Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. En vérité, je me demande si un accord a réellement été trouvé avec les autorités indonésiennes ou les abattoirs sur le traitement des bovins en provenance d'Australie. En effet, sur le site de Care2 on apprend que ces animaux élevés en Australie et destinés à l'abattage en Indonésie, se trouvaient dans une situation dramatique dans leur pays d'élevage, certains éleveurs ayant menacé d'abattre leurs animaux pour cause de surcharge financière et de manque d'espace pour les pâturages pour les veaux arrivés à mâturité. Maintenant quatre semaines plus tard, les éleveurs disent : des milliers de têtes de bétail « peuvent mourir dans d'horribles conditions... bien pire que dans certains abattoirs d'Indonésie » si l'interdiction se poursuit. « Plutôt que de les laisser crèver de faim sur deux ou trois mois, je vais les fusiller rapidement », a signalé m. Botha à The Daily Telegraph. « ... et j'ai trop de bovins. » ... Gehan Jayawardhana, Chirurgien vétérinaire , qui a travaillé dans l'industrie depuis 1986 a signalé que « au moins 25 000 bovins allaient mourir à la suite de l'interdiction ». Il a dit le principal problème est le manque de pâturages et de nourriture pour les animaux actuels et les veaux qui sont sur le point d'être sevrés de leurs mères. ... Une coalition des éleveurs a sommé les représentants du gouvernement de rétablir immédiatement le commerce. « Nous estimons que la suspension du commerce a coûts de l'industrie de plus de 100 millions de dollars à ce jour, » ... A la lecture de ces quelques phrases de l'article en question, vous comprendrez pourquoi je doute qu'il y ait eu effectivement un accord. Lire tout l'article sur CARE2 article en anglais...
  2. Après un mois d'embargo, les autorités australiennes ont décidé mercredi de reprendre les exportations de bovins vers les abattoirs indonésiens. L'Australie les avait suspendues après la diffusion d'images très choquantes d'animaux maltraités dans ces établissements. Au début du mois de juin, l'Australie avait décidé de ne plus exporter de bovins vivants vers l'Indonésie, suite à la diffusion sur ABC d'images dénonçant la cruauté exercée sur les animaux de certains abattoirs (voir notre article). Un mois plus tard, rapporte le site Sciences et Avenir, cet embargo a été levé. Le ministre australien de l'Agriculture, Joe Ludwig, a en effet annoncé avoir trouvé un accord avec l'Indonésie, visant à améliorer la façon dont les animaux d'abattoirs sont traités avant d'être tués. "Les principales conditions pour la reprise sont réunies", a affirmé le ministre. Cette suspension des exportations de bovins vers l'Indonésie, qui devait durer six mois, a lourdement affecté les éleveurs du nord de l'Australie. Alors que le gouvernement a promis une aide de 30 millions de dollars australiens (22,2 millions d'euros) pour compenser leurs pertes, les éleveurs évaluent ces dernières à un milliard de dollars australiens, et certains ont annoncé ne pas avoir d'autre choix que d'abattre leur cheptel. L'embargo n'a en revanche pas eu de réel impact en Indonésie qui dispose de réserves et peut se tourner vers d'autres fournisseurs de viande. Comme l'a expliqué Joe Ludwig, l'accord trouvé entre les deux pays vise à imposer des licences assurant la traçabilité des animaux exportés jusqu'à l'abattoir. Ce processus imposera le respect des standards internationaux en matière de bien-être animal. Maxisciences 07/07/2011
  3. Selon la revue Nature Geoscience, des géologues japonais ont découvert que les fonds marins du Pacifique recelaient d’énormes gisements de métaux rares, recherchés par l’industrie. Perspectives économiques mais aussi inquiétudes pour l’écologie… Près de 100 milliards de tonnes de métaux rares, réparties sur 78 emplacements différents, seraient tapies à des profondeurs de 3.500 à 6.000 mètres sur les fonds marins de l’océan Pacifique, selon l’équipe dirigée par Yasuhiro Kato, professeur en sciences de la Terre à l'Université de Tokyo. Une manne en perspective pour les industries high-tech, consommatrices de ce genre de