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BelleMuezza

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  1. Plusieurs mines fournissent l'uranium dont l'industrie nucléaire a besoin, mais elles risquent un jour de ne plus pouvoir répondre à la demande. Heureusement, ce métal est également présent en grande quantité dans les océans. Une molécule extraite des déchets de crevettes produits par l’industrie agroalimentaire pourrait rendre son extraction rentable. L’industrie nucléaire a besoin d’un apport régulier en uranium pour fonctionner. Ce métal est actuellement extrait de mines réparties un peu partout sur la planète, notamment au Kazakhstan, au Niger, en Australie et aux États-Unis. La demande pour cette ressource terrestre ne cesse d’augmenter tant la filière nucléaire se développe, au risque de parvenir un jour à dépasser l’offre et donc à créer une pénurie. L’une des solutions envisagées pourrait provenir des océans. En effet, près de 4,5 milliards de tonnes d’uranium seraient dissoutes dans les eaux salées du globe, de quoi faire fonctionner l’ensemble du parc nucléaire mondial durant les 6.500 prochaines années. Malheureusement, son extraction n’est absolument pas rentable, sa concentration dans l’eau étant particulièrement faible. Chaque tonne d’eau renfermerait seulement 3,3 mg d’uranium. Plusieurs méthodes de capture ont été développées depuis les années 1960 mais sans grand succès jusqu’à présent. Seule une initiative s’est démarquée en 2003. Des Japonais sont parvenus à prélever par filtration 1 kg du précieux métal en utilisant un tamis géant (100 m de long) immergé à 200 m de profondeur. Il se composait d’une trame faite de plastique et d’un ligand spécifique. La récolte de l’uranium se faisait hors de l’eau grâce à des rinçages du tamis par une solution acide. L’expérience n’a pas été poursuivie tant le coût des opérations et de fabrication était important. Depuis, de nombreux travaux ont été menés pour améliorer cette technique (notamment en cherchant à augmenter l’efficacité du ligand, un polyacrylamidoxime) ou tout simplement à le remplacer. Robin Rogers de l’University of Alabama s’est quant à lui intéressé à la fabrication du tamis en lui-même. Ne serait-il pas possible de le construire avec un matériau moins cher, résistant dans le temps et pourquoi pas biodégradable ? La réponse à cette question lui est venue des poubelles de producteurs de crabes et de crevettes ! Ses travaux ont été présentés lors de la 244e rencontre de l’American Chemical Society (ACS). Les crevetticulteurs et carcinoculteurs vivant en bordure du golfe du Mexique dépensent chaque année des milliers de dollars pour se débarrasser des carapaces de leurs crustacés, un véritable gâchis. Or, ces structures biologiques sont constituées d’un polymère particulièrement résistant et surtout biodégradable : la chitine. Robin Rogers a donc eu l’idée de recycler ces déchets. Un liquide «ionique», permettant d’extraire ce polysaccharide directement à partir des carapaces a donc été développé. Les tests ont par la suite montré que la chitine supportait très bien les procédés de fabrication les transformant en fibres puis en tamis. L’utilisation de la chitine et des nouveaux ligands, ou leur remplacement par des nanomatériaux poreux faits de silice ou de carbone, permettrait de réduire par deux le coût d’extraction de l’uranium hors de l’eau de mer, faisant passer le prix du kilogramme récolté de 990 à 560 euros. Malheureusement, ce prix est toujours 5 à 18 fois plus élevé que celui d’une extraction minière (30 à 100 euros du kg). De gros efforts restent donc à réaliser. Néanmoins, l’extraction d’uranium à partir des océans, plus respectueuse de l’environnement que son homologue terrestre, laisse entrevoir un avenir serein pour l’industrie nucléaire, les ressources de base ne risquant pas de manquer. FUTURA SCIENCES 24/08/2012
  2. C’est le premier kiosque solaire d’Afrique. Installée en Éthiopie, cette invention allemande s’inspirant d’un modèle utilisé à Turin pourrait s’avérer très utile dans les régions rurales d’Afrique. Le «Solar Kiosk » est une petite structure de forme cubique, entièrement recouverte de panneaux solaires. L’électricité qu’ils produisent va permettre aux habitants de la région de pouvoir recharger téléphones portables, ordinateurs, lampes électriques, réchauds électriques ou encore batteries de voiture. De plus le kiosque, équipé d’un réfrigérateur solaire, fait office d’épicerie. Un service rare et appréciable dans cette région d’Éthiopie, à proximité du lac Langano, à 225 kilomètres d’Addis-Abeba. D’après son fabricant, la société allemande Solarkiok GmbH, ce kiosque est essentiellement fabriqué à partir de matériaux locaux comme le bois, l’adobe, les produits recyclés… MAXISCIENCES 21/08/2012 - L'énergie
  3. Lire l'article détaillé concernant l'éruption de 1980 : Éruption du mont Saint Helens en 1980. Le 20 mars 1980, le mont Saint Helens fut le théâtre d'un tremblement de terre d'une magnitude 4,2 sur l'échelle de Richter. Des vapeurs s'échappèrent dès le 27 mars. À la fin du mois d'avril, le côté nord de la montagne commença à se bomber. Un second tremblement de magnitude 5,1 commença le 18 mai à 8h32 sans signe précurseur. Celui-ci endommagea fortement le flanc nord du volcan en créant un éboulement gigantesque. Les matières volcaniques sous pression à l'intérieur du Saint Helens se libérèrent en une énorme coulée pyroclastique qui recouvrit la végétation et les habitations sur 600 km2. L'éruption fut classée en force 5 en indice d'explosivité volcanique. La destruction du flanc créa des lahars (coulées de boue) composés de glaces, de neiges et d'eau. Les lahars s'écoulèrent sur plusieurs kilomètres le long des rivières Toutle et Cowlitz en détruisant des ponts et des camps de bûcherons. Un total d'environ trois km3 de matières fut ainsi transporté jusqu'à 27 kilomètres du volcan. Pendant plus de neuf heures, un énorme panache de cendres assombrit le ciel en grimpant à une hauteur comprise entre 20 et 27 kilomètres d'altitude. Le panache se déplaça vers l'est à une vitesse moyenne de 95 km/h en atteignant l'État de l'Idaho à midi. Aux environs de 17 h 30, le panache diminua en taille et le nombre d'explosions diminua les jours suivants. L'énergie dégagée équivalait à 350 mégatonnes de TNT ce qui est semblable à 27.000 bombes atomiques d'Hiroshima. Le volcan rejeta au total 2,9 km3 de matières sans compter les matières déplacées lors du glissement de terrain. La hauteur du volcan chuta de 400 mètres et un cratère de 3,2 kilomètres de diamètre pour 800 mètres de profondeur se créa. L'éruption tua 57 personnes, environ 7 000 grands animaux sauvages (cerfs, wapitis, et ours) et une estimation de douze millions de poissons. L'éruption détruisit ou endommagea 200 maisons, 24 kilomètres de voies ferrées et 300 kilomètres de routes. Entre 1980 et 1986, l'activité continua avec la création d'un nouveau dôme dans le cratère. Du 7 décembre 1989 au 6 janvier 1990 et du 5 novembre 1990 au 14 février 1991, le volcan entra en éruption en projetant de gros nuages de cendres. 2004 à aujourd'hui Le magma atteignit le sommet du cratère le 11 octobre 2004 en créant un nouveau dôme au sud du cratère existant. Il continua à grandir en 2005 et 2006. Le mont Saint Helens montra une activité renforcée le 8 mars 2005 lorsqu'un panache de poussières monta à 11.000 mètres d'altitude ce qui le rendit visible depuis la ville de Seattle. Cette éruption mineure fut accompagnée d'un tremblement de terre de magnitude 2,5. Le 22 octobre 2006, un tremblement de terre de magnitude 3,5 sur l'échelle de Richter causa la chute d'une partie du dôme magmatique qui envoya une projection de cendres à plus de 600 mètres de hauteur. Le 19 décembre 2006, un large panache de cendres fut observé faisant croire à la population qu'une grosse éruption avait eu lieu. Au contraire, l'observatoire régional des volcans (USGS) ne mentionna rien d'alarmant dans la taille du panache observé. Le volcan est en fait en éruption permanente depuis octobre 2004 mais les éruptions ont toujours été très limitées. Le 22 août 2009, plusieurs séismes de magnitude 2 à 2,4 sur l'échelle de Richter ont été enregistrés. Suite à ces secousses, l'activité géothermique du dôme de lave du cratère a augmenté. Le 12 avril 2010, après de longs mois d'une intensité géothermique faible, un sursaut d'activité de la chambre magmatique a provoqué un dégagement intempestif de fumées à forte teneur en sulfure d'hydrogène. Photo : Colin Faulkingham - Vue à partir de l'observatoire de Johnston Ridge 25 ans après l'éruption. Photo : USGS Cascades Volcano Observatory - Le mont en février 2005. WIKIPEDIA août 2012
