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Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
Le Siamois C'est tout un programme un siamois : il peut être excessivement bavard. Cela provient probablement du fait que c'est un chat terriblement anxieux de nature ou qui a besoin d'être d'extérioriser ses émotions. Pour tenter de calmer ses miaulements parfois excessifs : lui répondre (si vous savez miauler ça devrait aller ! Plus sérieusement lui répondre en disant par exemple, je suis là... que veux-tu... Entendre votre voix le rassurera... car c'est un chat qui apprécie énormément la compagnie. Pour avoir eu des siamois (ou croisés siamois) certains sont de vrais pots de colle, d'autres peuvent être distants... A savoir : c'est en général le chat d'un "seul maître" et c'est lui qui le choisira quand plusieurs personnes composent "sa" famille... Il s'accomode de la vie en appartement mais appréciera énormément de pouvoir aller à l'extérieur... Cela dit, je n'approuve pas toutes les manipulations qui ont conduit à modifier l'aspect du siamois. Personnellement, je préfère la "version" originale... Selon beaucoup d'éleveurs, ce serait la Rolls des chats de race. Une Rolls qui semble remonter au XIVème siècle, puisqu'on en retrouve les premières traces dans des manuscrits de cette époque découverts dans les vestiges de Ayudha, l'ancienne capitale du Siam. Les premiers Siamois "modernes", nommés Pho et Mia, sont arrivés en Angleterre par (on n'ose dire "dans"…) la valise de l'ambassadeur britannique Owen Gould à Bangkok, offerts par sa Majesté le Roi du Siam. Le premier "Siamese cat club" est fondé à Londres en 1891, puis la race se répand rapidement à travers l'Europe occidentale d'abord, vers les Etats-Unis ensuite. Elle est loin d'être figée. Alors que les Européens privilégient les individus dont la forme des yeux évoque leur origine orientale et des oreilles basses aux grands pavillons, les Américains apprécient un corps svelte, une tête longue et effilée avec un profil parfaitement droit. Aujourd'hui, ce sont les Siamois qui arrivent à cumuler ces caractéristiques qui recueillent les meilleures notes aux concours. Pour autant, je trouve que ces "caractéristiques" lui enlèvent beaucoup de sa grâce naturelle. De plus, la mâchoire étant plus étroite, il peut avoir des difficultés pour manger et est plus sensible de ce côté là... Le Siamois est très attaché à son maître, mais méfiant envers les étrangers. Son tempérament affectueux, qui peut aller jusqu’à la jalousie, réclame certaines précautions durant son éducation. Tous les Siamois naissent parfaitement blancs, sa robe ne prenant que progressivement ses couleurs caractéristiques. Il est plus foncé l’hiver que l’été. Il est à noter que la plupart des premiers individus importés présentaient un strabisme prononcé et une queue tordue ; ces défauts ont cependant été éliminés par croisements et sélections successifs. . -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
Le chartreux Je conseille cette race à toutes les personnes qui recherchent un chat affectueux. Cela ne l'empêche pas d'avoir du tempérament, c'est lui qui la plupart du temps décide des instants "câlins". Il n'aime pas forcément être pris dans les bras, mais c'est un vrai nounours qui s'accomode de la vie en appartement. Selon la légende, les premiers Chartreux auraient été ramenés de Syrie par les premiers Croisés au tout début du XIIème siècle, mais personne n’y prêtera réellement attention jusqu’au XVIIIème siècle. Le nom Chartreux trouve son origine dans le massif de la Grande Chartreuse, situé au nord de Grenoble où saint Bruno fonda un monastère en 1804, et où les moines l’ont définitivement adopté en raison de sa grande habileté à chasser les souris dans les réserves à grain. Au début du XXème siècle, la race a pratiquement disparu quand on commence à s'y intéresser. Quelques rares colonies, notamment à Belle-Île, permettent toutefois de la reconstituer mais sa valeur sera aussi la cause de nombreux procès intentés à des éleveurs peu scrupuleux tentant de faire passer des British Shorthair, très ressemblants, pour de véritables Chartreux. Terriblement affectueux (lorsqu’il veut vous faire un câlin, c’est vraiment un gros câlin…). Il ne miaule pas volontiers… par contre, les mimiques de sa queue sont aussi expressives que celles de son visage ! D’un caractère très doux, il conserve pourtant pleinement son instinct de chasseur et exige des jouets qui lui rappellent ses proies ancestrales. La robe du Chartreux peut présenter tous les tons de gris-bleu allant du gris-bleu clair au gris-bleu soutenu, à condition qu’ils soient unis. La truffe est gris-ardoise, les lèvres bleues mais des yeux verts sont éliminatoires lors d’expositions. La race ne requiert que peu de soins, sauf au moment de la mue comme tous les chats. Le véritable Chartreux peut être facilement distingué du British Shorthair, ce dernier montrant un "stop", c’est-à-dire une cassure entre la ligne du front et l’arête nasale, alors que cette partie est continue chez le Chartreux. . -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
Le Bengal est une superbe "race" de chat... Il a tout pour plaire aux personnes ayant envie de posséder un chat aux allures sauvages... Je le déconseille aux personnes en appartement car c'est un grand chat qui a besoin d'exercer ses talents de chasseur... Il faut aussi prévoir de bons gros solides griffoirs... car j'ai remarqué que leur griffes étaient plus grosses que celles de la plupart des chats. C'est un superbe athlète qui sait être câlin à ses heures. Quand j'ai tenu un bengal dans mes bras, j'ai eu la réelle sensation de tenir un félin sauvage mais apprivoisé... "Dieu a créé le chat pour permettre à l’homme de caresser une panthère" a écrit l'artiste peintre française Leonor Fini. Pourtant, cette race d'aspect athlétique n'existe que depuis 1963, issue d’un programme d’élevage entrepris par l’éleveuse californienne Jane Mills avec l’intention d’obtenir un chat possédant les traits caractéristiques du Felis bengalensis, un petit léopard arboricole d’Asie, tout en conservant la sociabilité et le tempérament d’un chat domestique. Outre ces qualités, les éleveurs pensaient que la nouvelle race hériterait d’une immunité contre la leucose féline que l’on attribuait à tort à l’espèce asiatique. D’un tempérament actif et joueur, le Bengal (ou Bengali) ne se montre pas plus agressif que les autres espèces, malgré ses origines sauvages. Son pelage est exceptionnellement doux et soyeux, et semble quelquefois parsemé de paillettes d’or, un effet nommé « glittered » par les spécialistes. Cette caractéristique, récessive, n’est toutefois pas considérée indispensable lors des concours de beauté. Sa robe peut être tachetée ou marbrée, dans ce dernier cas les taches s’allongent pour ressembler aux taches de la panthère longibande, mais en aucun cas zébrée, défaut éliminatoire. Le toilettage du Bengal ne présente aucune difficulté particulière, se fait à mains nues et ne demande qu’un coup de peigne de temps à autre. Enfin, cette race est une des rares à apprécier l’eau. . -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
