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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. TOULOUSE - Les Sanctuaires de Lourdes désignent un domaine de 52 hectares où ont été édifiés 22 lieux de culte et deux structures d'accueil pour les malades. Le terme sanctuaire désigne un édifice de pélerinage, la crypte de la Basilique de l'Immaculée Conception étant le sanctuaire originel, bâti en 1866. Autour de la Grotte, le coeur des Sanctuaires, où selon la foi catholique la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous en 1858, ont été construites trois basiliques: l'Immaculée Conception (1871), Notre-Dame-du-Rosaire (1901) et Saint-Pie X (1958), ainsi que plusieurs chapelles et églises. Les autres lieux symboliques des Sanctuaires sont l'Esplanade où se déroulent les processions quotidiennes, les piscines où les malades sont baignés et les fontaines d'où coule l'eau de la source de la Grotte. Les structures d'hébergement, l'accueil Notre-Dame (900 lits) et l'accueil Saint-Frai (400 lits), reçoivent 40.000 des 60.000 malades passant par Lourdes chaque année. L'ensemble est la propriété du diocèse de Tarbes et Lourdes. Aux côtés du recteur et d'une trentaine de chapelains (prêtres diocésains et religieux), 400 laïcs - 300 à l'année, 100 saisonniers d'avril à octobre - travaillent sous la direction d'un directeur général. Le budget des Sanctuaires s'est élevé en 2011 à 30 millions d'euros. Les offrandes (cierges, quêtes, dons) représentent environ 75% du budget. Les autres sources de recettes sont l'hébergement et la restauration, les activités commerciales (Lourdes Magazine, librairie, médailles de la Monnaie de Paris). ROMANDIE.COM 21/10/2012
  2. PARIS (Sipa) -- Le séisme qui a touché la ville de Lorca le 11 mai 2011, dans le sud de l'Espagne, faisant neuf morts et provoquant de sérieux dégâts matériels, a peut-être été provoqué par le pompage d'une nappe d'eau souterraine. C'est l'hypothèse avancée par des chercheurs dans le dernier numéro de la revue "Nature Geoscience", dans une étude rendue publique dimanche. L'équipe de Pablo González, de l'Université de l'Ontario Occidental (Canada), a utilisé des données satellites pour étudier la déformation de la faille à l'origine de ce séisme d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle ouverte de Richter. Les chercheurs ont constaté que l'épicentre du séisme, situé à environ 3 kilomètres de profondeur, coïncidait avec le site d'une grande nappe phréatique dont le niveau avait diminué de 250 mètres depuis les années 1960 à cause du pompage. D'après leur modélisation, la diminution de la masse d'eau a entraîné un "rebond" de la croûte terrestre tout près de la faille sismique. Ce rebond a augmenté le stress subi par la faille et provoqué le glissement à l'origine du séisme du 11 mai 2011, avancent les chercheurs. "Les séismes induits par l'homme sont des phénomènes bien connus mais le modèle présenté dans cette étude est inhabituel", commente pour Sipa le géophysicien François Cornet, de l'Ecole et Observatoire des sciences de la Terre de Strasbourg. "Le plus souvent, comme pour la géothermie, c'est l'augmentation de la pression qui accroit la contrainte sur la faille et qui déclenche le séisme", explique le chercheur. "Dans leur modèle, ce n'est pas la pression qui varie mais la contrainte elle-même. C'est assez surprenant". Même si n'est pas le seul déclencheur du séisme de Lorca, le pompage de l'eau a pu être un facteur aggravant, estime de son côté le géologue Jean-Philippe Avouac, de l'Institut de Technologie de Californie, dans un commentaire publié par "Nature Geoscience". Cela pourrait expliquer que la rupture ait été aussi importante à une aussi faible profondeur. "Nous devons rester vigilants sur ces perturbations induites par l'homme, en particulier pour les projets de séquestration en profondeur de CO2 qui pourraient affecter une part importante de la croûte terrestre", écrit Jean-Philippe Avouac. ROMANDIE.COM 21./10/2012
  3. Ishinomaki, une ville japonaise au nord-est du Japon durement touchée par le tsunami dévastateur de l'année dernière, organise pour la première fois un festival de vente de poissons. Ce festival, qui se tient à l'occasion de prises records, propose à la vente des poissons à un prix raisonnable. L'événement avait été annulé l'année dernière en raison de la catastrophe de mars 2011. Les visiteurs nombreux ont participé à ce festival sur la grand-place dimanche. Le nombre des stands n'a pas dépassé un sixième de ce qu'il était il y a deux ans. Un octogénaire s'est déclaré extrêment heureux d'assister à la reprise de ce festival, qui entre dans le cadre des efforts de reconstruction. NHK 21/10/2012
  4. Rien de tel pour décrire le comportement et les migrations d’un animal que de le suivre à la trace. C’est facile à dire, mais difficile à faire lorsqu’il s’agit... d’un requin taureau. Deux chercheurs ont trouvé la solution : laisser un engin autonome, plus précisément un glider, effectuer cette tâche. Certains squales risquent de se demander pourquoi ils sont constamment suivis par des torpilles jaunes ! Les chercheurs rivalisent d’ingéniosité pour décrire les habitudes de vie des requins. Le dernier exemple en date nous vient du Delaware, un État américain bordant l’océan Atlantique. Matthew Oliver et Dewayne Fox viennent d’unir leurs forces pour mettre au point un engin autonome pouvant suivre des requins taureaux Carcharias taurus à la trace ! L’objectif étant de récolter à intervalles réguliers de précieuses informations sur ces squales. Plusieurs techniques de suivi des requins ont déjà été employées par cette équipe. Depuis 2006, près de 500 squales ont ainsi été équipés d’émetteurs acoustiques. Plus de 70 stations d’écoute réparties dans la baie du Delaware et sur la côte atlantique permettent d’enregistrer les « pings » émis au passage des individus marqués. Ces installations ont un défaut majeur : elles sont fixes et donc inopérantes lorsque les animaux marqués évoluent au-delà d’une certaine distance. Des pop-off satellite archival tags (PSAT) ont également été utilisés. Fixés sur le corps des requins, ces enregistreurs archivent de nombreuses informations, par exemple de géolocalisation, avant de se détacher au bout d’une période définie, par exemple un an. Des signaux satellite sont alors émis afin de permettre leur localisation puis leur récupération. Ces deux systèmes sont utiles, mais les contraintes imposées sont importantes. Otis, le glider espion, est quant à lui mobile. Il peut de plus régulièrement transmettre des données, certaines caractérisant même les environnements rencontrés. Les gliders (mot anglais signifiant planeur) ressemblent à des torpilles pourvues, d’ailes. En activité, un système