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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Contrairement aux effets d'annonces de la part du gouvernement d'Ukraine, la tuerie des animaux sans toit continue... Du fait des raisons à l'origine de mon absence prolongée du forum, je n'ai malheureusement pu suivre correctement l'information... En dépit des annonces officielles, les témoignages relatant des massacres de chiens des rues en raison de la prochaine tenue de l’Euro 2012 en Ukraine, perdurent. La Fondation 30 Millions d’Amis, seul organisme français à intervenir sur le terrain, lance un vaste programme de stérilisation aux côtés de l’association autrichienne Vier Pfoten. Alors que les protestations s’élèvent dans de nombreux pays à l’égard des massacres de chiens des rues ukrainiennes, la Fondation 30 Millions d’Amis, alertée par ses relais locaux, s’est rendue à Kiev, en Ukraine afin de constater les faits (11/12/11). Les images saisies sont sans appel : de nombreux cadavres de chiens récemment abattus continuent de joncher les rues, « sous les regards navrés de la population », a précisé Heinz Cadera, représentant de la Fondation lors de cette opération. Dans un courrier adressé à Michel Platini* et à Viktor Ianoukovytch** (2/11/11), Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, dénonçait « la mise à mort de milliers d’animaux, dans des conditions les plus sordides [qui n’était] pas à l’image d’une compétition sportive et festive de renommée internationale ». Une pétition, qui a recueilli plus de 74 000 signatures, est toujours disponible sur 30millionsdamis.fr. La Fondation a également réclamé des mesures durables, et non pour 6 mois, comme l’avait annoncé le gouvernement ukrainien dans un premier temps (17/11/11). Force est de constater qu’aucun progrès n’a été réalisé à ce jour et que les euthanasies se poursuivent. Expertise de la Fondation Seule organisation française à intervenir sur place, la Fondation 30 Millions d’Amis va financer un vaste programme de stérilisation dans les villes ukrainiennes touchées par ce « nettoyage ». Elle va également mettre à disposition des autorités toute son expertise en matière de vaccination et de soins des chiens errants, en fonction des besoins constatés sur le terrain. La Fondation poursuit par ailleurs - aux côtés de l’association Vier Pfoten, spécialisée dans les interventions d’urgence - ses négociations avec le gouvernement ukrainien pour la mise en place rapide de refuges adaptés capables de recueillir ces animaux errants. *Président de l'Union européenne des associations de football **Président de la République d’Ukraine A lire aussi Ukraine : massacre de chiens vraiment stoppé ? Euro 2012 : Reha Hutin en appelle à Michel Platini ! 30 millions d'amis 26/12/2011
  2. Manifeste à l'attention des candidats : La Fondation Brigitte Bardot a présenté, à tous les candidats, ses attentes sur neuf thèmes de protection animale. Dans ce dossier complet vous trouverez les arguments de la FBB et les réponses reçues... Désormais, le choix vous appartient ! Consultez le site de la Fondation Brigitte Bardot pour voir les réponses des candidats lorsqu'elles seront publiées. 1) Commerce Animaux Compagnie Contrôler strictement le commerce et enrayer les abandons qui en découlent. 2) Elevage Animaux Ferme L'animal, être sensible, doit être placé dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. 3) Abattage Rituel Insensibiliser l'animal au moment de sa mise à mort est un devoir, un minimum, on ne doit plus déroger à cette obligation. 4) Hippophagie Transport, abattage... "la plus noble conquête de l'homme" paie le prix fort ! 5) Chasse "Nuisibles", piégeage, chasse à courre... La France à l'heure du Moyen Age ! 6) Expérimentation Animale Des animaux sacrifiés pour des expériences dont les résultats ne sont pas transposables à l'homme... bannissons la vivisection ! 7) Détention Animaux Sauvages L'animal sauvage, né libre pour vivre libre, n'a pas sa place dans les cirques, ménageries... Combats d'Animaux Les actes de cruauté doivent être sanctionnés, sans aucune exception ! 9) Fourrure Animaux sauvages élevés en batteries de cages, mise en danger d’espèces menacées par la pose de pièges, abattages cruels... F ondation Brigitte Bardot février 2012
  3. Une pure merveille de tendresse et de complicité. La vidéo s'intitule : réactions de chats devant l'arrivée d'un nouveau venu, en l'occurrence un chiot... Vous devriez adorer !
  4. Bornéo est l'un des endroits regroupant la plus grande diversité des organismes au monde. C'est aussi la région la plus en proie à la déforestation. Lors d’une expédition sur l’île de Bornéo, en Indonésie, une équipe internationale de chercheurs a découvert des singes appartenant à l'espèce Langur de Miller. Cette espèce de primates retrouvée dans la réserve naturelle de Wehea était considérée jusqu’à présent comme éteinte. Pour l’heure, il est toutefois encore difficile d’estimer la taille de cette population gravement menacée. Ces primates passent la majorité de leur temps dans les arbres, à l'abri des prédateurs. Les descentes qu'ils effectuent pour rejoindre la source représentent une sérieuse menace. Il est assez difficile de distinguer les mâles des femelles au sein d'un groupe, en raison de leur grande ressemblance. Les Langurs vivent généralement en groupes de 6 à 12 individus, avec un seul mâle par groupe. Ce Langur de Miller se désaltère près d'une source dans la réserve naturelle de Wehea au Kalimantan, la partie indonésienne de l'île de Bornéo (Crédit photo : Eric Fell) Cliquez ICI pour voir d'autres photos. Maxisciences 24/01/2012
  5. Sur Maxisciences, découvrez en images ces mères géladas qui prennent soin de leurs petits. Des chercheurs de l’Université du Michigan ont observé pendant cinq années les singes sauvages gelada, dans le Semien Mountains National Park en Ethiopie. Ce grand singe ressemble beaucoup au babouin par sa taille, l’allongement de sa face et par son dysmorphisme sexuel, mais il est également apparenté aux mangabeys et aux macaques. En règle générale, ces singes vivent en groupes composés de plusieurs femelles et d’un mâle. Tous les trois ans environ, le mâle est évincé par un rival qui cherche à se reproduire avec les femelles du groupe. Deux femelles soeurs et leurs petits (Crédit photo : Noah snyder-Mackler) Une mère gélada et son petit (Crédit photo : University of Michigan) Et bien d'autres photos.... Maxisciences 02/03/2012
