BelleMuezza
Membres-
Compteur de contenus
12 459 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
-
Un an après l’accident nucléaire à la centrale de Fukushima, il reste difficile d’évaluer les doses de radioactivité reçues par les personnes exposées et les effets sur leur santé. A cela s'ajoutent les traumatismes psychologiques. Si le séisme du 11 mars 2011 qui s’est produit au large de l’agglomération de Sendai a été d’une particulière violence (9 sur l’échelle de Richter), les constructions japonaises ont plutôt bien supporté les secousses. La majeure partie des victimes a été causée par le tsunami qui a balayé 400 km de côtes de l’île d’Honshu. Un an après, le bilan officiel fait état de près de 16.000 victimes recensées et de plus de 3000 personnes toujours portées disparues. A ces deux catastrophes naturelles s’est ajoutée une troisième catastrophe : l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daiichi. Le tremblement de terre et le tsunami ont endommagé une partie des installations du site et provoqué l’arrêt du système de refroidissement, des fusions de cœur de plusieurs réacteurs, la destruction des enceintes de confinement entourant les réacteurs et des fuites radioactives. L’accident a été classé 7 sur l’échelle INES (International Nuclear Event Scale), c’est-à-dire au même niveau que l’accident qui s’est produit sur le réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl, en 1986. Les émissions radioactives ont dépassé à Fukushima les six millions de terabecquerels, selon l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN), soit environ la moitié des rejets de Tchernobyl. « Les conséquences de cet accident nucléaire seront vraisemblablement moins dramatiques qu’à Tchernobyl sur le plan environnemental et sanitaire, estime Didier Champion, directeur de la crise à l’IRSN. Pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’une partie du panache radioactif s’est dirigée vers l’océan où les effets de diffusion limitent la contamination. Et aussi parce que les populations ont été évacuées dès le 12 mars dans la zone dangereuse des vingt kilomètres ». Néanmoins de nombreuses personnes ont été exposées à des doses de radiation dépassant largement les normes de sécurité internationale et la contamination durable des sols par le césium 137 et 134 (voir la carte) induit des risques sanitaires encore mal évalués. Il existe plusieurs manières de mesurer la radioactivité, les plus usitées sont le Curie (Ci) et le Becquerel (Bq) qui se définissent comme le nombre de désintégrations radioactives par seconde au sein d'une certaine quantité de matière. Ces deux unités ne permettent pas d’évaluer correctement le risque de ces rayonnements. Pour cela on utilise des mesures de doses comme le Sievert (Sv) qui correspond à l'énergie reçue par unité de masse et prend en compte la dangerosité relative du rayonnement considéré. L’exposition à des quantités importantes de radiation, supérieures à 100 milisieverts, expose à des effets déterministes, immédiats, et à des effets probabilistes à plus long terme comme les mutations ou les cancers. Les effets déterministes sont liés à une irradiation aigüe et peuvent causer des troubles graves hémorragiques et neurologiques conduisant au décès. « Selon les autorités japonaises, aucun effet déterministe n’aurait été observé à ce jour. Mais quand on discute avec des médecins japonais, ils n’excluent pas l’apparition d’effets déterministes, compte tenu de l’ampleur de l’exposition » explique Jean-René Jourdain, adjoint à la directrice de la protection de l’homme à l’IRSN. Une population en particulier a été exposée à des doses de radioactivité importantes : ce sont les liquidateurs, ces employés de TEPCO (propriétaire de la centrale) qui ont été envoyés sur site pour reprendre en main l’usine. En tout, 19.594 travailleurs sont intervenus, dont les "Cinquante de Fukushima", des employés restés sur place lutter contre l’accident. Selon TEPCO, seuls six travailleurs auraient reçu des doses supérieures à 250 mSv. 167 (dont les 6 précités) ont été exposées à plus de 100 mSv. « Mais nous n’avons aucune information sur la façon dont ces doses ont été enregistrées. Surtout pour les travailleurs qui ne portaient pas de dosimètre les premiers jours. Il est extrêmement difficile d’obtenir des informations précises sur les doses reçues par les travailleurs et leurs effets sur la santé » poursuit Jean-René Jourdain. Les autres populations et notamment les personnes vivant à proximité de la centrale dans une zone comprise entre 20 et 50 km, où l’évacuation n’était pas obligatoire, ont pu être contaminées : - par l’exposition externe au rayonnement gamma émis par le panache radioactif puis émis par le dépôt radioactif, qui s’est formé progressivement en fonction des trajectoires du panache et des pluies; - par exposition interne en inhalant des radionucléides présents dans l’air. ... Selon l’IRSN, la plupart des personnes exposées auraient reçu des doses inférieures à 100 mSv, dites « faibles ». On sait qu’à partir de 100 mSv par an l’excès de cancer est de 5% par sievert supplémentaire. En dessous de ces niveaux, les effets probabilistes (cancers, leucémie) sont mal documentés. « On ne connait pas grand-chose"... Les études ne peuvent se faire à l’échelle nationale. Et comment comparer les cohortes de différents pays si elles ne sont pas harmonisées au départ… C’est un enjeu important pour la recherche des décennies à venir » estime Jean-René Jourdain. Mais l’estimation des doses reçues ne tient pas compte d’un facteur important : la contamination alimentaire. Les dépôts radioactifs sur les sols ont en effet contaminé la chaine alimentaire. Dans les premières semaines qui ont suivi l’accident, plusieurs aliments ont été interdits à la consommation le lait, certains légumes, la viande de bœuf … Mais il n’y a aucune connaissance précise sur ce qui a été effectivement ingéré par les japonais. Les autorités japonaises ont mis en place un suivi épidémiologique qui durera trente ans. Avec une attention particulière portée sur les enfants avec réalisation d’échographie de la thyroïde, pour tous les enfants âgés de moins de 18 ans qui se trouvaient dans la Préfecture de Fukushima (environ 360.000) pendant la phase des rejets. Cette étude a pour objectif principal la mise en évidence d’une éventuelle augmentation des cancers de la thyroïde telle qu’elle a été observée chez les enfants exposés aux retombées radioactives de l’accident de Tchernobyl. En plus de la gestion de cette crise nucléaire, les Japonais doivent aussi faire face à des problèmes sanitaires liés au déplacement des populations, aux chocs psychologiques qu’ont subi les victimes et leurs familles et plus généralement tous les habitants de l’archipel. La situation sanitaire des déplacés reste précaire, bon nombre d’entre eux n’ont plus de dossiers médicaux, ont perdu leur médecin de famille. Des personnes sous traitement et normalement stables ont décompensé certaines pathologies, cardiaques notamment, faute d’un suivi adéquat. L’immense stress causé par ces évènements catastrophiques a eu des répercussions psychologiques importantes. Le taux de suicide a ainsi augmenté de 20% en mai 2011 selon le gouvernement et leur nombre a dépassé 30.000 en 2011. Un suivi psychologique a également été mis en place, il concernera 30.000 personnes des préfectures de Fukushima, Iwate et Miyagi qui seront suivies pendant dix ans. Les médecins s’attendent à une augmentation du nombre de dépressions, de syndromes post-traumatique et d’autres troubles associés (perturbation du sommeil, désordre alimentaire…). Il faudra donc patienter plusieurs dizaines années pour avoir une idée précise des conséquences sanitaires du 11 mars 2011. Cette catastrophe majeure a profondément marqué l’ensemble de la population, elle est désormais ancrée dans l’inconscient collectif. Tout comme les radiations ont pu inscrire leurs effets délétères dans le génome des irradiés. Le temps y répondra. Sciences et Avenir 10/03/2012
