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Dragon de Komodo : des infos
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARTICLES de presse
Sept dragons de Komodo, les plus gros varans du monde, sont nés dans un zoo indonésien à l'issue d'une incubation artificielle, a annoncé le zoo. Ce succès relance les espoirs sur la survie de l'espèce gravement menacée. Sept oeufs ont éclos le 10 mars d'un groupe de 21 oeufs placés sous incubateurs en septembre et en octobre au zoo de Surabaya, dans l'est de l'île de Java. "Certains oeufs n'ont pas éclos, ce qui est normal", a indiqué le porte-parole du zoo, Anthan Warsito. Il a dit espérer "que sept à huit autres oeufs vont éclore en avril ou mai". L'incubation artificielle fait partie d'un programme visant à reproduire en captivité ces animaux menacés et à protéger les oeufs de la voracité de leurs parents. Le programme permet également d'introduire une puce électronique dans les lézardaux afin de pouvoir mieux connaître l'espèce. Le varan (varanus komodoensis) est le plus grand reptile saurien carnivore du monde, pouvant atteindre trois mètres. Ce rescapé des temps préhistoriques est capable d'assommer un cerf d'un coup de queue et de dévorer une chèvre entière, crâne et cornes comprises. Il n'en existe plus qu'environ 5000 à l'état sauvage, en particulier sur l'île indonésienne éponyme de Komodo (est). Deux employés de la réserve animalière où ils vivent ont récemment été blessés dans l'attaque d'un Komodo, un événement qui demeure cependant rare. ROMANDIE 20/3/2013 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
SAINT-NAZAIRE (France / Loire-Atlantique) - Une nouvelle procédure d'expulsion en référé d'agriculteurs occupant une ferme vouée à la destruction sur le site du projet d'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes a été mise en délibéré au 28 mars par le tribunal d'instance de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) mercredi. En marge de l'audience, une centaine de sympathisants anti-aéroport s'étaient rassemblés devant le tribunal, avec une dizaine de tracteurs. Ils ont monté une serre sur la chaussée et symboliquement semé des graines sur le bitume, a constaté l'AFP. Il y a un mois, le tribunal avait ordonné l'expulsion d'une dizaine d'autres occupants de cette ferme, mais ces derniers avaient aussitôt été remplacés par dix nouveaux opposants, obligeant l'opérateur Aéroport du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, à lancer une nouvelle procédure. Selon Me Etienne Boittin, avocat des opposants à l'aéroport, AGO cette fois demande 20.000 euros de dommages et intérêts, une somme selon lui parfaitement injustifiée en référé. C'est une demande vexatoire, l'objectif c'est d'intimider, a-t-il estimé. La décision a été mise en délibéré au 28 mars. Me Boittin a par ailleurs indiqué avoir fait appel de la première décision d'expulsion, prise le 28 février. La ferme occupée est destinée à être démolie dans le cadre du projet controversé de nouvel aéroport de Nantes, programmé pour 2017. Une commission de dialogue, mise en place par le gouvernement pour tenter d'apaiser les débats, doit rendre son rapport à la fin du mois de mars. ROMANDIE 20/3/2013 -
PARIS - L'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse estime que 40% des cours d'eau et 20% des nappes phréatiques de son territoire sont pollués par des pesticides, le plus fréquemment par du glyphosate, et que la moitié des rivières seulement sont dans un bon état écologique. Environ 40% des rivières sont imbibées de pesticides, essentiellement des herbicides, dont on voit bien que leur durée de vie excède largement celle passée dans les champs, a souligné Martin Guespereau, le directeur général de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse lors de la présentation mercredi du rapport annuel 2011. Le premier d'entre eux est le glyphosate, commercialisé sous le nom de Roundup, et on ne constate pas d'évolution à la baisse de ce polluant dans nos relevés, a-t-il regretté. Quelque 4.000 tonnes de ce pesticide sont commercialisées annuellement dans les bassins Rhône-Méditerranée et Corse. Dans les pesticides retrouvés, certains sont interdits, justement parce que leur persistance dans l'environnement est trop longue. Mais à quelques endroits, une utilisation actuelle de ces pesticides interdits n'est pas exclue car les concentrations de la molécule mère ne baissent pas, relève le responsable. Deux territoires sont très suspects aux yeux de l'Agence: certaines parties du Beaujolais et du Roussillon. Globalement, 38 nappes phréatiques du bassin hydrographique, et 49 captages, dépassent la norme de potabilité et nécessitent un traitement lourd pour rendre l'eau potable, indique le rapport. Ces traitements supplémentaires ont un coût que, dans une estimation de 2011, le ministère de l'Ecologie a évalué, pour la France entière, entre 300 et 450 millions d'euros. En ajoutant le surcoût lié aux nitrates, l'addition totale s'élève entre 400 et 700 millions d'euros. Dans le bassin Rhône-Méditerranée, la pollution aux nitrates est limitée à quelques rivières situées dans le Lauragais et le Beaujolais, a indiqué Martin Guespereau. Le directeur de l'Agence a signalé des progrès sur les phosphates, désormais totalement interdits, et sur les pollutions organiques grâce à la mise au norme progressive des stations d'épuration. Concernant le fonctionnement des rivières, 60% d'entre elles (seulement 20% en Corse) sont déformées (barrages, digues, prélèvements, etc.), ce qui altère leur bon fonctionnement écologique (faune et flore) et peut aussi accentuer certains phénomènes (crues, blocage de sédiments, érosion). L'Agence a annoncé le lancement à partir de juin 2013 d'une application Qualité des rivières pour les smartphones qui permettra de consulter directement la qualité de chaque cours d'eau. ROMANDIE 20/3/2013
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L'eau du robinet est-elle dangereuse pour la santé ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans L'eau : actualités - informations
PARIS - Les Français sont de plus en plus nombreux (69% en 2012) à boire de l'eau du robinet tous les jours, mais ils ont paradoxalement moins confiance dans sa qualité (78% en 2012 contre 86% en 2010), selon le baromètre annuel du Centre d'information sur l'eau présenté mercredi. Selon cette étude TNS-Sofres, 80% des personnes interrogées se disent satisfaites de la qualité de l'eau du robinet chez elles (+ 4 points depuis 2007). Les motifs d'insatisfaction demeurent liés au goût (64% des insatisfaits) et à la présence de calcaire (31% des insatisfaits). Les Français buvant de l'eau du robinet au moins une fois par jour sont de plus en plus nombreux (69% en 2012 contre 65% en 2011) alors qu'ils sont en parallèle moins nombreux à boire quotidiennement de l'eau en bouteille (43% en 2012 contre 47% en 2011). De même, près de trois répondants sur dix (28%, contre 22% en 2011) affirment boire exclusivement de l'eau du robinet. Pourtant, paradoxalement, le niveau de confiance dans la qualité de l'eau du robinet, bien que toujours très élevé, s'érode: ils étaient 78% à avoir confiance en 2012 contre 86% en 2010 et 80% en 2011. Chez ceux qui disent ne pas avoir confiance, près de la moitié (46%) évoquent le fait que l'eau soit traitée et qu'ils manquent d'information, selon le Centre d'information sur l'eau. Globalement, selon ce 17e baromètre annuel, les Français veulent des normes plus strictes et des contrôles plus fréquents, souligne l'organisme. Géographiquement, la confiance diffère d'une région à l'autre, avec un taux maximal en région parisienne (90%) mais beaucoup plus faible dans la moitié ouest du pays (70% au nord-ouest, 71% au sud-ouest). Etude réalisée auprès de 1.023 personnes âgées de 18 ans et plus, selon un échantillon national représentatif après pondération de la population française âgée de 15 ans et plus. Les entretiens ont été menés en face à face, à domicile du 14 au 31 mai 2012. ROMANDIE 20/3/2013 -
