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La Réflexologie
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Médecines douces / Thérapies alternatives
Image www.massage-chinois-strasbourg.fr La réflexologie, également appelée réflexothérapie plantaire, est une technique de massage très prisée permettant d'exercer une influence sur le corps entier par le traitement des pieds. Philosophie/Origines Comme vu précédemment, on attribue la réflexologie moderne au médecin américain Dr William Fitzgerald créa la réflexologie en 1913. Il divisa le corps humain en dix zones longitudinales et trois zones horizontales, reportées proportionnellement sur la surface plantaire. Le Dr Fitzgerald partait du principe que chaque zone de la plante du pied est en rapport avec un organe (zone-réflexe). Lorsqu'un organe est malade, la pression sur la zone-réflexe plantaire correspondante est douloureuse. Grâce à la réflexologie, les organes sont mieux irrigués et les engorgements et blocages d'énergie libérés. En outre, le massage renforce la capacité d'autoguérison de l'organisme. Image www.reflexologie-tilburg.nl Technique Après une courte anamèse, le patient se couche sur la table de soins, sur le dos. Le masseur examine tout d'abord les pieds (état des tissus, particularités de la peau ou des ongles). Puis, par palpation systématique de la plante du pied, il recherche les points sensibles renseignant sur les organes touchés. Il inscrit alors les zones critiques sur un plan lui servant d'aide-mémoire lors des séances suivantes. Enfin, il commence le massage plantaire en se concentrant particulièrement sur les zones-réflexe touchées. La première séance dure généralement 60 minutes, les suivantes étant légèrement plus courtes. Le repos consécutif à chaque séance de massage, de 10 à 20 minutes pendant lesquelles le patient ne doit pas être dérangé, est très important. Image pyrenetre.net Comment intégrer la réflexologie La réflexologie est indiquée dans le traitement des troubles suivants : maladies rhumatismales (douleurs articulaires) problèmes circulatoires troubles digestifs règles douloureuses maux de tête et migraine états de tension rhume des foins refroidissements cystite Effets secondaires/Précautions Dans certains cas, des réactions désagréables peuvent se manifester en début de traitement. En principe, il faut cependant les considérer comme des phénomènes positifs accompagnateurs du processus de guérison ; ils disparaissent généralement rapidement. Parmi les réactions les plus courantes, on trouve : accentuation des symptômes troubles du sommeil, nervosité réaction des organes excréteurs (diarrhée, besoin pressant d'uriner) En règle générale, aucun effet secondaire n'est à craindre. Cependant, la réflexologie est déconseillée dans les cas suivants : inflammation veineuse aiguë maladies infectieuses aiguës ou forte fièvre maladies pour lesquelles une opération est indiquée (par exemple calculs biliaires ou amygdalite chronique) maladies rhumatismales des pieds troubles circulatoires graves au niveau des pieds, accompagnés de blessure ouverte ou de nécrose des tissus fortes douleurs plantaires consécutives à un accident grossesse. VitaClic -
La Réflexologie
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Médecines douces / Thérapies alternatives
Passeport SantéImage www.cours-massage-chinois. Des illustrations et des textes anciens permettent de penser que les Chinois et les Égyptiens ont utilisé une forme de réflexologie des pieds durant l'Antiquité. En Occident, l'un des premiers ouvrages sur le sujet a été publié en 1582 par deux médecins européens, célèbres en leur temps, les Drs Adamus et Atatis. La réflexologie moderne remonte aux travaux d’un médecin américain, le Dr William Fitzgerald. Tandis qu'il cherchait une méthode d'anesthésie en chirurgie mineure, il découvrit que la douleur éprouvée par ses patients diminuait s'il appliquait une pression sur certains points du corps. Sa théorie, élaborée en 1913, repose sur un modèle anatomique qui divise le corps en 10 zones énergétiques, allant de la tête aux pieds, chacune étant liée à des endroits précis du corps : les zones réflexes. C'est Eunice Ingham (1889-1974), une physiothérapeute américaine assistante du Dr Fitzgerald, qui a mis au point, au début des années 1930 - à partir des découvertes de ce médecin -, la réflexologie telle qu'on la connaît aujourd'hui. Elle est l'auteure du premier traité de réflexologie moderne dans lequel l’ensemble du corps est littéralement « cartographié » sur les mains et les pieds. Eunice Ingham a donné des séminaires partout en Amérique du Nord. Elle a aussi fondé la première école de réflexologie. Aujourd’hui nommée l’International Institute of Reflexology, cette école est dirigée par Dwight Byers, le neveu d'Eunice Ingham. Leur enseignement est offert dans plusieurs pays du monde. Des tentatives d’explication Quelques hypothèses sont avancées pour expliquer le mode d’action de la réflexologie. Ainsi, la stimulation de certains points pourrait mobiliser l’énergie vitale, le QI, comme le fait l’acupuncture. Il se pourrait aussi que la réflexologie entraîne la production d'endorphines, qu'elle stimule des nerfs en lien avec divers organes ou qu’elle accroisse la circulation de la lymphe dans l’organisme. Une autre explication : elle pourrait dissoudre les dépôts qui se forment dans certaines zones du pied en raison d’un excès d'acide urique. Jusqu’ici, aucune de ces hypothèses n’a été prouvée scientifiquement. Même si la réflexologie est de plus en plus utilisée comme approche alternative, que ce soit par des professionnels ou dans un simple cadre familial ou personnel, elle a reçu peu de reconnaissance officielle. Actuellement, seuls le Danemark, la Chine et le Royaume-Uni l'ont intégrée dans leur système de soins de santé. Sa pratique est souvent contestée dans le milieu médical. D’un côté, ses opposants la perçoivent comme une méthode de relaxation. De l’autre, ses partisans souhaitent qu'elle soit intégrée aux soins de santé reconnus. Dans la majorité des pays, ce sont les associations régionales ou nationales qui veillent à ce que les normes de qualité et de sécurité soient respectées tant pour la formation que la pratique. Fondé en 1990, l'International Council of Reflexologists est un réseau international qui diffuse les plus récentes percées dans le domaine et rassemble réflexologues, associations et écoles de réflexologie elaxation sans effet thérapeutique réel. Passeport Santé -
La réflexologie Image reflexologienice.fr Est une discipline médicale non conventionnelle, de type massage. Elle repose sur le postulat infondé scientifiquement selon lequel chaque organe, glande, partie du corps ou fonction physiologique correspondrait à une zone ou un point sur les mains, les pieds ou les oreilles. Un toucher spécifique appliqué sur ces zones permettrait ainsi de localiser les tensions et de rétablir l'équilibre du corps. Pour ses praticiens, la réflexologie libérerait les facultés d'auto-guérison de l'organisme et permettrait de soulager divers troubles sans traitement médicamenteux. Cette technique manuelle se place dans une approche énergétique et globale du corps. Elle s'apparente au shiatsu, à l'acupuncture ou à l'ostéopathie. A l'heure actuelle aucun de ses fondements théoriques ni des principes d'actions supposés, n'ont scientifiquement été démontrés. Pour les scientifiques occidentaux, elle est considérée comme une simple méthode de relaxation sans réel effet thérapeutique mais pouvant améliorer la qualité de vie de certains adeptes. Il existe plusieurs types de réflexologie : la réflexologie plantaire (aux pieds), la réflexologie palmaire (aux mains), la réflexologie faciale et crânienne, la sympaticothérapie (stimulation de zones réflexes dans le nez, à l'aide de