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Le comportement sexuel des animaux
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Le criquet à écailles australien, qui copule 60 fois de suite, emballe sa semence dans de petits sacs que sa partenaire avale goulûment. Photo Zonocerus élégans JMK CC BY-SA 3.0 C'est un petit criquet des déserts sud-africains. Sa robe rayée lui donne un air élégant, d'où son nom savant de Zonocerus elegans. Pourtant, ses manières ne sont pas à la hauteur. Le mâle ne se donne même pas la peine de séduire sa partenaire. Une perte de temps. Quand, au toucher, il sent que la femelle criquet rencontrée est de sa race, il lui saute sur le dos. À cheval, mon coco ! Comme elle est plus grosse que lui, il n'a aucun mal à l'agripper. Il lui passe les pattes avant autour du cou, la maintient avec une seule patte arrière, car il laisse l'autre libre afin de pouvoir ruer dans la figure de tout rival qui s'approcherait un peu trop. Il introduit son petit pénis et c'est parti pour plusieurs heures, voire plusieurs jours, d'une chevauchée sauvage. Pendant ce temps, il lui transfère son sperme aggloméré en petits paquets appelés spermatophores. Si la femelle le laisse ainsi faire à de nombreuses reprises, c'est parce qu'elle se régale des délicieuses enveloppes des spermatophores qu'elle arrache de son sexe au fur et à mesure que son amant les y dépose. Un mâle en bonne santé peut ainsi transférer 20 % de son poids à sa belle. Si le cadeau n'est pas à la hauteur de ses espérances, madame peut virer son cavalier pour en charger un autre. Sinon, le tandem peut durer jusqu'à plusieurs semaines ! Non pas qu'ils soient plongés dans un orgasme interminable, mais parce que le mâle refuse de céder sa place à un rival qui risquerait de féconder les oeufs. Aussi reste-t-il en place, attendant la ponte. Photo Ornebius aperta labs.eeb.utoronto Mais ce criquet sud-africain a trouvé en terre australienne un cousin encore plus balèze que lui : le criquet à écailles (Ornebius aperta), qui copule une soixantaine de fois de suite avec la même partenaire durant trois à quatre heures. Insatiable, la femelle peut épuiser une quarantaine de mâles à la file ! Ce n'est pourtant pas la jouissance sans entrave que cette nymphomane recherche, mais, comme sa cousine sud-africaine, un bon déjeuner ! Simplement, bien trop impatiente, elle arrache le spermatophore trois secondes après son introduction par le mâle. Pour contrer cette boulimie, au lieu de fabriquer quelques grosses poches contenant beaucoup de spermatozoïdes, il préfère en produire de nombreuses d'une petite contenance capables de se vider dans l'utérus de la femelle en moins de trois secondes. Le Point 6/8/2014 -
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Chez l'oie cendrée, les mâles se mettent fréquemment en couple, acceptant qu'une femelle leur rende de menus services sexuels. Une Oie cendrée (Anser anser) à St James's Park, London. Elle est, avec l'Oie cygnoïde, un des ancêtres des oies domestiques ; sa domestication remonte à plusieurs milliers d'années. Les populations sauvages sont protégées par l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA).Diliff CC BY-SA 3.0 Les oies ne sont surtout pas des oies blanches. Particulièrement, l'oie cendrée (Anser anser). Les mâles de cette espèce sont sans tabou, vivant ouvertement des liaisons hétérosexuelles ou homosexuelles. La plupart revendiquent même leur bisexualité. Certains naturalistes avancent le chiffre de 20 % de couples homosexuels. De vieux couples de mâles ayant résisté à quinze ans de vie commune ne sont pas rares. Ils simulent l'accouplement en se sautant mutuellement sur le dos. Cela suffit amplement au bonheur des deux partenaires dans la mesure où ils obtiendraient à peine plus de plaisir avec une femelle. À noter que les oies font partie des rares espèces d'oiseaux (avec le canard, le cygne et l'autruche) dont le mâle possède un pénis. Les autres malheureux doivent se contenter d'un cloaque, comme les femelles. Le couple de jars est naturellement plus combatif que le couple hétéro puisqu'il est composé de deux mâles. C'est donc souvent lui qui assure la défense du troupeau. Oies cendrées en vol. MichaelMaggs CC BY-SA 3.0 Konrad Lorenz constata que certaines jeunes femelles pouvaient tomber dingues d'un jars vivant en couple avec un autre jars. Mais elle a beau lui lancer des oeillades, se dandiner lascivement, jamais elle n'arrivera à briser le couple d'amoureux. Au mieux, elle sert d'objet sexuel aux deux mâles. Quand elle finit par pondre, les deux affreux consentent à construire un nid, se relayant pour couver, puis nourrir les oisons. Ainsi, même les couples homos peuvent transmettre leurs gènes grâce à l'obligeance de la femelle. Tant que celle-ci partage équitablement ses faveurs entre les deux jars, le ménage à trois tient le coup. Mais si jamais elle commence à tisser des liens privilégiés avec l'un d'eux, l'autre peut piquer une crise de jalousie effroyable, criant sa colère et distribuant des coups de bec furieux. Quand la mort endeuille un couple d'homos, le survivant manifeste une grande tristesse. Un veuf sur trois ne se remarie même jamais. Un sur deux finit par se consoler et se remettre en ménage avec une... femelle. Et les autres renouent des liens homosexuels. Les oies canadiennes (Bernache du Canada (Branta canadensis) ont des moeurs encore plus libres puisque même les femelles entretiennent des liaisons homosexuelles. Une colonie peut ainsi rassembler jusqu'à 12 % de couples du même sexe. Au début de leur liaison, les deux femelles continuent à pondre dans leur nid respectif des oeufs non fertiles. Pourtant, elles s'entraident pour les défendre contre d'éventuels prédateurs. (Photo oie canadienne, en fait un Bernache du Canada (Branta canadensis). Connormah CC BYSA 3.0) Chez l'Oie des neiges (Anser caerulescens), pas de jars homos, mais des femelles pouvant former des couples entre elles. Dans ce cas, elles font nid commun dès le début de leur relation, couvant les oeufs à tour de rôle. Certains d'entre eux peuvent même éclore, les partenaires s'autorisant parfois une brève aventure avec un mâle. À moins qu'il n'y ait eu violence. En effet, les jars n'hésitent pas à sauter par surprise sur une passante, parfois même sous les yeux de plusieurs autres mâles rassemblés pour profiter du spectacle. (Photo Oie des neiges, phase blanche. Jcwf CC BY-SA 3.0) François Hervieu 24/1/2013 Plus d'informations sur l'oie cendrée.. Le Point 6/8/2014 - Wikipédia -
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Le poisson-clown commence sa vie comme mâle avant de changer de sexe pour prendre la place de son épouse morte. Question de rééquilibrage hormonal ! Les poissons-clowns sont diurnes. La nuit, ils se réfugient dans les tentacules de leur anémone avec laquelle ils vivent en interaction. Cette association est parfois aussi qualifiée de symbiose qui, dans certains pays, a le même sens que mutualisme. Association somme toute surprenante car normalement mortelles pour les poissons. Une anémone pourpre (Heteractis magnifica) avec des Poissons-clown à trois bandes (Amphiprion ocellaris), photographiés au large du Timor Oriental. Nick Hobgood CC BY-SA 3.0 Chez les poissons, pour changer de sexe, un petit rééquilibrage hormonal, et hop ! le tour est joué. Celui qui produit des oeufs se met à émettre des spermatozoïdes, et inversement. Quant à la fécondation, pas de soucis d'outillage mâle ou femelle, puisqu'elle se déroule dans le milieu extérieur. Ainsi, tous les poissons-clowns (Amphiprion percula) naissent mâles, et quelques-uns termineront leur vie comme femelles. Ces petits poissons récifaux vivent en familles composées d'une grosse et vieille mamma régnant par la terreur sur un harem de petits mâles. Chaque famille loge dans une anémone de mer qui les protège des prédateurs. La femelle n'accepte de frayer qu'avec son lieutenant, le mâle dominant. Les autres doivent bâillonner leur libido, espérant succéder au favori. C'est la pleine lune qui réveille la libido du mâle dominant, qui se met à creuser un nid sous un des tentacules de l'anémone. Sa tâche achevée au petit matin, il entreprend de faire partager son humeur badine avec la femelle en entamant une danse de séduction. Le voilà les nageoires en érection à opérer des sauts de carpe sous l'eau. Durant deux heures, ce clown fait toutes les pitreries possibles pour séduire sa compagne. Finissant par apprécier le spectacle, la mamma dégaine son cône d'éjection pour déposer jusqu'à un millier d'oeufs dans le nid. Ravi, le mâle les féconde en lâchant des bouffées de semence. Par la suite, il s'occupe seul des oeufs, les bécotant et les éventant pour les oxygéner. Tandis que la femelle se restaure pour se remettre de son effort. Les oeufs survivants donneront tous naissance à des poissons mâles. (Photo Un mâle protège sa ponte. On distingue nettement les embryons avec les yeux et le sac vitellin. Silke Baron / Flickr CC BY-SA 2.0) Le changement de sexe intervient quand la femelle régnant sur la famille vient à disparaître, victime de la vieillesse ou d'un prédateur. C'est alors le mâle dominant qui prend sa place après avoir changé de sexe. Tandis que le gros des jeunes mâles devient son amant. Chez le labre nettoyeur (Labroides dimidiatus), c'est exactement l'inverse qui se produit. Les poissons naissent femelles et vivent en harem sous l'autorité d'un pacha. Quand celui-ci meurt, la femelle la plus costaude s'arrange pour prendre le pouvoir en devenant mâle. (Photo un couple de poissons-clowns du Pacifique et sa ponte. Haplochromis CC BY-SA 2.5) MsHanazono 21/5/2014 Le Point 4/8/2014 - Wikipedia -
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La femelle grand panda n'aime la bagatelle que quelques heures par an. Au mâle de ne pas laisser passer l'occasion. Un panda géant mâle à l'Océan Park d' Hongkong. J. Patrick Fischer CC BY-SA 3.0 Le Panda géant (Ailuropoda melanoleuca) est un solitaire intraitable. La femelle comme le mâle. Ils n'ont qu'une seule obsession en tête : manger, dévorer, bâfrer du bambou, rien que du bambou. Jusqu'à 40 kilos par jour ! Mais, intéressons-nous plutôt à leur régime sexuel. Pas folichon. Le mâle comme la femelle ne sont pas des excités de la bête à deux dos. C'est en mai que les hormones tirent cette Chinoise de sa léthargie. Un léger frisson d'excitation parcourt son échine. Son appétit est moins féroce. Elle se sent même dans une disposition conciliante, trouvant soudain la solitude difficile à supporter. Ah ! la coquine, elle ne refuserait pas la petite visite de courtoisie d'un mâle pour une petite conversation et plus si affinité... Mais comment prévenir ses voisins solitaires de son humeur sentimentale ? Impossible d'accrocher un dazibao sur un arbre. Mais quand la femelle panda veut faire crac-crac, rien ne l'arrête ! Yuan Zi et Huan Huan : les deux pandas du ZooParc de Beauval. Isa2886 CC BY-SA 3.0 Elle commence par bêler d'amour. Le mâle panda se laisse séduire par l'atroce mélodie, accourant lourdement. Pour doubler ses chances de séduction, la femelle parcourt la forêt en parfumant chaque arbre avec son arôme hormonal conservé dans une glande anale. Respirant longuement l'effluve hormonal, chaque mâle en tire des renseignements sur l'âge, sur l'identité exacte et sur l'état d'excitation de la femelle. S'il devine une vieille emmerdeuse, il lâche aussitôt l'affaire. Au contraire, si l'odeur lui plaît, il se met aussitôt à braire comme un âne pour la prévenir de son arrivée, mais aussi pour tenter de décourager les autres prétendants. ITN 27/5/2014 lE pOINT 3/8/2014 - Wikipedia -