  4. La première période éruptive du mont Saint Helens est connue sous le nom de Ape Canyon Stage (il y a environ 35.000 ans), la «période Cougar» (Cougar Stage) date d'environ 18.000 ans et la période de Swift Creek d'environ 8.000 ans. Ces trois premières périodes sont groupées sous la dénomination de «Période Ancienne». La période moderne qui commença en 2 500 ans av. J.-C. est appelée Spirit Lake Stage. La période moderne et la période ancienne diffèrent dans la composition des laves. Les anciennes sont composées de dacite et d'andésite alors que la composition de la période moderne est plus diversifiée avec notamment de l'olivine, du basalte en plus de l'andésite et du dacite. Le mont Saint Helens débuta sa croissance au Pléistocène il y a environ 37.600 ans. Durant la période Ape Canyon stage se produisirent des éruptions composées de pierres ponces et de cendres. Il y a 36.000 ans, un grand lahar coula en bas du volcan. Les coulées de boues étaient de force importante durant tous les cycles des éruptions du Saint Helens. La première période se termina il y a environ 35.000 ans et fut suivie de 17.000 années de calme. Des parties du premier cône du volcan ont été déplacées par des glaciers durant la glaciation qui eut lieu il y a 14.000 à 18.000 ans. La seconde période éruptive, composée de nuées ardentes et de coulées de laves, commença il y a 20.000 ans et dura 2.000 ans. Après 5.000 nouvelles années de sommeil, le volcan se réveilla il y a 13.000 ans avant de se rendormir il y a 8.000 ans de cela. Cette dernière période ancienne vit la présence de coulées pyroclastiques, la montée du dôme et le recouvrement du paysage avec des ejectas. Périodes éruptives de Smith Creek et de Pine Creek Le repos qui dura alors environ 3.500 ans et s'arrêta il y a environ 4.500 ans avec le début de la période de Smith Creek. Les éruptions crachèrent d'énormes quantités de cendres et de pierres ponces jaunes-brunes qui recouvrirent des zones de plusieurs milliers de kilomètres carrés. L'éruption qui est survenue 1.900 ans av. J.-C. est sans conteste la plus grande qu'ait connu le mont durant l'époque Holocene si l'on en juge le volume d'une couche de cendres datant de cette période. Cette période éruptive dura jusque 1.600 av. J.-C. et laissa une couche de 46 centimètres de matières rejetées à 80 kilomètres de là dans le parc national du Mont Rainier. Des traces furent même retrouvées au Nord-Est du parc national Banff dans la province canadienne de l'Alberta et dans l'État de l'Oregon au sud. Cela laisse penser qu'une quantité d'environ 10 km3 de matières fut rejetée durant ce cycle. Le volcan se reposa ensuite durant 400 ans. Le Saint Helens se réveilla à nouveau 1.200 ans av. J.-C. durant la période éruptive de Pine Creek. Elle dura 400 ans et fut caractérisée par de plus petites éruptions. Plusieurs coulées pyroclastiques touchèrent les vallées avoisinantes. Une grande coulée de boue obstrua en partie 65 kilomètres du cours de la rivière Lewis entre 1.000 et 500 ans av. J.-C. Périodes éruptives de Castle Creek et de Sugar Bowl La période éruptive de Castle Creek commença 400 av. J.-C. et est caractérisée par un changement dans la composition de la lave avec l'apparition d'olivine (appelée aussi péridot) et de basalte. Le sommet d'avant 1980 commença alors à se former. Des coulées importantes de laves caractérisaient cette période par rapport aux anciennes qui étaient composées en plus grande proportion de rejets de cendres. Une coulée de lave se jeta dans les rivières Lewis et Kalama cent ans av. J.-C. Le premier siècle de notre ère vit une coulée de boue atteindre les vallées des rivières Toutle et Kalama. Elle pourrait même avoir atteint le fleuve Columbia River. 400 ans de sommeil s'ensuivirent. La période nommée Sugar Bowl fut courte et très différente des autres. Elle vit la première explosion latérale du mont avant celle de 1980. Le volcan commença à lentement former un dôme avant d'exploser violemment une ou deux fois en rejetant de petits volumes de matières. Période Kalama et Goat Rocks 700 ans de sommeil se brisèrent en 1480 lorsque de grosses quantités de matières éruptives grisâtres furent rejetées au début de la période Kalama. L'éruption de 1480 fut plusieurs fois plus importante que celle du 18 mai 1980. En 1482, une autre éruption semblable en volume à celle de 1980 eut lieu. Les cendres furent rejetées à 9,5 kilomètres au nord-est du volcan en créant une couche d'un mètre de cendres. À 80 kilomètres, la couche mesurait encore cinq centimètres d'épaisseur. Des coulées pyroclastiques atteignirent le bassin de la rivière Kalama. Le cycle s'arrêta aux alentours de 1647 et cela pendant une période de 150 ans. La période éruptive de 57 ans de Goat Rocks débuta en 1800. Pour la première fois de l'histoire du volcan, des écrits relatèrent les événements grâce à l'arrivée récente des colonisateurs blancs. Comme pour la période précédente, l'éruption commença par une explosion de dacite suivie de coulées de lave d'andésite. L'éruption culmina avec la création d'un dôme de dacite. L'éruption de 1800 rivalisait en puissance avec celle de 1980 bien qu'aucune destruction massive du cône n'ait eut lieu. Les cendres furent rejetées au centre et à l'Est de l'État de Washington, au Nord de l'Idaho et à l'Ouest du Montana. Une douzaine de petites éruptions de cendres se produisirent entre 1831 et 1857 dont une plus importante en 1842. La cheminée d'expulsion se trouvait très vraisemblablement dans la zone de Goat Rocks située sur le flanc Nord-Est du volcan. WIKIPEDIA août 2012
  5. Le mont Saint Helens est un stratovolcan actif situé dans le comté de Skamania dans l'État de Washington dans la région pacifique, au Nord-Ouest des États-Unis. Il se situe à 154 kilomètres au sud de la ville de Seattle et à 85 kilomètres au nord-est de la ville de Portland. Le mont Saint Helens tire son nom d'un diplomate anglais portant le titre de Lord St Helens. Ce diplomate était un ami de l'explorateur George Vancouver qui fit une exploration de la zone à la fin du XVIIIe siècle. Le volcan, bien connu pour ses explosions relâchant des cendres volcaniques et des nuées ardentes, fait partie de la chaîne des Cascades et de l'arc volcanique des Cascades qui est un tronçon de la ceinture de feu du Pacifique comportant environ 160 volcans actifs. Le mont Saint Helens est célèbre depuis son éruption catastrophique du 18 mai 1980 qui causa la mort de 57 personnes tout en détruisant 250 maisons, 47 ponts, 24 kilomètres de voies ferrées, 300 kilomètres de routes et plus de 500 km2 de forêt. Un énorme glissement de terrain fit passer l'altitude du volcan de 2 950 à 2 549 mètres tout en déplaçant un volume de 2,3 km3 de matières. Le sommet fut remplacé par un cratère en forme de fer à cheval d'une largeur de 1,5 kilomètres. Comme pour la plupart des autres volcans de la chaîne montagneuse des Cascades, le Saint Helens est un cône éruptif constitué de laves durcies mélangées avec des cendres volcaniques et de la pierre ponce. La montagne comporte des couches de basalte et d'andésite au travers desquelles passent plusieurs dômes de lave constitués de dacite. Le plus grand de ces dômes du nom de Goat Rocks dome formait le sommet d'avant 1980 avant d'être en partie détruit et remplacé par un plus petit. Le mont Saint Helens est « jeune » d'un point de vue géologique par rapport aux autres volcans de la région. Il commença à se former il y a moins de 40 000 ans alors que son sommet d'avant 1980 commença à s'élever il y a seulement 2 200 ans. Il s'agit du volcan le plus actif de la chaîne des Cascades depuis l'époque Holocène (10 000 dernières années). Avant son éruption de 1980, le mont Saint Helens était le cinquième plus haut pic de l'État de