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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Monsieur le Premier Mnistre, Je participe à la pétition de Humane Society International mais, en plus, je souhaite vous demander personnellement d'écouter la majorité des voix du peuple canadien et celles d'autres personnes du monde entier. Votre position de Premier Ministre vous autorise, que dis-je, vous permet de faire cesser immédiatement la mise à mort de bébés phoques de manière cruelle et inutile par dessus le marché. Il vous suffirt de publier un décret pour que cette chasse s'arrête une bonne fois pour toute. Vous savez que ces animaux souffrent de la fonte des glaces liée au changement climatique, changement climatique peut-être dans le cycle naturel de l'évolution mais aggravé par les activités humaines. Déjà, avant de naître des milliers de bébés phoques sont condamnés. Déjà plusieurs centaines, pour ne pas dire milliers, sont morts. Pourquoi ajouter à cette hécatombe une chasse inutile : les marchés des produits dérivés dans le monde se ferment les uns après les autres, et cruelle. Vous le savez sûrement, en plus des bébés phoques, des adultes, leur mère pour la plupart cherchant à protéger leur bébé, seront aussi tués. En conséquence ce sont plusieurs générations de phoques qui sont mis en danger pour l'avenir de l'espèce en ce temps, je vous le rappelle, de réchauffement climatique qui menace de nombreuses espèces comme les phoques, les ours polaires... Il est loin le temps où l'homme devait chasser le phoque, ou d'autres espèces, pour se nourrir, se vêtir... assurer sa survie tout simplement. Alors, Monsieur le Premier Ministre, je vous exhorte à la sa sagesse du coeur et au respect des êtres vivants. Vous pouvez sauver la génération de phoques de cette année 2012 et les suivantes en prenant la décision de faire cesser le massacre des bébés phoques. Votre position actuelle vous le permet. N'écoutez pas les lobbyistes de la chasse : eux ils ne réfléchissent pas comme vous. Pour eux, c'est juste un défoulement de leur agressivité latente. En faisant cela, en prenant la décision d'arrêter ce massacre, vous resterez dans l'histoire du monde comme l'homme qui a utilisé sa position pour faire cesser une pratique ancienne, révolue et cruelle. Vous gagnerez le respect de vos concitoyens et celui des gens qui, comme moi, se préoccupent de l'avenir du monde et des espèces que notre terre abrite. A mes yeux, cela vaut tout l'or du monde. Je compte sur vous et vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l'assurance de mon respect. J'ai signé de mon nom, prénom, ville, pays et traduit également le texte en anglais.
  2. S'il vous plaît arrêtez le massacre des phoques canadiens. Monsieur le Premier ministre Harper: Comme le premier ministre du Canada, vous avez une occasion unique de mettre un terme à l'abattage des bébés phoques pour leur fourrure. Au niveau mondial, cette pratique est condamnée. Ces animaux doivent faire face à massacre inutile en plus de subir les effets dévastateurs du changement climatique. Les phoques sont dépendants de la glace en "s'appuyant" dessus pour donner naissance à leurs petits...Cette année la glace a fortement diminué causant la mort de plusieurs milliers de bébés...avant que même ne commence l'abattage. !!! Dans la partie réservée à votre message vous pouvez ajouter, par exemple (déjà pré-rempli - en anglais) : Je vous exhorte à faire preuve d'intiative que votre position permet : s'il vous plaît aites cesser l'abattage à but commercial des phoques au Canada. Merci. Vous pouvez supprimer ce texte et mettre le vôtre, ou ajouter ce que bon vous semble. Je vous demande instamment de ne pas être insultant... même si l'envie vous démange ! A la fin de votre message : n'oubliez pas de le signer avec votre nom, prénom, adresse si vous le voulez... (personnellement j'indique seulement ma ville et mon pays). Humane Society International 15 mars 2012
  3. Appel au gouvernement canadien de mettre fin à ce massacre PETITION TERMINEE VOIR SUIVANTES Chaque année, le gouvernement canadien autorise les chasseurs à chasser et à tuer des milliers de bébés phoques pour leur fourrure. Ces bébés sont sans défenses aucunes... Et des centaines d'entre-eux sont empalés avec des crochets métalliques, dépecés encore conscients et agonisent de longues minutes... CLIQUEZ ICI pour signer LA PETITION L'écrasante majorité des canadiens et de personnes compatissantes, partout dans le monde, veut que le massacre de ces bébés cesse. Pourtant le gouvernement canadien continue à utiliser l'argent des contribuables canadiens pour soutenir cette industrie moribonde. S'il vous plaît, dites au Premier Ministre Harper que les phoques ne doivent pas être soumis à cet abattage cruel et inutile. CLIQUEZ ICI pour signer LA PETITION Comment participer à cette pétition : Ajouter vos informationsdans les champs du formulaire et assurez-vous de personnaliser la lettre. Cliquez sur "Envoyer votre message" lorsque vous avez terminé. Voyez aussi la "pétition" précédente qui demande à la Russie de rester ferme sur sa décision d'interdire les produits dérivés du phoque, donc de la fourrure, sur son territoire. Fédération de Russie qui a d'ores et déjà annulé une importante commande.... Humane Society International (HSI) - 15 mars 2012
  4. RASSEMBLEMENT NATIONAL DE LA PROTECTION ANIMALE lancé par ALLIANCE anti CORRIDA et d'autres associations ou organismes oeuvrant pour la défense et la protection animale. Copies d'écran affiche de la manifestation (Alliance Anti Corrida) Parce que l'union fait la force et parce que 2012 sera l'année des élections, sept mouvements de défense des animaux ont pris l'initiative d'un rassemblement national à Nîmes, associés aux organisations de protection animale qui le souhaitent. L'objectif : mobiliser le grand public et présenter un manifeste aux candidats à la présidentielle. Pour les interpeller, un seul message : « En 2012, nous donnerons notre voix aux candidats qui prendront en compte la protection des animaux ! ». Cliquez ICI pour lire le manifeste Se rendre à la marche Cliquez ICI pour voir l'organisation des transports routiers Rappel utile : Covoiturage : http://www.protection-des-animaux.org/ipb/index.php?showforum=80 Informations pratiques : L’association Combactive tiendra un stand pour se restaurer et patienter avant le début de la manifestation. Le repas est à réserver, le paiement se fera sur place : contact@combactive.fr Rendez-vous avenue Feuchères (face à la gare) à 13h30. Départ du cortège à 14h30. En savoir plus : http://www.nos-voix-pour-les-animaux.fr Déroulement de la marche En tête du défilé, les représentants des organisations de défense animale porteront la banderole « Nos voix pour les animaux » pour un tour de la ville ponctué par de nombreuses surprises. L'événement sera clôturé par la communication des premières réponses au manifeste, des prises de parole et un concert-animation. Le tee-shirt de la journée sera vendu sur place à prix coûtant (8 €) et offert aux militants qui participeront activement au défilé (prévoir un pantalon et un sous-pull de couleur noire et vous faire connaître à votre arrivée avant 14h au point de rencontre). Seule la présence physique de chacun fera la différence. Ensemble, faisons de cette action une réussite pour faire entendre la voix de ceux qui n’en n’ont pas ! Source : Alliance AntiCorrida.fr mars 2012