A propos des différentes races de chats... La majorité des zoologues considèrent qu'il n'existe aujourd'hui qu'une seule espèce de chat, Felis silvestris, et trois sous-espèces, le chat domestique Felis silvestris catus qui est très proche du chat sauvage européen Felis silvestris silvestris et du chat sauvage africain Felis silvestris libyca. Plus de quatre-vingt races sont aujourd'hui dénombrées dans le monde, la grande majorité ayant été obtenues par sélection aux fins de domestication. En France, 59 races sont reconnues par le Livre Officiel des Origines félines. Avant de plonger dans les couloirs du temps à la recherche de leurs origines, voyons donc quelques-unes d'entre elles, de manière non exhaustive, parmi les plus caractéristiques. -
Le chat domestique serait-il à l'origine de la civilisation ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chats : actualités, informations, divers
Mais... qui est le chat ? Dire que le chat domestique est un mammifère carnivore de la famille des félidés, voilà qui est banal… (tout le monde ou presque le sait), ajouter que le mot chat vient du bas-latin cattus, ce qui signifie chat sauvage, est un peu moins connu, mais si on vous dit que cattus dérive du verbe cattare, qui signifie guetter, peut-être que cela aiguisera votre curiosité ? ou vous interpellera... ! Le chat, comme beaucoup d'entre-nous le savent, est un prédateur crépusculaire. S'il accepte l'appétissante écuelle de saumon rouge du Pacifique à l'aneth nappée de sauce cocktail (c'est à peine exagéré), c'est bien pour faire plaisir à son hôte : Nous !. Car un bon petit rongeur fraîchement délogé lui plairait bien plus, on ne peut tout avoir. Au cours de l'évolution, il a acquis des sens qui lui font percevoir l'univers autrement que les humains, au point que ceux-ci lui ont souvent attribué des pouvoirs surnaturels. De fait, son sens de l'ouïe est particulièrement développé. Cette différence de perception de ce qui l'entoure génère chez de nombreuses personnes une totale incompréhension. Un petit tout sur ces facultés, déjà développées par ailleurs sur le forum. Au départ je ne comptais pas inclure certaines informations de ce dossier qui, je vous le rappelle, a été concocté par Futura Sciences, mais une fois cette partie supprimée... il manquait un enchaînement dans le tracé et la logique des faits.... Alors qu'un jeune être humain perçoit les sons jusqu'à une fréquence de 20.000 hertz, l'oreille du chat grimpe jusqu'à 30.000 et plus. Vingt-sept muscles orientent son pavillon avec une grande précision, ce qui lui fournit une véritable vision sonore et trois dimensions. Le plus faible frémissement est ainsi immédiatement localisé dans l'espace. Le sens de la vision présente aussi certaines particularités intéressantes. L'angle de vision, 287° contre 180° chez l'homme, est non seulement supérieur mais aussi beaucoup plus performant que le nôtre en faible lumière. Mais il ne perçoit ni les couleurs ni les mouvements de la même façon que nous. Il semblerait que le rouge lui soit inconnu, et que sa vision granuleuse ne rende compte que très imparfaitement des détails immobiles, comme d'ailleurs de nombreux autres prédateurs-chasseurs. Son odorat, en revanche, compense cette lacune en étant quarante fois plus développé que le nôtre (ce qui lui fera refuser avec dédain une nourriture légèrement avariée), mais son sens du goût est près de cinq fois moins développé que chez l'humain. Le goût du sucré lui est totalement inconnu, inutile d'en ajouter dans son thé… ! Sixième sens : Le chat possède par contre un organe de Jacobson, tout comme le chien et le cheval. Deux petits canaux prenant naissance derrière les incisives conduisent les odeurs jusqu'à deux sacs remplis de fluide situés dans les cavités nasales. En cas de doute sur un aliment ou toute autre substance inconnue, il retrousse ses babines et les particules odorantes sont aspirées vers ces deux glandes, qui lui permettent de goûter les odeurs. Un don très particulier : Notre félin d'appartement possède aussi un don très particulier, celui de modifier l'orientation de son corps en état d'apesanteur. Cela peut surprendre… et pourtant, qui ignore qu'un chat retombe toujours sur ses pattes ? (Affirmation erronée dans de nombreux cas... puisque les blessures suite à une chute font partie des traumatismes les plus fréquents) Lorsqu'il effectue une chute sur le dos de plus de deux mètres -2,50m minimum- (de moins haut, ça ne marche pas…), le chat effectue toute une gymnastique, se cambrant entièrement ventre en l'air, roulant sur lui-même, puis se retournant à nouveau en rassemblant ses pattes sous lui ce qui amortit l'atterrissage… jusqu'à un certain point. Il est à noter que l'homme est capable lui aussi de modifier l'orientation de son corps dans l'espace, selon une technique mise au point… dans la station spatiale Skylab, en 1973. Le chat, lui, s'est passé de station spatiale. Il n'a d'ailleurs jamais effectué de vol spatial et n'a jamais fait l'objet de la moindre étude en apesanteur, ce qui peut paraître surprenant... Au sujet de la chute des chats, c'est ce qu'on lit dans livres... Mais ce n'est pas une généralité. Une de mes petites minettes est tombée du 6ème étage accidentellement, en dépit de la protection. Elle ne s'est pas relevée ! Une autre qui venait d'arriver a réussi à se faufiler sur le balcon... Elle a pris peur quand j'ai ouvert la fenêtre et tiré les rideaux : elle a sauté... fracture du palais (qui s'est bien remise). Chez le vétérinaire il y avait 3 chats, tombés de niveaux inférieurs, 2ème et 3ème étage = fracture du bassin. C'étaient également des chatons comme ma petite Dallia qui avait 5 mois. Ronronnement : Le ronronnement du chat est produit par un