de ballasts permet de faire monter ou descendre l’engin sous-marin autonome (ou AUV pour autonomous underwater vehicle) qui "plane" grâce à ses petites ailes. En l'absence d'hélice, c’est une gouverne qui lui permet de changer de direction. Ces outils océanographiques de petite taille, environ 1,5 m de long, sont initialement prévus pour récolter des données physicochimiques(température, salinité, turbidité, taux d’oxygénation, etc.), mais Matthew Oliver a eu l’idée de leur ajouter un récepteur acoustique. Après son lancement, Otis (l’acronyme de Oceanographic Telemetry Identification Sensor) peut soit se déplacer le long d’une trajectoire définie, soit suivre un requin préalablement marqué. Dans le premier cas, il se charge de répertorier tous les signaux acoustiques reçus, permettant ainsi de cartographier avec précision des aires de répartition. En mode espionnage, il révèle la trajectoire suivie par la cible durant ses déplacements, une option utile dans l’étude des migrations, tout en fournissant des données sur les propriétés de l’eau rencontrée, une première. Un test grandeur nature a commencé la semaine dernière. Libéré dans l’embouchure du fleuve indien du Delaware, Otis est parti pour un périple vers le sud. Après 5 jours de voyage, des requins taureaux ont été localisés à proximité de l’île d’Assateague (6 à 14 km au large). Le glider devrait bientôt recevoir l’ordre de suivre un individu précis dans la cadre de la seconde phase de l’essai qui durera au maximum 15 jours. Otis dispose en effet d'une autonomie maximale de 4 semaines. Reste à savoir si les requins se rendront compte de la présence de cet espion incongru. Matthew Oliver pose derrière Otis, le glider devant révéler les habitudes de vie des requins taureaux. Ces engins enregistrent leur position en mer grâce à un GPS, mais uniquement après être remontés en surface. Evan Krape, University of Delaware FUTURA SCIENCES 21/10/2012
  5. Un nombre croissant de rats de l’ouest de l’Angleterre ont désormais muté et sont devenus résistants à la mort-aux-rats, révèle une étude universitaire. C'est une découverte préoccupante que révèlent les scientifiques de l’Université d’Huddersfield. Selon une étude qu'ils viennent de publier, près de 75% des rats de Bristol, Gloucestershire et Wiltshire, dans l’ouest de l’Angleterre, ont aujourd'hui développé une résistance aux poisons les plus courants. Celle-ci serait liée à des mutations génétiques dont les plus importantes ont été observées à Bath et à Wiltshire. Selon les experts, cette résistance est due à la mauvaise utilisation qui est faite de ces poisons, des doses trop faibles étant régulièrement utilisées. Les rats intoxiqués sont ainsi capables de survivre et, en s’accouplant avec d’autres rats résistants, donnent naissance à une nouvelle génération de rats sur lesquels la mort-aux-rats n’a plus aucun effet. Or, si de telles mutations avaient déjà été observées dans diverses régions du Royaume-Uni, l’étude de l’Université d’Huddersfield est la première à mettre en évidence une résistance aussi étendue dans l’ouest de l’Angleterre. Pour le Dr Dougie Clarke, qui dirige l’équipe de sciences biologiques de l’université, "certaines compagnies continuent à employer les mêmes produits [Bromadiolone et Difenacoum] dans des zones où se trouvent des rats résistants et les choses doivent changer. Nous sommes en train d’éliminer les rats potentiellement normaux en laissant des rats résistants. Il est nécessaire de trouver des alternatives pour ne pas utiliser ces mêmes poisons". D'autant plus que le risque est également d’intoxiquer d’autres animaux. En effet, comme l’explique Andy Beddows qui fait partie d’une compagnie de dératisation, "le poison qui reste présent à l’intérieur du rat immunisé peut être ingurgité par des animaux qui mangent les rats comme les oiseaux de proie ou les chats". L’étude a ciblé 25 communes à travers le pays et souhaite effectuer au total des tests sur environ 600 rats. Pour l’instant, 300 tests ont déjà été réalisés. Même si la recherche n’est pas encore terminée, les scientifiques jugent que d’ici dix ans, tous les rats des régions de Gloucestershire, Wiltshire et Bristol pourraient être résistants à la mort-aux-rats. MAXISCIENCES 21/10/2012
  6. Les divers paires d'yeux qu'ont les araignées sont spécialisées afin d'améliorer leur vision. Ainsi, une paire annexe qu'elles ont à l'avant de leur tête les aide à détecter les mouvements menaçants. Même avec leurs yeux principaux bouchés, elles peuvent se mettre en position de défense quand il le faut. Non, ce n’est pas pour flanquer encore plus la frousse aux arachnophobes que les araignées ont quatre paires d’yeux. C'est ce qu'explique une équipe de l’université du Massachusetts qui s’est penchée sur l’utilité d’une telle débauche oculaire. Selon sa publication dans la revue Biology letters, ces paires d’yeux auraient chez les araignées sauteuses des fonctions différentes et complémentaires. Ces araignées sont avant tout des chasseuses, elles ont donc besoin d’une meilleure vue que leurs congénères tisseuses. Les quatre yeux sur le devant de leurs têtes leur permet, logiquement, de voir ce qu’il y a devant elles. Mais si leur grosse paire centrale possède une rétine mobile, la paire périphérique est statique. La première offre ainsi aux araignées une vision précise et en couleur. Elles peuvent même voir dans le domaine des ultraviolets, hors de notre portée. La paire latérale a quant à elle, un champ de vision plus étendu mais de moins bonne résolution. Les chercheurs ont donc testé l’utilité de ces paires d’yeux face à une menace. Pour cela, trois groupes d’une quinzaine d’araignées ont été formés. Les premières ont servi de groupe de contrôle, les deuxièmes se sont retrouvées avec la paire d’yeux centrale masquée alors que pour les dernières c’était les yeux avant-latéraux. Les araignées ont été placées seules face à un écran où un point noir grossissait ou rétrécissait rapidement dès qu’elles regardaient dans sa direction. Face à la menace, 80% des araignées des groupes un et deux ont réagi et se sont mises en position de défense, les pattes avant levées. Ce pourcentage tombe à environ 15% pour les autres. Ces résultats indiquent donc que les yeux avant-latéraux s’occupent d’identifier les menaces afin que les araignées puissent réagir rapidement en cas de danger. Alors que la plupart des animaux n’ont qu’une paire d’yeux, les araignées ont donc des yeux véritablement spécialisés. "Nous observons une division du travail dans ce système de vue, explique Skye Long de l’université du Massachusetts à LiveScience. C’est une trajectoire différente prise par l’évolution afin de permettre à un animal très petit d’avoir une vision très complète." MAXISCIENCES 21/10/2012
