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Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
JOHANNESBOURG - Huit personnes ont péri dans les pluies torrentielles qui ont frappé le sud-est de l'Afrique du Sud durant le week-end, causant également d'importants dommages matériels, a indiqué lundi un responsable des services d'urgence. Les villes de Port Elizabeth et Grahamstown ont été les plus touchées, une grande partie de la route reliant les deux villes s'est effondrée et le trafic a été interrompu. La plupart des victimes sont mortes noyées ou tuées dans des accidents de la route, a déclaré John Fobian, un porte-parole de la direction régionale des services d'urgence. Des pluies diluviennes s'abattent sur la région depuis vendredi et des milliers de personnes ont dû être évacuées de leurs maisons ou de leurs lieux de travail. La ville d'East London a également été concernée. Les dégâts sur les maisons et sur la route sont énormes. La reconstruction de la route prendra sans doute plusieurs mois, a affirmé M. Fobian. Entre 2009 et 2010, de grandes parties de la région ont connu l'une des pires sécheresse depuis 50 ans et la ville de Port Elizabeth a dû restreindre l'utilisation de l'eau. Des pluies sont encore prévues tout l'après-midi selon les services météorologiques. ROMANDIE.COM 22/10/2012 -
Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
PARIS - La demande du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) de réaliser une étude de long terme, indépendante et contradictoire sur le maïs NK603 constitue un bon premier pas, a estimé lundi Greenpeace, qui réclame une révision des procédures d'évaluation des OGM en Europe. Ces études devraient prendre obligatoirement en compte des études indépen-dantes menées sur le long terme, précise l'organisation, qui considère que dans l'attente de cette révision, il est indispensable que toute nouvelle autorisation d'OGM soit gelée et que les autorisations en cours soient suspendues. L'étude du professeur Séralini a brisé l'unanimité des études scientifiques fournies par les industriels qui sont actuellement les seules prises en compte pour autoriser les OGM, ajoute Greenpeace dans un communiqué. - Corinne Lepage s'est félicitée de voir que grâce au Criigen (Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique) et à l'étude de Séralini, l'absence de connaissance sur les effets sanitaires à long terme des OGM est reconnue. La députée européenne a souligné que, dans l'avis de l'Anses (agence sanitaire française) rendu lundi, il y a une étude bibliographique qui montre qu'il n'y a pas d'études, il n'y en a que deux. la présidente de Cap 21 a salué la qualité du travail de l'Anses, le premier avis qui est sérieux et étayé. Dans son avis, l'Anses note que la revue bibliographique et le travail d'expertise n'ont mis en évidence qu'un nombre limité de travaux sur des effets potentiels à long terme d'une consommation d'OGM associés à des pesticides et qu'elle n'a pu identifier que deux autres études portant sur la vie entière des animaux. - Le député PS et cardiologue Gérard Bapt a estimé urgent de revoir l'ensemble du cadre réglementaire sur lequel travaillent les agences publiques de sécurité sanitaire et de ne juger la dangerosité d'une substance qu'après évaluation par des études ne s'arrêtant pas au bout de trois mois, mais à exposition à faible dose de durée prolongée. ROMANDIE.COM 22/10/2012 -
MOSCOU - Un couple de léopards du zoo de Lisbonne, au Portugal, a été transféré au parc national de Sotchi, dans le Sud de la Russie, dans le cadre d'un programme de réintroduction de ce félin dans le Caucase russe, a annoncé lundi le Fonds mondial pour la nature (WWF). Les spécialistes espèrent que le léopard mâle Zadig, âgé de neuf ans, et la femelle Andrea, 7 ans, qui ont déjà eu trois portées ensemble au Portugal, se reproduiront en Russie. Nous espérons que les nouveaux léopards auront deux-trois portées, c'est-à-dire que nous obtiendrons grâce à ce couple 4-6 bébés léopards, voire plus, a déclaré le directeur du WWF en Russie, Igor Tchestine, cité dans un communiqué. Le ministre russe de l'Ecologie, Sergueï Donskoï, a de son côté dit souhaiter que les animaux s'adaptent vite à leurs nouvelles conditions de vie et que leur progéniture aidera à créer un noyau de population dans le nord du Caucase. Avant d'être transférés par avion du Portugal en Russie, les félins sont restés vingt jours dans la cage dans laquelle ils devaient être transportés, afin de s'y habituer. Une fois arrivés à Sotchi, ils ont mis longtemps avant d'en sortir et c'est la femelle qui s'y est risquée en premier, raconte le Fonds. La Russie a déjà reçu il y a quelques années deux mâles du Turkménistan, une ex-république soviétique d'Asie centrale, et deux femelles de l'Iran, mais ils ne se sont toujours pas accouplés. Les léopards tergiversent beaucoup avant de se choisir un conjoint, et pour l'instant les félins iraniens et turkmènes sont encore en train de s'observer, explique le WWF. La Russie, qui accueille les Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi, a lancé, à l'initiative du président Vladimir Poutine, un programme de réintroduction de léopards dans le Caucase russe, où il est en voie de disparition. Le chef de l'administration présidentielle Sergueï Ivanov a estimé lundi que le braconnage, le commerce et le transport de tigres de l'Amour et de léopards devraient être punis par le code pénal, alors que les sanctions ne sont pour l'heure qu'administratives. Le tigre de l'Amour est un autre fauve en voie de disparition, et la Russie a tenu en 2010 un sommet international inédit pour la protection de ce grand félin. ROMANDIE.COM 22/10/2012
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PARIS - Le secours populaire s'est félicité lundi du plan gouvernemental de lutte contre le gaspillage alimentaire, mais estime qu'il ne faut pas pour autant culpabiliser les gens mais plutôt les éduquer à moins gaspiller. Il ne faut pas culpabiliser les gens qui gaspillent, a expliqué à l'AFP le président du Secours populaire, Julien Lauprêtre, qui a été reçu il y a deux semaines au ministère de l'Agriculture pour évoquer la question. Chaque Français jette de 20 à 30 kilos de nourriture par an, un gaspillage que le gouvernement veut diviser par deux d'ici 2025, en favorisant la vente de produits à l'unité ou la récupération des invendus par les associations d'aide aux plus démunis. Le fond du problème est un manque d'éducation, a ajouté M. Lauprêtre qui rappelle qu'au Secours populaire des ateliers de cuisine sont proposés aux plus défavorisés pour leur apprendre à utiliser tous les aliments à disposition. Le Secours populaire, pour lequel l'aide alimentaire est une des premières missions, espère par ailleurs que le plan du gouvernement aboutira bien à une augmentation des denrées alimentaires pour les associations. ROMANDIE.COM 22/10/2012
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Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
PARIS - Principales critiques avancées par le Haut conseil des biotechnologies (HCB) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans leur avis respectif sur l'étude du Pr Gilles-Eric Séralini portant sur le maïs OGM NK603 de Monsanto, dont ils réfutent les conclusions. - DES CONCLUSIONS NON ETAYEES : La faiblesse centrale de l'étude réside dans des conclusions insuffisamment soutenues par les observations, a déclaré Marc Mortureux, directeur général de l'Anses. Ce point est repris par le HCB qui accuse l'équipe du Pr Séralini d'avoir donné des interprétations spéculatives de leurs résultats. Ainsi, selon Jean-Christophe Pagès, président du comité scientifique du HCB, les anomalies hormonales, les atteintes au foie et au rein, les tumeurs décrites ou encore la surmortalité ne sont pas prouvées. Par ailleurs, l'Anses avance que la critique majeure des résultats tient à l'absence d'analyse statistique des données concernant ces informations: les résultats concernant la mortalité et l'incidence des tumeurs ne sont présentés que de manière descriptive, regrette-t-elle. - TAILLE DES ECHANTILLONS : Le nombre de rats par groupe est insuffisant et les groupes témoins ont un effectif inadapté pour pouvoir conclure à des effets statistiquement significatifs, écrit le HCB dans son avis. L'étude Séralini a porté sur dix échantillons de 20 rats: trois groupes avec OGM, trois groupes avec OGM et l'herbicide Round-up, chacun divisé en deux échantillons, l'un de femelles, l'autre de mâles. Parallèlement, un groupe témoin de 20 rats a été constitué. Les études de toxicologie classique de 90 jours, notamment pour les OGM, portent un nombre de rats similaires. Il est possible d'utiliser des rats de souche Sprague-Dawley (qui développent facilement des tumeurs), mais, pour une étude sur deux ans, il faut des lots plus importants, de l'ordre de 80 à 100 animaux par groupe étudié, a indiqué Jean-Pierre Cravedi, directeur de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et membre de l'Anses. - LA PRESENTATION DES RESULTATS : Le HCB juge la présentation des résultats parcellaire et imprécise, d'où sont tirées des conclusions non justifiées. De son côté, l'Anses indique avoir demandé au Pr Séralini la communication de l'ensemble des données brutes de l'étude. Les auteurs n'ont pas accédé à cette demande globale mais ont fourni des données chiffrées sur la mortalité et l'apparition de tumeurs non régressives, indique l'Anses, qui précise qu'il serait nécessaire de disposer des données biologiques sur les résultats pour se prononcer définitivement. - UNE ETUDE AMBITIEUSE : L'Anses souligne néanmoins que cette étude est ambitieuse, conduite en mobilisant de larges moyens et publiée dans une revue internationale reconnue en matière de toxicologie alimentaire et relève l'originalité des questions qu'elle soulève. L'agence indique qu'elle n'a pu identifier que deux autres études portant sur la vie entière des animaux, en l'occurrence à propos de sojas tolérants au glyphosate (substance active de l'herbicide Round-up). L'une d'elles a été réalisée sur un nombre limité d'animaux, une autre espèce et un seul sexe (souris femelles). ROMANDIE.COM 22/10/2012 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
