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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La Terre, seule planète connue comme ayant de l’eau sous sa forme liquide, a de plus en plus de mal à gérer ses réserves. L’Homme ne fait pas d’économie d’eau ; pourtant, 71% de sa surface est composée d’eau, qu’elle soit salée, pour 97,2%, ou douce, pour 2,8%. Et c’est cette eau, qui a permis l’apparition de la vie sur Terre, mais l’Homme depuis la contamine. On estime que « plus de 80% des égouts des pays en voies de développement se déversent sans traitement dans les rivières, les lacs ou les zones côtières * », qui sont pourtant les principales sources d’eau douce, consommable par l’Homme. De simples gestes comme éteindre l’eau pendant que l’on se savonne ou vérifier qu’on a bien fermé le robinet après chaque utilisation, doivent devenir des réflexes. Mais il existe aussi des accessoires bien pratiques comme les douchettes économiques, qui limitent le débit d’eau dispensé pendant la douche. Ou encore utiliser un économiseur d’eau pour WC, qui permet l’économie d’une eau à laquelle on ne pense pas toujours, mais que l’on dépense souvent sans compter. Mais si l’économie d’eau est importante, la pollution de l’eau est elle aussi un problème majeur des prochaines années même si l’eau du robinet est aujourd’hui potable et extrêmement surveillée. Ce que l’on oublie plus facilement, c’est que le corps humain est composé d’eau à 70% pour un adulte et à 80% pour un enfant. Et pour les personnes sensibles qui souhaitent éviter l’achat de bouteilles d’eau minérale, elles peuvent parfaitement se servir de filtres à eau pour robinets et osmoseurs. En résumé, bien boire est ce qu’il y a de plus important pour un être vivant. Mais pour bien boire, il faut avant tout que l’eau, la plus propre possible, soit présente sur la planète. Il est donc grand temps pour l’eau d’apprendre à économiser sa ressource la plus vitale et pourtant la plus fragile. (http://www.notre-planete.info/environnement/eau/eau_qualite.php) Maxisciences 04/06/2012 - Ecologie_fr / Ecologie Blog.
  2. Publiant leurs travaux dans Current Biology, des chercheurs autrichiens et américains suggèrent que les mimiques faciales et labiales des singes, plus que leurs vocalisations, sont susceptibles d’être à l’origine du langage articulé des humains. Des scientifiques du Département de biologie cognitive de l’Université de Vienne (Autriche) et de l’Université de Princeton (New Jersey, États-Unis) ont étudié, à l’aide d’une technologie basée sur les rayons X, des vidéos montrant des macaques communiquant à l’aide de signaux faciaux – notamment des mouvements et claquements de lèvres, un comportement commun à plusieurs espèces de primates. Ce type de communication "amicale", n’utilisant pas les cordes vocales ni le larynx, se produit souvent entre mère et petit, par exemple. Les chercheurs ont constaté que loin d’être une simple succession d'ouvertures et de fermetures rapides des lèvres, ce comportement est complexe, nécessitant des mouvements rapides et coordonnés des lèvres, de la mâchoire, de la langue et de l'os hyoïde (l'ossature supportant le larynx et la langue). Avec 5 cycles par seconde, ce mouvement est deux fois plus rapide que la mastication (environ 2,5 cycles par seconde). La parole humaine, en particulier l'alternance entre voyelles et consonnes, semble assez proche de ces signaux faciaux. Cependant, les chimpanzés émettent aussi des sons de communication avec leurs lèvres, en des mouvements apparemment contrôlés, volontaires, et peut être appris. Ensemble, ces données soutiennent l'idée que les origines de la parole peuvent résider dans une combinaison évolutive de la phonation "classique" (utilisant cordes vocales et larynx) et de mouvements rapides, appris, des lèvres, présentant des similitudes avec les signaux faciaux de nos cousins primates. Maxisciences 04/06/2012
  3. Pour lutter efficacement contre la pollution générée par les petites balles jaunes, la Fédération Française de Tennis offre une seconde vie aux balles usagées, en les recyclant en sols sportifs de sécurité. Avec 14 millions de balles utilisées chaque année en France, le tennis serait le cinquième sport le plus polluant de la planète. En effet, il faut 25 siècles pour venir à bout d'une balle de tennis qui pèse 53 grammes. Afin de limiter les déchets générés par ce sport de raquette, la Fédération Française de Tennis a mis en place l'Opération Balle Jaune qui utilise les balles usagées pour les recycler en sols sportifs. «C'est en identifiant le problème de la consommation des balles que nous avons réfléchi à une démarche responsable et mis en place un plan d'actions. Bien sûr, nous approchons cette prise en compte du développement durable avec beaucoup de modestie, mais nous nous engageons à remettre en cause les pratiques de notre quotidien et à intégrer cette notion de responsabilité dans l'ensemble de la vie de la Fédération», explique Jean Gachassin, Président de la FFT. Créée depuis 2008, l'Opération Balle Jaune rencontre néanmoins un certains succès et a permis, en 2012, de collecter autour de 1.100.000 balles. La démarche est assez simple, les clubs mettent à disposition des joueurs des containers spécifiques où jeter les balles utilisées. Les containers sont acheminé vers un centre de recyclage une fois par an. Par la suite, les balles sont séparées de leurs feutrines et broyées en granulats de caoutchouc qui seront mélangés à de la résine puis coulés afin de réaliser des sols sportifs de sécurité, utilisés notamment par les centres de rééducation. Avec 40.000 balles pour 100m², la Fédération a déjà réalisé 13 sols pour des hôpitaux, des structures d'éducation ou des associations solidaires. Mais il reste encore du travail à faire, car parmi les 36 ligues présentes en France seules 23 participent à l'opération, et la ligue compte bien sur le tournoi de Roland-Garros, qui n'utilise pas moins de 60.000 balles pendant quinze jours, pour promouvoir cette initiative. Maxisciences 04/06/2012
  4. Une forte secousse de magnitude 5,1 a frappé dimanche soir la région d'Emilie Romagne, dans le nord-est de l'Italie, déjà dévastée par deux séismes en 15 jours mais les secousses n'ont pas fait de blessés, faisant s'écrouler des bâtiments déjà endommagés. Personne n'a été blessé par une série de répliques qui se sont produites autour de 21H30 locales (19H30 GMT) mais des personnes ont été saisies de malaises et beaucoup de gens terrorisés sont descendus dans les rues, selon la protection civile. La région a été frappée les 20 et 29 mai par deux séismes (magnitude 6 et 5,8 qui ont fait au total 23 morts, en particulier dans des cabanons d'usines de cette zone au tissu dense de PME agricoles et industrielles. Dimanche soir, la plus forte secousse qui a atteint la magnitude 5,1 et dont l'épicentre était situé près de Modène, à 9,2 km de profondeur, selon l'Institut de géophysique, a été ressentie jusqu'à la grande ville de Bologne et à Milan (nord-ouest). "Nous ne pouvons pas continuer ainsi, cela va devoir s'arrêter à un moment, tout ce qu'on peut faire c'est espérer", a témoigné sur la chaîne en continu Sky TG24, un habitant de Mirandola, ville de 20.000 habitants très touchée par le séisme du 29 mai. Il a décrit des "scènes de panique totale" parmi les évacués, logés en grand nombre sous des tentes de la protection civile, dans des hôtels ou qui campent à côté de leurs maisons effondrées. L'Emilie Romagne compte actuellement plus de 14.000 personnes qui ne dorment pas chez elles soit parce qu'elles n'ont plus de toit soit parce qu'elles ont peur de rentrer chez elles. Les secousses de dimanche ont fait complètement s'effondrer la Tour de l'horloge du village de Novi di Modena, qui datait du 18e siècle et avait été fortement endommagée par les précédents tremblements de terre. "Le tremblement de terre (de dimanche) a été vraiment fort, court mais intense. Les cloches des églises ont commencé à retentir, la terre à trembler, les gens à paniquer. Heureusement qu'il n'y avait personne dans les maisons et que tout le monde avait été évacué", a indiqué un autre habitant de Concordia sur Sky. Le Point.fr 03/06/2012
