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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Une baleine a été percutée par le cargo "Mont Ventoux" de la CMA-CGM, qui effectue la liaison entre Marseille et la Tunisie, et a été découverte morte samedi matin à l'arrivée du navire dans le Grand Port maritime de Marseille (GPMM), coincée à la proue du navire, a-t-on appris auprès du port. Cet accident "qui n'est pas rare", selon la porte-parole du GPMM, a conduit le "commandant du port à demander à ce que le bateau ne reparte pas avant que le mammifère marin soit enlevé". Le départ pour Tunis, initialement prévu à 13H00, a donc été reporté, un remorqueur ayant dû dégager la dépouille de l'animal en milieu d'après-midi. La baleine s'est retrouvée coincée entre le bulbe et la proue du navire. Un vétérinaire des services de l'Etat a également été appelé pour examiner l'animal. L'association Souffleurs d'Ecume, qui encadre depuis six ans une formation à l'Ecole nationale supérieure maritime de Marseille (ENSM), sensibilise régulièrement les marins au risque de collision entre navires et gros cétacés dans les eaux de Pelagos. Pelagos couvre une surface de 87.500 km2 autour de la Corse, délimitée au sud par une ligne allant de la presqu'île de Giens à Fosso Chiarone en passant par les côtes nord de la Sardaigne. Sa partie française est gérée par le parc national de Port-Cros (Var). Selon les experts de Souffleurs d'Ecume, une à deux collisions fatales aux cétacés sont recensées chaque année en Méditerranée nord-orientale, mais les scientifiques estiment ce chiffre, qui ne reflète que les carcasses échouées, en-deçà de la réalité. AFP / 30 millions d'amis 02/06/2012
  2. Après 3 ans passés au refuge de Bouguenais (44), Samba a enfin trouvé une nouvelle famille ! « Une dame, dont le fils voulait recueillir un animal, est venue plusieurs fois lui rendre visite, témoigne Yannick Ferrand, présidente de cette structure. Et depuis 4 semaines maintenant, tout se passe à merveille et Samba ne cherche même plus à fuguer». Agée de 11 ans, la doyenne vit «une véritable histoire d’amour» avec son jeune nouveau maître, qui a... 11 ans lui aussi ! Une excellente nouvelle qui réjouit toute l’équipe de 30millionsdamis.fr. L'histoire de Samba : Une croisée épagneul et setter patiente depuis deux ans au refuge Des Animaux et Des Hommes, près de Nantes (44). Elle est proposée à l’adoption dans le cadre de l’opération Doyens, menée par la Fondation 30 Millions d’Amis depuis 2005. A la suite du décès de sa maîtresse il y a 3 ans, Samba a été conduite au refuge «Des Animaux et Des Hommes», situé à Bouguenais (44). Depuis, et malgré deux tentatives d’adoption, cette belle croisée épagneul et setter de 11 ans attend toujours une nouvelle famille. Pour Julie, l’une des salariées du refuge qui côtoie régulièrement l’animal, Samba est une chienne «très affectueuse et très câline». Aimant particulièrement les grandes balades, cette belle chienne est pleine de vie et d’énergie. «Elle s’entend très bien avec les adultes et les enfants, et apprécie particulièrement la présence de ses maîtres.» Une tendance «pot-de-colle» qui nécessite des maîtres disponibles ! Mais attention, l’adoption de Samba est soumise à certains critères : « C’est un chien qui a quelques défauts, concède tendrement Yannick Ferrand, présidente du refuge. Elle ne supporte pas les chats et entretient des relations parfois conflictuelles avec les autres chiens. ». Un foyer sans animaux serait donc idéal. Et un jardin, nécessairement clôturé, est indispensable car «Samba a tendance à fuguer», poursuit Mme Ferrand. Dans le cadre de l’opération Doyens, lancée par la Fondation 30 Millions d’Amis, l’adoption de Samba sera accompagnée d’une prise en charge des frais vétérinaires éventuels à hauteur de 600 euros, sur présentation des factures. A savoir : dans ce refuge, d’autres chiens âgés de 10 ans et plus cherchent également un nouveau foyer. 30 millions d'amis 07/06/2012
  3. RIP mon pauvre loulou ! De plus en plus de jeunes désoeuvrés commettent des actes atroces et inexcuscables à l'encontre des animaux... C'est à celui qui fera le pire pour faire la une via des medias et réseaux-sociaux. Ceux-ci devraient modérer automatiquement les envoirs sur leurs sites... Ceci afin de décourager et priver de public ces irrascibles de la violence gratuite envers un être vivant... Tous les sites de publication devraient procéder à une modération sans faille. D'une parte ce genre de vidéo où la violence se déchaîne porte préjudice aux jeunes enfants qui ont accès à internet ou qui trompent la vigilance des parents. Ces derniers ne peuvent toujours être taxés de laxisme, car ils ne peuvent être présents 24/24h auprès de leurs enfants... D'autre part, c'est provoquer une sorte d'escalade ... Tous ces jeunes bourreaux seraient moins désoeuvrés s'ils savaient occuper leur temps de manière plus constructive... Il y a tellement de choses à faire pour améliorer notre quotidien ! C'est à croire que leur éducation (parentale comme éducative (école) et sociale, est inexistante ou a été bâclée, cette fois par le laxisme des parents... qui laissent faire tout et n'importe quoi à leurs rejetons... pour ne pas se prendre la tête. C'est ce qu'on appelle la lâcheté et la démission de son rôle... A mes yeux, il n'y aucune excuse pour de tels comportements ! Et, dans cette affaire, soit la justice est aveugle, soit elle est trop frileuse !!! Des lois existent et devraient être appliquées dans toute leur rigueur... N'oubliez jamais que des études ont permis de conclure que toute personne (homme, femme, voire enfant) commettant des actes de cruauté ou de maltraitance à l'égard des animaux est capable de passer à l'acte contre sa propre espèce !!! Cette énième histoire où un pauvre animal innocent est pris pour cible et meurt dans des souffrances inimaginables... Et oui les animaux ont conscience et ressentent la souffrance... Et le chat fait part partie des animaux les plus sensibles... me met en colère contre leurs auteurs et contre le système qui permet cela ! Quand on respecte, comme moi, ma famille et mes proches, les êtres vivants... notre coeur saigne à cause de toutes les horreurs dont on nous bassine tous les jours... Envoyer davantage de messages positifs serait de nature à modifier certains comportements... Repose en paix... mon petit loulou... Et quand ce sera leur heure, attends-les pour leur faire subir, à ton tour, tous les tourments qu'ils t'ont infligés... Et si un jour ils devaient se réincarner en "chats" (pour ceux qui croient en la réincarnation), souhaitons-leur qu'ils aient à souffrir et à endurer la triste vie d'un animal solitaire condamné à mourrir sous les coups de bourreaux désoeuvrés !