La parenté entre baleines est hors de cause dans les échouages de masse des cétacés, a révélé vendredi une étude publiée dans la revue Journal of Heredity. Ils pourraient résulter d'interactions sociales qui restent encore mystérieuses. Ces travaux, dirigés par le biologiste français Marc Orémus de l'université d'Auckland en Nouvelle-Zélande, ont consisté à recenser l'ADN de 490 globicéphales (ou baleines-pilotes) lors de 12 épisodes d'échouage collectif en Australie et en Nouvelle-Zélande. Ils attestent que la plupart des baleines échouées ensemble n'ont souvent aucun lien de parenté et que les baleineaux en particulier se trouvent très loin de leurs mères. "Si les dynamiques sociales basées sur la parenté jouaient un rôle majeur dans l'échouage des baleines-pilotes, nous devrions constater que les individus impliqués dans un échouage sont tous apparentés", explique Marc Orémus. "Nous devrions nous attendre également à ce que des individus apparentés, en particulier les mères et les petits, se trouvent à proximité les uns des autres", ce qui n'est pas le cas, ajoute-t-il. Ce facteur écarté, il demeure en l'état actuel des connaissances l'explication environnementale (désorientation due aux pollutions sonores, réchauffement de l'eau, montée des océans, etc.). Scott Baker, de l'université américaine de l'Oregon, souligne qu'une autre hypothèse est envisagée. "Il pourrait s'agir de forces sociales à l'oeuvre, mais elles ne reposeraient pas sur le lien de parenté, comme nous le pensions jusqu'ici. Ça pourrait être une forme de concurrence entre différents groupes ou un autre type de dérangement antérieur à l'échouage", avance-t-il. Les chercheurs évoquent des rivalités liées à la recherche de proies, à la reproduction et même des confrontations directes entre groupes. Les cris de détresse des individus échoués pourraient semer la confusion parmi les autres membres de la communauté, entraînant la séparation des familles. L'étude a des implications immédiates pour le sauvetage des baleines échouées. "Souvent, les baleineaux échoués sont remis à flot auprès des femelles les plus proches (géographiquement), en partant du principe qu'il s'agit de la mère", détaille Scott Baker. "Nos résultats incitent à ne pas fonder les opérations de sauvetage uniquement sur ce postulat", prévient-il. Les baleines-pilotes appartiennent à la famille des dauphins. Elles peuvent atteindre, adultes, six à sept mètres de long et quatre tonnes. Les phénomènes d'échouage de masse sont relativement fréquents pour cette espèce, et se produisent de deux à trois fois par an en Nouvelle-Zélande. LE POINT 15/3/2013
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Thaïlande : les tigres tombent comme des mouches
BelleMuezza a posté un sujet dans TRAFIC / BRACONNAGE
Le braconnage se modernise : les chasseurs thaïlandais ont mis au point une nouvelle méthode de traque efficace et discrète : des appâts empoisonnés aux insecticides. La technique, qui peut paraître improbable, est en voie de devenir la principale menace pour les derniers tigres sauvages en Asie. Ainsi, au sein même la réserve de Huai Kha Khaeng considérée comme le "sanctuaire" des tigres en Thaïlande, les gardes forestiers ont prouvé l'existence de tels pièges posés par des braconniers. La technique de capture est simple : ils attirent l'animal avec des appâts, de la viande ou du poisson, contaminés par des insecticides, qui, contrairement à ce qu'on pourrait croire, tuent très efficacement les "mangeurs d'hommes". Le comble, c'est que pour attirer les tigres, les braconniers doivent fabriquer leurs appâts avec de la viande fraîche. Pour cela, ils n'hésitent pas à tuer et à découper des animaux eux aussi protégés, comme l'éléphant. De plus, ces pièges ne sont pas forcément uniquement consommés par les fauves. Bien d'autres animaux ont été retrouvés tués par cette nouvelle technique de braconnage. Véritables menaces pour la biodiversité, les gangs de chasseurs sont de plus en plus organisés : ils montent même des opérations de surveillance des gardiens de la réserve afin de connaître leurs habitudes de patrouille. Les crimes de ces braconniers commencent à choquer l'opinion publique thaïlandaise. Au début de l'année, deux bébés tigres ont été découverts à l'agonie, après avoir ingurgité du poison présent dans les appâts. Il était, hélas, trop tard pour les sauver. La mère avait, quant à elle, dû être enlevée par les braconniers, puisque nulle trace de sa présence n'a été retrouvée. "Ils ont vécu moins d'une journée après avoir mangé les pièges", témoigne à la BBC Somtawin Kanya, qui travaille dans la réserve depuis seize ans, "et ils sont morts à moins de 200 mètres de l'appât empoisonné". Le docteur Anak Pattanavibool, directeur de la Wildlife Conservation Society en Thaïlande, affirme que, si l'intensité des patrouilles se relâche, même brièvement, un grand nombre de tigres pourraient être empoisonnés. "Une seule bande de braconniers pourrait tuer jusqu'à vingt tigres avec ces appâts. Près d'un tiers de la population", prévient-il. D'autant que l'affaire rappelle un triste précédent. Le poison utilisé dans ces pièges a déjà sévi dans les années 80 et a conduit à l'extinction des vautours à tête rouge. En effet, d'après la BBC, les vingt-cinq derniers spécimens existants avaient été contaminés par ces appâts meurtriers. Le tigre est considéré comme une espèce menacée, en voie de disparition au vu de son déclin. Dans le sanctuaire de Huai Kha Khaeng, perçu comme l'un des principaux espaces de liberté du fauve, trente-huit spécimens seulement ont été recensés. Pour que le bassin génétique d'une espèce soit viable, il ne faut pas que sa population diminue en dessous de 5 000. Or, WWF estimait en 2008 que la population du tigre représentait environ 3 200 spécimens. Plusieurs sous-espèces ont déjà disparu dans le courant du XXe siècle, notamment le tigre de Bali, le tigre de la Caspienne ou encore le tigre de Java. LE POINT.FR 19/3/2013 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