mouvement synchronisé du pharynx, du larynx et de toute une série de muscles intéressant tout le corps. Sa raison est toujours un mystère, mais les chercheurs pensent qu'il pourrait s'agir d'un mouvement réparateur pour l'organisme, un rôle similaire à celui du rêve pour le cerveau. Le ronronnement stimule aussi la production d'endorphines (substances calmantes), ce qui expliquerait pourquoi un chat peut ronronner non seulement de plaisir, mais aussi lorsqu'il est souffrant, blessé ou même mourant. Enfin, le mot ronronnement provient lui-même du mot chat en arabe : (ar) hi-rone. Alimentation : (un petit rappel puisqu'un dossier complet est déjà présent sur le forum) Comme décrit plus haut, le chat est un chasseur et une alimentation similaire à la nôtre ne pourrait lui suffire. Il a en effet besoin de taurine, un dérivé d'acide aminé (acide 2-aminoethanesulfonique) que son organisme synthétise, mais en quantité insuffisante et qu'il trouve en compensation dans la viande. La carence en taurine entraîne chez l'animal des troubles oculaires, cardiaques, un grave déficit immunitaire et des problèmes de reproduction (et je rajoute des troubles neurologiques). Notons au passage que si la taurine (qui doit son nom à la bile du taureau où elle a été détectée pour la première fois en 1950) est synthétisée chez l'homme, son ajout dans l'alimentation humaine est interdit en raison des troubles neuro-comportementaux indésirables dont elle est accusée, notamment par le biais de certaines boissons dites "énergisantes". Utilisée expérimentalement pour augmenter la vigilance mentale des GI's durant la guerre de Corée et la guerre du Viêt-Nam, elle a été abandonnée en raison de maux de tête et d'hémorragies cérébrales… L'alimentation préparée du chat, par contre (croquettes ou conserves) en contient généralement à titre de complément alimentaire indispensable. . -
Le chat domestique serait-il un des éléments clef de la civilisation ? Déifiée par l'Egypte antique, satanisée par l'Europe chrétienne, l'espèce féline n'a jamais laissé personne indifférent. Alors que l'origine du chat domestique était jusqu'à pas si longtemps attribuée aux Egyptiens de l'antiquité, les plus récentes découvertes la renvoient à l'aube même des civilisations, à une époque où l'Homme commençait à cultiver et à se sédentariser. On pourrait même dire que sans lui, l'Homme aurait eu bien du mal à assurer sa propre survie.... C'est cette dernière remarque qui m'a poussée à vous faire partager ce dossier élaboré par Futura Sciences Dans ce dossier que j'ai trouvé intéressant, après une brève familiarisation avec l'animal lui-même et un aperçu d'un éventail des races existantes, son origine et ses premiers pas en compagnie de l'homme vont être abordés. Peut-être que ces informations permettront de réhabiliter notre petit ami poilu aux yeux de ceux qui ont des idées préconçues à son encontre. Ou, tout simplement qui le jugent "nuisibles"... Au fond de moi c'est ce que j'espère... Sera également évoqué de quelle façon une étonnante complicité entre deux espèces apparemment si éloignées a non seulement favorisé, mais plus simplement permis à nos ancêtres de poser les bases d'une des premières civilisations tout en mettant à profit les caractéristiques propres à une troisième, végétale celle-là puisqu'il s'agit du blé. Pour terminer : les dernières découvertes scientifiques sur la base de l'ADN au sujet de la filiation de nos félins d'appartement… .
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Le crocodile cubain menacé par l’hybridation Publiée dans le Journal of Experimental Zoology, une étude cubaine suggère un fort taux d’hybridation, dans la nature, entre le très commun crocodile d’Amérique et le très rare crocodile de Cuba, dont l’espèce risque de disparaître, victime de cette dilution génétique. Avec seulement 4.000 individus répartis sur deux marais de la grande île, le crocodile de Cuba est classé comme ‘en danger critique’ par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). "Cela signifie que toute perte d'animaux, que ce soit une perte de fait ou une perte par hybridation, est une grave préoccupation", a expliqué John G. Robinson, de la Wildlife Conservation Society. Ce qui n’est pas le cas du crocodile d’Amérique, une espèce commune dans toutes les Caraïbes. Or, le premier, inféodé aux eaux douces, voit son habitat devenir de plus en plus saumâtre, probablement à cause des activités agricoles, un phénomène qui attire le second et amène les deux espèces à cohabiter de plus en plus, et à se reproduire ensemble. Des scientifiques dirigés par Yoamel Milián-García, de l'Université de La Havane, prélevant des échantillons d'ADN sur 89 crocodiles sauvages, ont constaté que les crocodiles d’Amérique vivant à Cuba sont plus étroitement apparentés aux crocodiles cubains que les autres populations de crocodiles d’Amérique. Ceci suggère que les deux espèces s’accouplent beaucoup plus souvent encore qu'on ne le pensait. Une hybridation qui pourrait, à terme, provoquer l'extinction de la lignée cubaine. "Un réveil" pour les écologistes, qui avaient déjà œuvré à la protection des marais de Zapata, où vivent environ 3.000 crocodiles cubains, selon John G. Robinson, pour qui une stratégie évidente serait de rétablir le flux d'eau douce dans ces marais, ce qui les rendrait moins attractifs pour le ‘squatteur’ américain. Maxisciences 03/07/2011
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Zoologie, histoire et confusion : une tortue peut en cacher une autre Documentée dans la revue ZooKeys, la description, par des zoologues canadiens et américains, d’une nouvelle espèce de tortue des déserts mexicains et américains, relève d’un imbroglio scientifique que les chercheurs ont dû démêler avec des outils dignes de la série ‘les Experts’. Génétique, expertise médico-légale… : le Pr Bob Murphy, du Royal Ontario Museum (Toronto, Canada) et ses collègues ont 'expertisé' deux spécimens de tortues, censées appartenir à la même espèce, avant de classer finalement la seconde dans une nouvelle espèce, créée pour la circonstance. Le premier des deux animaux étudiés était le spécimen ‘type’ (l’individu naturalisé servant historiquement de référence) de la tortue terrestre d’Agassiz (Gopherus agassizii), du désert californien, décrite en 1861 mais ‘traînant’, depuis cette époque, une accumulation de confusions quant à son nom usuel (devenu ‘tortue du désert’), sa date de découverte (devenue 