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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Une vidéo désormais virale montrant pendant huit heures une rivière qui s'écoule a déjà aidé des millions de personnes à passer une bonne nuit. C'est une cascade d'eau qui s'écoule dans une rivière enjambée par un petit pont de bois et encerclée d'une verdure éclatante. La scène se déroule dans le comté de Leitrim, au nord-ouest de l'Irlande, et ne contient pas a priori les ingrédients d'une vidéo virale sur le Net. Pourtant, des millions d'insomniaques du monde entier utilisent ce très long-métrage (huit heures, tout de même !) pour trouver le sommeil. johnnielawson 2/7/2013 L'artiste Johnnie Lawson ne s'attendait pas à ce que ses images soient vues plus de six millions de fois sur YouTube lorsqu'il a choisi de filmer la vue tranquille qu'il affectionne particulièrement lorsqu'il promène ses deux épagneuls dans un bois. "Tout au long de l'année, je regardais les saisons changer. Je sentais que ce serait une merveilleuse scène à ajouter à ma collection de vidéos sur ma chaîne de détente sur YouTube, a-t-il confié à des médias britanniques. J'ai choisi la fin du printemps, lorsque les feuilles ont une riche couleur verte et qu'il y a une merveilleuse luminosité à travers la canopée." La vidéo fait partie d'une série de métrages dépeignant des scènes rurales irlandaises du comté de Leitrim, que l'artiste a créée afin d'aider les gens à se détendre la nuit ou lorsqu'ils étudient. Les vidéos durent pour la plupart huit heures, pour que les spectateurs puissent être accompagnés tout au long de leur sommeil. Les internautes ont expliqué dans des commentaires publiés à Buenos Aires, Sydney, Londres ou encore Tokyo comment ces images les avaient aidés à lutter contre des acouphènes, l'anxiété ou la dépression. Déjà visionnée plus de sept millions de fois (au 8/5/2015), la vidéo est désormais utilisée dans plusieurs hôpitaux de Londres dans le cadre d'essais cliniques et de recherche médicale. Pourvu que cette nouvelle, qui a profondément surpris le réalisateur, ne lui procure pas trop d'insomnies. Le Point 7/5/2015
  2. Une cour criminelle d'Eskisehir (centre-ouest de la Turquie) a infligé une peine sans précédent à un étudiant de 21 ans qui avait torturé à mort en septembre 2013 un chat d'un café local (İletki) -divulgué en ligne en Février 2014- , le condamnant à trois ans de prison ferme, ont rapporté jeudi les médias locaux. L'étudiant en littérature avait posté la vidéo de son crime sur internet, suscitant l'émoi des défenseurs des animaux. Un Turc condamné à 3 ans de prison ferme pour avoir torturé à mort un chat DPA/AFP - Felix KÄstle Les juges ont estimé que le suspect ne pouvait bénéficier de sursis en raison de la "gravité de ses actes sur un animal" et ont refusé une réduction de peine, ou une possibilité de la convertir en amende, comme c'est généralement le cas, selon l'édition en ligne du journal Hürriyet. Le suspect a reconnu les faits et affirmé ne pas avoir de "problèmes psychologiques", précise le quotidien. La Turquie a adopté ces dernières années une législation plus stricte contre la cruauté des animaux mais les métropoles turques comme Istanbul, Ankara ou Izmir (ouest) comptent encore de nombreux animaux errants, faute de parcs spécialisés et de cliniques de stérilisation suffisants. Le Point 7/5/2015
  3. Utiliser des produits naturels pour faire son ménage est une habitude peu polluante, mais aussi peu chère. Alors qu'au rayon "produit ménager" des supermarchés, les nettoyants semblent tous plus miraculeux les uns que les autres, une famille a décidé de s'en débarrasser totalement. "J'ai des produits bien moins chers et tout aussi efficaces", assure cette mère de famille au micro de France 2. Elle préfère acheter du bicarbonate de soude, utilisé en cuisine, il dissout les graisses et contrairement à ses concurrents du rayon ménager, n'est pas toxique. "Mon mari, quand j'utilisais d'autres produits que des produits simples comme ça, avait des allergies régulières, des gros problèmes de sinus, très mal au crâne (...) du coup on a complètement arrêté", se souvient Sandrine Leroux. Son autre produit fétiche : le vinaigre. "Le vinaigre a l'avantage de désinfecter vraiment, donc d'empêcher les microbes de proliférer". Et pour le linge, Sandrine Leroux utilise des copeaux de savon dilué dans un verre d'eau. Ces produits sont moins polluants, mais aussi très économiques pour les porte-monnaie. Francetv info 5/5/2015
  4. Le cacatoès soufré est menacé d'extinction à cause du commerce illégal. Malheureusement, les contrebandiers redoublent d'imagination pour faire passer la douane à l'infortuné volatile. La police indonésienne a trouvé 24 cacatoès soufrés (Cacatua sulphurea) enfermés dans des bouteilles vides dans le port de Tanjung Perak à Surabaya, sur l'île de Java en Indonésie, comme le rapportent nos confrères du Dailymail. Des cacatoès ont été enfermés vivants dans des bouteilles afin de passer la frontière indonésienne. SURYANTO / ANADOLU AGENCY / AFP Ces oiseaux vivent sur d'autres îles indonésiennes - l'île de Subawesi et des îles de la Sonde - ainsi qu'au Timor oriental. Ils ont été transportés de cette façon afin de passer la douane illégalement, chaque individu étant vendu environ 885 euros sur le marché noir des animaux exotiques de compagnie. Libéré de leur prison de plastique, les animaux ont ensuite été soumis à un examen médical. Un cacatoès soufré (Cacatua sulphurea) photographié dans le parc aux oiseaux à Kuala Lumpur, en Malaisie. Mahbob Yusof CC BY-SA 2.0 CR = En danger critique d'extinction Cette espèce est placée en danger critique d'extinction par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). En plus du commerce illégal, le cacatoès soufré est aussi victime de la déforestation car il construit son nid dans les arbres. Ces perroquets blancs à crête jaune ne pondent qu'un ou deux œufs par an, qu'ils couvent ensuite durant environ un mois, un système de reproduction qui les rend d'autant plus fragiles. L'Indonésie, état membre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), condamne officiellement le commerce illégal d'espèces protégées. Sciences et avenir 5/5/2015
  5. En Isère, en Savoie et en Côte-d'Or, les cours d'eau sont surveillés de près après les fortes pluies de la nuit passée. Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mai, les fortes pluies en Isère, Savoie et Côté-d'Or ont causé quelques frayeurs aux habitants. À Dijon (Côte d'Or), dimanche matin, c'est à la pelleteuse qu'il a fallu vider les égouts obstrués. Dans les campagnes, les agriculteurs, surpris par le phénomène ont dû déplacer des troupeaux. À Grenoble (Isère), l'Isère, nourrie par les pluies et la fonte des neiges, a débordé. "Je savais que c'était inondable ici, mais... C'est juste flippant", lâche une habitante au micro de France 2. Cette nuit, les eaux ont menacé les habitants situés à proximité des quais. Ce matin, certains Grenoblois doivent nettoyer les débris devant leur domicile. Après cette nuit difficile, le niveau de l'Isère reste surveillé de très près, tout comme les autres cours d'eau alentour. Et pour cause, le retour de la pluie est attendu dès dimanche dans la région. Francetv info 3/5/2015
