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Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
BARCELONE - Une femme de 37 ans, de nationalité polonaise, a été tuée et un jeune Français est porté disparu dans une violente tempête qui balaye vendredi le nord de l'Espagne, ont annoncé les services de secours. Le corps de la femme, emportée par un paquet de mer, a été retrouvé à Blanes, une localité côtière de Catalogne, tandis que les recherches se poursuivaient vendredi pour retrouver le Français disparu, a précisé un porte-parole de la protection civile. Le jeune homme, disparu depuis jeudi dans la région de Roses, dans le nord de la Catalogne, était parti pêcher dans une zone rocheuse et n'a pas réapparu, a indiqué la protection civile. A Blanes, les secours ont découvert le corps d'une femme qui a pu être identifiée grâce à ses vêtements et ses bijoux, a ajouté le porte-parole, précisant que la femme avait été emportée par une vague alors qu'elle marchait sur la plage. La protection civile de Catalogne a activé vendredi son plan d'alerte dans la région, en raison d'un avis de tempête en cours jusqu'à dimanche, avec de fortes pluies, des vents violents et des vagues dépassant les 2,5 mètres de haut. La tempête faisait rage également en Aragon, région voisine du nord de l'Espagne, où elle a provoqué vendredi matin de graves inondations dans la province de Saragosse. ROMANDIE.COM 19/10/2012 -
USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Montréal - L'oléoduc Keystone, qui transporte du brut de l'ouest canadien jusqu'au centre des Etats-Unis, a été fermé pour trois jours afin de vérifier une anomalie révélée par un instrument de contrôle, a annoncé vendredi le groupe TransCanada, propriétaire du pipeline. Nous avons trouvé une petite anomalie à l'extérieur du tuyau en analysant les données d'un instrument de contrôle, a indiqué à l'AFP le porte-parole du groupe Shawn Howard dans un courriel. Par précaution, nous avons fermé le pipeline mercredi soir, a-t-il ajouté, indiquant qu'il s'attendait à ce que les vérifications sur place permettent de le rouvrir au cours du week-end. Une fois rouvert, nous comptons qu'il fonctionnera à sa capacité habituelle jusqu'à la fin octobre. Nous pourrions devoir augmenter une peu le volume en novembre, mais ceci est encore en cours d'évaluation, a-t-il poursuivi. En tout cas, aucune fuite n'a été détectée, souligne encore le porte-parole, tout en faisant observer que les fortes pluies tombant sur la région concernée ralentissent l'arrivée de matériel lourd nécessaire. ROMANDIE.COM 19/10/2012 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
PARIS (Sipa) -- Les ministres européens de la Pêche se réunissent lundi et mardi au Luxembourg pour discuter de l'affectation des 6,5 milliards d'euros de subventions à la pêche pour la période 2014-2020. La modernisation des navires, le problème de la surcapacité et l'avenir de la flotte artisanale font partie des points chauds de cette réunion. Plusieurs Etats membres, dont la France, souhaitent que le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) finance la modernisation des navires. "Notre flotte a 27 ans, il faut un renouvellement", confie à Sipa Alain Cadec, conseiller général des Côtes d'Armor et député européen. La commission pêche du Parlement, dont il est vice-président, a déjà amendé les propositions de la Commission européenne sur lesquelles vont plancher les ministres. "Nous avons des bateaux énergivores et polluants, il faut améliorer leur efficacité énergétique, sans pour autant augmenter leur capacité : il faut pêcher mieux, pas plus", explique-t-il. Cette question de la modernisation est délicate: pour ne pas augmenter effectivement la capacité de la flotte, il faudrait encadrer la puissance des moteurs ou la longueur des navires. "Pour cela, on peut faire des règles au niveau européen", avance M. Cadec. "La Commission estime que l'amélioration d'un navire se traduit par une augmentation de 2% de sa capacité", explique de son côté à Sipa Stéphan Beaucher, conseiller de la coalition d'ONG Ocean 2012. "Au nom de la modernisation, de l'amélioration énergétique et de la réduction des gaz à effet de serre, on essaie d'augmenter la performance des flottes". Autre instrument financier discuté que la France souhaite conserver: les plans de sortie de flotte. Ces plans permettent à des pêcheurs d'arrêter leur activité en cas de surcapacité. "Ils n'ont pas toujours été utilisés à bon escient", analyse Stéphan Beaucher. "Ces plans de sortie doivent être vraiment restreints aux pêcheries en surcapacité permanente, sous un plan de gestion à long terme des ressources, et ouvert une seule fois pour une période limitée". Une mesure avancée par la Commission a cristallisé les oppositions de nombreux Etats: la possibilité de quotas de pêche transférables qui seraient acquis directement par les pêcheurs, plutôt que d'avoir des quotas nationaux. Le risque: voir disparaître les petits pêcheurs qui n'ont pas les moyens d'en acheter. La Commission propose de subventionner leur mise en place mais la majorité des pays s'oppose à ces quotas. Depuis plusieurs mois, la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) est engagée et les discussions sont serrées entre la commissaire Maria Damanaki et les Etats membres. Orientée vers une pêche durable, avec des quotas de captures permettant d'atteindre un seuil d'exploitation durable des stocks de poissons dès 2015, les propositions de Bruxelles ont suscité de vives réactions. "Le projet de la Commission, c'est la mort de la pêche européenne dans les dix ans qui viennent", estime Alain Cadec. Les ministres devraient s'en tenir à des allocations assez classiques des subventions à la pêche. "Une fois de plus, on est dans le financement d'activités d'opérateurs privés alors que le poisson est un bien qui appartient à tous", déplore Stéphan Beaucher. ROMANDIE.COM 19/10/2012 -
Biodiversité : à quoi ça sert ? C'est quoi ? Actualité - Informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Biodiversité - Synergie
HYDERABAD (Inde) - Deux ans après l'adoption à Nagoya d'objectifs ambitieux pour enrayer l'extinction toujours plus rapide d'espèces végétales et animales, plus de 180 pays se sont engagés samedi à augmenter les financements pour tenter de tenir ces promesses en faveur de la biodiversité. Au terme d'intenses tractations qui ont emmené délégués et ministres jusque loin dans la nuit, un accord a été adopté à Hyderabad (Inde) pour doubler l'aide financière aux pays en développement d'ici 2015 en matière de biodiversité. Ces aides financières visent à permettre d'atteindre une série d'objectifs internationaux pour 2020, adoptés à Nagoya, comme la multiplication des aires protégées sur terre et en mer, la lutte contre la surpêche ou la restauration d'au moins 15% des écosystèmes dégradés. Pour le commissaire européen à l'Environnement, Janez Potocnik, cet accord constitue une contribution essentielle. Surexploitation des ressources, déforestation, pollution, changement climatique: le taux d'extinction des espèces végétales et animales est jusqu'à 1.000 fois plus élevé que ce qui était connu jusqu'ici, selon les scientifiques. Près d'un tiers des espèces est aujourd'hui menacé d'extinction, a rappelé cette semaine l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Loin de se limiter au monde animal ou végétal, cette érosion a des impacts sur l'homme: nos moyens de subsistance et de nombreuses activités économiques dépendant d'une bonne santé des milieux. Tout en adoptant des objectifs ambitieux pour 2020, la conférence de Nagoya avait buté sur la question des financements. L'accord de Hyderabad instaure comme objectif de doubler l'ensemble des flux financiers internationaux relatifs à la biodiversité vers les pays en développement d'ici 