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Au lendemain des 40 ans de l’émission 30 Millions d’Amis, la direction de France 3 vient d’annoncer sa suppression définitive à partir de juin 2016. La Fondation 30 Millions d’Amis regrette que la protection animale n’ait plus sa place sur France 3 et appelle à la mobilisation de tous les amis des animaux ! Fondation 30 Millions d'Amis 5/1/2016 Vous aussi, soutenez l'émission sur les réseaux sociaux : #30millionsdamis Fondation 30 millions dAmis 8/1/2015
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Cet Américain de 59 ans, à la tête d'un centre qui vient en aide aux animaux blessés, n'hésite pas à approcher l'imposant plantigrade. D'habitude, les rencontres entre les ours et les humains sont moins amicales. Mais Jim, un Américain de 59 ans, n'hésite pas, lui, à faire des câlins à Jimbo, un plantigrade de plus de 680 kg qu'il a receuilli au sein de l'Orphaned wildlife center, à Otisville, dans l'Etat de New York (Etats-Unis). Comme le montre cette vidéo, publiée sur la page Facebook de ce centre qui vient en aide aux animaux blessés, posée le lundi 11 janvier 2016. (ipt> Une des précédentes vidéos de l'amitié de Jim Kowalczik et de l'ours avait recueilli, début janvier, 12 millions de vues, note le New York Times (en anglais). Preuve que l'homme et la bête, qui souffrait de blessures ne lui permettant pas de survivre à l'état sauvage lorsqu'il est arrivé à l'Orphaned wildlife center, ont noué une amitié particulière. Francetv info 13/1/2016
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Un tendre #kangourou pas si tendre que ça !
Admin-lane a posté un sujet dans Actus / Infos Les Marsupiaux
Une photo virale d'un couple de marsupiaux australiens a été interprétée par les internautes comme une marque de tendresse d'un mâle pour sa femelle à l'agonie. Un non-sens, selon les scientifiques. Touchante, cette tendre image d'un kangourou tentant de relever sa femelle morte pour la montrer une dernière fois à leur petit ? Signée Evan Switzer et reproduite sur le compte Twitter de la radio australienne ABC Radio Brisbane, l'image est devenue virale. Le photographe affirme avoir reçu des appels de toute la planète : Italie, Etats-Unis, Londres… Le cliché était présenté comme un effort désespéré du mâle pour permettre à sa compagne agonisante d'échanger un dernier regard avec leur petit. Attendrissant, et totalement faux. L'intention est tout autre, tranche le scientifique Mark Eldridge, dont les propos sont rapportés dans un article publié sur le site de l'Australian Museum : "Le mâle est de toute évidence très stressé et agité, explique ce spécialiste des marsupiaux. Il est aussi sexuellement excité, comme on le voit clairement derrière son scrotum" (le pénis des marsupiaux est situé derrière leur scrotum). En réalité, donc, le mâle essaie de redresser la femelle pour s'accoupler avec elle. Un autre spécialiste, Derek Spielman, de l'université de Sydney, réfute également cette vision anthropomorphique. Pulvérisant toute lecture romantique du cliché, il fait même du kangourou mâle un assassin potentiel. Selon lui, quand les kangourous mâles sont dans un grand état d'excitation sexuelle, ils peuvent devenir très agressifs et tuer les femelles si elles ne sont pas suffisamment coopératives. "Ce n'est pas l'intention de départ, mais ça peut être le résultat", explique-t-il au journal Guardian Australia. "Aussi, interpréter ce geste comme la volonté de réconforter une femelle ou un petit est une erreur de taille. D'autant que le mâle pourrait être à l'origine de la mort de la femelle." Francetv info 14/1/2016 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Washington - La tempête tropicale Alex a atteint jeudi la force d'un ouragan dans l'océan Atlantique, un phénomène exceptionnel en janvier qui n'était pas arrivé depuis près de 80 ans, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). L'ouragan se trouve à un peu moins de 800 kilomètres au sud de l'île de Faial, située au centre de l'archipel des Açores, où une alerte a été émise, et ses vents soufflent à 140 km/h. Selon les météorologues de la NOAA, il faut remonter à 1938 pour retrouver trace d'un ouragan se formant dans le courant du mois de janvier. La saison des ouragans court habituellement de mai à novembre. De manière remarquable, Alex s'est transformé en un ouragan, souligne la NOAA. Il est très inhabituel d'avoir un ouragan au-dessus d'eaux qui sont à 20°C, reprennent les météorologues américains, expliquant que la température plus froide que d'habitude en altitude explique l'instabilité dans la région et est vraisemblablement le principal facteur ayant contribué à la transition tropicale et au renforcement d'Alex. Un petit renforcement n'est pas à exclure dans les heures à venir, mais sa force devrait faiblir d'ici 48 heures. Même si l'ouragan reste à bonne distance des côtes, les autorités des Açores ont pris leurs précautions. Le service météorologique des Açores a émis une alerte ouragan pour les îles de Faial, Pico, Sao Jorge, Graciosa et Terceira, dans le centre des Açores, et une alerte à la tempête tropicale pour les îles de Sao Miguel et Santa Maria, dans l'est des Açores, précise la NOAA. Romandie 14/1/2016 -
Les 10 #volcans les plus explosifs
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les volcans, actualités volcaniques
Un hiver volcanique est une baisse de la température provoquée par des cendres volcaniques et des gouttelettes d'acide sulfurique, dues à une forte éruption volcanique, présentes dans l'atmosphère et réfléchissant les rayons du soleil. On parle aussi de « forçage volcanique » expression construite à partir de l'anglais volcanic forcing. Une éruption volcanique peut avoir de nombreux effets sur l'atmosphère et la météorologie. Il faut ici distinguer les effets troposphériques en général limités géographiquement et temporellement, des effets stratosphériques qui peuvent concerner le globe terrestre et durer des mois, seuls ces derniers effets pouvant entraîner un « hiver volcanique ». Les matières, gaz et poussières, éjectées à haute altitude par les éruptions les plus puissantes se répartissent assez rapidement sur une grande surface terrestre, en raison des courants aériens. Certains des gaz volcaniques réagissent alors avec l'air et forment des aérosols perturbant la transmission du rayonnement solaire. C'est notamment le cas du dioxyde de soufre qui forme des gouttelettes d'acide sulfurique en réagissant avec l'eau de l'atmosphère. L'opacité de la haute atmosphère est accrue : moins de rayonnement solaire parvient au sol. (Graphique : Réduction du rayonnement solaire occasionnée par la présence d'aérosols volcaniques présents dans la stratosphère (mesures de l'observatoire de Mauna Loa). NOAA / domaine public) Dans le cas des éruptions les plus importantes le climat peut ainsi être refroidi sur de vastes zones. Toutefois ce refroidissement n'est pas le seul effet des aérosols : si à basse altitude la température baisse, dans la stratosphère, les aérosols déclenchent au contraire, par effet de serre, une élévation des températures. Les aérosols volcaniques ont donc un effet dynamique sur le climat et agissent non seulement en refroidissant la basse atmosphère mais aussi en perturbant les courants de la haute atmosphère. Ces effets sont cependant limités dans le temps car les aérosols retombent en quelques mois. Les plus puissantes éruptions peuvent cependant occasionner la présence d'aérosols durant un à trois ans. Une éruption volcanique agit donc sur le climat en fonction de la violence de l'éruption, de la composition des éjectats, mais aussi de la position du volcan. Un volcan situé dans la zone équatoriale disperse plus largement et plus rapidement ses aérosols dans l'atmosphère et a donc plus facilement un effet global sur l'atmosphère. Enfin l'effet de l'éruption dépend aussi de la période d'éruption dans l'année ainsi que de l'état du système climatique au moment de l'éruption (par exemple la vigueur de l'ENSO (le bien connu courant El Niño et Southern Oscillation). L'identification de ces hivers volcaniques repose sur la confrontation de sources historiques, géologiques et paléoclimatiques. Ces dernières sont avant tout constituées par les carottes glaciaires. Celles-ci, prélevées dans les calottes polaires (Groenland ou Antarctique) présentent une stratigraphie annuelle qui permet de retracer des événements climatiques et météorologiques. On peut y retrouver les dépôts sulfurés résultant des retombées des gaz volcaniques. Ces gaz peuvent être identifiés par analyse de la résistance électrique de la glace - plus acide à cet endroit - ou par des analyses chimiques plus précises. Pour les éruptions les plus anciennes, seule la confrontation de plusieurs carottes permet de quantifier avec un assez grande précision l'ampleur des dépôts et donc de la perturbation climatique. L'analyse géologique du volcan responsable de la perturbation, lorsqu'il est connu, peut permettre de préciser la violence de son explosion (VEI) et surtout de rapporter sa situation géographique à la quantité de dépôt sulfuré mesurée aux pôles. Les sources historiques sont susceptibles d'apporter de nombreux éléments : indication de perturbations météorologiques notées par les contemporains (hiver rigoureux, été pluvieux, etc.), indication de phénomènes typiques de telles éruptions (coucher de soleil particulièrement rougeoyant, phénomène de brouillard sec), elles peuvent éclairer enfin sur les conséquences indirectes de ces perturbations, disettes, famines, épidémies et tensions sociales consécutives. Une des plus anciennes descriptions d’un hiver volcanique se trouve dans les Vies de Plutarque : « Il y eut aussi l’obscurcissement de la lumière du soleil : toute cette année-là, en effet, son disque resta pâle ; il n’avait aucun rayonnement à son lever et ne produisait qu’une chaleur faible et languissante, l’air demeurait