Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Admin-lane

Membres
  • Compteur de contenus

    20 146
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. 31 déchets de plastique repérés par les océanographes du Polarstern dans la mer de Barents et le détroit de Fram. Le chiffre est faible mais, selon les chercheurs, il démontre la formation d’un sixième « continent de plastique » en Arctique, confirmé par la quantité de déchets présents au fond et par les matières plastiques retrouvées dans les estomacs d’oiseaux de mer et de requins. Une étude de la Nasa montrant les trajectoires de bouées (en blanc, reconstituées à partir de 35 ans d'observations) et celles, simulées sur ordinateur, de petits déchets se déplaçant à 0,25 m/s (en bleu) sur une période de 2.188 jours, soit 6 ans. Les deux sources fournissent le même résultat : une accumulation dans les régions centrales du Pacifique nord et sud, de l'Atlantique nord et sud et de l'océan Indien. © Nasa, NOAA En juillet 2012, Melanie Bergmann, de l’institut Wegener (en Allemagne), et ses collègues du Pole (Laboratory of Polar Ecology, Belgique) ont remonté la côte norvégienne. Ils ont continué en faisant route vers le nord, avec la mer de Barents à leur droite et la mer de Norvège à leur gauche, jusqu’à longer l’ouest du Spitzberg (archipel du Svalbard), dans le détroit de Fram qui mène à l’océan Arctique. À bord du navire océanographique Polarstern (de l’institut Wegener), affrété pour une étude sur les mammifères marins et les oiseaux de mer, ces chercheurs ont compté les objets de plastique flottant en surface, depuis le pont du bateau et depuis un hélicoptère. Des Fous de Bassan utilisent des restes de filets pour construire leur nid sur l'île de Heligoland, en mer du Nord. Institut Alfred Wegener Institute, Helmholtz Centre for Polar and Marine Research Résultat : 23 déchets vus depuis les airs et 8 depuis le navire le long du trajet de 5.600 km. L’observation pourrait sembler anecdotique mais la faible efficacité de la méthode visuelle conduit à conclure que la quantité réelle est très supérieure. L’équipe vient de publier ces résultats dans la revue Polar Biology. Lors d’une précédente étude, Mélanie Bergmann avait rapporté des observations réalisées sur le fond dans l’océan Arctique. Ces résultats montraient une augmentation du nombre de déchets (dont 57 % de matière plastique) entre 2002 et 2011, passant de 3.635 à 7.710 par kilomètre carré, atteignant ainsi, expliquaient les auteurs, la même densité que celle mesurée dans un canyon sous-marin au large du Portugal. La pollution par les déchets plastiques, qui a longtemps épargné les hautes latitudes, commencerait donc à y être présente. Les conditions de circulation des courants océaniques font dire aux auteurs qu’il se forme peut-être actuellement dans ces régions une zone de concentration des déchets, comme il en existe déjà cinq dans l’océan mondial : deux dans l’Atlantique (au nord et au sud), deux dans le Pacifique et une dans l’océan Indien. Les auteurs soulignent que, contrairement à une idée répandue, le plastique ne reste pas toujours en surface : la moitié coule jusqu’au fond. 88% des fulmars boréaux ont du plastique dans leur estomac. Photo Couple de Fulmars boréaux (Ile aux Ours). Michael Haferkamp ccby-sa3.0 Enfin, l’article scientifique rappelle que de précédentes études ont montré que 88 % des fulmars boréaux (Fulmarus glacialis), des oiseaux passant leur vie en mer, ont du plastique dans leur estomac. Une étude australienne, publiée cette année, aboutissait à la même proportion : neuf oiseaux de mer sur dix ingéreraient des morceaux de plastique. C’est le cas aussi pour 8 % des requins du Groenland (Somniosus microcephalus), qui vivent jusqu’en Arctique, même en hiver. Des comptages plus vastes seraient sans doute une bonne idée. Dans le communiqué publié par l’institut Wegener, Melanie Bergmann estime qu’il serait « utile de faire réaliser ce genre d’observations par des navires d’opportunité, comme les bateaux commerciaux, les pêcheurs, les plaisanciers ou les garde-côtes ». FUTURA SCIENCES 24/10/2015
  2. Selon des informations recueillies par la NHK, l’opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi terminera dès lundi la construction de parois souterraines afin de tenter de colmater une fuite d’eau radioactive. La Compagnie d’électricité de Tokyo, TEPCO, a entamé en 2012 la construction de ces parois en acier le long d’une digue côtière afin d’empêcher l’eau souterraine de s’infiltrer directement dans l’océan. Les parois en question sont longues de 780 mètres et profondes de 30 mètres. "Les travaux pour la construction des murs dans le sol sont terminés. Il ne reste plus qu’à colmater certains vides avec du ciment". Tepco prévoit de pomper l’eau souterraine et de la décontaminer avant de la rejeter dans l’océan et de surveiller les niveaux d’eau bloquée afin de vérifier si les parois sont efficaces. Quotidiennement, quelque 400 tonnes d’eau souterraine s’écoulent de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi vers l’océan. Une partie de cette eau est radioactive. Selon Tepco, les parois souterraines permettront de diminuer la quantité d’eau qui s’écoule dans l’océan pour la ramener à 10 tonnes par jour, ce qui réduirait considérablement la fuite de substances radioactives. NHK 24/10/2015
