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JAPON / Fukushima: les fuites d'eau radioactive
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
La série noire continue à Fukushima où Tepco semble incapable d'enrayer fuites et incidents sur la centrale accidentée. Fuite d'un réservoir de liquide radioactif, débordements d'eau de pluie contaminée, les pépins s'enchaînent à la centrale accidentée de Fukushima dont la situation est pourtant soi-disant "sous contrôle" selon le Premier ministre japonais. Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère le site ravagé par le tsunami du 11 mars 2011, a annoncé avoir découvert mercredi 2 octobre en toute fin de journée des gouttes sur la partie supérieure d'un réservoir de 450 m3, de 8 mètres de haut. "Nous sommes désolés de devoir annoncer une nouvelle fuite", a expliqué lors d'une conférence de presse un porte-parole de la compagnie, Masayuki Ono, indiquant "on ne peut pas écarter l'hypothèse d'un écoulement au-delà de la zone des réservoirs (entourée d'un muret) vers l'océan Pacifique" distant de 200 mètres environ. Les mesures effectuées sur une partie de l'eau qui a fui ont montré un niveau de 200.000 becquerels de rayonnements bêta, tandis que celle à l'intérieur du réservoir affiche un niveau de 580.000 becquerels par litre. Selon les explications du groupe, le réservoir incriminé, relié à quatre autres en ligne sur un terrain légèrement en pente, aurait débordé parce qu'il a été rempli à ras bord. "On peut dire que c'est une erreur", a fini par reconnaître M. Ono. L'eau en trop s'est écoulée au sol et a pu emprunter une rigole conduisant jusqu'à la mer. Une fuite de 300 m3 d'eau très radioactive était déjà survenue en août d'un gros réservoir de même conception mais plus important, de 1.000 m3, mal assemblé. L'incident, qualifié de "grave", avait dégénéré en crise, obligeant Tepco à affecter des moyens supplémentaires pour contrôler les quelque 300 citernes similaires disséminées sur le site et dont la fiabilité laisse à désirer. Montées à la hâte, ces cuves en acier de 11 mètres de haut sur 12 de diamètre pour les plus importantes ne sont manifestement pas adaptées à la tâche qui leur est assignée. Débutée juste avant le vote final pour l'attribution des jeux Olympiques de 2020, cette série noire avait conduit le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, à s'impliquer pour garantir que "la situation était sous contrôle" et "les effets (des fuites d'eau) bloqués dans les 0,3 km2 du port de la centrale". Depuis pourtant, et malgré l'engagement de l’État à tout faire pour venir à bout de cette débâcle, il ne se passe pas un jour sans que soit annoncé tantôt une fuite, tantôt un écoulement d'eau, ou bien l'arrêt soudain d'un équipement. Ces problèmes sont dus soit à des erreurs humaines, soit à la vulnérabilité des équipements dans un lieu qui ressemble encore "à un hôpital de champ de bataille", dixit un vice-président de Tepco. Mercredi encore, 23 tonnes d'eau de pluie contaminée avaient débordé après s'être accumulées dans les zones où sont installés des réservoirs posés sur une dalle de béton et entourés d'un muret d'une trentaine de centimètres. Mardi, 4 tonnes d'eau de pluie radioactive s'étaient accidentellement répandues au sol alors que des travailleurs la pompaient pour la transvaser dans une cuve vide. La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs de divers types ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour. Un système de décontamination est bien installé pour traiter cette eau et en extraire 62 des 63 éléments radioactifs restants (après le retrait des césium 134/137), mais il ne cesse de tomber en panne. Il ne fonctionne à nouveau partiellement que depuis lundi. Un autre, plus performant, doit être développé par Toshiba et Hitachi avec des fonds publics, mais il n'entrera en service au mieux que l'année prochaine. Outre les problèmes d'eau, différents soucis plus ou moins graves ne cessent de perturber les opérations qui doivent conduire au démantèlement du site durant les quatre décennies à venir. sciences et avenir 3/10/2013 -
Le Koala : actualités, informations, découvertes, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Marsupiaux
L'espèce pourrait s'éteindre si rien n'est fait "en urgence" pour planter des arbres le protégeant de la canicule et des eucalyptus dont il se nourrit. Mathew Crowther, de l'université de Sydney, a suivi 40 koalas grâce à un système de positionnement par GPS. Pendant pendant trois ans, l'équipe a suivi les mouvements des animaux autour de Gunnedah, à l'est de l'Australie, afin d'étudier leur habitat et leur alimentation, explique l'Université sur son site. Dans cette étude qui serait la première du genre, le chercheur a découvert que le koala se réfugie la journée dans de grands arbres arrivés à maturité dont la frondaison le protège du soleil et des feux de brousse. Le koala australien pourrait s'éteindre, victime du réchauffement climatique, si rien n'est fait "en urgence" pour planter des arbres le protégeant de la canicule et des eucalyptus dont il se nourrit, s'alarme une étude australienne publiée jeudi. (c) Afp "Notre recherche confirme que les koalas s'abritent pendant le jour dans différents types d'arbres avant d'aller se nourrir dans les eucalyptus la nuit", a expliqué le chercheur. "Nous avons également montré que plus il faisait chaud dans la journée, plus les koalas avaient tendance à rechercher des arbres dotés d'un feuillage dense pour échapper aux températures élevées". En effet l'animal est sensible aux températures trop élevées qui peuvent entraîner un stress de chaleur, la déshydratation et finalement la mort. "Les koalas ont donc besoin d'une combinaison de ces deux types d'arbres offrant tour à tour abri et nourriture pour survivre, explique le Dr Crowther. Il ne suffit donc pas de lui fournir les arbres nécessaires à son alimentation et de le protéger contre les prédateurs pour assurer leur survie", précise le chercheur. "Le manque de prise en compte de l'importance des arbres d'abri pour les koalas est particulièrement inquiétant étant donné l'augmentation de la fréquence des événements météorologiques extrêmes" déplore le biologiste. Une bonne nouvelle toutefois : contrairement à leurs choix très étroit d'arbres d'alimentation, les koalas ont choisi une relativement grande variété d'arbres pour s'abriter, ce qui devrait rendre moins compliquée la tâche urgente de la restauration de son habitat. "L'accent doit être mis en urgence sur le maintien de grands arbres, et la plantation de nouveaux arbres d'habitation, surtout dans les ravins les plus protégés, pour tenter de compenser l'impact des températures élevées", préconise le chercheur. Un quart de la population étudiée a été éradiquée par la canicule de 2009, un chiffre alarmant pour les scientifiques "compte tenu de la fréquence grandissante des événements climatiques extrêmes". Selon le centre d'études sur le climat Climate Council, le mois de septembre 2013 a été le plus chaud en Australie depuis le début des relevés météos, avec des températures de 2,75 degrés supérieures à la moyenne. Emblème de l'Australie, le koala a été classé l'an dernier parmi les espèces à protéger dans plusieurs régions d'Australie où sa survie est menacée par le développement des villes, la circulation automobile, les chiens domestiques et les maladies. Il s'agit de la catégorie inférieure à celle d'espèce "en danger" selon la liste de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Alors qu'ils étaient quelque 10 millions avant l'arrivée des colons britanniques en 1788, ils ont été massivement chassés pour leur épaisse fourrure dans les années 1920 et leur population a drastiquement diminué. Elle est aujourd'hui estimée à 43.000 individus vivant à l'état sauvage. sciences et avenir 3/10/2013 -
Un mouvement pour sauver l’Arctique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pétitions : Monde aquatique
Une plainte pénale pour violation de domicile a été déposée après l'action spectaculaire de Greenpeace mardi soir au stade St-Jacques à Bâle. Elle émane de Basel United, la société qui gère le stade, et du FC Bâle (FCB). Au début de la rencontre, quatre personnes vêtues de combinaisons orange sont descendues du toit du stade en rappel pour déployer une grande banderole hostile à Gazprom, sponsor de la Ligue des Champions et de l'équipe de Schalke. On pouvait y lire "Don't foul the Arctic" (N'abîmez pas l'Arctique). Le FCB est une victime de cette opération car le football a été utilisé abusivement comme plate-forme pour exprimer des opinions politiques, selon Bernhard Heusler, président du FCB. L'UEFA a ouvert une enquête disciplinaire à l'encontre du club. Les sanctions possibles peuvent être un avertissement, une amende ou encore un match sans spectateur. Bernard Heusler espère éviter une sanction financière. Si le club devait payer une amende, alors il se retournerait contre Greenpeace. C'est la première fois qu'un tel événement se produit. Le président se pose la question de savoir jusqu'où va la responsabilité d'un club s'agissant de la sécurité. Et il se demande ce qui se serait passé si les activistes étaient arrivés avec un hélicoptère. Les responsables du FCB et de Basel United se refusent à parler d'une lacune en matière de sécurité. Le toit du stade a été contrôlé trois heures avant le début du match. La police doit encore déterminer comment les gens de Greenpeace ont pu s'y installer. Après leur action, les activistes de Greenpeace se sont montrés coopératifs et ont suivi toutes les consignes de la sécurité. Au total, 17 activistes ont été arrêtés peu après le début du match de Ligue des champions opposant le FC Bâle à Schalke 04. Ils ont été remis à la police. Cette opération intervient quelques jours après l'arraisonnement d'un navire de Greenpeace par les autorités russes. Une trentaine de militants ont été placés en détention provisoire après avoir tenté d'aborder une plate-forme pétrolière de Gazprom pour dénoncer ses projets de forage dans le cercle polaire. ROMANDIE 2/10/2013 -
USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
MONTREAL - Une décision du président américain Barack Obama dans le dossier controversé de l'oléoduc Keystone XL, devant acheminer du pétrole de l'ouest canadien au Golfe du Mexique, n'est plus attendue avant 2014, a estimé mercredi la société TransCanada. L'avancement de ce projet transfrontalier est tributaire d'une autorisation de la Maison Blanche, et M. Obama a plusieurs fois affiché son scepticisme. D'abord attendu en 2012, puis début 2013, le permis présidentiel n'est plus attendu d'ici la fin de l'année, a noté l'opérateur canadien d'oléoducs TransCanada dans des documents remis mercredi à l'Autorité boursière américaine, la Securities and Exchange Commission (SEC). De fait, ajoute l'entreprise, l'entrée en service initialement attendue en 2013 doit également être retardée. Long de 2.700 km, Keystone XL devrait acheminer le brut extrait des sables bitumineux de la province d'Alberta (ouest canadien) vers les raffineries du Golfe du Mexique, au Texas (sud des Etats-Unis). Keystone XL ferait plus que doubler la capacité de transports actuellement permise par un circuit, plus long, d'oléoducs. Grand avocat de ce projet, le gouvernement canadien a plusieurs fois pressé Washington de donner son accord, en vain jusqu'à présent. Les Etats-Unis hésitent à approuver sa construction pour des considérations environnementales, M. Obama avertissant fin juin que le projet ne sera autorisé que s'il n'engendre pas une hausse des émissions de CO2 qui contribuent au réchauffement climatique. Ces propos avaient nourri l'espoir des associations écologistes. Un mois plus tard, le président des Etats-Unis avait encore semblé douter de l'utilité de ce projet pétrolier en indiquant qu'il ne créerait que 50 emplois permanents aux Etats-Unis. ROMANDIE 2/10/2013 -
MADRID - Une multitude de séismes, dont le plus fort a atteint mardi une magnitude de 4,2, inquiète élus et habitants du delta de l'Ebre, dans l'est de l'Espagne, où un site sous-marin de stockage de gaz semble être à l'origine de cette activité inhabituelle. Mercredi midi, l'Institut géographique national avait déjà enregistré dix secousses depuis minuit, d'une magnitude allant de 1,5 à 2,9, localisées dans le Golfe de Valence, une région située à proximité d'une faille inactive où l'activité sismique est habituellement faible. Lundi, la plus forte secousse avait atteint une magnitude de 3,9, avant 4,2 mardi. Ces séismes, dont plus de 300 ont été enregistrés durant le mois de septembre, ont conduit le ministère de l'Industrie à suspendre le 16 septembre l'activité des installations de stockage de gaz, en fonctionnement depuis le mois de juin, en attendant que soit déterminée l'origine du phénomène. Mercredi, des équipes de techniciens devaient inspecter le site. Situé en Méditerranée à 22 kilomètres des côtes, au large de la région de Valence, le projet Castor a permis de transformer un ancien puits pétrolier à plus de 1.700 mètres sous le niveau de la mer afin d'y constituer une réserve de gaz naturel capable d'assurer la fiabilité de l'approvisionnement du réseau gazier espagnol, explique la société espagnole Escal UGS, qui a reçu en 2008 une licence du ministère de l'Industrie pour l'exploiter. Le site peut emmagasiner l'équivalent des besoins pour trois mois de la région de Valence, peuplée de plus de cinq millions d'habitants. Le puits, dans lequel ont déjà été injectés cent millions de mètres cube de gaz, sur une capacité de 1.300 millions, est relié à une plateforme maritime, puis, via un gazoduc, au réseau de distribution espagnol. Mardi, vers 3H00 ou 4H00 du matin, je me suis réveillée avec une sensation étrange. Les vitres vibraient comme si passait un avion ou train très long, témoignait par téléphone Inmaculada Ramirez, une commerçante de 55 ans de la localité de Vinaros, située sur la côte face à la plateforme. La multiplication des secousses inquiète écologistes, élus et habitants, certains n'hésitant pas à mettre directement en cause la proximité de la réserve de gaz. Nous exigeons que les techniciens du ministère de l'Industrie résolvent rapidement cette situation parce que le plus important est de préserver la sécurité de nos communes, ont écrit dans un communiqué les maires de Vinaros, Benicarlo et Peniscola. Le gouvernement de Catalogne, une région limitrophe de celle de Valence dont les villages les plus au sud ont aussi ressenti les secousses, a également protesté. Il n'est pas raisonnable de laisser faire des agissements qui entraînent une activité sismique, a affirmé son porte-parole, Francesc Homs. Il n'y a aucun doute sur le lien entre l'injection de gaz dans le réservoir sous-marin et les séismes, dénonce Ecologistas en Accion, un groupe de défense de l'environnement très actif en Espagne, en demandant la paralysie des installations. Trois autres sites de stockage souterrrain de gaz existent en Espagne, à Huesca, au pied des Pyrénées, à Guadalajara, dans le centre, et à Bermeo, au Pays basque, où la réserve est elle aussi située sous la mer. Aucune activité sismique semblable n'a jamais été enregistrée à proximité de ces sites. Il existe des indices rationnels permettant de penser que les séismes ont un lien avec les injections de gaz du projet Castor, estime le président du Collège des Géologues d'Espagne, Luis Suarez. Selon lui, le delta de l'Ebre est une région à l'activité sismique très faible, malgré l'existence à proximité de la faille d'Amposta, qui n'est plus active. Ce n'est pas le puits Castor qui provoque des tremblements de terre. Le fait est que dans la région de la faille, il y a de l'énergie accumulée qui, poussée par les injections de gaz, finit par se libérer, explique le scientifique, en jugeant très improbable que se produisent des séismes de plus forte magnitude. ROMANDIE 2/10/2013
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Deepwater Horizon : conséquences sur l'environnement...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Londres (awp/afp) - Le géant pétrolier britannique BP a remporté une manche mercredi dans sa bataille juridique pour limiter les compensations financières liées à la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique, une cour d'appel ayant ordonné l'arrêt de certains paiements. Retour sur les derniers instants de la plateforme Deepwater Horizon. Après une explosion et un incendie, la plateforme a coulé au fond de l'océan où auparavant une équipe avait foré le puits Mocando. FauzInfoVids 30/10/2010 Dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi, BP se dit "extrêmement ravi" de la décision de la cour d'appel fédérale qui a ordonné au tribunal de La Nouvelle-Orléans de "stopper" les paiements aux personnes dont les dommages ne peuvent pas être reliés directement "à des pertes provenant de l'accident de la (plateforme) Deepwater Horizon". [/b] 28/1/2013. Documentaire (en anglais) - Deepwater Horizon a coûté la vie à 11 personnes. En outren, un geyser de pétrole sur le fond marin a coulé durant 87 jours jusqu'à ce que la brêche soit colmatée, le 15 juillet 2010. Le volume total de pétrole qui s'est répandu est estimé à 4,9 millions de barils. D'enormes mesures ont été mises aussitôt en place pour tenter de protéger les plages, les zones humides et les estuaires. Divers moyens ont été utilisés comme les dispersants, les barrages flottants, les navires collecteurs et même le brûlage. Le puits a été fermé le 19 Septembre 2010... Mais Certains rapports indiquent que le puits continue à fuir... Trois ans après l'événement, des boules de goudron seraient encore trouvées sur la côte du Mississippi. En Juillet 2013, la découverte d'un tapis de goudron de East Grand Terre, en Louisiane a provoqué l'interdiction de la pêche commerciale. Ceci jusqu'à ce que la question "soit totalement examinée et décidée dans le cadre du processus judiciaire". Cette décision "affirme ce que BP dit depuis le début: les plaignants ne doivent pas être dédommagés pour des pertes fictives ou non existantes", souligne le groupe qui se félicite que le paiement "systématique" de telles compensations puisse "désormais prendre fin". Deepwater Horizon plate-forme pétrolière en feu au large des côtes de la Nouvelle-Orléans, La scène comprend des images du jour où des navires de la Garde côtière a pulvérisé de l'eau sur le feu de plate-forme pétrolière. themop11 13/8/2012 BP bataille depuis des mois contre l'administrateur des plaintes qui donne raison, selon le groupe, de façon "excessive et injustifiée" aux entreprises estimant avoir subi des dommages économiques en raison de la marée noire. DeepDownDesign 9/7/2010. Cette animation montre à la fois une "éruption" contrôlée et une "éruption" incontrôlée. C'est une interprétation artistique de ce qui s'est passé mais peut-être que ce n'est pas une représentation exacte de l'événement réel. Le groupe, qui avait déjà relevé en juillet de 1,4 milliard de dollars à 9,6 milliards le montant des provisions destinées à faire face aux compensations économiques, craignait une inflation sans limite de sa facture alors que le fonds d'indemnisation de 20 milliards de dollars mis en place juste après la marée noire sous la pression de l'administration américaine est presque épuisé. Au final, le coût total pour BP de la marée noire provoquée en avril 2010 par l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans, qui avait fait onze morts, avait atteint 42,4 milliards de dollars fin juillet. Et les conséquences financières pourraient encore s'alourdir alors que le procès au civil s'est ouvert en février avec en jeu le risque pour le groupe d'une amende de plusieurs milliards de dollars. ROMANDIE 3/10/2013 -
