. Photo de Trees for the Future. Par exemple : la RSPO préconise l'utilisation des terres "dégradées pour les plantations de palmiers à huile... Mais ne parvient pas à donner une définition cohérente de ce qui signifie ce terme [dégradé]. "L'ensemble de la norme RSPO repose sur cette définition [des terres dégradées], ce qui rend la norme RSPO un peu stupide", a ajouté Linder. "Ce que l'on peut dire sur les forêts du Cameroun : c'est qu'il y a beaucoup d'animaux menacés endémiques et beaucoup de forêts qui ne sont, ou n'ont été, en aucune manière dégradées", a ajouté Linder. Pour les scientifiques, le terme «dégradé» signifie qu'il n'est plus le riche habitat qu'il était autrefois. Mais certaines entreprises appliquent le terme avec beaucoup de liberté... Linder craint que les investisseurs dans l'huile de palme se tournent vers les forêts équatoriales de l'Afrique, après avoir épuisé celles de l'Asie du sud-est. La crainte est une "nouvelle vague" de l'expansion des plantations de palmiers à huile dans la riche jungle du Cameroun et le développement d'Herakles Farm pourrait être un signe avant-coureur des choses à venir. Dans un rapport de 2013, il a écrit dans la revue Primates africains, les menaces que cette vague pourrait faire courir à la diversité des primates. En l'absence d'une politique nationale forte, d'une gouvernance dirigée vers le contrôle de l'expansion du palmier à huile (ce que Linder soutient si c'est fait dans le "droit chemin" en raison de son vaste potentiel économique), son développement mal conçu menacera alors de détruire plus que la forêt où se trouveront les plantations. Les alertes FORMA montrent qu'actuellement la perte des forêts survient en-dehors des limites des concessions dédiées au palmier à huile (voir carte). Linder a souligné que les plantations de palmiers à huile amènent en même temps une foule de travailleurs à bas salaires. Et cela génère de la déforestation supplémentaire, car ils ne manquent pas de défricher des terres pour construire des maisons à la périphérie des plantations... FORMA alertes a identifié des domaines probables de perte de forêts dans le sud du Cameroun entre 2009 et 2014. Elles montrent la tendance de la déforestation au-delà des abords des plantations des palmiers à huile (consulté le 23 juin 2014). F Carte de Global Forest Watch. Par ailleurs, potentiellement dévastateur est le goût de la viande de brousse qu'ils apportent avec eux : la chasse aide les travailleurs et leurs familles pour s'alimenter et compléter leurs revenus. Ces nouvelles grandes populations ne manqueront pas d'épuiser rapidement la faune des forêts environnantes : les primates et d'autres espèces vivant dans la forêt. Linder a rapporté que ses dernières sorties dans le parc national de Korup, adjacent au site d'Herakles Farms, il lui a été plus difficile de trouver des primates indigènes dans la forêt qui est par ailleurs «merveilleusement en grande partie intacte". Linder est également tout à fait conscients des responsabilités détenues par les chercheurs ayant accès à ces zones pour informer le public sur ce qui se passe à la suite du développement agricole pour l'huile végétale la plus populaire au monde. Plutôt que de simplement servir d'"historiens de la diminution de la nature", dit-il, les scientifiques et les écologistes ont le devoir de prendre la parole à propos de la destruction de l'environnement qui passe souvent inaperçue. Mais au lieu de simplement faire la critique des politiques camerounais, ils peuvent travailler avec le Le gouvernement du pays à rédiger des rapports, informer les dirigeants des ministères, et même de contribuer à changer les lois et les politiques régissant l'utilisation de la forêt. Compte tenu de la perspective de l'évolution du droit de la foresterie au Cameroun, il semble que c'est peut-être le bon moment pour ce genre d'engagement de la communauté scientifique. "Vous n'avez pas toujours besoin de faire des vagues», a déclaré Linder... "Vous pouvez aider bâteau à rester sur l'eau, mais ramer dans la bonne direction". Mongabay 25/6/2014
