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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Quand un jaguar se jette à l'eau pour chercher sa nourriture, cela donne un combat sans merci. Après les images de cette attaque, le National Geographic vient tout juste de publier une vidéo de la scène. Un jaguar y surveille de très près un caïman avant de lui bondir dessus pour le tuer. marina day / YouTube 1/10/2013 Selon Luke Dollar, scientifique et membre de la Big Cats Initiative du National Geographic, le jaguar a probablement mordu directement le caïman au niveau du système nerveux central. Suite à cela, le reptile aurait été incapable de se défendre ou de fuir, ce qui explique pourquoi le félin a rapidement eu le dessus sur sa proie. "Le jaguar savait ce qu'il faisait. Il a repéré directement la partie la plus fine de la boîte crânienne et y a planté ses crocs. Et c'est plutôt incroyable si l'on considère que le cerveau du caïman fait sûrement la taille d'une noix", ajoute-il. D'autant plus incroyable que ce genre de manœuvre est classique chez les grands félins lorsqu'ils s'attaquent à leurs victimes. Reste que les caïmans n'ont pas de cou distinct, leur crâne est donc particulièrement difficile à repérer. Mais cela n'a visiblement pas gêné le jaguar, qui possède la morsure la plus puissante chez les félins et qui s'est attaqué directement au crâne. La vidéo a été capturée par Kedar Hippalgaonkar, un Américain en vacances au Brésil avec sa femme. Le couple cherchait à observer des jaguars lors d'une sortie en bateau dans la Pantanal avec un organisme d'écotourisme. Et ils ont été servis ! Le jaguar de la vidéo, baptisé "Mick Jaguar" par les locaux, était leur troisième félin de la journée. "Lorsqu'il est remonté sur la berge, il est clair qu'il chassait sa proie. Au début, il rampait, puis c'est comme s'il était passé en mode chasse. Il ne faisait aucun bruit, même lorsqu'il nageait", témoigne le touriste. Selon le guide touristique, qui a plusieurs heures d'observation de jaguars a son actif, aucune proie n'a jamais résisté à la frappe foudroyante de Mick Jaguar. Pour surprenant que soit ce récit, car on imagine pas que les caïmans soient des proies habituelles du jaguar, ce n'est pas un fait unique... à voir le nombre de vidéos sur le sujet. AnimalsPlanet List / YouTube 16 janv. 2013 JaguarsOwnAll· / YouTube 25/2/2009 NationalGeographic / YouTube 10/7/2013
  2. Lors d’une conférence de presse, le 30 septembre dernier, les autorités environnementales américaines ont annoncé que de nouvelles discussions auraient lieu pour statuer sur le sort du loup aux États-Unis. Le sujet reste une question particulièrement épineuse. Presque exterminés en deux siècles de colonisation, les loups des États-Unis, protégés depuis 1978, ont reconstitué une partie de leurs effectifs dans certains états du pays, au grand dam des éleveurs de bétail. Le Fish and Wildlife Service (FWS), l’administration chargée de la faune sauvage aux États-Unis, compte recréer un groupe d'experts qui examinera les possibilités de modification de la protection juridique des loups dans le pays. En juin, la FWS avait déjà proposé de retirer le loup de la liste des espèces en danger. Elle espérait, toutefois, y ajouter sa sous-espèce dite "mexicaine", Canis lupus baileyi. Des débats s’en étaient suivis, et il avait été reproché au FWS d’avoir choisi elle-même les scientifiques consultés dans ce cadre. L'agence gouvernementale a donc décidé de prolonger la phase de consultation publique, dans plusieurs villes du pays, jusqu’au 28 octobre. Cette fois-ci, le FWS a demandé au Centre national d'analyse et de synthèse écologique (NCEAS) de Santa Barbara, affilié à l'Université de Californie, de sélectionner cinq ou six scientifiques qui évalueront les propositions en termes de pertinence. "Les gens sont libres d'être en désaccord avec nos propositions", convient Dan Ashe, qui dirige le FWS. L’agence avait déjà levé la protection de certains groupes locaux de loups en 2011 et 2012. Selon Dan Ashe, les plans de gestion au niveau national veilleront à ce que les loups puissent continuer à prospérer, même s’ils restent absents de nombreux états américains qu’ils peuplaient jadis : "le but n'est pas de recréer le passé, mais de protéger les espèces en voie d'extinction", conclut-il. Il devra cependant compter avec les ONG environnementales telles que le CBD, qui a organisé, lundi 30 septembre, une manifestation à Washington, où s’est tenue une consultation publique sur la question des loups. FUTURA SCIENCES 1/10/2013
  3. Anba Macaya signifie en Créole Haitien «Dans les profondeurs du Massif Macaya». Du 21 septembre 2013 au 1er novembre 2013, une expédition spéléologique dans ce massif a été lancée. Les yeux de Marie-Jeanne : un endroit célèbre de la grotte du même nom qui se trouve près de Port-à-Piment, au sud du massif de Macaya, lieu de l'expédition. Dans ce sous-sol karstique, l'eau a creusé un labyrinthe, à peu près inexploré, de galeries, de grottes et de rivières souterraines. Photo Jean-François Fabriol «Bien décidée à faire connaître les fabuleuses cavités peu explorées de la Perle des Antilles, l'expédition part à la découverte de grottes d’une réserve de la biodiversité haïtienne : le Parc National Macaya. "Nous voulons arpenter ce massif, descendre les gouffres innombrables du plateau de Formont, aux verticales vertigineuses, et chercher à atteindre la résurgence par l’intérieur du massif !" L’eau effectue sur ce plateau une percée hydrogéologique de 1 200 m de dénivelé. "Nous tenterons donc de franchir le record de profondeur de la Caraïbe", dans l’une des dernières forêts primaires de l’île, aux arbres, plantes et fougères arborescentes endémiques, classée réserve de biosphère par l’UNESCO en 2012. Photo Jean-François Fabriol «Il s’agit pour nous de réaliser un inventaire de ces ressources et de ces possibilités. C’est vraiment un territoire méconnu et nous ne savons pas exactement ce que nous allons trouver. Il est bien possible, par exemple, que nos découvertes intéressent les paléontologues, car il arrive que des animaux tombent dans ces trous, au fond desquels on remarque souvent des squelettes. Il peut aussi y avoir des objets faits de main d’Homme et jetés là.» Coulée de calcite et gours (les blocs de concrétions) dans la grotte Marie-Louise Boumba en Haïti, en février 2013. Jean-François Fabriol Dans un pays rassemblant quantité d’histoires et légendes façonnées dans ces souterrains, l’exploration de ces grottes représente un attrait sportif, mais aussi culturel et peut-être même scientifique. "Nous serons 7 à partager nos compétences sur Haïti et en spéléologie, 7 à partager cette aventure et, espérons, davantage à y retourner !» L’équipe presque au complet dans la grotte Favot, lors d’un entraînement dans le Vercors, en juin 2013. Debout derrière (de gauche à droite), Matthieu Thomas et Marie-Pierre Lalaude-Labayle ; accroupis (de gauche à droite), Stéphanie Jagou, Pascal Orchampt et Olivier Testa. Manquent Anne-Sophie Brieuc et Jean-François Fabriol. Olivier Testa Expédition Anba Macaya - Elsie news
