Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Admin-lane

Membres
  • Compteur de contenus

    20 146
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Après Pamela Anderson, c'est la chanteuse Miley Cyrus qui se porte au secours du loup en Colombie-Britannique. Le gouvernement de la province de l'ouest du Canada a décidé de réduire la population de canis lupus pour sauver les caribous menacés de disparition. "Le gouvernement de Colombie-Britannique mène la guerre contre la faune et il n'est donc pas surprenant que sa politique récolte l'attention et une condamnation internationales", a estimé lundi le directeur de l'organisation écologiste Pacific Wild. Miley Cyrus et Braison discuter de l'abattage de loups dans le sud de la Colombie-Britannique avec des biologistes de loups réputés du Canada, John et Mary Théberge. Photo: Ian McAllister / Pacific Wild A l'invitation de cette ONG, l'ex-enfant star de Disney, Miley Cyrus, est venue dimanche dans la région pour dire "avec son coeur, que l'abattage des loups est une erreur", selon le communiqué de Pacific Wild. En début d'année, le gouvernement de Colombie-Britannique a décidé d'abattre 184 loups gris pour protéger des hardes de caribous forestiers menacés d'extinction dans deux régions de cette province de l'Ouest canadien en raison de la prédation du carnassier. Dans les monts Selkirk, la population de caribous, qui se déplacent librement entre le sud-est de la Colombie-Britannique et les Etats américains voisins de Washington et de l'Idaho, est passée de 49 en 2009 à 27 trois ans plus tard, et 18 actuellement, selon le ministère provincial des Forêts. Dans d'autres parties des Rocheuses, le caribou forestier est également en déclin. "Ce sont les loups qui en sont le facteur clé, avec au moins 37% de la mortalité des caribous adultes attribuables aux loups", a noté le ministère. L'actrice canadienne Pamela Anderson a adressé vendredi une lettre ouverte au premier ministre de la province Christy Clark pour également défendre les loups. Pour Pacific Wild, la disparition des caribous forestiers en Colombie-Britannique s'explique davantage par la perte de l'habitat traditionnel avec l'exploitation des zones forestières par l'homme que par les loups. Selon le gouvernement, il y a environ 8500 loups en Colombie-Britannique et cette population n'est pas menacée. Miley Cyrus travel to B.C.'s Great Bear Rainforest from Pacific Wild on Vimeo. L'artiste soutient la protection de la nature et de la faune en général. Romandie 22/9/2015
  2. Paris - EDF souhaite doubler son parc de centrales électriques basées sur les énergies renouvelables et se développer à l'international dans le cadre de son plan stratégique pour 2030, annonce son PDG dans un entretien accordé aux Echos. Notre objectif est de doubler notre parc européen, et français, en 2030, c'est-à-dire passer de 28 gigawatts (GW) à plus de 50 GW, explique Jean-Bernard Lévy dans l'édition de mardi du quotidien économique, dévoilant les grandes lignes du plan stratégique Cap 2030, qui sera présenté mardi aux cadres de l'entreprise. (Photo Jean-Bernard Lévy / Medef CC BY-SA 2.0) Nous consacrerons aux énergies renouvelables le maximum d'investissements sans remettre en cause les ressources nécessaires pour moderniser ou renouveler le parc nucléaire français et britannique, souligne le dirigeant. Tant que nous ne sommes pas capables de stocker l'énergie, nucléaire et renouvelables sont complémentaires. C'est tout le sens des orientations stratégiques du mix de production d'EDF, ajoute-t-il. EDF ambitionne aussi, toujours en matière d'énergies renouvelables, de se développer hors d'Europe d'ici à 2030, se fixant comme objectif d'être présents de façon significative dans trois à cinq pays en-dehors de l'Europe, notamment dans le solaire et l'éolien. Pour cela, il faudra faire des arbitrages. Nous avons déjà placé sous revue stratégique l'ensemble de nos actifs dans les énergies fossiles, hors de France, explique-t-il. Le PDG évoque également des cessions pour financer le projet de construction de deux réacteurs EPR en Grande-Bretagne à Hinkley Point, pour lequel EDF devra mobiliser des moyens supplémentaires par rapport à ce qui était prévu. Les projets nucléaires du groupe outre-Manche comprennent, outre les deux EPR d'Hinkley Point et deux autres envisagés à Sizewell, la construction d'un réacteur à base technologique chinoise, le Hualong, sur le site de Bradwell, selon M. Lévy. EDF a enregistré des bénéfices quasi stables au premier semestre, tandis que son chiffre d'affaires progressait à 38,4 milliards d'euros grâce à un bon niveau de production du parc nucléaire en France. ----->Pour l'énergie renouvelable c'est une bonne chose. En revanche s'agissant du nucléaire ça l'est beaucoup moins... Même si je comprends le nécessité de faire cohabiter les deux en attendant le développement des techniques de stockage des énergies renouvelables. Cela dit, les centrales nucléaires ont une grande durée de vie (elle peut allègrement dépasser les 50 ans)... Entre-temps, je suis persuadée, compte tenu de l'avancée des technologies, que les possibilités de stockage seront évoluées et utilisables industriellement... Il faudra alors continuer à supporter l'énergie nucléaire et sa pollution encore durant des décennies... Et les risques qui vont avec ! Donc pourquoi vouloir et continuer à développer des centrales aussi importantes ? Le profit bien sûr !!! Romandie 22/9/2015
  3. Plusieurs tonnes de terre et de roche ont débordé sur l'autoroute A1 à hauteur de Courgevaux (FR) tôt lundi matin. La voie de droite côté Alpes a été bloquée jusqu'en soirée. Le coupable, selon la police: un castor. Image: POLICE CANTONALE FRIBOURGEOISE / Tdg.ch L'espiègle rongeur a bloqué un ruisseau qui s'écoule parallèlement à l'autoroute. En raison de la pression de l'eau accumulée, le mur de soutènement situé en bordure de la voie de droite s'est affaissé, provoquant l'éboulis, détaille mardi la police cantonale fribourgeoise. Romandie 22/9/2015
  4. Paris - Ressources fiscales, prise de conscience environnementale, emplois, revivification des territoires: dans une étude publiée mardi, Greenpeace met en avant les aspects positifs des projets éoliens et solaires pour les collectivités où ils sont installés et leurs habitants. S'appuyant sur quatre exemples de parcs français (deux éoliens et deux solaires), Greenpeace observe d'abord, dans cette étude intitulée la manne inexploitée des renouvelables, que les retombées économiques dépassent les seules recettes fiscales au niveau local. Certes, par le biais de taxes ou de redevances, les parcs rapportent des sommes non négligeables aux collectivités. Ainsi, le parc éolien des Tilleuls (Indre, 12,5 mégawatts) et celui de Sor-Arfons (Tarn, 22 mégawatts) récupèrent chaque année respectivement 118.000 et 412.000 euros de recettes fiscales. Mais ils permettent également de financer d'autres projets (travaux, ouvertures de commerces, construction de logements, etc.) et de créer des emplois (maintenance du parc, employés de mairie, etc.). Par exemple, dans le cas du parc éolien des Tilleuls, la commune a pu financer un éco-lotissement avec chauffe-eau solaire et toiture végétalisée, permettant de réaliser 25% d'économies d'énergie, et les impôts ont pu être baissés de 16%. Le parc a créé un emploi permanent, et deux emplois induits dans la ville (employé de mairie et un technicien). Le parc solaire d'Ortaffa (Pyrénées-Atlantiques, 25 mégawatts), développé avec une dimension agricole (élevage de brebis, replantation de vignes, apiculture) a lui permis de maintenir 30 emplois dans la commune (un berger, des ouvriers viticoles et des vignerons) et d'en créer 3 (maintenance, apiculteur). Greenpeace note aussi que la réalisation des projets suscite des effets d'entraînement sur le territoire, avec d'autres communes qui développent leur propre parcs éolien ou solaire. Dans son étude, Greenpeace a considéré des projets avec des montages financiers efficaces, qui impliquent les citoyens, et où la concertation entre les porteurs de projets et la population s'est bien déroulée, ce qui n'est pas toujours le cas. Romandie 22/9/2015
