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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La capture de requins pour les ailerons désormais interdite Le Congrès chilien entre et fait l'histoire. Mercredi, il en a effet approuvé, à l'unanimité, un projet de loi visant à interdire la mutilation des requins dans ses eaux nationales. Image Care2 La nouvelle loi interdira la pratique de couper les nageoires des requins et de jeter ensuite le corps de l'animal vivant dans la mer. En cas d'infraction, une amende de 4.000 à 41.000$ amende punira les personnes ayant capturé et mutilé ainsi un requin. Selon à Christine Reed de Nouvelles découvertes, "l'interdiction aura des effets sur 30 espèces de requins qui fréquentent le littoral chilien, qui couvre une vaste partie du Pacifique oriental jusqu'à l'océan Austral. Parmi ces requins, 15 sont des cibles spécifiques qui se voient mutilés pour leur voler leur nageoire. Parmi ceux-là, les requins bleus "quasi-menacés*" (Prionace glauca) et les requins-taupe bleu "vulnérables*" (Isurus oxyrinchus). » [* selon classement de l'IUCN] Avec l'adoption de cette loi, le Chili devient un chef de file en matière de protection de ces animaux qui sont très importants dans les écosystèmes marins. "Nous savons que les grandes quantités d'ailerons de requin ont été exportées de notre pays. Cette pratique est responsable de la mort de milliers de requins chaque année". Avec cette nouvelle loi, nous aurons un outil essentiel pour les protéger et de rétablir la population des espèces les plus exploitées, a déclaré Alex Muñoz, vice président d'Oceana pour l'Amérique du Sud, dans un communiqué." Bien que le projet de loi n'empêche pas totalement la pêche du requin, elle protège ces prédateurs marins des mutilations qui gênent l'identification des espèces et du suivi adéquat du nombre de requins capturés. L'interdiction permettra également de réduire le nombre de requins que chaque navire peut attraper, selon les restrictions de poids actuelles : les requins entiers pèsent plus que les nageoires... Le projet de loi chilien a été introduit en Janvier 2011, et bien qu'il ait été soumis à des mois de débats avant son approbation et sa parution, les défenseurs de l'environnement ont été ravis voir que cette loiavait l'unanimité. Lire la suite (articles connexes) Source : CARE2
  2. Chats et cochons utilisés pour la formation de soins infirmiers par l'université du Michigan PETA a récemment obtenu des documents révélant que l'université du Michigan (UM) utilisaient des chats et des cochons pour les cours de survie. Les animaux sont soumis à de cruelles et meurtrières pratiques pour la formation médicale alors que cette université utilise déjà des simulateurs pour enseigner les mêmes compétences dans d'autres cours pour les infirmières et les médecins. Les chats, qui ont été achetés par l'université dans des refuges pour animaux, sont intubés à plusieurs reprises. On insère un tube en plastique dur dans leur trachée délicate pour la formation d'intubation... Et ils sont souvent tués après la procédure. Les cochons sont mutilés : incisions sur leurs membres, la gorge, les flancs, des aiguilles transpercent leurs os et le coeur pour des exercices de formation en traumatologie avant qu'ils ne soient également tués... Cliquez ICI pour AGIR Des études faites par des experts médicaux ont démontré à plusieurs reprises que, en plus d'épargner des animaux, l'utilisation de simulateurs donne de meilleurs résultats que l'utilisation des animaux dans la formation des étudiants pour apprendre les gestes de survie enseignés par l'université du Michigan. L'organisation professionnelle The Air & Surface Transport Nurses Association, approuve l'utilisation des simulateurs pour enseigner ces compétences. En outre, les responsables de l'université ont approuvé une résolution des étudiants demandant instamment qu'il soit mis fin à ces procédures inhumaines et archaïques. (----> pour cette dernière phrase je ne suis pas sûre de ma traduction). Prenez une minute de votre temps pour communiquer avec les représentants de l'Université et demandez-leur de remplacer immédiatement l'utilisation des chats et des cochons par des méthodes non animales telles que les simulateurs "d'homme-patient" modernes qui sont déjà en usage à UM. Ajouter dans ligne objet et la lettre vos propres mots aidera à attirer l'attention sur votre courriel. Cliquez ICI pour AGIR
