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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Le député fribourgeois Roger Schuwey (UDC) est à nouveau condamné à cause de sa façon de pratiquer la chasse. Il s'est rendu coupable de cruauté envers les animaux et de contravention à la loi sur la chasse. Roger Schuwey a comparu jeudi et vendredi devant le Tribunal de police de la Gruyère, car il avait contesté une ordonnance pénale à son encontre datant du 3 février. Il écope bel et bien de 20 jours-amende à 130 francs, mais avec quatre ans de sursis au lieu de deux ans. Son amende est fixée à 500 francs au lieu de 800. Le 30 septembre 2014, près de Bellegarde en Gruyère, il a blessé un chamois avec un fusil emprunté à un autre chasseur. Il n'avait que quatre cartouches sur lui. Il a tiré quatre fois sans pour autant tuer l'animal. Le tireur a attendu quarante minutes entre le troisième et le quatrième tir, alors que la bête était dans son champ de vision. Il a finalement suivi à pied le chamois, l'a saisi par les cornes et l'a achevé avec une arme de poing. Mais au total, pas moins de septante (70) minutes se sont écoulées entre la première blessure et la mort de l'animal. De plus, il n'a pas inscrit cet épisode de chasse dans le carnet de statistiques comme exigé par la loi. Par contre, le juge lui laisse le bénéfice du doute quant à l'absence d'un tir d'essai. L'homme avait déjà sévi en 2013: trois renards avaient péri sous ses coups de fusil hors de la période de chasse. Il les avait abattus depuis une fenêtre de l'hôtel qu'il tient au hameau de La Villette (commune de Bellegarde), à moins de cent mètres d'autres habitations. Roger Schuwey s'était débarrassé des goupils dans un sac poubelle, qu'il avait déposé devant le centre de collecte de Broc. Le garde-chasse avait dû achever un des renards qui respirait encore. Le député avait alors écopé de 15 jours-amende à 120 francs avec deux ans de sursis et à une amende de 1000 francs. Le Ministère public, dans son ordonnance de février, avait révoqué le sursis sur les jours-amende de cette précédente affaire - soit une facture de 1800 francs pour le coupable. Vendredi, le juge Peter Rentsch a au contraire prolongé ce sursis d'une année. Il a estimé que le risque de récidive était faible en raison de l'effet dissuasif de la nouvelle condamnation. ----->Est-ce qu'en France, pour des faits similaires, un député aurait été sanctionné ? Même si je trouve la "punition" légère en regard des faits, elle a le mérite d'avoir été prononcée... Romandie 23/10/2015
  2. Paris - EDF projette de déployer en France plusieurs dizaines d'un nouveau modèle du réacteur EPR de troisième génération quand son parc nucléaire actuel arrivera en fin de vie, avec le soutien éventuel de partenaires extérieurs, un projet qui fait hurler les écologistes. A partir de 2028, 2030, (...) nous allons commencer à installer en France des EPR nouveau modèle, a déclaré le PDG du groupe énergétique, Jean-Bernard Lévy. Et puis en 2050, 2055, on n'aura plus de (réacteurs de) la génération actuelle. On aura les EPR NM (nouveau modèle): on en aura 30, 35 ou 40. On (en) aura plusieurs dizaines qui seront le produit de remplacement du parc actuel, a-t-il précisé lors d'une rencontre avec des journalistes. BFMTV 18/4/2015 Mais le financement de tels travaux d'Hercule pourrait s'appuyer en partie sur des partenaires, alors que les marges de manoeuvre financières d'EDF ont rétréci avec les problèmes à Flamanville, la maintenance lourde de son parc nucléaire actuel et la construction future de deux EPR à Hinkley Point (Angleterre), un projet de 18 milliards de livres que la Chine financera à hauteur d'un tiers. Est-ce qu'EDF a les moyens aujourd'hui de reconstruire pour 60 gigawatts de nucléaire sur son bilan actuel ? Je pense que non. Je pense que la question se posera le moment venu de faire entrer des partenaires, a dit le PDG, évoquant l'intérêt passé d'Engie (ex-GDF Suez) pour un projet de réacteur EPR à Penly (Seine-Maritime), qui n'a finalement jamais vu le jour. En janvier déjà, la ministre de l'Energie, Ségolène Royal, avait estimé nécessaire de construire une nouvelle génération de réacteurs en remplacement des anciens. Cette +nucléarite+, qui est la maladie d'EDF, est effrayante, alors que les énergies d'avenir se développent dans le monde, a commenté le député écologiste Denis Baupin. Greenpeace dénonce une aberration complète tandis que le Réseau Sortir du nucléaire parle d'un projet complètement irréaliste. Avant de commencer à renouveler son parc nucléaire, EDF prévoit d'investir quelque 50 milliards d'euros dans l'espoir de pouvoir prolonger jusqu'à 60 ans la durée de vie de la plupart de ses 58 réacteurs actuels, répartis dans 19 centrales. Mais au-delà de l'atome, EDF mise aussi sur les énergies renouvelables, surtout l'éolien et le photovoltaïque, pour assurer son développement sur les quinze prochaines années. Nous devons devenir un groupe tout nucléaire et tout renouvelable, a lancé Jean-Bernard Lévy. Le plan stratégique Cap 2030 d'EDF prévoit de doubler le parc renouvelable de 28 à plus de 50 GW, principalement en dehors d'Europe où, contrairement au Vieux Continent, la consommation d'énergie est sur une pente ascendante. Le pourcentage de nos actifs qui est aujourd'hui de 5% hors d'Europe, il faudra qu'il soit à deux chiffres, a expliqué M. Lévy. En Europe, l'énergéticien veut optimiser son portefeuille d'actifs et combler son retard dans le domaine des services d'efficacité énergétique hors de l'Hexagone, où il compte par ailleurs se battre pour garder toutes ses concessions hydroélectriques. Dans tous les cas, EDF ne prévoit pas de grandir au moyen d'acquisitions majeures, mais plutôt grâce au développement de projets de production. Aujourd'hui, on n'a pas les moyens d'aller dépenser des milliards et des milliards d'euros pour acheter des opérateurs électriques à droite et à gauche, a relevé le PDG. Romandie 23/10/2015
  3. Bonn - Le délégué du Mexique, très ému, a appelé vendredi à Bonn, à un accord mondial pour lutter contre le réchauffement planétaire, à l'approche de l'ouragan Patricia sur les côtes de son pays. Dans environ quatre heures, l'ouragan Patricia touchera les côtes mexicaines. wochit News 23/10/2015 "Je vous demande à tous de mettre de côté vos différences afin qu'ensemble nous puissions commencer à travailler", at-il ajouté, applaudi par la salle au dernier jour des négociations avant la grande conférence de Paris fin novembre. Romandie 23/10/2015
  4. Bonn - Les négociateurs de 195 pays ont approuvé vendredi à Bonn un texte de négociation pour la conférence climat de Paris, qui doit déboucher sur un accord mondial et ambitieux pour contenir le réchauffement climatique. Le texte d'une cinquantaine de pages a toutefois été critiqué lors de la dernière séance plénière pour son manque de lisibilité et la négociatrice française, Laurence Tubiana, a appelé les pays à changer de méthode et à venir à Paris avec un esprit de compromis. Si nous voulons transformer ce texte en accord juridique, nous devrons travailler différemment à Paris, a également affirmé le Pérou à la tribune, lors de la clôture d'une semaine de discussions dans l'ex-capitale allemande. Le texte n'est pas exactement ce que j'avais espéré pour le début de la conférence de Paris, a regretté Laurence Tubiana. Nous n'avons pas réellement négocié cette semaine, nous avons clarifié les options, mais nous ne pourrons pas répéter ça la prochaine fois, vous devez être prêts à négocier à Paris dès le premier jour, a martelé l'ambassadrice française. Le coup d'envoi de la COP21 sera donné par les chefs d'Etats le 30 novembre, puis les délégations reprendront les négociations pendant plusieurs jours. La deuxième semaine de la COP, les discussions se feront au niveau des ministres, qui seront chargés de faire les arbitrages définitifs pour conclure un accord devant permettre de contenir le réchauffement de la planète en deça de 2°C par rapport au niveau pré-industriel. Romandie 23/10/2015