stylets) et l'auriculothérapie (oreilles). Plusieurs écoles existent. On peut en distinguer au moins trois. L'école chinoise (la plus ancienne) basée sur les principes de médecine traditionnelle chinoise est assez invasive, les pressions exercées sont très fortes, le praticien utilise des petits outils en bois pour pénétrer profondément les tissus. L'école américaine (Ingham) suit les principes de la physiologie médicale occidentale. Il existe une troisième voie, la méthode sud-africaine, beaucoup plus orientée vers la dimension émotionnelle. Faite d'effleurements, de pressions très douces, elle permettrait une libération émotionnelle intense. Quelle que soit l'école, avant de traiter localement les différents systèmes du corps (urinaire, lymphatique, nerveux, cardiovasculaire, etc.), il convient pour débuter la séance d'effectuer une "écoute des pieds", qui permet de définir par quel pied il convient de commencer. Ensuite, après avoir effectué les techniques de bien-être - qui comprennent : prise en main, déverrouillage articulaire, lissage et pétrissage-, le traitement peut débuter. Pour disperser les "cristaux", trois manœuvres sont possibles : le lissage simple du pouce, le lissage avec pression et la chenille. La chenille consiste en une succession de pressions rapides et ciblées effectuées avec la pulpe du pouce. Le but de cette réflexologie américaine (Ingham) est de drainer les toxines accumulées sur une zone ciblée. Enfin, il est conseillé de terminer sa séance par une série de manœuvres unifiantes et apaisantes. Un point réflexe très douloureux représenterait un organe en hyperfonctionnement ; il est massé de l'intérieur vers l'extérieur de la zone, ce qui aurait pour effet de calmer l'organe. Le reste du temps, il est pratiqué un massage des points réflexes de l'extérieur vers intérieur de la zone, ce qui aurait pour effet d'activer les organes. Une zone ou un point réflexe douloureux n'est pas obligatoirement l'indication de ce qu'un organe cible est en "hyperfonctionnement". Ces zones réflexes douloureuses sont surtout l'indication d'un fonctionnement altéré de l'organe en projection, cette stimulation (par toucher ponctuel tonique ou non) peut, elle-même, être modifiée quant à la perception de l'organisme suivant les horaires pendant lesquels la zone réflexe est stimulée (cf les méridiens de la MTC). Wikipedia
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JAPON : Contamination radioactive humaine
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans JAPON : Contamination radioactive humaine
Pour Roland Desbordes, président de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité), la radioactivité entraîne un risque sanitaire élevé sur des zones étendues au Japon. Les autorités auraient dû évacuer les habitants de ces zones, estime-t-il. Sciences et Avenir.fr : La CRIIRAD a mené du 24 mai au 2 juin une mission au Japon. Quelles en sont les principales conclusions ? Roland Desbordes : Nos deux envoyés sont revenus plutôt choqués par la situation actuelle au Japon. Il se passe des choses graves. Une partie de la population japonaise habite actuellement des zones où les niveaux de radioactivité sont élevés et sources de risques sanitaires graves. Dans la ville de Fukushima, située à 70 Km de la centrale et donc en zone dite normale, les immeubles et l’intérieur des maisons sont contaminés ce qui provoque une irradiation externe importante. De plus les habitants de ces zones consomment des aliments également contaminés parce que bien souvent ils n’ont rien d’autre à manger. Il n’y a pas de surveillance vraiment complète de la chaîne alimentaire et une forte désinformation de la part des autorités japonaises. Les gens sont livrés à eux-mêmes. Que faudrait-il faire selon vous ? Roland Desbordes : Il faudrait évacuer les populations sur un périmètre beaucoup plus large que la zone rouge actuelle qui est de 20 km. En tenant compte des vents au moment des émissions, qui ont commencé dès le 12 mars, les évacuations auraient dû au moins concerner tous les habitants vivant dans les 80 km au Nord-Ouest de la centrale. Ils courent un risque inacceptable. D’ailleurs je rappelle que dès le début de la catastrophe, les autorités américaines ont recommandé aux ressortissants vivant au Japon d’évacuer une zone de 80 km justement, ce n’est pas pour rien. Evidemment on parle là du déplacement de plusieurs centaines de milliers de personnes. D’autre part l’ensemble des aliments doivent être contrôlés et les mesures de radioactivité bien plus fréquentes. Pour vous dire, même au niveau de la centrale, la TEPCO ne contrôle la qualité de l’air que 20 minutes par jour ! Il y a clairement un défaut concernant la gestion post-accident. On se sait même pas quelles sont les mesures prévues en cas de nouvel accident à Fukushima, c’est très inquiétant. Vous remettez également en cause la gestion de la crise par les autorités ? Roland Desbordes : Tout à fait, au vu des réactions dans les moments qui ont suivi les premiers incidents à la centrale on est obligé de faire un constat. Soit elles n’étaient absolument pas préparées à faire face à un accident nucléaire (comme si un tel scénario n’avait jamais été envisagé) soit il y avait une volonté de cacher la gravité de l’accident. Quoiqu’il en soit les habitants n’ont pas été mis à l’abri immédiatement ni évacués sur un périmètre suffisant, ni confinés. Il n’y a eu aucune distribution de pastilles d’iode et quand des municipalités ont voulu en organiser on le leur a interdit. Bref, les autorités n’ont pas pris les bonnes initiatives, comme à Tchernobyl, et ont bloqué la diffusion des informations. Comment réagit le peuple japonais, en a-t-il conscience ? Roland Desbordes : Bien sûr, contrairement à ce qu’on a pu laisser croire, dès le début les Japonais ont senti que c’était grave et ont été en demande d’informations. Et leur légitime inquiétude ne fait que croître avec le temps. Récemment 20.000 femmes ont manifesté pour clamer leur désarroi et leur angoisse pour leurs enfants. C’est quelque chose qu’on ne voit jamais là-bas. La CRIIRAD a rencontré des citoyens qui voulaient se former à l’utilisation du matériel de contrôle de la radioactivité nous les aidons à monter un organisme de contrôle indépendant. Joël Ignasse Sciences et Avenir.fr -
Les Français encore trop nombreux à abandonner leurs animaux
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Hôtels et campings ont beau être de plus en plus nombreux à accepter les animaux de compagnie, les Français continuent trop souvent d'abandonner chiens, chats ou iguanes avant de prendre la route des vacances. "Pourtant, pour un foyer sur deux qui possède un animal, il y a un camping sur deux qui accepte les animaux", assure Guylhem Féraud, président de la Fédération nationale de l'hôtellerie de plein air, qui gère 8.600 terrains de camping. Certains établissements acceptent même toutes sortes de bêtes. "Dans mon camping, les chiens mais aussi les chats, rats et lapins sont les bienvenus", dit Alexander Casals, un des responsables d'un camping, à Argelès-sur-Mer (Pyrénées Orientales), qui accepte les animaux gratuitement. Clotilde Mallard, directrice adjointe de la Fédération nationale des gîtes de France, relève que "sur les 68.000 gîtes, chambres d'hôte, de groupe où les hébergements en ville, 30.000 ont accueilli des résidents avec des bêtes en 2010". De son côté, Laurent Duc, président de la Fédération nationale de l'hôtellerie, confirme aussi la fréquentation régulière des animaux dans les hôtels. "Deux tiers des 18.000 hôtels acceptent les chiens et les chats avec un coût supplémentaire de près de 10%". "Pas question de partir en vacances sans mon chien !", affirme Jean-Claude Julliard. Cet été, le retraité profite de la mer en famille avec son chien, un westie âgé de 8 ans, dans