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Les poissons d'eau douce
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les poissons d'eau douce
Les vertébrés aquatiques se divisent en trois grands groupes : les lamproies, les poissons cartilagineux et les poissons osseux. Les lamproies : Il s’agit de vertébrés basaux possédant une chorde et des vertèbres primitives, mais pas de mâchoire (elles sont donc agnathes). Ce sont des ectoparasites hématophages qui se fixent sur leurs proies par un effet ventouse. Des dents creusent alors la chair tandis que la salive bloque la coagulation du sang de la victime. Ces organismes sont migrateurs et anadromes. Ils vivent en mer mais remontent les rivières pour aller pondre leurs œufs. Dans la classification de poissons, le brochet fait partie des poissons osseux. Domaine public Les deux groupes suivants se composent d’organismes gnathostomes, i.e. possédant des mâchoires. Les poissons cartilagineux ou chondrichtyens : Les requins, raies et chimères se caractérisent par la présence d’un squelette complet mais cartilagineux. Ils sont également pourvus de 5 à 7 fentes branchiales sur leurs flans. Les squales possèdent des nageoires pectorales rigides et une nageoire caudale hétérocerque, c’est-à-dire asymétrique. Les poissons osseux ou ostéichtyens : Ces vertébrés, dont le squelette est plus ou moins ossifié, ne possèdent qu’une ouïe sur chacun de leurs flans. Un opercule recouvre en effet les différents arcs branchiaux. Ces organismes possèdent en grande majorité une vessie natatoire, jouant un rôle crucial dans la gestion de leur flottabilité, et une nageoire caudale homocerque, c’est-à-dire symétrique. Ce groupe comprend entre autres les dipneustes, les cœlacanthes et les actinoptérygiens ou poissons à nageoires rayonnées. Ces derniers se divisent en deux groupes : les chondrostéens (le squelette n’est pas totalement ossifié, comme chez les esturgeons) et les téléostéens (leur corps est intégralement soutenu par des éléments osseux). FUTURA SCIENCES -
De la lamproie, dite primitive au carnivore féroce le brochet, ce dossier essaie de faire un bilan de nos poissons d’eau douce, de la qualité de leur chair et des problèmes qui sont les leurs mais aussi les nôtres : pollution, surpêche, sauvegarde des espèces, biodiversité… Les poissons représentent la moitié des vertébrés. Parmi eux, on compte 8.000 poissons d'eau douce. C. & B. Desjeux Huit mille espèces de poisson sont des poissons d'eau douce. Les poissons de nos rivières et de nos lacs sont des êtres adaptés à la vie aquatique par leur forme, leurs nageoires, leurs écailles, leur système respiratoire et certains de leurs organes des sens. Il faut faire un effort pour se représenter à quel point le poisson s'écarte de nous parce qu'il est spécialisé dans une direction différente de la nôtre. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles les poissons ne sont que très rarement cités parmi les animaux favoris : ils représentent pourtant la moitié des vertébrés avec près de 24.000 espèces dont le tiers vit en eau douce ! Ils sont très anciens, datant de 450 millions d’années. Quant aux cyprinidés, ils sont arrivés en Europe il y a 30 millions d’années… Certains sont de grands voyageurs et font près de 10.000 km au cours de leur vie… Dans ce dossier complet, nous partirons à la découverte des poissons d'eau douce : anatomie, espèces, classification, nage, nutrition... Nous aborderons également les problématiques liées à la consommation du poisson (fraîcheur, conservation, conditionnement...). Ce dossier a été prépapré par Claire KôNIG, enseignante en sciences naturelles pour FUTURA SCIENCES (mai 2012) .
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Comment empêcher un chat de vous réveiller la nuit... ?
Admin-lane a posté un sujet dans Vos questions et les réponses
Posséder un chat est une expérience fantastique et enrichissante. Et fil du temps ont peut dire qu'ils deviennent plus comme nos enfants que de simples animaux de compagnie... Malheureusement, tout comme les jeunes enfants, ils peuvent nous tenir éveillés toute la nuit pour des raisons diverses. Ce manque de sommeil se répercute souvent sur nos vies, surtout pour ceux d'entre nous qui ont à se lever tôt pour aller travailler. Image : Care2 Alors, pourquoi les chats vous empêche de dormir ? Et que pouvez-vous faire à ce sujet ? Melanie, par exemple, a eu des chats toute sa vie. Mais son nouveau minou, Iggy, l'a amené au fbord de l'épuisement. "Il pense que c'est la récréation quand je vais me coucher. Et pour lui tout est un jouet, même mes doigts et les pieds. Je ne sais pas quoi faire! " - Si cela semble vous semble familier, pas de panique. Melanie a découvert une réponse pour régler le problème. Trente minutes à une heure avant son heure de coucher, elle joue avec son chat : lumière laser, ficelle, souris en jouet... Jusqu'à ce qu'il montre de la fatigue. Comme Mélanie le dit : «Vous devez faire partie de la pièce. Parfois, elle court aussi dans sa maison et Iggy se met aussi à lui courir après... Cela fonctionne à merveille... Quand vient le moment de se coucher, maître et chat s'endorment... sans autre discours... John avait un problème similaire. Son chat, Ombre, avait son quart d'heure de folie au moment inopportun -entre 3 et 6 heures du matin- IL ne faisait pas seulement que courir et sauter mais émettaient aussi de forts miaulements. John a cru devenir fou. - Sa solution? "Jouer avec Ombre a aidé un peu. Mais après que John ait fait castré son chat, il s'est calmé. Son vétérinaire lui avait dit que cette petite intervention devrait le calmer et c'est ce qui s'est passé. L'autre avantage c'est que votre chat ne pulvérisera pas vos murs ou meubles de jets d'urine destinés à marquer son territoire. Un autre aspect non négligeable c'est qu'il aide aussi à limiter la naissance de chatons non désirés quand une femelle des alentours est en chaleur. L Erin a eu un problème légèrement différent avec son chat, Charlie. «Elle travaillait beaucoup et rentrait souvent tard, parfois dans la nuit... Et tout ce qu'elle souhaitait: s'effondrer dans son lit ! Mais Charlie n'était pas du même avis ! Non seulement il faisait le fou, sautait sur Erin et la réveillait, il était aussi très bavard. Durant un mois ont peut dire qu'elle n'avait pas eu une bonne nuit de sommeil ! - Erin a essayé de jouer avec Charlie, elle a même essayé de lui donner à manger l'herbe à chat . Enfin elle a fini par réaliser que Charlie "s'ennuyait toute la journée seul. Alors, elle a pris un autre chat. Craignant que les deux chats ne s'entendent pas Erin a attendu jusqu'à ce qu'elle ait des vacances... Et maintenant harlie et Bella sont les meilleurs copains et quand elle rentre chez elle, elle joue avec ses chats et va dormir...". James dit à propos de son chat :"Au moment de se coucher tout allait bien, Tigra allait bien et elle aimait se blottir à ses côtési. Mais quand elle se réveillait et avait décidé de jouer, elle était à la recherche d'un copain de jeu... Elle courait tout autour de la pièce et même mordillait légèrement son bras pour attirer son attention. - La solution de James : il a fermé la porte de sa chambre empêchant Tigra de l'y rejoindre". Cette solution demande un peu de temps, de patience et de détermination. "Elle miaulait et grattait à la porte mais je n'ai pas cédé dit John" Finalement elle l'a fait de moins en moins, voire pas du tout. James a dit qu'il a fallu près de deux semaines, beaucoup de tisane et des bouchons d'oreille pour pouvoir dormir. Mais cela a fonctionné. Maintenant Tigra est de nouveau de retour près de lui et tous deux passent une bonne nuit. - Enfin, il y a Vanessa. Son chat la réveillait tous les matins à 5 heures, ce qui avait pour conséquences des cernes sous les yeux et moins d'efficacité dans son travail. "Max me réveillait toujours pour avoir son repas», a dit Vanessa. «Alors elle simplement commencé à retarder son dernier repas du soir jusque vers 10 heures au lieu de 6 heures, comme elle l'avait toujours fait. "Maintenant, Vanessa est en mesure de se reposer la nuit et Max ne vient plus mendier de la nourriture à une heure indue ". Donc, si votre chat vous empêche de dormir la nuit, inspirez-vous de l'une de ces histoires, il se pourrait que vous y trouviez la bonne réponse. A vous, peut-être après un peu tâtonnements, de trouver la bonne solution en fonction du comportement de votre chat. Qu'il s'agisse d'une demande de jeu, d'une envie de nourriture, du besoin d'un compagnon, d'un peu d'éducation, ou voire tout simplement la castration/stérilisation, il est certain que vous devriez trouver la réponse "votre réponse" pour lutter contre le comportement de votre chat. PetMD.com - CARE2 18/8/2013 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Faute de données sur les pêches dans l'archipel de Hawaï en ce début de siècle, des chercheurs accèdent indirectement à cette donnée en étudiant les cartes des restaurants entre 1928 et 1974. Les effets de la surpêche se lisent dans les menus des restaurants. C’est ce que vient de montrer l’équipe de Kyle Van Houtan de l’Université de Duke (Etats-Unis) : «L’évolution des stocks se calcule à partir des statistiques gouvernementales et des déclarations de marché, mais quand ces données manquent, il faut être créatif.» Les effets de la surpêche se lisent dans les menus des restaurants. C’est ce que vient de montrer l’équipe de Kyle Van Houtan de l’Université de Duke (Etats-Unis) DR Ainsi, à Hawaï, il n’y a aucune donnée de pêche pour