  6. Philippe, un ancien professeur d'informatique, est électrohypersensible, ou EHS. Pour trouver des "zones blanches", exemptes d'ondes lui rendant la vie impossible, il sillonne la Drôme au volant de sa camionnette aménagée... et vit comme un sans domicile fixe. Extrait de "13h15 le samedi" du 2 mai. Philippe analyse sa condition d'électrohypersensible, ou EHS, comme un signe avant-coureur de la catastrophe sanitaire à venir... Cet ancien professeur d'informatique, devenu de plus en plus sensible aux ondes, cherche des "zones blanches" exemptes de pollution électromagnétique. Philippe est un nouveau type de SDF, sillonnant le département de la Drôme au volant d'une camionnette aménagée. Ce responsable d'une association défendant les droits des EHS fuit les zones urbaines qu'il ne peut plus habiter. "Je ne désespère pas que les niveaux d'irradiation en ville finissent par baisser", affirme-t-il. Ce militant associatif, mesurant les émissions électromagnétiques sur la place d'un village où il a arrêté sa maison sur roues, est abordé par un homme dont le métier est de proposer aux particuliers des analyses de leur environnement. Il utilise le même type d'appareil que Philippe quand il cherche un lieu de vie sain pour lui. La demande n'est pas très forte, mais elle existe, selon lui : "J'ai fait une étude ce matin pour une dame qui voulait acheter une maison près d'une antenne-relais et elle désirait savoir à quoi elle allait être exposée ... C'est normal que les gens s'inquiètent". ---> Une vidéo extraite du document "Réfugiés des ondes" diffusé dans 13h15 le samedi du 2 mai 2015, le magazine d'information présenté par Julian Bugier sur France 2. ---> Un autre temps fort : Ondes : "Je le paie très cher à chaque fois que je sors !" Francetv info 2/5/2015
  7. Un parking de Flumet (Savoie) a disparu. Le ruisseau s'est transformé en torrent de boue. L'eau a charrié les pierres. Les terrains alentour se sont effondrés, et des routes sont coupées. La base de loisirs, toute neuve, a même disparu sous les eaux. Tout est à reconstruire. "C'est la première fois. Même mon père, qui a plus de 80 ans, n'avait jamais vu un temps pareil", assure au micro de France 2 un riverain. Dans la campagne d'Aiton en Haute-Savoie, certains agriculteurs sont amers. Pris au piège par les eaux, une trentaine de moutons ont disparu. "On les a retrouvés sous des arbres, perchés, entourés d'eau", assure un agriculteur. À Grenoble, l'Isère, gonflée par les pluies et la chute des neiges, a inondé les quais de la ville. De nouvelles pluies sont attendues lundi 4 mai. Plusieurs départements restent donc en alerte. Voir la carte VigieCrue Francetv info 3/5/2015
  8. L'Hoazin huppé ou hoazin, aussi appelé hoatzin (Opisthocomus hoazin), est une espèce d’oiseaux tropicaux que l’on rencontre en Amérique du Sud, dans les marais des bassins de l’Amazone et de l’Orénoque. C'est un grand oiseau (62 – 70 cm) arboricole et grégaire. Sa queue est longue et ses ailes sont larges. Il possède un long cou et une petite tête ornée d'une huppe hérissée. Ses yeux rouges contrastent avec sa face bleue, dépourvue de plumes. C’est un piètre voilier. C’est une espèce bruyante, qui émet toute une variété de cris rauques. Hoatzin (Opisthocomus hoazin) à Beni River en Bolivie. Il est appelé Serere localement. D'après un fossile découvert en Colombie daté du Miocène, il est considéré comme l'oiseau moderne le plus ancien encore existant : plus de 18 millions d'années ! On a beaucoup discuté de sa position taxonomique, c’est-à-dire sa parenté avec les autres espèces d’oiseaux. En fait, il n'existe pas d'espèce qui lui soit proche, on a donc créé une famille qui lui est propre : les Opisthocomidae. Hoazin s'apprêtant à voler. Warren H Flickr / CC BY-SA 2.0 Alimentation : L'hoazin consomme les feuilles et fruits de plantes qui croissent dans les marais où il vit. Une des nombreuses particularités de cette espèce est qu’elle possède un système digestif unique parmi les oiseaux. En effet, les hoazins ont recours à une fermentation bactérienne dans la première partie de l’intestin, afin de réduire en morceaux les matières végétales qu’ils consomment, à la manière du bétail et des autres ruminants. Sérère ou Hoatzin avec son poussin. Themoth02 26/3/2013 Comportement : Les hoazins sont grégaires et nichent en petites colonies. Ils pondent 2 ou 3 œufs dans un nid de brindilles placé dans un arbre qui surplombe l’eau. Wikipedia 2/5/2015
  9. Au Népal, six jours après le violent séisme qui a frappé le pays, les recherches de survivants prennent officiellement fin ce vendredi 1er mai. "Ici, on assiste à une véritable course contre la montre pour retrouver des survivants", explique l'envoyé spécial de France 3 Carol Cuello. Toute la journée, les sauveteurs étaient à la manoeuvre dans l'espoir de retrouver des survivants, mais, comme le raconte le journaliste qui a assisté à l'une de ces scènes, ce sont des corps sans vie qui ont été extraits des décombres. Le bilan est terrible pour le Népal : plus de 6 200 morts, plus de 14 000 blessés. "Par ailleurs nous sommes toujours sans nouvelles de 159 Français et d'environ 1 000 Européens", détaille le journaliste. À minuit, les recherches pour retrouver les survivants prendront officiellement fin. "Dès demain, les pelleteuses vont entrer en action pour dégager les gravats", conclut Carol Cuello. Francetv info 1/5/2015
  10. Pour se protéger de la bactérie tueuse d’oliviers, Xylella fastidiosa, la Corse a décidé d’interdire toute entrée de végétaux sur son territoire. Jeudi 30 avril, à l’issue d’une réunion du conseil régional d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (Crospav), le préfet, Christophe Mirmand, a signé un arrêté décrétant « l’interdiction de l’introduction de végétaux en Corse », avec des possibilités de « dérogation pour les professionnels, sur demande instruite par les services de l’Etat » et une possibilité d’entrée sur l’île limitée aux seuls ports d’Ajaccio et de Bastia. Ces dispositions entreront en vigueur dès le 11 mai. Cette mesure, attendue en particulier par les producteurs d’huile d’olive corses, très inquiets des ravages causés par la bactérie sur les oliveraies des Pouilles (Italie) depuis octobre 2013, va bien au-delà des mesures prises par la Commission européenne (voir article précédent) [...]Le préfet de Corse a donc décidé de mesures nettement plus rigoureuses que celles promues par Bruxelles. « Je vais plus loin que Bruxelles et même que Paris, en permettant de suspendre des importations de végétaux, quelle qu’en soit la provenance », a déclaré au Monde M. Mirmand. Mais cette décision risque de ne pas plaire aux commissaires européens. Mercredi, le