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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le très renommé Central Park de New York, considéré comme le poumon vert de la Grosse Pomme, a de quoi se réjouir: il vient de recevoir un don de 100 millions de dollars de la part d'un fonds d'investissement américain, la plus grosse contribution jamais faite à un parc. John Paulson, qui a fait fortune à la tête du fonds d'investissement Paulson & Co. Inc., a fait l'annonce de ce don au Conservatoire de Central Park, l'organisme privé chargé de la gestion de l'institution de Manhattan, devant la majestueuse Fontaine Bethesda située au coeur du parc. "C'est un immense privilège de pouvoir faire cette contribution au Conservatoire de Central Park, l'une des institutions culturelles les plus importantes de New York", a lancé le milliardaire. "Le Conservatoire est à l'origine de la transformation et du maintien de Central Park en tant que célébration de la culture, de la nature et de la démocratie", a-t-il encore indiqué. "Mon espoir est que cette contribution l'aidera à durer et à s'épanouir, et poussera d'autres personnes à se joindre à moi pour s'assurer que le parc continuera à recevoir le soutien dont il a besoin pour rester le bien le plus précieux de cette ville". Central Park est souvent comparé aux "poumons de New York" pour ses vastes étendues de verdure et de bois qui courent du quartier Midtown jusque dans les limites nord de Manhattan. Mal entretenu et en proie à la criminalité dans les années 1970-80, il a été peu à peu restauré pour devenir aujourd'hui un parc dans d'excellentes conditions accueillant 40 millions de visiteurs par an. "Le don de M. Paulson est la plus grosse contribution jamais faite au Conservatoire de Central Park", a souligné l'institution dans un communiqué. "C'est aussi la plus grosse contribution à un parc public et l'une des plus grosses jamais faites à une institution culturelle de New York". LE POINT.FR 24/10/2012
  2. Les pays du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical du monde, réclament davantage de fonds pour soutenir la mise en œuvre d'un mécanisme de protection des forêts et de lutte contre les gaz à effet de serre. Réunis, à Brazzaville, les pays du Bassin du Congo (Angola, Congo, République démocratique du Congo, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda et Tchad) demandent que les bailleurs débloquent davantage de fonds pour les aider à protéger les forêts et à lutter contre les gaz à effet de serre, a déclaré le ministre congolais de l’Economie forestière, Henri Djombo. "On peut affirmer et reconnaître que l’Afrique centrale exécute le processus REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts) avant son avènement", a-t-il dit au cours du 13ème comité du Fonds de partenariat pour le carbone forestier, regroupant 150 participants. Cité par l'AFP, il a ainsi insisté sur le fait que "les initiatives des pays du Bassin du Congo ont, sans conteste, permis de réduire et de limiter la déforestation, la dégradation forestière, les émissions de gaz à effet de serre et d’augmenter la capacité de séquestration du gaz carbonique et le stock de carbone forestier". Le Bassin du Congo enregistre en effet un taux de déforestation inférieur à 0,2%, soit un des plus faibles de la ceinture tropicale, selon la Banque mondiale. Aussi, en retour, les pays du Bassin "attendent des ressources financières conséquentes pour soutenir leurs efforts de gestion durable des écosystèmes forestiers [ ... ] et lutter contre la pauvreté", a souligné M. Djombo. Depuis la tenue du deuxième sommet sur les forêts du Bassin du Congo (qui représentent 220 millions d’hectares), en 2005 à Brazzaville, les pays demandent près d'1,5 milliard d'euros (2 milliards de dollars). Ils font notamment appel aux Etats-Unis, au Canada, à l'Union européenne et à des institutions comme la Banque mondiale ou l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Selon la commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac), seules la Norvège et la Grande-Bretagne ont apporté 150.000 dollars qui sont placés dans un compte de la Banque africaine de développement (BAD). Néanmoins, pour le directeur des opérations de la Banque mondiale au Congo, Eustache Ouayoro, les pays du Bassin doivent compter sur leurs propres moyens. Il estime que "le développement concerne avant tout leurs propres populations". Il poursuit en insistant sur le fait que "tous les pays ont des moyens. Les financements extérieurs ne viendront qu’en appoint". MAXISCIENCES 23/10/2012
  3. Un chimiste et une styliste britannique sont parvenus à mettre au point un liquide révolutionnaire à ajouter à la lessive. Baptisé CatClo, celui-ci permettrait aux vêtements d'absorber la pollution de l'air. Et si les vêtements devenaient une arme contre la pollution ? Alors que la production textile consomme chaque année des millions de litres d'eau et émet comme toute industrie de grande quantités de CO2, les vêtements pourraient aujourd'hui devenir bien plus écologiques. C'est du moins l'idée qu'ont eu des chercheurs britanniques en transformant nos habits en... pièges à pollution. Pour cela, le professeur Tony Ryan, chimiste à l'université de Sheffield et Helen Storey, de la London College of Fashion notamment, sont parvenus à mettre au point un additif pour lessive baptisé CatClo. Concrètement, celui-ci est en fait composé de nanoparticules de dioxyde de titane qui s'agrippent étroitement aux vêtements lorsqu'ils sont lavés avec. Ensuite, lorsque ces derniers sont portés et qu'ils entrent en contact avec des molécules d'oxyde d'azote présents dans l'air, les nanoparticules réagissent avec celles-ci et parviennent à les piéger dans le tissu. "C'est l'action de la lumière du jour sur les nanoparticules qui les fait fonctionner de cette manière. Le développement de l'additif n'est qu'une des avancées que nous réalisons en ce moment dans le domaine des matériaux photocatalytiques - des matériaux qui, en présence de lumière, catalyse les réactions chimiques. A travers CatClo, nous cherchons à transformer les vêtements en surface catalytique pour purifier l'air", commente le Pr Ryan. Les oxydes d'azote produits notamment par les véhicules, sont l'une des principales sources de pollution de l'air dans les villes. Or, ils peuvent aggraver l'asthme et d'autres maladies respiratoires. Alors que 95% des citadins européens respireraient un air trop pollué selon une étude, cette invention permettrait à quiconque de se promener dans un espace et d'en nettoyer l'air juste en se déplaçant. Selon les chercheurs, une personne portant un vêtement traité au CatClo serait capable de retirer environ 5 grammes d'oxyde d'azote au cours d'une journée classique, soit l'équivalent de la quantité produite chaque jour par la plupart des voitures. Le procédé a donc de quoi tenter. D'autant plus, qu'il ne produirait aucune odeur ni couleur, et ne poserait aucun risque de pollution dans la mesure où laver les vêtements exposés suffirait à nettoyer les particules piégées et qui n'ont pas déjà été éliminées par le port naturel de l'habit. Ajouté à cela, l'additif serait absolument sans danger et les nanoparticules insoupçonnables pour le porteur. "Si des milliers de personnes de ville typique utilisait l'additif, la résultat serait une amélioration significative de la qualité de l'air local", indique le Pr Ryan cité par Phys.org. "Cet additif crée un potentiel pour