  5. Le crocodile marin (Crocodylus porosus) peut garder un oeil ouvert pendant son sommeil dans le but de veiller au grain, ont constaté des chercheurs australiens. Des études supplémentaires pourraient montrer que la moitié du cerveau de ce reptile reste conscient alors même qu'il dort. Les crocodiles, comme les oiseaux, leurs plus proches cousins, sont adeptes de la "fermeture unilatérale d'un oeil" durant les situations hostiles, d'après l'étude des chercheurs de l'université La Trobe publiée dans le Journal of Experimental Biology. Les crocodiles marins tolèrent très bien l’eau salée et se trouvent aussi bien dans les eaux douces que sur les régions côtières. Ils passent généralement la saison tropicale humide dans les marais et rivières d’eau douce, rejoignant les estuaires à la saison sèche, et allant parfois jusqu’à la mer. Cette espèce est, avec le crocodile du Nil, la plus grande espèce de crocodile actuel et le plus lourd reptile vivant. Photo : un crocodile marin en Australie. Molly Ebersold / domaine public "Les oiseaux aiment dormir comme les êtres humains, les yeux fermés, mais quand ils se sentent menacés ils ouvrent un oeil et cet oeil sera tourné vers la menace", a dit à l'AFP Michael Kelly, l'auteur principal de l'étude. "Les crocodiles se comportent aussi comme cela. La plupart du temps, lorsqu'ils se reposent, ils ont les deux yeux fermés. Mais si on les soumet à une menace, ils ouvrent un oeil et le gardent rivé sur la menace". Les auteurs ont étudié pendant 12 mois trois jeunes crocodiles de mer placés dans des aquariums séparés. Des études supplémentaires sont nécessaires pour étudier les ondes cérébrales des reptiles avant de déterminer s'ils dorment aussi avec seulement la moitié du cerveau au repos, d'un "sommeil" dit "uni-hémisphérique". Les oiseaux et certains mammifères marins sont capables de ce type de sommeil, et les chercheurs en déduisent que le sommeil des êtres humains qui engage la totalité du cerveau est peut-être rare dans le règne animal. "Si nous découvrons que les crocodiles et d'autres reptiles qui dorment d'un oeil dorment d'un sommeil uni-hémisphérique, cela pourrait vouloir dire que c'est la façon de dormir des humains qui est une nouveauté évolutive et pas l'inverse", a ajouté le scientifique. Les crocodiles marins, qui peuvent faire jusqu'à sept mètres de long, vivent surtout dans le nord de l'Australie. On les trouve également en Inde, dans le Sud-Est asiatique, aux Philippines, en Papouasie-Nouvelle Guinée et dans certaines îles du Pacifique. Romandie 23/10/2015
  6. Nogent-sur-Seine (France) - François Fauquenoy est très impressionné mais pas inquiet du tout. Comme ce jeune Champenois qui visite la centrale de Nogent-sur-Seine, les Français se sont habitués au nucléaire. Mais le consensus en vigueur depuis des décennies semble s'émousser. A quelques semaines de la Conférence de Paris sur le climat, COP21, où les Etats vont tenter de limiter leurs émissions de CO2 pour lutter contre le réchauffement, EDF présente le nucléaire comme une énergie propre et non émettrice de gaz à effets de serre. Qu'en pensent les Français, quatre ans après l'accident du 11 mars 2011 à Fukushima au Japon, où le premier cas de cancer lié aux radiations a été reconnu officiellement cette semaine ? Beaucoup, comme le jeune informaticien François Fauquenoy, disent faire confiance à des gens ultra-formés pour qu'une telle catastrophe n'arrive jamais en France, pays champion mondial du nucléaire civil avec ses 19 centrales. Avec 77% d'électricité d'origine nucléaire, la France est le pays où le poids de l'atome est le plus important, même si les Etats-Unis comptent plus de réacteurs en opération (104 contre 58). D'ici 2025, Paris s'est engagé à réduire à 50% la part du nucléaire dans sa production électrique. Dans un souci d'ouverture, EDF a accueilli 108.000 visiteurs dans ses différentes centrales nucléaires sur le territoire métropolitain en 2014 et 84.000 depuis le début de l'année. Sur le site de Nogent-sur-Seine dans l'Aube, à une centaine de kilomètres de Paris, ouvert au public début octobre, un ingénieur de la salle de contrôle montre que 2,4 secondes suffisent pour arrêter la centrale. Dans les couloirs, la science de l'atome est glorifiée. Les lieux se nomment Becquerel ou Curie, les physiciens découvreurs de l'atome. Reprenant les arguments d'EDF, Olivier Lapoule, 43 ans, visiteur venu de la Marne, dit à l'AFP qu'il faudrait construire un peu plus de centrales nucléaires au détriment des thermiques, attaquant au passage l'Allemagne qui met l'accent sur cette dernière énergie. La directrice du site, Catherine Back, se félicite de l'envie de comprendre qu'elle décèle chez ses invités d'un jour, rassurés par le sérieux de l'entreprise. Le plus circonspect ce jour-là sera un salarié d'EDF venu en famille. En France, les centrales sont sûres assure-t-il. Mais il reste à traiter le problème des déchets, il faudra bien trouver une solution, lâche-t-il en requérant l'anonymat. Difficile de jauger l'opinion française sur la question du nucléaire. Le sujet a longtemps fait figure de tabou au nom de l'indépendance énergétique chère au général de Gaulle. Aucun grand débat, pas de consultation. On a toujours préféré évoquer une sorte de consensus national autour de la question. Si la France a fait de l'atome de manière étatique, c'était surtout parce qu'il fallait aller vite dit à l'AFP, Henri Chazel, 91 ans, ancien diplomate qui se souvient avoir passé des heures à expliquer à ses homologues allemands la politique nucléaire française à marche forcée durant les Trente Glorieuses. De fait, il n'existe pas de sondage régulier avec des questions comparables permettant de restituer les fluctuations de l'opinion, note une étude universitaire CNRS-Sciences Po de février 2012. Les différences de formulation des questions expliquent que deux sondages, parus au lendemain de Fukushima, soient arrivés à des conclusions divergentes regrette l'étude. Ainsi, les 15 et 16 mars 2011, 42% des personnes interrogées se déclaraient favorables à l'abandon du nucléaire dans un sondage Sofres commandé par EDF. Dans un sondage IFOP pour le parti écologiste EELV, réalisé en même temps, ils étaient 70% à demander un arrêt du nucléaire. Du coup, ces chercheurs ont bâti leur propre outil statistique d'analyse baptisé mood, compilant de nombreuses données, d'où il ressort que l'opinion française est majoritairement défavorable au nucléaire sur le long terme, même si elle l'exprime peu. Parmi les plus virulents, les militants du Réseau écologiste Sortir du Nucléaire s'étranglent devant le message d'EDF affirmant que 98% de l'électricité produite en France est bas carbone. Si l'on prend en compte tout le cycle, transport et enfouissement, bien sûr qu'il y a des émanations de CO2: 66 grammes par Kwh produit affirme Simone Fest, membre du conseil d'administration du réseau. Selon elle, les discours aseptisés, tranquillisants et rassurants de l'électricien français, doublés des retombées en terme d'emploi et de taxe d'habitation sur les communes concernées, ont anesthésié la population face aux risques. Il n'y a qu'en France qu'on a connu une violente campagne anti-éolienne, menée par une association soit-disant écologiste, qui est en fait le paravent d'un lobby pro-nucléaire, accuse-t-elle. Vivre à côté d'une centrale est vu par les Français comme le cinquième critère sur onze pouvant favoriser l'apparition d'un cancer dans le baromètre de santé publique de l'Inpes (Institut national d'éducation et de prévention pour la santé) publié en 2010. Après tabac, exposition au soleil, aliments traités avec des produits chimiques, et air pollué. Deuxième facteur d'inquiétude, le vieillissement des centrales. Dans 20 ans, nos centrales auront près de 60 ans, que va-t-on en faire?, demande Simone Fest. Sur ce sujet crucial, l'Association nationale des comités et commissions locales d'information (ANCCLI) regroupant pro et anti-nucléaires autour du thème de la sécurité joue un rôle grandissant de poil à gratter du système. Il y a clairement un avant et un après Fukushima. Cela a été un choc pour EDF, ils ont été obligés d'admettre qu'il était possible de perdre en même temps les deux sources de protection d'une centrale, l'eau et l'électricité, juge Jean-Claude Delalonde, ancien maire d'une commune proche du site de Gravelines, président de l'ANCCLI. D'où des travaux de protection industrielle lancés un peu partout en France comme un rehaussement de digue près de Gravelines, obtenu par l'ANCCLI qui réclame une éducation au risque nucléaire et chimique en France et une révision des pratiques: Tous les Français habitent à moins de 200 kilomètres d'une centrale à vol d'oiseau. ROMANDIE 23/10/2015