Washington et il dépassait largement en taille les collines environnantes. Son sommet était recouvert de neige et de glace ce qui lui valut aussi par sa forme conique le nom de « Fuji-san of America » («mont Fuji de l'Amérique»). Le sommet du pic siégeait à un peu plus de 1 500 mètres au-dessus de sa base située entre 1 220 mètres et 1 340 mètres d'altitude alors que le diamètre de sa base mesurait environ neuf kilomètres. Durant l'hiver 1980–1981, un glacier portant actuellement le nom officiel de Crater Glacier mais connu précédemment sous le nom de Tulutson Glacier commença à grossir très rapidement (14 mètres d'épaisseur par an) à l'ombre du cratère. Il est alimenté par les précipitations nombreuses de neiges et par les avalanches répétées sur le flanc du volcan. En 2004, il recouvrait environ 0,93 km2. Le glacier paraît sombre et sale en été à cause de chutes de pierres et de poussières datant de l'éruption. La glace atteint une épaisseur moyenne de 100 mètres avec un maximum de 200 mètres. Toute la glace actuelle date d'après l'éruption de 1980 mais le volume de celle-ci est déjà identique à celui d'avant éruption. Avec les récentes activités volcaniques relevées depuis 2004, la nouvelle glace s'est fissurée et présente actuellement des crevasses et des séracs causés par le mouvement du sol du cratère. Sa forme change rapidement du fait de la montée du cratère et des chutes importantes de neige. Le tout nouveau dôme volcanique a quasiment séparé le glacier en une partie orientale et une partie occidentale. Toutefois, le glacier continue à s'étendre lentement vers la vallée sous son propre poids. En réalité, il existe deux avancées de glace vers la vallée. L'avancée de l'est descend plus bas dans la vallée grâce à sa position ombragée sur le flanc de la montagne qui la protège des rayons du soleil. Depuis 2004, de nouvelles glaces se sont formées sur les flancs du cratère et alimentent ainsi les avancées du glacier en nouvelles glaces et en rochers. De nouvelles accumulations de neiges apparaissent également à de nouveaux endroits sur le volcan ce qui pourrait à terme mener à la création de nouveaux glaciers. Un peu d'histoire... et de légendes Des traces de la présence d'anciens lieux de vie ont été découvertes dans la forêt nationale Gifford Pinchot qui entoure le mont. La datation de ces sites prouve que des gens vécurent ici pendant au moins 6 500 ans. Le mont a probablement causé des effets dramatiques sur la vie des occupants de la région. Des archéologues ont ainsi démontré qu'une éruption recouvrit un campement d'Amérindiens avec de la pierre ponce il y a environ 3 500 ans. Cela entraina l'abandon de la zone pendant environ 2 000 ans. Plus récemment, des Amérindiens des tribus Cowlitz, Klickitat, Chinook, et Yakamas se déplaçaient encore au gré des saisons dans la zone pour chasser, pêcher et faire de la cueillette de baies comestibles. Les Amérindiens avaient des légendes expliquant les éruptions des volcans de la région. La plus célèbre d'entre elles porte le nom chez les Klickitats de légende du pont des dieux. Selon elle, le chef de tous les dieux Tyhee Saghalie et ses deux fils Pahto (aussi appelé Klickitat) et Wy'east descendirent du Nord lointain jusqu'au fleuve Columbia à la recherche d'un lieu pour s'établir. Ils arrivèrent à un endroit actuellement dénommé The Dalles et furent émerveillés par la beauté du paysage. Les deux fils se disputèrent à propos de l'endroit et pour résoudre la querelle, le père tira deux flèches, une en direction du nord et une en direction du sud. Pahto suivit la flèche du nord et son frère celle du sud. Saghalie construisit alors le Tanmahawis (pont des dieux) pour que sa famille puisse se rassembler périodiquement. Lorsque les deux fils tombèrent tous deux amoureux d'une belle femme du nom de Loowit, elle ne sut pas qui choisir. Ils s'affrontèrent pour gagner son cœur en brûlant des villages et des forêts lors du combat. La zone fut dévastée et la terre trembla si fort que le pont tomba dans le fleuve en créant les cascades de la gorge du fleuve Columbia. Les géologues pensent qu'il s'agissait en fait d'un glissement de terrain qui a obstrué le fleuve. Pour les punir, Saghalie les transforma en deux grandes montagnes. Wy'east devint le mont Hood et Pahto le mont Adams. Loowit fut transformée en mont Saint Helens, connu sous le nom de Louwala-Clough chez les Klickitats, ce qui signifie «Montagne fumante» dans leur langage (les Amérindiens Sahaptins nommaient celle-ci « montagne Loowit »). Impact de l'éruption de 1980 Austin Post, USGS - Eruption du Mont St. Helens le 18 mai 1980 à 8h32 locale le matin. Le Saint Helens entra en éruption le 18 mai 1980. Après des mois d'activité intense qui suréleva une partie du flanc Nord du volcan, un tremblement de terre causa la rupture totale du flanc Nord du volcan lors d'un gigantesque glissement de terrain. La roche évacuée libéra les matières sous pression à l'intérieur du volcan ce qui donna lieu à la plus grande éruption volcanique jamais enregistrée à l'intérieur de la partie continentale des États-Unis. Un homme âgé de 84 ans du nom de Harry Truman devint célèbre en refusant de quitter sa maison avant le début de l'éruption malgré les demandes répétées des autorités. Son corps ne fut jamais retrouvé après le drame. 57 personnes périrent au total. Le bilan aurait été probablement bien plus élevé si l'éruption s'était produite le lendemain qui était un jour de travail. Le président américain Jimmy Carter voyant les dégâts déclara : «Quelqu'un disait que le paysage était lunaire mais la Lune est un terrain de golf en comparaison à ce lieu». WIKIPEDIA août 2012
  6. Le Webmaster du site Volcans a eu l'occasion de visiter la région du Mont St Helens à trois reprises à plusieurs années d’intervalle. Il a pu se rendre compte à quelle vitesse la Nature reprenait ses droits sur la zone anéantie par l’éruption du 18 mai 1980. Cette recolonisation rapide est confirmée par les images des satellites LANDSAT mises en ligne par la NASA. En cliquant sur le lien ci-dessous, vous verrez un petit diaporama qui résume 32 années du St Helens en 44 secondes. On remarque que les photos prises par les satellites Landsat 2 et 3 entre 1980 et 1983 montrent la végétation en rouge. Les couleurs naturelles n’apparaissent qu’en 1984 avec le lancement du Landsat 5. Les trois premières secondes du diaporama montrent le volcan avant l’éruption du 18 mai 1980. On discerne la forme conique du volcan avec un glacier à son sommet. Après l’éruption cataclysmale, les scientifiques pensaient que la vie réapparaîtrait par étapes, comme cela se produit habituellement après une catastrophe naturelle. Ils pensaient aussi que dans certains secteurs recouverts de ponce et autres matériaux vomis par le volcan, aucune vie ne pourrait jamais renaître. Ils se trompaient ! En effet, l’heure et la saison auxquelles s’est produite l’éruption a permis à certains animaux aux mœurs nocturnes de rester bien à l’abri au fond de leurs terriers. D’autres n’étaient pas encore arrivés dans la région au terme de leur migration. Des plantes en sommeil hivernal dans le sol (l’éruption s’est produite en mai, en altitude) étaient elles aussi protégées. L’éruption du Mont St Helens a donc permis aux scientifiques d’étudier comment la vie pouvait réapparaître dans un environnement durement affecté par une catastrophe naturelle. Une opportunité semblable avait été offerte à leurs collègues de Yellowstone après le gigantesque incendie de 1988. Craignant le pire pour la végétation du Parc, ils se sont rendus compte que la combustion des arbres avait permis à des graines de germer et donner naissance à des plantes dont ils ignoraient l’existence jusqu’alors. Il ne faudrait pas que ce verdissement rapide du Mont St Helens fasse oublier l’éruption de 1980 et que d’autres volcans de la Chaîne des Cascades – le Mont Rainier par exemple – sont capables de provoquer des dégâts encore plus considérables à des zones habitées. Lien de la vidéo : http://www.nasa.gov/mission_pages/landsat/news/40th-top10-st-helens.html Photo : C. Grandpey, Le Spirit Lake et les troncs d’arbres catapultés sur le lac par le souffle de l’éruption. maxisciences 24/08/2012 - Volcans.