-
JAPON : Contamination radioactive humaine
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans JAPON : Contamination radioactive humaine
Un an après l’accident nucléaire à la centrale de Fukushima, il reste difficile d’évaluer les doses de radioactivité reçues par les personnes exposées et les effets sur leur santé. A cela s'ajoutent les traumatismes psychologiques. Si le séisme du 11 mars 2011 qui s’est produit au large de l’agglomération de Sendai a été d’une particulière violence (9 sur l’échelle de Richter), les constructions japonaises ont plutôt bien supporté les secousses. La majeure partie des victimes a été causée par le tsunami qui a balayé 400 km de côtes de l’île d’Honshu. Un an après, le bilan officiel fait état de près de 16.000 victimes recensées et de plus de 3000 personnes toujours portées disparues. A ces deux catastrophes naturelles s’est ajoutée une troisième catastrophe : l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daiichi. Le tremblement de terre et le tsunami ont endommagé une partie des installations du site et provoqué l’arrêt du système de refroidissement, des fusions de cœur de plusieurs réacteurs, la destruction des enceintes de confinement entourant les réacteurs et des fuites radioactives. L’accident a été classé 7 sur l’échelle INES (International Nuclear Event Scale), c’est-à-dire au même niveau que l’accident qui s’est produit sur le réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl, en 1986. Les émissions radioactives ont dépassé à Fukushima les six millions de terabecquerels, selon l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN), soit environ la moitié des rejets de Tchernobyl. « Les conséquences de cet accident nucléaire seront vraisemblablement moins dramatiques qu’à Tchernobyl sur le plan environnemental et sanitaire, estime Didier Champion, directeur de la crise à l’IRSN. Pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’une partie du panache radioactif s’est dirigée vers l’océan où les effets de diffusion limitent la contamination. Et aussi parce que les populations ont été évacuées dès le 12 mars dans la zone dangereuse des vingt kilomètres ». Néanmoins de nombreuses personnes ont été exposées à des doses de radiation dépassant largement les normes de sécurité internationale et la contamination durable des sols par le césium 137 et 134 (voir la carte) induit des risques sanitaires encore mal évalués. Il existe plusieurs manières de mesurer la radioactivité, les plus usitées sont le Curie (Ci) et le Becquerel (Bq) qui se définissent comme le nombre de désintégrations radioactives par seconde au sein d'une certaine quantité de matière. Ces deux unités ne permettent pas d’évaluer correctement le risque de ces rayonnements. Pour cela on utilise des mesures de doses comme le Sievert (Sv) qui correspond à l'énergie reçue par unité de masse et prend en compte la dangerosité relative du rayonnement considéré. L’exposition à des quantités importantes de radiation, supérieures à 100 milisieverts, expose à des effets déterministes, immédiats, et à des effets probabilistes à plus long terme comme les mutations ou les cancers. Les effets déterministes sont liés à une irradiation aigüe et peuvent causer des troubles graves hémorragiques et neurologiques conduisant au décès. « Selon les autorités japonaises, aucun effet déterministe n’aurait été observé à ce jour. Mais quand on discute avec des médecins japonais, ils n’excluent pas l’apparition d’effets déterministes, compte tenu de l’ampleur de l’exposition » explique Jean-René Jourdain, adjoint à la directrice de la protection de l’homme à l’IRSN. Une population en particulier a été exposée à des doses de radioactivité importantes : ce sont les liquidateurs, ces employés de TEPCO (propriétaire de la centrale) qui ont été envoyés sur site pour reprendre en main l’usine. En tout, 19.594 travailleurs sont intervenus, dont les "Cinquante de Fukushima", des employés restés sur place lutter contre l’accident. Selon TEPCO, seuls six travailleurs auraient reçu des doses supérieures à 250 mSv. 167 (dont les 6 précités) ont été exposées à plus de 100 mSv. « Mais nous n’avons aucune information sur la façon dont ces doses ont été enregistrées. Surtout pour les travailleurs qui ne portaient pas de dosimètre les premiers jours. Il est extrêmement difficile d’obtenir des informations précises sur les doses reçues par les travailleurs et leurs effets sur la santé » poursuit Jean-René Jourdain. Les autres populations et notamment les personnes vivant à proximité de la centrale dans une zone comprise entre 20 et 50 km, où l’évacuation n’était pas obligatoire, ont pu être contaminées : - par l’exposition externe au rayonnement gamma émis par le panache radioactif puis émis par le dépôt radioactif, qui s’est formé progressivement en fonction des trajectoires du panache et des pluies; - par exposition interne en inhalant des radionucléides présents dans l’air. ... Selon l’IRSN, la plupart des personnes exposées auraient reçu des doses inférieures à 100 mSv, dites « faibles ». On sait qu’à partir de 100 mSv par an l’excès de cancer est de 5% par sievert supplémentaire. En dessous de ces niveaux, les effets probabilistes (cancers, leucémie) sont mal documentés. « On ne connait pas grand-chose"... Les études ne peuvent se faire à l’échelle nationale. Et comment comparer les cohortes de différents pays si elles ne sont pas harmonisées au départ… C’est un enjeu important pour la recherche des décennies à venir » estime Jean-René Jourdain. Mais l’estimation des doses reçues ne tient pas compte d’un facteur important : la contamination alimentaire. Les dépôts radioactifs sur les sols ont en effet contaminé la chaine alimentaire. Dans les premières semaines qui ont suivi l’accident, plusieurs aliments ont été interdits à la consommation le lait, certains légumes, la viande de bœuf … Mais il n’y a aucune connaissance précise sur ce qui a été effectivement ingéré par les japonais. Les autorités japonaises ont mis en place un suivi épidémiologique qui durera trente ans. Avec une attention particulière portée sur les enfants avec réalisation d’échographie de la thyroïde, pour tous les enfants âgés de moins de 18 ans qui se trouvaient dans la Préfecture de Fukushima (environ 360.000) pendant la phase des rejets. Cette étude a pour objectif principal la mise en évidence d’une éventuelle augmentation des cancers de la thyroïde telle qu’elle a été observée chez les enfants exposés aux retombées radioactives de l’accident de Tchernobyl. En plus de la gestion de cette crise nucléaire, les Japonais doivent aussi faire face à des problèmes sanitaires liés au déplacement des populations, aux chocs psychologiques qu’ont subi les victimes et leurs familles et plus généralement tous les habitants de l’archipel. La situation sanitaire des déplacés reste précaire, bon nombre d’entre eux n’ont plus de dossiers médicaux, ont perdu leur médecin de famille. Des personnes sous traitement et normalement stables ont décompensé certaines pathologies, cardiaques notamment, faute d’un suivi adéquat. L’immense stress causé par ces évènements catastrophiques a eu des répercussions psychologiques importantes. Le taux de suicide a ainsi augmenté de 20% en mai 2011 selon le gouvernement et leur nombre a dépassé 30.000 en 2011. Un suivi psychologique a également été mis en place, il concernera 30.000 personnes des préfectures de Fukushima, Iwate et Miyagi qui seront suivies pendant dix ans. Les médecins s’attendent à une augmentation du nombre de dépressions, de syndromes post-traumatique et d’autres troubles associés (perturbation du sommeil, désordre alimentaire…). Il faudra donc patienter plusieurs dizaines années pour avoir une idée précise des conséquences sanitaires du 11 mars 2011. Cette catastrophe majeure a profondément marqué l’ensemble de la population, elle est désormais ancrée dans l’inconscient collectif. Tout comme les radiations ont pu inscrire leurs effets délétères dans le génome des irradiés. Le temps y répondra. Sciences et Avenir 10/03/2012 -