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La première chose que fait un Lion avec sa nouvelle conquête, c'est d'égorger ses lionceaux pour que celle-ci accepte plus vite ses hommages. Lion mâle adulte (Panthera leo) allongé Commentaires du photographe: Il y avait aussi des lionnes qui trottaient et feulaient [...] Ils venaient de la réserve d'Okonjima appartenant à [i][i]AFRICAT[/i], une fondation qui soigne des félins blessés ou orphelins jusqu'à ce qu'ils soient capables de retourner à une vie sauvage. La fondation enseigne aussi aux fermiers des environs des pratiques d'élevage adaptées aux zones ou vivent de grands félins. Kevin Pluck / Flickr CC BY-SA 2.0[/i] La scène est atroce. À grandes foulées, le lion fond sur sa minuscule proie. Ses yeux brillent d'une lueur assassine, ses babines se retroussent sur de monstrueux crocs. Il gagne du terrain. Les crochets du lionceau affolé ne servent à rien. La lionne tente de s'interposer, mais un coup de patte dans sa direction accompagné d'un terrible rugissement l'incite à battre en retraite. Elle n'est pas de taille. Le fauve finit par saisir dans sa gueule la minuscule boule de poils qui laisse échapper des cris déchirants. Mais l'assassin est sans pitié. Il resserre sa prise. Les griffes déchirent les entrailles. Le sang jaillit, le petit corps se tord dans tous les sens. La mère pleure de rage, mais bientôt le meurtre est consommé. La victime s'affaisse sans vie. Le nouveau maître de la troupe, celui qui vient de déposer l'ancien roi, a tué le dernier enfant de son prédécesseur. C'est la façon d'opérer pour que les lionnes soient fécondables le plus rapidement possible, car lui-même est toujours à la merci d'être détrôné par un rival plus fort. C'est la dure loi de la jungle ! Accouplement d'un lion et d'une lionne (zoo de Denver) Hustvedt CC BY-SA 3.0) Le lion est le plus social des félidés. Chaque femelle reste dans son clan natal tout au long de sa vie. Elle vit en parfaite intelligence avec ses mère, grands-mères, tantes, cousines et filles, partageant les faveurs des mâles régnant sur le clan. En revanche, les jeunes mâles quittent leur groupe natal, à l'adolescence, attirés par l'aventure. Mais ils partent rarement seuls, préférant s'acoquiner avec plusieurs compagnons de jeux et de sang (entre deux et sept). Pendant quelques années, le gang rôde dans la savane, chassant ensemble et faisant mille âneries. Au bout d'un certain temps, les jeunes lions se sentent assez forts pour fonder une famille en restant unis. La seule solution qui s'offre à eux est de voler le harem d'une autre bande. Depuis le temps que les lionnes sont victimes de leurs tueurs d'époux royaux, elles ont mis au point une stratégie pour protéger leurs petits. Avant même qu'ils ne naissent, quand elles se sentent l'humeur de batifoler, elles testent la force de leurs époux en organisant une joute entre eux et les bandes rivales du coin. L'une d'entre elles, s'éloigne du groupe pour draguer un de ces étrangers. La jeune lionne joue à merveille l'aguicheuse. Elle rugit langoureusement, fait rouler ses muscles, frissonne de plaisir, émet un fumet aphrodisiaque. Elle lui raconte combien elle et ses soeurs sont malheureuses avec leurs vieux maris. Le pauvre puceau tombe forcément amoureux de la belle inconnue qui n'hésite pas à se donner à lui. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'une lionne n'est pas fécondable par un mâle étranger avec lequel elle s'accouple une seule fois. Se croyant futur père, le malheureux convainc ses potes d'attaquer les maris en place. Au cours des semaines suivantes, les escarmouches se multiplient. Puis la grande bagarre se produit. Souvent, le jeune gang est chassé ; parfois, il s'empare du trône et du harem. Dans les deux cas, les femelles sont les grandes gagnantes, car elles sont assurées d'avoir maintenant pour maris de rudes combattants qui les protégeront jusqu'à l'adolescence de leurs lionceaux. The Lion Whisperer 7/8/2014 Le Point 4/8/2014 - Wikipedia -
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Quand la Poule est prise de force par un coq de seconde zone, elle peut rejeter son sperme non désiré. Poules, poulets de Bresse. Aleks CC BY-SA 3.0 Même une poule (gallus gallus domesticus) n'aime pas être prise de force. Cette réputation de femelle facile n'est pas facile à porter dans une basse-cour, où il n'y a pas que des gentlemen. Certains coqs de rang inférieur se croient ainsi autorisés à batifoler avec toutes les jolies et jeunes gallinacées. Vite fait, bien fait, ils leur sautent sur le dos, injectent leur semence et se sauvent à tire-d'aile, contents de leur coup. Inutile de dire que la victime l'a extrêmement mauvaise. Car on a beau être une poule, on est ambitieuse pour sa descendance !. Chaîne de Cynopsis1 27/5/2010 Le Point 1/8/2014 - Wikipedia -
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Il n'y a jamais eu de mâle chez le lézard à queue en fouet, les femelles se reproduisant par clonage. Aspidoscelis Uniparens au zoo de Cincinnati. Dans la nature, cette espèce se rencontre : - aux États-Unis dans l'Ouest du Texas, dans le Sud-Est de l'Arizona et le Sud-Ouest du Nouveau-Mexique ; - au Mexique dans le Nord de l'État de Chihuahua. (Photo Ltshears CC BY-SA 3.0) L'espèce du lézard à queue en fouet (Cnemidophorus uniparens) d'Arizona se débrouille parfaitement sans aucun mâle. C'est une société d'Amazones qui tombent enceintes sans avoir besoin d'un macho pour les féconder. C'est tellement plus cool de vivre entre filles. Néanmoins, si les mâles sont absents physiquement, ils restent présents dans les esprits. Ces lézards continuent à vivre en couple, avec une des deux femelles jouant à la garçonne. Cette dernière mime parfaitement le comportement masculin en période de reproduction. Elle couvre sa partenaire d'attentions enamourées, lui fouettant sensuellement la tête avec sa langue effilée, tandis que cette dernière appréciant ses mamours reste immobile. Alors le "dragueur" s'enhardit jusqu'à lui saisir le cou avec sa bouche. Puis il la chevauche en l'étreignant avec sa queue passée sous la sienne. Et de lui plaquer son cloaque contre le sien en prenant, visiblement, son pied. Les deux amoureuses restent ainsi enlacées pendant quelques minutes avant de se séparer. Cela ressemble tout à fait à la parade amoureuse des espèces de lézards hétérosexuels. Sauf qu'il n'y a pas transfert de sperme. Et pourtant, la femelle s'isole pour pondre des oeufs qui vont éclore en donnant le jour à des bébés lézards. Que s'est-il passé ? Tout simplement, l'oeuf qui a hérité de la totalité de l'ADN de sa mère (et pas de la moitié comme normalement) a pu se développer pour donner un individu absolument semblable à sa mère. Les biologistes parlent de parthénogenèse. Quelques jours après la ponte, les rôles s'inversent entre les deux partenaires. En fait, ce lézard est placé sous la dépendance de ses ovaires. S'ils contiennent des ovules matures, il se comporte comme une fille, sinon, il adopte une attitude masculine. Les naturalistes supposent qu'à l'origine de cette espèce il y a eu une hybridation entre deux espèces voisines de lézards qui a donné naissance à des individus triploïdes. Au lieu de posséder un patrimoine génétique en double, ils l'ont en triple. Avec pour conséquence d'avoir ce curieux comportement sexuel. Normalement, une espèce composée uniquement de clones ne survit pas bien longtemps (quelques dizaines ou centaines de millénaires, tout de même), car elle reste génétiquement figée, sans pouvoir vraiment s'adapter au changement de son environnement. Pour autant, les lézards à queue en fouet possèdent un atout de taille : tous leurs membres sont capables de pondre, alors que chez les espèces voisines, seul un individu sur deux (la femelle) donne la vie. Du coup, la démographie de ce lézard est très élevée, ce qui lui donne un net avantage. Le Point 31/7/2014 - Wikipedia -
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Dix fois plus grosse que son prétendant, l'araignée australienne Nephila edulis n'hésite pas à le dévorer après l'accouplement. Une femelle Nephila edulis dans sa toile dans le parc Langford, Perth, Australie Occidentale. SeanMack CC BY-SA 2.5 La femelle de l'araignée australienne (Nephila edulis) est énorme. Une vraie ogresse dont le corps peut atteindre trois centimètres de diamètre et une bonne quinzaine avec les pattes. Pour calmer sa faim dévorante, elle tisse des filets de pêche destinés à capturer de petits oiseaux et même des chauve-souris. À ses côtés, le mâle est un misérable avorton. En fait, il faudrait plutôt parler de mâles au pluriel. Car il en existe deux sortes : les nains, dix fois plus petits que l'ogresse ; et les lilliputiens, cent fois plus petits ! Malgré cette importante différence de taille, les deux catégories parviennent à se perpétuer. Lorsqu'au milieu de sa toile, la bonne grosse edulis montre des signes d'excitation sexuelle, ses amoureux, grands et petits, se répartissent en périphérie, prenant garde à ne point trop s'approcher de la femelle. Car avec sa vue basse, elle les confond souvent avec une proie, les avalant avec délice. Pour donc parvenir à leur fin sans y perdre la vie, nains et lilliputiens adoptent une stratégie différente. Les plus costauds commencent par se battre entre eux comme des enragés, sectionnant les pattes de leur adversaire avec leur bec coupant. Le vainqueur final se dirige vers la femelle comme un Indien sur le sentier de la guerre. Avec précaution, il remue la toile d'une certaine manière afin de signaler ses bonnes intentions. Dès qu'il arrive à proximité de l'obèse, il lui saute dessus, se glissant rapidement sous son ventre pour se coller sans pudeur contre l'orifice génital. Il s'empresse alors de transférer son liquide séminal. Paul Webster 26/6/2010 Cette espèce se rencontre : - en Australie y compris aux îles Cocos ; - en Papouasie-Nouvelle-Guinée en Nouvelle-Guinée orientale et à Misima ; - en Nouvelle-Calédonie ; - en Nouvelle-Zélande. Le mâle mesure 3,80 mm et la femelle 22,30 mm. Le cephalothorax est noir avec un motif dorsal blanc et le dessous jaune ; l'abdomen varie du gris au brun. La toile fait environ un mètre de diamètre, et elle est protégée sur une de ses faces par une solide « barrière » de soie. Elle se reproduit de février à mai. Elle produit une moyenne de 380 œufs à chaque fois. (Photo Nephila edulis vue de côté d'une femelle (dans un jardin à Sidney). Toby Hudson CC BY-SA 3.0) Le nom de l'espèce edulis signifie mangeable en latin. Bien qu'il ne soit pas entièrement clair pourquoi cette espèce particulière est considérée comme comestible, plusieurs espèces de Nephila sont appréciées comme des friandises en Nouvelle-Guinée, où elles sont capturées par les pattes et légèrement grillées sur un feu de branchage. Le point 30/7/2014 - Wikipedia -