un camping de Fréjus (Var). Reste que si 62% des Français partiront cet été en vacances, ce sont près de 60.000 chiens et chats qui finiront dans les refuges, abandonnés par leurs maîtres, selon la Société protectrice des animaux (SPA). Comme chaque année, en période estivale, les défenseurs des animaux lancent un appel à la responsabilisation des propriétaires d’animaux. "Laisser tomber un chien ou un chat adopté quelques mois auparavant est irresponsable et indigne. C’est un être sans défense qui trinque alors que son maître part tranquillement lézarder au soleil. C’est scandaleux", s'indigne Stéphane Lamart, président d'une association qui porte son nom. Valérie Fernandez, porte-parole de la SPA, "s'attend" aussi à une vague d'abandons massive. "Nos 56 refuges se tiennent prêts pour le transfert (?) d'animaux afin d'éviter la surpopulation", dit-elle. Elle prévoit un pic d'abandons en Ile-de-France et sur les lieux de vacances. "Nous récupérons des animaux abandonnés surtout en forêt ou sur des aires d'autoroute mais aussi des chiens non identifiés dont nous ne pouvons pas retrouver les maîtres". Au Salon international du chien qui se tient jusqu'à dimanche au Parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), Eric Vergne, du groupe cynotechnique des sapeurs-pompiers de Paris, raconte être intervenu à maintes reprises depuis les départs en vacances pour récupérer des animaux de compagnie de toutes espèces... "On a attrapé des chiens mais aussi des serpents, iguanes, perroquets, araignées et beaucoup de furets", énumère-t-il. Le Nouvel Observateur - 9/07/2011 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Le gouvernement français a évoqué pour la première fois vendredi l'hypothèse d'un scénario de sortie du nucléaire à l'horizon 2040-2050, tout en précisant que ce n'était pas celui qu'il privilégiait à ce stade. Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a annoncé sur Europe 1 le lancement d'une étude prospective, Energie 2050, dont les résultats seront "probablement" rendus début 2012. "Nous allons étudier tous les scenarii possibles de ce qu'on appelle le bouquet énergétique", a-t-il déclaré. "Ce travail sera fait en toute objectivité (...) sans éluder aucun scénario, y compris les scénarios de sortie du nucléaire." Le ministère de l'Industrie a précisé à Reuters que certains des scénarios étudiés comporteraient une "sortie totale du nucléaire à horizon 2050, voire 2040". "Ça n'est pas ma conviction, ça n'est pas le choix du gouvernement et du président de la République mais en même temps il ne faut rien éluder", a cependant souligné Eric Besson. Il estime que sortir du nucléaire ne veut rien dire en soi si on ne sait pas comment le remplacer et quel impact cela aura en matière de dépendance énergétique, d'émissions de gaz à effet de serre, de coût pour les entreprises et les particuliers, etc. Sans nucléaire civil, les consommateurs paieront plus cher leur électricité, "c'est une certitude absolue", a-t-il dit. Selon le ministère de l'Industrie, d'autres scénarios comporteront une réduction de la part du nucléaire à 50%, dans la production d'électricité en France. Eric Besson se dit pour sa part convaincu, à ce stade, qu'il faudra maintenir en France un socle nucléaire représentant 60 à 70% de la production d'électricité, au lieu de 74% aujourd'hui. Il n'en reste pas moins que le gouvernement français et Nicolas Sarkozy avaient toujours refusé jusqu'ici d'évoquer un scénario de sortie du nucléaire, même hypothétique. Depuis le début de son quinquennat, le président français n'a eu de cesse de chercher à vendre la technologie nucléaire française partout dans le monde. L'accident de la centrale de Fukushima, au Japon, après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars, a cependant changé la donne et rendu les opinions publiques plus réceptives aux arguments des opposants au nucléaire. Selon un sondage Ipsos/Reuters effectué ce printemps auprès de 19.000 personnes dans 24 pays, 62% de l'opinion mondiale serait ainsi hostile à cette forme d'énergie. D'après un sondage Ifop publié par Le Monde, 20% seulement des Français y sont opposés, ce qui est moins qu'en Allemagne (53%) et en Italie (58%) mais proche du Royaume-Uni (21%). Mais 48% des Français se disent "hésitants" ou sans opinion. La chancelière Angela Merkel a renoncé à prolonger la durée vie des 17 centrales allemandes, qui devront être toutes fermées d'ici 2022. Les Italiens se sont pour leur part prononcés massivement en juin, lors d'un référendum, contre la relance de leur programme nucléaire civil. Le gouvernement français a lui-même dû donner des gages à l'opinion publique française en lançant une campagne de tests de résistance de ses 58 réacteurs nucléaires. L'avenir du nucléaire promet d'être un thème de la campagne présidentielle de 2012, année lors de laquelle le gouvernement doit présenter, comme tous les cinq ans, une programmation pluriannuelle des investissements énergétiques. C'est dans cette perspective que l'étude Energies 2050 sera conduite par un groupe d'experts et de personnalités de tous bords et de toutes convictions, précise le ministère. Si la droite paraît à peu près unanime derrière Nicolas Sarkozy, au Parti socialiste, les avis divergent entre les prétendants à la course à l'Elysée sous la pression des écologistes, qui veulent une sortie du nucléaire radicale. L'ancien premier secrétaire, François Hollande, propose de réduire la part du nucléaire à 50% d'ici 2025. Martine Aubry, qui lui a succédé à la tête du parti, est favorable à une sortie du nucléaire "à terme" mais sans fixer d'échéance précise. "Ceux qui donnent une date ne peuvent pas être sérieux aujourd'hui en France", disait-elle début juin. Ce qui n'empêche pas la présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, de proposer de "sortir du nucléaire en quarante ans". Le programme du PS promet seulement un "débat national sur la transition énergétique" en 2012 et un développement "massif" des économies d'énergie et des énergies renouvelables. PARIS (Reuters) - Sciences et Avenir -
Fukushima : point de vue d'Harry Bernas, physicien
BelleMuezza a posté un sujet dans Fukushima / Japon : les centrales
Harry Bernas est ancien directeur d’un laboratoire CNRS de physique nucléaire et de science des matériaux à l’université Paris-Sud, il étudie les effets d’irradiation dans les matériaux. Si les conséquences directes du tremblement de terre et du tsunami japonais sont évidentes et suscitent sympathie et solidarité sans équivoque, l’unanimité disparaît lorsqu’il s’agit de l’accident qui affecte les réacteurs nucléaires de Fukushima-Daiichi. La situation à Fukushima est “très préoccupante” selon plusieurs organisations internationales de contrôle nucléaire, et très loin d’être stabilisée. L’opérateur de la centrale, le gouvernement et le lobby nucléaire ont des raisons de rassurer, mais aussi de mal évaluer ou de minimiser les dangers. C’est d’abord la chance et un vent favorable qui ont éloigné la radioactivité de Tokyo, et il est certain qu’un territoire significatif et une aire de pêche essentielles du Japon seront zones interdites pour des décennies. L’impact ultime sur la santé et l’économie est encore indéterminé, mais le problème est devant nous pour plus d’un siècle. Les scientifiques – surtout les physiciens – ont ici un rôle très sensible. Analyser et informer ne suffit plus. Après Three Mile Island et Tchernobyl, Fukushima symbolise un véritable changement pour l’avenir de l’humanité, et exige que les scientifiques dépassent le rôle d’experts pour devenir acteurs dans le débat public. Au-delà de l’exploration de la nature, l’essence de la recherche et de l’éducation scientifique est d’apprendre à affronter au quotidien l’inattendu et les contradictions, à comprendre en quoi