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Colombie: la justice lève l'interdiction des corridas à Bogota
BelleMuezza a posté un sujet dans Anti-corridas
Bogota, 3 sept 2014 (AFP) - La Cour constitutionnelle de Colombie a levé l'interdiction des corridas à Bogota, au nom de la défense de l'art, dans un jugement diffusé mardi soir. Le maire de la capitale, Gustavo Petro, un ancien guérillero de gauche, avait décrété il y a deux ans la prohibition de la tauromachie, afin de mettre fin à des "tortures et un traitement cruel envers les animaux".Mais la plus haute juridiction du pays, saisie par la corporation taurine de Bogota, a estimé que cette interdiction constituait une violation du "droit à la liberté de l'expression artistique !". Les textes de loi "ne permettent pas à l'administration municipale d'imposer une modification des spectacles taurins dans le but d'éliminer la mort du taureau", précise en outre le jugement, consulté par l'AFP. La Cour annule ainsi la décision du maire de suspendre unilatéralement le contrat de location des arènes de la ville, qui courait jusqu'en 2015, aux organisateurs de corridas. La municipalité de Bogota dispose désormais un délai de six mois pour permettre la reprise de l'activité taurine. La Colombie est, avec le Mexique, l'une des places fortes de la tauromachie en Amérique latine, où s'est étendue, comme en Espagne, la polémique sur ce type de spectacles. Dans l'Équateur voisin, la population a décidé en 2011 par référendum d'interdire la mise à mort des taureaux dans les arènes de Quito. Fondation 30 millions d'amis 3/9/2014 -
En Lozère, un vautour victime d’un tir a été épargné grâce à une opération chirurgicale. Aujourd'hui relâché, il est suivi grâce à une balise GPS dans le cadre d’un programme mené par la LPO*. 30 millions d'amis retrace le sauvetage de ce Gypaète barbu nommé Layrou. Un gypaète barbu posé sur des rochers. Lukius / domaine public Layrou, le jeune gypaète barbu victime d’un tir en juin 2014, va bien ! Retrouvé grâce à sa balise GPS puis opéré avec succès de l’aile gauche, ce vautour d’un an environ a recouvré la liberté le 28 août à Meyrueis (48). « Cette espèce menacée fait partie d’un Plan national d’actions mené par le ministère de l’Ecologie et bénéficie à ce titre d’un programme de protection » précise Raphaël Néouze, responsable de la LPO Grands Causses. Layrou a ainsi rejoint Jacinthe et Adonis, deux gypaètes plus jeunes lâchés en mai dernier sur le site de réintroduction lozérien. "Layrou a eu de la chance car le plomb a traversé l’os sans le casser, explique Raphaël Néouze. Le plomb a été extrait plutôt facilement et la cicatrisation de l’os n’a pas nécessité d’attelle ou de contention car l’os pouvait toujours soutenir le poids de l’aile". Placé en volière pendant plusieurs semaines, le jeune vautour reprend du poids - qui peut atteindre 5,5 à 6 kg pour 3 mètres d’envergure - et son aile gauche cicatrise. "La convalescence n’a pas eu d’effets néfastes sur le plumage et la musculature de l’oiseau - les plumes de vol ont tendance à tomber du membre blessé à cause du stress - ce qui explique qu’il ait été relâché si vite", estime le responsable du site. Le jour de son envol, Layrou a été équipé d’un nouvel émetteur GPS, placé sur le bas du dos à l’aide d’un harnais. Cette balise permet de suivre et d’analyser ses déplacements, géolocalisés au quotidien sur le site Internet dédié à la réintroduction dans les Grands Causses : "La balise va rester accrochée jusqu'à ses 3 ans environ, période durant laquelle il est particulièrement vulnérable" précise le spécialiste. PN Cévennes 23/6/2014 Le Gypaète barbu bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. Il reste malgré cela souvent la victime de tirs de chasseurs, notamment en France, dans le massif des Pyrénées. 30 millions d'amis 2/9/2014
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De la soie d'araignée...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Araignées et apparentés (arachnidés)
La soie d'araignée, matériau miracle ? On en parle beaucoup, et depuis des années, notamment pour la solidité à toute épreuve des fibres tissées par la bestiole à 8 pattes. Petite veste et écharpe tissés avec de la soie d'araignée transgénique. 2014 Kuwana et al. Problème : il est très difficile de produire ces fils en grande quantité. Des chercheurs japonais semblent avoir trouvé la parade pour produire de longs fils prêts à être tissés. L'équipe de Yoshihiko Kuwana emploie des vers à soie génétiquement modifiés : ils produisent une protéine de l'araignée Araneus ventricosus. Résultat : un fil dont la solidité est 53% plus importante que celui classiquement produit par les vers à soie. Sciences et avenir 4/9/2014 -
Algues vertes : les pratiques agricoles à nouveau pointées du doigt
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Paris (AFP) - Les principaux syndicats agricoles ont dénoncé jeudi l'élargissement de la directive nitrates annoncée par Ségolène Royal mercredi, qui pourrait avoir un coût social très important auprès des éleveurs, selon eux. La Coordination Rurale, syndicat minoritaire, y voit "un nouveau coup de boutoir contre le revenu et le moral des agriculteurs qui sont déjà au plus bas". "Cette annonce va avoir pour effet de décourager les producteurs et de les envoyer grossir le rang des chômeurs plutôt que de les mobiliser pour apporter encore plus à l'économie productive", regrette le syndicat dans un communiqué. Même son de cloche du côté de la fédération majoritaire, la FNSEA, qui estime dans un communiqué que "les élevages et les petites exploitations" seront "les premières victimes" de cette décision. Et elle demande, tout comme la Coordination rurale "de rouvrir un débat communautaire de fond sur la directive nitrate et d'intégrer les bonnes pratiques et les innovations dans les programmes d'action". La France est de nouveau condamnée par la justice européenne pour manquement à ses obligations de lutte contre la pollution aux nitrates, mais échappe à ce stade à des sanctions pécuniaires La Confédération paysanne dénonce elle "l'inertie des pouvoirs publics et du syndicat majoritaire qui, depuis la mise en œuvre de la directive européenne en 1991, n'ont pas voulu prendre le problème de la pollution par les nitrates à bras le corps". "Les paysans se retrouvent à devoir mettre en œuvre ces mesures et s'ils ne le peuvent pas faute de financements, à disparaître", prévient-elle dans un communiqué. Le 30 juillet dernier, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal annonçait que 3.800 communes supplémentaires seront classées zones vulnérables aux nitrates, en plus des quelque 19.000 communes qui le sont déjà. Ce classement force les agriculteurs de ces communes à adopter un traitement plus écologique, notamment vis-à-vis des déjections animales, productrices de nitrates qui polluent l'eau. L'an dernier, la Cour de justice européenne a condamné la France pour manquement à l'application de la directive nitrates, mais sans prononcer de sanctions financières, ce qu'elle peut encore faire cette année. Ce jour, 4 septembre la Cour de justice de l'Union européenne a sanctionné une nouvelle fois la France pour son incapacité à améliorer la qualité de ses eaux (voir article précédent), selon le ministère de l'Agriculture qui rappelle que la France est passible d'une amende de 20 millions d'euros avec astreintes mensuelles estimées à 3,5 millions. Sciences et avenir 4/9/2014 -