  3. Depuis plus d'une décennie, des professeurs de l'université duWisconsin-Madison (UW-Madison) ont dépensé et dépensent des millions de dollars pour la mise en scène de violents combats entre animaux dans leurs laboratoires pour de cruelles expériences. Les "chercheurs" enferment des souris grandes et agressives avec d'autres souris plus petites et plus faibles (timides) dans des cages fermées d'où elles ne peuvent s'échapper. Ensuite ils regardent comment les plus faibles sont attaquées et mordues à plusieurs reprises pendant une dizaine de minutes. Les scènes sont enregistrées sur vidéo pour ensuite compter le nombre d'attaques durant la lutte. Les protagonistes sont ensuite tués et leur cerveau découpé et disséqué... Cliquez ICI pour AGIR Les organismes fédéraux qui financent les expériences, exigent que les bénéficiaires de fonds publics se conforment aux lois de l'état concerné sur le droit des animaux. Il semble cependant que UW-Madison ait contrevenu à cette politique durant des années. Jusqu'à très récemment, la cruauté envers les animaux au Winconsin est réputée être un crime pour toute personne qui, intentionnellement, suscite, promouvoit, aide, le combat entre animaux : que les animaux soient des chiens ou des souris ou si les combats se produisent dans un garage ou un laboratoire... PETA a cosigné une plainte officielle auprès du Procureur du district à Madison, le priant instamment de poursuivre la faculté et le personnel responsable des violations antérieures à la loi. Joignez-vous à PETA pour mettre fin à la cruauté envers les animaux dans les laboratoires du UW-Madison en et exhorter que soit immédiatement arrêté le financement de ces expériences cruelles et exiger le remboursement de tous l'argent public déjà gaspillé pour ces combats d'animaux barbares. Mettre dans ligne d'objet et de la lettre vos propres mots aidera à attirer l'attention sur votre courriel... Cliquez ICI pour AGIR
  4. Un membre de PETA s'est infiltré pendant 9 mois dans un laboratoire de Caroline du Nord et a filmé en caméra cachée des scènes cruelles à l'égard d'animaux prisonniers... chien, chat, lapin... Des comportements odieux de la part de personnes sans coeur "inhumaines"... Quand on voit ça, on peut très bien imaginer que c'est monnaie courante dans tous les laboratoires du monde utilisant les animaux à des fins d'expérimentation la plupart totalement inutiles... en dépit des réglements qui imposent un traitement "humain", tant au niveau conditions de vie, soins, bruit... etc !!! Attention : Coeur sensible et jeune public s'abstenir... certaines scènes sont choquantes ! Moi-même je n'ai pas pu tout regarder. Cliquez ici pour Voir la vidéo L'affaire s'est déroulée dans le laboratoire des services professionnels et de recherche "PLR", en Caroline du Nord. A la suite de la plainte de PETA, vidéo à l'appui, le grand jury a inculpé 4 individus qui ont travaillé dans ce laboratoire y compris un superviseur de 14 chefs d'accusation de crime de cruauté envers les animaux. C'est la première fois dans l'histoire américaine que des employés sont inculpés pour leurs actes de cruauté, de négligences et autres abus envers les animaux dans un laboratoire. Ces animaux étaient utilisés pour tester les insecticides et autres produits chimiques destinés à être utilisés pour nos compagnons à 4 pattes. Bayer, Eli Lilly, Novartis, Schering-Plough (maintenant Merck), Sergeant's, Wellmark et Merial, le fabricant des produits Frontline contre les puces et les tiques, sont quelques-unes des sociétés qui ont payé pour ces expériences et qui de dénigrent que les produits chimiques aient des effets sur la peau des animaux. Au cours de cette enquête, un chercheur de PETA a conclu que les tests de toxicité étaient seulement une partie de ce que les animaux ont enduré. Cette affaire est aussi la deuxième qui est suivie de poursuites pénales pour la cruauté exercée envers des animaux utilisés pour des expériences. La première engagée par PETA, secrètement et en caméra cachée, c'était en 1981, lors de l'inauguration des travaux de Silver Spring Monkeys. Les accusés dans l'affaire PLR sont ceux qui sont pris en train de donner des coups de pieds, de tirer les chiens et les lapins par les oreilles, de tenir les chiots par la gorge, de taper des chats contre leur cage, d'hurler des obscénités à des animaux terrifiés. L'un des accusés (je dirai l'une) que l'on voit sur la vidéo essayait d'arracher les griffes du chat par la violence en le tirant de force du grillage sur lequel il s'accrochait par la peur. Quand elle avait réussi à le retirer, elle le remettait face au grillage sur lequel le pauvre animal s'accrochait à nouveau et elle recommençait à tirer... Les actes d'accusation des délits commis pour les multiples violations de la loi sur la protection des animaux ont conduit à la fermeture du laboratoire, juste une semaine après que PETA ait publié les résultats de son enquête l'automne dernier. Cette victoire a été possible grâce aux e-mails reçus, aux appels téléphoniques et au soutien de PETA... Bien que PETA puisse s'énorgueillir de ce résultat grâce à l'aide de nombreuses personnes intervenues pour dénoncer la situation, PETA demande de venir en aide aux autres animaux qui souffrent dans les laboratoires. Dites à la National Science Foundation pour cesser de financer des expériences barbares à l'Université de Wisconsin-Madison dans lequel sont mis en scène des combats violents entre les animaux. PETA vous remercie à l'avance de ce que vous ferez pour eux ! Cliquez ICI pour AGIR