  4. Depuis une semaine, les six spéléologues de l'expédition « Anba Macaya, verticales souterraines » sont à pied d'œuvre à l'extrême ouest d'Haïti, dans un terrain peu connu. Partie pour cartographier le réseau d'eaux souterraines, l'expédition se heurte à des cartes imprécises... et à des grottes obstruées. Heureusement, les habitants jouent les guides, et l'exploration a commencé. En liaison exclusive avec Futura-Sciences, ils nous font partager l'aventure en images ! Après une semaine à arpenter le plateau de Formon, en Haïti, la mission Anba Macaya nous a transmis les images des premières grottes explorées et les six spéléologues nous ont confié leurs « premiers doutes ». Marie-Pierre Lalaude-Labayle, chef d'expédition, nous donne ses impressions. « Nous observons que de nombreuses cavités ont été bouchées par la population qui y place des roches, afin d'éviter que les bêtes ne tombent à l'intérieur. Nous ne pensions pas que ce serait aussi fréquent et nous pensions trouver plus facilement des gouffres à potentiel. » Pascal Orchampt découvre le gouffre Perdu, un aven borgne de 30 m de profondeur, avec des racines qui tombent du sommet. Olivier Testa Guidés par les paysans haïtiens, les explorateurs parcourent chaque jour les pistes qui serpentent à travers le plateau, à la recherche d'entrées de gouffres. Les habitants connaissent tous de nombreux trous, souvent appelés « grands fonds », car personne ne peut y descendre. «Alors qu'au vu des cartes, je m'attendais à un plateau au relief relativement monotone et à une végétation ouverte, nous avons eu la surprise, lors de notre arrivée, d'observer un relief très accidenté», rapporte Olivier Testa, responsable de l'exploration spéléologique.Il poursuit : « Sur le massif de Macaya, nous sommes en présence d'un karst tropical typique avec des centaines de pitons, et des dolines qui peuvent aller jusqu'à plusieurs centaines de mètres de diamètre. Le tout est recouvert d'une forêt de pierres de type "Tsingy", appelée ici Kase Dan(Cassé-Dents) et d'une végétation difficilement pénétrable. » La ravine Casse-Cou à la sortie d'un canyon est impraticable sans cordes. Le relief est plus tourmenté que ce qu'annonçaient les cartes... Olivier Testa Après cette première semaine de reconnaissance du massif, l'équipe a pointé au GPS et descendu une vingtaine de gouffres jusqu'alors vierges, mais peu profonds. Le trou Zombi, un gouffre déjà connu et s'ouvrant par une verticale de 95 m, est malheureusement comblé et ne débouche pas sur les galeries horizontales espérées. L'équipe a également atteint la résurgence du massif, à une dizaine de kilomètres de marche du camp de base. Elle semble débiter plus d'un mètre cube d'eau par seconde. «Nous l'avons instrumentée à l'aide de sondes de pression, explique Olivier Testa. Les mesures nous permettront de connaître les débits d'eau de la résurgence. En corrélant ces données avec les précipitations que nous allons observer, nous aurons un bon indicateur du mode d'écoulement des eaux dans le karst, et donc de la morphologie des grottes à l'intérieur du massif. Par ailleurs, nous avons pu observer au loin la sortie d'un canyon dans la ravine Casse-Cou. Cela fera l'objet de l'une de nos futures explorations.» La résurgence du plateau de Formon. À droite, la rivière principale avec un débit de 50 l/s. Au fond, la grotte d'où sort plus de 1.000 l/s. Olivier Testa FUTURA SCIENCES 2/10/2013
  5. Nice (AFP) - Le tribunal administratif de Nice rendra son avis mercredi sur une demande en référé de trois associations de défense des animaux réclamant l'interdiction de tirs de loups par des chasseurs lors de battues aux gibiers dans les Alpes-Maritimes. L'autorisation inédite en France de donner le droit aux sociétés de chasse d'abattre des loups lors de battues aux grands gibiers a été prise en septembre par le gouvernement, suscitant un vif émoi chez les associations de défense des animaux. Pour l'instant, cette autorisation a été uniquement donnée dans des zones de chasse précises des Alpes-Maritimes, le département le plus touché par des attaques de troupeaux. La préfecture a insisté sur le fait que les tirs des chasseurs étaient "un exercice ciblé et étroitement contrôlé". L'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), France nature environnement (FNE) et Ferus ont déposé ensemble cette plainte en référé au tribunal administratif de Nice, à la suite de l'abattage par des chasseurs d'au moins deux loups samedi et dimanche derniers lors de battues dans le département. "Nous exigeons l'annulation immédiate de ces battues d'un autre âge, qui sont la porte ouverte aux dérives les plus graves et placent la France en contradiction avec ses engagements européens de protection du loup", estiment ces associations. Jusqu'à présent les opérations de "tirs de prélèvements" de loups se faisaient sous la supervision de fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), éventuellement avec l'aide de chasseurs bénévoles formés. Le président de l'Aspas, Pierre Athanaze, croit en outre savoir que le département de la Drôme serait sur le point d'autoriser à son tour les chasseurs à tirer des loups lors de battues, une information relayée jeudi dans le Dauphiné Libéré mais qui n'a pas été confirmée par des arrêtés. "C'est l'anarchie la plus totale!", estime-t-il. Il a donc co-signé avec une responsable de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) une lettre d'avertissement envoyée vendredi par fax au préfet du département de la Drôme. "Si de telles battues étaient effectivement autorisées, les associations signataires en contesteront la légalité devant le juge administratif", prévient la lettre. De son côté, l'association Ferus a envoyé par courrier recommandé jeudi une plainte au pénal au procureur de Nice pour "destruction d'espèce protégée en bande organisée". "Le loup est une espèce protégée par la Convention de Berne et la directive Habitat", souligne son président Jean-François Darmstaedter, qui juge que "la situation est en passe de devenir incontrôlable". SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013
  6. STOCKHOLM - Un réacteur nucléaire suédois a redémarré mercredi matin après trois jours d'arrêt causés par l'accumulation de méduses dans un circuit de refroidissement, a indiqué l'exploitant. L'incident s'est produit sur le réacteur 3 de la centrale d'Oskarshamn, sur la côte de la mer Baltique. Il n'a pas eu de répercussion sur les consommateurs ni la sécurité. Oskarshamn 3 est le réacteur le plus puissant du pays, avec 1400 mégawatts. OKG, filiale de l'allemand EON qui exploite cette centrale, avait annoncé qu'il avait dû arrêter ce réacteur de manière préventive dimanche à cause de la présence d'un nombre important de méduses dans la prise d'eau de refroidissement. La production a repris, a indiqué l'entreprise mercredi dans un communiqué. Les méduses ont causé des dégâts dans un mécanisme chargé de filtrer l'eau de mer, forçant OKG à en remplacer certaines parties et à nettoyer les canalisations avec de l'eau à haute pression, a expliqué à l'AFP une porte-parole, Emmy Davidsson. Elle n'a pas pu préciser combien de méduses avaient envahi les circuits de la centrale. C'est le nombre le plus important que nous ayons jamais vu. Ce n'est pas commun. Tous les automnes nous devons nous débarrasser de méduses, mais pas autant, a-t-elle expliqué. Ce type d'incident est déjà arrivé dans d'autres centrales en bord de mer, comme celle de Torness en Écosse en 2011. La pollution, le réchauffement des eaux et la réduction de la biodiversité marine, autant de problèmes qui touchent particulièrement la Baltique, sont cités par les scientifiques comme des facteurs favorisant la prolifération des méduses. ROMANDIE 2/10/2013
  7. MOSCOU - Deux premiers militants de Greenpeace, un Britannique et une Brésilienne, ont été inculpés mercredi de piraterie en bande organisée, un crime passible d'une peine de 10 à 15 ans de prison, a indiqué l'association écologiste. Le vidéaste de Grande-Bretagne et une militante du Brésil ont été inculpés, a indiqué dans un communiqué Greenpeace. Les inculpations de piraterie ne sont pas fondées et ne s'appuient sur aucune preuve, a déclaré Irina Issakova, avocate de Greenpeace citée dans le communiqué. Quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays, dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français, ont été placés en détention à Mourmansk à la suite de l'arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de leur navire, l'Arctic Sunrise, par un commando héliporté des gardes-côtes russes. Auparavant, plusieurs d'entre eux avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant russe Gazprom pour en dénoncer le risque écologique. Le Comité d'enquête russe a alors indiqué avoir ouvert une enquête pour piraterie. Les militants ont nié ces accusations, et accusé la Russie d'avoir pris illégalement d'assaut leur bateau dans les eaux internationales. Le président russe Vladimir Poutine avait de son côté déclaré la semaine dernière que si les militants n'étaient selon lui pas des pirates, ils avaient enfreint le droit international. Après ces déclarations, le comité d'enquête avait indiqué que les accusations pourraient être réduites pendant l'enquête. ----->Il est donc logique que les autres militants soient inculpés sous le coup de cette même accusation, puisque c'est ce qui s'est passé jusqu'à présent... Il est inouï que ceux qui défendent notre environnement en alertant des risques encours par certains projets dangereux pour les milieux naturels soient traités comme des criminels ! La Russie semble vouloir faire un exemple pour museler les défenseurs écologiques pour les empêcher d'agir... ROMANDIE 2/10/2013
