Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Admin-lane

Membres
  • Compteur de contenus

    20 146
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. La totalité de l'électricité du pays vient des énergies renouvelables. L'air, l'eau et même la terre volcanique, au Costa Rica, on ne génère de l'énergie que par ressources naturelles. Cette année, le Costa Rica a été le seul pays au monde à n'émettre aucune émission de carbone pour générer de l'électricité. L'eau permet d'alimenter 21% de la population du pays en électricité. L'eau est ainsi devenue une sorte de carburant pour le Costa Rica. Le Costa-Rica, un pays modèle en matière d'énergie L'autre force du pays, ce sont ses volcans. Ils produisent 14% de l'énergie du pays et pourtant sur 116 volcans, peu d'entre eux sont utilisés. Cela s'appelle la géothermie. Il faut aller puiser la chaleur dans les entrailles du volcan. Un des sites d'extraction ressemble à un puits de pétrole, mais la différence est qu'ici aucune violence n'est faite à la terre. L'énergie géothermique se base sur la récupération d'une eau chauffée naturellement. Les cinq millions d'habitants de ce petit pays d'Amérique centrale font figure d'exemples pour le monde entier. Sans charbon, sans pétrole ou centrale nucléaire, 98% de la population dispose d'électricité. Francetv info 29/9/2015
  2. Ils sont persuadés que le train va bouleverser le microclimat qui leur permet de faire un vin reconnu dans le monde entier. Le gouvernement a validé le projet des lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Mais celles-ci ne font pas l'unanimité. LGV : les vignerons de la région de Sauternes protestent Dans le célèbre vignoble de Sauternes, la colère gronde. Pour les viticulteurs, le tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse menace la typicité du plus prestigieux des vins liquoreux. "Le champignon qui va s'installer sur le raisin va permettre à la baie de raisin de se déshydrater et d'avoir un jus de raisin très très sucré pour pouvoir élaborer le Sauternes", explique un professionnel. Les vignerons craignent la raréfaction de ce champignon. Car la future ligne passera à proximité de cette zone humide, là où les brouillards se forment et permettent le développement de cette pourriture noble. "C'est notre particularité, c'est notre âme. Si on ne l'a plus, on deviendra un vin banal", insiste Stéphane Wagrez, du château La Bouade à Barsac (Gironde). Les 173 viticulteurs de Sauternes espèrent tout de même que la LGV ne se fera pas, car son financement de plus de huit milliards d'euros s'avère difficile. Francetv info 29/9/2015
  3. Voitures, caravanes et tentes ont été avalées presque immédiatement en pleine nuit, dans le Queensland, lundi. C'est un gouffre, un trou béant aussi grand qu'un terrain de football qui s'est ouvert sur une plage de l'Etat du Queensland, en Australie, lundi 28 septembre aux environs de minuit, dans un camping très populaire de Rainbow Beach. Voitures, caravanes, remorques de camping et tentes ont été avalées presque immédiatement. Australie : un trou béant avale un camping aussi grand qu'un terrain de football dans le Queensland Les services des parcs et forêts du Queensland parlent d'un trou de 150 m de long et de 3 m de profondeur, selon le site d'ABC News Australia (en anglais). "Ça sonnait comme un bruit de tonnerre", raconte un campeur, qui décrit la débandade avant l'évacuation des 140 personnes du site, avec l'aide de la police et des services de secours de l'Etat. Ce phénomène bien connu des scientifiques s'appelle une doline. C'est un trou causé par l'érosion du calcaire en surface de la terre. Des dolines géantes ont déjà causé de gros dégâts, comme au Guatemala, en 2010, où un immeuble de trois étages avait été englouti, comme le rappelle La Dépêche. Francetv info 29/9/2015
  4. L'animal, qui souffrait d'une gale sévère, a été pris en charge par une association, qui a filmé sa résurrection dans un refuge. "S'il vous plaît, donnez pour sauver un animal en Inde". C'est le message qui accompagne la vidéo de la remise en pleine forme d'un chien des rues, très malade lorsque les membres de l'ONG indienne Animal Aid Unlimited l'ont ramassé dix jours avant. Le clip a été vu un million de fois. Animal Aid Unlimited, India 24/9/2015 Le chien, qui souffrait d'une gale sévère, était abandonné, recroquevillé en boule sur le bas-côté d'une route. Il a été amené dans un centre pour animaux en détresse à Udaipur, dans l'Etat du Rajasthan. Avec de l'attention, quelques caresses et beaucoup de soins, le chien a retrouvé la santé. Le personnel du centre a d'abord traité sa déshydratation, raconte le Huffington Post (en anglais). Après dix jours à l'abri, la peau détruite par la gale s'est complètement régénérée. Deux mois après son arrivée au refuge, la transformation de l'animal est totale. Francetv info 29/9/2015
  5. Des scientifiques ont filmé le reptile lors d'un tournage de nuit dans les récifs coralliens au large des îles Salomon. "C'est la première fois que je vois une torture biofluorescente. Spectaculaire !" C'est le cri d'enthousiasme d'un des scientifiques en biologie marine qui ont filmé le reptile lors d'un tournage de nuit, dans les récifs coralliens au large des îles Salomon. Dans une vidéo publiée le 28 septembre, la tortue de mer montre des couleurs rouge et vert vif. Cette découverte est une première scientifique, selon David Gruber, de l'université de New York, membre de l'exploration de la National Geographic Society. National Geographic 28/9/2015 L'homme est ravi de sa rencontre en plongée avec une espèce en voie d'extinction. Il lui reste maintenant à découvrir de quelle manière le reptile utilise cette biofluorescence. La biofluorescence des petits requins et des récifs coralliens est connue. Mais chez un reptile marin, c'est une découverte, nous raconte le site de la National Geographic Society. La biofluorescence est différente de la bioluminescence, qui consiste à produire sa propre lumière à travers une série de réactions chimiques ou avec des bactéries hôtes qui émettent de la lumière. Pour la biofluorescence, l'animal absorbe une longueur d'onde de lumière à haute énergie (comme le bleu) et, à la place, émet une longueur d'onde plus faible (comme le vert). La biofluorescence sert habituellement à attirer des proies ou à se défendre. Il pourrait s'agir d'une sorte de camouflage, selon les biologistes de la National Geographic Society. Francetv info 29/9/2015
  6. La dernière née des tours de Shanghai est la plus haute de Chine. Une équipe de France 2 vous fait découvrir l'édifice. La deuxième plus haute tour du monde vient d'être inaugurée à Shanghai ce mardi 29 septembre. Elle mesure 632 mètres. Fine, élancée, dépouillée et légèrement torsadée, elle est entièrement conçue pour être le moins énergivore possible. "Nous avons pris 43 mesures pour consommer moins d'énergie. Par exemple, aujourd'hui il pleut et nous avons un système de récupération de l'eau", explique Jian Ping, directeur général de la "Shanghai Tower". La tour est équipée d'une sorte de double façade pour réduire les coûts de la climatisation. La "Shanghai Tower", une tour écologique Cette double façade inédite a non seulement coûté fort cher, mais fait perdre au promoteur des milliers de mètres carrés à louer. Il n'y a dans ces espaces vides que des jardins, 24 au total, conçus comme des lieux de convivialité pour les 40 à 50 000 occupants de la tour lorsqu'elle sera opérationnelle. Dans ces derniers étages, la tour est également équipée d'éoliennes qui permettront de fournir de quoi assurer l'éclairage public du bâtiment. Francetv info 29/9/2015