La Compagnie d'électricité de Tokyo, TEPCO, a finalement rétabli les quatre circuits de refroidissement des piscines de combustible usagé à sa centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi. Les systèmes sont restés en panne pendant 29 heures environ, faisant craindre une hausse de la température de l'eau, utilisée pour le refroidissement. La panne de courant temporaire a mis à l'arrêt neuf équipements peu avant 19h00 lundi. Parmi ceux-ci, les circuits de refroidissement pour les piscines de combustible usagé des réacteurs 1, 3 et 4, ainsi qu'une piscine commune. TEPCO annonce que trois panneaux de distribution ont cessé de fonctionner, ce qui a conduit à un arrêt des installations. Ces panneaux recevaient leur courant électrique de l'extérieur de la centrale. Elle précise que tous les circuits de refroidissement ont été remis en service peu après minuit ce mercredi, après avoir rétabli deux des panneaux et modifié les câblages. L'entreprise ajoute que le troisième panneau, installé sur un camion après l'accident nucléaire, pourrait être en cause. Une enquête sur les raisons de la défaillance est en cours. La recherche d'une solution à ce récent problème a été la plus longue depuis les accidents nucléaires qui ont suivi le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. NHK 20/3/2013 -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
L'Autorité japonaise de régulation du nucléaire a donné aux opérateurs de centrales atomiques un délai de 5 ans pour la mise en application de mesures complémentaires de sécurité, afin de faire face à des situations d'urgence, telles que l'écrasement d'un avion sur les installations. L'Autorité japonaise a discuté mardi de nouvelles directives de sécurité qui seront adoptées en juillet. Par celles-ci, les opérateurs de centrales seront légalement contraints de garantir que leurs installations peuvent résister à de graves accidents, causés par des catastrophes naturelles extrêmes et des actes de terrorisme. Les nouveaux principes directeurs exigeront que les opérateurs mettent rapidement à exécution certaines des étapes comme condition de la remise en service des réacteurs à l'arrêt. Ces mesures comprennent la construction de brise-lames pour contenir un tsunami et des analyses tridimensionnelles du site de la centrale pour y détecter des failles éventuelles qui pourraient provoquer des tremblements de terre. En revanche, le régulateur du nucléaire a décidé d'accorder aux entreprises un délai de 5 ans pour terminer la construction de salles de contrôle de remplacement et de circuits de refroidissement supplémentaires. Ces mesures sont prises principalement en prévision d'attaques terroristes, utilisant des avions. Le régulateur du nucléaire va poursuivre ses discussions sur le calendrier d'autres mesures de sécurité. NHK 20/3/2013 -
Les sanctuaires marins dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Réserves, Parcs, Sanctuaires marins
Les États-Unis souhaiteraient établir un sanctuaire marin de 1,6 million de mètres carrés de façon à protéger la Mer de Ross en Antarctique. Si cela se fait, il s’agirait de la plus grande réserve du monde. Alors même que les écologistes s’efforcent d’obtenir une interdiction de pêche dans l’Antarctique, comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les États-Unis réclament le droit d’établir des sanctuaires marins dans ces eaux. "L’Antarctique est un lieu exceptionnel qui collectionne les superlatifs. C’est la zone la plus haute, la plus froide, la plus venteuse, la plus sèche, la plus immaculée et la plus éloignée de la Terre", a indiqué le secrétaire d’État américain John Kerry, à l’occasion d’une réunion de l’ONG Pew Charitable Trust. Élogieux, le diplomate a rappelé que ce "laboratoire vivant" héberge quelque 16.000 espèces et "a charmé pendant des siècles l’humanité". Un discours qui vise à soutenir la demande qui a été faite par les États-Unis à la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR) d’établir un sanctuaire marin de 1,6 million de mètres carrés pour protéger la mer de Ross, l’écosystème marin le mieux conservé du monde. Découverte en 1841, la mer de Ross est une baie profonde bordant le continent Antarctique entre la terre Marie Byrd à l’est et la terre de Victoria à l’ouest. Comprenant plusieurs îles, ces eaux sont sur la moitié sud complètement occupée par une épaisse couche de glace permanente et source de nombreux icebergs. D'autres régions sont cependant libre de glaces pendant l'été. D'après les biologistes, la mer de Ross abrite un tiers de la population mondiale des manchots Adélie grâce aux importantes quantités de micro-algues qui nourrissent le krill, lui-même mets favori des manchots. Ainsi, ces eaux qui s'étendent sur des kilomètres sont relativement préservées de toute activité humaine depuis des décennies. La pollution et la surpêche y sont encore faibles et aucune espèce invasive n'a encore fait son apparition. Une préservation que les Etats-Unis voudraient donc maintenir. Si la demande est acceptée, il s’agirait de la plus grande réserve du monde qui viendrait s’ajouter au 1,9 million de kilomètres carrés de côte de l’Antarctique oriental que souhaitent protéger l’Union européenne et l’Australie. Il faudra toutefois attendre la prochaine réunion de la CCAMLR qui aura lieu en Allemagne en juillet prochain pour que soient discutés ces projets de réserves. MAXISCIENCES 20/3/2013 -
PARIS (AFP) - Le terrible Kraken scandinave, le monstre marin Scylla qui faillit engloutir Ulysse et celui qui attaqua le Nautilus de Jules Verne appartiendraient à une seule et même espèce, estiment des chercheurs après avoir analysé l'ADN d'une quarantaine de calmars géants de par le monde. Vedette incontestée des légendes marines depuis l'Antiquité et source d'inspiration inépuisable pour le cinéma, le calmar géant (genre Architeuthis) n'a pourtant été observé dans son habitat naturel qu'en 2004. Et il a fallu attendre l'an dernier pour que sa première vidéo soit diffusée, souligne l'étude, publiée mercredi dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society B. Jusqu'alors, à l'exception de quelques rares spécimens remontés par des chalutiers, cet insaisissable colosse des grands fonds, qu'on ne trouve qu'à plus de 500 mètres sous le niveau de la mer, était essentiellement connu des scientifiques par des restes trouvés dans l'estomac de cachalots et des carcasses flottant sur l'océan ou rejetées sur les plages. Malgré la fascination qu'il exerce sur nous, on connaît encore très peu de choses sur le plus grand des invertébrés. Les spécialistes ignorent par exemple sa durée et son mode de vie. Et la fiction brouille bien souvent les connaissances réellement établies, soulignent les auteurs de l'étude. "Par exemple, même si certains disent que certains spécimens peuvent mesurer jusqu'à 50 mètres au total, une estimation plus réaliste serait de 18 mètres pour les femelles, un tout petit peu moins pour les mâles", écrivent-ils. Une chose est sûre: à l'exception des régions polaires, on trouve des calmars géants dans toutes les eaux du globe. Il s'agit vraisemblablement de redoutables prédateurs, qui chassent des poissons mais aussi d'autres calmars plus petits, y compris ceux de leur propre espèce, indiquent les chercheurs. Les plus jeunes des Architeuthis sont eux-mêmes chassés par des dauphins, des poissons ou des oiseaux de mer, mais seuls les gros cétacés peuvent s'attaquer aux calmars géants adultes, en particulier les cachalots qui en consomment de grandes quantités. "Il est donc probable (mais pas prouvé) que la population de calmars géants soit importante étant donné qu'elle supporte un tel niveau de prédation", précise l'étude. Le niveau d'activité et le métabolisme des calmars restent plus mystérieux. Certains spécialistes les décrivent comme des prédateurs apathiques préférant prendre leurs proies par surprise tandis que d'autres pensent au