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Sachant qu'il peut compter sur les femelles de son harem, le gorille se contente du pénis le plus petit de tous les singes. Un Gorille mâle dominant d'un groupe quelque part au Rwanda, dans une attitude de repos caractéristique des silverbacks (dos argenté). Azurfrog CC BY-SA 4.0 En danger critique d'extinction Dans sa main, il pourrait broyer un boulet de canon ; d'un coup de tête, il pourrait fendre un rocher ; d'une ruade, il pourrait abattre la tour de Pise. Pourtant, cet Hercule est la crème des mâles. Un mari admirable ! Avec ses femelles, il montre une timidité maladive ; avec ses "enfants", une délicatesse rare. Ce monstre délicieux, c'est le... Gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei). Jamais ses compagnes ne le trompent et rarement elles le quittent, car il ne cesse de les dorloter. Jamais ce gentleman velu ne leur cogne dessus... Curieusement, la libido de cet athlète est à peine supérieure à celle d'un eunuque. Il s'accommode parfaitement de l'unique câlin accordé tous les quatre ans par chacune de ses compagnes quand elles ont fini d'élever leur bambin. Elles doivent même insister lourdement pour l'inciter à remplir ses obligations conjugales. Le monde à l'envers ! Quand l'une d'elles désire un câlin, elle s'approche de son formidable mari sur la pointe des pieds, prenant soin de ne pas le déranger au cours d'un repas ou de sa sieste - sacrée. La seule partie misérable de ce géant débonnaire, c'est son sexe, son ridicule spaghetti long de trois centimètres de long. Cette taille minuscule signifie simplement que le gorille a pleinement confiance en sa dame. Rien ne servirait de l'impressionner avec un engin démesuré qui ne fournit aucun avantage technique quant à la fécondation. Quand on sait que l'homme possède le plus long sexe parmi les hominidés, que faut-il en conclure sur la fidélité des femmes... ? Letop Docs 31/7/2010 Le Gorille des montagnes mesure entre 1,40 et 2 mètres. Les mâles pèsent entre 140 et 300 kg et les femelles entre 70 et 110 kg. Ils vivent dans la région des Grands Lacs Africains, c’est-à-dire dans l'est de la République démocratique du Congo, en Ouganda et au Rwanda. Quelques parcs nationaux forment un réseau transfrontalier de protection : le PN de Mgahinga (Ouganda), le Parc national des Volcans et le Parc national des Virunga en RDC ainsi que dans le PN de la forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda). En 2012, c'est en Ouganda que le population des gorilles des montagnes est la plus importante, avec plus de 400 individus dans ses frontières. Le reste de la population, soit 400 individus, se retrouve en RDC (ce qui est bien peu...). C'est un animal impressionnant mais sociable et pacifique. Les gorilles de montagne vivent en familles polygames, et chaque famille est guidée par un mâle à "dos argenté". C'est le mâle du groupe, qui est censé protéger toute la famille contre les dangers éventuels. Les gorilles des montagnes sont des herbivores, ils ont besoin d'une végétation dense pour se nourrir (jusqu'à 25 kg par jour et par individu). MPF / domaine public Les principales menaces : - Le principal danger pour cette espèce est le braconnage, pour sa viande, son crâne et ses mains, qui sont censés porter chance et se vendent à prix d'or. Elle a surtout été victime du braconnage en 1994, pendant le génocide rwandais. En effet, les réfugiés qui fuyaient le Rwanda n'avaient qu'une seule solution pour survivre : braconner. Durant les années qui ont suivi, les rebelles et militaires éparpillés en forêt ont largement contribué à la diminution de la population de gorilles. - Le deuxième danger est la déforestation, qui entraîne la suppression de leur habitat. Les habitants de ces régions, surtout au Rwanda où les terres agricoles manquent, en raison d'une forte densité humaine, vivent en "concurrence" avec les gorilles. Ils déforestent pour avoir du bois, construire, faire du feu, et par l'extension de la culture sur brûlis. - Les gorilles sont aussi victimes de maladies telles que la pneumonie, la grippe ou d'autres maladies de l'homme qui sont mortelles pour eux. Les solutions à mettre en oeuvre pour sa protection suivent deux axes : protection contre les braconniers, et préservation de son habitat. A la suite des recherches de Dian Fossey, qui a mis en place un véritable réseau de protection, la société zoologique de Francfort a envoyé dans les années 1980 une personne pour habituer les gorilles aux hommes et ainsi permettre aux touristes de venir les voir. Une sorte de "tourisme écologique" a pu se mettre en place : chaque groupe de visiteurs est accompagnés de gardes qui savent localiser les gorilles et assurent la protection contre les braconniers. Ce tourisme peut apporter des ressources financières non négligeables qui peut motiver les populations locales et faire perdre au braconnage une partie de son attrait. Le financement de la protection des gorilles se fait aussi grâce à l'association Dian Fossey, qui permet de parrainer un gorille. Le WWF(-Belgique) contribue aussi, notamment grâce au projet PEVi, à la sauvegarde de l'espèce et de son habitat en apportant des solutions de gestion durable à l'ensemble du Parc des Virunga. Le Point 29/7/2014 - Wikipedia -
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Délaissant son "épouse" (la première femelle conquise), l'autruche mâle invite ses maîtresses à pondre dans le nid conjugal, avant de les chasser. Autruches d'Afrique (mâle et femelle) à Cape Point (Afrique du Sud). Andrew massyn / domaine public La sexualité de l'autruche est des plus curieuses. En septembre (début du printemps austral), les femelles sont les premières à manifester leur désir en déféquant et en pissant sous le nez des mâles. Ces dames insistent, dandinent du croupion d'une manière vraiment impudique, griffent le sol, relèvent fièrement la tête, lancent des oeillades. Ce n'est qu'après plusieurs jours que les mâles comprennent enfin où ces dames veulent en venir. Leur tête, leurs pattes et même leur pénis acquièrent une couleur rose foncé. Dans un premier temps, ils se stimulent entre eux, se lançant dans un jerk endiablé. En cadence, ils écartent les ailes, ondulent du cou, sautillent sur place. Après quelques heures de cette chorégraphie guerrière, la tension monte. Désormais, c'est chacun pour soi ! Il faut paraître le plus fort, le plus viril. Alors les voilà à rouler des pectoraux, à secouer leurs ailes comme un prunier, à dresser leur queue emplumée vers le ciel, à marteler furieusement le sol de leurs pattes à deux doigts. Les mâles dominés battent en retraite en baissant la queue pour signaler leur soumission. (Photo Autruche mâle de la sous-espèce Struthio camelus massaicus. Christiaan Kooyman / domaine public) Aux femelles maintenant de faire leur choix parmi les dominants. Alors ceux-ci n'y vont pas par quatre chemins pour montrer leur valeur : la tête rejetée en arrière et les ailes entrouvertes comme les pans d'un imperméable, ils exhibent leur pénis au garde-à-vous. Plus plat que rond, il ressemble à une grosse langue. L'oiseau, fier comme un paon, urine et défèque, histoire de marquer le coup. Ou bien la femelle s'enfuit en ricanant, ou alors, séduite par la gracieuse vision, elle succombe. Elle suit son séducteur... Mais avant de passer à l'action, il délimite son territoire nuptial en poussant des rugissements pour éloigner les autres couples. Le mâle autruche entame les préliminaires en synchronisant ses mouvements avec ceux de la femelle. Au bout d'un certain temps, le mâle écarte les pattes pour imiter un avion en train de zigzaguer, puis se laisse tomber au sol, faisant semblant de couver d'une manière ostentatoire. Il agite ses ailes, soulevant un nuage de poussière. Son cou se tord dans tous les sens. La femelle baisse alors la tête, laisse pendre ses ailes et sa queue, se couche sur le sol. C'est le moment qu'il attendait. Il l'enjambe de ses grandes pattes, s'accroupit, la pénètre d'un coup sec. Une minute plus tard, c'est terminé. Marie Carmen CAMBON 8/12/2013 L'Autruche habite dans la savane la plupart du temps, mais se rend dans des endroits humides pour pondre. Oiseau de grande taille, 1,90 m en moyenne pour les femelles, à 2,50 m pour les mâles avec un poids allant de 90 kg en moyenne pour les femelles à 150 kg pour les plus gros mâles, l'autruche est un oiseau incapable de voler. Son espérance de vie est d’environ 70 ans (40 ans en captivité). Fort probablement, elle représente aussi le plus grand des oiseaux de tous les temps après les oiseaux-éléphants (Aepyornithiformes, toutes les espèces de ce genre sont aujourd'hui éteintes). Elle figure sur la liste d'espèces menacées de disparition selon l’UICN. L’autruche est le plus rapide des oiseaux terrestres. Elle se déplace en marchant. Grâce à ses très longues pattes musclées comportant deux doigts à chaque patte, et à ses genoux flexibles et souples, l'autruche est très rapide et endurante. Ainsi, elle peut courir à la vitesse de 40 km/h pendant une demi-heure et atteindre lors d'un sprint une vitesse moyenne de plus de 70 km/h. Avec des pointes proches de 100 km/h sur de très courtes distances, elle est plus rapide que la lionne. L’autruche peut sauter 1,50 mètre de hauteur et 4 mètres de longueur. La faculté de voler a été remplacée par la puissance des pattes, qui lui permet de courir aussi vite que des mammifères. À l’âge adulte, la tête et le cou de l’autruche sont dénudés ou garnis d’un duvet épais. Le plumage du corps est abondant. Les ailes sont courtes mais normalement constituées. Il existe un important dimorphisme sexuel : le mâle possède un plumage noir avec l’extrémité des ailes blanches tandis que la femelle a un plumage brun terne. Essentiellement herbivores, le régime des autruches est cependant varié : elles sont capables d’ingérer tout ce qui passe à la portée de leur bec. Polygames vivant en bandes, les mâles aménagent une excavation profonde dans le sol servant de nid. Avec une masse comprise entre 1,2 et 1,8 kg, l’œuf d’autruche est le plus gros œuf à coquille d’animal vivant et donc la plus grande cellule du règne animal. (Photo œuf d'autruche Frédéric MICHEL CC BY-SA 3.0) Le Point 28/7/2014 - Wikipedia -