  7. Quand la foudre se mêle à une éruption volcanique. Dans le cadre de la série de documentaires qu'elle consacre à la Patagonie, en Amérique du Sud, la BBC a diffusé, mardi 29 septembre, des images rares d'un orage volcanique. On y voit des éclairs au milieu de l'imposant dégagement de fumée et de poussières. La vidéo de la chaîne britannique a été regardée plus de 24 millions de fois. Si le phénomène est relativement courant, explique L'Obs, il est rarement (aussi bien) observé. Soit la foudre est cachée par l'éruption et son panache de fumée, soit personne n'est là pour filmer. Selon l'hebdomadaire, qui cite des études scientifiques, les éclairs sont provoqués par l'abondance de particules fines, qui, en se frottant entre elles, génèrent de l'électricité. Francetv info 30/9/2015
  8. Chris le mouton, un mérinos australien menacé de mort par l'épaisseur de son manteau, a fait son entrée au livre Guinness des records. Au début du mois, il avait été soulagé de la toison la plus lourde jamais tondue. Elle pesait 41,1 kilos. Sero Say 30/9/2015 Le 3 septembre, l'herbivore avait été découvert esseulé par des randonneurs aux alentours de Canberra. Un champion australien de la tonte l'avait peu après allégé de sa laine. Guinness World Records a annoncé sur son site Internet que Chris a volé la vedette à Big Ben, un ovin néo-zélandais allégé de 28,9 kilos de laine en 2014. "Le record mondial n'était certainement pas notre priorité lorsque nous avons tondu Chris, mais nous sommes contents de cette reconnaissance", a commenté mercredi Tammy Ven Dange. Ce dernier dirige la Société australienne de protection des animaux (RSPCA) pour la capitale australienne. "Nous ne pouvons qu'espérer que ce record ne soit plus jamais brisé, car il serait peu vraisemblable que l'animal en réchappe". Chris avait fait la une de la presse internationale lorsque la RSPCA avait demandé l'aide d'un professionnel de la tonte pour venir à bout de la toison de l'animal. Elle était si épaisse, que sa vie était en danger. Elevés pour leur laine, les mérinos risquent de gros problèmes - voire la mort - s'ils ne sont pas tondus régulièrement. En cause, les risques d'hyperthermie et d'infection. La laine de Chris a été offerte au Musée national de Canberra. Quant à l'animal, il a trouvé refuge dans une ferme d'agrément dans l'Etat voisin de Nouvelle-Galles du Sud. Romandie 30/9/2015
  9. Buenos Aires - Voiture électrique, téléphone portable : la demande de lithium pour les batteries ne cesse d'augmenter et les multinationales minières se mettent en ordre de bataille pour exploiter les gisements d'Argentine, renfermant avec le Chili et la Bolivie 70% des réserves mondiales. L'exploitation du lithium n'est pas autorisée en Bolivie en raison de l'opposition des populations locales du Salar d'Uyuni et le Chili ne délivre plus de nouvelles concessions. L'Argentine dispose dans les provinces de Catamarca, Salta et Jujuy de la quantité et la qualité la plus fantastique de lithium au monde, se réjouit pour sa part le secrétaire argentin aux Mines, Jorge Mayoral. C'est un minerai sur lequel l'Argentine parie fort. Et l'Argentine est assise sur 128 millions de tonnes de carbonate de lithium potentiel, un élément vital pour la production de batteries, ajoute le ministre du gouvernement de gauche de la présidente Cristina Kirchner. Dans la région montagneuse de la Puna, au pied de la cordillère des Andes, les salars (déserts de sel) renferment le précieux lithium, garantie de batterie longue durée. En 2014, la demande mondiale de lithium était de 170.000 tonnes de carbonates de lithium équivalent. Des sociétés américaines, japonaises, sud-coréennes exploitent déjà des gisements. Nous ne pensions pas recevoir autant d'investissements dans le lithium (...), tous les constructeurs automobiles qu'on peut imaginer font ou ont fait des prospections en Argentine pour mettre un pied dans le développement du lithium, assure Jorge Mayoral. Les japonais Toyota et Mitsubishi, le sud-coréen Posco ont commencé à produire dans la province de Jujuy, frontalière du Chili et de la Bolivie. A la recherche d'un gisement dans le dénommé triangle doré du lithium (Argentine/Bolivie/Chili), le groupe français Eramet a aussi jeté son dévolu sur l'Argentine, et opté en 2013 pour deux gisements de la province de Salta, les salars de Centenario et Ratones, 500 km2 au total. C'est un très beau gisement. On a découvert un niveau de ressources significatif, plus de 7 millions de tonnes de carbonate de lithium équivalent, s'enthousiasme Hughes-Marie Aulanier, chargé de mission stratégie et développement chez Eramet. Du carbonate de lithium, on extrait 20% de lithium. Le projet d'Eramet n'est pas encore entré dans une phase de production et les géologues s'emploient à déterminer quel est le volume réellement exploitable. La durée prévue d'exploitation est de plus de 40 ans. Pour Eramet, indique Hughes-Marie Aulanier, la production de lithium sera une première, cela fait partie de la stratégie de diversification tout en restant en phase avec certains de ses métiers de base comme l'exploitation responsable des ressources minérales et l'hydrométallurgie. La société française utilise dans son implantation de Salta un procédé innovant qui sera le plus respectueux de l'environnement. C'est une première mondiale, fait remarquer l'expert, co-développé par notre centre de R&D et l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN). Une équipe de 30 à 40 personnes, des Français et des Argentins, travaillent sur le site, dans une zone désertique et dépeuplée, à 4.000 mètres d'altitude, au milieu des lamas et des vigognes. Le premier village, Santa Rosa Grandes, à 60 km au sud. Le lithium et l'environnement : Le lithium métallique réagit avec l'azote, l'oxygène et la vapeur d'eau dans l'air. Par conséquent, la surface de lithium devient un mélange d'hydroxyde de lithium (LiOH), de carbonate de lithium (Li2CO3) et de nitrure de lithium (Li3N), l'hydroxyde de lithium étant corrosif du fait de son pH fortement basique. L’extraction du lithium a un impact environnemental important. Le procédé d'extraction consiste à : - pomper la saumure présente dans le sous-sol des lacs salés ; - augmenter la concentration de la saumure par évaporation ; - purifier et traiter la saumure afin d’obtenir le carbonate de lithium (Li2CO3) pur à 99 % ; - effectuer la calcination du carbonate pour obtenir le métal lithium. Pour pomper la saumure, on a besoin de carburant : puis l'évaporation nécessite de larges espaces de salins ; enfin, la calcination du carbonate de lithium libère du CO2. Recyclage : - Le lithium des verres n'est pas recyclé. - Le lithium des piles et batteries est longtemps resté peu recyclé en raison du faible taux de collecte, des prix bas et volatiles du lithium sur les marchés, et de coûts réputés élevés du recyclage, comparés à ceux de la production primaire. Des études portent sur de nouveaux moyens de recycler le lithium des batteries. Le lithium contenu dans les verres et céramiques est trop diffus pour être récupéré mais la récupération de celui des batteries se développe (dont en Belgique, à Hoboken, par Umicore par voie pyrométallurgique, et en France, par Récupyl à Domène par voie hydrométallurgique). La croissance de la demande induit la recherche et l'exploration de nouveaux gisements, ce qui conduit à bafouer les droits collectifs à la terre des peuples indigènes, pourtant prévus par la convention 169 de l'OIT40. Wikipedia Romandie 30/9/2015