  7. Le prestigieux concours Veolia Environment Wildlife Photographer of the Year vient de dévoiler les grands gagnants de sa 48e édition. Cette année, c’est le Canadien Paul Nicklen qui remporte le premier prix pour son cliché d’une colonie de manchots empereur sous les eaux de la mer de Ross. Même après 48 ans d’existence, le Veolia Environment Wildlife Photographer of the Year n’en finit pas de surprendre. Organisé par le Natural History Museum de Londres et le Wildlife Magazine de la BBC, le concours photo, parmi les plus vieux et les plus distingués au monde, se charge de récompenser chaque année les meilleures images de vie sauvage. L’objectif : révéler la nature sous des traits saisissants, telle qu’on l’a rarement vue. La compétition est ouverte aux passionnés du monde entier, de tout âge, amateurs ou professionnels. Cette année, quinze catégories thématiques réservées aux concourants adultes étaient à l’honneur. Les jeunes quant à eux, ont pu soumettre leurs clichés dans une des trois sous-divisions mises en place en fonction de leur âge : moins de dix ans, 11 à 14 ans et 15 à 17 ans. Près de 48.000 photographies provenant de plus de 95 pays ont été soumises à l’appréciation d’un comité international d’experts en photographie. Parmi les lauréats désignés, le jury a choisi Paul Nicklen comme grand gagnant de la compétition. Son cliché, baptisée "Bubble-jetting emperors", présente un groupe de manchots empereur, de retour d’expédition, sous une banquise de la mer de Ross, en Antarctique. Pour capturer ce cliché, le photographe du National Geographic Magazine a du attendre immobile dans l’eau glacée, le retour des oiseaux partis chercher de la nourriture pour leur petit. Il raconte à BBC news : "Sur cette image, les manchots empereurs reviennent du large. Ils ont été en mer durant trois semaines et leurs ventres sont pleins de nourriture qu’ils ramènent à leurs poussins. Ils sont sur le point de se propulser sur la glace". Parmi les jeunes photographes, c’est Owen Hearn un britannique de 14 ans qui remporte le premier prix. Son image présente un rapace, le Milan royal, dans les airs tenant un mulot dans ses serres. Auprès de lui on aperçoit la silhouette d’un avion en direction de l’aéroport de Londres Luton. L’adolescent a capturé ce cliché depuis la ferme de ses grands parents. Il explique : "Les Milan royaux se montrent plutôt en été, lorsque les tracteurs sont dehors. Je pense que c'est le bruit qui les amène vers nous. Ils sont attirés par le remue-ménage qui obligent les rongeurs à courir dans l’herbe". Les débuts du Veolia Environment Wildlife Photographer of the Year remontent à 1665. A l’époque, le concours ne présentait que trois catégories et rassemblait environ 600 images participantes. Aujourd’hui, l’initiative de renommée internationale est suivie par des millions de personnes tandis que les photographies des lauréats de chaque catégorie font l’objet d’une exposition au Natural History Museum de Londres qui s'achèvera le 3 mars 2013 pour partir en tournée dans plusieurs villes d’Europe. Bubble-jetting emperors, la photographie gagnante du concours (Crédit photo : Paul Nicklen/WPY) La photographie de rapace gagnante parmi les jeunes photographes (Crédit photo : Owen Hearn/WPY) Cette image d'un tigre de Sumatra en voie d'extinction remporte la première place de la catégorie Photojournaliste de la faune (Crédit photo : Steve Winter/WPI) Cette image de milliers de flamants roses des Caraïbes sur l'estuaire de la Ria Celestun au Mexique remporte la première place de la catégorie Visions créatives de la Nature (Crédit photo : Klaus Nigge/WPY) Cette photographie d'ours polaire se promenant sur des fragments de banquises de l'archipel de Svalbard remporte la première place de la catégorie Le monde dans nos mains (Crédit photo : Anna Henly/WPY) Dans la catégorie Comportement : Mammifères, c'est cette image de petits guépards chassant la gazelle qui remporte la première place (Crédit photo : Grégoire Bouguereau /WPY) Ce paysage du lac sous la neige est l'un des clichés lauréats du prix spécial Eric Hosking (Crédit photo : Vladimir Medvedev/WPY) Ce cliché de chiens sauvages africains dans une réserve du Zimbabwe remporte le prix Gerald Durell pour les espèces en danger (Crédit photo : Kim Wolhuter/WPY) Dans la catégorie 15-17 ans, c'est cette image de mouette rieuse prise à Londres qui remporte la première place (Crédit photo : Eve Tucker /WPY) Cette image d'un caïman dans les eaux boueuses du Pantanal au Brésil remporte la première place de la catégorie Comportement : Animaux à sang froid (Crédit photo : Luciano Candisani/WPY) MAXISCIENCES 20/10/2012
  8. Selon des chercheurs de l'Université McGill, l'ampleur d'une éruption volcanique dépendrait des premières secondes de croissance des bulles dans le magma. Si les éruptions volcaniques sont un phénomène largement étudié par les scientifiques, elles sont loin d'avoir dévoilé tous leurs mystères. Mais des scientifiques de l'Université McGill, emmenés par le Pr Don R. Baker, du département des sciences de la Terre et des planètes ainsi que ses collaborateurs internationaux ont fait une découverte d'importance. Ils sont parvenus à démontrer que l'ampleur d'une éruption volcanique dépend des dix premières secondes de croissance des bulles dans le magma. En effet, les éruptions sont mues par l'expansion rapide de bulles formées par l'eau et d'autres substances volatiles emprisonnées dans la roche en fusion qui remonte vers la surface sous un volcan. Ce phénomène est comparable à ce qui se produit lorsqu'on agite une boisson gazeuse. De la même façon, c'est aussi l'influence de la croissance des bulles et de la libération de gaz qui déterminent si le volcan produit une éruption violente ou pas. Pour déterminer que les dix premières secondes étaient essentielles, les chercheurs ont simulé la formation de bulles dans la mousse de magma à l'intérieur des volcans. Ils se sont pour cela servi de lasers et ont chauffé de la roche en fusion contenant de l'eau jusqu'au point d'ébullition. L'équipe a ainsi pu effectuer une microtomographie X tridimensionnelle d'échantillons au cours des 18 premières secondes de croissance de bulles et de moussage. Les images obtenues ont alors permis de mesurer le nombre et la taille des bulles, d'examiner la géométrie de leurs contacts entre elles et de déterminer le taux de libération des gaz et de diminution de la résistance de la mousse. De cette façon, les chercheurs ont constaté que des milliers de petites bulles se forment initialement, piégeant ainsi le gaz. Elles se transforment rapidement en une mousse constituée de bulles plus grandes dont la résistance diminue rapidement alors que le taux de libération du gaz augmente. Des changements qui interviennent tous lors des 15 premières secondes de croissance des bulles. Mais les chercheurs ne se sont pas arrêtés là puisqu'ils ont également réussi à comprendre dans quelles conditions se formaient et grossissaient les bulles menant à leur rupture dans la roche en fusion. Ces résultats laissent à penser que des roches en fusion ne contenant qu'une infime quantité d'eau pourraient produire de grandes éruptions dévastatrices. MAXISCIENCES 20/10/2012
