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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Dimanche 19 août, le volcan Tungurahua situé en Equateur est entré en éruption. La lave crachée et les roches incandescentes expulsées ont obligé à évacuer plus d'une centaine de familles. Mais alors que le volcan semblait redevenu calme, une nouvelle explosion est survenue ce week-end. Depuis plus d'un an, la volcan Tungurahua connait une nouvelle phase explosive et ne cesse de le démontrer. Alors que sa dernière forte éruption remontait à décembre dernier, le volcan situé à une centaine de kilomètres de Quito, la capitale de l'Equateur, fait de nouveau parler de lui. Le dimanche 19 août, celui-ci est en effet entré une nouvelle fois en éruption. Il a craché de la lave, expulsé des roches incandescentes et même généré une colonne de fumée qui s'est élevée jusqu'à 4 kilomètres dans le ciel. Une demi-douzaine de villages situés proches du volcan ont été recouverts par les cendres et plus d'une centaine de familles ont dû évacuées. Si aucun dégât majeur ou victime ne sont à déplorer, le Tungurahua continue aujourd'hui de susciter l'inquiétude des spécialistes qui estiment que son comportement est imprévisible. D'ailleurs, alors que le volcan semblait plus calme samedi, une nouvelle explosion est survenu dimanche. Le Tungurahua a craché des cendres à plus de 4 kilomètres de hauteur. Cependant, d'après les spécialistes, la charge était cette fois-ci plus modérée qu'au cours de la précédente éruption. "Hier [samedi], nous n'avons enregistré aucune explosion, ni pluie de poussière volcanique. Néanmoins, l'explosion de ce matin montre que l'ensemble est toujours actif et que nous devons surveiller son évolution", a expliqué la scientifique Patricia Mothes citée par eldiario.ec. Les cendres devaient retomber dans l'après-midi sur plusieurs communes proches du volcan tandis que les spécialistes continuent de suivre la moindre activité du Tungurahua qui culmine à 5.023 mètres d'altitude et a repris son activité éruptive en 1999. En juillet et août 2006, plusieurs éruptions consécutives avaient fait au moins quatre morts et deux disparus, et provoqué l'évacuation de milliers de personnes. Depuis, le volcan continue de montrer une activité intensive et parfois violente. Le volcan Tungurahua dimanche 19 août photo Istockphotos. MAXISCIENCES 27/08/2012
  2. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a assuré, dimanche sur BFMTV, que "le nucléaire est une filière d'avenir", tout en reconnaissant qu'il fallait qu'il soit "rééquilibré". "Avec une augmentation continue de la consommation des ménages et industrielle, même en maintenant notre parc de centrales actuel", la question est de savoir "si nous allons continuer à investir", a-t-il indiqué. "Pour ma part, je considère que le nucléaire est une filière d'avenir". Le ministre a reconnu que s'"il ne s'agit pas d'abandonner le nucléaire", il faut le "rééquilibrer". Interrogé sur les promesses du candidat François Hollande de réduire le nucléaire en France, Arnaud Montebourg a affirmé que "la réduction (du nucléaire) se conjugue dans une équation à deux chiffres : la quantité de ce que l'on consomme chaque année, qui augmente, et l'offre". "Nous avons besoin d'énergie et pas trop chère", a-t-il dit, et "la France a un atout extraordinaire entre ses mains (avec ses centrales nucléaires, NDLR) qui lui a permis de bâtir son industrie". Grâce au nucléaire, l'industrie française a pu "passer les épreuves, y compris les chocs pétroliers, la crise...", a-t-il ajouté, "c'est une énergie abordable". "Notre choix d'avoir une énergie pas chère, abordable et en quantité est stratégique", a-t-il insisté, rappelant que plusieurs pays européens revenaient vers le nucléaire, "même le Royaume-Uni, droite gauche confondues". "Nous participerons aux appels d'offres", a-t-il assuré. LE POINT.FR 26/08/2012
  3. Observatoires britannique ou français, cercle de pierres de Stonehenge, temple égyptien ou vestiges préhistoriques ont fait leur apparition vendredi sur une liste "du patrimoine de l'astronomie" soutenue par l'Unesco. Le site www.astronomicalheritage.net, lancé à l'occasion de l'Assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) à Pékin, se présente comme une base de données, d'études et un lieu de discussions sur les sites liés à l'astronomie de par le monde, explique l'organisation dans un communiqué. Il vise surtout à défendre et à promouvoir cet héritage astronomique de la même façon que le fait la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, associé à l'UAI dans ce portail internet. "Une grande partie de notre patrimoine astronomique le plus précieux, à la fois antique et moderne, est menacé. Si nous n'agissons pas pour le préserver, nous courons le risque de le perdre", explique Clive Ruggles, membre de l'UAI et professeur d'archéo-astronomie à l'université britannique de Leicester. L'Unesco lance un portail sur le patrimoine de l'astronomie. Image : capture d'écran Ce "patrimoine mondial de l'astronomie" regroupe non seulement des sites et monuments historiques liés à l'observation du ciel et des étoiles mais aussi des instruments, pratiques culturelles ou même paysages et lieux préservés de toute pollution lumineuse. Beaucoup, comme les pyramides et temples égyptiens, Stonehenge ou l'observatoire chinois de Dengfeng, où les astronomes de la dynastie Tang utilisaient un pilier pour mesurer l'ombre du soleil et en déduire le passage du temps, figurent déjà sur la liste du patrimoine de l'Unesco. D'autres n'y sont pas, mais ont joué un rôle déterminant pour le progrès scientifique, tels la tour Einstein de Potsdam (Allemagne) ou l'observatoire de Meudon, près de Paris. La liste devrait rapidement s'étoffer dans les mois à venir, indique l'UAI. LE POINT.FR 26/08/2012
  4. Un typhon parmi les plus puissants observés dans la région depuis des décennies s'est abattu dimanche sur l'archipel japonais d'Okinawa (sud) où tous les transports étaient paralysés. Le typhon Bolaven, situé à 90 kilomètres à l'est du chef-lieu d'Okinawa, Naha, se déplaçait à la vitesse de 15 km/h avec des vents soufflant jusqu'à 250 km/h en rafales, a indiqué l'agence météorologique nippone. Environ 3.000 foyers à Okinawa et 16.400 sur l'île Amami étaient privés d'électricité, et quatre personnes ont été légèrement blessées dans la préfecture d'Okinawa, dont un homme de 91 ans emporté par le vent, selon l'agence Jiji. La pression atmosphérique au centre du typhon atteignait 910 hectopascals, ce qui fait de Bolaven l'un des typhons les plus forts jamais observés par l'agence météo japonaise depuis le début des mesures il y a soixante ans, selon les médias locaux. La télévision publique NHK diffusait des images des rues désertées de Naha et des arbres secoués par de fortes bourrasques, tandis que des creux de plus de 10 mètres étaient rapportés en mer. Tous les vols au départ et à destination de Naha ont été annulés, ainsi que les liaisons maritimes, a souligné l'agence de presse Kyodo. Des habitants ont trouvé refuge dans des bâtiments publics. Les vagues frappent le littoral peut avant l'arrivée du typhon. Futoshi Hanashiro / AP / Sipa Le typhon devrait traverser Okinawa dans la nuit, sans perdre de sa force. Quelque 50 centimètres de pluie sont attendus dans les vingt-quatre prochaines heures. Il devrait ensuite se diriger au nord, progressant en mer de Chine orientale lundi vers l'île sud-coréenne de Jeju. L'archipel nippon est balayé chaque année entre juin et octobre par plusieurs typhons, parfois meurtriers et causant d'importants dégâts. LE POINT.FR 26/08/2012