le début du XXème siècle mais il existe une grande tradition du menu de restaurant que les touristes conservent en souvenir. Ces objets de collection sont devenus des témoins de l’évolution des stocks de poissons de cette région du Pacifique, puisqu’ils témoignent directement des espèces consommées. Pas moins de 376 menus de 154 établissements hawaïens entre 1928 et 1974 ont été étudiés. Les résultats sont spectaculaires : «Avant 1940, les poissons coralliens, les carangues et les vivaneaux étaient très communs sur les cartes, mais ils ne représentaient plus que 10 % des plats en 1959, et en 1970, le thon et l’espadon occupaient 95% de l’offre. » Une carte d'un établissement hawaïen Désaffection des consommateurs ? Non, d’après une étude socio-économique. L’hypothèse la plus vraisemblable est que les populations d’espèces côtières hawaïennes ont subi un effondrement brutal à cause de la surpêche. sciences et avenir 19/8/2013 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Vingt-cinq personnes ont perdu la vie dans des inondations provoquées par de fortes pluies dans le nord-est de la Chine. Quelque 140'000 habitants ont dû être évacués et les dégâts sont estimés à 7,1 milliards de yuans (1,1 milliard de francs), a indiqué samedi l'agence de presse Xinhua. Outre ces inondations, une grande partie du reste de la Chine est frappée par une vague de chaleur record. Shanghai, capitale économique de la Chine, a enregistré des températures caniculaires sans précédent depuis au moins 140 ans. A Zhengzhou, au centre de la Chine, les températures ont même dépassé les 45°C cette semaine, selon le quotidien local "Henan Business Daily", alors que cette région est plutôt connue pour son climat tempéré. Dans le sud du pays, au moins trois personnes ont été tuées cette semaine lors du passage d'un typhon avec des vents violents et des pluies torrentielles, ont également indiqué les médias d'Etat. ROMANDIE 17/8/2013 -
La Floride pourrait utiliser des drones contre les moustiques
Admin-lane a posté un sujet dans Moustiques
Les autorités de l'Etat américain de Floride envisagent d'utiliser des drones pour localiser les nids de moustiques dans l'archipel des Keys. Il s'agirait d'une première dans la lutte contre ces insectes soupçonnés de propager des maladies infectieuses. Ce drone sera présenté la semaine prochaine aux responsables de la région par la société Condor Aerial. L'appareil est vendu 65.000 $ pièce (soit environ 48.761 €). Le Maveric, qui pèse moins d'un kilogramme pour 75 centimètres de long, peut voler 90 minutes à 60 mètres d'altitude. Pour surveiller les moustiques, il serait équipé de caméras thermiques capables d'identifier les poches d'eau dans lesquelles les insectes pondent leurs oeufs. Un tel repérage pourrait permettre aux 40 gardes, employés par les autorités locales pour lutter contre les moustiques, de repérer plus rapidement les oeufs et de les détruire avant leur éclosion. La question est de savoir "si cette technologie peut vraiment repérer des poches d'eau stagnante, soit en plein air, soit dans la mangrove", a expliqué Michael Doyle, directeur exécutif du Florida Keys Mosquito Control District. Selon lui, les drones ne peuvent pas remplacer l'action des gardes au sol, mais peuvent faciliter l'éradication des moustiques. L'intérêt des drones est également économique, estime-t-il. "Notre budget diminue, nous cherchons donc le moyen de couvrir la même zone avec moins de monde." Les autorités des Keys, l'une des destinations touristiques les plus prisées de Floride, luttent depuis longtemps déjà contre les moustiques des marais salants. Leur principale préoccupation concerne désormais le moustique "Aedes aegypti", qui propage la dengue, dite grippe tropicale, une maladie virale très douloureuse. Elles ont demandé le feu vert des autorités sanitaires fédérales pour disperser dans les Keys des moustiques mâles stérilisés afin de faire chuter la fécondité des moustiques. ROMANDIE 17/8/2013 -
Plus de 500 pompiers tentaient samedi matin de venir à bout de plusieurs feux de forêts dans le nord et le centre du Portugal. Dans les environs de Funchal, sur l'île de Madère, un incendie fait rage depuis vendredi et un hôpital a dû être évacué préventivement. Dans la commune de Monte, la situation s'est aggravée dans la nuit de vendredi à samedi, mobilisant quelque 130 pompiers. "Des maisons ont été touchées, et une partie de la ville, y compris un hôpital, a dû été évacuée", a indiqué un conseiller municipal à Funchal. Les malades, évacués en raison surtout "de la grande concentration de fumée". Des feux de forêts et de broussailles se déchaînent également dans le nord et le centre du Portugal. A Aldeia Viçosa, dans les environs de Guarda (centre), un incendie qui a éclaté jeudi continuait de progresser samedi matin. D'après le dernier rapport de l'Institut de conservation de la nature et des forêts (ICNF), près de 17'000 hectares sont partis en fumée au cours des sept premiers mois de l'année. ROMANDIE 17/8/2013
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La découverte en Chine d'un fossile de rongeur de 160 millions d'années explique comment les petits mammifères ont prospéré au temps des dinosaures. Le fossile découvert. (c) Afp. Ce fossile est celui du plus ancien des mammifères multituberculés, des petits rongeurs qui ont disparu il y a plus de 60 millions d'années. Il appartient à une nouvelle espèce, baptisée Rugosodon eurasiaticus Selon les chercheurs, le squelette presque complet de ce spécimen d'environ 17 cm de long fournit des indices clé sur les traits anatomiques qui ont permis aux multituberculés de s'adapter avec succès à leur environnement, à l'instar des dents servant à ronger des plantes mais aussi de la chair animale. L'articulation de ses chevilles lui permettait également de pivoter sur lui-même. Reconstruction du squelette et de l'apparence de Rugosodon. April Isch, Mark Klingler. Les scientifiques, dont Chong-Xi Yuan de l'Académie des sciences géologiques à Pékin et l'un des principaux auteurs de la découverte, relèvent que le Rugosodon a ouvert la voie à l'émergence de mammifères friands de végétaux et vivant dans les arbres. Les multituberculés ont prospéré durant le Crétacé (-145 à -65,5 millions d'années), qui correspond à l'ère des dinosaures. Comme les rongeurs d'aujourd'hui, les multituberculés occupaient une très grande variété de niches écologiques, que ce soit en surface, en sous-sol ou dans les arbres. Ce nouveau fossile, qui ressemble à un rat, possédait un grand nombre de traits dont les espèces apparues ultérieurement ont hérités, précisent les chercheurs, dont les travaux paraissent dans la revue Science datée du 16 août. "Les espèces de multituberculés qui vivaient à la fin du Crétacé étaient extrêmement fonctionnelles et diversifiées. Certains spécimens pouvaient sauter, d'autres creuser des galeries, d'autres encore grimper aux arbres. Enfin, beaucoup vivaient en surface", indique Zhe-Xi Luo, coauteur de l'étude. Reconstruction du fossile de Rugosodon eurasiaticus en train de chercher de la nourriture. April Isch, University of Chicago "Ce qui est surprenant quant à la découverte du Rugosodon, ce sont les caractéristiques de ses chevilles. Elles permettaient des rotations importantes adaptées à la vie dans les arbres, or cet animal vivait au niveau du sol", note-t-il. SCIENCES ET AVENIR 16/8/2013
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L'Office national des forêts va mettre en place une réserve biologique à Saint-Jean aux-Bois. On y observera la vie de la faune et de la flore pendant plusieurs décennies. map-france Comment vit la forêt sans l'intervention de l'homme ? Comment l'écosystème se constitue-t-il et trouve-t-il son équilibre ? Depuis une trentaine d'années, l'Office national des forêts (ONF) a décidé de préserver la zone des Grands Monts, située entre Saint-Jean-aux-Bois et Orrouy, en forêt de Compiègne. Aucune exploitation forestière n'y a été pratiquée et elle est classée réserve biologique intégrale (RBI), dans le nouveau plan de gestion de la forêt. «On trouve ici un beau panel des habitats que l'on rencontre en forêt de Compiègne, explique Michel Leblanc, responsable de l'unité territoriale de Compiègne de l'ONF. La zone est située sur une côte comme on en rencontre en Ile-de-France : un plateau descend vers la plaine. Un réseau de sources se trouve au pied de la côte et le sol est constitué d'une couche de calcaire et d'une couche d'argile. C'est l'une des particularités de la forêt de Compiègne.» Entre les hêtres, les frênes, les chênes, les bouleaux et les charmes serpente un réseau dense de rus forestiers. Au cours des trente dernières années et dans les prochaines décennies, les interventions de l'homme auront pour seul objectif de retirer les résineux. «Ils ne sont pas dans leur station, poursuit Michel Leblanc, ici, on trouve plutôt des feuillus. Si l'on veut suivre l'évolution naturelle du site, toutes les essences importées sont indésirables.» Au départ du carrefour des Michelettes, à Saint-Jean-aux-Bois, la différence entre la réserve biologique et une zone de forêt exploitée saute immédiatement aux yeux : la première présente un paysage de sous-bois dense. Les arbres couchés sont couverts de mousse, les creux provoqués par leur déracinement se comblent naturellement. De l'autre côté de la route, les espaces sous les hautes futaies sont dégagés, les vieux arbres ne sont pas légion. «C'est l'aspect économique de la forêt qui nous permet de garder des zones comme celles-ci, précise