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La punaise des lits manie son pénis tel un poinçon pour injecter sa semence à travers le corps de sa partenaire. Plus macho tu meurs. CDC/ Harvard University / domaine public Plus misogyne que la punaise des lits (Cimex lectularius) mâle, c'est très, très difficile à trouver. Quand, au détour d'un pli de drap, il rencontre une mignonne femelle affriolante, il l'épingle avec la dernière des cruautés. Sans perdre de temps en marivaudage ou avec des préliminaires, il lui saute aussitôt sur le paletot et dégaine son outil effilé comme un poignard. Si la malheureuse femelle se laisse poliment maltraiter, son agresseur la pénètre à l'endroit prévu par la nature. Mais qu'elle tente de s'échapper, alors le mâle n'hésite pas à lui plonger sa dague n'importe où dans la carapace. Dans une patte, dans l'estomac ou encore entre deux omoplates. Peu importe, car le sperme finit toujours par rejoindre la spermathèque (organe de stockage de la semence présente chez les insectes) en empruntant le réseau de l'hémolymphe. Au fil des générations, les femelles ont tenté de s'adapter à l'humeur ombrageuse de leurs partenaires en dessinant des taches noirâtres sur les parties les moins sensibles de leur corps pour faire croire à des vagins. Les mâles visent prioritairement ces cibles, mais pas toujours. (Photo accouplement traumatique Rickard Ignell, Swedish University of Agricultural Sciences CC BY-SA 1.0) Un cousin de la punaise du lit, Xylocoris maculipennis, pratique la même sexualité, mais avec une petite touche supplémentaire qui en fait le charme : il épingle aussi bien les femelles que les mâles de rencontre. Puisque c'est juste la pénétration de force qui fait évacuer le sperme la punaise mâle, il n'y a pas de raison pour qu'il ne prenne pas son pied de la même façon avec un autre... mâle. Ce qu'il n'hésite, effectivement, pas à faire après une petite bagarre pour asseoir sa supériorité. Le vainqueur perce son vaincu pour lui injecter sa semence. Le plus incroyable dans cette histoire, c'est que celle-ci n'est pas perdue. Elle rejoint la semence du vaincu et sera injectée avec elle dans la prochaine femelle qu'il violentera. Les éthologues ont cherché une explication au comportement machiste des punaises. En fait, ils en ont trouvé deux : - D'une part, une grande fraction de la semence injectée ne rejoindrait pas la spermathèque de la femelle, mais servirait à la nourrir. Le mâle renforcerait ainsi la robustesse de la mère de ses futurs rejetons. - Et, d'autre part, en déposant son sperme directement dans l'organisme de sa partenaire, le mâle évite qu'il ne soit éliminé par un rival qui lui succéderait. Rappelons, en effet, que certains insectes mâles ont élaboré des techniques de nettoyage de la femelle. L'appellation punaise des lits peut désigner plusieurs espèces d'hétéroptères de la famille des Cimicidae, selon les régions du monde où le terme est employé. Exclusivement hématophages, elles piquent et sucent le sang de leur hôte. Au début du XXIème siècle, certaines espèces de punaises semblent de nouveau proliférer. Ce sont des insectes exclusivement nocturnes, mais lorsque la population augmente ils peuvent se promener même le jour. Piqûres de Cimex lectularius est une des punaises des lits, parasite de l'homme. C'est la punaise des lits la plus courante et la mieux adaptée aux environnements humains. On la retrouve dans les climats tempérés à travers le monde et elle est connue depuis des temps très anciens. Les punaises des lits adultes sont de couleur brun-rouge, avec un corps ovale et aplati. Elles n'ont pas d'ailes et possèdent des poils microscopiques qui leur donnent un aspect rayé. Les punaises des lits adultes mesurent 5 à 8 mm de long et ne se déplacent pas suffisamment rapidement pour échapper à la vue d'un observateur attentif. Les nymphes sont translucides et de couleur plus claire. En devenant adultes, elles deviennent de plus en plus foncées et opaques. À l'âge adulte, on les compare souvent à des lentilles ou à des pépins de pomme. Les feuilles de haricot semblent efficaces pour lutter contre les punaises de lits, en complément des pesticides... Mais le mieux et le plus sûr pour se débarrasser de ce fléau c'est de changer de literie.... Le Point 27/7/2014 - Wikipédia - Wikipedia -
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Incertain de la fidélité de sa compagne, le mâle demoiselle utilise son pénis pour ôter la semence de son éventuel prédécesseur. Les zygoptères (Zygoptera) forment un sous-ordre d'insectes appelés en français demoiselles (dont les agrions, les caloptéryx, les ischnures, etc.). On les distingue des libellules au sens strict, surtout par leur corps plus grêle et leurs ailes généralement repliées au repos. (Photo Agrion porte-coupe mâle (Enallagma cyathigerum). Luc Viatour CC BY-SA 3.0) Dans la famille des demoiselles (à ne pas confondre avec leurs cousines, les libellules), les mâles sont plutôt du genre brutal, abordant leur promise en plein vol pour une étreinte forcée. L'espèce Calopteryx haemorrhoidalis est la plus policée de la famille, car le mâle préfère enfiler son costume de gentleman pour se livrer à une cour dans les règles. (Photo Caloptéryx méditerranéen (Calopteryx haemorrhoidalis) mâle. Alvesgaspar CC BY-SA 3.0) Tout d'abord, il commence par rechercher un excellent site de ponte sur les rives d'une mare ou d'une rivière, qu'il défend contre ses rivaux. Quand une femelle à l'humeur badine pénètre dans son espace aérien, "le" demoiselle se lance dans des acrobaties aériennes pour l'impressionner. Puis, s'immobilisant devant elle, il lui montre les points blancs situés au bout de ses ailes, signe de bonne santé. La femelle, qui est difficile en matière d'amants, peut passer son chemin. Sinon, elle laisse le mâle lui saisir la tête avec ses pinces caudales avant d'appliquer ses organes génitaux sur le pénis du mâle, formant ainsi un joli coeur volant. Calopteryx splendens (couple) ChrisDavies CC BY-SA 3.0 Cette opération "transfert de sperme" rivalise d'agilité avec le ravitaillement en vol d'un Mirage 2000 ! Tout commence par une bonne séance de transfert de sperme. En effet, le réservoir à sperme du mâle demoiselle est situé à l'arrière de son corps, alors que son pénis - l'aedeagus - se trouve à l'avant, juste derrière ses pattes. Donc, juste après avoir agrippé la femelle avec sa pince caudale, le mâle commence par replier son corps pour transférer son sperme dans son pénis. Une fois le plein effectué, la femelle colle alors l'arrière de son corps sur le pénis. Le couple conserve cette position plusieurs dizaines de minutes, car avant d'injecter ses spermatozoïdes, l'amant ailé commence par nettoyer l'appareil génital de la femelle. Calopteryx virgo (mâle) Luc Viatour CC BY-SA 3.0 En effet, le bougre ne se fait pas d'illusions. Il n'est certainement pas tombé sur une sainte nitouche. Le matin même, ou la veille, elle a probablement déjà copulé avec un ou plusieurs autres mâles. Sa spermathèque (l'organe où les insectes femelles stockent le sperme de leurs donneurs avant de l'utiliser) est donc plus ou moins remplie. En éliminant ces dépôts précédents, le mâle garantit donc sa paternité. À cette fin, il possède, à l'extrémité de son aedeagus, une paire de cornes flexibles capables de s'introduire dans la spermathèque et de la vider. Une fois l'opération achevée, le pénis s'enroule comme une cigarette russe pour transférer la semence. Calopteryx virgo (femelle) Nicolas Sanchez CC BY-SA 3.0 Mais la femelle, qui tient à accumuler les spermes pour faire son choix du meilleur père au moment de son ovulation, a trouvé une parade à cette intrusion. En Espagne, par exemple, elle a rétréci le diamètre du conduit menant à sa spermathèque pour faire obstacle au passage des cornes du pénis de son amant. Mais ce dernier a déjà trouvé à son tour la parade en utilisant ses cornes de façon à faire croire à la femelle qu'elle ovule. Du coup, la spermathèque se vide d'elle-même. Seulement, il n'y a pas d'ovules et les spermatozoïdes se perdent. Le mâle peut alors transférer son sperme. À la femelle, désormais, d'inventer une parade... Le Point 26/7/2014 - Wikipedia -
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Le sympathique Flipper est, à la vérité, une véritable canaille qui intègre des gangs pour enlever les femelles. Un Grand dauphin (Tursiops truncatus) surfe dans le sillage d'un bateau de recherche sur la Banana river, près du Centre spatial Kennedy. NASA / domaine public Trois longues torpilles grises fendent vivement les eaux. Les poissons s'écartent précipitamment, les anémones tremblent de tous leurs bras, les crabes s'enfouissent dans leurs cachettes. Le monde du silence est muet de peur. Le commando composé de trois Grands dauphins (Tursiops truncatus) s'abat sur un groupe de jeunes femelles en train de batifoler pour en isoler trois jeunes vierges. Les ravisseurs n'hésitent pas à jouer du museau et de la queue pour écarter les matrones qui tentent de s'opposer au rapt. Les femelles capturées sont mises sous haute surveillance[/b]. Un ou deux mâles les suivent en permanence pour contrer immédiatement toute tentative de fuite. Lorsqu'un ravisseur désire séduire l'une des captives, il ne perd pas de temps en vains préliminaires. Il se frotte contre elle et lui caresse à peine le museau. Elle n'a pas d'autre choix que de s'incliner. Les deux animaux nagent ventre contre ventre. Le mâle dégaine alors son sexe d'une poche ventrale où il le tient en permanence en érection. En effet, contrairement à celui des autres mammifères, le pénis du dauphin n'est pas constitué d'un corps caverneux, mais d'un tissu fibreux. La copulation elle-même est très rapide, environ 20 secondes. Mais il peut remettre le couvert plusieurs fois de suite avant de céder la place à d'autres membres du gang... Une femelle et ses deux petits à Moray Firth en Écosse. Clayoquot CC BY-SA 3.0 L'animal doué de raison, le gentil Flipper, peut se révéler une belle canaille machiste. Parfois, plusieurs bandes passent des alliances provisoires pour voler les femelles d'un autre gang.