  5. Un incendie alimenté par un fort mistral qui mobilisait dimanche plus de 500 pompiers autour de la commune d'Orgon (Bouche-du-Rhône) était en passe d'être maîtrisé en fin d'après-midi, a-t-on appris auprès des pompiers et de la préfecture. "À 17 h 30, la progression du feu d'Orgon, qui a démarré ce matin vers 2 h 30, a été stoppée dans l'axe du vent", a indiqué Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) dans un communiqué. Photo : Pierre Andrieu / AFP Le Sdis souligne toutefois que les pompiers continuent à lutter contre le feu sur ses flancs droit et gauche. L'incendie, qui a pris pour des raisons encore inconnues sur le sommet d'une crête dans une zone de barres rocheuses, a parcouru au moins 400 hectares de végétation, en brûlant 350 et détruisant deux maisons, sans faire de blessés. Les deux maisons détruites se situent sur la commune de Sénas. Le feu s'est en effet propagé sur des terrains dépendant des communes d'Orgon, de Sénas et d'Eyguières. Après avoir brûlé des zones de garrigue et de pinède, il a atteint des terres agricoles. "Nous avons eu affaire à des sautes de vent qui ont conduit à des départs de feu sur des terrains agricoles", a expliqué Gilles Barsacq, secrétaire général pour les affaires régionales auprès de la préfecture de Provence-Alpes-Côte d'Azur, présent sur place. Le sinistre a également nécessité l'évacuation d'un camping, menée de manière préventive vers 3 heures du matin. Les 70 vacanciers, qui ont quitté les lieux sous une pluie de cendres, ont été hébergés dans un foyer rural. Un important panache de fumée noire se dégageant de la zone de l'incendie était visible à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde, et des cendres étaient portées par le vent jusqu'au centre de Marseille. "Nous avions anticipé de grandes difficultés pour cette journée, avec une végétation très desséchée et une montée du vent pendant la nuit", a souligné M. Barsacq, faisant état d'une "énorme mobilisation de moyens" pour tenter de maîtriser l'incendie. Plus de 500 sapeurs-pompiers et d'importants moyens aériens - sept Canadair, deux Tracker, un avion Dash et deux hélicoptères bombardiers d'eau - étaient engagés dimanche après-midi dans la lutte contre le feu. Le nombre de pompiers devait être porté à 700 au cours de la soirée grâce à l'arrivée de colonnes de l'Hérault et de Rhône-Alpes. Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans l'après-midi avoir "décidé d'engager des colonnes de renfort supplémentaires provenant de plusieurs départements de la région Rhône-Alpes (plus de 200 hommes et 40 véhicules) pour lutter contre ce feu". Le ministère a indiqué que "l'ensemble des départements de l'arc méditerranéen (était) depuis samedi soir en niveau d'alerte maximale" et que trois autres feux qui avaient éclaté dans la nuit dans les Bouches-du-Rhône ont été maîtrisés. Le mistral, qui soufflait en rafales à plus de 70 km/h pendant la journée dans la zone d'Orgon, devait faiblir au cours de la soirée, selon Météo-France. Cet incendie est le plus important connu par le sud-est de la France au cours de l'été et le deuxième plus important de tout le pays. Il est uniquement devancé par l'incendie qui a détruit plus de 650 hectares de pins à Lacanau (Gironde). Le 22 juillet, un feu avait brûlé 35 hectares de végétation près de Cavaillon (Vaucluse), à seulement quelques kilomètres d'Orgon. Dans la région Paca, le dernier très gros incendie remonte à juillet 2010, lorsqu'un feu d'origine criminelle avait ravagé quelque 900 hectares de végétation autour de Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône). LE POINT.FR 26/08/2012
  6. En ces temps de crise énergétique, toutes les solutions sont bonnes pour trouver des alternatives au pétrole. Des scientifiques se sont intéressés au "caca" de panda pour voir de plus près la particularité des bactéries intestinales de ces gros nounours, capables de transformer la lignocellulose des plantes en sucres simples, desquels on pourrait tirer de l’éthanol. Un jour prochain, nous devrons faire face à un monde sans pétrole. Les scientifiques s’affairent pour trouver une alternative efficace mais également durable à cet or noir qui a pris une place si importante dans notre quotidien. L’électricité ou les biocarburants sont les deux solutions les plus souvent envisagées lorsqu'il s'agit de transports. Des biocarburants qui font toujours l’objet de critiques. Pour une utilisation massive, ils nécessitent d’accaparer une grande surface de terres cultivables se trouvant alors non dévolues à l’alimentation humaine. Vaut-il mieux faire pousser du maïs pour le manger ou pour le mettre dans les réservoirs des voitures ? Les chercheurs souhaitent trouver mieux et explorent un maximum de pistes. Même les plus insolites. Ainsi, des scientifiques affiliés à la State University of Mississippiont expliqué lors de la 242nd National Meeting & Exposition of the American Chemical Society (ACS) porter leurs efforts sur… le caca de panda ! Le rapport avec les biocarburants ne paraît pas évidement au premier abord. Pourtant l’idée n’est pas folle. Le régime alimentaire de ces nounours noirs et blancs se compose à 99 % de bambous. Chaque jour, ils en avalent une bonne dizaine de kilogrammes. Ils ont donc besoin d’un estomac solide pour digérer tout cela. Ces plantes sont notamment constituées de lignocellulose, un composé complexe très difficile à métaboliser pour la plupart des systèmes digestifs du monde animal. Mais pas pour le panda, qui parvient à transformer 95 % de la biomasse végétale en sucres simples, que les scientifiques savent fermenter pour les changer en éthanol. C’est donc la capacité qu’a l’ourson à réaliser cette première étape qui intéresse les auteurs. Pour savoir en quoi réside son secret, ils ont collecté les déjections d’un couple de pandas vivant au zoo de Memphis (États-Unis) sur une période d’un an et analysé les bactéries intestinales qui y proliféraient. Plusieurs espèces colonisaient les excréments, dont certaines sont retrouvées chez les termites, insectes xylophages également capables de dégrader la lignocellulose. Leur étude démontre que la flore intestinale du mammifère chinois est plus performante encore. Ils y ont retrouvé des enzymes surpuissantes, efficaces à température corporelle, sans nécessiter de hautes pressions ou une acidité particulière. Les scientifiques cherchent donc à isoler les plus pertinentes pour pouvoir recréer la manipulation en laboratoire, de manière rapide et peu coûteuse. Pour ce faire, ils comptent modifier génétiquement des levures pour produire ces enzymes digestives et les pousser à digérer des copeaux de bois, de l’herbe ou tout simplement du compost, en extraire les sucres et les transformer ensuite en éthanol capable d’alimenter les véhicules. Ce processus pourrait ainsi être utilisé à grande échelle et outrepasserait certains des reproches adressés aux biocarburants. Ce serait peut-être mieux que rien… FUTURA SCIENCES 26/08/2012
  7. Chaque catastrophe pétrolière s’accompagne d’images de marées noires et d’oiseaux mazoutés. Cette situation pourrait s’améliorer grâce au développement d’un nouveau dispersant supprimant les capacités adhésives des gouttelettes de pétrole. Étonnamment, ses ingrédients sont aussi utilisés pour fabriquer du chocolat, des glaces ou de célèbres pâtes à tartiner. L’explosion de la plateforme Deep Water Horizon, les naufrages de l’Exxon Valdez ou de l’Amoco Cadiz ont tous un point en commun : ils sont à la base de catastrophes pétrolières ayant engendré des émissions massives de pétrole brut dans l’environnement. Le drame de Deep Water aurait libéré à lui seul 680.000 tonnes d’hydrocarbures dans le golfe du Mexique en 2010. Les marées noires qui ont suivi ont causé de nombreux dommages à la flore et à la faune. Les images d’oiseaux mazoutés s’échouant sur des plages ne manquent pas. Des dispersants sont souvent utilisés pour fragmenter les nappes de pétrole en une multitude de petites gouttelettes pouvant descendre dans la colonne d’eau. Les hydrocarbures deviennent ainsi moins sensibles aux actions des vents tout en étant plus facilement dégradables par des bactéries compétentes. Cependant, ces produits n’empêchent pas le pétrole de coller et donc de s’agglutiner sur le pelage ou le plumage d’organismes aquatiques. Par ailleurs, certaines substances, paradoxalement composées de dérivés pétroliers, pourraient provoquer des hémorragies internes chez ces mêmes animaux, ce qui n’arrange rien à la situation. Face à ce constat, de nombreuses institutions tentent de trouver de nouvelles formulations de dispersants efficaces et surtout respectueux de l’environnement. Une équipe de l’University of Southern Mississippi dirigée par Lisa Kemp semble y être parvenue. Cette annonce a été faite lors du 244th National Meeting and Exposition of the American Chemical Society (ACS). Étonnamment, des ingrédients de la recette miracle se retrouvent également dans la composition du chocolat, de pâtes à tartiner ou dans certaines glaces ! Un robot a été utilisé pour assembler de nombreuses substances chimiques jusqu’à obtenir le dispersant souhaité. Sa composition exacte n’est pas connue, mais elle inclut notamment de la cellulose, une fibre végétale et de la lécithine de soja, un émulsifiant couramment exploité dans l’industrie alimentaire. Aucun produit dérivé du pétrole n’a été employé. L’équipe a souhaité développer un dispersant fonctionnant à la manière des détergents utilisés pour laver le linge. Une fois les graisses extraites des vêtements, elles sont enfermées afin d’éviter toute fixation ultérieure. D’une manière identique, les gouttelettes formées lors de l’épandage du nouveau produit de lutte perdent leur pouvoir adhésif. Concrètement, et selon les dires de Lisa Kemp, des oiseaux pourraient se poser sur le pétrole traité puis redécoller, plonger ou nager sans aucun problème. Pour rappel, près de 225.000 oiseaux ont péri lors du naufrage de l’Exxon Valdez en 1989. Le produit devrait bientôt être testé sur le terrain afin de recevoir sa certification. Dernier petit détail, mais qui a son importance : tous les ingrédients requis sont couramment fabriqués en grandes quantités et facilement accessibles. La production du dispersant pourrait donc être rapide en cas de marée noire et surtout peu coûteuse ! FUTURA SCIENCES 26/08/2012