1863), et son habitat d’origine (devenu l’Arizona). Le Pr Murphy et ses nombreux collaborateurs de diverses universités ont eu fort à faire pour rétablir l’exacte identité de cet animal. La seconde tortue examinée était un spécimen plus récent originaire de la péninsule de Basse Californie, au Mexique. Son aire de distribution s’étend aussi sur l’Arizona. C’est elle que nos ‘experts’ viennent de classer, au vu des différences génétiques, dans une nouvelle espèce, Gopherus morafkai, d’après le nom du Pr Morafka, un pionnier de l’étude de ces reptiles. Du coup, il s’avère que la première espèce, la véritable tortue d’Agassiz - nom donné naguère, indifféremment, aux populations du Mexique, d’Arizona et de Californie - ne vit en réalité que dans ce dernier état, perdant ainsi 70% de son habitat ! Un chiffre à prendre en compte pour préserver ce reptile, déjà menacé par les maladies et l’urbanisation. Dernier point : la nouvelle espèce, la tortue de Morafka, pourrait en fait recouvrir elle-même deux espèces, très proches mais distinctes ! D’autres travaux en perspectives pour les zoologues… Maxisciences 02/07/2011
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Le gecko du désert boit la rosée matinale déposée… sur ses yeux Namibie – Après 3 jours de traque dans le désert namibien, un photographe amateur a réussi à immortaliser la façon dont un minuscule gecko du désert lèche ses propres yeux pour recueillir la rosée matinale qui s’y est déposée, précieuse source d’humidité. Entre Océan Atlantique et désert de Namibie, dans un milieu particulièrement aride, un petit gecko, un lézard nocturne de quelques centimètres de long, "fait le plein d'eau" d'une manière très originale. Il recueille du bout de la langue, la rosée matinale condensée sur… ses globes oculaires. "Ils lèchent très élégamment les gouttelettes présentes sur leurs globes oculaires en cinq ou six coups de langue", explique Isak Pretorius, un photographe amateur sud-africain, qui est parvenu à réaliser des clichés de l'étonnant gecko. "Dans ces dunes côtières, l'air chaud du désert rencontre l'air froid de l'océan, en créant une couche dense de brume presque tous les matins. Cette brume s'étire sur environ 3 miles à l’intérieur des terres et crée un environnement tout à fait unique", explique ce passionné, qui précise : "la seule façon de dénicher ces geckos, c'est de trouver leurs pistes et de les suivre". "Elles sont très ténues, et nous avons dû rouler très lentement, inspectant chaque mètre carré de dune très attentivement. Au troisième et dernier essai, notre patience a finalement payé, puisqu’on a trouvé deux geckos qui nous ont divertis par ce comportement. Nous avons été tristes de partir, mais nous nous sentions privilégiés d'avoir assisté à ce spectacle, une des merveilles naturelles du monde", conclut-il. Maxisciences 7/7/2011
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Maxisciences 8/8/2011L’ancêtre des ours polaires était une ourse brune Une étude publiée hier révèle que l’ensemble des ours polaires descend d’une ourse brune irlandaise qui vivait il y a 20.000 à 50.000 ans. Cet animal aujourd’hui menacé est donc issu d’une hybridation naturelle. Si des recherches mettaient déjà en évidence le fait que l'ours polaire moderne (Ursus maritimus) avait hérité d'une partie du patrimoine génétique de l'ours brun, ce n’est qu’avec l’étude publiée dans la revue Current Biology que la preuve d’un croisement entre les deux espèces a été apportée. L’équipe dirigée par Beth Shapiro de l’Université américaine de Pennsylvanie a étudié les échantillons d'ADN mitochondrial sur 242 ours bruns et ours polaires, vivant ou fossilisés au cours des 120.000 dernières années. L’analyse de leur lignage génétique a permis de découvrir que le génome maternel des ours blancs s'était comme "figé", pour acquérir sa forme actuelle, pendant ou juste avant le pic de la dernière période glaciaire, c’est-à-dire il y a entre 20.000 et 50.000 ans. La localisation est même relativement précise puisqu’elle est située sur la Côte atlantique du nord de l'Irlande. Une "grand-mère" irlandaise commune à tous les ours polaires a donc été trouvée même si, selon le Pr Shapiro, il s’agissait d’un individu différent des ours bruns actuels. En effet, la population d'ours bruns qui partageait son ADN maternel avec les ours polaires s'est éteinte depuis déjà environ 9.000 ans, indique Sciences et Avenir. La génétique est toutefois formelle : les deux espèces étaient en contact bien avant cette disparition et auraient même cohabité pendant une centaine de milliers d'années. Un "grand-père" inconnu Il est en revanche beaucoup plus complexe de retrouver la trace de l’ancêtre mâle des ours polaires. La partie paternelle du génome de ces ours, l'ADN nucléaire, remonte bien au-delà de la période glaciaire et "provient probablement d'un ancêtre commun avec les ours bruns il y a à peu près 500 000 ans", estime Beth Shapiro. "C'est précisément cette différence de génome - l'ancêtre très récent du côté maternel et celui beaucoup plus ancien et différent du côté paternel- qui nous permet d'induire que tous les ours polaires vivants descendent d'une ourse brune" relativement récente, a expliqué la biologiste à l'AFP. Par ailleurs, l'hybridation des ours a certainement été influencée par les fluctuations climatiques au cours des 500.000 dernières années. Les deux espèces d'ours vivaient dans des milieux voisins dont les limites se sont certainement déplacées et superposées à plusieurs reprises lors des épisodes de réchauffement ou de refroidissement climatique, en particulier dans les zones côtières. "Aujourd'hui on assiste à un changement similaire dans le climat arctique, avec la fonte des glaces et le recul de la banquise [ ... ] Et une fois de plus, ce changement offre aux ours polaires et bruns l'occasion de partager leur habitat et donc de se croiser" dans tous les sens du terme, explique Beth Shapiro. Des espèces à protéger C’est ainsi que plusieurs hybrides adultes, comme des "pizzlys" issus du croisement entre un ours polaire et un ours brun grizzly, ont été recensés ces dernières années. Malheureusement, ces croisements pourraient favoriser l'extinction des ours polaires dont l'habitat est déjà menacé par le réchauffement. Pourtant, ces animaux doivent aussi être pris en compte dans les efforts pour la conservation des espèces car ils peuvent jouer un rôle non négligeable dans leur survie, estime la spécialiste.