encore l'agent de l'ONF. Cela nous permet de comprendre comment la forêt fonctionne. Si on ne faisait que de l'exploitation, on n'aurait pas d'arbre au-dessus de leur âge d'exploitabilité, on ne pourrait pas les emmener jusqu'à la sénescence.» L'âge de survie est en effet très supérieur à l'âge d'exploitation, qui se situe souvent autour d'une centaine d'années. «Cet ensemble va vivre sa vie tout seul. Quel va être le volume de bois mort qui va constituer ces zones ? Quel est l'impact des différents facteurs sur le milieu. Cette zone va nous permettre d'exploiter plus, en préservant mieux.» Réserve biologique intégrale ne signifie pas mise sous cloche. La zone est ouverte à la chasse, l'homme peut s'y promener, y cueillir des champignons. «On interdit seulement les manifestations de groupe pour qu'il n'y ait pas une influence humaine trop forte, souligne Michel Leblanc. On ne veut pas non plus que cela devienne un sanctuaire pour les animaux pour ne pas que cela soit façonné par la dent des herbivores.» Et c'est ainsi que l'équilibre devra se faire. A noter : Il y a une espèce d'ironie à instaurer une réserve biologique intégrale dans une forêt entièrement façonnée par l'homme ! Telle qu'on la connaît, la forêt de Compiègne est née du goût des rois pour la chasse. Proche de Paris et des palais royaux, elle a été plantée, sillonnée de chemins forestiers et de carrefours en étoile. « En regardant bien, on retrouve les lignes de plantation », souligne Michel Leblanc. Son existence est cependant ancienne : «Plus de la moitié du massif était habitée, mais avant les plantations, la forêt n'était pas compacte. C'était plus de la lande. À la fin du XVIII e siècle, il y avait encore des hectares vides. La mode de l'exploitation est venue plus tard et on a planté.» HUMANITE ET BIODIVERSITE 23/7/2013 / COURRIER PICARD
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Le Koala : actualités, informations, découvertes, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Marsupiaux
Des koalas gisant au sol, blessés, mutilés, agonisant, voire morts. Ces images chocs sont issues d'un reportage télévisé diffusé lundi soir sur la chaîne australienne ABC, et qui met en lumière, de manière crue, l'impact direct de la déforestation sur le petit marsupial, dans l'Etat de Victoria, en Australie. Un koala dans un zoo de Sydney, en Australie, le 28 juin 2011. (Photo Tim Wimborne. Reuters) Face à un habitat naturel qui rétrécit comme peau de chagrin à cause de la déforestation et de l'urbanisation, le koala (Phascolarctos cinereus) se réfugie en effet dans des exploitations forestières. Mais son abri n'en est pas un : peu soucieux du cas de l'animal, les exploitants tronçonnent les branches où se trouve la petite bête trapue, entraînant des chutes qui peuvent s'avérer mortelles. Le cas échéant, membres cassés et dos brisés sont monnaie courante, tout comme les petits devenus orphelins, selon une bénévole de l'association Wildlife, interrogée par ABC. Résultat : paniqués, certains koalas qui sentent poindre la menace poussent des cris de détresse aigus, coincés en haut de l'habitat qu'ils vont perdre. Radiographie d'un koala blessé, capture d'écran de la vidéo ABC. Anonymement, un ancien employé de l'une des exploitations concernées confirme à ABC le sort réservé aux marsupiaux. «Trouver des corps était quotidien. Parfois on en trouvait deux toutes les heures, parfois un par jour.» En revanche, aucune des entreprises mises en cause n'a accepté de s'exprimer, un signe de leur «déni» du phénomène, pour les associations. Mais pas seulement : leur image, et donc leur business, pourrait pâtir d'une trop grande exposition des dommages collatéraux de leurs pratiques. Deborah Tabart, présidente de la Fondation australienne pour le koala (Australian koala foundation), s'insurge de ce que cette «icône nationale» ne soit pas mieux protégée, malgré les mises en garde de son ONG. «Il y a quelques années, rappelle-t-elle, nous avions préconisé la mise en place d'abris au sein des plantations, qui permettraient aux animaux de s'y retirer en période de coupe des arbres. Cette option resterait un traumatisme pour les koalas, mais serait toujours préférable à une politique de démolition de leurs refuges, qui ne leur laisse nulle part où aller.» Cette proposition n'a pas été prise en compte. «Ces entreprises sont très puissantes», avance-t-elle. Autre source de courroux des associations de défense des animaux : la liste des Etats où le koala est menacé. Etablie en 2012 par le ministre de l'Environnement, Tony Burke, elle n'en recense que trois : le Queensland, New South Wales et Australian Capital Territory, et ce sur la base des recommandations d'un comité scientifique sur les espèces menacées. Ce dernier a mis l'accent sur les fortes disparités entre les Etats en terme de nombre d'individus, justifiant ainsi sa décision de ne pas faire de la bête une espèce menacée à l'échelle nationale. Avec une population dense, l'Etat de Victoria ne pouvait être placé sur la liste. En conséquence, plusieurs associations et élus écologistes plaident pour la mise en place d'une législation plus stricte en faveur de la protection du koala. «Il faut que le gouvernement cesse de considérer les koalas comme des nuisibles et leur accorde la protection que la population réclame pour eux», plaide ainsi la sénatrice écologiste Lee Rhiannon dans les colonnes du Guardian australien. Pour ce faire, l'association «Animals australia» lance une campagne de sensibilisation et appelle chaque citoyen à faire part directement au gouvernement de son inquiétude, via un formulaire en ligne. La Fondation australienne pour le koala rappelle pour sa part que ces exploitations servent à l'industrie du papier, et préconise ainsi de privilégier le papier recyclé. La vidéo en question Une autre vidéo HUMANITE ET BIODIVERSITE 29/7/2013 -
Deux cent soixante-dix agriculteurs de la région fournissent du blé pour la marque LU. Le cahier des charges impose des jachères fleuries pour les insectes pollinisateurs. Les promeneurs qui passent devant trouvent cela joli. Mais ce n'est pas le seul intérêt, c'est même le plus anecdotique, de ces parcelles fleuries que l'on peut voir parfois au bord des champs de blé de la région. Il y en a à Boves, à Saleux, Saint-Sauflieu, Hornoy-le-Bourg mais aussi dans d'autres lieux de la Somme et de l'Oise. Si vous les voyez, c'est que vous côtoyez le champ d'un agriculteur qui est adhérent de la coopérative Noriap et dont une partie de la production de blé est destinée à fabriquer des biscuits LU. Frédéric Rousselin (à droite en compagnie de Frédéric Toullet de Noriap) consacre environ 10 à 12 % de sa production de blé pour la marque LU. Il est l'un des 270 agriculteurs de la Somme et de l'Oise à participer à ce programme. La coopérative a été sollicitée par la marque LU pour participer à son programme LU'HARMONY qui veut promouvoir la biodiversité. «Nous nous appuyons beaucoup sur les meuniers, explique Élodie Parre, responsable du programme LU'HARMONY France, ce sont eux qui identifient les coopératives capables de relever le défi. Et ensuite ce sont elles qui seront nos yeux sur le terrain». Des yeux pour vérifier que le cahier des charges du programme est strictement respecté par les agriculteurs. Un cahier des charges qui prévoit notamment que 3 % des surfaces cultivées en blé destiné à LU soient réservées à une jachère fleurie. Mais pas n'importe quelles fleurs et pas n'importe comment. «Il y a sept variétés de fleurs que l'on doit obligatoirement semer, note Frédéric Rousselin, un agriculteur de Courtemanche près de Montdidier, ce qui n'est d'ailleurs pas sans poser quelques soucis parce que les graines ne sont pas toutes de la même taille». Il fait partie des 270 producteurs de la Somme et de l'Oise qui participent à ce programme et fournissent LU en blé. Mais là encore, pas n'importe quel blé. «Les variétés sont imposées par LU, poursuit Frédéric Rousselin, il y en a une dizaine et parmi celles là il y en avait une que l'on connaissait bien et que l'on aime bien travailler». Des blés qui une fois récoltés devront impérativement être transportés dans des bennes préalablement nettoyées pour éviter tout contact avec d'autres variétés. Quant aux jachères fleuries, elles sont là pour favoriser la biodiversité en fournissant un beau terrain de jeu aux divers insectes pollinisateurs. Les variétés ont été sélectionnées pour leur offrir plusieurs mois de floraison. Les agriculteurs, eux, peuvent choisir d'organiser leur 3% de surface en un seul lieu ou, comme l'a fait Frédéric Rousselin, au bord de chaque parcelle : « Près d'un bosquet, ça avait plus de sens». Et pour Frédéric Toullet, chef de région Noriap pour le sud et l'est de la Somme, tout ceci n'est pas un simple gadget pour servir la communication. «Pour l'agriculteur, ce sont des contraintes supplémentaires et cela suppose une vraie adhésion à la démarche». Et au total, ce sont quand même 100 hectares de jachères fleuries qui ont vu le jour cette année dans la Somme et l'Oise. «La biodiversité c'est l'enjeu de demain, martèle Élodie Parre, 35% de ce que l'on mange aujourd'hui dépend directement des abeilles et des papillons». Au-delà du côté prestigieux de la collaboration avec une marque aussi connue que LU, la coopérative Noriap, elle, voit dans sa participation à ce programme l'occasion de promouvoir une agriculture raisonnée et de corriger l'image de l'agriculteur pollueur. Elle doit d'ailleurs lancer prochainement un plan eau environnement destiné à réduire les passages de produits phytosanitaires sur les betteraves et le blé. Le sauvetage de la planète, c'est maintenant. HUMANITE ET BIODIVERSITE 29/7/2013 / COURRIER PICARD Auteur Christophe Verkest