Un tiers de la population mondiale risquerait d'avoir des problèmes de santé ou de mourir prématurément à cause de la pollution de l'air domestique. Un tiers de la population mondiale risque d'avoir des problèmes de santé ou de mourir prématurément à cause de la pollution de l'air domestique, selon une étude publiée mercredi 3 septembre dans la revue médicale britannique The Lancet Respiratory Medecine. Pour combattre la pollution intérieure, il faut ouvrir les fenêtres au moins un quart d’heure par jour, hiver comme été BURGER / Phanie / AFP Réalisée par une commission rassemblant des chercheurs américano-britanniques, l'étude s'est penchée sur ce type de pollution, qui provient essentiellement d'activités comme la préparation des repas, le chauffage ou l'éclairage et qui est mesuré à l'intérieur des maisons. Cette pollution domestique serait à l'origine de 4,3 millions de décès en 2012, contre 3,7 millions de décès attribués à la pollution atmosphérique extérieure, selon des estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais elle menace au total la santé d'environ 2,8 milliards de personnes à travers le monde, un chiffre resté stable ces dernières années malgré une augmentation de la population mondiale, relèvent les chercheurs. Parmi les personnes en danger, ils citent 600 à 800 millions de familles, principalement en Asie et en Afrique qui utilisent des combustibles solides comme le bois ou le charbon pour faire la cuisine ou se chauffer. Ces combustibles sont souvent utilisés dans des feux ouverts et dans des locaux mal ventilés, ce qui explique la gravité de la pollution de l'air intérieur. "Les femmes et les enfants sont particulièrement sensibles aux effets toxiques de cette pollution et exposés aux concentrations les plus élevées", soulignent les chercheurs. Parmi les maladies les plus directement liées à la pollution domestique, ils mentionnent les infections respiratoires, les bronchites chroniques ou BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive), l'asthme, le cancer du poumon et les cancers du nez ou de la gorge. Ils notent également que les personnes les plus vulnérables vivent pour la plupart dans des régions déshéritées où les traitements des maladies respiratoires restent couteux et pas forcément disponibles. Selon le Pr Stephen Gordon, de l'École de médecine tropicale de Liverpool (Royaume-Uni), la solution passe par l'adoption de combustibles et de méthodes de cuisson "plus propres" et "aussi abordables, efficaces et durables que les méthodes traditionnelles qu'ils sont censés remplacer". "Le problème ne pourra pas être réglé tant que la communauté internationale ne reconnaîtra pas l'ampleur du problème et qu'elle ne s'engagera pas dans une action coordonnée et concertée", surenchérit le Pr William Martin de l'université d'État de l'Ohio (USA). Diverses initiatives ont déjà été lancées ces dernières années dont la mise en place d'une association co-fondée par l'OMS, l'Alliance globale pour les fourneaux écologiques, qui s'est fixée comme ambition d'équiper 100 millions de foyers d'ici 2020 en appareils de cuisson "propres". Sciences et avenir 4/9/2014
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Une nouvelle technologie par ultrason améliore les capacités de nettoyage de l'eau. Le StarStream, inventé et breveté par l'Université de Southampton, a été gratifié par le prix du Produit de l'année S-Lab qui récompense les innovations durables nées en laboratoire. Image générée par ordinateur du StarStream. StarStream TM Le dispositif Starstream fait passer un courant d'eau à travers une buse qui génère des ultrasons qui entraînent la formation de bulles, améliorant ainsi la capacité de nettoyage de l'eau. Selon les chercheurs l'utilisation d'eau froide à la place d'eau chauffée permet d'économiser près de 80% d'énergie par rapport aux produits similaires et autant puisque l'appareil recueille et recycle l'eau utilisée. Il fonctionne également sans détergent limitant ainsi l'impact écologique du nettoyage. Ultrawave Ultrasonic 29/3/2012 Des tests ont montré que le Starstream est 1000 fois plus efficace que l'eau seule pour éliminer Pseudomonas aeruginosa, un micro-organisme pathogène cause de nombreuses infections nosocomiales. Le produit est le résultat d'un partenariat, bénéficiant d'un financement public, entre l'université et une entreprise privée Ultrawave qui devrait le commercialiser prochainement. Sciences et avenir 4/9/2014
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Une équipe internationale de chercheurs a montré que ces oiseaux pouvaient apprendre à utiliser des outils en observant leurs congénères. Au sein de son espèce "Figaro" est une sorte de Léonard de Vinci parmi Les cacatoès de Goffin (Cacatua goffini). En effet, sous le regard stupéfait des chercheurs, cet oiseau de laboratoire a inventé tout seul une technique incroyable pour attraper une graine placée hors de sa portée. En s'aidant de son bec acéré et de ses pattes, l'animal est parvenu à arracher une lame à une petite plaquette de bois, afin de se servir de cette dernière comme un bâton. Il a ainsi pu ratisser le sol jusqu'à amener à sa portée l'objet de sa convoitise. Ce coup de génie (que les chercheurs ne s'expliquent toujours pas) a fait l'objet d'une première publication en 2011. Shazzy Mazzy 2/9/2014 Dans cette vidéo on voit le cacatoès "enseignant" appelé Figaro découper une tige en bois et l'utiliser pour saisir une graine. Puis, il réalise la même opération devant un autre cacatoès qui, à son tour, parvient au même exploit. Et pour être certains que c'est bien du comportement de l'oiseau "professeur" que les oiseaux "élèves" tirent leur savoir, les chercheurs leurs ont au préalable présenté deux dispositifs mécaniques "fantômes" dans lesquels des baguettes de bois, mues par des aimants, déplacent la graine comme par magie. Aucun oiseau n'a alors tiré d'enseignement d'un tel dispositif mécanique. Dispositif expérimental pour tester la transmission du savoir chez le cacatoès. Les oiseaux "naïfs" sont mis en présence soit d'un dispositif mécanique qui déplace tout seul la graine à l'aide d'aimants (partie gauche de l'image), soit d'un autre oiseau qui, lui, sait fabriquer des outils. Les chercheurs peuvent ainsi contrôler que c'est bien du comportement de l'oiseau "professeur" que les oiseaux "élèves" tirent leur savoir (et non du dispositif mécanique). Image extraite de la publication de Proceedings of the Royal Society B. Autre conclusion surprenante de cette étude sur les 12 oiseaux "naïfs" qui ont suivi les travaux pratique dispensés par le maître Figaro, seuls trois oiseaux, tous mâles, sont parvenus utiliser correctement les outils après 4 ou 5 "cours" . Et parmi eux, deux ont en plus réussi à fabriquer correctement un bâton à partir de la plaquette en bois. Toutes les femelles ont en revanche échoué au test. "L'échantillon est bien trop petit pour en tirer une conclusion statistique", relativisent les chercheurs dans leur publication. Mais se la chose était confirmée sur des échantillons de plus grande taille, cela pourrait être dû à des différences comportementales liées au sexe. "En effet, chez cette espèce, c'est le mâle qui se charge de trouver la nourriture durant toute la période d'incubation des oeufs" avancent les chercheurs. Rares sont les espèces qui pratiquent l'utilisation d'outils dans leur milieu naturel ou en captivité. On peut citer quelques primates (en particulier des chimpanzés), mais aussi certains oiseaux tels que le corbeau ou certains pics. "Mais chez ces deux dernières espèces, la transmission sociale du savoir par l'apprentissage ne semble pas être important" expliquent les chercheurs. En effet, les juvéniles de ces deux espèces sont capables de fabriquer des outils simples sans qu'un apprentissage préalable ne soit nécessaire. En revanche, voir des congénère les utiliser autour d'eux augmente la fréquence d'utilisation de ce type d'outils. "Cette transmission directe du savoir chez les cacatoès semble donc être une première chez les oiseaux", concluent les biologistes. Sciences et avenir 4/9/2014