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Les vaches, des animaux très sociaux Royaume-Uni – Selon les études menées par une doctorante britannique, les vaches ressentiraient un stress important lorsqu’elles sont séparées de leurs ‘amies’, les congénères auxquelles elles sont habituées. Un constat qui pourrait conduire à une amélioration du sort de ces animaux… et de leur production laitière. C’est une expérience originale qu’a menée Krista McLennan, de l'Université de Northampton au Royaume-Uni. Pour évaluer la sociabilité des vaches domestiques, celle-ci a parqué plusieurs bovins durant 30 minutes dans un enclos, soit seul, soit avec un congénère ‘ami’, soit avec un congénère inconnu. Elle a alors mesuré, à des intervalles de 15 secondes, la fréquence cardiaque et les taux de cortisol, hormone du stress, de l’animal. Résultats : il s’avère que les vaches sont des animaux très sociaux qui, souvent, tissent des liens étroits avec d’autres individus de leur troupeau. "Lorsque les génisses ont leur compagne privilégiée avec eux, leur niveau de stress, révélé par leur rythme cardiaque, est réduit par rapport à quand elles se trouvent en compagnie d’un individu pris au hasard", explique Krista McLennan. "J'ai parlé à un certain nombre d'agriculteurs, qui ont dit qu'ils avaient remarqué que des liens se créaient parmi leurs vaches, dont certaines passaient beaucoup de temps ensemble. Si nous pouvons encourager les agriculteurs à [en tenir compte], cela pourrait avoir des avantages réels, tels que l'amélioration de leurs rendements laitiers et la réduction du stress pour les animaux, ce qui est très important pour leur bien-être", conclut la chercheuse. Maxisciences 8/8/2011
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Le nucléaire : son fonctionnement, ses risques, sa place dans le monde La situation est toujours instable dans la centrale de Fukushima au Japon, endommagée suite à un violent séisme et un tsunami, où l'électricité a peu à peu été rétablie au cours du week-end. Une menace qui relance partout dans le monde le débat sur l'énergie nucléaire, et qui suscite de nombreuses interrogations quant à la façon dont est produite cette énergie, et les risques que cela comporte. Qu'est-ce qu'un réacteur nucléaire et comment fonctionne-t-il ? Quelle est la différence entre la fission nucléaire et la fusion nucléaire ? Quels sont les risques encourus par l'Homme et par l'environnement lorsque des accidents surviennent ? Quelles sont les puissances nucléaires mondiales et leurs perspectives quant à l'avenir de cette énergie ? Autant de questions auxquelles tente de répondre Maxisciences dans ce dossier, Cliquez ICI -
Chikungunya : surveillance accrue dans le Sud de la France Le moustique-tigre, vecteur du chikungunya, est toujours présent dans le Sud de la France. Mercredi, les autorités ont fait le point sur le nombre de cas recensés ces dernières semaines dans la région. Mercredi, la préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur ainsi que l'Agence Régionale de la Santé (ARS) ont dressé un état des lieux de la présence du chikungunya dans cette zone de la France où le moustique prolifère depuis l'an dernier. "L'expansion de ce phénomène ne doit pas être négligée", souligne Dominique Deroubaix, directeur général de l'ARS. Au 1er juillet, 139 cas suspects étaient répertoriés dans la région, "Mais six cas seulement [5 de chikungunya, un de dengue] ont été confirmés alors que l'an dernier à la même date, on en était à 32", nuance le directeur. Depuis début mai, le moustique-tigre fait l'objet d'une surveillance accrue, le but étant d'éviter l’expansion de l'insecte. Pour ce faire, les médecins sont tenus de signaler aux autorités tout cas où la maladie est confirmée. "Le réseau médical est de plus en plus alerté et dès qu'il a une inquiétude, il le signale (…) La situation est moins alarmante que l'année dernière car il y a moins de porteurs de la maladie" a expliqué le préfet de région Hugues Parant. De plus, sur les 76 cas signalés en 2010, seuls 32 avaient été confirmés par des analyses. A ce jour, la région PACA est au niveau 1 sur 5 du plan de lutte contre le moustique-tigre. La sensibilisation du public est également un point important comme le rappelle Yvon Perrin, de l'Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID): "80% des gites larvaires se trouvent chez les particuliers. Il suffirait pour les détruire d'éliminer l'eau stagnante dans les jardins et balcons". Maxisciences 8/8/2011
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Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Surpêche : 5 espèces de thons sur 8 sont menacées Selon un rapport publié jeudi 7 juillet par l’UICN, la majorité des espèces de thons est menacée par la surpêche, notamment les 2 espèces de thons rouges, pour lesquelles l’organisation internationale préconise un arrêt total des prises, afin que les stocks se reconstituent. Se penchant sur le statut de 61 espèces de poissons tels que thons, bonites, maquereaux, espadons et marlins, Kent Carpenter et ses collègues de l'Unité ‘biodiversité marine’ de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ont rédigé un rapport destiné à éclairer les gouvernements lors de la troisième réunion des Organisations régionales de gestion de la pêche des thonidés, qui se tiendra lundi à La Jolla (Californie). Sur les 8 espèces de thons examinées, 5 sont classées comme "menacées" ou "quasi menacées" par l’UICN : - Le thon rouge du sud (Thunnus maccoyii), en danger critique d'extinction, - Le thon rouge de l'Atlantique (T. thynnus, qui vit aussi en Méditerranée), - Le thon obèse (T. obesus), - Le thon jaune albacore (T. albacares) - et le thon germon (T. alalunga). Les populations de thons rouges risquent de s’effondrer du fait de la surpêche. "C'est déjà le cas (…) pour le thon rouge du sud, avec peu d'espoir de rétablissement. Si aucun changement n'est apporté aux pratiques de pêche actuelles, les stocks de thon rouge de l'Atlantique risquent de s'effondrer aussi, car il y a peu de signes de reconstitution de la population après une réduction significative [observée] dans les années 1970", précise Kent Carpenter. Des quotas toujours trop élevés Insuffisamment réduits (de 13 500 tonnes pour la saison de pêche 2010 à 12 900 pour la saison 2011), les quotas de prises de thon rouge pour la Méditerranée, adoptés par les 48 États membres de la Commission internationale pour la Conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), ne sont toujours pas viables, selon l’UICN, favorable à un arrêt total, le temps qu’il faudra, pour sauver l’espèce. ----> Nous devrions porter plainte contre les autorités européennes responsables de ces décisions car à plusieurs reprises et depuis plusieurs années, Greenpeace, entre autres, n'a cessé d'appeler l'attention sur la surpêche.... Des pétitions ont même circulé sur le net pour demander soit l'arrêt de la pêche au thon, soit une réduction des quotas drastique... Et pour ces questions financières et pour apaiser les inquiétudes des pêcheurs... Il n'en a pas été tenu compte !!! C'est proprement scandaleux... Maxisciences 8/8/2011 -