contraire qu'ils pratiquent une forme de chasse très dynamique. Mais le sujet le plus débattu reste la classification de ces géants, leur place au sein de l'arbre des espèces. Avec souvent pour seul fondement le lieu de leur découverte et des restes incomplets (bec, ventouses, tentacules, etc.) régurgités par des cachalots, plus d'une vingtaine d'espèces différentes d'Architeuthis sont décrites à ce jour. Car dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont analysé des empreintes génétiques de 43 calmars géants provenant d'Australie, d'Espagne, de Floride, de Nouvelle-Zélande et du Japon. "Les données suggèrent fortement qu'il n'existe qu'une seule et unique espèce d'Architeuthis dans le monde", concluent les auteurs. Pourquoi un tel manque de diversité génétique entre des échantillons issus de régions aussi éloignées ? Le mythique calmar géant conserve là encore son mystère. Il pourrait s'agir d'une soudaine explosion et expansion d'une communauté de calmars initialement réduite et isolée, peut-être liée à un déclin tout aussi brusque du nombre de cétacés prédateurs. Mais ce mystère "nécessite d'autres études pour être résolu", reconnaissent les auteurs. Le terrible Kraken scandinave, le monstre marin Scylla qui faillit engloutir Ulysse et celui qui attaqua le Nautilus de Jules Verne appartiendraient à une seule et même espèce, estiment des chercheurs après avoir analysé l'ADN d'une quarantaine de calmars géants de par le monde. (c) Afp SCIENCES ET AVENIR 20/3/2013
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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
TOKYO (AFP) - L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, Tepco, a annoncé mercredi avoir relancé l'ensemble des systèmes de refroidissement des piscines de stockage du combustible usé, arrêtés après une panne de courant lundi soir. "A 00H12, le système de refroidissement de la piscine centrale a été remis en fonctionnement", a expliqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un communiqué. Il a ajouté que ces systèmes avaient aussi été relancés pour les piscines de stockage des réacteurs 3 et 4 mardi soir. Celui de la piscine du réacteur 1 avait été remis en fonctionnement plus tôt mardi. Ces systèmes avaient été brutalement coupés lundi soir après une panne de courant d'origine inexpliquée à la centrale Fukushima Daiichi. L'incident n'avait en revanche pas affecté l'injection d'eau dans les réacteurs 1 à 3 eux-mêmes, dont le combustible avait fondu à la suite de l'accident nucléaire de 2011, a souligné Tepco. La compagnie d'électricité a précisé que la température de la piscine centrale, qui contient plus de 6.000 barres de combustible usagé, avait été mesurée à 31,8 degrés Celsius lors de la relance du refroidissement, soit bien en dessous du seuil de sûreté fixé par Tepco à 65 degrés. Si l'eau cesse d'être refroidie, elle s'échauffe au contact du combustible nucléaire et, si la chaleur devient trop forte, elle s'évapore, risquant à terme de laisser le combustible à l'air libre ce qui entraînerait des dégagements de radiation. Cette piscine centrale, située à l'écart des réacteurs, avait été épargnée par le tsunami géant du 11 mars 2011 qui avait inondé la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), provoquant l'arrêt du refroidissement des réacteurs et de leur piscine de stockage et d'importants dégagements radioactifs. Hormis la piscine centrale, les autres piscines sont chacune situées dans le bâtiment abritant le réacteur dont elles ont hérité du combustible usé. Celle qui suscite le plus d'inquiétude est celle du réacteur 4, car elle est la plus remplie avec 1.330 barres de combustible usagé et 200 barres de combustible non utilisé. [...]L'opérateur a souligné qu'aucun changement des niveaux de radioactivité n'avait été mesuré à proximité. Sa phase critique est considérée comme terminée depuis décembre 2011, mais les travaux de sécurisation du site n'avancent que pas à pas en raison des hauts niveaux de radioactivité, et la coupure de courant de lundi a rappelé les difficultés des opérations de consolidation. Les systèmes de refroidissement avaient été brutalement coupés lundi soir après une panne de courant d'origine inexpliquée à la centrale Fukushima Daiichi. (c) Afp SCIENCES ET AVENIR 20/3/2013 -
PARIS - Près de 400 événements sont recensés en France à dix jours du coup d'envoi des premières Journées de l'énergie, organisées du 29 au 31 mars par le gouvernement pour servir de caisse de résonance au débat national sur la transition énergétique lancé fin 2012. Le programme officiel (http://www.transition-energetique.gouv.fr/programme-journees-energie), mis en ligne récemment, mentionnait mardi après-midi quelque 368 visites de sites de production d'énergie, conférences, expositions pédagogiques et autres réunions-débats, en Métropole, Corse et Outremer. Barrages hydrauliques, centrales éoliennes ou solaires, chaufferies au bois ou à la biomasse, les énergies renouvelables auront la part belle aux côtés des énergies fossiles et nucléaire, qui dominent toujours le bouquet énergétique national. Plusieurs installations nucléaires (des centrales d'EDF, l'usine de retraitement d'Areva à La Hague...) figurent au programme, mais leurs visiteurs seront a priori cantonnés aux espaces d'information de ces centres, à cause du plan Vigipirate qui restreint l'accès aux sites sensibles. Ces journées sont l'une des initiatives visant à inciter le grand public à participer au débat national sur la transition énergétique. Ce débat a été lancé par le gouvernement pour aider à mettre en oeuvre sa politique de transition énergétique vers une économie plus sobre et moins dépendante du nucléaire et des énergies fossiles. Organisées du 29 au 31 mars, elles serviront de prélude à la Semaine du développement durable, du 1er au 7 avril, qui aura également pour thème la transition énergétique. ROMANDIE 19/3/2013
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Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
PARIS - La surpêche de petits poissons alimente la prolifération des méduses, a démontré une équipe de chercheurs ayant observé deux zones traversées par un même courant océanique, l'une au large de l'Afrique du Sud et l'autre dans les eaux de la Namibie. Leur étude, publiée récemment dans le Bulletin of marine science, compare l'évolution de deux écosystèmes situés à 1.000 km l'un de l'autre, l'un soumis à une gestion régulée de la pêche (Afrique du Sud) et l'autre non (Namibie). En Namibie, les quelque 10 millions de tonnes de sardines dans les années 1960 ont laissé place à 12 millions de tonnes de méduses, notent les chercheurs. Il y a eu une très mauvaise gestion des stocks de sardines et d'anchois, surexploités et qui ont quasiment disparu, explique Philippe Cury, l'un des co-auteurs de l'étude. On estime que la biomasse des méduses y est désormais 2,5 fois égale à celle cumulée des poissons: c'est gigantesque et le problème, c'est qu'on ne sait pas comment ce sera réversible, alerte le chercheur de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) basé à Sète, en France. En Afrique du Sud, il y a eu une gestion très précautionneuse de la pêche de poisson fourrage (sardines, anchois, harengs, etc.) avec, année après année, une adaptation de l'effort de pêche en fonction des