  5. Un désert chilien touché par les plus importantes chutes de neige en 20 ans Au Chili, un désert a été touché par de très importantes chutes de neige. Le phénomène, très rare, a provoqué des inquiétudes concernant une possible augmentation du prix du cuivre, le désert en question étant un important site d'extraction de ce métal. Jusqu'à 80 centimètres de neige ont été mesurés dans le désert d'Atacama, au nord du pays, un des endroits les plus secs du monde. nhk 08/07/2011
  6. Naoto Kan s'excuse au sujet des tests de résistance Le premier ministre japonais Naoto Kan a présenté ses excuses pour avoir provoqué une certaine confusion au sein des municipalités abritant des centrales nucléaires, en annonçant de nouveaux contrôles de la sécurité de tous les réacteurs. Vendredi, en conseil des ministres, M. Kan a admis qu'il avait tardé à donner des instructions sur les tests de résistance et qu'il en assumait la responsabilité. Ces tests ont été annoncés mercredi. Ils ont pour objectif de déterminer la résistance des installations nucléaires aux séismes et aux tsunamis. Le président de la Commission nationale de sûreté publique, Kansei Nakano, a demandé à M. Kan et à son ministre de l'Industrie Banri Kaieda de se mettre d'accord sur des critères de relance des réacteurs nucléaires à l'arrêt. Après la rencontre, le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a déclaré que le gouvernement travaillait à une finalisation rapide d'une politique à ce sujet. NHK 08/07/2011
  7. Tepco augmente les mesures de radioactivité La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, veut augmenter les mesures de la radioactivité dans l'air autour des bâtiments des réacteurs de la centrale de Fukushima. Il semble que des poussières contenant des substances radioactives et de la vapeur contaminée fuyant des réacteurs continuent de se dégager dans l'atmosphère à partir des installations. Tepco effectue des mesures régulières de la concentration des particules radioactives dans l'atmosphère à la centrale depuis la mi-mars. L'entreprise a décidé de les multiplier et d'effectuer des relevés à de nouveaux points autour des bâtiments des réacteurs 1 à 4. Des robots vont par ailleurs être utilisés pour mesurer la radioactivité à l'intérieur de ces mêmes bâtiments. NHK 08/07/2011
  8. Tepco va envoyer des techniciens dans le réacteur 3 de Fukushima La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, va envoyer du personnel dans le bâtiment du réacteur numéro 3 pour tenter de mettre en place un système d'injection d'azote destiné à éviter une explosion de l'hydrogène. Jusque-là, Tepco avait recours à un robot équipé d'une caméra. Mercredi, ce robot est entré dans le bâtiment pour déterminer s'il pouvait réaliser les connexions des tuyaux permettant l'injection d'azote dans l'enceinte de confinement. Mais le robot n'a pas pu atteindre la zone des travaux. L'entreprise a donc décidé d'envoyer des travailleurs dans le bâtiment, avec l'espoir de commencer les injections d'azote d'ici au 17 juillet, conformément au calendrier qu'elle s'est fixée. Mais la perspective de réalisation de cet objectif reste douteuse, notamment parce que le travail des techniciens pourrait être perturbé par les hauts niveaux de radiation dans le bâtiment. Or la stabilisation des opérations de refroidissement et la suppression du risque d'explosion d'hydrogène sont les conditions premières à la reprise de contrôle de la centrale. NHK 08/07/2011
  9. Bonjour Fabienne, Connaîtrais-tu une astuce pour que je puisse à nouveau mettre du vernis à ongles coloré dans les tons rose, saumon ou rouge ? Depuis des années je n'en mets plus car le vernis une fois enlevé colore la surface de mes ongles et, ce, quelle que soit la qualité du dissolvant utilisé ou du vernis ? Merci....
  10. Le Groenland et l'Antarctique pourraient fondre plus vite que prévu Une récente étude menée par des scientifiques américains montre que la fonte de la glace immergée de l’Antarctique et du Groenland pourrait s'accélérer au-delà de ce que les modèles ne prévoyaient. Jusqu’à présent, concernant la fonte des glaces, les scientifiques s’étaient surtout intéressés à l’impact du réchauffement atmosphérique. Mais qu’en est-il de l’impact du réchauffement de l’eau ? Dans une étude parue dans Nature Geoscience, des chercheurs américains ont montré que l’océan qui entoure le Groenland subira une augmentation de température de 1,7 °C à 2 °C à l'horizon 2100 (voir le graphique ci-dessous). Concernant l’Antarctique, l’augmentation serait moindre (0,6 °C). «Si vous laissez un glaçon dans une pièce chaude, il va mettre plusieurs heures pour fondre. Mais si vous le mettez dans de l’eau chaude, il fondra en quelques minutes». C’est avec ce préambule que Jianjan Yin, chercheur à l’université d’Arizona, explique le mécanisme de la fonte des parties immergées des glaciers du Groenland et de l’Antarctique. Photo : 2011. © Jianjun Yin, Université d'Arizona Boîte à moustache montrant l'estimation des températures au