  20. En raison de l'accélération du changement climatique, les écologistes demandent au gouvernement d'assurer la survie des espèces. Lorsque la Californie s'est soulevée contre la loi mexicaine, le 14 Juin 1846, les insurgés arboraient une bannière représentant un grizzly féroce et majestueux, déclarant la fondation de l'état sous celle-ci. Un coupe de grizzly dans le parc Yellowstone. Le grizzly était initialement présent en Asie, en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord. Il préfère les terrains semi ouverts, généralement dans les régions montagneuses.Chris Servheen/USFWS / domaine public Depuis les Grizzlis, qui avaient pourtant parcouru les plages de Los Angeles jusque dans les montagnes de la Sierra Nevada durant des millénaires, sont éteints ; le dernier ours ayant été abattu en 1922. Aujourd'hui, sa seule représentation est le drapeau de l'état... Mais, maintenant un groupe environnemental veut restaurer la population du prédateur en le réintroduisant en Californie ainsi qu'en Arizona, au Nouveau Mexique et dans l'Utah. Le grizzly est considéré comme une espèce menacée en vertu de la Loi des États-Unis des espèces menacées d'extinction. Dans une pétition (PDF) déposée auprès de la Fish and Wildlife Service des États-Unis, le mercredi 18 juin, le Centre pour la diversité biologique (Center for Biological Diversity) a fait valoir que pour assurer la survie de l'ours, celui-ci devait être représenté dans tout son territoire historique. "Les grizzlis étaient autrefois représentés dans la plupart des états de l'ouest de l'Amérique du nord, de l'extrême Arctique à la Sierra Madre occidentale du Mexique et dans la plupart des grandes plaines de la côte de Californie" dit Noha Greenwald, directeur des espèces menacées du centre pour la diversité bioligique. Diminution de la répartition du grizzly au cours des périodes post-glaciaire, historique et actuelle. Cephas CC BY-SA 3.0 A l'époque de la colonisation européenne, on pense que les grizzlis étaient au nombre de 100.00 pour tomber à moins de 1.000 aux alentours de 1975, époque où il a été ajouté à la liste des espèces en voie de disparition. Aujourd'hui, le nombre de grizzlis survivant sur le continent américain, principalement dans l'Idaho, le Montana et Wyoming, se situe en 1.500 et 1.800. Les écologistes affirment que la loi sur les espèces en voie de disparition oblige le service de la faune (le FWS) à mettre à jour son plan de sauvetage du grizzly. Selon eux, celui-ci devrait identifier les domaines historiques de l'ours qui pourraient être repeuplés, étant donné que sa population n'a que marginalement augmenté au cours de ces 40 dernières années. Et, pire encore, le changement climatique menace le grizzly. En effet, l'augmentation des températures dans les montagnes Rocheuses sont dévastatrices sur le pin à écorce blanche dont les graines constituent une source clé de la nutrition des ours (selon la pétition). Pin à écorce blanche. Il vit dans les montagnes de l'ouest des États-Unis et du Canada, en particulier dans la Sierra Nevada, la chaîne des Cascades, les chaînes côtières du Pacifique, et le nord des montagnes rocheuses. Il mesure généralement entre 20 et 27 mètres de hauteur.Richard Sniezko, US Forest Service / domaine public Le centre pour la diversité biologique (CDB) a calculé que quelques 110.000 mi2 carrés (près de 285.000km2, appropriés à l'habitat du Grizzly, existent : dans le désert de Gila et le Mogollon Rim en Arizona, la Sierra Nevada en Californie, le Grand Canyon dans l'Utah, et les montagnes d'Uinta en Utah. Selon l'estimation du CDB, l'habitat potentiel serait favorable à une population de 4.000 à 6.000 grizzlis. "La réussite de la restauration de ces magnifiques animaux serait donc liée à une plus grande proximité de leur aire de répartition historique et