quantités disponibles, et on n'y observe pas cette irruption de méduses, poursuit Philippe Cury. Cette étude montre l'impact de l'homme sur la prolifération des méduses car jusqu'à maintenant les travaux se concentraient essentiellement sur les fluctuations de l'environnement, c'est à dire d'ordre climatique, explique le scientifique. Le déclin de certains prédateurs et le chalutage des grands fonds sont d'autres pistes étudiées par la communauté scientifique. Là, on montre que si on retire une composante de l'écosystème, on a un basculement et un écosystème qui devient dominé par les méduses, note-t-il. D'où la nécessité de préserver une certaine abondance de poisson fourrage. Dans les zones où les petits poissons se font plus rares, il n'y a plus de compétition pour le plancton et les méduses ont la voie libre pour se développer. A cet effet de niche écologique favorable s'ajoute également le fait que les méduses inhibent les larves de petits poissons: s'ils sont abondants, ils arrivent à assurer leur survie mais sinon, les méduses prennent le dessus, détaille Philippe Cury. ROMANDIE 19/3/2013 -
ANTENNES RELAIS, ETAT des lieux de l'exposition aux ondes Electromagnétiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
PARIS - Les députés écologistes, à défaut d'avoir réussi à faire adopter leur projet de loi sur les ondes électromagnétiques en janvier, ont obtenu que le principe de précaution soit mis en oeuvre pour les enfants dans le projet de loi pour la refondation de l'Ecole voté mardi à l'Assemblée nationale. Un amendement, présenté par le groupe écologiste, stipule que la mise en place d'un service public du numérique éducatif, prévu par la loi, doit se faire en favorisant les connexions filaires. Il précise que le principe de précaution doit pousser l'État et les collectivités territoriales à protéger les enfants, notamment les plus jeunes, de l'influence des ondes. C'est la première fois qu'on va appliquer le principe de précaution par rapport aux enfants, s'est réjouie la députée EELV du Calvados, Isabelle Attard, tout en affirmant ne pas être contre le service public du numérique, bien au contraire. Pour Yves Durand (PS, Nord), rapporteur du projet de loi sur la refondation de l'école, la portée de l'amendement est cependant minime. On va voir comment c'est applicable, a-t-il indiqué à l'AFP. En janvier, les députés écologistes avaient présenté une proposition de loi visant à réduire l'exposition aux ondes électromagnétiques. Mais le texte, avant même son examen sur le fond dans l'hémicycle, avait été renvoyé en commission, les écologistes dénonçant un enterrement pur et simple. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en 2011 les ondes comme potentiellement cancérigènes, mais les opérateurs de téléphonie mobile s'appuient sur le dernier avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), datant de 2009, pour écarter tout danger. L'Anses doit actualiser cet avis d'ici l'été. Priartem, une autre association militant pour la réglementation de la téléphonie mobile, a indiqué mardi avoir écrit au ministre de l'Education nationale pour le mettre en garde contre l'introduction des tablettes tactiles comme nouvel outil pédagogique dans les écoles. Si on estime que c'est vraiment une obligation, que le plan pédagogique, d'avoir des tablettes, passons au filaire! Le filaire ne présente aucun danger, a réagi pour sa part Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des toits. Le projet de loi pour la refondation de l'Ecole doit désormais être approuvé au Sénat. ROMANDIE 19/3/2013 -
COURSEULLES-SUR-MER (France) - Compatibilité avec la pêche ou le tourisme, espoir de créations d'emplois : les débats publics sur la construction des quelque 330 premières éoliennes en mer au large de la France s'ouvrent à partir de mercredi et pour quatre mois. Quatre parcs doivent être érigés d'ici à 2018, au large de Fécamp en Seine-Maritime (83 éoliennes à 12 km des côtes minimum), de Courseulles-sur-mer, dans le Calvados (75 éoliennes à 10 km), Saint-Brieuc (100 à 16 km) et Saint-Nazaire en Loire-atlantique (80 machines à 12 km). On peut trouver ça beau ou laid. Par temps clair, manifestement, ça se verra. Ce ne sont pas des allumettes ou alors de grosses allumettes, a expliqué mardi lors d'une conférence de presse à Courseulles, à 20 km de Caen Claude Brévan, présidente de la Commission particulière du débat public du projet bas-normand (CPDP). D'ici on voit les cheminées des usines du Havre hautes de 200 mètres. Là ça va faire 175 m avec la pale dressée. Comme elles sont en quinconce, y a des endroits où on ne verra pas d'intervalle entre deux éoliennes, même si elles sont distantes de presque un km, a-t-elle ajouté. La nuit il y aura des clignotants rouges, ça fera une grande guirlande, s'est amusée Mme Brévan dont la commission se penchera sur le projet normand prévu pour produire l'équivalent de la consommation annuelle de 630.000 personnes en électricité. [...]Les quatre projets offshore ont été choisis en 2012 par le gouvernement d'alors après un appel d'offres, dans un pays qui tente de rattraper son retard. Dix pays voisins de la France se sont déjà lancés. Parmi eux, le Royaume-Uni compte 630 turbines, selon l'Association européenne de l'énergie éoliennne, l'EWEA. [...]Parmi les enjeux majeurs des débats, figure les répercussions économiques des projets. EDF et Alstom annoncent quatre nouvelles usines à Saint-Nazaire et à Cherbourg pour la fabrication des éoliennes de leurs trois parcs, soit 1.000 emplois directs et 4.000 emplois indirects, plus 1.600 emplois pour l'assemblage et l'installation des trois parcs et enfin 300 emplois pendant 25 ans pour leur maintenance. Il y a une vraie question sur la manière dont le tissu économique (local) peut se mobiliser pour faire de la sous-traitance de fournitures de pièces aux usines Alstom, a souligné Mme Brévan. Pour le projet de Saint-Brieuc, Areva a promis la création de 2.000 emplois en France, notamment avec la création d'une usine au Havre pour fabriquer les aérogénérateurs des éoliennes. De leur côté, les pêcheurs s'inquiètent du nombre croissant d'activités en mer mais ils ont toutefois été largement consultés en amont des projets, selon Mme Brévan. Enfin, la question sera sans doute posée de l'impact sur le tourisme, en particulier en Basse-Normandie, dont les plages du Débarquement attirent chaque année des centaines de milliers de personnes et que la Région a demandé à l'Unesco de classer. On a essayé de rencontrer des associations anglo-saxonnes. Pour le moment, elles ne souhaitent pas trop se positionner sur les affaires françaises. Mais dans des journaux étrangers, il y a quelques papiers qui sont assez méchants sur ce sujet, a dit la président de la CPDP. Je ne pense pas que ça ait un impact énorme sur le tourisme, a-t-elle ajouté mais il n'est pas exclu que la population normande réagisse de manière assez vive car la bataille de Normandie reste très ancrée dans les mémoires. ROMANDIE 19/3/2013
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Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