  7. Monsieur le président, Madame la ministre, Monsieur le ministre, Des oiseaux rares sont détenus dans des conditions épouvantables et vendus sur les marchés indonésiens. Même des espèces strictement protégées. Des ornithologues craignent de voir le commerce des oiseaux accélérer la disparition de nombreuses espèces. Il est ainsi possible d’acquérir sur le marché aux oiseaux de Jatinegara à Jakarta des Lori noira (Lorius garrulus), une espèce de perroquet vivant uniquement dans le nord de l’archipel des Moluques et dont la population a chuté jusqu’à 50% au cours des 25 dernières années. Au mois de mai, l’arrestation d’un trafiquant transportant 23 cacatoès soufrés (Cacatua sulphurea) enfermés vivants dans des bouteilles avait déclenché un tollé national et international. Les oiseaux sont indispensables à la reproduction des arbres. Les dommages causés par leur commerce sont immenses pour l’Indonésie. Merci de laisser leur liberté aux oiseaux ! Je vous prie de croire, Monsieur le président, Madame la ministre, Monsieur le ministre, à l'assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne. En plus de signer la pétition, il vous est possible de contacter directement ses destinataires (quelle que soit votre opinion, merci de rester courtois(e), les insultes et les menaces ne feraient que desservir la cause défendue): • M. Joko Widodo, Président de la République d’Indonésie • Gouvernement de la République d’Indonésie Ambassade de la République d’Indonésie 47/49, rue Cortambert 75116 Paris Tél : +33 1 45 03 07 60 Fax : +33 1 45 04 50 32 Courriel : komparis@amb-indonesie.fr Il vous est aussi possible de leur écrire directement sur les réseaux sociaux : Facebook: https://www.facebook.com/presidenID Twitter: https://twitter.com/jokowi Sauvons la forêt
  8. Rabat (AFP) - Au Maroc, des milliers de "récupérateurs informels", petites mains de la lutte contre le réchauffement climatique, sillonnent les rues en tirant des charrettes chargées d'une montagne de bouteilles en plastique ou fouillent des décharges insalubres. Ces chiffonniers - ou "mikhala", un terme péjoratif en dialecte marocain - ont souvent mauvaise réputation mais le succès d'une coopérative pourrait contribuer à changer leur image. Photo extraite de la vidéo ci-dessous de 20 Minutes Car ce secteur informel peut jouer un rôle non négligeable pour permettre au royaume de remplir ses ambitieux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), fixés à -13% d'ici 2020. A leur modeste niveau, les "mikhala" trient et recyclent les déchets dans un pays où cette pratique n'existe pas au niveau du consommateur. "La récupération informelle est en général réalisée par des groupes sociaux pauvres avec un faible niveau d’éducation pour lesquels c'est un moyen de survie au quotidien", explique Mustapha Azaaitraoui, un chercheur spécialisé dans les questions environnementales. C'est à la fois pour leur offrir des conditions de travail plus décentes et pour promouvoir un projet écologique qu'a été créée la coopérative Attawafoq de tri des déchets sur le site d'une décharge au sud de Rabat. 20 Minutes 19/10/2015 Le leitmotiv de son président, Yassin Mazout, 31 ans, est que ces récupérateurs obtiennent enfin le "respect" car "ils jouent un rôle important dans nos vies d'un point de vue environnemental et économique". D'abord parce qu'en recyclant, ils compensent les manques de la législation sans coût pour la collectivité. Et "s'ils ne le faisaient pas, le pays dépenserait plus pour importer des matières premières", comme le carton ou le plastique, assure M. Mazout. Selon des statistiques du ministère de l'Environnement, les déchets ménagers, qui au Maroc sont à 70% d'ordre organique, engendrent 18% des émissions totales de GES du pays. A la coopérative Attawafoq, "nous sommes tous égaux, nous avons tous le même salaire mensuel de 2.500 dirhams" (environ 230 euros), affirme à l'AFP M. Mazout. "Avant, dans l’ancienne décharge sauvage, le fort écrasait le faible", explique ce diplômé en histoire devenu récupérateur après la mort de son père pour financer ses études. Quatre ans après son ouverture en 2011 avec l'aide de la Banque mondiale, cette structure emploie près de 150 personnes. Elle a réalisé pour la première fois un bénéfice qui sera réparti entre les membres en fin d'année et utilisé pour augmenter son capital. "Notre sort s'est amélioré, nous avons une sécurité sociale et nos revenus nous aident à faire vivre nos familles", témoigne Najat, 51 ans dont 18 dans la récupération informelle. Attawafoq est devenue un maillon important de la chaîne de tri et de valorisation des déchets au sein du Centre d'enfouissement technique (CET) d'Oum Azza, un site pionnier dans un pays qui compte 220 décharges sauvages. Les travailleurs "sont très bien organisés", juge Gérard Prenant, directeur général du groupe Pizzorno Environnement, qui gère ce CET. "On s'est aperçu qu'ils étaient de vrais professionnels du tri et nous sommes très contents de les avoir sur nos installations". Concrètement, les membres de la coopérative ne sont plus des chiffonniers qui parcourent les rues dans la nuit noire, traînant leur chariot parfois sur une dizaine de kilomètres, ou qui écument les décharges sauvages sous le soleil ou la pluie. Ils sont installés dans un bâtiment couvert, en dur, et trient de leurs mains une grande quantité des 2.000 tonnes quotidiennes de déchets que reçoit le CET. Pizzorno Environnement y a investi 650.000 euros. La coopérative a offert un meilleur statut à des gens encore "vus comme des voleurs" d'ordures, assure Yassin Mazout, qui espère que cette initiative sociale et écologique servira d'exemple dans le royaume, censé accueillir la Conférence sur le climat en 2016 (COP-22). Seize centres semblables à Attawafoq ont déjà été financés par le ministère de l'Environnement, en partenariat avec des communes, selon Lubna El-Abed, une responsable ministérielle. L'objectif du Maroc, précise-t-elle, est d'éliminer toutes ses décharges sauvages d'ici 2020. Sciences et avenir 21/10/2015
  9. Sainte-Colombe-en-Bruilhois (France) (AFP) - "On l'avait dit. On lâche rien". Malgré l'expulsion en mars de la "zone à défendre" de Sivens (Tarn), les ex-zadistes poursuivent "la lutte" sous toutes ses formes: sur d'autres Zad, dans des squats, des fermes collectives. Après les prairies grasses de la zone humide de Sivens, l'âne "Sonic" doit dorénavant se contenter de l'herbe rare du jardin d'une maison transformée en squat. La mascotte de Sivens avait failli être sacrifiée lors de l'expulsion de la Zad tarnaise, le 6 mars, quatre mois après la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse tué par l'explosion d'une grenade des gendarmes. Mais "Sonic" a retrouvé une pâture, comme ses maîtres. Un "zadiste" fait face à un policier anti-émeute, à Sivens, le 9 septembre 2014 (c) Afp "Ici, la lutte continue", résume Max, un zadiste au crâne à moitié rasé qui a "tout perdu" lors de l'expulsion. "Dix ans de ma vie: mon matos de cirque, mon camion qui était mon habitation, mes affaires... ", raconte cet ancien clown qui a vécu un an à Sivens. "Je suis parti dans un squat puis ici", à Sainte-Colombe-en-Bruilhois (Lot-et-Garonne). Dans cette banlieue d'Agen, une Zad a été installée en décembre 2014 contre un