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Ce sont des envahisseurs étrangers d'un genre particulier auxquels la ville de Madrid a déclaré la guerre : des ratons laveurs américains, des perroquets verts argentins et des perruches à collier d'Asie et d'Afrique. Ces espèces, étaient vendues comme animaux de compagnie jusqu'en novembre 2011 avant d'être considérées comme "invasives". Elles ont pour point commun de s'être tellement reproduites qu'elles menacent la survie d'espèces indigènes, ainsi que la tranquillité des habitants de la capitale espagnole. La ville a alors opté pour une solution radicale, en autorisant "la capture et mort de chaque spécimen". "Il est encore temps de contrôler la croissance rapide de ces populations", estime Felipe Ruza, directeur général adjoint du département de conservation de l'environnement de l'agglomération madrilène, dans les colonnes d'El Pais. Ces espèces, introduites en Espagne à partir des années 1980, ont longtemps été vendues comme animaux de compagnie par des animaleries. "Le raton laveur a notamment été à la mode car il était l'animal de compagnie de Pocahontas" [l'héroïne du dessin animé éponyme de Disney, diffusé en 1995], explique Felipe Ruza. Ceux qui se sont échappés ou ont été abandonnés se sont multipliés si rapidement qu'aujourd'hui la ville de Madrid ne parvient plus à les comptabiliser. A l'image des autres espèces invasives, ces trois animaux, qui se multiplient rapidement faute de prédateurs, perturbent les écosystèmes locaux. Parmi les griefs : les perroquets, qui vivent en moyenne dix ans et peuvent donner naissance jusqu'à 50 poussins dans leur vie, chassent les espèces locales d'oiseaux, comme les moineaux, et peuvent transmettre à l'homme l'ornithose, une infection due à une bactérie. Ils s'avèrent par ailleurs très bruyants, ce qui gêne les habitants. Les ratons laveurs constituent également un danger pour la santé, en tant que vecteur de la rage ainsi que d'un ver (Baylisascaris procyonis) qui attaque le système nerveux humain. Agressifs, ils s'attaquent à de nombreux animaux ainsi qu'aux œufs de certains oiseaux. Face à ce problème, qui touche aussi Valence ou certaines villes d'Andalousie, le gouvernement a voté un décret royal en novembre 2011 pour créer une liste des espèces exotiques invasives, interdire leur introduction sur le territoire et contrôler leur population, notamment par une "possible éradication". Les ratons laveurs américains, perroquets verts argentins et perruches à collier d'Asie et d'Afrique ont été enregistrés dans la liste, mais cela n'a pas suffi à freiner la croissance de leurs populations à Madrid. Le ministère de l'environnement et de l'aménagement du territoire a alors décidé d'ajouter à l'ordonnance sur l'ouverture de la chasse, publiée lundi 15 juillet dans le Bulletin officiel de la Communauté de Madrid, un article définissant le cadre légal de la chasse aux ratons laveurs et perroquets pour la saison 2013-2014. La "capture et la mort" de ces trois espèces est permise dans le cadre de n'importe quelle activité de chasse autorisée. La municipalité peut également mettre en place des"mécanismes de contrôle" de ces animaux, à l'exception des "méthodes de lutte chimique ou non sélectives", comme du poison. L'utilisation de fusils nécessite toutefois une autorisation préalable et expresse du ministère. "Il s'agit essentiellement d'utiliser des boîtes piégées pour les ratons laveurs et des filets pour les perroquets. Ces derniers verront également leurs nids détruits", précise Felipe Ruza. "La lutte contre les espèces invasives est nécessaire dans la mesure où ces dernières constituent une menace pour la biodiversité et entraînent des conséquences économiques pour les régions concernées, assure Laura Moreno Ruiz, chargée du programme biodiversité terrestre au WWF-Espagne. La prévention reste toutefois la plus importante : il faut stopper l'introduction d'espèces invasives ainsi que leur abandon par leurs propriétaires, pour celles qui sont déjà présentes sur le territoire. Pour cela, nous menons notamment des actions d'éducation dans les écoles." Sur le même sujet HUMANITE ET BIODIVERSITE 31/7/2013 / Photos : AFP / Auteur : Audrey Garric
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De plus en plus de communes lancent des opérations "une poule pour réduire vos déchets ménagers" dans le cadre des objectifs de réduction des déchets. Poules de Bresse Photo : Aleks / CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0 Je trouve (l'auteur) la démarche très intéressante et efficace. Je participe d'ailleurs moi-même régulièrement à ce type d'opération, en fournissant à des villes comme Béthune ou Philippeville (Belgique) ou des communautés de commune comme la communauté de communes de la Baie de Somme Sud, les plans et les photos pas-à-pas de mon poulailler original et des petits conseils d'élevage. Mais, cela me fait un peu peur aussi. J'espère que les personnes qui prendront des poules ne les confondront pas avec leur poubelle. Certes, les poules aident à réduire les déchets ménagers, en moyenne une poule consomme 150 kg de déchets de nourriture par an, mais il faut voir quel type de déchets ménagers va lui être donné. En effet, la poule est omnivore et se nourrit, comme nous, de protéines animales et végétales, de végétaux et de céréales. Mais, nous savons bien que de nombreux foyers ne se nourrissent pas de façon équilibrée et si la poule se retrouve dans une famille dont les repas se composent en grande partie (pour ne pas dire exclusivement) de kebabs, hamburgers, frites, céréales du petit déjeuner et autres pizzas ou plats préparés, elle risque de ne pas faire de vieux os ! Ces produits sont très riches en gras, sucres et additifs en tout genre et cela ne représente pas un repas équilibré que ce soit pour une poule ou un humain ! La poule appréciera des restes de riz, de pâtes (même de frites si c'est exceptionnel), de couscous, de pommes de terre, de pain (mais pas en trop grosse quantité), des restes de viandes, de poissons ou de volailles (surtout des restes de poulet dont elle raffole) et des restes et épluchures de légumes. Mais, elle n'est pas faite pour les viennoiseries, les plats nageant dans des sauces en tout genre, le nutella, les chocapics et autres céréales industrielles, les chips, cacahuètes ou autres biscuits apéritifs ou les biscuits. De plus, la poule est un animal et non un objet, il faut donc s'en occuper. Elle va s'ennuyer si elle est seule, il vaut mieux les prendre par deux. Elle a besoin de se dégourdir un peu les pattes et de gratter le sol donc n'appréciera pas d'être continuellement dans une mini cage sur du béton. Elle a besoin d'un peu de chaleur l'hiver et d'un petit coin de fraîcheur l'été. Elle aime se rouler dans la terre ou le sable pour se débarrasser de ses parasites. Elle a besoin d'eau fraîche et de nourriture chaque jour. Elle est adepte, elle aussi, du tri sélectif et ne mangera pas forcément tout ce que vous lui proposerez. Sa litière doit être changée très régulièrement, et il faut pouvoir également recycler la litière et les déjections en installant par exemple un composteur, etc. Et je ne parle même pas du grain et des coquilles d'huîtres broyées (ou à la place de ces 2 éléments des granulés) qu'il faut lui donner également chaque jour. Il faut aussi ramasser les oeufs, etc. Bref, tout un tas de tâches et d'obligations qui ne sont pas désagréables à effectuer et respecter au quotidien mais dont les citadins n'ont pas forcément conscience. Et n'oublions pas qu'une poule pond surtout de 6 mois (environ) à quatre ans. Après, la ponte diminue beaucoup alors qu'elle peut vivre au moins 8 ans ou plus. Alors, adopter des poules pour réduire les déchets ménagers, d'accord, mais un minimum d'informations et de contrôle me semble nécessaire pour éviter que ces animaux soient maltraités par ignorance, négligence ou pire.. Envie de créer vous-même votre poulailler : CLIQUEZ ICI HUMANITE ET BIODIVERSITE 5/8/2013
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Ces tortues (Chelonoidis nigra duncanensis ) ont considérablement régressé aux XVIIe et XVIIIe siècles mais la plus grande menace pour cette sous-espèce est le rat introduit par les bateaux qui ont accosté. Au XXe siècle, le rat noir (Rattus rattus) et le rat de Norvège (R. norvegicus) ont véritablement envahi l’île et fait disparaître des espèces de rongeurs en les concurrençant (nourriture et habitat) ou en introduisant des maladies fatales aux espèces insulaires. Ils restaient quasiment seuls maîtres des lieux. Chelonoidis nigra duncanensis, zoo de Prague Photo : Jedudedek / Creative Commons Les rats dévorent les œufs ou les jeunes qui en sortent empêchant le renouvellement des générations de tortues. Le premier programme de sauvetage consista à élever les jeunes en captivité puis à ramener les tortues sur leur île. Cela ne mettait pas un terme aux prélèvements des milliers (millions ?) de rats … La seule méthode pour garantir une reproduction normale des tortues fut le poison conçu pour n’attirer que les rongeurs. Le Parc national des Galápagos a donc lancé un projet visant à protéger les espèces en voie de disparition du célèbre archipel en éradiquant , les rats (espèces invasives) comme cela a été fait en d'autres endroits contre des rats envahisseurs éliminant des espèces indigènes. «L'appât empoisonné est contenu dans des cubes bleu clair qui attirent les rats mais sont répulsifs pour les autres espèces qui peuplent également l’île." Des oiseaux prédateurs ont été momentanément capturés pour éviter qu’ils ne consomment des rats empoisonnés… Lourde décision à prendre mais ces appâts sont le prix à payer pour que l’île n’abrite plus de rats ce qui permet de libérer des jeunes tortues d’élevage qui pourront se reproduire et perpétuer l'espèce.. L’élimination des rats profite à plusieurs autres espèces (oiseaux et iguanes). humanité et biodiversite 13/8/2013