Groenland et en Antarctique en 2100 et 2200, avec les 19 modèles utilisés (points gris, rouges et bleus) dans l'étude. La boîte montre la médiane et les 1er et 3e quartiles (un quart des mesures se situent sous le premier quartile et un quart au-dessus du troisième), la ligne pointillée grise montre la moyenne et les moustaches montrent les 5e et 95e centiles (même principe que les quartiles). Adapté de Yin et al., 2011. Impact sur la montée des eaux Les glaces qui sont immergées ne peuvent donc pas être considérées comme celles qui sont émergées et on ne peut pas prédire leur devenir en utilisant les mêmes modèles. C’est pour cela que 19 modèles extrêmement précis ont ici été utilisés pour prévoir l’évolution des inlandsis jusqu’en 2200. L’augmentation prévue par ces modèles est nettement supérieure à la moyenne de 1 °C calculée par les anciens modèles qui ne prenaient pas en compte le réchauffement de l’eau. La conséquence de cette augmentation de température est la fonte de la glace immergée à des profondeurs comprises entre 200 et 500 mètres, ce qui entraînerait une augmentation du niveau de la mer. Fonte par les glaciers côtiers Le réchauffement des eaux serait directement lié à la fonte des glaciers côtiers qui se terminent dans la mer à des profondeurs allant jusqu’à 1.000 mètres. Au niveau de la frontière entre l’inlandsis et la mer, ils agissent comme des barrières, empêchant le glacier de glisser vers la mer. Fragilisées par la fonte des parties sous-marines exposées à un réchauffement de l’eau, ces barrières ne joueraient plus leur rôle. Cela provoquerait un accroissement du flux des glaciers vers la mer, accélérant encore un peu plus la montée des eaux. Ce phénomène, qui avait déjà été observé, ne pouvait cependant pas être imputable au réchauffement atmosphérique uniquement, confirmant les thèses de Yin et ses collègues. Futura Sciences
  11. Les terres rares ne portent pas très bien leur nom puisqu’elles ne sont pas si rares que ça. Dans le monde, elles sont essentiellement produites par la Chine (97 % de la production mondiale), grâce à une main d’œuvre très bon marché. L’Australie et les États-Unis en produisaient également mais à des coûts tellement élevés qu’ils préfèrent importer la marchandise chinoise (voir carte ci-dessous). Les terres rares sont en fait composées de plusieurs métaux. Avant les années 1950, on ne savait pas séparer ces différents métaux et les terres rares n’avaient qu'un usage limité. Depuis, on est capable de séparer chacun des métaux (lanthane, lutécium, scandium, néodyme, etc.) et leur usage est devenu très important. Ils sont particulièrement utilisés dans l’électronique : laser, lecteur MP3, etc. Diagramme montrant la production de terres rares (en kilotonnes) depuis 1950. © USGS, Wikipédia, domaine public Mais pourquoi cette trouvaille satisfait-elle autant les Japonais si ces métaux ne sont pas rares ? Le problème est surtout géopolitique et économique : l'indépendance du Japon vis-à-vis de la Chine et, pour les autres pays, et même si depuis quelque temps, quelques gisements ont repris leur activité au Canada et aux États-Unis, se défaire du monopole chinois représenterait un soulagement. Tout de même, la découverte est de taille. En explorant 78 sites sur les fonds du Pacifique, à des profondeurs de 3.500 à 6.000 mètres, ils ont trouvé des concentrations de terres rares allant jusqu’à 0,2 %. Les chercheurs nippons assurent que, pour l'un des gisements au moins, un seul kilomètre carré pourrait couvrir un cinquième des besoins planétaires annuels ! Alors que dernièrement, la demande était plus importante que l’offre, la découverte japonaise devrait donc s’avérer bien utile. Danger environnemental ? Un bémol cependant : à l’instar des gaz de schiste, l’extraction des terres rares est un vrai danger. Pas uniquement sanitaire pour les ouvriers qui travaillent sur les sites d’extraction, mais également environnemental. Quel sera l’impact de telles méthodes sur la pollution sous-marine si les Japonais décident d’exploiter les gisements découverts ? Selon Craig Smith, océanographe de l’université d’Hawaï interrogé par Nature News, l’extraction de ces terres rares, qui nécessiterait des bains d’acides, pourrait avoir un impact particulièrement nocif sur les sites hydrothermaux. Ces derniers abritent, sur les fonds marins, des écosystèmes fragiles et composés de nombreuses espèces endémiques. Yasuhiro Kato, un des auteurs de la découverte, assure cependant que le processus ne serait d’aucun danger pour ces sites puisque les acides ne seraient pas reversés dans l'eau. Pas d'inquiétude pour l'instant, puisque la commercialisation de ces terres rares ne commencera pas avant vingt ans, selon un expert japonais interrogé par le Wall Street Journal... Futura Sciences