  5. Des sels fondus sont utilisés dans certaines centrales solairesthermodynamiques pour stocker de la chaleur et produire de l’électricité la nuit. La société américaine Halotechnics a développé trois nouveaux mélanges (composés de sels ou de verres) permettant d’accroître la rentabilité des installations. Le coût du kilowattheure solaire pourra peut-être bientôt rivaliser avec celui des centrales à carburant fossile. Le soleil est une source intarissable d’énergie pour notre planète. Deux types de centrales l’exploitent au mieux pour produire de l’électricité : photovoltaïque et thermodynamique. Elles font cependant face à deux problèmes majeurs, qui sont le coût de production élevé (avec une production intermittente) et la dépendance au jour et à l'état de la couverture nuageuse. Les centrales thermodynamiques concentrent les rayons solaires, grâce à un jeu de réflecteurs, sur un fluide caloporteur. Celui-ci transmet alors sa chaleur à un circuit d'eau dont la vapeur alimente une turbine. Ce dispositif présente un avantage de taille par rapport à son concurrent photovoltaïque : la chaleur peut être stockée le jour pour produire du courant la nuit. Pour ce faire, l'énergie solaire est utilisée pour élever la température de mélanges de sels fondus, jusqu’à une température de 565 °C, stockés dans des réservoirs isothermes. À la nuit tombée, ils passent au travers d’échangeurs thermiques où ils provoquent l’évaporation de l'eau alimentant les turbines. ... La société Halotechnics développe trois nouveaux composés permettant dans un premier temps de diminuer les coûts de production puis, dans un second temps, d’augmenter les capacités de stockage de la chaleur - Le premier assemblage ne nécessite aucune modification dans les centrales existantes. Il présente les mêmes caractéristiques que les produits employés à ce jour (fonte à 300 °C et température maximale de 565 °C) mais… il coûte 20 % moins cher. Sachant qu’une installation américaine classique utilise 30.000 tonnes de sels à 1.000 dollars l’unité, les économies pourraient être considérables. - Le deuxième composé correspond à un mélange de sels amélioré. Sa principale caractéristique : il peut chauffer jusqu’à 700 °C (en gardant une température de fusion de 300 °C). Une plus grande quantité d’énergie thermique pourrait être stockée sans changer la taille des installations. Son utilisation ferait passer le rendement des centrales de 42 à 48 %. Il faut toutefois voir si les structures actuelles peuvent contenir un liquide si chaud. - Le troisième produit se compose d’un verre particulier. Il fond à 400 °C et peut être chauffé jusqu’à 1.200 °C ! Le rendement des centrales pourrait alors passer à 52 %. Un problème de taille s’oppose à son exploitation : les installations solaires actuelles ne sont pas conçues pour supporter de telles températures. Il faut donc en concevoir des nouvelles. Son utilisation ne sera pas effective avant plusieurs années mais il a le mérite d’offrir de belles perspectives d'avenir pour la filière. L’emploi de mélanges supportant de très hautes températures est économiquement avantageux pour plusieurs raisons. Un même volume de stockage abriterait trois fois plus d’énergie thermique, abaissant les coûts d’emmagasinage. Par ailleurs, le nombre de miroirs requis pourrait également diminuer de 25 % (selon l’entreprise), faisant ainsi baisser les coûts de construction des installations. Finalement, une meilleure exploitation des turbines la nuit accélèrerait l’amortissement des centrales. Futura Sciences 14/03/2012
  6. Dans les eaux peu profondes de la Malaisie et de Singapour, des coraux des genres Acropora et Pocillopora ont été surpris à s’acclimater à des températures qui, normalement, les affaiblissent fortement et leur font perdre leurs couleurs. Un syndrome connu sous le nom de blanchiment du corail. Les analyses d'une équipe scientifique internationale ont porté sur les populations de coraux de trois régions : au nord de l'île de Sumatra (Indonésie), près de l'île de Tioman (Malaisie) et au sud de Singapour. Celles qui avaient déjà subi une forte variation des températures au cours de l’année 1998, provoquant un phénomène important de blanchiment, ont mieux répondu à une nouvelle augmentation des températures en 2010. Les résultats de l'étude sont présentés dans Plos One. Pourquoi les coraux blanchissent-ils ? À faible profondeur et au niveau des tropiques, ils sont très souvent en symbiose avec des microalgues unicellulaires. Ces organismes leur apportent des nutriments et de l’oxygène, en échange d’un support proche de la surface. La symbiose est fréquente dans les eaux chaudes où le plancton se fait rare, et où les coraux sont dépendants de l’apport alimentaire des algues. Mais lorsque les températures varient fortement, les coraux mettent fin à la symbiose et ne peuvent donc pas subvenir seuls à leurs besoins. Ils s’affaiblissent beaucoup, ce qui se traduit par une perte de couleur. C’est ce qui est arrivé en 1998. Dans certaines régions de la Malaisie (île Tioman, à l’est du pays) et de Singapour, les coraux – et plus particulièrement ceux qui possèdent une croissance rapide comme Acropora ou Pocillopora – avaient été victimes de blanchiment. Mais cet épisode tragique leur a finalement été salvateur puisqu’il leur a permis de mieux se préparer aux suivants et notamment à celui de 2010. Ainsi, au site de Pulau Weh, au nord de l’île de Sumatra, 94 % des individus du genre Acropora ont été retrouvés morts, contre seulement 5 et 28 % respectivement à Singapour et l’île de Tioman pour des variations de températures similaires. Cette faculté d’adaptation est un phénomène plutôt inattendu car on pensait les coraux incapables de supporter deux augmentations successives de la température de l’eau. Toutefois, il ne faut pas se réjouir trop vite. Ces êtres vivants particulièrement ragiles ne sont pas confrontés uniquement au réchauffement de l’eau. La pollution, les maladies ou l’acidification des océans jouent également en leur défaveur. En outre, les résultats observés au cours de cette étude ne concernent que certains genres de coraux. Futura Sciences 14/03/2012
  7. Selon une étude qui vient d’être publiée aux Etats-Unis, les rats seraient aussi efficaces que les humains pour utiliser des informations provenant de différentes sources sensorielles afin de prendre la meilleure décision. Si les recherches avaient déjà démontré l'intelligence des rats, ces animaux seraient encore plus doués que ce qu'on ne pense. En effet, selon une étude parue dans le Journal of Neuroscience, les rats sont capables de prendre de bonnes décisions en intégrant une série de signaux multi-sensoriels. La recherche qui a été menée a permis de prouver que "ce mécanisme est similaire chez les rongeurs" et chez les humains, souligne Anne Churchland, professeur adjointe de neurosciences au laboratoire Cold Spring Harbor et principale auteur de l'étude. Les résultats obtenus indiquent même que les rongeurs seraient tout aussi habiles que l’homme à ce jeu-là face à une situation stressante. Une avancée qualifiée d'"emballante" par la spécialiste qui explique que celle-ci laisse penser que les mêmes circuits neurologiques issus de l'évolution sont responsables de ce comportement similaire chez l'homme et le rat. "En observant ce comportement chez les rongeurs, nous pouvons explorer ses racines dans les cellules nerveuses, chose qui n'est pas possible chez les humains", précise le professeur de neurosciences cité par l'AFP. Ainsi, "les résultats de cette recherche vont permettre d'élaborer un modèle d'étude pour faire avancer la compréhension des processus multi-sensoriels du cerveau, dont les dysfonctionnements paraissent jouer un rôle important dans les différentes formes d'autisme", expliquent les auteurs. Maxisciences 14/03/2012
  8. Pour ceux qui le souhaitent, je pense aux plus jeunes, Cliquez ICI pour connaître la liste des amphibiens de France. Il y a 38 espèces françaises d'Amphibiens. Chaque espèce porte un nom français (appelé aussi nom vernaculaire), dont il existe souvent de nombreux synonymes. Quelques rappels sur la classification : Pour que dans le monde entier, il ne puisse pas y avoir de confusions, les espèces sont aussi dénommées par un couple de mots latins officiels : le nom de genre (en majuscule), suivi du nom d'espèce (en minuscule). A la suite de ce nom latin officiel, figure le nom de la première personne qui a décrit l'espèce après 1758 (aucune description qui préçédait la publication du Systema naturae de Linné en 1758 n'a été prise en compte) et la date officielle de sa description. Au fil du temps, les classifications s'affinent et les noms latins peuvent changer. Si le nom de genre est modifié depuis sa première description, la parenthèse disparait, mais le nom du découvreur et la date restent inchangés... La suite sur le site : Passion amphibiens... Edouard6... bonne lecture et bonne découverte !