LUXEMBOURG - Les Etats de la Baltique ont décidé lundi une ambitieuse réduction des quotas de cabillaud, pour permettre à cette espèce de se reproduire et de retrouver un niveau où sa survie ne sera plus menacée par la pêche, ont indiqué la Commission et la présidence chypriote de l'Union européenne. L'accord trouvé lundi entre les ministres de la Pêche des pays concernés (Pologne, Allemagne, Danemark, Suède, Finlande et les Etats baltes) lors d'une réunion à Luxembourg devrait servir d'exemple aux autres Etats européens dans l'exercice annuel de fixation des quotas de pêche, a jugé le ministre chypriote Sofoclis Aletraris. L'accord prévoit une réduction de 9% (à 61.565 tonnes) du quota de cabillaud dans la Baltique orientale comme le proposait la Commission européenne, et de 6% (à 20.043 tonnes) dans la Baltique occidentale, là où la Commission ne proposait qu'une réduction de 2% des captures. Le cabillaud de la Baltique devrait ainsi parvenir plus tôt que prévu dans le plan de gestion de long terme au niveau de rendement maximum durable (RMD), quand l'activité de pêche ne met plus en péril la ressource halieutique, souligne l'exécutif européen. C'est le hareng qui fait les frais de ce compromis, les pays ayant obtenu de puiser davantage dans les stocks de hareng de la Baltique que ce que souhaitait leur imposer Bruxelles. Mais au final, ces marchandages ne remettent pas en cause l'objectif d'ensemble de parvenir d'ici 2015 à un niveau de RMD pour tous les stocks de poisson de la Baltique, souligne la Commission européenne. C'est déjà le cas pour trois d'entre eux, le hareng de l'ouest de la Baltique, le cabillaud de l'est de cette mer et le sprat ROMANDIE.COM 22/10/2012 -
Bruxelles/Bâle (awp/sda/ats/rtd/afp) - L'UE a donné son accord pour que le maïs OGM de type MIR 162 de Syngenta puisse être importé et employé dans les aliments et la nourriture pour animaux, selon un documents de l'UE. Cela permettra d'importer du maïs du Brésil. L'UE cherchait à élargir ses sources d'approvisionnement suite à la sécheresse qui avait touché le maïs en Europe du centre et du Sud. Le gouvernement français a plaidé lundi pour une "remise à plat du dispositif européen d'évaluation, d'autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides", et va chercher à renforcer les études sur les effets à long terme de la consommation d'OGM associés à des pesticides. Le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll a relevé dans un communiqué que deux instances de contrôle, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) et le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB), ont estimé lundi que l'étude française du Professeur Séralini sur le maïs transgénique NK603 et l'herbicide Roundup du groupe Monsanto "n'est pas de nature à remettre en cause les précédentes évaluations". ROMANDIE.COM 22/10/2012
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
JOHANNESBOURG - L'Afrique du Sud s'est engagée à signer un protocole d'accord avec le Vietnam pour lutter contre le braconnage de rhinocéros, alors qu'un nombre record de 467 bêtes ont été tuées cette année, a déclaré lundi le ministère de l'Environnement. Depuis l'année dernière, les autorités sud-africaines et vietnamiennes ont entamé des pourparlers afin d'enrayer le commerce des cornes de rhinocéros, une activité lucrative sur le marché noir asiatique. Le protocole d'accord abordera, en particulier, la question du commerce illégal de corne de rhinocéros, à l'origine du fléau qu'est le braconnage, selon un communiqué. Les pays ont entamé des pourparlers en septembre, dans le but de travailler ensemble pour la conservation et la protection de la biodiversité, et la répression. Ils souhaitent se conformer à la CITES, un traité international pour la protection de la faune. Le parc national Kruger, première destination du safari en Afrique du Sud, a été le plus durement touché, avec 281 rhinocéros tués. Le gouvernement est convaincu que pour lutter efficacement contre le fléau actuel du braconnage en Afrique du Sud... ces obligations et accords internationaux sont cruciaux. L'an dernier, un total de 448 rhinocéros ont été braconnés, contre 333 en 2010 et seulement 13 en 2007. En mai, dix cornes de rhinocéros ont été saisies dans la maison d'un Vietnamien près de Johannesburg. Les cornes de rhinocéros sont très prisées dans par la médecine traditionnelle asiatique, le Vietnam s'illustrant comme un marché majeur, basé sur la conviction qu'elles peuvent guérir le cancer. Les cornes n'ont aucune valeur scientifique pour la médecine. ROMANDIE.COM 22/10/2012 -
Mise en garde de Greenpeace contre les cultures OGM tolérantes aux herbicides
BelleMuezza a posté un sujet dans OGM
VARSOVIE - Les cultures transgéniques tolérantes aux herbicides (HTGE) favorisent le développement de super mauvaises herbes résistantes aux herbicides, a averti Greenpeace dans un rapport présenté lundi à Varsovie, mettant en garde l'Union européenne contre l'autorisation de ces cultures. Quand ces cultures tolérantes aux herbicides sont utilisées largement, elles déclenchent la diffusion et l'émergence de mauvaises herbes résistantes aux herbicides, comme cela se produit actuellement aux Etats-Unis, a assuré à l'AFP l'économiste agricole américain Charles Benbrook. Les agriculteurs doivent alors répandre beaucoup plus de produits, se tourner vers l'utilisation d'herbicides plus anciens et plus dangereux, ce qui augmente leur coût de production ainsi que les problèmes de santé publique liés à l'utilisation d'herbicides, a-t-il ajouté. Les 27 pays membres de l'UE envisagent actuellement d'autoriser 26 cultures transgéniques, dont 19 tolérantes aux herbicides, selon Greenpeace qui a commandé à cet expert une étude sur les cultures tolérantes au glyphosate dans l'UE, à la lumière de son utilisation aux Etats-Unis. Lancé au début des années 1970 par le groupe américain Monsanto sous le nom de Roundup, le glyphosate est tombé dans le domaine public et est devenu l'herbicide le plus utilisé aux Etats-Unis. Ses producteurs assurent que sa toxicité est limitée par rapport à celle d'autres herbicides, mais des doutes subsistent concernant son impact sur l'environnement. Benbrook a estimé qu'en cas de feu vert de Bruxelles, les agriculteurs européens risquaient d'utiliser jusqu'à 15 fois plus d'herbicides de type glyphosate sur des cultures HTGE de maïs, de soja et de betterave à sucre, pour lutter contre le développement de mauvaises herbes résistantes aux herbicides au cours des 14 prochaines années. Si les agriculteurs européens adoptent la technologie HTGE aussi rapidement qu'aux Etats-Unis, l'utilisation du glyphosate dans la culture du maïs - la plus importante et la plus répandue en Europe serait multipliée par dix d'ici 2025 par rapport à son niveau actuel et l'utilisation totale d'herbicides doublerait, avertit Greenpeace dans ce rapport. Un militant de Greenpeace, Lasse Bruun, a par ailleurs présenté un documentaire lancé sur Youtube Growing doubt (Le doute grandissant https://www.youtube.com/watch?v=CNxhw2jiDtA&noredirect=1) concernant les expériences des agriculteurs aux Etats-Unis et en Argentine ayant utilisé des cultures transgéniques HTGE et des herbicides basés sur le glyphosate. Le lancement de ce film intervient après le documentaire américain Récoltes amères (Bitter Seeds) sur l'épidémie de suicides parmi les paysans en Inde ayant perdu leurs terres après s'être endettés en ayant recours à des cultures génétiquement modifiées. ROMANDIE.COM 22/10/2012 -
France: un troupeau de 130 agneaux volé dans les Alpes
BelleMuezza a posté un sujet dans ANIMAUX de la FERME
Un troupeau de 130 agneaux parqués dans un champ isolé en Isère, dans les Alpes françaises, a été volé dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, a-t-on appris lundi auprès de la gendarmerie. Le cheptel, qui se trouvait dans un enclos électrifié loin de toute habitation, a été chargé "en quelques minutes dans deux camions", a indiqué l'adjudant Stéphane Coignard, précisant que des traces de pneus avaient été relevées sur place. "Une rampe a été confectionnée avec des palettes qui ont été trouvées sur place ce qui a permis d'agir très vite", a expliqué le gendarme, confirmant une information de la chaîne de télévision France 3 Alpes. L'éleveur, pour qui le préjudice est estimé à 20.000 euros, avait acheté les moutons il y a trois semaines en Espagne afin de les revendre pour la fête de l'Aïd qui débute vendredi. Ce vol a été perpétré afin que les agneaux soient "écoulés pendant la fête de l'Aïd sur le marché local, nous en sommes sûrs à 100%", a affirmé l'adjudant. "Il existe des abattages clandestins. Les moutons peuvent être gardés dans un hangar sans être vus", a-t-il ajouté, alors que les agneaux sont bagués. ----->Pauvres bébés condamnés à mourir dans d'atroces souffrances... ! Si seulement ils pouvaient avoir été volés pour leur sauver la vie.... Mais ne rêvons pas !!!! LE POINT.FR 22/10/2012 -