  5. Nations unies (Etats-Unis) - Les dirigeants mondiaux vont adopter vendredi un plan d'action pour éliminer la pauvreté et promouvoir l'éducation et la santé tout en combattant le réchauffement climatique. Voici les 17 objectifs qu'ils se fixeront: Cliquez sur les liens indiqués en bleu clair en italique et en gras pour accéder au site de l'ONU et au détail des objectifs ciblés. (en rose, mes réflexions personnelles). 1: Eliminer la pauvreté sous toutes ses formes, partout dans le monde. -----> Cela fait des décénies qu'elle est combattue. Elle diminue dans certains pays réputés pauvres. Dans le même temps elle augmente dans les pays dits riches. 2: Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable. -----> Réflexion identique à la précédente. 3: Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge. -----> C'est un pieu postulat, hypocrite ! 4: Assurer l'accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d'égalité, et promouvoir les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie. -----> Ce serait dès aujourd'hui possible en réduisant drastiquement les coûts des études universitaires. Les attributions de bourses selon les résultats ou les revenus sont trop "sélectives" (dans tous les pays). 5: Parvenir à l'égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles. ----->Tant que la société ne se sera pas débarrassée du patriarcat ou du poids des religions, cet objectif restera idéaliste. Quant à autonomiser le sexe dit faible, c'est d'abord dépoussiérer le poids des coutumes locales et aussi des religions qui relèguent au mieux la femme au rang de bonne à tout faire !!! Qui a écrit la plupart des textes des livres religieux : des hommes (si l'on en croit les légendes) !!!!. Il va falloir combattre l'hégémonie masculine, ancrée dans toutes les civilisations depuis des millénaires, à l'encontre des femmes et faire accepter que l'égalité ne remet pas en cause la virilité de ces messieurs !!! 6: Garantir l'accès de tous à l'eau et à l'assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau. ----->Des progrès ont déjà été réalisés mais la ressource en eau n'est pas naturellement répartie équitablement dans tous les continents. Le réchauffement climatique et la pollution ne va pas arranger la problématique ! 7: Garantir l'accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable. ----->Avec le développement des énergies renouvelables, c'est peut-être l'objectif le plus réaliste ! 8: Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous. ----->Cet objectif est irréaliste car, selon moi, le modèle de société développé jusqu'à présent est à bout de souffle. Il a conduit aux inégalités qui s'accentuent : les riches sont plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Il faut développer un autre mode de société basé sur des échanges équitables ! 9: Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l'innovation. ----->Là aussi je suis sceptique. L'innovation va déjà bon train, mais on développe de nouveaux besoins pas vraiment utiles dans bien des domaines. Il faudrait surtout encourager le retour des petits métiers pour garantir la durabilité (fabriquer des produits réellement durables dans le temps, économes dans tous les domaines et réparer au lieu de jeter !). 10: Réduire les inégalités dans les pays et d'un pays à l'autre. ----->Là aussi le poids des coutumes et des religions sont un fardeau, source d'inégalités. Ce qui peut apparaître inégal par rapport à nos principes, ne l'est pas forcément pour d'autres. Cela s'apparente à de l'ingérence. Quant aux richesses d'un pays, elles ne devraient pas servir à l'exploiter pour le bénéfice de quelques-uns... La nature n'a pas distribué partout les mêmes choses... En fait quand on y regarde de plus près, il serait judicieux de développer la complémentarité. La course à la richesse, aux richesses, a fait ce que notre civilisation est devenue ! 11: Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables. ----->Malheureusement, la concentration d'humains en un même lieu occasionne des problèmes d'insécurité pour des questions de personnalité de certains individus, ce qui pose et posera toujours des problèmes en matière de sûreté. Quant à la sécurité face aux catastrophes naturelles ou industrielles, c'est une autre chanson selon leur intensité et la préparation des pays pour y faire face. Là oui, l'accent devrait être mis sur le développement de normes et l'innovation, en fonction de l'avancée de nos connaissances, mise au service de tous ! 12: Etablir des modes de consommation et de production durables. -----> C'est quelque chose qui se dessine un peu partout et qui existe déjà dans certains pays. Mais qui dit production durable, dit aussi production saine (alimentation), sans le recours aux produits chimiques qui nous empoisonnent à petit feu ! La course aux profits a tout déréglé ! 13: Prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions. ----->Utopique ! Du moins tant que tous les pays n'arriveront pas à s'accorder sur l'urgence d'actions prépondérantes propres à réellement influencer le cours de l'évolution climatique. Outre les mesures contre les gaz à effet de serre et l'évolution des modes de consommation, il serait opportun d'avoir le courage de proposer, provisoirement, une limitation du nombre de naissances... pour ralentir l'expansion de la population humaine responsable, dans le contexte actuel, du changement climatique ! 14: Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines. ----->Cela fait partie des modes de consommation. C'est essentiellement l'expansion humaine et la course aux profits qui sont responsables de l'affaissement de nombreuses espèces marines. Ajoutons à cela la pollution liée à l'utilisation de produits chimiques et le changement climatique en cours. 15: Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en les exploitant de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer la dégradation des terres et mettre fin à l'appauvrissement de la biodiversité. ----->Objectif difficile qui passe nécessairement par un changement des modes de consommation où le profit, associé à l'expansion humaine, sont encore là aussi les premiers responsables de la destruction des forêts et donc de la biodiversité qu'elles abritent et de l'appauvrissement des sols ! 16: Promouvoir l'avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous (...), assurer l'accès de tous à la justice et mettre en place (...) des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous. ----->Cela revient à arriver à juguler l'ambition de certains avides de pouvoir et d'hégémonie (pour le pacifisme). Cela revient aussi à combattre la corruption, principale source d'injustice, sur tous les fronts, y compris le lobbyisme, et partout. Cela demande aussi la révision de certaines lois en vigueur inadaptées ou mal appliquées et la mise en place de nouvelles. Et disposer des moyens de défense accessibles à tous, par exemple ! 17: Renforcer la mise en oeuvre du partenariat mondial pour le développement durable. ----->Le partenariat tel qu'il évolue actuellement dans le cadre de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) est l'un des principaux moteurs qui ont conduit à aggraver les inégalités et la course aux profits. -----> Voilà de bonnes résolutions ou intentions, mais dont certaines me paraissent idéalistes et l'atteinte de leurs objectifs irréalisables, déjà à cause des religions qui s'opposent et des cultures souvent opposées aux unes aux autres (coutumes). Romandie 22/9/2015
  6. Les platanes malades du Canal du Midi en cours d'abattage seront remplacés par plusieurs espèces de la région, surtout par des chênes, a annoncé lundi le préfet de la région Midi-Pyrénées, Pascal Mailhos, lors d'un point de presse organisé sur une péniche. Une partie des 42.000 platanes qui bordent cet ouvrage classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996 est atteinte par le chancre coloré, un champignon très contagieux qui résiste à tout traitement et tue un arbre en trois à sept ans. Près de 14.000 de ces arbres plus que centenaires ont été abattus au cours des trois dernières années, le long de cette réalisation de Pierre-Paul Riquet qui relie Toulouse à la Méditerranée depuis le XVIIe siècle. Après avoir essayé différentes espèces, Voies navigables de France (VNF) et la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) ont opté pour le chêne comme «essence jalon» (c'est-à-dire présente tout le long des 240 km du canal), mais il y aura aussi le tilleul, l’érable, le peuplier et le pin parasol notamment comme «essences complémentaires. Le ministère de l'Ecologie doit valider ces propositions dans les prochaines semaines, a dit M. Mailhos. Le préfet a aussi indiqué avoir chargé le préfet de l'Aude, Jean-Marc Sabathé, de mener une mission de consultation sur la procédure de classement des abords du canal, mesure demandée depuis plusieurs années par l'Unesco. Les abords représentent une zone allant de 300 m à 1 km autour des berges du canal. La voie d'eau traverse 4 départements -- Haute-Garonne, Tarn, Aude, Hérault -- et 90 communes. La commission d'enquête publique a rendu cet été un avis défavorable sur le projet de l’État, qui misait initialement sur un classement en 2014. La Commission avait noté l'unanimité des différents acteurs quant à l'importance de protéger les abords, mais elle avait souligné un manque de concertation et estimé que les outils juridiques utilisés n'étaient pas pertinents. Selon l'enquête publique, les maires des zones rurales se sont ainsi élevés contre le classement au sens du Code de l'environnement. Ils ont jugé ce régime trop contraignant et considéré qu'il restreignait l'activité économique par rapport à d'autres solutions de protection proposés pour les zones urbanisées. M. Sabathé doit rendre ses conclusions en janvier 2016, dans le but de proposer un dossier au conseil régional de la future grande région Midi-Languedoc, dont le Canal est un «trait d'union», a estimé M. Mailhos. 20 Minutes 21/9/2015