  5. Une nouvelle étude estime qu’en s’aidant des cristaux logés dans le magma les scientifiques pourraient parvenir à prédire les éruptions volcaniques. Les éruptions volcaniques sont assez imprévisibles. En effet, certains volcans se réveillent avec peu voire pas du tout de signes avant-coureurs. Actuellement, les volcans les plus actifs de par le monde sont étroitement surveillés. Plusieurs critères permettent ainsi aux scientifiques d’évaluer les changements qui ont lieu, notamment en ce qui concerne la circulation du magma. C’est justement en s’intéressant à ce magma, mélange bouillonnant de roche en fusion, de bulles de gaz et de cristaux en suspension, que les chercheurs pensent avoir trouvé un moyen de prédire les éruptions volcaniques. En effet, les cristaux présents dans le magma sont formés de zones concentriques (un peu comme les cernes d’un arbre) et chaque zone a une composition chimique légèrement différente. Cela traduit les conditions dans lesquelles elle s’est formée. Pour en savoir plus, Kate Saunders et ses collègues ont caractérisé chimiquement les différentes zones d'échantillons prélevés lors de précédentes éruptions du Mont Saint Helens, un volcan situé dans le nord-ouest du Pacifique, aux États-Unis. L'équipe a ainsi pu constater que la croissance du cristal dans le magma se produisait généralement dans les 12 mois qui précédaient l'éruption. Des résultats qui ont été confirmés en utilisant des relevés actuels du Mont Saint Helens. De plus, des pics dans la croissance ont pu être associés à une augmentation de l'activité sismique et à l'écoulement de dioxyde de soufre dans le volcan, souligne l’étude relayée par Techno-science.net. Surveillés étroitement, ces éléments pourraient ainsi permettre de prévoir une éruption éventuelle d'un volcan. Maxisciences 03/06/2012
  6. Publiée dans la revue Animal Behaviour, une étude internationale a évalué dans quelle mesure les professionnels étudiant la personnalité des grands singes sont influencés par leurs propres préjugés. Les résultats indiquent que la neutralité est généralement respectée, ce qui valide globalement les études sur la psychologie des grands primates. Des études antérieures suggèrent que les chimpanzés partagent avec nous les cinq grandes dimensions de la personnalité ‘humaine’ (nervosité, extraversion, ouverture à l'expérience, amabilité et conscience), et les orang-outans, trois (nervosité, extraversion, amabilité). Mais des chercheurs des universités d'Édimbourg (Écosse), de Kyoto (Japon) et de Tucson (Arizona) se sont posés la question suivante : les éthologues étudiant le comportement des primates pour dégager ce genre de conclusions ne sont-ils pas eux-mêmes influencés par leurs propres jugements de valeurs typiquement humains (ce qu’on appelle l’anthropomorphisme), ce qui pourrait biaiser les expériences ? Pour y répondre, les auteurs de l’étude ont envoyé, à 230 de ces professionnels travaillant dans des zoos ou des centres de recherche des États-Unis, du Canada, d'Australie et du Japon, un questionnaire d’évaluation de la personnalité des singes observés, comportant une cinquantaine d’items à noter sur une échelle de 1 à 7. Épluchant ensuite les résultats via le filtre d’une méthode statistique, ils ont ‘évalué les évaluateurs’. "Nous avons constaté que (…) ces différences [de préjugés] entre les observateurs ne changeaient rien, ce qui suggère que ces observateurs ne projettent pas sur les animaux leurs propres idées concernant la personnalité, (..) et justifie donc le point de vue selon lequel les chimpanzés ont des personnalités, et peut-être [même] l’idée plus controversée selon laquelle leurs personnalités sont assez similaires à celles des humains", conclut le Dr Alexander Weiss, de l'Université d'Édimbourg cité par la BBC. Maxisciences 03/06§2012
  7. Publiant leur étude dans Nature Climate Change, des chercheurs canadiens et australiens estiment que le réchauffement climatique aura des effets difficiles à prévoir sur les aires de répartition de nombreuses espèces animales à sang froid. Des scientifiques de l’Université Simon Fraser (Canada) et de l’Université de Tasmania (Australie) ont passé en revue et compilé la littérature scientifique concernant les seuils de tolérance en termes de températures – froides et chaudes – et les limites géographiques d’habitat de 169 espèces animales à sang froid, marines et terrestres. Le but était de dégager des tendances possibles dans les réponses que ces espèces pourraient donner au réchauffement climatique en cours. Résultats : une effroyable complexité ! Si les animaux marins semblent bien se cantonner aux régions délimitées par des latitudes où les températures ne sont pas au-dessus ou en-dessous de ce que leur permet leur ‘thermomètre intime’, les animaux terrestres, eux, outrepassent volontiers ces ‘limites’ théoriques. Ils sont en revanche influencés par d’autres facteurs – eau disponible, sécheresse, présence d’espèces concurrentes en termes de niches écologiques, etc. Ainsi, "la répartition des espèces terrestres pourrait s’étirer vers les pôles – étendant leurs frontières liées au froid, mais répondant de façon erratique en ce qui concerne leurs frontières liées au chaud. Des individus seront submergés par la ‘marche vers les pôles’ d’autres espèces, qui entreront sur leur territoire. Donc, nous allons assister à toutes sortes de nouveautés écologiques, comme des espèces entrant en contact et interagissant comme jamais auparavant", conclut le Dr Nicholas Dulvy, biologiste marin à l'Université Simon Fraser. mAXISCIENCES 03/06/2012