  7. Un oiseau rouge rare s'est enfuit du zoo d'Édimbourg grâce au trou qu'un écureuil a fait sur le dessus de sa cage. Il est désormais perdu dans la ville et menacé par certains prédateurs. Un ibis rouge s'est échappé du zoo d'Édimbourg. Un écureuil complice aurait ménagé un trou dans son enclos pour lui permettre de s'envoler vers le centre-ville écossais. Les gardiens du zoo ont remarqué la disparition d'un de leurs huit ibis rouges ce vendredi matin. Le responsable des animaux du zoo d'Édimbourg, Darren McGarry, raconte : "Notre équipe s'occupant des oiseaux à remarqué qu'un de nos ibis rouges manquait dans son enclos ce matin". McGarry estime que l'échappée a été permise par "un petit trou dans les filets situés au-dessus de l'enclos. [...] Nous pensons qu'un écureuil a dû grignoter les cordes pendant la nuit. L'ibis a sûrement décidé de s'échapper et voler vers le centre d'Édimbourg pour voir toute l'agitation qu'il y a à cette époque de l'année". Le responsable ajoute qu'une "recherche dans le zoo d'Édimbourg a montré que l'oiseau semblait avoir quitté le site". Cette hypothèse a été confirmée quelques heures plus tard avec la découverte de l'oiseau dans un parking de la Dundas Street proche du centre-ville, à 480 kilomètres du zoo. C'est le directeur du développement du Cherrybank Dental Spa, Steve Philip, qui a repéré l'oiseau à travers la fenêtre de son bureau. Il a alors immédiatement contacté la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB) et la Scotland's Animal Welfare Charity (SPCA), deux associations de protection des oiseaux. L'homme raconte : "J'étais assis à mon bureau quand cela a attiré mon regard, il n'y a en général pas beaucoup de couleurs dans le parking. Au début, je pensais qu'il s'agissait d'un élément ornemental mais ensuite, cela a bougé. Je ne pouvais pas en croire mes yeux tellement la couleur rouge était vive. Cela a sans aucun doute illuminé mon après-midi". McGarry ne s'attendait pas à ce que l'ibis parcourt une telle distance : "Nous sommes extrêmement surpris qu'il ait volé si loin". L'équipe de responsable est, de plus, inquiète quant à la survie de l'oiseau perdu en ville : "En toute sincérité, nous sommes un peu préoccupés par le fait que l'oiseau soit si vivement coloré et puisse être attaqué par d'autres oiseaux natifs à cause de ce coloris inhabituel". La couleur de cet ibis d'Amérique du Sud est due aux fruits de mer qu'il mange et tranche avec les tons gris-marrons des oiseaux écossais. L'animal est donc menacé par d'éventuelles attaques de prédateurs, que sa couleur rouge vive attirerait particulièrement. C'est pourquoi le zoo et la SPCA ont activement recherché l'ibis et auraient été à deux doigts de le capturer à plusieurs reprises. Le dentiste Steve Philip indique que les "gens de la SPCA et du zoo ont tenté un certain nombre d'essais pour le capturer, en vain. Un des responsables du zoo m'a dit à quel point ils étaient surpris qu'il ait survécu et pas été attaqué et tué par les mouettes. Avec un peu de chance, ils vont le recapturer et le ramener dans son enclos"... Darren McGarry détaille : "Avec la SPCA, notre équipe gestionnaire des oiseaux a failli capturer l'oiseau quelques fois mais nous n'avons pas encore réussi. Ils vont retenter d'autres essais en début de soirée et vont continuer jusqu'à la tombée de la nuit, puis encore demain matin. Le meilleur moment pour attraper l'oiseau sera quand il descendra de lui-même ou aura faim". MAXISCIENCES 24/08/2012
  8. Six militants de Greenpeace sont montés vendredi sur une plate-forme pétrolière appartenant au géant russe Gazprom dans l'Arctique, afin de sensibiliser sur les dangers de l'exploitation de cette immense zone dont les réserves sont très convoitées. "Six grimpeurs ont pris position sur la structure et ont interrompu les opérations menées sur la plate-forme", précise l'ONG dans un communiqué. "Les militants sont hors d'atteinte et ont assez de vivres pour tenir plusieurs jours", ajoute-t-elle. Parmi ces militants se trouve notamment Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. Sur son compte Twitter, ce dernier a indiqué que les militants se faisaient arroser d'eau froide, alors qu'ils sont accrochés à des cordes reliées à la plate-forme. "Il semble que les autorités n'essayent plus de nous faire partir mais elles harcèlent l'équipe en arrosant d'eau froide glaciale", a-t-il écrit. Le groupe russe a immédiatement réagi à cette annonce, réfutant un quelconque impact sur ses opérations malgré la présence de militants. "On leur a proposé de monter sur la plate-forme pour mener un dialogue constructif", a indiqué le service de presse du groupe russe, cité par l'agence Interfax. "Mais ils ont refusé et dit qu'ils préféraient s'y accrocher", a-t-il ajouté. Greenpeace dénonce les dangers de l'exploitation de l'Arctique et a lancé en juin une nouvelle campagne impliquant des acteurs, cinéastes, stars du rock et hommes d'affaires, pour faire de l'Arctique un sanctuaire vierge de forages pétroliers et de pêche industrielle. En juillet, des militants de l'organisation ont bloqué les accès du siège du groupe anglo-néerlandais Shell à La Haye pour dénoncer un projet de forage pétrolier dans l'Arctique. La Russie a fait du développement de cette zone une priorité stratégique. Ses réserves présumées suscitent également la convoitise des quatre autres pays riverains de l'Arctique: le Canada, la Norvège, le Danemark et les Etats-Unis. Selon le communiqué de Greenpeace, Gazprom va devenir l'an prochain "la première compagnie à commencer la production commerciale de pétrole en offshore dans l'Arctique". Or, l'ONG dénonce des opérations très dangereuses, l'Arctique étant "l'un des environnements les plus extrêmes et les plus hostiles pour forer du pétrole sur la planète". "Le seul moyen d'éviter une fuite catastrophique de pétrole dans cet environnement unique est d'interdire maintenant et de manière permanente tout forage", a déclaré M. Naidoo, dans le communiqué. SCIENCES ET AVENIR 24/08/2012
  9. Le gouvernement cambodgien a annoncé vendredi la création de zones de protection en faveur du dauphin du Mékong, un animal menacé de disparition qui subit l'intensification de la pêche sur le fleuve asiatique. La zone de protection fera 180 kilomètres, depuis la ville de Kratie (est) jusqu'à la frontière avec le Laos. La pêche sera autorisée dans cette zone mais plusieurs outils, notamment les cages et certains filets, y seront interdits. Le gouvernement évalue le nombre d'individus de cette espèce à entre 155 et 175 dans le Mékong. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) avait évoqué l'an passé 85 dauphins. La zone de protection "servira le secteur de l'écotourisme et préservera les dauphins" a expliqué le communiqué. La chef de la WWF au Cambodge, Michelle Owen, a salué cette décision, qui "démontre l'engagement du gouvernement du Cambodge pour protéger cette espèce mythique et en danger". Ces dauphins Irrawaddy sont classés comme en danger depuis 2004. Il en existe aussi dans les fleuves Irrawaddy de Birmanie et Mahakam en Indonésie. SCIENCES ET AVENIR 24/08/2012