[/b] Néanmoins, il existe également quelques individus moins belliqueux préférant la solitude pour draguer en douceur. Cela n'est pas sans risque, car s'ils s'aventurent par mégarde sur le territoire d'une bande de voyous, ils peuvent se faire tabasser ! [b]C'est pour éviter le rapt sexuel que les femelles vivent en bandes. D'abord entre jeunes filles puis, lorsqu'elles atteignent leur puberté vers l'âge de 8 ans, dans des bandes d'adultes où elles s'entraident, notamment lors de l'accouchement. Heureusement, les autres espèces de dauphins ont des moeurs sexuelles plus douces que celles du grand dauphin. La séduction reprend ses droits. En général, le mâle se livre à mille facéties devant la "dauphine" courtisée afin de lui prouver sa force et sa grâce. Le couple échange des caresses avec le corps et même des baisers au vu et au su de toute la colonie. Cette coquine de femelle, profitant de la situation, s'amuse parfois à faire languir son amoureux durant plusieurs semaines avant de s'abandonner à lui. Le malheureux frustré en devient dingue, n'hésitant pas à s'attaquer à tout autre prétendant s'approchant trop de la belle minaudant. Celle-ci finit par céder à son séducteur, mais aussi à d'autres... [/b] L'âge de la maturité sexuelle varie de 6 à 12 ans chez les femelles, et de 10 à 13 ans chez les mâles. La gestation dure 12 mois et les naissances ont lieu en été. La femelle donne normalement naissance à un seul petit, d'une longueur d'un mètre, qui restera en contact avec la mère durant environ six années. Le sevrage est complété après environ 18 mois. Il doit être complet avant la naissance d'un second petit. On remarque chez les grands dauphins l'utilisation du système de gardiennage d'enfants (babysitting). Une seule femelle surveille tous les petits pendant que les autres mères vont à la chasse. Elles se reproduisent tous les deux ou trois ans, changeant chaque fois de partenaire. Si le petit meurt à la naissance, la femelle peut se reproduire à nouveau après un an. Comme pour tous les cétacés, le nouveau-né est capable de nager et de suivre sa mère. Dès la naissance, cette dernière le conduit jusqu'à la surface pour le faire respirer. D'autres femelles, habituellement parentes, viennent parfois aider la mère lors de cette opération. Le point 25/7/2014 -
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Seule la taille énorme de la femelle permet aux petits mâles de la distinguer et de ne pas de tromper de partenaire... Eunectes murinus, le grand anaconda. Soerfm CC BY-SA 3.0 L'Anaconda vert (Eunectes murinus) d'Amazonie s'enorgueillit d'être le plus grand serpent au monde, mais il pratique aussi des mœurs particulières... Une fois de plus, la tentatrice, c'est la femelle. Quand, dans son marigot, la diablesse ressent l'appel du printemps, son corps émet à travers la jungle de puissantes phéromones pour convoquer les mâles. Aucun ne peut y résister. Chacun a beau s'immerger dans sa mare, faire le mort ou prier son Dieu, la bête licencieuse qui sommeille en lui, lui ordonne de rejoindre dare-dare la femelle parfumée. Des dizaines d'anacondas convergent ainsi vers l'Ève des marais. Mesurant deux mètres de long, ils ressemblent à des lilliputiens à côté de la géante de neuf mètres, affichant 200 kilos sur la bascule. Au fur et à mesure de leur arrivée, les mâles anacondas se jettent dans le bain pour participer à la petite fête. Chacun tente de s'enrouler autour de la grosse femelle avec la fébrilité de spermatozoïdes prenant d'assaut un ovule. La bagarre est générale. Un vrai sac de noeuds. La mare au diable bouillonne. Le plus fort, le plus rusé des serpents parvient à coller son cloaque génital contre celui de la femelle qui en frétille d'aise. Pour s'arrimer, il utilise deux petits éperons griffus qui entourent son sexe, vestiges des pattes arrière des lézards, ses ancêtres.. La semence jaillit. Exténué, il se retire à la plus grande joie de ses rivaux qui s'empressent de se disputer sa place. La pécheresse s'abandonne à ses adorateurs. Au bout de quelques heures, elle finit par se lasser, son long corps musculeux se tord dans tous les sens, les mâles sentent qu'il est temps de déguerpir, car ils la sentent affamée après cette longue séance de sexe. Parfois, l'un d'entre eux finit dans l'estomac de la Messaline. C'est le dernier repas de celle-ci avant l'accouchement d'une quarantaine de bébés anacondas d'une soixantaine de centimètres de long. Aussitôt nés, les serpenteaux ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Comme pour la plupart des reptiles, peu d'entre eux atteindront l'âge adulte car leurs prédateurs sont nombreux : caïmans, piranhas, oiseaux... (Photo Green Anaconda (Eunectes murinus) at the Louisville Zoo. Ltshears CC BY-SA 3.0) Les herpétologistes se sont longtemps demandé pourquoi les mâles sont de vrais gringalets. C'est très inhabituel dans le monde animal où si un partenaire est plus grand que l'autre, c'est le plus souvent le sexe dit fort. Pour l'excellente raison que les mâles se battant pour les femelles ont naturellement tendance à devenir de plus costauds, jusqu'à un maximum adaptatif. Apparemment, l'anaconda n'a pas fait ce choix. Le Vénézuélien Jésus Rivas qui les étudie depuis vingt ans explique que les anacondas mâles et femelles ne peuvent pas se distinguer par la forme de leurs sexes, car les deux genres possèdent cloaque. Pas de pénis. Si donc les deux sexes avaient la même taille, au fond de leur mare, ce serait le cafouillage intégral. Chaque mâle saisirait le premier cloaque venu en priant le ciel pour qu'il appartienne effectivement à la femelle et non pas à un autre mâle. Alors qu'avec une femelle quatre ou cinq fois plus longue et bien plus grosse, il n'y a plus moyen de se tromper pour les mâles. D'où l'intérêt de ceux-ci de rester petits. Du reste, si l'un d'eux a le malheur d'être plus gros que les autres, il est aussitôt pris pour une femelle par ses compagnons qui en l'agrippant, l'empêche d'atteindre la femelle.... NatGeoWild11/6/2012 Les quatre espèces de ce genre se rencontrent dans les marécages et les fleuves des régions tropicales et subtropicales d'Amérique du Sud ainsi que dans les marécages du sud de l'île de la Trinité. Ils aiment la chaleur et l'humidité. Ce sont des serpents aquatiques constricteurs non venimeux. Cependant, ils ont des dents et des mâchoires puissantes qu'ils utilisent pour s'agripper à leur proie qu'ils entraînet sous l'eau pour la noyer. Les anacondas ont mauvaise réputation auprès des habitants des zones où ils vivent ; ceux-ci les considèrent comme des mangeurs d'hommes. Cependant, le plus souvent, si un anaconda sent la présence d'un humain dans sa zone, il fuira dans la direction opposée. Les morts d'hommes causées par les anacondas ne sont pas prouvées. Les anacondas ont pour prédateurs les jaguars, les gros caïmans et les autres anacondas. Un anaconda blessé peut aussi être la proie des piranhas. Les anacondas se tapissent habituellement dans des marécages ou sur les berges des rivières. Il attend en embuscade qu'une proie vienne s'abreuver. Alors, il la mord avec ses dents acérées, la saisit avec ses mâchoires puissantes et l'entraîne sous l'eau. La victime se noie alors ou est étouffée par les muscles de l'anaconda. Il serre à chaque fois un peu plus fort lorsque sa victime expire, afin qu'elle ne puisse inspirer que de plus en plus difficilement. La victime étouffe rapidement. Alors, l'anaconda l'avale la tête la première. Il peut avaler une proie bien plus grande que la taille de sa bouche car sa mâchoire peut se désarticuler et est reliée de façon lâche au crâne. Ils se nourrissent principalement de gros rongeurs, de tapirs, capybaras, pécaris, poissons, tortues, chiens et de reptiles aquatiques comme les caïmans. Les jeunes anacondas se nourrissent de souris, rats et poissons. Le Point 24/7/2014 - Wikipedia -
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Chez la Hyène, la femelle porte la culotte et arbore un pseudo pénis en raison d'un taux élevé de testostérone. Toutes les espèces existantes dans l'ordre décroissant de taille : hyène tachetée (Photo Daniel Fafard CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0), hyène brune (Photo pistoleros.no CC BY-SA 3.0), hyène rayée (Photo Martin Bayer CC BY-SA 3.0) et protèle (Photo Dominik Käuferle CC BY-SA 3.0). Impossible de se tromper : ce parfum suave est celui d'une femelle en chaleur ! Le vieux mâle jette un coup d'oeil vers la meute. Laquelle parmi ses compagnes a arrosé le sol avec son urine bourrée d'hormones sexuelles ? Il veut la repérer avant les autres mâles. Pas facile ! Car chez la hyène tachetée (Crocuta crocuta), mâles et femelles se ressemblent en tout point. Même gueule antipathique, même corps trapu, même comportement irascible et même... pénis ! Chez la femelle, son sexe s'est allongé pour former un pseudo phallus qui lui sert à uriner, copuler et même à accoucher (il s'évase alors). Quant aux lèvres du vagin, elles se sont contractées pour former un pseudo scrotum. La virilité de la femelle ne s'arrête pas à ce transformisme anatomique, elle est aussi plus grosse que le mâle et plus agressive que lui. C'est elle qui domine la troupe ! Quand le mâle finit par repérer la femelle en oestrus, il approche en baissant la tête timidement. Il ricane bêtement pour attirer son attention, lève la patte pour montrer son pénis en érection et le fait remuer dans tous les sens pour montrer ses intentions. Puis il lui renifle la tête, les flancs, le faux pénis et le trou de balle. Elle lui rend la politesse. À moins qu'elle ne vérifie la taille des bijoux de famille de monsieur. Après ces préliminaires, la femelle accepte le mâle. Elle n'est pas difficile quant au choix de ses partenaires. Tous ces satanés mâles se valent. Qu'il fasse sa petite affaire et sa barre vite fait ! Malheureusement, la pénétration d'un pénis par un autre pénis n'est pas chose aisée. À grande peine, la femelle rétracte son pseudo phallus vers l'intérieur. Bien aimable à elle. Il peut alors la chevaucher, mais un petit problème de localisation spatiale se pose alors. L'ouverture qu'il doit pénétrer n'est pas à l'arrière de sa partenaire comme chez une chienne, mais sous elle. Pour donc y glisser son pénis : tout en étreignant solidement les reins de sa belle avec ses pattes avant, il s'enroule sous elle. Quand il parvient enfin à coller son phallus dans le sien, c'est gagné. Il possède au bout du gland des épines servant de scratch. Après 5 minutes d'ardeur, il rompt la figure acrobatique pour reprendre des forces. Après quelques minutes de repos, il recommence la manoeuvre. Celle-ci se répète plusieurs fois, tant que la femelle n'y met pas fin par un grondement qui n'a rien d'affectueux. Le mâle sait alors qu'il est temps de battre retraite. Certaines femelles laissent les autres mâles de la meute s'accoupler même lorsqu'elle n'est plus fertile. Certainement pas par plaisir ! Elle chercherait plutôt à faire croire à chacun qu'il est le père de ses chiots. Ainsi, aucun d'eux ne pensera à les tuer, comme cela peut parfois se produire chez les hyènes. Reste à savoir pourquoi la femelle hyène s'amuse à porter un faux pénis. Certains y voient la conséquence d'un taux élevé de testostérone. Cette hormone mâle renforcerait l'agressivité de la femelle, lui permettant ainsi de mieux survivre dans un monde de brutes. Un charognard comme la hyène doit disputer sa pitance aux lions et autres chasseurs de la