  9. Publiée le 17 octobre sur PLoS ONE, une étude expérimentale américaine montre que les corneilles ont la faculté de consommer sans dommage des tissus animaux infectés par des prions, et de libérer ensuite, via leurs excréments, ces agents pathogènes, toujours actifs. Les prions, agents pathogènes de nature protéique, peuvent provoquer diverses maladies chez l’homme ou l’animal, comme la maladie du dépérissement chronique ou la tremblante du mouton. La propagation de ceux-ci est donc un phénomène qui préoccupe particulièrement les scientifiques. Pour en savoir plus, l’équipe de Kurt Vercauteren, de l'United States Department of Agriculture (USDA) s'est intéressée à un mode de propagation bien particulier, en testant les effets de ces protéines sur la corneille d'Amérique (Corvus brachyrhynchos). Au cours de l'expérience, les chercheurs ont nourri plusieurs de ces oiseaux avec des échantillons de cerveaux de souris infectées par des prions. Puis ils ont recueilli les fientes produites par les corneilles jusqu'à 4 heures plus tard, et injecté à des souris saines des extraits de ces excrétions. Au final, toutes les souris ainsi traitées ont montré des signes de maladies à prions. Ces résultats suggèrent donc que ces agents peuvent passer à travers le système digestif des corneilles et être excrétés totalement intacts et toujours aussi pathogènes. En vérité, des études antérieures avaient déjà suggéré que les insectes, la volaille et les charognards comme les corneilles peuvent être des porteurs passifs de prions. Mais c'est la première démonstration du fait que les prions peuvent alors conserver leurs capacités infectieuses. Selon les auteurs, ces résultats confirment la possibilité que les corneilles se nourrissant de carcasses infectées puissent propager les maladies à prions. ----->Ce genre d'étude, certes utile pour comprendre, me fait toujours froid dans le dos... Quid du devenir des corneilles à l'issue de ces tests ? J'espère que cette espèce prodigieusement intelligente, ne fera pas partie des prochaines victimes de la science. Déjà que des imbéciles les chassent les croyant nuisibles... Il ne faudrait pas que les résultats encouragent encore davantage ces faits ! Il conviendrait surtout d'éradiquer les prions car avant tout, selon ce que j'ai retenu, c'est l'alimentation qui en serait d'abord responsable... (confer les farines animales impliquées dans l'ESB). MAXISCIENCES 20/10/2012
  10. Selon la BBC, le gouvernement indien va mettre en place des mesures d’information et de protection pour assurer le maintien du moineau domestique dans les villes du pays, où il est en net déclin. "Oiseau d'État" : tel est désormais le statut du moineau domestique en Inde, selon une décision que viennent tout juste de communiquer les autorités de Delhi, la capitale du pays. Néanmoins, elles ne s'arrêtent pas là puisque cette mesure symbolique s’accompagnera, plus concrètement, d’une campagne d’information pour permettre au petit passereau de reconquérir son habitat urbain, où il se fait de plus en plus rare. En effet aujourd'hui, le moineau disparait rapidement du pays perturbé par les normes de construction des immeubles modernes où il ne trouve plus de recoins où nicher, menacé par la pollution et l’utilisation d’insecticides qui éliminent les vers dont il se nourrit mais aussi évincé par d’autres espèces plus opportunistes et moins fragiles. Autant de menaces grandissantes qui demandaient une réponse rapide des autorités qui se sont finalement décidées à agir. "Nous allons prendre des mesures pour veiller à ce que les moineaux reviennent, se sentent en sécurité et puissent vivre en paix dans la ville", a déclaré le 1er ministre Sheila Dikshit. "Les gens doivent être informés du fait que le moineau partage l'espace avec nous dans les villes. Et les enfants ont besoin d'être encouragés à les nourrir. Les moineaux sont des oiseaux intelligents, s'ils trouvent de la nourriture, ils reviendront", conclut pour sa part l’ornithologue Ranjit Lal. MAXISCIENCES 20/10/2012
  11. Un arachnologue allemand a découvert dans une caverne du Laos un faucheux (cousin des araignées) dont les pattes ont une envergure de plus de 30 cm, et dont l’espèce n’a encore pu être déterminée. Plus de 33 centimètres : telle est l’envergure des pattes de ce faucheux (un arachnide distinct des araignées) découvert au cours d'un voyage d'étude au Laos par Peter Jäger, de l'Institut de recherche Senckenberg (Francfort, Allemagne). La créature est l’un des plus grands représentants de son ordre zoologique, battu seulement par une espèce d'Amérique du Sud dont les pattes ont plus de 34 cm d’envergure. "Je collectais des araignées dans des grottes de la province méridionale de Khammouan. Dans l'une des grottes, j'ai découvert ce faucheux absolument énorme", a expliqué le Dr Jäger qui l'a alors observé sous toutes les coutures avant de mesurer ses pattes. Ceci lui a rapidement fait comprendre qu'il était en présence d'une espèce encore inconnue. "[Mais] pour tenter de classer cette créature correctement, cependant, et lui donner un nom scientifique, j'ai vite atteint mes limites", a reconnu le chercheur. D’autres arthropodes ayant des dimensions gigantesques ont été trouvés dans la même région : l’araignée Heteropoda maxima, d’une envergure atteignant 30 cm, le scorpion Typopeltis magnificus (26 cm) et le mille-pattes Thereuopoda longicornis (40 cm). Comment expliquer ce gigantisme ? "Une explication possible est le taux de croissance potentiellement plus lent dans les grottes", conclut le Dr Jäger. Le faucheux aux pattes de 30 centimètres découvert au Laos (crédits : Senckenberg) MAXISCIENCES 21/10/2012
  12. Comment s'appelle l'ustensile dont on se sert pour "curer" les pieds ?
  13. Oui, entièrement d'accord... Pourquoi prendre un animal si c'est pour le laisser ainsi à l'abandon. Surtout que poneys et chevaux ont des besoins spécifiques et ne pas s'en occuper les conduit à développer des troubles psychologiques et moteurs... Quand je lis des histoires aussi horribles... C'est la première question qui me vient à l'esprit. L'essentiel c'est qu'Héloïse aille mieux et s'achemine vers la guérison. Après il y aura tout un travail de remise en confiance afin de lui faire oublier les mauvais moments...