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Aux Etats-Unis, un grand danois a été opéré pour des douleurs à l'estomac. Une surprise attendait les vétérinaires. Il a beau être notre meilleur ami, il est parfois difficile de comprendre les goûts d'un chien. C'est ce qu'ont dû se dire les vétérinaires qui ont opéré un grand danois de 3 ans, comme le raconte CNN (en anglais). Un danois de 3 ans a été opéré à Portland (Etats-Unis) car il avait ingéré 43 chaussettes. (MARTIN BARRAUD / CAIAIMAGE / GETTY IMAGES) Son propriétaire américain venait de l'amener dans une clinique vétérinaire de Portland car le grand (très grand) chien semblait souffrir de l'estomac. Ô surprise, lorsqu'ils ont ouvert la panse de l'animal, ils y ont découvert quarante-trois chaussettes qu'ils ont dû extraire une par une. Apparemment, le chien avait l'habitude de mâchonner les chaussettes de ses propriétaires, mais ces derniers n'avaient pas pensé qu'il en faisait un repas régulier. Le danois est rapidement sorti d'affaire, rejoignant son foyer dès le lendemain en parfaite santé. Sa mésaventure a permis aux vétérinaires qui l'ont opéré de remporter le 1er prix du concours annuel "They ate WHAT ?" ("Ils ont mangé QUOI ?" en anglais), qui récompense la meilleure histoire du genre. Le chien l'a emporté devant une grenouille qui avait mangé les cailloux de sa cage et un épagneul allemand qui avait mâchonné une broche à kebab. Francetv info 4/9/2014
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Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux, mène chaque année des actions contre la chasse illicite de l'ortolan, protégé depuis 1999. Des membres de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont lancé, tôt dans la matinée du jeudi 4 septembre, une opération coup de poing pour empêcher les braconniers landais de chasser les ortolans, ces petits oiseaux protégés, prisés des gourmets. Francetv Info 4/9/2014 Francetv info 4/9/2014
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Un container de césium radioactif perdu au Kazakhstan
BelleMuezza a posté un sujet dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Astana (Kazakhstan) - Un container rempli de césium 137, une substance radioactive, reste introuvable depuis sa chute d'un véhicule en marche dans l'ouest du Kazakhstan, a-t-on appris mardi auprès de la police. Le container avec l'isotope radioactif césium 137 n'a toujours pas été retrouvé pour l'instant, a indiqué à l'AFP Azamat Sarsenbaïev, porte-parole de la police de la région de Mangistau, située dans l'ouest du pays. Cette substance est utilisée à des fins militaires et médicales, et un individu peut subir de graves brûlures voire mourir s'il y est exposé. L'armée, les services d'urgence et ceux de sécurité quadrillaient la zone pour retrouver le container, qui pèse entre 50 et 60 kilos, prévenant les habitants de ne pas l'ouvrir s'ils le trouvent. Les autorités du Kazakhstan, qui a hérité des ogives nucléaires soviétiques après la chute de l'URSS, n'ont pas souhaité préciser la provenance et la destination du container. Romandie 2/9/2014 -
Deepwater Horizon : conséquences sur l'environnement...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
New York - Le groupe américain de services pétroliers Halliburton a accepté mardi de payer 1,1 milliard de dollars pour mettre fin, à l'amiable, à un recours en nom collectif lié aux dommages causés par la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique. Halliburton avait construit le coffrage du puits Macondo, exploité par la plateforme offshore Deepwater Horizon, dont l'explosion avait été à l'origine de la marée noire. Le recours collectif contre lui concernait des dommages à des propriétés et des pertes dans le secteur de la pêche commerciale après la marée noire. L'accord, qui doit encore être validé par la justice, prévoit dans un premier temps le versement de l'argent dans un fonds. Trois versements aux victimes sont ensuite prévus, étalés sur les deux prochaines années, détaille le communiqué de Halliburton. L'accident de la plateforme Deepwater Horizon, qui était opérée par le groupe pétrolier britannique BP, avait fait onze morts et causé la plus grosse marée noire de l'histoire des Etats-Unis. 3]]Des centaines de millions de litres de brut s'étaient répandus dans le golfe du Mexique jusqu'au colmatage du puits quatre mois plus tard seulement.[/b] Plus de 1.700 km de zones marécageuses et de plages avaient été polluées, selon le Conseil américain de défense des ressources naturelles. La marée noire a déjà coûté des milliards de dollars à BP, qui a notamment payé une amende pénale de 4,5 milliards de dollars et accepté de verser 7,8 milliards de dollars à des particuliers et des entreprises affectées. Halliburton indique pour sa part mardi qu'il avait jusqu'ici provisionné 1,3 milliard de dollars dans ses comptes. Romandie 2/9/2014 -
Le Républicain social un petit oiseau mais des nids gigantesques
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
Les Républicains sociaux portent bien leur nom : ces petits passereaux du sud de l'Afrique construisent des nids énormes et collectifs. Jusqu'à 500 oiseaux peuvent y vivre et se protéger des températures extrêmes et des prédateurs, sur plusieurs générations. Le Républicain social (Philetairus socius) est une petite espèce de passereau endémique des zones arides du sud de l'Afrique, notamment du Kalahari. Il est l'unique espèce du genre Philetairus. L'espèce est remarquable par ses nids : collectifs et habités à l'année, ils sont énormes, et peuvent être construits par des centaines d'individus. L'espèce n'est pas menacée. (Photo (c) Couple de républicains, dans le parc national d'Etosha.Thomas Schoch CC BY-SA 3.0) Avec des machines, les humains sont capables de construire des tours de plusieurs centaines de mètres de haut. A l’aide de leur simple bec, les Républicains sociaux, des passereaux du sud de l’Afrique mesurant 14 cm de long pour un poids allant de 26 à 30 grammes, peuvent bâtir des nids si gros qu’ils finissent parfois par casser les branches des arbres qui les soutiennent. Ces logis collectifs, qui peuvent accueillir jusqu’à 500 oiseaux, leur apportent sécurité et protection contre les températures extrêmes du désert du Kalahari. Gentside 30/8/2014 Mais d’autres oiseaux tirent profit de ces structures confortables et protectrices. Les vautours se perchent au sommet, tandis que des petits oiseaux comme les amadines à tête rouge et les faucons pygmées viennent élever leur famille dans les nids. Les faucons pygmées s’en prennent parfois aux Républicains sociaux, mais ces attaques restent rares, affirme Gavin Leighton. Les passereaux ont d’ailleurs tout intérêt à héberger ces petits faucons, qui peuvent intimider les serpents ainsi que d’autres espèces d’oiseaux. Reste qu'à force d’accueillir trop d’habitants et de prendre de l’ampleur, certaines structures finissent par s’effondrer. Parfois, c’est l’accumulation d’eau de pluie dans le nid qui cause sa perte, et celle de l’arbre qui le soutient. Heureusement, cela ne suffit pas à menacer les populations de Républicains sociaux, qui semblent prospérer notamment grâce au développement des réseaux téléphoniques. La multiplication des poteaux électriques leur a ainsi permis d’étendre leur habitat. On trouve aujourd’hui ces oiseaux dans les zones désertiques d’Afrique du Sud, de Namibie et du Botswana, principalement dans le désert du Kalahari. Maxisciences 30/8/2014 - Wikipedia -
Martha, la dernière tourte voyageuse est morte il y a 100 ans
BelleMuezza a posté un sujet dans Espèces disparues