  9. A Ormoy-la-Rivière dans le sud de l'Essonne, une brigade de bénévoles s'active pour tenter de protéger les crapauds. En pleine saison des amours, les batraciens n'hésitent pas à s'aventurer pour se reproduire, au risque de se faire écraser sur les routes. Alors que les prémices du printemps sont apparus depuis peu, la saison des amours, elle, a débuté depuis plusieurs semaines pour les crapauds et autres amphibiens. Mais loin d'être une partie de plaisir, cette saison est souvent synonyme d'hécatombe pour les batraciens qui quittent leur abri hivernal pour rejoindre un point d'eau où s'accoupler et pondre leurs oeufs. Les trajets menant vers leur vie aquatique traversent très souvent des routes où circulent des centaines de voitures par jour, leur laissant très peu de chances de survie. "Quand elles ne les écrasent pas, les voitures les retournent par leur vitesse et la peau du crapaud, très collante, reste scotchée au bitume. C’est la mort assurée. Au-delà d’une voiture par minute, les crapauds n’ont aucune chance", explique Daniel Prugne, de l’Association intercommunale des naturalistes du Val d’Orge (AINVO) cité par 20minutes.fr. Heureusement, de nombreux habitants ont constaté le massacre et ont aujourd'hui décidé d'agir. A l'instar des Hauts-de-Seine dont nous parlions il y a peu, l'Essonne a également décidé de se mobiliser pour sauver les crapauds amoureux. Une brigade SOS Crapauds s'est ainsi formée à Ormoy-la-Rivière, près d'Etampes dans le Sud du département et a lancé les opérations depuis plusieurs semaines. Le but : protéger la reproduction d'une colonie estimée à plus de 3.000 crapauds, comme l'explique le blog de la brigade. Pour cela, l'équipe de bénévoles a entrepris la construction de "crapaudromes" dont le principe est assez simple. Une bâche d'une trentaine de centimètres de hauteur et de 700 mètres de long a été installée le long de la route. Leur trajet bloqué, les crapauds sont alors obligés de longer la bâche et finissent par tomber dans des seaux enterrés tous les 10 mètres. Les bénévoles interviennent ensuite, essentiellement le matin, pour vider les seaux et faire traverser les batraciens. L'an dernier, le dispositif a permis de sauver pas moins de 3.500 crapauds mais 500 y ont quand même perdu la vie. Hier, SOS Crapauds a ainsi indiqué que pour l'heure 895 crapauds étaient descendus, en comptant ceux tombés dans les seaux, ceux qui ont été vus rejoignant la rivière et ceux qui sont morts. Mais certains "petits malins" parviennent encore à descendre "à la barbe" des bénévoles et "sans encombre". "On a limité la casse depuis deux ans, avant on voyait plein de crapauds écrasés", témoigne Odile une habitante qui avait alerté sur le nombre de crapauds trouvés morts sur cette route communale. "Les crapauds sont totalement obsédés, au printemps ils s’accrochent à tout ce qui bouge. Dans les mares, les femelles ont parfois six ou sept mâles en même temps sur le dos. Mais quand ils se font écraser avant de s’être reproduits, on estime qu’on perd un tiers des effectifs chaque année", ajouteMarc Giraud, vice-président de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) cité par 20minutes.fr. Pourtant, les crapauds sont particulièrement utiles car "quand ils sont têtards, ils mangent les larves de moustiques, et adultes ils mangent les limaces et les escargots, c’est une aide pour les jardiniers", précise le spécialiste. Si le Conseil général de l’Essonne participe à l’installation de bâches, les associations regrettent que l'engagement des pouvoirs publics restent si timides. D'autant plus que le ramassage des seaux n'est pas sans risques pour les bénévoles, eux aussi exposés à la circulation, ni pour les conducteurs qui peuvent freiner brusquement, déraper voire faire du "crapauplanning", comme l'appelle Marc Giraud. Outre les associations, l'Aspas appelle ainsi tous ceux qui le peuvent à participer à l'effort et prodigue pour cela quelques conseils sur son site. Maxisciences 14/03/2012
  10. Dans quatre ans, les rhinocéros pourraient avoir totalement disparu d'Afrique du Sud. Un scénario inéluctable si le pays ne parvient pas à lutter plus efficacement contre le braconnage intensif de l'espèce menacée. Si le braconnage continue de décimer les rhinocéros à son rythme actuel, l'espèce aura disparu d'Afrique du Sud d'ici quatre ans, alerte Karen Trendler. Surnommée "Maman rhino" après avoir pris soin de 200 petits rhinos à Pretoria, cette spécialiste sud-africaine des soins vétérinaires d'urgence ouvrira bientôt les portes d'un orphelinat pour accueillir les bébés dont les mères ont été tuées. Elle mène en ce moment une campagne pour récolter des fonds en faveur de cet orphelinat. "Je déteste être alarmiste ou envisager le pire, mais si le braconnage continue à ce rythme, dans les prochains mois, la population de rhinocéros va baisser et nous assisterons à son extinction, certains disent en 2015", rappelle-t-elle à l'AFP. "Nous en sommes seulement aux trois premiers mois de l'année, et il y a déjà 109 tués. Cela nous met tous tellement en colère", explique Karen Trendler. Le braconnage n'a cessé de s'intensifier ces dernières années. Il est de plus en plus organisé. Récemment, quatre braconniers infiltrés dans le parc national Kruger, la plus grande réserve animalière d'Afrique du Sud, ont été arrêtés. Le pays amplifie sa lutte, en déployant des centaines de soldats notamment. Mais la demande en cornes de rhinocéros est de plus en plus importante. "Avec la croissance économique en Asie, les gens ont plus d'argent pour acheter des soins de médecine traditionnelle et la croyance dans les vertus de la corne contre le cancer est malheureusement en vogue", déplore Karen Trendler. "Il faut ajouter à ça l'aspect le plus sinistre de l'affaire qui consiste à faire des stocks en prévision de l'extinction de l'espèce, ou du moment où la population de rhinocéros chutera faisant monter le prix des cornes", explique-t-elle. Le refuge qu'elle s'apprête à créer doit être installé dans la réserve de Mokopane, dans le Limpopo au nord du pays. Il sera doté d'une unité de soins intensifs, de couveuses, et sera surveillé par des caméras. Une fois soignés et suffisamment forts pour reprendre leur liberté, les petits rhinocéros retrouveront la vie sauvage. Maxisciences 14/03/2012