porte-parole à la santé et à l’environnement de la Commission, Enrico Brivio, expliquait que tous les Etats membres devraient se conformer aux décisions européennes, « la France comme les autres », et qu’il ne saurait « y avoir d’exception corse ». Le préfet d’Ajaccio a donc demandé au gouvernement « d’engager une procédure de reconnaissance de la Corse comme exempte de Xylella fastidiosa », ce qui permet de maintenir les exportations de végétaux hors de Corse, la bactérie n’y étant à ce jour pas présente. Cette procédure doit aussi permettre de reconnaître l’île comme « zone protégée », « afin que la Corse puisse bénéficier d’exigences spécifiques supplémentaires que devront remplir les végétaux introduits sur l’île ». Si la demande française de zone protégée était rejetée par Bruxelles, le préfet demanderait néanmoins le maintien de l’arrêté pris jeudi. « Il faudra étudier la nature du contentieux que cela entraînera », dit M. Mirmand, assurant que sa décision a été prise avec l’assentiment de la direction générale de l’alimentation du ministère de l’agriculture. La demande à Bruxelles de création d’une zone protégée ne pourra avoir lieu qu’une fois les mesures de protection européennes entrées en vigueur et publiées au Journal officiel de l’Union européenne, soit probablement pas avant le début du mois de juin. « Nous introduirons la demande si les conditions sont remplies, c’est-à-dire la certitude qu’il n’y a pas de présence de la bactérie sur le territoire visé », précisait-on au ministère, vendredi. La création de zone protégée a déjà eu lieu en Europe, notamment sur les îles britanniques. Il faut que la région ciblée soit isolée géographiquement et que des contrôles spécifiques y soient réalisables. Certains, tels les producteurs d’olives, au sein du Crospav, réclamaient des mesures plus strictes, sans possibilité de dérogation. L’hypothèse de zones de quarantaine sur l’île a été abandonnée. « Nous ne savons pas exactement de quelle durée aurait pu être cette mise à l’isolement, car les temps d’incubation de cette bactérie ne sont pas connus avec précision », avance M. Mirmand. Mais une chose est sûre : tout végétal arrivant par l’un des nombreux ports corses, à l’exception des deux plus importants, sera détruit. De même pour les professionnels, les nombreux pépiniéristes ou paysagistes qui voudraient faire entrer des plantes sans autorisation préalable se les verront confisquées puis détruites. Des affichettes seront apposées sur tous les bateaux reliant la Corse, notamment ceux en provenance de l’Italie voisine. La campagne d’information, déjà en cours, devrait s’intensifier sur les sites des compagnies de navigation. Les contrevenants aux mesures d’interdiction risqueront jusqu’à deux ans de prison et 300 000 euros d’amende. Dans son arrêté, le préfet a aussi détaillé les mesures conservatoires qui seraient prises en cas « de suspicion forte sur un végétal » : destruction, « mise en œuvre d’un traitement insecticide [la bactérie voyage de plante en plante grâce à des insectes vecteurs comme les cicadelles et les cercopes] dans un rayon de cent mètres autour du végétal », et surveillance renforcée dans la zone. Pour mener à bien les missions de contrôle dans les ports, mais aussi chez les pépiniéristes ou dans les plantations, le préfet a demandé l’aide de Paris. « Il faut renforcer les services de l’Etat, et j’ai sollicité les services des douanes ainsi que ceux de la direction de la protection des populations », précise Christophe Mirmand. Le Monde 1/5/2015
  11. Des équipes cynotechniques tentent de retrouver les survivants du séisme dans la région de Katmandou. Parmi eux, trois chiens français. Portraits de ces sauveteurs singuliers. Hatos et deux de ses compagnons sont arrivés au Népal dimanche 26 avril 2015 au soir. Et depuis lundi 27, ils font tout ce qu'ils peuvent pour retrouver des survivants sous les décombres des habitations dévastées par le tremblement de terre survenu samedi 25. Hatos, un malinois de l'équipe de pompiers français, est à la recherche des survivants du séisme du Népal Pompiers de l'Urgence Internationale Leur aide est précieuse : grâce à leur flair et à une formation spéciale, ces chiens sauveteurs sont capables de détecter la présence de victimes ensevelies. "Notre équipe cynotechnique a commencé par la ville de Bahktapur (située à 13 kilomètres à l'est de Katmandou et à 1.400 mètres d'altitude)", raconte Philippe Besson, président et fondateur de Pompier de l'Urgence Internationale (PUI), la seule ONG française classifiée par l'ONU. "Les deuxième et troisième jours, nous avons été engagés sur Katmandou. Maintenant on voudrait aller dans les villages extérieurs, poursuit Philippe Besson. Mais ils sont accessibles seulement par hélicoptère, alors on négocie pour en avoir un rapidement, car le temps commence à passer...". Or, les chances de retrouver des survivants s'amenuisent de jour en jour. Hatos, un malinois de l'équipe de pompiers français sur place au Népal. Pompiers de l'Urgence Internationale Les équipes cynotechniques françaises des PUI ont été rejointes à Paris par les espagnoles de l'IAE, avec qui elles sont habituées à opérer. Et depuis mercredi 29 avril, elles travaillent de concert avec les équipes chinoises (62 sauveteurs dont 6 chiens) rencontrées à Katmandou. Qui sont ces chiens sauveteurs ? "Nous avons dix chiens et six maîtres-chiens dans notre structure, explique Philippe Besson. Environ les trois quarts sont des professionnels et l'autre quart est composée de pompiers volontaires. Le chien appartient à son maître, rarement à la caserne. Le maître a une double casquette : il est avant tout pompier, spécialisé dans l'intervention à l'étranger, mais c'est également un maître-chien. Le chien est choisi par le futur maître, avec l'aide du conseiller technique, c'est-à-dire le pompier maître-chien le plus expérimenté. Car c'est comme un couple : il faut que les caractères s'accordent. Par exemple, pour un pompier un peu hyperactif, il faut un chien calme". L'équipe de secours chinoise au Népal, avec ses chiens sauveteurs. AFP Le chien est généralement choisi jeune, dans un élevage bien connu pour ses méthodes calmes. "Ce sont souvent des Malinois, comme Hatos. Les Espagnols, eux, ont un Labrador. La race n'a pas beaucoup d'importance, il peut même s'agir d'un bâtard. Nous avons également déjà pris un chien à la SPA. C'était un excellent chien. Le problème c'est que l'on connaît souvent moins bien son passé. Or c'est un élément important : nous devons nous assurer que le chien ne sera jamais agressif. Nous ne pouvons pas risquer qu'il morde une victime !" Le chien arrive généralement vers l'âge de 3 - 4 mois. Sa formation est progressive : - d'abord des exercices d'obéissance classiques : "Le but est de lui apprendre à chercher. D'abord son 'doudou', son jouet préféré. Puis son maître. Et enfin des personnes étrangères", résume Philippe Masson. - Puis les scénarios se compliquent et les entraînements visent à désensibiliser le chien : "On lui fait traverser un petit gué pour qu'il n'ait pas peur de l'eau, on l'habitue à travailler dans le bruit, avec un feu à proximité. Mais aussi à ne pas manger la nourriture trouvée lors d'un exercice, car si l'on intervient dans un supermarché, il ne s'agit pas que le chien se mette à manger tout ce qu'il trouve plutôt que de chercher les victimes !". Le chien et son maître forment un binôme unique, comme ici au Népal. Pompiers de l'Urgence Internationale D'ailleurs la récompense que le chien obtient pour avoir cherché convenablement, n'est jamais une friandise. "Il reçoit son jouet favori, une sorte de manchon qu'il aime mâcher". Et pour le réprimander ? "Uniquement par la voix. Nous ne sommes jamais violents avec le chien : il ne faut pas lui apprendre l'agressivité". 