  8. Les samedi 5 et dimanche 6 octobre prochains, la LPO et de nombreuses associations partenaires invitent le public à participer au plus important événement européen de découverte de la migration : l’EuroBirdwatch. Rendez-vous désormais incontournable du phénomène migratoire, cet événement unique en son genre fêtera cette année ses 20 ans d’existence ! Le temps d’un weekend, la LPO et de nombreuses associations partenaires vous donnent rendez-vous un peu partout en France pour venir percer le mystère de la migration au travers d’activités riches et variées, au cœur de sites propices à l’observation des oiseaux migrateurs. Pour surveiller les grandes migrations d'oiseaux entre le nord et le sud de l'Europe, les yeux des amoureux de la nature sont précieux. EuroBirdwatch L’EuroBirdwatch est le plus important événement européen de découverte de la migration. Créé en 1993 par BirdLife International alliance mondiale de protection de la nature et des oiseaux représentée dans plus de 100 pays, il se déroule chaque année lors du premier weekend d’octobre. L’idée est simple : permettre aux petits et aux grands, curieux de la nature, d’observer les oiseaux migrateurs et d’être sensibilisés à leur protection, par des animations gratuites. Durant deux jours, des ornithologues de la LPO et d’autres associations partenaires font découvrir au grand public la magie de la migration, à travers plus d’une soixantaine d’activités (sorties de terrain, points d'observations, conférences, expositions, etc.) dans une trentaine de départements, sur des sites emblématiques (liste complète sur le site d'EuroBirdwatch). Grâce à sa situation géographique stratégique, à la diversité de ses espaces et à ses conditions météorologiques variées, la France demeure, en effet, une étape incontournable pour des dizaines de millions d’oiseaux migrateurs. Une huppe fasciée surprise en Corse en avril 2007. Lorsque la mauvaise saison arrive, l'oiseau va prendre ses quartiers en Afrique tropicale. Valérie Hukalo, Flickr, cc by nc sa 2.0 Toutefois, si la migration reste un phénomène fascinant qui cumule les records, elle constitue aussi un parcours semé d’embûches : aux obstacles naturels (prédation, tempêtes, reliefs, etc.) s’ajoutent les conséquences des activités humaines (destruction des habitats, infrastructures aériennes, chasse abusive, pollutions lumineuse et chimique). Pour tous ces oiseaux qui, pour survivre, parcourent chaque année des milliers de kilomètres entre la Sibérie, l’Europe et l’Afrique, un weekend de sensibilisation et d’observation est bien le moins que nous puissions faire pour nous assurer que le peuple des airs pourra effectuer ce périple sans encombre. Alors rendez-vous les 5 et 6 octobre pour venir suivre ce phénomène d’exception un peu partout en France ! Outre le site Internet d'EuroBirdwatch, vous pourrez consulter les actualités sur la migration et les lieux d’accueil sur les pages Web de Migraction. FUTURA SCIENCES 1/10/2013
  9. Paris (AFP) - Les Français aiment les loups et réclament leur protection, selon un sondage Ifop paru mardi réalisé pour l'association One Voice et l'Association pour la protection des animaux sauvages. Alors que les préfets de Savoie et des Alpes-Maritimes, autorisent le prélèvement du loup, 75 % des Français interrogés "considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés", selon cette enquête. Les Français aiment les loups et réclament leur protection, selon un sondage Ifop paru mardi réalisé pour l'association One Voice et l'Association pour la protection des animaux sauvages. (c) Afp 80 % des sondés se déclarent "farouchement opposés à son éradication" et seulement 6 % se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans. Enfin, 75 % des personnes interrogées jugent inacceptable "que l'Etat français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque". L'autorisation inédite en France de donner le droit aux sociétés de chasse d'abattre des loups lors de battues aux grands gibiers a été prise en septembre par le gouvernement, suscitant un vif émoi chez les associations de défense des bêtes. Au niveau national, le "plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d'une population estimée par les autorités à 250 animaux en France Sondage effectué du 24 au 27 septembre 2013 auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgées de 18 ans et plus. SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013
  10. Washington (AFP) - Le rat-taupe nu, un petit rongeur au physique disgracieux objet de la plus grande curiosité des chercheurs et qui peut vivre 30 ans, a livré un peu plus de secrets de sa longévité exceptionnelle, selon une recherche publiée lundi aux Etats-Unis. L'organisme de l'heterocephalus glaber produit des protéines quasiment parfaites, ont découvert des biologistes de l'Université de Rochester dont l'étude paraît dans les Compte-rendus de l'académie nationale des sciences (PNAS). Le rat-taupe nu, un petit rongeur au physique disgracieux objet de la plus grande curiosité des chercheurs et qui peut vivre 30 ans, a livré un peu plus de secrets de sa longévité exceptionnelle, selon une recherche publiée lundi aux Etats-Unis. (c) Afp Les protéines sont impliquées dans presque toutes les fonctions du corps et sont de ce fait essentielles pour tous les organismes vivants. Mais, expliquent les chercheurs, pour que ces protéines puissent accomplir leurs fonctions elles doivent tout d'abord prendre la forme qui leur permet de s'intégrer et d'interagir efficacement avec les autres structures cellulaires. Ils ont découvert que chez le rat-taupe nu, le ribosome, la "machine" qui synthétise les protéines, est unique. Quand le ribosome assemble des acides aminés pour créer une protéine, des erreurs peuvent intervenir. Mais chez ce rongeur, les protéines fabriquées par ses cellules ont 40% de probabilités en moins de contenir une erreur que, par exemple, l'organisme des souris. "C'est important car des protéines sans altération permettent au corps de fonctionner plus efficacement", explique Andrei Seluanov de l'Université de Rochester, un des principaux co-auteurs de l'étude. "Bien qu'il s'agisse de recherche fondamentale, nous espérons que notre découverte encouragera d'autres travaux sur des moyens d’améliorer la synthèse des protéines" avec, à terme, un éventuel traitement pour les humains, relève Vera Gorbunova de la même université. Les deux chercheurs avaient publié une étude en juin dans la revue britannique Nature montrant pourquoi le rat-taupe nu n'est pas sujet au cancer, dont aucun cas n'a jamais été découvert chez cet animal qui vit en Afrique de l'Est (voir messages précédents) Ils ont découvert que la présence d'acide hyaluronique empêche les cellules du rongeur de s'agglutiner pour former des tumeurs. Alors que les recherches sur le cancer sont le plus souvent effectuées sur les souris, les deux biologistes ont pris le contre-pied en étudiant des animaux qui semblent y résister. Tandis que les souris ont une espérance de vie moyenne de deux ans en l'absence de prédateurs, le rat-taupe nu, peut atteindre une trentaine d'années, malgré sa maigre constitution. Un adulte mesure environ huit centimètres et pèse en moyenne 35 grammes. SCIENCES ET AVENIR 30/9/2013