RODEZ - Un opposant au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) a été condamné mardi pour rébellion à 500 euros d'amende avec sursis pour avoir occupé illégalement la mairie de Saint-Affrique (Aveyron) en novembre 2012, a constaté un correspondant de l'AFP. Le tribunal correctionnel de Rodez a relaxé un deuxième prévenu. Les deux hommes faisaient partie d'un groupe d'une trentaine de manifestants qui avaient occupé les locaux de la mairie de Saint-Affrique en raison du soutien apporté par le sénateur-maire Alain Fauconnier au projet. Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui prévoit le transfert de l'actuel aéroport de Nantes sur ce nouveau site à l'horizon 2017, a suscité une vive opposition depuis les premières vaines tentatives à la mi-octobre 2012 pour déloger les opposants, notamment des anti-capitalistes, installés sur place depuis plusieurs années. ROMANDIE 19/3/2013 -
Intempéries dans l'Etat de Rio de Janeiro: au moins 16 morts
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
RIO DE JANEIRO - Au moins 24 personnes sont mortes en raison d'intempéries dimanche soir et lundi dans la région touristique de Petropolis, une zone montagneuse de l'Etat brésilien de Rio de Janeiro, selon un nouveau bilan officiel publié mardi. Un précédent bilan faisait état de 16 morts. Trois corps, ceux de deux garçonnets et d'une fillette qui étaient portés disparus, ont été retrouvés mardi dans un cours d'eau à un kilomètre du lieu où un glissement de terrain les avait emportés la veille, ont indiqué les pompiers. Les fortes pluies qui se sont abattues sur la région dimanche soir et lundi, ont fait également 18 blessés et 1.466 personnes ont dû abandonner leur domicile ou sont sans abri. Il est tombé 390 mm de pluie sur la ville en 24 heures, quand la moyenne pour tout un mois de mars est de 270 mm. Près de 250 militaires et agents de la Sécurité civile ont été mobilisés pour aider la population de cette région où 21 zones sont inondées ou victimes d'éboulements, selon un communiqué officiel publié mardi. Nous sommes en alerte maximale, avait déclaré lundi le gouverneur de l'Etat, Sergio Cabral, dans une conférence de presse à Petropolis, avant de lancer un appel pour que les gens quittent les zones à risque et se réfugient dans les abris d'urgence installés par la mairie. ROMANDIE 19/3/2013 -
Au moins 89 éléphants ont été massacrés par des braconniers la semaine dernière, en une nuit seulement, près de la ville de Ganba, au sud du Tchad, a affirmé le WWF mardi. Parmi les pachydermes tués figuraient 33 mères porteuses et 15 éléphanteaux, a rapporté l'organisation de défense de l'environnement. "C'est l'un des pires incidents de braconnage de la région depuis le massacre de plus de 300 éléphants au Parc national camerounais de Bouba N'Djida (nord) en février 2012", a souligné le WWF. "Selon toute évidence, c'est le même groupe de braconniers soudanais qui ont tué (les 300 éléphants au Cameroun), obligeant le pays à mobiliser ses forces spéciales pour protéger les éléphants", a estimé Bas Huijbregts, chef du volet Afrique Centrale de la campagne du WWF contre le commerce illégal d'espèces sauvages. "Cet incident au Tchad met en évidence la nécessité d'une approche régionale pour lutter contre le braconnage", a-t-il ajouté. Dans de nombreuses zones tampons d'Afrique centrale, les braconniers se jouent de la porosité des frontières pour circuler d'un pays à l'autre. En Afrique, une partie de l'argent issu de ce trafic sert à financer divers groupes armés, affirme le WWF. "Cependant, c'est la fin de la demande pour l'ivoire dans des pays comme la Thaïlande et la Chine qui assurera la survie des éléphants d'Afrique Centrale", a estimé M. Huijbregts. Le prix du kilo d'ivoire a dépassé les 2000 dollars sur le marché noir asiatique en raison d'une demande en constante augmentation, d'après plusieurs ONG. Selon un rapport du WWF de décembre, le braconnage, avec un chiffre d'affaires estimé à 19 milliards de dollars par an, est devenu le quatrième marché illégal du monde, après la drogue, la fausse monnaie et la traite des êtres humains. ----->C'est désastreux pour les éléphants que de tels massacres continuent de perdurer... Ces assassins et leur(s) commandiataire(s) ont-t-ils conscience qu'ils sont en train de scier la branche de l'arbre ? A croire qu'ils prennent les devants sur les futures dispositions retenues lors de la réunion de la CITES à Bangkok. Je me pose aussi la question sur de possibles complicités permettant aux braconniers d'agir, et je pense ne pas être la seule à me poser ce genre de question.... ROMANDIE 19/3/2013
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NEW YORK - Le groupe pétrolier américain Anadarko Petroleum a découvert un nouveau champ potentiellement géant dans les eaux profondes du Golfe du Mexique, selon un communiqué publié mardi soir. Le deuxième forage mené sur le champ de Shenandoah, au large de la Louisiane (Nouvelle-Orléans, sud-est), a permis de confirmer les indications d'un premier puits, témoignant de réservoirs et de fluides d'excellente qualité. Ces tests ont permis de découvrir des couches géologiques de plus de 1.000 pieds (300 mètres) d'épaisseur, regorgeant de réservoirs tertiaires d'hydrocarbures de haute qualité, a expliqué le groupe. C'est l'une des plus grosses découvertes de pétrole d'Anadarko dans le Golfe du Mexique, a souligné le reponsable de l'exploration en eaux profondes du groupe, Bob Daniels, cité dans le texte. Nous intégrons les informations obtenues sur Shenandoah 2 dans notre planning et prévoyons de nouveaux forages d'estimation pour avancer sur ce projet potentiellement géant, a ajouté M. Daniels. Le bloc Walker Ridge 52, où ont été effectuées ces découvertes, se situe sous 5.800 pieds (1.930 mètres) d'eau. Le pétrole a été extrait par une profondeur de 31.405 pieds (10.450 mètres), a expliqué le groupe américain. ----->Jusqu'où la technique va aller pour assouvir les besoins en pétrole ? A une telle profondeur le risque 0 est impossible à garantir. En conséquence, des risques de marées noires sont à prévoir dans l'avenir.... ! Il devrait y avoir un moratoire interdisant des forages et/ou l'exploitation de nappes de pétrole en fonction de la profondeur des puits... C'est mon opinion.... ROMANDIEN20/3/2013
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Le point sur le corail... Les coraux dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Certains coraux brillent et cette lumière peut être un outil efficace pour évaluer leur état de santé estiment les chercheurs de la Scripps Institution of Oceanography. Les coraux sont bien connus pour leurs couleurs éclatantes. Ce qu’on sait moins c’est que la plupart des espèces peuvent émettre une lueur grâce à des protéines fluorescentes. Les chercheurs pensent que ce phénomène encore mal connu pourrait aider à protéger le corail des effets des rayons UV du Soleil ou éventuellement contre différentes formes de stress. Selon une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports, le niveau de fluorescence du corail pourrait servir d’indicateur de l’état de santé des récifs. Les chercheurs de la Scripps Institution ont soumis des coraux à des températures froides ou chaudes et ont analysé leur luminescence. Ils ont constaté que les spécimens soumis aux stress thermiques affichaient rapidement une baisse de la fluorescence. S’ils étaient capables de s’adapter aux nouvelles conditions la fluorescence se rétablissait par la suite. En fait soumis au froid le corail s’en