  8. Le requin est un prédateur redoutable. Grâce à son sixième sens et des organes sensoriels surdéveloppés, il laisse peu de chances à ses proies. Si l’Homme cogite beaucoup, la plupart des animaux fonctionnent à l’instinct et aux sensations. C’est le cas du requin qui réserve deux tiers de son cerveau aux centres sensoriels. L’odorat Les requins ont le nez fin. Ou plutôt, l’odorat. Chez eux, c’est d’ailleurs le sens le plus développé et ce n’est pas pour rien qu’on les surnomme les «nez de la mer ». Un requin est capable de détecter jusqu’à 75 mètres des concentrations très infimes de viande, de peau, d’excréments de poissons ou de sang. Or, on le sait : le sang, ça l’excite… Le goût Savez-vous pourquoi les requins ne «mangent» pas les humains, mais se contentent de croquer dedans avant de desserrer l’étau de leurs mâchoires ? La raison, c’est le goût de la chair humaine. Infect selon les requins. Il faut dire que le roi des océans a les papilles gustatives sensibles et délicates. Quand il n’aime pas, il recrache, comme n’importe quel bébé de chez nous. L’ouïe Si les baleines communiquent entre elles sur de longues distances, les requins, solitaires, n’ont pas besoin d’avoir la «voix» qui porte. En revanche, ils sont capables de percevoir des sons à plusieurs centaines de mètres, jusqu’à deux kilomètres. La vue La vue aussi est excellente. L’œil d’un requin se compose d’un tapis choroïdien qui réfléchit et augmente la quantité de lumière perçue. Même dans l’obscurité du milieu marin, il a donc une bonne vision. Le toucher Le requin n’a pas de main, mais ce n’est pas pour autant qu’il est insensible au toucher. Grâce à un organe baptisé sobrement «système latéral», il perçoit les mouvements de l’eau. L’électroréception C’est le sixième sens du requin. Celui de voir les morts ? Non, celui de détecter les champs électromagnétiques, même les plus faibles. Pour cela, il utilise ce qu’on appelle des «ampoules de Lorenzini», situées à la pointe de son museau. Source : National Geographic France, n°142, Juillet 2011 MAXISCIENCES 24/08/2012 - Wildkick.
  9. Le changement climatique menace l’avenir d’un grand nombre d’espèces de chauves-souris. Déjà la hausse des températures a affecté ces mammifères qui ont du mal à se reproduire, à manger et qui sont victimes de maladies. Le changement climatique menace directement les chauves-souris. Selon une étude publiée dans Mammal Review ("revue des mammifères"), elles souffrent déjà énormément des changements de températures, un changement qui est "alarmant" pour ces animaux, estiment les auteurs. Si les températures continuent de grimper, le pire est à craindre concernant cette espèce. Se nourrir, se loger et se reproduire devient compliqué pour les chauves-souris pour qui températures importantes se conjuguent à une hausse des maladies. Or, les chauves-souris représentent une espèce essentielle à l’équilibre environnemental. En effet, plus d’une espèce de mammifère sur cinq est une chauve-souris (il y a 47 espèce de chauves-souris rien qu’en Europe et en Amérique du Nord). De plus, elles participent à la pollinisation et à la dispersion des graines d’une grande variété de plantes. Mathieu Lundy, Hayley Sherwin et Ian Montgomery de la Queens University ont étudié avec attention l’impact qu’avait le climat sur ces animaux. C’est cette étude qui leur a permis de constater que réaliser des provisions était devenu très compliqué pour les chauves-souris. D’une part, les femelles qui allaitent doivent parcourir de plus longues distances pour donner de quoi boire à leurs petits. D’autre part, déshydratées, les chauves-souris sont plus vulnérables encore que d’autres mammifères de même taille car l’évaporation de l’eau (qu’elles ne peuvent retenir) est particulièrement importante en raison de la grande surface de leurs ailes. De plus la hausse des températures laisse moins de temps à ces animaux pour hiberner. Ils récupèrent donc plus difficilement leur énergie. Pour les chauves-souris qui vivent en altitude, le changement climatique limite leur aire d’actions, en fuyant la chaleur extrême. Enfin, on sait que 30.000 chauves-souris (de l’espèce des renards volants) sont mortes durant les 19 épisodes de températures extrêmes en Australie. MAXISCIENCES 26/08/2012
  10. La prochaine réunion du Fonds vert aura lieu en Corée du Sud du 18 au 20 octobre, a annoncé samedi le Secrétariat par intérim de ce mécanisme en construction pour aider financièrement les pays en développement à faire face aux impacts du changement climatique. Après trois jours de discussions à Genève, destinées à élaborer les premiers fondements du Fonds vert, les 24 membres (la moitié représentant les pays développés et l'autre moitié représentant les pays en développement) du conseil exécutif ont décidé de se revoir du 18 au 20 octobre à Songdo en Corée du Sud, indique un communiqué. A l'occasion de cette première réunion du conseil exécutif du Fonds vert à Genève, six pays -- Allemagne, Mexique, Namibie, Pologne, Corée du Sud, et Suisse -- ont présenté leur dossier de candidature pour accueillir le secrétariat du nouveau Fonds. Les représentants des 24 pays, nommés pour trois ans, sont pour la plupart des hauts fonctionnaires des ministères des Finances, de l'Environnement ou de l'Aide au développement. L'Afrique du Sud et l'Australie ont été élues jeudi co-présidents du Conseil, pour une durée d'un an. Lors des trois jours de débats, les pays se sont également mis d'accord sur la procédure d'évaluation des candidatures. Toutefois, les détails du processus ne sont pas publiés par le Fonds. Seule certitude, le pays hôte qui sera choisi par le conseil exécutif devra encore être désigné formellement en novembre 2012 au Qatar, lors de la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Jusqu'à ce que le pays d'accueil du Fonds soit désigné, son secrétariat intérimaire siège à Bonn en Allemagne. Selon les médias suisses, Genève et Bonn sont les favoris. Créé en 2011 lors de la conférence mondiale sur le climat de Durban, le Fonds vert est appelé à gérer une partie des 100 milliards de dollars que les Etats ont décidé d'investir pour des mesures climatiques dans les pays émergents et en développement, à partir de 2020. A la différence du Fonds pour l'environnement mondial (FEM, autre convention-cadre des Nations unies), basé à Washington, le Fonds vert pour le climat devrait mobiliser au-delà des dons des gouvernements le secteur privé et trouver des mécanismes de financement innovants, a précisé un représentant de l'Office fédéral de l'environnement suisse, Stefan Marco Schwager, lors d'une conférence de presse jeudi. SCIENCES ET AVENIR 26/08/2012