  7. Jakarta (AFP) - Yongki, un célèbre éléphant de Sumatra, espèce menacée, a été tué et dépouillé de ses défenses, a annoncé lundi un responsable du parc national où vivait l'animal, suscitant des réactions de colère sur les réseaux sociaux. Âgé de 35 ans, Yongki, un éléphant dressé, participait à des patrouilles visant à empêcher les éléphants sauvages de saccager les villages et à lutter contre les braconniers qui menacent les animaux des forêts tropicales indonésiennes. Photo fournie le 21 septembre 2015 du corps de Yongki, célèbre éléphant de Sumatra, tué et dépouillé de ses défenses, au parc national de Bukit Barisan Seletan, en Indonésie (c) Afp La dépouille de l'animal a été retrouvée près du camp où il vivait, dans l'ouest de l'île de Sumatra, a indiqué un responsable du parc, Timbul Batubara. Ses défenses longues d'un mètre avaient été tranchées et ses pattes portaient les traces des chaînes utilisées par ses dresseurs pour s'assurer qu'il ne quitte pas le camp. Le nombre d'éléphants de Sumatra à l'état sauvage est estimé à moins de 3.000. Ils sont souvent la cible de braconniers en raison de leurs défenses, vendues à prix d'or pour être utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise. L'Union internationale pour la conservation de la nature, une ONG, classe l'éléphant de Sumatra parmi les espèces menacées de disparition. Le cadavre de l'éléphant, retrouvé vendredi, n'arborait aucune trace de blessure par balle, mais sa langue était bleue, suggérant que l'animal aurait pu être empoisonné. La nouvelle de la mort de Yongki a suscité des réactions indignés sur les réseaux sociaux, où circulaient des photos de son cadavre et des commentaires accompagnés du mot-dièse "RIPYongki" (Repose en paix Yongki). Sciences et avenir 21/9/2015
  8. Paris (AFP) - "Si on ne fait rien, personne ne le fera à notre place": des réseaux sociaux aux cinémas, en passant par les médias, la Coalition Climat 21, regroupant 130 organisations, va marteler son appel à l'action pour le climat d'ici à la conférence de Paris. Lancée lundi sur internet, la campagne de la Coalition, qui fédère syndicats et ONG, dont Greenpeace, la Fondation Nicolas-Hulot et le WWF, se déclinera ensuite successivement sur les différents supports. (Image / logo de l'action Coalition Climat21.org). La Coalition avait obtenu en avril le label "grande cause nationale pour l'année 2015". Il lui permet de bénéficier de diffusions gratuites de sa campagne de communication sur les radios et chaînes de télévisions publiques. La campagne vise à sensibiliser le plus grand nombre possible de citoyens à l'urgence d'agir pour le climat et à les inviter à rejoindre les diverses mobilisations organisées. CESE - Conseil économique social et environnemental 22/7/2015 Sciences et avenir 21/9/2015
  9. Paris - L'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a plaidé lundi pour une réforme des mesures publiques de soutien aux combustibles fossiles qui, même si leur importance semble se réduire, demeurent coûteuses et nuisent à la lutte contre le réchauffement climatique. Ces soutiens, qui favorisent la production ou la consommation de ces combustibles, ont représenté 160 à 200 milliards de dollars par an durant la période 2010-2014, principalement en faveur des produits pétroliers, selon l'OCDE, qui a recensé près de 800 mesures appliquées dans ses 34 pays membres et six pays émergents (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie). Infographie energiepourdemain.fr Non seulement les subventions en faveur des combustibles fossiles compromettent les efforts entrepris pour atténuer le changement climatique, mais elles constituent aussi une politique coûteuse, source de nombreuses distorsions, écrit l'organisation internationale dans son Rapport accompagnant l'inventaire OCDE des mesures de soutien pour les combustibles fossiles. Ces subventions accentuent le risque de perpétuer pendant des années, voire des décennies, des technologies polluantes contenues dans des biens d'équipement à longue durée de vie, poursuit-elle. En cette période de morosité économique, elles sont aussi susceptibles de grever le budget des Etats en faisant augmenter les dépenses publiques ou diminuer les recettes fiscales, et ce alors que de nombreux pays s'efforcent, par des mesures draconiennes, de réduire leur dette publique, ajoute-t-elle. L'importance du soutien public au pétrole, aux carburants, au charbon ou au gaz semble certes s'orienter à la baisse, après les sommets de 2008 et 2011-2012, surtout grâce à la fin ou à la diminution des aides en faveur du gazole et/ou de l'essence au Mexique, en Inde et en Indonésie. La France a elle rétabli progressivement en 2014 la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) pour les ménages se chauffant au gaz, qui en étaient auparavant exemptés. Mais l'OCDE constate une certaine inertie, les mesures en faveur des combustibles fossiles ayant tendance à rester en place pendant des périodes prolongées - deux tiers d'entre elles ont été adoptées avant l'an 2000. Elle estime qu'il subsiste d'importantes possibilités de réforme. Sans se prononcer sur le bien-fondé de chacune des mesures recensées, l'organisation pointe l'existence d'alternatives plus ciblées qui permettraient d'atteindre le même objectif. Par exemple, si l'objectif visé est d'aider les ménages, elle estime plus efficace d'apporter un soutien direct au revenu et d'améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments ou des appareils électroménagers que d'inciter à consommer de l'énergie, via une TVA réduite notamment. Romandie 21/9/20145
  10. Les renards installés dans le parc du lycée Jeanne d’Arc de Rouen, depuis cet été, sont ils condamnés à mourir ? Face à ce risque, la Fondation de Brigitte Bardot réclame le maintien en vie des animaux. Un couple de renards et trois renardeaux ont élu domicile depuis quelques mois dans le parc d'un lycée de Rouen mais, en vertu de la réglementation, sont menacés de tomber sous les balles des chasseurs, selon des associations. "Monsieur le préfet les renards sont très peureux, ils ne feront de mal à personne, s'il vous plaît autorisez leur sauvetage", a tweeté la fondation Brigitte Bardot (FBB) qui s'est emparée de l'affaire qui fait déjà le buzz localement. "On a remarqué leur présence au printemps et on s'est rendu compte qu'il y avait un couple adulte et sans doute trois renardeaux", a raconté à l'AFP Catherine Petit, la proviseure du Lycée Jeanne d'Arc. "Ils sont mignons comme tout. Ils me regardent de bon matin assis sur leur petit derrière me rendre à mon bureau, je ne veux pas qu'on les abatte", assure-t-elle, tout en révélant avoir reçu des courriels menaçants de personnes craignant qu'elle réclame leur élimination. Profitant des vacances, la famille renard a néanmoins pris ses aises et depuis la rentrée, sa présence et les traces qu'elle laisse sont plus visibles: excréments jusque dans la cour du lycée, terrier creusé près de la piste d'athlétisme, raffut nocturne. "Vont-ils venir jusque dans les couloirs du lycée ?", s'interroge la chef d'établissement qui s'est mise en chasse d'associations pouvant prendre en charge ces inattendus squatteurs. "Pour des raisons sanitaires et de sécurité, je ne peux laisser cette situation perdurer", explique-t-elle. Problème: le renard en France, à l'exception de la Savoie et de la Corse, est considéré comme un animal sauvage nuisible et ne peut être capturé que par des lieutenants louvetiers, c'est-à-dire des piégeurs de fédérations de chasseurs. Et il ne peut être relâché dans la nature. "Une fois qu'ils les auront pris ils vont les abattre", prévient Alain Beaufils, responsable du centre de sauvegarde de la faune sauvage, terrestre et maritime, de l'association "Chêne" d'Allouville-Bellefosse (Seine-Maritime). Pourtant, affirme-t-il "les renards ne sont pas nuisibles, ils sont même un élément important de la chaîne alimentaire qui consomment 10.000 rongeurs par jour en France et beaucoup de rats en ville". Philippe Morgoun, président de Haute-Normandie Nature Environnement qui, après avoir été alerté par une mère d'élève, a saisi le préfet. La FBB a fait de même. Contactée par l'AFP la préfecture de Seine-Maritime n'a pas souhaité communiquer sur cette insolite affaire. F3 Haute Normandie 17/9/2015