  10. Rio de Janeiro (awp/afp) - La récolte de café (en portugais) est attendue en baisse de 7% en un an au Brésil, premier producteur et exportateur mondial de la graine noire, essentiellement en raison de la sécheresse, a annoncé mardi le ministère de l'agriculture. "Les facteurs climatiques se reflètent une fois de plus dans la production brésilienne de café, estimée à 42,15 millions de sacs (de 60kg) pour la récolte 2015, soit une baisse de 7% par rapport à la production 2014", indique le communiqué, qui précise que "les températures extrêmement élevées et des pluies inférieures à la moyenne ont affecté le développement végétatif des cultures". Les chiffres se basent sur le troisième recensement de récolte de la Conab, Compagnie nationale d'approvisionnement. La récolte 2014 avait déjà connu une baisse de production de 7,7% par rapport à celle de 2013, déjà en raison de la sécheresse mais aussi de gelées dans certaines régions productrices. Pour la récolte 2015, le volume de café récolté dans l'Etat de Espirito Santo enregistre une chute de 19%, tandis que la production du Minas Gerais présente une diminution de 3,5%. Ces deux régions fournissent les trois quarts du café du pays. Le directeur de la politique agricole de la Conab, Joao Marcelo Intini, s'est dit préoccupé, d'après le communiqué, mais a rappelé que "cette culture réagit positivement et se rétablit bien dans des conditions favorables", citant l'exemple de la région du Parana, dont la production a plus que doublé en un an. La production de café arabica pour 2015 est attendue à 31,3 millions de sacs (-3,1%) et celle de robusta à 10,9 millions de sacs (-16,7%), d'après le relevé de la Conab. Romandie 30/9/2015
  11. Paris - Crédit Agricole ne financera plus de nouvelles centrales ou d'extension de centrales électriques à charbon dans les pays à hauts revenus, a annoncé la banque mercredi, une décision qui ne concerne cependant pas la Chine ou l'Inde, principaux consommateurs de cette énergie fossile très polluante. Ces nouveaux engagements face aux enjeux du charbon et du carbone seront effectifs d'ici la COP21, la conférence internationale pour le climat qui se tiendra début décembre à Paris, a précisé la banque dans un communiqué. Ce désinvestissement partiel du charbon concerne les pays à hauts revenus tels que définis par la Banque mondiale c'est-à-dire 80 pays, dont les principaux Etats européens ou encore l'Australie, le Canada et les Etats-Unis, dont beaucoup ont encore largement recours à cette énergie fossile. Les ONG Les Amis de la Terre, Bankwatch et BankTrack se félicitent dans un communiqué de cette décision, qui va selon eux compliquer un projet de centrale à charbon en Croatie pour lequel Crédit Agricole exerce des missions de conseils. L'adoption de nouveaux critères charbon par le Crédit Agricole prouve que la mobilisation paie, commente Yann Louvel, coordinateur de la campagne Energie et Climat à BankTrack. En revanche, l'Inde et la Chine, classés parmi les Etats à revenus moyens, ne sont pas concernés. Pourtant ces deux pays sont les deux premiers consommateurs de charbon dans le monde. Le minerai noir compte par exemple pour environ 70% de la production électrique de la Chine et le pays continue de construire de nouvelles centrales à tour de bras pour satisfaire sa demande de courant. Il ne faut plus construire de nouvelles centrales nulle part, or le Crédit Agricole n'arrête que dans les pays à hauts revenus. C'est donc +business as usual+ dans 88% du marché, juge Lucie Pinson, des Amis de la Terre, citant une étude selon laquelle 12% des projets de centrale à charbon annoncés depuis 2010 se trouvent dans les pays dits à hauts revenus. Outre cet engagement sur le charbon, Crédit Agricole a également décidé de prendre progressivement en compte les risques climatiques, notamment liés au prix du carbone dans les critères d'examen de ses clients et de ses produits. En mai dernier, la banque s'était déjà engagée à arrêter les financements de projets de mines de charbon et d'entreprises minières spécialisée dans l'exploitation du charbon. Cette décision est aujourd'hui effective, précise Crédit Agricole. Elle a aussi notamment décidé de financer à hauteur de 20 milliards de dollars d'ici la fin de l'année des projets contribuant à la lutte contre le changement climatique ou encore de publier son empreinte carbone. Romandie 30/9/2015
  12. Paris - L'ONG Grain dénonce mercredi l'implication des fabricants d'engrais dans l'élaboration de solutions visant à minimiser l'impact de l'agriculture sur le climat, arguant que les engrais génèrent au contraire des émissions de gaz à effet de serre (GES). Engrais composés conditionnés en big-bags de 600 kg. Cjp24 CC BY-SA 3.0 Les producteurs d'engrais ont infiltré les principaux processus politiques portant sur l'agriculture et le climat, avec comme objectif de faire des engrais chimiques une solution au changement climatique et (d')affaiblir le soutien en faveur d'une agriculture non chimique, explique l'ONG mercredi dans un communiqué accompagnant son rapport. Or, la fabrication des engrais, essentiellement à base de gaz naturel, utilise beaucoup d'énergie et les fabricants ont de plus en plus recours aux gaz de schiste, a expliqué à l'AFP Devlin Kuyek, l'un des auteurs du rapport. En Europe, un excédent d'azote est relevé dans presque tous les sols agricoles, en particulier dans les zones d'agriculture intensive (ici pour 2005, selon les données disponibles de la Commission européenne et de l'Agence européenne de l'environnement. Des tendances équivalentes sont mesurées dans d'autres parties du monde. Ceci est responsable d'une eutrophisation de l'eau, des sols et des milieux, source de dégradation de la biodiversité et des fonctions écosystémiques de ces milieux. Lamiot CC BY-SA 3.0 En outre, les engrais azotés génèrent des émissions de gaz à effets de serre: quand on met de l'azote dans un champ, seulement la moitié est absorbée. Le reste coule dans l'eau et est transformé en oxyde nitreux, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2, avance M. Kuyek. L'ONG avance que les engrais pourraient être responsables de près de 10% des émissions mondiales de GES. De son côté, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) estime cette contribution à seulement 1%. Grain dénonce notamment l'emprise des fabricants mondiaux d'engrais sur l'initiative intitulée Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat (GACSA), inscrite sur l'Agenda de solutions de la COP21, qui regroupe des initiatives sectorielles visant à mettre en oeuvre des solutions concrètes pour réduire les gaz à effet de serre. Selon Grain, 60% des membres de l'Alliance appartenant au secteur privé sont (...) issus de l'industrie des engrais, avec notamment les deux plus grands fabricants mondiaux d'engrais, le norvégien Yara et l'américain Mosaic. L'Alliance mondiale pour une agriculture intelligente compte parmi ses membres une vingtaine de pays dont la France et les Etats-Unis, des instituts de recherche (Cirad et Inra côté français), ainsi que la Banque mondiale, la FAO (agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture), et le groupe Danone. Romandie 30/9/2015