une action en communauté et fournir un réel bienfait environnemental qui pourrait aider à réduire les maladies et sauver des vies. A Sheffield, par exemple, si tout le monde lavait ses vêtements avec l'additif, il n'y aurait plus du tout de problèmes de pollution causés par les oxydes d'azote", ajoute t-il encore. Néanmoins, des tests de sécurité sont actuellement réalisés pour être sûr que le produit n'affecte pas la santé humaine et ne pollue pas les eaux. S'ils s'avèrent concluants, l'additif pourrait alors débarquer sur le marché au cours des prochaines années. "Nous travaillons aujourd'hui étroitement avec un fabricant de produits de nettoyage respectueux de l'environnement pour commercialiser notre additif de lessive. Nous pensons qu'utiliser l'additif au cours d'un rinçage final dans une machine pleine pourrait potentiellement coûter aussi peu que 10 pence (soit 0,12 euro) - un petit prix à payer contre le fait de savoir qu'on fait quelque chose de tangible pour s'attaquer à la pollution de l'air et augmenter l'espérance de vie des personnes souffrant de problèmes respiratoires. Nous sommes confiants qu'il existe un marché réel et important pour ce produit", conclut le Pr Ryan. MAXISCIENCES 23/10/2012
  4. Alors que deux des trois récifs coralliens suédois sont éteints, le dernier survivant voit sa situation continuer de se dégrader. Pourtant protégé, il souffre toujours du chalutage et des effets de l'agriculture. Les chercheurs de l'université de Göteborg ont entrepris d'implanter des coraux norvégiens afin de faciliter la reproduction et la restauration du récif en eaux froides. On n’associe généralement pas la Suède aux récifs coralliens. Pour tout dire il y a un siècle les Suédois ignoraient eux-mêmes le trésor que renferme le Koster Fjord. L’unique récif du royaume nordique, le récif de Säcken, est pourtant déjà en danger d’extinction selon une équipe de l’université suédoise de Göteborg. "Nous savons depuis le milieu des années 20 qu’il existe des récifs en eau froide en Suède, raconte le biologiste marin Mikael Dahl. A cette époque, les coraux pouvaient être trouvés dans trois endroits du Koster Fjord. Maintenant il ne reste que le récif de Säcken et il est en mauvais état". Les principales causes de cette dégradation sont le chalutage et la sédimentation accrue par les pratiques agricoles. Les chercheurs constatent ainsi que la situation se dégrade de plus en plus. bien que le site soit désormais un parc naturel marin. "Sur la liste rouge le site est placé dans la catégorie "sous menace immédiate", déplore Mikael Dahl. Le récif ce Säcken est protégé contre le chalutage depuis une décennie, mais des traces de dégâts ont été observés plusieurs fois, et ce même après la mise en place de la législation." Les polypes lophelia pertusa qui constituent ce récif ont besoin d’une salinité haute et constante ainsi que d’une eau froide toute l’année. Ces conditions se retrouvent sur la côte la plus occidentale de la Suède, le Bohuslän, baignée par les eaux froides charriées par la profonde fosse norvégienne jusque dans le Skagerrak, le détroit qui sépare la Norvège et la Suède du Danemark. Les chercheurs ont donc analysé le génome des polypes du récif et de ses voisins norvégiens afin de voir si les larves circulaient le long du Skagerrak. Mais leurs résultats publiés dans la revue Coral Reefs indiquent hélas que leurs profils génétiques sont très différents et que les populations du récif de Säcken sont extrêmement homogènes. Il n’y a donc pas de contact naturel entre les récifs et, comme se désole Mikael Dahl, "cela signifie qu’il est hautement improbable que le récif se rétablisse naturellement. Au lieu de cela, des interventions seront nécessaires pour assurer la survie du récif." Les universitaires de Göteborg se sont donc mis à implanter du corail norvégien sain dans les 300 à 500 mètres carrés de récif où le corail suédois vit encore. Ces nouveaux venus devraient favoriser la reproduction et la survie de l’ensemble du récif, même si le corail vit à un rythme bien différent du nôtre. Certains spécimens norvégiens ont été estimé être vieux de quelque 6.200 ans, si bien que les chercheurs pensent qu’il en existe des plus anciens encore et que les récifs scandinaves ont commencé à apparaitre dès la fin de la dernière glaciation. MAXISCIENCES 24/10/2012
  5. Mardi, à 18H45 heure locale, un séisme de magnitude évaluée à 6,5 s'est déclenché sur la côte Pacifique du Costa-Rica. La secousse a causé la panique parmi les habitants mais semble n'avoir fait aucune victime ni dégât important. La secousse a surpris les habitants en fin d'après-midi. Mardi, un puissant séisme a en effet frappé la côte Pacifique du Costa-Rica dans la région de Guanacaste aux environs de 18H45 heure locale. D'après l'Institut de géophysique américain (USGS), sa magnitude était de 6,5 et son épicentre se situait à une soixantaine de kilomètres de la ville de Liberia dans le nord-ouest du pays. La profondeur a elle été évaluée à environ 20 kilomètres. Largement ressentie, la secousse a fait osciller les bâtiments et a causé la panique parmi les habitants qui sont sortis dans les rues. Néanmoins, pour l'heure, le bilan ne fait état d'aucune victime, ni dégât important, bien qu'une autre secousse de magnitude 4,5 ait été ressentie à peu près une heure plus tard dans la même région. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que le nord-ouest du Costa-Rica est secoué au cours des derniers mois. En effet, en septembre dernier, un puissant séisme avait déjà frappé cette région avec une magnitude évaluée à 7,6. Il avait provoqué un mouvement de panique et des évacuations, mais pas de dégâts importants. Selon des sismologues américains et costaricains, le nouveau séisme serait probablement une réplique de cette secousse qui s'est produite le 5 septembre. MAXISCIENCES 24/10/2012
  6. Un bébé panda fait ses premiers pas Un bébé panda géant né à la fin du mois de juillet au zoo de San Diego, aux Etats-Unis commence à faire ses premiers pas, comme l'ont expliqué les vétérinaires qui le surveillent. A 11 semaines, le petit panda du zoo de San Diego, aux Etats-Unis vient de faire ses premiers pas. Lors de son dernier examen, le jeudi 18 octobre, le personnel soignant l’a placé sur un drap à même le sol afin que le bébé puisse vaquer à ses envies d’exploration. "Je dirais qu'il a fait des progrès", déclare dans une vidéo du zoo, P.K. Robbins, vétérinaire principale en charge du petit mâle. "Il est un peu à ce stade maladroit où certains de ses membres travaillent mieux que d'autres. Sans aucun doute, ses pattes de devant ont envie de se lever et de partir mais ses pattes arrières sont un peu laissées pour compte". Elle conclut : "Il est encore en phase d’apprentissage". A l’heure actuelle, le petit mesure 55 centimètres de long et pèse 3,3 kilogrammes. Par ailleurs, des petites tâches sont apparues sur sa queue et ses dents de devant commencent à sortir. Les soigneurs sont confiants, le bébé poursuit le cours normal du développement spécifique des pandas géant et a récemment ouvert ses yeux. La naissance du panda a été accueillie avec grand enthousiasme par le personnel du parc animalier. A son arrivée, le nouveau-né ne pesait que 700 grammes mais se portait déjà à merveille. Depuis, il vit avec sa mère, Yun Bai, à l’abri des tumultes de la foule qui peut toutefois suivre ses aventures grâce à la "pandacam", un webcam placée spécialement dans son enclos. 