contiguë dans l'Ouest des Etats Unis", a écrit Greenwald. De plus en plus de scientifiques reconnaissent qu'il est important de rétablir les espèces sauvages en voie de disparition, pas uniquement pour préserver un symbole, mais surtout pour restaurer les écosystèmes complexes, à charge pour les grands prédateurs de contrôler d'autres espèces. Un grizzly dans le parc Yellowstone. Terry Tollefsbol U.S. Fish and Wildlife Service / domaine public La présence des grizzlis contribue à accélérer les processus géomorphologiques par : l'enrichissement des sols, l'amélioration la biodiversité, la régulation des populations proies et le transport des nutriments marins au système terrestre. "Même si le service de la faune (WFS) a pensé un tel plan de relance, il ne serait pas obligé de réintroduire le grizzli dans de nouveaux domaines", a également déclaré Greenwald. Pour le moment on ignore la réaction des californiens et des résidents des autres états à la perspective du retour du grizzly. La réintroduction du loup gris à l'ouest a déclenché des années d'âpres batailles entre les écologistes et les éleveurs. Quelle serait leur réponse à la présence d'un prédateur tel que le grizzly dans un état peuplé comme la Californie ? Letop Docs 28/10/2010 «Je pense qu'il y aurait une certaine opposition, en particulier de la part des éleveurs", a déclaré Greenwald. "Mais dans l'ensemble, les grizzlis sont vénérés et, comme avec les loups, je m'attends à ce qu'une majorité soit en faveur du retour de l'ours dans leurs états. Le comportement du grizzly : Le grizzli n'est pas un animal territorial, au sens où il ne défend pas un territoire exclusif contre ses congénères. En général, les territoires des différents individus se chevauchent les uns les autres. Ces territoires peuvent être assez grands dans les zones modérément riches en nourriture, ou très réduits dans certaines zones riches en saumon sauvage du Nord-Ouest de l'Amérique du Nord. Dans ces dernières on peut rencontrer un grand nombre de grizzlis, plus aisés à approcher qu'ailleurs en raison d'une sensibilité moindre du fait du contact permanent avec leurs congénères. En effet, s'il ne défend pas de territoire, le grizzli défend un « espace personnel » qui peut aller d'une cinquantaine de mètres dans les régions où il vit solitaire à beaucoup moins dans les régions de forte concentration. Cela signifie que si un congénère, ou un homme, pénètre dans cette zone, il déclenchera soit une fuite, soit une attaque. La plupart des attaques contre les hommes en Amérique du Nord sont dues à une irruption dans l'espace personnel de l'ours, trop rapide ou dans des conditions telles (absence de visibilité due à la végétation par exemple) que l'ours n'a pas eu le temps de s'éloigner. La présence d'oursons que la mère protège, ou d'une carcasse d'animal dont l'ours était en train de se nourrir, augmentent également la sensibilité de l'ours à une approche humaine et accroissent la probabilité que l'ours choisisse l'attaque plutôt que la fuite. Une telle attaque, dite défensive, se limite souvent à une charge interrompue juste avant le contact avec l'homme. Elle peut cependant, dans certains cas, aller jusqu'au contact et à des blessures graves ou mortelles pour la victime (environ 3 morts par an dans toute l'Amérique du Nord). Il arrive enfin que le grizzli ait, mais dans des cas extrêmement rares, un comportement de prédation envers un homme. On ignore encore beaucoup du comportement et des mœurs du grizzli, la majorité des observations étant faites dans des endroits à forte concentration d'ours où leur comportement est sans doute très différent de celui des ours plus solitaires. Cette méconnaissance explique en partie, avec la complexité inhérente au comportement animal, la réputation du grizzli d'être imprévisible. TakePart 20/6/2014 - Wikipedia - Wikipedia
