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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Une équipe de chercheurs a pu filmer pour la première fois en milieu naturel l’usage étonnant que Grimalditeuthis bonplandiil fait de ses tentacules. C’est a priori une première. Le Grimalditeuthis bonplandi, un calmar de quatorze centimètres qui vit entre 1.000 et 2.000 mètres de profondeur, n’avait jamais été observé vivant dans son milieu naturel, les chercheurs ayant toujours étudié des spécimens morts. Jusqu’à ce qu’une équipe du Monterey Bay Aquarium Research Institute, en Californie, réussisse à en filmer un en septembre 2005, dans les eaux de la baie de Monterey (voir la vidéo ci-dessous). Grimalditeuthis bonplandi. Plusieurs animaux de haute mer tels que les lotte utilisent leur corps comme des leurres pour attirer leurs proies. Certains calmars d'eau profonde peuvent utiliser aussi cette stratégie. Cette vidéo a été réalisée grâce à des robots télécommandés (ROV de MBARI) Elle montre un type de calmar en haute mer qui semble utiliser une méthode différente pour attirer ses proies. Les chercheurs ont émis l'hypothèse que le mouvement de ses tentacules peut inciter de petites crevettes et autres animaux à s'approcher à portée de bras du calmar. MBARIvideo·/ Youtube Le Grimalditeuthis bonplandi, un calmar de quatorze centimètres. crédit : MBARI 2013 Les six chercheurs ont utilisé un robot sous-marin pour explorer la baie mais ont aussi étudié six autres G. bonplandi filmés par des engins similaires appartenant à des compagnies pétrolières et gazières du Golfe du Mexique. Documentaire sur les calmars - YouTube L’équipe, menée par le post-doctorant Hendrik Jan Hoving, s’est particulièrement intéressée à la paire de tentacules qui, à côté des huit bras, est chargée habituellement de capturer les proies. Ses travaux sont parus fin août dans la version dédiée à la biologie de la revue britannique Proceedings of the Royal Society. G. bonplandi n’est en effet pas un calmar comme les autres. Ses huit bras sont très fragiles et ces deux fameux tentacules qui, chez les autres espèces, servent à attraper des proies, sont dépourvus de ventouses et de crochets. L’animal, qui nage très lentement, est même incapable de les étirer ou de les rétracter à volonté. Au lieu de cela, il les laisse dériver loin du corps. Toutefois, ces deux bras se terminent par un renflement doté de membranes qui ondulent dans l’eau. Ce sont elles qui, par leurs mouvements, meuvent les tentacules. Selon les chercheurs, cet attribut servirait à imiter un petit animal marin en train de nager, en donnant l’impression d’être indépendant du reste du corps du calmar. Les chercheurs ont même remarqué que lorsque l’animal se sent menacé, il ne ramène pas ses tentacules vers lui : c’est au contraire son corps qui se rabat sur les tentacules, comme si ces derniers constituaient une entité à part. Crédit MBARI 2013 Ce mode opératoire aurait pour objectif d’attirer des proies (poissons, crevettes, petits pouples), un peu comme un pêcheur fixe un appât au bout de sa ligne. L’équipe n’est pas totalement sûre de cette conclusion, ni de la nature exacte du signal envoyé par les ondulations de la membrane. Agitation de micro-organismes bioluminescents à proximité pour se faire repérer ? Déclenchement d’ondes à basse fréquence ? Agitation de l’eau ? Mais elle considère qu’il s’agit de l’hypothèse la plus plausible. Avant de parvenir, le cas échéant, à observer pour de bon le calmar attraper ses proies. SCIENCES ET AVENIR 15/9/2013
  2. TOKYO - Le puissant typhon Man-yi a commencé dimanche à traverser le Japon où les météorologues mettent en garde contre des pluies torrentielles, des inondations et des vents forts, d'autant que la tempête risque d'atteindre lundi la centrale de Fukushima où les ouvriers parent au plus pressé. Ce typhon, le 18e de la saison en Asie, se trouvait dans la nuit de dimanche à lundi au-dessus de l'île méridionale japonaise de Shikoku, et s'accompagnait de rafales de 144 km/h. Il devrait frapper lundi matin la partie méridionale de Honshu, principale île du Japon, via la préfecture de Shizuoka, aux environs de 09H00 (00H00 GMT), et se déplacer ensuite en direction de Tokyo vers midi puis traverser le Nord-Est, dont la région de Fukushima où se trouve la centrale nucléaire ravagée le 11 mars 2011 et de ce fait très vulnérable. La compagnie exploitante, Tokyo Electric Power (Tepco), a indiqué dimanche avoir renforcé les fixations des équipements cruciaux comme les conduites d'eau pour le refroidissement des réacteurs ou les pompes. Les grues ont aussi été arrimées et les patrouilles de surveillance seront renforcées. Il est cependant à craindre que les trombes d'eau qui se sont déjà abattues sur la région et vont se poursuivre lundi encore plus intensément n'augmentent d'autant les quantités déjà très importantes d'eau contaminée qui se sont infiltrées dans les sous-sol du complexe atomique en péril. Les travailleurs ont déjà commencé de pomper de l'eau de pluie qui s'est accumulée dimanche autour de réservoirs de liquide hautement radioactif. Avant même d'avoir touché l'archipel, ce typhon s'est déjà traduit, selon l'agence de météorologie et les médias, par de très importantes précipitations et des vents puissants depuis dimanche matin dans le Sud et l'Est du pays, sans apparemment provoquer de gros dégâts. Les autorités multiplient les mises en garde et les groupes de transport aérien et ferroviaire ont déjà annoncé une réduction du service assuré. Environ 200 vols intérieurs seront annulés lundi, essentiellement au départ de Tokyo, et les liaisons par trains seront réduites. Lundi est toutefois férié ce qui devrait éviter de graves conséquences aux heures habituelles de pointe. Le Japon a cette année, pour le moment, été relativement épargné par les typhons, mais de fortes pluies ont causé de nombreux dégâts en août dans l'Ouest tandis que l'Est a connu une chaleur sèche aussi torride qu'exceptionnelle qui a fait au moins 350 morts (des personnes âgées) et causé des inquiétudes sur les réserves d'eau, notamment pour Tokyo. romandie 18/9/2013
  3. C'était en 1947, aux Etats-Unis. Le magazine LIFE consacrait un reportage photo à une femme aveugle et son fidèle compagnon à 4 pattes. Non, Carolyn Swanson n'était pas aidée et guidée par un chien... mais par un chat répondant au nom de Baby. Loran Smith Des images très touchantes, retrouvées par le site Buzzfeed, dévoilant une complicité et une confiance telles que nous sommes habitués à les voir entre humains et chiens. Loran Smith Carolyn Swanson vivait alors à Los Angeles avec son superbe chat Persan blanc, Baby. Un merveilleux compagnon qui a reçu une médaille pour son dévouement envers sa maîtresse malvoyante. Loran Smith Aux côtés de son chat, qu'elle tenait en laisse, Carolyn pouvait vivre et se déplacer sans crainte. Pas besoin de l'aide de ses voisins, son chat bien-aimé ne la quittait jamais. Si les chiens sont les meilleurs amis de l'homme, que dire des chats, eux aussi capables de devenir nos plus grands soutiens et alliés ? Et si nous sous-estimions nos petits félins de compagnie ? Loran Smith Loran Smith wamiz 10/9/2013
  4. Dans une interview relayée par le site Medical Daily, un anthropozoologiste britannique explique que le chat domestique, qui, contrairement au chien, n’a jamais vraiment fait l’objet d’un élevage sélectif, n’a pu réellement se "civiliser" au contact de l’homme. Si le chat est aujourd'hui, avec le chien, l'animal de compagnie le plus fréquemment adopté, il ne serait pas aussi "bien élevé" que son congénère canin. C'est du moins ce qu'estime un anthropozoologiste (un spécialiste des relations entre homme et animaux) de l'Université de Bristol, repris par plusieurs médias britanniques. "La domestication du chat est incomplète, pour ce qui est de son besoin de continuer à chasser et pour ce qui est de sa capacité à se socialiser. (…) Une des conséquences de cela est qu'il a une face plutôt inexpressive...", explique le Dr John Bradshaw. Selon le spécialiste, le chat domestique, perçu comme "majestueux, raffiné, indépendant et intelligent" par la plupart des gens qui en possèdent un, est, en réalité, plutôt "coincé" entre ses instincts ancestraux et sa cohabitation avec les humains. Une difficulté que ne connait pas le chien. En effet, ce dernier est domestiqué depuis le Paléolithique supérieur et a fait l’objet d’une incessante sélection (génétique), de la part de ses éleveurs, pour favoriser les caractères* les plus compatibles avec la vie en compagnie de l’homme. Mais le chat, lui, n’est domestiqué que depuis quelques millénaires et, de plus, se perpétue en conservant