savane. NatGeoWild 3/1/2014 Les hyènes forment la famille des hyénidés (Hyaenidae), des carnivores terrestres. Bien que la hyène ressemble à un gros chien, elle n'appartient pas au sous-ordre Caniformia mais à celui des Feliformia. Elle est connue pour son cri ressemblant à un rire désagréable et odieux qui signifie qu'elle a trouvé de la nourriture. On les trouve en Afrique subsaharienne, principalement dans la savane et près de points d'eau. La domination de la femelle est héréditaire. Elle donnera naissance à une future dominante. La dominante n’a pas besoin de chasser. Elle peut réclamer sa part de n’importe quelle proie attrapée par les autres hyènes de la troupe, ou tout au moins les meilleurs morceaux, ce qui lui laisse beaucoup plus de temps pour élever sa petite princesse, en vraie future dominante. Bien que souvent charognarde, la hyène est un redoutable chasseur en bande et 70 % de son alimentation est issue de la chasse effectuée principalement la nuit, le reste étant composé notamment de charognes abandonnées ou volées à de grands fauves. Ses mâchoires puissantes lui permettent de broyer les os des animaux qu'elle dévore et de les avaler avec le reste de la carcasse. A ce jour, la plus grande puissance de morsure pour une hyène a été mesuré à 917 kg/cm2 3 4, soit 9000 Newtons. (une morsure presque 216 % plus puissante que celle du Lion, mesuré à 426 kg soit 4176 Newtons). Les informations qui mentionnent que la hyène a 3000 kg de force dans les mâchoires (équivalente au requin blanc) n'est qu'un mythe. A ce jour, c'est le seul mammifère terrestre capable de broyer des os d'éléphants et de girafes. Lire aussi cet article où l'intelligence de l'animal est évoquée. Le Point 23/7/2014 - Wikipedia -
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C'est certainement le rêve absolu de certains mâles : Vivre douillettement dans l'utérus de sa femme, à glander toute la journée. Rien d'autre à faire qu'à jouir sans entrave pour l'alimenter en bon sperme. Sur Terre, un mâle a le bonheur exquis de connaître cette félicité : il s'agit de la Bonellie (Bonellia viridis). C'est un ver marin de Méditerranée. La femelle ressemble à une grosse prune verte prolongée par une langue bifide d'un mètre cinquante de long (le proboscis). Une bonellie femelle rétractée (Bonellia viridis). Sylvain Ledoyen CC BY-SA 2.5 Tandis que l'animal reste enfoui dans le sable ou dans une cavité rocheuse, sa langue rampe sur le sol à la recherche de débris organiques. On la confond souvent avec une algue verte. De minuscules cils frémissants transportent la nourriture jusqu'à la bouche. Pendant longtemps, les biologistes ont cherché le mâle sans jamais le trouver. Pas étonnant : il ne ressemble absolument pas à sa dame, mais plutôt à un microscopique ballon de rugby poilu de deux millimètres de long. Aucune autre espèce ne possède une plus grande différence de taille entre les deux sexes. Vu sa taille, il vit tout entier dans le "vagin" de la femelle où il vit en parfait parasite. En fait, il installe ses pénates dans une pièce spéciale appelée androecium. Ce n'est pas la place qui manque, aussi accepte-t-il de partager son curieux destin avec une vingtaine de compagnons. Vivre de la sorte a entraîné pour le malheureux mâle bonellie l'abandon de sa bouche, son estomac, son intestin et ses organes de locomotion. Le voilà donc réduit à un état embryonnaire, nourri par transfusion sanguine. Le mâle bonellie n'a aucun droit, mais un seul devoir : produire des spermatozoïdes à tire-larigot. Le plus curieux dans l'histoire de la bonellie, c'est qu'elle naît asexuée ! La larve qui tombe sur le sol devient une femelle. La larve qui tombe sur la langue d'une bonellie femelle est aussitôt assaillie par des hormones qui en font un mâle. Il n'a plus qu'à rejoindre ses compagnons d'esclavage dans l'androecium ! Le Point 22/7/2014 -
Le comportement sexuel des animaux
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Pour démontrer sa vigueur, la tortue de Hermann n'hésite pas à bousculer sa bien-aimée. Ce qui semble ne pas lui déplaire... Une Tortue d'Hermann. Orchi CC BY-SA 3.0 Désolée pour cette terrible révélation, mais la tortue de Hermann (Testudo hermanni) mâle "cogne" sa partenaire. C'est, du reste, un comportement fréquent dans le monde animal. La violence conjugale est une façon commode pour le mâle de montrer sa virilité aux femelles de rencontre. Et soyez sûr que si la femelle n'aimait pas être cognée, elle saurait s'enfermer dans son coffre-fort de carapace. Quelques semaines après sa sortie d'hibernation vers la mi-avril, le mâle n'a qu'une idée en tête : rattraper le temps perdu. Guidé par le seul hasard ou par l'odeur alléché, il finit par repérer une mignonne carapace. Grosse ou petite, vive ou amorphe, peu importe, il passe à l'attaque. Qu'elle le dépasse en taille ne l'effraie pas le moins du monde. L'affamé ne prend pas de gants pour séduire la belle inconnue : il la cogne directement, par carapace interposée, sans même un petit bécot d'amour... Et bing que je t'envoie un coup de carapace sur la carapace. Et bang que je te mords les pattes avant qu'elles ne disparaissent sous la jupe. Il tourne autour de sa proie pour l'effrayer. Veut-elle fuir ? Il la mord à la tête. Il insiste jusqu'à ce que la belle abdique et s'immobilise enfin. Elle jette l'éponge. Le petit mâle ne se le fait pas dire deux fois. Il grimpe tant bien que mal sur le dos de sa partenaire, puis son cloaque dégaine un long pénis de quatre centimètres de long, soit le tiers de sa longueur. À l'échelle humaine, cela donnerait un sexe de plus de cinquante centimètres. Impressionnant. Reste à l'introduire dans le cloaque de la femelle, ce qui n'est pas évident. D'autant que ce sexe est couronné par un gland en forme de coeur, certes romantique, mais peu pratique à l'usage. Parfois, le maladroit échoue à loger sa clé dans la serrure du coffre-fort, l'obligeant à s'enfuir honteux. S'il parvient à ses fins, il s'agrippe le plus longtemps possible sur sa partenaire. Son forfait accompli, il prend ses jambes à son cou (façon de parler) pour fuir sa responsabilité parentale. Jusqu'à la mi-juin, il écume la région pour copuler à tour de bras. Barbara Livoreil, responsable scientifique au village des tortues de Gonfaron, explique : "Pour que le mâle puisse copuler sans tomber, il faut que la femelle reste immobile. Que demande une femelle, au fond ? Que le père de ses petits soit un gagnant, un mâle suffisamment fort pour survivre et donc susceptible de leur transmettre les meilleurs gènes. Chez beaucoup d'espèces, le mâle apporte la preuve de sa combativité en affrontant d'autres mâles. Chez la tortue d'Hermann, les populations sont trop faibles pour que plusieurs concurrents se retrouvent autour d'une femelle. Du coup, la seule façon de prouver sa force pour le prétendant seul, c'est de "battre" sa partenaire. Au cours de la saison, chaque femelle multiplie les rencontres quelque peu brutales et conserve précieusement le sperme déversé dans son cloaque par chaque mâle... Il reste fécond durant plusieurs mois. Ce n'est qu'à la fin juin qu'elle l'utilise pour féconder ses oeufs, juste avant de pondre. Une petite tortue tout juste sortie de son œuf. Photo Berthold Werner / domaine public Testudo hermanni, la Tortue d'Hermann, est une espèce de tortues de la famille des Testudinidae. Elle est également appelée Tortue des Maures. L'espérance de vie des tortues dans la nature avoisine les 40 ans. En captivité elle peut atteindre 100 ans, plus souvent entre 60 et 80 ans. Cette longévité s'explique par un métabolisme adaptable aux conditions extérieures mais surtout par le fait que si elles survivent aux 6-7 premières années de leur vie, elles ne craignent plus par la suite les prédateurs qui se heurtent au problème de la carapace, sauf l'Homme, les machines et les chiens domestiques (qui les considèrent comme des os à ronger et provoquent des blessures ou un stress mortels). Les tortues sont extrêmement attachées à leur lieu de vie (phylopatrie), c'est pourquoi elles essaieront sans cesse d'y retourner si on les en déplace (ramassage). Certaines de celles qui ont survécu à des incendies ont été observées comme retournant sur leur lieu de vie ou continuant à le fréquenter malgré sa dévastation (lors du feu elles étaient en bord de rivière, ou dans des zones épargnées/sautes de feu). A noter : Une femelle tortue d'Hermann peut garder le sperme intact durant 4-5 ans dans des replis de son appareil reproducteur. Ainsi, même si elle ne s'accouple pas, elle garde le pouvoir de pondre des œufs fécondés même si les mâles sont absents ou se font rares, ce qui peut présenter un avantage, notamment après les incendies... Par ailleurs, la reproduction ne fixe pas le sexe des embryons. Celui-ci dépend de la température d'incubation. La température moyenne générant autant de mâles que de femelles est de 31,5 °C. La Tortue d'Hermann est la seule tortue terrestre de France : elle est présente dans le département du Var, principalement dans la plaine et le massif des Maures, et en Corse. Les tests génétiques effectués pour les chercheurs de la SOPTOM de Gonfaron montrent de façon indubitable que la population varoise est génétiquement différente des autres populations: espagnole, corse et toscane. Cette tortue est considérée comme étant en voie d'extinction en France et fait l'objet d'un Plan de restauration national, auquel la Fondation Hulot contribue. Cette tortue a pour principaux ennemis : - la dégradation et la disparition de son habitat ; - l'extension des cultures agricoles (surtout vignes) et l'urbanisation à outrance ; - les véhicules motorisés ou pas (routes nationales et départementales, chemins forestiers) ; - les incendies annuels dans le Massif des Maures, Esterel... ; - les rotobroyeurs utilisés préventivement contre les incendies par les propriétaires de terrain ou certaines municipalités , mais souvent sans aucun respect pour la faune présente ; - les chiens de chasse, les chiens errants et les chiens domestiques ; - le trafic et le prélèvement d'individus par les touristes et par les habitants ; - le relâcher d'individus par des acheteurs dépassionnés et par les habitants ; - l'élevage mal géré ou mal encadré : - la malfaisance humaine ; - la méconnaissance des besoins d'une tortue. Le Point 21/07/2014 - Wikipedia -
Nombre d'espèces animales peuplent la terre. On pourrait presque dire autant d'animaux autant de comportements sexuels, essentiellement destinés à reproduction des espèces, que d'espèces animales... Dans les messages suivants vous trouverez des informations sur les habitudes de certaines espèces quand vient l'heure de l'accouplement. Celles-ci nous sont parfois contées avec un sens de l'humour certain. Retrouvez toutes ces informations et bien davantage en lisant "Passions animales" de Frédéric Lewino, éditions Grasset.