  11. Le militant écologiste de La Réunion qui défie les anti-requins en allant nager sur les lieux d'attaques de squales, a achevé dimanche à Saint-Leu sa deuxième traversée sain et sauf, mais sous les insultes de surfeurs. Avant même que Didier Dérand, pharmacien de 55 ans, délégué de la fondation Brigitte Bardot, ait pu poser les pieds sur le terre ferme, un groupe d'une vingtaine de surfeurs, accompagnés d'enfants, l'ont copieusement insulté, le traitant de "clown" et de "blaireau". Les quolibets ont continué à fuser quand le nageur, souriant mais grelottant de froid, a confié ses impressions à la presse qui l'attendait. "Tu es ridicule", "espèce de guignol", ont lancé des surfeurs en l'entourant, l'un d'eux l'arrosant avec une bouteille d'eau, déclenchant la colère d'un proche de M. Dérand avec qui il a failli en venir aux mains. Le militant écologiste s'était déjà fait prendre à partie par des surfeurs partisans de la pêche aux requins, le 19 août lors de la première de ses quatre traversées censées montrer que les Réunionnais peuvent se baigner en sécurité, sans les tuer. A son arrivée sur le spot de surf de Saint-Leu, Didier Dérand, visiblement épuisé, a décrit une traversée "beaucoup plus difficile que dimanche dernier". C'est à ce même endroit que le 5 août un surfeur de 41 ans, Fabien Bujon, avait été grièvement blessé par un requin qui lui a arraché une jambe et une main. Deux heures auparavant, le militant écologiste s'était mis à l'eau, dans une mer démontée, à la Pointe au sel, où les quatre nageurs apnéistes qui devaient l'accompagner ont renoncé, au dernier moment, à le suivre. "On partage sa cause mais on n'est pas là pour l'exploit physique ou individuel", a expliqué l'un d'eux, Franck Faria, 31 ans, apnéiste, photographe et vidéaste. "On n'est pas venu pour mettre notre vie en danger, mais pour prendre du plaisir, nager avec les baleines", a ajouté un autre nageur, Thierry Perès, à la vue de l'une d'elles, passant au large. Après un plongeon dans l'eau en furie, à 10h50 (locales), le militant écologiste s'est dirigé vers le large, bifurquant à gauche après une centaine de mètres, pour éviter une énorme vague se dirigeant vers lui. Au bout de six kilomètres et un peu moins de deux heures de nage, il bouclait son périple dans le temps qu'il s'était fixé en arrivant à 12h35 à Saint-Leu. -----> Bravo Monsieur et honte à ces gens qui se permettent d'insulter un homme courageux. Les pro-chasse aux requins, surfers ou non, doivent bien se mettre dans la tête que la mer appartient aux espèces marines et non aux hommes. SCIENCES ET AVENIR 26/08/2012
  12. Une action inédite et originale, évidemment pacifiste et non violente, comme le sont toutes nos actions, réalisée le 21 août 2012 par Cédric Mouysset, notre délégué du CRAC Europe pour l’Aude. Après avoir pris des photos et dégoûté plusieurs clients, j’ai expliqué ma présence à l’agent d’accueil, qui a appelé un responsable. Ce dernier m’a appris qu’ils avaient acheté deux taureaux provenant des corridas de Béziers. C’est un abattoir de Perpignan qui a été chargé des découpes et de la vente des carcasses. Ce responsable a prétendu ne pas avoir à montrer de document attestant des tests ESB (vache folle) ou autres aux clients. J’ai eu beau lui dire que ne PAS montrer de document prouvant que les tests étaient effectués et négatifs laissait planer un fort doute sur leur réalisation, il n’a rien voulu entendre. Il m’a clairement fait comprendre qu’il était procorrida. Images : L'Indépendant, Animalus, Cédric Mouysset Mardi dernier, lui et cinq de ses camarades du collectif se sont postés devant le rayon boucherie avec des tee-shirts aux slogans explicites : "Corrida, la honte !" : "Corrida, torture !" ; "Corrida, Basta" ; ou encore : "La torture n'est pas notre culture". L'opération s'est déroulée sans heurts et a duré autour de 45 minutes. la prochaine fois qu'une enseigne réalisera ce genre de vente, nous serons là. Toujours dans un état d'esprit pacifique", assure Cédric Mouysset. Une action relayée par la presse : La photographe de L’Indépendant a pu rejoindre les militants et prendre des photos... Soutenez les militants et les taureaux martyrs en disant courtoisement à CARREFOUR Centre commercial Bonne Source ce que vous pensez ! Adresse : Avenue de la mer BP 103 -11101 NARBONNE CEDEX Téléphone responsable Bruno BAUGAS : 04 68 90 36 00 E-mail fiche de réclamation (sous Alimentation) : http://www.carrefour.fr/contact/question/ Exemple de courrier : J'ai appris avec stupeur par la presse que Carrefour Narbonne vend de la viande de taureaux de corridas. Alors que 80% des Français sont opposés à la cruauté infligée aux taureaux, tradition locale ou pas. La barbarie n'est plus tolérable, nous sommes au 21ème siècle et il faut évoluer en donnant un bon exemple à la jeunesse. La torture n'est pas une culture acceptable. En conséquence, je ne ferai plus d'achats dans aucun magasin de votre enseigne et j'en informerai mon entourage et relations. A vous lire, cordialement. A savoir : Quel est le statut d'un taureau de corrida mort ? Pour le législateur inventif, sa mort est assimilée à l'abattage d'un animal qui a eu un accident. Or, un "accident" de 20 minutes à coups de banderilles, d'épées et bistouri ne peut pas être défini comme tel. Le Code des assurances dit qu'UN ACCIDENT EST UN EVENEMENT SOUDAIN, IMPREVISIBLE ET INVOLONTAIRE. Par ailleurs, un animal réellement victime d'un accident doit être écarté de filière de consommation en raison du risque de la MALADIE DE LA VACHE FOLLE (ESB). La viande de taureaux en question : Considérant l'absence d''hygiène qu'inspire les photos, les germes pathogènes développés au soleil, au sol, à l'air, au contact des armes souillées et de nombreuses manipulations et les toxines de peur et souffrances, la viande de ces taureaux est aussi IMPROPRE à la consommation humaine. Elle n'a d'autre garantie sanitaire qu'une TOLERANCE LOCALE tout comme la corrida, avec interdiction de commercialisation ailleurs et pour un réseau local ou des farines animales. C'est donc qu'elle présente bien un risque sanitaire. ANIMALUS 25/08/2012 - Cliquez sur le lien pour lire la totalité de l'article.
  13. Début 25/08/2012 - fin : ? Auteur : Olivia Rodriguez Herrera Cible : Tous les espagnols qui veulent une télévision sans violence Les Espagnols ne veulent plus de barbarie à la télévision ! Pour plus de détails sur le sujet, lire l'article précédent. Contrairement à son gouvernement, dont le président aficionado notoire comme un certain Nicolas SARKOZY, le peuple espagnol majoritairement contre la corrida ne veut pas revoir de cruautés à domicile. Mariano RAJOY a déclaré qu'il sauverait l'Espagne de la crise économique en instituant la corrida partout ! Une cruauté pourtant déficitaire qui coûte 43 euros en moyenne à chaque contribuable. De fait, des écoliers suivent déjà un entraînement obligatoire à l'ultra violence par des visites guidées "culturelles" des arènes et mise en contact avec des toreros, et grâce à la nouvelle émission de téléréalité sur TV Madrid : Quiero Ser Torero, Je veux être un torero, dont Animalus a diffusé la liste noire des sponsors ce 23 août Texte de la pétition A tous les Espagnols parce que nous voulons une TV publique sans violence : Que la Télévision Espagnole n'émette pas de courses de taureaux. Parce que la majorité des Espagnols repousse la tauromachie, nous ne voulons pas que cette pratique médiévale soit promue à la télévision de tous. A todos los Españoles que queremos una TV publica sin violencia: Que Television Española NO emita corridas de toros Porque la mayoria de los españoles rechazamos la tauromaquia por lo que no queremos que se fomente esta practica medieval en la television de todos. Soyons tous solidaires avec nos amis et les taureaux martyrs en signant ET diffusant massivement cette pétition... CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION CHANGE.ORG 25/08/2012 - ANIMALUS