ténébreux et lourd parce que la chaleur qui le traversait était trop faible, et les fruits à demi-mûrs, se gâtaient et pourrissaient avant d’être parvenus à terme, à cause de la fraîcheur de l’atmosphère ». — Plutarque, Vie de César. Elle relate les conséquences d’une éruption de l’Etna en -44. Les conséquences atmosphériques de l’éruption furent aussi visibles en Chine. L’éruption, attestée par les carottes glaciaires, fut contemporaine de la mort de Jules César. À ce titre, elle marqua, avec le passage d’une comète, l’imagination des contemporains. Toutefois, les conséquences climatiques de cette éruption, et leurs effets sur les sociétés antiques sont très peu connus. Les perturbations climatiques attestées pour l'année 535 et les années suivantes, sur plusieurs zones de la planète ont été attribuées, mais sans faire consensus, à une éruption volcanique, parfois associée au Krakatoa, parfois au Rabaul. De possibles traces de l'éruption ont été retrouvées dans les carottes glaciaires prélevées au Groenland, mais l'hypothèse de l'impact d'un astéroïde est aussi défendue. L'ampleur et les conséquences exactes de cet événement climatique restent très discutées. (Photo L'Anak Krakatau le 7 février 2008. flydime / Flickr / ccby-sa2.0) Vers 934, la grande éruption basaltique de l'Eldgjá au Xème siècle a vraisemblablement eu des conséquences climatiques semblables à celles des Lakagígar en 1783. Les perturbations climatiques semblent avoir entraîné des famines et des épidémies en Europe. Selon Michael McCormick et Paul Dutton l'éruption doit être datée de 939 et a causé un très dur hiver en Europe en 939-94. (Photo Vue de la partie centrale de l'Eldgjá. Borvan53 ccby-sa3.0) L'éruption du Samalas en 1257 : Les carottes glaciaires prélevées au Groenland et en Antarctique ont montré un important dépôt de sulfures. Selon Richard Stothers les conséquences climatiques de cette éruption sont visibles dans les sources médiévales et ont pu entraîner des famines et des épidémies. Toutefois les effets de cette éruption ne semblent pas aussi importants qu'ils auraient dû l'être : au regard du signal retrouvé dans les carottes glaciaires, l'éruption semble la plus importante des 7 000 dernières années et, pourtant, le refroidissement ne fut pas beaucoup plus important que celui occasionné par le Pinatubo. Cet apparent paradoxe s'expliquerait par la taille des particules composant les aérosols présent dans l'atmosphère à la suite de l'éruption. (Photo Vue de la caldeira Segara Anak dominée par le mont Rinjani et au fond partiellement occupé par le lac Segara Anak. Petter Lindgren ccby-sa3.0) Une étude utilisant des simulations climatiques explique le déclenchement du Petit âge glaciaire vers 1275 par une succession, dans une période d'un demi-siècle, de quatre forçages volcaniques importants et par la mise en place de phénomène de rétroaction positive liés à la banquise et aux courants marins. Le volcan responsable de l'éruption de 1257 a été identifié en Indonésie, il s'agit du Samalas dont l'effondrement a créé la Caldeira Segara Anak. L'éruption du Kuwae à la fin de l'année 1452 ou au début de 1453 a sans doute surpassé celle du Tambora en quantité de sulfure envoyée dans l'atmosphère. Les conséquences climatiques de l'éruption furent importantes et sensibles plusieurs années durant. (Photo Vue aérienne du sommet du Tambora. NASA / domaine public) en 1600, l'éruption de l'Huaynaputina au Pérou causa des perturbations atmosphériques et climatiques qui se firent sentir en Europe et en Chine. (Photo L'éruption volcanique a commencé le 19 février 1600 et a duré jusqu'au 6 ou 15 mars selon les sources. La force de l'éruption était VEI-6 sur l'échelle de l'indice d'explosivité volcanique qui compte 8 niveaux. dynamokiev.ua) 1783, éruption du Laki en Islande : Un article écrit par Benjamin Franklin accusait la poussière volcanique venant d'Islande d'être la cause d'un été très frais en 1783 aux États-Unis. En effet, l'éruption des Lakagígar avait relâché dans l'atmosphère d'énormes quantités de dioxyde de soufre. Cela provoqua la mort de la plus grande partie du bétail de l'île et une terrible famine, qui tua le quart de la population. Les températures enregistrées dans l'hémisphère nord chutèrent d'environ 1 °C dans l'année qui suivit cette éruption. (Photo : Un des cratères des Lakagígar (en 2004) ; cet ensemble est le reste des « éruptions du Laki ». Juhász Péter ccby-sa3.0) 1815, éruption du mont Tambora en Indonésie. L'éruption de ce stratovolcan provoqua des gelées en plein milieu de l'été dans l'État de New York et des chutes de neige en juin en Nouvelle-Angleterre, provoquant ce qui allait être connu sous le nom d'« année sans été » aux États-Unis en 1816. (Vidéo Youtube du volcan Tambora. ssgrf 7/01 2014) 1883, éruption du mont Krakatoa en Indonésie : Dans le détroit de la Sonde, proche de la côte ouest de Java, se trouve sur l’île de Krakatoa le Perbuatan appelé par raccourci Krakatoa. Le 27 août 1883, l'explosion du Krakatoa (Krakatau) a aussi créé les conditions d'un hiver volcanique. Les quatre années qui suivirent furent inhabituellement froides et l'hiver de 1888 fut le premier avec des chutes de neige dans cette région. Des chutes de neige record furent enregistrées dans le monde entier. (Photo Panache surtseyen lors de l'éruption de 1927-1928 du volcan qui a vu l'émersion de l'Anak Krakatoa. Tropenmuseum ccby-sa3.0) 1991, éruption du mont Pinatubo, un autre stratovolcan, aux Philippines, refroidit les températures mondiales pendant deux à trois ans, interrompant la tendance au réchauffement climatique constatée depuis 1970. (Photo Vue du panache volcanique au-dessus du Pinatubo juste après l'explosion principale le 15 juin 1991. USGS / domaine public) Le petit âge glaciaire (PAG) est une période climatique froide survenue en Europe et en Amérique du Nord du début du XIVème siècle à la fin du XIXème siècle approximativement. Elle se caractérise par des périodes d'avancées puis de maximum successifs des glaciers, auxquelles correspondent plusieurs minimums de températures moyennes très nets. Elle succède à l'optimum climatique médiéval (OCM), une période plus chaude. Cependant, elle est contemporaine d'une série bien plus longue d'hivers froids, entre les XIIIème et XXème siècles. Le petit âge glaciaire a d'abord été considéré comme un phénomène global, mais une meilleure connaissance de l'optimum climatique médiéval est venue tempérer cette affirmation. La chronologie des oscillations du petit âge glaciaire varie selon les études, mais toutes s'accordent sur une baisse générale de la température moyenne entre les années 1303 et 1860. GWart CCBY-SA 3.0 (Explication détaillée du graphique (en)) Le forçage orbital dû aux cycles de l'orbite terrestre autour du Soleil a, pendant les deux mille dernières années, provoqué une tendance au refroidissement dans l'hémisphère Nord, à long terme, qui s'est poursuivie pendant la période médiévale et le petit âge glaciaire. (Graphique : Activité solaire depuis l'an 900, mesurée par la variation de quantité de carbone 14 par rapport à l'actuel, dans le bois (plus il y avait d'activité solaire et moins il y avait de carbone 14 produit dans l'atmosphère et le bois de l'époque, car les vents solaires dévient les rayons cosmiques qui produisent le carbone 14). USGS / domaine public) Le petit âge glaciaire correspond concrètement à un léger refroidissement climatique — de l'ordre de moins de 1°C. Cette diminution peut paraître faible, mais elle était suffisante pour provoquer des hivers rigoureux et ralentir les activités humaines — notamment la production agricole, en particulier au XVIIème siècle. Des archives historiques ou commerciales, des peintures de l'époque témoignent d'hivers rudes et enneigés. Le paroxysme de froid est atteint entre les années 1570 et 1730. (Image Vers le milieu du XIXème siècle, le glacier des Bossons est à son avancée maximale. Au début des années 2000, la limite de ce même glacier se trouve plus de 1 200 mètres en arrière / auteur inconnu / domaine public). La vitesse de refroidissement de l'Arctique est d'environ 0,02 degré Celsius par siècle. Cette tendance aurait pu être amenée à se poursuivre dans l'avenir conduisant à un véritable âge glaciaire, mais les relevés de température à partir du XXème siècle montrent une inversion soudaine de cette tendance, avec une hausse de températures mondiales attribuées aux gaz à effet de serre. Lire la totalité de l'article : ICI. Wikipedia janvier 2016 -
Les 10 #volcans les plus explosifs
Admin-lane a posté un sujet dans Les volcans, actualités volcaniques