Depuis un certain temps, les scientifiques discutent sur la façon de sauver les espèces en voie d'extinction et sur la possibilité de faire intervenir la science génique (OGM). Maintenant, ils combinent les deux et parlent de la modification génétique des animaux sauvages pour les aider à survivre dans un environnement changeant. "Même les estimations les plus basses prévoient que 15 à 40% des espèces vivantes auront effectivement disparu d'ici 2050 en raison du changement climatique, la perte d'habitat et d'autres conséquences des activités humaines", selon un article paru dans la revue Nature. Une panthère Floride dont la population en voie de disparition a été renforcée grâce à l'hybridation avec une sous-espèce proche - Crédit photo THOMAS KITCHIN / VICTORIA HURST / GETTY Bien qu'un certain nombre de tactiques couramment utilisées pour sauver les espèces - à partir du déplacement des populations vers des zones mieux appropriées pour maintenir des espèces clés, y compris les grands prédateurs qui ont un effet en cascade positif sur l'écosystème - aient été couronnées de succès, les scientifiques veulent maintenant ajouter une nouvelle option appelée "facilité d'adaptation", qui impliquerait le recours au génie génétique. Ils pensent que "modifier" les animaux génétiquement pourrait être plus facile que de déplacer les populations, ce qui représente un risque d'introduction d'espèces et de maladies dans de nouveaux écosystèmes. Pour ce faire, ils proposent trois méthodes : - Les animaux provenant de populations menacées pourraient être hybridés avec des individus de la même espèce qui sont mieux adaptés à des environnements particuliers. - Les gènes spécifiques pourraient être identifiés, isolés et introduits dans les génomes des espèces menacées. - Les gènes pourraient être prélevés sur une espèce bien adaptée et introduits dans une espèce totalement différente - ce qui serait susceptible de causer beaucoup de controverses. Les auteurs notent que jouer avec la génétique a déjà été largement fait avec des espèces végétales et avec quelques animaux sauvages. Par exemple, l'introduction de nouveaux félins d'une sous-espèces liées à la panthère de Floride a aidé l'espèce à "rebondir". Les auteurs croient que ce recours, sous certaines conditions, pourrait aider à stopper le développement de certaines maladies et contribuerait, par exemple, à créer une résistance au syndrome du nez blanc chez les chauves-souris. Cependant, ils notent qu'il pourrait y avoir des dangers en faisant ainsi, comme perturber les adaptations que les animaux ont déjà développé pour survivre. L'introduction possible de maladies est également une préoccupation. En outre, personne ne sera en mesure de prédire l'issue du "bricolage des gênes" lequel pourrait avoir des conséquences imprévues et ingérables." Une autre préoccupation est que si les scientifiques avaient recours à l'utilisation de ce type "d'outil" pour aider à préserver la biodiversité, cela pourrait conduire à l'augmentation de l'insouciance des humains tant au niveau de la conservation des espèces, de la destruction de l'habitat et du changement climatique, lesquels sont le coeur du problème pour la faune. Si cette possibilité de modifier génétiquement les animaux sauvages heurte votre sensibilité, rassurez-vous, ce n'est pas de sitôt que ce recours sera utilisé à grande échelle ! Les auteurs estiment toutefois que la "facilité d'adaptation" pourrait s'avérer être la seule solution viable... Mais ils admettent qu'il doit y avoir plus de débats à ce sujet ainsi qu'une meilleure collaboration au sein de la communauté scientifique... avant que cette idée prenne son envol ! CARE2 1/10/2013
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Contre la tuerie de requins tigres et bouledogues sur l'ile de la Réunion
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pétitions : Monde aquatique
“La véritable sagesse consiste à ne pas s'écarter de la nature, mais à mouler notre conduite sur ses lois et son modèle”.(Sénèque) Depuis deux ans, la "crise requin" qui frappe l’Ile de la Réunion ne fait que s’envenimer. Elle a atteint son paroxysme dernièrement. Sommé par le tribunal administratif de prendre des mesures, le préfet de la Réunion, M. Jean-Luc Marx, vient de décréter de façon unilatérale la mise à mort de 90 requins (45 requins bouledogue et 45 requins tigre) sous un prétexte faussement scientifique du même niveau d’hypocrisie que la chasse à la baleine “scientifique” du gouvernement japonais. L’Etat envisage aussi la mise en place de mesures de “régulation raisonnée” des populations de requins aux abords de l’île sur le long terme. Comment le préfet de la Réunion peut-il invoquer une “gestion raisonnée des stocks” pour justifier la mise à mort de ces requins alors même qu’il n’existe aucune étude chiffrée sur leur population, que leur surpopulation dans le milieu local est improbable d’un point de vue biologique et que, de son propre aveu, il avance à tâtons sur une base empirique incertaine. [...] Aujourd’hui, la raison a perdu tout droit de cité et nous assistons à un véritable hold-up sur ce dossier qui nous concerne tous mais qui a été phagocyté par une poignée d'individus, peu représentatifs de la population réunionnaise, regroupés sous la coupelle de deux associations de surfeurs, éventuellement aussi pêcheurs ou chasseurs sous-marins: Océan Prévention Réunion (OPR) et Prévention Requin Réunion (PRR). Ces partisans des battues de requins sont aujourd’hui les seuls à obtenir de l’Etat une oreille attentive, pour des raisons qui laissent perplexes. La direction choisie par l’Etat dans ce dossier pose des questions graves en termes de démocratie auxquelles nous sommes en droit d’obtenir des réponses ! Nous soussignés, citoyens réunionnais, citoyens français, citoyens du monde et associations, exigeons que l’Etat français revoie sa copie, motive ses prises de décisions par des arguments scientifiques valables, et cesse de sacrifier les intérêts essentiels du plus grand nombre aux intérêts superflus de quelques-uns. Une réserve marine intègre, un écosystème marin riche et équilibré, un récif corallien en bonne santé, tel est l’intérêt commun, tel est le patrimoine mondial de l’Humanité que l'UNESCO a choisi de reconnaitre en 2010, celui qui servira à l’épanouissement économique, culturel et environnemental de la génération actuelle et des générations futures. Et qui fera rayonner l'image de La Réunion à l'international. C’est cela que l’Etat français se doit de protéger en priorité. Or c'est cela qu'il est en train de sacrifier ! En 1968, Romain Gary publiait dans Le Figaro, sa fameuse “Lettre à l’éléphant”. Des mots qui quarante ans après, n’ont jamais résonné avec autant de vérité. Une vérité philosophique devenue aujourd’hui une vérité scientifique et empirique. Une vérité que ceux qui ont la charge de veiller sur notre intérêt commun n’ont pas le droit d’ignorer: "Il n'est pas douteux qu'au nom d'un rationalisme absolu il faudrait vous détruire, afin de nous permettre d'occuper toute la place sur cette planète surpeuplée. Il n'est pas douteux non plus que votre disparition signifiera le commencement d'un monde entièrement fait pour l'homme. Mais dans un monde entièrement fait pour l'homme, il se pourrait bien qu'il n'y eût pas non plus place pour l'homme." CLIQUEZ ICI pour SIGNER le MANIFESTE SEA SHEPHERD 19/8/2013 -
CAMEROUN : Soutenir les résistants à l'appel de la sirène de l'huile de palme
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Autres campagnes