projet de ligne TGV et de création d'une technopole sur des terres agricoles. De nombreux anciens de Sivens ont retrouvé une famille à Agen, occupant des maisons dont les propriétaires ont été expropriés et un champ où ils ont bâti un impressionnant lieu de vie. "Si on est expulsés, on recommence. Même s'ils nous crament la cabane, on la refera dix fois mieux", assure Pase, un ancien de la Zad tarnaise, en faisant visiter son "Anarchietecterie", une immense cabane qui peut largement rivaliser avec les anciennes baraques de Sivens. Chassez un zadiste, il reviendra encore "plus motivé", selon Pase, crête fièrement dressée. "On l'avait dit. On lâche rien", lance-t-il en répétant le mot d'ordre que s'était donné Sivens. "A Sivens, on s'est fait grave avoir. Mais ici, on a construit dès le début dans l'optique de voir arriver 4-500 GM" (gendarmes mobiles), avertit le jeune zadiste en référence aux centaines de membres des forces de l'ordre qui avaient évacué Sivens. "On a de l'eau et de la nourriture pour tenir 15 jours de siège", assure Alain, un ancien militaire qui a vécu neuf mois à Sivens. Il désigne le gigantesque mirador construit sur la Zad de Sainte-Colombe, avec tunnels et douves. Beaucoup d'anciens du Tarn ont rejoint la Zad d'Agen, "la petite soeur" de Sivens, ou celle de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), nommée "mère des Zad" car créée dès 2010, en opposition à un projet d'aéroport. Certains en revanche ont rejoint la "bébé Zad" tout juste créée près de Tarbes, à Bordères-sur-l'Echez (Hautes-Pyrénées), contre un projet d'usine de traitement des déchets. Entre un camp de gitans et une déchetterie aux odeurs nauséabondes, la dernière née des Zad regroupe moins de dix occupants mais prouve que le mouvement s'élargit, selon les zadistes. Car, cette fois-ci, ils ont été appelés par les riverains eux-mêmes, lassés de ne pas être entendus. "Le mouvement zadien ne s'arrêtera jamais", en conclut Pétof, vétéran zadiste de 62 ans qui a été de toutes les occupations avant de dérouler son sac de couchage à Bordères. "L'expulsion de Sivens n'a pas vraiment découragé les gens", lâche un autre ancien. "Ceux qui veulent continuer la lutte l'ont fait, sous toutes ses formes": s'installer sur d'autres Zad, mais aussi dans des squats ou rejoindre un "éco-lieu". Hélios est de ceux-là. Jeune ingénieur agronome responsable du potager à Sivens, il participe aujourd'hui à une ferme collective dans le Tarn. "Je vis un idéal de vie collective" que beaucoup d'anciens de Sivens "ne peuvent plus quitter", dit-il. Mais quelle que soit la nouvelle voie choisie, les anciens de Sivens gardent à l'esprit la relance possible du projet de retenue d'eau, dont une version allégée est toujours envisagée. "S'il faut réoccuper, on ira", assure ainsi Max. "On est toujours prêts". Sciences et avenir 22/10/2015
  10. Esseulé après la mort de sa mère, le bébé marsupial a trouvé le réconfort auprès de ce berger blanc suisse. Un comble, pour ces animaux qui sont ennemis à l'état naturel. C'est une drôle d'amitié qui s'observe sur cette vidéo. Hissé sur le dos de son hôte, cet opossum de Virginie (États-Unis) se laisse tranquillement bercer pour une promenade en forêt. Si cette scène "d'amitié", filmée dans un contexte de captivité, attendrit, elle demeure également étrange. Amazing Animals 5/1/2015 En effet, cet opossum est un animal nocturne. Le tournage en plein jour a donc de quoi surprendre... Mais l'anomalie ne réside pas que là : dans la nature, le chien est un prédateur de l'opossum. Ici, c'est tout l'inverse, Hantu, le berger blanc, semble prendre très à coeur son rôle de protecteur. Pour les scientifiques, rien de plus normal pour un animal qui dès son plus jeune âge, a été au contact d'une autre espèce : "Le très jeune animal ne connaît pas encore son espèce. Il s’identifie, par imprégnation sociale, au groupe dans lequel il vit et grandit", précisait en avril 2015 l'éco-éthologue Pierre Jouventin à Sciences et Avenir. S'agissant de l'adoption inter-espèces, pour le scientifique, c'est "un accident qui, normalement, ne se produit pas dans la nature". Effectivement, tel que le précise la vidéo, les deux compères vivent actuellement au sein de la Rare Species Fund, organisation qui se charge de récolter des fonds en faveur de programmes de conservation. Trouvé seul sur le bord de la route après la mort de sa mère percutée par une voiture, le petit opossum a donc fait son apprentissage directement auprès du chien, peut-être son seul référentiel animal. Sciences et avenir 22/10/2015
  11. Une équipe de France 2 s'est rendue à Roubaix où des familles testent l'expérience zéro déchet depuis un an. À Roubaix, cela fait maintenant un an que 96 familles testent l'expérience zéro déchet. 255 grammes de déchets en trois semaines pour quatre personnes, soit à peine le poids d'une baguette de pain, c'est une fierté pour Alice Bigorgne qui milite pour réduire le poids de ses poubelles, quitte à créer quelques frustrations. "Au goûter, on a que des céréales ou du pain, et de temps en temps, j'aimerai bien avoir des petits gâteaux du supermarché", confie sa fille, Violaine au micro de France 2. Roubaix : 96 familles tentent de réduire leurs déchets Un an déjà que cette maman mène l'aventure zéro déchet lancée par la municipalité. Pour s'y tenir, elle s'était mise à faire ses courses avec des bocaux et à acheter tout en vrac. Aujourd'hui, elle va encore plus loin en ouvrant une épicerie de vente au détail. Ici, tout se vend en vrac, le salé comme le sucré, y compris les produits d'entretien de la maison. Pour jeter moins, il faut mieux acheter. En un an, la famille de Jean-Marc, famille d'accueil de six enfants, a divisé par deux le poids de ses poubelles. Pour récompenser les efforts de ces familles, la mairie de Roubaix va leur offrir 150 euros en bons d'achat, une manière d'inciter à moins jeter. Francetv info 20/10/2015
  12. L'équipe de l'université de Stanford (Californie) a analysé les données économiques de 166 pays sur une durée de 50 ans, entre 1960 et 2010. Le saviez-vous ? Il y aurait une température idéale pour une productivité économique maximale. Celle-ci est à son pic lorsque la température annuelle moyenne atteint 13 °C, selon des chercheurs. Voici les trois principaux points à retenir de cette étude publiée mercredi 21 octobre dans la revue Nature (en anglais). Le schéma ci-dessus donne un aperçu des conséquences du réchauffement climatique sur l'environnement dans le monde entier. Celui-ci affecte (et affectera encore plus avec le temps) la vie humaine, les systèmes écologiques et l’économie. Infographie : TPE la voiture électrique - L'activité économique va de pair avec le climat : L'équipe de chercheurs, menée par Marshall Burke de l'université de Stanford (Californie), a analysé les données économiques de 166 pays sur une durée de 50 ans, entre 1960 et 2010. Au-delà de 13 °C, au fur et à mesure que le mercure monte, la productivité se met à "décliner fortement",affirment-ils. Cette relation "non linéaire" entre efficacité économique et température n'a pas changé depuis 1960 et se vérifie dans les pays riches comme dans les pays pauvres, assurent les chercheurs. "Ces résultats apportent pour la première fois la preuve que l'activité économique dans toutes les régions du monde va de pair avec le climat", poursuivent-ils. Dans le système climatique, les interconnexions des processus naturels et humains (au centre du schéma) sont très importantes. Jusqu’à présent, il n’était pas possible de simuler les incidences des options qui s’ouvraient aux décideurs. Les nouveaux modèles climatiques permettront d’imaginer des futurs alternatifs et aideront les décideurs à faire leurs choix. Moss et al. / PNNL / Futura Sciences - Russie et Europe du Nord bénéficieraient du réchauffement : Les chercheurs se sont également appuyés sur ces données du passé pour tenter de prévoir l'impact économique du changement climatique. Si le réchauffement continue sur sa lancée, la planète risque de