  6. Les femelles géladas, de grands singes ressemblant aux babouins, sont capables d'avorter de façon spontanée lorsqu'un nouveau mâle s'empare du harem auxquels elles appartiennent. Un comportement qui n'avait jusqu'alors été observé que chez des rongeurs de laboratoire. Une équipe de primatologues de l'université du Michigan, aux Etats-Unis, a découvert chez les femelles géladas une capacité à avorter spontanément. Un comportement qui n'était jusqu'alors connu que chez les rongeurs de laboratoire, et cette fois observé chez une centaine de femelles de cette espèce de grands singes ressemblant beaucoup à des babouins. Dans une étude rapportée par le Point, Jacinta Beehner, un des auteurs de ces travaux, explique avoir étudié avec son équipe 110 femelles issues de plusieurs harems, et ce pendant cinq ans. Au cours de cette période, 28 mâles se sont succédé à la tête des différents harems, et seulement deux naissances ont eu lieu. Les chercheurs ont alors analysé le dosage hormonale des déjections des singes, et ont observé que plus de 80% des femelles d'un harem donné avaient fait une fausse couche dans les jours et semaines ayant suivi l'arrivée d'un nouveau mâle dominant, et certaines le jour-même de cette arrivée. Ces avortements spontanés permettent aux femelles géladas d'éviter une grossesse inutile puisque leur petit aurait été tué par le nouveau mâle dominant. En outre, ce mâle ayant vaincu son prédécesseur, il a de fortes chances d'avoir de meilleurs gènes. Les femelles verraient alors leurs intérêts reproductifs, et ce comportement, loin de témoigner d'une domination masculine, prouve au contraire que ce sont elles qui décident de donner ou non naissance à un petit, soulignent les chercheurs. Maxisciences 02/03/2012
  7. L’île de Maratua, dans le département de Berau, à Kalimantan-Est, est de plus en plus grignotée par l’érosion des sols et la mangrove qui protège encore un peu l’île disparait progressivement dans les ventres des tortues vertes, la faune locale. Les côtes de l’île de Maratua ont reculé de près de 10 mètres en seulement 15 ans. Cette délocalisation de l’île est due au ressac sur ses plages, à la destruction des récifs coralliens et de la mangrove qui sert normalement à en freiner l’érosion. Le développement des habitations modernes est lourd pour l’environnement car leur construction se fait à partir des coraux concassés que les fabricants prennent sur le littoral. De plus, les mangroves plantées par les pêcheurs pour protéger l’île disparaissent peu à peu car les tortues vertes qui les grignotent régulièrement ne leur laissent pas le temps de repousser. Les spécialistes alertent ainsi que si l’on ne construit pas au plus vite une digue pour protéger Maratua, l’érosion va continuer à gagner du terrain, comme le souligne le chef du canton, Kudarat cité par le Courrier International. De quoi inquiéter les habitants de l’île mais également toute l’Indonésie car elle constitue une frontière maritime pour le pays constitué de 13.466 îles. Si l’une de ces îles disparait, cela aurait de sérieuses conséquences sur la superficie territoriale de l’Indonésie et surtout sur la biodiversité qu’elle abrite. Maxisciences 03/03/2012
  8. Le séisme qui s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi dans les Alpes-de-Haute-Provence, à proximité de Barcelonnette, a secoué les habitants en pleine nuit mais continue de surprendre les scientifiques. Le séisme de magnitude 4,9 qui a secoué les Alpes-de-Haute-Provence dans la nuit de dimanche à lundi était, selon le journal La Provence, le plus fort jamais ressenti depuis 1997. A Barcelonnette, sous-préfecture du département, le tremblement de terre dont l’épicentre se trouvait à 13 kilomètres a été sévèrement ressenti. Un habitant de la ville souligne même avoir été réveillé en pleine nuit en étant secoué. A proximité de l’épicentre, c’est le grondement qui s’est fait entendre le premier, vers 23h30, rapidement suivi d’une secousse qui a duré plusieurs secondes. Certains Barcelonnettes se sont réveillés en sursaut et d’autres ont eu du mal à aller se coucher par la suite. Les deux répliques qui ont suivi le séisme sont intervenues quelques heures plus tard, en fin de nuit et dans la journée, toujours dans la vallée de l’Ubaye. D’amplitude très réduite, elles ont été beaucoup moins remarquées que la première qui avait fait vibrer les murs et les fenêtres. Bien que n’ayant occasionné aucun dégât matériel sévère, certains habitants ont retrouvé des objets placés sur des étagères par terre. Les vibrations ont en effet été suffisamment importantes pour amener des dossiers placés en hauteur à chuter sur le sol et des statuettes à se briser. Ce séisme est assez marquant pour les Provençaux dans la mesure où ils ne sont que très peu habitués à ce type de manifestations. Si pour beaucoup cet événement a été aussi vite oublié, pour d’autres il reste assez inquiétant. Il n’a pourtant rien de comparable à ce que peuvent vivre certains Japonais ou Californiens qui résident au-dessus de plaques tectoniques très actives. En revanches, les sismologues se disent assez surpris de ce tremblement de terre qu’ils ont du mal à expliquer comme le souligne wikistrike.com. Une activité sismique mystérieuse Si, comme l’explique François Thouvenot de l'Institut des sciences de la terre de Grenoble, la vallée de l’Ubaye est une des régions françaises les plus actives sismiquement et parcourue de très nombreux microséismes (plus de 16.000 séismes de magnitudes comprises entre 1,3 et 2,7 ont été enregistrés entre 2003 et 2004), les raisons de cette activité reste un véritable mystère. La plupart des scientifiques ont un temps pensé que la tectonique des plaques amenait la plaque africaine contre la plaque eurasiatique et que cela se ressentait au niveau des Alpes, mais cette explication a depuis été réfutée. En effet, on a constaté que les plus importantes déformations avaient lieu en Afrique du Nord. Toutefois, pour M. Thouvenot, un séisme de magnitude 7 n’est pas du tout impossible dans la région… Maxisciences 29/02/2012