Selon les scientifiques, il ne resterait aujourd'hui que 1.600 pandas géants à l’état sauvage. Ceux-ci sont d’ailleurs sérieusement menacés par une perte de leur habitat, due notamment à la déforestation. Plusieurs zoos à travers le monde dont celui de Beauval en France, collaborent actuellement avec les experts chinois pour permettre de préserver l’espèce grâce à la reproduction en captivité. Cliquez ICI pour voir des images... MAXISCIENCES 23/10/2012
  7. Mercredi, à 17H15 et 20H35, la chaine Nat Geo Wild dévoilera en exclusivité le documentaire Attaque de requins, l'expérience. Il suit une équipe de plongeurs professionnels parti étudier le comportement des espèces les plus agressives de squales en présence de l'homme. Le but : montrer que les requins ne sont pas des mangeurs d'homme. Une femme nageant en bikini dans les profondeurs de l'océan. L'image a de quoi faire rêver... si la nageuse en question n'était pas cernée par un groupe de requins particulièrement imposants. Un énième film d'horreur ? Pas du tout, il s'agit du nouveau documentaire que la chaine Nat Geo Wild dévoilera aujourd'hui : Attaque de requins, l'expérience. Un documentaire qui semble plus que jamais d'actualité. En effet, alors que les attaques de requins sont de plus en plus fréquentes dans les eaux mondiales, le statut "protégé" des squales est régulièrement remis en question. Cela a notamment été le cas cet été à la Réunion suite à deux attaques dont l'une s'est avérée mortelle. Si les requins sont aujourd'hui gravement menacés, leur image de mangeurs d'hommes continue de leur coller à la peau. C'est ainsi pour casser définitivement cette idée reçue qu'une équipe de plongeurs professionnels a décidé de plonger avec cinq des espèces de requins les plus agressives au monde dans le but d'étudier leur comportement en présence de l'homme. Mais ceux-ci sont allés bien plus loin puisqu'ils ont cherché à identifier les facteurs qui peuvent attirer les requins voire les pousser à attaquer. Ils ont ainsi mené plusieurs petites expériences, au total huit, mettant en jeu différents facteurs. La fameuse scène des femmes en bikini se déroule en présence de requin bordé, responsable de 20% des attaques en Floride, et vise à évaluer l'impact des couleurs (en l’occurrence celles des bikinis) sur les squales. Puis au fil du documentaire, ce sont d'autres facteurs qui sont testés : des éclaboussures aux mouvements rapides créés par le nageur, en passant par l'urine, la couleur jaune, le bruit, et même la présence de bijoux ou d'objets brillants. Les plongeurs constatent alors que certains facteurs attirent les squales, quand d'autres pas du tout, ce qui donne lieu à quelques moments de frayeur pour les nageuses. Pas étonnant quand on sait que les expériences se font notamment avec un grand requin blanc, un requin bouledogue ou encore un requin taureau, respectivement 1er, 3e et 4e responsable des attaques enregistrés chaque année dans le monde. A travers ces expériences et les témoignages de spécialistes et de victimes d'attaque de requins, le documentaire montre la détermination des plongeurs à montrer que ces poissons ne sont peut-être pas les prédateurs que l'on imagine. Et s'ils reconnaissent que les requins peuvent être redoutables, le danger qui plane sur leurs nageoires est aujourd'hui bien plus important que la menace qu'il représente pour nous. Attaque de requins, l'expérience sera diffusé sur Nat Geo Wild mercredi à 17H15 et 20H35 et rediffusé quatre fois jusqu'à dimanche. MAXISICENCES 24/10/2012
  8. Pour voir la totalité des photos... Les photos primées : http://www.nhm.ac.uk/visit-us/whats-on/temporary-exhibitions/wpy/categoryGroup.do?group=3 Les photos du concours "adultes" : http://www.nhm.ac.uk/visit-us/whats-on/temporary-exhibitions/wpy/categoryGroup.do?group=1 Les photos du concours "jeunes" : (3 catégories : 10 ans et moins, 11 à 14 ans, 15 à 17 ans) http://www.nhm.ac.uk/visit-us/whats-on/temporary-exhibitions/wpy/categoryGroup.do?group=2
  9. LUXEMBOURG - L'Europe doit-elle continuer à financer la casse ou la modernisation des navires de pêche ? L'avenir de ces aides, accusées d'avoir encouragé la surpêche, faisait mardi l'objet d'un bras de fer entre les grands pays du secteur comme la France et l'Espagne, et les autres. Au coeur des négociations entre ministres européens de la Pêche: la meilleure façon de partager les quelque 6,5 milliards d'euros que l'UE envisage de dépenser entre 2014 et 2020 pour rendre le secteur de la pêche plus durable et plus sélectif. La Commission a proposé la suppression de la plupart de ces aides, après des rapports très critiques de la Cour des comptes européenne, selon laquelle elles n'ont pas permis de réduire les surcapacités de la flotte par rapport à des ressources halieutiques de plus en plus rares. Suède, Allemagne, Pays-Bas et Royaume-Uni y voient des instruments du passé qui n'ont résolu aucun problème, alors que les pêcheurs européens sont contraints d'aller dans des eaux toujours plus lointaines. Ils préfèrent investir dans l'aquaculture, le contrôle et la collecte des données --essentiels pour déterminer si les ressources halieutiques sont menacées-- ou des techniques de pêche plus sélectives. Mais les grandes puissances du secteur, menées par l'Espagne, la France et le Portugal, ne l'entendent pas ainsi et se battent pour le maintien des aides à la flotte. Les pêcheurs en ont besoin pour adhérer aux objectifs de la réforme de la politique européenne de la pêche, argumente un diplomate d'un de ces pays. Cette réforme, actuellement discutée au Parlement européen, prévoit notamment l'interdiction, d'ici 2018-2019, des rejets à la mer des poissons trop petits tombés dans les filets. Les pêcheurs devront débarquer toutes leurs prises pour qu'elles soient transformées en farines, ce qui doit les inciter à être plus sélectifs. D'ici 2020, tous les stocks devront être parvenus à un niveau ne mettant pas en danger leur reproduction, ce qui va obliger les pêcheurs à réduire leurs prises. Ardues, les négociations se poursuivaient mardi tard dans la nuit, la présidence chypriote de l'UE enchaînant les négociations à huis clos. Le ministre français, Frédéric Cuvillier, a réclamé des aides à la modernisation des navires, quelle que soit leur taille, pourvu que cela se fasse à capacité de pêche constante, c'est-à-dire sans augmenter la flotte. Il plaide également pour des aides environnementales contribuant à l'amélioration de l'efficacité énergétique par la remotorisation et l'innovation sur les coques des navires. Mais pour son homologue allemande Ilse Aigner, de meilleurs moteurs augmentent aussi la capacité de pêche. Personne ne conteste qu'ils consomment moins de carburant, mais si la capacité de pêche augmente, c'est peut-être bon pour l'environnement mais pas pour les poissons, a-t-elle dit à l'AFP. Ce qui n'est clairement pas défendable, c'est de financer des augmentations de capacités alors que nous avons des surcapacités, juge Mme Aigner. Même des aides à la cessation temporaire d'activité ne contribuent pas à la réduction des capacités, renchérit Markus Knigge, expert à l'ONG Pew Environment. Pour autant, le groupe des Etats partisans de mesures d'accompagnement devrait gagner au moins en partie gain de cause, pronostique un diplomate européen. Les négociations portaient notamment sur le pourcentage global des fonds qui pourra être consacré aux aides à la flotte. Un compromis proposé par la présidence chypriote de l'UE proposait d'en finir au plus tard en 2016 avec les primes à la casse. La commissaire à la Pêche Maria Damanaki a également soutenu le principes d'aide à l'installation des jeunes pêcheurs, plafonnées à 50.000 euros, pour le rachat de navires d'occasion. ROMANDIE.COM 23/10/2012
