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Une équipe internationale de chercheurs vient de réaliser l’ensemble de projections climatiques régionales le plus complet à ce jour pour la mer Méditerranée. Les simulations mettent en évidence un réchauffement de 2 à 4 °C des eaux de surface d’ici à la fin du siècle et des modifications dans la circulation océanique dans le bassin. La Méditerranée figure parmi les hot-spots du changement climatique : les effets attendus y sont particulièrement importants et les impacts environnementaux et socio-économiques risquent d’y être très prononcés. Toutefois, les effets locaux y étaient jusqu’à présent imparfaitement décrits, notamment en raison d’un manque de simulations océaniques à une échelle fine. Température des eaux de surface de la mer Méditerranée établie en 2008 dans le cadre du projet Medspiration. Celui-ci compile les données quotidiennes haute résolution des eaux du bassin méditerranéen combinée avec celles collectées par des satellites comme Sentinel-3. Esa Les chercheurs impliqués dans cette étude ont analysé la réponse de la mer Méditerranée à différents types d’incertitudes dans un contexte de scénarios de changement climatique, grâce à une configuration régionale spécifique du modèle océanique Nemo développée au CNRM-Game, dont la résolution horizontale moyenne atteint 10 kilomètres. Un ensemble de six simulations couvrant la période 2001-2099 a été réalisé. Il permet d’estimer la sensibilité de la réponse océanique au choix du scénario socio-économique ainsi qu’au choix des forçages du modèle régional océanique : caractéristiques hydrographiques des eaux atlantiques qui influencent la Méditerranée à travers le détroit de Gibraltar, apports d’eau fraîche par les rivières et la mer Noire et échanges d’eau et de chaleur avec l’atmosphère. Les simulations concluent à un réchauffement de la température de surface de la mer entre 2 et 4 °C pour la fin du XXIème siècle, l’incertitude étant principalement liée au choix du scénario socio-économique. Cartes des anomalies minimales et maximales de température de surface prévues par l’ensemble de simulations à la fin du XXIe siècle (2070-2099) en comparaison avec la période 1961-1990. Climate Dynamics En revanche, ce sont les incertitudes dans l’évolution des caractéristiques des eaux atlantiques qui influencent le plus la circulation des masses d’eau, changeant la stratification verticale de la colonne d’eau et le phénomène de convection océanique profonde. Toutes les simulations mettent en évidence des changements importants et rapides de la circulation thermohaline des deux bassins de la Méditerranée. Des changements notables des courants de surface et de la dilatation d’origine thermique de la mer sont également détectés. Cet ensemble de simulations constitue à ce jour l’exploration la plus complète de l’éventail des futurs possibles de l’évolution physique de la mer Méditerranée. Il pourra servir de base de référence à la communauté scientifique s’intéressant aux impacts du changement climatique sur le niveau de la mer régional, les écosystèmes marins et leur conservation ou encore les activités humaines en mer (transport, pêcherie, tourisme), notamment dans le cadre des programmes HyMeX et MerMex du chantier Mistrals. Les résultats de cette étude qui réunit des scientifiques du Centre national de recherches météorologiques, Groupe d’étude de l’atmosphère météorologique (Game, CNRM, Météo-France, CNRS), du Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (Legos, OMP, CNRS, Université de Toulouse, Cnes, IRD) et de deux laboratoires espagnols (Imedea et Puertos del Estado) ont été publiés le 20 février 2015 sur le site de Climate Dynamics. Futura Sciences 2/3/2015
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Les éruptions volcaniques partagent des points communs avec celles des geysers, plus faciles à étudier. Elles sont par exemple périodiques, comme celles du Stromboli. Pour cette raison, des géologues ont entrepris d'étudier les geysers d'El Tatio, au Chili, en parallèle avec ceux de Yellowstone, aux États-Unis, et avec des expériences en laboratoire pour tenter de percer les secrets des éruptions. Ils ont notamment introduit des caméras dans les conduits des geysers. Comment et pourquoi les volcans entrent-ils en éruption ? Peut-on prévoir des heures à l’avance cet événement qui peut se révéler catastrophique comme ce fut le cas pour Herculanum ou Saint-Pierre de la Martinique ? Ces questions, bien des pionniers de la volcanologie, comme Haroun Tazieff, ont tenté d’y répondre depuis plus d’un demi-siècle. Les volcanologues ont introduit des capteurs de pression et de température à presque 10 mètres de profondeur dans les geysers d'El Tatio, au Chili. Ils ont aussi introduit des caméras à presque deux mètres de profondeur afin de percer les secrets de la périodicité des éruptions des geysers. Ils cherchent à corréler les résultats obtenus par ce procédé avec des mesures sismiques et gravimétriques en surface. Les chercheurs espèrent aussi percer indirectement certains des secrets des éruptions volcaniques. Michael Manga Certains éléments de réponse se trouvent probablement dans la physico-chimie des magmas, notamment dans celle des gaz qu’ils contiennent. La thermomécanique du transport des magmas dans la croûte terrestre et les signaux sismiques, voire électriques et magnétiques, qu’ils peuvent ainsi engendrer sont également précieux pour les prédictions volcanologiques. Mais il faut bien dire que, si des progrès ont été faits dans l’évaluation d’un risque imminent d’éruption, il reste encore bien difficile de vraiment prédire quand et où va se produire l’arrivée du magma en surface ainsi que l'intensité de l'éruption volcanique. Les volcanologues ne sont nullement découragés et les recherches continuent, comme le montre les travaux de Michael Manga et ses collègues. L’approche des chercheurs est originale puisqu’ils essayent d’obtenir de nouvelles perspectives sur les mécanismes des éruptions volcaniques en étudiant l’activité des geysers. Ils se servent pour cela d’expériences analogiques réalisées en laboratoire mais aussi de données collectées sur le terrain, à Yellowstone, aux États-Unis, mais également sur le site des geysers d'El Tatio, au Chili (voir la vidéo ci-dessous). Ces geysers se trouvent dans la cordillère des Andes, sur l’Altiplano, à 4 280 m d’altitude, au pied des volcans Tatio et Linzor, situés à 90 km au nord de San Pedro de Atacama. Avec environ 80 geysers actifs, El Tatio est le plus grand site de geysers de l'hémisphère sud et le troisième par sa taille après celui de Yellowston et celui de la vallée des geysers, en Russie. L’étude scientifique des geysers est ancienne. Elle remonte au moins aux travaux du célèbre chimiste allemand Robert Bunsen qui a été le premier à faire des mesures de pression et de température dans un geyser en 1846. En se basant sur ces mesures obtenues en Islande avec Geysir, le geyser islandais qui a donné son nom à tous les autres et dont le terme vient du verbe islandais gjósa signifiant « jaillir », Robert Busen a proposé une première explication de ce phénomène géologique fascinant. Pour lui, tout commence avec de l’eau de surface qui s’infiltre dans les profondeurs d’une zone volcaniquement active et qui finit par s’accumuler non loin du magma. Soumise à des pressions supérieures à celles de l’atmosphère, cette eau surchauffée à des températures supérieures à 100 °C finit par entrer en ébullition au sommet d’une colonne. La baisse de pression engendrée provoque alors brutalement la formation de nouvelles bulles de gaz qui se propagent vers le bas de la colonne et la quantité de vapeur engendrée devient alors suffisante pour propulser l’eau vers la surface. Une éruption se produit. Le volcanologue Michael Manga et son étudiant Esther Adelstein utilisent un simulateur de geyser de laboratoire qu'ils ont construit afin d'expliquer comment fonctionnent des geysers comme Old Faithful. Pour obtenir une traduction en français, cliquez sur le rectangle avec deux barres horizontales en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître, si ce n'est pas déjà le cas. En cliquant ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, vous devriez voir l'expression « Traduire les sous-titres ». Cliquez pour faire apparaître le menu du choix de la langue, choisissez « français », puis cliquez sur « OK ». UC Berkeley Campus Life, YouTube, Vidéo de Roxanne Makasdjian et Phil Ebiner, images de geysers par Eric King et Kristen Fauria. Des phénomènes similaires ont probablement lieu dans les chambres magmatiques, sous les volcans, mais il est évidemment impossible d’introduire des capteurs dans ces chambres ou d’y envoyer des sondes. Il n’en est pas de même avec les geysers et c’est pourquoi, depuis quelques temps, des volcanologues comme Michael Manga ont introduit de tels capteurs et même des caméras dans les geysers, à plusieurs mètres de profondeurs. Ils pouvaient ainsi étudier des corrélations entre les données obtenues en