ses traits "archaïques" de prédateur sauvage. Pourquoi ? Parce que les chats les plus adaptés à l'environnement domestique sont les moins susceptibles de se reproduire : 88% des chats de compagnie sont castrés ou stérilisés par leurs propriétaires (en Grande Bretagne). Une pratique jugée responsable, mais qui fait qu’une lignée génétique véritablement domestique a peu de chance d’émerger. De fait, 80% des chatons qui naissent sont issus de chats errants ou ensauvagés, qui continuent de vivre en prédateurs méfiants et transmettent bien évidemment cette hérédité à leur descendance. Selon les généticiens, quelques gènes doivent caractériser ce qui fait vraiment le chat domestique. “Si nous pouvions identifier ces gènes, alors nous pourrions peut-être engendrer un chat plus adapté à la vie urbaine que ne l’est le "modèle courant", conclut ainsi John Bradshaw. ----->* Quand on voit ce que donne la sélection "génétique" de certaines races de chiens et même sur certaines races de chats telles que le siamois... Mieux vaut garder aux chats leur typologie et leur caractère. Et puis en quoi avons-nous le droit de vouloir tout fabriquer à notre image. Si un chat ne devrait plus être ce qu'il est, ce ne serait plus un chat mais un objet inapte à chasser les autres bébêtes telles que rats, souris, etc... La domestication ne devrait pas se faire au détriment des animaux qui nous accompagnent... est-ce l'imprévisibilité réactionnelle d'un chat qui dérange cet anthropozoologiste ou sa méconnaissance profonde du monde de ces petits félins ? Je me pose réellement la question ! MAXISCIENCES 14/9/2013
  5. D’ici 2100, le niveau des mers va poursuivre sa montée, de 1 à 3 m selon diverses estimations non catastrophistes. Selon de nouveaux travaux, la France aura alors perdu entre 6 et 12 % de ses îles, ainsi que 300 des espèces endémiques que certaines d'entre elles abritent. La Polynésie et la Nouvelle-Calédonie seront les plus touchées. Les scénarios les plus récents concernant le réchauffement climatique montrent que le niveau de la mer devrait s'élever, d'ici la fin du siècle, entre un et trois mètres. Certains scénarios, qui prévoient une débâcle catastrophique des glaces du Groenland, tablent même sur une élévation atteignant six mètres. Cette hausse aura des conséquences dramatiques sur les populations, la flore et la faune établies sur la bande littorale. L'île Surprise, du récif d'Entrecasteaux, à 230 km au nord de la Nouvelle-Calédonie, où les auteurs étudient le fonctionnement des écosystèmes depuis plus d'une décennie. Sa faible élévation la rend particulièrement sensible à la montée du niveau des océans suite au réchauffement climatique, avec une probabilité forte d'inondation permanente et totale d'ici la fin du siècle. Jean-Louis Chapuis Les chercheurs du laboratoire Écologie, systématique et évolution (université Paris-Sud) se sont d'abord intéressés aux conséquences de la hausse du niveau de la mer sur les îles françaises. La France possède dans le monde entier 2.050 îles de plus d'un hectare, et donc susceptibles d'abriter des communautés animales et végétales. Les scientifiques ont croisé les profils de relief de 1.269 de ces îles avec les modèles d'élévation du niveau de la mer. Ceci, en tenant compte du fait que cette hausse ne sera pas homogène. La mer n'étant pas plate, certaines régions de l'océan s'élèveront plus que d'autres. Ainsi, si le niveau de la mer augmente de 1 m seulement en moyenne, la France perdrait 6% de ses îles, contre 12 % pour une montée des eaux de 3 m. La Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie seraient les régions les plus affectées, puisque deux tiers des îles submergées leur appartiendraient. La France possède des îles dans tous les océans, sous toutes les latitudes et de divers types géologiques et écologiques. De ce fait, les chercheurs pensent que si leurs résultats sont extrapolés aux 180.000 îles du monde entier, la planète pourrait perdre entre 10.000 et 20.000 îles au cours de ce siècle. Ces chiffres ont été rapportés dans la revue Nature Conservation. Les chercheurs se sont ensuite intéressés aux pertes de biodiversité dues à cette hausse du niveau de la mer, notamment dans certains points chauds de biodiversité comme la Méditerranée, les Philippines ou la Nouvelle-Calédonie. En effet, les îles abritent 20% de la biodiversité mondiale, dont une très grande proportion se compose d'espèces endémiques. La courbe rouge caractérise l’augmentation mesurée par satellite du niveau des mers (en cm en fonction du temps en années). Elle est comparée aux données récoltées par des marégraphes (en orange). Les traits bleus et verts correspondent aux projections établies par le Giec, respectivement dans ses 3e et 4e rapports, sur la base de différents scénarios d’émissions de gaz à effet de serre. Les océans montent bien plus vite que prévu. Adapté de Rahmstorf et al. 2012, ERL Les Philippines, l'Indonésie et les Caraïbes sont les zones les plus vulnérables : au moins 300 espèces endémiques, en majorité des végétaux, y sont gravement menacées par l'élévation du niveau des mers. Ce chiffre constitue l'estimation la plus basse, selon l’article paru dans la revue Global Ecology and Biogeography En effet, les chercheurs n'ont considéré que les espèces dont l'aire de répartition serait totalement immergée à l'horizon 2100. Ils n'ont pas pris en compte les espèces perdant 70, 80 voire 90% de leur territoire, ni l'addition d'autres facteurs comme l'érosion littorale ou les marées exceptionnelles. Pourtant, ces conditions peuvent rendre inaptes à la survie de nombreuses espèces sur une large bande du littoral. Enfin, les chercheurs n’ont pas tenu compte des événements catastrophiques comme les cyclones. Ces travaux montrent à quel point l'élévation du niveau de la mer est une nouvelle menace qui pèse sur la biodiversité des écosystèmes insulaires. De ce fait, les politiques de conservation ou de sauvegarde d'espèces en danger doivent aussi intégrer les conséquences de ce processus inexorable. FUTURA SCIENCES 14/9/2013
  6. Grenoble (AFP) - L'altitude du Mont-Blanc, mesurée par une expédition de géomètres-experts, est quasi inchangée par rapport à la dernière mesure à 4.810,06 mètres, a annoncé samedi un membre de l'expédition à l'AFP. En 2011, lors de la dernière campagne de mesure, le Toit de l'Europe occidentale culminait à 4.810,44 mètres. "La mesure va être affinée par l'IGN (Institut national de l’information géographique et forestière, ndlr) mais ça devrait être très proche de ça, à 10 cm près", a indiqué à l'AFP Farouk Kadded, géomètre-topographe chez Leica Geosystems. L'altitude du Mont-Blanc, mesurée par une expédition de géomètres-experts, est quasi inchangée par rapport à la dernière mesure à 4.810,06 mètres, a annoncé samedi un membre de l'expédition à l'AFP. (c) Afp Expéditions d'une vingtaine d'alpinistes aguerris, ces campagnes de mesures organisées par les géomètres-experts de Haute-Savoie ont lieu tous les deux ans depuis 2001. L'altitude du point culminant des Alpes varie au gré du vent et des précipitations. Plus les précipitations sont fortes et le vent faible, et plus la neige s'accumule en altitude, faisant grossir la calotte glaciaire qui recouvre le pic rocheux (culminant à 4.792 mètres). Le Mont-Blanc est ainsi passé de 4.808 mètres en 2003 à près de 4.811 mètres en 2007. Il n'est pas redescendu sous la barre des 4.810 mètres depuis la campagne menée en 2005, où il avait été mesuré à 4.808,75 mètres. Cette année, une partie de l'expédition a emprunté la voie des Grands Mulets, un itinéraire réputé techniquement difficile, guidée par Christophe Profit, alpiniste légendaire des années 80. Ils sont restés deux heures et demie au sommet pour réaliser toute une série de mesure. "Il y avait du vent, c'était difficile, mais on a pu faire ce qu'on voulait", a raconté M. Kadded. Les géomètres ont notamment effectué 90.000 points de mesure sur la calotte glaciaire qui recouvre le sommet afin d'en évaluer le volume. L'arête sommitale change en effet de forme en fonction des conditions météorologiques. En 2009, le sommet était ainsi 34 mètres plus à l'est qu'en 2003. Et il y avait en 2007 quelque 24.000 m3 de glace au-dessus de 4.800 mètres d'altitude contre environ 14.600 m3 en 2003. Le sommet n'est en revanche pas affecté par le réchauffement climatique car les températures y sont toujours négatives, même en été. La glace ne fond donc quasiment jamais à cette altitude. En 2004, des scientifiques avaient mesuré que la glace en profondeur au sommet du Mont-Blanc était à -17°c, ce qui correspond approximativement à la température annuelle moyenne de l'atmosphère à cette altitude. SCIENCES ET AVENIR 5/9/2013