A midi, ce 1er septembre, l’horloge de la maison des oiseaux de la Société zoologique de Londres s’est arrêtée pour rappeler la disparition de la plus prolifique des espèces d’oiseaux. Ectopistes migratorius, passé du statut d'oiseau le plus nombreux sur la planète à celui d'espèce disparue. MARY EVANS/SIPA La dernière tourte voyageuse (ou pigeon migrateur, ou colombe voyageuse) s’appelait Martha. Elle est morte dans sa cage le 1er septembre 1914 à midi au zoo de Cincinnati. Si la chronique retient si bien l’évènement, c’est que l’espèce était la plus nombreuse jamais vue sur la planète. Et que l’homme l’a fait disparaître en quelques décennies seulement. Vivant dans les grandes plaines de l’ouest américain, Ectopistes migratorius formait des colonies de plusieurs millions d’individus s’étendant sur des dizaines de kilomètres. En 1871, les récits rapportent une concentration de 136 millions de pigeons nichant sur 2200 km2 du Wisconsin. Mais ces grands mangeurs de fruits sont vite considérés comme un fléau par les agriculteurs mettant en culture les plaines de l’Ouest américain tout au long du 19e siècle... La tourte voyageuse était présente en très grand nombre sur le continent nord américain au début du XIXème siècle (espèce endémique de ce continent), leurs effectifs étant estimés à trois voire cinq milliards d'individus, selon certaines estimations, rien que dans les États de l'Indiana, de l'Ohio et du Kentucky ! Présents en très grand nombre, ils devaient par conséquent avoir un sérieux impact sur la végétation. Ces oiseaux consommaient des fruits secs de toutes sortes, ainsi que des fruits charnus, des graines, des insectes et d'autres invertébrés. (Dessin d'une tourte voyageuse. Hayashi and Toda (artists), Charles Otis Whitman / domaine public). Les chasses s’organisent tandis que les fruits se raréfient avec la coupe des forêts laissant place aux champs de grandes cultures. D’extrêmement répandue en 1870, l’espèce s’est très vite raréfiée et les quelques essais de protection ont tous échoué, notamment par le fait que l’oiseau supportait mal de vivre en cage. L’extinction est donc intervenue très rapidement. Si aujourd’hui, les naturalistes raniment le souvenir de la tourte voyageuse, c’est pour rappeler que de nombreuses espèces sont également sur la voie de la disparition pure et simple de la surface de la planète. Dans le quotidien anglais The Guardian, Mark Avery, naturaliste qui a écrit un livre sur la fin de cette espèce prévient : "la tourte voyageuse est passée du statut d’oiseau le plus nombreux sur la planète à celui d’espèce disparue, en une seule génération d’hommes. Qu’un tel oiseau, qu’une telle ressource économique, qu’un tel phénomène biologique puisse disparaître si rapidement, nous enseigne qu’aucune espèce animale n’est en sécurité, même si nous agissons pour les conserver". Sciences et avenir 1/9/2014 - Wikipedia -
France : Le respect de l'environnement de plus en plus enseigné à l'école
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Paris (AFP) - Trousse en pneu recyclé, compas en bois de hêtre ou même règle plate fabriquée à partir d'amidon de maïs... Si les fournitures scolaires "vertes" sont légion, elles tardent à intégrer les cartables. Un rayon de fournitures scolaires dans une grande surface (c) Afp Daniel Lacaille, le gérant d'Un bureau sur la Terre, le reconnaît volontiers: "C'est dur. Le message est difficile à faire passer et en terme de ventes, on est encore très fragiles." En dix ans, ce site de vente en ligne fondé à Angers, spécialisé dans les produits écologiques, est pourtant devenu l'un des leaders de ce marché de niche. Du sac à dos en chanvre aux surligneurs à base d'eau, les fournitures scolaires "vertes" existent depuis longtemps, et couvrent tous les besoins des élèves. Les labels existent aussi, qui offrent une garantie claire au consommateur, le plus connu étant NF Environnement. Mais les prix sont souvent rédhibitoires, regrette France Nature Environnement (FNE). Jusqu'en 2012, cette fédération d'associations menait une enquête annuelle comparant les fournitures écolos à celles plus classiques. Avec un constat implacable: le chariot "vert" des "essentiels de la rentrée", pour un élève de primaire, coûtait en moyenne deux fois plus cher. "Les parents relèvent aussi un problème de visibilité. Les fournitures vertes ne sont pas mises en avant. Elles sont difficiles à trouver dans les rayons, à la différence des produits alimentaires", explique Rachel Louiset, chargée de mission Éducation à FNE. Pour Daniel Lacaille, la question des prix est un faux problème. "On ne pousse pas à la consommation mais à l'achat intelligent et durable. L'idée est de garder ses fournitures plus d'une année scolaire, alors qu'il faut souvent changer les produits moins chers tous les trois ou quatre mois." Son site liste les comportements à adopter: choisir des produits rechargeables et des fournitures robustes, réutiliser les produits de l'année précédente s'ils sont encore fonctionnels... Vieux militant de la cause écologique, Daniel Lacaille évoque aussi des questions de santé publique. Respectueux de l'environnement, ses produits sont garantis "sans produits toxiques". "On trouve des métaux lourds dans les crayons, des solvants dans la colle. C'est inquiétant quand on sait que ces produits sont destinés aux enfants." Il plaide pour la mise en place d'une TVA réduite sur les produits recyclés. Lui s'était lancé en 2007, peu après le Grenelle de l'environnement, quand il avait "senti les choses bouger". Mais l'idée alors évoquée d'instaurer un système de "bonus malus", copié sur celui ayant fait ses preuves dans l'automobile, n'a jamais été mise en place. Sciences et avenir 1/9/2014 -
JAPON : La décontamination de la zone d'évacuation
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : Impact environnemental et humain
Tokyo (AFP) - La préfecture de Fukushima et les deux municipalités sur lesquelles se trouve la centrale atomique accidentée Fukushima Daiichi ont annoncé lundi au gouvernement qu'elles acceptaient la construction de sites de stockage temporaire de détritus radioactifs issus de la décontamination de la région. Fukushima, travaux de construction et de réparation de la centrale nucléaire dirigée par Tepco, le 9 juillet 2014 (c) Afp "C'est une lourde charge pour la région, mais nous avons pris la décision douloureuse d'accepter la construction de ces lieux d'entreposage", a déclaré le gouverneur de Fukushima, Yuhei Sato, aux ministres japonais de l'Environnement et de la Reconstruction, lors d'une réunion lundi matin. L'Etat nippon cherche depuis des mois à convaincre les élus locaux et la population qu'il faut absolument construire ces sites de stockage dans des localités contaminées près du complexe atomique et qu'il y a urgence. Toutefois, les intéressés s'étaient montrés très réticents, craignant que le temporaire ne devienne permanent et que leurs villes ne soient définitivement rendues inhabitables. Finalement, les municipalités de Futaba et Okuma se sont dites prêtes à accepter sous conditions. La centrale Fukushima Daiichi se trouve à cheval sur ces deux localités. "Les sites de stockage temporaire sont des installations cruciales pour la décontamination et la reconstruction de la région", avait plaidé M. Sato, lors d'une réunion samedi avec les maires des deux villes concernées ainsi que ceux de six municipalités voisines. Les responsables de Futaba et Okuma souhaitent cependant que le gouvernement explique clairement aux citoyens concernés ses intentions. "Je remercie sincèrement les élus d'avoir pris cette difficile décision. A partir de maintenant, le gouvernement va faire tous les efforts requis pour s'occuper de ces installations", a assuré devant les caméras le ministre de l'Environnement, Nobuteru Ishihara. Le gouvernement prévoit d'acheter les terrains nécessaires et serait amené pour cela à négocier avec quelque 2.000 propriétaires, selon les chiffres des médias locaux. Pour garantir qu'il ne s'agira pas de sites permanents, une loi doit préciser que dans les 30 ans à venir, les détritus (terre, feuillages, herbes, etc.) seront pris en charge hors de la préfecture. Selon le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, les élus des villes concernées ainsi que le gouverneur de Fukushima devaient encore rencontrer lundi après-midi le Premier ministre, Shinzo Abe, pour lui faire part de leur décision. L'entreposage des détritus radioactifs issus de la décontamination des localités polluées par la catastrophe atomique de mars 2011 constitue un gros problème depuis des mois. Pour le moment, d'énormes sacs sont empilés dans des champs en différents endroits de la zone contaminée et évacuée, soit à 20 kilomètres à la ronde, ainsi que quelques autres villes plus éloignées. Sciences et avenir 1/9/2014 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Face à des braconniers équipés d'armes de guerre et très bien organisés, la riposte s'organise. Treillis de camouflage, fusils d'assaut, jumelles de vision nocturne, appareils d'imagerie thermique, radios... dans la réserve privée kényane d'Ol Jogi, la "guerre" contre les braconniers qui s'attaquent aux rhinocéros de ce sanctuaire