  11. Une tasse de café, c'est 140 litres d'eau selon "l'empreinte eau" du WWF -----> Quand j'ai lu l'article... j'ai halluciné ! "L'empreinte eau" d'une tasse de café équivaut à 140 litres d'eau, affirme mercredi le WWF-France en appliquant son indicateur, mis au point avec l'Université de Twente (Pays-Bas) qui tient compte de l'impact de toute la chaîne de production sur la ressource eau douce. Le chiffre de 140 litres pour une tasse de café comprend, selon l'ONG, l'eau utilisée pour faire pousser le plan de café, le récolter, le transporter, l'emballer, le vendre et le préparer. Cela inclut également le volume d'eau nécessaire à la fabrication de la tasse dans laquelle il sera bu. Si vous rajoutez du lait et du sucre dans le café et que vous le versez dans une tasse à emporter, l'empreinte eau passe à 200 litres, avec des variantes si le sucre est blanc provenant de betteraves ou roux issu de cannes à sucre. En moyenne, une personne utilise 70g de sucre par jour, cela représente l'équivalent de 100 litres d'eau. ... L'indicateur est décliné en trois couleurs : - bleue, correspondant à la consommation des eaux de surface et des eaux souterraines, - verte pour la consommation des eaux de pluie, notamment par évaporation dans les cultures agricoles, - et grise pour le volume d'eau douce requis pour diluer les polluants. L'empreinte eau de production de la France, c'est à dire l'eau utilisée sur le territoire pour la production de biens et services, s'élève à 90 milliards de m3 par an, selon les calculs de l'ONG. Les cultures agricoles représentent 86% et les céréales, à elles seules, la moitié de cette empreinte eau de production. Le Midi-Pyrénées et l'Aquitaine sont les deux régions affichant la plus forte empreinte eau bleue en France, en raison des besoins en irrigation notamment pour le maïs, grand consommateur d'eau. Quant à l'empreinte eau d'un consommateur français, elle s'élève à 1.786 m3 par an, soit l'équivalent du volume intérieur de deux Boeing 747, indique le WWF. Si l'essentiel de cette empreinte est d'origine agricole, un gros tiers (36%) correspond à la consommation de viande, par le biais du maïs et du soja cultivé pour nourrir le bétail, et 10% au lait via les fourrages. A l'échelle mondiale, la production de bétail compte pour 23% de l'eau consommée dans l'agriculture, soit l'équivalent de plus de 1.150 litres d'eau par personne et par jour, toujours selon le WWF-France. Pour tous les ingrédients qui entrent dans la composition du hamburger, l'empreinte grimpe à 2.400 litres. Côté vêtement, l'indicateur annonce qu'un T-shirt en coton de 250 g affichera une empreinte eau de 2.700 litres nécessaires à sa production. Sciences et Avenir 14/03/2012
  12. De petits mammifères se sont taillés une place dans l'évolution à coups de molaires C'est en perfectionnant sans cesse leurs dents pour mieux se nourrir de plantes que des petits mammifères préhistoriques similaires aux rongeurs actuels, les Multituberculés, ont commencé à prospérer bien avant la disparition des dinosaures, suggère une étude publiée mercredi. Traditionnellement, les paléontologues considèrent qu'il aura fallu attendre l'extinction massive des dinosaures voici environ 66 millions d'années pour que des niches écologiques se libèrent et que l'évolution des mammifères explose. Avant cela, les mammifères primitifs n'auraient été que des petites créatures nocturnes et insectivores, sous pression constante de ces terribles prédateurs reptiliens. Cependant, au moins un ordre de mammifères a commencé à se diversifier 20 millions d'années avant la disparition des dinosaures, à la fin du Crétacé, et leur a survécu bien longtemps. Selon les recherches dirigées par Gregory Wilson, paléontologue à l'Université de Washington à Seattle (Etats-Unis), cet exploit serait notamment lié à leur dentition en constante évolution. "Ces mammifères ont été capables d'évoluer rapidement en termes de nombre d'espèces, de taille et de formes de dents, ce qui a influencé ce qu'ils pouvaient manger", estime-t-il. Plus précisément, c'est en développant et en multipliant les bosses ("tubercules") situées à la surface de leurs molaires que les différences espèces de Multituberculés auraient si bien réussi. Car ces dents leur permettaient de se nourrir essentiellement des plantes à fleurs (Angiospermes) qui commençaient à se généraliser à la surface de notre planète. Voici environ 170 millions d'années, les Multituberculés avaient à peu près la taille d'une souris. Puis, les plantes à fleurs ont commencé à apparaître sur Terre (il y a 140 millions d'années) et ces petits animaux de seulement quelques grammes se sont mis à grandir, certaines espèces ayant atteint la taille d'un castor pesant 5 kg. La mâchoire des Multituberculés était incapable de mouvement latéral et ils mâchaient en frottant leurs dents d'avant en arrière, d'où l'intérêt pour eux de multiplier les aspérités de leurs molaires pour mieux broyer les végétaux. Gregory Wilson et son équipe ont ainsi modélisé en 3D les dents de 41 espèces de Multituberculés et ont conclu que plus ces espèces se diversifiaient et évoluaient, plus elles avaient tendance à développer des "bosses" sur les molaires, au détriment de leurs prémolaires tranchantes qui devenaient de moins en moins proéminentes au fil du temps. Alors que les carnivores ont une structure dentaire assez simple, avec environ 110 "bosses" par rangée de dents, celle des Multituberculés est devenue de plus en plus complexe, certaines espèces ayant affiché jusqu'à 348 bosses par rangée de dents, souligne le chercheur. Plus tard, d'autres types de mammifères, comme les primates ou les ongulés, se sont adaptées eux aussi pour consommer davantage de végétaux. Mais au lieu de multiplier les aspérités sur leurs molaires, ils ont développé des prémolaires plus complexes dotées de davantage de bosses, indique l'étude, publiée par la revue britannique Nature. Après l'extinction des dinosaures, primates, ongulés et rongeurs ont fini par prendre le dessus sur les Multituberculés. Moins compétitifs que leurs concurrents, ces derniers se sont à leur tour éteints voici quelque 34 millions d'années. AFP / Sciences et Avenir 14/03/2012