  14. ARUSHA (Tanzanie), 13 oct 2012 (AFP) - La Tanzanie, qui abrite l'une des plus importantes populations d'éléphants au monde, a demandé une nouvelle fois samedi à pouvoir vendre une partie de son stock d'ivoire, après un premier échec en 2010."Nous voulons vendre une partie du stock. Nous envisageons, avec le fruit de la vente de renforcer nos activités de lutte contre le braconnage (des éléphants) qui devient de plus en plus préoccupant", a indiqué à la presse le vice-ministre des Ressources naturelles et du tourisme, Lazaro Nyalandu. M. Nyalandu s'exprimait dans la petite ville touristique d'Arusha (nord) qui accueille à partir de lundi "la première conférence panafricaine sur la gestion touristique durable des parcs nationaux" à laquelle participeront, selon lui, la plupart des pays du continent. "Nous n'allons pas vendre l'ivoire de contrebande. Nous voulons vendre de l'ivoire d'éléphants morts de mort naturelle", a précisé le ministre, ajoutant que la Tanzanie compte en tout 137.229 kilos d'ivoire. Une première tentative tanzanienne de vendre 80,5 tonnes d'ivoire avait été rejetée en 2010 par la Conférence des pays signataires de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction (Convention on international trade of endangered species -CITES). La plupart des pays de la Conférence, dont le Kenya, voisin de la Tanzanie, s'étaient opposés au projet tanzanien, craignant qu'il ne donne un coup de pouce au braconnage. "Nous voulons cette fois-ci avoir l'appui total du Kenya car il nous faut absolument des moyens pour faire face au braconnage", a assuré le vice-ministre. En 2007, la conférence de la CITES avait adopté un moratoire sur la vente d'ivoire jusqu'en 2018. En rejetant la demande de dérogation tanzanienne, la CITES se disait "préoccupée" par la capacité des autorités tanzaniennes à lutter contre le trafic. 30 millions d'amis 13/10/2012
  15. BRUXELLES, 18 oct 2012 (AFP) - Des parlementaires européens, dont le Vert français Yves Cochet, ont réclamé l'interdiction de la production et de la vente de foie gras dans l'Union européenne pour mettre fin à "la torture de millions de canards et d'oies", s'est félicitée jeudi l'ONG Animal Equality. Le gavage des oies et canards est "une pratique immonde et barbare, c'est une authentique torture pour des millions d'oies et de canards qui subissent des souffrances quotidiennes indicibles pour permettre la consommation de foie gras", a affirmé l'eurodéputé italien libéral, Andrea Zanoni, à l'origine de cette initiative avec sept autres parlementaires de toutes tendances politiques. Ces eurodéputés ont réclamé l'interdiction de la production et de la vente du foie gras dans l'UE et ont cité en exemple le cas de la Californie (ouest des Etats-Unis) qui prohibe depuis juillet la vente et la consommation de foie gras. Cinq pays de l'UE (Belgique, Bulgarie, Espagne, France et Hongrie) produisent actuellement du foie gras. Dans les 22 autres pays de l'UE la production de foie gras est interdite, mais pas son importation, ni sa vente. "Les consommateurs ont le droit de savoir comment est produit le foie gras", a dit M. Zanoni. En début de semaine, le ministre français de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, s'était rendu au Parlement européen pour défendre la production de foie gras. Ce secteur emploie 35.000 personnes en France, a rappelé M. Garot. "Les produc-teurs français ont fait tout leur possible pour améliorer le bien-être des animaux et continueront de le faire", a-t-il insisté. Le ministre français était accompagné du chef étoilé André Daguin qui a profité de cette manifestation pour organiser plusieurs dégustations de foie gras dans l'enceinte du Parlement européen et assuré que "les animaux (utilisés pour produire du foie gras) ne souffrent pas". 30 millions d'amis 18/10/2012
  16. Une grande manifestation réunit les associations de protection animale et les amis des animaux, le 20 octobre 2012 à Paris (75), Toulouse (31) et Nîmes (30). L'occasion d'exprimer son indignation devant la récente décision du Conseil constitutionnel, qui a reconnu la conformité de la corrida à la loi française. La Fondation 30 Millions d'Amis soutient ce mouvement. Trois grands rassemblements d'origine citoyenne sont organisés pour faire entendre la voix des opposants à la corrida, à Nîmes, à Toulouse et à Paris. Ils réuniront les associations et les particuliers révoltés par le manque de volonté politique face à la torture animale, toujours autorisée dans certaines régions de France. Elle bénéficie en effet dans certaines localités du sud d’une impunité légale en totale contradiction avec la loi réprimant les actes de cruauté (article NDLR). Or la majorité des Français ne cessent de rappeler, par différents sondages successifs, qu’ils sont pour l’abolition de la corrida**. Après l’inscription de la tauromachie au patrimoine culturel immatériel français, la corrida vient d’être, sur avis du Conseil constitutionnel, reconnue conforme à la loi (21/9/21). Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur déception après cette décision. Une désillusion profonde qui ne doit cependant pas occulter le fait que «le débat crucial sur la cruauté commise envers les animaux ne pourra être mené sans une véritable réflexion sur le statut juridique de l’animal», comme le rappelle Reha hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui ne cesse d’agir contre les spectacles tauromachiques, soutient ces rassemblements. Informations pratiques Samedi 20 octobre à 14h Nîmes : Avenue Feuchères (face à la gare). Paris, Place du Palais-Royal (métro Palais-Royal - Musée du Louvre). Toulouse, place du Capitole. **48 % de la population française souhaite l’interdiction de la corrida, selon un sondage Ifop réalisé du 18 au 20 septembre 2012 (échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas) A lire aussi : Pour les Sages, la corrida est conforme à la Constitution Chambéry : 1ère "Ville anti-corrida et amie des animaux" ? 30 millions d'amis 11/10/2012