Une baleine blanche qui a vécu trente ans dans un aquarium à San Diego, en Californie, était capable d'imiter la voix humaine, ont annoncé lundi des chercheurs qui pour la première fois ont pu enregistrer ces sons émis par un cétacé et effectuer une analyse acoustique. Ceci est surprenant parce que les baleines produisent normalement des sons totalement différents et doivent de ce fait modifier leur mécanique vocale pour reproduire des sonorités ressemblant à celles émises par les humains, explique Sam Ridgway, de la National Marine Mammal Foundation, principal auteur de cette découverte parue dans la revue américaine Current Biology datée du 23 octobre. "De tels efforts laissent penser que ce béluga appelé NOC, mort il y a cinq ans, cherchait à avoir un contact avec les humains", explique ce biologiste marin. Tout a commencé en 1984 quand ces scientifiques ont commencé à remarquer des sons inhabituels dans l'aquarium où vivaient cette baleine blanche et des dauphins. Cela faisait penser à une conversation entre deux personnes trop éloignées pour que ce soit compréhensible. Les chercheurs ont pu finalement déterminer avec surprise que ces sons provenaient de NOC quand un plongeur qui travaillait dans le bassin où se trouvait la baleine est remonté à la surface en demandant qui lui avait dit de sortir de l'aquarium. NOC avait vécu avec des dauphins et d'autres baleines blanches et s'était souvent trouvée en présence d'humains. La baleine a imité des sonorités humaines pendant environ quatre ans jusqu'à ce qu'elle parvienne à la maturité sexuelle, a indiqué Sam Ridgway. Des cas de baleine imitant la voix humaine avaient déjà été signalés auparavant. Mais c'est la première fois que des scientifiques ont enregistré de tels sons prouvant bien que ces cétacés sont capables de reproduire des sonorités ressemblant à celles de nos cordes vocales, souligne ce chercheur. "Les sons que nous avons enregistrés étaient clairement un exemple d'apprentissage vocal effectué par une baleine blanche", affirme-t-il. Ceci est d'autant plus remarquable que les baleines produisent leurs sons par leur conduit nasal et non pas avec le larynx comme chez les humains, relève le biologiste. NOC devait ainsi moduler la pression de l'air dans ses narines et effectuer d'autres ajustements musculaires pour imiter la voix humaine, ce qui était loin d'être facile, ajoute-t-il. LE POINT.FR 22/10/2012
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DOHA / QATAR le COP18 : 18ème conférence onusienne sur les changements climatiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Des ministres de quelque 40 pays sont réunis à Séoul pour discuter d'un nouveau cadre de travail sur les changements climatiques. La rencontre de deux jours a commencé lundi en préparation à la 18ème session de la conférence onusienne sur les changements climatiques, connue sous le nom de COP18, qui se tiendra le mois prochain à Doha au Qatar. Le conférence de Doha a pour objectif de trouver une entente sur un calendrier pour le lancement d'un nouveau traité climatique couvrant tous les pays d'ici 2020 et destiné à remplacer le Protocole de Kyoto. Le Protocole de Kyoto sera prolongé après son expiration cette année. Lors de l'ouverture des discussions préparatoires, Yoo Young-sook la ministre de l'Environnement de la Corée du Sud, le pays organisateur, a souligné la nécessité de jeter les bases de la rencontre de Doha pour obtenir des résultats. Elle a appelé les participants à montrer leur détermination. Les discussions à huis-clos porteront principalement sur la possibilité pour les pays industrialisés et les nations en développement d'aplanir les différends sur le nouveau cadre. NHK 22/10/2012 -
Biodiversité : à quoi ça sert ? C'est quoi ? Actualité - Informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Biodiversité - Synergie
Une conférence des Nations unies sur la protection de la biodiversité s'est terminée vendredi dernier. La conférence COP11 a débuté le 8 octobre à Hyderabad, au sud de l'Inde. Lors des discussions, les pays en développement ont exhorté les pays industrialisés à leur octroyer davantage de fonds en contrepartie d'une plus grande transparence demandée pour l'utilisation des fonds. Les divergences restent profondes. Le professeur Ryo Kohsaka de l'université de Kanazawa s'entretient avec NHK World à propos des résultats obtenus et des défis qui se profilent. Ryo Kohsaka : Je pense que l'accord, obtenu après des concessions octroyées par les pays en développement et les pays industrialisés et qui permettra de doubler le montant des fonds accordés aux nations en développement d'ici à 2015, est un résultat notable. Plutôt que d'établir une date-butoir, comme 2015, ou des objectifs chiffrés, en doublant les financements, les pays industrialisés ont insisté davantage pour clarifier les modalités d'utilisation plus efficaces de l'aide, des financements et des technologies. Les pays en développement ont finalement décidé de coopérer dans ce sens. Ils ont convenu d'établir un système qui permettra de rendre public comment la majorité d'entre eux, qui participent à la COP11, utilisent l'aide et les fonds destinés à la biodiversité. Radio Japon : Pour faire avancer le dossier, que doivent faire le Japon et la communauté internationale ? Ryo Kohsaka : Quand le Japon a organisé la COP10 à Nagoya il y a deux ans, le pays s'était engagé à créer un fonds pour la biodiversité sous l'égide de la Convention sur la diversité biologique. Le fonds est destiné à soutenir les efforts de préservation, principalement dans les pays en développement. Le gouvernement japonais est le principal pays donateur, avec 1 milliard de yens, soit 12 millions de dollars. Tout d'abord, il est important que le Japon renforce la coopération avec les pays en développement, notamment ceux du sud-est asiatique, en utilisant le fonds et d'autres ressources. La communauté scientifique du Japon et des pays en développement, notamment dans le sud-est asiatique, doivent travailler de concert. Même si des statistiques montrent que la biodiversité dans certaines zones se détériore, il reste à déterminer pourquoi cette détérioration ne peut pas être enrayée, ou pourquoi il est difficile de renverser la tendance alors que les raisons sont connues. Je pense qu'il est important que le Japon, sur la base de sa propre expérience, fasse savoir ce qu'il faut faire pour équilibrer développement et protection de l'écosystème. NHK 22/10/2012 -
Espèces inconnues: une expédition naturaliste part en Nouvelle-Guinée
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARTICLES de presse
la campagne qui vient de démarrer en Papouasie-Nouvelle-Guinée va durer 3 mois. Elle permettra, peut-être, de parfaire notre connaissance de la biodiversité terrestre, dont 80% nous est encore inconnue ! Au bout du monde : 200 scientifiques de 21 nationalités différentes ! C'est une expédition de grande ampleur qui vient de démarrer en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Trois mois durant, ces chercheurs tout-terrain vont explorer les terres et les mers de cette île du Pacifique, située au nord de l'Australie. Leur mission : découvrir de nouvelles espèces, ramener des spécimens pour les mettre à disposition des labos du monde entier, mieux comprendre les conditions de préservations de la faune et de la flore... et s'approcher davantage d'une réponse à cette question: combien d'espèces y a-t-il sur la Terre? Le chantier est vaste. "Nous sommes la première génération de scientifiques conscients qu'un tiers ou la moitié de la biodiversité disparaîtra d'ici la fin du siècle et que 80% n'est pas encore décrite", commente Philippe Bouchet, du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) et responsable du volet marin de la mission. "Voilà des siècles que les hommes sillonnent le monde et paradoxalement, seules deux millions des dix, vingt ou peut-être trente millions d'espèces existantes nous sont connues", résume pour sa part le directeur général du Muséum, Thomas Grenon. TERRA INCOGNITA. Cette expédition en Papouasie-Nouvelle-Guinée constitue le troisième volet d'un vaste programme baptisé La Planète revisitée, qui désigne plusieurs expéditions naturalistes débutées en 2006 avec l'île d'Espiritu Santo dans l'archipel de Vanuatu, puis le Mozambique et Madagascar en 2009/2010. Cette fois-ci, le Muséum, l'ONG Pro-Natura International et l'Institut de recherche pour le développement (IRD) envoient leurs experts en Papouasie-Nouvelle-Guinée, un des principaux "points chauds" de la biodiversité mais aussi l'un des plus mal connus. "Avec Bornéo, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est l'un des seuls endroits au monde où l'on trouve une telle accumulation d'espèces, à la fois sur terre et dans les mers", assure Philippe Bouchet (MNHN). ... Invertébrés marins et terrestres, plantes, champignons, algues : la moisson d'espèces totalement inconnues et souvent négligées par la science est déjà assurée. La phase de récolte promet d'être intensive - c'est la phase "boue et godillots", plaisante Olivier Pascal (Pro-Natura International), qui dirige le volet terrestre de l'expédition. L'équipe du chercheur ira notamment explorer les forêts de montagne du Mont Wilhelm, point culminant du pays (3700 mètres d'altitude). "Cette biodiversité négligée est composée essentiellement d'espèces cryptiques. ... De toute évidence, il y aura de quoi faire. "Tous les biologistes marins rêvent d'aller travailler là-bas : c'est le triangle d'or de la diversité marine", s'enthousiasme M. Bouchet. Les spécimens récoltés nécessitent des années, voire des décennies, d'analyses et de comparaisons par des spécialistes de telle ou telle espèce. Rappel : L'expédition en Nouvelle-Guinée peut être suivie à distance sur le site La planète revisitée qui abrite son "journal de bord" et un important volet pédagogique pour initier les élèves à la biodiversité et à la science participative. Le lien : http://laplaneterevisitee.org Le Mont Wilhelm est le point culminant du pays. On voit ici Jérôme Musinger (IRD), responsable de l’e?quipe botanique avec Kenneth (Binatang Research Center) lors du repe?rage des fore?ts du Mont Wilhelm Maurice Leponce / MNHN / PNI Sur la chaîne centrale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le sommet du mont Wilhelm culmine à 4509 mètres d'altitude. Olivier Pascal/ MNHN/ PNI Ce village est situé vers 3000 m. Olivier Pascal/ MNHN/ PNI Forêt du Mont Wilhelm, vers 1700m d’altitude. La partie terrestre de l'expédition est dirigée par Olivier Pascal, de Pro-Natura International. Maurice Leponce / MNHN / PNI SCIENCES ET AVENIR 22/10/2012 -