  4. Le tribunal correctionnel de Vannes (56) a condamné un jeune homme à du travail d'intérêt général pour s'être acharné sur un chat. Une peine décevante pour la Fondation 30 Millions d'Amis, partie civile. Un jeune homme a été reconnu coupable « d’actes de cruauté commis envers les animaux » et condamné par le tribunal correctionnel de Vannes, dans le Morbihan, à 60 heures de travail d’intérêt général à effectuer dans les 18 mois (29/05/12). Conforme aux réquisitions du parquet, cette sanction est assortie d’un mois d’emprisonnement en cas d’inexécution. Révélés par le quotidien Ouest-France, les faits qui se sont déroulés à Arzon (56) sont d’une extrême gravité. Un groupe de jeunes décide un soir de partir à la « chasse aux chats », dans un bâtiment du port du Crouesty (10/3/12). Armés d’une barre de fer, ils bloquent les entrées des caves et commencent à jeter des bouteilles sur des félins, repérés au préalable. [b]L’un d’entre eux succombera sous les coups de ses agresseurs, écrasé par un meuble. Toute la scène a été filmée à l’aide d’un téléphone portable, une circonstance laissant peu de doute sur les véritables intentions de la bande.[/b] C’est grâce à des caméras de surveillance que les gendarmes de la brigade locale - qui décrivent des scènes de «violences inouïes [et un] acharnement sur l’animal agonisant» - parviendront sans mal à identifier les auteurs des faits. Confondus par les images, quatre jeunes sont interrogés, et deux sont directement mis en cause. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’était constituée partie civile dans cette affaire, regrette la légèreté de la peine prononcée, et ce en dépit de preuves irréfutables à l’égard des auteurs de ces actes. L’un d’eux, mineur au moment des faits, sera convoqué devant un juge pour enfants à une date ultérieure. 30 Millions d'amis 7/06/2012
  5. Depuis le début de l’industrialisation, le bruit est devenu une nuisance de plus en plus fréquente qui entraine des conséquences maintenant bien connues : stress, perte de la capacité de concentration de l’ordre de 20%, augmentation des risques d’accidents et sentiment généralisé d’inconfort. Même les sons d’environ 40 décibels (l’équivalent d’une radio émettant en fond) peuvent engendrer des effets négatifs affirment les médecins. Par conséquent, les matières textiles phonoabsorbantes gagnent en popularité dans les nombreux secteurs où les sons sont perçus comme désagréables et perturbateurs. C'est surtout le cas dans le design intérieur et dans l'automobile où des matériaux spécifiquement adaptés sont utilisés pour minimiser et optimiser les bruits conduisant à une augmentation du confort acoustique. Les chercheurs de l’Institut Hohenstein ont mis au point un nouvel outil de mesure acoustique qui autorise l’emploi de petits échantillons de tissus (10/10 cm) contrairement à ce qui se pratiquait jusqu’alors. Les mesures sont effectuées sur un spectre de fréquences allant de 200 - 20000 Hz de façon à déterminer comment chaque tissu amortit le signal envoyé. L'appareil permet aussi de simuler des vitesses de vent allant jusqu'à 140 kilomètres par heure et d’enregistrer cette fois les sons causés par le flux d'air. Selon les scientifiques, ce nouvel outil de mesure était indispensable pour le développement de nouveaux tissus plus efficaces pour absorber les sons. Sciences et Avenir 05/06/2012
  6. BelleMuezza

    Mouches drosophiles

    Le microscope du Laboratoire Européen de Biologie Moléculaire a permis aux chercheurs de filmer pour la première fois les cellules d’un œuf de drosophile en train de s’organiser pour former un embryon et finalement une larve en trois dimensions. Appelé MuVi-SPIM, ce microscope utilise une technologie dite à feuille de lumière qui consiste à éclairer un échantillon avec un plan lumineux (un laser) sur le côté. Il est ainsi possible d’examiner des tissus en profondeur. Dans la revue Nature Methodes, les scientifiques de l’EMBL expliquent qu’ils ont adapté cette technique en employant deux feuilles de lumière indépendantes et perpendiculaire avec un microscope disposé de chaque côté. Ils ont atteint une résolution suffisante pour suivre les mouvements rapides des cellules individuelles d’un embryon d’une mouche drosophile en prenant quatre images sous différents angles réunies en une seule. Sur le film ci-dessous on peut ainsi voir l’embryon se former avec l’apparition du sillon ventral, l’extension convergente qui permet de structurer l’organisme le long d’un axe longitudinal. Vers la fin du film on voit aussi apparaître (en médaillon) une ouverture sur le dos de l'embryon puis les cellules environnantes le combler, un processus connu sous le nom de fermeture dorsale. Dans l'avenir, les scientifiques aimeraient utiliser leur nouveau microscope pour étudier les organes et la formation des tissus chez d’autres organismes modèles. Cliquez ICI pour voir la VIDEO Sciences et Avenir 05/06/2012
  7. Pour compenser les impacts écologiques de certains projets, une Réserve d’actifs naturels a été créée sur le site de Cossure, dans les Bouches du Rhône. Les entrepreneurs ont la possibilité d’acheter des hectares de terrain pour compenser l’impact de leurs aménagements. Il y a quelques années à la place de cette étendue pseudo-steppique de plus de 350 hectares, dans la plaine de la Crau, se dressait encore quelques 200 000 pêchers et 100 000 peupliers servant de haies brise-vent. Ce verger industriel a été racheté en 2008 par la CDC Biodiversité, une filiale de la Caisse des Dépôts. S’est alors monté un vaste projet de restauration du site (en lien avec le Conservatoire Etudes et Ecosystèmes de Provence et la Chambre d'Agriculture des Bouches du Rhône) qui vise à rétablir le paysage originel : une steppe ouverte avec une végétation typique des milieux arides propre au pastoralisme ovin. L’arrachage des arbres a permis le retour de certains oiseaux qui nichent au sol comme le Ganga Cata au plumage coloré et des travaux d’ingénierie écologique sont en cours pour rétablir les communautés végétales originelles des Coussouls et les insectes qui les accompagnent. Sur ce même territoire, la première Réserve d’actifs naturels de France est opérationnelle depuis mai dernier. La CDC Biodiversité propose aux promoteurs d’aménagements de la région de contribuer financièrement à la restauration de cette zone. La loi oblige en effet un maître d'ouvrage à effectuer une étude d'impacts pour tout projet d’envergure. Cette étude permet de déterminer les mesures prises pour limiter les atteintes à la biodiversité. Certaines atteintes ne peuvent être ni évitées ni limitées, le maitre d’ouvrage doit alors prendre des mesures pour les compenser. Les 357 hectares du site de Cossure peuvent donc être achetés au prix de 35 000 euros l’hectare par les promoteurs qui ont besoin de mener des actions compensatoires. Chacun achetant une superficie de terrain déterminée par l’étude d’impacts préalable menée concernant son projet. Quelques mois après l’ouverture de la Réserve « environ 20% de la superficie a déjà été valorisée ainsi » précise Michel Oberlinkels, chef de projet à CDC Biodiversité. Paysage typique des Coussouls de la Crau. J.I. SCIENCES ET AVENIR 01/06/2012
