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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La principale région agricole nord-coréenne est touchée par la sécheresse, faisant craindre une nouvelle aggravation des pénuries alimentaires chroniques dont est victime ce pays. D'après l'agence officielle KCNA, les précipitations ont été extrêmement faibles dans l'ouest depuis la fin avril. Le maïs et d'autres récoltes ont beaucoup souffert sur plus de 280 mille hectares de terres agricoles dans la province septentrionale de Hwanghae et dans d'autres régions. Le premier ministre Choe Yong-rim a visité les fermes affectées pour fournir des directives sur les mesures à prendre. Les troupes militaires sont mobilisées pour arroser les terres cultivables et réparer les systèmes d'irrigation. Les médias nord-coréens mentionnent de manière répétée la chute importante de la production agricole envisagée pour cette année et la menace qu'elle fait peser sur l'approvisionnement en denrées alimentaires. Entre-temps, la Corée du Sud connaît aussi ses plus faibles précipitations sur la capitale, Séoul, depuis 100 ans. NHK 30/06/2012
  2. L'importante chaîne japonaise de superettes Lawson va s'engager dans une nouvelle activité en vendant de l'électricité solaire. Elle envisage d'installer des panneaux solaires dans ses points de vente. Un nouveau système mis en place par le gouvernement et qui entrera en vigueur dimanche oblige les compagnies d'électricité à racheter à des taux fixes l'électricité produite par des sources d'énergie renouvelables. Lawson explique qu'environ 2000 magasins de Miyagi dans le nord-est de l'Archipel, à Okinawa dans le sud, qui bénéficient d'un ensoleillement plus long, seront équipés de cellules solaires d'ici février 2014. La chaîne précise que la production annuelle de chaque point de vente sera de 11 mille kilowatts-heure et qu'elle commencera à vendre la plus grande partie de l'électricité ainsi produite aux compagnies d'électricité en octobre. La compagnie envisage aussi d'installer dans l'avenir une batterie d'accumulateurs dans chaque magasin, pour qu'elle puisse être utilisée comme source d'énergie de secours en cas de panne de courant. nhk 30/06/2012
  3. La moitié des nappes phréatiques affichaient au 1er juin un niveau "normal à supérieur à la normale" pour une fin de mois de mai, contre moins du quart au début du mois, suite aux fortes pluies d'avril et mai, a annoncé lundi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). "La moitié des réservoirs (49%) affichent un niveau normal à supérieur à la normale" a noté le BRGM dans son relevé mensuel ajoutant qu'après "la période de recharge des nappes peu efficace en début d'année, les pluies de printemps en avril et mai ont sensiblement amélioré la situation". Pour 51% des bassins, l'état de remplissage affiche donc "des valeurs inférieures à la moyenne". Cependant le niveau varie de façon hétérogène selon les régions, a indiqué le BRGM. La situation est ainsi qualifiée de "normale ou supérieure à la normale" pour tout le quart sud-est de la France, le sud-est du bassin parisien, l'ouest du pays et plusieurs secteurs du bassin aquitain. Pour l'évolution attendue en cette période pré-estivale, un tiers des niveaux (32%) est orienté à la hausse, un autre tiers (38%) confirme une relative stabilité alors que, dans 30% des nappes, les niveaux sont à la baisse. Parmi les bassins aquifères déficitaires, on trouve la nappe des sables du Maine, celle de la craie de Touraine ainsi que celles de la Garonne amont et de ses principaux affluents qui "n'ont pas bénéficié de pluies efficaces notables et dont la recharge n'a toujours pas été amorcée". "Si à l'échelle nationale, la période de recharge hivernale des nappes n'a pas été très efficace, les pluies de printemps ont eu, quant à elles, un effet très bénéfique sur la nouvelle tendance d'évolution au niveau des nappes observées fin mai", selon le relevé mensuel. Sciences et Avenir 18/06/2012
  4. Quelque sept tonnes de déchets abandonnés sur les pistes cet hiver par les skieurs ont été ramassées ce week-end sur six domaines skiables des Pyrénées, a-t-on appris lundi auprès de l'association regroupant ces stations, N'Py, organisateur de l'opération "Montagne Propre". Mégots, emballages en tout genre, bâtons de ski, gants, lunettes... ont été récupérés par 1.600 bénévoles sur les pentes des domaines de Peyragudes, Piau, Grand Tourmalet (Barèges - La Mongie), Luz-Ardiden, Gourette et La Pierre Saint-Martin. Le tonnage est en augmentation par rapport à 2010 et 2011 (5,5 tonnes), mais cela peut être dû au nombre de bénévoles exceptionnel cette année (1.600 contre 900), a souligné un porte-parole de N'Py. L'association, qui cherche ainsi à "sensibiliser le grand public à la protection de l'environnement", a dû refuser des bénévoles et s'est félicitée de l'engouement du public pour cette opération de protection de l'environnement. Sciences et Avenir 18/06/2012
  5. Le gouvernement japonais a détaché un représentant spécial à la centrale nucléaire d'Ohi, située dans la préfecture de Fukui, pour s'assurer que le redémarrage des réacteurs ait lieu dans des conditions de sécurité optimales. Le premier vice-ministre de l'Industrie, Seishu Makino, s'est rendu lundi dans le centre d'intervention d'urgence situé hors du complexe nucléaire de la ville d'Ohi, à environ 7 kilomètres de la centrale. La visite de M. Makino fait suite à la décision du gouvernement de remettre en service les réacteurs 3 et 4 de la centrale gérée par la Compagnie d'électricité du Kansai. Il a appelé les autorités centrales et préfectorales, ainsi que les responsables de la centrale, a surveiller de près le redémarrage des réacteurs et à faire tout leur possible pour que les choses se fassent dans des conditions de sûreté maximales. Le gouvernement a annoncé que M. Makino resterait dans le centre afin de suivre la progression des opérations de redémarrage jusqu'à ce que les réacteurs soient pleinement opérationnels. Il devrait également prendre la situation en main si la centrale devait faire face à une urgence. Le vice-ministre a déclaré à la presse que la sécurité était sa première priorité. NHK 18/06/2012