  3. Washington - Le président Barack Obama a appelé samedi à une meilleure protection des trésors naturels américains et vanté les progrès des Etats-Unis en matière d'énergies propres, à quelques semaines de la conférence internationale sur le climat à Paris. Son appel intervient au lendemain d'une réunion à Bonn, en Allemagne, lors de laquelle les négociateurs de 195 pays ont approuvé un texte --encore imparfait-- de négociation pour la conférence COP21, qui doit déboucher sur un accord ambitieux pour limiter le réchauffement climatique. Reuters 24/10/2015 M. Obama a demandé aux républicains qui contrôlent le Congrès de remettre sur pied le programme Land and water conservation fund, destiné à préserver les ressources naturelles américaines et qui a expiré en début de mois. Depuis plus d'un demi-siècle, ce fonds a protégé plus de cinq millions d'hectares de terres -- de terrains de jeu à des parcs en passant par d'inestimables paysages -- tout en ne coûtant pas un centime au contribuable, a-t-il déploré dans son allocution hebdomadaire diffusée par la Maison Blanche. Le président américain a énuméré les trésors naturels que les Etats-Unis ont la chance d'avoir, du parc national de Grand Teton au Grand Canyon. Et c'est notre responsabilité de protéger ces trésors pour les générations à venir, a-t-il martelé. Barack Obama, qui a fait du changement climatique l'une de ses priorités, a par ailleurs vanté l'avancée américaine en matière de conversion aux énergies vertes. Sur les six dernières années, nous avons donné l'exemple en créant davantage d'énergie propre et en abaissant nos émissions de carbone, a-t-il expliqué. Cela nous donne un formidable élan pour Paris en décembre, où le monde a besoin de s'unir et construire sur les fondements des engagements individuels avec un accord ambitieux et sur le long terme pour protéger cette planète pour nos enfants. Les représentants de 195 pays sont attendus du 30 novembre au 11 décembre pour négocier un accord visant à freiner le réchauffement climatique, lors de la 21e conférence des Nations unies sur le climat. Romandie 24/10/2015
  4. Le concours de Fermes d’avenir et La Ruche qui dit Oui a été lancé en mai 2015. Il a pour but de sélectionner des projets représentatifs de l’agriculture de demain. 200 dossiers ont été reçus de toute la France. 13 ont donc été retenus. Ils sont présentés sur le site de financement participatif Blue Bees où les internautes sont invités à faire un don selon leurs moyens. En fonction des dons recueillis, les projets pourront ou non aboutir. Ruche Mama 15/1/2013 Et La Ruche qui dit Oui ? La Ruche qui dit Oui ! est un outil de vente en ligne créé en 2011 pour développer les circuits courts. La plateforme favorise les échanges directs entre producteurs locaux et communautés de consommateurs qui se retrouvent régulièrement lors de petits marchés éphémères. Le réseau compte 700 Ruches ouvertes et fédère près de 4 000 producteurs partout en France. F3 Bourgogne 23/10/2015
  5. Le tribunal administratif de Caen a suspendu l'arrêté d'interdiction d'exploitation du site de GDE de Nonant-le-Pin. Une décision qui ne surprend pas les opposants de l'industriel, résolus à poursuivre leur combat. Après l'officialisation ce jeudi en fin de matinée de la décision du tribunal administratif de Caen, ils se sont rassemblés en début d'après-midi pour montrer leur "mécontentement" devant le site GDE de Nonant-le-Pin. L'arrêté pris par la préfète de l'Orne le 25 septembre dernier ordonnant à l'industriel de ne pas exploiter son site a été suspendu. Le juge a estimé qu'il s'agissait d'"une mesure disproportionnée" et considéré qu'il n'y avait pas de "danger imminent" Les anti-GDE réunis ce jeudi devant le site de Nonant-le-Pin après l'annonce de la décision du tribunal administratif de Caen (c) F3 Basse-Normandie Emilie Dehault, coordinatrice du Front de résistance de l'Orne,ne décolère pas contre un tribunal qu'elle accuse d'être "juge et partie" dans ce dossier. Les opposants ne sont toutefois pas surpris: "C'est ce même tribunal qui a donné l'autorisation, il ne va pas se déjuger", explique Noëlle Sandoz, présidente de l'association "Nonant Environnement". Elle estime même que ce nouvel épisode judiciaire n'est pas un coup dur. "Le tribunal autorise l'exploitation du centre de tri. C'est peanuts à côté du centre d'enfouissement. Comment rentabiliser un activité de tri quand vous ne pouvez pas bénéficier de l'enfouissement ? Ils vont faire venir de temps en temps un camion, effectuer un tri et ça repartira dans trois camions différents. Pour nous c'est une fanfaronnade". Reportage de Franck Bodereau et Carole Lefrançois. Intervenants: Emilie Dehault, coordinatrice du Front de Résistance de l'Orne, Noëlle Sandoz, présidente association "Nonant Environnement". France 3 Basse-Normandie 22/10/2015 Comme l'a rappelé à notre équipe Emilie Dehault, les anti-GDE sont tout de même résolus à bloquer le moindre camion qui se présentera aux portes du site de Nonant-le-Pin. Selon la direction de GDE, les premiers ne sont pas attendus avant lundi prochain. Selon Noëlle Sandoz, le combat judiciaire est loin d'être terminé. La présidente de l'association "Nonant Environnement" annonce de nouvelles actions à venir grâce à de nouvelles informations "qui vont sortir prochainement". Objectif pour les anti-GDE: "obtenir un arrêté de mise en demeure assez solide pour empêcher GDE de mener des travaux sur son site, un site qui est sous le coup d'une expertise judiciaire". Dans son communiqué publié ce vendredi suite à la décision du tribunal administratif, GDE évoque "un camouflet politique pour Ségolène Royal". Hasard du calendrier, les opposants au site de Nonant-le-Pin ont rendez-vous avec elle ce vendredi après-midi au ministère de l'écologie, un rendez-vous prévu de longue date. F3 Basse-Normandie 22/10/2015
  6. Cette commune voisine de Flamanville a procédé cette semaine à des travaux de réensablement de la dune, rongée par l'érosion, qui la protège de la mer.A court terme, un centre de rééducation était notamment en danger. A long terme, nul ne sait si cela sera suffisant. Depuis une semaine, à marée basse, la plage de Siouville est le théâtre d'un étrange ballet de pelleteuses. Les engins de chantier vont puiser sur le fond de la mer du sable qu'ils vont déverses quelques dizaines de mètres plus loin sur la dune malmenée par la nature, surtout lors des grandes marées ou des tempêtes. "On avait une promenade maritime et en deux ou trois ans on a tout perdu", déclare Laurent Poussard, maire-adjoint Siouville-Hague, au sommet de la dune convalescente. A Siouville, on réensable la dune pour faire face à la nature Reportage de Rémi Mauger et Claude Leloche. Intervenants: Laurent Poussard, maire-adjoint Siouville-Hague, Benjamin Raspail, directeur clinique Korian L'estran, Bertrand Bottin, maire de Siouville-Hague. Au total, c'est un "pansement" de 6000 m3 de sable qui est posé sur la dune. Une solution répondre à l'urgence de la situation. Car le centre de rééducation tout proche et certaines habitations craignaient de se retrouver très prochainement les pieds dans l'eau. Mais cette solution, mise en place avec l'aide de l'Etat, n'est que provisoire. "La mer, en l'espace de deux tempêtes a enlevé la moitié de ce qu'on va mettre", explique Bertrand Bottin, maire de Siouville-Hague. La prochaine étape consistera à planter entre 15 et 20 000 oyats, une plante censée stabiliser la dune. Pour ce chantier, la municipalité compte faire appel aux bonnes volontés. F3 Basse-Normandie 23/10/2015