  14. A Bordeaux, un restaurant servant de la cuisine japonaise, le Nagoya, situé cours Alsace-Lorraine, a dû fermer ses portes durant quelques heures... Son gérant était en effet convoqué au commissariat d'où il est ressorti après avoir écopé d'une amende pour vente illégale de chiots dans son restaurant... L'alerte a été donnée par une dame qui a appelé l'association de protection et défense des animaux Venus. Elle a acheté un chiot au restaurant en juillet dernier. Depuis, il souffre de problèmes intestinaux et a sans cesse besoin d'un vétérinaire. Didier Talou, président de l'association Vénus, a alors fait remonter l'information auprès de la fondation Brigitte Bardot qui lui a demandé d'enquêter sur le terrain. Jeudi soir, Didier Talou se rend donc au restaurant en se faisant passer pour un client. Il raconte avoir perdu son labrador et vouloir le remplacer. Son interlocuteur lui propose alors d'acheter un chiot, mais non identifié et non vacciné. «Il m'a demandé de payer 300 euros en espèces, se souvient Didier Talou. J'ai fait semblant de chercher un distributeur où retirer, et j'ai prévenu la police». Au retour du défenseur des animaux, le restaurateur avait sorti six chiots afin de le laisser choisir. «Ils pissaient partout, déplore Didier Talou. Mais ils n'étaient pas en mauvais état, il faut le dire. En revanche, deux chiots de sept ou huit mois étaient très craintifs». La police intervient et pénètre dans une chambre attenante au restaurant. Ils découvrent alors une pièce à l'air irrespirable. «Dans la même salle, il y avait des sacs de riz qui servent à l'alimentation du restaurant et des chiots qui baignaient dans leurs excréments», témoigne Didier Talou. Les policiers demandent à visiter la cave où ils découvrent un chien mâle. Au total, ils ont compté un labrador, onze chiots et ce chien. «Le restaurateur m'a indiqué qu'ils faisaient trois portées par an», raconte le défenseur des animaux. Des commerçants voisins confirment par ailleurs avoir vu plusieurs chiots sortir et rentrer du restaurant. Suite à cette action, les animaux ont été saisis et confiés au Service pour l'assistance et le contrôle du peuplement animal (SACPA). Puis, ils ont été confiés à un membre de la famille du restaurateur qui dispose de terrain à la campagne. Une décision qu'ont du mal à comprendre les défenseurs des animaux. «La maltraitance, ce n'est pas forcément battre son chien, explique Didier Talou. C'est aussi le maintenir dans des conditions qui l'empêchent de sortir». Ainsi, l'association Venus et la fondation Brigitte Bardot entendent porter plainte contre le restaurant japonais auprès du procureur de la République. Ce restaurateur(1) avait déjà fait l'objet d'un procès-verbal l'année dernière. Les faits : il avait laissé son chien dans sa voiture, fenêtres fermées et en plein soleil. Il sera convoqué au tribunal en octobre à ce propos. Cette affaire survient alors que Bordeaux connaît par ailleurs un problème de vente de chiens à la sauvette dans les rues du centre-ville. Il est donc conseillé de rester vigilant et de se tourner vers les endroits réglementés comme les animaleries si l'on souhaite acquérir un animal de compagnie. Onze chiots ainsi qu'un labrador et un chien mâle ont été découverts par la police dans une salle du Nagoya. (Photo S.L.) (1)Sud-Ouest a contacté à plusieurs reprises hier l'établissement, mais aucune suite n'a été donnée à ses demandes d'interview. SUD-OUEST 25/08/2012
  15. Au Japon, la préfecture de Fukushima a entamé des contrôles de radioactivité sur le riz cultivé localement avant de l'expédier. La préfecture a décidé de vérifier tous les sacs de riz avant leur expédition cette année. Des niveaux de radiation dépassant les limites de sécurité fixées par le gouvernement ont été détectés dans du riz récolté l'an dernier dans la préfecture. Des officiels ont testé samedi 14 sacs d'un poids total de 420 kilogrammes de riz de la variété Gohyakugawa récolté dans la ville de Nihonmatsu. Aucun des sacs testés n'a montré des niveaux de radiation supérieurs aux normes autorisées. Un fermier de Nihonmatsu, Takayuki Anzai, a déclaré avoir pleuré de joie après avoir appris que le riz n'avait pas été contaminé. Il a ajouté qu'il continuerait à fournir aux consommateurs des produits agricoles sans danger. NHK 25/08/2012
  16. De plus en plus d'espèces de dauphins d'eau douce risquent de disparaître d'ici quelques années, en raison de certaines activités humaines. Alors que les autorités cambodgiennes viennent d'établir une zone de protection des dauphins du Mékong, d'autres gouvernements tardent à prendre de telles décisions. Les dauphins des fleuves sont de plus en plus en danger. Ceux du Mékong et du Gange sont particulièrement menacés mais les autorités des pays concernés ne gèrent pas le problème de la même façon. Il existait un dauphin d'eau douce bleu-gris en Chine, dans le fleuve Yangtze, nommé le Baiji. Or, son espèce s'est officiellement éteinte en 2007, d'après l'union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Ce sont les décennies de chasse, de pratiques de pêche dangereuses, de trafic de bateaux de plus en plus intense, de pollution et de construction qui ont causé cette disparition. De nombreuses associations de protection de la nature craignent désormais le même destin tragique pour plusieurs autres espèces de dauphins d'eau douce. Au Cambodge, le gouvernement a annoncé ce 24 août la création d'une zone de protection pour le dauphin du Mékong. Le cétacé est en effet menacé par la pêche intensive pratiquée sur le fleuve asiatique et risque de disparaître totalement. La zone de protection s'étalera sur 180 kilomètres, de la ville de Kratie à l'est jusqu'à la frontière avec le Laos. La pêche sera toujours autorisée à cet endroit mais les cages, filets et autres outils dangereux pour les dauphins y seront interdits. D'après un communiqué du gouvernement, la zone "servira le secteur de l'écotourisme et préservera les dauphins". Cette annonce a été saluée par la directrice du Fonds mondial pour la nature (WWF) au Cambodge, Michelle Owen : "Cela démontre l'engagement du gouvernement du Cambodge pour protéger cette espèce mythique et en danger". L'espèce Irrawaddy, qui compte des dauphins dans les fleuves Mékong du Cambodge, Irrawaddy de Birmanie et Mahakam d'Indonésie, est en effet classée comme menacée depuis 2004. Dans le Mékong, il y en aurait seulement entre 155 et 175 selon les autorités cambodgiennes et 85 d'après le WWF. La décision du gouvernement cambodgien pourrait servir d'exemple à de nombreuses autorités asiatiques. Le dauphin du Gange est l'une des espèces de mammifères d'eau douce les plus menacées dans le monde et aucun plan de protection existe à l'échelle nationale. Pourtant, Le nombre de ces dauphins s'est drastiquement réduit ces dernières années. Seuls les indiens travaillant à la protection de la nature espèrent encore renverser la tendance en mobilisant les communautés riveraines. Abdul Wakid, de l'organisation de protection Aaranyak, raconte que "quand on parle aux personnes âgées des villages riverains, ils disent qu'il y avait beaucoup de dauphins dans le passé". Aujourd'hui, il n'y aurait plus que 2.000 dauphins en tout dans les écosystèmes fluviaux de Brahmaputra et du Gange, qui traversent l'Inde, le Népal et le Bangladesh. L'association de Wakid a passé tout le mois de février à compter les dauphins présents dans une partie du fleuve Brahmaputra. Lors de cet inventaire, des mesures de la pollution de l'eau et des renseignements sur les activités humaines menaçant les dauphins ont également été pris. Certaines pratiques de pêche, l'exploitation minière du sable du fleuve et les projets de constructions fluviaux paraissent particulièrement dangereux pour les cétacés. Ces travaux devraient aider la Zoological Society of London (ZSL) à élaborer un projet de protection des dauphins du Gange. Les résultats seront présentés aux gouvernements nationaux sous la forme d'un plan d'action, selon Lucy Boddam-Whethal de la ZSL. Elle explique : "Nous devons pouvoir dire pourquoi il y a une augmentation ou une diminution [du nombre de dauphins]. Le but ultime de ce projet est de développer un plan d'action de conservation, qui pourrait être appliqué par des gouvernements pour protéger non seulement les dauphins fluviaux, mais également pour gérer de manière durable la pêche et les autres ressources naturelles". MAXISCIENCES 25/08/2012