n'est pas une simple formule. Jamie Gaymer, responsable de la vie sauvage et de la sécurité de la réserve d'Ol Jogi au nord de Nairobi, devant une mâchoire de rhinocéros noir abattu par des braconniers, le 6 août 2014 (c) Afp Tandis que le soleil couchant inonde de couleurs chaudes un vaste plateau entouré de pitons rocheux s'étendant à perte de vue, l'unité d'intervention armée d'Ol Jogi, à environ 225 km au nord de Nairobi, se déploie. La vingtaine d'hommes, recrutés dans les communautés alentour, se répartit en binômes sur les quelque 24.000 hectares de la réserve, un peu plus de deux fois la superficie de Paris. Certains passeront la nuit en éveil dans des "positions embusquées" tenues secrètes, d'autres patrouilleront jusqu'au lever du jour. NTV Kenya 8/12/2013 A la création des réserves privées dans les années 1980, se souvient Johnny Weller, "c'était simple, il suffisait de s'occuper" des rhinocéros, aujourd'hui "j'ai tellement de gens et d'équipement"... Pour couvrir une partie de ses frais de fonctionnement, Ol Jogi ouvre désormais son cadre exceptionnel à un tourisme de très grand luxe. En 1987, il restait moins de 400 rhinocéros noirs au Kenya et les sanctuaires privés comme Ol Jogi ont largement contribué à sa survie. Ils hébergent et protègent aujourd'hui près de 60% des rhinocéros du pays, mais les coûts de sécurité font exploser leurs budgets, financés par des fortunes privées ou des donateurs internationaux. "J'aimerais voir publiquement une volonté politique de soutien aux rhinocéros, ainsi qu'à l'importance de la faune sauvage" au Kenya, explique Johnny Weller, sinon "d'ici peu il n'y aura plus de faune du tout sur les terres fertiles du pays". Comme dans toute guerre, il s'agit donc aussi de conquérir "les coeurs et les esprits", celles des communautés locales, souvent en conflit avec les animaux et qu'il faut sensibiliser aux bénéfices à long terme de ces derniers. "Si les rhinos disparaissent, ensuite quoi? Les éléphants, les buffles? (...) Les touristes ne viendront plus au Kenya s'il n'y a plus de faune sauvage", rappelle M. Weller. Au petit matin, les gardes se rassemblent pour un débriefing. La nuit a été calme. Mais Jamie Gaymer reste amer : "A travers l'Afrique, nous, protecteurs des rhinocéros, sommes en train de perdre la bataille pour le moment." Sciences et avenir 1/9/2014 -
Stockholm (AFP) - Une analyse ADN permet de savoir si une vache donne un lait plus adapté à être bu ou transformé en fromage, selon des recherches d'une biologiste suédoise présentée mardi par l'université de Lund. Les recherches de la biologiste ont été menées sur une race classée laitière, la pie rouge de Suède, chez laquelle 18% des vaches produisent un lait inadapté pour le fromage, à savoir qu'il n'avait pas coagulé après 40 minutes (c) Afp Frida Gustavsson a publié en mai cette thèse intitulée "Exploration des propriétés de la coagulation dans le lait bovin à l'aide d'approches génomiques". "Mes résultats montrent qu'il y a des gènes qui contrôlent les propriétés de coagulation, et que ceux-ci varient à la fois selon les races et selon les individus au sein de la même race", a-t-elle expliqué dans un communiqué de l'université. Une vache de la race Pie rouge de Suède Liftarn CC BY-SA 3.0 Avant cette découverte, il fallait attendre qu'une vache produise du lait, et donc qu'elle ait eu un veau, pour savoir à quoi son lait était le plus adapté. Plus le lait coagule vite, moins il peut être conservé longtemps pour être bu, et plus il est adapté aux fabricants de fromage. Et inversement. "Un prélèvement sanguin et une comparaison avec l'ADN le plus favorable à la production de fromage pourrait donner à un éleveur la possibilité d'avoir des vaches qui garantissent un lait de haute qualité pour le fromage en quelques années", a souligné l'université de Lund. "Cela simplifie la logistique. Une meilleure connaissance des gènes des vaches pourrait être un avantage pour la rentabilité des élevages et les niveaux de production de produits laitiers, ainsi que pour réduire l'empreinte sur l'environnement car le processus de fabrication du fromage se déroulerait plus efficacement", a-t-elle ajouté. Les recherches de la biologiste ont été menées sur une race classée laitière, la pie rouge de Suède, chez laquelle 18% des vaches produisent un lait inadapté pour le fromage, à savoir qu'il n'avait pas coagulé après 40 minutes. Sciences et avenir 29/8/2014
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Stop aux massacres des Globicéphales - (îles Féroé)
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pétitions : Monde aquatique
Stockholm (AFP) - Quatorze militants de la cause animale ont été arrêtés aux Iles Féroé, dans l’Atlantique nord, alors qu'ils essayaient d'empêcher une chasse aux dauphins controversée, a annoncé dimanche l'ONG Sea Shepherd. Capitaine Paul Watson, fondateur de l'ONG Sea Shepherd à bord du "Ocean Warrior", le 7 July 2000 au large de Torshavn, une île de l'archipel des Féroédans l'Atlantique nord (c) Afp Les 14 personnes, qui ont été arrêtées samedi sur l'île de Sandoy ou au large de cette île, sont huit Français, deux Espagnols, deux Sud-Africains, un Italien et un Australien, a précisé à l'AFP Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. "Leur avocat les a vus et ils vont bien. Ils attendent de savoir ce qui va leur arriver", a-t-elle déclaré. Lors de leur arrestation, six activistes se trouvaient sur l'île de Sandoy et huit autres étaient répartis sur trois petites embarcations non loin de la rive. Ces trois bateaux "ont été saisis", a ajouté Mme Essemlali. Sea Shepherd a indiqué qu'un navire de la Marine danoise avait ordonné aux trois bateaux de s'éloigner, avant de les arraisonner. Les Iles Féroé sont un territoire autonome du royaume de Danemark. Un porte-parole de l'armée danoise a expliqué qu'il s'agissait d'une procédure standard d'assistance à la police féringienne. Selon l'ONG, ses militants ont été arrêtés alors qu'ils tentaient de secourir un groupe de 33 dauphins-pilotes rabattus vers le rivage, où les attendaient des groupes de chasseurs. La pêche s'est poursuivie après l'arrestation et tous les mammifères ont été tués. De nombreux dauphins-pilotes sont ainsi abattus chaque année aux Iles Féroé: une flottille rabat les mammifères dans une baie, où ils sont massacrés au crochet et au couteau. Beaucoup d'autochtones défendent cette pratique comme un droit culturel, quand les défenseurs des animaux dénoncent "un abattage massif, brutal et archaïque". Sciences et avenir 31/8/2014 -
Les habitants s'étaient pourtant pris d'affection pour "Pancho". Mais ces derniers jours, le crocodile était la cible d'une chasse en Floride (Etats-Unis). L'animal avait mordu un couple, dimanche dernier. La traque de "Pancho" s'est achevée avec la mort de l'animal, vendredi 29 août. Les autorités pensent que le crocodile capturé, et qui est mort peu après, est bien "Pancho", comme il était surnommé dans le voisinage à Gables by the Sea, au sud-ouest de Miami. L'animal, de près de 150 kilos, vivait dans les canaux des environs. Un crocodile en Floride (Etats-Unis), le 28 juin 2012. (GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP) Assistées de plusieurs chasseurs spécialisés, les autorités étaient à la recherche de l'animal depuis dimanche quand un couple en état d'ébriété s'était fait attaquer après avoir sauté dans un canal connu pour abriter des crocodiles. Le couple, qui plus est, avait sauté à l'eau en pleine nuit, au moment où les crocodiles sont les plus actifs et les plus prompts à défendre leur territoire. Selon les médias locaux il s'agissait de la première attaque d'un crocodile contre des humains en Floride. Les défenseurs des animaux et de nombreux habitants des environs n'étaient pas d'accord avec cette chasse. Les riverains ont en effet développé une certaine affection pour "leurs" crocodiles, beaucoup moins agressifs que les alligators, et à qui ils allaient même jusqu'à donner des surnoms. Ces derniers jours quand ils voyaient des chasseurs arriver, les habitants du voisinage essayaient ainsi d'effrayer les crocodiles et de les éloigner en mettant la musique très fort et en faisant du bruit. "Pancho", par sa taille, restait malgré tout un animal assez intimidant pour certains, et était sans doute à l'origine de la disparition de plusieurs chiens du voisinage. "C'était son environnement avant d'être le nôtre. Il a le droit d'être là, il est protégé et des gens qui sautent dans un canal à deux heures du matin risquent non seulement d'être attaqués par des crocodiles, mais aussi par un barracuda ou un requin-taureau", a expliqué un habitant, Jan Falk, au Miami Herald. "Pancho" était l'un des 2 000 crocodiles de Floride, où ils sont beaucoup moins nombreux que leurs cousins alligators qui comptent 1,3 million de specimens. Francetv Info 29/8/2014