20Minutes 28/4/2015 Le chien apprend à chercher et à "marquer" lorsqu'il détecte la présence de quelqu'un. "Son attitude de marquage varie : il aboie généralement, mais il peut aussi gratter. Seul son maître le connaît suffisamment pour savoir s'il effectue un marquage". En 2 à 3 ans, le chien est fin prêt. Il passe un test afin de valider ses aptitudes. Il travaillera jusqu'à environ 8 ans. Les chiens aiment-ils leur "métier" ? "Les chiens sont entraînés quotidiennement : pour eux c'est du jeu. Ils sentent néanmoins la différence lorsque nous partons en mission. Mais ils sont alors très excités et de joie !". Un peu comme lorsqu'un chien lambda part en promenade avec son maître. Quant au Népal, la mission se déroule bien pour le moment. Les chiens n'ont pour l'heure pas retrouvé de personnes vivantes. "Notre mission est prévue jusqu'au 5 mai. Nous sommes en train de voir si nous pourrons envoyer une relève. Pour le moment il y a de grandes difficultés logistiques. L'aéroport de Katmandou est saturé, car il n'a qu'une seule piste". Les chiens dans les équipes de secours internationales Belgique : 4 chiens - 44 sauveteurs Royaume-Uni : 4 chiens - 67 sauveteurs Singapour : 4 chiens - 69 sauveteurs Japon : 4 chiens - 70 sauveteurs France et Espagne : 6 chiens - 15 sauveteurs Norvège : 5 chiens - 35 sauveteurs USA : 6 chiens - 57 sauveteurs Chine : 6 chiens - 62 sauveteurs Russie : 7 chiens - 90 sauveteurs Pays-Bas : 9 chiens - 62 sauveteurs Pologne : 12 chiens - 81 sauveteurs Sciences et avenir 30/4/2015
  12. Les pluies abondantes attendues vendredi et samedi s'ajoutent à la fonte de la neige, annonce jeudi Météo France. Prudence sur les routes en Rhône-Alpes. L'Ain, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie sont placées en alerte orange "pluie-inondation" du vendredi 1er mai au samedi 2 mai. Les pluies abondantes attendues s'ajoutent à la fonte de la neige, prévient Météo France. Un panneau prévenant un risque d'inondation sur une route à Lille (Nord). (MAXPPP) En vingt-quatre heures, 40 à 60 millimètres de pluie sont attendues sur le Bugey (Ain), avec des pointes à 80 mm, et 60 à 80 mm sur les Préalpes et les Alpes, avec des pointes à 100 mm. Des cumuls qui n'ont rien d'exceptionnel mais qui toucheront des sols saturés par la fonte de la neige sur les reliefs. Cliquez sur la carte puis, une fois sur le site de Météo France, cliquez sur le département qui vous intéresse. Ces informations sont valables jusqu'au vendredi 1er mai 16h00. Météo France recommande en conséquence la "vigilance" et d'éviter, "si possible, le réseau routier secondaire". Par ailleurs, dans les zones habituellement inondables, il est conseillé de mettre en sécurité les biens susceptibles d'être endommagés. Francetv info 30/4/2015
  13. Un deuxième avion affrété par Paris a quitté le Népal ce jeudi 30 avril avec à son bord des ressortissants français. Une équipe de France 3 les a rencontrés avant leur départ. Un premier avion, avec à son bord des rescapés français du séisme, a atterri à Roissy, ce jeudi 30 avril. Des centaines d'autres ressortissants attendent toujours de pouvoir quitter le Népal. Un deuxième appareil, affrété par Paris, est arrivé à Katmandou dans la nuit. "Aujourd'hui, on est content, on sait qu'on peut rentrer chez nous retrouver nos proches. C'est vraiment le principal", confie une Française au micro de France 3. Pour d'autres, l'angoisse est toujours présente cinq jours après le séisme. "Il y avait des falaises entières qui s'écroulaient. On ne dort pas. Trois jours sans dormir, je ne le souhaite à personne. Je remercie l'État français parce qu'on vient nous chercher, mais tous les Népalais là-haut, personne ne va les chercher", explique une ressortissante française. 94 Français se sont envolés à destination de Paris. Ils devraient arriver dans la soirée. Francetv info 30/4/2015
  14. Maincy (France) (AFP) - Quelle maladie étrange ronge depuis quelques années le buis ? Cet arbuste, symbole des "jardins à la française" chers à André Le Nôtre, dépérit, au grand dam des propriétaires de nombreux lieux du patrimoine tels que le château de Vaux-le-Vicomte (Seine-et-Marne). (Image André Le Nôtre portant l'ordre de Saint-Michel, par Carlo Maratta, château de Versailles. Carlo Maratta / domaine public) Sous un soleil printanier, les visiteurs du château, situé à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Paris, se pressent pour voir ce fleuron du patrimoine du XVIIème siècle, édifié par Nicolas Fouquet, surintendant de Louis XIV, et se promener dans son jardin conçu par le paysagiste André Le Nôtre (1613-1700). Les jardins du château de Vaux-Le-Vicomte le 16 juin 2013 à Maincy (c) Afp Allées géométriques, arabesques végétales, arbustes taillés au millimètre près... Sur 33 hectares, 230.000 pieds de buis font la réputation des lieux depuis quatre siècles. Mais quand on s'approche de cet écrin de verdure, on découvre des arbustes dont les feuilles sont souvent orangées, les rameaux nus, clairsemés. "Sur l’ensemble des broderies de buis de Vaux-le-Vicomte, on estime entre 20 à 25% ceux qui ont été touchés par la maladie et qui sont donc morts", explique Alexandre de Vogüè, copropriétaire de ce château, dans sa famille depuis 1875, et directeur de la communication et du mécénat. La "maladie" c'est celle du dépérissement du buis, causée par le "Cylindrocladium buxicola, Volutella buxi)", un champignon qui prospère en milieu humide, pénètrant dans les sols. A cela s'ajoute un fléau venu d'Asie, la "pyrale" : ce papillon pond des œufs et engendre une multitude de chenilles qui vont dévorer les feuilles en un rien de temps. Jardin du Luxembourg, Versailles... plusieurs lieux emblématiques sont touchés. Une chenille de la pyrale du buis. Didier Descouens CC BY-SA 4.0 "Le buis est une plante présente dans de nombreux types d'espaces verts : jardins patrimoniaux, à la française, publics. On ne le remarque parfois même pas tant il est présent au quotidien. Aujourd'hui, tous ces paysages sont affectés par la pyrale du buis et la maladie du dépérissement", explique à l'AFP Caroline Gutleben, directrice de l'institut "Plante et cité" et coordinatrice