  7. Wallops Island (Etats-Unis) (AFP) - La Nasa parie sur deux drones militaires reconvertis en traqueurs de tempêtes tropicales et d'ouragans pour percer les secrets de ces dépressions géantes et améliorer les prévisions météorologiques. Conçus pour des missions de reconnaissance militaire à l'échelle du globe, ces appareils de la taille d'un gros jet d'affaires sont pilotés à distance depuis la base de la Nasa de Wallops Island sur la côte est de Virginie pour les missions au-dessus de l'Atlantique. La Nasa parie sur deux drones militaires reconvertis en traqueurs de tempêtes tropicales et d'ouragans pour percer les secrets de ces dépressions géantes et améliorer les prévisions météorologiques. (c) Afp Capables de voler pendant 30 heures jusqu'à 21.000 mètres d'altitude, soit deux fois plus haut que les avions de ligne, ces drones peuvent couvrir une grande partie du Pacifique et de l'Atlantique lors d'une seule mission, précise Christ Naftel, chef du projet au centre Dryden de la NASA en Californie, la deuxième base de ces appareils. Opérationnels depuis 2012, pour une durée de trois ans, les deux Global Hawk sont lancés en août et septembre, mois les plus actifs de la saison des ouragans dans l'Atlantique, qui s'étend de juin à fin novembre. "Ces drones ouvrent une fenêtre sur les ouragans et tempêtes tropicales que nous n'avions pas avant", explique sur la base de Wallops Island à l'AFP Scott Brawn, qui participe au programme appelé HS3 ("The Hurricane and Severe Storm Sentinel"). Les deux Global Hawk y sont stationnés en vue de missions au-dessus de l'Atlantique. "Jusqu'alors nous n'avions que des prises de vues instantanées d'une tempête à différents moments" grâce à des avions météorologiques avec pilote et satellites, rappelle-t-il. "Observer une tempête tropicale en continu pendant 20 heures donne plus de temps pour capturer sa dynamique et comprendre pourquoi certaines peuvent rapidement devenir des ouragans", relève ce scientifique. Si les projections sur la trajectoire des ouragans se sont nettement améliorées ces dernières décennies, les prévisions portant sur leur puissance ont peu progressé, précise Scott Brawn du Centre Goddard des vols spatiaux dans le Maryland (est). De meilleures projections aideraient les autorités à mieux évaluer la nécessité de faire évacuer les populations. Selon la Nasa, près de 100 millions d'Américains vivent à moins de 80 km d'une côte et sont donc potentiellement exposés à la puissance des ouragans. La mission de ces drones porte sur deux objectifs scientifiques: déterminer le rôle des orages et des précipitations dans l'intensification des tempêtes et étudier la responsabilité de la couche d'air saharien dans l'intensité des cyclones tropicaux. Cette masse d'air très sèche et pleine de poussières se forme au-dessus du Sahara à la fin du printemps jusqu'au début de l'automne et se déplace vers la partie tropicale de l'Atlantique, transportant de très grandes quantités de poussières et d'air sec. Les scientifiques sont partagés sur son impact sur l'intensité des cyclones tropicaux. Certains pensent que son air sec peut affaiblir une tempête en bloquant les mouvements ascendants des vents alors que d'autres suggèrent que ce phénomène pourrait intensifier sa force. La Nasa ainsi que l'Agence américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA), partenaire dans ce programme de 30 millions de dollars, espèrent que les données collectées durant trois saisons de tempêtes tropicales dans l'Atlantique permettront d'apporter des réponses. Chacun des appareils est équipé de différents instruments, dont un laser pour étudier la structure des nuages, un système de micro-ondes pour sonder le coeur des ouragans et un radar. Enfin la NOAA a mis au point de petites sondes d'environ 200 grammes, bourrées de capteurs dont un GPS et munies d'un parachute, qui sont larguées par les drones au-dessus de la tempête. Elles mesurent plusieurs fois par seconde la température, l'humidité et la pression atmosphérique. "Nous cherchons surtout à obtenir des mesures aussi près possible de la surface de l'océan", précise Gary Wick, un scientifique de la NOAA. Toutes ces données sont transmises dans le drone qui via satellite les retransmet au centre de contrôle à Wallops puis au Centre national des ouragans à Miami d'où elles sont redistribuées à tous les centres de prévisions météo aux Etats-Unis quasiment en temps réel. SCIENCES ET AVENIR 14/9/2013
  8. Voilà, après plusieurs mois de travail, Margaux a enfin ouvert les portes de son Café des chats, situé dans le 3ème arrondissement de Paris. L'ouverture officielle est fixée au 21 septembre, mais l'équipe de Wamiz a eu le plaisir de s'y rendre en avant-première. Sophie Le Roux Crédits photo : Wamiz Inspiré des Neko Cafés, l'établissement de Margaux ne ressemble pourtant pas à ces bars japonais, où le bien-être des chats est hélas bien souvent négligé au profit du confort des clients. Margaux n'a de cesse de répéter que nous sommes les invités des chats, et non l'inverse. Il n'est d'ailleurs pas possible de "réserver un chat" pour le déjeuner ou le goûter. Les matous ne sont pas des objets ! Dans une ambiance calme et cosy, différentes et délicieuses tartes sont proposées le midi, suivies pour les plus gourmands de très bonnes pâtisseries. Il est aussi possible de venir l'après-midi, pour boire un thé, un café, ou un chocolat chaud, tout en profitant de la compagnie des félins. Sophie Le Roux Crédits photo : Wamiz Sur les canapés, entre les tables, les matous se baladent, jouent ensemble, ou avec les clients (des joujoux sont mis à leur disposition) ravis de pouvoir profiter des bienfaits de la ronronthérapie. D'autres s'installent sur les genoux d'amoureux des félins, et se font câliner. Semblent-ils effrayés, stressés, malheureux ? Pas le moins du monde. Même s'i nous ne pouvons présager du futur. Les plus timides s'isolent, et personne ne vient les embêter. A noter également que l'on ne peut pas venir au Café des Chats avec son propre matou, ou son toutou. Sophie Le Roux Crédits photo : Wamiz Bien sûr, et même si les chats sont les rois, ils n'ont pas accès à la cuisine. Et leurs litières ne sont naturellement pas laissées à la vue des clients. Le local est vaste, divisé en plusieurs pièces, ce qui facilite les choses. 9 chats ont été adoptés. Ils viennent de différents refuges d'Ile-de-France. Parmi eux, Patte en rond, Caleesi, ou encore Jungle. Tous ont eu un temps d'adaptation de deux semaines, pour découvrir leur environnement, et s'approprier ce nouveau territoire. Ils font depuis une semaine connaissance avec les clients. Et les premières rencontres semblent se passer à merveille. WAMIZ 13/9/2013
  9. Un chercheur spéléologue a découvert un minuscule escargot transparent dans une grotte en Croatie, à 980 mètres sous la surface. De nouvelles espèces sont découvertes chaque année. Mais seulement quelques unes attirent l'attention sur elle. C'est le cas de Zospeum tholussum, un minuscule escargot d'à peine 1 millimètre de long. Outre le fait qu'il vive en aveugle à près de 1.000 mètres de profondeur dans une grotte située en Croatie (ce qui est déjà un exploit), il a la particularité d'être totalement transparent. Le système de grottes Jama-Trojama Lukina. Vue d'ensemble de la situation géographique et en 3D d'une section de la grotte. 1 :zone où ont été collectées des coquilles vides. 