L'AQUILA (Italie) (AFP) - Les scientifiques jugés à L'Aquila ont été condamnés lundi à 6 ans de prison ferme et à l'interdiction d'exercer tout emploi public pour avoir sous-évalué les risques avant le séisme meurtrier qui avait dévasté cette ville des Abruzzes en 2009. Le tribunal a reconnu coupable d'"homicide par imprudence" les sept membres de la Commission italienne "grands risques", qui s'était réunie à L'Aquila six jours avant le séisme du 6 avril 2009 et comptait six experts des tremblements de terre et le sous-directeur de la Protection civile Bernardo De Bernardinis. Alors que la défense avait réclamé leur acquittement, arguant du fait qu'aucun scientifique ne peut prévoir un séisme, le tribunal est allé au-delà des réquisitions du parquet, qui avait demandé fin septembre quatre ans de prison pour tous les accusés. - "Je suis découragé, désespéré. Je pensais être acquitté, je ne comprends toujours pas de quoi je suis accusé", a commenté Enzo Boschi, jusqu'à récemment président de l'Institut national de géophysique et vulcanologie (INGV). - "Ce jugement est selon moi injuste. Nous ferons certainement appel", a aussitôt réagi Alessandra Stefano, l'avocat d'un des condamnés, Gian Michele Calvi, à la sortie du tribunal, bondé pour l'occasion. Les plaignants ont en revanche salué une "sentence historique, avant tout pour les victimes" : "Cela marque un pas en avant pour le système judiciaire et j'espère que cela conduira à des changements, non seulement en Italie, mais dans le monde entier", a réagi Wania della Vigna, avocate de 11 plaignants dont la famille d'un étudiant israélien mort dans la catastrophe. Le tremblement de terre, qui avait ravagé cette ville d'Italie centrale et fait plus de 300 morts et des dizaines de milliers de sans-abri, reste un traumatisme dans ce pays. Une dizaine de survivants étaient d'ailleurs présents lundi dans la petite salle bondée, installée dans un bâtiment en métal bleu vif de la zone industrielle, le palais de justice de L'Aquila ayant été détruit dans le séisme. "On ne peut pas appeler ça une victoire. C'est une tragédie, de toute façon, ça ne ramènera pas nos proches", a réagi, très ému et en larmes, Aldo Scimia, dont la mère a été tuée dans le tremblement de terre. "Je continue d'appeler ça un massacre commis par l'Etat, mais au moins nous espérons que nos enfants auront des vies plus sûres", a-t-il ajouté. Avant la lecture du jugement, le procureur Fabio Picuti n'avait pas hésité à établir une comparaison avec l'évaluation des risques terroristes aux Etats-Unis à l'époque des attentats du 11 septembre 2001. "Après le 11 septembre, le rapport qui démontrait une analyse insuffisante des risques en rapport avec l'attentat a conduit à la démission du chef de la CIA et de son adjoint. Cela montre qu'un tel raisonnement existe" ailleurs, avait-il affirmé. Cette sentence risque de faire grand bruit dans la communauté scientifique, dont plus de 5.000 membres avaient adressé au président de la République Giorgio Napolitano une lettre ouverte dans laquelle ils affirmaient l'impossibilité de prédire un tremblement de terre. Le parquet a reproché aux experts d'avoir donné des informations trop rassurantes à la population, qui aurait pu prendre des mesures pour se protéger. Après la réunion de L'Aquila, M. De Bernardinis avait ainsi affirmé à la presse que l'activité sismique de la zone ne constituait "aucun danger". "La communauté scientifique continue de m'assurer que nous nous trouvons dans une situation favorable en raison de la décharge continue d'énergie" sismique, avait-il déclaré à l'époque. Les scientifiques ont nié avoir fait une assertion de ce type à M. De Bernardinis. Selon le parquet, ce dernier a utilisé cette réunion d'experts pour calmer la population, notamment en conseillant aux habitants, dans une déclaration devenue depuis célèbre, de se détendre avec un verre de vin. La Commission s'était réunie le 31 mars 2009 afin d'analyser une série de secousses sismiques à L'Aquila survenues les mois précédents et de fournir des indications aux autorités locales qui sont les seules à pouvoir prendre d'éventuelles mesures. A l'issue de cette réunion, elle avait indiqué qu'il n'était pas possible de prédire la survenue éventuelle d'un séisme plus fort, mais avait recommandé de respecter davantage les mesures de prévention antisismiques, en particulier dans la construction des immeubles. ----->Tout d'abord, je compatis au chagrin des familles qui ont perdu un des leurs... Cependant, j''avoue que ces condamnations me surprennent car, effectivement, à l'heure actuelle il est difficile de prédire le déclenchement imminent d'un séisme et de sa puissance... même si des avertissements sont donnés par dame "nature" en l'occurrence une série de secousses d'origine sismique les mois précédents... ! Lesquelles auraient pu n'être suivies d'aucun séisme majeur... ! Cette situation est récurente dans les pays où les séismes sont fréquents, tels que le Japon... La seule charge plus ou moins valable à l'encontre des intéressés pourrait être le discours destiné à apaiser la population... Surtout sii celui-ci a été fait sans tenir compte de données scientifiques sérieuses pouvant laisser présager un séisme majeur... Imaginons qu'aucun séisme ne se soit déclenché et que les scientifiques incriminés aient appelé la population à la prudence... Il y aurait probablement eu des crises de panique... Et on le leur aurait aussi reproché... La question est : auraient-ils dû se taire ou dire, par exemple : " il est difficile de dire si oui ou non les secousses ressenties quelques semaines auparavant pousont les prémices d'un tremblement de terre plus important... ?!? La sismologie, comme la vulcanologie ne sont pas des sciences exactes dans le sens où en dépit de certains signes, on ne peut dire avec exactitude quand se déclenchera un événement, son ampleur et sa portée... ou même s'il se déclenchera ! D'autant que souvent, rien d'autre ne se produit en-dehors de quelques signes enregistrés... ! Des progrès ont été toutefois accomplis et, grâce à des appareils de mesure, on peut déclencher des plans préventifs... C'est essentiellement le cas dans la prévision des éruptions volcaniques... Car plusieurs mesures sont prises en compte pour déterminer les risques encourus... Nous n'avons peut-être pas toutes les données pour nous faire notre propre opinion... Mais comme dans toute situation évolutive (en positif comme en négatif), il est quasiment impossible de prévoir à l'avance quand, où, comment, un tremblement de terre peut se déclencher... SCIENCES ET AVENIR 22/10/2012
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OSLO (AFP) - L'Arctique, où le Britannique BP devrait prendre solidement pied grâce à son accord avec le Russe Rosneft, est une région souvent présentée comme une terre promise pour les compagnies pétrolières, mais dont l'attrait a un peu pâli. Lundi, BP a annoncé la cession de sa coentreprise en Russie TNK-BP au géant public russe Rosneft, dont il va en contrepartie devenir un actionnaire de poids avec près de 20%, en plus d'un gros chèque. Pour les analystes, l'opération devrait permettre à la major britannique de ressusciter ses ambitions dans l'Arctique, après l'échec l'an dernier d'une première tentative d'alliance avec Rosneft en vue de prospecter ces contrées encore largement inexplorées. L'engouement pour celles-ci avait bondi quand, en 2008, l'Institut de géophysique américain (USGS) avait estimé qu'elles pourraient abriter 22% des réserves restant à découvrir sur la planète. Mais l'enthousiasme est retombé depuis. Dans une récente enquête au titre éloquent : "L'Arctique, pas une mine d'or pour l'industrie pétro-gazière", deux chercheurs norvégiens estiment que la proportion des hydrocarbures produits dans la région ne devrait pas augmenter dans les décennies à venir. Au contraire. Selon eux, d'ici à 2050, la part du pétrole de l'Arctique dans la production mondiale devrait rester stable, entre 8 et 10%, et celle du gaz naturel tomber de 22% aujourd'hui à environ 10%. En cause: la découverte de gisements dans des lieux plus hospitaliers, notamment d'hydrocarbures non conventionnels, comme le gaz de schiste à l'origine d'une révolution énergétique qui devrait permettre aux Etats-Unis de pratiquement subvenir à ses propres besoins. "A un moment, l'Arctique c'était le Graal (...) Aujourd'hui, on n'est plus dans cette situation puisqu'il y a beaucoup d'autres endroits dans le monde où il y a du potentiel", expliquait en septembre Patrice de Viviès, directeur de l'exploration en Europe du Nord du groupe français Total. "Pourquoi aller chercher des choses dans des conditions difficiles en termes d'environnement alors qu'on peut avoir accès à des zones beaucoup plus faciles à travailler?", s'interrogeait-il. Dans le Grand Nord, une région scrutée avec les yeux d'Argus par les défenseurs de l'environnement, la plupart des gisements sont offshore, loin des terres et de leurs infrastructures, dans des conditions extrêmes avec la nuit polaire et les glaces dérivantes qui compliquent et renchérissent les forages. Total y avance avec prudence, s'en tenant pour l'heure à l'onshore ou à des eaux libres de glace, comme la mer de Barents réchauffée par le Gulf Stream. D'autres compagnies sont cependant plus volontaristes, comme la Norvégienne Statoil, un des groupes vers lesquels Rosneft s'était tourné - avec ExxonMobil et Eni - après le précédent échec d'une alliance avec BP, qui s'aventure même dans les zones dites intermédiaires, c'est-à-dire où des glaces peuvent dériver. "L'Arctique ouvert, c'était un grand défi il y a 20 ans, mais c'est relativement facile d'y aller aujourd'hui", affirmait en septembre Runi Hansen, directeur de la division Arctique du groupe. "Je suis convaincu que la même chose se produira dans l'Arctique intermédiaire à l'avenir", précise-t-il. Malgré les centaines de millions d'euros dépensés, le Britannique Cairn Energy a fait chou blanc à l'ouest du Groenland et l'Anglo-Néerlandais Shell a dû repousser ses très coûteuses campagnes de forage au nord de l'Alaska à cause de contraintes techniques étroitement liées aux exigences environnementales. Autre signe emblématique des difficultés qui attendent les majors, en mer de Barents, l'énorme gisement gazier russe Chtokman, qui devait regrouper Gazprom, Total et Statoil, n'a pas encore fait l'objet d'une décision de mise en exploitation. Près de 25 ans après sa découverte, toujours à cause des coûts. SCIENCES ET AVENIR 22/10/2012