Hier, un séisme d’une magnitude de 5,2 a été ressenti en Corse et sur la Côte d’Azur. Selon le Bureau central sismologique français de Strasbourg, l'épicentre se situait en Méditerranée, à 100 kilomètres à l'ouest d'Ajaccio. La Terre a tremblé en France. Hier soir, à 21h21, un séisme d’une magnitude de 5,2 a secoué la Corse, plusieurs arrondissements de Marseille, les départements du Var (Toulon et Draguignan) et des Alpes Maritimes (entre Grasse et Saint-Laurent du Var). Si le tremblement de terre n'a fait aucun dégât, ni aucune victime, il a crée la panique parmi les habitants des différentes villes touchées qui ont passé plus de 1.200 appels aux pompiers. Il s'agit en effet du plus fort séisme qui ait été ressenti dans le Sud depuis juillet 1963 (d'une magnitude de 5,6 à l’époque). Suite à la secousse, le Bureau central sismologique français de Strasbourg a localisé l'épicentre en mer, à 100 kilomètres à l'ouest d'Ajaccio et, selon le Centre sismologique euro-méditerranéen, à 20 kilomètres de profondeur. Le journal La Provence souligne ainsi qu’une secousse de magnitude 4 avait déjà été enregistrée dans cette zone samedi dernier. L'activité sismique française résulte du choc entre la plaque tectonique africaine qui remonte et la plaque eurasienne. La première plonge sous la seconde au niveau de la Méditerranée, expliquant l'activité sismique de la Provence. La faille de la Trevaresse est à l'origine du plus important séisme qu'ait connu la France au siècle dernier, le 11 juin 1909 à Lambesc, rapporte lefigaro.fr. D'une magnitude de 6, la secousse avait frappé ce village des Bouches-du-Rhône ainsi que les localités avoisinantes, faisant 46 morts et provoquant la destruction de 1.500 habitations. Un risque modéré en France Selon la nouvelle carte de zonage sismique en France, le risque de tremblement de terre est en réalité globalement modéré en France. Cependant, l’implantation d’installations nucléaires demande à ce qu’une surveillance accrue soit mise en place. Ainsi, seules les Antilles, situées près de la frontière entre deux plaques tectoniques, sont en catégorie 5, le niveau de risque le plus élevé. Maxisciences 8/8/2011
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Une nuée de coccinelles envahit les plages de l'Ouest Emportée par un vent d'Est, une quantité phénoménale de coccinelles a envahi cette semaine les plages de l’Atlantique en France. Aujourd'hui, celles-ci viennent curieusement de se retirer. C'est une invasion plutôt insolite qu'ont subie les plages de l'Atlantique en France. Depuis le début de la semaine, des nuées de coccinelles s'étaient agglutinées sur les serviettes de bain et les parasols des vacanciers. L’entomologiste Olivier Durand explique qu’"elles migrent pour trouver à manger. En arrivant sur les plages, elles cherchent frénétiquement de la nourriture et peuvent mordiller tout ce qu’elles trouvent, y compris votre tête ou votre jambe". Ouest-France rapporte que la population de coccinelles a été multipliée de cinq à dix fois cette année. Ce sont notamment les conditions climatiques particulièrement favorables et la prolifération des pucerons dont elles se nourrissent qui ont favorisé cette croissance. Mais cette invasion ne sera que de courte durée. Comme l’indique le spécialiste, "une partie va mourir en mer, une autre va s’abriter de la pluie mais manquera de nourriture. Dans quelques jours ou semaines, les vents auront tourné, on n’en verra quasiment plus". En effet, les températures en baisse, le vent et la pluie sur les côtes atlantiques ont déjà eu raison d'une bonne partie des "bêtes à Bon Dieu". L'insecte semble aujourd'hui avoir disparu des plages. Maxisciences 8/8/2011
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Le thon rouge d'Atlantique figure désormais sur la liste des espèces menacées L'Union internationale pour la conservation de la nature, l'UICN, a ajouté le thon rouge de l'Atlantique à la liste des espèces menacées. L'UICN, qui est basée en Suisse, a publié jeudi les conclusions de son rapport sur la situation de certaines espèces, et notamment du thon rouge. C'est la première fois que ce poisson s'ajoute à la liste des espèces menacées, sur laquelle figurent déjà deux autres catégories de thon. Selon l'UICN, le thon rouge Sud serait également en danger. Son cas n'était pas évoqué dans les précédents rapports, faute de données suffisantes. Mais il est à présent établi que l'espèce disparaîtra si la pêche se poursuit à son rythme actuel. Le meilleur moyen d'éviter un tel scénario est donc d'interdire les prises de thon rouge tant que les stocks ne seront pas reconstitués. nhk 08/07/2011
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Japon : le point sur le transport aérien
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Reprise des liaisons aériennes internationales à Sendai L'aéroport de Sendai, dans le nord-est du Japon, va reprendre les liaisons internationales occasionnelles le 25 juillet, pour la première fois depuis le séisme et le tsunami du 11 mars. Avant la catastrophe, cinq compagnies étrangères assuraient des liaisons internationales régulières avec Sendai. Le ministère des Transports a annoncé qu'il autoriserait ces compagnies à reprendre leur service dès qu'elles en feront la demande. nhk 08/07/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Analyse sur la sécurité des réacteurs nucléaires au Japon Près de quatre mois après la catastrophe du 11 mars, deux tiers des réacteurs nucléaires japonais sont à l'arrêt. Et malgré une demande criante en électricité, il y a peu d'espoir de les voir redémarrer dans un avenir proche. Un point que nous abordons aujourd'hui avec Shinya Kutsukake, de NHK World. Radio Japon : L'accident de la centrale de Fukushima a suscité d'importantes manifestations antinucléaires, en Europe notamment. Il a également eu des répercussions à l'échelle mondiale et au Japon, où redémarrer des réacteurs est devenu difficile. Shinya Kutsukake : Fait unique dans le monde, la totalité des 54 réacteurs du Japon sont situés en bord de mer. Le choix de les construire sur le littoral a été fait pour assurer leur refroidissement avec l'eau de mer. Mais l'accident de Fukushima a soulevé des inquiétudes sur les tsunamis. A ce jour, 35 réacteurs sont à l'arrêt, soit deux tiers du total. Certains ont été endommagés par le séisme et le tsunami du 11 mars. Mais la plupart sont arrêtés pour des inspections de routine. Ces opérations doivent se terminer d'ici le mois d'août pour 11 d'entre eux. Mais les autorités locales refusent d'autoriser leur redémarrage. RJ : Après l'accident, des décisions ont-elles été prises pour améliorer leur sécurité? Shinya Kutsukake : Des mesures d'urgence ont été mises en oeuvre pour tous les réacteurs. Même si leur alimentation électrique est complètement coupée, comme ce fut le cas à Fukushima, des moyens peuvent désormais être mobilisés avant que le combustible commence à fondre. Par exemple à la centrale de Genkai, dans la préfecture de Saga, il y a en permanence des véhicules équipés de générateurs pour assurer une alimentation sécurisée. En outre, le gouvernement a donné des garanties sur la sûreté des centrales du pays, qui ne poseraient pas de risques grâce aux mesures d'urgence récemment décidées. RJ : Dans ces conditions, pourquoi décider de mener des tests de résistance? Shinya Kutsukake : Le premier ministre Naoto Kan juge nécessaire la mise en place de nouvelles règles de sécurité, assorties notamment de tests de résistance, avant de décider de relancer les réacteurs. Ses ministres ne partagent pas tous ce point de vue. Les autorités locales abritant des centrales nucléaires comprennent mal la politique gouvernementale. RJ : Dans ce contexte, quand les réacteurs pourront-ils redémarrer? Shinya Kutsukake : C'est très difficile à dire aujourd'hui. Des tests de résistance sont en cours dans les pays de l'Union européenne, conformément à une décision prise après l'accident de Fukushima. Mais les modalités et le calendrier de réalisation de ces tests au Japon n'ont pas encore été fixés. Le gouvernement va devoir expliquer comment assurer la sécurité des centrales tout en garantissant un approvisionnement stable en électricité. NHK 08/07/2011 -