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Quand les plantes avalent la pollution
Admin-lane a posté un sujet dans Ces plantes qui nous veulent du bien
On connaissait déjà toute l’importance des plantes pour conserver un air de bonne qualité, mais elles sont également très douées pour assainir les sols. Les recherches en phytotechnologie ont montré que certaines espèces végétales pouvaient aider à débarrasser les terrains de polluants tels que les métaux utilisés dans la plupart des industries. C’est tout l’enjeu de l’expérimentation qui a débuté à Montataire, dans l’Oise, au rond-point des Forges. Profitant de la rénovation de ce carrefour situé au cœur d’un quartier qui accueillait autrefois de nombreuses industries, la communauté de l’agglomération creilloise et l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) ont lancé ensemble une expérience inédite en France. «Pendant quatre ans, nous allons tester deux techniques sur deux parcelles distinctes, explique Rodolphe Gaucher, responsable de l’unité technologies et procédés propres et durables de l’Ineris. Sur 300 m2, sur une voie nouvelle, de la phytostabilisation, à savoir des plantes capables de contenir et fixer les polluants dans le sol. Et sur 500 m2 au niveau du rond-point, de la phytoextraction, des espèces pouvant absorber les polluants dans leur feuillage.» Agrandir cette image Le saule des vanniers, aussi appelé vime ou osier vert (Salix viminalis) Photo : Hugo.arg / CC-BY-SA-2.5,2.0,1.0 La phytostabilisation a déjà été testée avec succès par l’Ineris. C’est surtout le volet extraction, testé en conditions réelles en pleine ville, qui intéresse les chercheurs. Pour l’instant, seuls des saules des vanniers ont été plantés sur la parcelle. Ils seront bientôt rejoints par l’arabette de Haller, petite plante sauvage hyperaccumulatrice de métaux, sur laquelle l’Ineris travaille depuis plusieurs années et fonde de grands espoirs. Agrandir cette image Arabidopsis halleri ou arabette de Haller Photo : HermannSchachner / domaine public «Le problème de la phytoextraction, c’est qu’il faut compter en dizaine d’années avant de pouvoir parler de dépollution, concède Rodolphe Gaucher. Mais c’est une solution qui paraît très intéressante en milieu urbain, où il n’est pas toujours évident de lancer de vastes travaux de dépollution des terres.» Le procédé est bien sûr entièrement naturel et la question du devenir des plantes remplies de métaux tels que le zinc ou le cadmium, présents dans le sol de Montataire, a également été envisagée. Compostage, méthanisation ou combustion de la biomasse pour produire de l’énergie sont quelques-unes des possibilités de transformation de ces plantes, une fois accomplie leur mission d’absorption des polluants. Peu coûteuse, simple à mettre en place, la gestion des sols pollués par les plantes devrait avoir un bel avenir dans un pays comme la France où le ministère de l’Ecologie recensait 4100 sites pollués en 2012, auxquels s’ajoutent plus de 250000 lieux ayant accueilli une activité industrielle, avec donc de possibles restes de polluants dans le sous-sol. Les méthodes classiques de dépollution des terres coûtent cher : pas moins de 470 M€ ont été dépensés, en 2010 en France pour des opérations de réhabilitation des sols. Plus douce avec les sols et l’environnement, la phytotechnologie devrait également l’être avec le porte-monnaie des collectivités locales à la recherche de solutions pour assainir leurs sous-sols. HUMANITE ET BIODIVERSITE 13/8/2013 / LE PARISIEN 12/8/2013 -
On connaissait déjà toute l’importance des plantes pour conserver un air de bonne qualité, mais elles sont également très douées pour assainir les sols. Les recherches en phytotechnologie ont montré que certaines espèces végétales pouvaient aider à débarrasser les terrains de polluants tels que les métaux utilisés dans la plupart des industries. C’est tout l’enjeu de l’expérimentation qui a débuté à Montataire, dans l’Oise, au rond-point des Forges. Profitant de la rénovation de ce carrefour situé au cœur d’un quartier qui accueillait autrefois de nombreuses industries, la communauté de l’agglomération creilloise et l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) ont lancé ensemble une expérience inédite en France. «Pendant quatre ans, nous allons tester deux techniques sur deux parcelles distinctes, explique Rodolphe Gaucher, responsable de l’unité technologies et procédés propres et durables de l’Ineris. Sur 300 m2, sur une voie nouvelle, de la phytostabilisation, à savoir des plantes capables de contenir et fixer les polluants dans le sol. Et sur 500 m2 au niveau du rond-point, de la phytoextraction, des espèces pouvant absorber les polluants dans leur feuillage. » Le saule des vanniers, aussi appelé vime ou osier vert (Salix viminalis) Photo : Hugo.arg / CC-BY-SA-2.5,2.0,1.0 La phytostabilisation a déjà été testée avec succès par l’Ineris. C’est surtout le volet extraction, testé en conditions réelles en pleine ville, qui intéresse les chercheurs. Pour l’instant, seuls des saules des vanniers ont été plantés sur la parcelle. Ils seront bientôt rejoints par l’arabette de Haller, petite plante sauvage hyperaccumulatrice de métaux, sur laquelle l’Ineris travaille depuis plusieurs années et fonde de grands espoirs. Arabidopsis halleri ou arabette de Haller Photo : HermannSchachner / domaine public «Le problème de la phytoextraction, c’est qu’il faut compter en dizaine d’années avant de pouvoir parler de dépollution, concède Rodolphe Gaucher. Mais c’est une solution qui paraît très intéressante en milieu urbain, où il n’est pas toujours évident de lancer de vastes travaux de dépollution des terres. » Le procédé est bien sûr entièrement naturel et la question du devenir des plantes remplies de métaux tels que le zinc ou le cadmium, présents dans le sol de Montataire, a également été envisagée. Compostage, méthanisation ou combustion de la biomasse pour produire de l’énergie sont quelques-unes des possibilités de transformation de ces plantes, une fois accomplie leur mission d’absorption des polluants. Peu coûteuse, simple à mettre en place, la gestion des sols pollués par les plantes devrait avoir un bel avenir dans un pays comme la France où le ministère de l’Ecologie recensait 4100 sites pollués en 2012, auxquels s’ajoutent plus de 250000 lieux ayant accueilli une activité industrielle, avec donc de possibles restes de polluants dans le sous-sol. Les méthodes classiques de dépollution des terres coûtent cher : pas moins de 470 M€ ont été dépensés, en 2010 en France pour des opérations de réhabilitation des sols. Plus douce avec les sols et l’environnement, la phytotechnologie devrait également l’être avec le porte-monnaie des collectivités locales à la recherche de solutions pour assainir leurs sous-sols. HUMANITE ET BIODIVERSITE 13/8/2013 / LE PARISIEN 12/8/2013
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«Si nous voulons tirer pleinement partie des océans, nous devons inverser la tendance et enrayer la dégradation du milieu marin causée par la pollution, la surpêche et l’acidification». Message du Secrétaire général, M. Ban Ki-moon 8 juin 2013 IL Y A UN AN DÉJÀ: Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a lancé dimanche (NDRL: 11 août 2012) un appel à la communauté internationale pour sauver les océans en annonçant une initiative contre la pollution, la surpêche et la montée des eaux qui menace des centaines de millions de personnes. Cette initiative, baptisée «Oceans Compact», est censée rendre plus efficace, au sein de l'ONU, la coordination des efforts entrepris pour préserver les océans dans un «état précaire», a expliqué Ban Ki-moon. «Nos océans se réchauffent et s'étendent», a-t-il déclaré dans un discours prononcé à Yeosu, dans le sud de la Corée du Sud, lors d'une conférence marquant le 30e anniversaire de l'ouverture à signature de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. «Nous risquons des changements irrévocables dans des processus que nous comprenons à peine, comme les grands courants qui affectent la météorologie. L'acidification des océans détruit la base de la vie océanique; et la montée des océans menace de redessiner la carte du monde aux dépens de centaines de millions de personnes parmi les plus vulnérables de la planète», a-t-il prévenu. Une commission de haut niveau doit être constitué afin de dresser un plan d'action. Il sera composé de responsables politiques, de scientifiques et d'océanographes, de représentants du secteur privé et de la société civile, ainsi que des responsables des organisations de l'ONU concernées. D'ici à 2025, tous les pays devraient s'être fixé des objectifs de réduction des rejets polluants, et au moins 10% des zones côtières et marines devraient faire l'objet de mesures de protection. L'initiative appelle également à renforcer la lutte contre la pêche illégale, à reconstituer les stocks et à éradiquer les espèces