subir 4,3 °C supplémentaires d'ici 2100 par rapport à l'ère préindustrielle. Cela provoquera une chute de 23% du revenu global moyen, ont-ils calculé, et les inégalités entre les pays vont se creuser. A cette date, si rien n'est fait, 77% des pays seront plus pauvres en terme de revenu par habitant que s'il n'y avait pas eu de changement climatique. Seules quelques régions pourraient bénéficier de cette hausse des températures : le Nord de l'Europe ou la Russie, au climat froid. Les pays riches, mais chauds comme les Etats-Unis, devraient en revanche être pénalisés. Sans l’effet de serre, la température moyenne au sol sur Terre serait de l’ordre de -18°C ! L’effet de serre nous est donc vital… mais il ne faut pas en abuser. Comment fonctionne l’effet de serre ? Grâce à leurs propriétés physiques, certains gaz (CO2, CH4, vapeur d’eau…) ont la propriété de s’échauffer avec les rayonnements infra-rouges émis par la Terre, elle-même chauffée par la lumière du soleil. En augmentant la concentration en gaz à effet de serre (GES), l’atmosphère piège d’avantage d’énergie qui sort normalement vers l’univers, ce qui augmente la température moyenne de la Terre... et des océans. FNE ASSO.FR - Les pays chauds seraient très pénalisés : Quant aux pays les plus chauds, qui sont aussi souvent déjà les plus pauvres, ils vont être "frappés très durement", souligne Thomas Sterner, du département d'économie de l'université de Göteborg (Suède), dans la revue Nature. Les estimations de Marshall Burke et de son équipe sur les pertes économiques provoquées par le réchauffement climatique "sont très supérieures à celles prévues par la plupart des modèles", pointe-t-il. "Cela donne encore plus de raisons de tenter de limiter les dégâts dès aujourd'hui". Cette étude est publiée à quelques semaines de la grande conférence de l'ONU sur le climat à Paris, la COP21, début décembre. Francetv info 22/10/2015
  13. À 39 jours de la COP21, France 3 s'est intéressée jeudi 22 octobre à l'énergie éolienne, encore peu développée dans l'Hexagone. La France compte à ce jour 4 100 éoliennes en métropole et dans les DOM-TOM. Cela correspond à peine à 3,5% de la production d'électricité. Les résistances sont encore nombreuses, sauf dans certaines communes où les habitants ont bien compris l'intérêt de devenir actionnaire du parc éolien. Bretagne : des éoliennes rentables Tout près de la mythique forêt de Brocéliande, depuis six ans, six éoliennes tournent à plein régime. Elles produisent trois fois plus que la consommation électrique des habitants de Plélan-le-Grand. Un exploit pour cette petite commune. Il aura fallu plus de quatre ans, 10 bureaux d'études et de longues discussions avec les banques pour les convaincre de l'intérêt du projet. En 2004, 12 habitants créent leur propre société et investissent du temps et de l'argent. Depuis 2009, le chiffre d'affaires de l'entreprise est de deux millions d'euros par an et les bénéficient atteignent 100 000 euros. Tout le monde est gagnant. Chaque année, 500 éoliennes sont mises en service en France. Pour atteindre les objectifs fixés pour 2020, il en faudrait trois fois plus. Ce projet a vu le jour grâce à l'obstination d'un homme : Patrick Saultier, ex-ingénieur en environnement. Il a voulu prendre exemple sur l'Allemagne et le Danemark, où les éoliennes sont plus répandues qu'en France. Ils ont investi avec succès dans un parc d'éoliennes Le modèle danois a été suivi. Là-bas, les habitants sont en grande majorité actionnaires des éoliennes. C'est le cas à Plélan-le-Grand aussi. "C'est à peine croyable, cette histoire. Mais on a eu envie d'y croire et on s'est lancé", assure à France 3 Jean-Pierre Letellier, habitant actionnaire. Désormais, ce parc produit 27 000 mégawattheures. Francetv info 22/10/2015 - Francetv info
  14. Les participants devaient trouver un pré-accord avant Paris, mais les négociations n'avancent pas. C'est la dernière étape avant la COP 21. "Bonn doit être le temps des progrès et du compromis pour que Paris soit un succès. Le monde compte sur nous tous", souligne Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. Les ONG aussi préparent la conférence de Paris. "La gestion familiale, la gestion forestière, la gestion de l'environnement est une affaire de femmes. On ne peut pas parler d'un accord climat sans mettre au centre la femme parce que c'est elle qui subit le plus et qui donne le plus", décrit Cécile Bibiane Ndjebet du Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire des forêts. Conférence de Bonn : dernières négociations avant la COP 21 A tous les étages, les ONG du monde entier veillent à ce que les états relèvent leurs ambitions en faveur du climat. "On voit que les négociateurs n'ont pas complètement capté la mobilisation qui depuis plusieurs mois pavent le chemin vers la COP 21", rappelle Pierre Cannet de WWF France. Coup de théâtre en milieu de semaine, les ONG expulsées des négociations thématiques, à la demande du Japon, exigent leur réintégration. Il ne reste plus que 24h pour parvenir à un pré-accord. Un document de travail sur lequel devront plancher les 195 pays participants à la conférence de Paris. Francetv info 23/10/2015
  15. Une ville mystérieuse a été aperçue dans les nuages en Chine. Il s'agit en réalité d'une illusion d'optique. La scène est digne d'un film fantastique. Pendant quelques minutes, une ville fantôme a été aperçue dans le ciel en Chine. Dans une vidéo (en anglais) mise en ligne dimanche 18 octobre sur YouTube, des immeubles gris flottent dans un ciel brumeux et couvert avant de disparaître au bout de quelques minutes. Cette scène a été observée et filmée par des habitants de deux villes du sud de la Chine, à Foshan et à Jiangxi. Paranormal Crucible 13/10/2015 ----->Si les images ne sont pas trafiquées, c'est en effet bluffant ! Francetv info 22/10/2015
  16. Lors d’une conférence de presse organisée à Bonn, en Allemagne, dans le cadre de la réunion préparatoire à propos du climat, la représentante du gouvernement sud-africain a insisté pour que l’aide financière des nations industrialisées soit obligatoire afin de pouvoir lutter contre le réchauffement climatique. La réunion préparatoire, qui se tient au niveau des groupes de travail, a pour but d’aplanir les difficultés avant la tenue de la COP21, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui débutera le 30 novembre à Paris. La représentante de l’Afrique du Sud, qui est également déléguée des nations en développement, a souligné qu’une aide financière au bénéfice des nations en développement était indispensable pour limiter l’augmentation de la température moyenne globale de deux degrés ou plus. Selon elle, les participants devraient convenir de rendre obligatoire l’assistance financière aux nations en développement. Une contribution de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 avait été convenue au sein des nations industrialisées mais cet objectif n’a jamais été atteint et le financement après 2020 n’a pas été décidé. Les nations industrialisées insistent pour que les nations en développement riches prennent elles aussi en charge une partie du fardeau. ----->Je pense qu'il y a quelque chose que l'ONU devrait réviser... La notion de pays émergents ! En effet, quand ceux-ci deviennent des puissances économiques les plaçant, par exemple la Chine, au premier ou au second rang mondial (selon les médias), cette notion n'a plus de sens !!! Comme il l'a été dit, les capitaux ont changé de main... Et les pays producteurs de pétrole (conventionnel ou de schiste) devraient aussi être les premiers contributeurs à l'aide financière des pays les moins riches, associés aux compagnies pétrolières : ce sont à mes yeux les premiers pollueurs, suivent ceux qui exploitent les ressources sous-terraines ou sous-marines: charbon, minerais divers... Les producteurs de produits chimiques qui empoisonnent nos assiettes et notre air... Et bien sûr les grandes banques ou institutions qui poussent à accroître les profits.... NHK World 23/10/2015