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En Nouvelle-Zélande, un chat Ming / Cleo mène une double vie
BelleMuezza a posté un sujet dans Les histoires de chats
Ce chat n'a pas une famille... mais deux. La première, la famille Alexander, où le félin était aimé et chouchouté. La seconde, les Smith, une famille du voisinage. A Strathmore, en Nouvelle-Zélande, les deux familles pensaient être les seuls humains à partager la vie de l'animal. Tout a commencé en 2000, quand Alice Alexander a acheté ce siamois, raconte le site d'information néo-zélandais Stuff.co.nz. Elle le nomme Ming. A partir de 2005, elle commence toutefois à remarquer que Ming rentre de plus en plus tard à la maison. Parfois, sans son collier. (Photo "Cleo" l'animal de compagnie bien-aimé de la famille Smith. CAMERON BURNELL / FAIRFAX Nz) Ming passe en fait de plus en plus de temps avec son autre famille. Une nouvelle maîtresse, des nouveaux enfants avec qui jouer... En 2010, il quitte son premier foyer pour aller vivre chez les Smith. Ming devient alors Cleo. Inquiets, les Alexander partent à sa recherche et décident de coller des affiches dans le quartier pour retrouver le chat disparu. Mais le téléphone ne sonne pas. La famille n'a aucune nouvelle du chat pendant quatre longues années. Mais, un jour de mai 2014, Ming revient chez les Alexander. Son pelage est bien entretenu et il porte un nouveau collier autour du cou. Alice réalise que le chat ne vit pas dans la rue, mais bien dans une nouvelle maison. Elle décide alors de recoller des affiches pour trouver le nouveau propriétaire du félin. Quelques jours plus tard, une femme l'appelle. L'horrible vérité est alors découverte. (Photo "Ming" ici avec un enfant de la famille Alexander. Alexander Mackenzie) Aujourd'hui, les deux familles se disputent sa garde. "Cleo fait partie de la famille et vit auprès de nous depuis neuf ans, raconte-t-on chez les Smith. Emotionnellement, c'est trop dur pour nous aussi. Il nous aime et il revient toujours chez nous." Un discours que l'on retrouve chez les Alexander : "C'est très difficile, nous l'aimons tellement et ne voulons que son bonheur, explique Alice. Nous avons peur que l'autre famille déménage." Désemparée, Alice a contacté la police, qui lui a expliqué qu'elle ne pouvait pas l'aider. Si le chat semble incapable de faire un choix, les familles devront le faire. Francetv info 29/8/2014 -
Les médicaments que nous prenons où qui sont donnés aux animaux d'élevage ou de compagnie se retrouvent dans l'environnement. Pourquoi ? Combien ? Quelles conséquences ? Décryptage. Campagne d'information sur les médicaments dans l'eau par GRAIE Lentement mais sûrement, les eaux de nos lacs et de nos rivières, tout comme les nappes souterraines, se chargent petit à petit en... médicaments. C'est ce que nous rappelle la dernière campagne du groupe de Recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l’eau (Graie). Cette association de 300 acteurs impliqués dans la gestion ou l'utilisation de cette ressource, publie à intervalle régulier des articles et des vidéos sur un site web dédié à ce projet. Cette nouvelle campagne d'information consacrée à la présence de médicaments dans l'eau est accompagnée d'une mini Web-Série mettant en scène les acteurs Jacques Chambon et Frank Pitiot (Merlin et Perceval dans la série télévisée Kaamelott). "Des tout petits cachets". L'épisode de la Web-Série du Graie consacré aux médicaments dans l'eau. Graie Méli Mélo 28/8/2014 Voici 7 points clés à retenir de ce dossier : 1) D'où viennent ces molécules ? Voies d’arrivée des résidus de médicaments dans les milieux aquatiques. Crédit : Graie Comme on peut le voir sur ce schéma, les médicaments qui se retrouvent dans les eaux proviennent de nombreuses sources. Mais la plus grande quantité provient des excrétas (urine, fèces). Ceux qui proviennent des humains passent par des centrales d'épuration, ce qui n'est pas le cas des résidus issus de l’élevage qui peuvent rejoindre l’environnement soit directement par le biais des excréments animaliers dans le cas du pâturage, soit par épandage du fumier ou des lisiers. 2) Quelles sont les molécules concernées ? Ces molécules que l'on retrouve dans l'environnement ont plusieurs origines. Certaines molécules sont données aux animaux d'élevage à des fins thérapeutiques, préventives ou pour favoriser la croissance. Pendant longtemps les éleveurs ont fait un usage important d’antibiotiques sous forme d’additifs alimentaires. En 1999, on estimait ainsi qu’en Europe la consommation animale était du même ordre de grandeur que la consommation humaine. Depuis l'usage des antibiotiques a été réglementé. Malgré tout, l’élevage est probablement une source très importante de résidus pour cette classe de médicaments, comme pour d’autres. Mais on retrouve également dans les rivières des molécules destinées aux humains. Soit parce que le dosage pris est trop fort (et que l'organisme n'a pas le temps de tout métaboliser durant le transit du médicament), soit parce qu'une partie seulement des molécules thérapeutiques est transformée par voie biochimique. Une partie provient également des médicaments périmés jetés dans les toilettes, les lavabos, ou les poubelles. Tous ces médicaments ainsi que leurs produits de dégradation (métabolites) peuvent se retrouver dans l’eau. En pratique, seules quelques dizaines de molécules sont suivies de façon régulière. Et presque toutes les familles de médicaments ont été détectées lorsqu’elles ont été effectivement recherchées. 3) En quelles concentration les trouve-t-on ? Les médicaments que l'on retrouve dans l'eau le sont à des concentrations très faibles. Ainsi, il faudrait par exemple boire environ 500 000 m3 d’eau potable pour ingérer l’équivalent d’un cachet d’aspirine de 500 mg. Néanmoins, même à des concentrations infimes, ces molécules ont des effets mesurables sur certaines espèces (poissons et batraciens notamment) 4) Quels sont les effets ? Plusieurs études ont mis en évidence des altérations de populations aquatiques reliées de façon certaine à la présence des substances actives dans l’eau, parmi lesquelles : - Des effets sur la reproduction des animaux (poissons, batraciens, mammifères marins), pouvant aller jusqu’au changement de sexe et associés à la présence d’œstrogènes - Des modifications des populations bactériennes, avec en particulier un développement des bactéries résistantes aux antibiotiques, associées à une pression de sélection due à la présence permanente d’antibiotiques dans l’eau - Des modifications du comportement de poissons, par exemple perches rendues plus agressives du fait de la présence d’un antidépresseur (oxazepam) dans l’eau ; etc. 5) Est-on certain que ce sont les molécules de médicament qui provoquent ces effets ? Il est extrêmement difficile d’apporter la preuve formelle de la relation de causalité entre l’exposition aux résidus de médicaments et la dégradation observée des populations d’organismes aquatiques. Si l’étude de la toxicité aigüe d’un produit est bien maîtrisée, il n’en est pas du tout de même de celle de sa toxicité chronique. Par ailleurs, tout organisme vivant est exposé en permanence à un grand nombre de substances qui interagissent avec lui-même, mais aussi entre-elles. L’origine de ces substances est très diverse, naturelle ou artificielle, et les résidus de médicaments ne constituent que l’une des pièces du puzzle. Il est donc difficile de séparer l’influence des résidus de médicaments de l’influence des autres polluants. En revanche beaucoup d’effets sont suspectés dans la mesure où les tissus et organes cibles visés par les médicaments chez l’homme ont souvent des équivalents chez beaucoup d’espèces sauvages. 