2015 et de les maintenir au moins à ce niveau jusqu'à 2020. Ce doublement sera calculé par rapport à la moyenne annuelle des financements en faveur de la nature vers les pays en développement sur la période 2006-2010, selon ce document, qui n'avance toutefois aucun chiffre. Des experts chiffrent à plusieurs dizaines de milliards de dollars par an les besoins financiers pour tenir les engagements de Nagoya. En contrepartie, les pays en développement devront fournir des garanties sur l'utilisation des fonds et mettre eux-mêmes en oeuvre des stratégies nationales et des moyens pour préserver la biodiversité. C'est la première fois dans l'histoire qu'il y a un accord qui fixe un objectif financier international en faveur de la biodiversité, s'est félicitée la ministre française de l'Ecologie, Delphine Batho. Julia Marton-Lefèvre, directrice générale de l'UICN, a également salué de bons progrès pour atteindre des objectifs adoptés il y a deux ans. Ces efforts ont besoin maintenant d'être accrus en urgence avec des financements adéquats de toutes les sources possibles, a-t-elle souligné dans un communiqué. Pour le WWF, en revanche, le volet financier est décevant, parce ce n'est pas suffisant pour atteindre les cibles ambitieuses adoptées à Nagoya. Au cours de l'assemblée plénière de clôture, qui s'est terminé à 03H00, le Canada a souligné qu'il n'était pas d'accord avec cet engagement mais sans bloquer pour autant le processus. Quelques mois après le sommet de Rio+20 plutôt décevant pour la protection des océans, la conférence a par ailleurs permis des progrès pour la protection des espèces marines en haute mer, de plus en plus exposées aux pêcheurs et aux compagnies pétrolières. Une cinquantaine de zones considérées comme sensibles dans le Pacifique, dans les Caraïbes et en Méditerranée ont été définies. Elles doivent servir de base à la constitution d'éventuelles aires marines protégées. La prochaine conférence aura lieu en 2014 en Corée du Sud. ROMANDIE.COM 20/10/2012 -
Il n’y a pas foule au lac Vostok. Certes, quand on est enseveli sous près de quatre kilomètres de glace depuis au moins une bonne dizaine de millions d’années ce n’est pas très étonnant, mais les chercheurs sont quand même déçus. Après avoir enfin pu réaliser un premier forage jusqu’aux eaux de ce lac de l’Antarctique en février dernier, une équipe de chercheurs russes et français ont livré les premiers résultats de leurs analyses lors du douzième atelier européen d’astrobiologie, qui se tenait cette semaine à Stockholm. Le monde scientifique espère que des formes de vie, inconnues ou non, soient conservées dans le lac Vostok, complètement isolé du reste du monde par des kilomètres de banquise. Mais rien d’intéressant n’a été découvert dans le premier prélèvement des eaux de surface. Avec une moyenne de 10 microbes par millilitre, seuls quatre microorganismes différents ont été recensés, dont trois qui ont été directement reliés au carburant du système de forage. Le dernier type est fortement soupçonné de provenir des lubrifiants utilisés par la sonde. Les chercheurs ne désespèrent pas pour autant car il leur reste encore deux options à explorer. D’abord il est possible d’analyser les toutes dernières couches de glace au-dessus de la surface du lac, à condition de faire des prélèvements purs assez éloignés du forage principal. L’équipe place aussi beaucoup d’espoir dans un échantillonnage de parties plus profondes du lac. Pour l’instant il faut attendre que les équipes russes repercent le forage à partir de décembre ou de janvier, selon les conditions. Cela repousse les prochains prélèvements à au moins mai 2013. Les premières tentatives de forage ont eu lieu dans les années 90 mais ont dû être stoppées de peur de contaminer le lac et rompre définitivement l’écosystème qui pourrait s’y trouver. Du kérosène est en effet utilisé pour permettre aux machines de forer la glace dans des conditions de froid extrême. Le lac Vostok fascine les chercheurs car il pourrait servir de modèle à l’étude de la vie dans des conditions extrêmes, voire extraterrestres. Europe, l’une des lunes de Jupiter, est par exemple recouverte d’une banquise sous laquelle devrait s'étendre de vastes plans d’eau. Trouver de la vie dans le lac antarctique renforcerait l’hypothèse selon laquelle il pourrait y en avoir aussi sur le fameux satellite de Jupiter. MAXISCIENCES 19/10/2012
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[La rivière South Platte, au Colorado, charrie dans son courant deux gènes de résistance bactérienne aux antibiotiques. L'un d'eux est retrouvé à des concentrations jusqu’à 10.000 fois plus importantes dans les parties situées en aval des activités anthropiques. L’Homme transforme très nettement son environnement microbien… Prenant sa source dans les montagnes Rocheuses, la rivière South Platte s’est frayé un lit dans les plateaux du Colorado jusque dans le Nebraska. Sur sa route, elle approvisionne notamment la ville de Denver (600.000 habitants) et longe aussi de nombreuses fermes laitières, pâturages de moutons ou ranchs de bétail. Pour traiter l’eau, des stations d’épuration ont été construites en différents points. Au fil de ses 500 km, les traces des activités humaines se font-elles ressentir ? Pour la première fois, une étude quantitative d’un paysage tout entier s’intéresse à la question, en focalisant son travail sur les concentrations en gènes de la résistance bactérienne aux antibiotiques dans cette eau en mouvement. Derrière ce projet, Amy Purden et son équipe du Virginia Tech (Blacksburg, États-Unis). Inquiets des phénomènes croissants de tolérance des microbes aux médicaments, ils se sont mis en tête de mesurer l’impact de l’anthropisation en suivant les concentrations de deux intégrons, ou fragments d’ADN bactériens retrouvés aussi dans l’environnement, en différents points de la rivière. Leurs noms : sul1 et tet(W), ils confèrent respectivement une résistance aux antibiotiques sulfamidés et aux tétracyclines. Ces antibactériens sont aussi bien prescrits pour les Hommes que pour leurs bêtes. Comme le révèle cette étude publiée dans la revue Environemental Science & Technology, dix sites d’échantillonnage ont été définis sur le bassin versant, certains bien en amont, dans des territoires encore vierges et épargnés par les activités humaines, d’autres au-delà des grandes villes, stations d’épuration et exploitations agricoles qui jalonnent son parcours. Les résultats concernant sul1 sont assez édifiants. L’anthropisation des milieux multiplie par 1.000 à 10.000 les concentrations de ce gène par rapport aux sites préservés. Le lien est incontestable : il existe une corrélation linéaire entre les taux de sul1 et le nombre de stations d’épuration et d’animaux retrouvés en amont. En revanche, il est beaucoup plus difficile de conclure pour tet(W) car on ne remarque aucune relation linéaire nette entre ses concentrations dans la rivière et sa position. Des analyses antérieures avaient révélé qu’il existait dans le sédiment des régions où la tétracycline s’était incrustée, donnant potentiellement naissance, à terme, à des microbes devenus résistants. Pourtant, à ces endroits, tet(W) n'a rien montré de bien significatif. Qu’en conclure ? Plusieurs points. D’abord que les activités humaines se font ressentir jusque dans les génomes des bactéries retrouvées dans la rivière South Platte. D’autre part, les intégrons réagissent différemment, puisque sul1 semble être fortement apprécié des microbes tandis que l’intégration de tet(W) est bien plus limitée. D’où cela vient-il ? Aucune certitude n’a pu être apportée. Rappelons tout de même que les gènes de résistance aux antibiotiques ne sont pas uniquement du fait de l’Homme. D’une part, ces gènes ont été retrouvés associés à un mammouth mort il y a 30.000 ans et conservés au frais dans le pergélisol de l’Alaska. D’autre part, on les a également détectés dans des bactéries vivant en profondeur, dans des zones où l’Homme n’a jamais mis les pieds. À petite échelle, cela n’est rien. Le problème concerne plutôt la généralisation de ce phénomène, et les microbes tolèrent dans certains cas plusieurs médicaments. Il existe même les situations extrêmes ou une très vaste palette d’antibiotiques n’affecte nullement certaines populations bactériennes. Si le traitement des eaux usées constitue l’une des grandes avancées médicales de ces derniers siècles contribuant à l’augmentation perpétuelle de l’espérance de vie, on pourrait basculer et faire un pas en arrière. En effet, les mêmes auteurs dans un travail non publié ont fait état d’un nombre croissant de microbes dotés de gènes de résistance à la sortie des stations d’épuration de l’eau et colonisant même les canalisations. Bien sûr, cela ne concerne que cette rivière et ne peut être extrapolé à tous les cours d’eau. Il n’empêche que les résultats laissent dubitatifs. Doit-on nous préparer à revoir en profondeur nos pratiques médicales ? FUTURA SCIENCES 19/10/2012