  11. C'est ce qu'on appelle "une battue administrative" qui était organisée ce matin au Taillan-Médoc, une commune située dans la grande banlieue bordelaise. La mairie espère ainsi mettre fin aux nombreux dégâts causés par les sangliers suite aux plaintes des habitants. Ce lundi matin, entre 8h et 12h, les chasseurs habilités, et seulement ceux-là, étaient conviés à se déployer dans la forêt communale du Taillan-Médoc à la recherche des sangliers qui peuplent les lieux. Le Taillan-Médoc : Batue administrative contre les sangliers. Un reportage de Catherine Bouvet et Bernard Hostein-Aris - Intervenants : Stéphane Lignat, Lieutenant de Louvèterie - François Buhr, Résident du lotissement Ces animaux sont responsables de ravages dans les cultures, chez les particuliers, et peuvent aussi être à l'origine d'accidents de voitures sur les axes très empruntés de cette banlieue bordelaise. "C'est une action de régulation" explique la municipalité. Il y a "une trop forte concentration de sangliers" et il s'agit de "d'empêcher et de limiter de nouveaux désagréments". Ce n'est pas la première fois qu'une telle opération est organisée dans l'agglomération de Bordeaux. Les sangliers sont de plus en plus nombreux à approcher des villes. Le 23 janvier dernier les autorités ont dû en abattre un devant le tribunal de Bordeaux. ----->Le principal responsable de cette situation : l'humain qui empiète de plus en plus sur les zones forestières, provoquant ainsi un morcelage des forêts, et aussi la disparition progressive et alarmante des vers de terre dont les sangliers raffolent (ils représentent l'essentiel de leur apport en protéines !), ainsi que des escargots et autres petits insectes...en plus du reste. Conséquences : les animaux s'approchent des villes en quête de nourriture. Rappelons aussi que c'est un animal classé parmi les omnivores et qu'il est assez opportuniste. Ce que l'on sait moins, c'est que le sanglier joue aussi un rôle écologique sanitaire en débarrassant la nature de cadavres d'animaux ou de poissons morts. F3 Aquitaine 21/9/2015
  12. La tularémie est une maladie infectieuse provoquée par Francisella tularensis, le bacille de Francis (anciennement Pasteurella tularensis), une petite bactérie qui a la propriété de traverser la peau saine. Une culture de Francisella tularensis. CDC/Larry Stauffer, Oregon State Public Health Laboratory / domaine public. Dans un article de 2007, le biologiste moléculaire Siro Igino Trevisanato décrit une maladie (en anglais) qui a sévi en -1350 au Moyen-Orient et dont les symptômes et le mode d'infection, connus par des lettres envoyées au pharaon Akhénaton au sujet d'un fléau à Simyra, rappellent cette maladie. Une décennie plus tard, les hittites attaquent cette région et sont à leur tour contaminés. Les Arzawas voulant conquérir les terres de leur voisin hittite, ce dernier laisse volontairement dans ses villages pillés des moutons contaminés. Il s'agit du premier usage connu d'arme biologique. Cette arme se répand dès lors dans toute l'Anatolie puis sur le continent européen lors des guerres par les Égéens de la Grèce antique. La maladie a été décrite pour la première fois en 1911 par George W.McCoy, un chirurgien militaire, sur des écureuils du lac de Tulare dans le Comté de Tulare en Californie. La bactérie Francisella tularensis est isolée l'année suivante chez un patient souffrant d'une deer fly fever (fièvre de la mouche du daim), sous le nom de Bacterium tularense. En 1921, Francis décrit précisément la maladie sous le nom de tularémie, mais différents synonymes persistent : rabbit fever (fièvre du lapin), hare fever (fièvre du lièvre), maladie de Ohara, maladie de Francis… En 1924, Parker, Spencer et Francis isolent la bactérie chez la tique Dermacentor andersoni et démontrent le rôle des tiques dans la transmission de la bactérie. Dès 1929, Parker montre qu'il existe une transmission transovarienne de la bactérie, établissant ainsi le rôle des tiques en tant que réservoir de la maladie. Lésion tularémique sur la main droite.. CDC Public Health Image Library http://phil.cdc.gov/Phil/quicksearch.asp / domaine public La tularémie est une zoonose due à un très petit coccobacille (0,3 - 0,6 microns) : Francisella tularensis. Le réservoir principal de la bactérie est constitué par les lagomorphes et les rongeurs, mais la bactérie peut infecter bien d'autres espèces de vertébrés et d'invertébrés. En France, elle atteint essentiellement les populations de lièvres et la maladie peut être transmise à l'homme par contact avec les viscères (chasse). Ainsi les lièvres et les tiques représentent les principaux vecteurs de l’infection humaine. Dans les trois quart des cas, elle est transmise par contact direct de la peau (pénétration du germe à travers la peau saine possible mais favorisée par des égratignures) avec des animaux infectés, des végétaux, le sol, le matériel contaminé (clous, lame, etc.) ou par des éclaboussures projetées dans l’œil ou sur des plaies cutanées. Plus rarement, la contamination peut être causée par des piqures d’insectes Tabanidae et par l'ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. Ce germe est très rare en Europe occidentale mais relativement fréquent en Europe orientale et en Scandinavie. La maladie peut revêtir une forme locale : ganglion qui évolue vers la suppuration (bubon : pustule, abcès, cloque) ou une forme typhoïde, généralisée, parfois avec éruption. Le traitement préconisé : Cyclines ou fluoroquinolones associés à un aminoside pendant 14 jours. Vu sa propriété de traverser la peau intacte, Francisella tularensis a été (ou est encore) une arme bactériologique possible. En France, la tularémie fait partie des Maladies infectieuses à déclaration obligatoire depuis 2002 et depuis 2011 des dangers sanitaires de 2ème catégorie. La tularémie, sous toutes ses formes cliniques, est inscrite au tableau des maladies professionnelles sous le numéro 68 pour le régime général, et sous le numéro 7 pour le régime agricole. A noter : Il existe un vaccin préventif. La vaccination des populations à risque a permis d'obtenir une diminution significative du taux de morbidité. Les vaccins à germe atténués du biovar paleartica fabriqués aux USA permettent d'induire une immunité de 5 à 9 ans. En France, la faible fréquence de la maladie n'a jamais justifié la mise en oeuvre d'un plan vaccinal. Wikipedia - Caducee.net
  13. Les forestiers alsaciens lancent un cri d'alarme. Aujourd'hui, dans la région, la forêt ne pousse plus dans certains endroits. La faute à une surpopulation animale. Les propriétaires et gestionnaires de forêt ont présenté lundi un livre blanc qui propose des solutions. Les animaux sont trop nombreux et trop gourmands en forêt. Reportage de Régine Willhelm et Guillaume Bertrand Les sangliers et les cerfs s'en donnent à coeur joie lorsqu'il s'agit de passer à table en forêt. Ils dévorent littéralement tout ce qu'ils trouvent à leur portée. Ils apprécient tout particulièrement les glands, broutent les pointes de résineux, les pousses des sapins et empêchent ainsi leur croissance. Le constat dressé par tous les acteurs de la forêt est alarmant. Dans leur livre blanc, ces derniers tirent la sonnette d'alarme. La forêt alsacienne est par endroit menacée de disparition. Et dans certains endroits, la surpopulation animale est telle que les forestiers n'ont d'autre choix que de mettre des grillages pour protéger les plants et éviter une éventuelle perte de biodiversité. Problème : il est impossible de surveiller chaque petit sapin, tous les troncs d'épicéa et les clôtures ne sont pas données. Pour rétablir ce déséquilibre faune flore, le livre blanc préconise des actions précises. Parmi elles, des plans de chasse plus efficaces adaptés à chaque situation. C'est exactement la même chose côté Suisse : Quand la chasse est le prétexte de la régulation des espèces (page 6, 3ème message). ----->Les dégâts occasionnés aux forêts ne sont pas uniquement imputables aux animaux qui y vivent... C'est le résultat de la pression faite, par les humains, sur les prédateurs qui en est, selon moi, l'une des causes principales. C'est le cas dans de nombreuses régions du monde. En cause l'expansion de la population humaine, nécessistant l'accroissement des besoins en terre... (ce que chacun peut comprendre)... Mais comme les prédateurs font peur aux populations et qu'ils font concurrence à l'homme, on les tue. C'est après que l'on s'aperçoit que cette situation provoque un déséquilibre qui sert à justifier la nécessité de gérer les populations de certaines espèces d'animaux sauvages ! Ce faisant,on pollue l'environnement avec les cartouches... L'urbanisation est aussi un facteur non négligeable, puisque, souvent, les forêts sont morcelées...