  6. Le parc zoologique national de Washington (Smithsonian National Zoological Park), aux Etats-Unis, célèbre la naissance de deux petits chats viverrin. Un espoir pour cette espèce hautement menacée. C’est une grande première. Les efforts menés par le parc zoologique national de Washington pour faire reproduire des chats viverrin, une espèce menacée, ont enfin abouti. Electra, une femelle de 7 ans, a donné naissance le 18 mai à deux chatons viables et aujourd’hui en bonne santé. Les petits, de plus en plus indépendants devraient bientôt recevoir leur première série de vaccins. Cette initiative, s’inscrit dans un programme d’étude consistant à mettre en évidence les facteurs stimulant la reproduction dans le but de sélectionner les partenaires adaptés. Pour Electra, deux mâles ont été choisis selon des critères génétiques, sociaux, de caractère et de santé globale. Toutefois, seulement un seul d’entre eux, Lek, est parvenu à féconder la femelle (l’autre n’ayant obtenu aucun signe d’intérêt de sa part). Les deux chatons nourrissent déjà l’espoir des professionnels du parc de par leur génome peu représenté dans la population captive des chats viverrin. Cette caractéristique pourrait les faire devenir dans le futur, de bons partenaires de reproduction. "C'est très gratifiant que nos efforts aient porté leurs fruits", confit le directeur Dennis Kelly dans un communiqué. Il poursuit : "L'avenir de leurs cousins ​​sauvages est très incertain, et il est impératif de faire tout notre possible pour assurer leur survie". Une espèce menacée par la pollution des eaux et l’élevage de crevette Le chat viverrin, ou chat pêcheur est une espèce endémique de l’Inde et de l’Asie du Sud. On le trouve généralement sur les berges des fleuves où il chasse poissons, grenouilles, oiseaux aquatiques et autres petits animaux marins. Ses pattes légèrement palmés font de lui un prédateur très agile en milieu aquatique. Malheureusement, son habitat est de plus en plus menacé par les braconniers, la pollution des eaux et les élevages de crevettes qui investissent de plus en plus de surfaces. Les populations de chat viverrin sauvages ont diminué de moitié au cours des 18 dernières années, incitant l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) à reconsidérer le statut de l'espèce qui est passé de la catégorie "Vulnérable" à "En danger" en 2008. Photos à venir Maxisciences 16/06/2012
  7. A lui tout seul, Jadav Payeng a fait pousser une forêt sur une banc de sable situé au milieu du fleuve Brahmapoutre, en Inde. Loin de faire la une des médias, son action et son dévouement sont exemplaires. Le site héberge plusieurs espèces en voie d'extinction. Il y a 33 ans, il n'y avait rien. Ou plutôt si, il y avait un banc de sable jonchés de serpents morts. Le fleuve Brahmapoutre, en crue, avait rejeté les reptiles sur l'îlot formé par ses méandres. Jadav Payeng, alors âgé de 16 ans, a découvert le cimetière avec torpeur : "les serpents étaient morts de chaleur, il n'y avait pas d'arbres pour les protéger. Je me suis assis et j'ai pleuré sur leurs corps sans vie. C'était un carnage. J'ai alerté le ministère des Forêts et leur ai demandé s'ils pouvaient planter des arbres. Ils m'ont répondu que rien ne pousserait ici et m'ont dit d'essayer de planter des bambous. C'était dur mais je l'ai fait. Il n'y avait personne pour m'aider", raconte-t-il au Times of India. A Jorhat, à 350 kilomètres de route de Guwahati, il y a maintenant une forêt. Loin de tout, puisqu'il faut quitter la route principale, prendre un chemin sur une trentaine de kilomètres avant d'arriver sur les berges du Brahmapoutre. De là, des bateliers vous aideront à passer sur la rive nord. Sept kilomètres de marche plus tard, on arrive près de chez Payeng, dans cet endroit que les gens du coin appellent Molai Kathoni ("le bois de Molai" - d'après le surnom de Payeng). A 47 ans, Jadav Payeng peut être fier. A l'époque, il avait abandonné ses études et sa famille pour vivre seul sur le site du banc de sable : matin et soir, il arrosait et taillait les plants. En quelques années, une forêt de bambou est née de ses efforts. L'Indien n'a pas ménagé son temps et sa science du milieu lui a été d'un grand secours : "j'ai ramené de mon village des fourmis rouges : elles ont des propriétés bénéfiques pour le sol. Mais elles m'ont piqué plusieurs fois !", sourit-il. Rapidement, toute une série de fleurs et d'animaux se sont installés sur le banc de sable devenu forêt. Certaines espèces menacées y ont même élu domicile comme le rhinocéros à une corne et le tigre royal du Bengale. "Au bout de 12 ans, on pouvait voir arriver quelques vautours ! Les oiseaux migrateurs commençaient à se poser en masse. Les cerfs et le bétail ont attiré ces prédateurs", raconte Payeng. L'homme, en écologiste chevronné, conserve une rhétorique intacte : "La nature a créé une chaîne alimentaire : pourquoi est-ce qu'on ne s'y tient pas ? qui protégera ces animaux si nous, les êtres supérieurs, nous nous mettons à les chasser ?" Ce n'est qu'en 2008 que le Ministère des forêts de l'Assam entend parler de la forêt de Payeng. Un troupeau d'une centaine d'éléphants sauvages s'y réfugie alors, après avoir ravagé les villages voisins, détruisant aussi au passage la maison de Payeng. Gunin Saikia, conservateur et assistant des forêts, narre sa première rencontre avec l'homme qui avait planté la forêt : "nous avons été surpris de trouver une forêt aussi dense sur le banc de sable. Les gens du coin dont la maison avait été détruite par les pachydermes voulaient abattre ce bois, mais Payeng leur a dit qu'il faudrait le tuer d'abord". "Il traite les arbres et les animaux comme si c'étaient ses enfants. Quand on a vu ça, on a décidé de contribuer au projet. Payeng est incroyable. Cela fait trente ans qu'il est là-dessus. Dans n'importe quel pays, il serait un héros", ajoute encore Gunin Saikia. Maxisciences 17/06/2012