De nouveaux éléments révélés par Greenpeace International démontrent qu’Herakles Farms a continué de défricher la forêt pendant une période de suspension des travaux imposée par le gouvernement camerounais qui aurait dû impliquer l’arrêt de tous les travaux. Dans un communiqué publié le 18 mai, la SG Sustainable Oils Cameroon (SGSOC) filiale locale de l’entreprise Herakles farms, avait fait savoir qu’elle avait arrêté ses travaux “mettant en danger de milliers d’emplois et une opportunité de développement pour les populations de la localité“. Mais lors d’un voyage sur le terrain, des membres de Greenpeace et d’autres ONG locales ont constaté que des grumes estampillées de la marque de l’investisseur et datées de la période supposée de suspension ont été stockées dans les installations. Selon la loi, au-delà de 50 hectares seule une signature du président de la république attribue une concession foncière. Pourtant sur la base d’un document signé par un ministre, le groupe américain revendique 60.000 hectares et en exploite déjà près de 1000 ! Greenpeace En agissant ainsi, Herakles porte une atteinte grave au respect de l’autorité camerounaise. On est témoins, ici, d’une violation flagrante de la loi camerounaise car la loi nationale n’autorise pas une entreprise agricole installée dans une forêt à couper du bois à des fins commerciales sans qu’elle ait obtenu une autorisation spéciale. Autorisation qui, une fois de plus, fait défaut à Herakles Farms. Plus encore, Herakles met à mal la mise en œuvre des accords APV-FLEGT ayant pour objectif de lutter contre l’exploitation illégale des forêts et le commerce associé en introduisant la traçabilité des bois exportés à partir du Cameroun, notamment vers les pays européens. Herakles bafoue la loi et les droits des communautés. La publication d’un rapport [en anglais] par l’ONG Forest Peoples Programme (FPP) en juillet 2013 prouve que certaines communautés n’ont presque aucune information sur le devenir de leurs terres coutumières. L’objectif principal de FPP est de soutenir l’autodétermination des peuples qui vivent dans les forêts et en tirent leur subsistance, ainsi que le développement et la mise en œuvre de lois protégeant leurs droits. Son enquête a révélé qu’Herakles Farms a utilisé des méthodes de coercition et de pression politique pour forcer l’adoption de décisions dans les villages et que les communautés n’ont en fait pas donné leur consentement libre, informé et préalable pour que le projet aille de l’avant. Les habitants de la zone sont désormais entravés dans leur circulation sur des terres qui leur appartiennent pourtant ! Herakles Farms est en train de mettre en œuvre une entreprise de spoliation des terres et d’exploitation illégale de bois, malgré ses dénégations répétées ! Les méthodes douteuses employées par Herakles Farms pour consulter les communautés sont symptomatiques d’un problème plus large affectant les populations à travers l’Afrique, alors que les entreprises d’huile de palme étendent de plus en plus leurs opérations en Afrique centrale et de l’ouest. Des projets dans des pays comme le Libéria, le Congo-Brazzaville et le Nigeria ont fait l’objet de controverses similaires, où des communautés sont déplacées de leurs terres coutumières souvent sans être dûment consultées et informées. ces grumes sont datées du 8 mai 2013, en plein pendant la période de suspension qui court du 22 avril au 29 mai 2013 / Greenpeace Greenpeace appelle le gouvernement camerounais à mettre fin à ce projet, et à mettre en place un moratoire sur l’attribution de toutes les concessions foncières à grande échelle au Cameroun jusqu’à ce que des gardes fous soient mis en place pour protéger les moyens de subsistance des communautés locales et les forêts dont ils dépendent. GREENPEACE 13/9/2013 -
Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
Jeudi dernier, les autorités russes ont illégalement pris d’assaut l’Arctic Sunrise et l’ont acheminé avec nos 30 militants à bord jusqu’au large de Mourmansk. Ils sont désormais détenus à Mourmansk en attendant les conclusions de l’enquête pour piraterie. Cet abordage est intervenu suite à une protestation pacifique sur la plateforme pétrolière de Prirazlomnaya, appartenant au géant russe de l’énergie Gazprom. Peut-être vous demandez vous pourquoi l’équipe de l’Arctic Sunrise s’est élevée contre les activités de Gazprom. Voici la réponse : 1. Prirazlomnaya est la première plateforme pétrolière à forer dans les eaux glacées de l’Arctique Le géant de l’énergie Gazprom est un poids lourd de l’industrie russe, représentant 10 % du PIB, et jouant un rôle majeur dans la stratégie du président Vladimir Poutine pour consolider la position de la Russie en tant que leader du secteur de l’énergie. Les forages en Arctique sont le point clé de cette stratégie. La plateforme Prirazlomnaya sera la première à procéder à des exploitations au-delà du cercle polaire, dans un but commercial. Prirazlomnaya pourrait ainsi fournir du pétrole d’ici début 2014. 2. Prirazlomnaya n’est pas sans danger On retrouve sur la plateforme de Prirazlomnaya des pièces provenant d’anciennes plateformes de la Mer du Nord, qui ont rouillé pendant des années sur un chantier naval de Mourmansk. Ce n’est donc pas exactement ce que l’on pourrait appeler une plateforme sans risque… Malgré cela il est prévu qu’elle opère toute l’année dans la lointaine mer de Pechora, où la glace est présente les 2/3 de l’année et où les températures peuvent descendre en dessous de -50°C. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette plateforme n’est absolument pas sure. Jugez-en par vous même. 3. Gazprom ne rendra pas public son plan d’action en cas de marée noire Le Conseil de l’Arctique, dont la Russie est membre, s’est mis d’accord sur le fait que ce plan d’action devait être rendu public. Prendre connaissance de ce document est la seule manière pour la société civile d’évaluer les dangers d’une marée noire dans les eaux de l’Arctique. Gazprom n’a fait qu’un rapide résumé de son plan d’action (en anglais), la version intégrale n’étant consultable que dans les bureaux de Gazprom et avec de nombreuses restrictions. Cependant, à la lecture du résumé, il est clair que Gazprom ne serait pas capable de faire face à un déversement pétrolier dans des eaux aussi lointaines. Gazprom prétend être extrêmement rigoureux concernant les mesures préventives de protection de l’environnement. Cependant, d’après les documents officiels, le pire des scénarios envisagés n’est qu’un déversement de pétrole de 10 000 tonnes, soit 73 000 barils. A titre de comparaison, lors du désastre de Deepwater Horizon, l’équivalent de 5 millions de barils a été répandu dans le Golfe du Mexique. 4. Les marées noires sont inévitables Statistiquement, les déversements pétroliers arrivent fréquemment. En Arctique, le risque est encore plus élevé. Les eaux glacés, les icebergs et les conditions météorologiques extrêmes rendent les conditions de forage encore plus mauvaises. Les gardes-côtes américains et canadiens l’ont appris à leurs dépens le mois dernier lors d’un exercice de simulation. Ils n’ont pu déployer que des équipements de récupération, mais pas le navire de remorquage d’urgence, élément pourtant crucial de toute opération de dépollution. En 2011, Robert Papp, commandant de la garde-côtière américaine, a avoué au Congrès que son agence n’était absolument pas préparée si une catastrophe comme celle de Deepwater Horizon se produisait en Arctique. 5. Il serait quasiment impossible d’intervenir en cas de marée noire En raison de la petite fenêtre estivale, entre mai et octobre, seule période à laquelle une intervention de dépollution serait possible. Les industriels sont incapables de garantir qu’une marée noire ne surviendra pas, et leurs plans d’intervention en cas de catastrophe restent largement inadaptés : le Pew Environment Group, après avoir examiné les plans d’intervention des compagnies pétrolières, a averti que l’industrie pétrolière n’était “pas prête pour l’Arctique” et qu’elle sous-estimait la probabilité et les conséquences d’une explosion catastrophique. Le WWF a estimé que les mesures d’évaluation des risques proposées par l’industrie n’étaient pas de l’ingénierie mais de l’ “imaginerie”. L’éloignement géographique est une autre contrainte qui empêcherait une intervention de nettoyage. Si une catastrophe survenait sur le Prirazlomnaya, il faudrait attendre des jours pour que les équipements nécessaires les plus proches, qui se trouvent à 1 000 km à Mourmansk, soient acheminés sur place. 6. Le Prirazlomnaya se trouve à proximité de parcs naturels Le champ pétrolier du Prirazlomnaya se trouve au beau milieu de parcs nationaux et de réserves naturelles qui sont le refuge d’espèces protégées et menacées comme le morse de l’Atlantique et les ours polaires. D’après le plan d’intervention de Gazprom en cas de marée noire, l’habitat des morses et des oiseaux pourrait être touché si un accident survenait sur la plateforme, et les habitants de la région, qui dépendent de la mer de Pechora pour pêcher et chasser, seraient eux aussi affectés. 7. La Russie a un bilan catastrophique en matière de marées noires En Russie, des régions entières sont si polluées par les déversements pétroliers que la vie quotidienne des habitants a été totalement bouleversée. Les conditions météorologiques extrêmes et le manque d’entretien sont à l’origine de fissures sur les oléoducs qui laissent s’échapper 5 millions de tonnes de brut chaque année. D’après les chiffres officiels, les rivières et fleuves souillés du nord de la Russie déversent 500 000 tonnes de pétrole dans l’océan Arctique tous les 18 mois. À titre de comparaison, la Russie répand tous les deux mois dans l’environnement une quantité de pétrole équivalente à celle qui s’est échappée lors de la catastrophe de Deepwater horizon dans le golfe du Mexique. 8. Le pétrole de l’Arctique ne doit pas être exploité si l’on veut réduire la pollution au CO2 qui contribue au bouleversement climatique La majorité des réserves prouvées de charbon, de pétrole et de gaz ne doivent pas être exploitées si l’on veut éviter un bouleversement catastrophique du climat qui rendrait inhabitables certaines régions de la planète. D’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), plus de 60 % des réserves de pétrole actuellement prouvées doivent rester dans le sous-sol pour contenir l’augmentation des températures sous la barre fatidique des 2°C. En d’autres termes, l’exploitation pétrolière n’est certainement pas compatible avec les mesures prises au niveau international pour éviter un emballement climatique dangereux. De plus, les réserves en arctiques ne représenteraient que 3 ans de notre consommation actuelle de pétrole… Cela vaut-il le coup de prendre des risques insensés ? 