  9. L’armée sud-africaine est mobilisée depuis plusieurs mois pour surveiller le parc national Kruger et protéger ses rhinocéros des braconniers étrangers mais 4 employés du parc ont été arrêtés, Soupçonnés d’être eux-mêmes des braconniers. Le massacre des rhinocéros en Afrique du Sud progresse depuis des années, à tel point que 448 bêtes ont été abattues l’année dernière. L'Afrique du Sud abrite environ 20.000 de ces mammifères, soit 70 à 80% des rhinocéros sur Terre. Le parc national Kruger représente la plus grande réserve animalière d'Afrique du Sud visitée chaque année par un million de touristes et a été la cible de choix des braconniers avec 252 rhinocéros tués pour l’année 2011. La survie de l'espèce à l'état sauvage et même en captivité est ainsi de plus en plus en sursis alors que les braconniers ne s’imposent plus de limites motivés par les sommes d’argent qui se cachent derrière les cornes de rhinocéros. En effet, elles sont très recherchées pour la médecine traditionnelle asiatique qui leur attribue des vertus médicinales. Un marché de la corne sans frontières Deux hommes suspectés de faire partie d'un groupe de braconniers avaient été abattus le 11 janvier dernier dans le parc national sud-africain après la découverte de onze carcasses de rhinocéros décornés, selon un porte-parole du parc. Mais plusieurs arrestations ont également eu lieu. Ces derniers mois, l'Afrique du Sud a ainsi déployé 600 soldats supplémentaires à ses frontières pour lutter contre les braconniers étrangers accusés d'avoir causé la forte augmentation du braconnage des rhinocéros, comme l'a expliqué Jeff Radebe, ministre de la Justice le 19 février. Un renfort de rangers a même été annoncé début 2012 par Pretoria pour assurer la surveillance du parc. Malgré toutes ces précautions, les responsables n'ont pas soupçonné que les menaces pouvaient venir directement de l'intérieur. En effet, quatre des employés, un ranger, un policier et 2 guides ont été arrêtés soupçonnés d’être également des braconniers. Un ranger est toujours recherché, indique un porte-parole William Masaba, sans indiquer si les suspects étaient complices des braconniers ou avaient eux-mêmes abattu les animaux. "Il est très triste pour l'Afrique du Sud de découvrir que les mafias sans scrupule et révoltante du braconnage entretiennent des ramifications s'étendant jusqu'à ceux auxquels est confiée l'immense responsabilité de protéger notre patrimoine naturel", a déploré David Mabunda, le directeur de l'agence des parcs naturels. Des initiatives radicales pour protéger les bêtes Le parc de Moholoholo, à une heure du parc Kruger, a pris des initiatives radicales pour protéger leurs rhinocéros face à la recrudescence des braconnages. Les rhinocéros de ce parc ont été décornés pour ne plus avoir de valeur et qu’ils ne soient plus massacrés par les braconniers. Mais comme le souligne les spécialistes, il est révoltant de devoir en arriver à défigurer un animal pour le protéger et que ceci paraisse être la seule manière sure d’assurer leur survie. Face au marché de la corne qui ne trouve plus de frontières, d'autres dispositifs sont en revanche testés. L'un de ceci a d'ailleurs causé en février dernier la mort de l'animal sur lequel il était expérimenté qui n'a pas supporté l'anesthésie. Depuis le début de l'année 2012, déjà 43 de ces mammifères ont été abattus dans le parc Kruger, soit plus de la moitié de leur population en son sein. Maxisciences 01/03/2012
  10. Après Durban, 30 pays devraient se réunir en novembre prochain. Les réunions de travail et les "négociations commencent. C'est à Tokyo que va s'ouvrir le bal... Le Japon devrait appeler jeudi, lors d'une réunion de travail, à une accélération des discussions concernant la mise en place d'un nouveau cadre de lutte contre le réchauffement de la planète. Des représentants de 30 pays, dont les Etats-Unis et la Chine, sont réunis à Tokyo pour préparer la 18ème Conférence des Nations unies sur le changement climatique - COP 18 - qui s'ouvrira en novembre prochain. Le président de l'Autorité qatarie de contrôle et de transparence administrative, son excellence Abdallah Ben Hammad Al-Attiyah, qui préside également la COP 18, a cherché, au cours d'une conférence qu'il a donnée aujourd'hui, à obtenir la coopération des participants pour faire avancer des négociations qui, jusqu'à présent, demeurent bloquées. Lors de la 17ème conférence sur le climat qui s'est tenue en Afrique du Sud l'année dernière, les Etats présents se sont mis d'accord pour mettre en place un nouveau cadre de lutte contre le réchauffement en 2020. Un consensus a également émergé pour prolonger jusqu'à cette date le Protocole de Kyoto sous lequel seuls les pays les plus industrialisés se voient requérir une diminution de leurs émissions de gaz à effets de serre. Aucune feuille de route concrète n'existe cependant pour mettre en place le nouveau cadre. Le Japon souhaite que les réunions de travail comme celle qui se tient actuellement à Tokyo soient mises à profit pour faire avancer les discussions sur le sujet. Les conférence se poursuivront pendant deux jours, jusque vendredi. Les résultats seront ensuite examinés lors d'une réunion de travail de l'ONU, prévue pour le mois de mai en Allemagne. NHK World 01/03/2012
  11. En plus des 5 CLICS journaliers d'autres modes d'aides sont proposés sur le site d'ACTUaANIMAUX Cliquez sur le bandeau ci-dessous pour accéder directement au site ActuAnimaux : capture d'écran à partir du site ActuAnimaux. N'oubliez pas que vous avez plusieurs possibilités et que vous pouvez, si vous le souhaitez ou le pouvez, cumuler les formes d'aides : En plus des clics, vous pouvez visionner des vidéos sponsorisées : c'est une aide précieuse et gratuite. Vous pouvez aussi envoyer des SMS, ou faire un don via plusieurs options.... ActuAnimaux a diversifié les possibilités afin de permettre à chacun d'agir en fonction de ses moyens.... Alors n'hésitez pas... Ces refuges ne doivent pas fermer... L'avenir des loulous qui y sont à l'abri et ceux qui pourront bientôt les rejoindre comptent sur vous, comptent sur nous ! Faites passer l'information au maximum, partagez avec vos contacts et amis sur Facebook, Twiter, et les autres réseaux sociaux.... Merci pour tous les animaux qui pourront être sauvés grâce à cette action collective...