  17. L'Organisation des nations unies a annoncé la tenue d'une réunion dédiée au commerce de l'ivoire qui se déroulera en mars 2013, à Bangkok (Thaïlande). Une bonne nouvelle pour l’éléphant, toujours en danger dans bon nombre de contrées africaines ? 30millionsdamis.fr fournit quelques éléments de réponse. 176 pays membres de la CITES* (organisation affiliée à l'Onu en charge de la protection des espèces en danger) se prononceront dans quelques mois sur une possible interdiction de la vente d'ivoire d'éléphants. Mais cette mesure qui sera étudiée en mars 2013 devra - selon le règlement en vigueur - être votée par les deux tiers des membres de l'organisation pour être acceptée. Un pari difficile pour Renaud Fulconis, directeur de l'organisation Awely** : «Malgré l’urgence de la situation, nous restons très sceptiques car il s’agit d’un vote politique». Un vote politique engendré par une situation très particulière : En Afrique, 38 pays disposent d'une population d'éléphants. Pour 34 d’entre eux, le commerce international de l’ivoire est totalement interdit. Mais dans les quatre autres : [b]Namibie, Botswana, Afrique du Sud et Zimbabwe , les stocks d’ivoire provenant obligatoirement d’animaux abattus ou morts de causes naturelles, sont disponibles sur le marché légal.[/b] Cette différence provient du classement de la CITES des populations d’éléphants : classés en Annexe I [en voie d’extinction, ndlr] pour les pays où le commerce de l’ivoire est totalement proscrit et en Annexe II [espèce menacée, ndlr] pour les pays où le commerce de l’ivoire est «partiellement» autorisé. Une subtilité sémantique qui conduit de nombreux Etats dont la population d’éléphants est classée en Annexe I à souhaiter rejoindre le petit groupe de pays dont les pachydermes sont classés en Annexe II, afin de pouvoir faire à leur tour commerce de leur ivoire. Le sort de l’éléphant dépend ainsi de la CITES, mais aussi et surtout des défenseurs des animaux. Ces derniers tentent, à l’instar d’Awely, d’améliorer les relations entre humains et animaux sur les aires de répartition du mammifère : « L’éléphant fait des dégâts considérables, notamment sur les cultures, précise Renaud Fulconis. Le tuer est à la fois une façon de protéger son bien mais aussi également un complément de revenus même si cela ne représente qu’une infime partie de l’argent généré par le commerce de l’ivoire». Selon le directeur d’Awely, le meilleur moyen de protéger le pachyderme serait avant tout «de changer le regard des populations locales sur l’éléphant par un accompagnement et des mesures de développement». Un point de vue partagé par Céline Sissler-Bienvenu (Dir. IFAW*** France), pour qui le braconnage semble être devenu hors de contrôle dans l’ensemble des pays de l’aire de répartition de l’éléphant d’Afrique, elle ajoute qu'il est absolument nécessaire de «sensibiliser les consommateurs chinois car ils sont peu informés sur le fait que l’ivoire provient inévitablement d’un éléphant mort !». Des actions de pédagogie menées sur le terrain semblent aujourd’hui être le dernier rempart contre la disparition définitive de l’éléphant d’Afrique. - En savoir plus ou découvrir l'association AWELY - En savoir plus ou découvrir l'IFAW * Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, également appelée Convention de Washington ** Awely « des animaux et des hommes » *** Fonds international pour la protection des animaux 30 millions d'amis 18/10/2012
  18. L'association Ban Oboun a lancé un SOS pour sauver un chien victime du trafic routier près d'Uthai Thani, au nord de la Thaïlande. La Fondation 30 Millions d'Amis a répondu présente en allouant une aide exceptionnelle de 500 euros pour financer son opération. «Un chien même gravement blessé a toujours envie de vivre», témoigne Michèle Bise, qui voue sa vie aux animaux abandonnés à travers son association Ban Oboun, en Thaïlande. En décembre 2011, elle repère un chien au bord de la route menant à la ville d’Uthai Thani : l’animal est pratiquement paralysé de l’arrière-train, mais il parvient à bouger sa patte arrière droite. Immédiatement conduit chez le vétérinaire local, le diagnostic établit des blessures très graves. «La moelle épinière était sectionnée au niveau du bassin et sa patte arrière-gauche souffrait de multiples fractures, précise Michèle. Nous l’avons donc amené à l’hôpital vétérinaire de Chulalongkorn, à Bangkok, pour des examens plus approfondis.» Son état peut entraîner une paralysie locale de son système urinaire et intestinal, et doit être soigné au plus vite. Contrairement à ce qui était envisagé, les vétérinaires décident de ne pas amputer la patte atteinte, mais d’y placer une attelle en acier afin de tenter de ressouder les os. Une décision qui réjouit Michèle, qui s’est prise d’affection pour ce mâle baptisé Yang Chookit, dont l’âge est estimé à deux ans, et qui se révèle «très affectueux et très courageux». Photo : Michèle Bise / Ban Oboun En Thaïlande, les chiens sont très souvent déconsidérés et «certains conducteurs ne font pas vraiment attention car pour eux, "ce n’est qu’un chien"», regrette Michèle Bises. Et pour prendre le frais après des journées très chaudes, les chiens ont tendance à sortir la nuit... à l’heure où passent de nombreux camions et voitures. Le cas de Yang Chookit n’est malheureusement pas rare. Aujourd’hui, Yang Chookit commence une nouvelle vie au refuge Ban Oboun. «Il est turbulent et malicieux et a toujours envie de jouer ! En plus il est très pot de colle, il veut me suivre partout... Il fait déjà partie de notre grande famille», se réjouit Michèle Bise. Il devra garder son attelle environ un mois avant qu’on la lui retire. «Et nous devons le faire suivre encore deux mois pour surveiller sa patte et voir si il pourra la réutiliser un jour» conclut sa maîtresse. La Fondation 30 Millions d’Amis a alloué à l’association une aide exceptionnelle de 500 euros qui couvre l’opération, les frais post-opératoires et les pansements. Deux aides, l’une de 2 000 euros, l’autre de 6 500 euros, avaient été dédiées en 2011 au refuge Ban Oboun afin d’y améliorer les conditions de vie des chiens de Bangkok. Cela dit, aujourd'hui l'association a besoin de bénévoles mais aussi de personnel pour continuer à faire vivre le refuge... A la suite du départ de deux gardiens, le refuge Ban Oboun est à la recherche de personnel (rémunéré) pour les remplacer. Michèle Bise lance également un appel afin de trouver des volontaires bénévoles, prêts à venir quelques semaines - voire quelques mois - s’occuper des chiens. Hébergement gratuit... et vie de famille locale assurés ! Voir une vidéo de l''action de Ban Obun en Thailande - (extrait 30 Millions d'Amis du 7/3/2010) 30 millions d'amis 19/10/2012