  8. Publiant leur étude dans le Journal of Wildlife Management, des chercheurs américains constatent une lente expansion de l’ère de répartition du cougar aux États-Unis. [b]Le grand félin, profitant des mesures de protection et du retour de ses proies habituelles, rayonne peu à peu depuis l’ouest du pays, où il était cantonné depuis un siècle.[/b] Longtemps chassé aux États-Unis, le puma (ou cougar) n’y subsistait plus, dans les années 1960, que dans les Black Hills, au Dakota. Depuis, des réglementations limitant les abattages et le retour de ses proies (wapitis et cerfs mulets) ont permis un lent regain de ses effectifs, jusqu’à environ 30.000 spécimens aujourd’hui. Depuis les années 1990, le grand félin commence ainsi à recoloniser de nouveaux territoires. On le signale maintenant dans le Middle West, et il s’enfonce au sud jusqu’au Texas et au nord jusqu’aux provinces canadiennes de l'Ontario et du Manitoba. En juin dernier, un jeune mâle a été écrasé par une voiture dans le Connecticut. L'analyse de son ADN a indiqué qu’il provenait des Black Hills et avait parcouru environ 2.900 kilomètres, traversant un certain nombre d'États. Interrogée sur les risques que pourrait représenter cette expansion pour les populations humaines, Michelle Larue, de l'Université du Minnesota, un des auteurs de l’étude, a déclaré : "ce sont des animaux très furtifs qui sont solitaires et n'aiment pas les gens, ils aiment les zones de nature sauvage isolées, (…) [ils sont] beaucoup moins susceptibles que les ours de devenir dépendants des décharges de détritus. Si vous étiez dans les bois avec un cougar, (…) vous ne le sauriez même pas, il s’éloignerait avant…". Maxisciences 16/06/2012
  9. Le recyclage des ordures a gagné une nouvelle notoriété samedi grâce à une installation de l'artiste plasticien brésilien Vik Muniz, près du Musée d'art moderne (MAM) de Rio, en marge de la conférence de l'ONU sur le développement durable Rio+20 . Il faut monter sur une passerelle à dix mètres du sol pour voir la baie de Rio recomposée en matériel recyclé : bouteilles, verres et sacs en plastique, cannettes de bière ou de coca, boîtes de lait en carton et capsules. Cette installation de 30 mètres x 40 mètres a commencé vendredi et se poursuivra jusqu'à la fin du sommet qui réunira plus de cent chefs d'Etat et de gouvernement du monde entier, du 20 au 22. C'est le public du sommet des peuples, organisé par la société civile sur le parc du Flamengo où se trouve le MAM, qui apporte les déchets. "Il peut se contenter d'observer l'oeuvre ou y participer en plaçant lui-même son matériel dedans, sous l'orientation de moniteurs de mon équipe", a déclaré samedi Vik Muniz, 50 ans, à l'AFP, en français. "C'est une construction esthétique collective à partir de trucs moches et le but est d'inviter le public à la création de cette image", a ajouté l'artiste qui vit entre New York et Rio. "Je ne vais pas changer le monde avec ça mais c'est un espace de méditation sur la ville, l'occasion de s'interroger sur ce qu'on peut faire de ces matériaux auxquels on ne donne aucune importance", affirme celui qui a fait découvrir au monde les trieurs de détritus de Gramacho, l'immense décharge à ciel ouvert de Rio, à travers un documentaire "Waste Land". Nommé aux Oscars, il a été projeté lors d'une grande exposition consacrée à l'artiste brésilien à la collection Lambert, à Avignon (sud-est de la France). "J'ai fait quelque chose de semblable à Avignon: du haut d'une passerelle installée dans l'église des Célestins, on pouvait découvrir un paysage de branchages, fleurs séchées et aromates, sur le modèle du Semeur de Van Gogh. Cela sentait très bon, la Provence", dit-il. Sciences et Avenir 16/06/2012
  10. La Banque mondiale (BM) a annoncé samedi que plus de 80 pays, organisations et entreprises soutenaient le "Partenariat mondial pour les océans" (PMO) dont elle a proposé la création en février, destiné à lever 1,5 milliard de dollars sur cinq ans. A l'occasion du sommet de Rio sur le développement durable du 20 au 22 juin, la vice-présidente de la BM pour le développement durable, Rachel Kyte, a précisé que le PMO a assuré que "tout le monde se rend compte l'intérêt qu'il y à participer à un partenariat visant à inverser le déclin de nos océans". "Jusqu'à présent, 13 pays, 27 organisations de la société civile, 17 entreprises du secteur privé et associations, sept institutions de recherche, 5 agences de l'Onu, sept organisations régionales et multilatérales et sept fondations privées soutiennent le partenariat", a indiqué la Banque mondiale dans un communiqué, espérant que de nouveaux soutiens se déclareraient avant l'ouverture du sommet de Rio. Le président de la Banque mondiale (BM) Robert Zoellick avait annoncé en février à Singapour, lors d'une conférence sur les océans, le lancement de ce partenariat, destiné à lutter contre la surpêche, la dégradation des fonds marins et de l'eau, et la réduction de l'habitat océanique. Il avait fixé plusieurs objectifs pour la décennie à venir, dont la reconstitution de la moitié des stocks de poissons et le doublement des réserves marines (2% des mers actuellement contre 12% des terres). Dans un premier temps, le partenariat s'engage à lever au moins 300 millions de dollars affectés à son fonctionnement et à la coordination, puis 1,2 milliard pour les projets concrets. Certaines des plus grandes entreprises acheteuses de fruits de mer au monde, comme Gorton's, Icelandic Group ou High Liner Foods, ainsi que le géant des croisières Royal Caribbean Cruises, ont notamment adhéré à ce partenariat. L'Australie, l'Islande, Monaco, la Norvège, la Corée du Sud font aussi partie des pays adhérents; Sciences et Avenir 17/06/2012
  11. Avec le décryptage du génome du bonobo, le tableau génétique de famille est enfin complet. Les scientifiques connaissent maintenant le génome de tous les hominoïdes actuels, le groupe de primates qui comprend les grands singes - chimpanzé, orang-outan, gorille - et l'Homo sapiens. Ce travail menée par une équipe internationale, sous l’égide de l’Institut Max Planck à Leipzig en Allemagne, est publié cette semaine dans la revue Nature. L’ADN utilisé dans cette étude provient d’une femelle bonobo se prénommant Ulindi et vivant au zoo de Leipzig. L’étude confirme la proximité entre les bonobos (Pan paniscus), les chimpanzés (Pan troglodytes) et les hommes. La comparaison des génomes indique que l’être humain diffère d’environ 1,3% du bonobo (la variance est identique avec le chimpanzé). Les deux espèces de singes sont plus étroitement liées : elles diffèrent de seulement 0,4%. Toutefois pour certaines régions particulières du génome, les humains sont plus proches des bonobos que des chimpanzés, tandis que pour d'autres ils sont plus proches des chimpanzés. Le rôle de ces régions n’est pas encore déterminé et d’autres analyses approfondies seront nécessaires pour savoir si elles ont joué un rôle dans l’évolution divergente de ces trois espèces. Il faudra également comparer les séquences nouvellement obtenues avec celles de l’orang-outan afin de calculer la proximité des deux. Les bonobos sont connus pour leur calme, leur comportement ludique et leurs pratiques sexuelles qui contrastent avec le comportement plus agressif des chimpanzés. Les généticiens expliqueront peut-être ces différences comportementales en isolant des gènes particuliers dans ces zones. La comparaison des génomes du bonobo et des chimpanzés, qui suggère une séparation nette sans croisement ultérieur, plaide aussi en faveur d'une théorie voulant que les deux espèces soient nées d'ancêtres communs isolés en deux groupes par la formation du fleuve Congo. Les congénères d’Ulindi vivent toujours, à l’état sauvage, en République démocratique du Congo entre le fleuve Congo et la rivière Kasaï. L’espèce est sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature qui la classe parmi celles menacées d’extinction. Sciences et Avenir 14/06:2012