Les ostréiculteurs japonais reçoivent du matériel français Au Japon, les ostréiculteurs victimes de la double catastrophe du 11 mars, dans le nord-est de l'Archipel, ont reçu du matériel aimablement fourni par la France. Plus de 5 tonnes de balises et de cordes sont arrivées vendredi dans la ville de Kesennuma, dans la préfecture de Miyagi. La France tenait à remercier le Japon qui lui avait fourni du naissain, il y a 40 ans, pour faire face à une grave épidémie. L'aide nippone avait permis aux ostréiculteurs français de surmonter la crise et de relancer leur activité. A Kesennuma, le tsunami a balayé une grande partie des équipements mais les professionnels du secteur ont partiellement repris leur activité la semaine dernière. "Je suis très reconnaissant à la France pour ce précieux cadeau car il n'est pas facile de trouver ce genre de matériel depuis le 11 mars", a déclaré Masanori Hatakeyama, un ostréiculteur japonais. NHK 08/07/2011
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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
La décision de mener des tests de résistance des réacteurs nucléaires suscite des réticences La décision annoncée mercredi par le premier ministre Naoto Kan de soumettre tous les réacteurs nucléaires du Japon à des tests de résistance, a suscité le mécontentement de certaines adiministrations locales. Le choix du chef du gouvernement a été bien accueilli par les populations vivant près des centrales, qui voient là un moyen d'être rassurées sur la sûreté des réacteurs nucléaires. Mais les autorités locales abritant de telles installations s'en sont pris à ce qu'elles considèrent comme une décision brutale. Ainsi au sujet de la centrale de Genkai, dans la préfecture de Saga, dans l'ouest du Japon. Le gouvernement avait demandé en juin à la préfecture et à la ville de Genkai d'autoriser le redémarrage de deux des réacteurs de cette centrale, affirmant qu'ils étaient sûrs. Mais cette semaine, il a décidé de mener de nouveaux tests. Jeudi, le maire de Genkai Hideo Kishimoto est revenu sur sa décision d'autoriser le redémarrage des réacteurs. Le gouvernement a décidé de fixer le détail des tests de résistance le plus vite possible. NHK 08/07/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Tepco envoie des techniciens dans le bâtiment du réacteur 3 La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a envoyé du personnel dans le bâtiment du réacteur numéro 3 de la centrale de Fukushima pour tenter de mettre en place un système d'injection d'azote destiné à éviter une explosion d'hydrogène. Auparavant, Tepco avait tenté de réaliser cette opération à l'aide d'un robot équipé d'une caméra. Mercredi, ce robot est entré dans le bâtiment pour déterminer s'il pouvait réaliser les connexions avec l'enceinte de confinement. Mais le robot n'a pas pu atteindre la zone des travaux. Peu après 13h30 vendredi, l'entreprise a envoyé des techniciens dans le bâtiment. Ils y sont restés pendant une dizaine de minutes et ont contrôlé les tuyaux à utiliser pour injecter l'azote. Ils ont confirmé que la connexion avec l'enceinte de confinement était possible. Les travaux pour réaliser cette connexion pourraient commencer dès samedi. En raison des retards accumulés, il y a peu d'espoir de démarrer les injections d'azote avant le 17 juillet, conformément au calendrier fixé par l'entreprise. nhk 08/07/2011 -
Japon : SOS pour les animaux, actualités et informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans SOS - Coup de pouce
Traduction, grosso modo de l'article écrit par Heyde Brandy d'Animal Walk Tokyo, paru sur Being A Broad - for foreign women in Japan Animal Walk Tokyo est une association nouvellement formée à but non lucratif et dédiée à la collecte de fonds pour la protection des animaux de Tokyo et du grand Tokyo. L’idée a vu le jour début 2011 entre amies passionnées par les animaux. Le but primitif était de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des animaux, agir contre la cruauté et discuter sur les manières de contribuer à sauver des animaux dans la région de Tokyo. Après bien des discussions, l’idée de proposer une promenade d’animaux a été retenue par les membres du groupe. Cela leur a semblé un bon moyen de toucher un large public pour faire prendre conscience à la communauté sur le traitement des animaux au Japon, de lever des fonds pour aider les refuges d’animaux et passer aussi un moment de détente et de plaisir. Les membres d’Animal Walk Tokyo ont commencé à préparer leur premier événement : "Sanpo in the park" .La priorité de cet événement a été de rechercher des groupes locaux de protection et de sauvetage des animaux et de choisir celui ou ceux qui avaient non seulement une passion réelle pour aider les animaux, mais qui saurai(en)t utiliser les fonds à bon escient. Avant de se lancer, il était également nécessaire que l’ensemble des groupes soient stables et solides. C’est ainsi que «Sanpo in the parc" a été programmé dans un premier temps pour mai 2011. Entre temps, l’association a appris que de nombreuses personnes étaient à la recherche d’un moyen pour aider les animaux qui avaient été touchés par le séisme et le tsunami, suite aux nombreuses histoires qui avaient été écrites sur leur condition de vie. Il est alors devenu rapidement évident qu’ Animal Walk Tokyo pourrait agir en faveur des animaux sinistrés du Tohoku. Afin de voir sur le terrain la réalité de la situation, quelques déplacements ont été nécessaires. De plus, avant d’arrêter une nouvelle date, il fallait déterminer quelle organisation serait bénéficiaire des fonds collectés. Après quelques recherches, il a été clair que ce serait JEARS (Japan Earthquake Animal Rescue and Support) qui serait choisie. Il leur a semblé, en effet, que l’organisation de JEARS était très efficace dans sa méthode de sauvetage et d’assistance à tous les animaux qu’elle trouvait. C’est ainsi que l’événement : "Sanpo in the park», a eu lieu le 4 Juin 2011 à Yoyogi Park. L’équipe d’ Animal Walk Tokyo et les bénévoles étaient heureux de constater que de nombreuses personnes étaient venues soutenir l’événement ainsi qu’apporter leur soutien aux animaux. Au total, une centaine de personnes sont venues participer à la marche et environ la moitié d’entre-elles avaient amené leurs petits amis velus, chiens et chats pour y participer. Les participants et les animaux ont suivi le chemin circulaire à l'intérieur du parc de Yoyogi et tout le long du chemin il y avait des bénévoles qui ont offert des friandises aux animaux et encouragé les marcheurs. Compte tenu du temps limité pour organiser cette action de charité, l’événement "Sanpo in the park», a été un succès. Participants et animaux ont passé un bon moment et beaucoup de gens ont mentionné avoir apprécié de rencontrer d’autres personnes semblables à elles dans leur perception de l’animal, tout en aidant