Une étude relativement récente a permis de retracer l’histoire des éruptions volcaniques de près de 2.500 ans. Pour cela, les scientifiques ont analysé les dépôts de sulfate présents dans une série de carottes de glace en Antarctique. Les plus grandes éruptions des 2.000 dernières années ont laissé des marques indélébiles dans les profondeurs de la calotte glaciaire de l’Antarctique. Grâce à l’analyse minutieuse des dépôts de poussière de sulfate présents dans la glace, les scientifiques ont été capables de retracer une histoire très complète des éruptions volcaniques survenues au cours de cette période. Les chercheurs, sous la direction de Michael Sigl et Joe McConnell du Desert Research Institute du Nevada (DRI), ont étudié 26 carottes de glace à partir de 19 sites différents de l’Antarctique. Les résultats montrent qu’il y a eu au moins 116 éruptions volcaniques qui se sont produites au cours des deux derniers millénaires. Des phénomènes géologiques particulièrement puissants puisqu'ils ont libéré des panaches de poussières de sulfate qui semblent s'être transportés jusqu’au pôle sud, rapporte l'étude publiée dans la revue Nature Climate Change. Gentside 10/7/2014 À ce jour, il s’agit de l’étude la plus précise et complète jamais menée sur les émissions historiques de sulfate volcanique dans l’hémisphère Sud. En étudiant les différents niveaux de dépôts de sulfate, les scientifiques ont pu établir le calendrier et le classement des éruptions volcaniques les plus explosives de ces 2.000 dernières années. Ils ont du moins réussi à localiser l'endroit où elles se sont produites et à évaluer leur puissance, sans pouvoir déterminer leur nature exacte. Les 10 éruptions du classement se situent aux quatre coins de la planète. 10 - Mont Rinjani, Indonésie : Date indéterminée. Située sur l'île de Lombok en Indonésie, le mont Rinjani est le deuxième volcan le plus élevé du pays, culminant à plus de 3.700 mètres. Il a été le siège de plusieurs éruptions, plus d'une quinzaine d'éruptions depuis le XIXe siècle, la dernière remontant à 2010. (Photo Vue panoramique de l'intérieur de la caldeira Segara Anak avec son lac de cratère et le Barujari, son cône actif, dominés par le mont Rinjani. Thorsten Peters CC BY-SA 3.0) 9 - Grímsvötn, Islande - 1785 : Le Grimsvötn est un volcan rouge située sous la calotte glaciaire de Vatnajökull, c'est l'un des plus actifs d'Islande. Associé à deux fissures, il a connu entre 1783 et 1785 une série d'éruptions qui ont libéré dans le ciel des volumes records de lave fragmentée. Sa dernière éruption remonte à 2011 et a été considérée par les spécialistes, comme la plus puissante depuis un siècle. (Photo Vue aérienne du Grímsfjall, le sommet du Grímsvötn, dominant la caldeira sur la droite en 1972. Sting CC BY-SA 3.0) 8 - Ilopango, Amérique centrale - 450 : L'Ilopango est aujourd'hui le plus grand lac du Salvador mais il cache un ancien volcan dont il ne reste plus qu'une caldeira et quelques dômes de lave. Au Ve siècle, le volcan aurait connu une éruption massive, laissant échapper d'importantes nuées ardentes qui ont tout détruit aux alentours. C'est cette éruption qui serait à l'origine de l'effondrement de la chambre magmatique et de la formation de la caldeira. La dernière éruption remonterait au XIXe siècle. (Photo Vue aérienne du lac Ilopango.. Lee Siebert (Smithsonian Institution) / domaine public) 7 - Quilotoa, Andes - 1280 : Situé en Équateur, le Quilotoa est un volcan gris qui culmine à plus de 3.900 mètres. Il y a un peu moins de 800 ans, il aurait connu une éruption catastrophique, crachant des colonnes de gaz et de cendres volcaniques qui se seraient répandues dans le ciel. Cette éruption serait à l'origine de la formation de la caldeira de 3 mètres de diamètre qui se serait remplie d'eau depuis et que l'on observe aujourd'hui. (Lac de cratère du Quilotoa. Annom / domaine public) 6 -5 - Rabaul, Papouasie-Nouvelle-Guinée - entre 531 et 566 avant notre ère : Le Rabaul est un volcan gris actif situé sur l'île de Nouvelle-Bretagne en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il se présente sous la forme de cônes volcaniques actifs entourant une large caldeira ouverte sur la mer. Il est situé sur l'île de Nouvelle-Bretagne et constitué d'une caldeira à demi-ouverte sur la mer. Cette caldeira forme un port naturel qui abrite Rabaul, ville abandonnée et détruite suite à l'éruption de 1994. Plusieurs bouches éruptives du volcan formant des cônes volcaniques, dont le Vulcan et le Tavurvur, se situent sur le pourtour de la caldeira. (Photo Vue du Tavurvur en éruption en février 2009. Taro Taylor edit by Richard Bartz / Flickr / ccby-sa2.0) Il y a 2500 ans, entre 540-550 avant notre ère, une éruption explosive massive aurait eu lieu. Elle aurait alors contribué, avec les éruptions qui ont suivi, à la formation de la caldeira observée aujourd'hui. Le volcan se présente sous la forme d'une caldeira polylobée de forme elliptique de huit kilomètres de largeur pour quatorze kilomètres de longueur et ouverte sur la mer de Bismarck par le rebord sud-est. L'ensemble volcanique culmine à 688 mètres d'altitude au Kombiu, un stratovolcan. (Photo image satellite de la caldeira de Rabaul et de différents cônes volcaniques. NASA JPL / domaine public) 4 - Mont Churchill, Alaska - 674 : Culminant à plus de 4.700 mètres, le mont Churchill est un volcan gris de la chaîne Saint-Élie situé en Alaska. Aujourd'hui considéré comme endormi, il est à l'origine de ce que les scientifiques ont appelé la "White River Ash" (littéralement la "rivière blanche de cendres"), un dépôt de cendres vieux de 1.300 ans. Il serait apparu suite à deux éruptions massives survenues aux alentours de 670 qui ont éjecté un volume considérable de cendres dépassant les 50 kilomètres cubes. Le Mont Churchill est le 4ème volcan le plus haut des Etats-Unis et le 7ème plus haut d'Amérique du Nord. (Photo Alpinistes sur le rebord de la caldeira du mont Churchill. G. Dubois, U.S. Geological Survey / domaine public) 3 - Tambora, Indonésie - 1815 : Le Tambora est un stratovolcan situé sur l'île de Sumbawa en Indonésie, qui culmine à 2.850 mètres. Le 10 avril 1815, il a connu une éruption volcanique catastrophique, aujourd'hui considérée comme l'une des plus meurtrières de l'Histoire. Entendue à plus de 2.000 kilomètres aux alentours, l'éruption a causé l'éjection de quelque 160 kilomètres cubes de roches incandescentes et d'un volume tout aussi considérable de cendres volcaniques. La catastrophe aurait directement causé la mort de plus de 10.000 morts et aurait entraîné famine et maladies, aboutissant à un bilan beaucoup plus lourd estimé à 92.000 personnes. Elle aurait généré d'importantes anomalies climatiques, notamment une importante chute des températures. 1816 a par la suite été baptisée "l'année sans été". Elle est considérée comme l'une des éruptions les plus violentes des temps historiques, aux côtés de celle du volcan Taupo, situé en Nouvelle-Zélande, en 230, et celle du Santorin, situé en Grèce, en 1610 avant Jésus-Christ. (Photo Vue aérienne du sommet du Tambora. NASA / domaine public) 2 - Kuwae, Vanuatu - 1452 : Le Kuwae est une caldeira sous-marine située dans les îles Shepherd de l'archipel du Vanuatu. Elle est située entre deux petites îles séparées, qui ne l'auraient pas toujours été, selon les spécialistes. Autrefois, celles-ci formaient une seule et même île plus vaste, jusqu'au XVème siècle, où une éruption volcanique "catastrophique" se serait produite. Libérant plus de 30 kilomètres cubes de magma et un volume considérable de cendres volcaniques, elle aurait causé un effondrement et la création de la caldeira ovale qui s'étend sur 12 kilomètres par 6 kilomètres (12x6). Cette éruption aurait également causé d'importantes perturbations climatiques. (Image Îles Shepherd et volcans sous-marins associés. Enzino (WP) cc bysa3.0) 1 - Samalas, Indonésie - 1257 : L'éruption volcanique la plus explosive se serait déroulée en 1257 et aurait jailli du volcan Samalas, situé à proximité du mont Sinjani sur l'île de Lombok. Souvent qualifiée de "colossale", l'éruption a libéré un panache volcanique qui a atteint une quarantaine de kilomètres et des nuées ardentes qui ont couvert les alentours sur plus de 20 kilomètres. Elle a également causé l'effondrement de la chambre magmatique du volcan qui culminait à l'époque à 4.000 mètres. C'est ainsi que s'est formée la caldeira Segara Anak, aujourd'hui remplie par le lac du même nom. (Photo Après son effondrement en 1257, le volcan indonésien Samalas, qui culminait à 4.200 m d'altitude, a donné naissance à la caldeira de Segara Anak. zulz, Flickr, cc by nc nd 2.0 / Futura Sciences) Les éruptions volcaniques les plus puissantes sont l’une des causes les plus importantes de la variabilité du climat dans le passé. En effet, ce sont les grandes quantités de dioxyde de soufre émanant des éruptions qui conduisent à la formation de particules microscopiques de sulfate : les aérosols de sulfate. Ces derniers entrainent une plus grande réflexion des rayons du soleil vers l’espace, qui provoque ainsi d'importantes modifications et notamment le refroidissement de la température terrestre. L’étude des chercheurs a montré que ce sont les deux plus grandes éruptions des 2.000 dernières années qui ont déposé 30 à 35% du sulfate en Antarctique. Certains estiment aujourd'hui que l'éruption du Samalas en 1257 et celle du Kuwae en 1452 auraient joué un rôle clé dans l'apparition du "petit âge glaciaire". Une période climatique froide survenue dans l'hémisphère Nord entre 1303 et 1860 et caractérisée par des minimums de températures très bas. Si l'éruption du Samalas aurait pu jouer le rôle de déclencheur, celle du Kuwae aurait permis au petit âge glaciaire de persister plus longtemps. "Les enregistrements réalisés constituent la base fondamentale pour une amélioration spectaculaire dans les reconstitutions existantes des émissions volcaniques au cours des derniers siècles et millénaires", a conclu Michel Sigl repris par le DailyMail. Maxisciences 10/7/2014 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Le Collectif des naturalistes en lutte rend public les résultats de l’inventaire précis de la richesse biologique du site de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. 