  17. Le cargo MSC Flaminia, victime d'une avarie le 14 juillet dans l'Atlantique, devrait entrer dans les eaux françaises "vraisemblablement ce week-end" et pourrait atteindre son port d'accueil allemand le 31 août ou le 1er septembre, a annoncé vendredi la préfecture maritime. Le cargo de 300 m de long pour environ 80.000 tonnes a été victime d'un incendie qui a duré plusieurs jours et de deux explosions, l'une le 14 juillet, l'autre le 18 juillet, qui ont fait un mort et un disparu. Vendredi il se trouvait à "environ 40 milles nautiques (environ 74 km) au sud-ouest des côtes britanniques" et la température à bord était encore de 60 degrés, a précisé lors d'un point presse à Cherbourg (Manche) le vice-amiral d'escadre Bruno Nielly, préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord. "Ce n'est pas une combustion vive, ça reste chaud mais l'incendie n'est pas fondamentalement actif", a-t-il ajouté. "Le bateau ne présente aucun danger de pollution, aucune fissure sur la coque", selon le préfet. Le cargo, remorqué, se déplace à une vitesse comprise entre "3 et 5 noeuds". Il va entrer dans les eaux françaises "vraisemblablement ce week-end" et sera au large de Cherbourg "soit ce week-end, soit lundi" mais "je ne prévois pas de dispositif particulier", a précisé le préfet. Dans un communiqué, le ministère des Transports a expliqué que "la nette amélioration de la situation du navire au cours des derniers jours, à la fois sur la gîte et la maîtrise de l'incendie, a(vait) conduit la France à autoriser (le) transit par la Manche et le détroit du Pas-de-Calais". Cette autorisation est toutefois "assortie de conditions, concernant la surveillance d'éventuels foyers résiduels d'incendie de la cargaison, et l'état de la coque", précise le communiqué du cabinet du ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier. Une inspection du navire, menée à proximité des côtes anglaises, par une équipe d'experts français, britanniques et allemands, "doit avoir lieu très rapidement", selon le communiqué. Le transit du MSC Flaminia par la Manche et la mer du Nord aura lieu "dès que les dernières conditions auront été confirmées", a ajouté le ministère. Des intempéries ont empêché vendredi des experts d'inspecter le cargo mais s'ils ne peuvent pas monter à bord, cela n'empêchera pas le navire d'entrer dans les eaux françaises, selon M. Nielly. L'arrivée du cargo dans les eaux françaises dépendra des conditions météo, actuellement assez mauvaises, mais "dans l'hypothèse la plus optimiste le bateau sera sorti du Pas-de-Calais mardi ou mercredi", a-t-il précisé. Il pourrait rejoindre son port d'accueil allemand vendredi 31 août ou samedi 1er septembre, a-t-il ajouté. Lors de l'accident du 14 juillet, un marin du MSC Flaminia était décédé, un autre porté disparu et un troisième grièvement blessé. L'équipage avait été évacué et le cargo est depuis remorqué par trois navires. Selon le commandement allemand, le MSC Flaminia transportait 151 conteneurs (sur plus de 2.700 conteneurs embarqués) de produits dangereux (nettoyants inflammables). Photo : Afp SCIENCES ET AVENIR 25/08/2012
  18. Le ministère des Transports (DoT) a publié une proposition de loi qui élargirait l'obligation de déclaration par les compagnies aériennes transportant des animaux visant à améliorer la sécurité et la manipulation, sans curauté, des animaux domestiques. Ceci afin d'aider les propriétaires à choisir quelle compagnie aérienne utiliser lorsqu'ils voyagent avec un animal. Actuellement, les compagnies aériennes sont seulement tenues de signaler les "incidents" concernant les animaux de compagnie ou domestiques perdus, blessés ou morts ; tout en excluant d'autres animaux, comme les chiens expédiés à partir des usines à chiots et les primates expédiés pour la recherche... La proposition de la DoT "comprend tous les chats et chiens transportés par le transporteur, indépendamment du fait que le chat ou le chien voyage avec son propriétaire ou est transporté dans le cadre d'une expédition commerciale. "Toutefois, les groupes de défense des animaux affirment que la proposition ne va pas assez loin et que la proposition devrait inclure tous les animaux voyageant par avion. L'American Anti-Vivisection Society (AAV) et Animal Welfare Institute (AWI) soulignent que la proposition n'est pas assez forte pour brosser un tableau complet . En outre, elle ne permettrait pas d'exiger des rapports pour un certain nombre d'incidents, tels que la découverte de 15 primates à l'aéroport international de Los Angeles qui ont succombé par suite d'un manque de soins, à la famine et à l'hypothermie sur le trajet de Miami à Los Angeles en provenance de Chine. "Tous les animaux doivent être pris en compte, quel que soit leur «but» ou itinéraire de vol. Cela permettra aux consommateurs de prendre des décisions éclairées au moment de choisir une compagnie aérienne. Et contribuera également à privilégier celles qui sont " responsables" en matière de bien-être des animaux pendant le transport. En effet, en regard des différentes espèces d'animaux appelées à voyager, celles-ci ont nécessairement des besoins très différents et certaines, comme les primates, ont besoin de soins spéciaux, notamment lors des longs trajets qui sont très stressants, selon les AAVS. AGIR - ACTION - AGIR Le DoT accepte les commentaires du public sur sa proposition via Regulations.gov jusqu'au 28 Août. S'il vous plaît, si vous êtes d'accord, soumettez un commentaire demandant au DoT de modifier sa proposition de loi et demande aux compagnies aériennes de déposer un rapport sur ​​le nombre total d'animaux transportés et pour tout animal qui est perdu, blessé ou tué quelle que soit son espèce ou s'il s'agit d'une expédition d'un animal de compagnie ou à but commercial. CARE2 23/08/2012
  19. Vous êtes choqué par les prix de l'alimentation ? La cause : la sécheresse généralisée. Le prix des aliments courants comme le maïs, le soja, le boeuf, s'envole... De nombreuses familles ont du mal à manger à leur faim... Les plantes s'assèchent, le sol se fissure... Tous ne sont pas des êtres humains, mais tous souffrent de cette situation ! DiscoveryNews a récemment rapporté que la sécheresse fait qu'il est difficile pour les jeunes ours d'emmagasiner de la graisse pour l'hiver. Ce problème pourrait entraîner une diminution des ours à naître au printemps prochain... Selon Dave Garshelis du Minnesota Department of Natural Resources et co-président de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature Groupe de spécialistes des ours (UICN BSG), les ours noirs adultes sont en grand danger de mourir de faim pendant leur hibernation Les ours sont des "opportunistes" et peuvent arriver à survivre dans un environnement desséché, mais les futures générations d'ours pourraient en pâtir, par une diminution des naissances. Pendant l'hibernation , les ours peuvent rester jusqu'à plus de 100 jours sans manger. Pour survivre, l'hiver venu, ils passent l'été et l'automne à manger tout ce qui tombe entre leurs pattes en passant des poissons aux baies. Malheureusement, les températures caniculaires de 2012 ont tari la plupart des rivières, des ruisseaux, des prairies et les ours ne trouvent plus suffisamment de quoi se nourrir. En conséquence, la femelle ours aura plus de difficultés pour se reproduire. Et, même si les oursons naissent, une ourse souffrant de malnutrition peut ne pas être en mesure de produire suffisamment de lait ou un lait de qualité, mettant ainsi la santé de son petit en danger. Les chercheurs disent que l'homme doit être très prudent dans les endroits où les ours peuvent être présents. Une pénurie de nourriture pourrait signifier davantage d'ours errant autour des lieux d'habitation pour rechercher de quoi subsister et ils pourraient être de mauvaise "humeur"... surtout s'ils ont faim ! CARE2 21/08/2012
  20. Bien que le secrétaire à l'Agriculture (US(, Tom Vilsack, refuse de lier la sécheresse et les changements climatiques, le Secrétaire général Michel Jarraud, de l'Organisation des Nations Unies / Organisation météorologique mondiale (OMM) met en garde: Le changement climatique devrait augmenter la fréquence, l'intensité et la durée des sécheresses, avec des répercussions sur de nombreux secteurs, en particulier : l'alimentation, l'eau et l'énergie. Nous devons nous éloigner d'une approche fragmentaire, et concevoir des systèmes intégrés fondés sur les risques politiques nationaux liés à la sécheresse. L'OMM a rejoint la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification (UNCCD) et d'autres partenaires des Nations Unies, pour mettre en garde les dirigeants mondiaux que le monde a besoin d'intégrer une planification de la sécheresse plutôt que l'approche actuelle, trop fragmentaire... La sécheresse aux Etats-Unis et dans certaines parties du Canada a détruit les récoltes de céréales et anéanti la production de foin. Le National Climatic Data Center appelle cela la pire sécheresse depuis 1956, touchant 62,9% de la zone continentale des États-Unis En Afrique, Michael Zamba décrit un voyage en Mauritanie à travers les régions frappées par la sécheresse où il a été témoin d'un paysage désolé et aride :Le désert est ponctué de carcasses d'animaux en décomposition, les arbres épineux et les baobabs sont sans feuille. Chaque carcasse représente une calamité pour les communautés rurales dans cette nation ouest-africaine, qui dépendent de l'élevage pour générer des revenus. Dans le même temps, l'Angleterre perd sa réputation en