9. L’Arctique est un écosystème unique et fragile L’étendue de la banquise arctique a diminué de 30 % par rapport à son niveau de 1979, et son épaisseur s’est considérablement amoindrie. Ainsi, pendant les mois d’été, on enregistre une diminution totale de 75 % du volume de la banquise. Les changements climatiques mettent l’écosystème arctique à rude épreuve. L’Arctique est un écosystème unique et fragile qui abrite de nombreux mammifères marins, ainsi que des espèces qu’on ne trouve presque qu’exclusivement dans cette région du monde (ours polaires, les narvals, les morses). La région Arctique doit être préservée du dérèglement climatique, des dangers induits par la production pétrolière et des risques de marée noire. 10. Lorsque les États et les entreprises font fausse route, les citoyens doivent prendre le relais ! Lorsque ni les entreprises ni les responsables politiques ne sont à la hauteur de leur responsabilité, les citoyens et les citoyennes doivent se mobiliser avec courage. Ensemble, nous devons faire bloc contre les actes qui mettent notre planète en danger. C’est notre responsabilité démocratique d’interpeller les dirigeants du monde et de les rappeler à leurs obligations. Plus de quatre millions de personnes ont rejoint le mouvement Save the Arctic. Lorsque les activistes Sini Saarela et Marco Weber ont escaladé le Prirazlomnaya pour tenter d’arrêter le crime environnemental qui s’y déroulait, ils n’étaient pas seuls : des millions de personnes du monde entier étaient derrière eux. Ensemble, nous continuerons de dénoncer les menaces que l’exploitation pétrolière en Arctique fait peser sur notre climat et notre planète. C’est notre devoir de nous mobiliser contre les multinationales pétrolières, si puissantes soient-elles. 100 ANS DE DESTRUCTION... Pour toutes ces raisons, et bien plus encore, il est plus que jamais nécessaire de défendre l’environnement ! #FreeTheArctic30 ! greenpeace 27/9/2013 -
Paris (AFP) - Alain Rival, chercheur spécialisé dans la culture de palmiers à huile, appelle à "ne pas stigmatiser toute une filière", accusée de détruire la forêt tropicale, qui est aussi source de développement pour certains pays. Avec la volonté de sortir d'un débat "souvent irrationnel", le chercheur a présenté cette semaine un ouvrage co-écrit avec l'agro-économe Patrice Levang: "La palme des controverses" (éditions Quae). La culture de palmiers à huile a contribué en Asie du Sud-est à la déforestation de forêts abritant une faune et une flore exceptionnelles. L'habitat de mammifères comme les singes gibbons ou les orang-outans a été fortement réduit, au point de mettre en danger leur survie. Inspection aérienne de la déforestation en Indonésie (c) Afp L'expansion de cette culture a eu "un impact environnemental désastreux", reconnaît Alain Rival, chercheur au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) qui travaille depuis une vingtaine d'années sur cette plante. Mais elle "a aussi eu un impact socio-économique globalement positif", fait-il valoir. La cultiver, "c'est la possibilité de sortir de la pauvreté des populations rurales auxquelles on ne peut pas refuser ce droit, cette aspiration", dit à l'AFP le chercheur. "Il ne faut pas stigmatiser toute une filière sans la connaître", poursuit-il en mettant en avant des pratiques agricoles très variées (des groupes industriels aux parcelles familiales) et la part des petits planteurs (40%) en Indonésie et en Malaisie qui concentrent 85% de la production mondiale. Sur l'île de Sumatra (Indonésie) par exemple, "sur le cycle complet d'une plantation, le revenu moyen à l'hectare s'élève à 2100 euros contre 200 euros pour le riz", relève-t-il. "La filière a déjà énormément évolué, comme a pu le faire la viticulture chez nous, qui est aussi dans certaines régions une monoculture", fait-il valoir. "En Indonésie, sur les 21 millions d'hectares de forêt primaire ayant disparu entre 1990 et 2005, 3 millions seulement correspondent à la création de palmeraies", souligne-t-il. Il reconnait quand même qu'"on a du mal à contrôler le développement du palmier à huile" face à une demande qui explose et des rendements à l'hectare inégalés. Le palmier occupe 7% des surfaces agricoles en produisant 39% de l'huile végétale mondiale devant soja, colza et tournesol. Et, en l'absence de parasite, pas besoin de pesticides. Le chercheur appelle à "être réaliste": "dans les prochaines décennies, la demande va continuer à augmenter", notamment dans les pays émergents à forte croissance démographique."Le défi n'est pas d'empêcher l'expansion de l'huile de palme mais de favoriser des modes de développement minimisant les impacts sur la biodiversité et les populations locales ", estime-t-il. Autrement dit "faire cohabiter surfaces agricoles et espaces naturels" mais, prévient-il, "il n'y aura pas zéro déforestation". Si la protection de la biodiversité passe par la sanctuarisation de certains lieux, les choix agronomiques sont multiples: pratiques moins intensives, mais aussi mise en culture de terres déjà défrichées, comme des savanes, et augmentation de rendements par sélection de plantes. Côté rendements, "la marge est énorme", pense le chercheur, grâce à des plants qui donnent jusqu'à 12 tonnes à l'hectare. Très prometteur mais pas forcément simple: "Cela implique de structurer tout un circuit de pépinières". "Ca marche bien au Bénin, mais il y a aussi des fraudes ailleurs". Selon lui, face aux mauvaises pratiques, la voie de la certification d'une huile plus durable via l'organisme RSPO (Roundtable sustainable palm oil), est juste - même si elle doit être perfectionnée - et le boycott par les pays du Nord serait "une erreur grossière". "Le marché du Nord ne représente que 17% de la consommation mondiale" et "les entreprises engagées dans une culture plus durable verraient leurs efforts annulés et reviendraient en arrière", avertit Alain Rival. La preuve selon lui, c'est que les ONG comme Greenpeace ou WWF, tout en étant critiques sur le niveau d'exigence et la lenteur du processus, siègent à la RSPO. SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013
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Le "poisson des glaces" de retour aux Kerguelen
Admin-lane a posté un sujet dans Les poissons marins
Saint-Denis de la Réunion (France) (AFP) - L'exploitation du "poisson des glaces", disparu de l'assiette des Réunionnais depuis 20 ans, va pouvoir reprendre: c'est la conclusion d'une campagne scientifique et halieutique destinée à évaluer le stock de poissons des Kerguelen, dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). "La biomasse a été renouvelée, c’est un très bon résultat", a déclaré à l’AFP le professeur Guy Duhamel, directeur du département Milieux et peuplements aquatiques du Museum national d'histoire naturelle (MNHN), en tirant le bilan de la campagne Poker 3 (Poissons des Kerguelen), achevée lundi soir. Après Poker 1 en 2006, Poker 2 en 2010, la campagne Poker 3, démarrée il y a cinq semaines, devait établir un "diagnostic précis de la ressource" dans la zone économique exclusive (ZEE) française des Kerguelen. Elle a ciblé prioritairement deux poissons: la légine australe, actuellement pêchée par sept palangriers basés à la Réunion et le "poisson des glaces" dont l'exploitation a dû s'arrêter il y a une vingtaine d’années en raison de sa surpêche. Légine australe (Dissostichus eleginoides) USFDA / Domaine public "L'objectif de ces travaux était d’étayer de manière scientifique les conditions d’une pêche durable et raisonnée dans la zone", a expliqué le préfet des TAAF, Pascal Bolot. Pour mener à bien sa mission à bord du chalutier l'Austral, l'équipe de neuf scientifiques sous la direction du professeur Duhamel, aidés par 37 marins, a procédé à plus de 200 chalutages entre 100 et 1.000 m de profondeur au nord du plateau de Kerguelen. Résultat: "Il n’y a pas de souci à se faire pour la légine. Sa biomasse est stable, voire en augmentation", a indiqué le professeur Duhamel. Il n’envisage toutefois pas de modifier son mode de pêcherie sélective (profondeur de pêche, interdiction du chalutage, etc.) qui a justement permis de préserver cette espèce. Ce poisson à la chair blanche et fondante qui peut atteindre 2 mètres et peser 80 kg, est l'un des plus chers au monde, vendu de 15 à 18 dollars à la débarque. La France attribue un quota de pêche de 5.850 tonnes par an. Champsocephalus gunnari Picture by Reyes, P. Bonne nouvelle également pour le "poisson des glaces" (champsocephalus gunnari), petite espèce de 25 à 35 cm de long, au sang incolore et vivant en grands bancs : la campagne Poker 3 a conforté les premiers relevés de 2010 montrant une reconstitution des stocks autorisant une reprise de la pêche, selon le professeur Duhamel. "Nous allons proposer un quota de 700 tonnes en deux campagnes de pêche par an", annonce-t-il, ne se faisant aucun souci sur ses débouchés commerciaux. "Les Australiens le vendent très bien à l'exportation, entre 5-6 dollars le kilo", note-t-il. "C'est un poisson à la chair très ferme et blanche qui a un goût agréable rappelant celui de la truite. Il n’a quasiment pas d'arêtes, ce qui est important en termes de commercialisation", explique Thierry Clot, chef du service des pêches des TAAF. Seule la pêche au "chalut pélagique" (filet qui ne touche pas le fond marin) sera autorisée. "On va tester cette méthode de pêche qui est +propre+ au niveau environnemental", souligne le professeur Duhamel. La première marée est prévue dès ce mois-ci et sera menée par le chalutier l'Austral, affrété en commun par l’ensemble des armements basés à la Réunion. La seconde est attendue en juin, à la fin de la campagne de pêche à la langouste (décembre à avril) du chalutier. Les résultats de la mission, comparés à ceux des Australiens réalisés en août, feront l’objet d’un rapport qui sera remis, d’ici à trois mois, à un organisme international, la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), en charge des pêcheries de l’océan Austral. Ils permettront, par ailleurs, au gouvernement français de fixer les quotas de pêche dans sa ZEE de Kerguelen.. SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013 -