3 espèces végétales et 2 animales ont été oubliées lors des études d’impact précédentes. ipt> Pendant trois ans, plus d’une cinquantaine de spécialistes des vertébrés et des invertébrés, des plantes et des arbres ont arpenté les 1200 hectares de prairies et champs qui pourraient disparaître sous l’emprise du projet aéroportuaire de Nantes (Loire-Atlantique). "Les visites mensuelles sur le terrain ont remplacé les explorations thématiques par espèce", raconte François de Beaulieu, porte-parole du Collectif des naturalistes en lutte. Les naturalistes en lutte montrent une espèce de plante protégée sur le site de l'aéroport de Notre dame des Landes. Sebastien Salom-Gomis/SIPA Le but des naturalistes était évidemment de donner de nouveaux arguments de protection de la biodiversité aux opposants au projet. A ce titre, l’objectif est rempli : les scientifiques amateurs et professionnels ont débusqué trois espèces protégées qui n’avaient pas été repérées dans les inventaires précédents. Crossope aquatique et triton de Blasius pour les animaux, Pulicaria vulgaris, Exaculum pusillum et Sibthorpia pour les végétaux devraient donc en toute logique obliger les pouvoirs publics à redémarrer une procédure d’enquête publique. "Nous offrons ainsi une solution juridique au gouvernement pour rouvrir le dossier et réévaluer le projet sans que personne perde la face", espère François de Beaulieu. Au passage, les "naturalistes en lutte" mettent en doute le sérieux des inventaires précédents. Ainsi, le triton crêté et le triton marbré avaient bien été repérés par les études précédentes, mais pas le triton de blasius, alors que celui-ci est un hybride de ces deux espèces. Au-delà des aléas procéduraux, l’inventaire participatif des naturalistes est certainement le plus précis qui ait jamais été mené sur un bout du territoire français. Les réserves naturelles et les biotopes exceptionnels ne font pas l’objet d’études aussi précises pour des raisons de coût et de temps nécessaire à passer sur le terrain. L’opposition au projet a fait lever ces deux obstacles. ipt> "Avec 1500 espèces recensées, la richesse biologique de cet espace souvent dépeint comme ordinaire, est en réalité du même niveau que les sites Natura 2000 du département" peut ainsi assurer François de Beaulieu. Onze habitats d’intérêt communautaire au sens donné par la Directive européenne Habitat sont présents sur le site, contre 6 sur le lac de Grand-lieu, 12 en Grande Brière et dans les marais de Donges, près de l’estuaire de la Loire. 14 espèces animales retrouvées sur le site sont inscrites en annexe 2 de la Directive habitat imposant des zones spéciales de conservation pour leur préservation. Outre ces découvertes, les entomologistes ont identifié plusieurs dizaines d’espèces nouvelles pour la région et cinq jamais répertoriées en France. Ce qui montre bien que la richesse biologique est partout beaucoup plus importante que ne pourrait faire penser une absence de classement ou de distinction naturaliste. "Cela remet en cause la notion de compensation, c’est-à-dire de recréation de zones naturelles à côté du site pour remplacer celles qui seront détruites par le projet, poursuit François de Beaulieu. Comment compenser ces espèces dont on ignore l’existence même?". ipt> L’ironie de l’histoire, c’est que la richesse biologique du lieu est vraisemblablement une conséquence des retards pris par le projet d’aéroport. Pendant plus de quatre décennies, les agriculteurs ont vécu avec l’imminence d’une expulsion, ce qui ne les a pas incités à effectuer des travaux d’intensification de leurs exploitations. Les ruisseaux n’ont pas été rectifiés, les 220 mares du lieu n’ont pas été comblées, les talus n’ont pas été arasés et les prairies ont gardé leur caractère oligotrophe, pauvre en substances nutritives, induisant une faune et une flore d’autant plus exceptionnelles que ces prairies sont en voie de raréfaction. Et ils ont ainsi préservé une nature qui pourrait bien en retour sauver leurs fermes. Les résultats de l’inventaire seront publiés dans les prochains mois dans la revue Penn Ar Bed. ipt> Sciences et avenir 13/1/2015 -
Une percée technologique pourrait remettre en selle les ampoules à incandescence dont la commercialisation a été stoppée en 2013. ipt> Depuis le 1er janvier 2013, les ampoules à incandescence sont mises au rebut, interdites à la vente. De nouveaux moyens d’éclairage ont pris le relais (LFC, LED) dans le but de réduire la dépense énergétique. Il est vrai que les vieilles ampoules ont toujours souffert d’un problème majeur : 95 % de l’énergie qu’elles consomment s’évacue sous forme de chaleur (de rayonnement infrarouge) et seuls 5 % produisaient effectivement de la lumière. Mais des chercheurs du Massachussets Institute of Technology (MIT) et de l’université de Purdue, dans l’Indiana, ont mis au point une nouvelle technique bouleversant ce ratio. L’ampoule à incandescence 2.0 (au moins son prototype) est née. La nouvelle ampoule contient comme les anciens modèles un filament métallique chauffé qui émet un peu de lumière et beaucoup de chaleur. Mais au lieu de laisser disperser cette chaleur, sous forme de rayonnement infrarouge, un dispositif secondaire entourant le filament permet de capter ce rayonnement pour le renvoyer vers le filament où il est réabsorbé et réémis sous forme de lumière. Le dispositif se compose d’un cristal photonique, une nano-structure composée d’un empilement de couches de matériaux courants qui filtre la lumière selon sa longueur d’onde : elle laisse passer la lumière visible mais bloque les infrarouges. Une ampoule à incandescence avec un dispositif photonique. Ognjen Ilic Ce cristal photonique permet littéralement de recycler la lumière perdue sous forme de chaleur. Les premiers essais réalisés au MIT, faisant l’objet d’une publication dans la revue Nature Nanotechnology, indiquent que les prototypes réalisés ont atteint un rendement de 6,6 % contre moins de 3 % pour une ampoule classique mais les chercheurs estiment pouvoir atteindre un rendement de 40 %. « Nous somme parvenus à recycler de l’énergie qui serait autrement perdue », se réjouit Marin Soljacic du MIT. En plus de servir pour la fabrication d’ampoules, ce procédé pourrait avoir d’autres applications notamment dans le thermo-photovoltaïque et pourrait améliorer le rendement des panneaux solaires. Il faudra toutefois attendre quelques années avant de voir arriver sur le marché ces nouvelles ampoules. Sciences et avenir 13/1/2016
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Paris - Une quarantaine de projets solaires supplémentaires pour une capacité de 300 mégawatts ont été repêchés dans le cadre d'un appel d'offres national dont 212 lauréats avaient été dévoilés début décembre, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Energie. Le ministère de l'Energie a au final retenu 250 projets pour une capacité totale de 1.100 mégawatts, a précisé le ministère, confirmant une information du site internet spécialisé Greenunivers. Cet appel d'offres concerne les grandes installations (supérieures à 250 kilowatts) au sol, sur les ombrières de parking ou les grandes toitures. Lancé en 2014, il portait initialement sur 400 mégawatts, mais le gouvernement avait déjà doublé son volume en août 2015, soit 800 MW. Le ministère n'a pas publié à ce jour la liste actualisée des lauréats. Selon Greenunivers, la quarantaine de projets repêchés avaient d'abord été écartés pour des problèmes de conformité des documents fournis dans le cadre de leur candidature, mais avaient mis en avant l'impact économique sur leur activité pour justifier ce réexamen. Romandie 13/1/2016
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Kuli le #chat qui adore faire du #surf à #Hawaï
Admin-lane a posté un sujet dans Photos, vidéos de nos compagnons
Il est devenu un expert de la glisse. Kuli vit à Honolulu, à Hawaï. Depuis un an, ce chat, qui ne possède qu'un œil, fait du surf grâce à ses deux maîtresses, rapporte The Daily Mail (en anglais). Une vidéo de l'une de ses dernières prestations a été mise en ligne, mardi 12 janvier. Caters TV 12/1/2016 Chose plutôt rare pour un chat, Kuli adore l'eau. Il a commencé à nager dès ses quatre mois. Et à six mois, le félin, adopté à l'âge de trois mois, s'est mis à surfer. Le chat a perdu son œil à la suite d'une infection. Dans la vidéo, on voit Kuli s'accrocher au dos de sa maîtresse. Mais il possède également sa propre planche. Elle est conçue de manière à ce qu'il puisse planter ses griffes dedans et ainsi éviter de glisser... Les propriétaires précisent : "Avant qu'il ne puisse nager en toute confiance sur sa propre planche, Kuli portait toujours un gilet de sauvetage. Il le porte encore de temps en temps en fonction des conditions météorologiques - mais nous faisons attention à ne pas le sortir s'il fait trop de vent ou si l'eau est trop agitée". Francetv info 13/6/2015 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
L'Autorité européenne de sécurité des aliments s'est défendue des critiques formulées par une centaine de scientifiques contre son évaluation du risque cancérigène du glyphosate, utilisé dans les pesticides. Risque qu'elle juge "improbable", contrairement à l'OMS. ipt> "J'espère que cette lettre parvient en partie à clarifier tout doute que vous pouvez avoir sur la procédure suivie par l'Autorité européenne de sécurité des aliments EFSA dans son évaluation du glyphosate ou sur notre engagement d'assurer que la procédure est aussi ouverte et transparente que possible", écrit l'EFSA dans un courrier rendu public mercredi. La Commission européenne avait demandé à l'agence de répondre aux critiques exprimées fin novembre par 96 scientifiques du monde entier dans une lettre ouverte. Quelques jours plus tôt, l'EFSA avait conclu dans un rapport que le glyphosate n'était ni génitoxique, c'est-à-dire susceptible d'endommager l'ADN, ni une menace cancérigène pour l'homme. (NDLR) Sur l'étiquetage des produits contenant du glyphosate on trouve les indications suivantes : Ce pictogramme prévient l'utilisateur que c'est un produit irritant. (Ce symbole désigne les produits irritants (Xi) ou nocifs (Xn) selon la directive 67/548/EWG du Bureau Européen de la Chimie). Ce pictogramme prévient l'utilisateur que c'est un produit Dangereux pour l’environnement. (Ce symbole identifie les polluants pour l'environnement, conformément à la directive 67/548/CEE du «Bureau européen des substances chimiques (European Chemicals Agency). Phrases R : 22, 51/53, - Phrases S : (2), 36/37, 46, 61, (Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire). De fait, le glyphosate est principalement dégradé dans les sols, moins rapidement que dans l'eau des rivières, des lacs et des nappes phréatiques (demi-vie supérieure à un mois dans le sol). Les principaux produits de dégradation du glyphosate dans l'environnement sont l'acide aminométhylphosphonique (AMPA), et le glyoxylate. De