  10. BASE AERIENNE DE VANDENBERG, Californie (AP) - Un surfer a été tué mardi par un requin au large d'une plage située près de la base aérienne de Vandenberg, dans le sud de la Californie, ont annoncé les autorités locales. C'est un autre surfer qui a donné l'alerte vers 11h au large de Surf Beach, à Lompoc, ont fait savoir dans un communiqué les services du shérif du comté de Santa Barbara. La victime "avait un ami avec qui il surfait qui a vu la morsure du requin", a précisé le sergent Mark Williams. "Son ami a fini par nager jusqu'à lui et à le sortir de l'eau où il a reçu les premiers secours." Cet ami a tenté de le secourir sur la plage pendant qu'un autre surfer appelait de l'aide. Mais la victime, âgée de 38 ans, était décédée quand les secours sont arrivés sur place. C'est la dernière attaque meurtrière en date à Surf Beach, située à 241 kilomètres au nord-ouest de Los Angeles. En octobre 2010 notamment, Lucas Ransom, un étudiant de 19 ans de l'Université de Californie, à Santa Barbara, avait été tué par une attaque de requin. Les décès consécutifs à des attaques de requins sont pourtant rares. Il y a en moyenne 65 attaques de requins dans le monde chaque année, qui font au total deux ou trois morts, selon l'institut américain Pew Environment Group. ROMANDIE.COM 24/10/2012
  11. Une compagnie d'énergie américaine affirme qu'elle fermera une de ses centrales nucléaires, pour laquelle elle n'a pas trouvé d'acheteur. L'entreprise Dominion Resources a déclaré lundi que la centrale nucléaire de Kewaunee, dans le Wisconsin, allait arrêter sa production d'énergie au deuxième trimestre de l'année 2013 et procéder à la fermeture du site en toute sécurité. Des officiels affirment qu'il s'agira de la première fermeture de ce genre depuis 1998. NHK 23/10/2012
  12. Les pays industrialisés et les économies émergentes n'arrivent toujours pas à s'entendre sur un nouveau cadre de travail sur les changements climatiques. Dans la capitale sud-coréenne de Séoul mardi, une rencontre préparatoire de 2 jours a pris fin, dont l'objectif était de poser les bases de la 18ème conférence onusienne à venir sur les changements climatiques, la COP18. La COP18 s'ouvrira le 26 novembre à Doha, au Qatar. Le but sera de lancer un nouveau traité sur le climat couvrant tous les pays d'ici 2020 et destiné à remplacer le protocole de Kyoto, qui sera prolongé après son expiration cette année. Durant la rencontre préparatoire, les intervenants se sont entendus pour que chaque membre concentre ses efforts afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, les pays industrialisés et les économies émergentes ne sont pas parvenus à rapprocher leurs positions fondamentales respectives. Les pays développés ont déclaré que tous les principaux pays émetteurs, dont la Chine et l'Inde, devraient être soumis à des objectifs de réduction sous le nouveau traité. Mais les pays en développement ont affirmé que les nations industrialisées ont une responsabilité plus importante. NHK 23/10/2012
  13. PARIS (AFP) - Dermatoses, problèmes respiratoires, troubles neurologiques et cognitifs, cancers: les sénateurs ont dénoncé mardi les risques sanitaires menaçant ceux qui fabriquent ou utilisent des pesticides. "Il faut plus de volontarisme et de transparence pour aller vers le risque zéro", a résumé la sénatrice socialiste Nicole Bonnefoy, rapporteur de la mission commune d'information du Sénat en présentant le rapport réalisé sur les pesticides et leur impact sur la santé de toutes les personnes appelées à manipuler ces produits. Fruit d'un travail de sept mois et adopté à l'unanimité par les 27 sénateurs de la mission, ce rapport de 348 pages dresse un bilan sans concession de la situation avant de proposer une centaine de recommandations qui devraient faire l'objet d'un débat en séance plénière en janvier 2013. Les risques sanitaires des produits phytosanitaires ont été "sous-évalués", reconnaît le rapport qui note que la peau "est quantitativement l'organe le plus contaminé". De nombreux pesticides autorisés aujourd'hui en France ont déjà une toxicité cutanée reconnue, comme les fongicides et certains herbicides. Comme les dermatoses, les rhinites, asthmes et insuffisances respiratoires chroniques sont reconnus comme des maladies professionnelles s'ils sont liés à la manipulation de pesticides. C'est également le cas depuis peu pour la maladie de Parkinson suite à une soixantaine d'études ayant fait apparaître un doublement du risque pour les personnes exposées. Même si on dispose de moins d'études à ce stade, des soupçons existent pour divers troubles cognitifs et neurologiques, et notamment la maladie d'Alzheimer, ainsi que pour le cancer, même si le rôle exact joué par les pesticides dans son développement reste "difficile à évaluer", relève le rapport. Des présomptions fortes existent pour le cancer de la prostate, le lymphome ou encore les leucémies et les cancers du cerveau chez l'enfant, mais elles devront encore être confirmées par de nouvelles études. Le problème est de taille dans un pays qui est le 4e consommateur mondial de produits phytosanitaires, avec 60.000 tonnes en moyenne par an, soit un tiers de la consommation européenne, souligne de son côté le sénateur EELV du Morbihan Joël Labbé, qui fait partie de la mission. Il déplore également qu'au lieu d'avoir baissé, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018, la consommation de produits phytosanitaires ait encore augmenté de 1,3% en 2011. Lancé en 2008, le plan Ecophyto prévoit une réduction de 50% de l'usage de ces produits d'ici à 2018. Les principales victimes sont les agriculteurs, en particulier dans la viticulture ou la culture maraîchère, avec des effets en terme de santé apparaissant souvent très longtemps après l'exposition. Parmi les recommandations qui pourraient être mises en oeuvre rapidement, Sophie Primas (UMP-Yvelines), présidente de la mission, cite la mutualisation des données épidémiologiques et la mise en place de registres d'exposition aux pesticides. Les collectivités territoriales sont invitées à ne plus utiliser de pesticides d'ici à 5 ans, tandis que la vente de ces produits aux particuliers devrait être interdite "à terme". Parmi les autres mesures figurent le renforcement du contrôle des nouvelles substances, en prenant notamment en compte le critère de perturbateur endocrinien, ou encore le classement d'un produit comme cancérogène dès la reconnaissance de cet effet chez l'animal. ----->J'ai bien peur que les tests sur les animaux ne trouvent là un nouveau débouché... ! SCIENCES ET AVENIR 23/10/2012