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Pollution sonore marine : les preuves s'accumulent
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Les aplysies ou lièvres de mer (Stylocheilus striatus) sont des mollusques gastéropodes sans coquilles qui vivent dans les herbiers marins situés près des côtes de toutes les mers du monde. Des relevés menés par des scientifiques britanniques et de l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) en Polynésie révèlent que le bruit des bateaux affectent leur développement. Agrandir cette image Les aplysies sont affectées par la pollution sonore. Nordelch CC BY-SA 3.0 Ce n'est pas la première étude à mettre en avant l'impact de la pollution sonore marine sur les espèces aquatiques. Il y a quelques semaines des travaux de chercheurs australiens avaient mis en évidence l'action du bruit sur certaines espèces invasives comme les ascidies. Cette fois, les scientifiques montrent que le bruit affecte l'éclosion des œufs et le développement des larves d'aplysies. Un problème écologique qui pourrait nuire à l'homme car le lièvre des mers se nourrit d'une algue toxique qui affecte les poissons des récifs coralliens, provoquant leur disparition. Pour se rendre compte de cet impact sonore, les chercheurs ont placé plus de 30 000 œufs dans des tubes de plastiques. La moitié d'entre eux ont été arrosé d'un son équivalent à celui d'un moteur de bateau et l'autre d'un son enregistré dans un récif corallien indemne de toute pollution sonore. Agrandir cette image Stylocheilus striatus, photographie de courtoisie de Fabien Michenet / Nature.com. Les œufs exposés au son des moteurs ont vu leur pourcentage de survie diminuer de 20%. D'autres études sont en cours mais les auteurs du rapport, publié dans la revue Scientific Reports, appellent à plus de régulation du bruit dans les zones côtières. Comme certains céphalopodes les aplysies trompent leurs prédateurs grâce à un jet d'encre. Mais ce mode de défense est chez eux plus élaboré que chez les calmars ou les pieuvres. En plus d'une encre pourpre servant de leurre, une deuxième glande sécrète un liquide visqueux nommé opaline. Cette sécrétion simule une nourriture détournant les prédateurs, telle une langouste, de leur proie. De plus ce mélange riche en acides aminés perturbe les organes olfactifs (ici les antennes) du crustacé. « Ce serait le premier cas connu d'un système de défense fondé sur l'activation des sens du prédateur ! » S et A 31JUL.2014 -
Pollution sonore marine : les preuves s'accumulent
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
L'augmentation de la pollution sonore dans les ports peut contribuer à la propagation mondiale d'espèces nuisibles. Les navires contribuent aux transferts d'espèces invasives qui peuvent avoir de graves conséquences pour les écosystèmes. Ce phénomène bien connu est appelé biofouling ou bio-encrassement. Des chercheurs australiens et néo-zélandais qui l'ont étudié montrent que le bruit que font les navires facilite la fixation de certaines espèces sur leurs coques. Agrandir cette image Les bateaux qui traversent les océans transportent des espèces invasives sur leurs coques. (©HALARY/SIPA) La possibilité que le bruit sous-marin, causé par les navires, puisse favoriser le bio-encrassement a été étudiée avec des ascidies Ciona intestinalis. Ces ciones se retrouvent dans toutes les mers du monde jusqu'à 50 mètres de profondeur. Leur corps ressemble à un tube long de dix à quinze centimètres terminé par un liserai jaune. En relevant la distribution des ciones sur les coques de nombreux navires, les scientifiques ont remarqué que les différences de répartition spatiale sont corrélées avec la puissance du bruit émis par les moteurs des bateaux. Sur les zones les plus bruyantes de la coque, près des hélices et des moteurs, il y a nettement plus d'ascidies. Cette corrélation a été confirmée dans des expériences de laboratoire où des larves de C. intestinalis ont montré plus de facilité à se fixer sur un substrat et à se métamorphoser quand elles étaient exposées au son (et donc aux vibrations) des moteurs qui se diffuse sous l'eau. (Photo Ciona intestinalis adultes en bouquet. Perezoso CC BY-SA 3.0) D'autres investigations ont également relevé que le taux de survie des larves d'ascidies était plus élevé sur les substrats exposés au bruit des bateaux. Cette étude, publiée dans la revue Biofouling, est la première à constater une réponse à un signal auditif chez ces animaux. Les scientifiques expliquent ce phénomène par le fait que les fréquences sonores produites par les bateaux sont proches de celles qu'on peut entendre sur les récifs organiques. Les ascidies seraient donc flouées par la pollution sonore des navires et "identifient" la coque du bateau à un récif sur lequel se fixer. Il reste à comprendre la façon dont les ascidies captent les vibrations des moteurs et si ce phénomène se retrouve chez d'autres espèces invasives. Et à quel point il influe sur la translocation d'espèces marines non-indigènes. Sciences et avenir 8/7/2014 -
Pollution sonore marine : les preuves s'accumulent
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Une nouvelle étude démontre l'impact négatif de la pollution sonore sur la survie des anguilles. Ces dernières semaines plusieurs publications ont rapporté des effets, jusqu'ici insoupçonnés, du bruit des navires sur les créatures marines. Agrandir cette image L'anguille européenne est affectée par le bruit des bateaux. AFP Longtemps ignoré des scientifiques, l'impact de la pollution sonore marine commence à être étudié avec intérêt. Et ses conséquences, parfois surprenantes, font l'objet de plusieurs articles dans des revues de référence. Il y a quelques semaines, nous évoquions déjà le bénéfice qu'en tiraientcertaines espèces invasives et les effets délétères du bruit des moteurs de bateaux sur le lièvre de mer. Cette fois, c'est de l'anguille européenne(Anguilla anguilla) qu'il s'agit. L'étude est publiée dans la revue Global Change Biology par des chercheurs des universités d'Exeter et de Bristol, au Royaume-Uni. Elle démontre que les anguilles exposées au bruit que font les navires ont des difficultés à réagir face à une attaque de prédateur. Ainsi, 50% des spécimens étudiés ne régissent pas ou peu lors d'une attaque et parmi celles qui le font, 25% ont un temps de réaction plus long. "Nos résultats démontrent que les événements acoustiques aigus, comme le bruit d'un bateau de passage, peuvent avoir de graves répercussions sur les animaux" insiste Steve Simpson, biologiste marin et auteur principal de l'étude.(Photo : anguille adulte. Pmx CC BY-SA 3.0) Pour comprendre ce qui peut causer cette perte de comportement cruciale dans la défense contre les prédateurs, les chercheurs ont observé divers paramètres physiologiques. Ils ont ainsi trouvé que les anguilles exposées au bruit des moteurs avaient des niveaux de stress accrus se manifestant par une augmentation de la fréquence ventilatoire et un métabolisme accéléré. De plus, des perturbations du comportement latéral (préférence droite-gauche) sont aussi apparues. "Dans cette étude nous nous sommes concentrés sur la réaction des anguilles face aux prédateurs. Mais le fait qu'elles soient physiologiquement affectées par le bruit suggère que d'autres fonctions comme l'alimentation et les déplacements sont aussi perturbées" ajoutent les scientifiques. [size=18]L'anguille d'Europe a vu ses effectifs diminuer de près de 90% durant les vingt dernières années.[/size] L'espèce est classée en danger critique d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Cela est dû, principalement, à la dégradation de son habitat (elle vit en mer et en rivière) mais [size=18]la pollution sonore est désormais à prendre en compte pour les mesures de sauvegarde[/size]. (Image aire de répartition de l'anguille d'Europe. Reaperman CC BY-SA 2.5) Sciences et avenir 8/8/2014 -
FRANCE. Chikungunya : les riques d'une épidémie pourrait survenir dès cet été
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies dues aux moustiques