de "Save Buxus", un programme national pour sauver le buis. Selon elle, "l'art des jardins est en péril pour les prochaines années". "On peut espérer sauvegarder le patrimoine mais pas éradiquer ces maladies déjà fortement présentes sur le territoire national et en Europe", explique Mme Gutleben. Dans sa voiturette électrique, Patrick Borgeot, chef jardinier de Vaux-le-Vicomte depuis 8 ans, fait le tour des buis centenaires. "Ça devient très compliqué de travailler, se désole-t-il. Un jardinier est là pour entretenir, pas pour passer son temps à se battre contre les maladies". Pour l'heure, il n'y a pas de solution miracle pour anéantir ces maladies "super-résistantes". Les produits phytosanitaires sont efficaces, mais ils ne sont que préventifs, poursuit M. Borgeot, et des traitements répétés peuvent s'avérer néfastes pour l'environnement. Alors, dans un petit coin du jardin, le chef teste d'autres variétés. Sans grand succès. En outre, il faut être certain de la "pérennité des végétaux qui serviront en remplacement. Le buis, c'est quasiment la plante idéale, ça demande peu d'entretien, ça pousse dans tous les sens et ça permet de faire des dessins." "On a tendance à penser que les jardins, c'est juste joli mais ces jardins à la française sont quand même une partie de l'image de la France. Si la totalité des buis meurt, ça aura un impact économique important", présage-t-il. Confronté à ce fléau depuis environ quatre ans, le château a organisé en mars une journée d'étude avec des spécialistes européens, qui a hélas "montré que les moyens de lutte" étaient "compliqués et aléatoires", selon M. de Vogüè. Pas fataliste, le châtelain invoque les lois de la nature contre lesquelles il est difficile de lutter. "On veut garder nos broderies mais c'est du végétal: ça vit, ça meurt, ça renaît, ça se remplace... L'évolution de cette œuvre naturelle donne de la vie à ce monument. Le jardin de Vaux-le-Vicomte n'est pas un musée figé". Sciences et avenir 25/4/2015
  15. Cité du Vatican (AFP) - Le pape François a reçu mardi le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en marge d'un colloque scientifique sur la protection de l'environnement organisé au Vatican, a annoncé le service de presse du Saint-Siège. Ban Ki-moon et le pape se sont entretenus en privé "pendant une demi-heure" avant le début du colloque, selon Ciro Benedettini, vice-directeur de la salle de presse du Vatican qui n'a pas précisé les thèmes abordés. "Le pape François et moi venons d'avoir une conversation très large et fructueuse", a cependant indiqué M. Ban en ouverture du colloque "Protéger la planète, rendre digne l'humanité" organisé par l'Académie pontificale des sciences. "J'attends avec impatience l'encyclique du pape François", a lancé le secrétaire général de l'ONU, alors que le souverain pontife doit publier une encyclique sur l'écologie humaine en juin ou juillet. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, au Vatican, le 28 avril 2015 (c) Afp "La science et la religion ne sont pas opposées sur le changement climatique", a-t-il ajouté, saluant les efforts du pape et de l'Eglise pour "attirer l'attention sur le besoin urgent de faire la promotion d'un développement durable". Evoquant la conférence sur le climat prévue en décembre dans la capitale française, il a estimé que "Paris n'était pas un point final mais devait être un tournant pour trouver une voie commune face au défi du climat". Lundi, Ban Ki-moon avait rencontré le Premier ministre italien, Matteo Renzi, et la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, pour manifester leur volonté commune de mettre un terme aux drames de l'immigration clandestine, une semaine après le plus grave naufrage en Méditerrannée. Face à la multiplication de ces tragédies, le pape avait appelé à la communauté internationale à "agir avec rapidité". Sciences et avenir 28/4/2015
  16. Bruxelles (AFP) - La Commission européenne a menacé mercredi la France d'un renvoi en justice si elle ne prend pas des "mesures ambitieuses, rapides et efficaces" pour limiter la pollution aux particules fines dans dix agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble. "La Commission européenne a demandé à la France de respecter la législation de l'UE exigeant que les États membres limitent l'exposition de leurs citoyens aux particules fines (PM10)", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Cet "avis motivé" peut être suivi d'un renvoi de la France devant la Cour de justice de l'Union européenne si le pays "ne réagit pas dans un délai de deux mois", a précisé Bruxelles. La Commission européenne a menacé mercredi la France d'un renvoi en justice si elle ne prend pas des "mesures ambitieuses, rapides et efficaces" pour limiter la pollution aux particules fines dans dix agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble (c) Afp "Les chiffres des autorités françaises les plus récents montrent que le problème de pollution de l'air persiste et que les limites maximales journalières pour ces particules sont dépassées dans 10 zones: Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Martinique, Rhône-Alpes (Vallée de l'Arve), PACA–ZUR (Zone urbaine régionale), Nice, Toulon, Douai-Béthune-Valenciennes", selon la Commission. L'exécutif européen "considère que la France n’a pas adopté les mesures qui auraient dû être appliquées depuis 2005 pour protéger la santé de ses citoyens et elle lui demande de prendre des mesures ambitieuses, rapides et efficaces", poursuit Bruxelles. "Ces minuscules particules proviennent des émissions imputables à l'industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique et peuvent provoquer de l'asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée", rappelle la Commission européenne. Un épisode de pollution accrue à Paris et en Ile-de-France début avril avait donné lieu à une nouvelle polémique en France, les élus de la région réclamant, en vain, une mise en oeuvre rapide de la circulation alternée des véhicules. Sciences et avenir 29/4/2015