JAPON : un AN après la triple catastrophe
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Sciences et Avenir revient sur l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima... Un an après ! Le sujet reprend les événéments au début (piqûre de rappel oblige) et relate le vécu quotidien de ceux qui ont été frappés de plein fouet par cette catastrophe nucléaire : les riverains de la centrale... Cliquez ICI pour lire les articles. Choisissez l'article que vous voulez lire et cliquez sur le titre écrit en gras et/ou en lettres capitales... Sciences et Avenir 11/03/2012 -
JAPON : un AN après la triple catastrophe
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Un an après le tsunami qui a ravagé Fukushima-Daichii, la situation semble sous contrôle dans la centrale nucléaire mais elle reste précaire tant que des combustibles sont présents dans les réacteurs endommagés. Quant aux conséquences sanitaires de cet accident, ils demeurent difficiles à évaluer. Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 touche le nord-est du Japon. Un peu moins d’une heure après, le tsunami atteint la centrale nucléaire de Fukushima-Daichii. La vague endommage gravement les réacteurs 1 à 3 ainsi que la piscine d’entreposage de combustibles usagés du réacteur 4. D’après l’Institut français de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN), les cœurs des trois réacteurs sont entrés en fusion et ont formé du corium, un magma métallique hautement radioactif. «On a affaire à trois réacteurs dans lequel le combustible a coulé dans l’enceinte de confinement», explique Thierry Charles, directeur général adjoint chargé de la sûreté des installations et des systèmes nucléaires à l'IRSN. La quantité de corium qui a percé les cuves des réacteurs n’est cependant toujours pas connue. Quand à la piscine du bâtiment 4, «la contamination de l’eau ne semble pas montrer qu’il y ait eu de fortes dégradations des combustibles». Malgré tout, la situation est désormais stable. Depuis le mois de décembre, la Tokyo electric power compagny (Tepco), l’exploitant de la centrale, est parvenue à refroidir les trois réacteurs à une température inférieure à 100°C (entre 23 et 53°C aujourd’hui). « A cette température, on peut considérer que le corium est en phase solide» précise Thierry Charles. Un seuil important à franchir puisque l’eau chargée de refroidir le corium ne bout plus. Elle ne s’évapore donc pas sous forme de vapeur. Les surpressions et les fuites radioactives sont limitées. Le refroidissement de ces réacteurs a lieu en circuit fermé. Cela signifie que les eaux contaminées par leur passage dans l’enceinte des bâtiments sont traitées par adsorption de césium sur des filtres en zéolithes –une unité conçue par Kurion (USA) puis Toshiba - avant d’être réutilisées. Une première boucle mise en place par le groupe français Areva en juin, avait déjà permis de désengorger les bâtiments plein d’eau en utilisant divers produits chimiques chargés de faire précipiter les particules radioactives. Avant cela, les bâtiments étaient remplis chaque jour de 500 tonnes d’eau supplémentaires et menaçaient, à terme, de déborder. Depuis quelques mois, cette installation sert de solution de secours et n’est censée entrer en jeu que lors d’opération de maintenance des autres procédés de décontamination. Le traitement de l’eau reste d’autant plus important que la diminution de la température des réacteurs nécessite encore entre 7 et 10 m3 d’eau par heure. Tepco a aussi installé de multiples matériels pour assurer le pompage et la circulation de l’eau. Certains de ces équipements ont d’ailleurs été placés en hauteur, pour éviter qu’ils soient submergés en cas de nouveau tsunami. Les Japonais ont mis en place l’injection d’azote, un gaz inerte, dans les réacteurs, pour éviter la combustion de l’hydrogène produit par les effets de la radioactivité sur l’eau. Des installations qui procurent au site «une certaines robustesse», estime l’expert en sécurité nucléaire. Enfin, le réacteur 1 a été recouvert de panneaux pour confiner le bâtiment et limiter les rejets radioactifs dans l’environnement. Un dispositif envisagé pour les réacteurs 3 et 4 également, mais plus difficile à réaliser étant donné l’état de dégradation des bâtiments. «La situation s’est nettement améliorée mais reste précaire», selon Thierry Charles. «L’enjeu est de maintenir ces conditions». L’état de la centrale de Fukushima ne sera parfaitement maîtrisé que d’ici une dizaine d’années, quand les combustibles usagers auront été retirés des piscines d’entreposages et le corium extrait des enceintes de confinement. Un démantèlement total de la centrale prendra lui, entre 30 et 40 ans et demandera de nombreux efforts de recherches dans ce domaine. Sciences et Avenir 11/03/2012 -
JAPON : La décontamination de la zone d'évacuation
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : Impact environnemental et humain
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, a fait savoir que son organisation allait continuer à soutenir activement les efforts de décontamination du Japon. Yukiya Amano a fait cette annonce dans une interview accordée samedi à la NHK à Vienne. Il s'exprimait à la veille du premier anniversaire de l'accident nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi. D'après lui, la crise nucléaire en cours a permis une prise de conscience à l'échelle mondiale. Les pays de la planète partagent aujourd'hui l'idée qu'il faut renforcer la sûreté des centrales nucléaires. Il ajoute que la sûreté a été globalement améliorée grâce aux mesures prises par tous les pays utilisant cette source d'énergie. Sur la question de la gestion de la crise par le gouvernement japonais, M. Amano a souligné l'importance de donner des informations sur la sûreté à la population. Il estime que c'est essentiel pour redonner confiance dans la production d'électricité d'origine nucléaire. Yukiya Amano a par ailleurs exprimé l'intention de l'AIEA d'envoyer des experts et de soutenir les efforts de décontamination, pour que les populations déplacées puissent retourner chez elles le plus vite possible. NHK 11/03/2012 -
JAPON : commémoration en mémoire des morts et disparus