invasives. L'acidification des océans est due à l'absorbtion de CO2 par les océans qui abaisse le pH de l'eau et entraîne une combinaison de changements chimiques. Depuis le début de la révolution industrielle, le pH moyen des eaux de surface des océans a diminué approximativement de 0,1 unité, passant de 8,2 à 8,1, faisant que l'acidité est plus élevée. Des modèles informatiques prévoient une réduction supplémentaire de ce pH de 0,2 à 0,3 unité d'ici la fin du siècle. Le Conseil national de la recherche américain prévoit par ailleurs une montée des eaux, due au réchauffement climatique, allant de 8 à 23 cm d'ici 2030, par rapport au niveau de 2000, de 18 à 48 cm d'ici 2050, et de 50 cm à 1,40 m d'ici 2100. Cette dernière estimation est nettement plus grande que celle avancée par le Groupe d'experts des Nations unies sur l'évolution du climat (Giec) dans leur rapport de 2007. A l'époque, le Giec avait tablé sur une hausse de 18 à 59 cm d'ici la fin du XXIe siècle. L'objectif actuel de la communauté internationale est de limiter le réchauffement à moins de 2°C par rapport à l'époque pré-industrielle, sachant que la température globale a déjà augmenté de près d'1°C. Pour Ban Ki-moon, l'initiative annoncée à Yeosu vient soutenir les engagements de la convention sur le droit de la mer, entrée en vigueur en 1994. «Elle contribue à la paix et à la sécurité internationales, à l'exploitation équitable et efficace des ressources marines, à la protection et la préservation de l'environnement marin et à la réalisation d'un ordre économique équitable et juste», a-t-il dit. HUMANITE ET BIODIVERSITE 14/8/2013 / 20 MINUTES.FR 12/8/2013
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La transition écologique
Admin-lane a posté un sujet dans Actus / Infos : ACTIONS - MESURES écologiques - Manifestations
La ministre du logement, Cécile Duflot, le ministre de l'écologie, Philippe Martin, celui de l'agriculture, Stéphane Le Foll, et celui du développement, Pascal Canfin, signent dans le Journal du Dimanche une lettre demandant l'accélération de la transition écologique. Dans ce texte, rédigé à l'occasion du séminaire de rentrée de lundi consacré à la France en 2025, ils estiment que "sans une évolution rapide" du système productif actuel, "l'accès aux ressources sera cause de conflits et d'inégalités nouvelles". "La question n'est donc désormais plus de savoir si nous allons faire face à la mutation écologique ou non, mais bien si nous souhaitons la conduire ou la subir", disent-il. "En 2025, la France devra avoir relevé le défi de la transition écologique et prioritairement celui de la transition énergétique", ajoutent-ils. "Cette économie écologique pourrait s'articuler autour de trois objectifs majeurs : la prospérité, la soutenabilité et la solidarité", disent-ils. Selon les quatre ministres, "la prospérité durable permettra de créer des emplois et de réduire les dépenses contraintes des ménages". "En engageant dès aujourd'hui, la transition des filières industrielles et du tissu économique, il est possible de créer d'ici à 2025 un million d'emplois dans la transition écologique". Sur la question du pouvoir d'achat, ils jugent aussi que "réduire les factures d'énergie, de logement ou de transport est un objectif atteignable par une mobilisation des pouvoirs publics et un pacte avec les acteurs sociaux". Ainsi pour une grande partie des Français "une rénovation thermique efficace couplée à une meilleure gestion de l'énergie, c'est de 50 à 250 euros d'économies par mois possibles suivant les situations". La soutenabilité exige pour sa part de "ne pas sacrifier ce projet collectif sur l'autel d'une vision datée de l'activité économique". "Les gaz de schiste, comme les OGM, procèdent d'une même fonction et induisent un même risque : ils permettent à certaines industries de garantir leurs perspectives financières mais peuvent par le seul déploiement, mettre en péril l'ensemble des autres activités humaines qui les entourent". "A l'inverse, la soutenabilité est source d'une nouvelle vague d'innovations technologiques mises au service de tous", poursuivent-ils. Enfin "la condition impérative de la réussite d'une telle transition est de garantir à chacune et à chacun un égal accès aux biens communs : un haut niveau d'éducation et de santé, bien sûr, mais aussi un meilleur accès aux technologies, aux savoirs et au patrimoine naturel", affirment les quatre ministres. HUMANITE ET BIODIVERSITE / LE MONDE.FR 18/8/2013 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Il y a quelques jours, le Togo annonçait la saisie de plus de 700 kg d’ivoire et l’arrestation d’une des figures majeures du trafic de défenses d’éléphants en Afrique (8/8/13). La Fondation 30 Millions d’Amis qui se mobilise depuis 1997 contre la reprise du commerce de l’ivoire, salue le travail des autorités togolaises. [...] La Fondation 30 Millions d’Amis se félicite de cette arrestation et des efforts mis en œuvre pour lutter contre le braconnage. Sa campagne «Pour les éléphants» rappelle que le meilleur moyen de les protéger est de reclasser l’ensemble de leurs populations en Annexe I de la Convention sur le commerce internationale des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d’extinction (CITES). Les espèces qui dépendent de cette annexe sont totalement interdites de commerce. Or, en 1997, les pays membres de la CITES ont décidé de déclasser les populations d'éléphants de certains pays d'Afrique et de les inscrire en son Annexe II (commerce autorisé mais contrôlé) arguant des «avantages» que les recettes générées par les ventes d’ivoire pourraient procurer à la conservation de l'espèce et aux communautés locales qui vivent près des pachydermes. La CITES a ainsi autorisé, le Botswana, la Namibie, le Zimbabwe (rejoints par l’Afrique du Sud en 2000) à vendre au Japon et à la Chine plusieurs centaines de tonnes d’ivoire. Selon Jean-François Legueulle, délégué général de la Fondation 30 Millions d’Amis, «depuis cette décision, le braconnage des éléphants a repris de façon alarmante sur l'ensemble du continent africain, mettant à nouveau en péril la survie de l'espèce toute entière». A chaque conférence des parties de la CITES - qui se tient tous les trois ans - la Fondation 30 Millions d’Amis appuie la demande de nombreux Etats africains comme le Kenya. Ces pays réclament un arrêt total du commerce de l’ivoire et donc le reclassement de l'ensemble des populations d'éléphants en Annexe I de la CITES. Il s’agit de la seule mesure de protection ayant fait ses preuves en 1989 après plusieurs décennies d'échecs successifs. A cette date, une profonde prise de conscience de l'opinion publique internationale avait permis d'enrayer le déclin des populations d'éléphants d'Afrique par leur classement en Annexe 1. La demande d'ivoire cessa immédiatement, entraînant une chute brutale des prix et un déclin spectaculaire du braconnage. Il y a 35 ans, les éléphants d’Afrique étaient plus de 2 millions. Ils ne sont plus que 300.000 aujourd'hui. Si l’on continue à ce rythme, le braconnage pourrait retrouver son niveau d’avant 1989 (90.000 bêtes tuées par an entre 1970 et 1989) et tous les éléphants disparaîtraient d'ici quatre ans. 30 MILLIONS d'AMIS 14/8/2013 -
17 août journée internationale pour les animaux sans foyer
Admin-lane a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Pour la journée internationale des animaux sans foyer, l’International Society for Animal Rights (ISRA) - qui a créé l'événement il y a 22 ans - souhaite promouvoir la stérilisation des animaux de compagnie. La Fondation 30 Millions d’Amis se joint à cet appel et encourage les propriétaires de chiens et chats à faire stériliser leurs compagnons. Chaque année à travers le monde, des millions de chiens et chats n'ont pour seule promesse d’avenir que la rue et l’errance… Pour lutter contre ce fléau, une association américaine, l’International Society for Animals Rights (ISRA), et ses partenaires dans une douzaine de pays, organisent le 17 août 2013 une journée qui leur est entièrement dédiée. Des dizaines de milliers de personnes se sont retrouvés aux Etats-Unis, au Canada, au Mexique, en Thaïlande mais aussi en Afrique du Sud et à Singapour, pour sensibiliser le public à la question de la surpopulation animale. Photo : ISRA «L’un des objectifs de cette journée est d’informer les citoyens du monde sur la nécessité de faire stériliser son chat ou son chien pour éviter le meurtre de millions de nos compagnons. Car la plupart des animaux errants, une population malheureusement en constante augmentation, risque l'euthanasie», explique Colleen Gedrich, chargée de campagne à l’ISRA. Peu relayée en France et en Europe, l’action trouvera tout de même un petit écho à Annemasse (Haute-Savoie) via l’association Oïkos Kai Bios et à Neufchâtel (Suisse). «Nous soutenons cette initiative depuis 2004 car nous pensons qu’il est important de commémorer la mémoire des chats et chiens martyrs. Des personnalités publiques suisses et des représentants d’organisations comme Sea Sepherd et le groupe anti-chasse, se joindrons à nous», raconte,Tomi Tomek , présidente de SOS Chats Noiraigue. La Fondation 30 millions d’Amis, qui lutte contre la surpopulation canine et féline, incite les propriétaires d’animaux à procéder à leur stérilisation t à leur identification. Elle invite aussi ceux qui le souhaitent à adopter l’un des nombreux chats et chiens qui sont aujourd’hui sans foyer. 30 millions d'amis 16/8/2013 -
Pour la libération de Lolita prisonnière du Seaquarium de Miami.