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Deux cas de dengue confirmés dans l'archipel portugais de Madère
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les maladies dues aux moustiques
L’archipel portugais de Madère connaît depuis une dizaine de jours une épidémie de dengue qui pourrait toucher plus de 200 personnes actuellement. L’infection virale se banalise en Europe. Aux voyageurs désireux de visiter la région, quelques précautions s’imposent. ... Ainsi que le souligne l’OMS, «les autorités portugaises mettent en œuvre des mesures visant à réduire le risque de transmission locale durable, à limiter l’impact (de cette flambée) sur la population, et à éviter l’exportation des vecteurs infectés hors de l’île». En d’autres termes, il s’agit de faire en sorte que les moustiques porteurs du virus responsable de la maladie ne puissent rejoindre le continent en empruntant un bateau ou un avion. La dengue, une maladie émergente La dengue est une maladie infectieuse due à un arbovirus. Elle est transmise par la piqûre d’un moustique du genre Aedes, infecté par l’un des quatre virus à l’origine de cette affection : DEN-1, DEN-2, DEN-3 ou DEN-4. Les symptômes se manifestent entre 3 et 14 jours après l’infection, la dengue se traduisant le plus souvent par un syndrome grippal. Pourtant, il existe également des formes sévères de la maladie, hémorragiques et trop souvent mortelles. Autrefois silencieuse, la dengue appartient désormais à la catégorie des maladies émergentes. Son incidence a spectaculairement progressé durant les dernières décennies. Et pour cause : avant 1970, seuls neuf pays en avaient observé des cas. La situation a changé. Elle sévit désormais dans plus de 100 États répartis en Afrique, en Amérique, en Méditerranée orientale, en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique occidental. Quelques cas surviennent de temps en temps sur le continent européen. En 2011 en France métropolitaine, 16 cas avaient été rapportés dans la région Paca et en Corse. En outre depuis 2006, la déclaration de cette maladie est obligatoire. Concernant cet épisode portugais, l’OMS «ne recommande pas d’appliquer à l’île de Madère des restrictions aux voyages ni aux échanges commerciaux». En revanche, elle «invite les autorités sanitaires dans les zones géographiques voisines et dans les autres États membres, à évaluer le risque d’implantation d’une population de moustiques du genre Aedes et d’introduction de la dengue sur leurs territoires». Les moustiques du genre Aedes attrapent le virus de la dengue en piquant un Homme infecté. En allant sucer le sang d'une autre victime humaine, l'insecte dissémine le parasite. Ce virus est le plus meurtrier de ceux transmis par des moustiques. Sanofi Pasteur, Flickr, cc by nc nd 2.0 FUTURA SCIENCES 19/10/2012 -
Le rapport Gallois prendrait la défense des gaz de schiste
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
BRUXELLES (AFP) - Le rapport sur la compétitivité que Louis Gallois remettra le 5 novembre au gouvernement, qui contiendra selon des informations de presse un plaidoyer en faveur du gaz de schiste, n'engagera que son auteur, a prévenu vendredi à Bruxelles le président François Hollande. Le gouvernement est actuellement opposé à l'exploitation du gaz de schiste en France. Interrogé, en marge d'un sommet européen, sur un éventuel changement de position sur la base du rapport de l'ex-patron d'EADS, le chef de l'Etat a assuré ne pas l'avoir lu. "Je ne suis même pas sûr qu'il soit écrit puisqu'il est remis le 5 novembre. Je ne sais pas ce qu'il contient", a-t-il ajouté. Mais, selon François Hollande, "c'est un rapport qui engage son auteur, qui n'engage pas le gouvernement, pas le président de la République". Ce rapport doit "aider à prendre les décisions", "il y aura sûrement beaucoup d'éléments à reprendre de ce rapport", a-t-il néanmoins estimé. Le débat fait rage, en l'attente de ce rapport, entre partisans d'un soutien à la compétitivité par une baisse du coût du travail, en allégeant les cotisations patronales notamment, et ceux qui estiment que le salut viendra surtout d'un coup de pouce à l'innovation et à la recherche. Le gouvernement a promis des décisions dès novembre, et un plan pour la compétitivité d'ici la fin de l'année. SCIENCES ET AVENIR 19/10/2012 -
Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
PARIS (AFP) - Avant la publication lundi de l'avis des autorités sanitaires sur l'étude du Pr Séralini concernant la toxicité d'un maïs OGM, six académies scientifiques sont montées vendredi au créneau, la taxant de "non-événement scientifique" qui ne permet "aucune conclusion fiable". "Il est rare, en France, qu'un non-événement scientifique de cette nature suscite de telles passions jusqu'à mobiliser aussi rapidement les membres du Parlement", estiment dans un communiqué les Académies nationales d'Agriculture, de Médecine, de Pharmacie, des Sciences, des Technologies et Vétérinaire. Elles mettent en avant "de nombreuses insuffisances", notamment statistiques, mais reconnaissent toutefois ne pas avoir organisé "une expertise approfondie" de l'étude publiée le 19 septembre dans la revue scientifique Food and Chemical Toxicology. Paul Deheuvels, un statisticien membre de l'Académie des Sciences, s'est aussitôt démarqué dans une tribune publiée sur le site du Nouvel Observateur, en estimant que ce "groupe d'experts convoqué en urgence, on ne sait par qui, on ne sait comment, dans une absence totale de transparence", ne peut pas "prétendre à incarner l'avis de l'ensemble du monde scientifique français". Interrogé par l'AFP, Bernard Meunier, délégué à la communication de l'Académie des Sciences, a affirmé qu'"un groupe de travail (avait) été mis en place par les six Académies", et qu'"ensuite, cet avis a été validé par les présidents ou secrétaires perpétuels qui engagent la responsabilité des Académies". Le Pr Gilles-Eric Séralini n'a pas souhaité réagir à l'avis commun des six académies et a renvoyé aux propos du "seul statisticien" de l'Académie des sciences, Paul Deheuvels. Dans leur avis, les Académies ciblent aussi la stratégie de communication lors de la sortie de l'étude, avec "la publication de deux livres, d'un film et d'un article scientifique, avec l'exclusivité de leur contenu accordé à un hebdomadaire", en l'occurrence le Nouvel Observateur. Cette prise de position intervient alors que l'Agence de sécurité sanitaire (Anses) et le Haut conseil des biotechnologies (HCB), saisis par le gouvernement, doivent rendre publics, respectivement à 14h00 et 10h00 lundi, leurs avis sur les travaux du Pr Séralini. L'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a