profondeur et celles fournies par des sismomètres et des tiltmètres en surface. Ces instruments enregistrent l’activité sismique et les modifications d’inclinaison autour des geysers, comme ils le font aussi pour des volcans en éruption. Avec leurs travaux en laboratoire et sur le terrain, Michael Manga et ses collègues ont pu confirmer plusieurs des hypothèses de Robert Bunsen mais aussi celle de l’existence d’une sorte de tuyauterie faisant penser à un siphon dans les geysers. La vapeur s’accumulerait en effet dans une sorte de portion de boucle peu avant une éruption. Cette structure et ce phénomène seraient essentiels pour expliquer la périodicité de l’activité des geysers. Celle-ci est assez impressionnante dans le cas du geyser d’El Tatio nommé El Jefe (« le chef »). Comme ils l'expliquent dans un article publié dans Journal of Volcanology and Geothermal Research, les chercheurs ont ainsi surveillé pendant presque 6 jours le geyser qui a fait plus de 3.600 éruptions toutes les 132 secondes précisément (l'écart de temps entre les différentes éruptions ne variait que d'une à deux secondes près à chaque fois). Toutefois, au final, s'ils arrivent à expliquer pourquoi ils étaient bien en présence de geysers et non pas de sources chaudes, qui ne sont pas le siège d'éruptions intermittentes, la régularité de la périodicité des geysers échappe encore aux géologues. Elle n'apparaît notamment pas dans les expériences qu'ils conduisent en laboratoire. Volcans et geysers gardent donc encore jalousement certains de leurs secrets. Futura Sciences 2/3/2015
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Paris : le Pont des Arts croûle sous les cadenas
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Divers - Insolite
Un site propose aux "aigris" de la Saint-Valentin "une lueur d'espoir" : aller découper pour eux des cadenas d'amour sur les ponts parisiens. Il y a les amoureux tout court et les amoureux de la pince coupante. Les plaisantins du site Fucklove font assurément partie de la deuxième catégorie. Contre quelques euros, le site propose à ceux que la Saint-Valentin rebute d'aller passer leurs nerfs à leur place sur quelques-uns des "cadenas d'amour" déposés par des couples comme symbole des liens qui les unissent et qui décorent, ou accablent - c'est selon -, le pont des Arts et d'autres ponts parisiens. Une membre de l'équipe du site en plein découpage de cadenas. Capture d'écran "Soyons honnêtes, assène la page d'accueil du site, la Saint-Valentin est une fête de m... et c'est encore pire lorsque ces pathétiques couples remplis d'amour orbitent autour de vous ! Paris ville de l'amour par définition est le trou noir des couples romantiques qui polluent l'environnement avec leurs démonstrations cadenathétiques." Choisissez la taille de trois cadenas promis à la destruction, l'équipe du site s'en chargera. Et vous enverra même une vidéo du forfait et du lancer de cadenas en morceaux dans la Seine ou dans une poubelle, à votre guise. Avec un petit bonus pour les coeurs brisés : "Si vous écoutez attentivement, vous pourrez même entendre les gémissements insoutenables de l'amour qui se meurt." Le Point 13/2/2015 -
Le Welsh Corgi menacé de disparition au Royaume-Uni ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualité / Informations sur les chiens
Détrôné par le labrador et le caniche, le corgi dépérit outre-Manche, au grand dam de la reine qui ne se déplace jamais sans ses chiens favoris. La race des corgis, les chiens préférés d'Elizabeth II, est désormais une espèce en voie de disparition. Moins de 300 naissances ont été enregistrées l'an dernier. La préservation de cette race, en particulier le corgi Welsh Pembroke originaire du pays de Galles, est désormais une urgence nationale, affirme le Kennel Club du Royaume-Uni, qui lance le 9 février un véritable cri d'alarme : "Il faut sauver cette race très anglaise qui n'est plus au goût du jour. Les corgis sont associés aux vieilles personnes. Or, ils sont amusants et espiègles et de bonne compagnie pour les enfants", a déclaré Caroline Kisko, la secrétaire générale de cette organisation. Elizabeth (ici en 1936) et le corgi : une longue histoire... Mary Evans/Sipa C'est vrai ! Réputés peu affectueux, voire agressifs, dotés d'un charme suranné, les corgis n'ont plus la cote outre-Manche. Les Britanniques privilégient désormais dans l'ordre le labrador, le cocker, le berger allemand, le fox-terrier, le bulldog et le caniche. Les croisements entre corgis et autres espèces sont compliqués, à l'inverse du "labradoodle", le mélange labrador-caniche le plus populaire aujourd'hui. Pire ! Aux dernières nouvelles, les corgis sont menacés jusqu'à Buckingham Palace, si l'on en croit le Daily Express daté du 2 février. Car les services de sécurité du Palais redoutent que la reine, âgée de 89 ans, ne fasse une chute provoquée par ses chiens incontrôlables. Elizabeth, qui a possédé jusqu'à neuf corgis au même moment, n'en a plus que deux, Holly et Willow. Le Point 16/2/2015 -
Alsace : mystère sur la mort de centaines de poissons
BelleMuezza a posté un sujet dans Les poissons d'eau douce
La catastrophe est localisée dans le port de plaisance de Wolfersdorf, un petit village du Haut-Rhin à environ 30 kilomètres au sud-ouest de Mulhouse. Michel Pflieger, de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), n'en revient toujours pas. "Cela fait 30 ans que je fais ce métier, mais je n'ai jamais vu un tel mystère. Nous n'écartons aucune hypothèse." La catastrophe est localisée dans le port de plaisance de Wolfersdorf, un petit village du Haut-Rhin à environ 30 kilomètres au sud-ouest de Mulhouse. Il s'agit d'un bief, c'est-à-dire d'une portion du canal située entre deux écluses. Mort mystérieuse de centaines de poissons dans un canal en Alsace. DAN SHANNON Des prélèvements ont été effectués à des fins d'analyse, en vue de détecter une éventuelle pollution, mais les pompiers n'ont constaté aucune nappe d'hydrocarbure, et il n'y a aucune installation industrielle dans les environs qui aurait pu effectuer des rejets. "On n'a aucune origine potentielle de pollution, ça laisse perplexe", a commenté Patrick Bohn, un autre agent de l'Onema, qui s'est rendu sur place. Le mystère est d'autant plus épais que la quasi-totalité des poissons tués sont des brèmes (ainsi que quelques gardons), mais d'autres espèces de poissons semblent avoir survécu. Les résultats d'analyse ne sont pas attendus avant jeudi, voire le début de la semaine prochaine. Le Point 25/2/2015 -
Le zoo d'Asson voit son travail récompensé. Ces dernières semaines, plusieurs naissances sont intervenues dans l'établissement. Le zoo d'Asson (Pyrénées-Atlantiques) est en pleine effervescence. Bichette, bébé guib d'eau (sorte d'antilope tropicale) d'un mois, est l'une des nouvelles stars du parc. Paul, son soigneur, est aux petits soins pour elle. Tous les jours, il lui donne deux biberons de lait de vache. "C'est un premier bébé. Il faut veiller dessus. J'arrive un peu plus tôt le matin, je repars un peu plus tard l'après-midi", dit-il avec le sourire à France 3. francetv info 28/2/2015 Bichette n'est pas le seul bébé dont il faut s'occuper. Dans la nurserie, on trouve de jeunes kangourous, gibbons ou encore ouistitis. Toutes ces naissances font le bonheur des visiteurs, qu'ils soient petits ou grands, mais aussi celui des employés du zoo. Elles sont la récompense du travail accompli. "Ça veut dire qu'on remplit tous leurs besoins biologiques. Ce n'est pas seulement une question de bien-être biologique. Il faut vraiment recréer un environnement qui soit rassurant, avoir une alimentation équilibrée, avoir un suivi vétérinaire qui soit adapté, avoir des soigneurs attentifs...", assure le directeur Luc Lorca. Francetv info 28/2/2015
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Conférence 2015 sur le climat
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Manille (AFP) - Les présidents français et philippin, François Hollande et Benigno Aquino, ont appelé solennellement jeudi dans un "Appel de Manille" à un accord "ambitieux, équitable et universel" lors de la conférence mondiale sur le climat que la France réunira à Paris fin 2015. Le président François Hollande à son arrivée le 26 février 2015 à Manille (c) Afp "Nous appelons la communauté internationale à conclure un accord ambitieux, équitable et universel sur le climat", ont-ils déclaré dans cet appel, lu en leur présence par l'actrice Marion Cotillard, soulignant que les résultats de cette conférence "concerneront la vie de milliards de personnes". "Nous espérons que nous écrirons ensemble l'Histoire à Paris en décembre et que nous ne nous contenterons pas de la regarder se dérouler en simple spectateurs", poursuit l'appel. "Les pays en développement qui ont le moins contribué au changement climatique sont ceux qui souffrent le plus de ses effets", soulignent encore les deux présidents, qui en appellent "à la solidarité et à la justice face au changement climatique" mais aussi à la "solidarité financière et technologique". Sciences et avenir 26/2/2015 -