6) Y a-t-il un risque sur la santé humaine ? Pour le moment, aucun effet notable n’a pour l’instant (en 2013) été scientifiquement prouvé sur l'homme. Et au vu des faibles concentration constatées (voir plus haut) il ne semble pas y avoir un risque immédiat d'exposition à ces résidus de médicament. Malgré tout, des effets toxiques restent possibles du fait du caractère chronique de l’exposition, des risques d’accumulation dans la chaine alimentaire et dans le corps humain et de potentiels effets cocktail. Ce risque est d’autant plus important que l’exposition existe à chaque âge de la vie et que par exemple les bébés et les enfants peuvent être extrêmement sensibles à certaines molécules. L'autre risque est que la présence chronique d'antibiotiques dans les rivières favorise l'apparition de bactéries résistantes à ces médicaments, et donc potentiellement plus dangereuses pour l'homme en cas de contamination. La vigilance est donc nécessaire. 7) Comment agir ? Le Graie préconise trois mesures : - Que des études soient faites sur les impacts des médicaments et de leurs métabolites sur les organismes aquatiques. C'est désormais le cas depuis peu, mais uniquement pour les médicaments nouveaux. Et ces analyses ne concernent que les principales molécules actives et non les produits issus de leur dégradation. - Que soient renforcées les stratégies visant piéger ces molécules à la source (collecte séparée par exemple) et/ou développer des procédés épuratoires susceptibles d’arrêter les molécules potentiellement dangereuses dans les stations d’épuration et dans les usines de production d’eau potable. - Que nous limitions notre consommation de médicaments au strict nécessaire en respectant les doses et les moments de prise. Et que nous ne nous débarrassions pas des médicaments inutilisés en les jetant dans sa poubelle, les toilettes ou le lavabo. Il suffit de les rapporter à votre pharmacien. Retrouvez l'intégralité de ce dossier sur le site de Meli-Melo Sciences et avenir 29/8/2014
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Favorisés par de fortes chaleurs, ces insectes dévoreurs de récoltes s'abattent depuis le 28 août sur l'île. C'est par centaine de millions que les insectes ont déferlé sur Madagascar jeudi 28 août, comme le montrent ces spectaculaires images de l'AFP. AFP 29/8/2014 "Space Invaders - festival du criquet", écrit @wjhaddad avec cette photo publiée le 29 août sur Instagram. (@wjhaddad/Instagram) Ces envahisseurs qui déferlent sur Antananarivo sont des criquets migrateurs de l'espèce Locusta migratoria. Des ravageurs qui se nourrissent de végétaux et qui dévorent tout ce qui leur tombe sous les mandibules. En fonction des zones sur lesquelles ils s'abattent et de la densité des insectes, ces criquets peuvent consommer jusqu'à 100.000 tonnes par jour de végétation et de cultures, chiffre la FAO. Incroyable mais vrai : le ciel d'Antananarivo, la capitale de Madagascar, s'est brusquement obscurci jeudi 28 août, envahi par des criquets. Ces derniers prolifèrent dans l'île malgache malgré les campagnes d'épandage de pesticides, à la faveur notamment de la déforestation. (AFP PHOTO/RIJASOLO) "Le criquet migrateur malgache est la principale menace alimentaire à Madagascar", explique l'ICIPE, une organisation chargée de coordonner les recherche scientifiques sur les insectes dans des problématiques de santé et de ressources alimentaires en Afrique. Criquet migrateur (Locusta migratoria). Crédit : AFP / BIOSPHOTO "Les pertes sur les cultures peuvent atteindre 100% dans certaines zones lors de migrations particulièrement importantes" chiffre l'institut. Ce qui pose alors de graves problème pour nourrir les 13 millions d'habitants de l'île. Si beaucoup de Tananariviens ont continué de vaquer à leurs occupations, le spectacle de nuées grisâtres survolant le centre-ville n'a pas laissé tout le monde indifférent. "Je suis très étonné par le nombre d'insectes qui ont envahi la ville. L'État ne maîtrise pas la situation", a déclaré un habitant à l'AFP. (AFP PHOTO/RIJASOLO) Ironie du sort, ces criquets sont potentiellement comestibles et constituent une riche source de protéine. Mais leur consommation est fortement déconseillée, du fait... des méthodes de lutte contre ces ravageurs. Ces invasions acridiennes sont liées à des conditions climatiques humides favorables à la prolifération de ces insectes migrateurs, mais aussi au manque de sensibilisation et à la destruction des forêts. Remplacées par de la savane, elles sont plus facile à coloniser par les criquets. Ci-contre, une photo partagée par @tantelii sur Instagram. (@tantelii/Instagram) "En effet, la méthode la plus couramment utilisée consiste en des épandages coûteux et massifs d'insecticides, qui [b]polluent l'environnement et menacent la riche et unique biodiversité de Madagascar" rappelle l'ICIPE[/b]. Pour combattre ces invasions régulières, la FAO a mis en place un programme de lutte sur trois ans entre 2013 et 2016, dont le coût total était estimé à 41,5 millions de dollars. Toutefois, d'après le site tribune-madagascar.com, le ministère de l’Agriculture, la lutte contre les criquets a été incomplète en raison des fonds insuffisants. "Si les besoins étaient estimés à 13 millions de dollars, seuls trois millions de dollars ont été rassemblés et utilisés" affirme le site dans un article. L'article affirme que le ministère de l'agriculture du pays aurait été "pris de court par la hausse de la température qui a accéléré le phénomène". "Ce qui s'est passé est un phénomène naturel", a informé Patrice Talla Takoukam, représentant de l'agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) à Madagascar. "Depuis quelques jours, il y a eu de la chaleur, ce qui a permis aux criquets de se déplacer et quitter leur milieu naturel." (AFP PHOTO/RIJASOLO) Cette émergence de criquets avait été annoncée par la FAO dans son dernier bulletin publié le 19 août. "Les populations diffuses vont progressivement se regrouper en colonisant les zones où la végétation est encore plus ou moins verte. Suite à une diminution de la superficie de ces zones, la densité acridienne augmentera. Si les conditions thermiques le permettent, une reproduction pourrait avoir lieu. Il est important de surveiller et d'évaluer les populations acridiennes comme les surfaces des biotopes favorables" peut-on y lire. "Il n'est pas possible de prévoir à quel moment ces criquets peuvent se déplacer dans la mesure où cela demanderait qu'on ait des observateurs partout dans le pays, tous les 15 km", a-t-il poursuivi. (AFP PHOTO/RIJASOLO) Une nouvelle campagne d'épandage d'insecticides devrait commencer en septembre. Depuis 2013, Madagascar est confrontée à des épisodes d'invasion de criquets d'une extrême gravité ravageant les cultures de riz et maïs, et menaçant l'équilibre alimentaire précaire et les moyens de subsistance d'une partie de la population. (AFP PHOTO/RIJASOLO) L'une des pistes pour parvenir à une alternative à cette lutte chimique contre ces ravageurs est l'utilisation d'un champignon (Metarhizium anisopliae) qui pousse dans les sols, et qui tue bon nombre d'insectes. Ce champignon est déjà utilisé en Afrique de l'Ouest pour lutter contre plusieurs espèces de criquets (dont le criquet pèlerin (Schistocerca gregaria)) en Afrique de l'Ouest. Vers 15 heures, jeudi, les criquets ont commencé à cesser de voler, certains tombant à terre, pour finir écrasés par les voitures ou ramassés par des gens. "Ces criquets sont encore à des stades embryonnaires qui n'ont pas suffisamment de force", a expliqué Patrice Talla Takoukam. (@mahents_ouh/Instagram) Sciences et avenir 29/8/2014