2 : le lieu de collecte de l'échantillon vivant de Zospeum tholussum. La coupe 3D a été fournie par D. Baksic et al. (2010), croate Spéléologique Server, http://www.speleologija.hr/lukinajama. Les photos ont été prises par Jana Bedek / Créative Commons. Les grottes de Lukina Jama–Trojama, en Croatie, sont parmi les plus profondes au monde : elles descendent jusqu'à 1.400 mètres sous la surface. C'est ainsi à - 980 mètres que Alexander M. Weigand, biospéléologue de l'université Goethe de Francfort, a découvert cette nouvelle espèce de mollusque. Elle est considérée comme un eutroglobionte véritable, c'est-à-dire une espèce vivant exclusivement dans des grottes. Le chercheur décrit la nouvelle espèce dans la revue Subterranean Biology. Holotype et paratypes de Zospeum tholussum. L'holotype (ancien spécimen vivant) est marquée par une ligne continue, cinq spécimens de paratype (coquillages) sont entourés par des lignes pointillées. Photo Jana Bedek / Créative Commons Comme le chercheur l'explique dans sa description, l'escargot est totalement transparent. Une caractéristique commune chez les espèces vivant dans le noir complet. En effet, l'évolution se charge de supprimer les caractères inutiles au fil des générations, et en l'absence de lumière, pas besoin de consommer de l'énergie en produisant des pigments. En forme de spirale, la coquille de l'escargot laisse apercevoir ses organes internes enroulés à l'intérieur, notamment son appareil digestif. Toutes les espèces du genre Zospeum possèdent une aptitude aux mouvements limitée. Ils préfèrent ainsi les surfaces boueuses qui leur permettent d'être emportés par les courants d'eau ruisselante. C'est un moyen de se déplacer sans consommer d'énergie. La nouvelle espèce a été découverte sur la paroi humide de la grotte, à proximité d'un filet d'eau souterraine, et bien qu'un seul individu ait été observé, de nombreuses coquilles mortes ont été découvertes sur le sol. Les grottes de Lukina Jama–Trojama sont un terrain d'observation exceptionnel pour les naturalistes. Leur forme unique, quasi à la verticale, leur procure des particularités écologiques bien spécifiques. Il existe ainsi trois zones, avec chacune son microclimat : - la première partie, sur le flanc d'une montagne, est exposée à la neige et à la glace, et la température qui y règne tourne autour de 1°C. - La deuxième partie est elle à une température de 2°C, - tandis que la troisième, en profondeur, affiche 4°C. Ces conditions inhabituelles offrent à la biodiversité un terrain unique pour s'épanouir de façon étonnante, et font le bonheur des scientifiques qui l'étudie. maxisciences 12/9/2013
  10. L’association britannique de protection des animaux moches (Ugly Animal Preservation Society) vient de désigner sa nouvelle mascotte : le blobfish. Le poisson a été élu par les internautes comme le plus laid de tout le règne animal. L’occasion de sensibiliser le public à l’importance de respecter et protéger toutes les espèces, même celles au physique ingrat. Être désigné comme l’animal le plus laid de la Terre n’est certes pas le titre le plus glorieux du monde, mais c’est tout de même un titre. Vidéo NSEC UK postée le 12/9/2013 Grâce au concours de mascottes organisé par l’association britannique de protection des animaux moches, le Blobfish (Psychrolutes marcidus) peut désormais dévoiler sa laideur au grand jour. Ce poisson, élu le plus moche de tout le règne animal, est effectivement bien loin des canons de beauté, réservés d’ordinaire à une certaine élite de chatons ou poussins duveteux. Vidéo de NewsyWeirdStuff postée le 12/9/2013 Le spécimen est doté d’un corps rose gélatineux de 30 centimètres de long, et arbore une tête plate, surplombée par deux petits yeux, d’un long museau tombant et d’une large bouche lui donnant l’impression d’être toujours triste. Le Blobfish a pourtant fait l’unanimité de quelques milliers d’internautes enthousiastes qui se sont mobilisés pour désigner le plus laid des 11 candidats présélectionnés par l’association. Parmi les concurrents, on retrouve le Nasique, une espèce de singe au gros nez, le Kakapo, un perroquet endémique de Nouvelle-Zélande qui ne vole pas, l’Axolotl, ou encore la tortue a nez de cochon. Grâce à cette nouvelle victoire, le blobfish sort enfin de l’ombre et devient le symbole de tous ces animaux ignorés et dénigrés à cause de leur apparence. "Les projecteurs ont été très longtemps braqués sur les animaux mignons et duveteux et ont provoqué l’extinction de centaines d’espèces animales laides", indique dans un communiqué Simon Watt, président de l’association. Et ce n’est certainement pas le vainqueur qui le contredira. En plus d’être la risée de tous, son sort est des moins enviables. Habitué à se nourrir de crabes et de homards vivants entre 600 et 1.200 mètres de profondeur, le poisson se retrouve souvent capturé par les chalutiers au large des côtes de l’Australie et de la Tasmanie. Mais cette capture est vaine puisque la chair du poisson n'est pas appréciée. Le corps du blobfish étant très fragile, les spécimens survivent malheureusement rarement à cette pêche involontaire. Au vu du rythme de reproduction lent de l'animal, certains chercheur ont d’ores et déjà tiré la sonnette d’alarme quant au futur de cette espèce singulière mais avec une telle apparence, peu ont semblé se soucier de son sort. Reste que le Blobfish est loin d'être la seule espèce victime de son aspect pas suffisamment séduisant. On peut notamment citer le aye-aye, une espèce de primate qui vit à Madagascar et qui est souvent raillé pour ses yeux exorbités et ses drôles de mains aux longs doigts. Pourtant, le lémurien est un modèle d'efficacité puisque ses yeux lui confèrent une bonne vision nocturne, que ses mains l'aident à s'agripper aux arbres et que ses fameux longs doigts (un sur chaque main) lui permettent de tapoter les troncs à la recherche de larves. Espérons donc que le nouveau titre du blobfish puisse donner un peu plus de visibilité au spécimen et aux autres afin d'aider les efforts de conservation. Comme l'a expliqué Simon Watt, le blobfish représente désormais "la voix de ceux que l’on oublie tout le temps". Le panda du WWF n’a plus qu’à bien se tenir ! MAXISCIENCES 13/9/2013
  11. Paris (AFP) - Pendant la "semaine de la mobilité", qui nous invite à partir de lundi à "repenser (nos) déplacements domicile-travail", les cyclistes connectés vont pouvoir se mesurer dans une "course virtuelle" dans le cadre d'un concours pour promouvoir le vélo. Le site internet Citegreen.com, spécialisé dans la récompense des "éco-gestes" via des cadeaux, invite les amateurs de vélo à engranger des points à coups de pédales. Pour participer, les cyclistes doivent être connectés via une application disponible sur smartphone ou être des abonnés longue durée au Vélib, le service parisien de vélos en libre service. Pendant la "semaine de la mobilité", qui nous invite à partir de lundi à "repenser (nos) déplacements domicile-travail", les cyclistes connectés vont pouvoir se mesurer dans une "course virtuelle" dans le cadre d'un concours pour promouvoir le vélo. (c) Afp Chaque trajet rapporte des points et les participants peuvent ainsi se comparer entre eux. A la fin de la semaine, un tirage au sort déterminera les gagnants du concours parrainé par le WWF, sachant que la probabilité d'être désigné vainqueur augmentera avec le nombre de points engrangés, explique le site, qui offre en lots un voyage en Croatie et deux vélos hollandais. L'édition 2013 de la semaine européenne de la mobilité, du 16 au 22 septembre, "encourage chacun à repenser ses déplacements domicile-travail", rappelle le ministère de l'Ecologie en charge des Transports. "Chaque jour, environ trois salariés sur quatre réalisent plusieurs kilomètres pour aller travailler, le plus souvent en empruntant une voiture individuelle", souligne-t-il dans un communiqué. "Pour les salariés habitant à proximité de leur lieu de travail, le vélo est le mode de transport le plus adapté aux trajets de courte distance", relève-t-il pourtant, estimant que la petite reine "n'a rien à envier aux voitures: un cycliste roule à 15 km/h en moyenne contre 14 km/h pour les véhicules". "Jusqu'à cinq kilomètres, le vélo est même plus rapide que la voiture", assure le ministère, qui invite aussi à utiliser le covoiturage et les transports en commun pendant cette semaine. ----->Le souci c'est qu'il n'y a pas ou très peu d'endroits pour garer son vélo en toute sécurité... Que ce soit au niveau des lieux d'habitation, des commerces comme les lieux de travail... Donc promouvoir l'utilisation du vélo devrait commencer par inciter la création de lieux de parkings sécurisés... ! SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013