  11. Paris (AFP) - L'ours polaire n'est pas la seule espèce menacée par la fonte de la banquise, dont l'impact peut se faire sentir loin à l'intérieur des terres arctiques et perturber la reproduction de paisibles herbivores, comme le renne du Groenland, suggère une étude publiée mardi. Liée à la hausse du CO2 atmosphérique, la fonte de la glace de mer dans la zone arctique n'a cessé de s'accentuer depuis 1979, durant les mois d'été et d'automne. La fonte de cette banquise arctique, qui couvre 15 millions de km2, a atteint un record durant l'été 2012. L'ours polaire n'est pas la seule espèce menacée par la fonte de la banquise, dont l'impact peut se faire sentir loin à l'intérieur des terres arctiques et perturber la reproduction de paisibles herbivores, comme le renne du Groenland, suggère une étude publiée mardi. (c) Afp Un phénomène qui menace directement d'extinction les ours polaires en les privant de leur habitat naturel. Mais la fonte de la banquise pourrait également avoir des répercussions inattendues à l'intérieur des terres, démontrent des chercheurs, qui ont étudié une zone de toundra montagneuse dans l'ouest du Groenland, mesurant différents paramètres durant onze années. Ils ont observé que la végétation y parvenait à maturité de plus en plus précocement dans l'année : 16 jours plus tôt en moyenne en 2011 par rapport à 2002. Parallèlement, la population de rennes (Rangifer tarandus) vivant dans la région a décliné, en raison d'une baisse des naissances et d'une hausse de la mortalité des jeunes. On pourrait penser qu'une végétation plus abondante aux premiers jours du printemps bénéficierait à ces herbivores. Mais c'est le contraire, car si les plantes sont en avance, les rennes, eux, n'ont rien changé à leurs habitudes migratoires millénaires. Et ils payent ce décalage au prix fort, estime l'étude menée par Jeffrey Kirby et Eric Post, biologistes à l'Université américaine de Penn State. Les rennes dépendent entièrement des végétaux pour leur alimentation. Durant les longs mois de l'hiver arctique, ils creusent sous la neige pour se nourrir de lichens. Mais au printemps, ils se tournent vers les herbes de la toundra, les jeunes bourgeons de saules ou d'autres arbustes, beaucoup plus nutritifs. C'est l'allongement du jour qui leur signale que le moment est venu de migrer vers des zones où cette végétation printanière est abondante, une période qui coïncide avec celle où les femelles mettent bas. Mais avec cette éclosion prématurée de la végétation, les femelles arrivent trop tard dans leurs "maternités" traditionnelles : les plantes ont dépassé leur pic de productivité et leur valeur nutritive est déjà en train de diminuer... Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas le réchauffement lui-même qui semble responsable de ce phénomène, mais bien la fonte de la banquise durant l'été, suggère l'étude, publiée dans la revue britannique Nature Communications. D'après les calculs des chercheurs, c'est la fonte de la glace de mer, et non la température ou un autre facteur environnemental, qui présente la plus forte corrélation avec le développement précoce de la végétation et le déclin démographique des rennes. Ces mécanismes, très complexes, échappent encore à la compréhension des auteurs de l'étude, qui jugent nécessaire de procéder à de nombreuses observations au niveau local en différents points du globe pour les élucider. SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013
  12. Nice (AFP) - La région Provence-Alpes-Côte d'Azur continue à progresser en matière de recyclage des emballages ménagers, mais reste avant-dernière du classement français juste devant la Corse, avec une performance de 36,2 kilos par habitant et par an, a indiqué mardi l'organisme Eco-emballages. Le nombre de tonnes d'emballages ménagers recyclés (plastique, acier, aluminium, briques, cartons, bouteilles en verre), 175.034 tonnes en 2012, a progressé de 4,75% sur un an en région PACA grâce aux efforts de 948 communes et de onze centres de tri de la région, selon des chiffres régionaux présentés à Nice devant la presse. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur continue à progresser en matière de recyclage des emballages ménagers, mais reste avant-dernière du classement français juste devant la Corse, avec une performance de 36,2 kilos par habitant et par an, a indiqué mardi l'organisme Eco-emballages. (c) Afp Mais cela reste nettement en dessous de la moyenne nationale de 50 kg recyclés chaque année par personne, ou de la performance d'autres régions particulièrement vertueuses comme la Franche-Comté (66 kg recyclés par habitant). Les départements de la région PACA affichent des chiffres très variés : 26,4 kg recyclés par habitant dans les Bouches-du-Rhône par exemple, 42,9 kg dans les Alpes-Maritimes, mais davantage dans des endroits moins densément peuplés. Le profil national du bon trieur est en effet plutôt "âgé, rural et propriétaire d'un pavillon", souligne Richard Quemin, directeur régional Eco-Emballages pour le Sud-Est. Il admet que le défi reste surtout à relever dans les villes où se concentrent les logements collectifs et chez les jeunes. L'organisme tente constamment d'affiner la dotation en bacs de tri à l'extérieur ou l'intérieur des immeubles. Il déploie aussi sur le terrain des "ambassadeurs du tri", encore trop peu nombreux, qui vont voir les particuliers. La région PACA est notamment nettement en dessous de la moyenne nationale pour le tri de verre recyclé par habitant en 2012 (20,8 kg contre 30,5 kg en France). Lorsqu'il est déposé dans un bac à ordures ménagères, le verre résiste plus de 4.000 ans avant d'être éliminé, insiste Eco-Emballages. Le taux de recyclage des emballages a stagné à 67% en 2012 pour l'ensemble de la France et n'a progressé que d'un point par an en moyenne sur les dix dernières années, a rappelé Richard Quemin. L'objectif du Grenelle de l'environnement est d'atteindre 75% en France en 2016. Eco-Emballages est une entreprise privée agréée par l'Etat, chargée depuis 1992 de financer la collecte, le tri et le recyclage des emballages ménagers. Le "point vert" sur les emballages constitue une garantie de l'engagement des entreprises pour limiter l'impact environnemental des emballages SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013
  13. Moscou (AFP) - Les enquêteurs russes ont l'intention d'inculper mercredi pour "piraterie" les trente militants de Greenpeace placés en détention après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique, a rapporté mardi l'agence Interfax, citant une source au sein des forces de l'ordre. "Ils seront inculpés pour (...) piraterie commise en bande organisée", a déclaré cette source. Le crime de piraterie est passible en Russie de 15 ans de prison. Une porte-parole du Comité d'enquête a confirmé à l'AFP que les militants seraient inculpés mercredi mais a refusé de dire pour quels motifs. Quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays, dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français, ont été placés en détention à la suite de l'arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de leur navire, l'Arctic Sunrise, après que plusieurs d'entre-eux avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière russe pour en dénoncer le risque écologique. Les militants ont nié avoir commis des actes de piraterie, accusant la Russie d'avoir pris illégalement d'assaut leur bateau dans les eaux internationales. Le président russe Vladimir Poutine a de son côté estimé que les militants n'étaient "pas des pirates" mais qu'ils avaient "enfreint le droit international". Le comité d'enquête russe, principal organe chargé des investigations criminelles, avait indiqué que les accusations pourraient être revues au cours de l'enquête. SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013
  14. Moscou (AFP) - Les trente militants de Greenpeace placés en détention en Russie après une action contre une plateforme pétrolière sont proches de l'"état de choc", a déclaré mardi à l'AFP la responsable d'une commission de surveillance des prisons. "Beaucoup d'entre eux sont proches de l'état de choc. Ils ne comprennent pas en quoi ils sont coupables", a déclaré par téléphone Irina Païkatcheva, qui a rendu visite aux militants, placés pour deux mois en détention préventive à Mourmansk (nord-ouest) et dans la région. Les trente militants de Greenpeace placés en détention en Russie après une action contre une plateforme pétrolière sont proches de l'"état de choc" (c) Afp Les quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays, dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français, ont été placés en détention à la suite de l'arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de leur navire, l'Arctic Sunrise, après que plusieurs d'entre-eux avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière russe pour en dénoncer le risque écologique. "Ils ne pouvaient imaginer qu'il puisse y avoir de telles conséquences après une action pacifique dans un pays démocratique", a ajouté Mme Païkatcheva. Selon elle, un des Britanniques a été placé dans une cellule avec deux Russes accusés de vol. Tous se plaignent de ne pas pouvoir se faire comprendre, personne ne comprenant l'anglais dans ces centres. Les militants ont été placés en détention dans le cadre d'une enquête pour "piraterie en groupe organisé", un crime passible de 15 ans de détention en Russie. SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013