sort plutôt bien c’est la chaleur qui lui nuit le plus. Ceux qui ont été exposés à des températures plus hautes sont finalement devenus incolores. Les coraux sont des animaux microscopiques qui construisent tout au long de leur vie un squelette extérieur. Ils doivent leurs couleurs chatoyantes à des algues symbiotiques : les zooxanthelles qui fournissent également leur nourriture. Le blanchissement du corail correspond à l’expulsion des zooxanthelles sous l’effet d’un stress ou de maladies. C’est une menace qui pèse sur tous les récifs du monde à cause du réchauffement climatique et d’autres facteurs encore mal compris. Les chercheurs ont remarqué un pic de fluorescence chez les coraux en train de blanchir. «Cette étude est la première à quantifier la fluorescence avant, pendant et après le stress», a déclaré Dimitri Deheyn, biologiste à Scripps Institution. «Grâce à ces résultats, nous avons démontré que les changements de fluorescence peuvent être un bon indicateur de la santé des coraux». Cette méthode a aussi l’avantage d’être non invasive contrairement aux techniques habituelles qui nécessitent le prélèvement d’un échantillon. Gorgones-fouets (Junceella) entre 18 et 22 m dans le lagon de Madang, Papouasie-Nouvelle-Guinée Pierre Laboute / MNHN / PNI / IRD Les coraux sont des animaux de la même famille que les anémones de mers ou les méduses. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Ils vivent en colonie où chaque individu (polype) forme un exosquelette. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Les coraux ont formé par accumulation de ces squelettes durs des récifs coralliens dont certains sont devenus les plus grandes structures complexes connues créées par les organismes vivants (les grandes barrières de corail). SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA De nombreux coraux vivent en symbiose avec des végétaux unicellulaires : les zooxanthelles dans les mers chaudes, ou d'autres espèces de phytoplancton dans les mers froides. Ils sont à l'origine des couleurs éclatantes des coraux. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Les colonies de coraux ont la propriété de contribuer à fortement construire leur environnement et leur habitat. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Ils constituent eux-mêmes un habitat pour de très nombreuses autres espèces. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Les récifs coralliens sont en situation de crise écologique ou de stress partout dans le monde. Environ 10 % des récifs coralliens du monde sont récemment morts, et environ 60 % de ceux qui subsistent sont en danger à cause de l'homme. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA les coraux sont doublement menacés par le réchauffement climatique: lorsque l’eau est trop chaude ils blanchissent et lorsqu’elle est trop acide leur squelette se dissout. Elapied/Marine life La Grande barrière de corail en Australie a ainsi perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes au cours des 27 dernières années sous l'effet des tempêtes, de la prédation d'étoiles de mer et du blanchiment. (c) Afp SCIENCES ET AVENIR 19/3/2013 -
PARIS - Les bâtisseurs d'autoroutes, de lignes ferroviaires ou autres grands projets d'infrastructures tiennent de mieux en mieux compte de l'environnement, a estimé mardi l'Autorité environnementale (AE), instance indépendante chargée depuis 2009 d'évaluer les études d'impact des grands projets. Même si l'environnement ne fait plus autant recette qu'avant, on constate un vrai souci des maîtres d'ouvrage pour améliorer leur prise en compte de l'environnement, a souligné Mauricette Steinfelder, l'une de ses 18 membres, lors d'une présentation à la presse du bilan annuel de l'AE. Depuis 2009, l'Autorité rend des avis sur les études d'impact obligatoires demandées aux maîtres d'ouvrage de grands projets d'infrastructures (transports, urbanisme, installations nucléaires, etc.). Ces études indiquent les impacts qu'aura l'infrastructure sur l'environnement (bruit, consommation d'espace, espèces, etc.) et les mesures proposées pour les éviter, les réduire ou les compenser. En trois ans et demi, 265 projets ou programmes ont été examinés par l'autorité, dont les avis sont simplement consultatifs mais doivent permettre au grand public, notamment lors de l'enquête publique, de mieux appréhender les conséquences environnementales d'un projet. Plus de la moitié des projets examinés (60%) concernent les transports. Il y a des choses que nous sommes les seuls à pouvoir dire sur des projets, a estimé son président, Michel Badré, en insistant sur l'indépendance de l'autorité par rapport aux collectivités ou aux entreprises à l'origine des projets. Les avis sont rendus avant l'enquête publique, a-t-il rappelé, expliquant ainsi pourquoi l'autorité, née en 2009, ne s'est jamais prononcée sur le projet controversé d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, dont la déclaration d'utilité publique remonte à 2008. Dans le cadre de futures études d'impact liées à la protection des zones humides, il est toutefois possible que l'Autorité soit à l'avenir appelée à se pencher sur ce projet, a souligné son président. ROMANDIE 19/3/2013
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Courseulles-sur-Mer (France) - Le débat public sur la construction des quatre premiers parcs éoliens en mer français, devant compter au total quelque 330 génératrices dans l'Atlantique et la Manche, s'ouvrira mercredi pour quatre mois, a-t-on appris mardi auprès de la Commission nationale du débat public (CNDP). Ces quatre parcs, d'une puissance nominale de 2.000 MW au total, sont prévus au large de Saint-Brieuc, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime). Ils doivent comporter chacun entre 75 et 100 éoliennes, érigées à au moins 10 km des côtes, pour un démarrage progressif envisagé à partir de 2018. Le gouvernement Fillon avait confié au printemps 2012, à l'issue d'un appel d'offre, la réalisation du parc de Saint-Brieuc au français Areva et à l'espagnol Iberdrola, et celle des trois autres aux groupes français EDF et Alstom. A titre d'exemple, le parc de Courseulles (75 éoliennes) devrait produire l'électricité nécessaire à 630.000 personnes, selon EDF. Une dizaine de réunions publiques sont programmées à compter de mercredi pour chacun des parcs. Le coût des quatre parcs est évalué à 7,8 milliards d'euros, selon la CNDP. EDF promet la création de 1.000 emplois directs chez Alstom et 4.000 chez ses sous-traitants pour la seule fabrication des éoliennes des trois parcs qui leur sont confiés. La cohabitation avec la pêche et les autres activités maritimes, ou avec le tourisme, l'impact sur l'économie et la visibilité des éoliennes devraient être parmi les principales questions abordées lors de ces débats publics, selon la CNDP. Lundi, le gouvernement a lancé un second appel d'offres, pour deux autres parcs, l'un au large du Tréport, en Seine-Maritime, l'autre au large de l'île de Noirmoutier, en Vendée, pour une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW). Leur mise en service est envisagée entre 2021 et 2023. Les industriels ont jusqu'au 29 novembre pour déposer leurs dossiers. ROMANDIE 19/3/2013