  12. Presque toutes les viandes, œufs et produits laitiers non-organiques vendus dans les supermarchés proviennent d'animaux nourris au soja génétiquement modifié. Il est important pour vous de le savoir car vous ne le lirez pas sur l'étiquette. Pire encore, ce soja se fera bientôt appelé « responsable ». Le label a été élaboré par la Table ronde sur le soja responsable (RTRS - Round Table on Responsible Soy). La RTRS est composée principalement de sociétés ayant un fort intérêt à voir l'industrie du soja se répandre. Ses membres vont des producteurs de soja et négociants en grains jusqu'aux secteurs de la biotechnologie, des pesticides, de l'alimentation animale et du pétrole, comme par exemple BP, Shell, Cargill, Bayer, Syngenta ou encore Monsanto. De rares ONG, dont la WWF (World Wildlife Fund), adhèrent à ce groupe. Le projet du soja responsable ne réduira pas l'utilisation massive de pesticides qui empoisonnent la population et l'environnement en Amérique du Sud. Il n'empêchera pas les conflits d'ordre fonciers. Il ne fera même pas s'arrêter la déforestation. Il ne fera certainement pas baisser les importations de soja. Mais il créera un « label vert » pour les cultures OGM. Pour la première fois, une culture génétiquement modifiée, destinée à être aspergée par des quantités massives de pesticides sera étiquetée «responsable». C’est la raison pour laquelle des organisations environnementales et sociales écrivent aux entreprises de la grand distribution et de l’agro-alimentaire pour leur demander de ne pas induire leurs clients en erreur. Nous – Les Amis de la Terre international, la Coalition mondiale des forêts, Rettet den Regenwald (Sauvons la forêt), Coordination Européenne Via Campesina, Food and Water Europe et beaucoup d’autres – nous opposons au blanchiment écologique (ou « greenwashing ») du soja. Nous voulons réduire la dépendance de l’Europe au soja importé et appelons à des changements radicaux dans les méthodes de production de la nourriture. Rejoignez-nous et dites aux grands distributeurs que vous n’acceptez pas l’appellation trompeuse de la RTRS. Signez notre déclaration et votre message sera envoyé aux entreprises de la grande distribution et de l'agroalimentaire dans toute l’Europe. Propagez cette action, informez-en vos amis. Merci beaucoup pour votre soutien ! Pour plus d’information sur l’impact de la production de soja, voir http://www.toxicsoy.org La pétition sur Sauvons la Forêt.com est close, mais je tenais à faire passer l'information...
  13. Troisième journée, 5 juillet. Blog de Kate : /post?t=692&mode=reply Kate a appris que la propriétaire de Shuu, Fu et Mi avait obtenu un logement et allait rechercher ses petits protégés au refuge Animal Amis Niigata. Elle avait dit qu'elle était inquiète de savoir si ces chats la reconnaîtrait mais tout s'est bien passé... Sur le chemin de retour de Sendaï, nous nous sommes arrêtés pour la voir... Photos Kate Mi, le plus jeune (7 mois) était en grande forme et sautait sur tous les genoux. Shuu était plus détendu que les fois précédentes et Fu, plus adorable que jamais ... Il doit trouver sa nouvelle couche pratique pour glisser et se déplacer... La famille doit rester dans ce logement provisoire un an, voire plus ! Bon, ce n'est pas uniquement pour revoir ces gentils minets que Kate est revenue pour la troisième fois... Le travail qu'elle a effectué a déjà fait l'objet d'un post... il y a quelques jours...
  14. Seconde histoire racontée par Kate, lien pour son blog : http://earthquakepets.blogspot.com/2011/05/retracing-steps.html Nous sommes le 14 mai. Elle a eu l'occasion de revoir nos trois chatounets dont les noms sont Shuu, Fu et Mi... trois chats adoptés. Shuu Fu Mi Ils étaient sous la garde et la protection du Docteur Vétérinaire Takahashi. Lui et son équipe ont repris le travail habituel après avoir nettoyé et écopé l'eau qui avait envahi sa clinique. Les animaux étaient en sécurité au deuxième étage. Ce même jour, un chien a été "ramassé" pour être amené au refuge Animal Amis Niigata. Cette fois, il y a de nouveaux bénévoles : deux ONG américaines, plus les trois associations composant JEARS. Après une nuit mouvementée à cause du vent, le lendemain direction Rikuzentakata, ville d'où provenaient nos trois matous (d'un centre d'hébergement d'urgence). En prévision d'une éventuelle rencontre avec leur propriétaire elle avait pris la précaution de les photographier et de les filmer. Selon la description de la scène faite par Kate, cela a été un moment émouvant pour la propriétaire de revoir Kate mais surtout ses petits protégés. Dans ce centre nous avons revu 2 chiens qui étaient là, lors de ma première visite. L'un des deux avait l'air déprimé. Un petit loulou de poméranie a attiré mon attention car la dernière fois je l'avais vu seul, mais aujourd'hui une dame est près de lui. Renseignements pris, ce n'est pas son chien et ne sait pas à qui il est mais tout le monde est "ami" avec lui. Après lui avoir donné tout le matériel nécessaire, y compris du shampoing pour petit chien... Un flyers en japonais lui a été donné expliquant que JEARS prenait les animaux en charge... Photo Kate Il y a eu bien d'autres choses à faire encore ce jour-là...