  15. Altanbulag (Mongolie) (AFP) - "J'ai accepté de réduire de moitié le nombre de mes chèvres", explique Tsogtsaikhan Orgodol en balayant du regard l'étendue de mille hectares de prairies qu'il s'est vu confier dans le cadre d'un projet censé atténuer les ravages du surpâturage en Mongolie. Cet éleveur de 53 ans à la peau cuivrée est le chef d'une communauté de 22 personnes qui se partagent deux yourtes traditionnelles et une maison en "dur" à côté d'une étable. Le tout perdu à 45 kilomètres d'Oulan-Bator, la capitale du pays. "J'ai accepté de réduire de moitié le nombre de mes chèvres", explique Tsogtsaikhan Orgodol en balayant du regard l'étendue de mille hectares de prairies qu'il s'est vu confier dans le cadre d'un projet censé atténuer les ravages du surpâturage en Mongolie. (c) Afp C'est à cheval qu'ils veillent sur leurs quelque 200 bêtes, dont une majorité de moutons et une cinquantaine de vaches. Un troupeau disparate qui paît en liberté, sans être cantonné par des clôtures. Le pastoralisme nomade est indissociable de l'histoire et de la culture du "pays des steppes". Les familles d'éleveurs se déplacent plusieurs fois par an, en quête de points d'eau et de nouvelles pâtures. Le pâturage est en théorie libre, les transhumances s'effectuant en concertation entre bergers. M. Orgodol a accepté de tourner le dos à ce nomadisme millénaire, convaincu que l'un des plus grands écosystèmes de prairies au monde est aujourd'hui en danger. Dans le cadre d'un programme du Millennium Challenge Corporation (MCC), un fonds de développement financé par les Etats-Unis, l'éleveur a reçu mille hectares de pâture en exclusivité, à charge pour lui de limiter son cheptel de façon à permettre une régénération de la prairie. "Quand des troupeaux d'autres familles pénètrent sur nos parcelles, nous les faisons partir. C'est le seul moyen possible", souligne le berger désormais sédentaire, même s'il reste chaussé de ses bottes de cavalier nomade. "Il est nécessaire que les brins de la prairie atteignent une longueur d'au moins cinq centimètres. Sinon, les bêtes arrachent les racines en broutant", ajoute-t-il en servant à son visiteur un bol de lait brûlant. Dans une étude publiée début septembre dans la revue Global Change Biology, des chercheurs de l'université de l'Oregon (Etats-Unis) estiment que le surpâturage est devenu la "première cause" de l'inquiétant déclin de la steppe mongole. Dans la zone de transition située entre les prairies et le désert de Gobi, l'indice différentiel normalisé de végétation (en anglais: NDVI), qui fournit une estimation de "l'intensité de vert", a même chuté de 40% par rapport à 2002. La Mongolie, territoire de 1,6 million de km2 --trois fois la superficie de la France--, est constituée à 79 % de prairies. En 1990, ce pays enclavé est parvenu à enterrer pacifiquement 70 ans de dictature communiste imposée par l'Union soviétique. Le passage d'une économie socialiste planifiée, qui comprenait une collectivisation du bétail, à une économie de marché, s'est traduit par une hausse du chômage et un retour d'une partie de la population vers l'élevage, qui occupe aujourd'hui 40% des actifs. "Le nombre de têtes de bétail a explosé pour excéder 40 millions. Cela dépasse les frontières du raisonnable, même pour la Mongolie qui est un pays vaste", confirme à l'AFP Nyamsuren Lkhagvasuren, chef de projet au MCC. "Il y a effectivement du surpâturage, notamment pour la production de laine de cachemire. Le problème est que la Mongolie exporte de la laine sous forme de matière première, notamment vers la Chine, et la valeur ajoutée est faite ailleurs", souligne Thomas Pavie, expert agricole et vétérinaire. "Ils sont donc obligés de produire beaucoup". Le gouvernement mongol travaille donc à mettre en place des filières économiques permettant de valoriser les produits issus de l'élevage. "Si la laine est vendue plus cher, il y a besoin de moins d'animaux", résume M. Pavie. Dans un entretien avec l'AFP, le ministre de l'Agriculture mongol, Battulga Khaltmaa, a relativisé les conclusions alarmantes des chercheurs de l'Oregon, sans nier le problème de la désertification. Mais il insiste sur le rôle joué par le réchauffement climatique. "Le nombre d'animaux n'est pas si élevé si on le compare à la taille du territoire", a-t-il assuré. "Sous le socialisme nous avions 26 millions de têtes de bétail et sous Staline l'objectif fixé était d'atteindre 250 millions afin de répondre à la demande de viande en Sibérie". SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013
  16. François Hollande a lancé lundi 20 septembre à Cherbourg un appel à projets pour des fermes pilotes d'hydroliennes au large des côtes normandes et finistériennes. Lors d'une visite-express, le président français s'est rendu sur un des quais du port de Cherbourg, où il s'est fait présenter un prototype d'hydrolienne, grosse turbine sous-marine destinée à exploiter l'énergie des courants pour produire de l'électricité. Après avoir "parrainé" la signature d'un contrat de coopération entre GDF Suez et Alstom, le président a annoncé que l'appel à projets pour les premières fermes pilotes, attendu depuis plusieurs mois, paraîtrait dès mardi 1er octobre au Journal officiel. Trois ou quatre fermes, comprenant chacune 5 à 10 hydroliennes, seront implantées sur deux sites : le raz Blanchard, au large du Cotentin, et le passage du Fromveur, au large du Finistère, a confirmé le chef de l'Etat. Quant au financement, chacune des fermes sera subventionnée par l'État à hauteur de 30 millions d'euros et le tarif d'achat de l'électricité produite sera fixé à 173 euros par MGW/H, a-t-il précisé. Infographie sur l'hydrolienne Sabella, au large d'Ouessant / Damien Hypolite pour Sciences et Avenir Parmi les diverses formes d'énergie marine, "les hydroliennes représentent la formule la plus prometteuse", a souligné M. Hollande, estimant qu'à l'horizon 2020, elles pourrait produire 3 GW/h, ce qui "représente 3 réacteurs nucléaires". Un de ses conseillers a jugé ensuite cette prévision "un peu optimiste". En tout état de cause, M. Hollande a souligné que cette expérimentation s'inscrivait dans la transition énergétique, "grand enjeu pour notre pays" mais aussi dans les 34 "plans de batailles" pour doper l'industrie et l'innovation en France dont il avait tracé les grandes lignes le 12 septembre. L'impulsion gouvernementale fera-t-elle de 2013 l'année de l'hydrolienne en France ? En avril dernier, Sciences et Avenir avait relevé l'enthousiasme des participants au deuxième congrès international sur les énergies marines de Brest, les spécialistes du domaine estimant que la technologie est mature pour exploiter les courants sous-marins et les marées pour produire de l'électricité. SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013
  17. La faim continue de reculer dans le monde mais l'Afrique reste la plus mal lotie avec une personne sur cinq sous-alimentée, a annoncé l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). L'Afrique sud-saharienne demeure la zone la plus vulnérable. Selon le rapport sur l'état de l'insécurité alimentaire dans le monde (SOFI 2013), présenté mardi à Rome où siège la FAO, 842 millions de personnes ont souffert de faim chronique au cours de la période 2011-2013. Au total sur deux décennies, le nombre d'affamés est passé de 24% à 14% de la population mondiale. L'agence de l'ONU souligne de grandes disparités d'une région à l'autre. L'Afrique reste le continent le plus affecté, et en particulier la zone sub-saharienne "qui accuse le niveau de sous-alimentation le plus élevé" de la planète avec 21%, note la FAO. En revanche, "la plupart des pays asiatiques ont enregistré une réduction importante à la fois du nombre et de la proportion de personnes sous-alimentées, notamment en Asie du Sud-Est où la sous-alimentation a baissé en vingt ans de 31 à environ 11%. Près de 60% des personnes sous-alimentées vivent en Asie du Sud (295 millions) et en Afrique sub-saharienne (223 millions). Mais dans cette dernière région, la part de la population sous-alimentée a diminué sur les deux dernières décennies. L'Asie "n'est pas loin d'avoir atteint" l'Objectif du Millénaire visant à réduire de moitié le nombre de mal nourris avant 2015, selon la FAO. L'organisation juge que cet objectif "peut encore être atteint" par les pays en développement, "à condition que des efforts supplémentaires soient consentis pour réduire la faim", grâce à de meilleurs filets de sécurité et des investissements accrus dans l'agriculture. La FAO rapproche la bataille de la faim de celle de l'eau: si des progrès ont été effectués dans l'accès à l'eau (12% de la population mondiale "privée d'accès adéquat à l'eau potable" en 2010 contre 24% en 1990), seulement 61% des habitants d'Afrique sub-saharienne "ont accès à une fourniture en eau améliorée, contre 90% en Afrique du Nord, Amérique Latine et Asie". romandie 1/10/2013