Le Koala : actualités, informations, découvertes, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Marsupiaux
Des chercheurs australiens ont entraîné un chien à détecter les squats de koala afin de recenser la population de cette espèce vulnérable. Les koalas vivent généralement assez éloignés de leurs congénères ce qui complexifie leur recensement. SUZI ESZTERHAS / MINDEN PICTURES / BIOSPHOTO/AFP Préférant vivre en solitaire, le koala (Phascolarctos cinereus) a tendance à occuper un territoire étendu et à rester éloigné de ses congénères, rendant difficile son recensement. Le meilleur moyen de mesurer l’abondance des populations reste donc le comptage des matières fécales, dont l’exactitude laisse à désirer. Afin d’y remédier, des chercheurs ont entraîné un chien à détecter les squats de marsupiaux. Résultat. En plus d’être plus rapide, le toutou a repéré un plus grand nombre de fèces que les hommes. "Le chien a été 19 fois plus rapide, notent les chercheurs australiens dans leur étude publiée dans Scientific Reports. "Il a aussi détecté des squats à 8 endroits non relevés par les hommes". Ashwini Asari 28/9/2013 "Faire appel à un chien pour recenser les squats des marsupiaux fait gagner du temps, et donc de l’argent", avancent les scientifiques. Selon eux, l'utilisation de cette méthode permettrait de mieux connaître les populations de koalas en Australie afin d'instaurer des programmes adaptés pour les protéger. Car, cet animal aux airs de nounours est menacé en raison notamment de la fragmentation de son habitat, du réchauffement climatique et de la destruction de son territoire par l'urbanisation. Sciences et avenir 26/2/2015 -
Paris (AFP) - Cette année la météo a été très bonne pour les pommes de terre. Résultat: une récolte en hausse de 17% et presque 500.000 tonnes de patates sur les bras. Un gaspillage fou. "Cette année, on va jeter de la production car toutes les associations d'aide alimentaire au monde ne suffiraient pas à absorber ce surplus", reconnaît Arnaud Delacour, de l'Union des producteurs de pommes de terre (UNPT) au Salon de l'agriculture. "Le problème c'est qu'on peut avoir une récolte qui évolue entre -5% et +10% ou plus en fonction de la météo", ajoute-t-il. Cette année, l'été humide et frais a été très profitable. Fruits et légumes à la vente le 21 août 2014 à Paris (c) Afp La filière a tenté de donner un maximum, trois camions pleins sont même partis pour des Roms en Roumanie. Mais, tout mis bout à bout, on arrive à un don total de quelques milliers de tonnes seulement. Alors, il faut moins semer ? Non, répond Arnaud Delacour, car les producteurs ont aussi des années où la récolte est en déficit. Selon l'Onu (la FAO), 30% de la production agricole mondiale termine à la poubelle, soit une perte estimée à 750 milliards de dollars par an ou 1,3 milliard de tonnes de produits comestibles. Dans les pays en développement, les agriculteurs manquent de capacités de stockage et de lieux sains pour conserver leurs récoltes. En France, "il est très difficile de chiffrer les gaspillages" mais certaines filières gaspillent plus que d'autres, remarque Guillaume Garot, Monsieur gaspillage alimentaire. Le député socialiste de Mayenne, ancien ministre délégué à l'Agroalimentaire, s'est vu confier un rapport sur le sujet par le gouvernement. Il doit remettre ses propositions au cours de la première quinzaine d'avril. Il constate que dans le lait, il y a peu de déchets car les surplus se transforment facilement en poudre longue conservation. Le gros problème demeure celui des fruits et légumes, dont la production est volatile, et pour lesquels subsiste un manque d'incitation fiscale pour le don à des associations d'aide alimentaire comme les Restos du coeur. Les producteurs de lait ou d'oeufs ont obtenu de Bercy de pouvoir bénéficier d'un avoir fiscal quand l'industriel qui a transformé leur production donne par exemple une brique de lait ou des oeufs conditionnés. Car les dons de lait ou oeufs en vrac seraient impossibles pour des questions évidentes de logistique et de conservation. Les arboriculteurs, maraîchers, éleveurs ou les céréaliers en revanche ne bénéficient d'un avoir fiscal que dans le cas où ils donnent des produits agricoles bruts. Tout don de compote, purée en flocon ou farine ne permet pas de réduction fiscale à l'agriculteur. Or cette année par exemple, les producteurs de pommes ont d'importants surplus dus à une récolte abondante en Europe et à l'embargo russe sur les produits alimentaires. "Nous, on exportait traditionnellement environ 5% de nos volumes vers la Russie, essentiellement des Granny", raconte Laurent Maldes, directeur commercial export de la coopérative BlueWhale, 1er exportateur français de pommes. Du coup cette année, la coopérative a fait appel à Solaal, une association qui tente de jouer les intermédiaires entre les agriculteurs et les associations d'aide alimentaire. "On a donné 1.500 tonnes", beaucoup de Granny, détaille le directeur commercial. La coopérative assure qu'elle ne jette rien car les pommes qu'elle ne donnera pas iront à la fabrication de compotes, de fructose. Mais pour Guillaume Garot, ce système doit quand même être amélioré. "Il faut regarder comment optimiser les circuits", en transformant les surplus dans l'industrie alimentaire, dans l'alimentation animale ou en bio déchets avec le développement de la méthanisation. Il faut aussi mieux organiser le glanage. Aujourd'hui, pour glaner il faut avoir l'autorisation du propriétaire. Or beaucoup sont réticents à l'idée de voir leurs champs abîmés. "On peut imaginer un glanage sous forme associative qui respecterait le producteur", propose Guillaume Garot. Mais surtout, il faut encourager les agriculteurs à donner. Il "faut qu'on mobilise sur le terrain, que la démarche ne soit plus confidentielle", plaide Angélique Delahaye, députée européenne, maraîchère et présidente de Solaal. Intermarché 15/4/2014 Sciences et avenir 24/2/2015
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Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Paris (AFP) - Des algues et des micro-guêpes pour protéger blé et maïs des maladies : le biocontrôle, alternatif aux pesticides, commence à apparaître timidement pour les céréales, grandes consommatrices de produits chimiques. Dans le maraîchage ou l'arboriculture, ces méthodes sont déjà largement utilisées: recours à des insectes pour dévorer d'autres ravageurs (coccinelles pour pucerons par exemple) ou à des micro-organismes (bactéries, champignons...) capables de protéger les cultures ou même d'améliorer leur productivité et leur fertilité. Des algues et des micro-guêpes pour protéger blé et maïs des maladies : le biocontrôle, alternatif aux pesticides, commence à apparaître timidement pour les céréales (c) Afp Mais pour les céréales et le colza, il existe très peu de produits, alors que ces grandes cultures utilisent 70% des pesticides employés en France. En cause, des raisons agronomiques et économiques. "Il y a une grande différence entre des serres de tomates où on maîtrise la température et l'humidité, et des cultures en plein champ" comme le blé ou l'orge, où les plantes subissent de plein fouet le stress des conditions climatiques, explique Régis Berthelot de l'institut Arvalis. En outre, en blé "on s'intéresse avant tout au rendement, il faut donc des produits très efficaces et aujourd'hui c'est un peu la limite", reconnaît le spécialiste. Le risque économique freine les céréaliers. "Si le blé n'est pas sain à la moisson, il est refusé" par les acheteurs, souligne Christophe Grison, agriculteur dans l'Oise. Malgré ces obstacles, il a décidé de tester le biocontrôle pour aller vers une agriculture plus raisonnée, "mais seulement sur de petites surfaces pour l'instant, car on n'a pas les moyens financiers de se lancer sur plus grand, de prendre le risque de louper des contrats avec Lu ou McDonald's". L'agriculteur teste un produit à base de laminarine, une algue qui stimule les défenses naturelles de la plante contre les maladies, à l'instar d'un vaccin. Cette solution se développe rapidement, avec un triplement des surfaces de blé et orge concernées ces deux dernières années. Mais si le produit semble efficace pour la prévention, il atteint ses limites lorsque la plante est vraiment malade. "L'efficacité du biocontrôle n'est pas encore avérée sur les soins. Il n'y a rien en termes de désherbage ou pour les fongicides", constate Christophe Grison. Pour le maïs en revanche, les trichogrammes semblent avoir démontré leur efficacité. Ces micro-guêpes s'attaquent aux larves de la pyrale du maïs, un ver redouté des agriculteurs. Elles sont désormais utilisées sur 120.000 hectares de cultures et représentent un quart des traitements de la pyrale en France, selon l'Association française des entreprises de produits de biocontrôle (IBMA France). Le produit le plus utilisé en grandes cultures (sur 300.000 ha) reste le phosphate ferrique, d'origine minérale, qui permet de faire mourir de faim les limaces... Mais il y a désormais un "très net regain d'intérêt pour les céréales" dans la recherche, sur fond d'intérêt croissant pour le biocontrôle dans son ensemble, assure Régis Berthelot. Car les réglementations sur les pesticides rendent l'innovation de plus en plus coûteuse. Les fabricants se tournent donc vers le biocontrôle. Le biocontrôle fait désormais partie "des axes stratégiques de ces entreprises, y compris les grands groupes de chimie", souligne Denis Longevialle, secrétaire général d'IBMA. Bayer CropScience ou Monsanto par exemple, investissent massivement. Mais le biocontrôle "n'est pas une solution miracle" et ne pourra pas remplacer complètement les produits chimiques pour les maladies les plus coriaces, nuance M. Berthelot, qui plaide plutôt pour une complémentarité entre les deux. Pour que le biocontrôle soit efficace, il doit aussi être utilisé avec "plus de subtilité" que les pesticides classiquement déversés sur les céréales, ajoute M. Longevialle. Les céréaliers devront apprendre à observer attentivement leurs champs, à mieux utiliser l'agronomie. Et parfois à perdre du temps. "Pour les trichogrammes, il faut les déposer plant de maïs par plant de maïs. Il faut deux ou trois personnes pour aller dans le champ. Ce serait plus facile de démarrer le pulvérisateur", reconnaît Christophe Grison, persuadé tout de même que l'avenir est au biocontrôle, à l'image de la voiture électrique. Sciences et avenir 25/2/2015 -
En Nouvelle-Calédonie, la bonne santé des récifs coralliens
BelleMuezza a posté un sujet dans LE CORAIL
Nouméa (AFP) - Alors que l'Unesco s'inquiète de l'état de santé de la Grande barrière d'Australie, le récif corallien de Nouvelle-Calédonie, lui-aussi inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, demeure un joyau naturel bien préservé. En Nouvelle-Calédonie, on compte environ 4 500 km² de récifs, dont il est souvent admis qu’ils sont en bon état de conservation. Photo M. Dosdane "Sur les zones inscrites au patrimoine mondial en 2008, les récifs se portent globalement bien et les poissons affichent une forme éblouissante", assure Mylène Aïfa, présidente du comité de gestion de la Zone côtière ouest. Elle chapeaute l'une des six structures mises en place en Nouvelle-Calédonie pour veiller à la conservation des sites de la Grande terre et des îles Loyauté, soit 15.743 km2 et 60% des lagons, inscrits en juillet 2008 à l'Unesco. Issam ELKIWI 24/5/2011 "Par rapport à ce qui se passe sur d'autres récifs de la planète, je suis assez optimiste", confie Fanny Houlbrecque, chargée de recherche à l'IRD de Nouméa (Institut de recherche pour le développement). Altération fréquente des coraux, le phénomène de blanchissement, imputable au réchauffement de la température de l'océan, est par exemple peu présent. "L'une des explications est peut-être qu'en Nouvelle-Calédonie, comme les variations de températures sont assez grandes de 22 à 28°, les coraux sont devenus plus résistants", avance-t-elle. De même, les invasions d'acanthasters, une étoile de mer dévoreuse de corail, "restent très localisées", selon une étude publiée en 2012, qui recommandait toutefois la mise en place "très rapide d'un suivi des populations". "Il n'y a rien en particulier qui pourrait justifier que le comité des biens de l'Unesco nous inscrive sur la liste du +patrimoine en péril+", a estimé François Devincq. Barrière récifale. La barrière récifale néo-calédonienne mesure 1 500 km de long. Photo M. Juncker / OEIL La menace de cette sanction pèse en revanche sur la Grande barrière de corail d'Australie, à 3.000 km à l'est de la Nouvelle-Calédonie, en raison de dégradations - rejets de pesticides, déchets de dragage, développement minier...- qui inquiètent l'Unesco. Au même titre que les feux de forêt, les eaux usées ou les dépotoirs, ces fléaux sont également présents sur le Caillou, mais les sites classés à l'Unesco ont volontairement été délimités à distance des régions urbaines ou minières. Les récifs abritent une faune abondante qui constitue une ressource alimentaire importante pour les populations locales. Photo M. Juncker Seule la zone du Grand lagon sud fait exception. Ses zones tampons se situent en effet en lisière de l'usine chimique de traitement de nickel du groupe Vale et elles ont subi plusieurs graves incidents. En mai 2014, 100.000 litres de solution acide se sont par exemple accidentellement déversés dans une rivière qui se jette dans le lagon tandis qu'ont été recensés des échouages d'oiseaux marins provoqués par la luminosité permanente sur le site industriel. Les trois plus grands récifs coralliens du monde sont situés en Australie, en Nouvelle-Calédonie et au Belize. Bien que certaines espèces de coraux existent en eaux froides, dans les régions tempérées, ou en profondeur, l'immense majorité des récifs se répartit dans la zone de lumière des 20 premiers mètres des eaux tropicales, notamment dans l'Ouest de l'Océanie (Indonésie, Australie, Nouvelle-Calédonie, ...), au large du Mexique (Riviera Maya) et aux Antilles. La France a une responsabilité particulière puisque les récifs tropicaux y abriteraient environ 95 % de la biodiversité littorale française. On estime qu'un km² de récif tropical contient en moyenne plus d'espèces qu'on n'en trouve sur tout le littoral européen. - Sa responsabilité porte sur environ 10 % des récifs coralliens mondiaux, (4e rang mondial), dans 8 collectivités d'outre-mer et dans 3 océans (C'est le seul pays à abriter des récifs coralliens dans 3 océans). - La grande barrière récifale de Nouvelle-Calédonie est la deuxième plus grande du monde (en longueur développée), - la Nouvelle-Calédonie et Mayotte disposent chacune de doubles récifs barrières (et il n'en existe qu'une dizaine sur la planète), - la Polynésie abrite 20 % des atolls coralliens du monde ; c'est l'ensemble d'atolls le plus riche du monde (77 atolls). Sciences et avenir 25/2/2015 Wikipedia -
Découverte d'une nouvelle espèce ancêtre des hippopotames
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Les fossiles trouvés prouvent que les hippopotames sont parmi les premiers mammifères à avoir colonisé le continent africain. Cousin des baleines, l'hippopotame (Hippopotamidae) est "un vrai Africain": ses lointains ancêtres, partis d'Asie, sont arrivés en Afrique il y a environ 35 millions d'années, bien avant ceux des grands fauves, rhinocéros, buffles et girafes, selon une étude publiée dans Nature. Des chercheurs viennent de découvrir au Kenya une nouvelle espèce fossile datant de 28 millions d'années qui semble être une forme de transition entre les hippopotames fossiles les plus anciens connus à ce jour (environ 20 millions d'années) et un groupe de mammifères éteint, celui des anthracothères. L'hippopotame est arrivé en Afrique bien avant les grands fauves, les rhinocéros, les buffles et les girafes. GERRY ELLIS / MINDEN PICTURES / BIOSPHOTO/AFP Cette nouvelle espèce fossile a été identifiée par une équipe franco-kenyane à partir de l'étude de dents et de deux mâchoires inférieures, trouvées dans la localité de Lokone Hills dans le bassin du lac Turkana (nord du Kenya). "Nous avons découvert un représentant inédit de la famille des anthracothères, proposée comme possible origine des hippopotames actuels", a expliqué à l'AFP Fabrice Lihoreau, paléontologue à l'Université de Montpellier (France). Cet anthracothère était un mammifère herbivore d'une centaine de kilos, "de la taille d'un gros mouton". Il était vingt fois plus petit que l'hippopotame amphibie commun. Les terrains fossilifères riches en restes de tortues aquatiques, poissons et crocodiles, indiquent que cette espèce vivait près d'un grand lac. La nouvelle espèce a été baptisée Epirigenys lokonensis, d'après le mot "epiri" signifiant hippopotame en langue Turkana, et la localité de découverte, Lokone. Les Anthracotheriidae étaient une famille d'animaux fossiles cétartiodactyles apparentés aux hippopotames. Anthracothères : Bothriogenys au premier plan. Cette famille doit son nom à la première découverte du genre, l'Anthracotherium, qui signifie « bête de charbon », car le premier de ces fossiles a été trouvé dans un gisement de charbon du Paléogène en France. (Image Apokryltaros CC BY-SA 2.5) L'étude permet de lever un coin du voile sur l'origine des hippopotames, restée mystérieuse, faute de fossiles en nombre suffisant. "Nos recherches montrent que les hippopotames sont bien issus des anthracothères. De plus, la branche menant à eux est dorénavant identifiée en Afrique il y a 28 millions d'années", déclare Fabrice Lihoreau. "L'hippopotame est un vrai Africain. Il serait issu d'une branche ayant évolué indépendamment en Afrique, continent qui a été isolé des autres entre 110 et 18 millions d'années" car il était entouré d'eau, selon le chercheur. Les anthracothères qui ont rejoint l'Afrique il y a environ 35 millions d'années "devaient déjà être adaptés à un mode de vie aquatique et sont vraisemblablement arrivés en nageant", avance ce paléontologue. La plupart des icônes de la faune africaine (lions, léopards, rhinocéros, girafes, zèbres...) ne sont