consiste l’incertitude, à “pré-voir”, à faire face à la complexité. Ces aspects sont totalement absents des desseins politiques et économiques actuels. Il est grand temps de se rendre compte qu’ils sont devenus indispensables pour rendre notre planète vivable et notre société démocratique. Affronter Fukushima requiert évidemment science et technologie, mais aussi un changement de perspective auquel les scientifiques peuvent contribuer. Trois exemples: 1. Le vocabulaire est trompeur: Il n’existe pas de catastrophe “naturelle”. La Nature est indifférente, les catastrophes sont affaire humaine. Nous occupons la terre entière: il s’ensuit que l’activité humaine, pacifique ou guerrière, induit des effets à l’échelle planétaire. Ce n’est pas la géologie qui crée les “désastres”, ce sont des actions humaines telles que la construction d’une ville ou d’une centrale nucléaire sur une faille géologique. Les phénomènes physiques ou chimiques qui produisent notre énergie n’ont pas à être “maîtrisés”. Ils requièrent évidemment toutes sortes de recherches, mais c’est bien la technologie – le comportement humain face à la nature – qui nécessite d’être maîtrisé. Fukushima montre à l’évidence que la mise en œuvre de l’énergie nucléaire met à l’épreuve la capacité humaine à faire face à ses propres choix. 2. L’humanité ne se contente pas de remplir l’espace, elle agit aussi sur le temps. L’énergie nucléaire et l’émission de radionucléides en est un symbole. Alors que tremblements de terre et tsunamis ont un effet immédiat, le temps de Fukushima est hors des gonds : la fuite de radioactivité affectera l’écologie et les habitudes alimentaires du Japon pendant des décennies. En réalité, la collision du long- et du court-terme, à Fukushima et ailleurs, eu lieu bien avant le désastre. La conception même des réacteurs, le tassement de six réacteurs à quelques dizaines de mètres les uns des autres, le placement des piscines de combustible irradié à l’intérieur même des bâtiments de réacteurs, la tentation de limiter contrôles et réparations, la mise en route d’une filière nucléaire en l’absence de méthode efficace pour traiter les déchets radioactifs… Aucun de ces dangers n’est intrinsèque à la nature physique de l’énergie nucléaire: ils ont tous une origine très humaine – le profit financier et (au départ) des applications militaires. Les recherches sur des technologies de réacteurs nucléaires plus sûres et sur des sources d’énergies alternatives étaient bien engagées voici 40 ans. Si une vision à long terme avait été proposée et débattue alors, elles auraient progressé considérablement et le Japon aurait pu réduire ou éviter le besoin et les risques d’une confrontation de l’énergie nucléaire avec les mouvements de l’écorce terrestre. L’humanité, comme le climat, est un système complexe dans lequel la recherche de gains à court terme peut compromettre la survie à long terme. Fukushima nous le redit brutalement. 3. L’impact de nos activités étant aujourd’hui à l’échelle du monde, ne serait-il pas temps que l’humanité dans son ensemble tente un changement radical de paradigme, et que l’énergie, l’air et l’eau deviennent des biens communs recherchés, produits et distribués par tous pour tous? Nous savons déjà économiser l’énergie, accroître l’efficacité énergétique, évaluer le potentiel de nouvelles sources d’énergie, choisir la combinaison des sources adaptée à chaque région. Reste à le mettre en œuvre. Reste aussi à résoudre des problèmes immenses : stocker et transporter efficacement l’énergie. Sont-ils plus complexes sur les plans scientifique, technique, économiques que ceux résolus pendant le dernier siècle, créeraient-ils moins d’emplois? Certainement pas. La vraie, l’énorme difficulté est de quitter une démarche orientée vers le profit immédiat et la minimisation des coûts, pour une démarche tendant à chercher des solutions stables, sûres, pacifiques et économiques dans la durée. Impossible? L’efficacité typique d’un moteur à essence a doublée à peine en 100 ans, alors que l’efficacité d’une mémoire d’ordinateur a été multipliée par cent millions en 40 ans. La différence : imagination et décision, détermination, et investissement massif dans une recherche à long terme plutôt que maximisation des profits. Le rôle des scientifiques pour faire apparaître de telles réalités est devenu crucial. Dans le monde d’après Fukushima, les scientifiques ne pourront plus se satisfaire d’approvisionner en expertises et avis des décideurs politiques et économiques qui ont leur agenda propre, à plus ou moins courte vue. Sans arrogance et avec leurs concitoyens, il est grand temps pour eux de s’exprimer massivement et partager les responsabilités des décisions sociétales. Pour contribuer à concevoir un monde dans lequel les actions à court terme incorporent, sans les ignorer, leurs conséquences à long terme. [b]Sciences et Avenir - avril 2011 [/b] -
Gaz de Schiste : un pétrolier attaque !!!
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
La proposition de loi visant à interdire l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique a été adoptée définitivement jeudi 30 juin par le Sénat. Cependant ce texte mécontente les opposants qui dénoncent certaines ambiguïtés Après l’Assemblée nationale le 11 mai dernier, c’était au tour du Sénat de voter jeudi 30 juin la proposition de loi sur l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux –les fameux gaz de schistes- par fracturation hydraulique. Le texte a été adopté grâce aux voix de la majorité UMP. L’opposition, en désaccord avec certains points du texte, a voté contre. La loi interdit sur le territoire national l’exploration et l’exploitation des gaz de schistes par des «forages suivis de fracturation hydraulique». La technique consiste à forer verticalement puis à injecter dans la roche de l’eau sous pression pour créer des fractures. L’ajout de sable permet de maintenir ces fractures ouvertes et de laisser le gaz affluer pour un stockage en surface (voir infographie). Utilisée à grande échelle aux États-Unis, cette technique d’exploration a provoqué de gros problèmes de pollution des eaux et entraîné une levée de boucliers. Les permis de recherches accordés en mars 2010 par Jean-Louis Borloo, alors ministre, à plusieurs sociétés minières ont mobilisé très fortement les citoyens contre cette exploitation. La présente loi a donc pour objectif d’abroger ces permis de recherches. Un premier texte présenté aux députés prévoyait l’abrogation « des permis exclusifs de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux non conventionnels préalablement délivrés ». Le texte adopté le 11 mai à l’Assemblée puis hier au Sénat accorde un délai de deux mois aux titulaires des permis de recherches (à compter de la promulgation de la loi) pour présenter un rapport « précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherches ». Cette modification a été dénoncée par le PS et les écologistes comme un recul inacceptable (lire L’espoir déçu des opposants au gaz de schiste). [size=18]Faute de rapport présenté aux autorités, les permis seront abrogés. /size] La nouvelle loi prévoit par ailleurs la possibilité de mener des expérimentations à seules fins de recherches scientifiques, sous le contrôle de l’Etat. Les risques environnementaux liés la fracturation hydraulique seront évalués par une commission nationale «d'orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux» dont la création est prévue par la loi. Les trois permis de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux accordés par le ministère de l’écologie et du développement durable le 1er mars 2010 : - Le «Permis de Montélimar» (Drôme) accordé aux sociétés Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS pour une durée de cinq ans (à compter de la date de publication de l’arrêté au JO). Surface couverte : 4.327 km2. - Le «Permis de Villeneuve de Berg» (Ardèche) accordé à la société Schuepbach Energy LLC pour une durée de trois ans. Surface couverte : 931 km2 - Le «Permis de Nant» (Aveyron) est accordé à la société Schuepbach Energy LLC pour une durée de trois ans. Surface couverte : 4.414 km2. Sciences et Avenir 01/07/2011 -