  14. PARIS (AFP) - Le Panicaut vivipare ou encore le Saxifrage oeil-de-bouc sont deux des 512 plantes en danger de disparition en France, selon la première "liste rouge" des espèces menacées de la flore en métropole, qui met en cause urbanisation, pollution et pratiques agricoles. Cet inventaire a été coréalisé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont les "listes rouges" concernant faune et flore sont des inventaires de référence au niveau mondial pour évaluer l'érosion de la biodiversité qui atteint des niveaux jugés très inquiétants. L'état des lieux en France a porté sur l'ensemble de la flore à l'exception des mousses et des algues. "La majorité des plantes", précise à l'AFP Florian Kirchner du comité français de l'UICN. L'étude couvre 1.048 espèces, sous-espèces et variétés, "parmi les plus rares de France", souligne M. Kirchner. "Elles sont toutes des composants essentiels des écosystèmes, mais en plus, elles ont une valeur patrimoniale importante et peuvent être des indices de la qualité de leur milieu", ajoute-t-il. Parmi elles, 512 sont "menacées de disparition", indiquent l'UICN, le Muséum national d'Histoire naturelle et la Fédération des conservatoires botaniques nationaux dans un communiqué : 49 sont en "danger critique", 110 en "danger" et 353 sont "vulnérables". Ces critères sont établis en fonction de facteurs biologiques associés à la taille de la population de l'espèce, son taux de déclin, l'aire de sa répartition géographique et son degré de fragmentation sur cette aire. "La destruction et la modification des milieux naturels figurent au rang des principales menaces", expliquent les trois organismes. Ainsi, le Panicaut vivipare, une petite plante à fleurs bleues, "victime de l'urbanisation" et de "l'abandon du pâturage extensif", a vu presque toutes ses localités disparaître depuis 40 ans et a été classé en danger critique. Le Saxifrage oeil-de-bouc, plante vivace aux pétales jaune doré, affecté par "la pollution des milieux humides ou leur drainage", est également en haut du classement. Par ailleurs, "l'abandon des pratiques agricoles traditionnelles est à l'origine de la régression de nombreuses espèces" comme l'Alsine Sétacée, petite plante aux fleurs blanches classée "en danger", car elle subit "l'envahissement par les broussailles des pâturages délaissés". Parmi les plantes menacées, 73 espèces sont strictement endémiques du territoire métropolitain. "Si elles disparaissent de France, elles disparaissent du monde", souligne M. Kirchner. Des livres rouges de la faune et de la flore avaient été publiés il y a une quinzaine d'années. Mais "cette liste rouge permet désormais de disposer d'un nouvel état des lieux à jour, beaucoup plus complet et réalisé selon les critères de référence au niveau mondial", précise le communiqué, qui souligne qu'elle va "contribuer à établir des priorités d'actions" pour protéger certaines espèces. "Le travail de synthèse et d'évaluation a duré trois ans", explique M. Kirchner. "Mais les données ont été accumulées depuis une quinzaine d'années par les conservatoires botaniques. Il faut s'imaginer des dizaines de botanistes partout en France, remplissant des carnets de note, qui reviennent chaque année pour évaluer l'évolution des populations". Près d'un tiers des espèces végétales et animales est aujourd'hui menacé d'extinction dans le monde, selon l'UICN, et elles disparaissent jusqu'à 1.000 fois plus vite que ce qui était connu jusqu'ici, selon les scientifiques. L'érosion de la biodiversité menace les conditions d'existence de milliards d'êtres humains. SCIENCES ET AVENIR 23/10/2012
  15. ROME (AFP) - La lourde peine de prison infligée aux sismologues, accusés d'avoir sous-estimé les risques avant le tremblement de terre de L'Aquila en 2009, a suscité une avalanche de critiques et la démission de hauts responsables scientifiques en Italie. Jugeant que les conditions n'étaient plus réunies "pour travailler avec sérénité", le président de la Commission italienne "grands risques", Luciano Maiani, a démissionné mardi de son poste. "Il n'est pas possible de fournir à l'Etat des avis sereins, désintéressés et hautement professionnels avec cette folle pression judiciaire et médiatique. Cela ne s'est jamais produit dans aucun autre pays du monde. Cela signifie la mort du service prêté par des professionnels à l'Etat", a-t-il expliqué. Pour ce physicien de renom - il a été notamment directeur-général du CERN à Genève de 1999 à 2003 - , le verdict constitue une "grave erreur". Les scientifiques sont condamnés alors qu'"il n'y a eu aucune enquête contre ceux qui ont construit de manière inadaptée dans une zone sismique", s'est-il insurgé. Dans la foulée, toute la présidence de la Commission, à savoir son vice-président et son président d'honneur, ont également démissionné, ainsi qu'un quatrième membre de cette institution. L'un des scientifiques condamnés, Mauro Dolce, a par ailleurs démissionné mardi de son poste de directeur du service des risques sismologiques et vulcaniques de la Protection civile italienne. Le tribunal de L'Aquila a condamné lundi sept membres de la Commission "grands risques", qui siégeaient en 2009, à six ans de prison pour "homicide par imprudence", alourdissant la peine de quatre ans de prison requise par le parquet. Leurs défenseurs avaient plaidé l'acquittement, arguant notamment du fait que nul ne peut prévoir un tremblement de terre. Cette condamnation a semé l'émoi dans la communauté scientifique hors des frontières italiennes. Plusieurs scientifiques européens, interrogés par l'AFP, se sont dit "choqués", voyant dans ce jugement "un précédent très dangereux". "Nous sommes profondément préoccupés, ce n'est pas juste la sismologie qui a été jugée, mais toute la science", a estimé Charlotte Krawczyk, présidente du département de sismologie de l'Union européenne des Géosciences (GSU). Le jugement a "frappé au coeur" le droit des scientifiques à s'exprimer honnêtement et de manière indépendante, a-t-elle précisé au cours d'un entretien téléphonique depuis l'Allemagne. Pour Mike Bickle, professeur en sciences de la terre à l'Université de Cambridge, "[i]les gens sont KO debout" tandis que son collègue Roger Musson de la revue britannique de géologie (British Geological Survey, BGS) trouve ce jugement "incroyable".[/i] Eux-mêmes, comme d'autres sismologues, considèrent qu'il est rigoureusement impossible de prévoir un tremblement de terre et qu'une simple affirmation scientifique concernant un risque pouvait semer la panique, ou faire perdre à son auteur toute crédibilité si rien ne se produisait. De son côté, l'influente ONG américaine, Union of Concerned Scientist, a qualifié la sentence d'"absurde" et "dangereuse". La Commission s'était réunie le 31 mars 2009 afin d'analyser une série de secousses sismiques à L'Aquila survenues les mois précédents et fournir des indications aux autorités locales qui sont les seules à pouvoir prendre d'éventuelles mesures. A l'issue de cette réunion, elle avait indiqué qu'il n'était pas possible de prédire la survenue éventuelle d'un séisme plus fort, mais avait recommandé de respecter davantage les mesures de prévention antisismiques, en particulier dans la construction des immeubles. Six jours après la réunion, le 6 avril, un tremblement de terre avait ravagé cette ville d'Italie centrale et fait plus de 300 morts et des dizaines de milliers de sans-abri. SCIENCES ET AVENIR 23/10/2012
  16. Oui, l'important ait qu'elle été sauvée... J'imagine très bien la frousse qu'elle a pu ressentir et l'inquiétude de sa maîtresse... ! Mais que diable, faisait là un trou non bouché ? L'histoire ne le dit pas...