  8. Sur un site pollué par les hydrocarbures et nettoyé, des fourmis ingénieurs sont utilisées pour accélérer le réensemencement du terrain. La station de pompage continue de récupérer du pétrole dans la nappe phréatique. JI. Le 7 aout 2009, 4700 mètres cubes de pétrole brut se sont déversés au cœur de la Réserve naturelle des coussouls de Crau, suite à la rupture d’un pipeline. En tout cinq hectares d’une végétation unique en Europe de l’ouest, une pseudo-steppe, ont été détruits. Sous l’égide de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) et du Laboratoire de chimie de l’environnement, un vaste programme de réhabilitation du site a été mis en place. Panneau sur le site du chantier de réhabilitation de la SPSE (Société du pipeline sud-européen), dans la réserve naturelle des Coussouls de Crau, Bouches-du-Rhône. CNRS Photothèque - Kaksonen (...) En surface, pour combler le vide laissé les scientifiques ont décidé de colmater le secteur dénudé en utilisant des terres identiques afin de restaurer au mieux une partie de la végétation pseudo-steppique. Plus que de la terre, ce sont l’ensemble des éléments constitutifs du sol qui ont été réimplantés : graines, bactéries, champignons…en respectant l’organisation du sol initiale Aujourd’hui la végétation reprend petit à petit ses droits. Et pour l'aider, les chercheurs de l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie (IMBE) ont décidé de faire appel aux fourmis. «Parmi la trentaine d'espèces présentes ici on a cherché celles qui transportent les graines pour se nourrir», explique Marielle Renucci, spécialiste des insectes. L’objectif est de favoriser le réensemencement de la pseudo-steppe en laissant les fourmis Messor barbarus «semer» les graines qu’elles transportent au gré de leurs pérégrinations. Les reines ont été capturées dans les jardins de Marseille après leur vol nuptial, cet automne, puis ont passé l’hiver en laboratoire. Le printemps venu, elles ont été introduites sur le terrain pour qu’elles fondent une nouvelle fourmilière. Pour l’heure une centaine de reines ont pu être installées et près de la moitié ont effectivement donné naissance à une nouvelle colonie. Une centaine d’autres doivent les rejoindre. « C’est la première fois qu’on utilise des fourmis pour façonner un écosystème. C’est une expérience unique au monde » s’enthousiasme Erick Provost, chercheur à l’IMBE et responsable de ce projet. Sous chaque galet comme celui-ci, une reine a été introduite dans l'espoir qu'elle fonde une nouvelle fourmilière. J.I. Sciences et Avenir 01/06/2012
  9. Les 2 et 3 juin, le CNRS a invité le public à découvrir cette nouvelle discipline dont l’objectif est d’utiliser des méthodes durables pour restaurer et protéger les écosystèmes abimés par les activités humaines. «Si on devait restaurer les écosystèmes avec les méthodes qui ont contribué à les dégrader, on aurait peut-être besoin de plusieurs planètes !» s’exclame Thierry Dutoit, conseiller scientifique pour l’ingénierie écologique au CNRS. C’est tout l’enjeu de l’ingénierie écologique qui ambitionne de réhabiliter les sites naturels détruits ou abimés par les activités humaines en employant une démarche et des techniques durables issues de l’écologie scientifique. Les 2 et 3 juin, les chercheurs du CNRS ont proposé au grand public de visiter plusieurs sites (liste ici) ou de telles méthodes sont mises en œuvre et d’en observer les premiers résultats. «L’ingénierie écologique s’articule autour de trois axes : - restaurer les écosystèmes, - améliorer l’offre de services associée - et construire de nouveaux milieux durables», détaille le chercheur. Près de quatre-vingt projets ont été soutenus en France et dans le monde sous l’égide du CNRS. Chacun d’entre-eux mobilisent des ressources naturelles et les compétences de scientifiques issues de diverses spécialités. En Crau, des fourmis sont ainsi mises à contribution pour accélérer le réensemencement d’une zone polluée. D’autres utilisent les capacités dépolluantes des végétaux en créant des «jardins filtrants» pour faire de la phytorestauration. «Autrefois, nombre de ces techniques étaient employées traditionnellement mais la révolution industrielle a conduit à leur abandon» constate Thierry Dutoit. Si l’ingénierie écologique connaît actuellement une période faste, c’est en raison notamment des dernières inflexions législatives réaffirmant l’obligation de compensation pour les entrepreneurs. Ces derniers sont dans l’obligation de contrebalancer les atteintes à l’environnement de leurs projets en menant des actions de préservation, de valorisation ou de restauration d’espaces naturels. Le cœur d’action de l’ingénierie écologique. Dans cette optique, dans la plaine de la Crau (Bouches du Rhône) s’est créée la première «Réserve d’actifs Naturels» offrant la possibilité aux industriels de la région d’acheter des hectares d’un terrain en cours de réhabilitation pour compenser l’impact de leurs aménagements. Sciences et Avenir 01/06/2012
  10. «Les êtres humains ne sont pas des proies naturelles des araignées, même des plus grosses» souligne Christine Rollard, spécialistes des arachnides au Muséum national d’histoire naturelle de Paris (MNHN). C’est dire si l’annonce d’une attaque «d’araignées géantes» dans un petit village de l’Est de l’Inde la laisse perplexe. L'histoire tourne depuis quelques jours d'abord dans le Times of india puis sur plusieurs journaux étrangers et sites internet : dans le village de Chaulkhowa Nagaon, en Inde, un déferlement d'araignées aurait provoqué la panique. Les arachnides, très agressives, auraient déjà attaqué plusieurs personnes et causé deux morts. Si elle n’exclut pas cette possibilité, la nature réservant toujours quelques surprises, la scientifique souligne qu’un tel comportement n’a jamais été décrit chez des araignées. «Mais peut-être qu’une modification de leur environnement, comme une vaporisation d’insecticide a pu les faire sortir». Ces questions resteront en suspens tant que des spécialistes ne se seront pas rendus sur place pour faire une analyse objective de la situation. Ce que l’on peut déjà réfuter c’est le qualificatif «géantes» repris dans plusieurs articles de presse. «Ce ne sont pas des araignées géantes mais juste grosses comme il en existe plusieurs espèces dans le monde et notamment en Amérique du Sud. De plus les illustrations qui accompagnent les articles ne correspondent pas aux spécimens rencontrés, la prudence s’impose donc» rajoute Christine Rollard. De même, concernant les deux morts causés par les piqures, c’est plus vraisemblablement le traitement par incision qui a suivi qui est responsable des décès que les piqures elles-mêmes. Quelques spécimens auraient été prélevés sur place pour analyse mais pour l’instant il n’y a pas d’identification formelle d’une espèce ou d’une sous-espèce. Affaire à suivre. Sciences et Avenir 07/06/2012