  12. Velaine en Haye et Amance : deux noms de refuges, ceux de la S.L.P.A., qui seront à rayer de la carte si nous ne faisons rien. Tel est le terrible enjeu du ” parrainage ” d’aujourd’hui avec ActuAnimaux. A priori, si j'ai bien lu toutes les informations (dans les commentaires), nous avons jusqu'au 31 mars pour agir.... Pour aider gratuitement ces deux refuges CLIQUEZ ICI Quand une structure de l’importance de la Société Lorraine de Protection des Animaux doit envisager de cesser son activité, nous sommes tous concernés car nous savons qu’à la clé des milliers de vies animales sont alors menacées. Si la S.L.P.A. devait par malheur fermer ses portes c’est un sort funeste qui attendrait les 2350 animaux que cette structure sauve tous les ans de la fourrière et de l’euthanasie. Evelyne Vandamme, la Présidente est une battante, pas du genre à baisser les bras, elle met tout en œuvre pour sauver ses deux refuges dont il faut préciser qu’ils sont totalement indépendants de la SPA de Paris, qu’ils ne fonctionnent jusque là qu’avec des dons et adhésions et grâce à un legs qui arrive à épuisement. Il y a en permanence dans les deux refuges 120 chiens et 650 chats mais, vous l’avez compris, ils sont bien plus nombreux à transiter chaque année dans ces structures, sauvés de la fourrière, stérilisés, identifiés et … adoptés. Pas d’euthanasie de complaisance, une vision réaliste et responsable de la protection animale : tels sont les principes appliqués dans ces refuges qui font un travail irremplaçable au niveau régional et même au-delà. Il n’y a pas de délai d’euthanasie y compris pour les vieux chiens ! Pour les milliers d’animaux qui doivent la vie à cette association, pour les milliers d’autres à sauver, merci de participer selon vos moyens et possibilités à ce sos de la dernière chance. Par une mobilisation exceptionnelle, aidons matériellement et moralement les responsables et bénévoles de la S.L.P.A. dans leur combat pour continuer à exister et continuer à être le dernier espoir de tous ces animaux trahis, abandonnés, maltraités. Vos clics, vos allo pass, vos dons par chèque , paypal, hipay (intégralement reversés à l’association) vont plus que jamais permettre de tenter ce pari difficile que nous lançons aujourd’hui comme un nouveau défi. Nous avons fixé un montant, qui ne représente, malgré son importance, qu’une partie de la somme nécessaire au sauvetage de la SLPA, espérant que nous l’atteindrons et peut être même le dépasserons. Nous ferons le point régulièrement sur les sommes récoltées et sur ce que nous serons en mesure de remettre, à la fin de l’opération, à l’association lorraine. Merci de participer à ce nouvel élan de générosité pour sauver les animaux de Lorraine ! ACTUANIMAUX février 2012
  13. Des paléontologues ont réussi à reconstituer entièrement le fossile d'un manchot géant datant de 25 millions d’années, découvert en 1977 dans le sud de la Nouvelle-Zélande. Deux fois plus gros que le manchot Empereur, il mesurait 1,30 mètre et pesait 60 kilos. Pas moins de 35 ans après la découverte de fossiles dans une falaise de Waimate, sur l'Ile du sud de Nouvelle-zélande, des paléontologues néo-zélandais et américains sont parvenus à reconstituer entièrement le squelette d'un <a class="taglink" href="http://www.maxisciences.com/manchot-g%e9ant/">manchot géant, baptisé Kairuku waitaki, "le plongeur qui revient avec sa pitance" en langue Maori. Deux fossiles de palmipèdes distincts, datant de 25 millions d'années, ont été utilisés par les chercheurs, qui se sont basés sur le squelette d'un manchot royal pour la reconstitution. "Kairuku était un oiseau élégant par rapport aux autres pingouins, avec un corps élancé et de longues nageoires, mais des pieds et des jambes courts et larges. Cette espèce nous donne une image plus complète des manchots géants et peut nous aider à déterminer comment ils ont évolué au cours de l’Oligocène", explique le spécialiste Dan Ksepka dans le Journal of Vertebrate Paleontology. Il y 25 millions d'années, cinq espèces de manchots au moins vivaient dans la région, et le Kairuku était la plus grande. La Nouvelle-Zélande était alors en grande partie sous les eaux, quelques îles offrant un environnement idéal pour les palmipèdes. Grâce à sa physionomie, le manchot géant pouvait nager sur de plus grandes distances et plonger à de plus grandes profondeurs que les manchots modernes. Quant à sa disparition, plusieurs hypothèses sont avancées. Parmi elles, figurent notamment le changement climatique mais aussi la prédation des dauphins et des phoques plus nombreux. Impression d'artiste de ce à quoi ressemblait le manchot Kairuku waitaki (Crédits : Chris Gaskin, Geology Museum, University of Otago) Maxisciences 28/02/2012
  14. Une chercheuse brésilienne vient de décrire et de reclasser avec précision, dans la revue Zootaxa, un poisson du Permien d’une nouvelle espèce, dont l’unique fossile connu, découvert en 1989, figure dans les collections d’un musée. Photo : E.V. Dias C’est à partir du seul spécimen connu, découvert à l’état fossile en 1989 dans les déchets d’une mine du Rio do Formation Rasto, dans le bassin du Paraná, au Brésil, par une chercheuse de ce pays, qu’une autre scientifique, le Dr Eliseu Vieira Dias, de l'Université d'État du Paraná, a décrit ce poisson des profondeurs. Baptisé Paranaichthys longianalis, ce spécimen représente une nouvelle espèce et même un nouveau genre au sein de la sous-classe des Actinoptérygiens. Fréquentant les eaux douces du sud-ouest du Gondwana (aujourd’hui l’Amérique du Sud) au Permien supérieur, il y a 268 à 260 millions d'années, P. longianalis, d’une longueur d’environ 21,5 cm, doit son nom à la longueur inhabituelle de sa nageoire anale, une caractéristique inconnue chez les poissons de ce type. Sa nageoire caudale, elle, bien développée et pédonculée, devait lui permettre des mouvements rapides. Par ailleurs, ses écailles révèlent une organisation à trois couches, dans laquelle la couche intérieure est composée de tissu osseux, la couche intermédiaire est faite de dentine, et la couche externe d'émail. Bien que mal conservé, le crâne présente toutefois une dentition adaptée au broyage. "C'est le second spécimen d'Actinoptérygiens décrit à partir de la formation du Rio do Rasto dans le bassin de Parana, et le premier à présenter une telle forme. La découverte de cette faune fossile peut permettre de réaliser une reconstruction plus complète du Permien gadalupien dans les paléoenvironnements de la Pangée de l'ouest", commente pour Sci-news le Dr. Eliseu Vieira Dias de la State University of Western Paraná. Maxisciences 28/02/2012