  17. Les abeilles et les bourdons ne se limitent pas à la visite d’un seul champ lorsqu’ils butinent, au risque d’être exposés à plusieurs pesticides différents. Cet aspect du problème aurait été trop peu étudié. Car les effets néfastes des néonicotinoïdes ou des pyréthrinoïdes peuvent s’additionner au point de mettre à mal la survie des colonies ! L’année 2012 aura vu paraître un important nombre d’études, souvent sources de fervents débats, traitant de l’impact des pesticides sur les abeilles. Une exposition à des néonicotinoïdes, des composés notamment présents dans le Cruiser, perturberait par exemple les capacités de navigation de ces insectes, allant jusqu’à empêcher le retour à domicile de 31,6 % des butineuses parties en exploration. Les conséquences de ce facteur sur la survie des colonies ont depuis fait l’objet de controverses. Dans la plupart des cas, seul un effet précis de l’exposition à un insecticide spécifique a été caractérisé. Difficile alors de tirer des règles générales concernant l’emploi des pesticides et la survie des insectes pollinisateurs ou de leurs colonies. L’étude récemment publiée par Richard Gill de l’University of London dans la revue Nature sort donc du lot pour trois raisons : - Premièrement, le sujet expérimental n’est autre que le bourdon Bombus terrestris, une espèce plus sensible que l’abeille car ses colonies comptent moins d’individus (quelques dizaines). - Deuxièmement, ce sont à la fois les arthropodes et leurs nids qui ont fait l’objet d’attention. - Enfin, les insectes ont été exposés à plusieurs pesticides, séparément ou concomitamment ! Dans la nature, des cultures adjacentes ne sont pas toujours traitées de la même manière. Puisque les pollinisateurs ne limitent pas leurs explorations à une seule et même parcelle, ils peuvent être contaminés par plusieurs produits à la fois, par exemple par des néonicotinoïdes ou des pyréthrinoïdes. Sans grande surprise, les effets causés par des expositions successives à chacun de ces agents s’additionneraient, au point de poser parfois de sérieux problèmes ! Près de 40 colonies réparties en 4 lots ont été observées durant les expériences. Les insectes préalablement munis d’une micropuce RFID étaient libres de sortir explorer leur environnement. Cependant, selon les conditions expérimentales, ils pouvaient rencontrer sur leur passage un récipient contenant du sirop de sucrose enrichi en imidaclopride (un néonicotinoïde se retrouvant dans le pollen) à des doses observables en culture (10 parties par milliard), un papier filtre recouvert de λ-cyhalothrine (pyréthrinoïde pulvérisé sur les feuilles et les fleurs), les deux à la fois ou au contraire rien de tout cela. Les colonies exposées soit à l’imidaclopride, soit aux deux produits ont vu leur nombre de naissances d’ouvrières chuter de respectivement 27 % et 9 %. Le contact à l'λ-cyhalothrine a quant à lui provoqué la mort de 36 à 39 % des travailleuses (43 % d’entre elles avaient moins de 4 jours). Elles ont été trouvées à l’intérieur des 20 ruches exposées à ce produit. Ce taux est 4 fois supérieur à celui du groupe témoin. Les premiers effets de la double exposition se sont fait sentir au bout d’une semaine, les autres ruches ayant été touchées 15 jours plus tard. Deux colonies parmi les 10 mises en contact avec le couple de pesticides se sont même éteintes avant la fin des expériences, soit en moins de 4 semaines. Les expositions ont également eu des effets sur les comportements d’exploration, confirmant ainsi les études précédentes. Les insectes contaminés par les deux agents ont en moyenne réalisé moins de sorties. En revanche, ils ont été un plus grand nombre à s'aventurer hors du nid. Mais pourquoi ? Peut-être car les bourdons ayant consommé de l’imidaclopride ont rapporté moins de pollen que les autres, même s’ils restaient à chaque fois plus longtemps à l’extérieur. Dernier détail d’importance : le nombre de Bombus qui se sont perdus a augmenté de 50 à 55 % par rapport au groupe témoin. Ainsi, une exposition aux néonicotinoïdes réduirait la collecte du pollen, forçant un plus grand nombre d’ouvrières à sortir et donc à délaisser les larves (qui sont par ailleurs contaminées par les aliments rapportés). Au final, les taux de mortalité cumulés observés pour chaque type d’exposition parlent d’eux-mêmes : ils sont de 41 %, 51 % et 69 % respectivement pour les lots mis en présence d’imidaclopride, d'λ-cyhalothrine ou des deux (contre 30 % dans le groupe témoin). Les colonies concernées par la double contamination ont donc été touchées plus sévèrement. CQFD ! FUTURA SCIENCES 23/10/2012
  18. SIX ANS DE prison pour «homicide par imprudence». Tel est le verdict du tribunal qui vient de condamner les sismologues à six ans de prison pour ne pas avoir prédit la survenue du séisme du 6 avril 2009 à L'Aquila en Italie... Jugés coupables de ne pas avoir annoncé la survenue du séisme du 6 avril 2009, des sismologues viennent d'être condamnés à 6 ans de prison. Sciences et Avenir a recueilli la réaction de Pascal Bernard, lui-même sismologue à l'IPG (Institut de physique du Globe de Paris). Pourtant la prédiction d’un séisme est aujourd’hui scientifiquement impossible. Certes, il y a un faisceau d’évènements et d’indices qui pourraient être qualifié de signes avant-coureurs… mais ces éléments surviennent parfois sans lien avec le moindre séisme. Faut-il évacuer la ville ? Pour y voir plus clair dans ce procès, voici le point de vue de Pascal Bernard, sismologue à l’Institut de physique du Globe de Paris. Il travaille sur la région du golfe de Corinthe en Grèce sur la prévision à moyen terme des séismes. Le point de vue de Pascal Bernard «Les sismologues cherchent à prédire les séismes de manière probabiliste. Les recherches actuelles portent donc sur les valeurs de ces probabilités, et leurs incertitudes. Il y a de forts débats sur ces valeurs. Les meilleures estimations se font pour la prédiction à long terme (celle qui permet de définir les normes et règles parasismiques), impliquant sismologues, géologues, et géodesiens (NDLR : les spécialistes de la forme de la Terre). Mais la non-prédiction à long terme du séisme japonais de Tohoku de 2011 (NDLR : qui a provoqué le tsunami et la catastrophe de Fukushima), en terme de magnitude potentielle - on attendait M=8.3 au maximum, le séisme fut M=9, soit 10 fois plus énergétique - montre que même pour le long terme il existe de fortes incertitudes. Pour les "prédictions" (c’est ainsi que l’on désigne les "prévisions" à court terme), basées sur l'observation de phénomènes inhabituels, comme des crises microsismiques (qui font toujours augmenter la probabilité d'un grand séisme), on essaie d'améliorer la probabilité lié à cette observation. Ce travail n'a pas encore d'application pratique, il s'agit actuellement de tester les performances statistiques de diverses méthodes. Dans une région donnée, par exemple, l'observation d'une crise sismique peut ainsi faire passer la probabilité d'avoir un grand séisme dans les 3 jours à venir de 1 pour 10.000 (valeur en temps ordinaire) à une chance sur 100. Le gain de probabilité est d'un facteur 100! Mais la probabilité pendant la crise, 1/100, reste faible. Doit-on évacuer? Cela n'est plus du ressort du scientifique. Dans ce contexte, dire que l'on sait prédire est vrai et faux à la fois: la question est mal formulée. Le problème est que le public pose toujours la même question, et n'écoute pas la réponse, qui n'est pas triviale.... Concernant L'Aquila, le verdict est très mal fondé. Des paroles d'expert relayées par les médias, prononcées en dehors du cadre d'une parole officielle de la Commission, ont été considérées comme résultant d'un consensus de la Commission - ce qui est faux. Malheureusement, certaines de ces annonces sont effectivement fausses scientifiquement (celle qui affirme que les petits séismes réduisent le risque qu'il y ait un grand séisme...) - et ont conduit certains habitants, rassurés, à revenir à l'Aquila avant le séisme - mais elles n'ont pas été dites par les experts sismologues, qui sont condamnés sans distinction. Ceux-la n'ont aucune responsabilité dans cette tragédie. Il faudrait rappeler qui a dit quoi, au nom de qui, dans quel contexte, et sous quelle pression des autorités. Ce Jugement à l'emporte-pièce me parait inacceptable. SCIENCES ET AVENIR 23/10/2012