La Méditerranée voit se multiplier les exploitations pétrolières La Mer Méditerranée voit fleurir l'exploitation pétrolière. Déjà 60 sites sont déjà présents et d'autres vont fleurir dans l'avenir, causant de réels problèmes de pollution. Les experts sont formels : l'exploitation pétrolière dans la mer Méditerranée va s'intensifier ces prochaines années. Déjà 60 sites sont présents, notamment dans la partie orientale de la région. L'intensification de l'activité méditerranéenne inquiète les spécialistes, après la catastrophe de la plateforme "Deepwater Horizon" au Nouveau Mexique, qui a fait 11 morts en avril 2010 et laissé s'échapper près de quatre millions de litres de pétrole brut dans l'océan. Cet engouement est dû aux nouvelles techniques de forage mises en place. Aujourd'hui, les sociétés de forage peuvent creuser jusqu'à 2 km de profondeur. Des risques de pollution accrus. Ces nombreux projets inquiètent quant aux risques de pollution de la mer Méditerranée,déjà durement touchée par les actions de l'homme. Malheureusement, la prolifération des plateformes offshore est l'affaire des pays côtiers, pour qui, pour la plupart d'entre eux, "les préoccupations de sûreté environnementale ne sont pas dominantes". De plus, de nombreux navires passent par cette mer semi-fermée. Ces bateaux peuvent contenir près de 20 000 tonnes à chaque passage. L'un d'entre eux qui viendrait à couler et ce serait une catastrophe de grande ampleur pour l'environnement. Déjà que 100 000 et 250 000 litres de pétrole sont déversés chaque année dans les océans du monde. Une manœuvre évidemment interdite mais incontrolable par les autorités. Il y a bien évidemment un risque de pollution majeure suite à cette intensification de l'exploitation pétrolière mais il semble impossible de réduire cette course à la production. Lire tout l'article sur Maxisciences Maxisciences
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Les caribous du Canada menacés Peter Lee, un chercheur de l'organisme Global Forest Watch a examiné à la loupe un plan du gouvernement canadien sur la gestion de la région des sables bitumineux. Pour lui, le plan ne protège pas suffisamment les zones où vivent les caribous d'Alberta. Pourtant, depuis une dizaine d'années, cette espèce de cervidés ne cesse de décliner. Pour M. Lee, la protection du caribou n'a pas suffisamment été prise en considération dans le plan du gouvernement. Le projet, présenté en avril, prévoit la création de nouvelles aires protégées dans la région des sables bitumineux. Au total, elles devraient offrir une certaine protection à environ deux millions d'hectares de terres. Mais le plan évite soigneusement les zones où les sables bitumineux sont les plus importants. Peter Lee a superposé les zones des troupeaux de caribous avec les nouvelles frontières des zones protégées proposées, et de récentes photos satellites des impacts engendrés par les industries énergétiques et les feux de forêt. Il s'est alors aperçu que les zones des caribous ont, au cours des cinquante dernières années, été ravagées à 41% par des incendies. Les infrastructures industrielles comme les routes, les oléoducs ou les mines, touchent quant à elles 54% des zones des hardes. M. Lee estime que moins d'un quart des zones de protection des caribous ont été épargnés. D'après les travaux du chercheur, huit hardes de caribous d'Alberta ont avec ce plan moins de 10% de chances de survie. Pour les troupeaux des zones moins touchées, ces chances atteignent seulement 50%. Lire tout l'article sur Maxisciences Maxisciences
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Des Amérindiens s'opposent à la construction d'un oléoduc au Canada Dans l'Ouest du Canada, le groupe pétrolier Enbridge prévoit de construire un oléoduc destiné à transporter près de 525.000 barils de pétrole brut. Alors que la compagnie attend encore les autorisations, des Amérindiens ont décidé de s'opposer au projet qui aurait un impact dévastateur sur la flore et la faune locale. Le Canada possède la troisième réserve de pétrole du monde. Son exploitation est toutefois très complexe et extrêmement coûteuse. Le groupe Enbridge cherche actuellement à obtenir les autorisations nécessaires pour son projet Northern Gateway. Si celui-ci se concrétise, un oléoduc conduira chaque jour sur 1.000 kilomètres les 525.000 barils de pétrole brut extraits des sables de l’Alberta jusqu’à un terminal maritime. "Ce ne sont pas des gisements de pétrole que nous avons dans notre sol, c'est du sable et de la boue qui contiennent du pétrole et du bitume et il faut séparer le bitume du sable et de la boue", souligne Karen Campbell, de l’Institut Pembina, une organisation écologiste. Comme l’explique Sciences et Avenir, l'extraction de ce pétrole demande plus d'énergie que les forages traditionnels. Elle exige beaucoup de chaleur, d'eau et de produits chimiques et laisse derrière elle des bassins de décantation pollués et un paysage ravagé. Les choses ne sont toutefois pas si simples car les Amérindiens, dont les territoires seraient traversés par l'oléoduc, sont farouchement opposés à ce projet... Les baleines et les orques pourraient être les plus exposés, sans compter que l’oléoduc devrait traverser une zone unique de la forêt pluviale où vivent les ours Kermode, une espèce rare d'ours noir qui est en fait blanc en raison d'un gène récessif. "Rien de ce qu'[Enbridge peut] offrir ne pourra remplacer notre culture", a déclaré Art Sterritt, le directeur exécutif de l'association des Premières nations de la Côte. " Cliquez ici pour lire tout l'article Maxisciences 10/07/2011
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Actualités, informations RHINOCEROS
BelleMuezza a posté un sujet dans Actus - Infos sur les Rhinocéros
Braconnage : 200 rhinocéros tués en Afrique du Sud Le Fonds mondial de la nature (WWF) dénonce le braconnage qui a lieu en Afrique du Sud. Selon l’organisme, près de 200 rhinocéros ont été abattus depuis le début de l’année. Le WWF indique dans un communiqué que, depuis janvier, 193 rhinocéros ont été tués par des braconniers, dont 126 dans le parc Kruger, situé en Afrique du Sud. "Les actes de braconnages sont presque sans exception commis par des criminels sophistiqués qui parfois chassent depuis des hélicoptères et utilisent des armes automatiques", s'insurge le coordinateur du programme Rhinocéros au WWF, Joseph Okori. "L'Afrique du Sud mène une guerre contre un crime organisé qui risque de mettre à mal les avancées exceptionnelles réalisées au siècle passé".... L'Afrique du Sud abrite 70% de la population mondiale de ces grands mammifères. Mais depuis 2006, le pays enregistre une recrudescence du braconnage des rhinocéros blancs et noirs... Le record a été atteint l’an dernier avec 333 rhinocéros tués, contre 122 en 2009 et 13 en 2007. La réserve sud-africaine de Kruger a été la plus affectée avec 146 rhinocéros abattus. ... Appliquer des sanctions sévères pour des crimes commis à l'encontre de la faune comme le braconnage de rhinocéros démontrerait l'engagement du gouvernement sud-africain vis-à-vis [ ... ] du patrimoine du pays", a t-il indiqué. Cliquez ici pour lire tout l'article Maxisciences 09/07/2011 -