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Prières devant "le pin solitaire du miracle" Un grand nombre de personnes se sont rendues dimanche au pied du seul pin ayant résisté au tsunami à Rikuzentakata, ville côtière de la préfecture d'Iwate. A la fin de l'année dernière, un groupe de protection de l'environnement a découvert que l'arbre, vieux de 270 ans et baptisé "le pin solitaire du miracle", était mort car ses racines avaient pourri. Le tsunami a emporté tous les autres pins. Il y en avait environ 70.000 sur ce littoral pittoresque. Il tombait une neige légère ce dimanche matin. Des gens ont prié devant l'arbre, qui est devenu un symbole de la reconstruction. NHK 11/03/2012 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Le vice ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong-ho, qui est également l'envoyé de son pays sur le nucléaire, aurait exprimé sa volonté de mettre en oeuvre l'accord conclu avec les Etats-Unis sur le programme atomique de Pyongyang. M. Ri a participé samedi à une réunion organisée à New York par un groupe de réflexion américain. A l'issue de cette rencontre, un représentant de ce groupe a fait savoir en conférence de presse que la Corée du Nord semblait prête à accepter la venue d'inspecteurs de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique. Ils pourraient se rendre dans ce pays dans les deux mois qui viennent. Le représentant a ajouté que le détail des remarques de M. Ri ne pouvait être divulgué. Washington et Pyongyang ont conclu un accord le mois dernier. Il prévoit que le Nord suspende ses activités d'enrichissement d'uranium et accepte la venue d'inspecteurs de l'AIEA pour contrôler ce moratoire. En échange, les Américains se sont engagés à fournir une aide alimentaire. Victor Cha, ancien chef adjoint de la délégation américaine aux pourparlers à six, était présent à cette rencontre. Il a déclaré à la presse que l'accord était une avancée importante mais qu'il devait être considéré avec prudence. D'après lui, la reprise des discussions à six pourrait prendre encore quelque temps. NHK 11/03/2012 -
JAPON : commémoration en mémoire des morts et disparus
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Le Japon commémore le premier anniversaire de la catastrophe du 11 mars Ce dimanche marque le premier anniversaire du puissant séisme et du tsunami géant qui ont ravagé le nord-est du Japon, une catastrophe qui a détruit ou endommagé plus de 370.000 maisons et bâtiments. Le bilan officiel du drame était samedi de 15 854 morts et de 3155 disparus. Plus de 340 000 personnes sont réfugiées dans des logements temporaires, la plupart se trouvant dans les trois préfectures les plus touchées d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima. L'accident nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi a aggravé l'ampleur de la catastrophe. La menace de la contamination radioactive a contraint quelque 160.000 personnes à quitter leur maison. La décontamination des zones polluées aux substances radioactives se révèle particulièrement difficile, et la gestion des débris du tsunami a également pris du retard. NHK 11/03/2012 -
Reine ou ouvrière : le destin des abeilles est inscrit dans leurs cellules
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Abeilles
Les abeilles sont des insectes sociaux travaillant pour le bien de la colonie. N’ont-elles pas de personnalité pour autant ? Il semble que certaines d’entre elles puissent prendre goût à la liberté durant leurs vols d'exploration. Plus surprenant, ce besoin de nouveauté serait régi par les mêmes molécules (catécholamine, GABA ou glutamate) que chez les vertébrés. Les abeilles, Apis mellifera, vivent en communauté au sein de ruches comprenant en moyenne 40 à 60.000 individus. Elles forment des sociétés où chacune d’entre elles tient un rôle bien précis. Les ouvrières s’occupent successivement de plusieurs tâches, allant de l’apport de soins aux larves (activité de nourricière) à la récolte de pollen et de nectar. Elles sont alors dénommées butineuses. Face à la cohésion les unissant, une question se pose : chaque individu a-t-il une personnalité propre ou agit-il de manière stéréotypée ? Au sein des ruches, les populations d’ouvrières ne cessent de croître jusqu’à atteindre un niveau de surpopulation. La colonie se divise alors en deux. L’essaim nouvellement formé part à la recherche d’un site à coloniser. Des chercheurs de l’université de l’Illinois, dirigés par Gene Robinson, ont remarqué que certaines abeilles semblaient intrépides durant cette phase. Presque 5 % de l’ensemble de l’essaim part littéralement à l’aventure. Plus surprenant, une fois la nouvelle ruche en place, ces insectes continuent à explorer leur environnement à la recherche de nourriture. Les chiffres le montrent : les abeilles ayant prospecté pour trouver un nouveau nid ont 3,4 fois plus de chance de devenir des spécialistes de la recherche de nourriture, par rapport aux butineuses. Ont-elles pris goût à la liberté ? Les chercheurs ont souhaité établir l'existence de différences moléculaires entre les exploratrices et les butineuses. Ils ont donc comparé l’expression de leurs gènes. Contre toute attente, ils ont trouvé des milliers de différences. Certaines d’entre elles ont particulièrement retenu leur attention. Les exploratrices produisent en effet des molécules impliquées dans le circuit de la récompense et dans les comportements de recherche de nouveautés chez les vertébrés et donc chez l’Homme. Ces résultats sont publiés dans la revue Science. Parmi les gènes exprimés par les abeilles exploratrices, certains codent pour des catécholamines, du glutamate et de l'acide γ-aminobutyrique (GABA). Les atécholamines les plus courantes sont l’adrénaline, la norédrénaline et la dopamine. Tiens donc, n’est-ce pas ce que recherchent les amateurs de sports extrêmes ? Le glutamate est quant à lui le principal neurotransmetteur excitateur chez l’Homme. Son action est inhibée par le GABA. Mais est-on sûr que ces molécules jouent le rôle qui leur est attribué ? Oui, des tests complémentaires l’ont confirmé. Les chercheurs ont modifié les signaux exprimés dans le cerveau des insectes en les confrontant à différentes substances. Les probabilités qu’une butineuse devienne une exploratrice ont augmenté de respectivement 73 % et 37 % lors d’une exposition à du glutamate ou à de l’octopamine (équivalent à la noradrénaline). En revanche, elle a diminué de 44 % pour des ouvrières dont l’action de la dopamine a été inhibée. Les voies métaboliques impliquées dans la recherche de nouveautés chez les abeilles sont donc bien les même que chez l’Homme et les autres vertébrés. Cette particularité aurait évolué indépendamment au sein des différents groupes tandis que les bases moléculaires seraient restées identiques. Alors, les abeilles ont-elles leur propre personnalité ? Quoi qu’il en soit, les comportements exploratoires sont nécessaires à la survie de la ruche puisqu’ils permettent de trouver de nouvelles sources de nourriture ou de nouveaux sites à coloniser. Tout le monde en sort donc gagnant. Futura Sciences 09/03/2012 -