Actualité concernant les loups en France
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Nice (AFP) - Le tribunal administratif de Nice rendra vendredi une décision très attendue par les associations françaises de défense des animaux qui ont attaqué la décision inédite de la préfecture des Alpes-Maritimes d'autoriser des chasseurs à tuer des loups lors de battues au grand gibier. Jusqu'à présent les opérations de "tirs de prélèvements" de loups se faisaient sous la supervision de fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), éventuellement avec l'aide de chasseurs bénévoles formés. Mais face à la difficulté de réduire la population de loups dans le département de France le plus touché par des attaques de troupeaux, la préfecture des Alpes-Maritimes a autorisé pour la première fois à la mi-septembre les chasseurs à tirer sur des loups lors de battues au grand gibier, dans des zones de chasse très précises. Dans ce cadre, des chasseurs ont tué un loup et une louve, au grand dam de trois associations écologistes qui ont immédiatement saisi le tribunal administratif de Nice en référé pour mettre fin à cette autorisation préfectorale. L'avocat de la préfecture, David Barjon, a argué mardi que seuls des chasseurs formés et habilités pouvaient tirer des loups et que l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) exerçait un contrôle avant et après ces battues. Les avocats de l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), France nature environnement (FNE) et Ferus ont calmement décortiqué mercredi les textes juridiques existants pour dénoncer une pratique "illégale". Me Benoît Candon s'est dit "excédé que l'Etat considère que les montagnes sont l'attribut des éleveurs". "Les randonneurs aimeraient rencontrer des loups", inoffensifs pour l'homme, a-t-il ajouté. La préfecture des Alpes-de-Haute-Provence vient également de prendre deux arrêtés permettant à des chasseurs de tirer un maximum de trois loups. Dans les Alpes-Maritimes, l'autorisation donnée aux chasseurs est illimitée quant au nombre de loups pouvant être tués lors d'une même battue. Ils ne doivent pas bien-sûr dépasser un total national fixé par le gouvernement au printemps dernier, soit 24 loups, représentant environ 10% de leur population estimée dans les massifs français. "Quant on tue un loup, il est inutile d'en tirer d'autres pour protéger un troupeau, il y a un effet positif jusqu'à la fin de la saison", a argué Me Candon, textes à l'appui. "Qui me garantit qu'il n'y aura que des chasseurs habilités par le préfet dans une battue?", s'est aussi interrogé son confrère Mathieu Victoria. SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013 -
Jakarta (Indonésie) (AFP) - Des rhinocéros de Sumatra ont été filmés sur la partie indonésienne de l'île de Bornéo, où on les croyait disparus, relançant l'espoir pour cette espèce en très grand danger, a indiqué mercredi le WWF. Seize caméras cachées ont filmé à trois reprises en juin et en août des rhinocéros de Sumatra, île du nord-ouest de l'Indonésie, dans la province du Kalimantan oriental (partie indonésienne de Bornéo). Les images montreraient des animaux différents mais cela reste à confirmer par des études supplémentaires, a précisé l'organisation de protection de la nature. TODAYonline 2/10/2013 L'espèce, en danger critique d'extinction, était présumée avoir disparu de la partie indonésienne de Bornéo mais sa réapparition va permettre de relancer les efforts de protection. “Cette preuve physique est très importante car elle forme la base en vue du développement et de la mise en oeuvre d'efforts plus complets pour la préservation des rhinocéros indonésiens", a expliqué le ministre indonésien des Forêts, Zulkifli Hasan. La découverte a été révélée lors du lancement d'une réunion internationale dans le sud de Sumatra sur la préservation des rhinocéros. Le rhinocéros de Sumatra compte "moins de 275" individus à l'état sauvage, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La plupart vivent sur l'île de Sumatra. L'animal est chassé pour ses cornes qui valent une fortune sur le marché noir, en raison de leurs prétendues vertus médicinales. Mais il est également victime de la destruction de son habitat, devenant un des symboles de la lutte contre la déforestation massive qui sévit actuellement en Indonésie. [b]DiscloseTruthTV2 30/6/2013[/b] SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013
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JAPON / Fukushima: les fuites d'eau radioactive
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
Tokyo (AFP) - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué mercredi que 23 tonnes d'eau de pluie un peu contaminée avaient débordé des zones de réservoirs de stockage de liquide radioactif, et signalé la découverte par ailleurs d'un petit écoulement de la partie supérieure d'une citerne. Un typhon a frôlé mercredi le Japon et provoqué de fortes pluies dans l'est mercredi, averses auxquelles n'a pas échappé le complexe atomique ravagé par le tsunami du 11 mars 2011. Cette eau de pluie s'est accumulée dans les zones où sont installés des réservoirs, lesquelles sont couvertes d'une dalle de béton et entourées d'un muret d'une trentaine de centimètres. La quantité d'eau était telle qu'elle a franchi cette petite barrière et a pénétré dans le sol alentour, selon Tokyo Electric Power (Tepco). Des mesures effectuées sur l'eau restante ont montré un niveau de rayonnements bêta relativement faible de 15 becquerels par litre. Le total de césium radioactif y atteint pour sa part 33 becquerels par litre, soit trois fois plus que la limite fixée pour l'eau potable. Tepco a en outre indiqué soupçonner un deuxième débordement, non quantifié, dans une autre zone de réservoir. Le niveau de radioactivité mesuré à cet endroit est un peu inférieur, selon la compagnie. Par ailleurs, lors d'opérations de récupération d'eau de pluie, des gouttes ont été remarquées par un ouvrier sur la partie supérieure d'un réservoir de stockage d'une autre zone. Des examens sont en cours a indiqué Tepco dans un courriel. Mardi déjà, 4 tonnes d'eau de pluie radioactive s'étaient accidentellement répandues au sol alors que des travailleurs la pompaient pour la transvaser dans un réservoir de 12 tonnes vide. La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour, une partie s'écoulant dans l'océan Pacifique voisin. Récemment, des pluies torrentielles ont provoqué une accumulation d'eau de pluie sur le site, que le groupe s'escrime à pomper pour éviter qu'elle ne soit trop contaminée et ne pollue davantage encore le sol et les nappes phréatiques. ROMANDIE 2/10/2013 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Nairobi (AFP) - Les services kényans de protection de la faune et de la flore ont arrêté mercredi un soldat kényan accusé de possession illégale d'ivoire, un acte rare dans un pays souvent accusé de complaisance vis-à-vis des braconniers. L'arrestation est "un cas spécial", a reconnu Paul Udoto, porte-parole du Kenya Wildlife Service (KWS), tout en ajoutant qu'il ne pouvait y avoir "d'exception à la loi". Les services kényans de protection de la faune et de la flore ont arrêté mercredi un soldat kényan accusé de possession illégale d'ivoire, un acte rare dans un pays souvent accusé de complaisance vis-à-vis des braconniers. (c) Afp Comme dans d'autres pays africains, le braconnage d'éléphants est en forte hausse au Kenya ces dernières années. Le crime organisé et les gangs criminels sont souvent pointés du doigt, mais des agents de l'Etat corrompus sont aussi régulièrement accusés de fermer les yeux, voire de prendre eux-mêmes part au trafic. "Quel que soit le travail ou la position des gens, même s'ils travaillent pour KWS, s'ils ont commis un crime, ils finiront devant la justice", a assuré M. Udoto. Le soldat arrêté, âgé de 44 ans, a servi 23 ans dans l'armée et a été arrêté grâce à un renseignement fourni par un civil, a précisé le porte-parole. Il devrait comparaître dès jeudi devant un tribunal de la capitale Nairobi. Selon les estimations, l'Afrique abrite aujourd'hui quelque 472.000 éléphants. Leur survie est menacée à la fois par le braconnage et la cohabitation de plus en plus conflictuelle avec les populations locales. Le trafic illégal d'ivoire, qui génèrerait entre 7 et 10 milliards de dollars par an, est alimenté par une forte demande en Asie et au Moyen-Orient. SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013 -