  11. Une importante entreprise immobilière japonaise dit avoir l'intention de construire une centrale d'énergie solaire de grande dimension dans une zone touchée par le séisme et l'accident nucléaire de mars 2011. La compagnie Mori Trust prévoit investir 50 millions de dollars pour construire la centrale, appelée 'Mega Solar', sur un terrain de golf du village d'Izumizaki dans le sud de la préfecture de Fukushima. Le terrain de golf a été fermé l'an dernier après le tremblement de terre et l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-Ichi. L'entreprise immobilière de Tokyo se spécialise dans la construction d'hôtels et d'installations commerciales partout au Japon. Mori Trust dit qu'à terme, la future centrale solaire pourrait produire 10 mégawatts d'électricité, suffisamment pour alimenter en énergie quelques 3000 foyers. Selon la directrice de l'entreprise, Miwako Date, Mori Trust veut se servir du terrain de golf présentement inutilisé, pour en faire une source d'énergie renouvelable et ainsi, revitaliser la communauté par le biais de ce projet. NHK 07/06/2012
  12. Une importante entreprise immobilière japonaise dit avoir l'intention de construire une centrale d'énergie solaire de grande dimension dans une zone touchée par le séisme et l'accident nucléaire de mars 2011. La compagnie Mori Trust prévoit investir 50 millions de dollars pour construire la centrale, appelée 'Mega Solar', sur un terrain de golf du village d'Izumizaki dans le sud de la préfecture de Fukushima. Le terrain de golf a été fermé l'an dernier après le tremblement de terre et l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-Ichi. L'entreprise immobilière de Tokyo se spécialise dans la construction d'hôtels et d'installations commerciales partout au Japon. Mori Trust dit qu'à terme, la future centrale solaire pourrait produire 10 mégawatts d'électricité, suffisamment pour alimenter en énergie quelques 3000 foyers. Selon la directrice de l'entreprise, Miwako Date, Mori Trust veut se servir du terrain de golf présentement inutilisé, pour en faire une source d'énergie renouvelable et ainsi, revitaliser la communauté par le biais de ce projet. NHK 07/06/2012
  13. Citta, une éléphante de 33 ans du zoo de Cracovie (sud), a prédit mercredi la victoire de la Pologne sur la Grèce, match d'ouverture de l'Euro-2012, en mangeant en premier un melon accompagné du drapeau polonais. L'animal qui avait le choix entre trois melons a d'abord avalé celui avec le drapeau national polonais, puis celui accompagné de la lettre X désignant un match nul, et en dernier le melon avec le drapeau grec. Citta a été choisie par le jardin zoologique parmi d'autres animaux, notamment un âne et un perroquet, pour prédire les résultats de la sélection polonaise comme l'avait fait il y a deux ans en Allemagne Paul le Poulpe. "L'animal a déjà prédit avec succès le résultat de la Ligue des champions et la victoire de Chelsea contre le Bayern Munich", a rappelé à l'AFP Teresa Grega, directrice adjointe du jardin zoologique. Ayant le choix entre deux pommes, elle a choisi celle accompagnée du logo de Chelsea. Née en liberté en Inde, Citta a été capturée à l'âge d'un an pour un cirque en Allemagne où elle a passé une vingtaine d'années. Elle fut ensuite transférée en Autriche puis en Espagne, avant d'arriver à Cracovie en 2006. Il semble que Citta aime bien le football. Lors de sa présentation aux médias, elle a avalé un ballon. Celui-ci était en cuir et non en plastique, si bien qu'il n'a pas eu d'effets négatifs pour son appareil digestif. En 2010, Paul le Poulpe est devenu le mollusque le plus célèbre de la planète en prédisant les résultats de tous les matches de l'équipe d'Allemagne pendant la Coupe du monde de football en Afrique du sud, ainsi que la victoire de l'Espagne en finale contre les Pays-Bas. L'animal est décédé depuis. Plusieurs animaux cherchent à prendre le relais. Un cochon ukrainien va tenter prédire le résultat des matches de l'Euro-2012 à Kiev. Un putois nommé Fred va en faire de même à Kharkiv dans l'est de l'Ukraine, où joueront notamment l'Allemagne et les Pays-Bas. Le jour des matches, Fred sera transporté au stade de Kharkiv où il retrouvera face à deux assiettes de viande fraîche accompagnées de petits drapeaux des équipes qui s'affrontent. L'assiette dans laquelle il choisira de s'alimenter en premier sera celle du vainqueur. Le Point.fr 06/06/2012
  14. La vache "Yvonne", qui s'était échappée de son pré en Bavière (sud de l'Allemagne) l'été dernier, va prédire les résultats de l'équipe allemande à l'Euro-2012 de football, ont annoncé les responsables du domaine autrichien de Gut Aiderbichl, qui a acheté la vache après son évasion. Yvonne" effectuera ainsi ses prévisions pour les résultats de la Nationnalmannschaft, comme l'avait fait "Paul le poulpe" au Mondial-2010. "Pour Yvonne, rien ne va vraiment changer: elle viendra comme chaque jour le matin sur le pré. Seulement au lieu d'avoir une mangeoire, elle en aura deux", a expliqué à l'agence de presse autrichienne APA Britta Freitag, porte-parole du domaine germano-autrichien, situé près de Salzbourg (nord de l'Autriche) et spécialisé dans la protection des animaux. Le premier test pour "Yvonne" est prévu pour vendredi matin 8 juin, à Deggendorf (en Bavière) où se trouve la vache. Elle aura deux mangeoires, l'une portant le drapeau de l'Allemagne, l'autre celui du Portugal. Les deux équipes nationales s'affrontent samedi 9 juin à Lviv, en Ukraine, pour leur première rencontre du groupe B de l'Euro-2012. Yvonne était devenue l'une des vedettes des médias l'été dernier, le quotidien allemand Bild ayant offert à la mi-août une récompense de 10.000 euros à qui la capturerait vivante. Les autorités avaient, en effet, informé les chasseurs locaux qu'ils pouvaient tirer à vue sur le bovidé, considéré comme un danger pour la circulation routière. Le Point.fr 06/06/2012