  15. En Inde, le tigre du Bengale tente de survivre entre deux mondes. Entre l’un sauvage et l’autre urbanisé et cultivé par l’homme, ce félin contribue par sa simple présence à la préservation de la forêt et de sa biodiversité. Le <a class="taglink" href="http://www.maxisciences.com/tigre-du-bengale/">tigre du Bengale vit de nos jours en Asie, au Népal, au Bangladesh, au Myanmar, au Bhoutan, dans le sud de la Chine et en Inde. Mais sur 40.000 tigres du Bengale recensés en Inde, ils n’en restent aujourd’hui qu’environ 1.500. Le tigre blanc, qui appartient à la même sous-espèce, aurait disparu à l'état sauvage tandis que le tigre de Java avait déjà disparu dans les années 1980. Cause de cette disparition : la chasse. En effet, la fourrure des tigres est très prisée pour sa valeur marchande en Asie et certains de leurs organes sont réputés pour leurs vertus curatives, comme les os, les dents, le sang et les yeux. Mais l’agriculture et le déboisement massif qui en découle sont également à l'origine de cette disparition progressive. Leurs proies disparaissant, les animaux ne peuvent plus se nourrir à leur faim et leur habitat est de plus en plus grignoté par l’homme et ses activités. Le delta du Gange représente une gigantesque zone humide en Inde et abrite le sanctuaire de Sundarbans, la plus grande mangrove au monde, constituée de petites îles et de marécages. A cet endroit, les tigres sont encore maîtres de leur territoire grâce aux initiatives de l'Etat pour bien séparer et préserver le monde sauvage du monde indien urbain. C'est le seul lieu connu aujourd'hui où le tigre s'attaque encore à l'homme de façon instinctive. Un animal poursuivi par sa légende de tueur Les pêcheurs et paysans en ont donc peur. Ils en viennent même à tuer des centaines de tigres par précaution ou vengeance d’un homme tué, alors que la légende a toujours positionné ce félin comme un mangeur d’homme. "Le tyran brutal ne poursuit qu’un seul but : dépeupler l’univers, pour régner seul au milieu des victimes qu’il égorge", décrivait au XVIIIe siècle, le naturaliste Georges de Buffon. Une image de tueur reprise notamment avec Shere Khan, le tigre du Bengale du Livre de la Jungle. Pourtant, dans d'autres régions d'Inde, le tigre arrive à cohabiter avec l'homme, allant même jusqu'à rendre visite aux habitants dans leurs maisons et sans attaquer personne. Une habitude qui fait mentir la légende. Selon les spécialistes, le comportement agressif du tigre est une conséquence directe de la chasse au gros dont il a été victime pendant des années. Aujourd'hui, ces redoutables prédateurs et bons chasseurs se montrent donc légitimement méfiants vis-à-vis de l’homme sur leur territoire de Sundarbans. Un comportement qui, finalement lui permet de jouer les gardiens de la mangrove et de sa biodiversité en préservant la région de la déforestation. Maxisciences 14/01/2012
  16. Des officiers de police et des douanes de 13 pays d’Asie abritant encore des tigres se sont récemment réunis sous l'égide d'Interpol pour coordonner leur action contre le braconnage et le trafic d’organes du grand félin. Nom de code : Predator. C’est à Bangkok, la capitale thaïlandaise, que s’est tenu durant 2 jours un séminaire organisé par Interpol et par le Consortium international de lutte contre la criminalité sur la faune (ICCWC). Une vaste réunion à laquelle ont participé des représentants d'organisations telles que la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites), et surtout 26 hauts fonctionnaires de la police et des douanes de 13 pays où vivent les derniers tigres sauvages, dont 3 sous-espèces sont d’ores et déjà éteintes. Le but : coordonner la lutte contre le braconnage du grand félin et le trafic qui s’y rattache. Les participants ont entériné le projet Predator, initié en novembre 2011 par Interpol, destiné à renforcer les contrôles et à améliorer la coopération pour les opérations transfrontalières anti-trafic, non seulement en ce qui concerne le tigre, mais également d’autres espèces de grands félins d'Asie, comme le léopard des neiges et lion d'Asie. "[Nos efforts] ne doivent pas seulement se traduire par des saisies : ils doivent aboutir à des poursuites, des condamnations et des sanctions fortes pour stopper l'écoulement [des produits] de la contrebande. Si nous obtenons un système d'application [des lois] adéquat pour le tigre, nous contribuerons à sauver d'innombrables autres espèces, ainsi que leurs écosystèmes", a déclaré John Scanlon, secrétaire général de la Cites cité par la BBC. Maxisciences 18/02/2012
  17. Une ONG écologiste internationale annonce avoir mis hors service, en janvier, avec l’aide de volontaires chinois, 162 pièges de braconniers dans le nord de la Chine. Le but : épargner les derniers tigres de l’Amour, une sous-espèce du grand félin, parfois victime de ces dispositifs visant d’autres gibiers. Informaticiens, fonctionnaires, médecins, étudiants... : ce sont 59 bénévoles chinois qui ont aidé, durant 6 jours et malgré le froid et la neige, les naturalistes de la Wildlife Conservation Society (WCS) à désamorcer 162 pièges métalliques – posés illégalement – dans la province de Heilongijang (nord-est de la Chine). Destinés aux lapins ou aux cervidés, ces pièges constituent en effet une menace pour le tigre de Sibérie ou tigre de l’Amour (du nom d’un fleuve de la frontière russo-chinoise), qui fréquente cette région. Un animal classé depuis 1996 par l'Union international pour la conservation de la nature (UICN) dans la liste des espèces en danger critique d'extinction. Selon l'ONG WCS, moins de 3.500 tigres vivent encore à l'état sauvage dans le monde. "Il est réconfortant de voir une nouvelle génération de jeunes Chinois écologiquement engagés, désireux et capables de donner de leur temps pour faire quelque chose de difficile mais d’important pour le patrimoine naturel de leur pays. Les tigres ont besoin de notre aide, que ce soit grâce aux efforts venant ‘de la base’, comme ici, ou de ceux des gouvernements, qui peuvent investir davantage de fonds dans cela", a déclaré Joe Walston, directeur des programmes de WCS en Asie cité par Science Daily. Maxisciences 01/02/2012