  7. Comment se décide le prix de l'eau ? Pourquoi augmente-t-il régulièrement depuis des années ? Que paye-t-on quand on paye l'eau ? C'est ce qu'a cherché à comprendre F3 Auvergne dans cette enquête menée par Fabien Gandilhon et Laurent Pastural. - Comprendre les tarifs : Pour comprendre comment s'établissent nos factures, notre équipe s'est d'abord rendue en Haute-Loire. France 3 Auvergne 20/10/2015 ----->Je ne sais pas si ces informations peuvent être généralisées à la France entière, mais je pense que grosso-modo les opérateurs, distributeurs et gestionnaires font face aux mêmes conjectures que la région Auvergne. En tout cas, elles peuvent nous informer, globalement, sur les problématiques liées à la distribution de l'eau... F3 Auvergne
  8. Après l'Espagne, la France a signé un protocole d'accord avec l'Italie permettant la reprise des exportations de bovins 10 jours seulement après le rappel de vaccination. Un soulagement pour les éleveurs, même s'ils redoutent une baisse des cours liée à l'afflux de broutards. Bloquées depuis plusieurs semaines par la Fièvre catarrhale ovine, les exportations commencent à s'ouvrir à nouveau vers certains pays. Après l'Espagne, la France a signé en fin de semaine dernière un protocole d'accord avec l'Italie permettant la reprise des exportations de bovins 10 jours seulement après le rappel de vaccination. Reprise des exportations de bovins vers l'Italie - Une vaccination limitée pour le moment : Éleveur dans le sud du Cantal, André Lacalmontie affirme avoir eu de la chance : la plupart de ses broutards sont partis vers l'Italie au mois d'août, juste avant que la fièvre catarrhale ne frappe. Pour les bêtes qui lui restent, c'est nettement plus compliqué : "sur 25 veaux, il y en a 18 qui sont vaccinés. On a vacciné les plus gros, ceux qui vont partir au 15 novembre quand le rappel sera fait. Les autres, j'aurai du mal à les vendre à la fin de l'année !" La réouverture du marché italien a été saluée mais la bonne nouvelle a ses limites : la distribution des vaccins (indispensables pour exporter) est toujours limitée. "Je pensais vacciner la totalité des animaux, mais il y a huit jours, mon vétérinaire me dit qu'on ne vaccine que les plus gros à partir de six mois car il faut des vaccins pour tout le monde". Non loin de Maurs, dans l'exploitation de Stéphane Mahoux, porte-parole de la Confédération Paysanne du Cantal, les conséquences sur le marché des jeunes bovins à viande se font aussi sentir, surtout lorsqu'il s'agit de bêtes exportables en filières bio. "Voici un veau qui aurait été commercialisé à environ 130 euros il y a quelques semaines. Lundi dernier, le négociant qui est passé m'en offrait 80 euros. J'ai pas voulu le lui laisser, je l'ai gardé ! Sachant qu'un veau comme ça, s'il devait partir sur un marché à l'exportation il faudrait que sa mère soit vaccinée". - D'autres solutions possibles ? La vaccination ne représente d'ailleurs pas une panacée. Certain marchés refusent les bêtes vaccinées, estimant que les consommateurs ne les mettront pas dans leur assiette. "Nous on est pour l'immunité naturelle" indique Stéphane Mahoux. "On pense qu'on peut supporter cette maladie qui n'a pas de grosses conséquences et laisser la liberté de choix au producteur !" Dans le Cantal 85.000 jeunes bovins de plus de 6 mois ont déjà été vaccinés. Un seul cas de fièvre catarrhale a été constaté dans le nord du département. F3 Auvergne 22/10/2015
  9. Fini le recours aux produits chimiques pour entretenir les parcs et jardins communaux. Les agents des espaces verts devront s'adapter et apprendre à travailler différemment. Un plus pour leur santé, pour l'air ambiant et pour les sols. Une journée d'information a réuni nombre d'entre eux à Pau. Fongicides, insecticides, désherbants ne pourront plus du tout être utilisés par les services municipaux à partir du 1er janvier 2017. Une directive qui inquiète un peu les agents, habitués à travailler avec ces produits depuis toujours. Pesticides interdits dans les communes en 2017 : les agents s'informent à Pau Reportage réalisé à Pau par Eric Poussard et Elie Gonzalès Dans les Pyrénées-Atlantiques, élus et employés de toutes les communes étaient invités à une réunion d'information vendredi dernier à Pau afin d'en savoir plus sur les nouvelles pratiques qu'ils vont devoir mettre en place. "Ce couperet réglementaire va obliger tout le monde à avancer" se réjouit l'animatrice du plan d'action territorial du Gave de Pau. "Il y a deux exceptions à la règle : ce sont les terrains de sport et les cimetières, les endroits qui sont très difficiles à entretenir à l'heure actuelle sans produits phyto-sanitaires" Ce quotidien sans produits chimique n'est pas nouveau pour tout le monde. De nombreuses communes ont devancé cette interdiction depuis longtemps et les employés des espaces verts en sont plutôt satisfaits, même s'ils reconnaissent que les méthodes naturelles exigent un peu plus de travail. Ils désherbent manuellement les massifs à fleur ou de vivaces, puis repaillent pour éviter la repousse. Ou bien ils utilisent un mélange d'eau chaude et d'amidon, très efficace. Ils ne respirent plus de produits nocifs et respectent la nature. En 2020, cette interdiction d'utiliser les produits phyto-sanitaires devrait être étendue aux particuliers. F3 Aquitaine 19/10/2015