Inventoriant la biodiversité de la région dans le cadre d’un projet américano-philippin, des scientifiques, via des analyses ADN, ont recensé pas moins de 7 nouvelles espèces de souris dans une région restreinte et reculée de Luzon, la plus grande île de l’archipel des Philippines. Ce ne sont pas une ou deux, mais bien sept nouvelles espèces de souris forestières que les tests génétiques réalisés par le Pr Scott J. Steppan, de l’Université de Floride, ont permis d’identifier, dans le cadre d'un projet mené par le Muséum d'Histoire Naturelle de Chicago sur la biodiversité des Philippines, en collaboration avec des chercheurs de ce pays. Après avoir vécu dans l'anonymat durant des millénaires dans une région boisée et montagneuse d’une des îles de l’archipel : Luzon, ces rongeurs, tous du genre Apomys, illustrent pour les chercheurs l’évolution en action : "Il est extraordinaire, vraiment presque sans précédent, d'avoir autant d'espèces de mammifères étroitement liées, réparties sur un si petit espace - et encore plus rare d’en avoir découvert autant si rapidement !", explique le Pr Steppan. "Le genre Apomys est le produit de millions d'années d'évolution dans l'archipel des Philippines, mais il montre aussi avec quelle rapidité le processus d'évolution a opéré là, en termes de création de nouvelles espèces. Ces cas de rapide diversification sont des exemples utiles pour nous aider à comprendre l'origine de la biodiversité en général", précise le chercheur. Difficiles à repérer, ces souris ne sont pourtant pas rares, et constituent donc un élément essentiel à l'écosystème local, malheureusement menacé par la déforestation comme beaucoup de régions tropicales. Un danger particulièrement grave pour ces espèces à l’aire de distribution très réduite, mais dont la découverte témoigne de la riche biodiversité des Philippines où 15 nouvelles espèces de mammifères ont été recensées durant la dernière décennie. Maxisciences 10/07/2011
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Le séisme de ce dimanche au Japon serait une réplique à celui du 11 mars Le tremblement de terre de magnitude 7,3 survenu ce dimanche matin au Japon serait une réplique de celui du 11 mars dernier. D'après Akira Nagai, un responsable de la surveillance des séismes et des tsunamis au sein de l'Agence de météorologie, le tremblement de terre serait dû à un déplacement horizontal de failles de la plaque tectonique océanique dite plaque Pacifique. Devant la presse ce dimanche, M. Nagai a précisé que le nombre de répliques était en baisse. Mais, a-t-il ajouté, la puissance du séisme du 11 mars était telle qu'il existe toujours la possibilité de répliques de magnitude 7 ou plus. Le séisme de dimanche est à l'origine de vagues d'une dizaine de centimètres observées dans le port d'Ofunato, dans la préfecture d'Iwate et dans le port de Soma, dans la préfecture de Fukushima. nhk 10/07/2011
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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Pour le gouvernement, les centrales nucléaires ont besoin de tests supplémentaires Le ministre japonais en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a déclaré dimanche que les réacteurs actuellement en cours d'inspection subiraient des tests supplémentaires avant d'être relancés. S'exprimant à l'occasion d'un programme diffusé par une chaîne commerciale, M. Hosono a précisé que le principe de ces tests avait été adopté lors d'une rencontre vendredi avec le ministre de l'Economie Banri Kaieda et le porte-parole du gouvernement Yukio Edano. Les modalités de ces tests seront dévoilées lundi. Intervenant dans un programme de la NHK, le porte-parole adjoint du gouvernement, Tetsuro Fukuyama, a confirmé que le redémarrage des réacteurs seraient conditionné à la réalisation des tests supplémentaires. L'objectif de ces mesures est, a-t-il souligné, de rassurer les populations locales. NHK 10/07/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Pas de problème supplémentaire dans les centrales nucléaires à cause du séisme La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a annoncé que le séisme de ce dimanche n'avait causé aucun dégât supplémentaire à ses centrales Fukushima Dai-ichi et Dai-ni. Tepco a précisé que les injections d'eau pour refroidir les réacteurs se déroulaient normalement. L'alimentation électrique extérieure n'a pas été interrompue. Quant aux radiations, elles seraient à leurs niveaux habituels. La Compagnie d'électricité du Tohoku a pour sa part annoncé que le séisme n'avait pas posé de problème à sa centrale d'Onagawa, dans la préfecture de Miyagi, ni à celle de Higashidori, dans la préfecture d'Aomori. NHK 10/07/2011 -
Inspection de la ferme d'origine des bovins contaminés Des responsables de la préfecture de Fukushima ont mené une enquête dans un élevage de Minami-Souma, d'où sont originaires 11 bovins dont la viande était fortement contaminée. Les autorités de Tokyo ont relevé entre 1530 et 3200 becquerels par kg de césium dans la viande de ces bovins qui avaient été conduits à un abattoir de la capitale. La visite des responsables de Fukushima a eu lieu ce dimanche matin. Ils ont étudié l'alimentation et la nourriture données aux animaux. Les 11 bovins semblent être restés dans une étable depuis l'automne dernier. Ils ont été nourris avec du foin qui était stocké à l'extérieur avant d'être mélangé avec des aliments venus d'autres préfectures. L'eau qu'ils ont bue venait d'un puits. Aucune substance radioactive n'avait été relevée au niveau de la peau de ces animaux, avant leur envoi à l'abattoir. NHK 10/07/2011
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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Tepco a stoppé le système de décontamination pendant une demi-journée L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a arrêté pendant une demi-journée le système de décontamination de l'eau radioactive, en raison d'une fuite. La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a stoppé l'ensemble ce dimanche matin. La fuite a été découverte sur l'élément français du système, au niveau d'un tuyau d'injection de produits chimiques destinés à réduire la quantité de substances radioactives. Après avoir remplacé la partie endommagée, Tepco a pu relancer les opérations dimanche soir. Le traitement de l'eau contaminée est essentiel pour refroidir les réacteurs. Mais Tepco doit l'arrêter assez souvent car il rencontre de nombreux problèmes depuis le 27 juin, jour de sa mise en service. NHK 10/07/2011 -
Une chattière électronique sans collier...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités - CONCOURS - Informations
A l'époque où j'ai mis ce sujet sur le forum, je pensais à une "amie" qui avait demandé conseil sur Yahoo Questions/Réponses : comment trouver une solution pour que son chat ne perde plus son collier lui permettant d'ouvrir la trappe de la chattière car à chaque fois elle était obligée d'en racheter un ainsi que la "puce" ; ce qui, à la longue revenait cher. J'espère qu'elle aura eu, comme moi, l'occasion de voir ce sujet. -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