  8. leur étude dans Nature Climate Change, des chercheurs canadiens et australiens estiment que le réchauffement climatique aura des effets difficiles à prévoir sur les aires de répartition de nombreuses espèces animales à sang froid. Des scientifiques de l’Université Simon Fraser (Canada) et de l’Université de Tasmania (Australie) ont passé en revue et compilé la littérature scientifique concernant les seuils de tolérance en termes de températures – froides et chaudes – et les limites géographiques d’habitat de 169 espèces animales à sang froid, marines et terrestres. Le but était de dégager des tendances possibles dans les réponses que ces espèces pourraient donner au réchauffement climatique en cours. Résultats : une effroyable complexité ! Si les animaux marins semblent bien se cantonner aux régions délimitées par des latitudes où les températures ne sont pas au-dessus ou en-dessous de ce que leur permet leur ‘thermomètre intime’, les animaux terrestres, eux, outrepassent volontiers ces ‘limites’ théoriques. Ils sont en revanche influencés par d’autres facteurs – eau disponible, sécheresse, présence d’espèces concurrentes en termes de niches écologiques, etc. Ainsi, "la répartition des espèces terrestres pourrait s’étirer vers les pôles – étendant leurs frontières liées au froid, mais répondant de façon erratique en ce qui concerne leurs frontières liées au chaud. Des individus seront submergés par la ‘marche vers les pôles’ d’autres espèces, qui entreront sur leur territoire. Donc, nous allons assister à toutes sortes de nouveautés écologiques, comme des espèces entrant en contact et interagissant comme jamais auparavant", conclut le Dr Nicholas Dulvy, biologiste marin à l'Université Simon Fraser. Maxisciences 03/06§2012
  9. Des scientifiques ont percé le secret de l’efficacité prédatrice des dragons de Komodo, ces lézards géants qui dévorent des proies plus grandes qu’eux : leurs morsures libèrent un véritable bouillon de culture, une salive où les bactéries infectieuses sont constamment fortifiées par le mode de vie grégaire de ces reptiles. On connaissait déjà le "mangue d’hygiène buccal" des dragons de Komodo – les plus grands lézards du monde, atteignant près de 3 mètres – dont la gueule est infestée de bactéries. Mais à ce point-là non ! Des chercheurs ont trouvé que leur salive contenait en moyenne 58 espèces différentes de bactéries, dont 93% sont potentiellement pathogènes. L’une d’elles, Pastuerella multocida, tue même les malheureuses souris auxquelles on injecte de cette salive. Plus encore, cet arsenal infectieux est entretenu et ‘affuté’ par le mode de nutrition de ces varans, qui dévorent souvent à plusieurs les grosses proies en se jetant à la curée sans trop se soucier de leurs congénères, tout aussi voraces qu’eux, avec lesquels ils échangent ainsi, à leur insu, de la salive. Transmises d’une gueule à l’autre, les bactéries prospèrent et se diversifient, transformant la salive de chaque reptile en un véritable poison. Sangliers, cerfs et même buffles, mordus par l’un ou l’autre de ces prédateurs, s’affaiblissent très vite, et sont alors submergés par les assaillants – et leurs morsures toxiques – accourus en nombre… Maxisciences 03/06/2012
  10. Publiant leurs travaux dans la revue Molecular Ecology, des chercheurs britanniques et suisses ont mis en évidence un fort taux de consanguinité dans les populations de suricates (des cousins de la mangouste) du désert de Kalahari. Durant 20 ans, des chercheurs des universités d'Édimbourg, de Cambridge et de Zurich, ainsi que de la Société zoologique de Londres, ont enregistré naissances, décès et mouvements intergroupes au sein de la population de quelque 2.000 suricates de la Réserve de Kuruman River, dans le désert du Kalahari, en Afrique du Sud. Au cours de cette étude à long terme, des nouveaux-nés ont été pesés et mesurés, et leur ADN a été analysé pour déterminer leur filiation. Les résultats se sont alors révélés sans appel. Chez ces petits carnivores, 44% des individus étudiés montrent des signes de consanguinité. Plus petits et plus légers que les autres, les juvéniles concernés par ce phénomène ont semble t-il moins de chances de survivre. Si les accouplements consanguins n’ont pas lieu entre les membres étroitement apparentés au sein d’un même clan (dont chacun regroupe une cinquantaine d’animaux), ils se produisent en revanche entre individus de clans voisins, qui ne "se connaissent pas" entre eux. Un problème qui pourrait toucher aussi d’autres mammifères sociaux, comme les mangoustes, les chiens de prairie ou les singes tamarins, selon les chercheurs. Maxisciences 03/06§2012
  11. Voilà plusieurs mois que plusieurs espèces de palmiers d'Antigua, et notamment les cocotiers, sont frappés par un mal dont on ignore l'origine. Personne n'a encore pu identifier le ravageur qui les attaque et engendre une mort très rapide de ces arbres. Les palmiers sont frappés sur l'île d'Antigua par une mystérieuse maladie. De nombreux habitants ont signalé ce phénomène, qui touche les cocotiers notamment mais aussi quelques palmiers ornementaux. "Nous avons observé un problème affectant la surface de la couronne des palmiers et entraînant une mort rapide" explique au site IPS le Dr Janil Gore Francis, chef de l'Unité de protection des végétaux de l'île. "Nous avons collecté des échantillons et les avons analysés pour tenter de découvrir des insectes, des signes d'infection fongique, et ainsi essayer de déterminer la cause exacte" de ce phénomène, poursuit-elle. "Mais jusqu'à présent, nous n'avons pas été en mesure de déterminer avec certitude quel est le problème" déplore la chercheuse. De nouvelles analyses sont néanmoins en cours en laboratoire. D'abord identifiée dans le nord de l'île, la maladie qui frappe les palmiers semble se répandre progressivement. Le Dr Gore Francis et ses collègues penchent pour l'hypothèse d'un insecte ravageur. D'autres possibilités sont envisagées mais l'Unité de protection des végétaux a extrait les larves d'un insecte encore non identifié sur des palmiers infectés. D'autres experts estiment toutefois que cette maladie pourrait être la même que celle qui touche la petite île néerlandaise de St Eustache et décime ses cocotiers. Or ce mal "n'est pas mystérieux, mais est un fléau bien connu appelé maladie du jaunissement mortel, très répandue dans les Amériques, des Caraïbes et l'Afrique" affirme en effet Paul Hoetjes, coordinateur des politiques de la nature au ministère de l’Economie, de l’Agriculture et de l’innovation des Pays-Bas. Cette maladie peut être traitée si elle est détectée à un stade précoce. Mais l'antibiotique utilisée pour ce faire convient seulement aux palmiers ornementaux, et non aux cocotiers dont les noix sont destinées à la consommation. Maxisciences 03/06/2012
  12. Cora a été jetée dans un puits de 15 mètres de profondeur. Un promeneur ayant entendu ses gémissements, préviendra immédiatement les pompiers qui se rendront sur place. En se penchant, ils ont vu, tout au fond, une pauvre Galga qui regardait vers le haut du puits. Pour tester la profondeur, les pompiers ont fait descendre une corde dans le puits. Et c’est alors que l’impensable s’est produit. Personne n’aurait osé imaginer que cette Galga comprenne que cette corde était son passeport vers la liberté. Cora a saisi la corde avec ses dents et l’a agrippée avec une telle force dans les mâchoires, que les pompiers ont pu la remonter sans descendre eux-mêmes dans le puits. Cora est sortie du puits à la seule force de ses mâchoires et son stress était tel qu’il lui a fallu ensuite un long moment pour comprendre qu’elle était sauvée et qu’elle pouvait enfin lâcher cette corde. Cora avait les griffes pleines de sang tellement elle avait gratté les parois. Epuisée, inerte, il lui a fallu de longues minutes pour comprendre que son supplice était terminé et qu’elle s’est mise à lécher les mains de ses sauveteurs. Cora a été transportée jusqu’à la caserne des pompiers de Alcala de Guadaira (Andalousie), mais c’était vite oublier la bêtise de l’administration Espagnole, qui décidera que la place de Cora, une fois son sauvetage terminé, était la perrera! Miraculeusement remontée d’un puits, pour être jetée dans le couloir de la mort! Sortie de la perrera par Arca de Noe de Sevilla, Cora a été prise en charge par l’association ACUNR et placée en pension à Séville, où elle attend une famille qui lui fera oublier son si douloureux passé. Texte et Images : Association Galgos 02/06/2012