déjà estimé que l'étude était "inadéquate" et "insuffisante" pour remettre en question l'innocuité du maïs NK603, dont elle a autorisé la commercialisation au sein de l'UE en 2003. Le Pr Séralini, professeur de biologie moléculaire à Caen, a été auditionné à l'Assemblée nationale, ainsi que par l'Anses et le HCB. Le chercheur a reconnu que son étude avait "des limites statistiques comme toutes les études faites avec dix rats" par groupe étudié, tout en rappelant que "l'Efsa a autorisé des maïs transgéniques sur la foi d'études avec 5 ou 6 rats, des travaux produits par l'industriel lui-même qui ne communique pas les données brutes de l'étude". Les accusations sur la faiblesse des études réalisées par les industriels sont reprises par de nombreux acteurs opposés aux OGM (ONG, Confédération paysanne, agriculteurs bio, etc), qui ont rappelé leur point de vue vendredi dans une lettre adressée au Premier ministre et aux ministres concernés, notant que ces études "montrent toutes encore plus de faiblesses que celles qui sont reprochées à l'étude" du Pr Séralini. La députée européenne Corinne Lepage a estimé cette semaine que "la carence des études préalables pose la question du fonctionnement des agences réglementaires comme l'Efsa". Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué attendre l'avis de l'Anses avant de se prononcer mais il souhaite, "quoi qu'il arrive", "poser la question globale des protocoles d'autorisations sur les OGM". SCIENCES ET AVENIR 19/10/2012 -
La plus grande centrale solaire photovoltaïque de Paris mise en service
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Solaire
PARIS (AFP) - La plus grande centrale solaire photovoltaïque de Paris, en attendant l'achèvement d'un projet encore plus ambitieux, à la halle Pajol, a été mise en service dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement), a-t-on appris vendredi auprès du concepteur. Cette centrale d'une capacité de production d'électricité de 96 kilowatts-crête (kWc) est installée sur le toit de l'immeuble Quintessence, construit par le promoteur immobilier Nexity dans le futur éco-quartier Clichy-Batignolles, d'après un communiqué de la société Sunvie, qui l'a conçue et aménagée. Selon la mairie de Paris, la structure, mise en service le 19 septembre, est la première centrale photovoltaïque installée sur une copropriété parisienne. Elle est exploitée par Solarvip, une société publique/privée qui vise à favoriser le développement de la filière photovoltaïque sur le territoire parisien, en vertu d'un contrat à long terme conclu avec Nexity. Solarvip est un partenariat entre la Semavip (Société d'économie mixte d'aménagement de la Ville de Paris), EDF, la Caisse d'Epargne Ile-de-France et le Crédit Coopératif. Cette installation sera surclassée prochainement par une centrale photovoltaïque encore plus grande en cours de construction dans le XVIIIe arrondissement, sur le toit de la halle Pajol. Sa mise en service est prévue au premier trimestre 2013 et elle disposera d'une puissance de 465 kWc. Il s'agit d'un projet mené par la ville, dans le quartier de la Chapelle, également au coeur d'un vaste programme d'aménagement urbain. Ces projets restent modestes à l'aune d'une centrale photovoltaïque inaugurée cet été à Bordeaux, dans le parc des expositions de la ville, et qui a été présentée lors de son inauguration comme la plus grande centrale solaire urbaine de France. Sa puissance est de 12 mégawatts-crête. Le développement du solaire à Paris est en effet freiné par une série d'obstacles (ensoleillement limité, statuts juridiques multiples, forte densité, lumière parfois masquée...), que Solarvip cherche justement à surmonter. La mairie de Paris vise 200.000 m2 de panneaux solaires installés à terme dans la capitale, à un horizon non spécifié. SCIENCES ET AVENIR 19/10/2012 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
POINTE-A-PITRE (FRA) (France) - La préfecture de la Guadeloupe a annoncé mardi soir qu'un nouvel arrêté préfectoral dérogeant à l'interdiction générale des épandages aériens avait été signé la veille pour permettre la reprise du traitement par fongicides des bananeraies, le précédent arrêté dérogatoire ayant été suspendu début octobre par une ordonnance de référé du Tribunal administratif. Pour suspendre l'exécution du précédent arrêté dérogatoire, pris mi-juillet, le juge administratif s'était fondé sur le fait que l'adjuvant utilisé avec les fongicides, une huile issue du pétrole et fabriquée par Total, le Banole, n'avait pas subi d'évaluation de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l' environnement et du travail), obligatoire en cas d'utilisation par épandage aérien. L'arrêté préfectoral signé lundi retire le produit Banole de la liste des produits utilisables comme adjuvant lors de l'épandage aérien de fongicides sur les bananeraies. L'utilisation de trois fongicides (Gardian, Sico et Tilt 250, selon leurs appellations commerciales) et d'un produit qualifié par la préfecture de stimulateur des défenses, le Bion 50WG selon son appellation commerciale, demeure donc autorisée pour les épandages aériens dans 18 des 34 communes de l'île. La cercosporiose noire, un champignon parasite véhiculé par le vent et s'attaquant aux feuilles de bananiers en mettant en péril leur production, est apparue récemment en Guadeloupe, l'une des rares îles des Caraïbes longtemps épargnée. La cercosporiose jaune, une variété du même champignon, y sévissait déjà depuis plusieurs années. La lutte contre les cercosporioses du bananier a été rendue obligatoire par arrêté préfectoral. Le tribunal administratif a été saisi, indique le communiqué de la préfecture, pour qu'il mette fin à la suspension ordonnée le 3 octobre, au vu du nouvel arrêté pris lundi et d'un courrier des producteurs bananiers indiquant quil est possible dutiliser de leau à la place du Banole comme adjuvant. A la Martinique, l'arrêté préfectoral autorisant l'épandage aérien de fongicides avait été suspendu par le Tribunal administratif de l'île la semaine dernière. La filière banane des Antilles, qui vient d'obtenir une aide européenne de 18 millions d'euros, produit environ 270.000 tonnes annuelles (dont 50.000 en Guadeloupe). Le secteur compte environ 600 exploitations, dont les deux tiers en Martinique. ROMANDIE.COM 17/10/2012 -
CONGO : Les gorilles des montages en danger à cause des combats
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les gorilles
RUTSHURU (RDCongo) - Emmanuel de Mérode, aristocrate belge, africain blanc, directeur du parc des Virunga dans l'est du Congo, tente de protéger les derniers gorilles de montagne menacés par des combats qui opposent à sa porte rebelles et militaires. Riche d'une diversité d'écosystèmes exceptionnelle, ce parc situé dans l'est du Congo est en butte à des groupes armés qui braconnent et tiennent à l'écart les touristes nécessaires au développement. Son directeur, âgé de 42 ans, a dû lancer en septembre un appel aux dons privés via le site internet du parc (gorillacd.org) pour continuer à payer les rangers (garde-chasse) en l'absence de touristes. L'instabilité causée par la guerre présente une menace énorme pour le parc. Les périodes de conflits sont celles où le travail des garde-chasse est le plus dangereux et en même temps le plus nécessaire, y écrit-il. Le jeune directeur a dû se retrancher début août une longue journée dans une cave avec tout le personnel, alors que l'armée congolaise et les rebelles du M23 s'affrontaient au mortier et à la roquette autour des bâtiments de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). Le M23 a gagné. Ils m'ont fait savoir qu'on n'était pas concerné par leur conflit, explique à l'AFP le directeur qui, malgré son allure juvénile, a autorité sur 270 gardes et autant de membres du personnel. Les bâtiments, dont certains datent de l'époque coloniale, ne portent aucune trace des combats comme si, des deux côtés, on avait voulu préserver un bien commun. Mais, regrette Emmanuel de Mérode, issu d'une dynastie princière belge, cette rébellion a porté un coup d'arrêt aux projets de développement mis en place depuis onze ans pour développer le tourisme, protéger la faune et améliorer les conditions de vie de la population locale. Attirés par les okapis ou les gorilles du parc, les visiteurs étaient passés de 550 en 2009 à 3.300 en 2011. 