  19. Livrées à elles-mêmes, deux hyènes rayées du zoo de Beyrouth, la capitale libanaise, viennent d’être prises en charge par une équipe spécialisée afin d’être ramenées en France. Une opération en partie financé par la Fondation 30 Millions d’Amis. Leur histoire : Il y a deux ans environ, le zoo de Beyrouth (Liban) ferme ses portes, laissant des dizaines d’animaux à leur triste sort. Face à cette situation, Animal Lebanon - une structure qui agit contre la détention d’animaux sauvages - contacte des organismes de protection animale dans le monde entier afin d’évacuer les pensionnaires abandonnés. La plupart d’entre eux seront sauvés. Mais Rita, une hyène rayée, et Sarah, une autre jeune femelle, ne trouvent aucune structure adéquate capable de les accueillir et restent enfermées dans une minuscule cage chez des particuliers. «Rita est très sociable, tandis que Sarah est très farouche, explique Viviane Tytelman, spécialiste faune sauvage au GRAAL*. Il fallait donc trouver un endroit où les deux hyènes pouvaient vivre dans de bonnes conditions en dépit de leurs différences de caractère ». Après plusieurs mois de recherches intensives, le choix se porte sur l’association Tonga Terre d’Accueil, spécialisée dans l’accueil d’animaux sauvages à Saint-Martin-la-Plaine (42). Après avoir obtenu les autorisations nécessaires - il aura fallu âprement négocier avec le gouvernement libanais mais aussi avec les autorités françaises - les deux animaux viennent enfin d’arriver sur le sol français (18/10/2012). «Les hyènes sont restées très calmes malgré les 17 heures d’attente aux douanes belges de Bruxelles», témoigne Viviane Tytelman. Il faut désormais faire preuve de patience et bien observer leur comportement. Car si Rita, cinq ans, est très docile (elle a été nourrie au biberon et se comporte comme un véritable animal domestique) Sarah, deux ans, a passé les neuf premiers mois de sa vie dans une cage rouillée et tellement exigüe qu’elle ne pouvait même pas y faire quelques pas. Au Liban, les hyènes sont considérées comme des animaux malfaisants ; elles peuvent être lapidées ou capturées et détenues dans les pires conditions. « Il y a fréquemment des hyènes rayées abattues sans pitié ou bempoisonnées» précise Lana El-Khalil, présidente d’Animals Lebanon. Cette chasse intensive et l’appauvrissement de son habitat a réduit sévèrement la population des hyènes rayées du Moyen-Orient sur toute son aire de répartition, ce qui en fait désormais une espèce menacée d’extinction. En outre, il n’existe actuellement aucune réglementation encadrant la détention d’animaux sauvages au Liban. Selon Animals Lebanon, le pays compte de nombreux zoos itinérants dans lesquels les animaux sont détenus dans des conditions indignes. En France, ces hyènes rayées constitueront désormais un apport important au plan d'élevage européen de cette espèce. La Fondation 30 Millions d’Amis salue la grande générosité de la compagnie aérienne Middle East Airlines, qui a offert gracieusement le voyage de Beyrouth (Liban) à Bruxelles (Belgique). Le succès de cette opération de sauvetage doit beaucoup à la coordination entre le GRAAL, Animals Lebanon, la Société Nationale de la Défense des Animaux et Tonga Terre d’Accueil. La Fondation a pour sa part financé à hauteur de 2 600 euros le rapatriement des deux mammifères. * Groupement de Réflexion et d'Action pour l'Animal 30 millions d'amis 19/10/2012
  20. Des chercheurs japonais craignent que les débris du tsunami géant qui a frappé la partie nord-est du Japon le 11 mars 2011 aient à long terme un impact nocif sur les écosystèmes marins. Une équipe de l'université de Kagoshima a traversé le Pacifique, entre le Japon et Hawaï, au cours des mois d'août et septembre à bord d'un navire de formation afin de constater visuellement la présence des débris. L'équipe scientifique a ainsi identifié plus de 900 objets. Certains débris ont même été retrouvés dans l'estomac de thons pêchés par les chercheurs. Selon eux, les débris trouvés ne proviennent pas forcément tous des zones frappées par le tsunami mais certains équipements de pêche retrouvés à la surface provenaient sans équivoque du nord-est du Japon. NHK 19/10/2012
  21. Berne (Sipa) Le canton de Berne veut fixer une date butoir pour l'arrêt de la centrale nucléaire de Mühleberg. La date sera fixée dans un contre-projet que le gouvernement bernois entend opposer, devant le peuple, à l'initiative qui demande l'arrêt immédiat de la centrale. Berne devient ainsi le premier canton à faire un pas "vers une sortie organisée du nucléaire". Le contre-projet doit être mis en consultation au début 2013. "C'est contraire au droit fédéral", protestent les milieux économiques. Le Conseil exécutif (gouvernement) bernois a annoncé vendredi qu'il a contrôlé la validité de l'initiative "Mühleberg à l'arrêt": "elle n'est pas contraire au droit supérieur" et elle est donc "réalisable". C'est la raison pour laquelle il va proposer au Grand Conseil de la soumettre au vote populaire. En revanche, il veut lui opposer un contre-projet qui reste à élaborer. Ce contre-projet devra contenir une date butoir que le gouvernement bernois n'a pas encore fixée. Le Conseil exécutif a cependant souligné qu'indépendam-ment de ce délai, il va sans dire que la centrale devrait être immédiatement mise hors service si la société qui l'exploite ou l'autorité de surveillance n'était plus en mesure d'en garantir la sécurité. Pour le gouvernement bernois, l'initiative "Mühleberg à l'arrêt" va à l'encontre des politiques énergétiques du canton et de la Confédération. Il est donc nécessaire de lui opposer un contre-projet qui va dans la "bonne direction", donc une sortie organisée du nucléaire. L'exécutif cantonal a prévu d'envoyer son contre-projet en consultation en janvier 2013. Il faut rappeler que le canton est actionnaire majoritaire des Forces motrices bernoises (FMB), l'exploitant de la centrale en cause située à quelques kilomètres de la capitale. Avec sa puissance électrique de près de 330 mégawatts, elle constitue un maillon important de la chaîne de production pour le nord-ouest de la Suisse. ROMANDIE.COM 19/10/2012
  22. RIO DE JANEIRO - Le travail a repris jeudi sur le chantier du grand barrage hydroélectrique de Belo Monte, dans l'Amazonie brésilienne, après un accord entre le consortium qui le construit et un groupe d'Indiens et de pêcheurs locaux qui occupait l'un de ses sites depuis 10 jours, a rapporté l'agence de presse publique Brasil. Après deux jours de négociation, Norte Energia, le consortium public qui érige ce barrage sur la rivière Xingu, s'est engagé à satisfaire les revendications des 150 protestataires qui occupaient le chantier Pimentel, l'un des quatre du barrage, depuis le 8 octobre. Une cinquantaine de pêcheurs et une centaine d'Indiens de six ethnies (Xipaia, Kuruaia, Parakanã, Arara, Juruna, Assurini) s'étaient associés pour occuper Pimentel, où le Xingu était déjà asséché, confisquant les clés des engins et forçant pacifiquement les ouvriers à quitter le chantier. Les manifestants accusaient Norte Energia de bafouer les accords signés lors de la dernière occupation en juin, quand 150 Indiens avaient déjà occupé le chantier Pimentel pendant trois semaines. Ils exigeaient la délimitation de leurs terres et l'expulsion des non indigènes, l'amélioration du système de santé, l'eau potable et l'assainissement de base, entre autres. Les manifestants accusent également Norte Energia de fermer le fleuve sans avoir résolu le problème du passage des bateaux d'une rive à l'autre comme l'exigeait l'Institut brésilien