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Après une bataille juridique pour savoir si ou non un groupe d'orques conserverait son statut sur la liste des espèces en voie de disparition, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a annoncé qu'il conservera sa protection. Les orques au centre de ce combat, connu sous le nom des orques résidentes du sud, comprennent trois groupes distincts (J, K et L pods) qui vivent dans le Puget Sound, le détroit de Georgia et le détroit de Juan de Fuca pendant les mois d'été et migrent ensuite vers l'océan l'hiver venu. Leur itinéraire passe par San Francisco Bay, où ils se nourrissent de saumon chinook. Photo : Thinkstock National Marine Fisheries Service de la NOAA a listé les résidents du sud comme espèces en péril en 2005, en réponse à une pétition déposée par des organisations de conservation qui ont fait valoir que leur population était distincte et leur protection justifiée. Actuellement, il n'y a que 82 de ces orques à l'état sauvage. L'été dernier, un recours juridique a déposé auprès du NMFS pour supprimer les résidents du sud de la liste des espèces menacées, en faisant valoir qu'ils avaient été inscrits illégalement comme des populations distinctes et qu'ils ne sont pas génétiquement différents. Les vrais enjeux qui sous-tendent les arguments des pétitionnaires s'appuient sur le fait que la protection de ces orques, c'est protéger leur habitat et le saumon quinnat (ou chinook). Ce qui aurait entraîné une réduction de l'irrigation de la rivière Sacramento là où les saumons vivent . Ils croient que les problèmes ont été causé par les agriculteurs. L'annonce du NMFS rejetant la requête du Pacifique Legal Foundation confirme que ces orques sont uniques et génétiquement assez différents pour conserver leur statut d'espèce protégée, en plus de confirmer qu'ils sont toujours confrontés à des menaces pour leur survie, y compris la pollution, la circulation des bateaux , le bruit et la destruction de l'habitat. "Nous avons décidé ces orques constituent un groupe de population distinct," a dit à l'AP le porte-parole de la NOAA Brian Gorman. «Ils ont leur propre langage, leur propre source d'alimentation. Ils ne se s'hybrident pas avec d'autres groupes d'épaulards. Ils répondent à la norme légale pour un groupe de population distinct". En plus de ces bonnes nouvelles pour les résidents du sud, le Washington Department of Fish and Wildlife aaussi obtenu une subvention de plus de 900.000 $ de la NOAA pour l'aider à effectuer l'éducation et la sensibilisation du public, l'embauche d'agents pour surveiller les navires afin de s'assurer que ces orques ne sont pas harcelés ou dérangés et d'évaluer la réglementation à mettre en place pour les protéger. La décision de la NOAA pourrait également avoir un impact sur le devenir de Lolita, l'orque solitaire qui est actuellement au Seaquarium de Miami. Elle est membre de la L pod qui a été prise il y a des décennies à l'état sauvage et compte actuellement des défenseurs qui luttent pour que la protection des espèces en voie de disparition, en tant que résident du sud, soit étendue à elle. Si elle est ajoutée à la liste, cela alimenterait la lutte pour sa libération afin qu'elle retourne vers sa famille dans la nature. Ou, au moins, dans un espace proche de la mer où elle sera en mesure de communiquer avec elle. Le NMFS a jusqu'à Janvier de décider si la pétition pour l'ajouter à la liste est justifiée. CARE2 16/8/2013 -
Canada : Des dizaines d'oiseaux morts tombent mystérieusement du ciel
Admin-lane a posté un sujet dans Oiseaux
La semaine dernière, dans ciel clair de Winnipeg, au Canada, une scène d'apparence sinistre s'est déroulée quand des dizaines d'oiseaux se sont brusquement abattus, victimes d'une mort indéterminée... Selon CBC News, ces oiseaux, identifiés comme étant des quiscales bronzés, ont été découverts éparpillés dans le fin fond nord de Winnipeg, mercredi 7 août. Bien que les indices soient rares pour expliquer pourquoi, peu de temps avant que les oiseaux ne commencent à pleuvoir du ciel, les résidents de la région ont dit avoir vu un comportement inhabituel d'un grand troupeau qui traînait dans les arbres et sur les toits autour de la ville. "Il y avait probablement, je dirais presque ... jusqu'à mille oiseaux dans les arbres, et puis je les regardais quand subitement un est tombé juste devant moi a déclaré Tanya Lee Viner . Aux alentours de 10h30 il y avait juste quelques oiseaux de tomber puis cela s'est tranformé en une pluie d'oiseaux qui a recouvert les rues. Un commerçant local, Susan Tiganagis décrit à la SRC comme étant assez troublant et même un peu apocalyptique : "Mon mari a dit, comme,«C'est un film d'Hitchcock. C'est fou! C'était tout simplement vertigineux. Ils ne savaient pas où ils allaient. Je n'ai jamais ces oiseaux agirr comme ça. Ils sont littéralement tombés des arbres et ils étaient tous en train de mourir ", dit Tiganagis. "On ne pouvait aller et venir sans marcher sur un oiseau". Les agents de la conservation des espèces sont venus recueillir les oiseaux morts, ainsi qu'environ une douzaine encore en vie mais incapables de se tenir debout ou voler. Les échantillons provenant des oiseaux décédés ont été envoyés pour des tests de toxicologie dans l'espoir de mettre le doigt sur la cause de la soudaine mortalité en masse, mais les autorités spéculent que l'exposition à des toxines peut être à blâmer . . Photos : Oiseaux.net La perte mystérieuse d'oiseaux, apparemment limité à ce seul lieu de Winnipeg fait penser à un autre événement de mort aviaire massive. En 2011, des milliers d'oiseaux sont morts dans des circonstances comme celle-ci, dans plusieurs villes à travers le monde. Bien que les causes exactes de chaque décès étaient variées, l'activité humaine directe ou indirecte a été jugé coupable du nombre important de ces décès. treehugger 9/8/2013 -
USA/ Fongicides : une autre cause de mortalité des abeilles
Admin-lane a posté un sujet dans Abeilles
Les scientifiques essaient de découvrir depuis des années les raisons pour lesquelles les abeilles meurent... Et pendant ce temps, leur population continue de chuter. Si vous vous intéressez à ce sujet, ça vous le savez déjà ! Sont-ce les acariens, les pesticides, les antennes de téléphonie mobile ? Qu'est-ce qui est vraiment à la base ? Il s'avère que le vrai problème est effrayant car il est complexe... Les scientifiques avaient du mal à trouver l'élément déclencheur de ce qu'on appelle le syndrome d'effondrement des colonies (CCD) qui a éliminé environ 10 millions ruches (soit une perte estimé à 2 milliards de dollars), au cours des six dernières années. CC BY-ND 2.0 Johan J.Ingles-Le Nobel Tous les facteurs suspects ont été inclus dans la recherche : les pesticides, les parasites porteurs de maladie, malnutrition... Les résultats de l'étude, la première dans son genre, ont été publiés dans la revue Plos One. Il s'avère que des chercheurs de l'Université du Maryland et le ministère américain de l'Agriculture ont identifié que l'addition de pesticides et de fongicides contaminent le pollen que les abeilles recueillent pour nourrir leurs ruches. Ces résultats innovent sur le pourquoi un grand nombre d'abeilles meurt, même si l'étude ne permet pas d'identifier la cause spécifique de la CCD, où lorsqu'une ruche entière meurt. Les chercheurs derrière cette étude dans la revue PLoS ONE : Jeffery S. Pettis, Elinor M. Lichtenberg, Michael Andrée, Jennie Stitzinger, Robyn Rose, Dennis vanEngelsdorp, ont récolté du pollen dans des ruches sur la côte Est, y compris la canneberge et les cultures de pastèques et ont nourri des abeilles saines. Ces abeilles ont un sérieux problème dans leur capacité à résister à un parasite qui cause le syndrome d'effondrement des colonies. Le pollen, avec lequel elles ont été nourris contenait en moyenne neuf pesticides et fongicides différents, mais un des échantillons de pollen contenait un breuvage mortel de 21 produits chimiques différents. En outre, les chercheurs ont découvert que les abeilles qui ont mangé le pollen avec des fongicides étaient trois fois plus susceptibles d'être infectés par le parasite. La découverte signifie que les fongicides, que l'on pensait inoffensif pour les abeilles, est en réalité une partie importante du syndrome d'effondrement des colonies. Il y a probablement besoin de nouveaux