  13. Barva de Heredia (Costa Rica) (AFP) - "Jusqu'à récemment, je ne croyais pas beaucoup au changement climatique. Aujourd'hui, c'est clair": Adrian Hernandez, producteur de café au Costa Rica, a dû se battre pour sauver sa culture après une année de sécheresse historique. "Jamais en 23 ans à la tête de cette exploitation nous n'avions eu un hiver sans pluie", raconte-t-il à l'AFP lors d'une visite de ses cinq hectares situés à une quinzaine de kilomètres au nord de San José, à Barva de Heredia. Le producteur de café Adrian Hernandez inspecte le 25 août 2015 ses plants de café dans son exploitation de la province d'Heredia, à 17 km au nord de San José, au Costa Rica (c) Afp Certes, la sécheresse lui a permis d'éviter cette année la rouille du café, un champignon se développant durant les saisons humides et chaudes de plus en plus fréquentes ces derniers temps - autre signe du changement climatique - et qui, depuis trois ans, dévaste les caféiers d'Amérique centrale. Mais elle a failli provoquer un autre désastre car le manque d'eau nuit à la floraison des plants de café et donc à la récolte. "Il est très difficile de rester en activité. Nous sommes passés d'un à trois traitements fongicides par an. Et s'il ne pleut pas, il faut payer de grosses factures pour de l'arrosage artificiel, ce qui revient à travailler à perte", souligne Adrian Hernandez, un sexagénaire à la chevelure poivre et sel. Sur l'isthme centraméricain, baigné par les océans Atlantique et Pacifique, le changement climatique est synonyme d'épisodes météorologiques toujours plus extrêmes : dépressions, ouragans, pluies intenses et sécheresses s'enchaînent, affectant l'agriculture, explique la biologiste Rocio Cordoba, coordinatrice régionale de l'Unité des milieux vivants et du changement climatique de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). "Nous observons des indices montrant que le climat est en train de changer. Auparavant, les paysans, quand ils semaient, le faisaient selon les mois de l'année. Cela n'existe plus désormais, les pluies de mai débutent plus tardivement et les périodes de canicule ne correspondent plus à celles auxquelles nous étions habitués", ajoute Mme Cordoba. Pour cette experte, le mot-clé est "adaptation". Et cela commence par une bonne gestion de l'eau. Des milliers de producteurs d'Amérique centrale souffraient déjà des ravages de la rouille, apparue dans la région en 2012. Depuis cette date, 60% des plantations de la région ont été touchées, particulièrement sur la côte Pacifique. "Face à l'agressivité de la rouille et aujourd'hui de la sécheresse, beaucoup de caféiculteurs ont abandonné leurs exploitations", affirme Francisco Ayala, producteur dans les montagnes de Tecapa Chinameca, dans l'est du Salvador. Dans un contexte de baisse des cours des grains - 1,21 dollar la livre en août, selon l'Organisation internationale du café (OIC) - les producteurs locaux, à l'origine d'environ 9% du café mondial selon l'OIC, ont le plus grand mal à faire les investissements nécessaires pour s'adapter aux nouvelles conditions climatiques. Les gouvernements tentent d'apporter leur aide, financière et technique, pour soutenir un secteur qui emploie jusqu'à deux millions de personnes en Amérique centrale. "Cela aide, mais il faut comprendre que pour affronter le changement climatique, on doit mener les cultures de café de façon différente de ce qui a toujours été fait", insiste auprès de l'AFP l'ingénieur agricole Ricardo Rodriguez, de l'Institut du café du Costa Rica (Icafe). Traitements, tailles, arrachages... "Il faut contrôler et renouveler les cultures pour avoir des plantes en conditions optimales de production, nous n'avons pas assez prêté attention à cela" jusqu'à présent, admet-il. Adrian Hernandez dit l'avoir compris, raison pour laquelle il parvient encore à surmonter les difficultés. "Cette année, j'ai déjà appliqué deux fois des fongicides, presque trois, parce que c'est la seule façon de contrôler la rouille, mais en même temps, j'essaie d'autres variétés plus résistantes", poursuit-il. Mais le renouvellement des plants de café est un processus lent et coûteux, que tous les producteurs ne pourront assumer, met en garde M. Rodriguez, qui en appelle aux gouvernement et aux organismes internationaux. Sciences et avenir 29/9/2015
  14. Los Angeles (AFP) - Les otaries de l'île Guadalupe, une espèce en voie de disparition, s'échouent sur les côtes de Californie pour y mourir à un rythme anormalement élevé, ont alerté mardi les organisations de protection des animaux. L'organisation NOAA Fisheries a sonné l'alarme la première sur une "mortalité inhabituelle" de cette espèce protégée d'otaries à fourrure brune. Une otarie adulte échouée sur le sable sur la plage de Laguna Beach, en Californie, le 30 mars 2015 (c) Afp Leur population est estimée à environ 15.000 et depuis janvier, environ 80 otaries à fourrure se sont échouées sur la côte de Californie, soit huit fois plus que d'ordinaire, constate le Centre des mammifères marins (TMMC). Environ la moitié d'entre elles y sont mortes et le TMMC en a soigné 33. Cette nouvelle alerte s'ajoute à celle donnée il y a quelques mois sur les lions de mer, qui se sont échoués également à un rythme anormal sur les côtes californiennes. "Les conditions sont anormales dans le Pacifique depuis deux ans", notamment à cause d'un réchauffement de la température de l'eau. Elles provoquent "des changements significatifs dans les schémas de déplacements des poissons dont s'alimentent les otaries de Guadeloupe et les lions de mer", conclut le TMMC. Sciences et avenir 29/9/2015