  18. PARIS - Le ministre de l'Ecologie et de l'énergie Philippe Martin a évoqué mardi l'organisation l'an prochain d'un troisième appel d'offres français dans l'éolien en mer, visant à donner à la filière de nouveaux projets. D'ores et déjà nous travaillons, actuellement, pour que, en 2014, la filière offshore éolienne puisse s'engager dans de nouveaux volumes et de nouveaux projets, a déclaré le ministre dans un entretien diffusé lors du colloque éolien du Syndicat des Energies renouvelables (SER). Le ministre n'a pas donné de détail sur la taille envisagée de ce nouveau round, ni sur d'éventuelles nouvelles zones de développement. Mais selon une source industrielle interrogée par l'AFP, le gouvernement pense implanter un parc éolien au large de Dunkerque (Nord). L'Etat cherche également un lieu propice au large de l'Aquitaine et du sud de la Bretagne, selon cette source. Lundi à Cherbourg, François Hollande avait pour sa part confirmé la perspective d'un appel d'offres concernant les éoliennes flottantes, mais sans détail ni calendrier. La France vise officiellement 6.000 mégawatts d'éolien offshore d'ici 2020, mais cet objectif n'est plus jugé atteignable dans les délais. Seul un premier appel d'offres de 2.000 mégawatts a été attribué en 2012, tandis qu'un deuxième de 1.000 mégawatts est en cours. De nouveaux projets sont donc attendus de pied ferme par les industriels (Alstom, Areva, Siemens côté constructeurs, EDF et GDF Suez côté électriciens...). Les industriels retenus lors du premier appel d'offres de 2.000 mégawatts doivent d'ici la fin du mois confirmer leur engagement au terme d'une phase dite de levée des risques, a rappelé M. Martin mardi. Cela nous permettra d'accélérer en quelque sorte, je suis très confiant, pour qu'après nous puissions poursuivre les projets et faire en sorte qu'un nouvel engagement donne une respiration, une visibilité pour la filière, a-t-il dit lors de l'entretien réalisé par le SER. romandie 1/10/*2013
  19. PARIS - Le gouvernement est prêt à déposer un texte pour maintenir l'interdiction de la fracturation hydraulique au cas où la loi qui la prohibe serait censurée par le Conseil constitutionnel, a déclaré mardi le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin. Si jamais (...) la loi du 13 juillet (2011) était en partie ou totalement censurée, le gouvernement est prêt à déposer un texte qui maintiendra cette interdiction de la fracturation hydraulique pour ne pas laisser de faille (dans laquelle des industriels) pourraient s'engouffrer, a déclaré M. Martin, lors d'une audition conjointe par les commissions des Affaires économiques et du Développement durable du Sénat. La fracturation hydraulique est actuellement la seule technologie rodée à la disposition des industriels qui souhaitent extraire des gaz de schiste. On attend la décision du Conseil constitutionnel le 11 octobre mais nous sommes d'ores et déjà prêts, a-t-il ajouté, après s'être livré à un long réquisitoire contre l'exploitation des hydrocarbures de schiste. Le Conseil constitutionnel, saisi par une compagnie américaine, se prononcera le 11 octobre sur la légalité de l'interdiction de la fracturation hydraulique, votée en 2011 par le Parlement pour fermer la porte à l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste sur le territoire. La société texane Schuepbach, à l'origine d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur cette question, estime que l'annulation de ses permis d'exploration dont elle disposait en France, à la suite de l'adoption de cette loi, constitue une application trop rigoureuse du principe de précaution. Par ailleurs, M. Martin a confirmé lors de son audition que la réforme du code minier français, en préparation depuis l'an dernier, devrait être présentée par le gouvernement d'ici la fin de l'année. romandie 1/10/2013
  20. TOKYO - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué mardi que 4 tonnes d'eau radioactive s'étaient accidentellement répandues sur le sol du site lors d'opérations de nettoyage. L'incident s'est produit alors que des travailleurs pompaient de l'eau de pluie dans un caniveau en béton pour la transvaser dans un réservoir de 12 tonnes vide, selon Tokyo Electric Power (Tepco). Cette tâche a commencé autour de 10H38 (01H38 GMT), mais un peu plus d'une heure plus tard, à 11H50, les ouvriers se sont rendu compte que l'eau débordait de la bouche au-dessus du réservoir, a expliqué à l'AFP un porte-parole. Tepco a estimé à environ 4 tonnes (4 mètres cubes) la quantité d'eau ainsi échappée, sans pouvoir en préciser le niveau de contamination. L'eau en question était originellement de l'eau de pluie, mais comme elle se trouvait dans l'enceinte de la centrale, elle pourrait contenir des matières radioactives, s'est-il borné à indiquer. L'eau qui a fui s'est répandue au sol dans lequel elle a en partie pénétré. La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour, une partie s'écoulant dans l'océan Pacifique voisin. Récemment, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région, ce qui a en plus provoqué une accumulation d'eau de pluie sur le site, que le groupe s'escrime à pomper pour éviter qu'elle ne soit trop contaminée et ne file aussi en mer. ROMANDIE 1/10/2013
  21. La grotte Hang Son Doong, située au Vietnam près de la frontière avec le Laos, est la plus grande grotte connue à ce jour. D'après les estimations, la grotte ferait plus de 5 kilomètres de long, 150 mètres de large et 200 mètres de haut. C'est bien assez pour coiffer au poteau ces concurrentes au titre. Cependant, cela ne suffit pas à détrôner la Mammoth Cave située au Kentucky aux Etats-Unis, grotte la plus longue du monde (600 km de galeries) et le gouffre Krubera-Voronja, cavité naturelle la plus profonde du monde (plus de 2.000 m de profondeur). Photo: Carsten Peter/ National Geographic Stock / Caters En août dernier, un groupe de touristes est parti explorer la grotte Hang Son Doong, ramenant des clichés à couper le souffle d'un monde insoupçonné. Si l'on vous parle de grotte, à quoi pensez-vous ? Probablement à une galerie souterraine, obscure et étroite... Et pourtant, elles sont loin d'être toutes comme ça ! Certaines cachent même un monde extraordinaire et totalement insoupçonné. C'est le cas de la grotte Hang Son Doong. Située au Vietnam, dans la province de Quang Binh, près de la frontière avec le Laos, cette galerie souterraine est tout simplement la plus grande du monde. Photo: Carsten Peter/ National Geographic Stock / Caters Cette gigantesque structure est passée très longtemps inaperçue puisque son entrée n'a été découverte qu'en 1991. Et il a fallu attendre 2009 pour que des scientifiques y mènent une réelle expédition et se rendent compte de l'importance du lieu. Cela a notamment permis de constater que la grotte était cinq fois plus vaste que la grotte Phong Nha, également située au Vietnam et auparavant considérée comme étant la plus grande du monde. Selon certaines informations (en anglais), cette grotte aurait servi de repaire à des soldats pendant la guerre contre les Etats-Unis. Elle fait partie d'un ensemble de 150 grottes du parc national de Phong Nha-Ke Bang. Photo: Carsten Peter/ National Geographic Stock / Caters Depuis sa première exploration en 2009, de nombreux scientifiques et aventuriers se sont rendus à la grotte Hang Son Doong pour découvrir et dévoiler ses merveilles. Mais ils ne s'attendaient