arrivées en Afrique que lorsqu'elle est sortie de son isolement il y a 18 millions d'années. Les anthracothères, désignés ainsi par Cuvier en 1822, sont une grande famille de mammifères herbivores à doigts pairs, dont le plus ancien fossile, identifié en Asie, remonte à 40 millions d'années. Ils ont envahi plusieurs continents dont l'Europe et l'Afrique. A l'exception des hippopotames, considérés comme les derniers représentants de cette famille, ils auraient disparu il y a 2 millions d'années sur le sous-continent indien. Les relations de parenté des hippopotames "sont énigmatiques", relève le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), dont plusieurs chercheurs ont participé à l'étude. Pendant longtemps, les paléontologues ont rapproché ces animaux semi-aquatiques, à la morphologie singulière (dents "en trèfle" notamment), du groupe des suoïdes, auquel appartiennent les cochons et les pécaris. Mais dans les années 1990 et 2000, la comparaison des génomes (ADN) a fait des cétacés (baleines, dauphins) les plus proches parents actuels des hippopotames. Un ancêtre des baleines avait d'ailleurs des pattes... Les travaux menés par les chercheurs en comparant les morphologies dentaires, confirment que les hippopotames ne s'apparentent pas aux cochons. Ils permettent de "combler la lacune fossile" séparant ces animaux des cétacés, souligne le CNRS dans un communiqué. Les plus anciens anthracothères remontent à environ 40 millions d’années alors que les plus vieux fossiles de cétacés ont 53 millions d’années. Mais reste toujours à trouver l'ancêtre commun aux cétacés et aux hippopotames... Sciences et avenir 25/2/2015 -
FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Caen (AFP) - Sacs de sable, enrochements, barrières, digues rehaussées: certaines communes littorales de l'ouest de la France, en particulier dans le département de la Manche, sont sur le pied de guerre pour affronter les fortes marées annoncées à partir de vendredi, dont l'impact dépendra toutefois de la météo. "Bien sûr que je suis inquiet, même si la météo est plutôt rassurante et que nous avons mis en place un dispositif exceptionnel, avec plus d'une centaine de sacs de sable au pied de la dune pour la conforter. Mais la nature est forte", confie à l'AFP Alain Bachelier, maire de Saint-Jean-le-Thomas, où près de 140 maisons construites sous le niveau de la mer sont menacées si le cordon dunaire est franchi. Explication physique des grandes marées et carte des côtes françaises touchées par la marée du siècle du 21 mars (c) Afp Cette petite commune se trouve dans la baie du mont Saint-Michel, qui connaît les plus fortes variations de hauteurs d'eau en France et parmi les plus fortes du monde. Samedi, le niveau de l'eau va ainsi y monter de près de 15 mètres contre cinq mètres par exemple à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée). L'impact de cette montée dépend de la météo, en particulier des vents. Mais c'est tout un cycle de marées hautes, qui ne revient que tous les 18 ans, que s'apprêtent à affronter les communes littorales en 2015. Le coefficient de marée va ainsi monter à 118 vendredi soir et 119 le 21 mars, pour la soi-disant "marée du siècle". Au total, le coefficient sera supérieur à 100 pendant quarante jours en 2015. Si certains élus sont plus que jamais sur le pied de guerre, c'est qu'en 20 ans la côte s'est érodée. A Saint-Jean-le-Thomas, la mer arrive désormais à 30 mètres des habitations, après un recul de la côte de 350 mètres depuis 1947. Dans son ensemble, la côte ouest du département de la Manche est l'une des plus fragiles de France en termes d'érosion, selon l'Université de Caen, surtout quand de fortes marées se succèdent plusieurs jours de suite. De nombreuses autres communes littorales ont aussi disposé des sacs de sable sur leurs zones les plus fragiles, comme Saint-Gilles-Croix-de-Vie ou Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). Sur l'île d'Oléron, en Charente-Maritime, c'est un barrage gonflable de 700 mètres de long qui a été mis en place le long d'un chenal en prévisions des fortes marées. A quelques kilomètres au nord de Saint-Jean-le-Thomas, le maire d'Agon-Coutainville, Christian Dutertre, n'est "jamais tranquille" à la veille de grandes marées, mais il se dit tout de même "assez serein". Car avec deux communes voisines, il a prévu deux camions pour aller déverser des cailloux si la mer ouvre une brèche dans la dune et inonde une route. "En janvier, pour recharger la dune en sable, nous avons en outre déversé 4.000 tonnes. Et puis nous avons installé tous les 50 mètres des fascines, des pieux à moules reliés par des branches de saules, un système néerlandais pour retenir le sable", ajoute l'élu. Reste que Franck Levoy, professeur à l'Université de Caen qui suit les phénomènes d'érosion sur le littoral, doute de l'efficacité de tous ces dispositifs -sacs ou barrières- qui risquent d'être emportés par la mer. Un peu plus au nord encore, Pierre Gehanne, le maire de Barneville-Carteret, pense être "tranquille" pour les années à venir. Il a obtenu les financements (un million d'euros) pour renforcer l'an dernier sa côte avec 25.000 tonnes de cailloux et 26.000 m3 de sable. Les digues ont en outre été rehaussées de 50 cm dans un havre où l'eau menace au moins une centaine de maisons. Les grandes marées font le bonheur des pêcheurs à pied lorsque la mer se retire, mais les autorités mettent en garde les touristes qui devraient venir nombreux admirer la pleine mer pendant le week-end. Sciences et avenir 20/2/2015 -
Paris (AFP) - Sur les rives du Congo, des centaines de paysans produisent des fruits et légumes mais, trop souvent, une partie pourrit sur place, faute de stockage réfrigéré. Pour stopper ce gâchis et développer l'agriculture, des hydroliennes pourraient bientôt jalonner le fleuve. "C'est pas compliqué, c'est un frigo qu'il faut installer" dans les villages qui s'échelonnent au bord de l'eau, en République du Congo, lance Maguelonne Loubelo, jeune ingénieure, ancienne travailleuse humanitaire dans des zones rurales en Afrique centrale, actuellement fermière sur une île au milieu du fleuve Congo. Elle est à l'origine d'un projet d'installation d'hydroliennes sur le fleuve destiné à fournir l'électricité nécessaire à des centres de stockage et de transformation des produits agricoles et de la pêche. Des pêcheurs sur le fleuve Congo (c) Afp "Il n'y a pas d'hydroliennes dans cette zone", alors que le Congo est "le deuxième fleuve le plus puissant du monde", relève cette ancienne de Polytechnique. "On peut penser que c'est un bon endroit pour mettre des hydroliennes". Son projet est l'un des douze lauréats du "Challenge Climat Agriculture et Forêts", organisé par l'Agence française pour le développement (AFD) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement" (Cirad). Ce concours veut "encourager l'innovation, accélérer le transfert et la diffusion de technologies et de savoir-faire". Le projet prévoit de créer un centre de stockage et de transformation à Loubassa, un village situé sur l'île de M'Bamou, sur le Congo, où Mme Loubelo exploite une ferme, à un quart d'heure de pirogue de Brazzaville. Pour alimenter ces bâtiments en électricité, une hydrolienne flottante doit être installée sur le Congo, si possible d'ici à la fin de l'année. Dans un deuxième temps, des hydroliennes et des unités de stockage et de transformation devraient être installées ailleurs sur le fleuve Congo et sur des rivières navigables. Même dans les villages éloignés, les agriculteurs et pêcheurs, ayant pu conserver leurs produits dans de bonnes conditions, auront ainsi un meilleur accès au marché et devraient voir leurs revenus augmenter. Dans certains cas, les hydroliennes, qui produisent une énergie propre et renouvelable, prendront le relais des groupes électrogènes alimentant les chambres froides communes des villageois, fréquemment victimes de ruptures de la chaîne du froid, faute de carburant. Le fait de pouvoir stocker leurs produits permettra aux agriculteurs de développer et de diversifier leur production, souligne Mme Loubelo. Un élément essentiel dans un pays qui, selon l'AFD, est "en situation d'insécurité alimentaire" et "dépend à près de 75% des importations (céréales, légumes, produits de l'élevage)". Le défi de ce projet "n'est pas technologique", précise Mme Loubelo, parce qu'une hydrolienne, "c'est pas compliqué". Le défi, "c'est de trouver des financements", ajoute-t-elle, estimant à 100.000-150.000 euros le coût global du "projet-pilote" de Loubassa. L'entretien des hydroliennes devrait être assuré par les villageois et elles devraient à terme être fabriquées au Congo. Le Challenge Climat n'est pas doté de financements. A quelques mois de la conférence de Paris sur le climat en décembre, il vise surtout à donner de la visibilité à des projets innovants qui proposent des solutions concrètes conciliant production efficace, respect de l'environnement et lutte contre le changement climatique. Outre d'éventuels financements par des entreprises ou des ONG, le projet de Mme Loubelo est susceptible de bénéficier d'une aide financière de l'AFD et du Cirad, hors du cadre de ce concours. D'autres projets ont été distingués parmi 550 propositions présentées par des particuliers, des organisations, des institutions ou des collectivités de 60 pays d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie. Parmi eux, au Cameroun, un projet préconise l'utilisation domestique du biogaz (gaz produit par la fermentation de matières organiques animales ou végétales) par des éleveurs de bovins, comme source d'énergie alternative, pour limiter la déforestation. En Inde, a été distingué un système d'irrigation permettant d'atteindre directement les racines des plantes et d'éviter les pertes dues à l'évaporation. Sciences et avenir 20/2/2015