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PARIS - Un projet de biofaçade produisant des microalgues a décroché des aides publiques de 1,7 million d'euros, ont annoncé mardi ses promoteurs menés par le groupe de déchets Séché Environnement. Baptisé SymBio2, ce projet pourrait être installé en fonction des résultats des études en cours sur les murs de l'incinérateur Alcéa de Séché Environnement à Nantes, indiquent-ils dans un communiqué. En cultivant des microalgues dans des photoréacteurs, développés par le laboratoire de recherches et installés sur la façade, le procédé permet selon SymBio2 de réduire de plus de 50% les consommations de chauffage et rafraîchissement par rapport à un bâtiment standard répondant à la toute nouvelle règlementation thermique française, la RT 2012. La façade, qui est à une température constante d'environ 18 à 20 degrés grâce à l'effet des serres verticales, limite en effet la consommation d'énergie en hiver quand il faut chauffer et en été quand il faut rafraîchir le bâtiment. Les microalgues, quant à elles, seront récoltées pour le marché des compléments alimentaires à haute valeur ajoutée, mais pas pour produire de l'énergie. Utiliser ces microalgues comme combustible, ce serait comme brûler des billets de banque, a expliqué à l'AFP Olivier Scheffer, le directeur de la R&D de X-Tu Architects, qui a conçu l'installation. Dans le cas de l'incinérateur, la chaleur de la combustion, le CO2 des fumées ainsi que les eaux pluviales seraient utilisés pour la culture des microalgues. Au total, 72 nouveaux projets de recherche et développement ont été retenus par l'Etat dans le cadre du Fonds unique interministériel, avec 63,5 millions d'euros de financements publics, a annoncé le gouvernement lundi. Outre le FUI, SymBio2, dont le coût total est de 4,9 millions d'euros, a reçu l'aide des régions Ile-de-France et Pays de la Loire, ainsi que de la mairie de Paris. Un projet similaire utilisant les micro-algues est actuellement en cours de développement par la start-up française Ennesys, basée à Nanterre en banlieue parisienne. ROMANDIE 19/3/2013
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
VALOGNES (France) - Un train de combustibles nucléaires irradiés italien à destination de l'usine Areva de Beaumont-Hague (Manche) est arrivé mardi sans encombre à son terminus, à Valognes, a annoncé Areva. Le train de deux wagons transportant au total 7,36 tonnes de combustibles, parti jeudi soir d'Italie, est arrivé mardi à 15h20 à Valognes, a indiqué à l'AFP Catherine Argant directrice de la communication de l'usine Areva. Le train a mis quatre jours et demi à faire le trajet alors qu'il n'en avait mis que un et demi lors du dernier convoi similaire en janvier. C'est fou, ils ont fait partir le train d'Italie alors que la circulation ferroviaire était interrompue dans la Manche par la neige. Le train a dû rester plus de trois jours à la centrale de Bugey, a estimé Laura Hameaux, porte-parole du réseau sortir du nucléaire qui dénonce la dangerosité, selon elle, de tels transports. Invitée à commenter ces affirmations, Mme Argant a juste indiqué qu'il n'y avait pas de trajet ni de durée type et que la réglementation avait été respectée. Aucun train n'a roulé dans le département de la Manche entre le 12 mars et samedi, date à laquelle le trafic a repris, à cause d'un épisode neigeux exceptionnel selon la SNCF. Ce transport entre dans le cadre d'un contrat portant sur le traitement de 235 tonnes de combustibles irradiés italiens, précise Areva. Près de 207 tonnes ont désormais été livrées avec ce nouveau convoi, ajoute le groupe. Selon le groupe nucléaire, les trains transportant ces combustibles sont de véritables forteresses roulantes. Dans son usine de Beaumont-Hague où les combustibles seront acheminés par camion sur 26 km depuis Valognes, Areva affirme recycler 96% des matières radioactives. Mais pour le Réseau Sortir du nucléaire, lors du traitement à l'usine de la Hague, un des seuls sites au monde à le faire, seule une infime partie des matières est réutilisée. En France, aux termes de la loi, les combustibles irradiés ne sont pas considérés comme des déchets mais comme potentiellement réutilisables. Areva organise plus de 750 transports nucléaires par an au départ et à l'arrivée de La Hague, dans le but de fabriquer ces combustibles issus du recyclage, selon l'entreprise. ROMANDIE 19/3/2013 -
LONDRES - Le gouvernement britannique a accordé mardi un permis de construire au projet de centrale nucléaire du français EDF à Hinkley Point (ouest de l'Angleterre) mais un accord reste à trouver sur le mécanisme garantissant la rentabilité de l'électricité produite. Le permis de construire a été accordé aujourd'hui pour la construction de la première nouvelle centrale nucléaire au Royaume-Uni depuis 1995, a indiqué le ministère de l'Energie et du changement climatique dans un communiqué. Ce projet de centrale mené par le français EDF prévoit la construction de deux réacteurs dans la région du Somerset qui pourront couvrir les besoins en électricité de 5 millions de ménages, ce qui en fera l'une des plus grandes centrales électriques au Royaume-Uni, selon le ministère. Cette nouvelle centrale nucléaire dans le Somerset générera de vastes quantités d'énergie propre et renforcera notre sécurité énergétique, a déclaré Edward Davey, le secrétaire d'Etat à l'Energie et au changement climatique. Il est essentiel d'avoir des investissements dans de nouvelles infrastructures pour faire progresser l'économie. Les projets d'énergie à faible émission de CO2 vont apporter des investissements majeurs, soutenir l'emploi et la croissance, a-t-il ajouté. Mais avant de lancer le projet, un accord doit toutefois encore être trouvé sur un contract for difference (CfD) ou contrat de garantie de recettes permettant d'assurer la rentabilité de l'électricité produite. Le gouvernement et EDF sont toujours en négociations sur ce point. Le groupe français espère les conclure d'ici la fin du mois. Des discussions intensives sont en cours avec le gouvernement et un accord est toujours possible, a réagi Vincent de Rivaz, le directeur général d'EDF Energy, la filiale britannique du groupe français, dans un communiqué. Le contrat doit offrir un accord équitable et équilibré pour les consommateurs et les investisseurs, a-t-il souligné. Mi-février, le PDG d'EDF, Henri Proglio, avait averti que le groupe ne se lancerait pas sans un accord favorable sur ce contrat de garantie des recettes. Nous serions légitimes (pour construire des EPR au Royaume-Uni, ndlr) compte tenu de notre position dans ce pays, où le groupe exploite déjà des réacteurs, mais, non, nous n'irons pas sans garantie formelle de rentabilité de nos investissements, avait-il lancé. EDF ambitionne de construire en tout quatre réacteurs de type EPR au Royaume-Uni, deux sur le site de Hinkley Point C et deux sur celui de Sizewell C dans le Suffolk, dans l'est de l'Angleterre. Il discute depuis plusieurs mois avec des investisseurs susceptibles de se substituer à son ex-partenaire Centrica qui vient de jeter l'éponge, dont l'électricien chinois CGNPC, avec lequel il est déjà en affaires. Le programme britannique de remplacement des centrales nucléaires porte sur la construction d'au moins dix réacteurs, de sorte que le pays fait figure de principal marché en Europe pour l'industrie du secteur depuis la catastrophe de Fukushima en 2011. ROMANDIE 19/3/2013