  12. Rennes (AFP) - Le Grand Ouest de la France rêve de devenir la référence sur le lait dans le monde et a posé mercredi au salon de l'élevage la "première brique" de sa "Milk Valley", en lançant un projet de recherche sur les protéines du lait. La "Milk Valley", c'est l'association des industriels, des chercheurs et des régions Bretagne et Pays de la Loire autour d'un même objectif: innover pour rester à la pointe dans le secteur. L'Ouest est un des principaux bassins de production laitière en Europe, avec près de 10% de la production du continent, rappelle l'association BBA, qui regroupe les dix principaux industriels du lait dans l'Ouest (Sodiaal, Bongrain, Lactalis....). Le Grand Ouest de la France rêve de devenir la référence sur le lait dans le monde et a posé mercredi au salon de l'élevage la "première brique" de sa "Milk Valley", en lançant un projet de recherche sur les protéines du lait. (c) Afp C'est donc logiquement au Space, salon international de l'élevage à Rennes jusqu'à vendredi, qu'ils ont choisi de dévoiler le projet "Profil", première pierre de la "Milk Valley". "Profil" pour "PROtéines Fonctionnalisées pour l'Industrie Laitière" est un projet de recherche doté de 18,4 millions d'euros sur six ans qui va débuter en 2014. Il vise à "trouver de nouvelles propriétés aux protéines de lait", explique Patrick Herpin, président du centre Inra (Institut national de la recherche agronomique) de Bretagne et Basse-Normandie. Les chercheurs (sept partenaires académiques dont l'Agrocampus Ouest de Rennes), avec les industriels, vont travailler sur les propriétés émulsifiantes, structurantes ou antifongiques des produits laitiers, détaille-t-il. L'objectif est de trouver de nouveaux produits et usages au lait. "Si par exemple, on réussit à texturer la protéine de lait, on peut aller vers un steak de lait", raconte le chercheur. En se penchant sur les propriétés antifongiques, "notre ambition est de faire des produits 100% lait, sans additif", à un moment où les consommateurs sont friands de produits garantis "sans" (conservateur...), surenchérit Joëlle Léonil, également chercheuse à l'Inra et coordinatrice scientifique de "Profil". "Le consommateur ne va pas se lever la nuit pour manger du fromage... donc il faut trouver de nouveaux produits, de nouvelles circonstances de consommation", justifie Luc Castillo, directeur recherche et développement chez Entremont Alliance (groupe Sodiaal) et président du conseil scientifique de BBA. "Non seulement il y aura des retombées directes pour les industriels, mais aussi pour les éleveurs avec une valorisation du lait comme matière première", assure Michel Morin, vice-président du Conseil régional de Bretagne, en charge de l'agriculture. "Profil" doit aussi permettre de saisir des opportunités sur le marché mondial car la demande en produits laitiers est en pleine expansion, grâce aux pays émergents qui se mettent à manger des yaourts ou du fromage. Et l'Ouest de la France ne veut pas regarder le train passer. "Le lait reste le socle principal de l'agriculture en Bretagne et il faut qu'il le reste", insiste Michel Morin. Le poids grandissant de la région dans ce secteur inquiète les éleveurs du Sud et de l'Est de la France qui voient l'industrie laitière se concentrer dans le Grand Ouest. La "Milk Valley" ne devrait pas permettre de rééquilibrer les choses. SCIENCES ET AVENIR 11/9/2013
  13. QUITO - Le président d'Equateur, Rafael Correa, a annoncé vendredi sa volonté d'autoriser au maximum l'exploitation pétrolière et minière afin de lutter contre la pauvreté, une politique qui suscite la préoccupation d'une partie de la communauté indigène en raison des risques pour l'environnement. Le chef de l'Etat a notamment maintenu sa décision très controversée d'extraire du pétrole de Yasuni, une réserve naturelle unique en Amazonie, dotée de grands gisements de brut, suite à l'échec d'un appel de fonds international pour éviter cette exploitation. [....]Mais, au-delà de Yasuni, qu'il aurait souhaité épargner, le dirigeant socialiste a souligné que le pays allait exploiter toutes les ressources possibles (...) avec la plus grande responsabilité environnementale et sociale, afin de surmonter au plus vite la pauvreté. [...]Selon le chef de l'Etat, les opérations à Yasuni, qui seront confiées à la compagnie d'Etat, devraient apporter des revenus supplémentaires de 19,2 milliards de dollars, soit plus de la moitié du budget de cette année. L'annonce de l'exploitation de la réserve amazonienne a toutefois suscité l'ire de plusieurs ONG de défense de l'environnement et d'associations indigènes, qui ont lancé une procédure visant à convoquer une consultation populaire sur cette question. En cas de validation par la haute juridiction, les promoteurs de l'initiative devront s'assurer du soutient de 5% de l'électorat du pays pour qu'un référendum soit organisé. Aucun délai maximum n'est prévu par la loi pour réunir ces signatures. romandie 14/9/2013
  14. RIO DE JANEIRO - Le géant pétrolier américain Chevron et son opérateur au Brésil Transocean sont parvenus à un accord avec la justice brésilienne pour lever toutes les poursuites à leur encontre après une fuite de pétrole au large de Rio de Janeiro en 2011. Le parquet fédéral de Rio a annoncé vendredi dans un communiqué qu'un accord avait été trouvé, prévoyant notamment l'obligation pour Chevron de prendre des mesures préventives inédites pour éviter de nouveaux incidents et des dédommagements pour les fuites, ce qui permettra de mettre fin aux deux actions civiles engagées contre les entreprises. A titre de dédommagement, Chevron devra verser 95,16 millions de reais (31 millions d'euros) pour des actions dans le secteur socio-environnemental. L'accord, avalisé par l'Agence nationale du pétrole (ANP) et l'Institut brésilien de l'environnement (Ibama), doit encore être avalisé par un cour fédérale, a précisé le parquet. Contactés par l'AFP, ni Chevron ni Transocean n'ont souhaité commenter l'accord. En novembre 2011, quelque 3.000 barils de brut s'étaient dispersés dans l'Atlantique en eaux profondes, dans le champ pétrolifère de Frade, exploité par Chevron et son opérateur Transocean. En mars 2012, Chevron avait suspendu son exploitation pétrolière au Brésil, puis avait été condamné en septembre 2012 à une amende de 17,5 millions de dollars pour 24 infractions. Le géant pétrolier américain a été autorisé en avril dernier à reprendre partiellement l'exploitation pétrolière au large des côtes de Rio de Janeiro, mais il fait encore l'objet de plusieurs plaintes au civil. Une autre plainte déposée au pénal pour crime contre l'environnement a été rejetée par la justice en février dernier. romandie 14/9/2013
  15. QUITO - Des Indiens d'Equateur se sont lancés dans une course contre la montre pour tenter d'empêcher l'exploitation d'une réserve amazonienne, aussi riche en biodiversité qu'en pétrole, alors que le gouvernement n'attend plus que le feu vert du parlement pour lancer les forages. Affaiblie politiquement, loin de l'aura qui lui permit naguère de renverser plusieurs chefs d'Etat, la Confédération des nationalités indigènes d'Equateur (Conaie) mise désormais sur les urnes pour contrecarrer le plan du président socialiste Rafael Correa. En août dernier, la principale organisation indigène a déposé une requête devant la Cour constitutionnelle visant à obtenir la convocation d'un référendum sur l'exploitation ou non de Yasuni, une réserve naturelle exceptionnelle d'un million d'hectares, au sud-est de Quito. Pour le moment, la Cour ne s'est absolument pas prononcée. Sachant que c'est un thème si sensible, d'une énorme importance pour le pays, elle devrait le faire de la manière la plus urgente, a déclaré à l'AFP Humberto Cholango, président de la Conaie. Selon des conseillers de la Cour, interrogés par l'AFP, la requête est toujours au premier stade de l'examen et elle sera soumise à un débat, si elle est déclarée recevable. En cas de validation par la haute juridiction, les promoteurs de l'initiative devront s'assurer du soutien de 5% de l'électorat du pays pour qu'un référendum soit organisé. Aucun délai maximum n'est prévu par la loi pour réunir ces signatures. Un récent sondage de l'institut privé Cedatos Gallup a indiqué que 56% de la population soutient l'exploitation de Yasuni, tandis que 32% la refusent. Le président Correa a encore maintenu vendredi sa volonté d'exploiter Yasuni au nom de la lutte contre la pauvreté, suite à l'échec d'un appel de fonds international pour éviter cette exploitation. Réélu en février pour un mandat de quatre ans, il avait annoncé en août son intention de se résoudre à exploiter le pétrole à Yasuni, qui concentre 20% des réserves nationales soit 920 millions de barils, escomptant des revenus supplémentaires de 19,2 milliards de dollars, soit plus de la moitié du budget de cette année. Nous n'allons pas laisser mourir de faim notre peuple pour pallier l'irresponsabilité des pollueurs de la planète, a déclaré M. Correa, devant un parterre d'élus et d'Indiens d'Amazonie venus l'entendre à Quito. Près de 30% des Equatoriens vivent encore sous le seuil de pauvreté, selon le dernier rapport de la Banque mondiale en 2011, un taux que le gouvernement se targue d'avoir réduit à 16%, depuis l'arrivée au pouvoir de M. Correa en 2007. Pour Patricio Rivera, responsable de la politique économique du gouvernement, l'exploitation de Yasuni est quelque chose d'essentiel pour poursuivre cet effort. Plus petit membre de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), l'Equateur a vu son économie dollarisée en 2000 après une grave crise financière, ce qui rend le pays andin encore plus dépendant de l'entrée de devises. Même si des compagnies pétrolières ont déjà opéré dans la région amazonienne, des associations indigènes et écologistes craignent que l'exploitation ne provoque des dégâts environnementaux et ne mette en péril la vie de communautés autochtones vivant en isolement volontaire. La Cour constitutionnelle a même reçu une requête d'une autre association demandant à interdire toute extraction dans le pays. La loi interdit en principe l'exploitation de ressources naturelles dans des zones protégées mais elle laisse toutefois au gouvernement la possibilité de demander au parlement de lever ce veto au nom de l'intérêt national. Bénéficiant de la majorité des sièges, le président Correa ne devrait pas connaître de difficulté pour obtenir un vote favorable. Ce sera sûrement cette année, car nous ne voulons pas traîner en longueur dans cette affaire, a même déclaré à l'AFP Soledad Buendia, l'une des responsables de la majorité parlementaire. romandie 14/9/2013