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"Fermes usines": 29 projets en France, selon la Confédération paysanne
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
Paris (AFP) - A travers la France, 29 projets de "fermes usines" sont à l'étude, ou déjà à l'oeuvre, à l'instar de la controversée "ferme des 1.000 vaches" en Picardie, selon la Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire, qui en publie vendredi une carte. Un militant de la Confédération paysanne déguisé en vache manifeste contre le projet de ferme des 1.000 vaches, à Abbeville le 28 octobre 2014 (c) Afp Deux mille deux cents animaux sur une exploitation laitière à Monts (Indre-et-Loire), 23.000 porcelets à Trébrivan (Côtes d'Armor)et à Poirou (Vendée), 250.000 poules dans la Somme... Le syndicat fondé par José Bové a recensé pendant un an des projets qu'il considère comme de l'"agriculture industrielle". Ces exploitations sont situées en majorité dans le Grand Ouest et au nord de Paris. "Nous nous sommes aperçus qu'il y avait aussi des fermes usines végétales", comme ce projet de serres de tomates hors-sol sur 40 hectares en Charente-Maritime, alors que "2-3 hectares c'est déjà beaucoup en maraîchage", a expliqué à l'AFP Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération. "Ce qu'on nous vend depuis les années 60, c'est qu'il faut se concentrer pour résister. Ce n'est pas la solution: on sauve la production mais pas les producteurs", estime-t-il. Ainsi, un centre d'engraissement de mille taurillons prévu dans le Limousin "risque de détruire de la main d'oeuvre", en empêchant d'autres petites fermes de pratiquer cette activité, alors que "le marché n'est pas infini", analyse-t-il. M. Pinatel dénonce "l'ultra-spécialisation" de ce type d'agriculture et les conséquences en termes de transport routier "alors que l'on est en pleine année sur le climat". La Confédération paysanne défend une "agriculture diversifiée", entre les productions animales, céréalières et maraîchère, "basée sur l'agronomie". En termes de qualité, les productions des fermes usines "n'auront aucun souci sur les normes sanitaires, mais ce seront des produits standard, sans goût", regrette-t-il. Selon lui, nombre de fermes géantes, bien que portées par des agriculteurs, font appel à des investisseurs extérieurs. Sont cités entre autres Sofiprotéol (rebaptisé récemment Avril), le poids lourd des huiles et protéines végétales qui détient les marques Lesieur et Puget, SVA Jean Rozé (filiale d'Intermarché), ou le groupe de gestion de l'eau, des déchets et de l'énergie Veolia. L'extension d'une ferme laitière à Monts, bien que détenue par trois agriculteurs, "reste un projet industriel qui va faire disparaître des paysans", assure-t-il. L'exploitation accueillera à terme 420 vaches laitières, 260 génisses, 210 taurillons, 1.300 chèvres, soit 2.200 animaux au total, selon le syndicat. "Ceux qui disent qu'on peut se passer d'agriculture industrielle sont des gens qui se mentent à eux-mêmes", estimait pour sa part le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, lors d'un entretien mercredi à l'AFP. "La ferme des 1.000 vaches, ce n'est pas mon modèle parce que derrière, c'est un investisseur et il n'y a pas d'agriculteur. Mais il ne faut pas qu'il y ait de faux débat. On sait qu'on a besoin d'une industrie agroalimentaire et on sait, pour la production d'un certain nombre d'aliments, qu'on a besoin d'une production suffisamment industrialisée pour qu'elle soit accessible", a fait valoir le ministre. Le gouvernement a annoncé mercredi plusieurs mesures pour aider les agriculteurs: les exploitants pourront par exemple plus facilement créer ou agrandir les élevages de volailles. La Confédération paysanne envisage des "actions publiques fortes" pour dénoncer les fermes-usines. Sciences et avenir 20/2/2015 -
Sardines, anchois et maquereaux migrent vers le nord
BelleMuezza a posté un sujet dans Les poissons marins
Le réchauffement des mers incite sardines, anchois et maquereaux à remonter vers des eaux plus fraiches au nord, révèle un suivi de ces espèces sur quarante ans. Après une pause, entre 2000 et 2013, la hausse des températures des mers et océans s’est accentuée en 2014. Elle a été plus importante dans le Pacifique l’année dernière mais sur les trente dernières années, c’est l’Atlantique nord qui s’est le plus réchauffé, avec une augmentation de la température moyenne de 1,3°C. Ces variations affectent directement la répartition de certains poissons révèle une vaste étude publiée dans la revue Global Change Biology. Les sardines et d'autres poissons migrent vers le nord. Ici un banc de sardines. TANAKA Juuyoh (田中十洋)CC BY-SA 2.0 Le travail mené par des scientifiques de l’université de Barcelone repose sur l’analyse des stocks de poissons autour de l'Europe. Elle porte plus particulièrement sur un groupe de poissons pélagiques qui comprend la sardine (Sardina pilchardus), l'anchois (Engraulis encrasicolus), le chinchard (Trachurus trachurus) et le maquereau (Scomber scombrus). Les chercheurs ont analysé 57.000 recensements de poissons réalisés le long du plateau continental européen par des pêcheurs professionnels. Et ils se sont focalisés sur la mer du Nord. Les résultats révèlent que les sardines et d’autres poissons avec des cycles de vie rapide sont très vulnérables aux changements de température des océans. Ils représentent donc "un bio-indicateur exceptionnel pour mesurer la direction et la vitesse du changement climatique prévu dans un avenir proche", souligne Ignasi Montero-Serra, de l'université de Barcelone. A cause du réchauffement, sardines et anchois qui ont habituellement une distribution subtropicale, ont renforcé leur présence en mer du Nord et s’aventurent maintenant dans la Baltique. "Les espèces en mer du Nord et dans la Baltique sont de plus en plus subtropicales", souligne le scientifique. Selon les chercheurs, les changements affectant un groupe écologique de cette importance "auront un effet sur la structure et le fonctionnement de l'ensemble de l'écosystème". En effet, ces poissons se nourrissent de plancton et servent de pâture à des prédateurs plus grands. Un changement de répartition des populations de sardines influera donc sur d’autres maillons de la chaîne alimentaire. Jusqu’à l’homme insiste Ignasi Montero-Serra : "les villes côtières qui sont fortement tributaires de ces ressources halieutiques doivent s’adapter aux nouveaux contextes écologiques et aux conséquences possibles de ces changements, même si leur ampleur reste encore difficile à prévoir". Sciences et avenir 20/2/2015 -
H&M cesse sa production d'angora après des cas de torture de lapins
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans PETITIONS : Animaux domestiques et de la ferme
Madrid, 9 fév 2015 (AFP) - Le géant espagnol du textile Inditex, propriétaire de Zara, renonce à vendre des vêtements en laine angora, a annoncé lundi une porte-parole, en précisant que cette décision est liée aux mauvais traitements infligés à des lapins en Chine. Le groupe, présent dans 88 pays à travers ses huits marques (Zara, Bershka, Stradivarius, Massimo Dutti) a mis fin à la vente de ces produits "l'an dernier", a fait savoir la porte-parole. "Nous avons retiré des magasins les articles en angora, qui étaient surtout présents dans la collection automne hiver". Cette décision fait suite à une campagne lancée à l'automne 2013 par l'association américaine de défense des animaux Peta pour dénoncer les conditions de production de cette fourrure. Peta Asie a filmé des sites d'élevage où les employés arrachent les poils à des lapins angora vivants, hurlant de douleur. Certaines chèvres, chats et lapins présentant des poils longs soyeux et doux et sont dits "angora". Mais selon Peta près de 90% de la fourrure d'angora provient de Chine où elle est prélevée sur des lapins. Ce pays ne possède pas de réglementation concernant le traitement des animaux. "Inditex rejoint plus de 70 grandes marques et distributeurs, dont French Connection, Asos, Calvin Klein, Topshop et Tommy Hilgiger, qui ont interdit définitivement la laine angora après l'enquête de Peta", se réjouit l'association dans un communiqué. 30 millions d'amis 9/2/2015 -
Pour la libération de Lolita prisonnière du Seaquarium de Miami.