  13. Des militants d'ONG ont ouvert le Forum alternatif mondial de l'eau, mercredi à Marseille, en installant un barrage factice sur l'escalier de la gare Saint-Charles, dans le centre-ville, pour dénoncer les dégâts de l'hydroélectricité. De grands tissus bleus ont été déployés sur les marches pour symboliser une rivière s'écoulant jusqu'à un barrage gonflable, derrière lequel des militants, déguisés en animaux ou en ouvriers de multinationales, se sont couchés en feignant d'être morts, avant de reprendre vie pour détruire le barrage. "Quand les barrages arrivent, il n'y a plus d'eau, ni vie en aval", a expliqué Ronack Monabay, de l'ONG Les Amis de la Terre, pointant les déplacements de population, l'immersion de terres agricoles et de forêts et la diminution des ressources halieutiques occasionnés par les grands barrages. "C'est un avant-goût de ce qui va être débattu durant le Forum alternatif qui s'ouvre cet après-midi", a-t-il ajouté, dénonçant "l'illégitimité" du Forum mondial de l'eau qui se tient toute la semaine à Marseille. "Il est aux mains des multinationales qui essaient de remplacer les instances de négociation légitimes, notamment onusiennes. Les ONG qui participent au Forum mondial ne lui servent que de caution", a-t-il estimé. Le Forum des ONG attend environ 2.500 participants pour proposer une véritable "alternative" au forum officiel, où il y a "trop de groupes d'intérêts qui ont une place à prendre dans un marché de l'eau promu par les instances internationales", affirme Rodrigue Olavirria, de l'association France-Libertés. "Concrètement, on va discuter. Il y aura des représentants des Etats qui vont venir, bien sûr la société civile... On va proposer que lors de la déclaration finale (du Forum officiel, ndlr), on parle maintenant de l'eau en tant que droit humain fondamental, comme cela a été établi dans la résolution de juillet 2010 qui a été présentée par la Bolivie et qui a été approuvée à l'assemblée générale des Nations unies", ajoute-t-il. Sur les marches de l'escalier qui mène à la gare, banderoles, tee-shirts et slogans criés par les participants, venus de nombreux pays, réclament de "ne pas céder l'eau aux multinationales", affirment que "les barrages ne sont pas propres" et prônent une utilisation des "rivières pour la vie, pas la mort". Un dépliant évoque des projets de barrages - Bujagali en Ouganda, Nam Theun 2 au Laos, Jirau au Brésil - en demandant "à qui profitent vraiment les grands barrages ?" Il demande une réorientation des financements vers une petite hydroélectricité adaptée aux besoins des populations locales, et non destinée à alimenter de grosses usines dont la production est exportée. Tuba Kilic, coordinatrice de l'Association pour la Nature de Turquie, brandit une pancarte demandant l'arrêt de la construction du barrage d'Ilisu sur le fleuve Tigre, dans le sud-est du pays, car il "menace la Mésopotamie". Sciences et Avenir 14/03§2012
  14. Un crocodile cubain de 60 cm a été désigné mercredi au zoo de Rome "ambassadeur de la défense de l'environnnement", en présence de diplomates cubains à Rome et d'un représentant du pape, avant son retour dans sa patrie d'origine où Benoît XVI sera en visite dans 12 jours. ... le président de la Fondation "Bioparco di Roma", Paolo Giuntarelli, a déclaré que le jeune "crocodylus rhombifer", âgé de deux ans, était "un ambassadeur pour la défense de l'environnement" et aussi "de paix et de solidarité". Le "geste de restitution" de ce crocodile qu'un Italien avait capturé lors d'un voyage à Cuba et emmené chez lui avant qu'il ne soit confisqué fin 2011 par des fonctionnaires de l'Office italien des forêts dans le nord de l'Italie, veut "indiquer que l'homme doit être le sage administrateur de la nature, en cessant de la saccager", a dit M. Giuntarelli. Il a rappelé les vicissitudes vécues par le reptile parti de l'île enveloppé dans une chaussette à l'intérieur d'une valise. Le substitut à la secrétairerie d'Etat, Mgr Giovanni Becciu, ancien nonce à Cuba, a rappelé que le crocodile avait été présenté au pape Benoît XVI en janvier, lors d'une audience générale. L'importance que le pape a accordé à ce crocodile "symbolise l'amour de la nature" que défend l'Eglise qui souhaite "une augmentation de l'engagement" de la communauté internationale pour sa protection. "Je souhaite un bon voyage au crocodile, je suis certain que le peuple de cette île magique et enchantée saura aussi lui réserver un accueil chaleureux". Le pape Benoït XVI se rendra à Santiago de Cuba et à La Havene du 26 au 28 mars prochain. ... Le crocodile, qui n'a pas encore de nom --des enfants d'écoles italiennes et cubaines devraient lui en trouver un lors d'un concours, selon le Bioparco-- doit repartir le 23 mars pour Cuba, jour où Benoît XVI partira pour le Mexique, première étape de son voyage en Amérique latine Sciences et Avenir 14/03/2012
  15. Les Amis de la Terre ont dénoncé "l'hypocrisie" et "l'irresponsabilité" des pays développés, qui demandent à la Chine d'augmenter ses quotas d'exportation de terres rares alors qu'ils devraient freiner la demande mondiale en "encadrant l'industrie des nouvelles technologies", dans un communiqué publié mercredi. Mardi, les Etats-Unis, l'Europe et le Japon ont porté plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce contre la Chine, accusée de limiter de façon abusive ses exportations de terres rares. Les terres rares sont des éléments chimiques permettant d'accroître la miniaturisation, de fabriquer des écrans extra-plats ou de réduire les frottements des aimants dans les moteurs. Elles sont présentes à un infime pourcentage dans la roche mère, ce qui implique, rappellent les Amis de la Terre, "des moyens importants et des techniques lourdes d'extraction". Bien que les terres rares soient réparties de façon assez homogène dans le monde, les mines chinoises fournissent plus de 95% de la production mondiale. "Les pays développés n'extraient pas de terres rares chez eux car les dégâts environnementaux seraient considérables et les conditions de travail très difficiles", ce qui est "inacceptable pour l'opinion publique", souligne Sylvain Angerand. Mais alors "pourquoi l'accepter en Chine ?", demande-t-il. Les Amis de la Terre dénoncent "l'irresponsabilité des pays développés qui d'un côté incitent à la consommation et de l'autre refusent d'assumer les impacts environnementaux et sociaux qui en découlent". "Plutôt que de faire pression sur la Chine pour qu'elle augmente ses quotas d'exportation de terres rares, les pays développés devraient remettre en cause leurs modes de consommation et encadrer l'industrie des nouvelles technologies", estime l'ONG, relevant que les produits high-tech, vendus à grand renfort de publicité, "sont obsolètes en quelques mois". Pour "réduire la demande mondiale" et "mettre un frein à l'extraction de ressources naturelles", Camille Lecomte, chargée de campagne, demande aux entreprises de "sortir des logiques d'obsolescence programmée" et de "rendre réparables les produits mis sur le marché". Sciences et Avenir 14/03/2012