  15. Aujourd'hui JEARS met à l'honneur Kate, une bénévole qui est venue déjà 3 fois prêter main forte depuis le 11 mars... En effet, Kate a créé un blog pour parler de son expérience, mais surtout des histoires d'animaux dont elle a eu à s'occuper... et de quelques belles histoires quand chat ou chien a eu le bonheur de retrouver ses propriétaires. Lien pour rendre visite au blog de Kate : http://earthquakepets.blogspot.com/ Voici quelques-unes de ces histoires Commençons par le début, le 4 avril 2011. C'est Kate qui était présente, lorsque les 3 chats : Fu and Co... ont été confiés à JEARS. C'est Kate qui s'est occupée de leur propriétaire. Je ne peux vous raconter l'histoire entière, mais sachez que cette femme éprouvait une telle douleur d'avoir à se séparer de ses compagnons qu'elle ne pouvait retenir ses larmes (moi non plus d'ailleurs en lisant les faits). Et peut-être que vous ne le savez pas, pleurer ainsi, montrer ses émotions ne se fait pas au Japon... Ce même jour, de la nourriture a été distribuée pour des chiens et des chats. Quand une jeune fille s'est approchée des bénévoles a demandé, la mort dans l'âme, s'il y avait de la nourriture pour lapins. Malheureusement, il n'y en avait pas... Bien que Kate l'ait assurée qu'on lui en emménerait au prochain voyage, elle était résignée au fait qu'il n'y en aurait pas... Elle se trompait, un peu plus tard, Kate a déniché un sac de nourriture pour lapins et est venue le lui apporter... Le soir, alors que le groupe repartait, la jeune fille a tenu à offrir des jus de fruit et biscottes... Bien entendu le groupe a refusé, disant qu'il ne pouvait rien accepter de personnes n'ayant plus rien, à peine le nécessaire. La jeune fille a insisté disant que c'était une tradition Japonaise de remercier pour un service rendu... Quelle belle leçon d'humanité et de générosité ! Nos petits chatounets... Photo Kate Leur prise en charge.... Photo Kate Source : Kate bénévole JEARS
  16. Sécheresse en Afrique de l'Est : l'ONU appelle à l'aide alimentaire Selon l'Organisation des nations unies, l'Afrique de l'Est, qui enregistre sa pire sécheresse depuis 60 ans, pourrait voir plus de 9 millions de personnes tomber dans la malnutrition. Les pays d'Afrique de l'Est font face à une grave pénurie d'eau qui ne fait qu'empirer depuis mars. Plusieur centaines de personnes seraient mortes de faim en Somalie, le pays le plus touché par la sécheresse, où les combats qui opposent les forces gouvernementales aux militants islamistes continuent. De nombreux Somaliens ont fuit leur pays pour le Kenya et l'Ethiopie voisins. Un des camps des Nations unies en Ethiopie est ainsi sur le point d'atteindre le maximum de sa capacité d'accueil de 20 000 réfugiés. L'Organisation appelle la communauté internationale à débloquer des fonds pour procurer aux populations touchées de la nourriture ainsi que du matériel médical, mais elle n'a pour l'instant reçu que 40 pour cent de la somme attendue. NHK 07/07/2011
  17. Confusion concernant la centrale de Genkai : le ministre de l'industrie Banri Kaieda va démissionner Le ministre japonais de l'Industrie, Banri Kaieda, a annoncé qu'il démissionnerait pour assumer la responsabilité de la confusion qui a entouré le redémarrage de la centrale nucléaire de Genkai. M. Kaieda répondait aux questions d'un député de l'opposition lors d'une réunion de comité à la Chambre haute jeudi. Selon ce député, le gouvernement a demandé aux autorité locales, dont dépend la centrale de Genkai, d'approuver le redémarrage de la centrale de Genkai après les avoir assurés de la sûreté de l'installation. Il a affirmé qu'il était scandaleux que le gouvernement ait fait suivre sa requête d'une demande de tests de sûreté supplémentaires. Ces tests concernant l'ensemble des centrales du pays, ont été annoncés récemment. M. Kaieda a répondu qu'il assumerait en temps utile la responsabilité pour cette confusion en présentant sa démission. Il a cependant défendu la décision du gouvernement, affirmant que les tests de sûreté supplémentaires sont recommandés par l'Agence internationale de l'énergie atomique et ont pour objectif de renforcer le sentiment de sécurité des résidents locaux. NHK 07/07/2011