  14. Obama c'est le nom de l'aigle pygargue à tête blanche qui avait été aperçu dès lundi en Alsace Bossue. Son propriétaire est enfin parvenu à le récupérer après qu'il se soit échappé d'un parc animalier allemand il y a une semaine. Le volatile avait trouvé refuge à Schopperten (67). Harald Schauss le responsable du Wildpark de Potzberg en Allemagne n'est pas du genre à laisser tomber ses pensionnaires. Son aigle pygargue baptisé Obama lui a pourtant donné du fil à retordre. Il a dû s'y prendre à deux fois avant de pouvoir le récupérer. Après une première tentative infructueuse lundi, il a enfin réussi à lui remettre la main dessus ce matin vers 8h30 dans la commune de Schopperten. Photo : Wildpark Potzberg L'animal, peu farouche s'était d'abord installé sur le toit d'un hangard à la sortie du village puis avait choisi de se poser sur le toit de la mairie puis à proximité du cimetière. Les habitants de Schopperten, impressionnés par les dimensions impressionnantes de cet aigle l'avaient immédiatement repéré. Obama a repris la route de la Sarre en compagnie de son maître et va pouvoir retrouver "Air Force One", l'autre aigle pygargue que possède monsieur Schauss dans son parc. Doc World 7/4/2015 F3 Alsace 15/9/2015
  15. Selon le Grenelle de l'environnement avait promis que 2015 marquerait le retour à un bon état écologique des cours d'eau. Mais en Alsace, comme ailleurs, la promesse est loin d'être tenue, même si des progrès ont toutefois été réalisés dans la région. La Souffel, rivière alsacienne qui prend sa source à Kuttolsheim et se jette dans l'Ill à La Wantzenau, contient toujours des nitrates, des phosphores et des pesticides, selon les analyses réalisées chaque mois dans le cours d'eau. Des traces de polluants que l'on détecte même non loin de la source. Qualité des eaux de rivière en Alsace. Reportage de David Meneu et Jérôme Gosset Intervenants : Alain Kieber Technicien environnement au Conseil départemental 67 ; Katia Schmitzberger Agence de l'eau Rhin-Meuse ; Benoît Grandmougin Service de l'Ill du Conseil régional Selon les engagements du Grenelle de l'environnement, 2015 devait pourtant voir les deux tiers des eaux de surface revenir à un bon état écologique. Si à ce jour certaines pollutions reculent en effet grâce à un meilleur assainissement, d'autres prennent le relais comme les pollutions aux pesticides, aux hydrocarbures ou encore aux phtalates. Parmi les progrès réalisés, des travaux ont été entrepris en amont de Colmar pour permettre à l'Ill de cheminer à l'avenir en toute liberté. Car l'état morphologique des rivières est également un facteur déterminant dans la bonne santé des cours d'eau afin de restaurer les écosystèmes. L'Europe a fixé une date-butoir à 2027 pour garantir un retour à un bon état écologique. F3 Alsace 17/9/2015.
  16. Selon des membres de réseaux écologistes, le train Castor convoyant des déchets radioactifs depuis l'Angleterre pour être rapatriés en Suisse est passé dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 septembre en Alsace. Pendant toute la soirée, différents membres d'associations écologistes dont le réseau Sortir du Nucléaire ont pisté le train, relayant les différents endroits où il était aperçu via Twitter. Il est d'abord repéré vers 21 heures près de Strasbourg, au point de triage d'Hausbergen où il serait resté de 20h30 à 21h30, sans surveillance particulière selon l'auteur de la vidéo. ipt> Cinq heures plus tard, c'est cette fois en gare de Mulhouse qu'il est repéré. ipt> Ce train de déchets très radioactifs suisses est parti de Sellafield au Royaume-Uni où ces déchets ont été retraités. Il a quitté la Normandie, plus précisément le terminal de Valognes, dans la Manche, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 septembre pour atteindre la Suisse. Ce train est composé de trois wagons, transportant au total sept tonnes de déchets nucléaires vitrifiés contenus dans 28 containers, selon les informations du groupe nucléaire Areva. Ces déchets, issus du retraitement à Sellafield (Royaume-Uni) de combustibles irradiés dans des centrales nucléaires suisses, était arrivé lundi par bateau à Cherbourg. Ils avaient ensuite rejoint lundi soir Valognes par camion. Depuis son entrée sur le sol français, les membres du Réseau Sortir du nucléaire traquent la piste du train : il était à Amiens mercredi matin puis il est passé par Caen, Rouen, Reims, Nancy et l'Alsace. Selon un autre tweet, le train serait arrivé à sa destination ce vendredi 18 septembre peu avant 10 heures. ipt> Peu après le passage du train à Amiens, sur la voie au niveau de Sainte-Mère-Église (Manche), a été découvert un "engin" ayant l'apparence d'une bonbonne de gaz qui s'est avéré, après intervention des démineurs, être "factice et inoffensif". Un autocollant "Ce qui devait arrivait Areva" avait été apposé sur l'objet, selon le Parquet de Cherbourg qui a ouvert une enquête de flagrance, évoquant parmi d'autres pistes l'hypothèse d'un acte commis par des militants antinucléaires. Greenpeace a assuré dans un mail à la presse ne pas en être à l'origine. Le réseau Sortir du nucléaire a indiqué à l'AFP avoir appris l'existence de cet objet par la presse. "Nous avons eu des autocollants comme celui-là mais ils ont été distribués à la sortie des meetings sponsorisés par Areva. Nous n'avons pas appelé à faire ce genre de chose mais on n'est pas derrière chacun de nos militants", a déclaré l'une des membres du réseau à l'AFP. Ces associations ne sont pas contre le retour des déchets dans leur pays d'origine et n'appelaient pas à bloquer le train. Mais elles plaident pour une sortie du nucléaire "parce que personne ne sait quoi faire de ces déchets qui restent radioactifs pendant des centaines de milliers d'années" selon Greenpeace. "Sur de précédents transports contenant les mêmes matières, on pouvait détecter les radiations des conteneurs à plusieurs dizaines de mètres !", avait affirmé un peu plus tôt Sortir du nucléaire dans un communiqué. "En dix heures à côté d'un emballage, on reçoit une dose équivalente à celle reçue lors d'une radio de l'abdomen", avait indiqué lundi à Cherbourg Paul Harding directeur général d'INS, filiale de la Nuclear Decommissioning Authority (NDA), un organisme gouvernemental britannique qui a confié à Areva la partie terrestre de ce transport en France. "L'emballage utilisé est conçu pour assurer la protection des personnes et de l'environnement en toutes circonstances", répond Areva. Selon Greenpeace, d'autres renvois de déchets traités à Sellafield sont prévus dans les mois à venir. Selon Areva, le retraitement permet de recycler les déchets nucléaires, ce que contestent les écologistes. F3 Alsace 18/9/2015
  17. Selon la lettre d’information des Mines de Potasse d’Alsace publiée vendredi 18 septembre, c’est la forte dégradation du toit sur une partie du site qui impose la mise à l’arrêt temporaire de ces travaux. Après visite de l’inspecteur des mines, le Directeur Régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) a pris un arrêté au titre de la Police des Mines stipulant : « Il est ordonné la suspension des travaux de déstockage dans les zones dans lesquelles les colis de déchets sont coincés et déformés du fait de la convergence des terrains et par la chute de bancs du toit de la galerie ». Cet arrêté date du 22 juillet dernier. En application de ce texte, une visite du chantier en présence de la DREAL et d’un expert a été organisée le 7 septembre pour définir la faisabilité de la poursuite du déstockage. Les travaux dans l’allée concernée par la chute du toit ont été arrêtés et le chantier s’est replié dans une autre allée du même bloc – le bloc 21 - après validation d’un mode opératoire spécifique par la DREAL et de l’expert. Dans cette allée, les colis de déchets amiantés sont sous contrainte et le toit est décollé. Le mode opératoire validé implique la mise en place mécanisée d'étançons (dispositif mobile d’étaiement du toit) avant la pose sécurisée de boulons en fibre de verre et le havage du toit. Ces opérations sont préalables à l’extraction des colis et sécurisent le toit pour l’intervention des opérateurs. Très longues et délicates, ces opérations ne peuvent se concevoir que sur une zone délimitée. Ces travaux de destockage concernent 4.000 des 44.000 tonnes de déchets ultimes contenus sur le site StocaMine, essentiellement des déchets contenant du mercure et de l'arsenic. F3 Alsace 18/9/2015