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Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
PARIS (AFP) - Les organismes sanitaires français ont réfuté lundi les conclusions des travaux du professeur Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM de Monsanto, mais ont tous les deux recommandé des études sur les effets à long terme de la consommation d'OGM, quasi-inexistantes aujourd'hui. Dans la foulée, le gouvernement a plaidé pour une "remise à plat du dispositif européen d'évaluation, d'autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides". (voir message précédent). Saisis par le gouvernement, le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) et l'Anses (agence sanitaire) ont réfuté, séparément, les conclusions de l'étude du professeur Séralini sur le maïs NK603 et son pesticide associé, le Round-up, publiée dans la revue scientifique Food and Chemical Toxicology le 19 septembre. Les résultats de l'étude, menée dans le plus grand secret durant deux ans, montraient, selon les auteurs, un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour les rats nourris avec ce maïs, associé ou pas au Round-up. Les deux organismes publics ont estimé que les résultats de ce travail, dont elles ont pointé les faiblesses comme le nombre de rats retenu dans chaque échantillon, "ne permettent pas de remettre en cause les évaluations précédentes du maïs OGM NK603 et du Roundup", qui avaient conclu à l'innocuité du produit. Cet avis est dans la droite ligne de celui produit par l'agence européenne de sécurité sanitaire (Efsa) début octobre. Pour autant, le HCB et l'Anses ont appelé à mener des études à long terme quand la durée des tests de toxicologie est généralement de 90 jours. L'Anses a ainsi tenu à souligner que l'étude Séralini était "ambitieuse" et relevé "l'originalité des questions qu'elle soulève", rappelant que seules deux études ont été réalisées à ce jour sur la vie entière des animaux ayant consommé des OGM. L'agence sanitaire a ainsi appelé "à la mobilisation de financements publics nationaux ou européens dédiés à la réalisation d'études et de recherches d'envergure" afin de "consolider les connaissances sur les risques sanitaires insuffisamment documentés". De son côté, le HCB a recommandé une "étude de long terme, indépendante et contradictoire sous l'égide des pouvoirs publics", suite à "la médiatisation à outrance des travaux" du Pr Séralini. "L'objectif est de rassurer l'opinion publique qui ne sait plus qui et quoi croire", a expliqué Christine Noiville, présidente du Comité économique, éthique et social (Cees) du HCB. Pour Monsanto, l'avis du HCB "ne change pas l'évaluation du risque d'utilisation des produits incriminés". L'évaluation "qui est faite nous semble suffisante", a dit un porte-parole à l'AFP. Le Pr Séralini a estimé que la recommandation du HCB pour une nouvelle étude à long terme est un "progrès", mais a jugé qu'entre-temps, il faut "interdire" le maïs concerné. "Il faut remarquer l'ouverture d'esprit", a déclaré le Pr Séralini à l'AFP. "Mais aujourd'hui, l'enjeu est un enjeu de santé publique. Une étude de deux ans, ça prend quatre ans à mettre en place et à analyser, et pendant ces quatre ans, qui va encore être malade ou mourir à cause de ces produits mal évalués ?", a-t-il ajouté. Le gouvernement a estimé que sur la base des deux avis des instances de contrôle, "il n'y a pas lieu de revenir sur les autorisations accordées au maïs NK603 et à l'herbicide Round-up". Mais "il y aura sûrement nécessité de refaire des études (long terme)", a déclaré à Bruxelles le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll. "A partir d'aujourd'hui, nous allons prendre les contacts nécessaires pour faire bouger les choses à l'échelle de l'Europe sur cette question des protocoles d'autorisation pour les différents OGM", a-t-il ajouté. Greenpeace a aussi réclamé une révision de ces procédures, estimant que l'étude du professeur Séralini avait "brisé l'unanimité des études scientifiques fournies par les industriels qui sont actuellement les seules prises en compte pour autoriser les OGM". SCIENCES ET AVENIR 22/10/2012 -
Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
PARIS (AFP) - Le gouvernement français a plaidé lundi pour une "remise à plat du dispositif européen d'évaluation, d'autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides", et va chercher à renforcer les études sur les effets à long terme de la consommation d'OGM associés à des pesticides. Le Premier ministre a demandé au ministre de l'Agriculture, à la ministre de l'Ecologie et au ministre délégué chargé de la Consommation "de porter au niveau européen la demande du gouvernement d'une remise à plat du dispositif communautaire d'évaluation, d'autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides", a annoncé lundi le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, dans un communiqué. Il relève cependant que deux instances de contrôle, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) et le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB), ont estimé lundi que l'étude française du Pr Séralini sur le maïs transgénique NK603 et l'herbicide Roundup "n'est pas de nature à remettre en cause les précédentes évaluations". "Sur cette base, il n'y a donc pas lieu de revenir sur les autorisations accordées au maïs NK603 et à l'herbicide Roundup", poursuit-il. En revanche, "le gouvernement retient la proposition formulée par l'Anses de renforcer les études sur les effets à long terme de la consommation des OGM et des pesticides". "Dans ce contexte, la détermination du gouvernement pour maintenir le moratoire en France des OGM autorisés à la culture dans l'Union Européenne est réaffirmée". "Il y aura sûrement nécessité de refaire des études (de long terme), mais surtout, à l'échelle de l'Europe, c'est l'ensemble des critères juridiques qui doivent être revus pour que ces études soient menées de manière différente, et faire en sorte qu'on ait un cadre législatif de contrôle et d'autorisation qui soit modifié", a précisé M. Le Foll lors d'un point de presse à Luxembourg. C'est pourquoi, "à partir d'aujourd'hui, nous allons prendre les contacts nécessaires pour faire bouger les choses à l'échelle de l'Europe sur cette question des protocoles d'autorisation pour les différents OGM", a-t-il souligné, et précisé avoir déjà commencé à le faire avec son homologue allemande Ilse Aigner. Gilles-Eric Séralini, un biologiste de l'université de Caen, dans l'ouest de la France, estime que ses travaux, d'une durée inhabituelle de deux ans, ont montré un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour les rats nourris avec le maïs NK603 de la firme Monsanto, associé ou pas au Roundup. Le fait que l'ANSES et le HCB, saisis par la France, n'aient pas jugé l'étude du professeur Seralini concluante ne change rien à la position de la France, qui pose notamment la question des durées des tests, aujourd'hui limitées à 90 jours, a estimé M. Le Foll. "Il faut qu'on revoit l'ensemble des protocoles pour faire évoluer la législation européenne", a-t-il martelé. Paris souhaite également clarifier à l'échelle européenne les bases juridiques que pourront invoquer les Etats souhaitant interdire sur leur sol la culture d'OGM autorisés à l'échelle européenne. "Il y a besoin d'avoir un travail sur les bases juridiques nécessaires pour que chaque état puisse prendre des décisions en fonction de choix qui doivent s'appuyer sur des critères juridiques objectifs", a-t-il jugé. La France avait déclenchée une clause de sauvegarde suspendant la culture du maïs transgénique sur son sol en 2008. Cette clause, invalidée en septembre 2011 par la Cour européenne de justice, a été représentée au printemps 2012. SCIENCES ET AVENIR 22/10/2012 -