  10. Abandon du projet du golf de la Sommerau Le golf de la Sommerau, au sud de Saverne, ne se fera pas. 20 ans qu'il était en projet. Cela devait être le premier golf public du Bas-Rhin. Abandon du projet du golf de la Sommerau Mais les oppositions ont été nombreuses et virulentes, notamment de la part des associations de défense de la nature. Finalement, faute de financements, les collectivités ont décidé de jeter l'éponge. D'autres infos ICI et LA. ----->A une époque où le gaspillage de l'eau est pointé du doigt, c'est une bonne chose car un golf est très gourmand en eau ! De plus, la zone de création de ce golf était prévu sur des terres agricoles et en partie en zone humide... Alors que ces zones sont indispensables pour le maintient de la biodiversité d'une part et pour contribuer à juguler les inondations.... F3 Alasace 22/10/2015
  11. Huit associations de défense des animaux et de l'environnement veulent faire suspendre un arrêté préfectoral autorisant l'abattage de six loups en Savoie et vont pour ce faire se pourvoir en cassation. Ce mercredi 21 octobre, le tribunal administratif de Grenoble a refusé leur demande de suspendre cet arrêté. Le juge des référés a en effet estimé qu'"aucun des moyens" invoqués par les associations n'était "propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision". Le tribunal "a rejeté nos référés contre le tir de six loups en Savoie: le préfet peut, s'il le souhaite, poursuivre l'abattage de quatre loups après les deux déjà tués le week-end dernier. Nous ne laisserons pas ces abattages injustifiés se poursuivre sans réagir", justifient-elle dans un communiqué. Cet arrêté, qui permet l'abattage de six loups sur une période de six mois, avait été pris à la suite de la séquestration par des éleveurs du président et du directeur du parc national de la Vanoise. Treize loups ont été tués depuis le début de l'été dans les Alpes françaises, dont trois en Savoie, sur un plafond maximum de 36 loups pouvant être abattus en 2015-2016 en France. F3 Alpes 22/10/2015
  12. Invité de "La Voix Est Libre" sur France 3 Alpes, ce samedi 24 octobre, le candidat socialiste à la nouvelle Région Auvergne-Rhône-Alpes s'est exprimé en faveur d'un référendum autour du projet du Center Parcs de Roybon, en Isère. C'est un dossier qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers mois, et qui a été évoqué à de multiples reprises devant le Tribunal administratif de Grenoble, en raison d'une forte opposition. Le projet du Center Parcs de Roybon "doit faire l'objet d'un référendum", selon le président sortant de la Région Rhône-Alpes. France 3 Alpes Jean-Jack Queyranne sur France 3 Alpes Jean-Jack Queyranne, -qui brigue un nouveau mandat-, a soumis cette idée lors de son passage sur France 3 Alpes. "J'ai toujours dit qu'il fallait suspendre les travaux le temps que la Justice se prononce et qu'il y ait une conformité par rapport aux lois sur l'environnement. S'il y a conformité, pour essayer de régler le sujet, il faut faire un référendum local pour que les uns et les autres se prononcent et qu'on ait la vérité sur ce sujet", a-t-il expliqué. A sa sortie de l'émission, le candidat PS a expliqué qu'il voyait ce référendum à l'échelle du Scot, le Schéma de Cohérence Territoriale de la région urbaine de Grenoble et qu'une partie de la Drôme serait aussi concernée. Interview JJ. Queyranne sur le Center Parcs de Roybon Extrait de l'émission "La Voix Est Libre" - 24/10/2015 Le dernier épisode en date autour de ce dossier remonte à la fin septembre, le groupe Pierre & Vacances venait alors de déposer une demande de sursis à exécution du jugement du tribunal administratif de Grenoble, qui avait annulé, en juillet, un arrêté préfectoral indispensable à la construction du Center Parcs de Roybon. Le projet prévoit la construction de mille cottages, commerces et restaurants autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29°c, avec piscine et jacuzzi. Le complexe devrait permettre la création de 468 emplois "équivalent temps plein". Les travaux sont bloqués depuis décembre 2014 par des militants installés dans une maison forestière à proximité du chantier. F3 Alpes 24/10/2015
  13. Vendredi, un animal devenu fou furieux a chargé un homme à terre, en Allemagne. Il a été abattu. Un policier a tué de plusieurs coups de feu un boeuf furieux qui s'était échappé peu avant des abattoirs d'Überlingen, sur la rive allemande du lac de Constance. L'animal chargeait un de ses poursuivants qui venait de chuter. L'incident s'est produit vendredi, a indiqué la police. Le propriétaire de l'animal et des employés de l'abattoir s'étaient lancés à sa poursuite, appuyés par la police. Le boeuf s'est déchaîné lorsqu'ils ont voulu lui passer un lasso autour du cou. Le policier a tiré, parce qu'un homme se trouvait à terre. ----->RIP pour cet animal qui a dû être paniqué en sentant venir sa propre mort peut-être, mais surtout celle de ses congénères morts dans les murs de l'abattoir ! Le propriétaire de l'animal, comme le personnel de l'abattoir ont dû contribuer à augmenter sa panique en lui criant certainement dessus voire en lui courant après ! LeMatin.ch 24/10/2015
  14. Rio de Janeiro (AFP) - Plus de cent ans après leur disparition, les cris des singes hurleurs résonnent à nouveau dans la Forêt de Tijuca (elle fait partie intégrante du parc national de Tijuca), à Rio, la plus grande du monde en milieu urbain, qui va être peu à peu repeuplée de sa faune. "Les hurleurs (Alouatta, ndlr) avaient disparu depuis plus de cent ans. Nous avons décidé de les réintroduire car c'est une espèce résistante. Ils mangent essentiellement des feuilles et des fruits donc ils sont relativement faciles à réintroduire", raconte à l'AFP le scientifique Fernando Fernandez de l'Université fédérale de Rio (UFRJ). "Cela fait partie d'un projet plus large de restauration de sa faune, une idée née en 2010", précise-t-il. Animal Planet 26/9/2015 Selon l'expert, ces singes hurleurs ont un rôle écologique très important et notamment une interaction avec les scarabées bousiers qui, en utilisant leurs excréments, apportent des nutriments qui fertilisent le sol de cette forêt, dont une des routes qui la traverse mène à la statue du Christ aux bras ouverts qui domine la ville sur la colline du Corcovado. Située à quelques minutes de la plupart des quartiers de Rio, ville hôte des jeux Olympiques 2016, la "Floresta da Tijuca" et ses 39,5 km2 protégés abrite des