Car si l'Homme appréciait blé, il n'était pas le seul. Entreposé dans des fosses d'abord, dans des cabanes ensuite, il attira rapidement tous les rongeurs des environs, véritable calamité qui entraîna probablement de nombreuses famines. Mais ces mulots et autres souris avaient un ennemi juré : le chat. "Les félins sont bien connus pour être de redoutables prédateurs - très meurtriers, très féroces et très menaçants pour les autres espèces y compris celle des humains", explique M. O'Brien, chercheur au National cancer institute américain. Mais ajoute-t-il, un des plus petits représentants de son espèce a choisi de devenir un peu plus familier, un peu plus amical, et surtout un excellent chasseur de souris. "Premièrement, il les a aidés à se débarrasser des milliers de rongeurs installés près des stocks de grains, et deuxièmement, il a sans doute été une source d'amusement pour les familles et leurs enfants", explique-t-il, ajoutant qu'il s'agissait bien là du "début d'une des plus incroyables expérimentations biologiques, où un méchant, féroce et mortel prédateur, change de comportement et devient amical avec les humains". Mais notre chat domestique, cette machine à ronronner qui s'épanouit devant nos cheminées, descend-il réellement de la lignée qui a permis à la civilisation de prendre son élan ? Pour cela, les chercheurs ont étudié l'ADN de 979 chats afin de les mettre en corrélation avec les cinq espèces de chats sauvages connues sur trois continents. Ils sont ainsi parvenus à exclure quatre espèces de chats sauvages, soit le chat sauvage européen, celui d'Asie centrale, celui du sud de l'Afrique et celui du désert chinois, dont les groupes sont génétiquement distincts de notre chat domestique. Par contre, ce dernier appartient bien au groupe du chat sauvage du Proche-Orient "Le chat sauvage du Proche-Orient, qui vit dans les déserts d'Israël, d'Arabie Saoudite et d'autres pays du Proche-Orient, et qui ressemble probablement à son ancêtre, est certainement aussi le parent de nos félins favoris", conclut Carlos Driscoll, l'un des auteurs de l'étude et doctorant à l'université d'Oxford. L'ensemble de ce dossier a été réalisé par Futura Sciences parsemé ici ou là de mes remarques ou commentaires personnels... -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
Là, il convient d'ouvrir une petite parenthèse. Sans rapport avec notre chat, mais qui s'y intéressera probablement. Pourquoi le blé a-t-il remporté tant de succès et est-il devenu la plante emblématique que l'on connaît aujourd'hui ? Le blé est une plante autofertile, c'est-à-dire que son propre pollen peut féconder ses propres ovules. L'avoine, le riz et le sorgho appartiennent aussi à cette catégorie. Et cela fait de sa culture une formidable machine à sélectionner, même sans volonté consciente. Lorsqu'on sème des grains de blé, on obtient des épis semblables à leurs père et mère, qui étaient originaires d'un même pied : il s'agit de lignées pures, pratiquement sans hybridation. Mais le principe de sélection se trouve ailleurs. Lorsqu'on sème dans un endroit déterminé des grains provenant de clairières différentes, ceux-ci appartiennent aussi à des lignées différentes cumulant un grand nombre de caractères génétiques adaptés à leurs provenances diverses. Parmi ces plantes, certaines pousseront plus rapidement que d'autres, des grains ne germeront pas tout de suite, d'autres pas du tout. Ils ne sont pas morts: on sait aujourd'hui que la nature programme des "dormants", graines qui renferment dans leur enveloppe des substances qui inhibent la germination et conçues pour ne germer qu'après une ou deux années en raison de conditions particulières, et donc peu productives. Mais si l'agriculteur prend l'habitude de récolter à date fixe, par exemple fin juin, et qu'il conserve une partie des graines comme semences, l'année suivante, il ne sèmera ensuite que des graines qui avaient poussé et étaient mûres exactement fin juin. Au bout de quelques cycles, il aura obtenu des lignées pures de graines réunissant toutes les caractéristiques les plus intéressantes dans son cas particulier, mûrissant toutes au même moment et dont les graines, sans dormants, germent chaque année. Autre fait capital, l'autofertilité de la plante permet d'accélérer considérablement le processus. Des scientifiques américains, qui ont tenté l'expérience avec une graminée de prairie, sont arrivés à la domestiquer en une quarantaine d'années. Il est donc possible que le blé l'ait été en un siècle environ, mais le processus a pu s'accomplir à des époques différentes en des endroits divers. N'empêche, historiquement parlant, ce délai est très court. Mais ce n'est pas tout. Alors que dans la savane le blé s'était lui-même programmé pour surmonter les plantes avoisinantes et puiser l'énergie du Soleil, dans les premiers champs, l'Homme a rapidement pris l'habitude d'arracher les mauvaises herbes… et le blé s'est ainsi trouvé en compétition avec lui-même. Chaque épi va donc tenter de monter plus haut et plus vite que ses voisins, pour prendre le soleil aux autres et germer le premier. Or cette rapidité de germination dépend de la réserve de matière organique directement utilisable contenue dans les grains, autrement dit les sucres. Ainsi, seront favorisés les gros grains ayant une réserve importante en sucre. Et notre chat sauvage, que vient-il faire là-dedans, me demanderez-vous ? Patience, il arrive… Il est bien compréhensible qu'une plante présentant autant de vertus que le blé, dont les caractéristiques et la commodité de culture s'amélioraient comme par miracle, ne pouvait qu'impressionner les premiers agriculteurs. De là à la déifier, le pas fut rapidement franchi, et l'on retrouve des épis de blé dans l'iconographie de toutes les divinités. Mais il restait un obstacle à franchir. . -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
Il existe un passage, et cela à l'est de la Méditerranée. Il est représenté par une petite bande de terre, coincée entre la mer et la chaîne du Caucase, par laquelle ont pu transiter la plupart des espèces animales ou végétales et qui représente réellement un cas unique dans tout le contient eurasiatique. Cette zone de transition entre l'Egypte et la Turquie qui comprend Israël, la Jordanie et la Syrie explique vraisemblablement la richesse extrême de cette région 10.000 ans avant notre ère, et justifie parfaitement son appellation de "Croissant Fertile". Dès lors, peut-on s'étonner que ce territoire ait été le premier où l'homme se soit sédentarisé après la dernière glaciation ? En tout cas, c'est là qu'apparaissent les premières traces de plantes cultivées. On y retrouve des blés, parfaitement domestiqués, mais aussi de l'orge, qui semble avoir été la première car elle présente l'avantage de pouvoir être semée à peu près en n'importe quelle saison, ensuite les lentilles (si dédaignées en Belgique alors qu'il s'agit d'un des aliments les plus riches), les pois et aussi le lin. Attention, il est bien évident que l'agriculture primitive n'est pas apparue en un seul endroit du monde. Actuellement, six foyers sont connus et étudiés, parfois plus précoces, mais seul celui du Croissant Fertile répond à tous les critères pour avoir pu, ensuite, se répandre à travers tout le continent. Pourquoi l'Homme s'est-il mis à cultiver ? La réponse est simple : à cause de la sédentarisation et de l'augmentation de la densité de population qui s'en est suivie, peu compatible avec la pratique ancestrale qui consistait à récolter les épis sauvages épars dans la nature. L'Homme, s'étant rapidement aperçu que les graines abandonnées sur le terrain germaient (il le savait déjà certainement depuis fort longtemps), mit cette propriété en application et se mit à planter. Avec plusieurs conséquences et une aide (presque) divine. . -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