  12. Le gouvernement japonais va organiser le mois prochain des séminaires à l'étranger afin de trouver des investissements pour le nord-est du Japon frappé par les catastrophes de l'an dernier. Le gouvernement espère attirer des compagnies vers la région en leur offrant des avantages fiscaux, et créer ainsi des emplois. Il envisage d'exempter de l'impôt sur les sociétés pendant cinq ans toute entreprise qui s'implanterait dans le nord-est où le taux de chômage est élevé. L'Agence pour la reconstruction et la JETRO, l'organisation semi-publique japonaise du commerce extérieur, ont décidé d'organiser des séminaires à Hong Kong, New York et Taipei en juillet. NHK 17/06/2012
  13. Les grands sidérurgistes japonais fournissent de l'électricité pour limiter le risque de pénurie d'alimentation que fait courir l'arrêt des centrales nucléaires. Le numéro 1 du secteur Nippon Steel va collaborer avec la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, pour l'installation d'un nouveau système de génération de courant à une usine de la préfecture de Chiba, près de Tokyo, vers la fin du mois. La nouvelle installation permettra à Nippon Steel de produire 15 pour cent d'électricité supplémentaire à 1,15 million de kilowatts. La moitié de cette production sera vendue à Tepco. JFE Steel va continuer à faire fonctionner son générateur de la préfecture de Chiba pour fournir de l'électricité à Tepco jusqu'à mars 2013. Normalement, le sidérurgiste devait l'arrêter à la fin juin. Quant à Kobe Steel, le groupe va laisser tourner à plein régime son installation de production de courant d'une usine de la préfecture de Hyogo, à la demande de la Compagnie d'électricité du Kansai, Kepco. NHK 17/06/2012
  14. Le gouvernement japonais exhorte les habitants et les entreprises de la région du Kansai à économiser l'électricité. Cet appel est lancé alors que deux réacteurs doivent être redémarrés dans la préfecture voisine de Fukui. Ils seront pleinement opérationnels fin juillet. Samedi, le premier ministre Yoshihiko Noda et trois de ses ministres ont officiellement approuvé le redémarrage des réacteurs 3 et 4 de la centrale d'Ohi, dans la préfecture de Fukui dans le centre du Japon. Le courant produit augmentera les capacités de la Compagnie d'électricité du Kansai, Kepco, pour répondre à la demande dans la région dont elle a la charge. Mais l'entreprise rappelle que les deux réacteurs ne seront pas pleinement opérationnels avant le 24 juillet. NHK 17/06/2012
  15. Le Japon a connu en 2011 sa plus faible production d'électricité générée par l'industrie nucléaire, depuis 1977. Selon la Fédération japonaise des compagnies d'électricité, la dépendance au nucléaire est retombée à 10,7 pour cent durant l'année fiscale qui a pris fin en mars dernier, soit 18 pour cent de moins qu'un an auparavant. Il s'agit du plus faible niveau enregistré depuis 1977, lorsque le Japon ne disposait que de 14 réacteurs nucléaires. Ce niveau historiquement bas résulte de l'accident nucléaire survenu dans la centrale Fukushima Dai-ichi. En revanche, la production d'électricité d'origine thermique a fortement augmenté en 2011. Le recours au gaz naturel liquéfié a permis d'assurer 39,5 pour cent de la production, soit 10 pour cent de plus qu'en 2010. Les compagnies d'électricité subissent la hausse de la facture énergétique et l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. NHK 14/06/2012
  16. Les trois plus grandes formations politiques du Japon sont parvenues à un accord pour la mise en place d'une nouvelle entité de régulation du nucléaire au Japon. Les responsables du Parti démocrate au pouvoir et de 2 grandes formations de l'opposition, le Parti libéral démocrate et le Parti Komei, ont conclu un accord ce jeudi. Une nouvelle commission de régulation, légalement indépendante, pourrait ainsi voir le jour en septembre. L'ultime accord conclu ce jeudi concerne la mise en place d'un conseil, au sein du gouvernement, en charge de la préparation d'une éventuelle crise nucléaire. Le premier ministre présiderait ce conseil qui réunirait tous les membres du gouvernement. Le responsable de la nouvelle entité ferait office de vice-président, aux côtés du ministre de l'Environnement et du porte-parole du gouvernement. NHK 14/06/2012
  17. Au Japon, le redémarrage de 2 réacteurs d'une centrale de la préfecture de Fukui, près de la mer du Japon, devrait être officiellement décidé samedi par le gouvernement. Il s'agit de 2 des 50 réacteurs désactivés dans l'Archipel depuis l'accident nucléaire de Fukushima, en mars 2011. Ce jeudi, le maire d'Ohi, Shinobu Tokioka, a annoncé à l'assemblée municipale qu'il se conformerait finalement à la décision gouvernementale de remettre les réacteurs en service. Il a ensuite rencontré Issei Nishikawa, le gouverneur de la préfecture de Fukui, pour lui faire part de sa décision. M. Tokioka a évoqué l'appel du premier ministre Yoshihiko Noda en faveur du redémarrage afin de répondre à la demande énergétique, ainsi que le rapport de la commission de sûreté nucléaire mise en place par la préfecture. M. Nishikawa a pour sa part déclaré qu'il annoncerait prochainement sa décision au gouvernement. Il a ensuite tenu une conférence de presse pour justifier son choix et obtenir l'aval de la population locale. NHK 14/06/2012