centaines d'espèces de la faune et de la flore de la Forêt Atlantique, la végétation d'origine du littoral brésilien. Aujourd'hui, il ne reste que 28.000 km2 dans tout le Brésil de cette Forêt Atlantique, soit à peine 7% de ce qu'il y avait à l'époque de la Découverte, en 1500. L'administrateur de la Forêt de Tijuca, Ernesto Vivero de Castro, veut faire de cet endroit "un laboratoire de reconstruction de la faune pour servir de modèle à d'autres endroits du monde", souligne M. Fernandez. La préparation de la réintroduction dans leur milieu naturel de ces grands primates - qui pèsent jusqu'à 9 kilos et dont les cris s'entendent à des kilomètres pour éviter les conflits entre plusieurs groupes - a été méticuleuse. "Le hurleur est le plus gros singe de la Forêt Atlantique après le +Muriqui+ (singe-araignée). Nous avons rassemblé cinq individus (trois mâles et deux femelles) et pendant cinq mois ils ont interagi dans notre Centre de recherches", explique le chercheur. "C'est très important parce que les alouates (ou hurleurs) montent des groupes sociaux et restent ensemble dans la forêt", dit-il. Mais le mâle dominant, Chico, a expulsé un mâle jeune du groupe, César, obligeant l'équipe de scientifiques à le retirer, sinon il aurait été tué. César sera relâché plus tard, avec un autre groupe. Ces singes réintroduits proviennent du trafic d'animaux sauvages. La police les a saisis des mains des braconniers. Les femelles ont reçu un collier et les mâles un bracelet à la patte ce qui permet aux scientifiques de savoir où ils se trouvent dans la forêt et comment ils interagissent entre eux. "Un mois et demi après, ils vont bien et sont assez proches du lieu où nous les avons lâchés", se réjouit M. Fernandez. Et ces divas de la forêt ont commencé à faire des vocalises. Il y a eu une certaine inquiétude quand le groupe a rencontré des singes capucins (ou sajous), plus agressifs, mais il n'y a finalement pas eu de problème. "Nous espérons que les visiteurs ne leur donneront pas à manger car ça pourrait les tuer. Les chiens sont un autre danger", assure-t-il. Le but de la l'opération, financée par la Fondation Boticario de Protection à la Nature, est de relâcher de nouveaux groupes de hurleurs pendant quatre ans "pour refonder une population qui ne dépende plus d'actions extérieures comme la réintroduction de spécimens". Le hurleur est le deuxième animal réintroduit dans la forêt de Tijuca après l'agouti (Dasyprocta), "un rongeur excellent pour disperser les graines des grands arbres des forêts matures". Et d'autres espèces viendront comme le paresseux et le tamarin lion-doré, en voie de disparition, ou le singe kinkajou, se félicite le scientifique. Sciences et avenir 23/10/2015
  15. Grâce à l'habilité et à la patience d'un passionné des reptiles, deux tortues d'Hermann nées siamoises ont pu être séparées à leur sortie de l'œuf. Chris Leon, un passionné de tortue, a eu une drôle de surprise lundi 12 octobre 2015. Il pensait assister à une banale éclosion d'œuf dans son refuge du New Jersey (États-Unis) mais il a en réalité été le témoin d'un événement très rare : la naissance de tortues siamoises. GardenStateTortoise 15/10/2015 Les deux petites tortues d'Hermann avaient énormément de mal à sortir de leur œuf unique... Chris, qui normalement n'intervient jamais pendant une éclosion, s'est résolu à extraire lui-même les nouveaux-nés. La manœuvre était délicate : il a fallu la coopération de deux personnes pour séparer les reptiles qui étaient attachés par le sac vitellin (l'organe contenant les nutriments nécessaires au développement de l'embryon). Pour libérer BumbleBee et Yellowjacket, l'homme a noué le point de jonction entre les tortues à l'aide de fil dentaire. Après deux jours, le sac vitellin s'est désagrégé de lui-même. Depuis l'opération, les deux tortues vont bien et sont totalement autonomes. Fort heureusement, le sac vitellin n'est pas vital à la tortue une fois qu'elle est née : si la liaison s'était faite par un organe pérenne, la tâche aurait été bien plus délicate. Sciences et avenir 23/10/2015
  16. Des chercheurs canadiens ont observé un étrange phénomène d'adaptation chez un petit poisson des mangroves : lorsque les eaux sont trop chaudes, il saute à terre pour se rafraîchir. Les jours de canicule, qui ne rêve de se jeter à l’eau pour se refroidir ? Le minuscule poisson rivulus, qui vit dans les mangroves de la Floride jusqu’au Brésil, préfère lui se jeter hors de l’eau lorsqu’il a trop chaud. A l’heure du réchauffement climatique, les eaux de ces mangroves peuvent en effet atteindre jusqu’à 38° C. Des températures bien trop élevées pour le petit rivulus qui préfère alors sauter sur la terre ferme pour se rafraîchir. Cet étrange comportement est décrit dans une étude réalisée par des chercheurs de l'université canadienne de Guelph et publiée dans Biology Letters. Un rivulus, poisson des mangroves, posé sur la rive pour prendre le frais. University of Guelph Lorsque le petit rivulus est exposé à des températures élevées, il préfère donc s’extraire de son milieu de manière à ce que l’évaporation de l’eau lui permette d’abaisser sensiblement sa température corporelle. L’opération ne dure que quelques secondes mais suffit à assurer sa survie. Selon la biologiste Pat Wright, premier auteur de l’étude, si on empêche le poisson de sauter hors de l'eau, il meurt. Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont filmé des poissons avec une caméra permettant de mesurer sa température corporelle. Tandis que l'eau se réchauffait, les poissons se sont élancés de leur propre chef hors de l’eau pour se poser sur un papier filtre humide, où ils se sont refroidis presque immédiatement. Au bout d’une minute, la température corporelle des poissons s’était abaissée en-dessous de celle du papier filtre. C’est la première fois que ce phénomène d’évaporation-rafraichissement est ainsi mesuré directement. En milieu naturel, le poisson se déplace en se tortillant pour trouver l’endroit le plus frais. Les chercheurs ont également constaté que les petits rivulus préféraient parfois sauter hors de l’eau lorsqu’ils étaient en conflit avec d'autres rivulus ou lorsqu’ils étaient à la recherche de nourriture. Mais la raison principale de ces sorties extra-aquatiques reste la recherche de fraîcheur (selon les chercheurs). Ce qui laisse penser que, tandis que se poursuit le changement climatique qui va élever peu à peu les températures dans les mangroves, les rivulus vont se mettre à sauter de plus en plus sur les rives. On assiste là à un ingénieux système d’adaptation au changement climatique, qui devrait permettre à ces petits poissons de supporter des températures plus hautes plus longtemps. Sauf que... cette étude ne dit pas tout... car ce petit poisson est somme toute habitué à sortir ou vivre plus ou moins régulièrement hors de l'eau !