  15. Le Gabon qui ambitionne de devenir le premier producteur africain d'huile de palme d'ici 2017 va produire "de l'huile de palme durable", ont annoncé mercredi les deux sociétés productrices au Gabon, le Belge Siat et le Singapourien Olam. Les deux sociétés se sont engagées à aller vers la certification RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil, Table ronde sur l'huile de palme) lors d'une réunion organisée par le ministère de l'agriculture et le World Wildlife Fund, partenaire du RSPO. Aucune date n'a été fixée quant à la certification. "Nous allons produire de l'huile de palme durable. (...) Au Gabon, nous avons une forêt primaire et plusieurs espèces en danger. Nous allons développer de nouvelles plantations. Nous n'allons pas planter sur des forets primaires, mais plutôt sur des forets dégradées où le palmier va rapporter aux populations environnantes, que de diminuer la biodiversité", a promis Gert Vandersmissen directeur général de Siat Gabon. "Nous voulons montrer à nos consommateurs que nos produits sont +durables+, nous voulons aussi montrer que nos produits n'ont pas tué un singe et n'ont pas détruit l'environnement. Nous allons désormais certifier nos produits pour montrer que ce sont des produits qui respectent l'environnement", a-t-il conclu. "Nous ne pouvons que respecter les normes de conservation de l'environnement. Olam va produire l'huile de palme durable", a quant à lui assuré Raphaël Abouba, un responsable d'Olam, société qui a a acquis 100.000 hectares de terre au Gabon pour développer l'huile de palme à grande échelle. La ministre déléguée de l'Agriculture et du Développement Rural Célestine Oguewa Ba a déclaré "Le Gabon compte pour son développement, s'appuyer non seulement sur la valorisation locale de ses matières premières mais également oeuvrer pour la préservation de ses écosystèmes dans un souci constant du respect du développement durable." Le Gabon ambitionne d'avoir 200.000 hectares de palmier à huile d'ici 2017. Le développement de ce secteur fait partie d'un des trois axes de développement du Gabon, surnommé "Gabon vert", voulus par le président gabonais Ali Bongo. Sciences et Avenir 06/06/2012
  16. Le secrétaire américain aux Transports, Ray LaHood, a qualifié mercredi de "politique minable" la taxe imposée par l'Union européenne sur les émissions polluantes du secteur aérien, destinée à limiter le réchauffement climatique. "Nous pensons que c'est une politique minable, une mesure minable qu'ils ont adoptée", a dit M. LaHood au cours d'une audition devant la commission des Transports du Sénat américain. Le secrétaire américain aux Transports a demandé mercredi à l'Union européenne d'abandonner sa taxe sur le CO2. "Nous encourageons fortement l'UE a cesser d'appliquer sa taxe sur l'aviation internationale afin de favoriser nos effort pour trouver une solution sur le plan mondial", a-t-il dit devant les élus. M.LaHood a critiqué la démarche unilatérale, selon lui, de l'Union européenne: "Ils auraient dû le faire de façon plus coopérative". Il a aussi indiqué que les Etats-Unis ne souhaitaient pas se retrouver au "second plan" dans les négociations sur le climat. La législation européenne, entrée en vigueur sur le papier le 1er janvier 2012, oblige les compagnies opérant dans l'Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à racheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Vingt-six des 36 membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) y sont opposés, dont la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et la Russie. En outre, des sénateurs ont déposé l'an dernier un projet de loi qui permettrait au secrétaire américain aux Transports d'interdire à des compagnies américaines de participer à l'ETS (le marché carbone payant européen dont dépend la taxe, ndlr). Mercredi, M. LaHood a félicité les sénateurs qui ont soutenu ce projet de loi, mais il s'est toutefois gardé d'y apporter le soutien officiel du gouvernement américain. "Le gouvernement américain reste fortement opposé, à la fois sur le plan juridique et sur le plan politique, à l'imposition de l'ETS sur les compagnies aériennes", a dit M. LaHood. "Nous avons été clairs auprès des Etats de l'UE sur notre opposition", a-t-il insisté. Parallèlement, M. LaHood a assuré que les Etats-Unis souhaitaient une solution négociée auprès de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Jos Delbeke, le directeur général pour l'environnement de la Commission européenne, qui s'est exprimé après M. LaHood, a assuré aux sénateurs dans un témoignage écrit que l'Union européenne "continue son engagement constructif avec l'OACI pour trouver une solution". M. Delbeke a indiqué aux sénateurs que l'ETS n'était pas "discriminatoire" et que chaque compagnie était soumise aux mêmes règles. "Ce n'est pas une taxe ni un supplément, c'est une approche fondée sur les règles de l'économie", s'est-il défendu. "L'ETS peut changer", a-t-il aussi affirmé insistant sur la recherche d'un accord. De son côté, Nancy Young, de l'association Airline for America (A4A), qui rassemble la plupart des compagnies aériennes américaines, a estimé que le fait d'imposer "cette taxe unilatérale aux citoyens américains et aux compagnies américaines est une véritable violation de notre souveraineté nationale". Sciences et Avenir 06/06/2012
  17. La Chine refuse catégoriquement de voir d'autres pays s'immiscer dans le contrôle de sa pollution atmosphérique. Ce mardi 5 juin, elle a rappelé aux ambassades étrangères, et notamment celle des Etats-Unis, l'interdiction de la mesurer et de publier des relevés sur la qualité de l'air du pays. Après que la chancellerie des Etats-Unis à Pékin et le consulat américain à Shanghai ont mis en ligne, sur le réseau social Twitter, des relevés sur la pollution de l'air en Chine régulièrement mis à jour, le pays, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre après les Etats-Unis, a tenu à exprimer son mécontentement. "Des ambassades étrangères et des consulats en Chine contrôlent la qualité de l'air et publient eux-mêmes les résultats sur l'internet" a déploré Wu Xiaoqing, le vice-ministre chargé de la protection de l'environnement, lors d'une conférence de presse rapportée par l'AFP. Or, cette pratique est illégale. Elle "n'est pas conforme à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et à la Convention de Vienne sur les relations consulaires et cela viole aussi les règlements en vigueur sur la protection de l'environnement" a-t-il rappelé. Ces mesures publiées par des pays étrangers sont consultées par des milliers de personnes en Chine. Les habitants de Pékin craignent d'être trompés par les chiffres officiels quant à l'ampleur de la pollution atmosphérique à laquelle ils sont exposés. D'importantes différences ont en effet, et à plusieurs reprises, été constatées entre ces données et d'autres mesures non issues du gouvernement. Maxisciences 06/06/2012