  18. Alors que de nouvelles inondations ont touché une partie de l'Hexagone, francetv info se penche sur la politique de prévention des risques au niveau local, et sur ses limites. A chaque fois qu'une commune française est touchée par des inondations, les Français s'émeuvent du sort des victimes. Sans savoir, la plupart du temps, que leur ville ou leur village est probablement menacé par une catastrophe similaire. A La Faute-sur-Mer (Vendée), avant que la tempête Xynthia ne tue 29 personnes le 28 février 2010, les autorités avaient sous-estimé le risque de submersion marine. Quatre ans plus tard, lors du procès, René Marratier, maire de la commune au moment des faits, a été condamné à quatre ans de prison ferme en première instance – il a fait appel – pour ne pas avoir respecté ses obligations en matière d'urbanisme et de prévention des risques. Un gendarme recense les dégâts après une nuit d'inondations à Grabels (Hérault), le 7 octobre 2014. (SYLVAIN THOMAS / AFP) La quasi-totalité des communes françaises vit aujourd'hui sous la menace d'un risque naturel ou technologique majeur. Pourtant, certains manquements laissent craindre que d'autres procès Xynthia, et surtout d'autres catastrophes d'ampleur, se reproduisent. Francetv info se penche sur la politique de gestion des risques en France, sur les outils existants et sur leurs inquiétantes limites. Plus d'un tiers des communes menacées sont sans protection : Jusque dans les années 1980, la gestion des risques naturels et technologiques avait pour principal objectif l'organisation des secours après la catastrophe. Mais, depuis une trentaine d'années, la prévention du risque est devenue la règle. Entre 1995 et 2004, trois lois successives ont créé des outils permettant aux préfectures et aux communes de s'armer contre les catastrophes ou d'en limiter les conséquences. Dix ans après le dernier texte censé combler les manques en matière de gestion du risque en France, la situation reste préoccupante. Le principal outil du maire en cas de catastrophe, le plan communal de sauvegarde (PCS), est loin d'être suffisamment répandu. Pourtant, les communes concernées par un plan de prévention des risques (PPR) approuvé par une préfecture, soit près d'une localité sur trois, ont l'obligation de réaliser un PCS. Dans les faits, fin 2014, selon les derniers chiffres disponibles dévoilés par le ministère de l'Intérieur à francetv info, sur les 11 795 villes concernées, seules 7 137 disposaient d'un tel dispositif, soit un taux de réalisation de 60,5%. En dévoilant ce chiffre à francetv info, le ministère de l'Intérieur insiste sur le fait qu'il est en progression de 13,6% par rapport à 2013, et qu'il n'a cessé de bondir chaque année depuis 2011. Mais cette progression fulgurante est à pondérer. Car, comme l'explique François Giannoccaro, le directeur de l'Institut des risques majeurs (Irma), "si, entre 2011 et 2012, le taux de réalisation est passé subitement de 37% à 50%, c'est parce que l'Etat a décidé d'inclure dans ce décompte, en plus des PCS réalisés, les PCS en cours de réalisation". Autrement dit, entamer la démarche de rédiger un PCS peut suffire à entrer dans les statistiques, qui paraissent alors plus positives. [...]Au-delà des disparités régionales, il est alarmant de constater que certaines communes déjà durement touchées par des catastrophes naturelles ne disposent pas encore de PCS. En Haute-Garonne, sur les 49 communes victimes des graves inondations qui ont ravagé les Pyrénées en juin 2013, seules 27 étaient équipées d'un plan de sauvegarde un an plus tard, selon La Dépêche du Midi, preuve que les choses avancent lentement, même quand on a été directement confronté à une catastrophe. Une situation qui a évolué : en juillet 2015, selon la préfecture, seules deux de ces communes touchées par les crues deux ans plus tôt n'avaient toujours pas réalisé leur plan de sauvegarde. [...]Même protégées, les communes restent vulnérables : Pour Jonathan Lonoce, pompier et élu de Givors, ville du Rhône frappée par une inondation en novembre 2014, un plan communal de sauvegarde "est une bible" pour la gestion d'une catastrophe. Y sont détaillés "les zones à faire évacuer en priorité" ou encore "les gymnases disponibles". "Et, surtout, il précise bien la répartition des rôles : qui passe les coups de téléphone, qui gère les routes à bloquer, etc". Certaines communes traînent pourtant des pieds, car l'élaboration du document peut être fastidieuse tant elle nécessite du temps et des connaissances techniques poussées. De nombreux édiles sont alors tentés de se tourner vers des cabinets privés qui proposent, contre des tarifs parfois exorbitants, de produire un PCS "clé en main". C'est ce qu'a fait la municipalité d'Entre-deux-Guiers, petite commune rurale de l'Isère, en 2010. "C'était juste un regroupement de documents qui listait les risques de la commune. Il n'y avait rien de concret sur les mesures à prendre", regrette Annick Schmitt-Jousselme, élue municipale en charge de l'élaboration d'un nouveau PCS après l'élection d'un nouveau maire, en mars 2014. Bien qu'il soit conforme à la loi, un PCS "documentaire" qui sert à "caler une armoire" s'avérera parfaitement inutile en cas de souci. Et l'Etat ne fait rien pour endiguer le problème. Au contraire. "Pour aider les maires, le ministère de l'Intérieur a mis en ligne un modèle de plan communal de sauvegarde prêt à remplir sur son site, s'agace François Giannoccaro. Du coup, beaucoup de communes se contentent de remplir les cases, d'y glisser deux ou trois cartes et de ranger tout ça dans un placard. Or un PCS doit être testé, soumis à des exercices réguliers et sans cesse réactualisé, sans quoi il ne sert à rien". Les PCS ne sont pas les seuls dispositifs problématiques. Les préfectures sont censées élaborer des plans de prévention des risques naturels (PPRN), technologiques (PPRT) et miniers (PPRM) dans les zones de leur département où des périls sont clairement identifiés. En 2010, Nicolas Sarkozy s'était engagé à couvrir l'ensemble des zones à risque avec ces plans d'ici 2013. On n'en est pas encore là ! [...]Au final, c'est la culture du risque qui est insuffisante : Les retards et les manquements aux obligations en matière de gestion du risque sont des phénomènes connus des pouvoirs publics. En dix ans, les textes, les instances de concertation et les dispositifs d'action se sont multipliés. Mais l'Etat reste lucide sur la difficulté d'atteindre une protection optimale contre le risque. D'après un document issu du projet de loi de finances 2015, le gouvernement prévoit ainsi d'atteindre un taux de réalisation des plans communaux de sauvegarde de 67% en 2017. Un objectif qualifié d'"ambitieux", au regard du fastidieux travail de fond à effectuer en France. Certaines préfectures incitent et accompagnent les maires dans cette démarche. Mais, dans la plupart des départements, "c'est le désert", d'après l'Irma. "Il faut absolument former et sensibiliser les maires, affirme Jonathan Lonoce, le pompier-élu de Givors. Dans les conseils municipaux, on vote les budgets, mais on ne parle jamais des risques. Il faut qu'une catastrophe survienne, qu'il y ait des morts, pour que les élus se disent : 'On doit faire quelque chose.'" Le travail de sensibilisation pourrait également être utile. En janvier, Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, a décidé de diffuser des instructions au préfet : les communes menacées d'inondation qui ne sont pas équipées d'un PCS se verront privées de certaines subventions. Un coup de pression salutaire mais pas suffisant, selon le directeur de l'Institut des risques majeurs : "L'Etat veut juste s'assurer que les communes concernées ont toutes un PCS, sans se soucier de savoir s'ils sont opérationnels. Il y a un énorme travail à faire sur la culture du risque, en s'inspirant de pays comme le Japon, où les exercices sont très fréquents". Pour faire face aux catastrophes, ce ne sont donc pas de documents réglementaires à jour dont la France a réellement besoin, mais d'un nouveau sens des priorités politiques. Symbole de ce manque d'entrain, une proposition de loi sur la submersion marine, qui durcit la législation, a été votée au Sénat en 2011, mais elle attend son tour, depuis juillet 2012, dans les tiroirs de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée... "La réalité, c'est que l'Etat n'a plus les moyens de financer sa politique de gestion des risques, s'inquiète François Giannoccaro. Quand on voit que, dans les discussions sur la réforme territoriale, personne n'a parlé de la prévention des risques, c'est très inquiétant". Pour le directeur de l'Irma, il faut aller plus vite et plus loin : le PCS doit par exemple devenir obligatoire, non pas dans les communes où un risque majeur a été détecté, mais "là où il ne peut être exclu", c'est-à-dire dans la quasi-totalité des communes françaises. "Il faut que la prise de conscience soit générale." Francetv info 21/9/2015 : Cliquez sur le lien ci-contre pour lire l'article dans sa totalité et voir carte et vidéos.