  10. Les pertes de bétail, on n'en parle pas ... sauf quand il s'agit de l'ours (idem pour le loup ! Au point que l'on pourrait croire qu'il est la principale cause de mortalité. Et pourtant ... S’il est un sujet tabou dans le milieu agricole, c’est bien la mortalité parmi le cheptel domestique. Admettre que l’on perd des bêtes, c’est comme avouer être un « mauvais éleveur » … Ainsi donc, on n’en parle pas … sauf quand il s’agit de l’ours et du loup ! Au point que l’on pourrait croire qu’il est la principale, voire la seule cause de mortalité. On dit même qu’ils menacent le pastoralisme dans les Pyrénées Mais commençons par le début : combien de brebis meurent par an en France, et dans les Pyrénées ? Ces chiffres ne sont pas directement accessibles, sans doute du fait de la pudeur évoquée au début, mais on parvient tout de même à obtenir des estimations fiables. Et elles sont surprenantes ! Mortalité des ovins en France : Chaque année, plus de 445.000 Tonnes d’animaux morts sont collectées au sein des élevages français par les sociétés chargées de l’équarrissage. Les ovins-caprins représentent 8%, soit environ 890 000 bêtes, dont environ 750.000 ovins. Ainsi, plus de 2 000 ovins meurent en France chaque jour. Mortalité ovine dans les Pyrénées : Il est possible d’estimer la mortalité ovine pyrénéenne à partir de sources officielles et fiables. Pour cela, nous devons distinguer et ajouter la mortalité en estives et la mortalité sur les exploitations. La mortalité en estives : Selon de nombreux éleveurs, dont un de leurs représentants témoignant en 2003 sous serment devant la commission d’enquête parlementaire sur le pastoralisme, elle s’élève de 3 à 5% des troupeaux . Cela représente donc 18.000 à 30.000 pertes par été sur les 600.000 brebis présentes en montagne chaque été. "Ces animaux ne passent pas par l’équarrissage, ils sont « laissés aux vautours». La mortalité sur les exploitations : La société assurant l’enlèvement des animaux morts collecte chaque année environ 150.000 ovins-caprins sur 14 départements du Sud-Ouest. Une simple règle de trois en fonction de la répartition ovins-caprins puis du nombre de bêtes par département permet de ramener ces chiffres aux départements pyrénéens, soit 25.000 à 30.000 brebis mortes collectées annuellement par l’équarrisseur. Rappelons qu’elles s’ajoutent bien aux animaux morts en estive qui ne sont pas collectés mais « laissés aux vautours. Synthèse de la mortalité ovine annuelle dans les Pyrénées : L’estimation de 50.000 brebis mourant chaque année dans les départements pyrénéens est donc crédible et fiable. Les causes sont diverses : maladies, parasites, accidents, foudre, prédation, etc … Ces chiffres sont cohérents avec les informations diffusées par la chambre d’agriculture de l’Ariège sur son site internet. On y trouve des fiches synthétiques du fonctionnement des exploitations pastorales pyrénéennes, lesquelles font état d'un taux de mortalité annuel de 6 à 8 % et jusqu’à 9,6% en Ariège, soit près de 7.300 ovins morts par an pour ce seul département … Ainsi, 1 000 brebis meurent chaque semaine dans les Pyrénées, soit plus d’une centaine par jour. On ne peut traiter de la prédation due à l’ours sans garder ces chiffres à l’esprit. La prédation par l’ours brun dans les PyrénéesL’indemnisation des dégâts d’ours : Dans les Pyrénées, la prédation par l’ours (ou le loup en Pyrénées-Orientales) est la seule cause de mortalité systématiquement indemnisée par l’Etat. Après expertise, l’éleveur dont le troupeau a été victime d’une attaque d’ours est indemnisé d’une somme recouvrant trois aspects : - La valeur de la bête, au cours du marché, - Une indemnisation pour «manque à gagner» (l’agneau ou le lait qu’aurait eu ou fait cette brebis), - Une prime de dérangement, forfaitisée par attaque, pour compenser le temps passé pour la déclaration et l’expertise sur site. En moyenne, en se basant sur une moyenne de 2 brebis tuées par attaque (1,6 en réalité), chaque brebis tuée donne lieu à une indemnisation de 250 euros environ. Notons au passage qu’aucune autre cause de mortalité ovine n’est si bien indemnisée. A titre d’exemple, les brebis mortes de la fièvre catharrale ovine (FCO) ont été indemnisées 92 euros par tête. A cela, il faut de plus ajouter un complément prévu en cas de «gros dégât », si l’ours tue un grand nombre de brebis d’un coup (dérochement) ou s’il tue en plusieurs fois de nombreuses brebis d’un même éleveur. Globalement, l’indemnisation par brebis perdue peut alors dépasser 300 euros. Des brebis sont également indemnisées «au bénéfice du doute» par une commission statuant au cas par cas quand l’expertise n’a pu écarter la responsabilité de l’ours, ou sur demande de l’éleveur. Le système d’indemnisation des dégâts d’ours en vigueur dans les Pyrénées est à l’échelle européenne le plus rapide, le plus complet et le plus généreux. Graphique 1 : Attaques et nombre de brebis tuées par an dans les Pyrénées de 1996 à 2011 (ONCFS Equipe Ours) Historique et bilan 2011 Les fluctuations, et les pics ne sont pas fonction du nombre d’ours dans les Pyrénées (cf graphique 2), mais d’épisodes d’attaques plus nombreuses généralement dus à un seul individu, et le plus souvent dans le département des Hautes-Pyrénées : Néré en 2000, Papillon en 2003, Franska en 2007. En 2011, le bilan s’élève à 176 bêtes en 101 attaques. 134 bêtes supplémentaires ont été indemnisées au bénéfice du doute, c'est-à-dire sans que la responsabilité de l’ours ait pu être montrée. Graphique 2 : Evolution de la population d'ours dans les Pyrénées de 1995 à 2011 (ONCFS Equipe Ours) Incidence de l’ours sur la mortalité des brebis dans les Pyrénées En 2011, chaque ours en âge de prédater a commis 5,6 attaques en moyenne, tuant 1,7 brebis par attaque. Sur l’ensemble des Pyrénées françaises, il y a ainsi moins de deux dégâts d’ours par jour de transhumance, alors que 250 à 300 autres brebis meurent quotidiennement de chutes, maladies, parasitisme, foudre, prédation (autre que l’ours) … Y compris en intégrant les pics individuels, le nombre de bêtes tuées par l’ours est toujours resté en deçà de 350 par an, soit moins de 1% des pertes globales. Cela montre bien le caractère peu prédateur de l’ours dans les Pyrénées qui privilégie les autres sources de nourriture, comme le confirme les études de son régime alimentaire. Graphique 3 : Diagramme alimentaire de l'ours brun dans les Pyrénées (ONCFS Equipe Ours) PAYS de l'OURS 26/06/2012
  11. Les autorités espagnoles viennent d'officialiser la présence de deux nouvelles portées d'oursons dans les Pyrénées. Une des deux femelles est Caramelles, accompagnée de deux oursons. Les recherches et études permettront de préciser ultérieurement l'identité de la seconde femelle, le sexe et le nombre exact d'oursons (probablement 3 ou 4). Les analyses génétiques diront également si le mâle Balou, arrivé dans ce secteur l'an dernier, est le père de l'une de ces portées. Cela apporterait un peu de la diversité génétique dont la population a tant besoin du fait de la domination sans partage du mâle Pyros depuis 1997 ... Ces oursons viennent donc renforcer le noyau central de la population d'ours (le seul comprenant des femelles ...) qui comptait 19 des 21 ours repérés dans les Pyrénées en 2011. Pays de l'Ours-Adet et Ferus se réjouissent de ces naissances démontrant une nouvelle fois la bonne adaptation des ours dans les Pyrénées. La population n'est cependant toujours pas viable et le gouvernement français doit maintenant adopter un nouveau plan de restauration, le précédent étant terminé depuis bientôt 3 ans (!). Nous appelons le gouvernement à préciser ses intentions à l'occasion de la prochaine conférence gouvernementale sur l'environnement et la biodiversité, prévue mi-septembre, tout en lui rappelant l'obligation pour la France de restaurer une population d'ours viable contenue dans la directive européenne " Habitats ". PAYS DE L'OURS 22/08/2012