600 avant JC : l'enquête débute sur les bords de la mer Egée, il y a 2600 ans. Le philosophe mathématicien Thalès de Millet (celui du fameux théorème) observe que l'ambre, lorsqu'il est frotté avec un tissu, attire les poussières en suspension dans l'air. Thalès pense qu'un souffle de vie anime cet "étrange " caillou jaune. Pour les philosophes grecs, en effet, le vent est non seulement le moteur de la vie, mais il explique aussi tous les mouvements de l'Univers : la course du Soleil comme l'alternance des saisons, le galop du cheval comme le vol de l'aigle. Les surprenantes propriétés de l'ambre ne sont qu'un cas particulier de ce principe général. Voir le dossier sur l'ambre. 1600 : Pendant 2000 ans, l'étrange pouvoir d'attraction de l'ambre n'intéresse plus grand monde. Les investigations reprennent à la fin du 16ème siècle avec le médecin personnel de la reine Elisabeth 1er, William Gilbert. Notre homme découvre que d'autres matériaux tels que le verre, le diamant ou l'alun attirent eux aussi, lorsqu'ils sont frottés, les plumes, la paille, la poussière, ... . Gilbert nomme cette force d'attraction à distance "électricité", d'après le mot grec êlektron, qui veut dire ambre jaune. 1706 : Dans la seconde moitié du 17ème siècle, des sociétés savantes se créent un peu partout en Europe. A Londres, la Royal Society organise, pour un public curieux, des séances de physique amusante. Un certain Francis Hauksbee, fabricant d'instruments scientifiques, est nommé en 1703 au poste de démonstrateur. Il découvre qu'une boule de verre émet de la lumière et attire les objets légers lorsqu'elle est mise en rotation et frottée. L'attraction est alors si forte que les poils se dressent au voisinage du verre ! Voila une expérience qui va plaire ! Pour la rendre plus spectaculaire encore, Hauksbee construit une machine où la boule de verre est entraînée à grande vitesse à l'aide d'une manivelle et d'un disque démultiplicateur : c'est le premier générateur d'électricité. Une machine à fabriquer l'électricité 1729 : Un spectateur attentif assiste aux démonstrations de Hauksbee : Stephen Gray. Ce teinturier passe des heures à tester les propriétés électriques de différents matériaux. Avec les métaux , il essuie échec sur échec. Il a beau les frotter avec la dernière énergie, ils refusent obstinément d'attirer les objets. En revanche, un morceau de fer appliqué sur la machine de Hauksbee s'électrifie instantanément. Le "fluide électrique" peut donc se transmettre. Et même assez loin : Gray parvient à électriser une boule d'ivoire à 250 m de distance à l'aide d'une corde de chanvre. Une seule condition pour réussir : choisir les bons matériaux. Car si les métaux, l'eau et le corps humain conduisent bien l'électricité, par exemple, d'autres (le verre, l'huile ou la résine), au contraire, ne la laissent pas passer. Seuls ces derniers, remarque Gray, peuvent être électrisés par frottement. 1733 : En tant que chimiste adjoint à l'Académie des sciences de Paris, Charles Du Fay a vent des travaux de Gray. Pressentant que les phénomènes électriques sont un domaine de recherche prometteur, Du Fay se lance, à partir de 1733, dans une série d'expériences. Il montre d'abord que les métaux peuvent être aussi électrisés par frottement, à condition de les placer sur un support qui les isole de la terre. Mais, surtout, Du Fay découvre deux sortes d'électricité. Lorsqu'il laisse tomber une feuille d'or très légère sur un tube de verre qu'il a préalablement frotté, celle-ci rebondit sur le tube pour se stabiliser en l'air à 15 cm de distance. S'il approche un bâton de résine, la feuille est attirée et se colle aussitôt à son extrémité. Ces deux électricités, qu'il qualifie de "vitrée" et "résineuse" s'attirent l'une l'autre, mais se repoussent lorsqu'elles sont identiques. 1745 : Dans la bonne société de l'époque, les expériences scientifiques sont une source inépuisable de divertissement : en se faisant électriser, un marquis peut mettre le feu à une cuillère d'alcool avec son doigt ou, plus rigolo encore, tuer une mouche en un éclair ! Chacun veut tâter de l'électricité. Dans la ville hollandaise de Leyde, un respectable magistrat, Andreas Cuneus, s'amuse à charger une bouteille remplie d'eau avec une machine de Hauksbee. Il a l'imprudence de poser les doigts sur la tige métallique qui a servi à électriser le récipient. Horreur ! Il est soudain cloué au sol par une violente douleur qui lui secoue affreusement le corps. La bouteille qui secoue... 1747 : Un ami de Cuneus, le professeur Petrus Van Musschenbroek, a l'audace de refaire l'expérience. Il en ressort traumatisé : même pour le trône de France, affirme-t-il, il ne s'exposerait à cette terrible souffrance ! A Paris, la bouteille de Leyde suscite immédiatement la curiosité de l'Abbé Nollet, une des sommités scientifiques de l'époque. Et pour cause : la bouteille semble accumuler et conserver le fluide électrique plusieurs jours durant ! Pour quelle raison ? Mystère. La nature même du "fluide"est énigmatique. Nollet, comme Gilbert et Gray avant lui, pense que des effluves invisibles se déversent des objets électrisés. Ils seraient responsables des phénomènes de répulsion entre les corps. La force d'attraction, quant à elle, serait due à de l'air qui pénètre dans les objets électrisés et les recharge ainsi en effluves répulsifs. 1749 : L'interprétation exacte de l'expérience de Cuneus et Musschenbroek sera donnée par un imprimeur américain, Benjamin Franklin. Entre temps, en effet, la bouteille de Leyde a franchi l'Atlantique et remporte là bas le même succès qu'en Europe. Franklin pense qu'il y a, à l'intérieur de la bouteille, un trop plein d'électricité qui, à travers le verre, repousse le fluide électrique à l'extérieur du récipient. Arbitrairement, il symbolise ce déséquilibre, avec un signe pour l'extérieur de la bouteille et un signe - pour l'intérieur. Lorsqu'on pose la main sur la tige métallique, on crée une passerelle. Le trop plein de fluide électrique se propage dans le corps humain pour aller compenser le déficit à l'extérieur de la bouteille. Ce transfert de fluide s'accompagne d'une secousse très douloureuse. Les explications de Franklin ne lui vaudront que quolibets. Cette même année, le savant américain adresse une lettre à la Royal Society de Londres dans laquelle il assimile la foudre à une décharge électrique. Cette lettre ne suscite que les rires des physiciens britanniques mais Franklin ne va pas tarder à prendre sa revanche. 1752 : Pour prouver que la foudre est bien une décharge électrique entre le ciel et la terre, il propose de capter, avec une longue pointe métallique, l'électricité qu'il suppose emplir l'atmosphère les jours d'orage. Son idée ne rencontre que scepticisme en Angleterre, mais en France, elle est mise à exécution par un physicien amateur, Thomas Dalibard. L'homme plante dans sa propriété de Marly une tige de fer de 13 m de haut. Elle est isolée du sol par une planche de bois, qui repose elle-même sur quatre bouteilles de verre. Le 10 Mai 1752, l'orage gronde sur Marly. Courageux mais pas téméraire, Dalibard demande à un de ses gardes d'approcher une bouteille de Leyde de la tige métallique. Ssschraak ! Un éclair jaillit : Benjamin Franklin avait vu juste ! Installation d'un premier paratonnerre 1780 : Dès lors, il devient possible, comme le suggère Franklin, de protéger les habitations de la foudre avec une pointe métallique reliée à la terre. Bientôt, les châteaux et les bâtiments publics se hérissent de paratonnerre. Ce succès conduit les physiciens européens à prendre les idées du savant américain un peu plus au sérieux. A la fin du 18ème siècle, il est clair qu'il existe deux types d'électricité, une positive et une négative, selon la classification du savant américain. Les corps de même charge ont la propriété de se repousser, alors que ceux de charge opposée s'attirent. Il est manifeste, par ailleurs, que ces forces d'attraction et de répulsion sont d'autant plus grandes que la distance qui sépare les objets électrisés est faible. Tout cela, cependant, reste bien vague. Et les physiciens commencent à réfléchir à un appareil qui permettrait de mesurer avec précision la force électrique avec l'espoir, peut-être, de dégager une loi mathématique comme l'a fait Newton un siècle auparavant avec la loi de la gravitation universelle. 1785 : Entre 1780 et 1785, plusieurs électromètres seront mis au point. Certains évaluent la chaleur émise par une décharge électrique, d'autres estiment la longueur de l'étincelle. Mais ces mesures ne donnent qu'une valeur grossière des forces mises en jeu. Un académicien français,Charles Augustin de Coulomb conçoit, en 1785, une balance où la force de répulsion entre 2 billes porteuses de la même charge est mesurée par la torsion, plus ou moins grande d'un fil métallique. Grâce à ce dispositif, Coulomb démontre que la force entre 2 objets électrisés diminue comme le carré de la distance qui les sépare. Autrement dit, si cette distance est multipliée par deux, la force électrique devient quatre fois plus faible. Et ainsi de suite. Une force mesurée 1786 : Pendant que Coulomb cherche à mesurer la force électrique, un certain Luigi Galvani, en Italie, étudie le système nerveux des grenouilles. Le balcon de son laboratoire témoigne de sa passion : le médecin y suspend, à l'extrémité de fils de cuivre, des cuisses de batracien disséquées ! Un jour venteux de 1786, Galvani, stupéfait, observe une jambe de grenouille bouger toute seule ! Les mouvements se produisent à chaque fois que la cuisse vient heurter les barreaux de fer du balcon.. Lorsque la cuisse de la grenouille touche le barreau de fer, il se crée, pense-t-il, un circuit semblable à celui de la bouteille de Leyde. L'électricité se décharge dans le barreau de fer et provoque en même temps la contraction de la patte du batracien. 1799 : un autre savant italien, Alessandro Volta, ne partage pas du tout les convictions de Galvani. Pour lui, il n'y a pas la moindre électricité dans une grenouille. Volta considère que c'est le contact entre les deux métaux (le crochet en cuivre et le barreau en fer) qui génère le fluide électrique. Le corps du batracien ne sert qu'à transmettre l'électricité et à la mettre en évidence lorsque la patte se contracte. Pour prouver ce qu'il avance, le physicien empile, en 1799, des disques de cuivre et de zinc. Les deux métaux sont séparés par des rondelles de carton humide qui sont censées jouer le rôle conducteur de la grenouille. Bingo ! En plaçant ses mains aux deux extrémités de la pile de disques, Volta ressent une secousse électrique caractéristique. Mais il y a mieux : tant qu'il garde les mains sur l'empilement de disques, la secousse persiste. 