L'éolien terrestre en France : Projets et actualités.... etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Eolien terrestre et maritime (hydrolienne)
LILLE - La Compagnie du Vent, qui appartient au groupe GDF Suez, a été condamnée à enlever dix éoliennes de deux parcs dans le Pas-de-Calais, un cas sans précédent par son ampleur, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. La société a également été condamnée par le Tribunal de grande instance de Montpellier à payer solidairement 37.500 euros de dommages intérêts à un couple de riverains, propriétaire d'un château dans la région, selon les mêmes sources, qui confirment une information du journal Le Figaro sur son site internet. La Compagnie du Vent a fait appel de ce jugement, rendu le 17 septembre: Nous confirmons qu'un appel a été fait et cet appel est suspensif, a déclaré mercredi à l'AFP un porte-parole de la maison mère GDF Suez. La Compagnie du Vent a obtenu l'ensemble des autorisations administratives pour ces deux parcs en avril 2004 (parc de Boubers-sur-Canche et parc des Tambours). Il existe une période de recours légale de deux mois qui permet à chacun, notamment aux riverains, d'exprimer leurs doléances or aucun recours n'a été formulé durant cette période, a-t-il souligné. De plus, la Compagnie du Vent est allée au-delà de la réglementation en matière d'éloignement des éoliennes par rapport aux habitations, a ajouté le porte-parole. La Compagnie du Vent, doit, selon le jugement, démonter et enlever dans un délai de quatre mois ses dix éoliennes, réparties sur deux sites, près des communes de Monchel-sur-Canche et Conchy-sur-Canche (Pas-de-Calais). Je suis satisfait de cette décision parce que des juges ont enfin ouvert leurs oreilles à non seulement un problème patrimonial, provoqué par ces implantations d'éoliennes, mais un problème humain, a déclaré à l'AFP Philippe Bodereau, avocat du couple de propriétaires du château de Flers, un bâtiment de briques et pierres du XVIIIe siècle classé monument historique dans les années 1960. C'est un problème humain qui a été relevé, à savoir les gênes auditives et également la vue, a-t-il ajouté. J'espère que ça va convaincre les gens qui subissent ce genre de problèmes qu'ils peuvent aussi agir et faire respecter leurs droits, leur vie, leur quotidien. Et ce, quel que soit le logement où ils habitent: Je pense au retraité lambda, a-t-il souligné. C'est la mode (les éoliennes). Cela donne bonne conscience, mais c'est hypocrite, car il y a avant tout un intérêt spéculatif. Quand la Compagnie du Vent installe ses éoliennes devant (une) propriété, ce n'est pas pour faire plaisir à Cécile Duflot, c'est avant tout pour tirer un profit, a conclu Me Bodereau, avocat au barreau d'Arras. ROMANDIE 2/10/2013 -
DACCA - Le Bangladesh, fortement déficitaire en ressources énergétiques, a lancé mercredi le chantier de sa première centrale nucléaire, de conception russe et censée entrer en production en 2018. Le Premier ministre Sheikh Hasina a posé la première pierre de la centrale de Ruppur (nord-ouest) qui sera composée de deux réacteurs d'une capacité cumulée d'environ 2.000 mégawatts. Le Bangladesh avait signé en 2011 un accord avec le groupe public russe Rosatom et avait obtenu des crédits préférentiels de Moscou pour financer 90% du projet, estimé à 4 milliards de dollars (2,95 milliards d'euros). En construisant cette centrale nous avons accordé la plus grande importance à la sécurité, a affirmé M. Hasina dans un discours télévisé après l'inauguration. Nous suivons à la lettre les recommandations de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a-t-il assuré. Dacca avait reçu en 2007 le feu vert de l'AIEA pour développer sa capacité nucléaire civile. La Russie doit prendre en charge les déchets. Le Bangladesh, un des pays les plus pauvres au monde, fait face à une importante pénurie d'électricité qui pénalise son industrie après des années de sous-investissement. ROMANDIE 2/10/2013
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Les grottes sacrées des hautes terres de l'Ouest Cameroun
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans A la découverte de lieux naturels méconnus
La grotte Kouo Vu est une petite grotte qui s'ouvre sous une falaise basaltique, au fond d'un vallon encaissé dans une portion de forêt, à la frontière entre les territoires des chefferies Bafoussam et Baleng. On dit que cette grotte fut le lieu, il y a quelques années, d'une sombre histoire de sorcellerie... La grotte se trouve au fond d'un vallon dont les abords sont fortement cultivés : maïs, haricot, arachides, pommes de terre, bananiers... Quelques safoutiers et manguiers bordent une portion de forêt au cœur de laquelle coule une petite rivière et s'ouvre la grotte. L'humidité des lieux est propice aux escargots géants que l'on trouve en grand nombre ainsi qu'aux crabes d'eau douce. La rivière s'écoule en cascade par-dessus le porche d'une largeur de 30 mètres pour 8 mètres de hauteur. Chemin d’accès à la grotte Kouo Vu, à Baleng. Olivier Testa Cette grotte est colonisée par des chauves-souris, et l'odeur du guano prend au nez dès l'entrée dans la grotte. L'atmosphère est suffocante à cause des gaz dégagés par le guano, et la température est plus élevée de quelques degrés à l'intérieur. Cet épais guano sert de substrat pour une microfaune détritivore, et grouille de cafards, moucherons… Pris dans cette masse, on retrouve des restes d'offrandes, des vêtements « souillés » d'autochtones venus se purifier. Les nombreuses libations (huile de palme, noix, sel) et offrandes aux abords ou dans la cavité forment par endroits d'épais dépôts organiques qui attirent les fourmis, les rats... Kouo Vu est une grotte très sacrée. On ne peut y entrer qu’accompagné de Mafo Kouo Vu, la kemsi (voyante) responsable du lieu. La voyante prévient alors les divinités de la cavité que des visiteurs souhaitent entrer à l'aide d'une trompette et en prononçant des incantations, il est alors possible d'entrer dans la grotte, nu-pieds. L’entrée effrayante de la grotte a fait naître en ce lieu de nombreuses légendes. Olivier Testa Aux abords de la grotte, on retrouve des offrandes en de nombreux endroits, que ce soit des noix de kola, du sel, de l'huile, des épices, du kaolin… Des cages en raphia abandonnées là, vides, témoignent des nombreuses volailles et lapins qui ont été offert aux divinités de la grotte. Les parois de la cavité sont maculées de projections de liquides blancs, jaunes ou ocres laissées par des rites passés. Le plus impressionnant reste les cairns, sous le porche d’entrée. Les différents voyants déposent des offrandes, principalement du sel, de l'huile de palme, des épices, sur ces amoncellements de cailloux. Avec les années, ces cairns sont maintenant intégralement recouverts de cette accumulation de substances organiques et les fait ressembler à des concrétions. On peut compter un alignement de neuf grandes «concrétions» symbolisant les neufs notables de la chefferie. Dans la tradition bamiléké, les «neuf» constituent un groupe de notables chargé de conseiller le roi dans sa gestion. Leur pouvoir est très grand, et le roi ne peut les ignorer sans se mettre en danger. Cette grotte est localement très connue et redoutée, car deux personnes y auraient disparu à l'intérieur... L’alignement des neuf concrétions symbolise les neuf notables de la chefferie. Les offrandes, libations et projections sont omniprésentes. Olivier Testa La légende de la grotte de Kouo Vu On raconte qu'en juillet 2005, un sorcier fut contacté par un jeune homme qui se pensait en proie avec les esprits. Ambitieux, il s'était engagé dans une secte traditionnelle, afin de bénéficier de l’appui des forces invisibles pour accélérer sa carrière. Il était porteur d'une bague considérée comme magique qui le reliait à cette secte. La bague s'était serrée autour de son doigt. Il n'arrivait plus à la retirer, se sentait possédé et dépassé par le pouvoir maléfique de la bague. Allant voir un sorcier en vue de contrecarrer les effets de la bague, celui-ci lui dit qu'il disposait de suffisamment de puissance pour neutraliser le pouvoir de la bague. Ils se rendirent tous deux à Kouo Vu. Le rite de désenchantement commença, puis le Kemsi et son patient entrèrent à l'intérieur de la grotte. Un fou, habitant les lieux, les vit entrer, puis une nuée de chauves-souris sortit de la grotte. Le soir, ne les voyant pas ressortir, le fou prévint la police, et la population se rassembla autour de la grotte. Des sorciers vinrent pour forcer le retour des disparus, mais rien n’y fit. Selon Mafo Kouo Vu, la gardienne des lieux, le pouvoir divin de la grotte s'est fortement opposé au pouvoir maléfique de la bague, et les deux ont été vaincus par la grotte. D'autre part, le sorcier possédait un pouvoir qui n'était pas apte à annihiler celui de la bague. Lire la suite (extraits d'articles de presse) FUTURA SCIENCES -