  18. Dans une situation de recrudescence du braconnage dans les jungles du sud de l'Inde, les autorités locales ont décidé de mobiliser des commandos armés pour assurer la protection des tigres. L'Inde compte sur son territoire le plus grand nombre de tigres au monde. Le pays abrite même plus de la moitié des tigres recensés sur la planète. Mais celui-ci n’arrive pas à assurer la pleine protection de ces animaux, disparaissant de plus en plus sous le coup du braconnage, du trafic international et de la destruction de l'habitat naturel provoquée par l’urbanisation, l’agriculture intensive et la déforestation. Selon le dernier recensement de l'instance gouvernementale pour la conservation des tigres (Project Tiger), le pays comptait 1.706 tigres en 2010, contre 1.411 quatre ans avant. Mais les chiffres sont à la baisse depuis 2002 où l’on recensait près de 3.700 tigres. Une situation qui apparait d'autant plus sérieuse quand on sait qu’au moment de l’accession à son indépendance il y a 65 ans, l’Inde comptait 40.000 de ces félins. Face aux menaces, les moyens viennent vite à manquer aux gardes forestiers. Le gouvernement du Karnataka a ainsi annoncé que ce serait désormais une Force spéciale de protection des tigres, composée de 54 patrouilleurs qui se chargerait de la sûreté des deux principales réserves de tigres dans les parcs nationaux de Bandipur et Nagarhole. Un entrainement de 3 mois a formé ces hommes et les gardes forestiers aux techniques de survie dans la jungle ainsi qu’au maniement des armes afin de se protéger des braconniers, souvent violents. 500 millions de roupies pour lutter contre le braconnage D'autre part, une autre équipe devrait être mobilisée pour protéger les trois autres principales réserves du pays, selon B.K. Singh, le responsable de la protection forestière du Karnataka. "Nous projetons de mettre en place une autre équipe de 54 personnes qui sera déployée dans les trois autres réserves de tigres de l'Etat", a-t-il déclaré cité par GoodPlanet.info. Depuis 2006, 25 tigres auraient été tués par des braconniers, selon le département local des forêts. Ils seraient ainsi revendus en Chine qui les utilise notamment pour des remèdes de médecine traditionnelle. Outre la décision du gouvernement du Karnataka, l'Autorité nationale de conservation des tigres (NTCA) a décidé de réserver 500 millions de roupies pour former, armer et déployer des commandos similaires dans 13 réserves de tigres en Inde. Maxisciences 07/01/2012
  19. La théorie du mathématicien britannique Alan Turing vient d'être confirmée par des chercheurs anglais. Les rayures des tigres sont enfin expliquées : une paire de morphogènes travaillant conjointement comme "activateur" et "inhibiteur" serait à l’origine de ces motifs corporels. Si la nature recèle une infinité de mystères, la science parvient à en résoudre certains. Quiconque ne s'est jamais demandé pourquoi les tigres présentaient de telles rayures et les léopards de tels taches ? Il y a un siècle, le mathématicien anglais Alan Turing avait déjà soumis l'idée que ces motifs répétitifs trouvaient leurs origines dans une paire de morphogènes servants d’"activateurs" et d’"inhibiteurs". Toutefois, cette hypothèse et l'existence d'un tel système n'avait encore jamais été confirmée... jusqu'ici. En effet, des chercheurs du King's College de Londres sont parvenus à valider la théorie et ce, en étudiant de manière surprenant le développement des crêtes espacées sur le palais des bouches de souris. En conduisant leur expérience sur des embryons souris, l'équipe a identifié une paire de morphogènes qui ensemble influencent l'endroit où chaque arête va se former. Pour cela, chacun de ces morphogènes va agir sur l'expression de l'autre en l'activant ou en l'inhibant. C'est la première fois que des scientifiques parviennent à observer ce système et qu'ils montrent qu'il est impliqué dans l'apparition de certains motifs. "Notre étude fournit la première identification expérimentale d'un système activateur-inhibiteur en fonctionnement dans le développement des rayures - dans le cas présent, dans les arêtes sur le palais des souris [...] Ces arêtes ne sont pas d'une grande signification médicale. Cependant, elles se sont avérées extrêmement précieuses ici pour valider la vieille théorie du premier modèle activateur-inhibiteur mis en évidence par Alan Turing", explique Dr Jeremy Green du Department of Craniofacial Development du King’s Dental Institute cité par le Daily Mail. Maxisciences 25/02/2012
  20. Une nouvelle espèce de chauve-souris a été découverte au Vietnam. Sa face est couverte de protubérances rappelant un peu la forme de feuilles, ce qui a conduit les chercheurs a pensé au départ qu'elle appartenait à une espèce déjà existante. La nouvelle espèce de chauve-souris, Hipposideros griffini (Crédits : Vu Dinh Thong) Elle n'est peut-être pas très agréable à regarder mais c'est une toute nouvelle espèce. C'est au Vietnam dans le parc national Chu Mom Ray que des scientifiques ont découvert en 2008 cette chauve-souris au physique un peu particulier. Mais au départ, le mammifère volant, appelé Hipposideros Griffini, avait été pris pour appartenant à une autre espèce déjà existante : la chauve-souris au nez en feuille, un petit animal dont les oreilles sont très grandes par rapport au reste du corps et qui présente aussi une excroissance cutanée sur son museau. Cependant, le doute subsistait. Vu Dinh Thong et son équipe de l'Académie de Science et de Technologie de Hanoi au Vietnam n'avaient pas exclu qu'il s'agisse d'une nouvelle espèce, notamment au vu de leur comportement. En capturant les animaux, les chercheurs se sont aperçus que cette chauve-souris avait un caractère différent de celle déjà connue. "Capturées, les chauves-souris de taille similaire à la chauve-souris au nez en feuille, se mettent très en colère. Les chauves-souris Griffin semblent quant à elles assez douces", explique le chercheur dans un email cité par le National Geographic. Pour en savoir plus, l'équipe a donc enregistré les fréquences sonar des spécimens capturés et leur a prélevé quelques échantillons de tissus. De là, les analyses, confirmées par des résultats génétiques, ont montré que les deux spécimens appartenaient à deux espèces différentes, notamment parce qu'elles ne communiquent pas à la même fréquence. D'autres espèces à découvrir ? Comme l'explique l'étude publiée dans le Journal of Mammalogy, on en sait toutefois très peu sur la nouvelle espèce. Les chercheurs soulignent simplement qu'elle présente les même protubérances en forme de feuilles sur leur museau qui contribuent à l'écholocation. Autrement dit, elles jouent un rôle dans l'envoi des ondes sonores et l'écoute des échos qui rebondissent sur les objets. Par ailleurs, la chauve-souris n'a pour l'heure été trouvée qu'au sein de deux parcs nationaux. Les spécialistes entendent donc désormais poursuivre leurs recherches afin de localiser d'autres habitats possibles de la créature. "Cette découverte suggère que le Vietnam abriterait une faune de chauves-souris très diverse, et que certaines espèces vivant dans le pays ne sont pas encore découvertes", a commenté Vu Dhing Thong. Maxisciences 28/02/2012