tant que pays gorgé d'eau. Plusieurs années d'hivers secs ont vidé les rivières et réduit le débit d'eau. A ce sujet, Sarah Vrba a écrit en Avril : La grande majorité de l'Angleterre a été récemment classée officiellement comme devant faire face à des conditions de sécheresse, selon The Guardian. Cela signifie que les entreprises d'approvisionnement en eau peuvent choisir d'appliquer des restrictions en matière d'usage de l'eau, pour les particuliers comme pour les entreprises. La liste est longue. L'Inde, le Kenya, la Somalie, l'Éthiopie et le Mexique souffrent tous d'une sécheresse significative. Tandis que les champs brûlent, les cultures s'étiolent, le bétail souffre, et les sources d'eau diminuent, les chefs de gouvernement et les entreprises continuent de mettre l'accent sur l'intérêt personnel, se concentrant davantage sur les élections et les bénéfices que le sort de la planète. Dans une tentative pour former un consensus quant aux mesures à prendre à propos de la sécheresse, l'OMM, CNULD et d'autres partenaires des Nations Unies ont organisé une réunion de haut niveau sur la politique nationale de la sécheresse pour les 11-15 Mars 2013. Espérons que la réunion de Genève sera plus réussie que les précédentes tentatives pour créer un consensus qui transcende les compétences politiques autour des questions cruciales. Ce qui est certain, c'est que sans une réelle volonté d'adopter une action coordonnée, nous sommes tous dans le même train, tirés par un moteur se dirigeant droit vers une falaise. Le temps de jouer au jeu : ce n'est pas moi, toi non plus, je veux bien, je ne veux plus, je gagne combien, j'ai quoi en échange... est dépassé de puis longtemps. C'est l'avenir de la planète et de l'humanité dont il est question. Image Care2 CARE2 23/08/2012
  21. La population humaine est en expansion rapide dans les pays en développement et se traduit par une énorme quantité de déchets organiques et solides. Dans beaucoup de ces petites nations, il ya peu ou pas de décharges contrôlées. La plupart des déchets sont simplement jetés sur le sol près de l'entrée des villes ou villages. Ces dépotoirs à l'air libre exposent les gens à des risques de maladie et à la pollution de leur environnement. Dans de nombreux cas, on constate la lixiviation des déchets solides contenant des métaux lourds, tels que le cadmium, le cuivre, le plomb, le manganèse et le zinc dans le sol et l'eau. Des professeurs de l'Université de Pondicherry en Inde pensent que les vers de terre sont peut-être le secret de la bioremédiation abordable pour ces sites contaminés. Comment? En faisant exactement ce qu'ils font dans votre tas de compost maison. Selon les chercheurs, Eudrilus Eugeniae, Isenia Fetida et Perionyx, des vers de terre, leur système digestif est apparemment capable de détacher des ions de métaux lourds à partir des agrégats complexes entre ces ions et les substances humides dans les déchets lorsqu'ils pourrissent : tout ce qui entre dans la bouche d'un ver de terre ressort à l'autre extrémité. Cependant, les scientifiques disent que pour les métaux lourds, ce n'est pas le cas ! En effet, le système digestif des vers est apparemment capable de détacher les ions de métaux lourds à partir des agrégats complexes entre ces ions et des substances humides dans les déchets lorsqu'ils pourrissent. Divers processus axés sur les enzymes semblent conduire à l'assimilation des ions métalliques par les vers, de sorte qu'ils sont retenus dans les tissus de leur organisme plutôt que rejetés dans le compost comme turricule... A suire... donc ! CARE2 24/08/2012
  22. La police du Pérou a saisi un nombre impressionnant d'hippocampes séchés (16.280) qui devaient être exportés illégalement vers l'Asie. Ils ont été découverts dans 3 caisses (de 60 livres) au cours d'une opération à proximité de l'aéroport de Lima. Les eaux plus chaudes du Nord du Pérou sont un lieu de reproduction pour ces animaux marins qui sont protégés par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES). Le chef de la police Victor Fernandez a déclaré à la BBC que les hippocampes auraient pu être vendus pour un montant d'environ 250.000$. L'an dernier, partout dans le monde, 20 tonnes d'hippocampes séchés ont été saisis, dont deux tonnes par les autorités péruviennes.... Pourtant, au Pérou, la pêche à l'hippocampe est illégale depuis 2004... et les personnes qui sont interpelées pour ce motif peuvent se voir condamner à 2 ou 4 ans de prison selon l'AFP (via Raw Story). Ces animaux sont envoyés vers les pays asiatiques et utilisés comme aphrodisiaque... En Chine, l'hippocampe est aussi censé soigner l'asthme : la poudre d'hippocampe se vend aux alentours de 6.000$ le kg. Les hippocampes sont également recherchés au Japon et en Corée du Sud pour leurs prétendues vertus curatives. Kristina Chew, auteur de cet article, dit que certains de ses parents âgés, qui avaient tous imigré du Sud de la Chine rurale au 20ème siècle, utilisaient les "traitements tradionnels" de la médecine chinoise. Elle pense que ses parents considéraient ces produits comme de simples médicaments. Ils allaient dans des magasins vendant des herbes chinoises et d'autres traitements... Elle se souvient avoir vu des bocaux contenant de minuscules formes recroquevillées qui, après examen, se sont avérées être des hippocampes morts et séchés. En 2007 Encyclopedia Britannica a fait un article sur les animaux en voie de disparition et de la médecine traditionnelle chinoise (MTC). Celui-ci révèle que près de 80% de la population mondiale, selon l'Organisation Mondiale de la Santé, utilise des médicaments à base de plantes et d'animaux. En médecine traditionnelle chinoise, environ mille espèces animales et 36 espèces végétales sont utilisées, y compris l'ours noir, le cerf musqué, l'hippocampe, le tigre et le rhinocéros et que les deux derniers sont des animaux en voie de disparition. Depuis des siècles, les hippocampes sont utilisés en médecine traditionnelle chinoise pour traiter certaines affections (rénales, problèmes circulatoires, l'impuissance masculine...) et la demande n'a cessé d'augmenter. Trente-deux pays et régions sont impliqués dans le trafic des 20 millions d'hippocampes pêchés chaque année. Pourtant la production est en elle-même un échec car elle n'arrive pas à répondre à la demande qui est d'environ 500 tonnes par an au début du 21ème siècle. La Chine à elle seule en utilise de 200 à 250 tonnes par an, dont 95% destinés à l'exportation. Selon la Fondation World Nature, l'augmentation de la demande a, déjà en 1996, contribué à réduire de moitié la population de 35 espèces. Des tentatives d'élevage de ces animaux ont eu lieu mais n'ont pas été couronnées de succès... C'est ce qui explique (et non excuse) que les hippocampes sauvages continuent à être pêchés... Et on ignore encore jusqu'à quel pointi les hippocampes sont en danger... Une organisation appelée "Projet Hippocampe" vise à protéger les hippocampes de la pêche illégale et à préserver leurs habitats. Car, en effet, les filets de pêche des chalutiers-crevettiers détruisent leur environnement et en retiennent un certain nombre, ils souffrent aussi des opérations de dragage de fond, de la polluation, de l'exploitation minière et autres activités humaines qui dévastent leur habitat côtier du littoral. Relevant que le commerce mondial des hippocampes est une menace pour leur survie, "le Projet Hippocampe" cherche à rendre le commerce "durable". Si la pêche de l'hippocampe est un moyen de subsistance dans certains pays et considérée comme une pratique "légitime", elle doit être toutefois être maintenue à un niveau "soutenable" permettant la régénération des populations d'hippocampes. "Le Projet Hippocampe travaille actuellement avec les commerçants et les praticiens de MTC à Hong Kong et en Chine continentale pour "les aider à aller vers un commerce -durable- et promouvoir une plus grande sensibilisation des consommateurs à la conservation de la MTC." Les hippocampes ont beaucoup de prédateurs dans les écosystèmes marins et ont besoin d'être protégés afin d'assurer la santé future de nos océans et toutes les variétés incroyables d'animaux qui y vivent. Photo : fovea centralis CARE2 24/08/2012