6.000 étaient espérés en 2013, qui auraient rapporté 1,5 million de dollars. La construction d'écoles, d'infirmeries était prévue car le tiers du chiffre d'affaires du projet revient à la communauté locale. En raison des combats qui ont éclaté au printemps dans le secteur, le luxueux lodge (hôtel) qui permettait d'accueillir les touristes fortunés, est fermé depuis cinq mois. Ses terrasses de bois installées au coeur de la forêt, sous la canopée sont désespérément vides, les coussins ont été rangés. Construits en un an, la douzaine de bungalows, littéralement enchâssés dans la forêt, avaient été remboursés presque aussitôt grâce aux dons de leurs visiteurs. Plusieurs fondations contribuent généreusement au fonctionnement du parc. Les visiteurs pouvaient partir escortés par des gardes à la recherche des gorilles, à la condition de ne pas les approcher à moins d'une dizaine de mètres et de ne surtout pas les toucher pour ne pas leur transmettre de microbes. Près du centre, dans une enceinte électrifiée d'un hectare et demi appelée Senkwekwe (sanctuaire), trois jeunes femelles gorilles viennent prendre la pose devant le visiteur, se battent la poitrine. L'une grimpe jusqu'aux cimes des arbres. Orphelines, elles ont été récupérées sur le corps de leurs mères tuées par des braconniers. Maïcha a 10 ans, Ndazi et Ndakazi, 5 ans. Neuf précédentes tentatives de réinsertion ont échoué. Devenus adultes et rendus à la nature, les orphelins gorilles ont été tués par les mâles d'autres groupes. Dernièrement, deux nouveaux orphelins sont arrivés, récupérés par les garde-chasse sur les marchés, où des braconniers tentaient de les vendre. Très jeunes, ils n'ont pas encore été mis en contact avec leurs trois aînées. Un garde les dorlote toute la journée et les nourrit au biberon. On disparaît pendant deux-trois mois et on retrouve sur le marché des bébés gorilles. Des collections privées en Extrême-Orient ou aux Etats-Unis sont intéressées, explique Emmanuel de Mérode dont le regard, d'habitude toujours souriant, se durcit. Le parc des Virunga, plus vieux d'Afrique, date de 1925. Il s'étend sur 300 kilomètres et couvre 790.000 hectares le long de la frontière du Rwanda et de l'Ouganda. 480 gorilles des montagnes y ont été repérés, plus de la moitié de la population mondiale. Profitant d'une accalmie dans les combats début août, une battue a été organisée avec l'accord des belligérants pour savoir ce que les grands primates étaient devenus. Dès les premiers jours, plus de la moitié ont été retrouvés avec deux naissances, un bon signe. Mais dans le centre du parc, la milice FDLR, qui lutte contre le régime du Rwanda voisin, est soupçonnée d'avoir tué plusieurs éléphants et cinq hippopotames. Il suffit de quelques mois pour tout abattre et il faut 40 ans pour reconstituer, explique Emmanuel de Mérode, qui évoque les 27.000 hippopotames du lac Albert quasiment décimés jusqu'à n'être plus que 350. Placés sur la liste des animaux en danger, ils sont 1.200. ROMANDIE.COM 17/10/2012 -
CHEVRON / Texaco condamné à une lourde amende
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Jugements - rendus de justice monde environnemental
QUITO - Un tribunal équatorien a ordonné le gel des actifs en Equateur du géant pétrolier américain Chevron en raison de son refus de payer une amende de 19 milliards de dollars pour dégâts à l'environnement, selon le jugement rendu public mardi. La cour de la province amazonienne de Sucumbios (nord-est) a souligné, dans son jugement, que cette décision concernait l'ensemble des actifs de la compagnie dans le pays latino-américain, y compris à travers ses filiales. L'exécution de cette décision s'impose sur la totalité du patrimoine de Chevron jusqu'à l'accomplissement total de son obligation, a indiqué le juge équatorien Wilfrid Erazo, en référence à l'amende que la société refuse de payer. Dans un communiqué transmis à l'AFP, la compagnie a assuré qu'elle rejetait le gel prononcé par la cour équatorienne, tout en précisant qu'elle ne détenait dans le pays qu'un minimum d'actifs via ses filiales. Cette décision survient une semaine après que la Cour suprême des Etats-Unis, saisie par Chevron, eut refusé de bloquer l'amende infligée par la justice équatorienne. Quelque 30.000 indigènes et petits agriculteurs accusent la compagnie pétrolière Texaco, acquise en 2001 par Chevron, d'avoir pollué de vastes zones de la forêt amazonienne pendant une période d'exploitation pétrolière de 1964 à 1990. Selon les plaignants, qui avaient réclamé le gel des actifs de Chevron, des dégâts environnementaux très graves ont été causés par les déversements dans des fosses à ciel ouvert de déchets pétroliers qui ont ensuite contaminé sols et rivières. Chevron estime pour sa part que les preuves présentées par les plaignants sont sans fondement scientifique et que le jugement est fondé sur une application rétroactive et illégale de la législation. En janvier 2012, la justice a confirmé en deuxième instance une amende de neuf millions de dollars infligée par la cour de Sucumbios au pétrolier américain. Son montant a ensuite été doublé, l'entreprise n'ayant pas présenté ses excuses aux victimes comme elle y était enjointe. La condamnation de Chevron, sur laquelle la cour suprême d'Equateur doit encore se prononcer, représente l'amende la plus forte dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle initialement infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989, de 4,5 milliards de dollars. ROMANDIE.COM 17/10/2012 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - Une première destruction de maison sur le site du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes, a débuté mercredi au lendemain de l'évacuation de 150 squatters de onze sites occupés illégalement, a constaté l'AFP. Une pelleteuse a commencé à détruire, peu après 9H00, une ferme appelée Les planchettes, tandis qu'un important convoi de forces de l'ordre en sécurisait les abords. Des opérations de sécurisations ont débuté dès 6H00 dans tout le périmètre et des barrages de forces de l'ordre en limitait l'accès aux habitants et aux journalistes, a constaté l'AFP. Les cars scolaires qui y passaient habituellement n'étaient plus autorisés à y pénétrer depuis mardi soir, ont indiqué à l'AFP des riverains. Les forces de l'ordre procèdent à la sécurisation physique des sites et protègent les entreprises qui vont intervenir, indiquait-on mercredi matin à la préfecture de Loire-Atlantique. Le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, avait indiqué mardi que les renforts de 500 gendarmes et CRS venus pour expulser onze lieux occupés illégalement resteraient sur place quelques jours. Ces maisons vont être démolies, certaines dans les deux ou trois jours, d'autres d'ici une quinzaine de jours en raison de présence d'amiante, avait également indiqué le préfet. Ce projet d'aéroport à 30 km au nord de Nantes, destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été déclaré d'utilité publique par l'Etat et soutenu par les collectivités locales socialistes. ROMANDIE.COM 17/10/2012 -
Biodiversité : à quoi ça sert ? C'est quoi ? Actualité - Informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Biodiversité - Synergie