financièrement une cause « digne ». L'événement a rassemblé avec succès des membres de communautés étrangères et japonaises et a permis de collecter plus de ¥ 280 000 (plus de $ 3500), qui ont été offerts à JEARS pour les aider à poursuivre le travail magnifique qu'ils font pour les animaux. JEARS poursuit toujours activement ses actions pour sauver, soutenir et retrouver les animaux qui ont été perdus ou abandonnés après la double catastrophe du 11 mars. La coalition JEARS a été initialement créée par trois associations « No Kill » (pas d’euthanasie) bien établies au Japon : Animal Friends Niigata, Japan Cat Network et Earth Tokushima. Actuellement de nombreux bénévoles continuent à aider la coalition (même si parfois il n’y en a pas assez). Beaucoup d’entre-eux ont mis de côté leur propre terrer et confusion pour aider les animaux dans le besoin. En partant d’une base, les bénévoles vont dans lez zones touchées telles que Sendaï et Fukushima pour chercher les animaux qui n’ont plus de maison ou un « gardien ». Ils se rendent également dans les abris avec de la nourriture, de l’eau et des cages pour ces animaux. Ils travaillent également à réunir les familles avec leurs animaux domestiques. Ils apportent de l’aide également aux animaux de ferme : poulets et bovins que leurs propriétaires ont été obligés d’abandonner. L’argent versé à JEARS est utilisé directement pour les sauvetages et le soutien des animaux dans les abris d’urgence. Il sert aussi pour les soins vétérinaires, la nourriture, les cages et les coûts de transport. Animal Walk Tokyo et JEARS ont tenu à remercier tous ceux qui ont participé et se sont portés volontaires pour "Sanpo in the park», et qui ont permis de faire de l’événement un succès. Animal Walk Tokyo continuera de promouvoir la protection des animaux et la sensibilisation sur la condition animale de diverses manières, y compris la possibilité de faire un don et s’impliquer dans la région de Tokyo à travers des collectes de fonds. Le prochain événement est prévu pour fin août début septembre. A priori il s’agirait d’un brunch (nomihodai tabehodai) auquel tout le monde pourra participer avec ses amis, profiter d’une matinée ou d’un après-midi de détente, et faire un don pour aider les animaux qui sont toujours dans le besoin. Si vous souhaitez plus d’informations ou avez des questions, ou faire du bénévolat et/ou vous impliquer dans l’association, visitez le site Animal Walk Tokyo www.animalwalktokyo.com ou animalwalktokyo@gmail.com pour un contact. Si vous souhaitez contribuer aux efforts de secours de JEARS ou simplement suivre son travail, visitez son site web www.jears.org. JEARS a un besoin spécifique de cages pour chiens et chats, de grandes cages de transport, de grands kennels et des cages pour chats à plusieurs niveaux. Des produits anti-puces/anti-tiques type Frontline sont également nécessaires. Toute personne prête à aider peut envoyer un e-mail à JEARS volunteer Katrina (katelarsen69@hotmail.com) ou appeler au 080-6805-5989. </SPAN></SPAN> -
Japon : SOS pour les animaux, actualités et informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans SOS - Coup de pouce
Aujourd'hui, un petit retour en arrière... Je vous ai parlé, début juin, de l'organisation d'une marche organisée par des bénévoles et des habitants de Tokyo dans le but de récolter des fonds... Les propriétaires d'animaux étaient invités à une petite balade en compagnie de leur(s) petits protégés... habillés ou déguisés... dans le parc de Yoyogi à Harajuku. A propos du parc, lors de mon séjour au Japon, nous y sommes allés, il est superbe, bien entretenu et... propre... !!! pas une seule déjection canine... J'ai eu la surprise d'apprendre que tous les arbres ou presque avaient été importés aux alentours de 1920. Plus d'une centaine de personnes ont répondu à l'appel et environ la moitié d'entre-elles sont venues accompagnées soit de leur chien, soit de leur chat. Cet événement a permis de récolter la somme de 280.000 Yens, soit plus de 3.500$. A propos de l'organisation de cette marche, je reviendrai en parler plus en détail, une fois que j'aurai traduit à peu près correctement, l'article... En attendant, voici quelques photos de l'événement. C'est la pousette d'un toutou ... la preuve Images : Jears et The Hawgood Life Comme ce jour là, le 4 juin, il faisait chaud, il n'a pas été possible pour les propriétaires d'habiller ou déguiser leurs animaux. Certains ont cependant arboré un "vêtement" spécial pour l'occasion. La couleur bleue a été dominante parmi les participants et c'était symbolique. C'était pour représenter la couleur dominante de l'organisation JEARS. La marche n'était pas bien longue, mais pour certains animaux cela a été plus dur que pour d'autres... déjà en raison de la chaleur, mais aussi parce que certains chiens sont tellement habitués à se balader en poussette, qu'ils ont perdu l'habitude de faire des efforts... (ça c'est moi qui le dit pour l'avoir de mes yeux...) Source : JEARS, The Hawgood Life, Being A Broad - for foreign women in Japan -
REQUINS : avancées dans leur protection
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos : REQUINS
La pêche commerciale de requins interdite au Bahamas Les pêches commerciales tuent jusqu'à 73 millions de requins chaque année, menaçant l'avenir des centaines d'espèces de requins en voie de disparition. Aujourd'hui, grâce aux efforts de Pew Global Shark Conservation and the Bahamas National Trust, avec l'aide de plus de 20,000 Care2 members, les 40 espèces de requins dans les Bahamas sont désormais à l'abri. Bien que les requins des Bahamas soient un des éléments essentiels de l'écosystème et génèrent des millions de dollars dans l'écotourisme, une importante entreprise de fruits de mer bahamien a récemment annoncé son intention d'abattage sans discernement les requins des Bahamas et d'exporter leurs nageoires. Mais le gouvernement bahamien intervenu juste à temps, interdisant toute pêche commerciale requin dans les eaux bahamiennes. Grâce en grande partie aux défenseurs des animaux dans le monde et dans les Bahamas, le gouvernement des Bahamas a déclaré cette semaine que 240.000 miles carrés de l'océan sera désormais un sanctuaire pour les requins. La Loi interdit également l'importation et l'exportation de toutes les parties requin et la vente ou l'achat de pièces de requin dans les Bahamas. Image Care2 L'île des Bahamas rejoint les Palaos, les Maldives et le Honduras en interdisant la pêche commerciale des requins. Ensemble, cela représente près de 1 million de miles carrés d'océan, où ces animaux peuvent maintenant nager en toute sécurité. Maintenant, l'une des populations du monde de requin les plus diverses et abondantes ne peut prospérer sans le danger d'horriblement destructrice de la pêche commerciale. Maintenant, une des populations de requins la plus diversifiée et abondante du monde peut prospérer sans le danger des pêches commerciales terriblement destructrices. Care2 et les associations ayant alerté de la situation dramatique des requins, remercient tous ceux qui ont aider à lutter pour sauver les requins. Il reste maintenant à espérer que le reste de la planète emboîtera bientôt emboîter le pas pour la préservation de notre environnement marin. Pour cela il faut continuer les actions et signer les pétitions qui abonderont dans ce sens... Cliquez ICI pour voir d'autres informations (en anglais) Care2