  23. PERPIGNAN - Deux campeurs ont été placés en garde à vue vendredi après-midi à Font-Romeu (Pyrénées-orientales) après le déclenchement d'un incendie virulent dans une forêt de sapins en montagne provoqué par un barbecue non maîtrisé, a-t-on appris de source judiciaire à Perpignan. Les deux campeurs, âgés d'environ 25 ans et originaires de Lyon, risquent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement pour avoir causé des dommages irréversibles à la nature, même s'ils ont alerté les secours a déclaré Luc-André Lenormand, procureur-adjoint de la République de Perpignan à une correspondante de l'AFP. Le feu s'est déclaré vendredi en tout début d'après-midi dans un massif forestier de sapins à 2.100 mètres d'altitude sur la commune d'Angoustrine, au nord du lac des Bouillouses, une zone très fréquentée par les randonneurs, non loin de Font-Romeu en Cerdagne. Les deux campeurs avaient allumé un barbecue en forêt bien que ce soit rigoureusement interdit et alors même que la préfecture venait d'annoncer un risque très sévère d'incendie dans ce massif montagneux, en raison de la sécheresse. Quand ils ont réalisé qu'ils ne maîtrisaient plus leur feu, ils ont donné l'alerte aux secours. Les gendarmes sont venus les chercher à l'arrivée de leur randonnée à la demande du parquet, a précisé le magistrat. L'incendie qualifié de virulent par les secours a parcouru 80 hectares de forêt, nécessitant l'emploi d'importants moyens aériens et de 90 pompiers, a-t-on appris auprès des secours. Il n'était toujours pas maîtrisé vers 21h00, alors que les deux individus étaient toujours en garde à vue et que l'activité des avions à la lutte été interrompue pour la nuit. Cinq avions Canadair, trois Trackers et deux type Dash ont été mobilisés, ainsi qu'un avion de coordination et deux hélicoptères. Les 90 pompiers vont poursuivre la lutte contre les flammes pendant la nuit. Un travail compliqué par l'inversion des vents prévue dans le courant de la nuit, avec une levée de la tramontane. A quelques dizaines de kilomètres de ce sinistre, les pompiers de l'Ariège combattent depuis une semaine un feu en altitude qui a ravagé 500 hectares au-dessus de l'Hospitalet-près-l'Andorre. Celui-ci semble maîtrisé mais pas encore complètement éteint. Les sentiers de grande randonnée de ce secteur sont interdits depuis vendredi 17 août et jusqu'à nouvel ordre a réaffirmé un arrêté de la préfecture de l'Ariège vendredi. Comme en Ariège, les pompiers des Pyrénées-Orientales utilisent les moyens aériens, au moins sept avions et un hélicoptère bombardiers d'eau. Pendant l'après-midi, les pompiers ont déposé par hélicoptère leurs hommes au plus près du feu avec des motopompes et des tronçonneuses, l'incendie d'Angoustrine étant inaccessible en véhicule terrestre, a précisé le colonel Jean-Pierre Salles-Mazou, chef des pompiers du département. Le communiqué de la préfecture des Pyrénées-Orientales publié en début d'après-midi a indiqué qu'en raison de la sécheresse et de la tramontane, le risque d'incendie de forêt ce week-end est très sévère en Cerdagne mais également sévère dans les autres parties montagneuses du département, le Capcir, le Haut-Vallespir et les Albères. Les véhicules à moteur sont interdits sur toutes les pistes de ces massifs forestiers. ROMANDIE.COM 24/08/2012
  24. Une baignade accidentelle dans la piscine d'un hôtel a mal tourné pour un jeune hippopotame. Son sauvetage a tenu en haleine l'Afrique du Sud pendant plusieurs jours avant qu'il ne meure vendredi, victime du stress et du retard d'une grue commandée pour lui rendre la liberté. Mammifère amphibie, le petit hippopotame de 4 à 5 ans n'a pas supporté de passer plusieurs nuits en piscine à Modimolle. Il y avait échoué après avoir été rejeté par sa famille. "Cela nous brise le coeur de n'avoir pas pu sauver Solly", a déclaré Ruby Ferreira, la patronne de l'hôtel. L'animal avait été baptisé Solly, du nom d'un employé de l'hôtel. Quelqu'un avait même eu l'idée de lui ouvrir un compte Twitter, après avoir vu les images de l'animal barbotant dans la piscine partiellement vidée, avec de l'eau jusqu'aux yeux. Ces images sont passées en boucle à la télévision depuis sa chute mardi. "Même si nous avons pris soin de lui, ce n'était pas un environnement naturel pour lui. Nous sommes très tristes. Cela avait commencé comme une histoire gaie mais ça finit mal", a ajouté Mme Ferreira. Selon elle, le vétérinaire chargé d'endormir l'animal pour pouvoir le sortir de la piscine est arrivé trop tard. "S'il était venu hier, Solly aurait eu 60 à 80% de chances de survie", a-t-elle regretté. "Les hippopotames sont des créatures très sensibles. Ils peuvent facilement mourir de stress". ROMANDIE.COM 24/08/2012
  25. Certains poissons-chats se nourrissent en grattant des surfaces dures avec leurs dents. Pour ne pas les abîmer trop rapidement, des locaridés sont dotés d’une adaptation étonnante : des dents souples ! Il s’agit d’une grande première chez les vertébrés. Les dents peuvent jouer de nombreux rôles chez les vertébrés : couper, déchirer, mastiquer, gratter, etc. Malgré leur diversité de formes, elles présentent toutes une composition similaire faite entre autres d’émail et de dentine, deux matériaux naturels particulièrement durs. Leur agencement est important puisqu’il confère aux dents une grande résistance mécanique face aux forces de compression, principalement orientées de bas en haut, de cisaillement ou de tension. Dans certaines situations cependant, les forces ne s’appliquent pas d’une manière «classique». Par exemple lorsque des poissons, à l’image des poissons-chats locaridés, grattent des surfaces dures, comme des rochers, pour arracher de la nourriture. Les dents pourraient facilement se retrouver endommagées. Heureusement, l’évolution ne semble pas avoir oublié ce cas particulier. Tom Geerinckx de l’université de Gent (Belgique) vient en effet de faire une découverte surprenante : certains poissons-chats sont dotés de dents flexibles ! Ce résultat, publié dans la revue Physiological and Biochemical Zoology, fait notamment suite à la réalisation de tests de flexion plutôt surprenants. Les expériences ont été menées avec cinq espèces de locaridés : Panaque nigrolineatus, Rineloricaria parva, Pterygoplichthys disjunctivus, Ancistrus triradiatus et Sturisoma aureum. Seules les trois dernières possèdent des dents souples. Des dents d’A. triradiatus, P. disjunctivus et S. aureum ont été colées par leur base sur des plaques en verre puis placées dans le champ d’un microscope. Une fine aiguille a ensuite été utilisée pour faire plier ces structures vers l’avant puis vers l’arrière, en recréant exagérément les mouvements réalisés par les mâchoires lorsque l’animal mange. Plusieurs photographies ont été prises afin de mesurer les angles de courbure maximaux. Les résultats chez A. triradiatus sont surprenants, vers l’arrière, la partie supérieure de la dent a présenté un angle de maximum 100° par rapport à sa base (le mouvement a été limité par le dispositif expérimental). Vers l’avant, la valeur de l’angle de flexion a atteint 180°. La microstructure des dents a été analysée grâce à plusieurs méthodes : réalisation de colorations à l’alizarine rouge et au bleu alcian, microscopie électronique à balayage et à transmission et enfin, utilisation d’un CT-scan. Les dents se composeraient de 4 régions bien distinctes : - La première, la base, est recouverte par l’épithélium et forme un angle de 90° par rapport à la deuxième. - Celle-ci se tient verticalement et présente un amincissement très important en vue latérale. - Le troisième segment est plus épais et porte la région terminale, la seule à posséder de l’émail. - Un manque de calcification, preuve d’une hypominéralisation de la dentine, a été mis en avant dans la deuxième région qui correspond donc à celle qui plie. Par ailleurs, de nombreuses fibres de collagène ont été observées sur la face antérieure des dents, jouant plus que probablement un grand rôle dans leur flexibilité. Malgré ces adaptations, le mouvement des dents est limité dans une seule direction, d’avant en arrière. Cette capacité n’est pas un caractère propre à tous les locaridés puisque les dents de P. nigrolineatus et R. parva n’ont jamais fléchi. Cette adaptation pourrait être apparue en plusieurs fois au cours de l’évolution, mais elle est à confirmer car elle pourrait également s'être développée une seule fois puis avoir disparu dans plusieurs groupes. Il faut maintenant déterminer si d’autres familles de poissons possèdent également cette capacité. FUTURA SCIENCES 24/08/2012
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