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Paris - Le développement des énergies renouvelables risque de ralentir dans les prochaines années à cause des incertitudes réglementaires qui existent dans de nombreux pays, affirme l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport annuel sur le secteur publié jeudi. La production mondiale d'électricité issue des renouvelables devrait croître de 45% et atteindre près de 26% de la production totale d'électricité d'ici 2020, contre 22% en 2013, selon l'AIE. Cette croissance sera surtout portée par l'hydroélectricité et l'éolien terrestre. Mais l'Agence prévoit que la croissance annuelle des renouvelables va ralentir et se stabiliser après 2014, entrainant un risque de ne pas atteindre les niveaux de production nécessaires pour réaliser les objectifs mondiaux sur le changement climatique. Juste au moment où les renouvelables deviennent, pour plusieurs d'entre elles, une option compétitive, l'incertitude politique et réglementaire augmente dans plusieurs marchés clés, a regretté Maria van der Hoeven, directrice exécutive de l'AIE. La Chine souffre par exemple de l'absence de mesures pour intégrer les sources d'énergies renouvelables au réseau électrique et de difficultés de financement. L'Union européenne tarde, elle, à définir son cadre énergétique après 2020 et la mise en place de l'interconnexion des réseaux de ses pays membres. Dans les pays développés appartenant à l'OCDE, les énergies renouvelables représentent tout de même 80% des nouvelles capacités de production électrique installées. Mais leur croissance devient moins dynamique à cause de la faiblesse de la demande d'électricité et des risques politiques croissants dans certains pays, juge l'AIE. Hors OCDE, les besoins importants pour diversifier les sources d'énergie et l'inquiétude croissante sur la qualité de l'air, comme en Chine, font que les renouvelables devraient représenter la première source de capacités additionnelles d'ici 2020. Le secteur reste très porteur et les investissements devraient s'établir à 230 milliards de dollars (175,5 milliards d'euros) par an jusqu'en 2020 pour l'installation de nouvelles capacités renouvelables. Un chiffre qui reste néanmoins inférieur aux 250 milliards de dollars (189,7 milliards d'euros) investis en 2013, notamment à cause de la baisse structurelle des coûts d'investissement. La destination de ces investissements varie selon les pays, le Brésil connaissant par exemple une forte demande dans l'éolien terrestre et le Chili dans le solaire. Les biocarburants et l'utilisation de la biomasse pour produire de la chaleur devraient aussi continuer leur croissance, mais à un rythme moins important que l'électricité renouvelable, selon l'AIE, à cause, encore, des incertitudes sur le renforcement des politiques de soutien dans l'UE et aux Etats-Unis. Romandie 28/8/2014
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L'ambroisie est en fleur et, pénible rengaine du mois d'août, des dizaines de milliers de personnes souffrent d'allergies. Des députés déplorent l’absence de réglementation sur cette plante. Alerte pour les allergiques ! L’hexagone est dans un pic de production de pollens par l'ambroisie, ainsi que le montre la carte de prévision du réseau national de surveillance aérobiologique. Pénible rengaine du mois d'août, des dizaines de milliers de personnes souffrent d'allergies pouvant aller jusqu'à l'asthme. 6 à 12% de la population de la vallée du Rhône est allergique au pollen d'ambroisie. Quelques grains de pollen d'ambroisie par mètres cubes d’air suffisent à provoquer rhinite, asthme, dermatose, trachéite. PATRICK PLEUL / DPA-ZENTRALBILD / DPA/AFP La dissémination du redoutable pollen d’ambroisie (Ambrosia artemisiifolia), qui a lieu depuis juillet, se poursuivra jusqu’en octobre : "or, il n’existe aucune obligation pour éradiquer cette plante alors qu’il faudrait la détruire maintenant pour éviter qu’elle ne fleurisse le mois prochain", déplore Alain Moyne-Bressand, député UMP de l’Isère. Plantes invasives provenant d’Amérique et entrée en France au XIXème siècle dans de la semence de trèfle, les 4 espèces d’ambroisies se retrouvent sur de fortes densités principalement en Rhône-Alpes (cf. carte ci-dessous) : "6 à 12% de la population de la vallée du Rhône est allergique à son pollen, ce qui coûte tous les ans 14 millions d’euros en remboursement de médicaments selon l’Agence régionale de santé", précise Guillaume Fried, ingénieur agronome à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses). Répartition de l'ambroisie en France métropolitaine (état des connaissances en janvier 2011) - Source : www.sante.gouv.fr Quelques grains de pollen par mètres cubes d’air suffisent à provoquer rhinite, asthme, dermatose, trachéite.[/b] En Rhône-Alpes, le nombre total de consommateurs de médicaments antiallergiques à l'ambroisie a augmenté de 60% entre 2008 et 2011, passant de 161 200 à 258 700 personnes. Il n’y a pas de raison que cela s’arrête : "[b]l’ambroisie continue sa colonisation vers Midi-Pyrénées, l’Aquitaine, les Charentes et le réchauffement climatique fait que sa production de pollen se poursuit désormais jusqu’à la fin octobre", note Guillaume Fried. Les hommes sont responsables de l’extension de cette plante notamment en multipliant les zones de sol nu ou les graines peuvent germer : "elle suit ainsi le même cycle végétatif que le tournesol et profite des larges espaces entre les rangs de cette culture pour pousser, déplore André Merrien, directeur de recherche au Centre technique des oléagineux (Cetiom). Nous n’avons jusqu’à présent aucun moyen de lutte, même pas chimique". Les talus, les remblais lors de la construction de lotissements ou d’infrastructures sont autant de terrain d’implantation pour une plante qui produit plusieurs milliers de graines par pied. En décembre dernier, Alain Moyne-Bressand a déposé une proposition de loi tendant à rendre obligatoire l’arrachage. Ainsi, le texte précise que "tout occupant légal d’une parcelle avec la présence d’Ambrosia artemisiifolia est tenu de procéder, à ses frais, à la suppression de cette plante, avant sa floraison". Le gouvernement a rejeté la proposition en arguant du fait qu’on ne pouvait légiférer sur la seule ambroisie et qu’il convenait donc d’inclure le sujet plus général des plantes allergisantes dans la future loi de santé publique que doit présenter la Ministre de la Santé Marisol Touraine. Problème : aucune date n’est prévue pour l’examen de cette loi. Et donc rien n’oblige ce printemps les agriculteurs, promoteurs immobiliers, élus, etc. à faucher l’ambroisie présente sur leurs terrains. Sciences et avenir 26/8/2014[/b]
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Un petit Français de cinq ans a succombé samedi en Thaïlande à une piqûre de méduse-boîte, a annoncé mardi la police locale. Il s'agit d'une des créatures les plus venimeuses de la planète. Le cubozoaire (Cubozoa), appelé aussi méduse-boîte est une classe de cnidaires, un invertébré qui se distingue des autres méduses par la forme de son ombrelle en forme de cube. La méduse-boîte est connue pour son venin extrêmement puissant produit aussi par certaines espèces qui sont parmi les créatures les plus venimeuses au monde. Les piqûres de ces espèces ainsi que quelques autres de cette classe sont extrêmement douloureuses et souvent mortelles pour les humains.Guido Gautsch, Melbourne, Australia Flickr / VV BY-SA 2.0 En vacances avec sa famille sur l'île touristique de Koh Phangan, l'enfant se baignait en mer quand il a été piqué. Conduit à l'hôpital de l'île, il est mort dans la soirée. "Des examens préliminaires ont montré que le garçon était mort de la piqûre d'une méduse-boîte", a dit le lieutenant Saengroj Somrotrat, précisant que le corps de l'enfant devait être rapatrié sous peu. Les autorités de l'île ont lancé un appel à la prudence aux touristes qui séjournent nombreux sur cette île paradisiaque du golfe de Thaïlande. Redoutée des baigneurs des océans Indien et Pacifique, la méduse-boîte possède de fines tentacules (jusqu'à une quinzaine) pouvant atteindre trois mètres de long. Sa piqûre provoque une vive douleur. Romandie 26/8/2014