  18. Le maire de Genkai critique l'attitude du gouvernement Le maire de Genkai, dans le sud-ouest de l'Archipel, est revenu sur sa décision concernant le redémarrage de deux réacteurs d'une centrale nucléaire située dans sa municipalité. Ce jeudi, Hideo Kishimoto a indiqué au président de la Compagnie d'électricité du Kyushu, Toshio Manabe, qu'il ne souhaitait plus voir réactiver les réacteurs en question. Les deux hommes se sont entretenus par téléphone après une réunion du conseil municipal de Genkai. Lundi, le maire avait pourtant donné son accord pour le redémarrage des 2 réacteurs, désactivés depuis une inspection de routine achevée en avril. Il est revenu sur sa décision après que le gouvernement a annoncé, ce mercredi, qu'il souhaitait soumettre toutes les centrales nucléaires du Japon à des tests de résistance afin d'en garantir la sécurité. Ce jeudi, en conférence de presse, M. Kishimoto a reproché au gouvernement d'avoir annoncé dans un premier temps que les 2 réacteurs de sa centrale pouvaient être relancés en toute sécurité. "Mon premier accord était vain dans la mesure où le premier ministre Naoto Kan semble faire de ces tests de résistance une condition préalable au redémarrage des réacteurs", a déclaré le maire de Genkai, visiblement irrité par l'attitude du gouvernement. Les deux réacteurs de la centrale devaient être les premiers du Japon à être relancés avec l'accord des autorités locales, depuis la double catastrophe du 11 mars. NHK 07/07/2011
  19. Commentaire : tests de résistance des centrales nucléaires Le commentaire est aujourd'hui consacré aux fameux tests de résistance que le gouvernement souhaite effectuer dans toutes les centrales de l'Archipel. Nous avons interrogé Tetsuo Ito, qui dirige l'Institut de recherche nucléaire de l'Université du Kinki. Radio Japon Le premier ministre Naoto Kan a déclaré que ces tests devaient êtres effectués avant le redémarrage des réacteurs désactivés pour inspections de routine. Qu'en pensez-vous ? Tetsuo Ito Les compagnies d'électricité soumettent au gouvernement les modalités de construction des réacteurs nucléaires pour obtenir son accord. Avant leur démarrage, les nouveaux réacteurs sont par ailleurs soumis à des contrôles similaires à ces tests de résistance. Après l'accident de Fukushima, les opérateurs de centrales privées et les instances de régulation ont reconfirmé la sécurité de leurs équipements. Le gouvernement estimait alors que les réacteurs désactivés pouvaient être relancés sans danger. Je m'étonne donc de la dernière annonce de M. Kan, qui ne précise pas quel genre de test il envisage désormais. RJ Selon l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, ces nouvelles précautions seraient uniquement destinées à rassurer les personnes vivant au voisinage des centrales. De quels genres de tests pourrait-il s'agir ? TI Je suppose qu'il s'agit avant tout de contrôler la sécurité globale, et non partielle, des réacteurs. Il convient donc de tester leur résistance aux séismes et aux tsunamis, ainsi qu'aux attaques terroristes qui pourraient notamment être menées par voie aérienne. Il est important de procéder à des simulations pour évaluer la sûreté des équipements en pareil cas. Les opérateurs des centrales japonaises ont bien sûr envisagé les risques sismiques, l'Archipel étant particulièrement exposé. Mais les risques de tsunami ont été sous-évalués. Il importe donc de procéder à de nouveaux tests, en prévoyant notamment des sources parallèles d'alimentation électrique dans des zones élevées ou moins exposées aux tsunamis. Les tests de résistance proposés par le gouvernement pourraient ainsi s'avérer utiles, si elles permettent véritablement de renforcer les dispositifs déjà en place. C'était le commentaire de Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche nucléaire de l'Université du Kinki. NHK 07/07/2011
  20. Centrale de Fukushima : les opérations d'injection d'azote posent problème Au Japon, l'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi peine à injecter de l'azote dans un des réacteurs du site pour empêcher une explosion d'hydrogène. La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a examiné mercredi la possibilité d'ajuster des tuyaux d'injection au niveau de l'enceinte de confinement du réacteur numéro 3. Un robot muni d'une caméra a été utilisé à cet effet car le haut niveau de radioactivité ne permet pas un séjour prolongé des techniciens dans le bâtiment qui abrite le réacteur. Tepco n'a pu confirmer la réussite de l'opération, le robot n'ayant pas atteint la zone sensible du réacteur. Dans le bâtiment, les niveaux de radiation s'élèvent par endroits à 50 millisieverts par heure. Un technicien ne peut donc y séjourner plus de 5 heures, la limite gouvernementale étant fixée à 250 millisieverts. La prochaine tentative n'interviendra pas avant vendredi, au plus tôt. NHK 07/07/2011
  21. Bienvenue à ton association. Effectivement, nos petits loulous ont besoin de toutes les bonnes volontés... Il y a tellement de laissés pour compte... sur le bord du chemin !!! Et en ce moment, beaucoup d'entre-eux souffrent de la conduite inqualifiable de ceux qu'ils ont aimés, ceux en qui ils avaient placé toute leur confiance et qui les abandonnent ou vont les abandonner lâchement ou même pire... Je hais ces gens de toutes mes forces... Cela dit, c'est un engagement qui demande beaucoup d'investissement personnel et de la motivation ! Bravo à toi et aux personnes avec lesquelles tu as fondé cette association.