  19. PARIS (AFP) - Le gouvernement a demandé lundi une "remise à plat" du dispositif européen sur les OGM et les pesticides, en s'appuyant sur les recommandations de deux instances de contrôle sanitaire françaises publiées le même jour. Ces deux organismes, le Haut conseil des biotechnologies (HCB) et l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses), ont rejeté les conclusions d'une étude controversée sur la toxicité d'un maïs OGM mais ont l'une et l'autre insisté sur la nécessité d'études approfondies sur les effets à long terme de la consommation d'OGM. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a chargé ses ministres de l'Agriculture, de l'Ecologie et de la Consommation "de porter au niveau européen la demande du gouvernement d'une remise à plat du dispositif communautaire d'évaluation, d'autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides", a annoncé un communiqué du ministère de l'Agriculture. En attendant, Paris reste sur ses positions: maintien des autorisations accordées au maïs NK603 et à l'herbicide Roundup, et maintien du moratoire des OGM autorisés à la culture dans l'Union Européenne. Le HCB et l'Anses avaient été saisis par le gouvernement français après la publication d'une étude du professeur Gilles-Eric Séralini concluant à des risques accrus de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour des rats nourris avec du maïs transgénique NK603, associé ou pas au Roundup. Premier à se prononcer, le HCB a estimé que "les conclusions d'effets délétères de la consommation de maïs NK603 ne sont pas soutenues par l'analyse des résultats présentés" par le Pr Séralini dans la revue scientifique "Food and chemical toxicology" le 19 septembre. Le Haut conseil, qui statue sur les risques sanitaires et environnementaux des plantes génétiquement modifiées, estime donc que "cet article ne remet pas en cause les conclusions des évaluations précédentes sur cet OGM", concluant à l'innocuité du produit. Cet avis est dans la droite ligne de celui produit par l'agence européenne de sécurité sanitaire (Efsa) début octobre. Le Haut conseil veut néanmoins "répondre aux interrogations de la société" et recommande qu'une "étude de long terme, indépendante et contradictoire soit entreprise sous l'égide des pouvoirs publics quant à la sécurité sanitaire du maïs NK603". Cette étude de long terme est préconisée pour "lever le doute" que l'étude Séralini a instillé "dans l'opinion publique", a expliqué Christine Noiville, la présidente de ce comité. L'Anses a également réfuté l'étude du Pr Séralini, tout en soulignant "le nombre limité de publications traitant des effets potentiels à long terme d'une consommation d'OGM associés à des pesticides". Elle "appelle à la mobilisation de financements publics nationaux ou européens dédiés à la réalisation d'études et de recherches d'envergure visant à consolider les connaissances sur les risques sanitaires insuffisamment documentés". Le professeur Séralini a estimé, pour sa part, que la recommandation du HCB pour une nouvelle étude à long terme est un "progrès", mais estime qu'entre temps, il faut "interdire" le maïs concerné. Il a aussi demandé que les études de Monsanto soient publiées et "décortiquées" comme la sienne. Depuis la publication de son étude, le professeur Séralini a été sous le feu de nombreuses critiques de la communauté scientifique. Vendredi, fait rare, six Académies françaises (Agriculture, Médecine, Pharmacie, Sciences, Technologies et Vétérinaire) avaient publié un texte commun dans lequel elles se montrent très sévères avec l'étude en question: "Un non-événement scientifique" dont "les nombreuses insuffisances" ne permettent "aucune conclusion fiable". Dans le plus grand secret, son équipe a suivi plusieurs groupes de 10 rats: le premier nourri avec un maïs OGM NK603 seul, le second avec ce maïs OGM traité au Roundup, herbicide le plus utilisé au monde, et le troisième avec du maïs non OGM traité avec cet herbicide. SCIENCES ET AVENIR 23/10/2012
  20. SAINT-PIERRE-LES-NEMOURS (France / Seine-et-Marne) (AFP) - Extirper jusqu'à la moindre trace d'or ou de métal précieux de l'eau rejetée par les industriels: c'est la technologie que propose la petite start-up française Magpie Polymers, au moment où les cours s'envolent et certains métaux se raréfient. "On ne laisse qu'un microgramme par litre. C'est l'équivalent d'un carré de sucre dans une piscine olympique", s'amuse Steve van Zutphen, un Néerlandais qui a cofondé l'entreprise l'an dernier avec son associé français Etienne Almoric, trentenaire comme lui. Installée dans des locaux un brin défraîchis d'une usine Saint-Gobain à Saint-Pierre-lès-Nemours (Seine-et-Marne), à 80 km de Paris, Magpie - pie en anglais - est pourtant à la pointe de la technologie, avec un procédé mis au point à Polytechnique en 2007. Le concept? De minuscules billes de résine plastique spécialement mises au point, au travers desquelles on fait transiter une eau contenant de très petites quantités de métaux. Or, platine, palladium, rhodium - métaux les plus chers au monde - s'accrochent petit à petit aux billes et sont ainsi séparés de l'eau. Un seul litre de ces résines brevetées permet de traiter 5 à 10 mètres cubes d'eau industrielle et de récupérer 50 à 100 grammes de métal précieux. "Soit 3.000 à 5.000 euros", calcule Etienne Almoric. Des téléphones portables en passant par les pots catalytiques, d'innombrables produits de la vie quotidienne contiennent ces métaux précieux. Mais une fois mis au rebut, les extraire est un défi. "Ce qui est compliqué c'est que les quantités sont infimes, donc difficiles à récupérer", souligne Steve van Zutphen. Après avoir été séparés, broyés, certains déchets industriels doivent être dissous avec de l'acide dans de l'eau. Il faut alors récupérer les métaux présents dans l'eau, qu'ils soient communs ou précieux. "Il y a beaucoup de technologies qui existent pour enlever les métaux de l'eau, depuis le XIXe siècle. Par contre il arrive un moment où les technologies existantes ne sont plus performantes ou deviennent trop chères", explique M. van Zutphen. Premier marché visé par les deux entrepreneurs: les "affineurs", spécialistes de la récupération de métaux précieux, comme le britannique Johnson Matthey, le franco-britannique Cookson-Clal, le suédois Boliden... Mais la technologie pourrait aussi séduire les groupes miniers ou les géants français du traitement de l'eau comme Veolia ou Suez Environnement. Le contexte est favorable: portés par la spéculation sur l'or avivée par la crise, et l'envol de la demande, couplée à la raréfaction de la ressource, pour les platines et assimilés, les cours de ces métaux se sont envolés. Face à l'épuisement minier, 50% du platine utilisé sur la planète est déjà d'origine recyclée. La technologie de Magpie permet également d'extirper les métaux toxiques: plomb, mercure, cobalt, cuivre, uranium... "Les volumes sont bien sûr beaucoup plus grands. Le problème, c'est que personne n'a envie de payer pour quelque chose qui ne rapporte rien", concède Etienne Almoric. Un durcissement des normes environnementales, qui réduirait encore les quantités que peuvent rejeter les industriels, pourrait renforcer le modèle de Magpie. La jeune pousse, qui a déjà recruté 6 personnes, vise un chiffre d'affaires d'un peu moins d'un million d'euros l'an prochain, mais quinze fois plus dans quatre ans. Elle vient de lever un demi-million d'euros auprès du Fonds Lorraine des Matériaux (51% Caisse des Dépôts-Région Lorraine, 49% ArcelorMittal). Magpie ne cite pas ses premiers clients mais est déjà présent "en France, en Angleterre, en Belgique et en Suisse" et bientôt en Allemagne et en Espagne. SCIENCES ET AVENIR 23/10/2012