  18. La communauté d'Anja, à Madagascar, vient de recevoir une récompense des Nations Unies pour avoir réussi à sauver sa forêt et sa faune grâce à l'écotourisme, un exemple des promesses de l'économie verte qui sera à l'ordre du jour du sommet du développement durable à Rio. Un bonnet vissé jusqu'aux yeux, Mamy affronte le vent et la pluie de l'automne austral, en montrant fièrement trois montagnes de granit grises collées les unes aux autres: la fierté de la communauté d'Anja. "C'est un endroit particulier" dit Mamy, né au village, et aujourd'hui guide dans ce parc naturel. "On va voir des lémuriens, des grottes, des tombes ancestrales, des caméléons, des oiseaux, des papillons, et aussi des plantes médicinales", annonce-t-il. Dans les montagnes, un dédale de couloirs dans la pierre. "Ici, vous voyez, ces cornes de zébus marquent l'entrée d'une tombe". Un peu plus loin, le guide regarde en l'air. Des lémuriens blancs et noirs sautent d'arbre en arbre: "Ce sont des lémuriens Maki-Katta. +Katta+ vient de l'anglais +cat+, car ils ressemblent à des chats." Aujourd'hui, 300 lémuriens vivent dans le parc d'Anja. Il y a vingt ans, ils étaient sur le point de disparaître. Au début des années 1990, la moitié des 13 hectares de la forêt d'Anja avait été coupée illégalement, avec des conséquences dramatiques: baisse des réserves d'eau, assèchement des rizières, ensablement des champs. Les lémuriens s'étaient enfuis, et les rares qui restaient, parfois, étaient mangés par les villageois au bord de la famine. Face au désastre, les habitants créent en 2001 une association: "Anja Miray" ("Communauté d'Anja", qui regroupe six villages). Les Nations Unies, avec diverses ONG internationales et malgaches, lui font un don d'environ 30.000 euros. Dans le but de responsabiliser la communauté de base elle-même de l'intérêt économique de protéger son environnement. Onze ans plus tard, l'ONU vient de décerner à "Anja Miray" le "Prix Equateur", qui récompense 25 communautés dans le monde pour leur travail sur la protection de la biodiversité et la promotion de l'écotourisme. Du 20 au 22 juin, des représentants d'Anja partiront recevoir leur prix à Rio de Janeiro, où près de 130 chefs d'Etat et de gouvernement seront réunis pour la Conférence des Nations unies sur le développement durable, 20 ans après le Sommet de la Terre. Ce sommet se donne pour objectif de favoriser l'émergence d'un nouveau modèle de développement, réconciliant croissance économique et préservation des ressources de la planète, tout en favorisant l'inclusion sociale. Au village près d'un puits, Bruno plaisante avec quelques amis. Lui aussi est un natif d'Anja, et lui aussi est guide. Il emprunte un chemin en terre pour se rendre chez lui. Devant sa maison en briques, des enfants jouent. "Avant c'était une toute petite maison. Aujourd'hui nous avons de l'argent, grâce à l'association. Il y a plusieurs milliers de touristes qui viennent chaque année. Alors j'ai pu agrandir ma maison, construire un balcon". Ces balcons, typiques de la région, sont la marque d'un certain statut social. "Maintenant presque tout le monde en a un !", se félicite Bruno. L'écotourisme rapporte à cette communauté de 2.500 habitants environ 30.000 euros par an. Grâce à l'argent du tourisme, l'association finance des patrouilles de surveillance du parc, le recensement des espèces qui y vivent, le reboisement de la forêt, mais aussi un système de protection sociale pour les handicapés et les personnes âgées. La communauté est aujourd'hui autosuffisante pour son alimentation. Avant le départ de leurs représentants pour Rio pour recevoir leur prix, les habitants d'Anja ont célébré une fête avec une quarantaine de représentants de plus de 400 communautés locales de tout le pays. "Je ressens de la fierté pour cette communauté", dit Fatma Samoura, coordinatrice des Nations Unies à Madagascar, qui était invitée. Mais ce succès ne fera école que s'il existe une véritable volonté politique du gouvernement. "Aujourd'hui ces communautés, à travers la déclaration qu'elles vont faire à Rio, vont néanmoins lancer un cri d'alarme, en leur disant +écoutez, nous, nous avons pris l'option de ne pas être dépossédés de notre terroir, mais nous aimerions également que les autorités malgaches puissent vraiment nous aider à rester chez nous et à produire tout en sauvegardant la nature+". Les délégués présents ce soir-là ont fondé un réseau dont le but est d'assurer à chaque communauté le même type de développement qu'à Anja. Parmi ces représentants, il y avait celui de la région de Didy, à l'est de la capitale malgache, dont le parc naturel est en ce moment même dévasté par des dizaines de milliers de mineurs. Depuis plusieurs mois, le parc naturel de Didy est le nouvel eldorado du saphir, à Madagascar. Sciences et Avenir 13/06/2012
  19. Parrainage terminé, 238,10 Euros ont été récoltés grâce à vous. Merci à tous. Allez découvrir Rescue Bretagne en cliquant ICI ou par mail rescue.bretagne@gmail.com Rescue Baby est à l'adoption... Pensez à elle ! Merci. Association Galgos 06/06/2012
  20. Le 30 juin prochain, la France remettra à la Commission européenne un rapport faisant le bilan de la mise en œuvre des mesures de gestion européenne pour l'anguille. A cette occasion, le WWF France et le CONAPPED[1] demandent aux plus hautes autorités de l'Etat de mettre la Fédération Nationale de la Pêche en France (FNPF) devant ses responsabilités. Ils réclament un moratoire de 5 ans sur la pêche de loisir aux lignes d'anguilles jaunes, ainsi qu'une contribution financière significative des fédérations de pêche au suivi scientifique des anguilles argentées auquel participent les pêcheurs professionnels. Le WWF et le CONAPPED appellent également Nicole Bricq, nouvelle Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, à mettre enfin la France en situation de conformité avec son Plan de Gestion Anguille[2]. A l'issue de la réunion du Comité National Anguille qui s'est tenue le 31 mai, le WWF France et le CONAPPED regrettent le refus réitéré de la FNPF de fournir des données de capture par la pêche amateur aux lignes sur les anguilles jaunes. Cette situation fait de la pêche professionnelle fluviale la seule activité à ce jour capable d'apporter des informations significatives sur l'état des stocks d'anguille en France dans les milieux profonds d'eau douce, qui représentent l'essentiel des effectifs actuels de l'espèce. Bien que le Plan de Gestion Anguille se focalise principalement sur la pêche au détriment notamment de la restauration des habitats de l'espèce, ce dernier se révèle tout de même être une avancée significative pour la protection de ce poisson migrateur. Parmi les actions programmées, le repeuplement ou transfert d'anguilles, doit être considéré comme une mesure d'urgence nécessaire pour accélérer le retour de l'espèce, bien qu'elle ne puisse être un palliatif à la non-restauration des équilibres biologiques. Faisant l'objet récurrent d'une remise en cause par la FNPF et certaines de ses fédérations départementales, ce programme de repeuplement constitue une obligation communautaire, un engagement du plan de gestion français validé par le CIEM [3] et les 27 Etats membres de l’UE, et un dispositif cohérent avec les orientations de la Stranapomi [4]. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme national expérimental qui a vocation à s’élargir à l’échelle communautaire. Il ne s'agit pas, comme le prétendent certains, d'une «stratégie ayant pour but de maintenir - sous perfusion d'argent public - des professionnels en grande difficulté qu'il vaudrait mieux indemniser pour qu'ils cessent de pêcher le peu d'anguilles qui restent» [5] . Dans ce contexte, le WWF France et le CONAPPED dénoncent l'accord-cadre signé, le 27 mars 2012 , par la FNPF et le précédent Ministère de l’Ecologie, qui doit se traduire par un appui financier annuel aux structures de pêche de loisir de 4,5 millions d’euros des Agences de l’Eau complété par une contribution de l’ONEMA [6] de 300 000 euros censé servir à la restauration écologique des cours d'eau. Cet accord ne fera en effet que renforcer une forme de pouvoir inadapté de la pêche de loisir, renforcer notamment les pouvoirs de la plupart des fédérations de pêche au sein des divers comités sur lesquels cette catégorie d'acteurs est déjà très influente, et finalement masquer les errances d'une politique de l'eau qui a jusque là échoué dans ses objectifs d'atteinte du bon état écologique des écosystèmes aquatiques. En outre, le WWF France et le CONAPPED demandent : - la mise en œuvre d'un moratoire de 5 ans sur la pêche de loisir d'anguilles jaunes accompagné d'une interdiction de toutes les pêches aux appâts naturels morts ou vifs pour éviter les captures accidentelles ; - un relèvement à estimer de la Cotisation pour la Protection du Milieu Aquatique (CPMA) acquittée par chaque pêcheur et centralisée par la FNPF. Cette redevance reversée aux Agences de l’Eau est censée servir à la mise en place d'actions de préservation et de restauration du milieu aquatique. - l'affectationd'une partie significative du produit de cette CPMA aux captures à des fins de suivi scientifique sur la Loire par les pêcheurs professionnels, en compensation de l'ajournement récent d'une partie du financement jusque-là disponible. - une table ronde entre pêcheurs récréatifs, professionnels, WWF et ONG de conservation de la nature, pour trouver des positions communes et cohérentes, à l'échelle du défi que représente la sauvegarde de l'anguille européenne. - mettre fin, au sein des fédérations départementales les plus extrémistes de la FNPF, aux consignes de dénigrement systématique de la pêche professionnelle et d'exclure de ces fédérations les administrateurs et salariés incitant au sabotage des embarcations et engins de pêche des professionnels. Il est temps de passer à un mode de gestion moderne de la ressource et des problèmes écologiques, économiques et sociaux liés à la sauvegarde des poissons migrateurs. La gestion de l’anguille et de son écosystème ne peut se faire qu'avec l'aide des acteurs concernés par le devenir de cette ressource et impliqués dans sa défense de manière concrète et objective : les pêcheurs professionnels et les ONG [1] Comité National des Pêcheurs Professionnels en Eau Douce [2] Plan ayant pour objectif le rétablissement de la transparence migratoire, notamment pour les cours d'eau inscrits en Zone d'Action Prioritaire, comme la Sélune. [3] Centre International d’Exploration de la Mer [4] Stratégie nationale de gestion des poissons migrateurs amphihalins [5] J. de Lespinay - La Lettre Eau de France Nature Environnement, n°58, avril 2012 [6] Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques WWF 01/06/2012
  21. Un saumon sauvage de près d’un mètre a été observé, le 3 mai 2012 dans l’échelle à migrateurs de la microcentrale de Roanne. Ce poisson est le premier à revenir dans la Loire amont depuis la construction du barrage EDF de Grangent (1957) qui avait totalement bloqué ses migrations. L’installation, entre juillet 2010 et mars 2012, d’une microcentrale de 6 MW sur le barrage de navigation de Roanne (1909) a été accompagnée, conformément à la règlementation, de l’édification de deux échelles à migrateurs. Quelques semaines après sa mise en route, le passage de ce premier poisson ouvre tous les espoirs de reconquête écologique de la Loire amont. Un tel retour est, pour les acteurs impliqués depuis des décennies dans la protection de la Loire sauvage et de ses populations de migrateurs, une nouvelle extraordinaire. Il symbolise la capacité de notre pays, s’il s’en donne les moyens, à restaurer sa biodiversité. Il illustre le fait que, si nous restaurons la continuité écologique des fleuves, les migrateurs reviennent. Il montre que, quand les acteurs coopèrent, il est possible de concilier production d’électricité renouvelable et retour des migrateurs, au fondement de la «Convention pour une hydroélectricité durable» signée entre ONG, hydroélectriciens, élus et Etat en juin 2010, dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Enfin, il stimule la mise en œuvre de la «Stratégie Nationale des Poissons Migrateurs» de 2010 : il faut « réouvrir les fleuves », sur tous les bassins. Le saumon atlantique (Salmo salar) de l’axe Loire-Allier est le dernier saumon de longue migration en Europe. Il naît dans le Haut-Allier, seul affluent accessible du fait de l’absence de barrages, hormis celui de Poutès, bientôt effacé. Après deux à trois années en eau douce, il rejoint l’Océan pour quelques années. Adulte, il retourne se reproduire dans les eaux de sa naissance. Cet animal magnifique a failli disparaître au début des années 90, avec la présence de trop de barrages : sur une population estimée à 100 000 individus au XVIII éme siècle, il ne subsistait qu’une centaine de poissons. Le «Plan Loire Grandeur Nature», lancé en 1994, a permis l’effacement de divers barrages, la construction de passes, l’arrêt de la pêche, le soutien des populations avec le «Conservatoire