l'acide aminométhylphosphonique et du glyphosate ont été détectés dans l'eau des nappes phréatiques, dans les rivières et dans l'eau du robinet. Source Wikipedia S'adressant au commissaire européen chargé de la Santé Vytenis Andriukaitis, les scientifiques demandaient "d'écarter les conclusions, faillibles, de l'EFSA" et appelaient à "une étude transparente, ouverte et crédible de la littérature scientifique". Quelques mois plus tôt en effet, le Centre international pour le Cancer (CIRC), une agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), avait déclaré cancérogène "probable" pour l'homme le glyphosate, aux côtés d'autres pesticides tels que le malathion ou le diazinon. En réponse, l'EFSA explique que les deux études ne doivent "pas être comparées", celle du CIRC étant "une première évaluation", et celle de l'EFSA une "évaluation exhaustive du risque". Le glyphosate n'est pas la première substance chimique à ne pas finir sous la même classification dans les deux agences, souligne l'EFSA. Cette dernière se concentre notamment sur l'agent actif, comme requis par la législation européenne, et non sur le mélange qui compose le pesticide. ipt> L'agence européenne invite toutefois ses confrères du CIRC à une rencontre "début 2016" pour échanger sur les éléments et les méthodologies utilisés dans les différents rapports. Enfin l'EFSA affirme avoir respecté les exigences légales pour effectuer son étude, et renvoie aux milliers de pages de documents publiées sur son site. L'autorisation du glyphosate dans l'UE prend fin au 30 juin 2016. La Commission européenne doit d'ici là décider de le garder ou non sur la liste de l'UE des substances actives autorisées, condition préalable pour permettre aux 28 de réévaluer l'autorisation des pesticides qui contiennent du glyphosate sur leur territoire. Romandie 13/6/2016 -
FRANCE / BURE / ANDRA / CIGEO: enfouissement des nucléaires "dangereux ou pas"?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal rendra son verdict sur l'évaluation du coût global du projet Cigéo d'enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse) dans les jours qui viennent, a-t-elle assuré mercredi. "Je suis en train d'examiner (...) les propositions de l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires), de l'Autorité de sureté nucléaire et les trois opérateurs (EDF, Areva et le CEA, ndlr), de regarder les données techniques, technologiques et financières qui me permettent de prendre la bonne décision", a affirmé la ministre en marge de ses voeux à la presse. Selon des documents remis au gouvernement et rendus publics lundi, l'Andra a évalué à 32,8 milliards d'euros le coût global de ce projet, précisant que cette estimation était un exercice particulièrement délicat, compte tenu notamment des hypothèses à considérer sur une période de plus de 100 ans. Dans un courrier commun au ministère de l'Ecologie et de l'Energie, EDF, Areva et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ont contesté ce chiffrage, expliquant avoir proposé conjointement de considérer pour ce projet un coût objectif (hors risques) de 20 milliards d'euros. L'Andra elle-même a reconnu que des visions différentes étaient possibles en fonction de l'anticipation des progrès technologiques par exemple, et qu'elles pouvaient conduire à des différentiels de l'ordre de 30% sur le coût global. Face à ces divergences, Ségolène Royal a fait valoir que ce coût s'étale sur un siècle. Il faut séquencer ce coût et trouver (...) la situation optimale à la fois pour la sureté, qui est la priorité, et pour l'efficacité économique de la filière nucléaire française, a-t-elle affirmé. Au lendemain du chiffre avancé par l'Andra, l'action d'EDF avait chuté de plus de 5% en Bourse, le groupe ayant provisionné jusqu'ici dans ses comptes un montant inférieur. Le projet Cigéo, piloté par l'Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires, doit accueillir les déchets les plus radioactifs (3% du total des déchets nucléaires) à 500 mètres sous terre à Bure, ainsi que ceux ayant la durée de vie la plus longue. L'autorisation du projet doit être validée par le Parlement et le gouvernement avait annoncé à l'été 2015 qu'il déposerait cette année une proposition de loi spécifique. Le calendrier du projet prévoit un décret d'autorisation en 2018 et une mise en service industrielle en 2025. Romandie 13/1/2016 -
Un chacal doré observé pour la première fois en Suisse
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARTICLES de presse
Un chasseur a abattu un chacal doré dans la région grisonne de la Surselva le week-end dernier, prenant l'animal pour un renard. Cette erreur fournit la première preuve physique de la présence en Suisse de cette espèce originaire du sud-est de l'Europe. Un chacal doré avait été photographié dans la même région le 27 décembre, indique l'office grison de la chasse et de la pêche mercredi. On ne sait toutefois pas s'il s'agit de l'animal abattu. Le Chacal doré (Canis aureus) est une espèce de canidés qui se rencontre dans le nord et l'est de l'Afrique (particulièrement en Algérie et en Tunisie), le sud-est de l'Europe, le sud de l'Asie et en Birmanie. Réapparu en Hongrie après en avoir disparu, il aurait également été aperçu en Suisse à l'automne 2011. Malgré son nom, le chacal doré n'est pas étroitement lié aux autres espèces de chacal : des études morphologiques et moléculaires indiquent une plus grande affinité avec le loup gris et le coyote. Profberger ccby-sa2.5 La première trace de cet animal en Suisse date de l'hiver 2011/2012. Un spécimen avait été surpris à plusieurs reprises par des pièges photographiques dans la région du nord-ouest des Alpes. Mais aucune preuve physique n'avait alors été retrouvée. Le chacal doré est plus petit qu'un loup mais plus grand qu'un renard. Depuis plusieurs années, il étend de manière naturelle son aire de répartition du sud-est de l'Europe vers l'Europe centrale. Il se reproduit en Autriche et dans le nord de l'Italie depuis 2007. Avec cette évolution, la Confédération considère le chacal doré comme "espèce indigène protégée". Remarquant son erreur, le chasseur grison s'est immédiatement dénoncé auprès des gardes-chasse. Romandie 13/1/2016 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Hong Kong, considérée comme une plaque tournante de la contrebande de l'ivoire, compte en interdire les importations et exportations, a annoncé mercredi son gouvernement. Une décision "historique" selon des défenseurs de l'environnement. L'ex-colonie britannique autorise toujours la vente d'objets en ivoire issus des stocks officiels constitués avant l'interdiction de ce commerce en 1990, en théorie uniquement à destination du marché insulaire. Mais des ONG comme Save The Elephants accusent les trafiquants de profiter de cette législation pour se livrer à une contrebande à grande échelle, menaçant la survie des éléphants. Dans un rapport présenté en juillet à Nairobi, l'organisation affirmait ainsi que des défenses récemment braconnées étaient en effet vendues sous la fausse appellation d'ivoire ancien et que plus de 90% des ventes étaient à destination de la Chine continentale. Le chef du gouvernement hongkongais Leung Chun-ying a affirmé mercredi aux députés lors de son discours de politique générale que son équipe était déterminée à éradiquer le commerce de l'ivoire à Hong Kong. "Le gouvernement lancera dès que possible les procédures législatives pour interdire les importations et exportations des trophées de la chasse aux éléphants", a-t-il déclaré. Il a ajouté que les ministres étudieraient "activement les autres mesures appropriées" pour en finir avec le commerce local de l'ivoire. Il n'a cependant donné aucune précision quant au calendrier d'une telle interdiction. Hong Kong possède l'un des terminaux à conteneurs et l'un des aéroports les plus actifs au monde. Les saisies d'ivoire de contrebande y sont monnaies courantes. Elles avaient atteint en 2013 un record de 8,04 tonnes. L'annonce du chef de l'exécutif a été saluée par les défenseurs de l'environnement qui ont également exhorté l'ancienne colonie britannique à agir au plus vite. Plus de 30'000 éléphants sont massacrés chaque année afin de satisfaire la demande d'ivoire en Chine et en Asie du Sud-Est, où le kg d'ivoire s'échange à plus de 2000 dollars. Selon l'un des co-auteurs du rapport (Pdf en anglais) d'Elephants Without Borders présenté en juillet, Esmond Martin, "il n'y a pas une autre ville au monde où il y a autant d'objets en ivoire à vendre que Hong Kong". Le rapport a recensé 30'800 objets - bijoux et figurines essentiellement - en vente dans 72 magasins. La frontière avec la Chine continentale étant traversée par 40 millions de personnes par an, avec des contrôles douaniers réduits au minimum, ce commerce mine les efforts pour éviter une extinction des pachydermes. Romandie 13/1/2016 -