  17. Bonn - Malgré une semaine de discussions à Bonn, les négociateurs chargés de préparer un projet d'accord sur le climat en vue de la conférence de Paris sont toujours à la peine et n'avaient plus vendredi que quelques heures pour boucler un texte clair. Ce round de négociations est en effet le dernier avant le grand rendez-vous de Paris fin novembre, où un accord mondial permettant de juguler la hausse du thermomètre sous la barre des +2°C est censé voir le jour sous l'égide de l'ONU. Sous pression, les négociateurs de 195 pays devraient passer les dernières heures qui leur sont imparties à toiletter un projet peu lisible qui a triplé de volume au fil des jours. Ils doivent travailler à huis clos, les observateurs ayant été interdits d'accès. Jeudi soir, une certaine confusion régnait à l'assemblée plénière, où certains des médiateurs, appelés à la rescousse, faisaient état de progrès, tandis que d'autres évoquaient un recul. Il faut travailler, jusqu'à la fin. On aura des avancées sur certains sujets. On évaluera vendredi collectivement si le texte pourra servir de base de négociation pour Paris, a souligné jeudi soir la négociatrice française Laurence Tubiana, qui veut voir des avancées positives. Il y a une volonté de travailler pour être au rendez-vous de Paris, a-t-elle encore fait valoir. Les négociateurs avaient pour mandat de passer à la vitesse supérieure pour produire un texte concis, présentant clairement les grandes options à trancher à Paris. Mais très vite, ils se sont retrouvés confrontés au manque de temps, faute d'avoir entamé de vraies négociations au cours des trois précédents rounds de pourparlers qui se sont tenus cette année. Ils ont été aussi contraints de reprendre une nouvelle fois une mouture qui avait été amputée de certaines propositions-clé. Ces coupes avaient en effet provoqué en début de semaine une bronca des pays en développement, furieux de ne pas y retrouver leurs revendications essentielles: par exemple l'objectif de limiter à 1,5°C le réchauffement mondial, ou encore la garantie du financement de leurs politiques climatiques par les pays riches. De fait, cette semaine à Bonn aura ravivé la traditionnelle fracture entre pays développés et en développement, qui caractérise depuis toujours les négociations sur le climat. Jeudi, les pays du Sud, qui rappellent la responsabilité historique des pays du Nord dans le réchauffement, ont mis la pression pour obtenir des engagements financiers afin de faire face aux impacts du réchauffement. Sous l'effet des gaz à effet de serre issus pour l'essentiel de la combustion d'énergies fossiles, la planète se réchauffe à une vitesse inédite, générant des évènements météorologiques extrêmes, la fonte accélérée des glaciers ou encore la montée du niveau des océans. Le succès ou pas de Paris dépendra de ce qu'il y aura sur les financements dans le coeur de l'accord, a souligné l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, accusant les pays riches de fuir leurs obligations. Les pays développés font valoir que le monde a changé et que les grands pays émergents peuvent désormais contribuer financièrement. Nous devons reconnaître que le monde n'est pas ce qu'il était dans les années 90, a déclaré à l'AFP Elina Bardram, la négociatrice de l'UE, pour qui la liste des donateurs ne peut pas être aussi étroite. En dépit de la nervosité perceptible à Bonn, Mme Bardram se veut optimiste sur la suite du processus. Ce qui sortira d'ici n'est sans doute pas idéal, mais nous savons déjà ce que sont les enjeux majeurs, et une fois que la volonté politique prendra le relais, il y aura assez de temps, a-t-elle estimé. La conférence sur le climat, dite COP21, doit s'ouvrir le 30 novembre, en présence des chefs d'Etat invités à venir donner une impulsion politique. Les négociateurs se pencheront ensuite sur le texte, avant de passer la main la dernière semaine aux ministres, chargés de trancher. ----->En fait, selon les médias, tout le monde reconnaît l'urgence des mesures à prendre... Mais il n'y a pas de réelle volonté politique ou philosophique à prendre ces mesures ! En dépit de la clarté de l'urgence, chacun se retranche derrière ses positions. Bien que je comprenne la demande des pays les moins riches, tourner autour d'une question d'argent, systématiquement, m'interpelle énormément... En effet, et cela depuis 2009, le principe est déjà acté dans "l'accord" de Copenhague ! Puisque cet aspect est déjà acté, l'essentiel des discussions devraient, à mon sens, être les mesures pratiques universelles à prendre pour limiter le réchauffement climatique. Une fois de plus, la majorité des représentants des pays concernés nous montrent que l'argent est plus puissant que la vie elle-même ! A chaque rendez-vous nous assistons à la surenchère des exigences des uns et des autres en oubliant ce qui est primordial : transmettre une terre viable aux générations futures ! Mesdames et Messieurs les représentants de tous les pays vous êtes PITOYABLES ! Vos valeurs ne sont pas les nôtres, votre orgueil et votre fierté font de vous des marionnettes au pouvoir de l'argent, pas des acteurs prêts à mettre en oeuvre un consensus destinés à préserver la vie sur terre !!!! Romandie 23/10/2015
  18. Mexico - L'ouragan Patricia a été classé en catégorie 5, maximale et potentiellement catastrophique, à l'approche des côtes mexicaines bordant l'océan Pacifique, ont annoncé jeudi soir les météorologues. L'ouragan se trouve actuellement au sud-ouest du port de Manzanillo, avec des vents soufflant à 260 km/h, selon le centre de surveillance des ouragans à Miami. Il devrait toucher la côte mexicaine vendredi après-midi ou dans la soirée, dans l'Etat de Jalisco, voisin de l'Etat de Colima, selon ces experts. Cette région abrite notamment l'important port de Manzanillo et la ville touristique de Puerto Vallarta, qui pourrait être touchée directement. Enternet GLOBAL 22/10/2015 Jose Maria Tapia Franco, directeur du Fonds national des désastres, a indiqué que 400.000 personnes vivent dans des conditions précaires dans le secteur. Sur la plage de Boca de Pascuales, les autorités ont mis 70 personnes à l'abri, tandis que 30 autres ont quitté la côte pour se rendre à l'intérieur des terres chez des proches. Nous effectuons des patrouilles auprès des habitants dans la région de Puerto Vallarta, ainsi qu'à Melague et La Huerta pour convaincre les plus vulnérables de se mettre à l'abri, a indiqué le responsable de la protection civile de l'Etat de Jalisco, Jose Trinidad Lopez Rivas, sur une chaîne de télévision. Les autorités ont mobilisé les services d'urgence et ordonné la fermeture d'écoles dans les Etats de Jalisco, Colima et Guerrero. Selon le gouvernement, 1.800 abris sont disponibles, capables d'héberger 259.000 personnes. Les ports ont été fermés dans les Etats de Jalisco, Nayarit, Michoacan, Guerrero et Oaxaca. Le port d'Acapulco, dans l'Etat du Guerrero, a été également fermé aux bateaux de grande taille. Initialement classée tempête tropicale, Patricia a été requalifiée en ouragan jeudi matin par le centre de surveillance des ouragans à Miami. Patricia devrait apporter des précipitations de 15 à plus de 30 cm, voire 76 cm par endroits, dans les Etats mexicains de Jalisco, Colima, Michoacan et Guerrero entre jeudi et samedi. L'ouragan pourrait provoquer des inondations, accompagnées de grandes vagues, destructrices, selon les météorologues de Miami. La commission nationale de l'eau a également indiqué que les rivières pourraient déborder et couper des routes. Romandie 23/10/2015