  21. PARIS (AFP) - De la poubelle au réservoir: la première station-service de France vendant du gaz carburant renouvelable pour véhicules --obtenu à partir de déchets-- est inaugurée mardi à Morsbach (Moselle), a annoncé son exploitant GNVert. "Il s'agit de la première station publique ouverte à tous les véhicules roulant au gaz utilisant du biométhane carburant", a expliqué à l'AFP Charlotte Hubert, présidente de cette filiale de GDF Suez. Aujourd'hui, plusieurs milliers de véhicules en France, dont une importante proportion de bus, roulent déjà au gaz naturel véhicule (GNV). Mais l'utilisation d'un biométhane obtenu à partir de déchets agricoles ou ménagers --et donc neutre en émissions de CO2 -- commence seulement à émerger. L'agglomération de Lille s'est montrée pionnière en la matière, en faisant rouler ses bus au biogaz, mais la station de Morsbach est la première en son genre, selon GNVert. Le biogaz en question est ici produit sur le site voisin de Methavalor à partir de déchets collectés dans la région. Il est alors injecté dans le réseau, GNVert identifiant ensuite le biogaz vendu via un système de certificats confié à un acteur indépendant. Comparé au diesel, le biométhane représente une grande avancée: outre sa neutralité en carbone, il n'émet notamment pas de particules fines, facteurs de maladies respiratoires, et fait moins de bruit. Quant à son prix, s'il reste environ 10 à 15% supérieur à celui du diesel, il est égal pour une version combinant 70% de GNV et 30% de biométhane. Le GNV --identique au gaz de réseau qui sert à se chauffer ou à cuisiner-- est lui 15 à 20% moins cher que son concurrent pétrolier. Fin 2011, 15 millions de véhicules (poids lourds et véhicules légers confondus) roulaient au gaz dans le monde, dont 40% en Asie (Inde et Pakistan notamment). En Europe (14% du marché), l'Italie a développé cette filière dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Suède étant en pointe sur le biogaz carburant. En France, on dénombre seulement 10.000 voitures, mais 2.300 bus (14% du parc) et plusieurs centaines de camions, de même que 140 stations gaz. Selon les projections de GNVert, la France pourrait produire suffisamment de biométhane en 2020 pour faire rouler trois à six fois plus de véhicules roulant au gaz. SCIENCES ET AVENIR 23/10/2012
  22. TOKYO (AFP) - Les mesures de radiation effectuées par les autorités japonaises dans la région autour de la centrale nucléaire de Fukushima ne sont pas fiables, a affirmé mardi à Tokyo l'organisation Greenpeace, selon qui les populations seraient exposées à treize fois la limite autorisée. Selon Greenpeace, des niveaux de radiation supérieurs à 3 microsieverts par heure ont été relevés dans des parcs et des écoles de la ville de Fukushima, alors que la limite a été fixée à 0,23. La ville de Fukushima, capitale de la préfecture du même nom, est située à une cinquantaine de kilomètres de la centrale nucléaire accidentée, Fukushima Daiichi. "Nous avons découvert que les appareils de mesure installés par le gouvernement sous-évaluaient systématiquement les niveaux de radiations", a déclaré Rianne Teule, experte en radiation de Greenpeace. Selon elle, ils sont protégés des radiations par les structures métalliques ou de béton environnantes, ce qui fausse les mesures. "Ces appareils ont été placés dans des zones décontaminées. Cependant nos propres mesures montrent qu'à peine un peu plus loin les niveaux remontaient de façon significative", a-t-elle poursuivi. Rianne Teule a également affirmé que les travaux de décontamination "ont été sérieusement retardés et de nombreux endroits très irradiés signalés régulièrement par Greenpeace existent toujours". Lors de tests effectués la semaine dernière pendant quatre jours, Greenpeace a ajouté avoir mesuré des taux au-dessus de la norme légale dans le village d'Iitate où le gouvernement espère renvoyer bientôt les habitants évacués après la catastrophe. "Il est peu probable que cette zone montagneuse et très forestière redevienne sûre avant quelques années", a estimé Kazue Suzuki, de Greenpeace Japon. "Le gouvernement donne de faux espoirs aux victimes du désastre", a-t-elle ajouté. Consécutif à un séisme de magnitude 9 et à un tsunami géant, l'accident de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, avait provoqué d'importantes émissions radioactives dans l'air, les eaux et les sols de la région de la centrale, située à 220 km au nord-est de Tokyo. Une centaine de milliers de personnes avaient dû quitter leur domicile. SCIENCES ET AVENIR 23/10/2012
  23. SYDNEY (AFP) - L'acteur hollywoodien Leonardo DiCaprio a encouragé mardi les participants à une conférence sur la protection de l'Antarctique à approuver la création d'un sanctuaire marin dans l'océan Austral, pour protéger des milliers d'espèces. Dans un message envoyé par mail au groupe de défenseurs de la nature Avaaz, l'acteur appelle de ses voeux "un élan de la population" en faveur de ce sanctuaire, alors que se déroulent les négociations au sein de la Commission pour la protection des ressources vivantes marines en Antarctique (CCAMLR). Cette conférenrce, ouverte officiellement mardi à Hobart (île australienne de Tasmanie), a pour thème la création d'un système représentatif de zones de protection marine dans l'océan Austral, comme le souhaitent l'Australie, la France et l'Union européenne. La région abrite une forte population de manchots, phoques et baleines uniques à cet endroit, ainsi que des fonds marins eux aussi introuvales ailleurs. Si ce sanctuaire marin était approuvé, il couvrirait deux fois la surface de l'Inde et serait le plus grand en son genre sur la Terre. "Mais la Russie, la Corée du Sud et quelques autres menacent de voter contre, afin de pouvoir continuer à piller cette mer maintenant que d'autres ont été vidées de leurs poissons", a regretté le héros de "Titanic", rappelant qu'une pétition en faveur du sanctuaire avait recueilli 840.000 signatures sur l'internet. La CCAMLR rassemble 24 pays et l'Union européenne, et a été établie en 1982 avec pour objectif de préserver la vie marine face à la montée des demandes d'exploitation du krill, ces minuscules crevettes qui sont une ressource alimentaire capitale pour les animaux de l'océan Austral. SCIENCES ET AVENIR 23/10/2012
  24. PARIS - Le député écologiste Noël Mamère a jugé lundi que le Haut conseil des biotechnologies (HCB) qui vient de réfuter les conclusions de l'étude du Pr Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM, n'est pas suffisamment indépendant pour avoir une pertinence. L'étude du professeur Séralini est aujourd'hui l'objet d'une véritable guerre lancée par les multinationales aidées par beaucoup d'instances scientifiques dites indépendantes, a déclaré Noël Mamère à l'AFP. Le Haut conseil des biotechnologies n'est pas suffisamment indépendant pour avoir un avis pertinent, a-t-il ajouté. Le HCB a estimé lundi matin à propos de l'étude du Pr Séralini qu'il n'y a pas de causalité entre les événements observés et la consommation de maïs NK603, traité ou non avec l'herbicide Roundup. Le dispositif expérimental mis en oeuvre est inadapté aux objectifs de l'étude, a jugé le Haut conseil, recommandant toutefois qu'une étude de long terme, indépendante et contradictoire soit entreprise sous l'égide des pouvoirs publics quant à la sécurité sanitaire du maïs NK603 (de Monsanto). M. Séralini, un biologiste de l'université de Caen, estime que ses travaux, d'une durée inhabituelle de deux ans, montrent un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour les rats nourris avec ce maïs, associé ou pas au Roundup. Pour Noël Mamère, on voit bien le vrai visage de ceux qui sont pour une agriculture productiviste. Nous réclamons que l'on revoit totalement, en France comme en Europe, la composition et la nomination d'organismes comme le Haut conseil (...) Tant qu'il n'y aura pas de représentants des consommateurs et des associations dans ce type d'organismes, on ne pourra pas croire à leur indépendance, a-t-il encore considéré. ROMANDIE.COM 22/10/2012
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