HYDERABAD (Inde) - Plus de 80% des palmiers de Madagascar, dont dépendent certaines populations parmi les plus pauvres de l'île pour la nourriture et les matériaux de construction, sont menacés d'extinction, selon la liste actualisée des espèces en danger publiée mercredi. La nouvelle version de la Liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), liste de référence sur l'état de santé des espèces végétales et animales à travers la planète, a été actualisée à l'occasion de la conférence de l'ONU sur la biodiversité qui se tient jusqu'à vendredi à Hyderabad, en Inde. Cette mise à jour de la Liste comprend 65.518 espèces, dont 20.219 sont menacées d'extinction, selon l'UICN, qui a insisté lors de sa présentation sur la situation terrifiante des palmiers de Madagascar, une île considérée comme l'un des endroits les plus riches au monde en terme de biodiversité. Les chiffres relatifs aux palmiers de Madagascar sont vraiment terrifiants, en particulier parce que la perte des palmiers porte atteinte à la biodiversité exceptionnelle de l'île mais aussi à sa population, selon Jane Smart, directrice mondiale du groupe de conservation de la biodiversité de l'UICN. L'île compte 192 espèces de palmiers uniques au monde, souligne l'organisation. Ces arbres fournissent des ressources vitales, notamment des coeurs de palmier comestibles et des matériaux de construction, à des populations parmi les plus pauvres de l'île, selon l'UICN. Les palmiers disparaissent rapidement en raison du défrichage des terres pour l'agriculture et de l'exploitation des forêts. Le Tahina, ou palmier suicidaire, par exemple, est classé en danger critique d'extinction, le stade le plus élevé avant la disparition constatée: seuls 30 représentants de cette espèce de palmiers géants pouvant atteindre 18 mètres de haut existeraient encore. Vous pouvez le voir avec (le logiciel) Google Earth, a indiqué Mme Smart lors d'une conférence de presse. Pour l'UICN, cette évaluation du statut des palmiers de Madagascar fournit aux écologistes une base solide pour entreprendre des actions directes sur le terrain, comme améliorer la gestion de la cueillette des graines et la protection des habitats pour sauvegarder certaines espèces. ROMANDIE.COM 17/10/2012 -
HYDERABAD (Inde) - Plus de 80% des palmiers de Madagascar, dont dépendent certaines populations parmi les plus pauvres de l'île pour la nourriture et les matériaux de construction, sont menacés d'extinction, selon la liste actualisée des espèces en danger publiée mercredi. La nouvelle version de la Liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), liste de référence sur l'état de santé des espèces végétales et animales à travers la planète, a été actualisée à l'occasion de la conférence de l'ONU sur la biodiversité qui se tient jusqu'à vendredi à Hyderabad, en Inde. Cette mise à jour de la Liste comprend 65.518 espèces, dont 20.219 sont menacées d'extinction, selon l'UICN, qui a insisté lors de sa présentation sur la situation terrifiante des palmiers de Madagascar, une île considérée comme l'un des endroits les plus riches au monde en terme de biodiversité. Les chiffres relatifs aux palmiers de Madagascar sont vraiment terrifiants, en particulier parce que la perte des palmiers porte atteinte à la biodiversité exceptionnelle de l'île mais aussi à sa population, selon Jane Smart, directrice mondiale du groupe de conservation de la biodiversité de l'UICN. L'île compte 192 espèces de palmiers uniques au monde, souligne l'organisation. Ces arbres fournissent des ressources vitales, notamment des coeurs de palmier comestibles et des matériaux de construction, à des populations parmi les plus pauvres de l'île, selon l'UICN. Les palmiers disparaissent rapidement en raison du défrichage des terres pour l'agriculture et de l'exploitation des forêts. Le Tahina, ou palmier suicidaire, par exemple, est classé en danger critique d'extinction, le stade le plus élevé avant la disparition constatée: seuls 30 représentants de cette espèce de palmiers géants pouvant atteindre 18 mètres de haut existeraient encore. Vous pouvez le voir avec (le logiciel) Google Earth, a indiqué Mme Smart lors d'une conférence de presse. Pour l'UICN, cette évaluation du statut des palmiers de Madagascar fournit aux écologistes une base solide pour entreprendre des actions directes sur le terrain, comme améliorer la gestion de la cueillette des graines et la protection des habitats pour sauvegarder certaines espèces. ROMANDIE.COM 17/10/2012
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PARIS - Le chantier du percement du tunnel qui accueillera la nouvelle ligne électrique franco-espagnole, qui doit doubler la capacité d'échange de courant entre les deux pays, a démarré mercredi côté français, huit mois après le début des travaux côté espagnol. Un second tunnelier, baptisé Canigou, a commencé l'excavation de la partie nord du tunnel sur le versant français de la chaîne pyrénéenne des Albères, à Montesquieu des Albères (Pyrénées Orientales), a indiqué dans un communiqué Inelfe la coentreprise chargée du projet. Un premier tunnelier avait commencé en février à creuser à La Jonquera, côté espagnol. Le démarrage de ce second tunnelier constitue une étape clé dans l'avancée de cette interconnexion attendue depuis 30 ans, a souligné Inelfe, qui précise que le tunnel devrait être achevé fin 2013, en vue d'une mise en service de la ligne en 2014. La ligne à très haute tension qui passera par ce tunnel sera longue en tout de 65 km, entre Santa Llogaia, en Catalogne, et Baixas dans les Pyrénées-Orientales. Elle constitue une première mondiale sur le plan technique selon ses bâtisseurs, notamment du fait du recours à une technologie à courant continu sur une distance inédite à ce niveau de puissance: 1.000 mégawatts dans chaque sens. Outre le tunnel central de 8,5 km creusé au travers du massif pyrénéen, elle comprendra des tranchées couvertes de part et d'autre, et des stations de conversion d'électricité à ses deux extrémités. Cette ligne vise à sécuriser l'approvisionnement électrique des deux pays, en permettant notamment à la France d'importer plus de courant d'Espagne lors des pics de consommation hivernaux. Elle doublera la capacité d'échange d'électricité entre les deux pays, pour la porter à 2.800 mégawatts. Elle accompagnera aussi le développement des énergies solaire et éolienne de part et d'autre des Pyrénées. Inelfe appartient aux gestionnaires des réseaux électriques français RTE (filiale d'EDF) et espagnol REE. Cette nouvelle ligne à haute tension dans les Pyrénées orientales est en gestation depuis 1994. Le projet s'était enlisé en 2003-2004 du fait de la vive opposition des riverains côtés français à l'installation d'une ligne aérienne. Du coup, la France et l'Espagne ont opté en 2008 pour une ligne souterraine, au coût beaucoup plus élevé (700 millions d'euros). Ce mois-ci, le président français François Hollande et le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy ont affirmé leur soutien à ce projet, et confirmé la volonté des deux pays de porter les capacités d'échange d'électricité franco-espagnoles à 4.000 mégawatts d'ici 2020, en privilégiant l'option d'une liaison sous-marine qui passerait par le Golfe de Gascogne. ROMANDIE.COM 17/10/2012