  12. SINGAPOUR - L'Agence France-Presse (AFP) a été récompensée jeudi à Singapour pour sa couverture des défis environnementaux en Asie et leur impact sur les populations. L'AFP a été primée dans la catégorie Excellence dans le reportage environnemental au cours d'une cérémonie organisée dans la cité-Etat par le Singapore Environment Council (SEC), une puissante ONG régionale. L'AFP est récompensée pour sa couverture diversifiée et des reportages susceptibles d'entraîner un changement concret, grâce à un récit centré sur l'humain, à l'appui de faits politiques et scientifiques, a motivé le SEC. Les reportages récompensés comprennent du texte, de la photo et de la vidéo. L'un d'eux a été réalisé en Malaisie, sur l'île de Bornéo, où des tribus indigènes ont été chassées de leurs terres avant la construction du barrage hydroélectrique de Bakun, sur la rivière Balui. Ils relatent également le combat des habitants de la ville côtière d'Iwaishima au Japon contre une centrale nucléaire ou celui des villageois cambodgiens contre le trafic de bois, au péril de leur vie. L'AFP s'est fait aussi l'écho du succès dans les bidonvilles de Manille d'une bouteille en plastique remplie d'eau qui se transforme en une ampoule puissante, durable et économe. Le directeur régional de l'AFP pour l'Asie-Pacifique, Gilles Campion, s'est félicité de l'attribution à l'agence de ce prix remis par la ministre de l'Environnement de Singapour, Vivian Balakrishnan. Il renforce notre engagement à assurer une couverture sérieuse et cohérente des questions environnementales en Asie, a-t-il déclaré. Pas seulement des problèmes graves, mais également des idées et solutions innovantes venant d'individus, de groupes et d'institutions en réponse au changement climatique et à la pollution, entre autres défis, a-t-il ajouté. Parmi les médias et journalistes récompensés, Grace Chua, du quotidien de Singapour The Straits Times, a été désignée Journaliste environnemental de l'année. Le SEC a indiqué que de nouvelles catégories seront introduites l'an prochain pour la deuxième édition des récompenses, avec en particulier les prix de meilleur photographe et de meilleur blogueur. ROMANDIE.COM 23/08/2012
  13. La Grèce envisage de vendre des îlots inhabités pour générer des revenus, dans le contexte de crise qui frappe le pays. "La plupart des îlots sont inhabités au milieu d'un archipel", explique le Premier ministre grec, Antonis Samaras, dans un entretien au "Monde" paru jeudi. "A condition que cela ne pose pas des problèmes de sécurité nationale, certains de ces îlots peuvent avoir une utilisation commerciale". "Il ne s'agit en aucun cas de les brader, mais de transformer un terrain inutilisé en un capital pouvant générer des revenus, à un juste prix", souligne-t-il. -----> Dans le contexte actuel, nous pouvons comprendre la décision... Mais il faut quand même espérer que des mesures seront prises pour éviter de dénaturer les lieux et veiller à une éventuelle pollution des lieux... ROMANDIE.COM 23/08/2012
  14. Le gouvernement fédéral australien a donné jeudi son feu vert au développement d'une gigantesque mine de charbon détenue par le groupe indien GVK, assorti de conditions drastiques pour la protection de l'environnement et la Grande barrière de corail. Alpha Coal, situé dans le bassin de Galilée, dans l'Etat du Queensland (est), devrait produire près de 30 millions de tonnes de charbon thermique par an à partir de 2015. L'investissement initial est estimé à 6,3 milliards de dollars (5 milliards d'euros). Le ministre de l'Environnement Tony Burke, qui avait d'abord émis de sérieuses réserves, a finalement approuvé le projet tout en imposant 19 conditions relatives à la protection de zones humides, d'espèces menacées et de la Grande barrière. "Ma décision se fonde sur une évaluation exhaustive et rigoureuse du projet, après consultation de mes services et d'avis scientifiques indépendants", a justifié le ministre. GVK et son associé, le groupe minier australien Hancock Coal, devront notamment établir un programme spécifique de protection du dugong, un gros mammifère marin, des tortues et des oiseaux migrateurs. Ils devront également couvrir les wagons pour limiter la propagation de poussière et consulter tous les six mois les autorités de conservation de la Grande barrière. Alpha Coal, contrôlé à 79% par GVK et à 21% par Hancock, devrait voir le jour entre 2013 et 2016. Sa durée de vie est estimée à une trentaine d'années. SCIENCES ET AVENIR 23/08/2012
  15. La couverture de glace de l'océan Arctique a subi une fonte maximale pour la mi-août, depuis les premières données enregistrées. Le satellite Shizuku de l'Agence d'exploration spatiale japonaise a mesuré la glace à 4,66 millions de kilomètres carrés. Des analystes de l'agence affirment que la glace va continuer à diminuer au fur et à mesure des saisons. Ils ont prédit qu'elle allait même peut-être atteindre sa surface la plus réduite de tous les temps. Les analystes pensent que cette diminution est due à l'augmentation de la température de l'eau dans l'océan. Les scientifiques ont recueilli les données à l'aide des capteurs du satellite Shizuku. Ils ont mesuré les émissions de micro-ondes à la surface de la terre et dans l'atmosphère. Les membres de l'agence ont lancé Shizuku en mai depuis le centre spatial de Tanegashima au Japon. Ils ont l'intention d'observer les changements sur le long terme dans l'environnement terrestre. NHK 21/08/2012
  16. Depuis l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi en mars 2011, les discussions se multiplient sur l'avenir de l'énergie nucléaire au Japon. Le gouvernement devrait se prononcer le mois prochain sur la nécessité ou non de renoncer au nucléaire. Cette semaine, une série de commentaires sur "l'avenir de l'énergie nucléaire au Japon". Aujourd'hui, nous avons consulté Tetsunari Iida, qui dirige l'Institut des énergies renouvelables et milite pour l'abandon du nucléaire. Radio Japon Pourquoi réclamez-vous le démantèlement de tous les réacteurs nucléaires du pays ? Tetsunari Iida : La crise de Fukushima l'a prouvé : un accident nucléaire est susceptible de dévaster un pays entier, au-delà des seules zones entourant une centrale défaillante. Le choix du nucléaire s'imposerait si aucune alternative ne s'offrait à nous. Mais des progrès considérables sont actuellement réalisés dans le développement des énergies renouvelables, dont les sources sont potentiellement infinies et dont la production ne menace ni l'environnement ni la vie humaine. Il n'est donc plus utile de dépendre du nucléaire. RJ : Mais le nucléaire couvre 26% de l'approvisionnement énergétique du Japon, contre à peine 2% pour le solaire et l'éolien, exception faite de