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Miami, 4 fév 2015 (AFP) - L'orque Lolita, qui vient de passer les 40 dernières années confinée dans un aquarium, mérite la même protection d'espèce en voie d'extinction que ses cousins sauvages, ont annoncé les autorités américaines ce mercredi. Johnny Tsunami 8/1/2015 "Cette épaulard était prise au piège dans le plus petit aquarium en Amérique du Nord, et, pendant les 10 dernières années, a été privée de la protection offerte par la loi sur les espèces en danger", s'est insurgé Jeffrey Kerr, conseiller général de PETA."Maintenant qu'elle a acquis cette protection qui lui revenait de droit, PETA va continuer a faire pression pour qu'elle soit relâchée dans l'océan", a-t-il conclu. 30 millions d'amis 4/2/2015 -
La loi sur la biodiversité passe un nouvel obstacle
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Biodiversité - Synergie
Paris (AFP) - L'Assemblée nationale examinera du 16 au 19 mars, en première lecture, le projet de loi sur la biodiversité, qui doit moderniser la protection des espaces naturels, a indiqué mercredi le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen. Celui-ci s'exprimait lors de la conférence des présidents de l'Assemblée, qui réunit notamment les chefs de file des groupes politiques et des commissions. (Image Logo de l'Association Humanité et Biodiversité, choisie dans l'espoir que les conseils avisés de son fondateur, Hubert Reeves soient entendus et écoutés) Initialement prévu pour l'automne 2013, le projet de loi a eu du mal à se frayer un chemin dans le calendrier législatif. Il avait fait l'objet d'un examen en commission le 24 juin dernier. Le 28 janvier, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avait annoncé qu'il serait examiné en séance en mars. Ce projet de loi doit notamment permettre la création d'une Agence nationale de la biodiversité, promise par François Hollande lors de la première conférence environnementale en 2012. Sur le modèle de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) dans les secteurs de l'énergie et les déchets, l'Agence de la biodiversité devra œuvrer en faveur d'une meilleure préservation des espaces naturels, de leur faune et de leur flore, et d'une action plus concertée des services de l'Etat. Outre la création de l'Agence, la future loi doit renforcer les sanctions pour le commerce illicite d'espèces protégées et donner un cadre plus clair au principe de compensation pour les dégâts causés à la biodiversité lors de projets d'aménagement. Elle doit aussi traduire dans la loi française le protocole international de Nagoya, qui encadre l'exploitation de ressources génétiques naturelles. Ce sera la première loi sur la biodiversité depuis celle de 1976, qui avait fourni les principaux articles du code de l'Environnement. Sciences et avenir 18/2/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Bruxelles (AFP) - Un accord pour lutter contre le réchauffement sera trouvé à Paris, mais il sera "insuffisant" pour protéger le climat, car les promesses de réductions des émissions de gaz à effet de serre ne sont pas à la hauteur des attentes, a averti le vice-président des experts du Giec, le Belge Jean-Pascal Van Ypersel, dans un entretien à l'AFP. La Tour Eiffel masquée par un épais brouillard le 12 février 2015 (c) Afp Question: Un texte de négociation vient d'être adopté à Genève, pensez-vous qu'il permette de conclure un accord lors de la conférence de Paris ? Réponse: La volonté réelle ou non d'aboutir va déterminer le succès à la fin de l'année. Je suis assez optimiste. On aura un accord à Paris. Q: Au regard des promesses de réduction des émissions, sera-t-il suffisant pour limiter la hausse du réchauffement à +2°C. Ne risque-t-on pas un accord au rabais ? R: L'accord risque d'être largement insuffisant par rapport à l'ampleur du défi et par rapport à ce qui serait nécessaire pour vraiment aboutir à la protection du climat. Mais une chose à la fois. Un succès à Paris permettra de continuer le travail. Malheureusement le temps passe. Ma crainte vient de la manière dont les décisions sont prises. Elles sont basées sur le consensus. Il faut que l'immense majorité des pays soit d'accord sur le texte. Je ne sens pas encore aujourd'hui le consensus sur une ambition plus grande. Q: Les contributions nationales doivent être annoncées avant le 31 mars. Peut-on espérer des engagements plus importants de la part de certains grands pays, notamment des Etats-Unis ? R: Je crains que dans la mesure où il n'y a pas de mécanisme pour forcer plus d'ambition, il faudra se satisfaire de ce que les pays sont prêts à annoncer. Les Etats-Unis ont certaines difficultés législatives, et les négociateurs américains n'accepteront à Paris que ce qu'ils savent qu'ils pourront faire accepter par la suite, ce qui est très honnête. Il vaut mieux cela que des négociateurs qui acceptent n'importe quoi en sachant que cela n'a aucune chance de passer par la suite devant leur parlement. Q: Cela ne risque-t-il pas de fausser les négociations, voire de les faire échouer ? R: Aucun pays ne représente plus d'un quart des émissions mondiales. Ce qui veut dire que même si un pays très important ne participe pas, il y a toujours la possibilité que les trois quarts des émissions mondiales soient affectés par ce qui se fait dans les autres pays. Plus personne ne dit: +Si tous les autres n'agissent pas, je n'agis pas non plus+. Q: Comment contraindre les Etats à s'engager davantage ? R: Il faut espérer que les citoyens fassent pression sur les gouvernements. Les promesses actuellement sur la table ne permettent pas de respecter l'objectif de +2°C à l'horizon 2020. Il faut aller plus loin. Il faut attendre les contributions nationales, voir leur somme et leur évaluation. Si on émet pendant plus longtemps à un niveau élevé, il faudra réduire plus fortement plus tard. Mais il est évident que ce sera difficile et coûtera plus cher. Q: Vous êtes candidat à la présidence du Giec. L'élection est prévue en octobre. Quel doit être son rôle après la conférence de Paris ? R: Le Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) a un rôle de conseiller. Il va continuer à dire ce qui est, à décrire les risques, et essayer d'être le plus clair possible quant aux possibilités d'agir pour réduire ces émissions. Il y a beaucoup d'options du coté de la technologie, des changements de comportements et des politiques économiques, notamment la diminution des aides aux combustibles fossiles. Il faut arriver à se passer de la combustion de ces combustibles fossiles à l'air libre d'ici la fin du siècle. Sciences et avenir 15/2/2015 -
Ils sont indispensables aux sauveteurs pour rechercher les victimes d'avalanches. Les chiens sont de précieux atouts pour sauver des vies. Mais leur formation est difficile. Dans les Alpes, où les avalanches ont été meurtrières ces derniers jours, les sauveteurs sont épaulés de chiens entraînés pour retrouver les victimes. Et ces derniers sont d'une redoutable efficacité. Francetv info 10/2/2015 Lors d'un exercice, il ne faut que quelques minutes à un berger belge pour retrouver une "victime", ensevelie volontairement pour le bien de l'entraînement. Dans la foulée, l'animal est chaudement félicité. "C'est ce qui va permettre au chien, sur une avalanche réelle, d'avoir cette grosse motivation", explique un sauveteur à France 2. Si ce chien expérimenté a facilement retrouvé une victime sur un hectare de neige, la tâche est plus compliquée avec les jeunes chiens. La découverte de la neige les rend un peu fous et il faut beaucoup de patience pour les canaliser. Fort de 30 ans d'expérience dans la gendarmerie de haute montagne, le capitaine Cristofoli forme les jeunes maîtres-chiens tous les hivers. Une fois qu'un binôme est formé, il est inséparable pour toute la carrière de l'animal, soit huit ans en moyenne. "Pour nous, c'est du travail. Pour eux, c'est du jeu. Mais la finalité, c'est que ça marche", assure un maître-chien. Grâce aux chiens et aux appareils électroniques de recherche, sur une trentaine de personnes ensevelies l'hiver dernier, la moitié a pu être sauvée. Francetv info 10/2/2015