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Un petit saïmiri (singe écureuil) est né au zoo de Bâle Bâle (Sipa) Un saïmiri, aussi connu sous le nom de singe écureuil, est né au début du mois dernier au zoo de Bâle. Le petit passe actuellement beaucoup de temps sur le dos de sa mère, mais commence à explorer les alentours de manière autonome, a annoncé mercredi le zoo rhénan. Il s'agit déjà du onzième petit pour le père Luis. Ce nouveau-né est le 112ème singe écureuil à venir au monde au zoo de Bâle depuis 1982. Quand le petit sera devenu indépendant, d'ici quelques semaines, il commencera à jouer avec ses frères et soeurs, ainsi qu'avec ses cousins et cousines. Il s'entraînera ainsi à devenir un chasseur accompli. (Photo Luc Viatour CC BY-SA 3.0) Le père Luis, âgé de 16 ans, est arrivé en Suisse il y a quatre ans, en provenance du Portugal. Pour éviter la consanguinité, il devra prochainement quitter le zoo rhénan, dès que sa fille aînée sera devenue sexuellement mature. LuCyboulettes 28/12/2011 Les saïmiris sont des grimpeurs très habiles, capables de tenir en équilibre sur les branches les plus fines et de tenter des sauts audacieux. Leur menu se compose le plus souvent de fruits et de graines, qu'ils agrémentent volontiers d'insectes, d'araignées, d'escargots ou de grenouilles. AlainBS 27/4/2012 ROMANDIE.COM 17/10/2012
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PARIS - Le groupe français de matériaux de construction et de distribution Saint-Gobain a signé, via sa filiale Avancis, un accord préliminaire avec l'Arabie Saoudite pour y créer une usine de production de modules photovoltaïques, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué. Cet accord préliminaire prévoit que Saint-Gobain apporte l'assistance technique et l'ingénierie pour la construction et l'exploitation d'une usine de production de modules photovoltaïques à base de couches minces de CIGS (cuivre, indium, gallium et sélénium), indique la société. Ce projet s'inscrit dans un programme plus large comprenant aussi la construction de centrales solaires dans le royaume saoudien, ajoute-t-elle. Saint-Gobain juge cette alliance stratégique. Elle va notamment accélérer le déploiement de centrales solaires équipées de modules fabriqués en Arabie Saoudite, avec la technologie CIGS, explique-t-il. La technologie développée par Avancis s'affranchit du traditionnel silicium cristallin et permet d'envisager un bas coût de production, comme les autres techniques à base de couches minces, tandis que son rendement électrique (...) se rapproche de ceux, plus élevés, des modules de silicium polycristallin, explique Saint-Gobain. L'Arabie Saoudite a pour objectif l'installation d'une capacité de production d'énergie solaire de 41 gigawatts (GW) d'ici à 2032, dont 16 GW d'origine photovoltaïque, rappelle Saint-Gobain. ROMANDIE.COM 16/10/2012
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PARIS - Le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) André-Claude Lacoste a estimé mardi que pour continuer à assurer la sécurité du nucléaire, il fallait qu'il y ait une capacité de fourniture fiable et permanente d'électricité en France, avec des marges suffisantes. Il faut que la situation soit telle que le nucléaire ne fonctionne que dans des conditions sûres, a affirmé M. Lacoste lors de son audition au Sénat par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst). Le débat sur la transition énergétique, qui doit se dérouler de novembre à mai, doit définir comment la France mettra en oeuvre l'engagement de François Hollande de ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75 à 50% à l'horizon 2025. Il y a eu de notre part jusqu'à présent un refus catégorique d'entrer dans les débats énergétiques, a rappelé M. Lacoste. Là, il va y avoir un débat sur la transition énergétique et je pense que nous serons amenés à intervenir. Nous serons amenés à dire (...) que, pour que nous assurions la sûreté nucléaire, il importe que la fourniture d'électricité en France soit garantie par des moyens fiables et permanents, avec des marges suffisantes, a déclaré le président de l'ASN. Ca ne veut pas du tout dire seulement le nucléaire, ni même principalement le nucléaire, mais il faut qu'il y ait une capacité de fourniture fiable et permanente, a-t-il martelé. Nous allons pour la première fois sortir de notre silence sur ce sujet, pour éviter que nos successeurs, en 2025 ou en 2040, se trouvent dans l'impasse, a expliqué M. Lacoste. Nous n'irons pas au-delà dans le débat, parce que nous ne voulons pas être accusés de jouer un rôle dans la politique énergétique de la France, a-t-il ajouté. ROMANDIE.COM 16/10/2012
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SUISSE : La plus grande centrale photovoltaïque se trouve à Genève
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Solaire
Le canton de Genève a inauguré mardi la plus grande centrale photovoltaïque de Suisse. Quelque 15'000 panneaux solaires ont été installés sur le toit de Palexpo, sur une surface de plus de 45'000 m2. Les travaux auront coûté 15 millions de francs. Le toit de Palexpo a dû être renforcé. Il n'était pas conçu pour supporter les 560 tonnes de l'installation. "Notre but a été de produire une électricité qui ne revient pas à plus de 33 centimes par kW/h", a expliqué Alain Peyrot, président du conseil d'administration des Services industriels de Genève (SIG). Pour M. Peyrot, l'inauguration de cette centrale photovoltaïque doit être considérée comme "une étape modeste" sur le chemin du développement des énergies renouvelables. Le canton de Genève s'est notamment fixé comme objectif à long terme de se passer totalement d'énergie nucléaire, a rappelé le conseiller d'Etat Pierre Maudet. La centrale photovoltaïque de Palexpo produit 4,2 gW/h par an. Cette production est l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 1350 ménages genevois. Jusqu'à ce jour, la plus grande centrale solaire photovoltaïque de Suisse se trouvait à Lausanne, à l'EPFL, avec 20'000 m2 de panneaux solaires. L'électricité produite sur le toit de Palexpo sera injectée dans le réseau et sera proposée par les SIG à ses clients. Grâce à cette installation, Palexpo soigne son image. "Nous nous sommes engagés très tôt en faveur du développement durable", a rappelé le président de Palexpo Robert Hensler. ROMANDIE.COM 16/10/2012 -
ANTENNES RELAIS, ETAT des lieux de l'exposition aux ondes Electromagnétiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
PARIS - Le Conseil de Paris a adopté mardi la charte de téléphonie mobile négociée par la mairie de Paris avec les grands opérateurs télécoms, qui révise à la baisse le seuil maximal d'exposition aux ondes électromagnétiques dans la capitale. La mairie et les opérateurs avaient annoncé le 18 septembre être parvenus à un accord. La charte va permettre le déploiement des infrastructures de téléphonie mobile de quatrième génération (4G) dans la capitale. Je suis fier (...) du compromis auquel nous sommes arrivés. (...) Le mandat qui nous était confié, d'arriver à faire de Paris une capitale numérique dynamique et en même temps soucieuse du bien-être de ses habitants est atteint, a commenté l'adjoint chargé de la qualité des services publics Mao Péninou (PS). La nouvelle charte diminuera d'environ 20% le plafond d'exposition par rapport à la charte de 2003. Les Verts ont approuvé le texte, négocié par M. Péninou et l'adjoint EELV en charge du Développement durable Renaud Dutrey, malgré leurs réserves sur plusieurs points. Ils ont notamment regretté que le seuil maximal d'exposition soit fixé à 5 volts par mètre (7 pour la 4G), et non 0,6v/m, qui était l'objectif que s'était donné le Conseil de Paris dans ses négociations avec les opérateurs, dans un voeu adopté en juillet 2011. Nous sommes conscients que l'accord entre les opérateurs et la Ville de Paris est un premier signal en l'absence d'une réglementation nationale suffisamment ambitieuse. Nous espérons vivement que des modification législatives et réglementaires interviendront au niveau national pour atteindre l'objectif de 0,6 v/m, a commenté au nom du groupe EELVA (Europe Écologie - Les Verts et apparentés) Christophe Najdovski. Les élus du groupe PCF/PG se sont en revanche abstenus, appelant à un débat sur la course à la connection à laquelle se livrent les opérateurs. Le seuil de 0,6 v/m est suffisant pour passer des appels et recevoir des messages, a souligné la conseillère