  16. Ça aurait pu être la gamelle, mais le distributeur audois de croquettes pour chiens PCEB a limité les dégâts. Son P-DG, Jean Caizergues, a lancé l'alerte pour retrouver des dizaines de sacs d'un lot qui pourrait avoir empoisonné une vingtaine de chiens du département. Les ventes ont été "arrêtées immédiatement" quand il a été alerté, le 6 août, par un client qu'un de ses chiens était mort après avoir absorbé des croquettes d'un lot fabriqué par une entreprise espagnole. Mais entre 50 et 100 sacs du lot incriminé, de la marque Active, n'ont toujours pas été localisés, a-t-il dit. Il est possible cependant qu'ils aient déjà été consommés, a-t-il souligné. Les croquettes toxiques concerneraient 50 à 100 lots. Jean-Luc & Françoise Ziegler / AFP Chez les quelque 200 clients de PCEB (Produits chimiques et engrais de Bram) ayant acheté ces croquettes, "une vingtaine de chiens sont morts", a-t-il dit. Il a aussi entendu parler de "3 ou 4 cas suspects" en Isère. Toutefois, prévient Jean Caizergues, des analyses sont en cours et il n'a aucun élément qui (lui) permette de savoir ce qui a tué ces chiens". Chez Charrière Distribution à Bagnols-sur-Cèze (Gard), "le produit a été retiré de la vente" et aucun décès de chien n'a été signalé chez les acheteurs, a indiqué pour sa part le dirigeant, Stephan Charrière. "L'ensemble des distributeurs essaie de faire la lumière sur cette affaire pour trouver l'origine du problème", a-t-il ajouté en soulignant que, jusqu'à présent, "rien n'a été trouvé" montrant la nocivité éventuelle du produit. "Des analyses ont été faites, mais nous n'avons pas les résultats", a assuré également la responsable de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de l'Aude, précisant que chaque département menait sa propre enquête. L'entreprise PCBE "a réagi très rapidement", s'est-elle félicitée. Le type de croquettes en cause dans l'Aude, bas de gamme et bon marché, est généralement fourni à des éleveurs, des propriétaires de meutes et des sociétés de chasse. LE POINT 12/9/2013
  17. Tokyo (AFP) - Une équipe de sismologues a entamé vendredi une nouvelle mission de quatre mois pour creuser la croûte terrestre au large du Japon, afin de déterminer l'origine des tremblements de terre. Ces scientifiques ont appareillé à bord du Chikyu (le "Terre"), un navire de quelque 57.000 tonnes équipé d'une tour de forage de 121 mètres de haut capable de creuser jusqu'à 7.000 mètres sous le fond de la mer. Parti du port de Shimizu (centre du Japon), ce bateau va les emmener à 80 km de la côte où l'équipe va reprendre un travail de forage entamé en 2007 et conduit régulièrement depuis sous l'océan Pacifique. Le navire scientifique Chikyu (le "Terre") et sa tour de forage est amarré dans le port japonais de Shimuzu, dans l'attente d'une nouvelle mission d'exploration, le 11 septembre 2013 (c) Afp Les chercheurs vont creuser vers la faille Nankai ("la faille de la mer du sud"), là où la plaque de la mer des Philippines glisse sous la plaque eurasienne. L'intense activité géologique de cette zone pourrait entraîner à plus ou moins long terme un séisme potentiellement dévastateur, beaucoup plus puissant que celui de magnitude 9 du 11 mars 2011 intervenu à un millier de kilomètres au nord-est de cette région et qui avait entraîné un tsunami géant. Le gouvernement japonais a dévoilé l'an passé un scénario catastrophe, selon lequel de méga-secousses au niveau de la faille Nankai doublées d'un tsunami pourrait tuer plus de 320.000 personnes au Japon. C'est pour en savoir un peu plus sur les facteurs déclencheurs de ces mouvements que les scientifiques veulent creuser jusqu'à 3.600 mètres sous le fond de l'océan lors de cette mission. Ce travail doit préparer une nouvelle mission de forage l'an prochain au même endroit, au cours de laquelle ils espèrent sonder jusqu'à 5.200 mètres, là où les plaques se frottent. "Ce serait la première fois qu'un forage atteindrait directement une zone sismique, là où une énergie considérable peut être générée, provoquant des mouvements de la croûte terrestre le long des failles en entraînant des tsunami", a expliqué Tamano Omata, chercheur à l'Agence japonaise des sciences et technologies marines et terrestres. Les scientifiques veulent placer des capteurs dans la croûte terrestre, qui seront reliés à un système d'analyse situé sur la terre ferme. "Nous voulons pouvoir étudier comment la croûte terrestre bouge dans les instants qui précèdent les tremblements de terre", de façon à mieux prévoir de futurs séismes, a ajouté M. Omata. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit environ 20% des séismes les plus puissants enregistrés chaque année sur la planète. SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013
  18. Reims (AFP) - Un loup a été photographié par l'Office de la chasse de Haute-Marne dans la nuit de mercredi à jeudi près de la commune de Nully-Trémilly après plusieurs attaques de troupeaux d'ovins, a-t-on appris vendredi de source préfectorale. Le cliché a été réalisé grâce a des "pièges photographiques" positionnés dans le secteur après les nombreuses attaques dans des exploitations frontalières aux département de la Haute-Marne et de l'Aube, a-t-on indiqué à la préfecture de Haute-Marne confirmant une information de la télévision locale Canal 32. Un loup a été photographié par l'Office de la chasse de Haute-Marne dans la nuit de mercredi à jeudi près de la commune de Nully-Trémilly après plusieurs attaques de troupeaux d'ovins, a-t-on appris vendredi de source préfectorale. (c) Afp Le loup a été photographié à proximité d'une pâture occupée par un troupeau d'un éleveur de Nully qui a été attaqué cette même nuit avec la perte d'une brebis. Des tirs de défense contre le prédateur ont été autorisés vendredi par les préfets de l'Aube et de la Haute-Marne. "Les éventuels tirs pourront être létaux mais viseront surtout à la protection du troupeau. Il seront effectués par des lieutenants de louveterie et non par ces éleveurs qui n'ont pas le permis de chasse", a-t-on précisé à la préfecture de Haute-Marne. Les deux départements ont subi depuis fin mai 2013 plus d’une vingtaine d’attaques de troupeaux occasionnant la mort par égorgement ou par euthanasie suite à des blessures graves, d’une cinquantaine de moutons. Plusieurs de ces attaques avaient été classées "loup non exclu" par les spécialistes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage qui n'avaient cependant pu valider cette hypothèse, faute de traces ADN retrouvées sur place. Début septembre, les préfectures des deux départements avaient autorisé l’abattage par les gardes-chasse des chiens errants autour des exploitations ovines ayant subi des attaques. Trois loups, dont un couple qui a donné naissance cet été à des louveteaux, ont été identifiés depuis avril 2011 dans le massif forestier des Vosges distant d'une centaine de kilomètres du lieu des attaques en Champagne. Dans les Vosges, les loups ont tué 139 ovins en 72 prédations en 2011, puis 80 en 40 attaques l'année suivante. Au niveau national, le nouveau "Plan loup" 2013-2017 entré en vigueur au printemps prévoit que 24 loups pourront être prélevés sur une population de 250 animaux. Pour l'heure dans les Vosges, seul des tirs de défense ont été autorisés par le préfet. SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013