1827 : Avec la "pile" de Volta, les physiciens disposent maintenant d'un appareil qui génère en continu du fluide électrique ! Dès lors, les recherches s'intensifient pour produire un courant électrique à la fois plus intense et plus régulier. En 1822, Thomas Seebeck invente la pile thermoélectrique : un simple anneau composé pour moitié de bismuth et pour moitié de cuivre. Lorsque le savant chauffe le point de contact entre les deux métaux, un courant électrique apparaît dans l'anneau. Un autre physicien allemand, Georg Simon Ohm, se servira de cette nouvelle pile pour démontrer que l'intensité d'un courant dans un fil métallique dépend de la tension (créée par la différence de charge électrique accumulée aux deux extrémités), de la nature du métal qui constitue le fil et de son diamètre. 1897 : l'étrange "fluide" qui circule dans les fils électriques va garder son mystère pendant près d'un siècle encore. En 1850, personne n'est sûr, d'ailleurs, qu'il s'agisse d'un fluide. L'électricité ne serait-elle pas plutôt un flux de particules chargées, comme supposait déjà Benjamin Franklin ? Une avancée décisive se produit en 1897 : en étudiant les décharges électriques entre les deux électrodes placées dans un tube sous vide, le Britannique Joseph Thomson détecte de minuscules grains de matière, de charge négative, qui seront nommés "électrons". Quinze ans plus tard, il est devenu clair que les électrons, négatifs, de Thomson et le noyau, positif, sont les deux constituants essentiels des atomes. 1916 : Reste à prouver que ce sont aussi des électrons qui se déplacent dans les fils électriques. Ce sera fait en 1916 avec la belle expérience de Richard Tolman : le physicien américain fait tourner à grande vitesse un tube métallique puis le stoppe brutalement. Il enregistre alors pendant un bref instant un courant électrique. Tolman démontre, par le calcul, que les charges qui circulent dans le tube ont exactement la masse des électrons. La rotation rapide les a littéralement arrachés des atomes de métal autour desquels ils gravitaient. Lorsque la rotation cesse, les électrons continuent sur leur lancée de tournoyer un court moment dans le tube. L'électricité était enfin comprise ! Les électrons ont le tournis Tiré de Sciences et vie junior 75 et 77 (texte de Serge Lathière et illustrations de Dominique Galland)
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MARSEILLE - Le bassin Rhône-Méditerranée connaît des pénuries d'eau sur 40% de son territoire, une situation tragique selon l'agence de l'eau, pour qui le partage de la ressource doit être la priorité dans le futur, afin d'éviter que la nature ne paie les pots cassés. Auteur d'un récent rapport sur les impacts du changement climatique dans le domaine de l'eau sur les bassins Rhône-Méditerranée et Corse, l'agence de l'eau, établissement public de lEtat, lance un avertissement devant l'ampleur du déni. Début septembre, le Conseil InterAction, un groupe de 40 anciens chefs d'Etat et de gouvernement, a également estimé que commencer sans attendre à gérer les ressources en eau plus efficacement permettrait à l'humanité de mieux répondre aux problèmes d'aujourd'hui et aux difficultés et surprises que nous pouvons attendre du réchauffement de la planète. Oui, nous sommes vulnérables au changement climatique de façon beaucoup plus rapide que prévu et les mesures ne sont clairement pas à la hauteur du problème, renchérit Martin Guespereau, directeur général de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse. Les chiffres sont là: 40% de notre territoire connaît des pénuries d'eau aujourd'hui, explique-t-il dans un entretien à l'AFP. Pour lui, l'urgence, au vu des travaux scientifiques utilisés par l'agence pour établir son rapport, n'est désormais plus la pollution mais le partage de la ressource. On commence à avoir des résultats à des échelles assez fines, et les éléments sont assez frappants: ils montrent tous une certaine vulnérabilité du système actuel si l'on ne fait rien, analyse M. Guespereau. Ainsi, la Méditerranée, considérée comme un hot spot, est une zone où la température va beaucoup monter, spécialement l'été - de +3 à 6 degrés - et où la pluviométrie va diminuer de manière très sensible - jusqu'à -60% l'été en 2080 -, d'où des conséquences sur le débit des rivières. La température du Rhône, à l'embouchure, a déjà augmenté de deux degrés depuis 30 ans, tandis que son débit va diminuer de 30% l'été en 2050 par rapport à l'actuel, explique le directeur de l'agence de l'eau, qui évoque également la fin de la neige de printemps dans les Alpes du Sud dès 2030. Par ailleurs, les poissons étouffent à tel point qu'ils sont obligés de migrer vers des eaux plus fraîches, au nord et en altitude. N'oublions pas que l'on a aujourd'hui à Lyon le climat qu'on avait autrefois à Avignon, rappelle M. Guespereau. Quant aux poissons d'eau de mer, on estime qu'une quinzaine d'espèces endémiques de Méditerranée pourraient disparaître purement et simplement par un phénomène croisé de hausse des températures et d'acidification des océans. Ces constatations ont donc poussé l'agence de l'eau, dans son 10e plan d'action 2013-2018, à voter une augmentation de 2,5% de ses aides financières - soit 265 millions d'euros - en faveur des mesures d'économies d'eau. Car des solutions existent qui sont très efficaces: pour éviter que la nature paye les pots cassés du fait que tout le monde pompe tant qu'il peut dans les rivières, il faut boucher les fuites d'eau des réseaux urbains qui ont beaucoup vieilli et qui sont à certains endroits de vraies dentelles, certains perdant jusqu'à 50% de l'eau qu'ils prélèvent. Au niveau agricole, il est souvent possible de quitter le système d'irrigation dit gravitaire, consistant à inonder les champs, pour passer à celui régulant l'eau dans les canaux, voire, idéalement, au goutte-à-goutte. Rien qu'en faisant ça, souligne M. Guespereau, on divise par dix la consommation d'eau agricole. ROMANDIE.COM 21/10/2012
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France 2012: déficit pluviométrique = sécheresse
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans L'eau : actualités - informations
MARSEILLE - Le bassin Rhône-Méditerranée connaît des pénuries d'eau sur 40% de son territoire, une situation tragique selon l'agence de l'eau, pour qui le partage de la ressource doit être la priorité dans le futur, afin d'éviter que la nature ne paie les pots cassés. Auteur d'un récent rapport sur les impacts du changement climatique dans le domaine de l'eau sur les bassins Rhône-Méditerranée et Corse, l'agence de l'eau, établissement public de lEtat, lance un avertissement devant l'ampleur du déni. Début septembre, le Conseil InterAction, un groupe de 40 anciens chefs d'Etat et de gouvernement, a également estimé que commencer sans attendre à gérer les ressources en eau plus efficacement permettrait à l'humanité de mieux répondre aux problèmes d'aujourd'hui et aux difficultés et surprises que nous pouvons attendre du réchauffement de la planète. Oui, nous sommes vulnérables au changement climatique de façon beaucoup plus rapide que prévu et les mesures ne sont clairement pas à la hauteur du problème, renchérit Martin Guespereau, directeur général de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse. Les chiffres sont là: 40% de notre territoire connaît des pénuries d'eau aujourd'hui, explique-t-il dans un entretien à l'AFP. Pour lui, l'urgence, au vu des travaux scientifiques utilisés par l'agence pour établir son rapport, n'est désormais plus la pollution mais le partage de la ressource. On commence à avoir des résultats à des échelles assez fines, et les éléments sont assez frappants: ils montrent tous une certaine vulnérabilité du système actuel si l'on ne fait rien, analyse M. Guespereau. Ainsi, la Méditerranée, considérée comme un hot spot, est une zone où la température va beaucoup monter, spécialement l'été - de +3 à 6 degrés - et où la pluviométrie va diminuer de manière très sensible - jusqu'à -60% l'été en 2080 -, d'où des conséquences sur le débit des rivières. La température du Rhône, à l'embouchure, a déjà augmenté de deux degrés depuis 30 ans, tandis que son débit va diminuer de 30% l'été en 2050 par rapport à l'actuel, explique le directeur de l'agence de l'eau, qui évoque également la fin de la neige de printemps dans les Alpes du Sud dès 2030. Par ailleurs, les poissons étouffent à tel point qu'ils sont obligés de migrer vers des eaux plus fraîches, au nord et en altitude. N'oublions pas que l'on a aujourd'hui à Lyon le climat qu'on avait autrefois à Avignon, rappelle M. Guespereau. Quant aux poissons d'eau de mer, on estime qu'une quinzaine d'espèces endémiques de Méditerranée pourraient disparaître purement et simplement par un phénomène croisé de hausse des températures et d'acidification des océans. Ces constatations ont donc poussé l'agence de l'eau, dans son 10e plan d'action 2013-2018, à voter une augmentation de 2,5% de ses aides financières - soit 265 millions d'euros - en faveur des mesures d'économies d'eau. Car des solutions existent qui sont très efficaces: pour éviter que la nature paye les pots cassés du fait que tout le monde pompe tant qu'il peut dans les rivières, il faut boucher les fuites d'eau des réseaux urbains qui ont beaucoup vieilli et qui sont à certains endroits de vraies dentelles, certains perdant jusqu'à 50% de l'eau qu'ils prélèvent. Au niveau agricole, il est souvent possible de quitter le système d'irrigation dit gravitaire, consistant à inonder les champs, pour passer à celui régulant l'eau dans les canaux, voire, idéalement, au goutte-à-goutte. Rien qu'en faisant ça, souligne M. Guespereau, on divise par dix la consommation d'eau agricole. ROMANDIE.COM 21/10/2012 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