pas à y découvrir de telles surprises. Coongo / YouTube 8/6/2012 En effet, cette galerie souterraine n'est pas comme les autres, elle est percée de deux imposantes "fenêtres" qui amènent le jour à l'intérieur. Dans la grotte, s'écoule également une large rivière souterraine qui aboutit en certains endroits à des chutes d'eau. C'est cette rivière qui aurait creusé la grotte il y a des millions d'années. Certaines parties se seraient ensuite effondrées pour créer notamment les "fenêtres" observées. L'eau et la lumière entrante aurait alors permis le développement et l'apparition d'un véritable monde avec une flore et une faune étonnamment riches au sein même de la grotte. Singes, calaos, chauve-souris et insectes, s'ébattraient ainsi joyeusement dans cette jungle préservée. Henllan / YouTube 26/5/2011 Ce monde serait même tellement préservé que de nombreuses espèces qui s'y trouvent seraient à ce jour inconnues, ont constaté plusieurs scientifiques. Mais ce n'est pas tout puisque la grotte abrite des stalagmites de 80 mètres de haut et d'énormes "piscines" où l'eau est retenue par des parois rocheuses. On peut également y apercevoir un remarquable exemple de perles des cavernes, des petites sphérules que l'on trouve à l'intérieur des grottes. Ces structures se forment lorsque les ions contenus dans l'eau précipitent pour créer des cristaux de carbonate de calcium. Avec le sable, ceci conduit au fil de centaines d'années à la formation de ces petites sphères. A ce jour, toutes les galeries de la grotte vietnamienne n'ont pas encore pu être explorées, ni même découvertes. La dernière identifiée lors d'une exploration s'est avérée être remplie de fossiles vieux de centaines de millions d'années. asiatravellink / YouTube 25/6/2011 Si le Vietnam entend bien préserver ce monde merveilleux, il a récemment autorisé la société Oxalis à organiser des excursions pour touristes à l'intérieur de Hang Son Doong. Une chance sur laquelle n'ont pas hésité à sauter de nombreux touristes internationaux qui étaient déjà plus de 100 à avoir réservé leur place à la fin de l'été. Coût de l'excursion : 3.000 dollars (un peu plus de 2.200 euros) par personne. Gloholiday La première excursion a eu lieu en août 2013 et les premiers visiteurs étaient au nombre de six. Deux autres ont eu lieu en août mais toujours avec un nombre réduit de visiteurs. Ces derniers ont passé 5 jours à explorer la grotte avec un guide professionnel, ramenant des photos à couper le souffle de ce monde isolé (reprises pour certaines dans les 2 vidéos précédentes). Les prochains visiteurs eux, devront attendre février et mars 2014 avant de partir. Pour les mois suivants, Oxalis attend aujourd'hui la confirmation du gouvernement de la province. En attendant, il est toujours possible d'explorer ce monde extraordinaire à travers les clichés pris par les premiers visiteurs. Il faut en effet savoir que durant les mois secs, la rivière Rao Thuong est réduite à une série de retenues (bassins), mais pendant la saison des crues le niveau de l'eau peut monter à environ 90m couvrant alors les rochers. MAXISCIENCES 30/9/2013 - Otherkin Hispano - Gloholiday - Essas et Outras
  22. La Terre grouille de plusieurs millions d’espèces animales. Le photographe et physicien Suren Manvelyan a réalisé une série de photos étonnantes de leurs yeux. Ses clichés mettent en lumière la beauté de cet organe, et la diversité des formes et couleurs au sein du monde animal. Les yeux permettent aux organismes de capter la lumière ambiante et d’observer le monde qui les entoure. Le mécanisme est toujours le même : l’œil perçoit l’énergie lumineuse et peut la transformer en énergie électrique utilisable par le cerveau. Les êtres vivants peuvent ainsi analyser leur environnement et interagir avec lui. Les geckos ont une bonne vue et sont capables de percevoir les couleurs. Deux types d’yeux existent en fonction du mode de vie de l’animal (nocturne ou diurne). Sur cette image, on aperçoit l’œil d’un gecko léopard (Eublepharis macularius), une espèce nocturne qui vit en Afghanistan, en Inde et au Pakistan. Comme chez le chat, sa pupille est fendue verticalement et peut se dilater énormément pour capter le maximum de lumière. La majorité des geckos n’ont pas de paupières, mais une écaille transparente qui leur protège l’œil. Ce n’est pas le cas de la famille des eublapharidés, dont le gecko léopard fait partie. Chez les geckos, l'œil est quasiment dépourvu de blanc, et l'iris présente souvent des motifs sous forme de stries ou de lignes fines plus sombres. On peut les distinguer sur cette image. Suren Manvelyan Le chameau habite dans les paysages ouverts du désert. Ses paupières sont bordées d’une double rangée de longs cils entrelacés qui protègent ses yeux du sable et du vent. Suren Manvelyan Le monde animal est composé de plusieurs millions d’espèces aux modes de vie très différents. Une diversité qui se reflète dans leurs yeux. Les animaux nocturnes par exemple possèdent des yeux très sensibles à la lumière et sont capables de déceler la moindre parcelle lumineuse. D’autres animaux ont une vue plutôt adaptée à la détection de proies lointaines de jour. Les poissons quant à eux, possèdent des organes oculaires leur permettant de voir sous l’eau. Le chat a une vision nocturne. Son œil possède une pupille (bille noire au centre) capable de se dilater fortement, et une membrane réfléchissante qui lui permet de capter la moindre parcelle de lumière. Les chats sont capables de voir certaines couleurs, mais ne perçoivent pas le rouge. Suren Manvelyan Comme de nombreux prédateurs, les hiboux ont leurs deux yeux localisés dans le même plan. Cela leur permet d’avoir une meilleure perception de la profondeur lors de la chasse. Cependant, leurs yeux ne sont pas très mobiles, ce qui expliquerait le développement de leur capacité à faire pivoter leur tête à 360°. Prédateurs nocturnes, les hiboux sont capables de voir la nuit même lorsque la lumière est très faible. Leurs yeux sont très grands, et ils peuvent dilater très fortement leur pupille (la région au centre de l’œil) afin de capter le plus de lumière possible. Suren Manvelyan Les yeux du crocodile sont situés en haut de sa tête et lui permettent de voir sans être vu lorsqu’il est immergé dans l’eau. Ils possèdent une membrane transparente qui se referme lorsque l’animal plonge. Une fois sous l’eau, la vision du crocodile est faible. Cependant, grâce à d’autres sens, il peut percevoir les vibrations de l’eau et rester un prédateur redoutable… Suren Manvelyan Sur ces images impressionnantes d’yeux, on peut distinguer la face visible de cet organe complexe : l’iris coloré, percé en son centre par la pupille. Ces deux éléments sont essentiels à la vision, puisqu’ils contrôlent la quantité de lumière qui entre dans l’œil. Certains animaux possèdent également des membranes protectrices et des cils visibles. Ainsi, en observant un œil de près, il est possible de deviner assez précisément le mode de vie de leur propriétaire. D’autres photographies sont également mises en ligne sur le site personnel de l’artiste. Les escargots ne sont pas les animaux les mieux dotés en matière de vision, loin de là. Leurs yeux, situés à l’extrémité de deux grands tentacules rétractiles, leur permettent uniquement de distinguer l’intensité lumineuse et les formes. Suren Manvelyan Chez l’écrevisse, les deux yeux sont situés à la base des antennes, que l'on appelle les rostres. Ils sont assez rudimentaires, et ne permettent pas à l’animal de voir très clair ou de distinguer les couleurs. Cependant, ses yeux sont capables de détecter les mouvements. Pour s'orienter, les écrevisses utilisent d’autres sens, comme le toucher et l’odorat. Suren Manvelyan L’œil du husky est bien connu pour sa belle couleur bleu ciel. Il est également parfaitement adapté pour repérer les mouvements dans les grandes étendues. En réalité, les yeux du husky peuvent être bleus, ambre ou marron. Suren Manvelyan Les animaux aquatiques possèdent un appareil visuel adapté à l’assimilation des images sous l’eau. Chez la plupart des poissons, la cornée est plate. Quant au cristallin, il est sphérique et non déformable, contrairement à celui de l’Homme. D’autre part, ils ne disposent pas de paupières ou de glandes lacrymales pour protéger les yeux des poussières et de l’assèchement de l’air. Les yeux des poissons sont en général placés sur les côtés de leur tête, ce qui leur donne une vision panoramique à plus de 250°. Suren Manvelyan Image de l’œil d’un lézard du genre Anolis, que l'on retrouve dans le sud-est de l’Amérique du Nord et aux Antilles. Ces reptiles vivent la journée et ont une vision très performante. Suren Manvelyan livesteel / YouTube 17/4/2013 CADAVeR KageTFC / YouTube 5/5/2013 FUTURA SCIENCES 29/9/2013