  18. Des centaines d'étoiles de mer ont été découvertes sur une plage du sud du Japon au mois de janvier dernier. Ces couronnes d'épines (Acanthaster planci) échouées n'ont pas pu rejoindre la mer, expliquent des chercheurs, parce qu'elles mourraient de faim. Voraces et affamées, des centaines d'étoiles de mer ont succombé et ont été retrouvées en début d'année sur une plage du sud de l'archipel nippon. [b]Au total, plus de 800 acanthasters pourpres (Acanthaster planci) ont été découvertes échouées sur une étendue de sable de seulement 300 mètres sur l'île d'Ishigaki, rapporte la BBC.[/b] Cette importante population d'étoiles de mer a pour la première fois été observée en 2009. Des centaines de jeunes couronnes d'épines s'étaient alors massées sur le récif de corail de l'île, à la recherche de nourriture. Mais elles l'ont bien vite épuisé, et privé de l'alimentation nécessaire à leur survie. Il leur aura ainsi fallu trois ans pour parvenir jusqu'à cette plage où elles ont succombé. "La pénurie de nourriture, les coraux, est une cause probable de cet échouage", explique Go Suzuki, un chercheur de la Fisheries Research Agency témoin de ce phénomène. Dans une étude publiée par la revue Coral Reefs, il affirme que le corail qui couvrait cette zone à 60% il y a quelques années a été décimé par les étoiles de mer, pour ne plus couvrir aujourd'hui que 1%. Les couronnes se sont alors probablement déplacées lentement vers la plage, aidées par le courant, pour tenter d'y trouver une autre source d'alimentation. Le fait qu'elles aient péri sur le sable, et non dans l'eau, tend selon les chercheurs à prouver que les étoiles, lorsqu'elles ont enfin échoué sur le rivage, étaient trop affamées, et donc trop faibles, pour parvenir à regagner la mer. Maxisciences 06/06/2012
  19. Des scientifiques de l'Université de Leeds révèlent que les abeilles visitent deux fois plus les jardins des quartiers les plus défavorisés que ceux des milieux nantis. Elles préféreraient ainsi les friches aux pelouses parfaitement tondues. "Ne tondez plus votre jardin", c'est le conseil que pourrait donner le Dr. Mark Goddard, responsable d'une étude visant à localiser les essaims d'abeilles. En effet, selon ses conclusions publiées récemment, les pollinisateurs visiteraient plus volontiers les jardins moins entretenus que les pelouses fraichement tondues. "Nous devons encore faire des recherches pour comprendre pourquoi il y a deux fois plus d'abeilles dans les quartiers moins riches, mais c'est probablement lié au type de fleurs que les personnes aisées font pousser dans leurs jardins", affirme le Dr. Goddard, cité par The Telegraph. Dans les quartiers moins favorisés, les habitants tendraient à tolérer la présence de mauvaises herbes, comme le trèfle ou le pissenlit. Les friches industrielles, également plus nombreuses, favoriseraient la constitution d'essaims d'abeilles. A l'inverse, sur les pelouses tondues des plus nantis, on retrouverait plus facilement des géraniums ou des dahlias. Des fleurs peu séduisantes pour les pollinisateurs, à l'inverse de la lavande ou du lilas, explique l'étude menée. Néanmoins, l'étude souligne que si les abeilles sont séduites par les quartiers les plus défavorisés, les oiseaux eux, préfèrent les arbres plantés en plus grand nombre dans les zones les plus riches. Bien que la découverte incite à laisser un peu d'herbe sauvage dans les jardins pour attirer les abeilles, les chercheurs préfèrent donc laisser les propriétaires choisir leur manière d'entretenir leur espace vert. Maxisciences 06/06/2012
  20. Selon les dernières informations communiquées sur l'affaire, les araignées qui sèmeraient actuellement la panique dans un village indien seraient en fait bien loin d'être géantes. Mesurant environ 3,5 centimètres, elles pourraient même ne pas être responsables des deux décès annoncés. L'annonce a défrayé la chronique sur Internet au cours des dernières jours. Mais il semblerait bien que les faits aient été quelque peu amplifiés. En effet, en début de semaine, le quotidien Times of India a fait part d'un scénario cauchemardesque : dans le nord-est de l'Inde, le village de Chaulkhowa Nagaon situé proche de Sadiya serait en proie depuis près d'un mois à une invasion d'araignées géantes et inconnues qui auraient déjà mordu des dizaines de personnes et fait deux victimes. Des arachnides qui seraient venues de nulle part et qui se seraient depuis installées dans le village. Or, s'il y a bien une invasion d'araignées dans les environs de Sadiya, les spécimens à huit pattes seraient en fait loin d'être géants. D'après les dernières informations communiquées, ils ne dépasseraient pas... la taille d'un pouce, soit quelque 3,5 centimètres. De même, l'espèce qui n'a pour l'heure pas pu être identifiée pourrait ne pas être si inconnue que cela. Les scientifiques estiment en effet qu'il est peu probable qu'une nouvelle espèce soit apparue. Il pourrait donc simplement s'agir d'une espèce importée par mégarde dans la région. Par ailleurs, bien que des personnes aient effectivement été mordues par les araignées, les deux décès annoncés pourraient ne pas être liés à l'invasion. "La blessure de l'un ressemblait à une morsure de serpent et l'autre s'est fait mordre en plongeant sa main dans une termitière. Nous n'avons aucune preuve que les araignées sont à l'origine des décès", affirme ainsi M. Saikia, un scientifique du département de sciences de la vie à l'université Dibrugarh, dans l'Assam cité par le Monde.fr et qui avait également été interrogé parle Times of India. Quant à la fameuse invasion, les spécialistes reconnaissent que cette année les araignées sont particulièrement nombreuses. Une augmentation qui pourrait s'expliquer par plusieurs hypothèses telles que l'impact de la mousson qui aurait fait sortir les arachnides ou le fait que les chouettes aujourd'hui en déclin dévorent du coup moins d'araignées. Toujours est-il que la rumeur de ces araignées tueuses a aujourd'hui créé la panique dans les environs de Sadiya et les spécialistes craignent désormais que ne soient menées des opérations massives de destruction des araignées. Des mesures qui pourraient avoir de sérieuses conséquences. "Cette violence va se retourner contre les villageois. Si les bêtes disparaissent, le village va être infesté d'insectes vecteurs du paludisme", redoute ainsi Ratul Chandra Rajkhowa, de l'université Cotton, dans l'Assam toujours cité par Le Monde.fr. Maxisciences 06/06/2012