  19. Caen - La justice a annulé jeudi la décision de la ministre de l'Écologie Ségolène Royal d'interdire à Guy Dauphin Environnement (GDE) d'exploiter sa vaste décharge industrielle située à Nonant-le-Pin, près de prestigieux haras normands. Le site présente des défaillances, mais le juge n'y voit pas de danger grave et imminent. Interrogé par l'AFP, GDE a dans la foulée annoncé l'arrivée lundi matin de camions sur ce centre, qui doit être le plus grand centre de déchets automobiles de France, selon l'association Robin des bois. La décharge a une capacité maximale de stockage de 2,3 millions de tonnes (de résidus de broyats automobiles et de déchets industriels non dangereux), selon l'Etat. La société promet de se contenter de trier les déchets qui arriveront et de ne pas en stocker avant janvier, après des travaux qui doivent démarrer la semaine prochaine. Car, comme l'a souligné l'État devant le juge des référés du tribunal administratif de Caen lors de l'audience le 14 octobre, le centre présente des malfaçons: le système de traitements de lixiviats (jus de déchets) et de récupérations des eaux du centre de stockage ne sont pas opérationnels. C'est ce qui avait poussé le préfet de l'Orne, à la demande de la ministre Ségolène Royal, à prendre le 25 septembre en urgence un arrêté interdisant à la société d'apporter des déchets sur ce site situé à quelques kilomètres à peine du Haras du Pin. Ce jour là, GDE avait tenté de reprendre une activité sur son site mais des tracteurs d'opposants l'en avait empêché. Si on met des déchets maintenant, ça part dans l'eau. Donc il y a un danger grave et imminent, avait argumenté lors de l'audience Hélène Croze, chef des affaires juridiques des risques pour l'environnement au ministère de l'Écologie. Mais, estime le juge, les défaillances du site ne concernent pas (le) centre de tri. Étant donné les promesses du directeur général de GDE, Hugues Moutouh, de n'ouvrir dans l'immédiat que le seul centre de tri, il n'y a pas de danger grave et imminent pour la santé publique. Le juge a donc suspendu l'arrêté en attendant qu'il soit jugé sur le fond. Mais pour ses opposants GDE est une entreprise à qui on ne peut pas faire confiance. Nous n'avons pas pris de décision encore mais nous avons des tracteurs dans le champ en face prêts à bloquer le site, a indiqué à l'AFP Noëlle Sandoz, présidente de l'association Nonant environnement. Le monde du cheval livre depuis deux ans une vive bataille contre ce site situé sur des terres de réputation internationale pour l'élevage équin. Des élus locaux redoutent une pollution des eaux souterraines où est puisée l'eau du robinet. Ségolène Royal, qui s'est rendue sur place fin août pour étudier ce dossier, avait pointé du doigt les incohérences de GDE après avoir rencontré M. Moutouh. La décharge n'a ouvert que deux jours du 22 au 24 octobre 2013, date à partir de laquelle elle a été bloquée pendant près d'un an par des opposants. Les forces de l'ordre les ont délogés le 6 octobre 2014. M. Moutouh, avocat et préfet hors cadre, dit redouter que l'État ne laisse à nouveau les opposants bloquer le site. A deux mois des élections, vous croyez qu'ils vont nous laisser reprendre l'exploitation ?, a-t-il lancé. La cour administrative d'appel de Nantes doit se prononcer, peut-être avant la fin de l'année, sur l'autorisation d'ouverture du site GDE de Nonant, selon le greffe. Mais GDE n'en a pas fini avec les procédures. Le président du directoire de GDE, Bruce Monnier, mis en examen en 2014 dans une affaire d'escroquerie dans le pesage des déchets, a quitté la société, a confirmé jeudi GDE. L'instruction de cette affaire, au Mans, est en voie d'achèvement, selon une source judiciaire. GDE appartient à Guillaume Dauphin depuis le décès fin septembre de son père, Claude Dauphin, qui était le patron de la multinationale Trafigura. Cliquez ICI pour signer la pétition contre cette décharge. Et ICI pour plus d'informations. Romandie 22/10/2015
  20. Bucarest - La compagnie roumaine Nuclearelectrica, qui gère la centrale atomique de Cernavoda (sud-est), a donné jeudi son feu vert à la construction par le chinois China General Nuclear Power Corporation (CGN) de deux nouveaux réacteurs. L'assemblée générale des actionnaires de Nuclearelectrica a approuvé un mémorandum d'accord qui établit les lignes de la future coopération avec le CGN, a indiqué la société dans un communiqué. La centrale nucléaire, le réacteur 1 figurant à l'extrême droite. self cby-sa3.0 Le projet portant sur la construction de la 3ème et la 4ème tranche représente un investissement majeur pour l'Etat et pour le système énergétique roumain, dont il asurera l'indépendance sur le long terme, a indiqué la directrice de Nuclearelectrica, Daniela Lulache. Selon le ministre de l'Energie, Andrei Gerea, le contrat entre les deux compagnies devrait être signé en novembre tandis que la construction pourrait démarrer d'ici deux ans. Il s'agit du deuxième investissement majeur pour le groupe chinois dans le nucléaire européen, après celui dans un projet géant de centrale nucléaire en Grande Bretagne annoncé mercredi, lors de la visite du président chinois Xi Jinping à Londres. Le CGN avait été l'unique candidat à la construction des deux tranches de Cernavoda, un marché estimé à 6 milliards d'euros, lors d'un appel d'offres lancé par Bucarest en 2014. La Roumanie cherchait depuis 2011 des investisseurs pour ces deux réacteurs après le retrait des six actionnaires européens (GDF Suez, CEZ, RWE, Enel et ArcelorMittal) d'EnergoNuclear, la compagnie créée pour gérer ce projet, en raison des incertitudes entourant l'avenir de la centrale. L'association de défense de l'environnement Greenpeace a critiqué jeudi ce projet, dénonçant un risque économique considérable et un manque de responsabilité de la part du gouvernement roumain. La centrale de Cernavoda, qui utilise le procédé canadien Candu 6, fournit environ 17% des besoins d'électricité de la Roumanie. Romandie 22/10/2015
  21. Mexico - L'ouragan Patricia est passé à la catégorie 4 sur une échelle de 5 à l'approche de la côte Pacifique mexicaine, le rendant extrêmement dangereux, ont annoncé jeudi les autorités mexicaines. L'ouragan se trouve actuellement à 385 kilomètres au large du port de Lazaro Cardenas, avec des vents réguliers de 215 km/h, selon le centre de surveillance des ouragans à Miami. Il devrait toucher la côte mexicaine vendredi sous la forme d'un ouragan majeur, selon les météorologues. Force Thirteen 2/10/2015 Les autorités ont ordonné la fermeture des écoles sur une partie de la côte Pacifique mexicaine et appelé la population à prendre des précautions et se tenir informée de l'évolution de l'ouragan. Initialement classée tempête tropicale, Patricia a été requalifiée en ouragan jeudi par le centre de surveillance des ouragans à Miami. Patricia devrait apporter des précipitations de 15 à plus de 30 cm, voire 76 cm par endroits, dans les Etats mexicains de Jalisco, Colima, Michoacan et Guerrero entre jeudi et samedi. Romandie 22/10/2015
  22. Bonn - Les pays en développement ont mis la pression jeudi à Bonn dans les négociations sur le climat sur les pays riches pour obtenir des engagements financiers afin de faire face aux impacts du réchauffement, dossier clé de la conférence de Paris fin novembre. Le succès ou pas de Paris dépendra de ce qu'il y aura sur les financements dans le coeur de l'accord, a lancé en conférence de presse l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, qui préside le groupe G77. Le G77 - qui regroupe 134 pays dont les plus pauvres de la planète, les Etats insulaires mais aussi la Chine et l'Inde - a publié des positions communes sur le financement pour qu'elles soient incluses dans l'accord, a déclaré la diplomate. Mais selon elle, depuis le début de la semaine, les pays développés n'ont pas négocié sur ce volet, alors que vendredi est le dernier jour de tractations officielle avant le début de la COP21 (30 novembre-11 décembre). Cette situation de blocage sur une question clé a créé une grande frustration parmi les pays du Sud, qui s'appuient sur la Convention de l'Onu sur le climat pour réclamer l'aide des pays développés. La diplomate sud-africaine a mis en avant le fait que pour de nombreuses populations le dérèglement climatique est une question de vie ou de mort. Les pays en développement ont besoin de financements, d'expertise et de transferts de technologie, c'est un sujet urgent, a-t-elle ajouté. Le