  13. Son histoire : Snoopy n’a que 5 mois, mais on pourrait croire qu’il est né sous une mauvaise étoile. Retrouvé attaché à un arbre en plein soleil, il devait être adopté par une famille mais la crise économique ne l’a pas permis. Une association Espagnole devait ensuite le prendre mais elle s’est désistée sans raison. Pour lui, il ne restait que la perrera de Séville, le couloir de la mort. Snoopy devait mourir vendredi matin. Nous avons été prévenus mercredi soir, et décidé de refuser cette fatalité. Snoopy a été extrait de la perrera jeudi pour être mis à l’abri en pension. L’objectif à atteindre est de [b]200 Euros, couvrant les frais vétérinaires et un mois de pension|/b]. Un nouveau défi que nous allons relever tous ensemble, tout en lui cherchant au plus vite une famille. Cliquez 4 fois par jour sur l'image ci-dessous pour aider Snoopy. Merci pour lui ! Vous pouvez aussi faire un don par chèque à l’ordre d’Association Galgos (22 rue de la Vosselle 25000 Besançon), par Paypal (colonne de gauche du site, en précisant «Snoopy» dans l’objet du don) ou par téléphone cliquant sur le logo ci dessous: Snoopy est désormais sous couvert de l'association Galgos. Tous ensemble, trouvons lui une famille. Offrons lui l’avenir qu’il mérite. Faisons lui quitter au plus vite ce pays où il a failli perdre la vie. Merci de vous mobiliser pour lui. Ce magnifique Podenco s’entend aussi bien avec les enfants qu’avec les autres animaux. Ouvrez lui votre cœur. Si vous souhaitez recevoir chaque jour un message pour ne pas oublier de venir voir vos petits filleuls, laissez simplement un commentaire dans ce sens et nous vous enverrons notre rappel automatique. Texte et images : Association Galgos (2/06/2012)
  14. C'est avec plaisir que je vous annonce que ce couple extraordinaire a gagné le prix de 5.000$ ! Contre toute attente, le petit refuge du Brésil (mais grand par le coeur)a remporté le premier prix du concours organisé par la société australienne d'investissements : Sunsuper. Il y a une semaine, nous avons été plusieurs à diffuser l'histoire de Jan et Carlo : Laura sur Care2 (près de 2 millions de membres), moi ici sur le forum et sur des sites d'associations de protection animale, sur Facebook... Et tous ceux, amis ou inconnus, qui ont également partagé et fait circuler l'information... «Nous avons gagné», s'écria la fondatrice du refuge : Janice Cabral. «Ca a été difficile, parce que le second est une grande organisation et recevait beaucoup de votes, jusqu'à 600 en une seule journée ! puis les votes ont ralenti et nous avons réussi... Cela n'aurait pu être sans l'aide de tous... Les fonds vont être utilisé pour réparer le refuge et l'agrandir pour pouvoir prendre de nouveaux chiens errants, sans abri, blessés ou en grave danger !!! Résultats trouvés sur CARE2 01/06/2012
  15. Cible : US Department of Agriculture (USDA) Parrainée par : Susan V L'étendue de la cruauté envers les animaux montrée sur la vidéo dans une vente de bétail aux enchères en Californie est exaspérante et difficile à regarder. Pire encore, Mercy For Animals dit que ce cas n'est pas isolé. Son enquête révèle "un cycle continu de la cruauté où la violence est flagrante, et les négligences graves." Un "travailleur" infiltré dans un élevage de l'Ontario, a filmé d'autres employés "jetant, battant, piétinant et donnant des coups de pieds à des animaux dans la tête et sur le corps et les attrapant par une partie quelconque du corps les traînant et les lançant, y compris les malades, sur des camions pour être abattus à des fins de consommation humaine. Même si cette société a été accusée d'avoir enfreint les lois anti-cruauté et plusieurs employés licenciés, l'AMF indique que les abus sont monnaies courantes dans le pays. Le conseiller de l'USDA, Temple Grandin, a dit à l'AMF que tout abattoir inspecté par l'organisme fédéral et commetant de tels abus serait fermé... Mais il n'y aucune excuse de ne pas fermer de telles maisons d'enchères qui pratiquent ainsi des actes de cruauté. S'il vous plaît, dites à l'USDA de sévir aussi contre les cruautés faites au bétail vendu aux enchères. CLIQUEZ ICI pour signer LA PETITION Care2 mai 2012
  16. Malgré des lois qui restreignent les opérations d'infiltration, les organisations de défense des animaux font un travail remarquable pour faire connaître les actes de cruauté envers les animaux de la ferme. La cruauté, la maltraitance, n'ont pas de frontières. Unissons-nous pour les combattre... partout dans le monde ! Il ne se passe pas de semaine sans que la population ne découvre des actes de cruauté commis envers les animaux... Mercy for Animals publié des images prises en caméra cachée, le mercredi qui a enregistré des scènes choquantes (abus) au cours d'une vente de bétail aux enchères les plus anciennes et importantes de la Californie du sud. La vidéo qui a été tournée dans les ventes de bétail de l'Ontario a conduit à 21 accusations de cruauté envers les animaux, mettant en cause 7 employés et le propriétaire de la société d'enchères. accusations de sept employés et le propriétaire de la maison d'enchères. L'AMF a expliqué que les séquence montrent "moutons, chèvres, porcs et autres animaux recevant des coups de pied, et des animaux malades ou blessés abandonnés dans un coin, mourir lentement privés d'eau, de nourriture et/ou de soins vétérinaires. Le groupe du Dr Temple Grandin, expert mondial sur le bien-être des animaux d'élevage et conseiller auprès de l'USDA et de l'industrie de la viande, a regardé la vidéo. Et a dit : la manière brusque des manipulations et les coups de pieds donnés aux animaux n'est pas acceptable. Si cette vente aux enchères avait donné lieu à une inspection, comme dans un abattoir, les opérations auraient été suspendues et les gens sanctionnés. Suite à l'action de l'AMF, une enquête a été effectuée et les conclusions soumises aux autorités et au District Attorney de San Bernardino. En conséquence, les 7 employés et le propriétaire des lieux ont été inculptés. L'affaire est en cours. «Cette affaire illustre les abus cruels, inhumains et illégaux auxquels les animaux d'élevage sont trop souvent soumis en Californie", a déclaré Nathan Runkle, directeur exécutif de Mercy for Animals. "Dans une société civilisée, il est de notre obligation morale de protéger tous les animaux, y compris les animaux élevés et tués pour la nourriture, de souffrances inutiles. Nous espérons, grâce à ces actions, envoyer un message fort, afin que les maltraitances envers le bétail vendu aux enchères ne soient plus tolérées. La vidéo en caméra cachée montre : - Des animaux abattus... ceux qui sont trop malades ou blessés pour se tenir debout ou marcher sont laissés à souffrir dans un coin, privé de nourriture, d'eau et de soins vétérinaires ; - des animaux malades, blessés et/ou mourants, poussés à coups de pides et trainés dans des camions de transport pour être vendus et abattus pour la consommation humaine ; - des employés, qui lancent, frappent, piétinent et donnent des coups de pieds dans le corps et la tête des animaux ; - des chevreaux, négligemment attrapés par le cou, puis battus à coups de pieds et balancés (ballotés) ; - des employés qui attrapent, traînent des animaux par la tête, le cou, les oreilles, les cornes, la queue, les pattes et les jettent... - des oiseaux mis dans des sacs, des chèvres, des moutons et autres animaux mis dans de petits enclos surpeuplés ; ce qui oblige les animaux à se tenir debout et même monter les uns sur les autres. Vidéo mise sous spoiler pour protéger les personnes sensibles et les jeunes enfants. Spoiler: Care2 31/05/2012