  19. Tokyo (AFP) - Des experts nucléaires américains, engagés comme consultants par la compagnie Tepco, ont affirmé vendredi que si l'eau était correctement décontaminée elle pouvait être rejetée dans l'océan en toute sécurité. Toutefois, l'entreprise doit informer davantage le public sur ses plans afin d'atténuer les craintes concernant la santé et l'environnement, a déclaré Lake Barrett, ancien responsable qui a travaillé sur le nettoyage de la centrale nucléaire américaine accidentée de Three Miles Island entre 1974 à 1985. "L'eau hautement contaminée doit être traitée et ensuite le Japon devra décider ce qu'il fait, (...) mais de mon point de vue, elle sera probablement rejetée (en mer)", a expliqué M. Barrett lors d'une conférence de presse. Des experts nucléaires américains, engagés comme consultants par la compagnie Tepco, ont affirmé vendredi que si l'eau était correctement décontaminée elle pouvait être rejetée dans l'océan en toute sécurité. (c) Afp Dale Klein, ancien président de la Commission de régulation nucléaire américaine, a abondé, soulignant que l'eau ne pouvait pas rester éternellement dans les réservoirs de stockage, des propos déjà tenus par le patron de l'autorité japonaise. D'importantes quantités d'eau contaminée sont stockées dans des réservoirs à la fiabilité douteuse ou ont engorgé les sous-sols de la centrale Fukushima Daiichi mise en péril le 11 mars 2011 par un terrible tsunami. Mais la présentation médiatique des risques de santé publique a selon eux été "hors de proportions" et a contribué à générer des inquiétudes infondées. Certaines installations comme les réacteurs à eau lourde dégagent systématiquement certaines matières radioactives dans l'environnement sans poser des risques importants pour la santé, a-t-il affirmé. "L'eau est une question d'intérêt public extrêmement sensible. Les personnes s'en préoccupent à juste titre. Maintenant, les niveaux sont si bas qu'elles ne devraient pas être aussi inquiètes", a souligné M. Barrett. "La perception du problème de l'eau dépasse de loin ce qu'il représente vraiment d'un point de vue technique et scientifique", a-t-il poursuivi. MM. Klein et Barrett ont tout de même reproché à Tepco d'avoir tardé à informer le public des mesures qu'il prenait à Fukushima. "Je pense que culturellement, Tepco, comme probablement d'autres sociétés au Japon, veut tout savoir avant de dire quoi que ce soit. J'ai essayé d'encourager Tepco à plus d'ouverture, plus de rapidité", a confié M. Klein. Les propos de ces experts viennent appuyer ceux tenus par le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, samedi dernier qui a affirmé que la situation était "sous contrôle" devant le Comité international olympique (CIO), avant que Tokyo ne soit choisie pour accueillir les jeux Olympiques de 2020. En réponse à une question d'un membre du CIO sur les récentes fuites d'eau radioactive à Fukushima, M. Abe a ajouté : "ne regardez pas les titres des journaux, regardez la réalité: les conséquences sont bloquées dans la zone de 0,3 km2 du port" du complexe atomique et "il n'y a pas eu, il n'y a pas, il n'y aura pas de soucis sur la santé". Toutefois, vendredi, un responsable de Tepco indiquait devant des membres d'un parti d'opposition "que le problème de l'eau contaminée dépassait toutes les prévisions de Tepco et n'était pas sous contrôle", infirmant les propos de M. Abe. Le porte-parole du gouvernement, Yoshihige Suga, et la compagnie Tepco ont immédiatement réagi pour renier les dires de ce responsable, mots qui risquent de rajouter à la confusion. SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013
  20. Paris (AFP) - La filière française du bioéthanol s'est montrée en partie soulagée vendredi du compromis adopté cette semaine par la commission environnement du Parlement européen sur les agrocarburants. Avec ce compromis, qui sera soumis au vote des parlementaires européens ce mois-ci, "le Parlement européen constate le manque de maturité et de robustesse de la science actuellement disponible sur le sujet des changements indirects d’affectation des sols (Casi) et renonce à le prendre en compte pour les biocarburants avant 2020", ont salué dans un communiqué les industriels de la filière, qui regroupe notamment des organisations de producteurs de céréales, maïs et betteraves. La filière française du bioéthanol s'est montrée en partie soulagée vendredi du compromis adopté cette semaine par la commission environnement du Parlement européen sur les agrocarburants (c) Afp Le facteur Casi réduit l'avantage environnemental affiché par certains agrocarburants en prenant en compte la déforestation (nuisible au climat) qui découlerait de l'augmentation des surfaces cultivées consécutive à leur développement. De plus, "en refusant un mandat de négociation avec le Conseil et la Commission à [l'eurodéputée] Corinne Lepage, qui portait le message le plus restrictif des commissions du Parlement européen, ce dernier accorde de fait à l’Union européenne un délai supplémentaire pour examiner les faits à la lumière de l'évolution des connaissances qui invalident la plupart des critiques contre les biocarburants", ont dans un communiqué souligné les industriels de la filière. Cependant, "en confirmant un plafonnement encore trop restrictif des biocarburants de première génération, le Parlement européen rend impossible l'atteinte véritable de l'objectif européen de 10% d’énergie renouvelable dans les transports en 2020", a déploré la filière française du bioéthanol. Toutefois, elle dit noter "avec satisfaction que le Parlement européen a adopté un objectif minimum de 7,5% d'énergie renouvelable dans l'essence, qui consolide le débouché de l’éthanol, avec la généralisation du SP 95-E10 et une large diffusion du Superéthanol-E85. Le Parlement reconnaît ainsi l’importance de préserver la filière du bioéthanol, dans un contexte de baisse constante de la consommation des essences". SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013
  21. Toulouse (AFP) - Les éleveurs des Pyrénées, exaspérés, menacent d'en finir eux-mêmes avec l'ours si l'Etat ne le fait pas à leur place, a prévenu jeudi un de leurs porte-parole après la mort de plusieurs dizaines de brebis, que les producteurs imputent au plantigrade. "Tout le monde est extrêmement remonté; il a été dit très clairement (lors des rencontres d'éleveurs): ou l'Etat enlève ces ours (...) ou en s'en occupe nous. Je ne sais pas qui accepterait de voir son outil de travail en permanence bousillé", a dit à l'AFP Bruno Besche-Commenge, de l'association anti-ours Addip. Les éleveurs des Pyrénées, exaspérés, menacent d'en finir eux-mêmes avec l'ours si l'Etat ne le fait pas à leur place, a prévenu jeudi un de leurs porte-parole après la mort de plusieurs dizaines de brebis, que les producteurs imputent au plantigrade. (c) Afp C'est la mort de plusieurs dizaines de brebis le week-end dernier sur une estive (pâturage) de Salau (Ariège) qui provoque ce nouveau coup de gueule des éleveurs. L'un des leurs a retrouvé les carcasses d'une trentaine, peut-être une quarantaine de ses bêtes dans un ravin. Pour les éleveurs, il ne fait aucun doute que les bêtes affolées par la présence de l'ours ont fui et "déroché". Cette hécatombe est le point d'orgue d'une série d'attaques les jours précédents dans les parages, disent-ils. Des agents de l'Office national de la chasse sont montés mercredi faire les constatations nécessaires pour dire si l'on avait effectivement affaire à un mauvais coup de l'ours. Ils ont travaillé sous le regard et la pression d'un groupe d'éleveurs excédés. La règle veut, si l'ours ne peut être formellement incriminé mais que sa présence est avérée dans le secteur, que le doute profite à l'éleveur et qu'il soit indemnisé. Mais ce que disent vouloir les éleveurs, c'est qu'on les débarrasse du plantigrade. L'ours ne subsiste plus en France que dans les Pyrénées, où il est menacé d'extinction. Ils étaient au moins 22 côté français ou espagnol en 2012. Depuis 30 ans, la restauration de la population d'ours et les huit réintroductions d'ours slovènes opérées depuis 1996 excitent les passions dans les Pyrénées. Pour les défenseurs de l'ours, que celui-ci soit l'auteur ou non du récent massacre, les premiers responsables sont les éleveurs qui ne protègent pas leurs troupeaux avec des chiens alors que l'Etat leur donne les moyens de le faire. Selon eux, on ne peut imputer à l'ours que 1% des 25.000 morts de brebis dénombrées chaque été et causées par les chiens errants ou les dérochements. Mais "les pertes sont indemnisées seulement si l’ours peut être mis en cause. D’où peut être l’empressement de monter l’affaire en épingle", disent les associations pro-ours. SCIENCES ET AVENIR 12/9/2013