de Paris Danielle Simonnet. La députée européenne EELV Michèle Rivasi a dénoncé dans un communiqué un très mauvais accord. C'est un très mauvais signal envoyé aux Parisiens en matière de gestion d'un risque technologique aisément maîtrisable, a-t-elle estimé. Pour MM. Péninou et Dutrey, la diminution des plafonds d'exposition pourrait passer par la création d'un réseau unique et interopérable d'antennes relais, en lieu et place des réseaux actuellement concurrents des opérateurs. Fin 2011, les toits de Paris comptaient 2.353 antennes-relais. ROMANDIE.COM 16/10/2012 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - Les opérations des forces de l'ordre très nombreuses qui ont procédé à l'expulsion mardi de quelques 150 squatters anti-aéroport autour de Notre-Dame-des-Landes se poursuivaient mercredi à l'aube, a constaté sur place un photographe de l'AFP. Il s'agit de la sécurisation physique des sites et de protéger les entreprises qui vont intervenir, indiquait-on mercredi matin à la préfecture de Loire-Atlantique. Les sites évacués ont commencé à être déménagés mardi et certains qui contiennent de l'amiante nécessitent des dispositifs spécifiques avant de procéder à leur destruction. Des entreprises doivent venir mercredi pour procéder à leur fermeture afin qu'ils ne puissent pas être réoccupés. Le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, avait indiqué mardi que les renforts de 500 gendarmes et CRS venus pour expulser onze lieux occupés illégalement resteraient sur place quelques jours: à l'aube, mercredi, des convois de plusieurs dizaines de véhicules des forces de l'ordre étaient visibles en plusieurs endroits autour de Notre-Dame-des-Landes. Des gendarmes quadrillaient les abords du village lui-même, des CRS étaient stationnés à Bel Air, l'un des lieux évacués mardi matin, et des camions équipés de puissants projecteurs balayaient dans la nuit les champs de bocage à la recherche de possible opposants. La plupart des maisons avaient été évacuées mardi en milieu de matinée mais un face à face mouvant entre squatters évacués, qui tentaient de réinvestir des sites, et forces de l'ordre a perduré tout au long de la journée. Nombre d'entre eux devaient être accueillis pour la nuit à la Vache Rit, une grange aménagée par les opposants historiques à l'aéroport, habitants légaux eux-mêmes visés par des procédures d'expulsion, qui seront eux aussi à terme évacués de la zone. Ce projet d'aéroport à 30 km au nord de Nantes, destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été validé par l'Etat et les collectivités locales socialistes mais il est contesté sur place par les agriculteurs et les anarchistes venus s'y installer, ainsi que, nationalement, par EELV, le parti de gauche ou le Modem. ROMANDIE.COM 17/10/2012 -
Biodiversité : à quoi ça sert ? C'est quoi ? Actualité - Informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Biodiversité - Synergie
HYDERABAD (Inde) - Comment éviter que la haute mer ne s'apparente à un Far West pour chalutiers géants et prospection pétrolière, sans protection pour les poissons ou les cétacés? La conférence de l'ONU sur la biodiversité, en Inde, tente d'ébaucher quelques timides garde-fous. En haute mer, c'est premier arrivé, premier servi voire une zone de non droit, estimaient plusieurs experts réunis la semaine dernière à Monaco. Les eaux internationales, situées au-delà des zones économiques exclusives des Etats, couvrent 64% des océans et la moitié de la surface du globe. Jusqu'ici épargnées car peu exploitées, elles sont devenues beaucoup plus attirantes à l'ère de la raréfaction des poissons sur les côtes et des cours élevés du pétrole, qui autorisent désormais les coûteuses prospections offshore. Les eaux internationales et les fonds marins sont vitaux car ils rendent la Terre vivable, produisent une grande partie de l'oxygène et stockent le CO2 et la chaleur, prévient toutefois Kristina Gjerde, experte de la haute mer à l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ils accueillent aussi une grande variété de vie marine, du minuscule plancton aux baleines bleues, les animaux les plus grands au monde, dit-elle. Des espèces dont le cycle de vie est aujourd'hui menacé par la surpêche, les pollutions chimiques et nuisances sonores liées à la navigation ou aux prospections pétrolières, les déchets plastique. A cela s'ajoute la fertilisation artificielle des océans avec du fer, technique parfois envisagée pour doper la captation océanique du CO2. En attendant l'élaboration de règles internationales pour encadrer l'exploitation des ressources dans les eaux internationales, question discutée sans progrès notable au sommet de Rio+20 en juin, la conférence d'Hyderabad peut poser quelques garde-fous en faveur de la biodiversité. Les plus de 180 pays réunis jusqu'à vendredi sont appelés à adopter des rapports scientifiques identifiant plus de 120 points chauds de biodiversité marine, situés pour nombre d'entre eux en haute mer. Ils ont été élaborés par des groupes régionaux dans toutes les mers, dont le Pacifique, les Caraïbes, l'Atlantique et la Méditerranée, à partir de plusieurs critères (rareté, vulnérabilité, fragilité des espèces). C'est d'abord un exercice scientifique visant à établir un catalogue des zones à protéger, même si l'idée n'est pas que toutes ces zones deviennent des aires protégées, explique Elisabeth Druel, spécialiste de droit de la mer à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). L'adoption formelle de ces rapports, défendue par la France, serait un signal fort vers la création d'aires marines protégées en haute mer, souligne Jean-Patrick Le Duc, délégué aux relations internationales du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. En 2010, les pays ont adopté un objectif de 10% des zones marines et côtières protégées par des aires spécifiques d'ici 2020 (contre 2% actuellement). Face aux réticences de certains, notamment les pays pêcheurs comme le Japon, la Norvège, l'Islande ou la Grèce, le principe d'une adoption formelle s'éloignait toutefois mardi au profit d'une décision visant d'abord à lancer le processus, selon plusieurs observateurs. Il n'y a pas à avoir peur de cette démarche, estime Daniela Diz, spécialiste de la haute mer pour le WWF, rappelant que la création d'un système de gouvernance d'aires marines reste, au final, du ressort des instances spécialisées au sein de l'Assemblée générale de l'ONU. ROMANDIE.COM 16/12/2012 -
BP prolonge de dix ans la vie d'une plateforme en mer du Nord
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LONDRES - Le groupe pétrolier BP a annoncé mardi qu'il allait prolonger de dix ans la vie de sa plateforme pétrolière Andrew en mer du Nord, une zone où il a décidé d'investir plus de 12 milliards d'euros ces prochaines années. Une nouvelle unité de traitement a été installée sur cette plateforme située à 230 kilomètres au nord-ouest d'Aberdeen en Ecosse, indique le groupe dans un communiqué. Le champ Kinnoull sera connecté à la plateforme Andrew, permettant d'y prolonger la production d'une décennie, explique BP. Le groupe britannique et ses partenaires avaient l'an dernier décidé d'investir jusqu'à 700 millions de livres - près de 870 millions d'euros - pour développer Kinnoull, codétenu avec l'italien Eni (16,6%) et le japonais JX Nippon (6,2%). La production de ce champ doit atteindre jusqu'à 45.000 barils par jour et sera transportée par oléoduc jusqu'à la Grande-Bretagne. BP avait indiqué l'an dernier son intention d'investir un total de 10 milliards de livres (12,4 milliards d'euros) avec ses partenaires en cinq ans sur quatre différents projets pour maintenir sa production en mer du Nord sur les prochaines décennies. Le groupe britannique investira à lui seul 4 milliards de livres sur ce montant total. ROMANDIE.COM 16/10/2012