Caen - Des commissions d'enquêtes publiques menées en vue de la création des premiers parcs éoliens au large des côtes françaises ont rendu des avis favorables à ces projets situés au large de Saint-Nazaire, Courseulles-sur-mer (Calvados) et Fécamp (Seine-maritime), a-t-on appris mardi auprès de l'Etat ou des industriels. ipt> Concernant le parc éolien dit de Courseulles-sur-mer, au large de quelques unes des plages du débarquement (75 éoliennes à 10 km des côtes minimum), 348 personnes ont fait savoir à la commission qu'elles étaient contre et 172 qu'elles étaient pour, selon le rapport publié mardi sur le site internet de la préfecture. Vingt-sept communes étaient concernées. ipt> Nombre d'opposants réclament un recul du parc à 20 km des côtes car, pour eux, la présence du parc constituera un obstacle majeur au projet de classement des plages du débarquement au patrimoine de l'Unesco, résume le rapport d'enquête. Mais au vu des informations communiquées par les autorités concernées (...) l'existence du parc éolien ne paraît pas de nature à mettre en cause le principe du classement à l'Unesco car une interprétation du devoir de mémoire qui conduirait à figer le développement d'un territoire ne serait pas compatible avec les exigences du progrès, tranche la commission, qui a mené son enquête du 10 août au 28 octobre. L'impact visuel des éoliennes, avec notamment ses conséquences sur le tourisme, a aussi été le premier sujet de préoccupation exprimé lors de l'enquête publique concernant le parc de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, (80 éoliennes de 6 MW à plus de 12 km des côtes). 232 contributions évoquent ce sujet, soit 30% des participants, selon le rapport de la commission, qui a enquêté dans 15 communes au 10 août au 25 septembre. Pour ce parc, 26% (195) des avis exprimés sont favorables, 62% (467) sont défavorables. Certains ne se prononcent pas. Mais la commission s'est rendue dans le Kent en Angleterre pour y observer le parc éolien offshore de Ramsgate et a constaté à quel point cet impact visuel était susceptible de varier très rapidement au cours d'une même demi-journée, jusqu'à en faire disparaître en partie la vision. De plus, aucune étude ni retour d'expériences ne confirme la crainte que la présence d'un parc éolien en mer s'accompagne d'une dévaluation des biens et d'une chute de la fréquentation touristique, ajoutent les enquêteurs. La commission du parc de Saint-Nazaire émet toutefois une réserve à son avis favorable: que le porteur de projet participe à un ou plusieurs programmes de réduction de la mortalité à la source, sur ses lieux de nidification, du Puffin des Baléares, (un oiseau, ndlr). (Photo Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus), espèce d'oiseau de mer de la famille des Procellariidae. Il ne niche que sur les îles Baléares mais remonte jusqu'au îles britanniques à la fin de l'été. « C'est l'un des oiseaux les plus menacés d'Europe, classé par l'Union mondiale pour la conservation de la nature comme en danger critique, le dernier seuil avant l'extinction ». Conselleria de Medi Ambient i Mobilitat, Govern des Illes Balears. ccby-sa3.0). Son rapport est disponible sur le site internet de la préfecture de Loire-atlantique. Concernant Fécamp, le rapport n'est pas en ligne mais selon le site internet de présentation du projet, la commission a émis un avis favorable. Ces trois projets sont menés par EDF. Alstom doit construire les machines. Ils ont été choisis avec un quatrième (au large de Saint-Brieuc) par le gouvernement pour être les premiers parcs éoliens offshore français, d'ici à 2020. Pour le parc de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), l'enquête publique doit avoir lieu en 2016. Au 30 juin 2015, les eaux européennes totalisaient 3.072 éoliennes opérationnelles dans 11 pays. Romandie 12/1/2016
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Hydrocarbures: le gouvernement débloque plusieurs demandes de permis
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris - Toute nouvelle demande de permis de recherches d'hydrocarbures conventionnels sera refusée en France, en accord avec la loi de transition énergétique qui prévoit une baisse de la consommation des énergies fossiles, a déclaré mardi soir lors d'un débat parlementaire la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal. Promulguée en août 2015, la loi de transition énergétique prévoit notamment une réduction de la consommation énergétique finale de 50% en 2050, par rapport à 2012, et une réduction de la consommation primaire des énergies fossiles de 30% en 2030. C'est à la lumière de ces nouveaux choix, consolidés par la loi de transition énergétique, que le ministère met en place un système de refus de toute nouvelle demande d'autorisation de recherches d'hydrocarbures conventionnels, a déclaré Mme Royal, interrogée à l'Assemblée nationale par le député socialiste Yves Blein. Selon des données publiées sur le site du ministère, la France comptait 54 permis de recherches actifs au 1er juillet 2015, et quelque 130 demandes de permis de recherches. "Puisqu'il faut réduire la part des énergies fossiles, pourquoi continuer à donner des autorisations de recherches d'hydrocarbures conventionnels ? Et c'est précisément la prise de position qui est la mienne, à savoir ne plus délivrer d'autorisation de recherches d'hydrocarbures conventionnels, puisqu'il faut inciter les groupes industriels qui s'engagent dans ce type d'activité à réorienter leurs investissements vers la production d'énergies renouvelables ou vers la production de l'efficacité énergétique", a expliqué la ministre. Les activités d'exploration pétrolière ne sont autorisées que dans le cadre de la recherche d'hydrocarbures conventionnels, a-t-elle rappelé, tandis que la fracturation hydraulique, seule technique éprouvée pour exploiter les hydrocarbures de schiste, est interdite en France. Pour voir la vidéo des réponses de Ségolèe Royal aux questions sur la politique en matière d'énergie, cliquez ICI. Romandie 12/1/2015 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Ce mardi matin, 19 opposants au projet d'aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes ont été interpellés lors de l'opération escargot menée sur le périphérique nantais. Les 19 opposants ont été arrêtés pour entrave à la circulation. Ils ont été conduits au commissariat central de Nantes afin d'être placés en garde à vue. Leurs véhicules ont été saisis et conduits à la fourrière. Lundi soir, trois agriculteurs avaient déjà été interpellés et leurs tracteurs saisis par les forces de l'ordre. Ils ont été libérés dans la soirée vers minuit. Interview d'un "Camille", opposant au projet d'aéroport du Grand Ouest, par Vincent Raynal. France 3 Pays de la Loire 12/1/2016 F3 Pays de Loire 12/1/2016 -
Surnommé « le cancer vert » à Tahiti ou « la peste pourpre » à Hawaï, Miconia calvescens fait partie des 100 espèces les plus envahissantes du monde. Cet arbre envahit les forêts à une vitesse stupéfiante et prolifère au détriment de la flore locale. Face à cette menace, des chercheurs ont voulu savoir quel serait l’impact du changement climatique sur la progression du miconia à travers le monde. Ils ont mis en évidence que cet opportuniste allait perdre du terrain… mais pas forcément là où il fait le plus de dégâts. Le miconia sur le mont Marau, à Tahiti, en novembre 2000. Introduit à Tahiti en 1937 comme plante ornementale, il recouvre aujourd’hui les deux tiers de l’île. Eloise Killgore Miconia calvescens, qui arbore de larges feuilles ourlées de pourpre, pousse naturellement dans les trouées lumineuses ou à la lisière des forêts tropicales d’Amérique latine sans nuire à ses semblables. Mais lorsque ce bel arbre exotique est exporté loin de chez lui pour orner les jardins botaniques des quatre coins du monde, il se dissémine facilement dans les forêts environnantes et peut devenir très envahissant. Miconia calvescens, appelé « cancer vert » à Tahiti, est une espèce d'arbre originaire du Mexique et d'Amérique centrale et du sud. C'est un arbuste ou un arbre de 6-8 mètres de haut et jusqu'à 20 m en Nouvelle-Calédonie. Les feuilles très rigides, épaisses, roulées, souvent en forme de cuillère, sont glabres, crénelées dentées, à trois nervures principales très saillantes en dessous. Très longues (jusqu'à 1 m), elles sont facilement reconnaissables à leur revers pourpre. Les inflorescences terminales pyramidales blanches sont un peu plus courtes que les feuilles. Les fruits sont des baies pourpre noirâtre de 3-5 mm de diamètre. La floraison et la fructification se font presque toute l'année. Les fruits sont dispersés par les oiseaux. Jeffdelonge Copyrighted free use Le miconia grandit alors à une vitesse fulgurante – pouvant atteindre 12 mètres en seulement 8 ans – et plonge les sous-bois dans la pénombre la plus totale, privant les plantes autochtones de soleil et de nourriture. « À Tahiti, cet arbre nuisible menace d’extinction près de la moitié des 107 espèces endémiques de l’île, prévient Franck Courchamp, directeur de recherche au laboratoire d’Écologie, systématique et évolution (ESE - CNRS/Université Paris-Sud/AgroParisTech). Là-bas, on le surnomme le cancer vert ! » Introduit à Tahiti en 1937 comme plante ornementale, le miconia recouvre aujourd’hui les deux tiers de l’île. Il sévit également dans les autres archipels de la Polynésie française, à Hawaï, en Australie, au Sri Lanka et en Nouvelle-Calédonie. Mais comment cet envahisseur va-t-il réagir face au réchauffement climatique ? Le miconia aime les lisières ou les trouées des forêts tropicales. Dans son milieu naturel, cet arbre vit en équilibre avec ses voisins. Mais, transplanté ailleurs, par exemple comme plante d'ornement, il prolifère et devient une redoutable espèce invasive. Le réchauffement du climat le fera reculer mais pas partout de la même manière. BotMultichillT, Wikimedia Commons Pour répondre à cette question, l’équipe de Franck Courchamp a commencé par localiser M. calvescens à la surface du globe et à décrire les endroits où elle vit. « Nous avons collaboré avec Jean-Michel Myer, le spécialiste mondial de cette espèce tropicale, ce qui nous a permis d’alimenter nos modèles avec des données de qualité, d’éliminer les erreurs d’identification d’espèce ou les cas particuliers, explique Franck Courchamp. Nous avons ensuite caractérisé, grâce à 19 variables climatiques, les endroits où se trouve actuellement le miconia et, à partir de là, projeté sur une carte du monde tous les endroits qui avaient exactement la même combinaison de paramètres et qui pouvaient donc être envahis ». ipt> Résultat (Pdf en anglais): plus de 7 % des terres émergées – des forêts tropicales de l’hémisphère sud à plus de 80 % – offrent au miconia un terreau idéal pour se développer et détruire la végétation locale. Dans ce périmètre d’action, 79 pays, 167 îles et 164 aires protégées n’ont pas encore subi d’attaque et représentent donc des régions sensibles qu’il serait bon de