Après trois mois et demi de gestation, Melati, une tigresse de Sumatra, a donné naissance à son premier petit en seulement six minutes, le 22 septembre. Heureux événement au zoo de Londres (Royaume-Uni). Un bébé tigre y a vu le jour pour la première fois depuis 1996. Une caméra, dissimulée dans la cage du fauve, a filmé en noir et blanc cette naissance, dimanche 22 septembre. La direction du parc animalier de la capitale britannique a diffusé les images, mardi 1er octobre. On y voit la tigresse mettre bas et prendre soin de son nouveau-né. robknows100 1/10/2013 Pour sa première grossesse, la tigresse de Sumatra, baptisée Melati, n'a donné le jour qu'à un seul petit. La gestation a duré environ 105 jours, soit trois mois et demi. La mise bas, elle, à peine six minutes. Le zoo a tenu à garder cette naissance secrète et a gardé un œil sur la jeune mère à l'aide de caméras cachées dans sa tanière, afin de ne pas perturber les deux animaux. Il faudra attendre mi-novembre pour connaître le sexe du bébé tigre, lorsque les soigneurs entreront dans l'enclos pour vacciner le nouveau-né. D'ici là, ils laissent Melati développer son instinct maternel. FRANCE TV INFO 2/10/2013
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Ils n'ont pas encore de noms, le parc sud-coréen attendant la date du 4 octobre, journée mondiale des animaux à travers le monde, pour les montrer au public. Deux lionceaux blancs font leur première apparition face aux médias au zoo sud-coréen de Yongin, mardi 1er octobre. Les lions blancs, qui portent cette mutation rare des poils, ne sont environ que 300 dans le monde. Ils sont huit aujourd'hui au parc Everland, en Corée du Sud. Les deux lionceaux mâles pesaient 2,5 kilos pour l'un, trois pour le second à leur naissance, samedi 28 septembre. Ils sont tous les deux en bonne santé selon les responsables du parc. JewishNewsOne 1/10/2013 Ils n'ont pas encore de nom, le parc attendant la date du 4 octobre, journée mondiale des animaux à travers le monde, pour les montrer au public et les baptiser. Everland Resort, un complexe de loisirs situé près de Séoul (Corée du Sud) et qui comporte un parc à thème et un zoo, est très prisé par les Sud-Coréens. FRANCE TV INFO 1/10/2013
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La période semble propice à la naissance de pandas. Le zoo d'Atlanta, en Géorgie (Etats-Unis) a vu la naissance, en juillet, de pandas géants jumeaux. Et quatorze pandas nés à Chengdu, dans la province chinoise du Sichuan, ont été montrés au public lundi 23 septembre. Quatorze pandas, nés à Chengdu, dans la province chinoise du Sichuan, ont été montrés au public lundi 23 septembre par les chercheurs du Centre de recherche sur le panda géant de Chengdu. Cet organisme se consacre à l'étude et la reproduction en captivité de cette espèce. Nés entre juillet et septembre, ces animaux sont élevés dans deux pièces différentes, et se portent à merveille selon les vétérinaires du centre. Les plus gros pèsent entre 3 et 4 kilos, le plus frêle ne fait que 700 grammes. La période semble propice à la naissance de pandas. Le zoo d'Atlanta, en Géorgie (Etats-Unis), a aussi vu la naissance en juillet de bébés pandas géants jumeaux. Il s'agit des premiers pandas nés aux Etats-Unis depuis 1987, selon les responsables du zoo américain. Les petits, conçus par insémination artificielle, se portent bien mais restent sous haute surveillance, le taux de mortalité des bébés pandas étant très élevé pendant les premiers mois de leur vie. FRANCE TV INFO 27/9/2013
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Une femme dévorée par les chiens qu'elle maltraitait
Admin-lane a posté un sujet dans Insolite, divers
Patricia Ritz, une Américaine âgée de 67 ans condamnée à plusieurs reprises pour cruauté envers des animaux, aurait été mangée par les 39 chiens qu'elle gardait chez elle, à Fordsville dans le Kentucky. Ce sont ses voisins qui ont alerté la police, étonnés de ne pas l'avoir vue depuis plusieurs jours. Lorsque les policiers sont arrivés sur place, ils n'ont découvert que son crâne et des os. La police a écarté la piste criminelle, et pense que la sexagénaire est morte de maladie. Affamés, ses chiens l'auraient mangée pour survivre... Comme le rapporte Global news Patrica Ritz a eu des centaines de chiens dans sa vie, des chiens loups pour la plupart. Tous ont été saisis car elle les maltraitait. La sexagénaire qui privait ses animaux de nourriture, d'eau, de soins et d'espace, a même été condamnée pour 5 cas de zoophilie. 50 chiens lui ont ainsi été retirés en 1986, puis 184 autres en 1999. Parmi eux, 159 ont dû être euthanasiés, car trop faibles et traumatisés pour espérer reprendre une vie normale. Mais Patricia Ritz a continué à recueillir des chiens chez elle. Entre 1999 et 2003, elle a été condamnée 5 fois... "C'est un autre mode de vie, mais je ne vois pas ce que j'ai fait de mal" déclarait-elle en 1999 à l'AFP. Et d'affirmer être victime d'une véritable "chasse aux sorcières". 27 des 39 chiens retrouvés chez elle il y a quelques jours, dont de nombreux chiots, ont été pris en charge dans une clinique vétérinaire. Les 12 autres ont été placés dans un refuge de l'Ohio, le Roby Animal Sanctuary and Cat Rescue. Traumatisées, les pauvres bêtes ne seront probablement pas proposées à l'adoption. C'est dans un sanctuaire que ces chiens finiront leurs jours... Crédit photos : facebook - Roby Animal Sanctuary and Cat Rescue WAMIZ 30/9/2013 -
Niko, c'est le prénom d'un chaton vivant au Japon, et devant lequel il est tout bonnement impossible de ne pas fondre. Lorsque son ange gardien l'a trouvée, la boule de poils ne pouvait pas ouvrir les yeux. Mais grâce aux soins et tout l'amour qui lui ont été prodigués, Niko découvre aujourd'hui le monde comme n'importe quel autre chat. "Lorsque je l'ai trouvée, ces deux yeux étaient gravement infectés par la conjonctivite. Je l'ai emmenée à la maison, et l'ai soignée" raconte celle qui se fait appeler MrJin650 sur Youtube. Il a fallu du temps à Niko pour vaincre ses peurs. Un jour, la petite chatte était tellement effrayée qu'elle est restée pendant des heures enfermée dans le sac en papier qui lui servait de refuge. Sa famille d'accueil est alors restée auprès d'elle toute la nuit. "Elle a commencé à se blottir aux petites heures du matin, et après un bain, s'est montrée plus calme et docile" raconte la femme au grand coeur qui l'a sauvée. Celle-ci a nettoyé les yeux du chaton, tandis que ses enfants lui confectionnaient un nid douillet dans une boîte en carton. Niko mangeait et bougeait très peu lorsqu'elle est arrivée dans sa nouvelle maison. Il fallait l'aider à se nourrir, pour qu'elle survive, et prenne des forces. Mais après sa première visite chez le vétérinaire, la petite chatte n'a cessé d'aller mieux. La boule de poils a appris à utiliser sa litière, son appétit s'est développé et, de jour en jour, elle est devenue plus énergique et joueuse. Crédit photos : MrJin650 - Youtube Et surtout, ses yeux se sont peu à peu ouverts. Lorsqu'elle avait besoin d'aide, elle le faisait savoir en miaulant. Et lorsqu'elle avait besoin de câlin, elle ne se privait pas non plus pour le faire comprendre à ses humains. "Quand je l'ai trouvée, je ne pensais vraiment pas qu'elle y arriverait. Je suis si heureuse qu'elle aille bien" se réjouit aujourd'hui son ange gardien. Niko est restée pendant un mois dans cette merveilleuse famille. Et c'est en pleine forme qu'elle a rejoint son nouveau foyer, à Kamakura, au sud-ouest du Japon. Revivez la belle histoire de Niko en regardant la vidéo ci-dessous. MrJin650 / YouTube 25/11/2011 WAMIZ 30/9/2013
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Larry, chat abandonné, maintenant dans un palace : au 10 Downing Street (Angleterre)
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les histoires d'animaux
Il y a plus d'un an et demi que Larry a été adopté en vue de devenir le cha(t)sseur de rats de la résidence du Premier ministre britannique. Mais voilà, le matou est un piètre chasseur, en plus d'être le roi de la sieste. Larry est si incompétent qu'un autre chat a dû être embauché pour chasser à sa place il y a quelques mois. Pire encore que ce déshonneur, nous apprenons aujourd'hui que David Cameron serait bien loin de porter le chat dans son coeur. C'est le journaliste Matthew d'Ancona qui l'assure, dans son livre Tous dans la même barque, publié hier, le 30 septembre. Crédit photo : DR L'auteur affirme que le Premier ministre David Cameron et sa famille sont exaspérés par la présence du chat, qui en plus de n'avoir chassé qu'une seule souris en un an et demi laisse des poils partout sur son passage. Une révélation qui n'a pas manqué d'émouvoir les internautes. Sur Twitter, une campagne #SaveLarry (sauver Larry) a même été lancée. David Cameron n'a alors pas eu d'autre choix que de s'exprimer à son tour sur le réseau social, afin de démentir toute mésentente entre son chat et lui. "Je peux rassurer tout le monde sur la campagne #SaveLarry. Lui et moi nous entendons parfaitement bien. Les enfants l'adorent aussi" affirme le Premier ministre. Et de se fendre d'un jeu de mot, écrivant "purr-fectly "(purr signifie ronronner dans la langue de Shakespeare) à la place de "perfectly". Mais David Cameron n'aurait en réalité jamais été très enthousiaste à l'idée d'adopter un chat, bien que des félins aient toujours résidé au 10 Downing Street. Depuis 1924 en effet, la résidence du Premier ministre a toujours été habitée par un matou ayant pour mission de chasser les indésirables rongeurs. C'est à contre-coeur, sous la pression de ses conseillers, que David Cameron aurait finalement cédé. WAMIZ 1/10/2013