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Un schnauzer nain a parcouru plusieurs kilomètres pour retrouver sa maîtresse à l'hôpital, où elle suit un traitement pour un cancer, dans l'Iowa. Ses propriétaires ignorent comment elle a trouvé le chemin. Une chienne a fugué de chez elle pour aller retrouver sa maîtresse hospitalisée pour un cancer, rapporte CNN, jeudi 12 février. Ce remake de Lassie, chien fidèle s'est déroulé près d'Iowa City, dans l'Iowa (Etats-Unis). CBS Evening News 11/2/2015 Ce schnauzer nain, prénommé Sissy, s'est enfui de son domicile et a retrouvé le chemin du Mercy Medical Center, situé à une quinzaine de pâtés de maison, relate la chaîne américaine. Une fois arrivée à destination, l'animal a franchi les portes automatiques de l'hôpital et a tout juste hésité devant l'ascenseur à prendre pour monter voir sa maîtresse, Nancy Franck. Les images de la petite chienne ont été captées par les caméras de surveillance, comme on peut le voir sur ces images diffusées par CBS Evening News. Grâce à la médaille que portait l'animal, le personnel de l'hôpital a pu faire le lien avec une patiente hospitalisée. "Je ne sais pas comment elle s'est débrouillée pour se retrouver ici par elle-même", s'est exclamée sa maîtresse. Selon la famille de la malade, Sissy n'a jamais été conduite à l'hôpital pour rendre visite à sa maîtresse. Mais Nancy Franck travaille juste à côté et le chien avait déjà fait le trajet en voiture quand ses proches venaient la chercher, précise CNN. Francetv info 13/2/2015
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Guyane : un pont entre la France et le Brésil qui ne sert à rien
BelleMuezza a posté un sujet dans Divers - Insolite
50 millions d'euros. C'est le coût d'un pont qui a été construit il y a quatre ans entre la France et le Brésil, en Guyane. Un pont magnifique mais qui ne sert à rien. L'ouvrage fait 82 mètres de haut et près de 400 mètres de long. L'idée de ce pont remonte à 1997, quand le président Cardozo et Jacques Chirac décident de célébrer l'amitié franco-brésilienne; le projet traîne et est relancé en 2008 par Nicolas Sarkozy et Lula. Le problème, c'est que côté brésilien, le pont abouti dans la forêt, aucune route n'a été construite, le pont est donc inutilisable. Francetv info 13/2/2015 La France a déjà construit des postes frontières, occupés par 25 policiers qui surveillent le pont pour qu'il reste inutile. Guyanais et brésiliens continuent de traverser le pont en pirogue, sans passeport, sans formalité douanière. Attirés par la perspective d'un pont, près de 3 000 personnes sont venues s'installer dans la petite ville mitoyenne de Saint-Georges. Le nombre d'habitants a doublé et le maire est en colère car il doit gérer à lui seul les conséquences de cet afflux massif d'habitants. Francetv info 13/2/2015 -
Requins : quand les requins attaquent l'homme...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : REQUINS
L'Étang-Salé (France) - Une femme d'une vingtaine d'années est morte samedi à la Réunion après avoir été gravement mordue à la jambe par un requin alors qu'elle se baignait très près de la plage d'Etang-Salé (dans le secteur du pont Mula) , a-t-on appris auprès de la préfecture. Photo d'illustration ( RÉUNION 1ÈRE) La jeune fille est décédée à la suite d'un arrêt cardiaque, a annoncé la préfecture à l'AFP vers 22H00 locales (19H00 heure de Paris). Blessée gravement à une jambe vers 18h30, la victime en arrêt cardio respiratoire avait d'abord été ranimée sur la plage par le Samu et les pompiers, avant d'être hospitalisée. Selon des témoins, la jeune femme a été attaquée alors qu'elle se trouvait très près du rivage (environ 5 mètres) de cette plage du sud de l'île. Le 26 octobre, quasiment au même endroit, un jeune homme de 23 ans avait été attaqué par un squale et avait eu la jambe droite sectionnée au niveau de la cuisse. La procédure post-attaque telle que prévue dans le dispositif réunionnais de gestion du risque requins a été activée par le préfet de La Réunion, a par ailleurs annoncé la préfecture dans son communiqué. Ce dispositif prévoit des opérations de pêche ciblées aux alentours immédiats du lieu de l'attaque. Trois navires de pêche professionnelle ont été mobilisés pour tenter des capturer les squales. Ce drame arrive alors que le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, a reconduit jeudi jusqu'au 15 février 2016 l'arrêté préfectoral interdisant la baignade et toutes les activités nautiques en dehors du lagon et des zones surveillées en raison du risque requins. L'arrêté prévoit toutefois la mise en place des zones expérimentales limitées situées à Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu (littoral ouest) pour les surfeurs et les entraîneurs du pôle espoir de la ligue de surf réunionnaise. Selon LINFO.RE, le préfet a précisé que le lieu de l'accident fait partie d'une zone interdite à la baignade. Avant celle du 26 octobre, la dernière attaque de squale à la Réunion remonte au 22 juillet à Saint-Leu (sud-ouest de l'île): un surfeur de 51 ans avait été sévèrement mordu au mollet et au poignet droits, mais avait été secouru à temps. Avant cela, en l'espace de deux années, onze attaques de requins, dont cinq mortelles, ont été enregistrées à La Réunion. Toujours selon le journal LINFO, le Préfet rappelle que La Réunion demeure exposée au risque requin. Un arrêté préfectoral est en vigueur afin d’interdire les activités les plus exposées au risque requin, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal. Cette mesure est la seule qui permette, à ce stade, de préserver la sécurité des usagers de la mer et de limiter les risques d’accident. Romandie 14/2/2015 -
Promotion des Energies renouvelables
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Paris - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie a annoncé jeudi une série de mesures en faveur des énergies renouvelables, notamment une baisse des contraintes militaires sur le développement éolien, un prochain appel d'offres sur le photovoltaïque et des simplifications administratives. Baisse de la facture énergétique, source de croissance et d'emplois, le développement des énergies renouvelables ouvre de nombreuses opportunités, a affirmé Ségolène Royal, lors d'un discours au colloque national annuel du Syndicat des énergies renouvelables à Paris. Alors que pour la première fois en 2014, la production d'électricité issue des renouvelables a atteint 20% de l'ensemble de la production de courant, elle a annoncé quatre nouvelles mesures pour faire sauter certains verrous qui freinaient jusqu'ici le développement des énergies renouvelables. Très attendues par le secteur de l'éolien terrestre, la ministre a annoncé que les discussions avancent avec le ministère de la Défense à propos de la cohabitation des éoliennes et de certaines installations de l'armée. Le ministère de la Défense a accepté de réduire de 18% les zones de survol à très basse altitude et de 11% les zones d'entraînements, où l'installation d'éoliennes est interdite, a-t-elle affirmé. Et un amendement du Sénat à la loi sur la transition énergétique actuellement examinée va permettre de revoir les zonages autour des radars tout en préservant les analyses au cas par cas dans les zones sensibles, a-t-elle précisé. Sur l'éolien en mer, la ministre a également annoncé l'introduction dans la loi d'un amendement permettant un meilleur dialogue en amont des projets entre le gouvernement et les candidats potentiels à des appels d'offres. En revanche, elle a donné la consigne de prolonger un peu les concertations autour de la définition des zones pour les prochains appels d'offres. Ségolène Royal a également annoncé que l'ordonnance portant sur la généralisation de l'expérimentation du permis unique dans l'éolien et la méthanisation sera publiée dès la promulgation de la loi sur la transition énergétique avant l'été. La ministre veut également favoriser l'autoconsommation d'énergie par les particuliers en annonçant la publication ce jeudi du rapport du groupe de travail sur le sujet qui doit être le point de départ d'un grand chantier prioritaire. Parmi les propositions: le lancement d'appels d'offres pour les installations d'autoconsommation dans les secteurs industriels, tertiaires et agricoles, notamment via des panneaux solaires installés sur les bâtiments, la mise en oeuvre d'un cadre réglementaire. Dans le solaire, la ministre a annoncé le lancement d'un appel d'offres dans les prochains jours pour les installations de puissance intermédiaire et un autre incluant le stockage d'énergie en outre-mer. Enfin, Ségolène Royal a annoncé la première réunion du Comité national biogaz le 24 mars prochain pour faire des propositions en faveur de la méthanisation, qui permet de produire de l'énergie à partir des déchets, notamment agricoles. Romandie 12/2/2015