  17. Nouméa (AFP) - Les savoirs traditionnels des peuples d'Océanie sont un élément clé dans l'adaptation des pays insulaires de la zone aux effets du réchauffement climatique, qui les frappent de plein fouet, ont indiqué jeudi des experts lors d'une conférence régionale. "Les populations du Pacifique vivent là depuis des millénaires, elles ont de tous temps connu des catastrophes naturelles et ont acquis un savoir-faire propre pour y faire face", a déclaré à l'AFP David Sheppard, directeur général du PROE (Programme régional océanien pour l'environnement). Une femme porte des bananes sur une plage du Vanuatu le 21 mars 2015 après le passage du cyclone Pam (c) Afp A Nouméa, l'expert participe au sommet sur le développement durable de la région, Oceania 21, consacré cette année à la rédaction de la contribution des pays insulaires en vue du sommet sur le climat à Paris en fin d'année. Directement frappées par les effets du réchauffement climatique -montée du niveau de la mer, menace sur la sécurité alimentaire, épidémies vectorielles..., les micro Etats et territoires d'Océanie élaborent des stratégies d'adptation au changement de leur environnement. Dans ces îles où les coutumes restent vivaces, les connaissances des "anciens" s'avèrent un élément précieux, intégré à la mise en place des politiques publiques. "Aux îles Cook par exemple, depuis des milliers d'années, ils ont un systéme traditionnel pour protéger les stocks de poissons en limitant ou en interdisant les prises à certains moments de l'année", a également indiqué M.Sheppard. L'architecture de l'habitat traditionnel est par ailleurs conçue pour résister aux cyclones alors que les scientifiques s'attendent à une augmentation du nombre de phénomène de catégorie 5 dans la zone. En mars dernier, au Vanuatu, lors du passage du puissant cyclone Pam, qui a dévasté l'archipel, des habitants ont eu la vie sauve après s'être réfugiés dans les "nakamals". Ces maisons communes des tribus mélanésiennes possèdent des murs et un toit très bas, avec des poteaux fortement enfoncés dans le sol. Jeudi soir, les 17 pays et territoires participant à Océania 21 doivent rendre publique une déclaration. "Il est indispensable que nous parlions de manière forte et claire pour espérer être entendus par les grands pays développés", a déclaré Fonotoe Pierre Lauofo, vice-Premier ministre de Samoa. Sciences et avenir 30/4/2015
  18. Jérusalem - Israël préconise à ses ressortissants de quitter le Népal à cause de la situation sanitaire, mais aussi du risque de violences causées par la détresse des Népalais après le tremblement de terre, a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères mercredi. Il s'agit pour l'instant d'une recommandation informelle diffusée à travers la presse, a dit Emmanuel Nahshon à l'AFP. Elle est imposée par le risque de maladies, mais aussi de violences comme celles survenues lors d'une tentative d'évacuation d'Israéliens mardi dans la région de Langtang, au nord de Katmandou, près de la frontière chinoise, a-t-il dit. Un Népalais est mort quand sa tête a heurté le rotor, a-t-il rapporté. Des hélicoptères affrétés par Israël pour évacuer ses ressortissants ont été pris d'assaut par des Népalais désespérés qui voulaient embarquer, selon lui. Des villageois ont menacé les Israéliens et extirpé par la force le copilote de l'hélicoptère pour le prendre en otage, écrivait mercredi le quotidien Yedioth Ahronoth. Les randonneurs israéliens ont finalement été exfiltrés à pied vers un autre lieu d'où ils devaient être évacués ce mercredi, selon le journal. L'évacuation avait été précédée de messages de détresse envoyés par les Israéliens qui se disaient en danger et faisaient état de coups de bâtons et de jets de pierres de la part de Népalais, écrivait le Haaretz. Le gouvernement israélien a envoyé au total sept avions au Népal pour rapatrier ses ressortissants, mais aussi acheminer des équipes et des matériels de secours, a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères. Un hôpital de campagne israélien devait commencer à opérer ce mercredi à Katmandou. L'appel à quitter le Népal s'adresse notamment aux Israéliens qui ont décidé de rester sur place pour aider les Népalais, a dit M. Nahshon. Les Israéliens qui disposent sur place de cinq hélicoptères, ont évacué environ 250 de leurs ressortissants, principalement des randonneurs, mais aussi 25 ou 26 bébés nés de mères porteuses ainsi que leurs parents adoptifs, a dit M. Nahshon. Le Népal est devenu la destination privilégiée des homosexuels israéliens interdits de recourir à la gestation pour autrui dans leur pays, ou même de parents autorisés à le faire, mais rebutés par le prix ou la complexité de la procédure. Toute une filière s'est mise en place entre Israël et le Népal. Le sort de ces bébés a passionné Israël et lancé de vifs débats, par exemple sur la nécessité ou non d'évacuer vers Israël les mères porteuses qui attendent des enfants pour le compte d'Israéliens. En milieu de journée, Israël devait encore évacuer 48 Israéliens. Il restait sans nouvelles de six de ses ressortissants, a dit M. Nahshon. Romandie 29/4/2013
  19. Un wagon est vraisemblablement à l'origine du déraillement de Daillens (VD) samedi. L'un d'entre eux a perdu des pièces et a entraîné la sortie de voie de la fin du convoi qui roulait à 100 km/h. Le trafic sera perturbé encore plusieurs jours. A Daillens, mercredi 29 avril 2015. (Laurent Gillieron/Keystone) / Le Temps Cinq jours après l'accident, les différents services de secours et d'enquêtes ont fait le point de la situation mercredi sur place. Un des cinq wagons de queue a perdu plusieurs pièces de roulement à environ 150 mètres au-delà du pont, dans la courbe. Le wagon défectueux a entraîné le déraillement qui s'est produit à 02h54 samedi. Les enquêteurs n'ont en revanche détecté "aucune anomalie" sur les voies sur les 500 mètres avant l'accident, a déclaré Philippe Thürler, du Service suisse des enquêtes de sécurité (SESE), devant la presse. Il est trop tôt actuellement pour rattacher ces pièces, en particulier une boîte à essieu, à un wagon en particulier. Les wagons ne sont pas la propriété de CFF Cargo, mais appartiennent à des entreprises suisses et étrangères, dont les noms n'ont pas été révélés. Elles sont responsables de leur entretien. Une fois les wagons relevés, il sera possible de déterminer l'origine des pièces. Les investigations se poursuivent et des analyses métallurgiques seront demandées, a ajouté Philippe Thürler, suppléant du chef du domaine rail et navigation au SESE. Aucune atteinte n'a été constatée pour l'heure aux eaux superficielles, celles de la Venoge y compris, a déclaré de son côté Sylvain Rodriguez, de la Direction générale de l'environnement (DGE) du canton de Vaud. Directeur de CFF Cargo, Nicolas Perrin a présenté "les excuses des CFF" à leurs clients. Les CFF font tout pour réduire les risques liés au transport des matières dangereuses, avec des normes plus sévères que dans l'Union européenne (UE), notamment avec la réduction de la vitesse des convois dans les zones urbaines. Les CFF étudient l'opportunité de mesures comme le durcissement des conditions d'homologation des wagons et le renforcement des standards en cas de transport de matières dangereuses. Le trafic voyageurs sera perturbé encore plusieurs jours, sans qu'il soit possible de donner des précisions. Les CFF maintiennent d'ici là leur dispositif de substitution. Romandie 29/4/2015
  20. Des rescapés en colère du séisme au Népal se sont heurtés à la police anti-émeute et emparés de réserves d'eau à Katmandou. Les autorités népalaises ont admis avoir commis des erreurs dans leur réponse initiale au séisme de samedi, qui a fait plus de 5000 tués. FOCUS Nouvelles 26/4/2015 Rare signe d'espoir, une équipe de recherche franco-népalaise est parvenue mardi soir à extirper des décombres d'un hôtel un homme qui était coincé sous les gravats depuis 82 heures. Mais son cas risque fort de n'être qu'une exception. Des experts d'une ONG polonaise ont déclaré que les chances de retrouver des personnes en vie dans les ruines étaient "voisines de zéro". Romandie 29/4/2015