surveiller. Dans un second temps, les chercheurs ont soumis leur modèle à différents scénarios de réchauffement climatique et ont regardé l’évolution des zones à risque sur leur carte. Globalement, d’ici 2080, l’étendue des territoires menacés par le miconia pourrait chuter de 7 à 3 % ! Une bonne nouvelle ? Pas si sûr… Car ce chiffre masque deux réalités très contrastées. Tandis que l’arbre perd du terrain dans son milieu naturel, là où il ne cause de tort à personne, il continue à proliférer dans les forêts tropicales du reste du monde. « On a généralement tendance à penser que le réchauffement climatique va accélérer les invasions biologiques et qu’il aura le même effet partout sur la planète, admet Franck Courchamp. Nous avons donc été surpris de ces résultats ». Il est important de ne pas tenter d'arracher et déplacer la plante, seuls l'enlèvement et l'élimination appropriée sont essentiels pour éviter que des graines s'éparpillent et regerment. Outre la particularité des feuilles, vertes sur le dessus, violettes-dessous, les fleurs s'érigent sur une tige et poussent en grappes. Elles sont blanches ou de couleur rose pâle, petites et parfumée. Les fruits sont abondants, violet foncé, au toucher doux et constituent un attrait pour les oiseaux. La plante commence à produire des fruits dès 4 ans et peut produire jusqu'à 9 millions de graines chaque année. OISC Ce type de cartes, les chercheurs l’espèrent, pourrait aider à concentrer les efforts d’éradication. Elles recensent notamment les jardins botaniques qui sont la porte d’entrée de cette espèce invasive ; parmi eux, 121 sont implantés dans des zones favorables au développement du miconia. « Comme en Australie ou en Nouvelle-Zélande, l’Europe tente de mettre en place une législation pour réguler les espèces invasives. Ça progresse, mais lentement, regrette le chercheur. Et le combat pour le miconia est d’autant plus difficile que les graines sont en vente libre ». Ces travaux ont été publiés dans Biological Invasions. Les dommages occasionnés par cette plante invasive : . Elle Forme des peuplements denses, prenant l'ascendant sur les plantes indigènes. Elle apprécie particulièrement les forêts humides et ou semi-humides de forêts monotypiques. . Elle forme une sorte de «parapluie» sur le bassin versant, en réduisant la quantité d'eau de pluie qui s'écoule dans le bassin versant. . Le Système racinaire peu profond favorise l'érosion. En dégradant la qualité de l'eau de surface, contribue à augmenter la sédimentation des récifs proches du littoral. . Les graines de la taille d'un grain de sable fin se propagent facilement par les oiseaux et d'autres animaux quand ils mangent le fruit. Les graines se propagent également par les gens via les chaussures, les vêtements, les équipement ou les véhicules... nomiconiainHI 23/4/2009 Introduite à Tahiti en 1937 elle a envahi près des deux-tiers des forêts de Tahiti, et est directement responsable de la menace d'extinction de 25% des espèces forestières indigènes. OISC Futura Sciences 9/1/2016
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Chèvres, moutons et porcs avaient ravagé la végétation de l'île de Trindade, dans l'Atlantique sud, après sa prise de possession par le chasseur de comètes Edmond Halley. Les crabes ont résisté tant bien que mal mais les arbres ont à peu près disparu tandis que l'hydrologie était drastiquement modifiée. Cet exemple d'une destruction d'écosystème par une perte de biodiversité devient désormais, à l'inverse, un cas intéressant de récupération : il a suffi d'exterminer (graduellement) ces trois espèces invasives pour que la végétation commence à revenir. Il est vrai que l'île est aussi protégée par les militaires et la redoutable vague chameau... L’île de Trindad (île volcanique), à 1.167 km du littoral de l’État brésilien d'Espirito Santo, aujourd’hui. Naguère, avant l’arrivée des chèvres et des moutons, elle était verdoyante. Sa surface est de 9,2 km2 Simone Marinho, Wikimedia Commons, CC BY 3.0 Quand l'astronome britannique Edmond Halley a débarqué en 1700 avec des chèvres et des brebis sur l'île de Trindade, ou Trinité du sud (à ne pas confondre avec Trinidad), il a voué cette île paradisiaque de l'Atlantique sud à la dévastation. Il aura fallu plus de 300 ans pour que les autorités brésiliennes décident d'en finir avec ces animaux qui s'étaient reproduits à outrance sur cette petite île volcanique située entre le Brésil et l'Afrique, par environ 20° de latitude sud. Ils ont ravagé la forêt qui la recouvrait, affectant les cours d'eau et la reproduction des espèces locales comme les tortues vertes. À 1.167 km du littoral de l’État d'Espirito Santo, au sud-est du Brésil, Trindade est aujourd'hui un relief accidenté et rocheux couvert d'une végétation basse. Mais peu à peu, grâce à l'intervention de scientifiques, de volontaires et de l'armée, la nature reprend ses droits et l'île est en passe de retrouver son étiquette de « paradis de la biodiversité ». L'île, où l'on n'arrive que par bateau, est un point stratégique de défense pour le Brésil. Témoin d'une bataille entre Anglais et Allemands en 1914, pendant la Première guerre mondiale, elle est sous le contrôle de la marine brésilienne et accueille des dizaines d'expéditions scientifiques. Elle est interdite aux touristes. « L'île peut rapidement devenir un poste de soutien d'actions militaires », explique à l'AFP le capitaine de frégate Mauro Medeiros Santos, qui dirigeait encore récemment le Poste océanographique de l'île (Poit), inauguré en 1957. Aujourd'hui, 30 militaires y travaillent en permanence et se relaient tous les deux ou quatre mois. Une plage de l'île de Trindade. La végétation y est pauvre mais après la disparition des moutons, des chèvres et des porcs, elle commence à reprendre des couleurs. AFP Photo, Vitoria Velez Bien que l'île eût été découverte en 1501 par le Portugal, Halley, chargé d'étudier le ciel austral, aurait été le premier à y débarquer en 1700, cinq ans avant de découvrir la célèbre comète qui porte son nom. En arrivant, Halley a déclaré l'archipel territoire britannique, déclenchant un conflit diplomatique qui n'a été résolu qu'à la fin du XIXème siècle quand le Brésil – colonisé en 1500 par les Portugais – a déclaré son indépendance. En 1994, des scientifiques du Musée national de Rio ont recommandé d'éliminer les quelque 800 chèvres, 600 brebis et centaines de porcs devenus sauvages. La solution a été de les chasser. La dernière chèvre a été abattue en 2005 et 10 ans après, Trindade donne des signes de récupération. « Lors de ma première mission en 1994, l'île était dévastée. Je pense que maintenant la couverture végétale est en franche récupération. Nous l'avons vérifié sur les images satellite », affirme Ruy José Vàlka Alves, professeur de botanique du Musée National qui a fait plus de 20 missions à Trindade, et également sur l'archipel voisin de Martim Vaz. Le lecteur lusophone pourra consulter un document écrit par lui en 1998, Ilha da Trindad & Arquipélago Martin Vaz. Um ensaio geobotânico (Pdf) (avec un résumé en anglais). Lagostoma Johngarthia est une espèce de crabe terrestre qui vit sur l'île d'Ascension et de trois autres îles de l'Atlantique Sud. On le trouve sous deux couleurs : jaune et mauve avec quelques intermédiaires. Le morph jaune domine sur l'île d'Ascension, tandis que le morph pourpre est plus fréquent sur l'Atol das Rocas. Elle se distingue des autres espèces de Johngarthia par la forme de la troisième maxillipède. Johngarthia lagostoma vit dans des terriers de végétation, à des altitudes allant jusqu'à 400 m. Les crabes émergent la nuit pour se nourrir de matière végétale et parfois d'animaux. De Janvier à Mars il ya une migration annuelle vers la mer, lors de reproduction, pour libérer les larves planctoniques. Drew Avery / Wikimedia Commons ccby-sa2.0 La station scientifique de Trindade fonctionne depuis 2011 sur l'île et a déjà reçu 500 chercheurs. Il y a également une station météorologique – la seule du pays sur une île – qui contribue aux prévisions météo dans le monde entier. Trindade est un lieu de reproduction de divers oiseaux marins qui commencent à revenir avec le retour progressif de la végétation. Elle abonde en coraux, poissons et crustacés, dont le #crabe jaune en voie de disparition. Elle possède aussi la deuxième plus grande communauté de #tortues vertes de l'Atlantique sud, abritant chaque année quelque 3.600 nids. Chelonia mydas, unique représentant du genre Chelonia, est une espèce de tortues de la famille des Cheloniidae. En français, elle est appelée Tortue verte ou Tortue franche. Brocken Inaglory ccby-sa3.0 Au cours de la dernière saison reproductive, la population des tortues a augmenté avec la naissance de 134.000 individus, selon des données du projet #Tamar de préservation des tortues qui travaille depuis plus de 30 ans dans l’île. Dans ce paradis, cependant, personne ne peut se promener seul et les bains de mer sont restreints à quelques plages. La balade pourrait d'ailleurs y être dangereuse. Les pluies forment en haute mer, à une très grande profondeur, une immense vague baptisée « chameau » qui en arrivant à la côte balaye tout sur son passage, comme un tsunami. Depuis que l'armée brésilienne s'est installée sur l'île en 1957, plus d'une dizaine de personnes sont mortes noyées par cette immense vague. Futura Sciences 10/1/2016