  17. par Sarah Loeb de Pennsylvanie (usa) Un membre de ma colonie de chats sauvages, faisant partie des chats "amicaux" s'est retrouvé un jour la tête coincée dans un pot en plastique. Sa tête entière enveloppée par ce plastique dur et il était totalement incapable de manger ou de boire. Image : Sarah Loeb / Care2 La première fois que je l'ai aperçu ainsi, c'était un samedi soir. J'ai passé des heures à essayer de gagner sa confiance pour qu'il s'approche suffisamment de moi afin que je puisse lui enlever le récipient... Mais il était trop paniqué pour me permettre d'approcher ! Le lendemain soir, j'ai essayer de lancer sur lui une serviette, puis une lourde couverture dans l'espoir de le désorienter et me permettre de l'attraper... Mais le chat était trop rapide et rusé... Mon petit ami est même venu m'aider, muni d'un grand panier... Et ensemble nous avons essayé de capturer le félin.. Finalement, il a réussi à se sauver je ne sais où et nous ne l'avons pas retrouvé ! Nous avons alors décidé de laisser une cage trappe jusqu'au lendemain... mais cette idée aussi n'a pas eu de succès. En revanche une femelle a été attrapée que j'ai pu conduire chez le vétérinaire pour la faire stériliser et vacciner... Dès que je suis rentrée du travail, j'ai cherché pendant des heures de 19h00 à 5h00 du matin... Il ne s'est pas montré ! J'ai même imaginé qu'il devait être mort de l'une des pires façons qui soit. J'étais hors de moi, sachant qu'il était déjà venu se blottir contre mes jambes en attendant son dîner. Je ne pouvais pas renoncer, j'en avais perdu le sommeil... me demandant comment il pourrait s'en sortir avec la tête coincée dans cet horrible pot ! Un soir, comme d'habitude, vers 1h00, j'ai préparé le dîner pour les chats errants puis l'ai amené à l'extérieur où ma colonie attendait patiemment. Je marchais, suivie des chats vers le lieu de nourrissage habituel (à une bonne distance du bâtiment), j'ai servi le repas. Image Sarah Loeb / Care2 Alors que je repartais, une femme, qui semblait sortir de nulle part s'est approchée de moi. Ayant été réprimandée à plusieurs reprises sur le fait que je nourrissais des minous, je me préparais à une altercation de voisinage. Tout de go, elle m'a demandé si je venais de nourrir des chats errants. A contrecoeur, j'admis que c'était le cas... A ma surprise, elle m'a aussitôt dit qu'elle était heureuse de me rencontrer et reconnaissante de savoir que quelqu'un dans la résidence, en-dehors d'elle-même, aimait les chats et était disposé à veiller sur leur bien-être. Bien sûr, j'ai été très soulagée et toute aussi heureuse de cette rencontre : enfin une alliée ! Elle m'a dit qu'elle s'appelait Rose et avons échangé des histoires à propros de nos expériences pour aider les chats locaux. J'ai appris qu'elle vivait dans la résidence depuis longtemps et que, malgré le fait qu'un maintenait une colonie de chats vaccinés et stérilisés, elle avait aussi été harcelée par des résidents voisins et avait même été menacée d'expulsion par le gestionnaire des lieux pour nourrir des chats... Inutile de dire que Rose et moi devinrent vite amies ! Nous étions là, bavardant, quand le chat avec la tête coincée dans un pot en plastique est apparu. Rose m'a alors appris qu'il était ainsi depuis jeudi (près de six jours!), qu'elle avait passé des heures à essayer de le sauver en vain. Elle a ajouté qu'elle avait pleuré tout le week-end suite à ses tentatives infructueuses... Et comme je la comprenais ! J'avais la sensation que la capture du chat, à ce stade, semblait impossible, et je savais que si une autre tentative devait échouer, ce serait encore plus dévastateur pour nous deux... Mais je savais aussi que, toutes les deux, nous serions incapables d'aller plus loin sans faire encore une autre tentative ! Sans que rien n'ait été planifié, je me suis assise sur le sol et ai commencé à bouger mes clefs (comme lorsque je le faisais pour inviter les chats errants à dîner)... Dans la poche de mon pull j'avait un petit sac de nourriture (prévu pou un des chats mâles qui préférait manger à l'écart). J'ai retiré le sachet de ma poche, l'ouvrit en le secouant... Le chat avec la tête coincée dans le pot semblait comme hynoptisé par le bruit et l'odeur... J'espérais qu'il m'approcherait assez près pour me laisser l'aider... Puis, une ou deux minutes après, j'ai remarqué Rose qui rampait derrière le chat affamé. Je serrais les doigts sur la nourriture pour remuer le sachet encore plus fort afin qu'il ne détourne pas le regard ou prenne conscience de la présence de Rose. Quand, enfin, Rose est arrivée assez près, comme si elle était un chat sauvage elle-même, elle l'a attrapé par derrière. Le chat était en furie, tailladant les bras nus de Rose... A mon grand étonnement, elle a maintenu son étreinte... Je me levais en criant "ne le laissez pas partir!"... Mais, comme j'étais sur le point de m'emparer du pot, le chat a poussé sur ses pattes et s'est enfui... Exaspérées, Rose et moi, presque à l'unisson, avons poussé un juron ! Nous allions à nouveau nous effondrer quand, soudainement, Rose a réalisé qu'elle tenait le pot ! Au cours de la bagarre violente, Rose avait effectivement réussi à retirer le pot ! Rose regarda le récipient sale dans ses mains, en répétant, incrédule : "Oh, mon Dieu, je l'ai. J'ai le pot !". Je jetais mes bras autour d'elle. Cette femme, il y a peu, m'était totalement étrangère... et était devenue une nouvelle amie et complice du "crime" de sauver des chats... Elle était devenue "mon héros!" Enfin libre ! Image : Sarah Loeb / Care2 Nous étions là, dans notre résidence à 1h00 du matin, à nous étreindre... le sang coulait de ses blessures toute fraîches sur ses avants-bras... J'avais encore du mal à y croire, tout cela me paraissait presque impossible... Je me sentais comme si j'avais gagné à la loterie ... et nous avions un pot gratuit ! Care2 02/06/2012