  21. C'est une scène fort touchante qu'ont pu récemment immortaliser les équipes de la chaîne de télévision chinoise anglophone CCTV News. Niché sur un arbre d'une réserve de la province chinoise du Sichuan, un jeune panda y refusait de quitter sa branche malgré l'insistance de son éleveur, raconte Meltybuzz. oh-my-mag 23/2/2015 Ce dernier a tout d'abord cherché à réveiller le bébé panda, avant d'essayer en vain de le déstabiliser, l'animal se laissant alors mollement pousser sur sa branche. Le mammifère est ainsi longuement resté sur sa position, ignorant la requête de son maître jusqu'à ce que celui-ci se mette à le cajoler tendrement. Le panda est alors descendu avec l'aide de son éleveur, recevant ensuite une dernière franche accolade d'un maître décidément très patient. 20 Minutes 23/4/2015
  22. La petite grenouille qui vient d'être découverte au Costa Rica vaut le coup d'œil. Non seulement elle ressemble à un personnage du Muppet Show, mais son ventre est aussi surprenant. La grenouille découverte ressemble terriblement à Kermit. Kubicki et al. / Hutchins/NEWSCOM/SIPA C'est une grenouille peu ordinaire qu'a découvert l'herpétologiste Brian Kubicki dans les forêts humides pré-montagneuses (entre 400 et 800 mètres d'altitude) de Talamanca, au Nord-Est du Costa Rica. D'abord parce que sa ressemblance avec la marionnette Kermit, la grenouille du Muppet Show, est frappante, en particulier au niveau de ses yeux. "Ses iris sont très blancs avec des taches ou réticulations fines et sombres", décrivent B.Kubicki et ses collègues dans leur étude. Sa peau est d'un même vert-pomme, sauf vue de dessous. Hyalinobatrachium dianae, comme elle a été baptisée, appartient à la famille des Centrolenidae, dont les espèces sont appelées "grenouilles de verre". Et pour cause : son ventre et son cou sont entièrement transparents. De sorte que l'on voit tous ses organes. Hyalinobatrachium dianae a le ventre transparent comme du verre Kubicki et al. Enfin, cette petite grenouille - le mâle adulte mesure un peu moins de 30 mm de long - a une signature vocale bien particulière. Son cri est un long sifflet métallique qui ressemble, plus que celui de toute autre grenouille, au bruit d'un insecte. Ce qui explique peut-être pourquoi elle est passée inaperçue jusqu'alors. Sciences et avenir 22/4/2015
  23. Arrivé il y a dix ans sur le territoire, le charançon rouge est désormais présent sur tout le pourtour méditerranéen et en Bretagne. Rien ne semble pouvoir arrêter sa progression. Le bilan que vient d’effectuer la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (FREDON) de Provence-Alpes-Côte d’Azur est sans appel. L’an dernier, 3442 arbres ont été déclarés infectés par le charançon rouge Rhynchophorus ferrugineus. En 2012, il y en avait 2546. Et les mauvaises nouvelles n’ont cessé de s’accumuler sur ce front. Ainsi, le Gard vient de connaître sa première infestation. C’était le dernier département du Languedoc-Roussillon indemne de l’insecte. Dans cette région, la situation en Pyrénées-Orientales semble hors de contrôle. On est passé de quelques arbres en 2010 à 700 l’an dernier. Palmiers sur la Promenade des Anglais à Nice. Photo Remi GC / Carnet de Voyage Enfin, la présence de quelques insectes constatée dans le Morbihan en 2013 a été confirmée en 2014 sur sept communes entre Ploemeur et Larmor plage. Une campagne de détection va se dérouler cette année dans le Finistère nord. Le charançon n’est pas arrivé en Bretagne à la force de ses ailes (un individu se déplace de 7 km en moyenne), mais par l’importation de plans infectés provenant d’Espagne. On craint donc le pire pour la "palmeraie" française, quelques centaines de milliers d’arbres d’ornements principalement plantés dans les jardins des particuliers. Car le charançon rouge tue son hôte. L’insecte fait des encoches sur les palmes, les désaxent de la houppe centrale (le "pinceau") et ses larves attaquent par galeries jusqu’à la base des troncs. Il n’y a pas que les palmes qui tombent. Le Phoenix canariensis qui dépasse souvent les dix mètres peut s’écrouler tout entier. Un véritable enjeu pour les communes méditerranéennes qui utilisent cette essence comme arbre d’alignement le long des avenues. Or, l’insecte est difficile à contrôler. "D’origine tropicale, il n’est pas calé sur les saisons, développe plusieurs générations en une année et on peut trouver à la même période des œufs, des larves et des adultes" déplore Anne Roberti, en charge du dossier à la FREDON Paca. Un arrêté ministériel de 2010 édicte des règles strictes de lutte contre ce ravageur. Les arbres malades doivent être déclarés à la mairie. Sur un rayon de 100 mètres autour du foyer, tous les palmiers doivent recevoir un traitement préventif à partir de deux insecticides, l’un à partir d’une molécule chimique, l’autre par un produit biologique élaboré à partir de nématodes pathogènes du charançon. On peut aussi choisir d’abattre ses palmiers ou d’en détruire la partie infestée. Les communes littorales de PACA gèrent les arbres du domaine public principalement en les soignant, ce qui grève les budgets de plusieurs dizaines de milliers d’euros par an. Il en va en effet de l’esthétique des villes. Difficile d’imaginer la Croisette de Cannes et les jardins publics de Nice sans leurs palmiers. "C’est plus difficile avec les particuliers, parce que la lutte contre le charançon coûte très cher en produits ou en abattage des arbres morts" poursuit Anne Roberti. Ainsi, les 3442 arbres recensés en 2014 sont ceux qui ont été déclarés. Beaucoup ne le sont pas. L’abattage des arbres doit par exemple être effectué par des entreprises agréées. Il faut compter 1000 euros pour un beau palmier, à condition que le jardin soit accessible facilement aux engins de débardage. Beaucoup de propriétaires préfèrent donc ne rien déclarer. Or, la grande majorité des arbres se trouve dans les jardins privés. En utilisant l’hélicoptère, la ville d’Antibes a ainsi compté 6754 palmiers privés sur son territoire. Les foyers d’infection se multiplient donc, et il semble bien qu’aujourd’hui, la situation soit hors de contrôle. Déjà, en 2008, Nice Matin parlait d'un vent de panique suite à la progression de ce ravageur (le charençon rouge) qui venait de faire son apparition à Antibes, après avoir colonisé une partie du Var, dans la région d'Hyères, et de la Riviera italienne, du côté de Bordighera. Sur la promenade des Anglais, célèbre pour ses Phoenix dactylifera et ses Canariensis, deux des plus belles variétés de palmiers, une attention toute particulière était portée à la surveillance de ces plantations. Sciences et avenir 21/4/2015