  21. La Chine a annoncé mardi que la Grande muraille était plus de deux fois plus longue qu'on ne le pensait jusque-là. D'après l'Administration d'Etat en charge de l'héritage culturel, la plus longue construction du monde s'étend sur 21 196 km. Cette muraille a été bâtie par les dynasties successives pour se protéger contre les invasions des minorités ethniques venues du nord. La Grande muraille est inscrite sur la liste du patrimoine mondial depuis 1987. Une partie importante de cette structure a cependant été endommagée par la pluie et le vent. NHK 06/06/2012
  22. Les survivants des bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki, appelés hibakushas, ont adopté une résolution manifestant leur opposition au redémarrage de la centrale nucléaire d'Ohi, construite sur la mer du Japon. La Fédération des organisations des victimes des bombes atomiques et à hydrogène organisait ce mercredi à Tokyo une réunion régulière. 150 personnes étaient présentes. La résolution rappelle que le gouvernement doit encore mettre en place un organe de régulation de la sûreté nucléaire. Elle souligne également l'absence d'évaluation des risques de contamination radioactive qui résulteraient d'un accident nucléaire à la centrale d'Ohi. Toujours selon la résolution, le redémarrage de la centrale juste pour répondre à la demande estivale en électricité constituera une menace pour la population. Les hibakushas demandent au gouvernement de changer complètement sa politique énergétique et de mettre fin à la dépendance du Japon à l'électricité d'origine nucléaire. Le secrétaire général de la fédération Terumi Tanaka a fait part de sa colère et de sa déception de constater que le gouvernement n'a jamais pris le soin d'écouter l'opinion des hibakushas sur cette question. NHK 06/06/2012
  23. Au coeur de l'Amazonie brésilienne, une légion de huit mille travailleurs et des centaines de camions et d'engins construisent le troisième plus grand barrage au monde, une oeuvre colossale qui provoque le désarroi des indiens sur les rives du fleuve Xingu. Au moment où le Brésil s'apprête à accueillir fin juin le sommet de l'ONU Rio+20 sur le développement durable de la planète, la centrale hydroélectrique de Belo Monte, d'un coût de 13 milliards de dollars, est l'exemple des dilemmes de la sixième économie mondiale. D'un côté, le Brésil a réussi à réduire drastiquement la déforestation de la forêt amazonienne et affirme avoir la source énergétique la plus propre parmi les grandes économies. De l'autre, il a lancé de gigantesques projets d'infrastructure, dont des barrages et des routes en Amazonie. Belo Monte a gagné une notoriété mondiale avec la campagne menée contre le barrage par des célébrités comme le chanteur Sting et le réalisateur à succès de Titanic et d'Avatar, James Cameron. Un survol du Xingu, un des principaux affluents de l'Amazone long de 2.000 km, parsemé d'îles et encerclé de forêt, permet d'observer les travaux avançant à grande vitesse sur trois immenses chantiers, dans une chaleur moite. Quelque 900 camions et équipements lourds vont et viennent dix-sept heures par jour. A la fin de l'année, il y aura 12.000 ouvriers travaillant jour et nuit, et 22.000 en 2013. La première turbine entrera en opération en 2015 et la dernière en 2019. Le début des travaux, il y a un an, a fait exploser la ville d'Altamira, à 40 km du barrage, reliée au reste du pays par la Transamazonienne, cette route qui traverse de part en part l'Amazonie et n'est asphaltée que sur quelques kilomètres. La population de 100.000 habitants a augmenté de 50%, les services de santé et d'éducation sont débordés, les coupures d'électricité de plus en plus fréquentes et le trafic chaotique, explique Vilmar Soares, coordinateur de Fort Xingu, une association regroupant commerçants, organisations de quartiers et les Eglises. Quelque 6.000 familles se préparent à abandonner leurs maisons qui seront inondées. "Je ne veux aller nulle part ailleurs", se lamente Helinalda de Lira Soares, au côté de ses trois petits enfants, bien qu'elle vive dans un quartier de "palafitas", ces baraques sur pilotis, devant un dépôt d'ordures. Ni elle ni ses voisins ne savent où ils iront. "Les travaux avancent vite mais les oeuvres sociales pour la ville et les communautés vont très lentement", dénonce Helinalda. Le consortium hydroélectrique et le gouvernement se sont engagés à financer le développement régional et les communautés indigènes, la construction d'écoles et d'hôpitaux. Le barrage aura une puissance de 11.233 MW (près de 11% de la capacité installée du pays), inférieure seulement aux barrages des Trois Gorges en Chine et à celui d'Itaipu, à la frontière du Brésil et du Paraguay. Il inondera 502 km2, doublant l'espace occupé aujourd'hui par le fleuve. Aucune terre indigène ne sera inondée mais les 2.000 indiens vivant dans la région du Xingu peuvent pâtir de la baisse du niveau du fleuve. "Nous vivons de la pêche et nous allons subir un assèchement bien plus grand du fleuve. On se sent très menacés", a dit à l'AFP Marino Felix Juruna, fils du chef de la communauté Paquiçamba, qui regroupe soixante familles de l'ethnie Juruna, à trois heures d'Altamira par barque rapide. En arrivant au village, sur une petite colline surplombant le fleuve, on est surpris de découvrir à côté de l'unique petite école, des antennes paraboliques flambant neuves et de nouvelles barques aux moteurs puissants, cadeaux de Norte Energia, le consortium public-privé chargé de la construction du barrage. "Comme les indiens étaient les seuls à représenter une menace pour les travaux, on les achète avec des barques et des biens", dénonce José Cleanton, coordinateur du Conseil indigène missionnaire (Cimi) de l'Eglise catholique. En autorisant les travaux, l'Institut de l'Environnement et la Fondation de l'indien, deux organismes publics, ont assuré que le barrage assurera un débit d'eau suffisant pour maintenir les écosystèmes et les populations traditionnelles. Jusqu'à présent, tous les grands travaux en Amazonie ont provoqué de la déforestation. Certains, toutefois, estiment que, cette fois-ci, ils pourraient être positifs. "La vie de ma famille s'est améliorée de 100%", explique Luci Cleide, une des mille femmes employées sur le site. Mais beaucoup craignent plus de dommages que de bienfaits. "Ils disent qu'il s'agit de grands travaux de développement mais cela n'a pas apporté plus d'argent à la population. Nous voulons nos rivières et la forêt", a déclaré Antonia Melo, un des principaux porte-parole du groupe Xingu Vivo qui regroupe écologistes et habitants hostiles au barrage. Sciences et Avenir 06/06/2012