  21. Washington - Un puissant séisme de magnitude 6,9 a eu lieu dimanche dans l'extrême sud de l'Océan atlantique près des îles Sandwich du Sud, territoire britannique proche de l'Antarctique, a annoncé l'Institut américain de géophysique (USGS). Les îles Sandwich du Sud sont un archipel de la Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud, un territoire d'outre-mer du Royaume-Uni. Découvert en 1775 et 1819, il est composé de onze îles volcaniques inhabitées. Le premier débarquement dans l'archipel est effectué en 1818 par des chasseurs de phoques. Geo Swan / domaine public Aucune alerte au tsunami n'a été lancée dans cette région, en grande partie inhabitée. Le séisme s'est produit dimanche à 07h52 GMT à 154 km au nord-ouest de l'île inhabitée de Visokoi, et 1.968 km à l'est de Stanley, la principale ville des îles Malouines. L'USGS avait dans un premier temps donné une magnitude de 7,1 pour le séisme, dont l'épicentre était situé à 16,5 km de profondeur près de la frontière entre les deux grandes plaques tectoniques de l'Antarctique. La Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud sont des territoires britanniques d'outre-mer, revendiqués comme les Malounines par l'Argentine. Ces îles sont inhabitées, a part quelques stations de recherche scientifique. romandie 28/6/2014 - Wikipedia
  22. Paris (AFP) - Créer du plastique biodégradable à partir d'algues ou faire pousser des champignons sur du marc de café, récupérer des machines à café: des solutions concrètes pour passer de l'économie "du jetable" au "durable" sont présentées samedi et dimanche à Paris. Concept en plein essor mais méconnu du grand public, "l'économie circulaire" consiste à créer "une économie d'un moindre impact sur l'environnement", explique à l'AFP Serge Orru, ex-responsable du WWF-France, aujourd'hui conseiller auprès de la maire de Paris Anne Hidalgo pour les sujets environnementaux. Une personne porte un réutilisable (c) Afp Pendant deux jours, chacun est convié à la Bellevilloise, à Paris, à découvrir certaines solutions pratiques pour "passer de l'ère du jetable à l'ère du durable", ajoute celui qui fut l'animateur des discussions sur l'économie circulaire, thème phare de la conférence environnementale de septembre 2013. M. Orru cite en exemple l'utilisation d'algues pour produire des plastiques biodégradables ou encore l'utilisation de marc de café, récupéré auprès de sociétés gérant des machines à café, pour faire pousser des champignons, aujourd'hui servis par certains chefs étoilés en raison d'un goût qui serait plus raffiné. Ellen MacArthur Foundation 21/9/2011 Sciences et avenir 28/6/2014
  23. Madrid (AFP) - L'île espagnole d'El Hierro, dans l'archipel des Canaries, a inauguré vendredi une centrale hydro-éolienne lui permettant de devenir prochainement la première île au monde totalement autonome en électricité grâce aux énergies renouvelables. Vue générale de l'île El Hierro avec ses éoliennes, le 28 mars 2014 (c) Afp "La tenacité des habitants d'El Hierro, la volonté de freiner la dépendance énergétique vis-à-vis de l'extérieur et la quête d'une gestion plus durable de la production d'eau potable ont été essentiels pour réaliser ce rêve, qui a compté sur l'appui unanime de la société et de ses représentants", a déclaré le président de l'île, Alpidio Armas, dans un communiqué. Selon un schéma unique au monde, la centrale Gorona del Viento associe cinq éoliennes et deux bassins, l'un à 700 mètres au-dessus du niveau de la mer, l'autre 650 mètres plus bas. Le parc éolien, d'une puissance de 11,5 mégawatts, couvrira amplement la demande des usines de dessalement d'eau de mer et des quelque 10.000 habitants de cette île d'origine volcanique, d'une surface de 278 km2. L'excès d'électricité servira à propulser l'eau de mer adoucie du bassin inférieur vers le supérieur. Et quand le vent tombera, l'énergie hydraulique prendra le relais, en relâchant l'eau du haut vers le bas, offrant une puissance de 11,3 mégawatts. La mise au point de ce système a pris "trois décennies", explique le