(voir encadré). L'étude biologique constate que ce killi habite un milieu peu profond, constitué de boue, au fond des fossés, des baies, dans des marais et autres environnements d'eau saumâtre, et la zone de vie est commune aussi au crabe des terriers. Ces poissons peuvent résister à une forte pollution des eaux douces ou salées. Kryptolebias marmoratus se trouve habituellement dans l'eau avec une faible teneur en Oxygène et il peut rester hors de l'eau pendant de nombreuses heures. Photo d'un killi des mangroves (Kryptolebias marmoratus anciennement Rivulus marmoratus) (c) AquaPortail Ce poisson présente encore une autre particularité : la spécificité de sa peau. En effet, Kryptolebias marmoratus, ex-rivulus, peut survivre plusieurs semaines hors de l'eau ! Et heureusement... Car ce petit poisson, qui vit dans les marais et mangroves, connaît au cours des saisons, des assèchements de son environnement. Si l'eau revient dans un délai raisonnable, le killi des mangroves ne craint pas grand chose (c'est vrai pour tous les killies). Il est capable de vivre sur un tapis de feuilles mortes ou dans des creux d'arbres, et le plus souvent dans un trou de crabe, et tant que le milieu reste humide, tout va bien. Ainsi, malgré son statut de poisson, Kryptolebias marmoratus ne souffre pas d'asphyxie! Dans ces conditions, ses branchies sont inactives et passent le relais à la peau pour assurer la respiration. Elle est capable de laisser passer l'oxygène atmosphérique pour laisser en vie le killi des mangroves. Ce sont des ionocytes qui sont responsables de l'homéostasie osmotique du killi. Source : AquaPortail Description de l'espèce : Le killi Kryptolebias marmoratus est assez grand pour le genre, mesurant jusque 7,5 cm. Les couleurs sont plutôt ternes pour la famille mais c'est aussi un excellent camouflage naturel dans son écosystème. Ce killi est reconnaissable par la présence d'une tache foncée entourée par un anneau jaune sur le côté du pédoncule caudal, juste avant la partie supérieure de la base de la nageoire caudale. Photo en aquarium d'un Kryptolebias marmoratus, pêché en Guadeloupe. Jean-Paul Cicéron / domaine public Mâle ou hermaphrodite, les femelles ne semblent pas exister ou sont très rares ! Seulement environ 5% de la population naît mâle. Mais après 3 à 4 ans, environ 60% de l'autofécondation hermaphrodite deviennent des mâles secondaires incapables de se reproduire. La proportion des mâles dépend de la température de l'environnement. En-dessous de 20 °C, la majorité sont des mâles, au-dessus de 25 °C tous sont hermaphrodites. Il est le seul vertébré connu d'origine naturelle qui soit autogame. De nature benthopélagique non-migrateur, Kryptolebias marmoratus accepte l'eau douce avec un pH basique et plutôt une eau légèrement saumâtre. Mais le killi des mangroves est très tolérant (d'où la diversité de sont étendue géographique d'origine). Toutefois, cette espèce est très difficile à maintenir en aquarium ! Dans les eaux saumâtres le long de la côte Caraïbes, et même dans l'eau de mer pure, l'espèce hermaphrodite Kryptolebias marmoratus est présente dans les mangroves à des profondeurs très faibles (moins d'un mètre). C'est la seule espèce hermaphrodite dans le monde des Killies. Alimentation : Le Kryptolebias se nourrit principalement de larves de moustiques, mais probablement aussi de petits crustacés aquatiques. Sciences et avenir 23/10/2015 - AquaPortail
  17. Katmandou - Installé depuis le séisme d'avril dans un abri de fortune au Népal, Bhim Bahadur Gurung s'inquiète de ne pouvoir reconstruire sa maison avant l'hiver, la pénurie de carburant l'empêchant de se procurer les matériaux indispensables. Près de six mois après le tremblement de terre du 25 avril de magnitude 7,8 qui a tué près de 8.900 personnes et détruit un demi-million de logements, des milliers de rescapés vivent encore sous une tente ou un abri temporaire, dépendant de l'aide pour survivre. WorldVision Aus 22/10/2015 Romandie 24/10/2015
  18. La pollution n'épargne pas le célèbre gouffre Berger. A 1 000 mètres sous terre, on trouve une quantité impressionnante de déchets. Le gouffre du Berger, dans le massif du Vercors (Isère), est l'un des plus réputés et fréquentés de France. On y trouve des kilomètres de galeries où les visiteurs semblent évoluer dans un autre monde. Le calcaire a été creusé par l'eau au fil du temps. Certains passages sont étroits, d'autres immenses... Les spéléologues apprécient et viennent nombreux. Des détritus abandonnés dans les profondeurs du massif du Vercors Revers de la médaille : le gouffre devient une décharge. Des explorateurs y abandonnent leurs restes de bivouac mais surtout leur matériel usagé. Certains spéléologues, épuisés ou négligents, ne remontent pas toujours leurs poubelles. Benjamin Valla, CRS des Alpes, se lance avec d'autres camarades dans les profondeurs du gouffre pour une opération nettoyage. La tâche est très physique. En une excursion, ils remontent 500 kilos de déchets. "Malheureusement, il en reste énormément à sortir", confie Benjamin Valla à France 2. Francetv info 23/10/2015