Les analyses d'urines de Japonais, réalisées par une association, montrent une contamination au césium radioactif jusqu'à 220 km de la centrale de Fukushima Daiichi. Les résultats sont cependant équivoques. Au moment du premier anniversaire du tsunami qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 et de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, on reparle de risques liés à la radioactivité. De nouvelles analyses d’urines ont été réalisées ces derniers mois par l’association pour le contrôle de la radioactivité de l'ouest (Acro), dans des régions assez éloignées de la centrale de Fukushima. Et les résultats ne sont pas bons. Sur les 30 échantillons urinaires provenant de filles et de garçons âgés de 3 à 22 ans (plus une femme de 36 ans), la moitié montre un taux de césium 134 ou 137 supérieur à la normale. Les urines d’un garçon de 10 ans, résidant dans la ville d'Ohsyu (province d’Iwate) à 220 km de la centrale de Fukushima Daiichi, présentaient fin 2011 une contamination de 1,29 Bq (becquerel) par litre. Des concentrations encore plus importantes ont été détectées dans des échantillons prélevés mi-février à une cinquantaine de kilomètres de la centrale. Bonne nouvelle néanmoins, la contamination d’une fille de 4 ans, dont les urines ont été prélevées en septembre puis en décembre, a fortement diminué. Selon l'Acro, c’est parce qu’elle a arrêté de manger les légumes du jardin familial, qui seraient radioactifs. Pourtant, en juillet 2011, soit quatre mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, Tomoko Nakanishi, chercheur à l’université de Tokyo, avait effectué des recherches sur les denrées alimentaires en provenance de la province de Fukushima. Ce qu’il avait montré est en contradiction avec le communiqué de presse de l’Acro. Selon lui, la radioactivité est fortement ancrée à la surface du sol, sur une épaisseur d’environ 5 cm. Même la pluie aurait du mal à la drainer. Quoi qu’il en soit, elle n’est pas absorbée par les légumes selon les résultats du scientifique nippon. Les sources de la contamination des enfants dont les urines ont été analysées par l’Acro seraient donc à chercher ailleurs. À noter que l’Acro est une association qui s’est formée juste après la catastrophe de Tchernobyl, afin de réaliser des mesures de la radioactivité au sein de l'environnement, sur des personnes, etc. En 2003, l’association avait effectué une série d’analyses sur des enfants biélorusses. À l’époque, le taux de détection était de 10 Bq par litre et les urines de certains de ces enfants (nés après 1986) atteignaient une concentration proche de 70 Bq par litre... Futura Sciences 09/03/2012
-
JAPON : Contamination radioactive humaine
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans JAPON : Contamination radioactive humaine
Les analyses d'urines de Japonais, réalisées par une association, montrent une contamination au césium radioactif jusqu'à 220 km de la centrale de Fukushima Daiichi. Les résultats sont cependant équivoques. Au moment du premier anniversaire du tsunami qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 et de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, on reparle de risques liés à la radioactivité. De nouvelles analyses d’urines ont été réalisées ces derniers mois par l’association pour le contrôle de la radioactivité de l'ouest (Acro), dans des régions assez éloignées de la centrale de Fukushima. Et les résultats ne sont pas bons. Sur les 30 échantillons urinaires provenant de filles et de garçons âgés de 3 à 22 ans (plus une femme de 36 ans), la moitié montre un taux de césium 134 ou 137 supérieur à la normale. Les urines d’un garçon de 10 ans, résidant dans la ville d'Ohsyu (province d’Iwate) à 220 km de la centrale de Fukushima Daiichi, présentaient fin 2011 une contamination de 1,29 Bq (becquerel) par litre. Des concentrations encore plus importantes ont été détectées dans des échantillons prélevés mi-février à une cinquantaine de kilomètres de la centrale. Bonne nouvelle néanmoins, la contamination d’une fille de 4 ans, dont les urines ont été prélevées en septembre puis en décembre, a fortement diminué. Selon l'Acro, c’est parce qu’elle a arrêté de manger les légumes du jardin familial, qui seraient radioactifs. Pourtant, en juillet 2011, soit quatre mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, Tomoko Nakanishi, chercheur à l’université de Tokyo, avait effectué des recherches sur les denrées alimentaires en provenance de la province de Fukushima. Ce qu’il avait montré est en contradiction avec le communiqué de presse de l’Acro. Selon lui, la radioactivité est fortement ancrée à la surface du sol, sur une épaisseur d’environ 5 cm. Même la pluie aurait du mal à la drainer. Quoi qu’il en soit, elle n’est pas absorbée par les légumes selon les résultats du scientifique nippon. Les sources de la contamination des enfants dont les urines ont été analysées par l’Acro seraient donc à chercher ailleurs. À noter que l’Acro est une association qui s’est formée juste après la catastrophe de Tchernobyl, afin de réaliser des mesures de la radioactivité au sein de l'environnement, sur des personnes, etc. En 2003, l’association avait effectué une série d’analyses sur des enfants biélorusses. À l’époque, le taux de détection était de 10 Bq par litre et les urines de certains de ces enfants (nés après 1986) atteignaient une concentration proche de 70 Bq par litre... Futura Sciences 09/03/2012 -
Deepwater Horizon : conséquences sur l'environnement...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
La marée noire provoquée par l'explosion du Deepwater Horizon est la pire de l'histoire des États-Unis. Sur le littoral, pourtant, les communautés d'arthropodes qui vivent dans les marais salants semblent avoir plutôt bien récupéré de cette pollution, et ce rapidement. On s’en doute, une marée noire ne représente pas exactement une cure de jouvence pour les écosystèmes qui la subissent. Toutefois, des chercheurs de l’université de Houston, au Texas, ont découvert que certains groupes d’animaux, comme les arthropodes, sont capables de bien se remettre d’un tel épisode. Le 20 avril 2010, au large de la Louisiane (États-Unis), dans le golfe du Mexique, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, appartenant à la firme britannique BP, explosait. En totalité, ce sont environ 780 millions de litres d’hydrocarbure qui ont été déversés dans la mer, provoquant une marée noire sans précédent. Les marais salants, qui bordent les côtes de la Louisiane, ont rapidement été touchés. Ces zones humides accueillent des écosystèmes riches. La principale essence de plante – Spartina alterniflora – abrite des communautés d’arthropodes importantes. C’est sur le cas de ces animaux que les scientifiques se sont penchés. Il s’agit d’insectes, comme des hémiptères suceurs de sève ou des diptères, d’araignées, de collemboles ou encore de petits crabes et escargots. L’analyse présentée dans Plos One, a été effectuée à partir d’échantillons prélevés juste après la catastrophe et un an plus tard. Elle indique que ces communautés sont capables de rapidement se remettre d’une marée noire (en une année, en l’occurrence), à condition que leur hôte, S. alterniflora, soit en bonne santé. Et il l’est. Des analyses du sol et des caractéristiques physiques des plantes indiquent que c’est l’ensemble de l’écosystème qui, bien que frappé de plein fouet par la marée noire, a très rapidement récupéré. Ces catastrophes écologiques sont censées altérer le pH des sols, la porosité, etc. Autant de facteurs qui ont une importante influence sur la croissance de la plante. Pourtant, les mesures n’indiquent aucune différence entre les sites touchés et les autres, un an après la catastrophe de Deepwater Horizon. Les chercheurs ont montré que la quantité d’arthropodes dans les sites touchés par la marée noire était, au bout d’un an, similaire à celle de zones contrôles, restées indemnes. Preuve que les communautés se sont rétablies. Il s’agit plutôt d’une bonne nouvelle. Il faut cependant noter que l’impact sur les écosystèmes a sans doute été fortement limité par les mesures de nettoyage du littoral, qui ont mobilisé plusieurs milliers de citoyens américains. Les oiseaux, poissons, cétacés et autres animaux marins, eux, n’ont pas eu la même chance… Futura Sciences 10/03/2012 -