communiqué ajoutant que "l'objectif (est) de faire de l'île canarienne la première capable de s'autoalimenter en électricité avec ses propres moyens". L'énergie produite par la centrale sera introduite peu à peu dans le réseau, avec l'idée de couvrir 100% de la demande en électricité d'ici la fin de l'année. Cela permettra à l'île, réserve de la biosphère de l'Unesco, d'éviter d'émettre chaque année 18.700 tonnes de CO2 et de consommer 40.000 barils de pétrole. "C'est un projet qui est considéré au niveau mondial comme pionnier et l'un des plus importants dans la production d'énergies renouvelables", assurait récemment à l'AFP Alpidio Armas. Par sa taille et population réduites, "El Hierro peut être une forme de laboratoire", estimait-il, et un exemple pour les îles du monde entier, où vivent 600 millions de personnes. Déjà Hawai, Samso (Danemark), Oki (Japon), Aruba (Pays-Bas) et l'Indonésie sont intéressées. D'un budget de 80 millions d'euros, la centrale appartient à 60% au Cabildo (gouvernement de l'île), 30% au producteur d'électricité Endesa (Enel) et 10% à l'Institut technologique des Canaries. Sciences et avenir 27/6/2014
  24. Paris (AFP) - "Passer du papier à la réalité" : le Solar Décathlon offre à Romain, parmi 800 jeunes architectes et ingénieurs du monde entier, l'opportunité de bâtir à taille réelle la maison de demain, écologique et autosuffisante... pour un résultat époustouflant. Un mur végétal sur une maison en construction, imaginée par des étudiants espagnols pour le Solar Decathlon, à Versailles, le 24 juin 2014 (c) Afp Il n'aura fallu que onze jours pour les fabriquer, et leurs silhouettes mêlant verre, céramique, bois brut, surfaces végétales et panneaux solaires se dressent fièrement sur le site des Mortemets, aux confins des jardins du château de Versailles, à la veille de l'inauguration de la manifestation par la ministre du Logement, Sylvia Pinel. Casque de chantier vissé sur la tête, fébriles, filles et garçons d'une vingtaine d'années travaillent d'arrache-pied pour finir dans les temps, sous peine d'être disqualifiés : [url=http://www.solardecathlon2014.fr/ftp/docs/SDE2014_Projects_Profiles _FR.pdf]le Solar Décathlon[/url] est une compétition universitaire internationale, où s'affrontent 20 équipes venues de 17 pays (Allemagne, Suisse, Roumanie, Etats-Unis, Japon, Thaïlande, Costa Rica, Mexique, Chili...) Leur défi : construire un prototype d'habitat fonctionnel, dont le soleil est la seule source d'énergie. Frédérique Vergne/Le Moniteur - La ministre du Logement, Sylvia Pinel, a inauguré vendredi 27 juin le Solar Décathlon Europe 2014 "En France on dit souvent: +Les architectes sont fous, les ingénieurs sont chiants+. Là on travaille tous ensemble sur du concret, on trouve des compromis entre l'esthétique et la réalité constructive", se réjouit le Nantais Romain Buchet, qui comme ses co-équipiers, a peu dormi pour boucler le chantier. Solar Philéas 1/11/2013 Baptisé Phileas, son projet imagine la réhabilitation de Cap 44, un bâtiment industriel du 19e siècle aujourd'hui désaffecté, au bord de la Loire, que les Nantais voient comme "une verrue dans le paysage". Des cultures maraîchères sous une vaste verrière posée sur le toit, des logements le long d'une passerelle conçue comme une grande percée vers le fleuve, la scénographie du projet est présentée au fil de la visite du module prototype. Car du 28 juin au 14 juillet, la manifestation ouvre gratuitement ses portes, et les jeunes concepteurs feront office de guides. Notés sur 10 critères -- architecture, ingénierie et construction, bilan énergétique, innovation, durabilité... -- par un jury que présidera le navigateur Michel Desjoyeaux, ils devront aussi briller par leur capacité à parler de leur projet. "Il ne s'agit pas de construire +La petite maison dans la prairie+ en pleine nature, comme on le ferait aux Etats-Unis, mais d'inventer l'habitat collectif de demain et de réhabiliter la ville", explique