  19. Une équipe de France 2 est allée sur la cordillère des Andes afin de constater les conséquences de cette fonte des glaces. À Carhuaz (Pérou) se trouve la cordillère Blanche. Des glaciers de plus de 5 000m d'altitude qui sont majestueux à première vue, mais très dangereux pour les villages situés à leurs pieds. En 2010, la fonte des glaces avait provoqué la création d'une vague de 28 mètres de haut. Les torrents d'une force inouïe avaient dévalé du sommet jusqu'à la vallée. Réchauffement climatique : Au Pérou, les glaciers ont perdu 40% de leur surface Aujourd'hui, au pied du glacier, la population s'adapte à la menace. À Pariacaca, des exercices d'évacuation sont organisés. Lorsque la sirène sonne, il faut courir le plus vite possible pour se mettre à l'abri. Un lac situé au-dessus du village à 4 500m d'altitude a vu son volume multiplié par quatre depuis 10 ans. Aujourd'hui, il a atteint un seuil critique. Le risque est que se crée un tsunami de montagne. Désormais, le glacier est surveillé 24h sur 24 et des capteurs ont été installés pour mesurer et photographier les moindres mouvements du lac et de la montagne. En cas de problème, la ville doit être évacuée en 37 minutes. Il y a 3 000 glaciers au Pérou et en 35 ans, ils ont perdu 40% de leur surface. Envie d'en savoir plus ? voir le site CARE (France) fRANCETV INFO 23/10/2015
  20. Depuis lundi, les 195 Etats discutent pour la dernière fois avant la COP21 de décembre, à Paris. Mais ces cinq jours de discussions ont été chaotiques. C'était l'ultime rendez-vous avant la conférence climat de Paris (COP21). Les 195 pays, réunis pendant cinq jours à Bonn (Allemagne) pour une quatrième et dernière session de négociations, ont approuvé vendredi 23 octobre le texte qui servira de base de travail en décembre. Une "semaine critique", avait insisté le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, présent mardi sur place. "Nous devons avancer d'ici à vendredi à Bonn pour avoir un succès à Paris" Malgré cet avertissement, la semaine s'est avérée plus chaotique que prévu. Résumé de ces cinq jours en trois faits marquants. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, lors d'une réunion à Bonn (Allemagne), le 20 octobre 2015, préparant la conférence climat de Paris. (PATRIK STOLLARZ / AFP) - Un brouillon qui passe de 20 à 55 pages en une semaine : L'objectif de cette nouvelle session de négociations était de se mettre d'accord sur un texte clair, court et cohérent pour débattre de façon plus efficace en décembre. Pour simplifier les débats, le pré-accord avait été transmis aux négociateurs, il y a près de trois semaines. Pourtant, les amendements ont été ajoutés le jour de l'ouverture de Bonn 4. Dans la nuit de lundi à mardi, le brouillon s'est étoffé, gonflant de 20 à 34 pages. Pour les observateurs, ces ajouts n'aident pas à rendre le texte plus clair. Selon Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace interrogé sur France Info, "les négociateurs sont totalement hors sol, déconnectés de ce qui se passe dans la vraie vie. Ils passent leur temps à discuter de virgules, de formulation, de poids de conjugaison". Pour les ONG, ils en oublient l'essentiel. Ainsi, certains mots n'apparaissent même pas dans le brouillon, comme le terme "énergie", réclamé par Réseau action climat. ipt> Au final, le pré-accord s'étale désormais sur... 55 pages (PDF, en anglais) ! Pour la version courte, on repassera. En outre, d'innombrables passages restent entre crochets, signe que les pays sont encore bien loin de s'être mis d'accord sur l'essentiel du texte. ipt> ipt> - Le coup de gueule des pays du Sud sur les financements : Dès le début de la semaine, les négociateurs des pays les plus pauvres ont tapé du poing sur la table. La mouture du texte avait, en effet, été amputée de plusieurs propositions-clés, dont la garantie que les pays riches financent les politiques climatiques des nations les plus pauvres. Cette suppression a provoqué l'ire de ces dernières, qui ont accusé les plus riches de fuir leurs obligations malgré leur responsabilité historique dans le réchauffement climatique. Lundi, l'ambassadrice sud-africaine, Nozipho Mxakato-Diseko, a ainsi dénoncé un "apartheid". Elle a renchéri, jeudi, en martelant que "pour beaucoup de gens, le dérèglement climatique est une question de vie ou de mort", réveillant un peu l'ambiance feutrée des Nations unies, souligne RFI. Pour la présidente du G77 (qui regroupe 134 pays en développement, émergents et la Chine), "le succès ou non de Paris dépendra de ce qu'il y aura sur les financements dans le cœur de l'accord". Et sur cette question, la semaine de négociations à Bonn ne semble pas avoir été très efficace. - Des ONG exclues des débats : Les observateurs de la société civile ont, eux, peu apprécié cette nouvelle session de négociations. Les deux co-présidents de la conférence de Bonn avaient, en effet, décidé que les discussions se tiendraient à huis clos, sans que les ONG prennent part aux groupes de travail. Une décision prise à la demande du Japon, pour qui "les vraies négociations n'ont jamais lieu devant le public", raconte une militante philippine sur le Huffington Post (en anglais). ipt> Selon elle, les Etats-Unis et l'Union européenne ont soutenu cette exclusion, décidée lundi, tandis que le G77 a tenté de maintenir ces observateurs dans le débat. Les militants ont donc manifesté pour réclamer qu'on leur "rouvre la porte" et dénoncer l'absence de transparence des débats. Francetv info 23/10/2015
  21. Klondike, le plus vieil ours polaire américain est mort Le plus vieil ours polaire des Etats-Unis, Klondike, a été euthanasié vendredi après que son état de santé se soit brutalement détérioré, a annoncé le zoo de Philadelphie. La femelle de 34 ans était souffrante depuis 2 semaines et peinait à se tenir debout et à marcher. NJ.com 23/10/2015 Romandie 24/10/2015
  22. Mexico - L'ouragan Patricia, qui a touché terre sur la côte Pacifique du Mexique et était annoncé comme le plus puissant de l'histoire, a causé des dégâts moins importants que prévu, a annoncé vendredi soir le président mexicain Enrique Peña Nieto. NASA.gov Video 23/10/2015 En quelques heures, cette tempête s'est transformée en ouragan le plus puissant de l'histoire avec des vents atteignant 325 km/h, faisant craindre une catastrophe de grande ampleur au moment de son entrée sur le territoire mexicain. L'ouragan Patricia était plus puissant que le typhon Haiyan, qui avait causé la mort ou la disparition de 7.350 personnes aux Philippines en novembre 2013. Tout en restant de catégorie 5, l'ouragan Patricia a perdu de sa vigueur en entrant sur les côtes mexicaines avec des vents atteignant toutefois 270 km/h. Romandie 23/10/2015