l'hydroélectrique, plus largement répandu. Pensez-vous vraiment que le nucléaire puisse être remplacé par ces énergies renouvelables ? TI : Lorsque nous réduirons notre dépendance au nucléaire, il sera très utile de diminuer aussi la consommation d'électricité. C'est aujourd'hui possible sans que la qualité de la vie n'en soit affectée, notamment grâce au développement des ampoules LED ou d'autres procédés peu gourmands en énergie. En 2011, les zones desservies par la Compagnie d'électricité de Tokyo sont parvenues à réduire de près de 20% leur consommation électrique. Une baisse bien sûr liée à la fermeture des usines, mais également au fait qu'on a cessé de trop recourir à l'électricité, par exemple en éteignant les lumières et en faisant un usage plus modéré des climatiseurs. Par endroits, la consommation a même diminué de 30 à 40%, preuve qu'on peut aller encore plus loin en matière d'économie d'énergie. RJ : Le monde des affaires craint toutefois que l'abandon du nucléaire n'entraîne une hausse de la facture énergétique, avec des effets indésirables sur l'économie. Quel est votre point de vue à ce sujet ? TI : Pour aider à financer les coûts additionnels, le gouvernement devra émettre des bons du Trésor jusqu'à ce que les professionnels du secteur soient libérés du nucléaire. Les consommateurs, par ailleurs, devront accepter de payer des factures plus élevées. Mais je pense que la population, largement favorable à l'abandon progressif du nucléaire, pourra faire ce sacrifice. Si le gouvernement prend une décision majeure, pour l'abandon du nucléaire, il serait alors possible d'arrêter immédiatement tous les réacteurs nucléaires du pays. NHK 21/08/2012
  17. Le ministre japonais en charge de la Politique nationale, Motohisa Furukawa, souhaite que le gouvernement s'oriente progressivement vers l'abandon de l'énergie nucléaire. Ce mardi, M. Furukawa a déclaré que le gouvernement devait voir la réalité en face et plancher sur les moyens de réduire la dépendance du Japon à l'énergie nucléaire. Il a précisé qu'une commission d'experts serait mise en place mercredi pour sonder l'opinion publique sur la dépendance au nucléaire. Des consultations publiques ont en effet été proposées par le gouvernement, dans le cadre des nouvelles dispositions envisagées depuis la catastrophe nucléaire de 2011. NHK 21/08/2012
  18. Une défense de mammouth, vieille de 10.000 ans, a été découverte sur un chantier du métro de Düsseldorf, dans l'ouest de l'Allemagne, a-t-on appris mardi auprès du service de presse de la ville. La défense d'un poids de 34 kg et de 1,20 m de long a été retrouvée lors de travaux d'excavation, à 12 m de profondeur, sur un chantier du métro local, indique la ville dans un communiqué. Les travaux ont été "immédiatement interrompus pour permettre aux archéologues d'extraire et de préserver au mieux la défense", seul reste de l'animal découvert sur ce chantier, a-t-on précisé de même source. En Europe occidentale, le mammouth laineux a disparu il y a environ 10.000 ans. Selon une étude publiée en juin par la revue Nature Communications, l'extinction de ces mammifères aux défenses recourbées aurait été progressive et liée à différents facteurs, contrairement à ce qu'affirmaient des études précédentes. LE POINT.FR 21/08/2012
  19. Des glaçons géants fourrés à la viande sont proposés aux tigres, léopards et autres lions du zoo de Rome qui souffrent de la canicule, a révélé mardi Serena Del Giudice, responsable du service de presse du "Bioparc" de Rome. Le Bioparc qui se trouve en lisière du parc de Villa Borghese, a décidé, comme l'a expliqué Mme Del Giudice, de "défier Lucifer", en adaptant la nourriture à la forte chaleur qui frise les 40 degrés depuis quelques jours dans la capitale. "Lucifer" est le nom donné à l'anticyclone venu d'Afrique du nord qui provoque actuellement une intense canicule sur la péninsule, avec des records du mercure dans les villes italiennes (plus de 40 degrés à Florence). Pour les carnivores du zoo, une diète est prescrite à base de viande blanche et de portions plus réduites par rapport à l'hiver. Les félins peuvent aussi se rafraîchir dans des bassins équipés de fontaines. Pour les singes, sont distribuée des cannes de bambou remplies de yahourt, de fruits congelés et de concombres ou des pastèques. Les lémuriens ont aussi reçu des glaçons géants remplis de fruits. LE POINT.FR 21/08/2012
  20. Dübendorf/Saint-Gall/Thoune (Sipa) Le Laboratoire fédéral de recherche sur les matériaux (Empa), à Dübendorf, et l'entreprise Fixit ont réussi à mettre au point, pour les façades de bâtiments, un enduit à haut pouvoir isolant, basé sur un matériau "spatial", l'aérogel. Une nouvelle solution est ainsi disponible pour isoler les bâtiments anciens de valeur, généralement impossibles à isoler sans les dénaturer. Selon l'Empa, le nouvel enduit isole deux fois plus efficacement que les autres crépis isolants. Il est comparable aux plaques de polystyrène. Il devrait être mis sur le marché l'an prochain. Il se trouve, rien qu'en Suisse, près d'un demi-million de bâtiments anciens que l'on tient à conserver mais qui consomment beaucoup d'énergie pour leur chauffage. De ses quelque 12 millions de tonnes d'hydrocarbures importés, la Suisse utilise près de la moitié pour le chauffage. Dès lors, les économies passent par l'isolation thermique. Mais isoler thermiquement un bâtiment ancien est presque toujours un casse-tête. Pour conserver l'apparence originelle d'une façade, d'un mur ou de parties courbes de bâtiments, c'est un enduit qui convient le mieux. Le placement de plaques isolantes est long et malaisé. L'emploi d'un enduit permet de travailler plus rapidement, selon Thomas, Stahl, physicien du bâtiment. L'enduit se trouve directement sur le mur et ne laisse pas d'endroit où l'humidité peut condenser. Stahl et son collègue Severin Hartmeier, du laboratoire de l'entreprise Fixit, se sont alors donnés pour but de développer un enduit ayant les même caractéristiques isolantes que le polystyrène. Après plusieurs années de recherche, leur produit a maintenant passé les tests et il est employé depuis le mois dernier sur des bâtiments. Il devrait être commercialisé l'an prochain. ROMANDIE.COM 21/08/2012