minerais. Exploités, ces gisements constitueraient une alternative à ceux de la Chine, qui fournit actuellement près de 97% des métaux rares. "Les dépôts ont une forte concentration de minerais rares : un seul kilomètre carré de dépôts serait en mesure de fournir un cinquième de la consommation annuelle mondiale", a déclaré Yasuhiro Kato. Les gisements se trouvent dans les eaux internationales au large d’Hawaï, de Tahiti, de la Malaisie ainsi que de la Papouasie-Nouvelle Guinée, où la société minière Nautilus a déjà obtenu la première licence d’exploitation. La perspective de cette exploitation minière en haute mer - et des dégâts qu’elle pourrait entraîner sur les écosystèmes marins - inquiète les écologistes. Maxisciences 04/07/2011
  4. Dans les sols de la ville de Fukushima, à soixante kilomètres de la centrale nucléaire accidentée depuis mars dernier, des niveaux de radioactivité parfois quatre fois supérieurs à la limite légale ont été mesurés. C'est ce que révèlent plusieurs associations de résidents qui réclament l'évacuation de tous les enfants et les femmes enceintes de la ville. Plusieurs associations de résidents de Fukushima ont fait analyser les sols de la ville de 300.000 habitants située à une soixantaine de kilomètres seulement de la centrale nucléaire gravement touchée par le tsunami du 11 mars dernier. Or comme le rapporte le site du Monde, l'une des mesures a révélé un taux de césium radioactif de 46.540 becquerels par kilogramme. Un niveau plus de quatre fois supérieur à la limite légale de 10.000 becquerels appliquée au Japon. Comme le souligne le regroupement d'associations qui a demandé cette étude, ce taux est supérieur au seuil fixé après la catastrophe de Tchernobyl pour l'évacuation des populations. Trois autres analyses du sol de Fukushima ont fait état de taux compris entre 16.290 et 19.220 becquerels par kilogramme. "La contamination des sols s'étend dans la ville", alerte le chercheur qui a réalisé les analyses, Tomoya Yamauchi, un professeur de l'université de Kobé spécialiste des radiations. "Les enfants jouent avec la terre, ils jouent donc avec des substances hautement radioactives", prévient-il avant de réclamer l'évacuation des enfants et des femmes enceintes "au plus vite". Après l'accident engendré par le violent séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon, 160.000 personnes vivant à proximité de la centrale ont quitté leurs maisons. Mais près la moitié est depuis revenue. Les familles qui vivaient dans un rayon de 20 kilomètres autour du site ont pour la grande majorité préféré ne pas retourner chez elles. Maxisciences 05/07/2011
  5. Mardi 5 juillet 2011, dans la soirée, une tempête de sable s'est abattue sur la ville de Phoenix, dans l'Arizona. Une vague de sable mesurant plus de 80 km de large s'est abattue sur Phoenix, tard dans la soirée de mardi. Les météorologues avaient émis une alerte pour des rafales de vents d'une vitesse pouvant aller jusqu'à 100 km/h. Le service météorologique national américain a confirmé "qu'une tempête de sable très importante, historique" avait touché la zone, sans donner d'avantage de précisions, rapporte Le Figaro. Pour le moment aucune victime n'est à déplorer. Parmi les dégâts matériels, il n'y aurait eu aucun impact sur les immeubles d'habitation, mais des poteaux électriques ont été touchés par la force du vent. En conséquence, 8000 personnes sont privées d’électricité. Un moindre mal au vu des images apocalyptiques diffusées sur les networks américains. Le trafic aérien est perturbé en raison du manque de visibilité. Des vols à destination et en partance de Phoenix, Los Angeles et Las Vegas ont été annulés. La mesure sera en vigueur jusqu’au mercredi 6 juillet 21h heure locale. 