  18. Suite à une recrudescence du braconnage, le gouvernement de l'État du Maharashtra, ouest de l'Inde, dit que blesser ou de tuer des braconniers présumés ne sera plus considéré comme un crime. Les braconniers pourront donc être abattus "à vue" ! Depuis le début de l'année, davantage de tigres ont été tués que pendant toute l'année 2011. Il y a 3 jours, la carcasse mutilée d'un tigre sans la tête et les pattes et découpée en morceaux a été récupérée... Cette annonce a été faite lors de la réunion sur le bilan de protection des tigres qui s'est déroulée dernièrement à Delhi. Le Ministre de l'Environnement Jayanthi Nataraja a, en outre, déclaré que 30 tigres ont été tués en Inde... Pour stopper cette hémorragie, le gouvernement a annoncé que les gardes forestiers de Maharashtra ne seront pas poursuivis pour d'éventuelles "violations" des droits de l'homme quand ils seront obligés de prendre des mesures contre les braconniers ! De 5.000 à 7.000 tigres dans les années 1990, le nombre des tigres en Inde a chuté à environ 1.600, selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Maharashtra abrite 169 tigres, dont 36 petits et la plupart d'entre-eux vivent dans 3 réserves de tigres dans la région de Vidarbha. Le chef des gardes forestiers de Maharashtra, chargés de la protection de la faune, SWH Naqvi, a déclaré que davantage de gardes seront affectés à la surveillance et espère freiner le braconnage plus efficacement grâce à de nouveaux fonds levés pour payer des informateurs. Le plan du gouvernement comprend également la participation active des villageois. Ces annonces ont été faites une semaine après qu'une alerte ait été émise par le Département des forêts signalant que des braconniers du Madhya Pradesh voisin avaient versé une avance d'argent pour tuer 25 tigres dans le Maharashtra. En conséquence, tous les gardes forestiers, même ceux en repos, ont été réquisitionnés pour assurer une protection maximale des tigres. Anish Andheria, directeur de Wildlife Conservation Trust a dit NDTV : Lorsque vous trouvez un piège à mâchoires dans un parc, à proximité d'un plan d'eau, on peut dire, en regard de notre expérience passée, que ce n'est pas une action ponctuelle. Si un tigre se fait prendre, vous pouvez être assuré que 20 autres seront piégés de même si vous ne prenez pas des mesures ! Récemment, en Taboda, deux pièges à mâchoires ont été trouvées et 2 tigres ont été pris au piège. L'un d'eux est mort et l'autre a été sérieusement blessé... En conséquence, le département est tenu alerte... Care2 23/05/2012
  19. Le WWF appelle l’ensemble des acteurs de la forêt et de la nature à se mobiliser pour : Protéger. Mettre en place, à partir d’une démarche scientifique concertée, un réseau d’espaces protégés cohérent, représentatif, viable et fonctionnel. Ceci requiert : - Des améliorations quantitatives. Le WWF estime que la surface des forêts bien protégées devrait être supérieure à 10% contre 1% aujourd’hui. Seulement 0,03% de la surface forestière totale se trouve en réserve intégrale. Cette surface devrait dépasser 1% pour répondre aux besoins de conservation de certaines espèces. - De protéger les forêts d’Outre-mer encore vierges d’exploitation. - D’augmenter la lisibilité des statuts de protection. Au fur à mesure de l’histoire de la protection de la nature, plus de 18 statuts de protection ont été créés. Au lieu de tendre vers une simplification du réseau la complexification se poursuit avec les lois récentes sur les réserves et les parcs nationaux. Cette confusion est dommageable à la lisibilité du réseau, tant pour nos concitoyens que dans un contexte international. Le WWF demande à la France de simplifier son réseau en suivant la logique définie par l’UICN. - D’améliorer les outils et procédures d’évaluation périodiques des lacunes du réseau et de son efficacité en termes de conservation des espèces et des processus naturels. - D’améliorer la qualité de la gestion des espaces forestiers protégés : Exploitation forestière, chasse, construction de routes forestières, tourisme non durable ainsi que d’autres activités humaines incompatibles menacent encore certains espaces protégés français. Le WWF suggère que le standard de gestion des espaces forestiers soit élevé suivant les standards internationaux (IUCN). Gérer. Mettre en place dans les forêts gérées pour de multiples usages une politique de gestion durable prenant réellement en compte les enjeux de la conservation de la nature. Parmi d’autres, notons ici quelques outils importants : - l’intégration des connaissances en écologie ; - les typologies dynamiques des stations. Aujourd’hui, 64% des forêts françaises sont couvertes. Leur utilisation est primordiale au quotidien ; - l’expérimentation sylvicole, notamment dans le cadre des peuple-ments mélangés et irréguliers ; - la formation notamment à partir d’outils de terrain novateurs comme les martéloscopes “biodiversité” ; - la valorisation de la bonne gestion par un système de certification crédible et international, comme le FSC. Restaurer : A l’instar de politiques anciennes visant à restaurer certains services de la forêt (contrôle de l’érosion, crues, avalanches, ensablement…), la gestion forestière moderne peut et doit contribuer au retour de la biodiversité là où elle a été dégradée par les usages passés, que ce soit : - en rénovant les orientations sylvicoles s’avérant préjudiciables à la biodiversité (enrésinement, populiculture, futaie régulière mono-spécifique, rajeunissement, erreur de mécanisation…). Cela est nécessaire en priorité dans les zones écologiquement les plus riches et fragiles, comme par exemple les forêts à haute valeur pour la conservation (ZNIEFF) ou celles désignées au titre de Natura 2000 ; - en engageant ou soutenant des programmes de restauration ambi-tieux de certains types de forêts qui ont fortement régressés ou ont été dégradés, comme par exemple les forêts alluviales ou méditerra-néennes en métropole, les forêts tropicales sèches en Nouvelle Calédonie. Aller plus loin : Livre blanc sur la protection des forêts naturelles en France : Constatant les lacunes de la protection des forêts, le WWF-France a rassemblé des spécialistes issus de disciplines aussi variées que l'éco-logie, l’économie ou les sciences humaines. Synthèse de cette démar-che, le Livre blanc sur la protection des forêts naturelles en France xplicite les fondements scientifiques et les motivations soutenant la protection des forêts métropolitaines. Il s’achève sur quelques pistes de réflexion, orientations pour l’action et recommandations. http://www.wwf.fr/pdf/livreblanc.pdf http://www.tec-et-doc.com Livre Bois mort et à cavités : L’ouvrage collectif "Bois mort et à cavités, une clé pour des forêts vivantes" analyse quant à lui un sujet précis, concret et pratique aux fortes répercussions pour la biodiversité des forêts : la conservation des arbres vétérans et du bois mort. http://www.tec-et-doc.com Texte et images WWF -mai 2012 - Memento sur la protection des forêts en France
  20. Un enjeu international pour la France : Malgré la richesse écologique et le contexte économique relativement enviable de la France par rapport à ses voisins tropicaux, la protection des forêts tropicales françaises n’est pas toujours assurée. Contraire-ment à des pays plus pauvres, comme le Brésil par exemple, la protection du patrimoine forestier n’a pas significativement été améliorée depuis la conférence de Rio, en 1992. En Guyane, la proportion des forêts bien protégées est l’une des plus faibles d’Outre-mer (4,2%). L’exploitation illégale du bois, le braconnage et l’orpaillage illégal posent problèmes, y compris dans les réserves. Le projet de parc forestier du sud se fait attendre depuis 1992. Si le taux de protection de la Réunion est relativement élevé (< 20,9%), cette protection concerne essentiel-lement les forêts d’altitude. A basse altitude, les forêts ont atteint un taux de dégradation très élevé. Un parc national réunionnais est fort heureusement en cours (acté à ce jour)de développement à l’initiative des collectivités locales. En Nouvelle-Calédonie, les forêts tropicales sèches ne subsistent qu’à l’état de lambeaux isolés et très vulnérables. Très peu encore bénéficient de mesures de protection pérennes. A l’échelle de la Grande Terre, le réseau actuel d’espaces protégés, même s’il se renforce, ne répond encore qu’à une partie des enjeux les plus importants. Malgré un taux de boisement très important, les forêts de la Martinique ne sont pratiquement pas protégées (0,6%). Texte et images WWF -mai 2012 - Memento sur la protection des forêts en France