LOURDES (Hautes-Pyrénées) - La décrue était en cours dimanche à Lourdes, après les inondations qui ont nécessité l'évacuation de 450 pèlerins: les pompiers commençaient à pomper l'eau dans les caves, les sous-sols et les Sanctuaires, fermés au public le temps de la remise en état. On a eu une montée des eaux entre 22h00 et 02h00 du matin, mais inférieure à celle de samedi matin. Nous sommes en pleine décrue. Nous sommes dans une phase de retour à la normale. Il n'y a plus de souci majeur. On reste vigilants malgré tout, a déclaré à l'AFP le sous-préfet de Bagnères-de-Bigorre, David Ribeiro. Météo France a levé à l'aube l'alerte orange liée aux pluies mais a maintenu une vigilance orange pour ce qui est des crues. Ce sont désormais les départements des Bouches-du-Rhône, du Gard, de l'Hérault, du Var et du Vaucluse qui sont en alerte orange pour fortes précipitations. Dans les rues situées sur les rives du gave de Pau, l'eau s'est retirée, laissant apparaître un tapis de boue atteignant par endroit 10 cm d'épaisseur. Environ 80 pompiers ont commencé les opérations de pompage aux abords de la rivière et dans les Sanctuaires, et les services municipaux nettoyaient ce que le gave a charrié jusqu'à Lourdes, comme cette citerne de gaz d'un hôtel de Cauterets emportée par les flots sur 30 km. Au coeur des Sanctuaires, il n'y a plus d'eau sur l'esplanade du Rosaire. Devant la Grotte, l'espace de prière situé en contrebas était toujours inondé et encerclé de boue. Une énorme poutre a fini sa course à côté des fontaines, où les pèlerins viennent remplir les bouteilles d'eau bénite. Le site qui accueille 6 millions de visiteurs par an était désert et jonché de débris de bois, de branches, des cierges flottaient dans des flaques. ...L'accès aux Sanctuaires était fermé par des barrières. Des pèlerins rebroussaient chemin avec un air désabusé. Le temps de dégager les déchets, les troncs d'arbres, la boue et de vérifier l'état des infrastructures, il faudra attendre au moins mardi avant de rouvrir. Laura Generini, une Italienne qui fêtait ses 39 ans dimanche, est désolée de ne pas pouvoir approcher de la Grotte de Massabielle, lieu emblématique de Lourdes, où la Vierge serait apparue à Bernadette Soubirous. J'espère pouvoir aller prier à la Grotte avant mon départ, dit l'Italienne, venue de Florence, en prenant la direction de la basilique supérieure, qui domine la cité mariale et qui est restée ouverte. On reviendra au printemps pour aller à la grotte, lance Eric Alvès d'Olivera, un Montpelliérain de 51 ans, en week-end à Lourdes avec sa femme, sa fille et son petit-fils. Les magasins de souvenir aux abords des Sanctuaires étaient ouverts. Seulement quelques-uns avaient fermé samedi. Dans l'avenue Bernadette Soubirous, Le Bastan est un des nombreux magasins de souvenirs. Il y a eu beaucoup d'affolement pour pas grand-chose. Il y a eu pire que ça, en 1982, commente la propriétaire Lise Aldaz. Heureusement que ça arrive en fin de saison. C'est triste pour tous ces gens, surtout les étrangers, qui ont fait la route jusqu'ici. Les salariés de l'Hôtel d'Espagne se débarrassaient de la boue à l'aide d'un jet d'eau et de balais-brosse. Samedi, les pompiers ont dû évacuer plus de 450 pèlerins de toutes nationalités, souvent infirmes. La plupart des hôtels de la ville basse, situés au bord de la rivière en crue. Leurs pensionnaires ont été relogés au sec dans d'autres hôtels. Des personnes âgées ont dû être évacuées par hélitreuillage. Des quartiers de Lourdes ont été inondés samedi non pas à cause des précipitations dans la ville, mais en raison des pluies dans les montagnes et les bassins versants, qui se sont écoulées jusqu'au gave de Pau. Lourdes est un goulot d'étranglement, le cours d'eau y est canalisé, il n'est pas dans son lit normal, précise un cadre de la mairie. Par chance, ce n'était pas la grande affluence à Lourdes. De nombreux hôtels, restaurants et boutiques de souvenirs étaient fermés pour la basse saison. ROMANDIE.COM 21/10/2012 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
LOURDES - Les dégâts infligés par les intempéries aux Sanctuaires de Lourdes, notamment à sa centrale hydro-électrique et à deux ponts piétons, vont coûter plusieurs centaines de milliers d'euros au centre de pèlerinage, a dit à l'AFP l'économe des Sanctuaires, Thierry Castillo. Nous avons des dégâts graves. La micro-centrale hydroélectrique a été heurtée par des troncs d'arbres transportés par le gave de Pau, un élément a été emporté par les flots. Les troncs ont aussi endommagé les deux ponts piétons, importants pour la circulation des pèlerins, on a aussi des effondrements de berges et de la voirie a été détruite, détaille Thierry Castillo, qui gère les Sanctuaires, où 6 millions de pèlerins se rendent chaque année. C'est un nouveau coup dur pour les Sanctuaires, dont les comptes sont déjà plombés par une baisse des dons et offrandes. En 2011, les comptes laissaient apparaître un déficit d'un million d'euros sur un budget annuel de 30 millions. On s'en serait bien passé, ajoute Thierry Castillo, c'est d'autant plus difficile qu'on constatait que nos recettes baissaient. Ca tombe mal. Ca va nous obliger à faire des choix. Il va falloir faire ces travaux et on remettra certainement les travaux qu'on avait prévus cet hiver. L'économe des Sanctuaires pense que ces difficultés passagères pourraient relancer les fidèles les plus généreux: Nous espérons aussi une mobilisation des donateurs à cette occasion. Dimanche, les Sanctuaires ont reçu des appels de personnes proposant leurs services pour participer au travail de nettoyage qui devait débuter lundi. ROMANDIE.COM 21/10/2012 -
VILLEPINTE - Chaque Français jette entre 20 et 30 kilos de nourriture par an, un gaspillage que le gouvernement veut diviser par deux d'ici 2025, en favorisant la vente de produits à l'unité ou la récupération des invendus par les associations d'aide aux plus démunis. Chaque Français jette de 20 à 30 kilos de nourriture chaque année dont 7 kilos d'aliments encore sous emballage, a expliqué à l'AFP le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, en marge du Sial, plus grand salon alimentaire du monde, qui a ouvert dimanche à Villepinte, près de Paris. Un thème qui parle à une majorité de Français puisque 54% d'entre eux considèrent que la lutte contre le gaspillage est un acte important à faire au quotidien et 57% en parlent déjà avec leur entourage, selon un sondage TNS Sofres publié dimanche. Pourtant, 31% seulement des sondés reconnaissent jeter les restes d'un repas au moins une fois par mois, 28% du pain. C'est un enjeu de pouvoir d'achat puisque la perte due au gaspillage est estimée à 500 euros par an par foyer, selon le ministre. Il s'agit de plus de s'engager concrètement contre les dérives de la société de surconsommation. Le plan comprend cinq actions destinées à enclencher une dynamique auprès de la grande distribution, des industriels, des associations et des consommateurs car, sur l'ensemble de la chaîne alimentaire, ce sont 150 kilos qui sont gaspillés par an et par personne en France, rappelle M. Garot. Un chiffre toutefois un peu meilleur que la moyenne européenne: 190 kilos, selon lui. La vente des produits à l'unité sur les produits d'entrée de gamme fera son arrivée sur les étals de Monoprix, a annoncé le ministre. D'autres enseignes ont déjà lancé ce type d'initiatives, à l'instar d'Auchan qui a mis en place l'achat en vrac des denrées ou la vente de portions de viande individuelles. On va aussi travailler sur la vente promotionnelle différée: c'est-à-dire le client achète trois lots pour le prix de deux mais récupérera son troisième lot plus tard pour qu'il ne périme pas dans son réfrigérateur, a détaillé le ministre. Monoprix, Système U ou Casino sont engagés dans ce plan pour y participer d'une façon ou d'une autre, a assuré M. Garot. Contactée par l'AFP, la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter ces mesures. Avec les marchés d'intérêt national (MIN), le gouvernement veut également encourager la récupération des invendus pour le Secours populaire ou de la Banque alimentaire notamment, a détaillé le ministre. Car aujourd'hui, cette récupération reste ponctuelle. Des opérations pilotes sont aussi menées dans des collèges en Dordogne (sud-ouest) pour que les élèves prennent la juste portion. Enfin, un site internet, www.gaspillagealimentaire.fr, est lancé pour véhiculer les bonnes pratiques auprès des Français. Toutes ces actions seront mises en place progressivement avant la signature d'un pacte national anti-gaspillage en juin. Et aujourd'hui, il y a une très forte demande des consommateurs sur ces sujets là: ils veulent qu'on les aide à consommer malin, explique à l'AFP Xavier Terlet, du cabinet XTC, spécialiste des innovations culinaires. De nombreuses innovations présentées au Sial vont dans ce sens comme un pot de miel à 1 euro si une seule personne du foyer en consomme, des enrobages alimentaires consommables pour économiser des emballages ou encore des bouchées de glace pour les petites envies, pour éviter de jeter la moitié de son bâtonnet. ----->Une initiative bienvenue et heureuse... J'espère que dans un futur proche les grandes surfaces comme C.......r (entre autres) ne jetteront plus les invendus... et/ou produits ayant atteint la DLC. A plusieurs reprises j'ai tenté d'en récupérer pour nourrir les chats errants et j'ai toujours essuyé un refus disant que la loi obligeait à jeter les invendus et/ou produits rattrapés par la DLC... ROMANDIE.COM 21/10/2012