Il y a longtemps, très longtemps, la conjonction de certaines circonstances aussi variées que les modifications de l'orbite de la Terre autour du Soleil, de l'inclinaison de son axe de rotation ou même de la quantité d'énergie solaire reçue en surface ont provoqué un abaissement généralisé de la température atmosphérique. C'était il y a 115.000 ans, la glaciation de Würm venait de commencer. Très progressivement, les calottes glacières se mirent à s'étendre. Lentement d'abord, puis plus rapidement. Tandis que le niveau moyen des mers baissait d'une centaine de mètres, la glace recouvrait progressivement les continents, Europe comme Amérique du Nord entre autres, ruinant les territoires de chasse des premiers hommes et les contraignant à redescendre vers le sud. Mais les hommes n'étaient pas les seuls concernés. Ces modifications de température ne présentaient pas de risque immédiat pour les espèces qui l'habitaient, à condition de savoir se synchroniser avec le déplacement des zones climatiques. Ainsi toutes les espèces, animales comme végétales, suivirent le mouvement et descendirent vers des régions correspondant à leur biotope d'origine, c'est-à-dire vers le sud. Pendant ce temps, les régions abandonnées se voyaient progressivement recouvertes par des centaines de mètres de glaces… Cela dura des dizaines de millénaires. L'Homme fut avantagé par son intelligence, qui lui procurait une faculté d'adaptation telle qu'en n'importe quelles circonstances, il restait capable de trouver sa subsistance. Certains des autres mammifères furent, eux, avantagés par… leur petite taille, qui leur permettait de survivre malgré des possibilités d'approvisionnement en nourriture réduites. Parmi eux, des félins. Mais l'histoire ne fait que commencer… Il y a environ 20.000 ans, l'intensité de la glaciation de Würm atteint son maximum. Les populations européennes n'ont cessé de migrer vers le sud, mais elles ont atteint une barrière naturelle, infranchissable : la Méditerranée. Ne pouvant se réfugier en terre plus clémente, les espèces qui la composent commencent à s'éteindre, victimes du froid. Mais plus loin, au-delà de la mer, les espèces qui ont aussi migré vers le sud n'ont pu être remplacées et un vide, un désert, s'est créé et s'étend en direction de l'équateur. Et notre chat ? Il est toujours là… Obéissant à sa nature et à son comportement félin, il chasse inlassablement les petits rongeurs, avantagés comme lui par leur taille réduite. Et ne s'intéresse pas à l'Homme. Tout comme l'Homme lui est parfaitement indifférent. Continuons. Il y a 12.000, la période glaciaire se décide à relâcher son emprise. Le climat se réchauffe progressivement, les glaciers commencent à fondre. A ce moment, la Méditerranée n'est plus entourée que de déserts. Au Nord, c'est le froid. Au sud, c'est le désert. Toutes les espèces animales comme végétales, réfugiées sous les Tropiques, commencent à remonter vers le nord. Ici, une petite parenthèse pour signaler une différence fondamentale dans l'histoire des continents de part et d'autre de l'Atlantique. En Amérique, les grandes chaînes montagneuses qui auraient pu former barrière (Apalaches, Rocheuses, Cordillière des Andes) sont toutes orientées nord-sud et ne font pas obstacle aux migrations, ce qui a permis aux hommes de mieux s'adapter aux modifications du climat. Contrairement en Europe où, nous l'avons vu, la Méditerranée a constitué une barrière infranchissable, causant la mort de milliers d'espèces faute de pouvoir se réfugier au sud. Mais l'inversion du processus causera de nouvelles victimes. Alors que la glaciation avait repoussé tous les écosystèmes vers l'équateur, le réchauffement fait remonter les plantes réfugiées en Afrique, du moins les rares espèces qui ont pu s'adapter. Et elles se heurtent à nouveau à la barrière de la Méditerranée, cette fois dans l'autre sens. C'est ainsi qu'au cours du Quaternaire, la faune et la flore de l'Europe restent beaucoup plus pauvres que celle de l'Amérique ou de l'Asie. Sauf… . -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
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Le Persan Beaucoup de gens, dont moi, qualifient le persan de chat-chien. Si en général il s'attache à une personne en particulier, il partage son affection avec tous les membres qui composent "sa" famille. Il aime le confort douillet tout autant que l'aventure à l'extérieur... sans jamais aller bien loin... il doit pouvoir, selon lui probablement, avoir un oeil sur son "maître" adoré et rester à portée de sons familiers. Il peut se montrer tantôt paressant, tantôt très actif et passe beaucoup de temps à se toiletter. C'est même très important pour lui et il est recommandé de le peigner souvent sous peine de voir ses poils s'emmêler mais aussi pour en limiter l'ingestion. L'ingestion de poils peut provoquer des irritations du tube digestif (=vomissements), lesquels peuvent former des boules qui peuvent aller jusqu'à provoquer une occlosion intestinale si on n'y prend pas garde. Parmi les soins quasi-journaliers dont a besoin un chat persan pour entretenir sa beauté naturelle : il faut nettoyer chaque jour ses yeux. Sur le plan comportement, c'est une des rares races où l'on rencontre une constante d'un chat à l'autre, même si chacun développe son propre caractère et ses propres comportements, en fonction du milieu dans lequel il vit... Outre sa beauté, c'est peut-être ce qui fait sa popularité. Le Persan est la race la plus élevée dans le monde ! Elle est apparue d’abord dans les régions les plus froides d’Asie centrale, et a été ainsi élevée durant des siècles. C’est au XVIIème siècle qu’un croisement entre un chat de Perse à longs poils gris et un Angora de Turquie au poil soyeux a donné naissance aux types que nous connaissons actuellement, et dont les 60 variétés sont considérées comme autant de races distinctes en Grande-Bretagne. La grosse tête ronde et les yeux étonnés de cette race paisible semblent vous demander en permanence si vous êtes bien dignes de lui… C'est un excellent animal de compagnie qui s'attache énormément à son animal de compagnie favori (l'homme), mais qui exige tout de même un minimum de soins. Faute de peigner et d'entretenir très régulièrement sa fourrure, vous vous trouverez un jour face à un mælstrom inextricable de poils que vous devrez vous résoudre à raser… et le Persan n'aime pas, mais absolument pas cela ! Sa corpulence, sa musculature méritent d’être notées. Des joues larges et puissantes, des pattes courtes, robustes et fortes contrastent avec de grands yeux pleins de douceur destinés à vous faire craquer ! Et ça marche... puisque le succès du persan ne se dément pas au fil des ans... Dans les divers sondages sur les races de chats préférées, il arrive toujours en tête... . -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
Le Sacré de Birmanie Son aspect évoque un siamois, version originale, mais avec des poils que je qualifierai de mi-longs. Il peut être bavard (mais moins que le siamois), être un vrai pot de glue. Quand il choisit "son" maître c'est pour toute sa vie et il peut se montrer extrêmement exclusif à cet égard. C'est un chat qui préfère l'intérieur aux aventures du dehors. Il est trop doux ou trop pataud pour faire face aux multiples dangers du monde extérieur. Aussi appelé Birman, le Sacré de Birmanie est le produit d’un croisement effectué au début du XXème siècle entre un Persan et un Siamois ganté de blanc. Nul ne sait si cette alliance a été organisée, mais l’élégance et les qualités du résultat étaient telles que la descendance a été considérée comme une nouvelle race à part entière dès 1925. Aussi appelé Birman, ce chat en impose à la fois par sa taille et sa volonté, qualités auxquelles il ajoute une robe et un regard bleuté absolument superbe. Une très belle légende en attribue l'origine à la déesse d'or aux yeux saphir Tsun-Kyan-Kse, d’où son nom. De caractère plutôt individualiste, moins docile que le Persan et moins actif que le Siamois, il s’attache très fort à son maître (du genre pot de colle…) et se montre doux de caractère. Point intéressant à noter : il s’avère aussi doux et protecteur avec les enfants… qu’avec sa propre progéniture ! Son poil long et très soyeux demande un coup de brosse de temps en temps, mais contrairement au Persan dont il est issu, il ne forme ni nœuds ni "paquets" et le sous-poil est rare. Enfin, sa robe admet toutes les couleurs, mais les extrémités des pattes doivent impérativement être "gantées" et blanches. Un seul orteil noir, et c’est l’élimination du concours… Animal d’intérieur par excellence, le Sacré de Birmanie tolère mal la liberté et se défend mal. En rue, ou même au jardin, l’accident le guette à chaque pas. .