Galapagos : découverte d'une nouvelle espèce de roussette
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Les îles des Galápagos montrent une nouvelle fois la richesse de leur faune. Une espèce de roussette, baptisée Bythaelurus giddingsi, y a été découverte. Ce petit requin, mesurant moins de 50 centimètres, vit à environ 500 mètres de profondeur. Du nouveau dans les eaux profondes des îles des Galápagos, chères à Darwin. Une espèce de roussette – petit requin de la famille des scyliorhinidés – y a été découverte. C’est sur la base de sept spécimens que l’animal a été décrit. Il a été baptisé Bythaelurus giddingsi, en référence au réalisateur de films sous-marins Al Giddings. La découverte n’est pas exactement récente puisque les roussettes décrites ont été pêchées lors d’expéditions qui se sont déroulées entre 1995 et 1998. C’est John McCosker, chercheur à l’Académie des sciences de Californie qui est allé sillonner le plancher océanique vallonné de cette région, à bord du sous-marin Johnson Sea-Link. Il en a rapporté sept spécimens de la nouvelle espèce, qui ont permis d’effectuer les descriptions présentées dans ZooTaxa. Bythaelurus giddingsi, une nouvelle roussette d'environ 50 cm. Ces poissons chondrichtyens vivent très près des fonds marins, à des profondeurs variant entre 428 et 562 mètres. Ils sont assez facilement distinguables des huit autres espèces du genre Bythaelurus, selon les auteurs. Leur peau est en effet recouverte de taches circulaires plus pâles que le reste du corps qui, lui, est marron en face dorsale et plus clair (de la couleur des taches) en face ventrale. La roussette des Galápagos (de son nom vernaculaire) mesure une cinquantaine de centimètres. La taille des spécimens pêchés variait entre 40 et 45 cm, mais la technique utilisée pour les collecter (une sorte d’aspirateur) facilite la capture de petits individus. Les auteurs supposent donc que la taille des animaux décrits est légèrement biaisée, d'autant plus qu'ils ont aperçu d’autres individus (non capturés) sensiblement plus grands. Quoi qu’il en soit, B. giddingsi est de taille moyenne, comparée aux autres espèces du même genre qui mesurent de 29 à 70 cm. B. giddingsi s’ajoute à la liste déjà étoffée des roussettes, qui forment la famille la plus importante des requins (superordre Selachimorpha), avec environ 150 espèces. Dans les eaux des Galápagos, cette nouvelle roussette sera bien protégée. Les îles sont en effet intégrées à une des plus grandes réserves marines du monde, qui s’étend sur 133.000 km². Elle abrite une biodiversité très riche et souvent endémique de la région, comme l’iguane marin des Galápagos (Amblyrhynchus cristatus). Le site est d’ailleurs inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Futura Sciences 10/03/2012 -
Publiant leur étude dans PLoS ONE, des anthropologues suisses, étudiant des groupes de chimpanzés captifs, ont observé que des individus de haut rang interviennent dans des conflits dans lesquels ils ne sont pas directement concernés, afin de maintenir la cohésion du groupe. Chez les chimpanzés, certains individus, soucieux de maintenir la cohésion sociale au sein du groupe et d’en garantir la stabilité, interviennent dans les conflits entre membres du clan même s’ils n’y sont pas impliqués et ne tirent aucun avantage direct de cet arbitrage. Déjà observé de façon empirique, ce comportement a récemment été étudié plus formellement par des anthropologues de l'Université de Zurich dirigés par Claudia Rudolf von Rohr. Les scientifiques ont observé les chimpanzés de quatre jardins zoologiques, notamment du zoo Walter, à Gossau (Suisse). "Nous y avons eu la chance de pouvoir observer un groupe de chimpanzés dans lequel de nouvelles femelles ont récemment été introduites, et où le ‘classement’ [social] des mâles a également été redéfini. La stabilité du groupe a commencé à vaciller. Cela se produit également à l'état sauvage", précise Claudia Rudolf von Rohr cité par Science Daily. Deux faits sont particulièrement intéressants : les ‘médiateurs’ garants du maintien de l’ordre sont des mâles ou des femelles de haut rang, les autres individus échouant dans cette tâche. Par ailleurs, l’intervention est d’autant plus marquée que le conflit implique un grand nombre de membres du groupe – et impacte donc d’avantage la cohésion de celui-ci. "L'intérêt pour les préoccupations de la communauté, qui est très développé chez les humains et constitue la base de notre comportement moral, est profondément enraciné : il peut également être observé chez nos plus proches parents", conclut Rudolf von Rohr Maxisciences 10/03/2012
-
De minuscules chameaux fossiles découverts au Panama
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Publiant leurs travaux dans le Journal of Vertebrate Paloontology, des chercheurs américains ont décrit les fossiles de deux nouvelles espèces de camélidés anciens découverts au Panama, des animaux d’une taille de quelques dizaines de centimètres seulement. "Ce sont des animaux très mignons", résume Carlos Jaramillo, de l'Institut Smithsonian de recherches tropicales à Panama. Lui et son collègue Aldo Rincon, spécialiste en paléontologie des vertébrés à l'Université de Floride à Gainesville, ont décrit scientifiquement 2 nouvelles espèces de chameaux fossiles minuscules, dont les restes ont été mis au jour entre 2008 et 2011 sur le site paléontologique de Las Cascadas, au Panama. Avec seulement 80 centimètres de hauteur pour l’espèce Aguascalietia panamaensis et 60 centimètres pour l’espèce Aguascalientia minuta, les deux nouveaux venus dans la famille des camélidés font figure de modèles réduits par rapport aux formes actuelles. Tous deux parcouraient les tropiques de l'Amérique centrale il y a environ 20 millions d'années, mangeant probablement des fruits et des feuilles grâce aux dents courtes et assez pointues, peu adaptées au broutage de l’herbe, qui garnissaient leur étrange museau vaguement crocodilesque. Abondants dans les Amériques il y a environ 35 à 40 millions d'années, les camélidés se sont plus tard ramifiés en deux lignées : celle d’Amérique du Sud, où ils ont évolué en lamas et formes proches, et celle d'Asie, qui a évolué vers les grands chameaux et dromadaires que nous connaissons aujourd'hui. La présence de camélidés aussi loin au sud qu’au Panama devrait permettre aux scientifiques de mieux reconstituer l'évolution de ces animaux, selon les auteurs. Maxisciences 10/03/2012 -
Des militants de Greenpeace déploient une bannière contre Volkswagen Vendredi, des militants écologistes ont déployé une bannière au-dessus du stand de Volkswagen au Salon de l'automobile de Genève. Ils accusent la marque allemande de ne pas en faire assez pour la protection du climat. Des militants de Greenpeace ont manifesté au Salon de l'automobile de Genève et ont déployé une bannière au-dessus du stand du constructeur allemand Volkswagen ce vendredi. Le but de cette manifestation était de dénoncer le manque de volonté affiché par Volkswagen en faveur de la protection de l'environnement. 35 activistes, dont douze Suisses, ont en particulier réclamé que la prochaine Golf consomme moins de trois litres aux 100 kilomètres. Dans un communiqué, Greenpeace détaille : "VW, qui se targue d'être le constructeur automobile le plus vert doit se montrer aujourd'hui à la hauteur de ses aspirations". Les militants souhaitent ainsi que Volkswagen équipe ses véhicules des technologies les plus avancées, en vue de préserver l'environnement. Selon eux, le constructeur allemand freine au contraire l'arrivée d'objectifs plus élevés notamment au niveau de la réduction des émissions de CO2 dans l'Union européenne. L'organisation écologiste explique également : "VW fait d'énormes efforts de lobbying au niveau européen contre l'instauration d'exigences plus sévères concernant les émissions de gaz à effet de serre". Au lieu des objectifs fixés pour 2015 mais jugés trop peu ambitieux, Greenpeace réclame ainsi la production en série de voitures disposant des meilleures technologies d'ici à 2020. Maxisciences 10/03/2012