  21. Le réseau des espaces forestiers protégés est incomplet ! Selon les critères internationaux, à peine 1% des forêts françaises est bien protégé. Cependant, un quart des forêts bénéficie d’une protection plus faible (catégorie IUCN V et Natura 2000). Les forêts bien protégées se trouvent essentiellement en montagne. Les 172 400 hectares de forêts bien protégées sont inégalement répartis. Pour l’essentiel, elles se situent par défaut dans les zones où l’exploitation est moins rentable. Le réseau de protection ainsi obtenu n’est pas représentatif de la diversité des forêts et ne répond que partiellement aux enjeux de conservation. Sources : MNHN/IEGB/SPN – IFN 2002 et ONF 2000 ; WWF in Vallauri (coord., 2003). Des forêts protégées bien trop petites La France protège en majorité des forêts de moins de 50 hectares. En 2001, les 224 scientifiques signataires de l’“Appel pour la protection des forêts” soulignaient l’intérêt de conserver quelques écosystèmes forestiers intacts et entiers de plus de 10 000 hectares. Seuls les coeurs des Parcs Nationaux des Cévennes et du Mercantour correspondent à cette exigence quantitative. Les rares réserves forestières intégrales sont dans l’Est Dans les réserves forestières intégrales, l’exploitation du bois et la chasse sont interdits, ce qui présente de nombreux intérêts scienti-fiques, pédagogiques et techniques. En France, elles représentent moins de 5200 hectares, soit 0,03% de la surface forestière française. C’est une des grosses lacunes du réseau national des espaces forestiers protégés. Sources : MNHN/IEGB/SPN – IFN, ONF, 2000 ; WWF in Vallauri & Poncet (2002) Près de la moitié des forêts bien protégées se situent dans le coeur des parcs des Cévennes et du Mercantour Le statut de coeur de parc national fait de la conservation de la biodi-versité l’objectif premier. Or, dans le parc national des Cévennes, la chasse et l’exploitation forestière sont autorisés, ce qui justifierait un classement en catégorie IUCN V. Dans ce cas, seuls 40 000 hectares seraient protégés par la catégorie IUCN II. Le taux de forêts bien protégées en France serait alors inférieur à 0,74%, le taux le plus mauvais d’Europe après le Royaume-Uni. Moins de 0,5% des forêts est protégé par des réserves naturelles Les réserves forestières (réserves nationales, réserves naturelles volontaires, réserves biologiques domaniales) sont essentiellement localisées dans la façade Est de la France et dans les Pyrénées orientales. Sources : MNHN/IEGB/SPN – IFN ; WWF in Vallauri & Poncet (2002). Un quart des forêts est faiblement protégé Les forêts faiblement protégées relèvent de statuts très divers (parc naturel régional, zone périphérique de parc national, sites du conser-vatoire du littoral…). Si ces statuts permettent une meilleure cohé-rence et représentativité des forêts protégées, la protection effective de la biodiversité y est très variable. Fruit d’une planification systématique concertée, Natura 2000 comble des lacunes certaines Les forêts proposées au titre du réseau européen Natura 2000 représentent environ 10 % des forêts françaises. Parmi celles-ci, 90 % n’étaient, avant Natura 2000, que faiblement protégées ou pas protégées du tout. Natura 2000 comble donc des lacunes, comme par exemple en Sologne ou dans les Maures. De la qualité de la gestion mise en oeuvre sous forme contractuelle dépendra la nature de demain. Sources : MNHN/IEGB/SPN – IFN ; WWF in Vallauri & Poncet (2002). Texte et images WWF -mai 2012 - Memento sur la protection des forêts en France
  22. En Europe, on dénombre 90 statuts différents de protection. Pour s’y retrouver, l’Union mondiale pour la conservation de la nature définit les forêts bien protégées comme celles bénéficiant d’un statut équiva-lent à ceux de réserve intégrale (catégorie UICN I), de coeur de parc national (IUCN II) ou de réserve naturelle (IUCN IV). Des forêts plus faiblement protégées (IUCN V) se trouvent dans les parcs naturels régionaux ou dans les zones périphériques de parc national. Le taux de forêts bien protégées est très variable Quantitativement, la protection des forêts varie de 11,7% de la couverture forestière en Biélorussie jusqu’à des taux très faibles au Royaume-Uni (0,6%). Peu de grandes forêts bien protégées, beaucoup de petites (< 1000 hectares) 67% des forêts bien protégées d’Europe se trouvent en Fédération de Russie. Parmi les 50 plus grands espaces forestiers protégés, figurent également des parcs en Finlande, en Italie, en Norvège, en Slovaquie, en Slovénie, en Espagne et en Suède. Seulement 4 des 50 plus grands espaces forestiers protégés se situent en Europe du sud ; aucun en Europe tempérée de l’Ouest. Sources : UNEP-WCMC, 2000 in Halkka et al. (2001) Texte et images WWF -mai 2012 - Memento sur la protection des forêts en France
  23. En 1995 puis en 2000, le Ministère de l’Agriculture publiait des indicateurs pour une gestion durable des forêts de métropole. Nous reprenons ci-après quelques indicateurs clé pour mieux comprendre l’artificialisation induite par la gestion forestière. - Les futaies régulières dominent dans de nombreux départements. Pour garantir la biodiversité, les différents types de sylviculture devraient être mieux équilibrés. Dans des régions comme l’Aquitaine ou l’Alsace, la part des futaies régulières, révélatrices d’une sylviculture intensive défavorable à la biodiversité, est trop forte. Les futaies sont monospécifiques Les reboisements artificiels et le choix de la futaie régulière comme traitement sylvicole dominant sont à l’origine de forêts très souvent monospécifiques très éloignées de la diversité potentielle des arbres. Ainsi, au niveau national, 28% des futaies ne présentent qu’une seule espèce dans un rayon de 25 mètres ; dans les futaies feuillues, le volume de l’essence dominante atteint 96% du volume total alors que dans les futaies résineuses, il est égal à 90% (DERF, 2000). - Les forêts sont maintenues dans un état de perpétuelle enfance En métropole, seulement 0,6% des futaies régulières d’espèces indigènes dépasse un âge équivalent au 2/3 de la durée de vie normale de l’espèce d’arbre dominante (Vallauri et Poncet, 2002). Avant les tempêtes, le volume de bois mort était très faible. Pour que la faune dépendant du bois mort soit préservée, un minimum de 20 m3/hectare de bois mort doit être conservé. En France, ce n’est jamais le cas en moyenne départementale selon les données IFN. Dans les forêts naturelles tempérées, le volume de bois mort est en moyenne égal à 200 m3/hectare. Le WWF préconise de restaurer 20 à 30 m3/ha d’ici 2030, avec