  21. Des "missions printemps" pour inviter le public à participer aux recherches.... Alors que le grand public peut participer à la collecte des données sur la biodiversité pour venir en aide aux scientifiques, Arte propose 12 "missions" d'observation du printemps sur son site internet. Répandue dans les pays anglo-saxons depuis une quarantaine d'années, la science dite "participative" ou "citoyenne" prend son essor en France, constate Grégoire Loïs, du Muséum national d'histoire naturelle. "L'Etat n'a pas les moyens de payer un corps de techniciens chargés d'observer la nature ordinaire. Faire appel au grand public, c'est très prometteur en nous permettant d'obtenir un très grand nombre de données", explique-t-il à l’AFP. Ainsi, les scientifiques peuvent s’intéresser au nombre d’oiseaux aperçus depuis sa fenêtre, à la quantité de feuilles retrouvées sur les trottoirs en automne, aux photos prises par certains amateurs etc. Dans ce cadre, la chaîne télévisée Arte propose à partir de mercredi et durant trois mois, une série de 12 missions d’observation alors que le printemps se profile. Ces missions proposées sur le site web d'Arte (missionsprintemps.arte.tv) visent à aider les scientifiques à mieux comprendre l'évolution des saisons avec le réchauffement climatique. La première, par exemple, va consister à demander aux curieux, scolaires, agriculteurs ou autres de se pencher sur ces discrets mais précieux "indicateurs" de la bonne santé des sols que sont les lombrics. Un peu d'eau "moutardée" sur le sol pour les faire sortir de terre et les "naturalistes en herbe" devront relever le nombre et la taille des vers. L’objectif est de réaliser une nouvelle "carte de France" des vers de terre pour en savoir plus sur l'état de santé de nos sols. Cela permettra d’actualiser, les relevés qui datent des années 70 et qui avaient été effectués aux quatre coins de l’Hexagone par Marcel Bouché. Un premier bilan diffusé en juin sur Arte Daniel Cluzeau, chercheur de l'université de Rennes qui supervise la mission explique que "cela peut nous permettre d'identifier des zones à problèmes ou des zones ayant une richesse particulière, et nous permettre par exemple d'envoyer ensuite quelqu'un pour y faire un inventaire plus détaillé". L'intérêt scientifique de ce genre d'opérations réside moins dans la qualité des informations recueillies que dans leur nombre, offrant une vision à grande échelle. Toutefois, les participants doivent respecter un certain nombre de règles : des "protocoles", simples mais incontournables. D’où l’idée de les présenter sur le site d'Arte. D'ici juin, les amateurs de nature pourront surveiller la feuillaison du noisetier, pister des lézards, enregistrer le chant du coucou, observer les papillons, recenser les bigorneaux ou encore compter les hirondelles aux fenêtres. En juin, la chaîne donnera alors à l’antenne les premiers résultats et la diffusion d'un documentaire relatant une expérience de science participative menée en 2011 dans les Alpes. Maxisciences 28/02/2012
  22. Les requins font partie des espèces marines les plus menacées, notamment par le shark finning, la pêche à l’aileron. Des cultures asiatiques prêtent à cette partie du requin des vertus médicinales. Mais une étude révèle que la soupe d’aileron serait en fait bourrée de BMAA, une neurotoxine liée à des maladies neurodégénératives. Régulièrement dénoncé, le shark finning est une technique de pêche qui consiste à capturer des requins pour en découper les ailerons avant de les rejeter à la mer. Ainsi amputés, ils se retrouvent alors incapables de nager et meurent à petit feu. D'après les estimations, entre 26 et 73 millions de spécimens seraient tués chaque année pour souvent, finir en soupe à laquelle on prête des vertus médicinales. Pourtant, une étude menée par des scientifiques de l’université de Miami et parue dans la revue Marine Drugs révèle que les ailerons pourraient en fait être tout sauf bénéfiques. Les eaux dans lesquelles vivent les requins sont souvent pleines de cyanobactéries nourries entre autres par la pollution des rejets industriels. Or, en contact avec ces organismes, certaines espèces marines dont les requins, se mettent à produire des toxines telles que la BMMA (bêta-N-méthylamino-L-alanine) qui présenteraient un lien avec des maladies neurodégénératives humaines. En effet, les scientifiques ont observé que les patients qui décédaient de la maladie d'Alzheimer ou de la maladie de Charcot montraient dans leur cerveau de fortes concentrations de BMMA alors que les personnes non malades n'en présentent pas du tout ou très peu. Pour en savoir plus, l'équipe de recherche de Miami a effectué des prélèvements au niveau de la nageoire dorsale de sept types de requins dans les eaux qui baignent le sud de la Floride : le le requin dormeur, le requin bordé, le grand requin-marteau, le requin bouledogue, le requin nez-noir, le requin-citron, et le requin-marteau tiburo. Ils ont alors constaté que les quantités retrouvées étaient aussi importantes voire bien supérieures à celles trouvées chez les malades : les mesures étaient comprises entre 144 à 1836 nanogrammes par milligramme. Des pistes sur l'exposition au BMMA "Non seulement cette étude donne des informations importantes sur l’exposition humaine aux BMMA, mais elle pourrait faire baisser la demande de soupe d’ailerons et la consommation de requins, ce qui bénéficiera à la conservation des océans", selon Neil Hammerschlag, chercheur au Marine Affairs & Policy. Alors que de plus en plus d'enseignes asiatiques ont décidé de tourner le dos aux produits à base d'ailerons, cette découverte pourrait ainsi convaincre les plus réticents à renoncer à cette cuisine et par là même, peut-être sauver des milliers de requins chaque année. Maxisciences 28/02/2012