National du Saumon Sauvage» de Chanteuges et donc de sortir le saumon de l’abîme. Cette année, 784 poissons ont déjà franchi la passe de Vichy. Ce retour est un signal pour enfin lancer, entre tous les acteurs (Etablissement Public Loire, Agence de l’Eau Loire Bretagne, Dreal de bassin, DDT de la Loire, Onema, collectivités et hydroélectriciens et ONG) une stratégie pour le retour des saumons et des autres migrateurs (aloses, lamproies, anguilles) sur la Loire amont, depuis le barrage de Villerest (1983) jusqu’à Serre de la Fare, en Haute Loire. Les gorges sauvées suite à la mobilisation de Loire Vivante doivent un jour revoir les saumons ! Il faut sans tarder lancer le travail de recherche, avec un horizon d’une dizaine d’années, mobiliser compétences, énergies, ressources pour ramener les saumons sur la Loire amont et développer ainsi l’attractivité du territoire. Au moment où se précisent les menaces sur la Semène, une des rares rivières libres du département de la Loire, menacée par le projet de barrage des Plats, ce saumon nous invite à croire qu’il est possible de retrouver un équilibre trop longtemps négligé entre l’homme et les fleuves. WWWF 04/06/2012
  22. Le sort très préoccupant des deux espèces de rhinocéros les plus rares, ainsi que la chasse illégale et la demande accrue pour les cornes de l’animal ont incité le Président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono à déclarer ouverte l’Année Internationale du Rhinocéros. Cette mesure fait suite à une demande de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et de plusieurs organismes de conservation. En effet, la survie des rhinocéros de Java et de Sumatra dépend directement de la mise en œuvre d’actions de conservation rapides et efficaces sur le territoire indonésien. Ces dix dernières années, deux sous-espèces, le rhinocéros noir d'Afrique de l'Ouest (Diceros bicornis longipes) au Cameroun et le rhinocéros de Java (Rhinoceros sondaicus annamiticus) au Vietnam ont d’ores et déjà disparu. Aujourd'hui, ce sont les populations de deux autres sous-espèces, celle du rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni) et du rhinocéros de Sumatra (Dicerorhinus sumatrensis lasiotus) qui se retrouvent fortement menacées. Toutes deux sont inscrites sur la liste rouge UICN des espèces menacées dans la catégorie «en danger critique d'extinction» et approchent dangereusement de l'extinction en raison de l’augmentation de la chasse illégale et de l'usage de la corne de rhinocéros. L'annonce de l'Année Internationale du Rhinocéros par le Président indonésien a été très bien accueillie. En effet, des messages politiques forts et clairs émanant du plus haut niveau d’autorité sont nécessaires pour lutter contre la chasse et le commerce des rhinocéros. De plus, cette initiative audacieuse doit servir de catalyseur à d'autres soutiens politiques ainsi qu’à des engagements pour protéger les espèces dans tous les pays concernés. Il est à espérer que les Etats d’Afrique et d’Asie où vivent les rhinocéros se joignent à l'Indonésie et fassent de la préservation des espèces une priorité. Autre ambition prioritaire : placer sous contrôle la chasse et le commerce illégal, notamment le commerce illégal de cornes, en mettant en place rapidement des moyens de dissuasion efficaces. Des politiques de conservation efficaces menées par certains gouvernements d’Afrique et d’Asie, avec parfois l'appui d’organisations non gouvernementales de conservation, ont déjà permis de sauver le rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum), le rhinocéros noir (Diceros bicornis) et le rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis) qui étaient au bord de l'extinction. Il est clair que des mesures de conservation et d'amélioration hautement ciblées peuvent conduire à une augmentation des populations de rhinocéros. Il est maintenant urgent que cela soit également mis en œuvre pour le rhinocéros de Java et le rhinocéros de Sumatra, comme le Président indonésien l’a déclaré. Le gouvernement Indonésien s’est engagé à créer un groupe de travail composé d'experts nationaux et internationaux de haut niveau, à allouer les ressources nécessaires permettant de renforcer la protection des populations de rhinocéros restantes et assurer un suivi régulier et intensif de toutes les populations de rhinocéros en Indonésie. La translocation (déplacement) des individus isolés et la mise en place d’une gestion active des aires protégées sont d’ores et déjà prévues. Le prochain Congrès Mondial de la Nature de l'UICN qui se déroulera à Jeju, en Corée du Sud, du 6 au 15 septembre 2012, sera l’occasion de mttre en place des mesures urgentes de conservation des cinq espèces de rhinocéros encore présentes dans le monde. «Le WWF soutient pleinement l'engagement pris par le Président de l'Indonésie consistant à assurer un avenir pour les rhinocéros en danger dans le pays» explique le Dr Efransjah, Directeur général du WWF Indonésie. «Il y a un besoin urgent de réduire les pressions sur les habitats et d'établir une seconde population de rhinocéros de Java dans un endroit sûr et adéquat pour l’espèce. Cet effort important exigera une bonne gestion des partenariats entre le gouvernement, les scientifiques, les organismes de conservation et les communautés locales». WWF 06/06/2012
  23. Chiens, chats et autres compagnons sont soumis à des règles très strictes lorsqu’ils vous accompagnent lors de vos déplacements à l’étranger. La Fondation 30 Millions d’Amis vous livre quelques conseils pour éviter les mauvaises surprises le jour du départ... et à votre arrivée ! En dépit de l’existence d’un « passeport européen » qui remplace aujourd’hui le carnet de vaccination, les pays de l’Union se sont dotés de législations très différentes quant à l’accueil des animaux de compagnie sur leur sol. Dès que la destination est connue, il est conseillé de se rendre chez le vétérinaire qui pourra répondre précisément à vos questions et vous informer des formalités obligatoires lors du passage à la douane. En cas de doute, les consulats et ambassades peuvent également fournir les renseignements importants. N’hésitez pas à les solliciter. Néanmoins, ce passeport européen - uniquement délivré par un vétérinaire - permet de voyager dans la sérénité : il prouve d’une part que votre animal est identifié, par tatouage ou par puce électronique et indique d’autre part le bon suivi