  19. Inondations, séismes, glissements de terrain, risques industriels... Francetv info a mis au point un moteur de recherche qui vous permet de savoir si votre commune est concernée par ces phénomènes. Personne ne peut y échapper. Chaque commune française est menacée par un risque naturel ou technologique, à l'image des régions frappées par de graves intempéries en ce mois de septembre 2015. Face à ces menaces, les communes sont-elles bien préparées ? Malheureusement non. C'est ce que prouve l'enquête de francetv info (voir message suivant). Près de 12 000 villes et villages ont l’obligation légale de disposer d’un Plan communal de sauvegarde (PCS), document qui planifie les actions à mener face à une menace naturelle ou technologique. Seules 60% d'entre elles ont mis en place ce PCS. Le chiffre tombe à moins de 20% si l'on prend en compte les 36 000 communes. Et la situation est à peine meilleure pour la réalisation du Document d’information communal sur les risques majeurs (Dicrim), qui permet d’identifier les risques et d’informer la population. Et chez vous, quelle est la situation ? Sur la base de données publiques, francetv info propose à ses lecteurs un moteur de recherche pour découvrir la nature des risques naturels et technologiques qui menacent leur commune et les dispositifs mis en place, ou pas, pour y faire face. illu-top-desktop-2.jpg (578×399) Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site de Francetv info. Une fois sur l'image (la même que ci-dessus) tapez le nom de votre commune. Informations relatives à votre recherche : - La première partie de la page de résultat de chaque commune indique les risques naturels, mais aussi technologiques et chimiques, qui la menace. - En revanche, juste en dessous, la rubrique "dernières catastrophes" ne répertorient que les incidents liés aux phénomènes naturels, car les données publiques de la base GASPAR ne recensent que les arrêtés de catastrophes naturelles établis par les autorités. Elles ne prennent pas en compte les accidents industriels. C'est ce qui explique par exemple l'absence de la catastrophe d'AZF, survenue en 2001, dans la page de résultat de Toulouse. Francetv info 21/9/2015
  20. Laurent Fabius se rend, ce lundi, au Bangladesh pour une visite consacrée à la hausse du niveau des océans. A cette occasion, francetv info vous présente plusieurs régions, sur tous les continents, menacées par les eaux. Le Bangladesh c'est l'une des vingt populations mondiales les plus menacées, selon une analyse du site Climate Central (en anglais). Plus de 10 millions de Bangladais vivent aujourd'hui dans des zones à risque compte tenu de l'augmentation du niveau de la mer due au réchauffement climatique. C'est le thème de la visite au Bangladesh effectuée par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, lundi 21 septembre, à presque deux mois de la conférence environnementale de Paris. Dans le pire des scénarios, l'élévation du niveau de la mer serait de 82 cm en 2100 (26 cm dans l'hypothèse la plus optimiste), en raison de la dilatation thermique des océans et de la fonte des glaces, indique le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). La Nasa parie, elle, sur une hausse "inévitable" d'un mètre d'ici 100 ou 200 ans. Une élévation qui pourrait être accompagnée de phénomènes climatiques dévastateurs, comme des ouragans, occasionnant d'importantes inondations. Francetv info s'est donc penché sur neuf régions ou villes du globe qui pourraient se retrouver sous l'eau dans les prochaines décennies. Nous avons utilisé des outils imaginant une hausse d'un mètre. - Le Bangladesh et Dacca, sa capitale : Au Bangladesh, l'eau est partout. Situé sur un immense delta qui menace aussi Calcutta (Inde), le pays est pris en étau : au Nord, l'eau provenant de la fonte des neiges et des glaciers de l'Himalaya ; au Sud, l'océan Indien. Selon la Banque mondiale (en anglais), la population installée sur la côte subira de plein fouet les impacts du réchauffement climatique et de la montée des océans, même si les émissions de gaz à effet de serre se stabilisent. Le Bangladesh est déjà concerné. Faute de drainage, les eaux salées pénètrent dans les terres, affectant les zones agricoles. D'ici à 2050, ce phénomène va s'intensifier, prévient la Banque mondiale. Même si cela reste peu visible sur les images satellite, une hausse de 65 cm en 2080 ferait perdre 40% des terres agricoles du Sud. A Dacca, la capitale, plus de 11 millions de personnes pourraient être exposées à des inondations dramatiques à l'horizon 2070, rapporte une étude de l'OCDE datée de 2008. - L'archipel des Kiribati : Comme les Tuvalu voisines ou les Maldives, la République des Kiribati, un archipel situé dans le Pacifique, s'inquiète d'une possible montée des océans. Comme le rappelle Geopolis, la plupart des 33 îlots des Kiribati dépassent à peine le niveau de la mer. Or, selon le Giec, la hausse annuelle dans le Pacifique et l'océan Indien atteint parfois 1,2 cm, soit quatre fois plus que la moyenne mondiale. Anote Tong, le président des Kiribati, se prépare donc à la submersion, prévoyant même que son pays devienne inhabitable d'ici à 2050. En 2014, les autorités ont acheté un territoire de 20 km² aux Fidji. Cette portion, pour le moment recouverte d'arbres, pourrait devenir un refuge pour les 110 000 habitants de l'archipel. Voici ce que donnerait une hausse d'un mètre sur l'île de Kiritimati, un des atolls des Kiribati. - Les Pays-Bas : Aux Pays-Bas, la moitié de la population (47%) vit dans des zones conquises sur la mer, souligne Climate Central. Un quart du pays (26%) se trouve également sous le niveau de la mer, rappelle Arte. Le pays pourrait donc être en première ligne si le niveau des océans augmente. Les autorités réfléchissent déjà à la façon de se protéger. En 2014, le gouvernement a annoncé un plan de 20 milliards d'euros sur trente ans, notamment pour renforcer les 200 digues du pays, afin qu'elles ne lâchent pas en pleine tempête, comme en 1953, où 1 800 personnes avaient péri. Le concept de maisons flottantes séduit également, notamment à Amsterdam, raconte France Inter. - Cap Canaveral, aux Etats-Unis : Il a vu les hommes s'envoler vers la Lune, lors de la mission Apollo 11 en 1969, mais pourrait bientôt se retrouver les pieds dans l'eau. Le Cap Canaveral, situé en Floride, sur la côte est des Etats-Unis, est menacé par la montée des eaux et la répétition d'ouragans dévastateurs, tel Sandy en 2012, indique la NOAA, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (en anglais). [url=http://www.broward.org/NaturalResources/ClimateChange/Documents/SE FL Sea Level Rise White Paper April 2011 ADA FINAL.pdf]Un rapport du Southeast Florida Regional Climate Compact[/url] (Pdf en anglais) estime que le niveau des eaux pourrait s'élever de 60 cm, le long de la Floride, d'ici à 2060. La base de lancement de la Nasa et le centre spatial Kennedy pourraient donc bien devoir fermer leurs portes. En attendant, la Nasa construit des dunes artificielles pour contrer l'érosion, note le Tampa Bay Times (en anglais). - Canton, en Chine : Elle est déjà l'une des villes les plus menacées par les inondations, indiquait la revue Nature Climate Change (Pdf, en anglais) en 2013. Mais la hausse du niveau de la mer risque de rendre Canton (Guangzhou, en chinois), ainsi que ses 12,7 millions d'habitants, encore plus vulnérables. Et les périodes d'inondations "habituelles" pourraient se multiplier. En 2050, le coût économique pour cette mégalopole, située sur un delta, pourrait avoisiner les 13,2 milliards de dollars (contre 687 millions de dollars en 2005) si les protections ne tiennent pas le choc. Pour parer les dégâts, le gouvernement souhaite renforcer les digues et construire des brise-lames, précise Reuters (en anglais). - La Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis : En Louisiane, le delta du Mississippi est grignoté peu à peu par le golfe du Mexique, comme le montrent ces images satellite de l'extrémité sud du delta, prises en 1972 et en 2014. A quelques kilomètres au nord, la Nouvelle-Orléans est aussi menacée. La moitié de la ville est située sous le niveau de la mer et cela pourrait empirer d'ici à 2100, malgré les digues et le système de drainage déjà en place. Localement, l’eau pourrait monter de plus d'un mètre d'ici la fin du siècle. L'ensemble de la ville se trouverait alors noyé, devenant une Atlantide moderne, écrit le Guardian (en anglais). D'autant qu'avec le réchauffement climatique, le risque de voir se former des ouragans de type Katrina augmente. En 2005, ce cyclone avait dévasté la Nouvelle-Orléans, tuant 1 800 personnes, inondant 80% de la ville et laissant 100 000 personnes à la rue. - Hô Chi Minh-Ville, au Viêtnam : Placée sur un delta, Hô Chi Minh-Ville (autrefois nommée Saigon) est une autre ville asiatique menacée par la montée des eaux. Un tiers de la ville est régulièrement confronté aux inondations. Si la population continue de s'installer sur des zones peu élevées, les deux tiers de la ville se retrouveraient en première ligne, souligne le Guardian (en anglais). Selon le réseau Connecting Delta Cities (en anglais), Hô Chi Minh-Ville pourrait aussi être confrontée à un phénomène de salinisation de ses sols, avec des répercussions sur les activités agricoles. - Abidjan, en Côte d'Ivoire : Comme Lagos (Nigeria) ou Alexandrie (Egypte), Abidjan fait partie des villes les plus vulnérables face au risque de la hausse du niveau de la mer. La cité s'étale sur les bords de l'océan Atlantique et, selon le rapport State of the World Cities 2008-2009 (Pdf en anglais) de l'ONU Habitat, le port et l'aéroport d'Abidjan se situent à seulement un mètre au-dessus du niveau de la mer. Une montée des eaux pourrait ainsi noyer 562 km² le long de la côte. - Jakarta, en Indonésie : Selon l'OCDE (en anglais), les habitants de Jakarta seront plus de 2 millions à être exposés aux conséquences de la montée des eaux d'ici à 2070 (contre 513 000 actuellement). La capitale de l'Indonésie s'est déjà affaissée de 4 mètres au cours des trente dernières années, soit un rythme effréné, relève Reuters (en anglais). Pour limiter ce chiffre, la ville peut tenter de préserver la mangrove, qui agit comme une protection contre la houle, ou mettre en place des systèmes de pompage, explique le réseau Connecting Delta Cities (en anglais). Francetv info 21/9/2015 (texte et images)