-
Les tortues de mers, déjà réputées pour parcourir de très longues distances vers leurs lieux de pontes, effectueraient également au début de leur vie une migration des plus impressionnantes, selon une nouvelle étude. Si les tortues de mers adultes sont des championnes de la nage sur longue distance, leurs prouesses restent toutefois bien moindre à côté du périlleux parcours qu’elles effectuent au stade juvénile. Peter Meylan, professeur de sciences naturelles au collège Eckerd en Floride, a récemment découvert que les petites tortues effectuaient après leur naissance une migration qu’il décrit comme bien "plus étonnante" que celles accomplies par les adultes pour rejoindre le lieu de ponte. Cet exode n’est entrepris qu’une seule fois au cours de la vie des tortues. "Il peut représenter des dizaines de milliers de kilomètres" souligne le chercheur dans un communiqué. Pour en arriver à une telle découverte, Peter Meylan et sa femme Ann Meylan, de l’institut de recherche sur la vie sauvage de Floride, ont analysé les données de suivi des tortues marines du Costa Rica récoltées sur de nombreuses années. Les résultats de leur étude, publiées dans le Bulletin of the American Museum of Natural History, mettent en évidence une série de longues distances parcourues de façon récurrente chez les jeunes tortues avant que celles-ci ne soient complètement développées. La migration débute du Costa Rica pour finir vers des contrées lointaines telles que les Bermudes. A ce point, les jeunes accomplissent leur croissance. "Ils arrivent avec la taille d’une assiette et repartent avec la taille d’une baignoire", précise Peter Meylan. Mais selon les chercheurs, ces migrations juvéniles représentent un danger pour les tortues marines, suggérant un renforcement de la protection des couloirs océaniques empruntés lors de leurs périlleux parcours. Maxisciences 10/03/2011
-
Il m'apparaît relativement important de relayer cette information... non pas dans le forum "énergie" (nucléaire) mais ici où nous parlons d'environnement... Même si les objets en question sont faiblement radioactifs, il n'en demeure pas moins que la radioactivité dégagée vient s'jaouter aux autres expostions auxquelles nous pouvons être soumis. Certains objets anciens sont susceptibles d’être radioactifs. C’est par exemple le cas des vieux réveils luminescents, des "cafetière au radium" ou des crèmes de beauté au thorium des années 20. Des objets du quotidien et d'apparence banale, parfois très anciens, continuent de dégager des radiations souligne l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), chargée de les identifier et de les éliminer. Ainsi, de vieux objets radioactifs ont contaminé cette semaine un hall d'immeuble à Lyon. En effet, c’est en collectant, mercredi dernier, les objets médicaux au radium datant des années 20 restés dans le coffre d’un particulier (dont le grand-père était radiologue) que des techniciens de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont laissé des poussières radioactives s’échapper. Comme l’explique l'Andra dans petit guide destiné à sensibiliser destiné à sensibiliser le public à ces dangers, "après la découverte de la radioactivité à la fin du XIXe siècle [par Pierre et Marie Curie] il y eut un engouement pour l'utilisation de produits contenant des substances radioactives. Le radium était perçu comme ayant un pouvoir destructif à haute dose mais un effet bénéfique à faible dose". C’est ainsi qu’apparurent en pharmacie des crèmes de beauté censées effacer les rides grâce à de très petites quantités de radium et de thorium. De même des rouges à lèvres "irradiants", des comprimés pour soigner la bronchite, etc. virent le jour. Le top du top, à l’époque, fut l'eau radioactive, vendue à domicile par certaines sociétés ou fabriquée par les familles elles-mêmes grâce à des fontaines ou cafetières "au radium". Au niveau militaire, le radium et le tritium servaient à rendre luminescent les aiguilles des boussoles ou des indicateurs de vol dans les avions. Aujourd'hui, certains repères permettent aux particuliers de se poser des questions concernant les objets anciens potentiellement radioactifs. D’une part ceux-ci peuvent avoir un logo : le "trèfle radioactif". D’autre part, s'ils sont conditionnés dans du béton ou du plomb ou qu’"un objet fabriqué avant les années 1960 et brille dans le noir sans avoir été exposé à la lumière depuis au moins deux jours" alors de sérieux doutent peuvent être émis, souligne l'Andra. Pour faire enlever un objet radioactif, il est possible de contacter l'Andra au 01 46 11 83 27 ou sur collecte-dechets@andra.fr Maxisciences 10/03/2012
-
Un labrador joue les "zoothérapeutes" dans un hôpital de Lyon Si les chiens étaient connus pour jouer un rôle important en maison de retraite, ce n’est que tout récemment qu’un labrador vient de faire son entrée dans un hôpital gériatrique de Lyon. C’est ainsi qu’Eliott, trois ans, participe aux exercices de rééducation des victimes d'AVC ou apaise les malades d'Alzheimer. Réformé de l'école de chiens d'aveugles "parce qu'il avait peur des camions dans la rue", Eliott, trois ans, est arrivé en septembre dernier à l'Unité neuro-vasculaire de la personne âgée (UNV) de l'hôpital gériatrique des Charpennes, à Lyon. Selon le professeur Pierre Krolac-Salmon, médecin-chef de l'hôpital, le labrador va ici connaître une "deuxième carrière". En effet, l’idée a germé de faire participer ce chien à des ateliers dont bénéficient des personnes atteintes de troubles cognitifs ou de troubles de la mémoire. "Mais ce qui est plus original et innovant", souligne le neurologue, "c'est le travail du chien dans les exercices de rééducation de personnes âgées, après un accident vasculaire cérébral (AVC)". La "zoothérapie", méthode utilisant la présence d'un animal pour améliorer la santé mentale ou physique d'un patient, reste peu répandue en France. Débutée il y a six mois, cette "expérimentation" en est encore "aux balbutiements", souligne le kinésithérapeute Philippe Bonnet. Pour le moment, cette "rééducation très spécifique qui ne doit pas se substituer aux autres", consiste pour Eliott à participer à deux ateliers d'une heure trente matin et soir. Il assiste aussi bien les ergothérapeutes que les kinésithérapeutes. A titre d’exemple, en travaillant avec Andrée, 79 ans, victime d’un AVC fin 2011, Eliott favorise l’élargissement du champ de vision de la vieille dame. Ne pouvant plus se repérer dans l’espace, la présence du labrador lui permet "de ne plus rester concentrée sur elle-même", explique M. Bonnet. "Le regard est le premier sens qui permet l'ouverture vers l'extérieur. Au début, elle se concentre sur le chien pour le suivre et après, ce sera sur l'environnement", ajoute-t-il. Ainsi, obéissant aux ordres du thérapeute, Eliott se déplace de gauche à droite pour "ouvrir le champ et élargir la vision périphérique" de l'octogénaire, appuyée sur sa canne. "Au début je peinais pour marcher, mais Eliott m'aide, il y a une différence avec lui", indique Andrée. Une étude clinique pour démontrer les bénéfices de la zoothérapie D’autres patients âgés, souvent "déprimés" à la suite d'un AVC, acceptent avec Eliott une rééducation qu’ils refusaient auparavant. De plus, le labrador apaise les malades d'Alzheimer atteints de troubles du comportement débutants. "On a remarqué que la présence de l'animal apaise les éventuelles tensions au point de "rendre le sourire à pas mal de soignants", souligne le professeur Krolak-Salmon. Le neurologue estime que la présence du chien est un "énorme facteur de motivation". L’objectif pour 2013 est maintenant de démontrer les bénéfices de la zoothérapie au moyen d'une étude clinique sur deux groupes de patients, l'un aidé du chien et l'autre non. Maxisciences 10/03/2012