  15. Des ingénieurs de l’université de Californie ont mis au point des micromoteurs enzymatiques qui peuvent transformer le dioxyde de carbone de l’eau en un ingrédient qui entre dans la composition des coquilles ou de l’exosquelette des mollusques et crustacés. Les ingénieurs de l’université de Californie-San Diego, ont fabriqué des moteurs plus petits que le diamètre d’un cheveu qui pourraient dans un futur proche contribuer à dépolluer les océans, surchargés en dioxyde de carbone. Des premiers tests dont les résultats sont publiés dans la revue Angewandte Chemie (en anglais, accès payant), ont prouvé qu’ils pouvaient efficacement supprimer le carbone de l’eau, en moins de cinq minutes. Ces moteurs enzymatiques peuvent transformer le CO2 en carbonate de calcium. Laboratory for Nanobioelectronics, UC San Diego Jacobs School of Engineering. Les prototypes construits à l’UCSD sont des tubes de six micromètres dont la surface externe est un polymère contenant une enzyme (anhydrase carbonique) qui transforme le dioxyde de carbone en bicarbonate, secondairement converti en carbonate de calcium par ajout de chlorure de calcium dans la solution. Ils sont mis en mouvement par un autre phénomène chimique, nécessitant l’ajout d’un second réactif dans la solution qui réagit avec la surface interne de platine des tubes pour former des bulles d’oxygène qui permettent de propulser les micromoteurs jusqu’à une vitesse de 100 micromètres par seconde. « Le mouvement rapide et continu des micromoteurs les rendent extrêmement efficaces pour éliminer le CO2 d’une solution », écrivent les chercheurs. « Nous sommes enthousiasmés par la possibilité d'utiliser ces micromoteurs pour lutter contre l'acidification des océans et le réchauffement climatique » a ajouté Virendra Singh, un des principaux auteurs de l’étude. Mouvement des micromoteurs dans l'eau. Laboratory for Nanobioelectronics, UC San Diego Jacobs School of Engineering. Les océans sont des puits naturels de carbone, ils en absorbent quotidiennement 22 millions de tonnes et contribuent ainsi à limiter la présence de dioxyde de carbone atmosphérique notamment par l’intermédiaire de la couche crépusculaire, zone qui participe activement à la capture et au transport du CO2. Cependant leur capacité d’absorption n’est pas sans limite et les océans font face à des rejets anthropiques de carbone en augmentation constante depuis la révolution industrielle. Avec une conséquence déjà mesurable : le pH des océans est passé de 8,15 à 8,06 en un peu plus d’une centaine d’années, le CO2 se transformant secondairement en acide carbonique dans l’eau. Avec des conséquences pour beaucoup d'animaux marins, les crustacés et les coraux notamment dont les coquilles ou les exosquelettes ont plus de difficultés à se former dans les eaux acides. Or ces coquilles sont justement fabriquées à partir de carbonate de calcium qui est le produit final de l’action des micromoteurs. Ils ont donc une double utilité : éliminer le CO2 et fournir les briques nécessaires à la croissance de certains crustacés, cnidaires ou mollusques. Reste maintenant à les améliorer, notamment au niveau de la propulsion afin qu’ils puissent se mouvoir sans nécessité d’ajouter un réactif. « Si les micromoteurs peuvent utiliser l'environnement comme combustible, ils seront plus évolutifs, respectueux de l'environnement et moins coûteux », souligne Kevin Kaufmann, autre auteur de l’étude. Ils pourront alors être utilisés « dans le cadre d'un système de traitement de l'eau, comme une usine de décarbonisation » conclut-il. Sciences et avenir 29/9/2015
  16. Le constat réalisé par l'association 7ème continent, après avoir menée une expédition dans l'Atlantique Nord, est alarmant. Pour tenter d'y remédier, une application smartphone est lancée. Image Expédition 7eContinent C'est une application citoyenne : celui qui découvre un endroit pollué le photographie, l'application le géolocalise et transmet les informations aux services de collecte des déchets de la zone concernée. Car il y a urgence : "Nous sommes en train de plastifier les océans, c'est une catastrophe", s'exclame Francis Vallat, président de l'association 7èmecontinent, mercredi 23 septembre lors de la présentation des résultats de l'expédition 2015. Le navigateur-explorateur Patrick Deixonne a en effet mené son équipage de scientifiques du 28 mai au 8 juin dans le gyre de l'Atlantique Nord. Là, dans la mer des Sargasses, se concentrent aujourd’hui des milliards de débris de plastiques, transportés sur de longues distances par trois grands courants océaniques qui, sous l’effet de la force de Coriolis (1), font converger les objets flottants vers le centre de la mer des Sargasses. Le phénomène, connu depuis moins de 15 ans, s'est en réalité installé dans les gyres (tourbillons) immenses qui occupent les 5 grandes bassins océaniques du monde comme le montre cette carte : Cinq gyres piègent les plastiques : en Atlantique Nord et Sud, dans l’océan indien et dans le Pacifique Nord et Sud. Le gyre du Pacifique Nord, baptisé Great Pacific Garbage Patch, s'étend ainsi sur une surface estimée à six fois celle de la France (3,43 millions de km² et jusqu’à 30 m de profondeur). D’où viennent ces déchets de plastique ? A 80 % des continents : bouteilles, bidons, emballages, sacs plastiques, textiles synthétiques, morceaux de polystyrène, etc. Ainsi que les fameuses micro-billes plastiques, qui fleurissent comme autant d'arguments publicitaires dans les produits cosmétiques, mais sont mal filtrées par les stations d’épuration. A tel point que des scientifiques américains ont appelé, la semaine passée, à leur interdiction totale. Le plastique envahit nos vies : en 1950, on produisait 1,5 million de tonnes de déchets plastiques ; en 2020, on en produira 300 millions ! Or seulement 5% de ces déchets sont recyclés, tandis que 10% finissent dans l'océan, drainés par les pluies, les vents, acheminés par les eaux usées et les cours d’eau. "Gardons en tête que l'Europe seule possède 100000 kilomètres de côtes et 2 millions de kilomètres de berges qui sont autant de tremplins pour les déchets", rappelle Francis Vallat. (Image Expédition 7eContinent) Image Expédition 7e continent Ce printemps donc, le catamaran de 18 mètres de l’expédition 7econtinent a parcouru quelques 2500 km dans le gyre de l’Atlantique nord pour y faire des prélèvements, cartographier cette pollution, quantifier et caractériser les macros, micros et nano-débris. Bref, faire un état des lieux. Le résultat est édifiant : on y trouve en moyenne 90 macrodéchets par km2 et quelques 200 000 par km2 de microdéchets ! Sans compter les nanodéchets invisibles qui s'accumulent également dans cette soupe de déchets improprement baptisée le 7ème continent. Car en vieillissant, les plastiques se morcellent en morceaux si petits qu'ils ne sont plus visibles à l’œil nu, tout en constituant une pollution bien présente. "Aujourd'hui, on estime à 300 millions de tonnes la quantité de plastique présente dans les océans", estime Patrick Deixonne. Image Expédition 7eContinent Or la durée de vie de ces déchets varie de 1 à 5 ans pour un simple fil de nylon à plus de 1000 ans pour une carte bancaire... En guise de navigation océanique, donc, "nous sommes allés dans une décharge, qui plus est une décharge habitée, remarque Benjamin de Montgolfier, biologiste marin au bureau d’étude Aquasearch. Nous pensions que les gyres étaient des déserts, mais pas du tout. Il y a beaucoup de mammifères marins, de poissons, de zooplancton, etc. Nous y avons recensés, pour exemple, 59 groupes d'oiseaux et 4 groupes de cétacés". Image Expédition 7eContinent Les uns et les autres forment la plastisphère, un écosystème organisé avec et autour du plastique, désormais intimement mêlé à l'environnement naturel. Un véritable casse-tête, car toute la chaîne alimentaire est fixée sur les micro et nanodébris ou autour. Rapidement recouverts d'un film de bactéries "qui ne