  16. Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a lancé un appel au public afin d'obtenir son soutien pour le redémarrage des réacteurs nucléaires après la catastrophe de la centrale Fukushima Dai-ichi en mars 2011. La Commission japonaise de sûreté nucléaire va donner les résultats des tests de résistance effectués sur les 2 réacteurs de la centrale de Oh-i, au centre du Japon. S'exprimant devant la Diète mercredi, le premier ministre a indiqué que la remise en activité des réacteurs dépendrait de la capacité du gouvernement à convaincre les habitants locaux de leur sûreté. L'ensemble des 54 réacteurs nucléaires du Japon seront au repos fin avril lorsque les 2 derniers seront désactivés afin de subir des inspections de routine. NHK 14/03/2012
  17. L'année dernière, la Thaïlande a connu ses plus graves inondations depuis plusieurs décennies. Pendant sa visite au Japon la semaine dernière, la première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra a insisté sur le fait que la catastrophe de 2011 ne se reproduirait pas et que des mesures avaient été mises en place à cet effet, y compris des projets de construction de digues ainsi que pour élever les routes afin de protéger les zones industrielles et de regagner la confiance des autorités et des entreprises japonaises. Nous nous sommes entretenus de ces questions avec Komsan Maleesee, professeur assistant et vice-président de la faculté d'ingénierie de l'Institut du Roi Mongkut's de technologie Ladkrabang, en Thaïlande. Radio Japon : Tout d'abord, est-il possible qu'un désastre de cette ampleur survienne encore cette année? Komsan Maleesee : Si vous me posez la question, je vous dirais sans penser me tromper que la plus grande partie du territoire ne subira pas d'inondations d'une gravité comparable à celles de l'an dernier car le niveau des précipitations ne sera pas supérieur. La catastrophe a été causée par les pluies les plus importantes que nous ayons connues ces 20 à 30 dernières années. Mais d'après nos prévisions, de fortes averses ne tomberont pas de manière continue tous les ans, ce qui diminue les risques pour 2012. De plus, le gouvernement est en train de mettre en oeuvre des mesures préventives de gestion des eaux, à la lumière des expériences du passé. Certaines d'entre elles sont déjà en place. Radio Japon : Quelle est la situation au niveau des municipalités ? Komsan Maleesee : C'est une question très importante. Celles-ci ne doivent pas se contenter d'attendre l'aide gouvernementale. Dans de nombreux pays, tel le Japon, la population prend part à des exercices organisés pour prévenir les désastres. Les municipalités thaïlandaises commencent à s'inspirer de ce modèle et ont créé l'année dernière une association dénommée Centre de prévention des désastres. Les populations qui habitent en amont des fleuves établissent des contacts avec celles qui résident à l'embouchure. Des réunions sont organisées pour discuter des moyens de protection et d'entraide. Radio Japon : Quel est votre principal sujet d'inquiétude ? Komsan Maleesee : C'est le manque de coordination entre le gouvernement central et les municipalités. Le processus est unilatéral. Le gouvernement veut bien faire mais il doit fournir davantage d'efforts pour améliorer la coordination. Il devrait notamment diffuser l'information de manière à ce que les Thaïlandais comprennent ses actions et ses intentions. Ils retrouveraient ainsi confiance en lui et cela permettrait de déboucher sur une solution durable. Radio Japon : Vous venez de lire le point de vue de Komsan Maleese, professeur assistant et vice-président de la faculté d'ingénierie de l'Institut du Roi Mongkut's de technologie Ladkrabang, en Thaïlande. NHK 14/03/2012
  18. BelleMuezza

    GAZ à effet de serre

    L'effet de serre est un phénomène naturel important. La terre reçoit une quantité d'énergie importante chaque jour. Cette énergie est en partie renvoyée vers l'espace, par les nuages, le sol. Une partie de cette énergie est absorbée par l'atmosphère grâce à ce qu'on appelle l'effet de serre. Les principaux agents de cet effet de serre sont les nuages (15%), la vapeur d'eau (55%) et les autres gaz (30%). Ils piègent l'énergie sur terre permettant de maintenir sur terre une température moyenne qui a permis à la vie de se développer. Sans cet effet de serre, la température moyenne serait de -18°. Elle est aujourd'hui de 15°. L'effet de serre est donc indispensable, il joue aussi un rôle important pour le climat! Quels sont les principaux gaz à effet de serre? Les principaux gaz à effet de serre présents naturellement dans l'atmosphère sont la vapeur d'eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), l'ozone (03), le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O). Mais les activités humaines et l'activité industrielle sont à l'origine d'émissions additionnelles de gaz à effet de serre: -le CO2, -le méthane, - le protoxyde d'azote en particulier et aussi des gaz synthétiques fluorés qui participent au renforcement de l'effet de serre. Ce sont ces gaz additionnels (supplémentaires) qui concourrent au réchauffement climatique... Mais pas seulement : le réchauffement climatique est aussi dû à l'érosion naturelle, à la déforestation (ou déboisement si tu préfères), à l'augmentation de la population, à l'accroissement des activités humaines lié à l'augmentation de la population. Tout ça réuni génère un déséquilibre de la biodiversité autant animale que végétale. La terre, l'eau et l'air (pour faire simple) n'arrivent plus à complètement résorber ces excès de gaz... Comme il n'y a plus assez d'arbres pour absorber l'excès de carbone, entre autres, ce gaz (comme les autres) se concentre dans l'air et donc augmente l'effet de serre naturel. Et plus ces gaz montent haut dans l'atmosphère, plus ils agissent comme un effet miroir. Certains gaz provoquent même des trous dans d'autres couches de gaz qui protègent la terre... Tu as certainement entendu parler de la couche d'ozone... qui nous protège des rayons ultraviolets... Petit rappel sur les différentes couches de l'atmosphère terrestre : L'atmosphère est divisée en plusieurs couches d'importance variable. Leurs limites ont été fixées selon les discontinuités dans les variations de la température, en fonction de l'altitude. De bas en haut : . La troposphère : la température décroît avec l'altitude (de la surface du globe à 8-15 km d'altitude) ; l'épaisseur de cette couche varie entre 13 et 16 km à l'équateur, mais entre 7 et 8 km aux pôles. Elle contient 80 à 90 % de la masse totale de l'air et la quasi-totalité de la vapeur d'eau. C'est la couche où se produisent les phénomènes météorologiques (nuages, pluies, etc.) et les mouvements atmosphériques horizontaux et verticaux (convection thermique, vents). . La stratosphère : la température croît avec l'altitude jusqu'à 0 °C (de 8-15 km d'altitude à 50 km d'altitude) ; elle abrite une bonne partie de la couche d'ozone ; la