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Le gouvernement japonais annonce qu’il accélèrera les efforts afin d’aider les personnes évacuées à retourner dans des communautés touchées par l’accident nucléaire dans la préfecture de Fukushima, survenu en 2011. Le gouvernement prévoit de lever tous les ordres d’évacuation pour neuf municipalités situées à proximité de la centrale nucléaire d’ici fin mars 2017. Cependant, le plan ne concerne pas certaines zones où les retombées radioactives sont les plus élevées, suite à la catastrophe nucléaire. Sur les neuf municipalités où les ordres d’évacuation sont toujours en place, seules les personnes évacuées de la ville de #MinamiSoma, de la municipalité de #Kawamata et des villages de #Katsurao et de #Kawauchi sont autorisées à passer la nuit chez elles afin de préparer leur retour si les ordres d’évacuation sont levés. Cependant, de nombreuses personnes évacuées se disent toujours inquiètes en raison des niveaux de radiation et de l’environnement lui-même si elles retournent dans leurs domiciles. Le gouvernement prévoit d’accélérer les mesures visant à la reconstruction de zones commerciales, d’institutions médicales et de centres de services sociaux dans ces communautés. Enfin, Tokyo souhaite subventionner des entreprises afin de contribuer à la construction d’usines, de magasins et de restaurants dans le cadre du projet de budget pour l’année fiscale 2016, qui commencera à partir du mois d’avril. NHK WORLD 12/1/2016
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Suisse : Eau potable impropre à la consommation dans le Chablais
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
L'eau qui sort des robinets des ménages de la commune de St-Gingolph (VS) est devenue trouble ce week-end suite aux fortes chutes de pluie. Les autorités recommandent à la population de faire bouillir l'eau avant de la consommer. L'installation de filtrage ne parvient pas à traiter totalement l'eau. Les autorités indiquent sur le site internet de la commune ne pas être en mesure d'assurer la sécurité de l'eau potable. Elles appliquent un principe de précaution. Le problème a été annoncé dès la matinée de dimanche sur les réseaux sociaux, indique le Nouvelliste. Les autorités communales ont rapidement informé la population par le biais du site internet. La turbidité de l'eau potable est un phénomène récurrent à St-Gingolph. En 2013, suite à d'abondantes pluies, la population avait dû faire bouillir l'eau durant plus de deux semaines. La commune avait alors installé un système de filtrage à ultra-violet. La nouvelle installation n'a pas résisté aux intempéries de septembre 2015. La pollution du réseau d'eau potable avait duré plus d'un mois. Les citoyens ont approuvé en novembre un crédit de deux millions de francs pour un nouveau système qui doit être mis en place au printemps. Romandie 11/1/2016 -
Un glissement de terrain a entraîné une inondation de la "Kleine Emme" lundi à Wolhusen (LU). Il n'y a pas de blessé, a indiqué à l'ats un porte-parole de la police lucernoise. L'installation d'une digue en fin de matinée a permis de rétablir le cours de la rivière. Le glissement de terrain s'est produit vers 03h30. Quelque 5000 mètres cubes de terrain se sont abattus dans le lit de la rivière, avec une telle force qu'elle est sortie de son lit. Des éboulis et des branches ont ainsi envahi la zone industrielle à la sortie du village de Wolhusen. Plusieurs bâtiments ont été endommagés, a constaté sur place un journaliste de l'ats. Quelque 20 personnes ont dû être évacuées dans la nuit, mais personne n'a été blessé. L'inondation a touché principalement des bâtiments industriels, ainsi que quelques maisons d'habitation. Dans la matinée, les secours ont pu ériger une sorte de digue de 25 mètres de long et d'un mètre de haut, pour contenir l'inondation. La route n'est ainsi plus submergée, alors que la zone industrielle est encore inondée. Toutefois, la route principale reliant Wolhusen à Entlebuch (LU) reste fermée à la circulation dans les deux sens. Le trafic est dévié par Rengg, a indiqué le TCS sur sa page internet. Le glissement de terrain a aussi provoqué une coupure de courant. Trois transformateurs à Werthenstein (LU) sont tombés en panne. Romandie 11/1/2016
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Les marées noires sont dangereuses pour l’environnement marin. Que ce soit les espèces de la faune ou de la flore, toutes sont touchées lors de ces catastrophes. Dans cet épisode de Futuris, Euronews nous présente un nouveau filet qui permet de traiter le problème rapidement et efficacement. euronews 7/4/2015 La seule solution lorsque du pétrole se déverse en mer est la récupération. Cependant, capter efficacement des hydrocarbures n’est pas tâche facile, c’est pourquoi les scientifiques participant au projet Force7 ont développé un nouveau type de filet. Plus efficace que ceux déjà utilisés pour lutter contre les marées noires, il est hydrophobe, ce qui lui permet de rester en surface sans bouée. De plus, lorsqu’il est remonté il ne s’imprègne pas d’eau et peut donc être facilement nettoyé à bord d’un bateau. Autre avantage, ce filet est aussi efficace sur les hydrocarbures lourds que légers de par sa conception. Il convient donc à toutes les situations. Encore en phase de développement, sa version définitive pourrait voir le jour dans les prochains mois, pour être commercialisée rapidement par la suite. Futura Sciences 7/1/2016
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Le réchauffement climatique va modifier la disponibilité de l'eau sur Terre. Or, que les centrales thermiques soient nucléaires ou se nourrissent d'énergies fossiles, il faut de l'eau pour produire de l'électricité et il en faut d'autant plus pour faire fonctionner les barrages. Il va donc falloir s'adapter dans quelques décennies pour faire face à une réduction de l'énergie disponible. L’énergie – et la technologie permettant de la maîtriser – a largement façonné la civilisation moderne depuis deux siècles. Cependant, si nous voulons conserver les acquis positifs de cette civilisation et limiter le réchauffement climatique, il va falloir se passer des énergies fossiles. L'Homme espère pouvoir les remplacer dans quelques décennies par des énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien. En ce qui concerne l'énergie nucléaire, la fusion contrôlée fait rêver mais, pour le moment, il ne s’agit encore que d’un rêve justement. L’énergie de la fission, quant à elle, sera encore utilisée pendant un certain temps pour rester dans les objectifs de la COP 21. La centrale nucléaire du Tricastin (Wikipedia), dans la Drôme, utilise de l'eau pour son fonctionnement. Si cette dernière venait à manquer, cela impacterait donc sa production d'électricité. Sancio83, DP L’avenir ne semble guère reluisant même si certains, comme Peter Diamandis, espèrent que d’ici la moitié du XXIème siècle des percées technologiques puissent nous conduire à un monde d’abondance. En attendant, un groupe de chercheurs vient de publier un article dans le journal Nature Climate Change qui incite un peu plus au pessimisme ou, pour le moins, qui précise un autre défi à relever. En effet, que les centrales thermiques produisent de l’électricité en brûlant du charbon, du gaz, du pétrole ou de l’uranium, la chaleur produite doit servir un même but : chauffer de l’eau. Le rendement de ces machines dépend aussi de la température du milieu extérieur dans lequel cette eau est finalement rejetée. C’est une conséquence directe de lois de base de la thermodynamique. lesconseils dubricolage 1/4/2015 Futura Sciences 7/1/2015
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FRANCE / BURE / ANDRA / CIGEO: enfouissement des nucléaires "dangereux ou pas"?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - Le coût global du projet Cigéo d'enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse) a été réévalué lundi à 32,8 milliards d'euros par l'Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires (Andra). Ce montant est le double des évaluations antérieures, comme l'avait laissé entendre une commission d'enquête, mais il est contesté par EDF et Areva. Dans des documents remis au gouvernement, l'Andra évalue la partie investissement du projet (c'est-à-dire la construction des installations) à 19,8 milliards d'euros, tandis les coûts d'exploitation de l'infrastructure pendant plus d'un siècle (jusqu'en 2144) sont chiffrés à 8,8 milliards, à quoi s'ajoutent 4,1 milliards d'impôts et taxes. Cette facture représente le double des précédentes estimations de l'Andra: un groupe de travail avait chiffré en 2004-05 le projet entre 13,5 et 16,5 milliards d'euros sur plus de 100 ans. A l'intérieur de cette fourchette, les producteurs de matières et déchets radioactifs (EDF, Areva et le CEA) avaient retenu un coût de référence de 14,1 milliards, réévalué à 16,5 milliards d'euros en 2012 pour tenir compte de l'inflation. Ce doublement de la facture était cependant attendu: des estimations divulguées par une commission d'enquête parlementaire sur les coûts de la filière nucléaire tournaient déjà autour de 30 milliards d'euros. Dans un courrier commun au ministère de l'Ecologie et de l'Energie, EDF, Areva et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ont cependant contesté ce nouveau chiffrage de l'Andra, expliquant avoir proposé conjointement de considérer pour ce projet un coût objectif (hors risques) de 20 milliards d'euros. EDF, Areva et le CEA soulignent notamment que l'Andra n'a pas tenu compte d'optimisations identifiées depuis fin 2012 et a retenu pour son chiffrage certaines estimations de coûts qui s'écartent de manière significative de notre retour d'expérience. Le projet Cigéo, piloté par l'Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires, doit accueillir les déchets les plus radioactifs (3% du total des déchets nucléaires) à 500 mètres sous terre à Bure, ainsi que ceux ayant la durée de vie la plus longue. Le gouvernement voulait profiter de la loi Macron pour autoriser ce projet. Mais le Conseil constitutionnel avait censuré en août l'article le concernant, considérant qu'il était sans rapport avec la loi. Dans le foulée, le gouvernement avait indiqué qu'il déposerait un projet de loi spécifique sur Cigéo en 2016. Le calendrier du projet prévoit un décret d'autorisation en 2018 et une mise en service industrielle en 2025. La construction des installations de stockage pourrait débuter à l'horizon 2020. Romandie 11/1/2015