  23. La Protection civile italienne a dévoilé le résultat de recherches sous-marines. Il pourrait s'agir des corps des deux victimes encore manquants. Des restes humains ont été trouvés jeudi à proximité de l'épave du paquebot Costa Concordia dont le naufrage en janvier 2012 a fait 32 morts, alors que les corps de deux des victimes sont toujours manquants, a annoncé la Protection civile italienne. "Au cours des activités de recherche qui se sont déroulées à hauteur de la zone centrale du navire, les plongeurs des gardes-côtes et de la police financière ont trouvé des restes dont la nature doit être encore définie au moyen d'examens d'ADN", selon un communiqué de la Protection civile. Le chef de la Protection civile italienne, Franco Gabrielli, qui se trouvait par hasard sur l'île du Giglio pour faire le point sur les recherches, a précisé à la chaîne de télévision Sky TG24 qu'il s'agissait de "restes humains". Selon l'agence Ansa, qui ne cite pas ses sources, il s'agirait d'os. Ils n'ont pas été récupérés immédiatement, et les plongeurs devraient les remonter dans l'après-midi, une fois obtenue l'autorisation du parquet de Grosseto, en Toscane, en charge du dossier. L'accident du Concordia avait fait 32 victimes, mais les corps du serveur de nationalité indienne Russel Rebello et de la passagère italienne Maria Grazia Trecarichi n'ont jamais été retrouvés. Selon la Protection civile, les familles des deux victimes et le parquet de Grosseto ont été informés de la découverte de ces restes. Les spécialistes des carabiniers doivent se mettre immédiatement à l'oeuvre pour tenter d'identifier ces restes grâce à des examens d'ADN, selon la même source. Le capitaine du Concordia, Francesco Schettino, est actuellement jugé à Grosseto pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l'environnement. Son procès avait commencé à la mi-juillet et il se poursuivra le 7 octobre par l'audition de plusieurs témoins. ----->S'il s'agit bien des malheureuses victimes de cette catastrophe, les familles vont pouvoir leur donner une sépulture et ainsi commencer le chemin du deuil... Pas évident car cette situation doit raviver bien des souvenir... Le Point 26/9/2013
  24. La Protection civile italienne a dévoilé le résultat de recherches sous-marines. Il pourrait s'agir des corps des deux victimes encore manquants. Des restes humains ont été trouvés jeudi à proximité de l'épave du paquebot Costa Concordia dont le naufrage en janvier 2012 a fait 32 morts, alors que les corps de deux des victimes sont toujours manquants, a annoncé la Protection civile italienne. "Au cours des activités de recherche qui se sont déroulées à hauteur de la zone centrale du navire, les plongeurs des gardes-côtes et de la police financière ont trouvé des restes dont la nature doit être encore définie au moyen d'examens d'ADN", selon un communiqué de la Protection civile. Le chef de la Protection civile italienne, Franco Gabrielli, qui se trouvait par hasard sur l'île du Giglio pour faire le point sur les recherches, a précisé à la chaîne de télévision Sky TG24 qu'il s'agissait de "restes humains". Selon l'agence Ansa, qui ne cite pas ses sources, il s'agirait d'os. Ils n'ont pas été récupérés immédiatement, et les plongeurs devraient les remonter dans l'après-midi, une fois obtenue l'autorisation du parquet de Grosseto, en Toscane, en charge du dossier. L'accident du Concordia avait fait 32 victimes, mais les corps du serveur de nationalité indienne Russel Rebello et de la passagère italienne Maria Grazia Trecarichi n'ont jamais été retrouvés. Selon la Protection civile, les familles des deux victimes et le parquet de Grosseto ont été informés de la découverte de ces restes. Les spécialistes des carabiniers doivent se mettre immédiatement à l'oeuvre pour tenter d'identifier ces restes grâce à des examens d'ADN, selon la même source. Le capitaine du Concordia, Francesco Schettino, est actuellement jugé à Grosseto pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l'environnement. Son procès avait commencé à la mi-juillet et il se poursuivra le 7 octobre par l'audition de plusieurs témoins. ----->S'il s'agit bien des malheureuses victimes de ce drame, cela permettra aux familles de leur donner une sépulture et commencer le chemin du deuil... Le point 26/9/2013
  25. La banquise arctique a atteint sa surface minimale de l’année le 13 septembre 2013. Bien que le record de fonte de l’année dernière ne soit pas atteint, la fonte estivale est néanmoins classée dans le top 10 des fontes de la banquise. Il ne s’inscrit pas comme le record absolu mais tout de même, le retrait estival de la banquise arctique cette année est le sixième plus important jamais enregistré par les satellites. En 2013, la banquise a perdu 5,1 millions de km2. C’est 1,12 million de km2 de plus que la fonte moyenne, calculée entre 1981 et 2010. D’après le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), le minimum d’extension de la glace de mer aurait été atteint le 13 septembre 2013. Bright Enlightenment / YouTube 3/4/2013 Un an plus tôt, la banquise atteignait son record de fonte. Le 16 septembre 2012, la glace de mer s’étendait sur 3,41 millions de km2, soit sur la moitié de la superficie estivale moyenne calculée sur la période 1981-2010. Aujourd’hui, elle recouvre 1,69 million de km2 de plus qu’en 2012, mais figure toujours parmi le top 10 des fontes record. À en croire les chercheurs du Goddard Space Flight Center, il n’est pas surprenant que la fonte de l’Arctique soit moins importante cette année, en réponse à la fonte exceptionnelle de 2012. Il est rare d’observer deux années consécutives avec le même minimum de glace. NASAgovVideo / YouTube 22/8/2013 L'animation montre l’extension de la glace de mer arctique et les changements de la couverture saisonnière entre le 16 mai et le 15 août 2013, jour de son minimum d'extension. Nasa La météo est en partie responsable de cette différence entre 2012 et 2013. Cette année, la température de l’air a oscillé entre 1,8 °C et 2,5 °C en dessous de la moyenne. Ces conditions froides sont attribuables aux tempêtes qui ont eu lieu cet été. En conditions cycloniques, les vents de surface ont favorisé l’extension de la glace. Ce cas de figure est totalement différent de l’année passée. En août 2012, une puissante tempête avait traversé l’océan Arctique, provoquant des ravages sur la fonte de la banquise. Cela s’explique par la persistance des conditions anticycloniques qui ont régné durant l’été 2012. Si la fonte de la glace de mer arctique en 2013 est moins importante que l’année dernière, elle s’inscrit néanmoins dans une série de fontes sur le long terme. Depuis les années 1970, la banquise perd 12 % de sa surface totale chaque décennie. Le déclin de la banquise s’est accéléré depuis 2007, et l’été 2013 ne fait qu’appuyer cette observation. À ce rythme, il est tout à fait probable qu’il n’y ait plus de banquise à la belle saison d’ici la fin du siècle. La banquise arctique au nord de l'Alaska, captée par l'instrument Modis sur le satellite Aqua de la Nasa le 13 septembre 2013. On peut observer un front de nuages dans le coin inférieur gauche, et les zones sombres indiquent les régions d'eau libre entre les formations de glace de mer. Nasa Worldview Aujourd’hui, il ne reste presque plus que de la glace saisonnière, plus mince et donc plus fragile. Le caractère de la glace est complètement différent. Elle est mince, se divise et peut fondre plus facilement. Cette année, la banquise s’est un peu moins retirée en raison de la température, mais l’amincissement de la glace a fait que la fonte estivale a quand même été importante. Si ces mêmes conditions météo avaient prévalu 30 ans plus tôt, la banquise aurait très probablement eu une étendue supérieure à la moyenne. FUTURA SCIENCES 24/9/2013
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