sont pas semblables à ceux qui se développent ailleurs dans l'océan", souligne Alexandra Ter-Halle, ils sont alors assimilés au plancton, premier maillon de la chaîne alimentaire marine. Et de prédateur en prédateur, cette pollution va remonter la chaîne alimentaire. Une étude américaine (2) parue le 24 septembre a ainsi montré que l'on retrouve des traces de ces débris de plastiques dans la nourriture – poissons et coquillages - consommée par l'homme. Cette étude a été menée à partir de produits vendus sur les marchés de Makassar en Indonésie et de Californie aux États-Unis. (Image Expédition 7eContinent) Image Expédition 7eContinent Dans le premier cas, des débris anthropogéniques ont été retrouvés dans 28% des poissons et dans 55% de toutes les espèces. De même, aux Etats-Unis, 25% des poissons étaient concernés sur 67% des espèces identifiées, et 33% des coquillages. Retour à l'envoyeur pourrait-on dire avec humour si cela ne soulevait pas un réel problème de santé publique. D'autant qu'en vieillissant, les déchets de plastique qui contiennent du polyéthylène, soit la plupart des plastiques, deviennent poreux et se transforment en de véritables éponges à polluants organiques persistants et métaux lourds ! Image Expédition 7eContinent Il est donc plus que temps de regarder en face la catastrophe et de remonter ses manches. Comment ? En limitant la production de déchets plastiques à la source. Image Expédition 7eContinent Ainsi, à partir du 1er janvier 2016, les sacs de caisse à usage unique seront interdits en France, comme c'est déjà le cas dans nombre de pays, notamment africains. Il faut aussi empêcher que ces déchets arrivent à la mer. A Paris, un barrage flottant déployé à hauteur de la Maison de la Radio, empêche les objets flottants d'aller plus loin. Image Expédition 7eContinent Mais ce n'est pas suffisant : il faut nettoyer nos berges, nos rivières, nos canaux et nos côtes de manière à ce que les plastiques ne soient pas convoyés par les eaux de pluies et les cours d'eau. Et là, chacun peut apporter sa petite pierre grâce à l'application 7econtinent (gratuite sur Google Play et AppleStore) à installer sur son smartphone. Chaque citoyen qui découvre un endroit pollué le photographie, l'application le géolocalise et transmet les informations aux services de collecte des déchets de la zone concernée. Enfin, l'association 7ème continent milite pour que soit instaurée des journées nationales de nettoyage qui, outre leur intérêt immédiat, permettraient de sensibiliser le public. "L'océan est rare et précieux. Il ne constitue que 0,023% de la masse de la Terre", conclut Francis Vallat. Il nous revient d'en prendre soin pour notre propre santé ! (Image Expédition 7eContinent) (1) Force de Coriolis : en tournant sur elle-même, la Terre crée une force qui dévie les vastes masses d'eau océanique. (2) Rochman, C. M. et al. Anthropogenic debris in seafood: Plastic debris and fibers from textiles in fish and bivalves sold for human consumption. Sci. Rep. 5, 14340; doi: 10.1038/srep14340 (2015). Sciences et avenir 29/9/2015
  17. Être tranquille, sous le soleil, au milieu d'une mer turquoise : il y a déjà de quoi faire rêver. Ajoutez à cela la compagnie d'un couple de baleines nageant paisiblement à vos côtés et c'est le summum de la quiétude. C'est du moins le sentiment qui se dégage à la vue de la vidéo ci-dessous. Jaimen Hudson 24/9/2015 Elles ont été capturées à Espérance, dans le sud de l'Australie-Occidentale, le 24 septembre 2015 par le drone de Jaimen Hudson, un photographe amateur. On y voit David Price, un habitant de la région, pratiquer un sport de glisse nautique : le stand up paddle, qui, comme son nom l'indique, consiste à ramer debout sur une planche. Deux baleines franches australes (Eubalaena australis) s'approchent alors de lui, lentement, sans doute poussées par leur curiosité. La rencontre n'est pas risquée ; l'homme pratique une activité calme et peu bruyante qui ne risque pas d'agacer, ni d'effrayer les cétacés libres de s'éloigner à leur allure de géants. Sciences et avenir 29/9/2015
  18. En créant une immense zone marine protégée, la Nouvelle-Zélande offre un havre de paix à près de 200 espèces de poissons, cétacés et tortues. Sans compter les millions d'oiseaux marins. La Nouvelle-Zélande a annoncé mardi 29 septembre 2015 son intention de créer dans le sud du Pacifique un gigantesque sanctuaire marin d'une superficie proche de celle de la France, où la pêche et l'exploitation minière seront interdites. La Nouvelle-Zélande crée un sanctuaire marin grand comme la France AFP Le Sanctuaire marin des Kermadec s'étendra sur une zone de 620.000 kilomètres carrés située autour de l'archipel qui porte le nom d'un navigateur français du 18ème siècle, à un millier de kilomètres au nord-est de la Nouvelle-Zélande. "Il s'agit d'une des régions à la diversité la plus riche au monde sur le plan géographique et géologique", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre néo-zélandais John Key, actuellement aux Etats-Unis pour l'Assemblée générale des Nations unies. Il a notamment cité la présence dans cette zone du plus long arc volcanique sous-marin au monde et d'une des fosses océaniques les plus profondes de la planète. Elle est par ailleurs un havre pour des milliers d'espèces, qu'il s'agisse de baleines, de dauphins, de tortues ou d'oiseaux marins (voir infographie ci-dessus). Cette décision a été saluée par les associations de défense de l'environnement, qui ont relevé que les sanctuaires marins du Pacifique couvraient désormais plus de 3,5 millions de kilomètres carrés. "Nous félicitons le gouvernement pour cette mesure capitale visant à protéger cette zone incroyable des activités de pêche et de l'exploitation minière", a déclaré le directeur de WWF en Nouvelle-Zélande, Chris Howe. "Cette décision replace la Nouvelle-Zélande à l'avant-garde mondiale du combat pour la préservation des océans". En septembre 2014, les Etats-Unis avaient multiplié par six l'étendue du parc du "Pacific Remote Islands Marine National Monument" qui, avec une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés dans le Pacifique, était devenu le plus vaste sanctuaire marin de la planète. Sciences et avenir 30/9/2015