  21. Une trentaine de communes, sinistrées par les intempéries de la semaine derrière, seront placées en état de catastrophe naturelle, a déclaré Manuel Valls, en déplacement à Montpellier. Des inspections concernant l'A.75, en partie effondrée, et l'hôpital de Lodève, inondé, seront menées. En visite ce dimanche à Montpellier, Manuel Valls a annoncé la déclaration prochaine de l'état de catastrophe naturelle pour les communes sinistrées lors des récentes intempéries dans le Sud-Est après, avoir rencontré une dizaine d'élus et parlementaires de l'Hérault. Le Puech (Hérault) - des vignes détruites et arrachées par les inondations - 15 septembre 2015. VIOLAINE JAUSSENT / FRANCETV INFO Manuel Valls a tenu à délivrer "un message de solidarité" du gouvernement devant plusieurs élus locaux, notamment le président de la région Languedoc-Roussillon, Damien Alary (PS), le président du conseil départemental de l'Hérault, Kléber Mesquida (PS), le sénateur-maire de Castelnau-le-Lez, Jean-Pierre Grand (Les Républicains), ou la maire socialiste de Lodève, Marie-Christine Bousquet. Le Premier ministre a salué "les pompiers, les gendarmes et les bénévoles", qui sont intervenus lors des derniers épisodes orageux "et qui ont permis cette fois qu'il n'y ait pas de drame humain", a-t-il déclaré. Relevant cependant que les dégâts matériels avaient été "très importants", notamment dans la vigne, il a affirmé que "les efforts de la filière ne doivent pas être anéantis par cet épisode", souhaitant la mise en oeuvre rapide de "la procédure de calamité agricole". Reprenant une proposition du président du conseil départemental, M. Valls a souligné l'urgence de "mener des études sur les cours d'eau", dont les crues subites peuvent causer d'énormes dégâts. Une inspection sera conduite concernant l'autoroute A.75, qui s'est effondrée en partie le 12 septembre dernier. Une autre, menée par l'Agence régionale de santé, concernera l'hôpital de Lodève, dont le rez-de-chaussée a été inondé. Matignon va également "examiner la possibilité de faire intervenir l'armée pour dégager des terrains, des cours d'eau, dans les jours qui viennent. Il ne faut pas s'interdire cette possibilité, qui apportera de l'aide aux services communaux et intercommunaux". F3 Languedoc Roussillon 20/9/2015
  22. Ci-dessous, les différents types de nuages et l'étage où, généralement, ils se forment. Pour en savoir plus sur ces nuages, cliquez sur leur nom. Quand il y a différenciation entre Genre et espèce, la première ligne correspond au genre, la seconde à l'espèce. [/td] Lieu de formationGenre / EspèceType de nuages Sol-----Brouillard · Brume · Brume sècheÉtage inférieurGenre EspèceCumulus · Stratus · Stratocumulus Cumulus · Stratus · StratocumulusCumulus castellanus (officieux) · Cumulus humilis · Cumulus mediocris · Stratocumulus castellanus · Stratocumulus lenticularis · Stratocumulus vesperalis (ancien nom) · Stratocumulus stratiformis · PyrocumulusÉtage moyenGenre EspèceAltocumulus · Altostratus Altocumulus castellanus · Altocumulus floccus + Altocumulus lenticularis · Altocumulus stratiformisÉtage supérieurGenre EspèceCirrus · Cirrocumulus · Cirrostratus Cirrus castellanus · Cirrus et cirrostratus fibratus · Cirrus Kelvin-Helmholtz · Cirrus spissatus · Cirrus uncinus · Cirrocumulus castellanus · Cirrocumulus floccus ·Cirrocumulus lenticularis · Cirrocumulus stratiformisÉtage stratosphériqueGenreNuage nacréÉtage mésophériqueGenreNuage noctulescentÀ extension verticale-----Altocumulonimbus (officieux) · Cumulonimbus · Cumulonimbus calvus · Cumulonimbus capillatus · Cumulonimbus tholus (officieux) · Cumulus bourgeonnant · Nimbostratus · PyrocumulonimbusEspèces de nuages-----Calvus · Capillatus · Castellanus · Congestus · Fibratus · Floccus · Fractus · Humilis · Lenticularis · Mediocris · Nebulosus · Spissatus · Stratiformis · UncinusVariétés de nuages-----Duplicatus · Intortus · Lacunosus · Opacus · Perlucidus · Radiatus · Translucidus · Undulatus · VertebratusNuages annexes et autres notions-----Arcus · Asperatus (officieux) · Base d'un nuage · Entonnoir nuageux · Incus · Mamma · Nuage de condensation (par décompression soudaine) · Nuage en bannière · Nuage iridescent ·Mur de foehn · Nuage-mur (Wall cloud) · Pannus · Pileus · Sommet d'un nuage · Sommet protubérant · Tour convective · Traînée de condensation · Tornade · Velum · Virga Wikipedia 21/9/2015
  23. Un nuage iridescent ou irisé est un nuage peu épais dont l'écartement des gouttes ou de cristaux de glace provoque, par diffraction, une irisation de la lumière, donnant un aspect coloré au nuage. Cirrus iridescent photographié le 31/7/2012 dans le ciel de Boynton Beach, Floride (USA) . GQuiroga CC BY-SA 3.0 Ce sont les cirrostratus, cirrocumulus ou altocumulus qui exhibent le plus souvent ces taches ou bords brillants, généralement rouges ou verts, observés jusqu'à une distance d'environ 30 degrés de la direction du Soleil ou de la Lune. Le nuage doit être optiquement très mince de telle façon que la lumière ne rencontre qu'une seule gouttelette ou cristal d'épaisseur. Lorsque les gouttes ou cristaux sont de dimensions similaires sur une grande étendue, l'irisation forme une couronne avec le Soleil ou la Lune au centre. Wikipedia
  24. Appelé nuage iridescent, ce phénomène coloré est dû à la réflexion de la lumière du soleil dans les gouttelettes qui composent certains types de nuages. Certains y ont vu un phénomène annonciateur de "la fin des temps". C'était en fait un phénomène météorologique spectaculaire. Un nuage iridescent s'est formé, mardi 15 septembre, dans le ciel d'Escazu (Costa Rica), laissant ses habitants stupéfaits, raconte ABC News (en anglais). Jessielou121 15/9/2015 Ce nuage coloré est dû à la réflexion de la lumière du soleil dans les gouttelettes qui composent certains types de nuages. Plusieurs témoins ont pris en photo le nuage, avant de poster les clichés sur les réseaux sociaux. "C'etait à couper le souffle. C'est comme un signe de Dieu'", s'est émerveillé Jessie Montealegre, citée par ABC. Les nuages iridescents ne sont pas un phénomène si rare que cela, indique le Washington Post (en anglais). Ils peuvent le plus souvent être observés au début des tempêtes orageuses. Francetv info 20/9/2015
  25. Los Angeles - Les autorités californiennes ont levé dimanche l'ordre d'évacuation obligatoire autour de l'un des deux incendies majeurs sévissant actuellement en Californie, qui ont détruit plus de 1.400 maisons, selon le département californien des forêts et de protection contre les incendies (CalFire). Bonne nouvelle! Toutes les évacuations obligatoires de l'incendie de Butte dans le comté de Calaveras ont été levées, a tweeté Daniel Berlant, porte-parole de Calfire. CAL FIRE TV 16/9/2015 Mais des évacuations obligatoires étaient toujours en place pour l'autre incendie majeur, dit Valley Fire, qui avait ravagé dimanche matin près de 30.400 hectares (303 km2) et n'était maitrisé qu'à 53%. Quatre pompiers ont été blessés et trois civils tués par ses flammes, qui ont détruit 888 habitations et 514 bâtiments depuis le 12 septembre. Dimanche matin, près de 4.400 pompiers combattaient ce feu, qui frappe les célèbres régions vinicoles de Napa, Sonoma et du comté de Lake. Selon Daniel Berlant, le Butte fire et le Valley fire sont à ce stade respectivement les sixième et septième plus destructeurs de l'histoire de la Californie. Plus de 1.400 maisons ont été détruites, selon un communiqué de Calfire dimanche après-midi. Dimanche matin, près de 10.500 pompiers luttaient contre dix grands incendies en Californie. Au moins 17.000 personnes avaient du être évacuées cette semaine face à l'avancée des flammes. L'incendie le plus destructeur jamais enregistré en Californie, dit de Tunnel, date d'octobre 1991, avec 2.900 structures détruites et 25 tués. En termes de superficie, c'est celui de Cedar, en 2003, qui avait avalé 111.000 hectares de terrain, qui détient le record. Romandie 20/9/2015
×
×
  • Créer...