de l'environnement (Ibama). En construction sur le fleuve Xingu, le barrage, d'un coût de près de 13 milliards de dollars, est le plus important en cours d'édification au Brésil, et sera le troisième au monde, après celui des Trois Gorges en Chine, et un autre au Brésil, celui d'Itaipu, dans le sud. Il fournira 11.233 MW, soit 11% de la capacité installée du pays. Sa mise en place entraînera l'inondation de 502 km2 mais les terres indigènes ne seront pas touchées. Cependant, l'édification du barrage risque de changer le mode de vie des communautés vivant aux alentours, qui ne pourront plus pêcher dans la rivière pour leur subsistance. Norte Energia affirme que 117 projets sociaux-économiques et environnementaux sont déjà en cours dans la région pour une enveloppe de 117 millions de dollars. De son côté, l'association Xingu Vivo, qui défend les droits des autochtones, a indiqué que les mesures annoncées restaient à définir lors de réunions à venir, mais prévenu que si Norte Energia n'honorait pas une fois de plus ses promesses, celles-ci ayant valeur juridique, le consortium s'exposerait à de coûteuses amendes. ROMANDIE.COM 19/10/2012
  23. Lausanne (Sipa) La pêche dans le Léman n'avait jamais été aussi fructueuse depuis plus de 30 ans. 2011 a été une année record avec près de 1.300 tonnes de poissons attrapés par près de 9.000 pêcheurs. La féra et la perche représentent près de 90% des prises, a annoncé vendredi l'Etat de Vaud. La Commission internationale pour la pêche dans le Léman a fait le point il y a quelques jours à Thonon-les-Bains. Selon ses calculs, 1.286 tonnes de poissons ont été prélevées du lac Léman en 2011. Ce chiffre confirme les bons résultats enregistrés depuis 2009 et représente un record jamais atteint depuis 1980 et l'entrée en vigueur des accords transfrontaliers sur la pêche. Les 140 pêcheurs professionnels ont prélevé l'essentiel des captures avec 1.180 tonnes. Les 8.812 pêcheurs de loisirs se sont partagé le reste. Le nombre de permis annuels a augmenté de 16% par rapport à 2010. Deux poissons représentent l'essentiel des victimes: le corégone, ou féra, et la perche. 780 tonnes de féra ont été pêchés, ce qui constitue le plus gros tonnage enregistré dans l'histoire de la pêche dans le Léman. Comme ce poisson se reproduit bien et est abondant dans le lac, la Suisse et la France ont décidé d'en prolonger exceptionnellement la pêche de 15 jours. Les prises d'omble chevalier et de truite ont sont en légère augmentation avec 16 et 14,5 tonnes respectivement, mais restent au niveau des années 2005-2010. Le brochet est en légère baisse avec 35,5 tonnes, mais il est nécessaire de maintenir la pression sur ce poisson, grand prédateur des salmonidés. L'ouverture de la pêche 2013 est fixée au 13 janvier pour les salmonidés. ROMANDIE.COM 19/10/2012
  24. PARIS - Le stock de poissons et crustacés disponibles dans l'une des principales zones de pêche d'Europe a été divisé par six en 50 ans, mais avec un niveau de prises resté stable, les poissons pêchés sont bien plus petits et les bateaux vont chercher de nouvelles espèces, selon une étude. Nous nous sommes habitués à gérer la pénurie, constatent Sylvie Guénette, biologiste, et Didier Gascuel, professeur en écologie marine, de l'Université européenne de Bretagne (France), auteurs d'une étude sur les stocks de poissons et la santé des écosystèmes entre la Mer celtique et le Golfe de Gascogne. Publiée cette semaine dans la revue scientifique Ocean and Coastal Management, l'étude s'intéresse à l'évolution entre 1950 et 2008 de cette zone entre le sud de l'Irlande et la côte espagnole. La très forte diminution des stocks de poissons a eu lieu avant les années 70, précise l'étude, qui montre que dans le même temps les quantités de poissons débarquées sont, elles, restées quasiment stables. Cette apparente stabilité masque une augmentation extrêmement importante de la pression de pêche (nombre de bateaux, taille, équipement de plus en plus sophistiqué), qui a été multipliée environ par dix, un changement dans la composition des espèces capturées et des lieux de pêche, souligne l'étude. La taille maximale des poissons débarqués a diminué de 32 cm pour l'ensemble de tous les poissons et de 19 cm pour les seuls poissons de fond et la proportion d'individus immatures dans les débarquements est devenue très importante, écrivent les chercheurs. Les grands poissons prédateurs, thon ou morue, ont subi les plus graves conséquences. Devant la disparition de certaines espèces, les pêcheurs --principalement français, espagnols et britanniques-- ont amélioré leur technologie, resserré les mailles de filets toujours plus longs, prospecté toujours plus loin et exploité de nouvelles espèces. Ainsi, l'intérêt porté aux araignées de mer et tourteaux est né du déclin du homard breton, de la langouste rouge et de la coquille Saint-Jacques entre 1958 et 1970. Globalement, la politique européenne commune semble avoir arrêté le déclin et la situation de quelques stocks s'est légèrement améliorée dans les toutes dernières années, écrivent-ils. On a atteint un point d'équilibre, précise à l'AFP M. Gascuel, mais il est très bas. Il est aussi très inefficace. On dépense beaucoup d'argent pour aller chercher une ressource rare, ajoute-il, avançant que pour reconstruire les stocks et restaurer la productivité des écosystèmes, il faudrait une diminution par 2 ou 3 de la pression de pêche. ROMANDIE.COM 19/10/2012
  25. Quelque 50'000 foyers étaient privés d'électricité vendredi matin dans le sud-ouest de la France. Des vents soufflant à plus de 100 km/h ont provoqué des chutes d'arbres et de branches sur les lignes, a annoncé un porte-parole d'ERDF (Réseau de distribution d'électricité en France). La région Midi-Pyrénées est la plus touchée avec 40'000 foyers touchés, a ajouté le porte-parole. Plus de 800 agents d'ERDF sont déployés pour faire face à la situation, a-t-il dit. Des techniciens ont été appelés en renfort de régions voisines, Languedoc-Roussillon et Poitou-Charente. "Tout le monde s'est mobilisé tôt ce matin", a ajouté le porte-parole en soulignant que le phénomène est "violent et durable" et que les agents voient arriver de nouveaux incidents au fur et à mesure qu'ils opèrent. Les pompiers de Tarn-et-Garonne ont dit avoir procédé en 24 heures à 111 interventions. Deux personnes ont été légèrement blessées jeudi soir à Montauban. Leurs collègues de la Haute-Garonne ont chiffré à près de 200 le nombre des interventions en tous genres dues au vent entre jeudi soir et vendredi matin. Météo-France affirmait vendredi matin que cet "événement d'autan était remarquable par sa durée, notamment la période de vents supérieurs à 100 km/h". ROMANDIE.COM 19/10/2012
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