règlements quant à leur utilisation. Alors que les néonicotinoïdes sont liés à des décès d'abeilles en masse - le même type de produit chimique cause également des morts massives de bourdons dans l'Orégon - cette étude ouvre une toute nouvelle voie, selon laquelle il y a plus qu'un groupe de pesticides, mais un combinaison de nombreux produits chimiques, ce qui rend le problème beaucoup plus complexe. Et ce n'est pas seulement les types de produits chimiques utilisés qui doivent être pris en compte, mais aussi les pratiques de pulvérisation. Les abeilles échantillonnées par les auteurs ne se nourrissaient pas de cultures, mais presque exclusivement de mauvaises herbes et de fleurs sauvages, ce qui signifie abeilles sont plus largement exposés aux pesticides que l'on pensait. Les auteurs écrivent : [...] «Une attention particulière doit être portée sur la façon dont les abeilles sont exposées à des pesticides à l'extérieur de la zone dans laquelle elles sont placées. Nous avons détecté 35 pesticides différents dans le pollen prélevé, et trouvé des fongicides en doses élevées. Les insecticides esfenvalérate et phosmet (produits américains) étaient à une concentration plus élevée que la dose létale moyenne dans au moins un échantillon de pollen. Alors que les fongicides sont généralement considérés comme assez sûrs pour les abeilles, nous avons constaté une augmentation de la probabilité d'infection par Nosema chez les abeilles lorsque le pollen consommé contient une dose plus élevée de fongicide. Nos résultats mettent en évidence la nécessité de rechercher les effets sub-létaux de fongicides et autres produits chimiques auxquels les abeilles sont exposées dans leur milieu. Le constat est simple : les produits chimiques utilisés sur les cultures tuent les abeilles. Toutefois, les détails du problème sont complexes, y compris ce qui peut être pulvérisé, où, comment, quand et comment minimiser les effets négatifs sur les abeilles et d'autres pollinisateurs, tout en soutenant la production agricole. À l'heure actuelle, les scientifiques sont encore en train de mesurer à quel point les abeilles sont affectées et par quoi. Il faudra encore probablement longtemps avant que des solutions soient découvertes et mises en place. Lorsque l'économie entre en jeu, un arrêt pur et simple de pulvériser n'importe quoi n'importe où est tout simplement impossible. A savoir : "les populations d'abeilles sont si basses aux Etats-Unis qu'il faut désormais 60% des colonies survivantes du pays juste pour polliniser une culture amandes en Califorie. Et ce n'est pas juste problème qui concerne la côte ouest de Californie qui fournit 80% des amandes dans le monde, un marché de 4 milliards de dollars". TREEHUGGER 26/7/2013 -
GIBRALTAR et les stations services flottantes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Divers - Insolite
La Línea de la Concepción (Espagne) (AFP) - Dans la baie de Gibraltar, Francisco Gomez remonte ses filets chargés de palourdes : "rien à voir avec les coquillages qu'on pêche là-bas", déplore ce pêcheur espagnol en désignant une zone où il ne peut plus accéder depuis des jours. Patron du "Divina Providencia", un vieux bateau de pêche de huit mètres battant pavillon espagnol, Francisco Gomez, âgé de 51 ans, pêchait depuis des années dans une zone où Gibraltar a décidé le 24 juillet de construire un récif artificiel en béton. Le gouvernement de l'enclave britannique affirme que le récif permettra aux bancs de poissons de se régénérer mais les pêcheurs d'Andalousie, région d'Espagne durement frappée par la crise économique, rétorquent qu'on les prive ainsi de l'un de leurs meilleurs viviers. Dans la baie de Gibraltar, Francisco Gomez remonte ses filets chargés de palourdes : "rien à voir avec les coquillages qu'on pêche là-bas", déplore ce pêcheur espagnol en désignant une zone où il ne peut plus accéder depuis des jours. (c) Afp "Là-bas, on peut pêcher entre 30 et 60 kilos par jour de coquillages qu'on nous paye neuf euros le kilo tandis qu'ici, ceux qu'on attrape ont les coquilles plus fines et se vendent à deux euros le kilo. Et en plus on en trouve moins", explique Francisco Gomez. "On est arrivés ici il y a six heures, à 5H00 du matin, et on a remonté 40 kilos", se désole-t-il pendant que deux autres pêcheurs, Juan et Salvi, vident les chaluts avant de déplacer un peu leur bateau, toujours très près de la côte et de les relancer à la mer. "Si on faisait la même chose là-bas", explique Francisco Gomez en désignant la zone du récif, à moins de 1.500 mètres, "les filets s'accrocheraient aux blocs et on casserait le bateau en deux". Gibraltar, qui n'a pas de flotte de pêche commerciale, affirme que les navires espagnols pratiquent une pêche intensive qui épuise les réserves. L'enclave voudrait leur imposer une loi de protection de l'environnement que l'Espagne rejette, considérant que les eaux de la zone sont sous sa souveraineté. "Je pense que nous les pêcheurs en savons plus sur l'écologie que les politiques", lance Francisco Gomez, qui explique avoir été accusé en mai par les autorités de Gibraltar "d'être entré dans les eaux britanniques, de pêche illégale, de navigation imprudente et d'outrage aux autorités". "Pour respecter l'environnement", poursuit-il, Gibraltar "devrait commencer par retirer les stations-essences flottantes", autre point de discorde entre le rocher et Madrid. "Avec tout ça, le gouvernement de Gibraltar nous pousse à la ruine", se désole Juan Morente dans le port de pêche de la Línea de la Concepción, ville espagnole à la frontière avec le territoire britannique. Assis sur un tabouret planté au milieu des filets, Juan Morente arrache adroitement les têtes de centaines de petits poissons avant de les jeter à la mer, sous le regard avide des mouettes. A 74 ans, l'ancien pêcheur laisse désormais ses fils partir en mer. Ils ont décidé de jeter leurs filets loin des eaux que se disputent l'Espagne et Gibraltar. "On y va lorsqu'il fait trop mauvais dans les autres zones. On peut alors se retrouver jusqu'à 40 navires sur place", dit l'un de ses fils, Juan, âgé de 43 ans et qui pêche depuis son adolescence. "Ici, quand tu finis l'école, soit tu pars à l'université soit tu prends la mer", dit-il. La Línea de la Concepción est particulièrement frappée par le chômage, qui atteint jusqu'à 35,8% de la population active en Andalousie, région agricole du sud de l'Espagne. Cette difficile situation économique explique que certains refusent de renoncer à pêcher dans les eaux proches du rocher. Avec un air de défi, Elias Marquez, âgé de 56 ans, maintient son bateau à courte distance du récif artificiel. "Pour l'instant je reste ici parce que la pêche est bonne mais quand il n'y aura plus rien, je me rapprocherai encore", lance-t-il. "Ca fait 43 ans que je pêche ici et je n'ai peur ni des blocs en béton, ni de la police de Gibraltar." SCIENCES ET AVENIR 17/8/2013 -
La plaisance et la gestion des macro déchets
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Quel n'est pas aujourd'hui le touriste qui s'informe de la couleur du pavillon de qualité des eaux de baignades, lors du choix de sa villégiature de vacances estivale ? Les fameux Pavillons Bleus attestent de la qualité des plages et eaux de baignades sur les communes balnéaires. Gage de qualité pour les communes qui sont fières de l'arborer. Ils sont décernés par l'Office français de la Fondation pour l'Education à l'Environnement. Ce label généraliste évalue la politique environnementale d'une commune, notamment d'éducation à l'écologie, de gestion des déchets et des espaces naturels. Depuis 1987, les Pavillons Bleus sont décernés dans 23 pays d'Europe ainsi qu'en Afrique du Sud. Les Pavillons noirs eux sont attribués chaque année à des sites littoraux pollués. Ils sont l'oeuvre d'une association de surfeurs qui pallie l'absence de coordination des pouvoirs publics et tente de protéger un des éléments fondamentaux de l'équilibre planétaire : l'eau. En conclusion nous pourrions dire : "Ne jetez rien à la mer, elle vous le rendra !" Être marin, c'est mille métiers à la fois mais rien n'empêche de préserver son environnement. Si la plaisance est en constante progression, la qualité des milieux marins reste le facteur primordial de sa pérennité à long, moyen et court terme. Notre Planète Info 16/8/2013 / Myriam Villert, responsable du site Gréements.com