de ses vaccins. S’il facilite vos démarches dans la majorité des pays européens, il n’est cependant pas suffisant pour entrer sur certains territoires, à l’instar de Malte ou de l’Irlande, qui exigent par exemple des traitements préventifs et même parfois des mises en quarantaine. En revanche, tous les pays exigent un certificat de vaccination antirabique en cours de validité. A retenir : - Le passeport européen est valable pour les chats, les chiens, mais aussi les furets. Les rongeurs autres que les furets (souris, rats, cochon d’Inde...) sont dans la plupart des cas exempts de formalités, mais les réglementations diffèrent selon les Etats. Par exemple, les Pays-Bas exigent, pour tous les animaux de compagnie, un certificat de bonne santé de moins de 10 jours ; - Pour les chiens et les chats, depuis le 3 juillet 2011, la puce électronique - appelée aussi transpondeur - est l'unique moyen d'identification autorisé pour voyager à l’intérieur de la Communauté européenne ; - Certaines races canines ne sont pas autorisées, à l’instar des pitbulls et dogues argentins au Royaume-Uni, en Allemagne, Autriche, au Danemark, en Thaïlande ou encore au Canada. Un seul mot d’ordre : anticiper ! Si vous partez en Angleterre, depuis le 1er janvier 2012, le test sanguin et la quarantaine disparaissent pour les animaux provenant de tous les pays de l'Union européenne ainsi qu'une liste de pays comprenant les Etats-Unis et l'Australie*. Pour les autres pays tels que le Brésil, l'Inde et l'Afrique du sud, le test sanguin et une quarantaine réduite à trois mois restent obligatoires. A noter : un délai de 21 jours entre la vaccination et l'entrée au Royaume-Uni reste nécessaire. Pour les personnes voyageant hors Union européenne, il est indispensable de connaître parfaitement la réglementation. - En Suisse par exemple, il est notamment interdit de voyager avec des chiens âgés de moins de 5 mois ayant les oreilles ou la queue coupée. - En Turquie, il est exigé que l’animal soit muni d’un certificat de bonne santé de moins de 15 jours. Des spécificités qu’il faudra bien connaître au préalable pour éviter les mauvaises surprises. Dans tous les cas, il est fortement recommandé de prendre contact avec les autorités du lieu de destination. Un seul mot d’ordre pour partir en toute quiétude : anticiper ! 30 millions d'amis 05/06/2012
  24. Un accord prévoyant aux Pays-Bas l'étourdissement des animaux quarante secondes après l'abattage rituel, a été signé mardi, a annoncé le ministère néerlandais des Affaires économiques et de l'Agriculture. "Dans l'accord, il est indiqué que les animaux doivent être inconscients dans les 40 secondes après l'égorgement", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant que "si ce n'est pas le cas, l'animal est directement étourdi grâce à une intervention supplémentaire". Signé à La Haye par le secrétaire d'Etat à l'Agriculture Hans Bleker, des représentants des abattoirs et des représentants des communautés musulmane et juive, l'accord entrera en vigueur dès mercredi. "Un bon équilibre a été trouvé entre la liberté de culte et l'amélioration du bien-être des animaux", a commenté M. Bleker, cité dans le communiqué. La loi néerlandaise impose actuellement l'étourdissement des animaux avant l'abattage, mais prévoit une exception pour les rituels halal et casher. Une proposition d'amendement visant à supprimer cette exception avait été présentée par le Parti pour les Animaux (PvdD), qui dispose de deux sièges sur 150 à la chambre basse du parlement. L'amendement avait été adopté en juin 2011 par les députés néerlandais, mais les sénateurs avaient indiqué le 13 décembre 2011 qu'ils voteraient contre cette modification de la loi. Ils avaient demandé à M. Bleker de trouver une solution moins "extrême" que d'imposer l'étourdissement avant l'abattage rituel. Selon le PvdD, "plus de deux millions d'animaux", principalement des moutons et des poulets, sont abattus chaque année aux Pays-Bas selon les rituels halal et casher. Ce chiffre est contesté, notamment par Halal Correct, la société délivrant les certificats pour la viande halal aux Pays-Bas, qui affirme que seuls 250.000 animaux sont abattus chaque année sans avoir été préalablement étourdis. AFP / 30 millions d'Amis 05/06/2012
  25. Deux serpentaires, deux aigles bleu du Chili mais aussi des buses de Harris, des faucons crécerelle et pèlerin, des chouettes effraie... une trentaine de bébés rapaces sont nés en captivité à la volerie de Provins (Seine-et-Marne), a annoncé lundi l'établissement. "La naissance de deux petits serpentaires, le 18 et 21 mai, est exceptionnelle car il est particulièrement délicat et compliqué de reproduire cette espèce en captivité et seule notre volerie a le bonheur de le reproduire", a confié à l'AFP Philippe Hertel, responsable de la volerie. En 2011, l'établissement avait déjà vu naître pour la première fois en captivité, la petite Maasaï qui participe aujourd'hui au spectacle "les aigles des remparts" dans un tableau insolite en duo avec un cheval. Cet oiseau de proie, qui vit à l'état naturel dans les zones arides de l'Afrique sub-saharienne, mesure adulte environ 1,30 mètre et pèse jusqu'à 4,3 kg. Carnivore, il raffole de serpents, d'arthropodes (sauterelles, scarabées et scorpions) et de petits mammifères (souris, rats, hérissons et lièvres). Cinq buses, trois faucons pèlerin, trois aigles bleu du Chili, deux milans noir, trois hiboux grand-duc, et notamment cinq chouettes effraie, dont les plus âgés n'ont qu'un mois et demi comptent également parmi les nouveaux pensionnaires. "C'est une année exceptionnelle dans la diversité et la rareté des naissances, notamment les aigles bleu du Chili que nous sommes très peu à élever en Europe", a dit Philippe Hertel. Après 35 jours dans l'oeuf, les petits aigles bleu du Chili sont sortis de leur coquille le 30 mai. S elon le professionnel animalier, les petits aigles bleu du Chili, nés blancs, auront leur taille adulte à trois mois et leur maturité sexuelle à trois ans tout comme leur plumage bleuté. Cet oiseau de grande taille et de grande envergure (deux mètres) vit dans les montagnes de la Cordillère des Andes et se nourrit de petits mammifères. Avec plus de 100 oiseaux, l'établissement de Provins compte parmi les plus importantes voleries de rapaces en France. AFP / 30 millions d'amis 04/06/2012
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