  22. Publiée dans Proceedings of the Royal Society B, une étude américaine montre, chez la corneille, la faculté de reconnaître un visage humain ‘ennemi’, et de transmettre l’info à ses congénères. Durant cinq ans, le zoologiste John Marzluff, de l’Université du Washington, à Seattle, a étudié expérimentalement le comportement des corneilles d’Amérique (Corvus brachyrhynchos) vivant sur le campus. Affublé d’un masque de carnaval, il a capturé, bagué puis relâché certains individus, qui, par la suite, se sont avérés capables de reconnaître le masque, jetant l’alarme à chacune de ses sorties. Mieux : le nombre d’oiseaux criant et battant des ailes en signe d’avertissement n’a cessé de croître, au fil des mois, lors des apparitions du "méchant" portant le masque fatidique - que les volatiles distinguent d’ailleurs parfaitement d’un autre masque, jugé "neutre". Cette faculté de reconnaissance faciale leur est cruciale pour distinguer les humains "jeteurs de miettes" de ceux qui distribuent plutôt du plomb… L’expérience montre que ces corneilles savent exploiter 3 sources d’information : leur expérience personnelle, très fiable mais empreinte de risque, puisqu’elle découle d’une confrontation à toutes sortes de situations ; la transmission "verticale" du savoir de leurs géniteurs ; la transmission "horizontale" et "sociale", enfin, issue des autres congénères. Maxisciences
  23. Publiée dans la revue Biology Letters, une étude anglo-américaine à long terme montre une nette corrélation entre bien-être et longévité chez les orangs-outans captifs. Il y a 7 ans, utilisant un questionnaire bâti sur des méthodes utilisées avec des sujets humains, l’équipe du Dr Alex Weiss, de l'Université d'Edimbourg, a demandé à des soigneurs en contact quotidien avec des orangs-outans en captivité d’évaluer la personnalité, l'attitude, et le degré de bien-être apparent de chaque individu. Portant sur près de 200 animaux, l'enquête devait avoir une certaine fiabilité statistique. Aujourd’hui, à la lumière du temps écoulé, les chercheurs revisitent leur étude et dégagent un lien évident entre le ‘bonheur’ et la longévité de chaque sujet. "L'équipe a établi que la différence entre un orang-outan classé comme ‘très heureux’ et un individu classé comme ‘très malheureux’ se traduit par 11 années supplémentaires d'espérance de vie", commente le professeur Byrne, un expert en primates de l'Université de St Andrews. Les chercheurs reconnaissent ne pas savoir, pour le moment, si c’est le moral qui influe sur la santé et donc sur la longévité, ou bien si, au contraire, c’est la santé – garante de longévité – qui induit un ‘bonheur’ apparent chez ces singes. Quel qu’en soit le sens, les chercheurs espèrent utiliser ce lien pour améliorer le sort des orangs-outans captifs comme de ceux des centres de réintroduction (en instance de lâcher dans la nature), par exemple en surveillant de plus près la santé d’un animal qui semble malheureux. Maxisciences
  24. Publiant leurs résultats dans Marine Ecology Progress Series, des biologistes néo-zélandais et américains ont confirmé l’origine subantarctique des rares baleines franches qui fréquentent à nouveau, depuis quelques années, les côtes de la grande île : un sanctuaire que les cétacés, décimés par la chasse, avaient oublié, et redécouvrent aujourd’hui. "Nous avons utilisé le profilage ADN afin de confirmer que 7 baleines migrent maintenant entre les îles subantarctiques et l’île sud de la Nouvelle-Zélande. Ce sont probablement les tous premiers pionniers. Les baies protégées de la Nouvelle Zélande sont d'excellents lieux de reproduction, et je soupçonne que nous pourrons bientôt voir d’autres baleines suivre ces pionniers et recoloniser leur ancien habitat", dit Scott Baker, de l'Institut sur les mammifères marins à l'Université de l’Oregon. Décimées par les baleiniers depuis le début du XIXe siècle, les baleines franches australes avaient oublié, "faute de combattants", ces baies néo-zélandaises, havres de paix pour hiverner et pouponner, dont l’emplacement se transmettait "de mère en fille" parmi les populations de cétacés passant l’été autour des îles subantarctiques situées loin au sud. "Cette fidélité maternelle a contribué à la vulnérabilité de ces populations locales, qui ont rapidement été chassées jusqu'à leur extinction", déclare Emma Carroll, auteur principal de l'étude, dans laquelle les auteurs concluent : "Cette fidélité au lieu de mise bas peut être considérée comme un type de mémoire culturelle, et il semble que cette mémoire (…) peut être perdue avec [la disparition] des baleines qui habitaient autrefois ces régions". MaxiSciences 03/07/2011
  25. Un fossile quasi-intact du plus gros marsupial ayant jamais vécu Australie – Des scientifiques ont découvert, dans le Queensland, au nord de l’Australie, le premier squelette fossile presque complet d’un Diprotodon, un marsupial géant qui a probablement côtoyé les premiers habitants de l’île. "Ce que nous voyons ici est le plus grand marsupial qui ait jamais vécu dans le monde - un monstre de 3 tonnes. Ce fut ici, dans le Queensland, son dernier habitat, à en juger par le squelette relativement intact et complet. Nous espérons être maintenant en mesure de reconstruire les os, de les mettre dans leur position d'origine, pour nous donner une idée assez précise de ce à quoi ces créatures ressemblaient", a déclaré le Pr Michael Archer, de l'Australian Museum, arrivé sur le site où a été mis au jour ce fossile de Diprotodon, au nord-ouest du Queensland. Ressemblant à un wombat (marsupial actuel) géant de plus de 4 mètres de long, le Diprotodon parcourait le continent australien il y a entre 25.000 et 2 millions d'années. Le fragment d'os d'un autre spécimen avait déjà été découvert en Nouvelles-Galles du Sud il y a peu. Percé d'un trou vraisemblablement par une pointe de sagaie, l'os avait alors suggéré que ces créatures vivaient sur le continent en même temps que les premiers Aborigènes, arrivés depuis l’Asie du sud-est il y a environ 50.000 ans. Source : Maxisciences 05/07/2011
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