  24. Bordeaux (AFP) - Deux associations pour la sauvegarde de l'ours dans les Pyrénées ont assigné l'Etat devant la justice administrative, afin de le pousser à réintroduire des plantigrades, en particulier des femelles dans l'ouest du massif, a-t-on appris lundi auprès de leurs responsables. "Nous souhaitons que le tribunal administratif acte le manquement de l'Etat à ses devoirs" au regard des directives européennes sur la protection des espèces à valeur patrimoniale, a déclaré à l'AFP Alain Reynes, directeur de Pays de l'Ours-Adet, l'une de ces deux associations, avec Ferus, militant pour la réintroduction d'ours bruns dans la chaîne montagneuse. Des recours ont été déposés jeudi devant les tribunaux administratifs de Toulouse et Marseille, sièges respectifs des deux associations, a-t-il précisé. Un ours brun photographié le 23 juillet 2013 au zoo de La Flèche (c) Afp Les deux associations plaident pour la "réintroduction urgente au minimum de quatre femelles dans les Pyrénées occidentales et de deux dans les Pyrénées centrales pour relancer la dynamique de sauvegarde de l'espèce", a expliqué M. Reynes. Depuis la mort de l'ourse Cannelle en 2004 en Béarn (Pyrénées-Atlantiques), seuls deux mâles subsistent dans ce département : Cannellito, né en 2004, et son père Néré. Une situation qui, selon les associations, "compromet la survie" de la population ursine dans cette zone occidentale. Dans la partie centrale, les risques de "consanguinité" dus au nombre restreint de spécimens inquiètent aussi les représentants associatifs. "Face à l'immobilisme du ministère de l'Ecologie, nous n'avons malheureusement pas d'autre choix que de saisir les tribunaux", déplorent les deux associations dans un communiqué, accusant les ministres en charge du dossier depuis 2010 et la fin du "Plan de restauration de la population d'ours" de "s'ingénier à +jouer la montre+". En juillet 2014, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal avait refusé le lâcher d'un nouvel ours dans les Hautes-Pyrénées, plaidant pour un "juste équilibre entre pastoralisme et la réintroduction d'espèces", suscitant l'ire des "pro-ours". "Puisque la ministre de l'Ecologie n’a plus les convictions nécessaires pour protéger la biodiversité, nous avons décidé de l'y contraindre en demandant au tribunal administratif de reconnaître ce manquement fautif de l'Etat en regard des lois et directives européennes", précisent les deux associations qui réclament 50.000 euros chacune à titre de préjudice moral. En 2014, 31 ours ont été repérés dans les Pyrénées en France et en Espagne, selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), soit six de plus qu'en 2013. Menacée de disparition dans les années 90, la population ursine dans le massif pyrénéen avait été renforcée grâce à des lâchers d'ours slovènes en 1996-1997 et 2006. Sciences et avenir 20/4/2015
  25. Kinshasa, le 13 avril 2015. La République Démocratique du Congo (RDC) a été suspendue du commerce de toutes les espèces de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore en voie d’extinction). La décision prise en mars 2015 par le secrétariat de la convention pointe l’incapacité de la RDC à satisfaire aux exigences de la convention. Le chaos régnant dans le domaine de l’exploitation forestière et l’échec du gouvernement dans la mise en œuvre de la convention permet en effet à des entreprises de commercialiser illégalement et en toute impunité des espèces menacées sur le marché international. En décembre 2014, Greenpeace Afrique a découvert que la société italienne La Forestière a réussi à exporter en Belgique de l’Afrormosia (Pericopsis elata), espèce figurant sur la liste de la CITES, malgré les illégalités décriées par plusieurs acteurs en République Démocratique du Congo. (Photo Deux pieds contigus de Pericopsis elata dans la forêt de Yangambi (RD Congo). © MRAC / Africamuseum) Lors d’une mission dans l’une des concessions de La Forestière (CCF 003/11), en compagnie d’un expert de l’Administration Provinciale de l’Environnement, Greenpeace Afrique a relevé diverses irrégularités liées à la violation du moratoire, aux autorisations de coupe et au non-respect du cahier des charges. «Nous avons analysé les documents disponibles, interrogé des membres du comité local de gestion, des fonctionnaires de l’administration locale et des membres de la société civile. Tous s’accordent à dire que l’expansion de la concession s’est faite en violation du moratoire sur l’attribution des titres industriels et sans la consultation des communautés.» affirme Raoul Monsembula, Coordonnateur National du bureau de Greenpeace Afrique en RDC. La société civile environnementale de la ville de Kisangani a rapporté à Greenpeace Afrique que La Forestière a violé les clauses sociales du cahier des charges qu’elle a signé avec les communautés de Banalia. Les habitants affirment qu’ils n’ont reçu aucun versement et qu’aucun des travaux de construction et d’infrastructures prévus n’avait commencé. Les informations recueillies lors de la mission viennent confirmer les conclusions du rapport de l’Observatoire de la Gouvernance Forestière (OI-FLEG). Ce dernier a recensé plusieurs infractions commises par La Forestière comme le marquage irrégulier des grumes et la surexploitation de certaines essences, dont l’Afrormosia. L’Observatoire a également constaté que La Forestière «a exploité frauduleusement» deux blocs de coupe pour lesquels des permis avaient été délivrés par un fonctionnaire local. «Le bilan des pratiques des entreprises comme La Forestière est très lourd pour la RDC. Elles ont un impact néfaste sur l’environnement, la biodiversité et les communautés» explique Raoul. «Le manque à gagner pour l’économie du pays n’est plus à démontrer. La forestière n’a pas honoré ses engagements en termes de réalisation d’infrastructures et de projets de développement local.» La CITES a pour but d’assurer que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces. Or des rapports font état d’un trafic d’espèces de grands singes et de perroquets gris et plusieurs lots illégaux d’Afrormosia ont été découverts par Greenpeace en Europe. La décision de suspension de la CITES n’est qu’une suite logique du manque de moyens et de volonté du pays d’appliquer les dispositions de la convention. Greenpeace Afrique demande au gouvernement de la RDC d’appliquer les recommandations de l’observatoire indépendant et de prendre des mesures pour sanctionner les infractions commises par La Forestière. Le moratoire doit être maintenu et respecté et la suspension de commerce des espèces listées par la CITES ne devrait être levée qu’après la mise en conformité de la RDC avec les exigences de la convention. Pour lire le rapport de l’observatoire indépendant, cliquer ici (Pdf en français) Pour accéder à la notification de la suspension de la RDC par la CITES, cliquer ici (Pdf en anglais) Pour plus d’informations sur le cas de la Forestière, [url=http://www.greenpeace.org/africa/Global/africa/La Forestiere_final_FR.pdf]cliquer ici[/url] (Pdf en français) Greenpeace 13/4/2015
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