  22. Pékin (AFP) - La Chine va tenter de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017, selon un document officiel rendu public jeudi. Les niveaux souvent extrêmement élevés de "concentration de particules fines" dans la capitale devront chuter d'ici là d'"approximativement 25%" par rapport aux niveaux de 2012, déclare ce document du Conseil d'Etat sur le site officiel du gouvernement central. D'autres métropoles chinoises, dont Shanghai, devront parvenir à des réduction comprises entre 10 et 20% au cours des quatre prochaines années, ajoute le document. La Chine va tenter de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017, selon un document officiel rendu public jeudi. (c) Afp Les niveaux de pollution de l'air des principales villes chinoises ont atteint des records ces dernières années, dus essentiellement aux émissions des centrales à charbon, avec des niveaux de particules fines, les PM2,5, dépassant en janvier dernier jusqu'à 40 fois les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces niveaux de pollution ont provoqué des centaines de milliers de décès prématurés et terni l'image des villes chinoises, y compris celle de Pékin, qui a vu une baisse de sa fréquentation touristique de près de 15% au cours de la première moitié de l'année. La réduction de la pollution se fera par un ralentissement de la hausse de la consommation de charbon, qui ne devrait plus occuper que 65% des ressources énergétiques de la Chine en 2017, selon le document, qui ne précise pas son niveau actuel. L'administration américaine de l'information sur l'énergie estimait que le charbon représentait 70% de l'énergie fournie en Chine en 2009. La Chine est le premier consommateur mondial de charbon et nécessitera l'an prochain plus de la moitié de la demande mondiale, selon les prévisions. Trois des régions les plus peuplées de Chine, dont celle autour de Pékin et celle, au sud, du delta de la rivière des Perles, autour de Canton, devront "parvenir à une réduction dans leur consommation totale de charbon", indique le document. Ce plan, qui ne fixe pas d'objectifs chiffrés, a reçu un accueil mitigé de la part des défenseurs de l'environnement. Mme Li Yan, en charge de la campagne sur le climat et l'énergie pour Greenpeace en Asie du sud-est, a jugé que le plan "prend des mesures très importantes" vers un contrôle rapide de la consommation de charbon. Mais pour parvenir à une réduction significative de la pollution atmosphérique, "il sera nécessaire de limiter la consommation de charbon également dans d'autres domaines" que celui des centrales, a-t-elle prévenu dans un communiqué. SCIENCES ET AVENIR 12/9/2013
  23. Lagos (AFP) - Les victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole en 2008 au Nigeria ont rejeté la proposition d'indemnisation du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell, la jugeant "insultante" et "dérisoire", ont indiqué vendredi leurs avocats. Shell et les avocats des victimes ont fait état de l'échec des négociations qui avaient débuté lundi à Port Harcourt, capitale de l'Etat de Rivers et principale ville du delta du Niger (sud), où se concentre l'activité pétrolière du premier producteur d'or noir d'Afrique. Environ 15.000 habitants de la communauté de Bodo, qui regroupe des villages vivant essentiellement de la pêche, réclament plusieurs millions de dollars en compensation de la pollution créée par les fuites de pétrole. Les victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole en 2008 au Nigeria ont rejeté la proposition d'indemnisation du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell, la jugeant "insultante" et "dérisoire", ont indiqué vendredi leurs avocats. (c) Afp Les villageois ont rejeté l'offre de Shell à l'unanimité, selon leurs avocats, et on ignorait vendredi quand les négociations devaient reprendre. Shell a indiqué dans un communiqué avoir participé aux négociations "avec deux objectifs: faire une offre d'indemnisation généreuse à ceux qui ont traversé des épreuves à cause des deux fuites très regrettables de 2008, et faire des progrès en en ce qui concerne le nettoyage" des sites pollués. "Nous ne sommes pas parvenus à un accord d'indemnisation, ce qui est décevant", a ajouté la compagnie pétrolière. Selon elle, des progrès ont cependant été réalisés concernant la mise en place de programmes de nettoyage. Des réunions à ce sujet sont prévues les 26 et 27 septembre, sous l'égide de l'ambassadeur des Pays-Bas à Lagos. Selon des sources proches du dossier, Shell a proposé 7,5 milliards de naira (35 millions d'euros, 46 millions de dollars). Chaque villageois aurait touché environ 275.000 naira (1.300 euros, 1.700 dollars), si l'on soustrait une somme forfaitaire devant être versée à la communauté, a précisé à l'AFP Martyn Day, du cabinet d'avocat londonien Leigh Day, qui représente les habitants de Bodo dans les négociations. "Nos clients savent ce que valent leurs plaintes et ne seront pas facilement achetés", a déclaré M. Day dans un communiqué. Les montants proposés par Shell "sont totalement dérisoires et insultants", a-t-il estimé. Si les deux parties ne parviennent pas à un accord, l'affaire pourrait être portée devant les tribunaux en Grande-Bretagne. Selon Leigh Day, les experts estiment que les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares. Mais Shell conteste la quantité de pétrole déversé et l'ampleur des dégâts. Le Nigeria est le huitième plus gros producteur de pétrole au monde, avec une production de 2 millions de barrils par jour. Shell, présent au Nigeria depuis 50 ans, est le plus important producteur d'or noir du pays. SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013
  24. France 14 ET 15 septembre : journées du patrimoine La trentième édition des Journées européennes du patrimoine aura pour thème 1913-2013, cent ans de protection. C'est ce qu'a annoncé Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, à l'issue des journées européennes du patrimoine qui se sont déroulées les 15 et 16 septembre 2012, avec le succès attendu. Plus de 12 millions de visiteurs ont découvert «les patrimoines cachés» proposés par le Ministère de la Culture et de la Communication. Les Journées européennes du patrimoine cristallisent durant deux jours l'attachement des Français à la culture, aux chefs d'oeuvres architecturaux, aux lieux de mémoires, renforçant le lien qui les unit aux traces indélébiles d'un passé commun, et soulignent leur attachement à ces trésors collectifs, façonnés et conservés par les générations passées. Le patrimoine représente un ancrage en ce sens qu'il nous rassemble tous autour d'un socle culturel, mais aussi de valeurs de partage et de fraternité qui fondent tout autant ce dernier. Formidable réservoir de richesses, lieu du partage du bien commun, le patrimoine constitue également un extraordinaire levier pour le développement économique et l'emploi, que la Ministre entend développer plus encore, conjointement avec l'ensemble des acteurs locaux. Dans le Bouches du Rhône, à Marseille, découverte du Musée d’Histoire de Marseille : Entièrement rénové, il devient l’un des plus grands musées d’Histoire d’Europe. Le visiteur peut y découvrir l’histoire de la ville depuis sa création il y a 2600 ans. Situé dans la galerie commerciale du centre-bourse, tout près du Vieux-Port, le musée d’Histoire de Marseille vient d’ouvrir ses portes. Entièrement rénové par l’architecte Roland Carta, le bâtiment, avec sa façade de 260 mètres de long en verre sérigraphié, ouvre sur le site archéologique du Port Antique, témoin de l’occupation de Marseille depuis 2600 ans. «Ces fouilles exposées font partie intégrante du musée. C’est une salle à ciel ouvert de plus de 15 000 mètres carrés» se réjouit Laurent Védrine, Conservateur du Musée. À l’intérieur du bâtiment, le Musée d’histoire de Marseille déroule l’histoire de la ville en treize séquences avec comme fil d’Ariane, la mer... CLIQUEZ ICI pour lire la suite Façade du Musée d'Histoire de Marseille. C+T Architectures En Ile de France, en 2012, ce sont 1452 monuments qui seront ouverts pour l'occasion : Sénat – Palais du Luxembourg, Palais de l'Élysée, Hôtel de Matignon, Banque de France, l'Assemblée nationale... CLIQUEZ ICI pour trouver les lieux de votre région participant à cette 30ème manifestation... PATRIMOINE ENVIRONNEMENT 13/9/2013 - SCIENCES ET AVENIR - LE PARISIEN
  25. Sous la pression des associations environnementales, et pour lutter contre la menace qui pèse sur l'espèce, Hong Kong a décidé de retirer des menus de ses réceptions officielles les ailerons de requin ainsi que le thon rouge. Le porte-parole du gouvernement a déclaré que cette décision, qui dépasse les recommandations de l'ONU, permettra de montrer l'exemple. Selon la FAO, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU, 100 millions de requins sont tués chaque année dans le monde. Quels sont ces pays prédateurs ? Ceux qui relâchent leur pression sur l’animal ? En compilant 60 années de données justement fournies par la FAO, S. et A. vous propose de retrouver cette information sous la forme d’une « Visual data » inédite. SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013
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