  19. Si certaines plantes sont connues pour leurs vertus curatives, d'autres le sont pour... leur toxicité. Ces dernières peuvent entraîner de graves conséquences pour la santé, voire conduire au décès. Certaines plantes sont connues pour leurs vertus curatives, comme : la caroube, par exemple, dont les graines brunes contenues dans une cosse en forme de haricot plat constituent un excellent antidiarrhéique. (Photo Roger prat CC BY-SA 3.0) On extrait des molécules contenues dans le gingko biloba (nommé également l'abricotier d'argent) pour synthétiser des médicaments contre les varices, les crampes et les hémorroïdes. (Photo Ovules et feuilles en automne de Ginkgo biloba. Kurt Stüber CC BY-SA 3.0) La Belladone, connue sous le nom de belle dame, cerise enragée ou morelle furieuse, possède des baies noires dilatant les pupilles et entrant dans la composition de collyres. Mais cette dernière ne doit surtout pas être utilisée en dehors d'une préparation pharmaceutique, car elle peut se révéler autant salvatrice que toxique. En effet, ses baies noires contiennent une substance nommée atropine et paralysant les voies respiratoires, conduisant parfois au décès de l'individu. (Photo Jeantosti CC BY-SA 3.0) Certaines plantes se révèlent ainsi très toxiques pour l'homme. Et si l'on a pris l'habitude de vérifier systématiquement les champignons ramassés dans nos contrées avant de les consommer, l'on oublie parfois de surveiller quelles baies les plus jeunes ingurgitent lors d'une ballade en forêt. Afin de ne prendre aucun risque, découvrez les plantes (présentes dans nos contrées ou exotiques) les plus dangereuses pour l'homme dans le diaporama ci-dessous. Le Pois rouge (Abrus precatorius) est un arbuste originaire d'Indonésie et se trouve notamment en Amérique du Sud. Contenant un poison nommé "abrine", la graine s’avère hautement toxique, voire mortelle. Les graines furent même autrefois utilisées en Inde pour faire des flèches empoisonnées et au VietNam pour... se suicider. Creative Commons Présente en Europe et considérée comme une espèce invasive, la berce du Caucase (ou Heracleum mantegazzianum) peut mesurer entre 2 et 5 mètres de haut. Sa sève contient des toxines qui, activées par la lumière, provoque des inflammations et brûlures de la peau. Les cloques peuvent même atteindre la taille d'une pomme de terre ! ARDEA/MARY EVANS/SIPA Réparties dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord, les Aconits sont pratiquement toutes toxiques. L’Aconitum napellus, aussi appelée la reine des poisons, serait la plus toxique : ingérer 1 à 3 grammes de sa racine pourrait entraîner la mort dans l'heure qui suit. Creative Commons Elle est connue pour avoir servi de poison au philosophe grec Socrate, condamné à mort. Présente en Europe, la Ciguë tachetée (aussi nommée Grande Ciguë) est une plante très toxique, pouvant entraîner la paralysie temporaire de la moelle épinière, un ralentissement du cœur, des convulsions, le délire et finalement la mort par arrêt respiratoire. Creative Commons La Belladone (Atropa belladonna), aussi appelée Belle Dame, Bouton-noir ou Cerise du diable, peut se révéler très toxique : ses baies noires contiennent de l'atropine, substance agissant sur le système nerveux et paralysant les voies respiratoires (ce qui peut entraîner la mort de l'individu). Elle était jadis associée à la magie noire. Bien dosée, la belladonne peut toutefois servir de calmant et d'antidouleur. Karelj / Creative Commons Présente dans l'ouest et le centre du Québec, les baies d’Actaea pachypoda contiennent des toxines qui peuvent avoir un effet sédatif immédiat sur le tissu musculaire du coeur, pouvant ainsi conduire à un arrêt cardiaque. Creative Commons Le laurier-rose (Nerium oleander), arbuste présent dans nos jardins, est toxique puisqu’il recèle des molécules appelées hétérosides cardiotoniques, capables de ralentir le rythme cardiaque et de diminuer la résistance artérielle. L'ingestion d'une seule feuille peut être mortelle. Creative Commons Sciences et avenir 29/9/2015
  20. Paris - Que mangerons-nous en 2050 si le thermomètre mondial s'emballe ? Comment circulerons-nous ? A quoi ressemblera notre environnement ? Un livre rédigé en collaboration avec un scientifique, Le changement climatique. Ce qui va changer dans mon quotidien, tente de répondre à ces questions. Il veut donner une image concrète de ce qui se passerait si on ne faisait rien pour lutter contre le changement climatique, a expliqué Jean-François Soussana, directeur scientifique Environnement de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et membre du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), au cours d'une conférence de presse. A deux mois de la conférence de Paris sur le climat, le livre, écrit par la journaliste Hélène Géli avec la collaboration de M. Soussana, envisage le scénario du pire: une hausse de 4 degrés de la température mondiale à la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle. La conférence de Paris (COP21, du 30 novembre au 11 décembre) va essayer de parvenir à un accord universel sur les moyens de limiter le réchauffement à 2 degrés, sous peine de dégâts irréversibles, selon les savants. Il y a nécessité de rendre plus accessibles les informations du Giec pour le grand public, a souligné M. Soussana. Grâce à une équipe de treize scientifiques, on a pu couvrir les enjeux (paysages, agriculture, biodiversité, santé, loisirs, transports, ville), finalement la plupart des réalités qui pourraient changer d'ici aux années 2050, a-t-il expliqué. En matière de nourriture, par exemple, le menu type de 2050 pourrait afficher tofu (...) en entrée, pois-brocolis sur lit d'insectes en plat et salade en dessert, écrit Hélène Géli. Un régime végétarien adopté pour éviter des pénuries alimentaires catastrophiques et des déficits en eau considérables. Les transports seront révolutionnés et côté loisirs, il faudra choisir de nouvelles destinations touristiques. L'hiver, par exemple, oublié, le ski dans les Vosges, le Jura ou même les Pyrénées. D'ici 2100, le nombre de stations aura fondu. Le livre, à paraître jeudi, contient les menaces mais aussi une certaine vision des solution possibles qui sont souvent à portée de main, a souligné M. Soussana. Ce livre n’apporte pas de réponses définitives mais il permet une projection dans nos conditions de vie d’ici à 2050, avec quelques spécificités françaises : que pouvons-nous faire dès aujourd’hui pour mieux vivre demain ? Écrit dans un style vivant et très accessible, sans catastrophisme ni déni, cet ouvrage synthétique, validé par des experts, pourrait bien vous surprendre. Livre publié par les éditions Quae pour un prix de 16€ + frais de port. Le livre numérique est quant à lui proposé au prix de 10,99€ sur divers sites. Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site de l'éditeur. Romandie 29/9/2015
  21. Strasbourg - Le préfet du Bas-Rhin a annoncé mardi qu'il avait autorisé un forage de géothermie profonde dans le sous-sol d'Illkirch-Graffenstaden (banlieue de Strasbourg), un projet qui devra selon lui s'accompagner d'un réseau de surveillance pour maîtriser le risque de micro-sismicité. Le projet, porté par le groupe Electricité de Strasbourg (ES, filiale d'EDF), vise à alimenter un futur réseau de chaleur urbain et des installations industrielles. Il a fait l'objet d'une enquête publique en avril et mai dernier, et d'une importante mobilisation citoyenne, légitime au regard des enjeux, a observé le préfet, Stéphane Fratacci. Les craintes du public ont pu s'exprimer, et des réponses ont été apportées tout au long de la procédure d'instruction, a souligné le représentant de l'Etat. Pour répondre à ces inquiétudes, le préfet a décidé d'imposer à l'exploitant des obligations techniques. Il est prévu en particulier, afin de maîtriser le risque de micro-sismicité, de limiter et contrôler en permanence la pression d'injection de fluide. Un réseau de surveillance devra être installé, et les travaux seront arrêtés dès l'apparition d'éventuelles difficultés. Des contrôles devront être effectués à toutes les étapes du forage, avant de