  23. L'ouragan Patricia, considéré comme l'un des plus puissants et potentiellement dévastateurs de l'histoire récente, a frappé vendredi la côte pacifique du Mexique. Il a arraché des centaines d'arbres, retourné les voitures et contraint des milliers de personnes à fuir. DurteyNewsClips 23/10/2015 Selon les autorités américaines, des dizaines de milliers de touristes américains sont dans les zones menacées. Le président Barack Obama a annoncé que des spécialistes américains des désastres étaient sur place et prêts à aider. Il a également adressé un message de soutien au peuple mexicain. Le Venezuela a lui aussi proposé son assistance. "Nous sommes solidaires du Mexique. Nous sommes à la disposition du gouvernement et du peuple mexicain pour leur apporter l'aide dont ils pourraient avoir besoin en ce moment", a déclaré à Caracas le président vénézuélien Nicolás Maduro. À 400 km au-dessus de la Terre, dans la station spatiale internationale (ISS), l'astronaute américain Scott Kelly a tweeté une photographie de l'énorme masse nuageuse de l'ouragan Patricia, alors que celui-ci approchait des côtes. Romandie 24/10/2015
  24. L'ouragan Patricia, considéré comme l'un des plus puissants et potentiellement dévastateurs de l'histoire récente, a frappé vendredi la côte pacifique du Mexique. Il a touché terre à Emiliano Zapata, à 85 km de Manzanillo, a annoncé l'agence météorologique locale. Le cyclone génère des vents d'une force estimée à 265 km/h, a précisé le centre national des ouragans (NHC) des Etats-Unis. Quelques heures plus tôt, ils avaient atteint le chiffre record de 325 km/h, avant de redescendre à 305 km/h. Le NHC avait estimé plus tôt qu'il s'agissait du plus puissant ouragan jamais enregistré sur la côte pacifique américaine. Alek Yoo 23/10/2015 Le président américain Barack Obama a exprimé son soutien au Mexique. "Nos pensées vont au peuple mexicain au moment où il se prépare à l'arrivée de l'ouragan Patricia", a écrit le chef d'Etat sur son compte Twitter vendredi. Des experts en catastrophes naturelles de l'agence américaine d'aide USAID "sont sur place, prêts à aider", a ajouté M. Obama. Romandie 24/10/2015
  25. Paris - Un accord mondial pour contenir le réchauffement de la planète doit être conclu à la conférence de Paris à partir du 30 novembre: voici les principaux points d'achoppement des négociations, après une ultime semaine de discussions à Bonn. Image réchauffementclimatique.net - Les financements : C'est le sujet le plus épineux. Pour réclamer des engagements financiers aux pays développés, les pays en voie de développement s'appuient sur la Convention climat de l'Onu, signée en 1992, et sous l'égide de laquelle se déroulent les négociations. Les pays du Sud voudraient voir garantie une augmentation des aides pour les projets climat à partir de 2020, date d'entrée en vigueur de l'accord, et exigent que les financements de ces projets viennent s'ajouter et non se substituer à ceux prévus par l'aide au développement. Ils demandent aussi que l'aide +climat+ consiste principalement en des fonds publics, avec une visibilité sur leur évolution. Les fonds débloqués actuellement allant principalement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les pays en développement veulent un rééquilibrage en faveur des actions d'adaptation aux impacts du changement climatique (sécheresses, inondations, hausse du niveau de la mer, etc.). Les pays développés souhaitent que les pays émergents les plus prospères fassent partie des contributeurs, que soient comptabilisés les financement privés et que les aides au développement soient conditionnées à des investissements +bas carbone+. Les discussions sur les financements se déroulent en l'absence d'un consensus sur le niveau actuel de l'aide. pifane 23/7/2009 En 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser de plus en plus d'argent pour financer des projets climat afin d'arriver annuellement à 100 milliards de dollars en 2020. Mais quels financements comptabiliser ? Fonds publics et privés' Prêts et dons' Rien n'avait été défini. La prise en compte spécifique des pertes et dommages imputables au changement climatique est aussi un sujet qui divise fortement. - Des objectifs de long terme : Limiter la hausse au niveau mondial à 2°C est un objectif partagé, mais des pays comme les Etats insulaires défendent toujours 1,5°C. Forêts de France : l'impact du réchauffement climatique. Image Le Monde Le respect de cette limite passe par une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre. Les formulations des pays pour traduire cette nécessaire trajectoire vont d'un objectif précis (comme une date butoir pour le pic des émissions ou un pourcentage de réduction en 2050) à des formulations plus floues (transformation globale bas carbone, neutralité carbone, décarbonisation). - La révision à la hausse des engagements : 154 pays ont annoncé à ce jour leur objectif national pour réduire ou limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2025 ou 2030. Cela couvre près de 90% des émissions mondiales. Si ces engagements sont respectés, la hausse prévisible du thermomètre mondial serait ramenée de plus de 4°C à environ 3°C. Pour combler l'écart entre 2 et 3°C, significatif en terme de bouleversements climatiques, un mécanisme obligerait les pays à prendre de nouveaux engagements, forcément plus ambitieux, tous les 5 ans. Certains refusent que cette disposition soit obligatoire. La date pour un bilan global des politiques nationales climatiques fait débat, certains voulant un état des lieux avant 2020. - La répartition des efforts : Le principe de la responsabilité commune mais différenciée dans la prise en compte du changement climatique est inscrit dans la Convention climat de l'Onu, le texte de référence. Cette formulation fait l'objet de nombreuses interprétations sur le partage des efforts entre pays industrialilisés, émergents et pauvres pour à la fois contenir et s'adapter au réchauffement. Romandie 23/10/2015
×
×
  • Créer...