rapidement un minimum de 4 volis ou chablis d’un diamètre supérieur à 40 cm. Sources : IFN 2002 in Vallauri et al. (2002). L’exploitation du bois a longtemps été la principale fonction de la forêt. Aujourd’hui, les enjeux ont évolué, les cours de vente du bois aussi. Le bois ne paie souvent plus la forêt, c’est à dire les investissements nécessaires à sa gestion. Le bois est inégalement exploité : Seulement 61,5% du bois produit chaque année par les forêts françaises est exploité. Cette sous-exploitation est une réalité durable, conséquence du marché international du bois. La filière bois ne peut espérer concurrencer le bois étranger qu’en misant sur la qualité (produits de qualité et labels environnementaux). De plus, dans ce contexte, la mise en place d’espaces protégés ne pénalise pas forcément la valorisation économique du bois. La futaie irrégulière ne représente que 5% des forêts métropolitaines. La sylviculture la plus performante et proche de la nature reste cantonnée aux montagnes. Or, dans toutes les régions, une gestion renouvelée intégrant des mélanges d’essences et d’âges peut contribuer à restaurer la biodiversité tout en optimisant les revenus économiques (Bary-Leger et Nebout, 2004 pour les chênaies, WWF et al. 2004 pour le Morvan et l’Aquitaine). Sources : IFN 2002; WWF in Vallauri & Poncet, 2002. Le bois et la chasse ne représentent en France qu’un tiers de la valeur des forêts. La France, par la loi du 9 juillet 2001, a reconnu la multi-fonctionnalité des forêts et de leur gestion ainsi que les notions de développement durable et de biodiversité. Il reste toutefois à mettre en place tous les outils permettant de réellement consacrer ces multiples usages. WWF-Canon Texte et images WWF -mai 2012 - Memento sur la protection des forêts en France
  24. En Europe : Un grand nombre d’espèces est menacé d’extinction : des dizaines de mammifères forestiers… comme des oiseaux dépendant des habitats forestiers. En France métropolitaine : Près d’une centaine d’espèces forestières est menacée d’extinction : - 95 espèces végétales - et 115 espèces animales nécessitent la vigilance des gestionnaires forestiers. Un mammifère sur cinq est menacé d’extinction ; c’est le cas de l’ours brun ou du grand rhinolophe. Près de 30% des oiseaux forestiers nécessitent des actions de conservation. C’est le cas du grand tétras, de la cigogne noire ou de la chouette de Tengmalm. Les forêts d’Outre-mer foisonnent de plantes et d’animaux. Ainsi, on dénombre 26 fois plus d’espèces de plantes et 60 fois plus d’oiseaux endémiques qu’en métropole et ce sur une surface pourtant plus réduite. Sur à peine un hectare de forêt guyanaise, on recense entre 140 et 200 espèces d’arbres différentes, contre seulement une dizaine dans une forêt naturelle de métropole. Malgré les nombreuses recherches déjà effectuées, on découvre encore plus d’une centaine d’espèces animales ou végétales par an en Guyane. Les collectivités d’Outre-mer abritent des espèces aussi spectaculaires que le jaguar et l’ara bleu en Guyane, le cagou huppé, oiseau symbole de Nouvelle-Calédonie, ou encore le très fragile merle blanc à la Réunion. En 400 ans, les collectivités d’Outre-mer ont perdu 60 fois plus d’espèces que la métropole, tous milieux confondus. De même, aujourd’hui, la France d’Outremer est au cinquième rang mondial des pays abritant le plus grand nombre d’oiseaux en danger d’extinction(Gargominy et al. 1997). Cagou huppé H. Géraux Jaguar WWF-Canon / Michel Gunther De nombreuses menaces pèsent sur les forêts d’Outre-mer : - Les forêts tropicales sèches de Nouvelle-Calédonie sont parmi les plus menacées au monde. Les 50 km2 restants (1% de la surface initiale) sont disséminés en 240 petits fragments, très vulnérables aux incendies, au surpâturage et aux espèces invasives. Ainsi, par exemple, il ne reste dans la nature que trois pieds de Pittosporum tanianum, un arbuste endémique. Les forêts tropicales humides de Nouvelle-Calédonie sont également dégradées par les incendies, la chasse et les espèces introduites. Certaines espèces de palmiers sont également très rares et menacées. De plus, le développement des mines dégrade des maquis dont la richesse botanique est exceptionnelle. La Réunion et les îles Mascareignes ont un taux d’extinction d’espèces parmi les plus élevés au monde. D’après l’UICN, une centaine d’espèces de plantes est aujourd’hui menacée par les défrichements pour les besoins agricoles et l’introduction d’espèces invasives. En Guyane, l’exploitation du bois et l’orpaillage illégaux, le braconnage, le commerce d’animaux exotiques et, d’une façon générale, l’absence d’application efficace des lois, mettent en danger un patrimoine naturel et des espèces menacées comme le dendrobate à tapirer. Texte et images WWF -mai 2012 - Memento sur la protection des forêts en France
  25. En 2000, le WWF a identifié dans le monde 238 écorégions prioritaires pour la conservation de la nature, espaces sauvages les plus riches mais aussi les plus menacés. 17 écorégions prioritaires relèvent de la responsabilité française. Parmi elles, 2 sont des régions très forestières en métropole : - les forêts de montagne des Pyrénées et des Alpes, - les forêts méditerranéennes. 14 écorégions prioritaires se situent en Outre-mer dont 5 comportent des forêts à haute valeur pour la biodiversité ou à haute Naturalité. Sources : WWF (2000)Les forêts : UN CAPITAL NATURE ! Une grande forêt naturelle tempérée abrite plus de 10 000 espèces vivantes. En revanche, les forêts trop artificialisées pour faciliter la production de bois n’en abritent que quelques centaines. Même en métropole, certains pans de la biodiversité des forêts sont encore méconnus. Alors qu’ils représentent moins de 5% de la biodiversité d’une forêt, les vertébrés (mammifères, oiseaux et reptiles) sont les mieux connus. Quelques espèces considérées comme ayant un effet parapluie (leur conservation aidant à la protection des autres) rassemblent les principaux efforts de gestion et de protection (ours, grand tétras, cigogne noire…). Sources : voir dans Vallauri (coord., 2003), page 131. Les forêts à haute valeur pour la biodiversité sont celles inventoriées dans les ZNIEFF (Zone d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique). - ZNIEFF 1 : petites zones abritant des espèces remarquables. - ZNIEFF 2 : grandes zones clés pour le bon fonctionnement de la biodiversité. Les forêts à haute valeur pour la biodiversité sont celles à bien gérer ou à protéger en priorité. Elles sont en majorité de propriété privée. Il est donc primordial d’aider les propriétaires privés à réaliser une gestion conservatoire en mettant en place des outils explicites, comme c’est le cas dans certains pays européens. La répartition des forêts à haute valeur pour la biodiversité Conséquences de traits écologiques régionaux mais aussi parfois de la gestion, la répartition des forêts à haute valeur pour la biodiversité souligne certaines régions comme le pourtour de la Méditerranée, les Pyrénées, la région Rhône-Alpes ou la Bourgogne. D’autres comme le grand Est doivent être ajoutées, les ZNIEFF n’y étant pas complètes pour les forêts. Texte et images WWF -mai 2012 - Memento sur la protection des forêts en France
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