Il vient d'être repéré pour la première fois en Vendée. Le moustique tigre continue sa colonisation du territoire et pourrait bien se retrouver partout en France à l'horizon 2030. La présence du moustique tigre a été signalée en à Fontenay-le-Comte, en Vendée. C'est la première fois qu'il est détecté dans la région selon Norbert Barbarit président d'EID Atlantique (opérateur public spécialisé dans la lutte contre les moustiques) et cité par le quotidien régional Ouest France. "En Vendée, c'est la première fois que la présence du tigre est constatée. Mais aucun cas de dengue et de chikungunya n'a été identifié." - Norbert Barbarit, président d'EID Atlantique. Une opération de démoustication a immédiatement été entreprise. C'est un particulier qui a signalé la présence du fameux moustique par le biais d'une application smartphone I Moustique. Un site est également disponible permettant aux citoyens d'exercer leur vigilance. On dénombre 18 départements où le moustique tigre représente officiellement "une menace pour la santé de la population". VigilanceMoustique Repéré en métropole depuis 2004, le moustique tigre - vecteur de la dengue et du chikungunya - gagne chaque année un peu plus de terrain et fait l'objet de l'attention du ministère de la Santé. Un dispositif de lutte contre la dissémination de la dengue et du chikungunya, transmises par l'insecte, a été mis en place par le ministère avec les Agences régionales de santé (ARS). En raison d'un hiver doux et d'une pluviométrie relativement généreuse la saison des moustiques a démarré tôt cette année, dès le mois de mars. Une constatation confirmée par le dernier bulletin météo de Vigilance Moustiques. Le problème est donc principalement celui posé par le moustique Tigre (Aedes albopictus) qui gagne chaque année un peu plus de terrain. En tout, ce sont 34 départements qui sont concernés par le moustique tigre. Sans compter les 18 où celui-ci est déclaré "implanté et actif", il a été "signalé" ou "intercepté ponctuellement" dans 16 autres. Observé pour la première fois en France en 2004 près de Nice, il s'est depuis propagé rapidement dans de nombreuses communes de plus en plus éloignées du littoral. Le 1er mai, la Direction générale de la santé a lancé pour la 6e année consécutive son plan national anti-dissémination de la dengue et du chikungunya qui prévoit notamment des dispositifs spécifiques de surveillance dans les 18 départements où le moustique tigre a été déclaré "implanté et actif". Le moustique tigre est reconnaissable à ses rayures nettes noires et blanches sur le corps et sur les pattes. Également appelé moustique du chikungunya ou moustique de la dengue, il mesure moins d'un centimètre. Ses ailes sont noires, sans tâches ; et son allure pataude le rend assez facile à écraser en vol. La colonisation du territoire français par le moustique Tigre est de plus en plus rapide. Afin de mieux cerner ce phénomène, Vigilance-Moustique a réalisé une vidéo saisissante de cette progression ces dix dernières années. Y intégrant ses projections pour 2030. À ce moment là, c'est l'ensemble du territoire qui pourrait bien être infesté... Vigilance Moustiques 24/4/2013 A noter : Vigilance-moustiques est un site d'information et de veille dont le président Stéphane Robert est également directeur général du Laboratoire A, propriétaire de la marque d’anti-moustiques MANOUKA qui distribue des produits anti-moustiques. Sciences et avenir 7/8/2014 -
FRANCE. Chikungunya : les riques d'une épidémie pourrait survenir dès cet été
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies dues aux moustiques
Du 1er mai au 1er août 2014, 221 cas de chikungunya et 60 cas importés de dengue ont été signalés en France métropolitaine. L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine. Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya). Du 1er mai au 1er août 2014, 624 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés par les différentes ARS (Agences Régionales de Santé). Parmi eux : - 60 cas importés de dengue ont été confirmés ; - 221 cas importés de chikungunya ont été confirmés (soit 78% des cas recensés); - 4 cas importés co-infectés. Il n'y a eu aucun cas autochtone (infection contractée sur le territoire). Le chikungunya et la dengue, région par région Département et année d'implantation du moustique tigre en France métropolitaine InVS La région PACA totalise à elle seule près d’un tiers des cas confirmés. InVS Le chikungunya et la dengue sont des maladies infectieuses tropicales, transmises à l’homme par des piqûres de moustiques de genre Aedes. Elles se manifestent par une forte fièvre et des maux de tête notamment. Aucun vaccin n'existe pour l'heure. Pour se protéger et protéger les autres, l'InVS conseille d'éliminer les eaux stagnantes où les moustiques pondent leurs oeufs (ex : coupelles de pots de fleurs, gouttières...) et de consulter son médecin traitant en cas de fièvre brutale en particulier au retour d’un voyage dans une zone tropicale. Pour éviter de se faire piquer, l'Institut conseille de porter des vêtements longs et amples et utiliser des produits anti-moustiques. (Photo Aedes albopictus. Sanbec CC BY-SA 3.0) Sciences et avenir 7/8/2014 -
Les terres rares dans le monde : sdécouvertes, actualité...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Informations d'ordre général
Genève (AFP) - L’organisation mondiale du commerce (OMC) a à nouveau donné tort à la Chine dans le dossier des quotas chinois sur l'exportation des terres rares, un ensemble de métaux essentiels pour les produits de haute technologie, selon une décision d'appel publiée jeudi soir à Genève. Une silhouette se dessine derrière le logo de l'OMC, le 21 juin 2008 à Genève (c) Afp L'affaire remonte à 2011, quand la Chine a décidé des quotas d'exportation à ses terres rares afin de "protéger ses ressources naturelles et leur assurer un développement économique durable". La Chine affirme détenir une part de 90% dans le marché mondial des terres rares, alors qu'elle n'abrite que 23% des réserves mondiales de ces ressources. Les USA, l'UE et le Japon se sont sentis discriminés par ces quotas et ont porté plainte devant l'OMC en 2012. La Chine avait déjà été condamnée en première instance sur ce dossier le 26 mars dernier à l'OMC, et la décision rendue jeudi fait suite à l'appel interjeté par Pékin. Dans ses conclusions publiées jeudi, l'organe d'appel de l'OMC indique qu'il "confirme" la décision prise en première instance par le panel (groupe spécial d'experts) chargé de trancher ce conflit commercial qui oppose les États-Unis, l'UE et le Japon à la Chine. L'organe d'appel demande aussi à la Chine de prendre toutes les mesures pour se mettre en conformité avec les règles du commerce international. La décision de première instance indiquait que la Chine "n'a pas démontré que les contingents d'exportation qu'elle appliquait à diverses formes de terres rares, de tungstène et de molybdène étaient justifiées" en vertu des règles du commerce international. La décision d'appel n'est plus susceptible de recours et en principe les États-membres de l'OMC concernés sont obligés de l'appliquer. Dans une réaction publiée après l'annonce de la décision d'appel, Pékin a indiqué qu'il allait mettre en œuvre les conclusions de la décision. Au nom de l'UE, le commissaire européen en charge du commerce international, M. Karel de Gucht a estimé que la décision de l'OMC constitue "une nouvelle étape importante dans les efforts de l'UE pour assurer l'accès équitable aux matières premières dont ont tant besoin les industries" qui les utilisent. "Cette décision, a-t-il ajouté dans un communiqué publié à Bruxelles, envoie un signal clair montrant que les restrictions à l'exportation ne peuvent pas être utilisées pour protéger ou promouvoir les industries nationales au détriment des concurrents étrangers". "J'attends maintenant avec impatience que la Chine mette rapidement son régime d'exportation en conformité avec les règles internationales comme elle l'a fait avec d'autres matières premières à l'occasion de précédentes décisions de l'OMC", a-t-il conclu. Les terres rares sont utilisées notamment dans la fabrication des batteries de voitures hybrides, les éoliennes, les ampoules à basse consommation... Sciences et avenir 7/8/2014 -
Statoil bredouille après une campagne de forages dans l'Arctique
BelleMuezza a posté un sujet dans ARCTIQUE
Oslo (AFP) - Statoil a annoncé jeudi qu'un nouveau forage de prospection dans une zone reculée de l'Arctique norvégien avait donné des résultats décevants, signant l'échec d'une campagne d'exploration dans une région souvent présentée comme une terre promise. L'usine de Melkoya, du groupe pétrolier Statoil, près de Hammerfest en Norvège, le 3 mai 2006 (c) Afp Foré à une vingtaine de kilomètres d'un endroit où du pétrole avait été trouvé l'an dernier, le puits Mercury était le troisième et dernier forage d'une campagne conduite cet été dans la zone de Hoop, une zone très septentrionale de la mer de Barents jugée jusqu'alors très prometteuse. Le forage n'a permis de prouver la présence que d'une moindre quantité de gaz naturel, non viable d'un point de vue commercial, a indiqué le groupe pétrolier norvégien dans un communiqué. Les deux forages précédents, Apollo et Atlantis, encore plus septentrionaux par 74°N, avaient pour l'un fait chou blanc et pour l'autre débouché sur une découverte de gaz pas viable elle non plus. "Nous sommes bien sûr déçus des résultats de la campagne de forages réalisée cet été dans la zone de Hoop", a commenté une responsable des activités exploration de Statoil, Irene Rummelhoff. "Toutefois, il est important de comprendre que Hoop est une région de plus de 15.000 km2 où seuls six puits ont été forés à ce stade. Nous n'avons donc pas encore toutes les réponses sur ce que recèlent ses fonds marins", a-t-elle ajouté. La campagne avait valu à Statoil les foudres de Greenpeace, inquiète que des activités pétrolières aient lieu à une telle latitude, jugée trop proche de la limite de la banquise. Censé contenir 22% des réserves d'hydrocarbures restant à découvrir sur la planète selon des estimations un peu anciennes -elles remontent à 2008- de l'Institut de géophysique américain (USGS), l'Arctique peine à remplir les promesses énergétiques nées du recul de la glace. (----->Et c'est tant mieux... En espérant que tous les forages arrivent au même résultat afin de décourager de telles actions...) Les conditions climatiques et l'éloignement des infrastructures terrestres compliquent et renchérissent les activités humaines, et obligent au développement de nouvelles technologies. Parallèlement, d'immenses ressources d’hydrocarbures non conventionnels, plus faciles à exploiter, sont apparues ces dernières années dans des endroits plus propices. Sciences et avenir 7/6/2014