mésosphère : la température décroît avec l'altitude (de 50 km d'altitude à 80 km d'altitude) jusqu'à -80 °C. . La thermosphère : la température croît avec l'altitude (de 80 km d'altitude à 350-800 km d'altitude). . L'exosphère : de 350-800 km d'altitude à 50 000 km d'altitude. La couche d'ozone : Bien que faisant partie de la stratosphère, la couche d'ozone est considérée comme une couche en soi parce que sa composition chimique et physique est différente de celle de la stratosphère. L'ozone de la stratosphère terrestre est créé par les ultraviolets frappant les molécules de dioxygène, les séparant en deux atomes distincts (de l'oxygène) ; ce dernier se combine ensuite avec une molécule de dioxygène pour former l'ozone qui est est instable (bien que, dans la stratosphère, sa durée de vie est plus longue). Ce processus continu s'appelle le cycle ozone-oxygène. Il se produit dans la couche d'ozone, une région comprise entre 10 et 50 km au-dessus de la surface. Près de 90 % de l'ozone de l'atmosphère se trouve dans la stratosphère. OHEY Energie mars 2012Clique ICI si tu veux lire des informations détaillées. mais je ne suis pas sûre que tu comprennes... c'est déjà assez compliqué comme ça à expliquer... Par rapport aux différentes couches de l'atmosphère, je suis sûre que tu dois te demander comment on sait ça ? Les premières mesures de l'atmosphère actuelle se sont d'abord déroulées au sol, en plaine puis au sommet des montagnes. Le 19 septembre 1648, le beau-frère de Blaise Pascal, Florin Périer constate sur le Puy de Dôme que la pression atmosphérique diminuait avec l'altitude prouvant ainsi la pesanteur de l'air. Au XIXe siècle, le progrès scientifique permet de faire des mesures depuis des ballons puis des ballons-sondes permettant de découvrir l'existence de la stratosphère en 1899. Enfin, les engins spatiaux permettent d'accéder au-delà de l'atmosphère. Simple non... ! Ah, oui, normalement ce sont les arbres, les plantes, le sol et l'eau qui absorbent certains gaz. Mais comme il n'y a plus assez d'arbres (parce que des hommes détruisent des pans entiers de forêt) l'eau prend le relais pour absorber le surplus des gaz à effet de serre et les autres... Du coup l'eau aussi en prend un coup : elle s'acidifie que ce soit l'eau des océans, des rivières et même l'eau de pluie... Si rien n'est réellement fait (les intentions sont insuffisantes) ... Dans quelques centaines d'années, la vie sur terre sera impossible... car son atmosphère sera irrespirable ! La végétation et toute forme de vie ont toutes les chances de disparaître avant, très certainement, de se régénérer en espérant alors que les leçons seront tirées par les civilisations qui nous succèderont... Sous réserve toutefois qu'il y ait suffisamment d'indices identifiables et déchiffrables (les langues et moyens de communications peuvent changer, évoluer...) rapidement sur ce qui s'est passé à une époque lointaine de la leur... Tout est un éternel recommencement... pour tout ! Si tu as d'autres questions, aussi compliquée que celle-là, vois avec ta maman qui est bien plus calée que moi.... Un site intéressant qui parle des arbres et de l'effet de serre... Végétaux et Paysage... N'hésite pas à aller "jeter" un petit coup d'oeil si tu as le temps et la permission de maman... Sources : Wikipedia - Ohey Energie - et un peu de ce que je me rappelle...
  19. BelleMuezza

    GAZ à effet de serre

    Pardon mon petit bonhomme... Je n'avais pas vu ta question... Et toi de ton côté, tu as eu une réponse... A moins que tu aies oublié "aussi" de poser la question... En tous cas... Je ne me souviens pas que tu me l'aies posée... ailleurs qu'ici ! Je vais donc tenter de te répondre pour que tu comprennes mieux ! Et... gros bisous... de la part de ta petite mamy préférée !!!
  20. Ces trois poids lourds ont entériné, mardi, la création d'un centre de recherche de 180 personnes dédié à l'énergie solaire photovoltaïque à Saclay (Essonne) près de Paris. L'Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France (IPVF) "sera l'un des cinq plus grands centres de recherche mondiaux sur les dispositifs solaires photovoltaïques de nouvelle génération", avancent les partenaires dans un communiqué. Ce centre, dont la création était en projet depuis 2010, figure parmi les sept projets d'"instituts d'excellence sur les énergies décarbonées" retenus la semaine dernière par le gouvernement. La construction du site à Saclay - déjà un important pôle de recherche scientifique - est prévue pour 2013, a indiqué à l'AFP un porte-parole de Total. Parmi les partenaires figurent également le spécialiste d'instruments optiques Horiba Jobin Yvon et la société Riber (dépôt sous vide). Cliquez ICI pour lire la totalité de l'article Sciences et Avenir 13/03/2012
  21. Cent trente pays se sont engagés mardi au forum mondial de l'eau à Marseille (sud de la France) à accélérer la mise en oeuvre du droit universel de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, reconnu officiellement par l'Onu en juillet 2010. Dans leur "déclaration ministérielle de Marseille", adoptée à l'unanimité, les pays ont mis l'accent sur "l'accélération de la mise en oeuvre des obligations en matière de droits de l'Homme pour l'accès à l'eau potable et l'assainissement", alors que lors du précédent Forum en 2009 à Istanbul ce droit était encore contesté par plusieurs délégations. "Avant on considérait que l'accès à l'eau était un enjeu pour d'autres, aujourd'hui tous déclarent qu'il y a urgence à agir, la sonnette d'alarme est tirée", a souligné le ministre français de la Coopération Henri de Raincourt devant la presse. Il a présidé la journée ministérielle, avec 84 ministres qui ont fait le déplacement, lors de ce Forum qui clôturera samedi. Le texte de cinq pages est le fruit d'un consensus après trois années de négociations "qui prend en compte de nouvelles réalités: l'eau n'est plus une problématique séparée", a-t-il précisé. Le ministre a rappelé les liens étroits entre la consommation d'eau et la production d'énergie, l'utilisation de l'eau pour l'agriculture et fournir de la nourriture pour les 9,1 milliards d'habitants attendus sur la planète en 2050, autant d'eau de moins pour la consommation des personnes. Cependant, des voix discordantes se sont fait entendre peu après l'annonce de l'adoption "à l'unanimité" de la déclaration. Le ministre bolivien de l'Eau et de l'Environnement, Felipe Quispe Quenta l'a contestée. "On a exprimé notre désaccord lors de la rédaction de la déclaration et nous n'avons pas été entendus, la Bolivie n'accompagne pas cette déclaration ministérielle", a-t-il déclaré devant