réchauffement de la planète, dont la vitesse est inédite, est à l'origine d'évènements météorologiques extrêmes plus fréquents, de la fonte accélérée des glaciers et de la montée du niveau des océans. Selon la convention de l'Onu sur le climat - signée en 1992 par 195 pays - les pays développés ont le devoir de fournir des ressources financières pour des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre et pour aider les pays en développement à s'adapter aux impacts du changement climatique. Mais les pays riches sont réticents à prendre des engagements concrets pour après 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord de Paris. Nous devons reconnaître que le monde n'est pas ce qu'il était dans les années 90, a déclaré à l'AFP Elina Bardram, la négociatrice pour l'Union européenne. La liste des donateurs ne peut pas être aussi étroite que les pays de l'annexe 1 de la Convention (les pays développés), a-t-elle fait valoir. La concentration du capital a changé radicalement, a-t-elle dit, en précisant qu'elle visait plusieurs économies émergentes. Harjeet Singh, porte-parole d'Action Aid, s'exprimant au nom du Climate action network (900 ONG), a déploré deux approches très opposées sur cette question. A moins d'un changement de position, nous n'aurons pas un accord solide à Paris, craint-il. De manière générale, les travaux sur le projet d'accord ont avancé très lentement depuis lundi à Bonn. Les pays en développement veulent que les financements soient principalement publics et que la somme de 100 milliards de dollars annuels, promise pour 2020, augmente les années suivantes. Les discussions à Bonn sur les financements sont compliquées par l'absence de consensus sur le montant actuel de l'aide Nord-Sud pour des projets climat. Un récent rapport de l'OCDE, commandé par la France et le Pérou pour la COP21, a estimé qu'elle s'était élevée à 62 milliards (prêts inclus) en 2014. Nozipho Mxakato-Disekola a refusé jeudi de commenter ce rapport, arguant qu'il avait été réalisé sans la participation des pays du Sud. Certains pays et les ONG critiquent le fait qu'il prend en compte les prêts et pas seulement les dons. Dans ce contexte de tension, Elina Bardram estime que la partie financement ne sera probablement pas réglée avant les derniers jours de la conférence de Paris, lorsque les discussions passeront au niveau ministériel. Romandie 22/10/2015
  23. Un groupe de pêcheurs a filmé la scène, digne d'un Astérix, au large des côtes Italiennes : un sanglier sorti de nulle part s'est mis à nager autour du bateau. Rapportée par le journal italien The Local, l'histoire semble improbable ! Un groupe de pêcheurs italiens est tombé nez-à-nez avec un sanglier au large des côtes de Taranto dans le sud de l'Italie. Alors que les amis se situaient à 6 kilomètres de la terre ferme, l'animal est apparu et à commencer à nager près du bateau. Le groupe s'est alors empressé de tenter de l'amener à bord. Une fois que cela a été fait, rien n'était gagné. Matteo Andresini 22/9/2015 En effet, le mammifère terrorisé et fatigué s'en est violemment pris à l'embarcation pendant le trajet du retour. Mais les hommes ont tenu bon et ont réussi à relâcher l'animal dans une forêt de pins proche de la berge. Ce n'est pas la première fois que l'on observe un sanglier nager... De nombreuses anecdotes de ce type pullulent sur le net. Mais il est probable de que soit la première fois qu'un sanglier soit observé si loin du rivage dans une zone où la profondeur atteint les 250 mètres ! Que faisait-il si loin de la forêt ? Sciences et avenir 22/10/2015
  24. Un sanglier et sa famille ont été pris en charge par les habitants de Cerbère, petit village des Pyrénées-Orientales. Une cohabitation originale... Les habitants de ce village n'auraient certainement pas imaginé servir d'hôtes à ... un sanglier et sa petite famille. D'après France Bleu, au début de l'été dernier, une femelle (la laie) a pointé le bout de son groin (le boutoir) aux portes de la cité, suscitant d'abord surprise et amusement des autochtones. Une femelle sanglier (laie) avec ses marcassins au moment de la tétée ARDEA/MARY EVANS/SIPA PRESS Blessée à la patte, l'animal a bénéficié des soins requis par les habitants et a calmé aussi sa faim... Quelques semaines plus tard, la laie mettait bas et c'est toute une famille qui prenait possession des pavés. Circulant librement au sein du village d'environ 1.400 habitants, l'animal de près de cent kilos et ses marcassins ne passent évidemment pas inaperçus...et génèrent quelques dégâts inévitables : destruction des jardins et des équipements, bruits en tout genre... de quoi susciter également des inquiétudes au sein de la population pour les personnes à risque (personnes handicapées, enfants). A tel point que la jolie histoire était trop belle pour durer. La mairie, qui toutefois ne cache pas son affection pour le sanglier, mammifère forestier incontournable, s'est résolue dans un premier temps à éloigner la petite famille à quelques kilomètres, en vain eu égard à leur retour rapide sur les lieux (l'animal peut courir à plus de 50 km/h). Un spécialiste de l'abattage des loups a finalement été contacté, mais depuis, les bêtes sont introuvables. France Bleu Sud-Méditerranée 13/10/2015 Ce type de cohabitation citadins-bêtes sauvages n'est pas le premier et s'agissant du sanglier dont l'adaptabilité n'est plus à démontrer, il renvoie souvent à un problème de prolifération de l'espèce en milieu naturel. Privé de prédateurs sauvages et favorisé par divers nourrissages, l'animal peut ainsi parcourir de longues distances pour trouver eau et nourriture au détriment des véhicules qu'il croise, lesquels souvent déplorent une collision. Pourtant, on aurait tort de jeter l'opprobre sur ce mammifère omnivore et essentiellement nocturne, car il joue un rôle important dans la régulation des éco-systèmes, en participant notamment au retournement des sols à l'aide de son boutoir (recherche de lombrics) et à la diffusion des spores des champignons... Cet événement met en tout cas en lumière l'esprit d'équipe qui peut exister entre hommes et animaux et le rôle favorable des sangliers sur l'environnement. Sciences et avenir 22/10/2015
  25. Des chercheurs ont déclenché un séisme artificiel sur une montagne du nord du Japon pour obtenir des données devant leur permettre de prédire le lieu d’éventuelles éruptions volcaniques. Le mont Zao est une montagne de la préfecture de Yamagata au Japon. Le lac du cratère d'Okama à Zao est l'une des attractions touristiques majeures de la préfecture de Miyagi. Également connu comme le marais aux cinq couleurs (五色沼, goshiki numa), parce que sa couleur change d'après la météo, il a été formé lors d'une éruption volcanique en 1720. Il mesure 350 mètres de diamètreJacob Ehnmark de Sendai / Flickr / ccby-sa2.0 Le mont Zao, qui fait 1841 mètres de haut, chevauche les préfectures de Miyagi et Yamagata. Il est actif depuis le puissant séisme de mars 2011, avec une augmentation des secousses volcaniques. Une équipe de l’université du Tohoku et des officiels de l’Agence météorologique ont effectué une nouvelle étude du volcan jeudi avant l’aube. Ils ont fait exploser environ 200 kg de dynamite à l’intérieur d’un puits de 40 mètres de profondeur creusé sur le flanc de la montagne. Les ondes sismiques de l’explosion ont été mesurées par environ 150 sismographes disposés sur la montagne. Les ondes sismiques se déplaçant plus lentement dans l’eau, l’analyse des données des sismographes permet aux chercheurs d’estimer les lieux où l’eau chaude s’accumule et le trajet emprunté par cette eau jusqu’à une profondeur de deux km environ. Animation représentant le mont Zaō en trois dimensions. Asybaris01 / domaine public Le professeur Satoshi Miura de l’université du Tohoku explique que la découverte des lieux où se trouve l’eau chaude est un facteur essentiel pour estimer où pourrait se produire la prochaine explosion de vapeur. NHK WORLD 22/10/2015
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