poursuivre les opérations, a insisté M. Fratacci. Le premier forage devrait avoir lieu à l'été 2016, a récemment précisé dans la presse locale l'un des responsables du projet, Bernard Kempf. ES a lancé il y a une vingtaine d'années le premier site français d'expérimentation en géothermie profonde à Soultz-sous-Forêt (Bas-Rhin) et dirige un chantier de géothermie destiné à alimenter une usine à Rittershoffen, à une quarantaine de kilomètres au nord de Strasbourg. La géothermie à haute température (plus de 150 degrés) consiste à prélever des eaux naturellement chaudes à grande profondeur et en extraire la chaleur afin de produire de l'électricité ou du chauffage. L'Alsace est considérée comme une région à fort potentiel pour cette source d'énergie, que le gouvernement veut développer. Deux autres projets, portés par le groupe Fonroche, sont d'ailleurs à l'étude dans l'agglomération strasbourgeoise. Un troisième, également porté par Fonroche dans une zone industrielle de Strasbourg, à proximité d'installations Seveso, a été abandonné, après un avis défavorable du commissaire enquêteur. Romandie 29/9/2015
  22. Madrid - Le parquet général de la Cour suprême espagnole a demandé mardi l'annulation de la décision d'acquittement prononcée en 2013 en faveur du commandant grec du pétrolier Le Prestige, dans le procès de la gigantesque marée noire de 2002. Treize ans après la catastrophe ayant dévasté des côtes espagnoles, françaises et portugaises, l'affaire est arrivée mardi devant la plus haute juridiction pénale espagnole. Le parquet de la Corogne (Galice, nord-ouest de l'Espagne) et l'Etat français avaient décidé de se pourvoir en cassation, en 2013. Ils contestaient la décision prise le 13 novembre 2013 par l'Audience provinciale (cour d'appel) de la communauté autonome de Galice, à la Corogne: le commandant du Prestige, Apostolos Mangouras, le chef mécanicien - également grec - Nikolaos Argyropoulos et le directeur de la Marine marchande espagnole à l'époque, José Luis López-Sors, avaient alors été acquittés pour les délits d'atteinte à l'environnement et à des espaces naturels protégés. Le commandant avait uniquement été condamné à neuf mois de prison pour désobéissance grave à l'autorité, pour avoir dans un premier temps, refusé le remorquage du navire vers le large, décidé par les autorités espagnoles. L'ancien commandant, aujourd'hui âgé de 80 ans, n'avait pas purgé toute sa peine en raison de son âge. Mardi, l'avocat général Luis Navajas a qualifié la décision d'acquittement prononcée en Galice de boiteuse et notoirement erronée, lors d'une audience devant la Cour suprême. Le prestige de l'Espagne comme Etat défendant ses côtes et sa richesse économique a été remis en question par cette décision, a dit le magistrat. Il a demandé son annulation en faisant valoir que l'Audience provinciale de Galice n'avait pas pris en compte cinq documents primordiaux. Il s'agit notamment des notes du précédent commandant du pétrolier, Stratos Kostazos, qui avait dénoncé le mauvais état du vieux bateau, peu avant de renoncer à sortir en mer avec. Le magistrat a également demandé une indemnisation à hauteur de 4,3 milliards d'euros, pour les dégâts causés à l'environnement. Faute de responsables, la justice n'a pas encore accordé d'indemnisation, réclamée notammment par les Etats espagnol et français. Le Prestige, un pétrolier libérien à coque simple battant pavillon des Bahamas, avait sombré dans l'Atlantique au large de la Galice le 19 novembre 2002, après avoir subi une avarie dans une tempête. Pendant plusieurs semaines, 63.000 tonnes de fioul s'étaient répandues sur les côtes espagnoles, françaises et portugaises. Romandie 29/9/2015
  23. Dans un petit village du Rajasthan, à Piplantri, dans le Nord de l’Inde, 111 arbres sont plantés pour chaque naissance de petite fille. Tout commence le 21 août 2007 suite à un tragique évènement : la mort de Kiran, la fille de Shyam Sunder Paliwal, alors chef de village.“Je voulais lui rendre hommage, se souvient Shyam Sunder. J’ai décidé de planter des arbres. 111 exactement : pour moi ces chiffres 1-1-1 connectent les individus entre eux”. Dans la tradition hindoue, le chiffre 1 est aussi signe de bon augure. VISHAL KEJRIWAL 15/7/2013 [...]En huit ans, la coutume a pris de l'ampleur : “Maintenant, on plante des arbres lorsque quelqu’un meurt, on plante des arbres pour honorer un invité…” énumère l’ancien chef de village. “Et on a toujours pris soin de planter des arbres fruitiers que l'on pourrait exploiter”. En vendant les fruits d’amla (similaire à des groseilles vertes acides), l’aam (la mangue) ou des produits tirés des plantes d’aloés, les habitants peuvent désormais compter sur une source stable de revenus, sans que l’environnement n’en pâtisse. Piplantri est aujourd'hui érigé en exemple. La gouverneure du Rajasthan, Vasundhara Raje Scindia, souhaite que cette pratique puisse s'étendre dans tout cet Etat du nord-est de l’Inde. Francetv info 28/9/2015
  24. Admin-lane

    La chasse aux mégots

    Chaque jour, une tonne de mégots est ramassée dans la capitale. Pour améliorer l'image de la ville, la mairie a décidé d'employer la manière forte. Explications de France 3. À compter de jeudi 1er octobre, une personne qui jettera son mégot de cigarette dans la rue à Paris risque une amende de 68 euros. Une centaine d'inspecteurs de la salubrité arpente les rues de la capitale. Les fumeurs vont désormais réfléchir à deux fois avant de jeter leurs mégots par terre. "En tant que fumeuse je trouve ça bien. Ça va permettre à tout le monde de faire plus attention et ce sera un peu plus propre", confie une jeune femme au micro de France 3. Cafetiers et restaurateurs mettent à disposition des cendriers et participent depuis des années aux campagnes de sensibilisation. La prise de conscience de la nuisance de ces mégots remonte aux années 50 à New York où l'on installait déjà des cendriers de rue. Un mégot met 12 ans pour disparaître totalement dans la nature, c'est donc d'abord une question d'environnement. Francetv info 28/9/2015
  25. Aux Etats-Unis, la Virginie occidentale est l'Etat qui compte le plus de climato-sceptiques. En Virginie occidentale, on n'hésite pas à trafiquer les moteurs pour que les voitures polluent plus. Si le consensus sur le réchauffement climatique semble désormais établi à deux mois de la conférence environnementale de Paris, les climato-sceptiques n'ont pas disparu. Aux Etats-Unis, le réchauffement de la planète est même considéré comme une lubie dans certains Etats. C'est le cas en Virginie occidentale, Etat qui compte le plus de climato-sceptiques. Ici, deux tiers des habitants pensent que ce problème n'est pas dû aux activités humaines. Réchauffement du climat : pourquoi ils n'y croient pas "C'est tout le temps, le changement climatique par ci, le réchauffement climatique par là, mais il y a quand même des problèmes bien plus importants que ça", lance un habitant. "Le climat, il change naturellement, ça a toujours été comme ça", estime un autre, au micro de France 2. Avant d'ajouter : "Et elle est où, cette couche d'ozone dont ils se plaignent tout le temps ?" Francetv info 28/9/2015
×
×
  • Créer...