-
De nos jours, la densité de la population est telle qu'il convient de fournir des informations fiables afin de limiter le nombre de victimes potentielles... La technologie a évolué, les moyens d'informations aussi ! L'enjeu est de pouvoir prévenir vite et de toucher le plus grand nombre : - Le système japonais de diffusion d'urgence utilisant la technologie de télévision numérique a été présenté au Chili. Il y a environ deux ans, ce pays d'Amérique du Sud a subi d'importants dégâts à cause d'un puissant séisme. En 2010, de vastes zones du Chili ont été frappées par un tremblement de terre de magnitude 8,8 et un tsunami. La catastrophe a fait 520 morts. A l'époque, les systèmes d'alertes aux tsunamis et d'annonces des urgences ne fonctionnaient pas bien. Vendredi le gouvernement chilien a organié un séminaire sur la prévention des catastrophes à Concepcion, l'une des zones les plus durement touchées en 2010. Le système japonais d'alertes fonctionnant dans le format de la télévision numérique terrestre a été présenté. Grâce à cette technologie, les téléviseurs s'allument automatiquement en cas de séisme. Elle permet également la diffusion, dans les zones pouvant être affectées, de textes appelant à la prudence et à évacuer. NHK 10/03/2012
-
Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda remercie le monde pour son soutien après le 11 mars Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a remercié le monde pour son soutien manifesté après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. M. Noda a également appelé la communauté internationale à investir plus au Japon car la reprise économique est essentielle pour la reconstruction qui suit la catastrophe. A la veille du premier anniversaire du drame, le chef du gouvernement a rédigé un article titré "Un an après le séisme, construire un nouveau Japon". Il a été publié dans l'édition de samedi du Washington Post. Dans ce texte, M. Noda écrit : "Nous n'oublierons pas ceux que nous aimons, les amis et les collègues disparus dans la catastrophe. Nous n'oublierons pas non plus l'ampleur du soutien manifesté et les expressions de solidarité adressées au Japon." Dans le même temps, M. Noda a appelé à plus d'investissements dans l'Archipel, notamment dans les secteurs de l'énergie, de l'environnement, de la santé et de l'aide médicale. Toujours selon le premier ministre nippon, "les nombreux projets en cours pour la reconstruction et la revitalisation du Japon représentent la première étape vers le redressement économique du pays". NHK 10/03/2012
-
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Les instances américaines de régulation nucléaire annoncent de nouvelles mesures de sûreté La Commission américaine de régulation nucléaire a ordonné la mise en place de mesures de sûreté plus strictes dans les centrales. Vendredi, l'organisme a annoncé d'importants changements au niveau de la sûreté. Ces changements ont été décidés en s'inspirant des leçons tirées de l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Les nouvelles directives exigent une modernisation des équipements permettant de faire face à tout risque de perte d'alimentation. Des instruments de surveillance des niveaux d'eau devront être installés au niveau des piscines contenant des barres de combustible usagé. Les systèmes de ventilation devront être renforcés dans les réacteurs de conception similaire à ceux de Fukushima. Ces améliorations devront permettre une réduction correcte de la pression dans les enceintes de confinement. A la veille du premier anniversaire de l'accident du 11 mars à Fukushima, la commission semble vouloir renforcer les centrales nucléaires américaines pour qu'elles puissent mieux résister aux désastres naturels, notamment les séismes et les tsunamis. NHK 10/03/2012 -
Une messe spéciale et un concert ont eu lieu à Paris en souvenir des victimes du séisme et du tsunami qui ont frappé le nord-est du Japon il y a un an. Plus de 1000 personnes participaient à cette commémoration hier vendredi à la cathédrale Notre-Dame. Après une messe, un orchestre dirigé par le chef japonais Yutaka Sado et composé de 40 enfants venus du Japon a interprété l'Air sur la Corde de Sol, de Jean-Sébastien Bach, en honneur aux disparus, ainsi qu'un morceau populaire, " Regarde là-haut les étoiles dans la nuit ", en soutien à la reconstruction dans les zones dévastées. M. Sado et son orchestre vont donner un concert de charité au siège de l'Unesco à Paris ce dimanche, jour-anniversaire de la catastrophe. NHK 10/03/2012
-
JAPON : déblayer les débris dû au tsunami... au Japon et ailleurs
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Des administrations locales lancent un projet d'acceptation des déblais Un groupe d'administrations locales japonaises encourage l'élimination des débris du nord-est de l'Archipel, frappé il y a un an par un séisme et un tsunami. La catastrophe a produit un volume de débris estimé à 22,5 millions de tonnes, dans les zones côtières des préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima. Le ministère de l'Environnement précise que seuls 6,4 pour cent des débris avaient été incinérés ou ensevelis à la date de jeudi dernier. Le projet du ministère de répartir les débris à l'extérieur des zones sinistrées a peu progressé en raison des craintes des populations locales que les débris en question aient été contaminés par des substances radioactives. Hier vendredi, les gouverneurs et maires de 17 administrations locales se sont rencontrés à Tokyo pour lancer un nouveau projet. Ils ont clairement exprimé leur intention d'accepter les déblais provenant des zones sinistrées et ont convenu de demander à d'autres municipalités de faire de même. NHK 10/03/2012 -
JAPON : Prévention, information, gestion des désastres
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Une commission gouvernementale met en garde contre de possibles secousses sismiques et tsunamis Selon un panel de sismologues, la prudence reste toujours de mise au Japon, face à la possibilité de secousses et de tsunamis dans les zones proches de l'épicentre du séisme de mars 2011. Pour sa réunion ordinaire de vendredi, la Commission gouvernementale de recherches sur les séismes a abordé les secousses qui ont ébranlé le pays depuis le mois dernier. Les membres de la commission se sont penchés sur les récents séismes, y compris celui qui a frappé la préfecture septentrionale d'Ibaraki, au nord de Tokyo, le 19 février, et un autre qui s'est produit au large de la côte d'Ibaraki le 1er mars. Ils ont noté que ces activités montraient que les répliques suivant le puissant séisme de l'année dernière continuent. Le président de la commission Katsuyuki Abe a déclaré que les habitants d'autres zones devaient également se préparer à un tremblement de terre, sans tenir compte des probabilités. NHK 10/03/2012