  21. ROME (Italie) - La peste porcine africaine (PPA) qui a été détectée en Ukraine s'est propagée dans le Caucase et constitue un risque pour les zones voisines, a estimé mardi l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). En plus de quelques parties de l'Ukraine, d'autres pays comme la Moldavie, le Kazakhstan et la Lettonie (...) sont maintenant à risque élevé d'introduction de la maladie, précise dans un communiqué de l'agence spécialisée dont le siège est à Rome. Les autorités nationales et locales dans toute la région devraient intensifier leurs mesures de prévention et être prêtes à réagir en cas d'apparition de nouveaux foyers, a souligné M. Juan Lubroth, vétérinaire en chef de la FAO. Cela pourrait être le premier de plusieurs foyers à venir, selon nos analyses de la maladie, a-t-il ajouté. La PPA est une maladie virale très contagieuse non transmissible à l'homme, mais les taux de mortalité peuvent être très importants chez les porcs d'élevage qui la contractent. En 2011, jusqu'à 300.000 porcs sont morts ou ont été abattus à la suite de l'apparition de foyers de PPA dans la Fédération de Russie, causant des pertes économiques évaluées à 240 millions de dollars, selon la FAO. L'homme contribue souvent à sa propagation, parfois même par l'intermédiaire d'un simple sandwich jeté dans la nature. Les denrées alimentaires qui contiennent des produits porcins contaminés comme la charcuterie peuvent être consommées par des porcs élevés en liberté par de nombreuses familles vulnérables dans la région. Ces porcs peuvent être exposés au virus de la PPA en se nourrissant d'aliments contaminés présents dans les ordures, en consommant des carcasses de porcs éliminées de manière inadéquate ou en mangeant des morceaux de porc infectés ou un sandwich au jambon jeté parmi les déchets et renfermant le virus. En conséquence, la PPA peut se propager à pas de géant quand elle est introduite dans de nouvelles zones. Le sanglier européen est également sensible à la peste porcine africaine. Cela fait de lui un vecteur de transmission important puisqu'il erre librement à travers les frontières nationales, met en garde l'agence. Selon la cartographie de la FAO des populations de sangliers en Europe, il y a lieu de s'inquiéter : se déplaçant vers l'ouest à partir de la région du Caucase, la population de sangliers ne cesse d'augmenter et devient particulièrement dense dans des pays tels que la France, l'Italie et l'Espagne. ROMANDIE.COM 21/08/2012
  22. MIAMI (Sipa) — Une nouvelle dépression tropicale s'est formée dans l'Atlantique et devait évoluer en tempête au cours de la journée de mardi. Selon le Centre national des ouragans (NHC) à Miami, des bulletins d'alerte ont été émis pour plusieurs îles de l'arc antillais, dont la Guadeloupe. Selon le NHC, la dépression était située mardi matin à 1.150km des îles Sous-le-Vent (Leeward Islands), entre la Guadeloupe et les îles Vierges, progressant à 32km/h vers l'ouest. Des bulletins d'alerte à la tempête tropicale ont été émis pour Dominica, la Guadeloupe, La Désirade, Les Saintes, Marie Galante, Saint-Martin, Saint Kitts, Nevis, Montserrat et Barbuda. ROMANDIE.COM 21/08/2012
  23. MANILLE (Philippines) - Le président philippin Benigno Aquino a promulgué une loi créant un fonds de survie destiné à combattre les effets du réchauffement climatique et à indemniser les agriculteurs victimes d'inondations, a-t-on appris mardi de source officielle. Ce fonds doté d'un milliard de pesos (19 millions d'euros) financera des projets d'infrastructures aux Philippines, un pays régulièrement touché par des typhons et des inondations meurtriers qui causent des dégâts matériels considérables. Nous avons maintenant les moyens de rendre nos terres plus sûres contre les effets croissants du changement climatique, a déclaré la vice-présidente de la Commission parlementaire sur le changement climatique, Mary Anne Lucille Sering. La loi servira à financer des investissements dans la gestion de l'eau, les systèmes de prévision et d'alerte pour les catastrophes naturelles. Elle permettra également de prendre en charge les assurances agricoles en cas de dégâts infligés aux cultures. Les dernières inondations début août ont touché 80% de Manille, fait des dizaines de morts et dévasté des régions agricoles autour de la capitale. ROMANDIE.COM 21/08/2012
  24. ATHENES (Sipa) — Le violent incendie sur l'île de Chios dans l'est de la Grèce a détruit environ 12.000 hectares de végétation et de terres agricoles depuis samedi, selon un nouveau bilan des autorités locales. Quelque 360 pompiers, soldats et volontaires luttaient contre les flammes, avec l'appui d'avions bombardiers d'eau, d'hélicoptères et 50 véhicules. Mais malgré les importants moyens mobilisés, le sinistre d'origine indéterminée qui s'est déclaré samedi vers 2h du matin continuait à progresser. L'île de Chios, située près de la Turquie, est célèbre pour ses arbres à mastic, qui produisent une résine parfumée très utilisée en confiserie et cosmétique. Les flammes ont détruit nombre de ces résineux, tandis que les apiculteurs locaux déploraient la perte de 60% de leurs ruches. Les incendies de forêt font des ravages en Grèce tous les étés, particulièrement en août 2007 avec 63 morts et des dizaines de milliers d'hectares détruits dans le centre et le sud du pays. ROMANDIE.COM 21/08/2012
  25. ADEN - Un gazoduc codétenu par Total a été saboté dans le sud du Yémen, où Al-Qaïda est implanté, provoquant une interruption de l'approvisionnement en gaz du terminal de Belhaf, a annoncé lundi des responsables locaux. Selon un responsable yéménite qui a requis l'anonymat, l'attentat est clairement l'oeuvre d'Al-Qaïda, qui demeure actif dans la province de Chabwa (sud), où l'explosion a eu lieu. Des hommes armés inconnus ont placé dans la nuit de lundi à mardi une charge explosive sur le gazoduc au niveau du village de Zahira, a affirmé à l'AFP le directeur de la sécurité de la province Chabwa, le général Ahmad Saleh Omari. L'approvisionnement en gaz du terminal a été interrompu, selon le responsable. Le gazoduc long de 320 km relie la province de Marib au terminal de Balhaf, sur le Golfe d'Aden. Selon des témoins, l'attentat a eu lieu à 1H00 du matin (22H00 GMT lundi) et a provoqué la fuite de dizaines d'habitants du village de Zahira effrayés par les flammes qui se sont élevées sur le site. Le sinistre a été maîtrisé en milieu de journée, et l'armée s'est déployée dans le secteur, alors que des ingénieurs de la compagnie Yemen LNG évaluaient les dégâts, ont ajouté des témoins. L'attaque s'est produite en dépit des mesures de protection mises en place par l'armée après des attaque répétées ces derniers mois, en particulier de la part d'Al-Qaïda, fortement implantée dans le sud du Yémen. La dernière attaque remontait au 14 mai. Et un sabotage précédent le 30 mars avait contraint Yemen LNG, détenue en partie par le groupe pétrolier français Total, à interrompre ses exportations de gaz liquéfié depuis Belhaf pendant trois semaines. Le Yémen a commencé à exporter son gaz naturel liquéfié (GNL) à partir de Balhaf en novembre 2009. Le groupe français Total est actionnaire à hauteur de près de 40% de l'usine de liquéfaction de gaz Yemen LNG, un investissement de 4,5 milliards de dollars, soit le plus grand jamais réalisé au Yémen, un des pays arabes les plus pauvres. Al-Qaïda a profité de l'affaiblissement du pouvoir central, à la faveur de l'insurrection populaire contre l'ancien président Ali Abdallah Saleh en 2011, pour renforcer son emprise dans l'est et le sud du Yémen. Mais à la mi-juin, une vaste offensive de l'armée a chassé les Partisans de la Charia, nom sous lequel le réseau opère dans le sud du Yémen, de ses principaux bastions dans la province d'Abyane. Les insurgés, qui essaient de se regrouper dans les provinces voisines, sont constamment pourchassés par les autorités mais continuent de mener des attaques contre les forces de sécurité. Samedi, 19 soldats ont été tués dans une attaque attribuée à Al-Qaïda contre le quartier général des services du renseignement à Aden, principale ville du Sud. Et dimanche, un kamikaze d'Al-Qaïda a tué le chef d'une milice locale alliée à l'armée dans la province d'Abyane. ROMANDIE.COM 21/08/2012
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