  23. Bruxelles a décidé de poursuivre la France en justice pour son manquement aux règles européennes de lutte contre la pollution des eaux par le nitrate, présent dans les engrais agricoles. Celles-ci imposent aux membres de l’UE de contrôler leurs eaux et de recenser les zones touchées par une telle pollution. La Commission européenne à Bruxelles a décidé de poursuivre la France en justice pour ses manquements en matière de pollution des eaux par le nitrate. C'est ce qu'a annoncé hier l'exécutif européen dans un communiqué qui précisait : "la Commission européenne traduit la France devant la Cour de justice de l'UE pour n'avoir pas pris les mesures efficaces contre la pollution des eaux par les nitrates". En effet, depuis 1991, une législation européenne impose aux Etats membres de surveiller leurs eaux et de définir les eaux atteintes, ou susceptibles de l'être, par la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles. Or, d’après la Commission européenne, la France ne se conformerait toujours pas à la législation et aucun recensement ni mesure n’aurait été mis en oeuvre pour lutter contre cette pollution. "Les données relatives à la qualité de l'eau montrent que certaines zones de France sont dans les faits vulnérables à la pollution par les nitrates, mais ne sont pas, à l'heure actuelle, désignées comme telles. La Commission demande donc instamment à la France de prendre des mesures en désignant davantage de zones et en élaborant des plans appropriés pour faire face au problème", a ajouté le communiqué. La Bretagne représente 7% de la surface agricole française mais rassemble 50% des élevages de porcs, 50% des élevages de volailles et 30% des bovins. Ces dernières années, elle s'est toutefois spécialisée dans la production légumière, utilisant beaucoup d'engrais azotés. La région serait ainsi la plus touchée par la pollution aux nitrates en raison de cette explosion de l’élevage et de la culture sur ses terres. Si cette décision n'a donc pas surpris certaines associations notamment Eau et Rivières de Bretagne, le ministère de l'Ecologie estime de son côté que de nouvelles dispositions adoptées à l'automne ont permis de durcir la réglementation "pour aller dans le sens des demandes de la commission". Mais la gestion de cette pollution des eaux et des nappes phréatiques "manquent de précision et présentent de nombreuses lacunes : les périodes d'interdiction sont inappropriées et les restrictions concernant l'épandage des effluents d'élevage et des fertilisants sont insuffisantes", souligne la Commission qui avait déjà adressé une mise en garde à la France. Si rien n'est fait dans les prochains mois, l'Hexagone pourrait donc se voir infliger une lourde amende pour son manque de rigueur. Maxisciences 28/02/2012
  24. Un an après la catastrophe qui a touché la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, la contamination radioactive a fortement décru mais elle est désormais "chronique et pérenne", a annoncé mardi l'Insitut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN). "Les rejets principaux se sont produits du 12 au 25 mars 2011, en une quinzaine d'épisodes dont les plus importants auraient eu lieu avant le 17 mars", résume l'IRSN dans son bilan. Selon les estimations, encore provisoires, réalisées par l'Institut depuis la catastrophe, les rejets d'iodes radioactifs dans l'atmosphère ont atteint 408 millions de milliards de becquerels, un chiffre impressionnant mais qui reste dix fois inférieur à celui de l'explosion de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Ces iodes ont une "période radioactive" très courte, autrement dit leur radioactivité décroît de moitié rapidement (de quelques heures à huit jours selon le type d'iode) et ils ont surtout représenté un risque pour l'environnement et la santé durant les premières semaines après l'accident. Mais les trois réacteurs accidentés et les explosions d'hydrogène dans les bâtiments de la centrale ont aussi libéré de grandes quantités de césiums radioactifs, à la durée de vie beaucoup plus longue: 58 millions de milliards de becquerels (environ trois fois moins que pour Tchernobyl). Le césium 137 ayant une période radioactive de 30 ans, il reste aujourd'hui 98% de sa radioactivité initiale dans l'environnement, un taux qui sera encore de 81% en 2020, souligne Didier Champion, directeur de la crise à l'IRSN. "La contamination initiale liée à l'accident a fortement décru. Ca ne veut pas dire qu'il n'y en a plus, loin s'en faut. Aujourd'hui, et pour de nombreuses années, nous sommes dans un état de contamination chronique et pérenne de l'environnement", résume M. Champion. "Il y a des risques d'exposition chronique, à des faibles doses certes mais qui peuvent s'accumuler au cours du temps si l'on n'y prend pas garde", ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de suivre la contamination d'un certain nombre de denrées alimentaires (fruits, lait, champignons, gibiers, poissons). Au total, sur environ 24.000 km2 du territoire japonais contaminés par le césium 137, seuls 600 km2 dépasseraient aujourd'hui le seuil des 600.000 becquerels par m2, estime l'IRSN. "A niveau de contamination égal, les superficies concernées au Japon sont nettement inférieures à celles des territoires contaminés autour de Tchernobyl, ce qui s'explique notamment par le fait qu'une part importante des rejets (...) s'est dispersée au-dessus du Pacifique", selon ce bilan. Il existe toutefois des terres contaminées en "taches de léopard" jusqu'à 250 km de distance de la centrale, avec des "points chauds" extrêmement localisés liés à l'accumulation de dépôts radioactifs par les pluies et le ruissellement. Quant aux conséquences sanitaires, aucune victime directe de l'accident nucléaire n'a pour l'instant été signalée. Mais de nombreuses incertitudes demeurent sur l'exposition potentielle des populations mais aussi sur les doses reçues par les employés de l'exploitant de la centrale, Tepco, et les secours présents sur place (pompiers, policiers, etc), déplore l'IRSN. L'IRSN base son rapport sur les compte-rendus de ses équipes sur place et sur les données fournies par le Japon. Sciences et Avenir 28/02/2012
  25. Les Russes vont bientôt pouvoir acheter des conserves de viande de phoque Les Russes pourraient bientôt acheter dans leurs supermarchés des conserves de viande de phoque, ce qui permettrait par ailleurs de réduire la prolifération de ces mammifères qui consomment trop de poisson, a dit à l'AFP une experte russe. "Nous avons mis au point des technologies permettant de fabriquer des conserves à partir de la viande, du coeur et du foie de phoque", a déclaré Zinaïda Ledeniova, de l'institut de recherches Guiprorybflot, spécialisé dans la pêche. Selon cette spécialiste, la population de phoques, qui se nourrissent de poisson, a explosé ces derniers temps. "Les phoques mangent plus de poisson que ce que les hommes capturent dans le cadre de la pêche industrielle", a souligné Mme Ledeniova. Dans ce contexte, ce projet "devrait être très utile et économiquement avantageux". L'institut a obtenu un brevet et attend désormais l'approbation de l'Agence fédérale russe de pêche pour commencer la fabrication et la commercialisation de ces conserves, a-t-elle précisé. La Russie a interdit en 2011 le commerce des peaux de phoques du Groenland, après avoir mis un terme à la chasse aux bébés phoques âgés de moins d'un an en 2009. Sciences et Avenir 28/02/2012
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