l'un des responsables, Vincent Jacques Le Seigneur. De fait chaque projet s'enracine fortement dans une culture et un patrimoine architectural particuliers, pour répondre aux problématiques et aux besoins sociaux d'un pays. Ainsi le projet néerlandais The Skin prévoit-il de réhabiliter les petites maisons de briques, véritables passoires énergétiques, construites aux Pays-Bas pendant les Trente Glorieuses. Il y en aurait 1,4 million. Pour un coût minimal et des travaux réalisables sans reloger les habitants, elles sont "relookées, recouvertes d'une seconde peau qui fait office de bouclier thermique", avec une serre solaire et un toit végétal, explique l'un des concepteurs, George Xexakis. Comme nombre de PME et de grandes entreprises partenaires, à qui ces projets innovants offrent une superbe vitrine -- elles y invitent d'ailleurs leurs clients à découvrir leur savoir-faire --, la société néerlandaise Nobutec a fabriqué la structure adaptable, qui pourrait être rapidement commercialisée. Un peu plus loin, un projet franco-chilien, la Casa Fenix, est le fruit d'une réflexion sur les lacunes de l'hébergement d'urgence. "Après un tremblement de terre, les familles sont souvent relogées dans du provisoire qui dure des années", rapporte Pierre Maudet. Antisismique et faite de poutres de bois fixées par des boulons vissés à la pince, elle se monte "comme un meuble Ikea", dit Pierre, en différents modules qui forment une petite maison durable. Inspirée de l'architecture traditionnelle thaïlandaise, la maison Adaptive House, elle, est construite sur pilotis afin de résister aux inondations, tandis que l'habitat suisse Your+, aux finitions très design, mutualise les pièces d'habitation "pour réduire la consommation d'espace qui a grimpé à 45 m2 par personne", explique l'un de ses concepteurs, Hanspeter Burgi. Cliquez ICI pour votre maison préférée. Sciences et avenir 27/6/2014
  25. Bruxelles (AFP) - Des militants de Greenpeace se sont attachés vendredi matin sur un bâtiment européen voisin de celui où se tenait le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, pour réclamer un sursaut en faveur des énergies renouvelables, a rapporté un journaliste de l'AFP. Vista Agenzia Televisiva Nazionale 27/6/2014 Quatre militants de l'organisation écologiste, équipés de baudriers et casqués, se sont attachés aux aurores au dernier étage de la façade de l'immeuble en construction. Ils ont déployé une banderole représentant un véhicule transportant des dirigeants européens, avec les noms de compagnies pétrolières et d'électricité, tombant d'un précipice. La police surveille la scène, en face du siège de la Commission européenne, mais n'est pas intervenue. Ces militants "ne font rien de mal", a indiqué un officier de police sur place. Les militants se trouvaient toujours sur le bâtiment pendant l'arrivée des dirigeants européens. L'immeuble est le futur siège de la présidence du Conseil européen, qui flanque le bâtiment où se retrouvent jusque-là les 28 avec les présidents du Conseil et de la Commission. Greenpeace a affirmé vouloir protester "contre la poursuite de la dépendance de l'Europe" envers l'énergie fossile, "polluante, chère et provenant de fournisseurs étrangers non fiables, comme la Russie". Contre "les grandes compagnies énergétiques qui ont intérêt à maintenir l'Europe accrochée au pétrole, au gaz et au charbon", les dirigeants européens "doivent reprendre le contrôle" et mettre l'Europe à l'heure de l'énergie renouvelable et de l'efficacité énergétique, a déclaré un responsable de l'ONG, Frederic Thoma. Selon Greenpeace, l'action a été menée au total par 35 militants de six pays, qui se sont déployés dans d'autres points du quartier européen, perturbant notamment en début de matinée des accès routiers. Le périmètre est sécurisé largement en amont des sommets européens, avec un dispositif policier bien réglé et en principe peu perméable. Sciences et avenir 27/6/2014
×
×
  • Créer...