des journalistes. Selon lui, d'autres ont également exprimé leur désaccord dont son collègue de l'Equateur. Selon le ministre bolivien, il aurait fallu dire clairement que l'eau est une ressource "non privatisable". Son pays a été la scène de nombreuses manifestations pour défendre l'eau comme un bien public récemment. "On n'écoute pas les peuples, les organisateurs ne nous ont pas écoutés", a-t-il martelé. Des membres d'une ONG américaine, Food and Water Watch, ont réussi à pénétrer dans la session ministérielle mardi après-midi et ont constaté que l'on avait délibérément réduit le temps de parole du ministre bolivien lors de son intervention. De même l'ONG Council of Canadians a affirmé que la délégation ministérielle canadienne avait obtenu de modifier la formulation concernant le droit à l'accès à l'eau potable, alors que les populations autochtones de ce grand pays industrialisé vivent dans des conditions pires que celles des plus pauvres. Côté africain, le secrétaire exécutif du conseil ministériel africain pour l'Eau, le Gambien Bai-Maas Taan, a rappelé qu'il "ne peut y avoir de développement sans eau". "Nous allons maintenant rencontrer toutes les communautés une à une" pour nous assurer que le droit à l'accès à l'eau pour tous "soit mis en oeuvre", a-t-il indiqué. Une pétition de plus de 103.000 signatures, récoltées par l'ONG Solidarités Internationales réclamant la mise en oeuvre rapide de ce droit humain pour tous a été remise au ministre de la Coopération. "L'eau est au coeur de toutes les politiques", a assuré le ministre. Sciences et Avenir 14/03/2012
  22. Les stations GPS installées sur l'île de Santorin, en Grèce, montre que le volcan subit d'importantes déformations. Depuis environ un an, l'activité est pus intense sur ce supervolcan. L'une des stations GPS installées sur l'île de Santorin, des les Cyclades, en Grèce. (Georgia Tech) Santorin est un point chaud volcanique dont l’activité est en recrudescence. Depuis janvier 2011, une série de séismes a été enregistrée sur ce site, l’île de Santorin étant en fait les bords de la caldeira d’un supervolcan qui s’est effondré il y a 3.600 ans au cours d’une éruption majeure. D’après le géophysicien américain Andrew Newman (Georgia Tech, Etats-Unis) la chambre magmatique du volcan, son réservoir situé à 4 km de profondeur, est en train de se remplir. Cette chambre a enflé de 14 millions de mètres cubes depuis janvier 2011, selon Newman et ses collègues grecs, qui publient un article dans les Geophysical Research Letters. Le Santorin, qui était calme depuis sa dernière éruption en 1950, se déforme à des taux jamais observés auparavant, souligne Newman sur le site de son université. 20 stations GPS ont été installées depuis 2006 pour surveiller cette déformation. Depuis janvier 2011, les instruments situés au nord de l’île ont bougé de 5 à 9 cm, rapporte le chercheur. En l’état actuel des connaissances il n’est pas possible de dire si une éruption aussi violente que celle de l’époque Minoenne peut se produire et à quelle échelle de temps. D’après une étude réalisée par des géologues français sur le supervolcan du Santorin, d’énormes quantités de magma ont rempli la chambre magmatique au cours des 100 années qui ont précédé l’éruption il y a plus de 3.500 ans. Une durée relativement courte par rapport à la période de calme du volcan. Mais qui demeure très longue à l’échelle d’une vie humaine. Sciences et Avenir 14/03/2012
  23. Evènement promotionnel à Bruxelles pour les denrées alimentaires japonaises Le Japon a organisé mardi à Bruxelles un évènement destiné à restaurer la confiance dans la sécurité des produits alimentaires japonais après l'accident nucléaire de Fukushima, l'année dernière. L'ambassade du Japon en Belgique organisait l'évènement auquel ont participé plusieurs centaines de personnes. L'ambassadeur du Japon Jun Yokota a exprimé sa gratitude pour le soutien de l'Europe. Il a demandé à l'Union européenne d'assouplir les restrictions sur les importations de denrées alimentaires introduites après l'accident nucléaire, expliquant que le Japon avait effectué des tests d'innocuité stricts. Du sushi et d'autres produits alimentaires nippons, ainsi que du saké de Fukushima ont été servis. Un des visiteurs a déclaré que les produits alimentaires japonais étaient populaires en Europe et qu'il espérait que les restrictions seraient bientôt levées. Une autre a indiqué que la reconstruction risquait de prendre du temps mais qu'elle souhaitait du succès aux Japonais. NHK 13/03/2012
  24. M. Obama se montre ferme face à la Chine sur le dossier des terres rares Le président américain Barack Obama s'est dit prêt à adopter une attitude de fermeté dans un litige commercial au sujet des restrictions par la Chine de ses exportations de terres rares. Mardi, Barack Obama a indiqué que les entreprises américaines étaient lésées par des pratiques injustes. Il a ainsi critiqué Pékin dont les restrictions à l'exportation empêchent les compagnies américaines de disposer de métaux, intégrant des éléments rares, indispensables à la fabrication de produits high-tech. Le président américain a ajouté qu'il préfère le dialogue mais, qu'en cas de besoin, il agira pour protéger les travailleurs et les entreprises de son pays. M. Obama a fait ces remarques après que les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont annoncé, mardi, qu'ils avaient déposé une plainte contre la Chine devant l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce. NHK 14/03/2012
  25. Le régulateur américain du nucléaire va renforcer les mesures de sûreté La Commission américaine de régulation du nucléaire va étudier des mesures de sécurité supplémentaires pour les centrales nucléaires du pays, d'ici le milieu de l'année. Le président de la commission Gregory Jaczko a annoncé le plan dans un discours prononcé mardi, près de Washington. M. Jaczko a expliqué que les nouveaux règlements de sécurité annoncés la semaine dernière stipulaient l'amélioration par les centrales de leurs installations pour répondre à des urgences, dont des coupures de courant. Il a souligné que la commission renforcerait encore plus sa supervision des centrales nucléaires. L'accident nucléaire dont a été victime le Japon, ajoute M. Jaczko, met en évidence la nécessité de ne pas laisser se développer une situation où de nombreuses personnes seraient forcées d'évacuer. S'exprimant en conférence de presse, le président de la commission a déclaré que les directives de sûreté publiées la semaine dernière n'étaient qu'un premier pas en avant. NHK 14/03/2012
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