  24. La commission baleinière internationale (CBI) est un organisme international créé à la fin de la Seconde Guerre mondiale chargé de réglementer la chasse à la baleine. Le 2 décembre 1946, la Convention internationale pour la règlementation de la chasse à la baleine décide de la création d'une Commission baleinière internationale. L'autorité internationale exclusive de la CBI en matière de protection des baleines est garantie par l'ONU (UNCLOS + Agenda 21 UNCED). Les résolutions que prend la CBI ne sont cependant pas obligatoires pour les actuels états membres, car ils restent souverains (comme à l'ONU). C'était à l'origine un ancien « club » des pays baleiniers chargé de veiller à la survie des baleines pour assurer la survie de l'industrie baleinière. Les décisions de la CBI sont préparées par des comités (scientifique, de conservation), sous-comités (chasse aborigène, infractions) et ateliers et sont prises ensuite en session plénière par consensus ou à la majorité simple, chaque membre (commissaire baleinier) disposant d’une voix. Une majorité des 3/4 est requise pour modifier la Convention et son annexe. Les commissaires baleiniers sont nommés par les États membres (en général, des représentants de Ministères des Pêches, de l’Environnement ou des Affaires étrangères comme en France). La durée de leur mandat n’est pas limitée. La Commission baleinière internationale est nommée International Whaling Commission (IWC) en anglais. Si la dernière réunion sur l’île de Jersey, en juillet 2011, a donné tort au lobby pro-chasse, rien ne garantit que la prochaine - qui se déroulera du 11 juin au 6 juillet 2012 à Panama - ne leur donne pas raison. Les pays pro-chasse (référence 200) : - Antigua-et-Barbuda, - Bénin, - Cambodge, - Cameroun, - Chine, - République du Congo, - Corée du Sud, - Côte d'Ivoire, - Danemark, - Dominique, - Érythrée, - Gabon, - Gambie, - Ghana, - Grenade, - Guatemala, - Guinée, - Guinée-Bissau, - Marshall, - Salomon, - Islande, - Japon, - Kiribati, - Laos, - Mali, - Mauritanie, - Mongolie, - Maroc, - Nauru, - Nicaragua, - Norvège, - Palaos, - République dominicaine, - Russie, - Saint-Christophe-et-Niévès, - Sainte-Lucie, - Saint-Vincent-et-les-Grenadines, - Sénégal, - Suriname, - Tanzanie, - Togo, - Tuvalu. Les pays anti-chasse (référence 2009) : - Afrique du Sud, - Allemagne, - Argentine, - Australie, - Autriche, - Belgique, - Belize, - Brésil, - Bulgarie, - Chili, - Chypre, - Colombie, - Costa Rica - Croatie, - Équateur, - Espagne, - Estonie, - États-Unis, - Finlande, - France, - Grèce, - Hongrie, - Inde, - Irlande, - Israël, - Italie, - Kenya, - Luxembourg, - Mexique, - Monaco, - Nouvelle-Zélande, - Oman, - Panama, - Pays-Bas, - Pérou, - Pologne, - Portugal, - République tchèque, - Roumanie, - Royaume-Uni, - Saint-Marin, - Slovaquie, - Slovénie, - Suède, - Suisse, - Uruguay En savoir plus : Convention internationale pour la règlementation de la chasse à la baleine Réunion de la CBI en 2009 Sanctuaire baleinier de l'océan Indien Sanctuaire baleinier de l'océan Austral Portail des cétacés Portail de la conservation de la nature - Réunion de la CBI en 2005, - Réunion de la CBI en 2006, - Réunion de la CBI en 2007, - Réunion de la CBI en 2008, - Réunion de la CBI en 2009, - Réunion de la CBI en 2010, - Réunion de la CBI en 2011 Voir aussi : IWC (en anglais). Wikipedia (juin 2012) - 30 millions d'amis 05/06/2012
  25. L’Homme et le macaque rhésus modifient leur langage oral lorsqu’ils communiquent avec leurs petits. Les gorilles adapteraient, quant à eux, leurs gestes pour mieux se faire comprendre par les plus jeunes et faciliter ainsi leur apprentissage du langage gestuel. Les humains adultes adaptent leur langage face à un enfant en bas âge. Ils prennent une voix plus élevée, mais mélodieuse, en faisant des phrases courtes au vocabulaire simple et ponctuées d’intonations montantes et descendantes. Ce langage parlé par les parents porte le doux nom de «mamanais» ou infant-directed speech en anglais (IDS). L’Homme n’est pas le seul primate à adapter sa communication orale aux enfants. Les macaques rhésus de sexe féminin peuvent également modifier le spectre acoustique de certaines de leurs vocalises lorsqu’elles s’adressent à leur descendance, ou à celle des autres. La communication entre les adultes et les enfants n’est pas qu’orale, elle peut également être gestuelle et accompagnée de mimiques. Il suffit pour s’en convaincre d'observer le visage d’une personne chatouillant un bébé en lui faisant des «guili guili». Sur ce point, l’Homme ne serait pas le seul à agir de la sorte, loin de là. Les gorilles des plaines de l'ouest seraient en effet capables d’effectuer des gestes spécifiquement adaptés à leur descendance pour les aider à acquérir de bonnes compétences en communication. Cette constatation a été publiée dans la revue American Journal of Primatology par Eva Maria Luëf and Katja Liebal de la Freie Universität Berlin la suite de 4 mois d’observations menées sur 24 primates maintenus en captivité. Ils appartiennent à 6 groupes différents dont 5 sont hébergés à Howletts et 1 à Leipzig (Allemagne). Les jeunes ont entre 0 et 3 ans, les gorilles adultes sont, quant à eux, âgés de plus de 8 ans. Les deux chercheuses ont tout particulièrement été attentives aux gestes effectués par les Gorilla gorilla au début et à la fin des jeux pratiqués avec les jeunes. Certains adultes ont envoyé des signaux de jeu non oraux, et donc visuels ou tactiles, en donnant par exemple de petites tapes aux plus petits, tout en prenant soin de présenter un visage dépourvu de toute agressivité, bien au contraire, ou en effectuant des séries de culbutes. La fin des moments de détente a entre autres été marquée par un contact entre la main de l’adulte et la tête des enfants. En tout, près de 23 comportements différents ont été observés seuls ou combinés, simultanément ou l’un à la suite des autres. En règle générale, les gorilles âgés ont eu tendance à introduire un plus grand nombre de contacts physiques et surtout à répéter plusieurs fois leurs gestes durant tout échange avec les plus jeunes, par rapport à des communications observées avec, ou entre, d’autres classes d’âges. Ces comportements démontrent bien que les gorilles adultes s’adaptent à leur auditoire lorsqu'ils communiquent afin de faciliter l’apprentissage des plus jeunes. Eva Maria Luëf soupçonne l’existence de tels comportements chez tous les grands singes sans exception. L’objectif est évident : encourager l’acquisition des gestes, et ils sont nombreux, utilisés pour la communication par les jeunes en les aidant à associer des comportements à leur langage corporel. Futura Sciences 05/06/2012
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