18 août : une nouvelle tempête de sable balaie Phoenix Pour la troisième fois en seulement six semaines, la ville de Phoenix, en Arizona, a été balayée par une tempête de sable. Jeudi, la ville a été engloutie par un violent "haboob", comme sont baptisées en arabe ces violentes tempêtes qui ne se produisent qu'en Arizona aux Etats-Unis. Jeudi, vers 18 heures, la ville de Phoenix, au sud-ouest des Etats-Unis, a disparu sous un nuage de poussière de 300 mètres de hauteur qui a dévalé la ville ainsi que sa voisine Pinal County sur près de 80 kilomètres. C'était la troisième fois en seulement six semaines que Phoenix était touchée par une violente tempête. Le ciel s'est ainsi obscurci pour rendre les conditions de circulation très difficiles, et plusieurs vols ont dû être retardés dans la région avant que l'impressionnant nuage ne se dissipe, rapporte l'AP. Quelques 3.500 foyers ont été privés de courant, et les rues de la ville doivent désormais subir un grand nettoyage, la poussière et le sable s'infiltrant partout. La région de Phoenix est régulièrement touchée par des tempêtes de poussière, mais elles sont rarement d'une telle violence. Comme le souligne auprès de l'AP Ken Waters, météorologiste au National Weather Service, le nombre de tempêtes qui ont frappé la région est typique à cette période de l'année. C'est leur puissance qui est surprenante. "Chaque année, on observe une certaine variété dans les tempêtes de poussière. Mais nous n'avons pas identifié de facteur causal unique qui pourrait expliquer pourquoi elles semblent être plus fortes cette année" déclare Ken Waters. La plus forte tempête ayant touché la région cette année s'est produite le 5 juillet dernier. Engloutissant tout sur son passage, elle avait privé 10.000 personnes d'électricité. Quant à la seconde, survenue le 18 juillet dernier, elle mesurait près de 800 à 1.200 mètres de hauteur et avait également coupé le courant dans de nombreux foyers. Selon les météorologues, ce type de phénomène ne se produit que dans l'Arizona, le désert du Sahara et la péninsule arabique, en raison des grandes quantités de sable qu'ils abritent, et de leurs conditions climatiques très sèches. Découvrez en vidéo sur Maxisciences le gigantesque nuage de sable qui recouvre la ville Maxisciences 06/07/2011 Maxisciences 22/08/2011
  6. Voilà une recette toute simple à mettre en oeuvre, sans frais aucuns... Des chercheurs suédois ont établi scientifiquement ce que vous saviez déjà : il existe une relation étroite entre votre sommeil et votre apparence physique. Dans une étude publiée le 15 décembre 2010 dans le British Medical Journal, John Axelsson et son équipe du Karolinska Institute de Stockholm arrivent à la conclusion que les personnes qui manquent de sommeil paraissent en plus mauvaise santé, et sont moins attirantes physiquement que celles qui dorment bien, et suffisamment.[1] « Le sommeil est le soin de beauté naturel du corps, a déclaré J. Axelsson. C'est sans doute plus efficace qu'aucun traitement que vous puissiez acheter. »[2] L'étude a été réalisée en montrant à des personnes choisies au hasard des photos de personnes après une nuit de huit heures de sommeil, et après 31 heures de veille, puis en leur demandant de noter sur une échelle de 1 à 100 leur état de santé, leur beauté physique, ainsi que leur niveau de fatigue. D'autres recherches récentes sont arrivées à la conclusion que le manque de sommeil pourrait augmenter le risque de maladie d'Alzheimer[3], de dépression[4], et de surpoids.[5] Mais, en fait, il semble que le risque d'attraper toutes les maladies, ou presque, augmente lorsqu'on dort trop peu, puique le système immunitaire est fortement affaibli. Le manque de sommeil provoque les mêmes effets que le vieillissement Manquer de sommeil a les mêmes effets que le vieillissement sur le physique et sur le cerveau. Si vous vous regardez dans la glace un lendemain de fête, ou après une nuit agitée, votre visage ressemble beaucoup à ce qu'il sera... dans dix ans alors que vous aurez bien dormi. De la même façon, il est nettement plus difficile de se souvenir de l'endroit où on a mis ses clés lorsqu'on a dormi moins de cinq heures. On risque plus de se cogner, de trébucher sur des objets, de rater une marche, de butter sur les mots, voire de répéter une chose que l'on vient de dire. Comme votre grand-mère, vous avez parfois tendance à ne plus savoir si vous avez déjà raconté cette (excellente) histoire à cette personne. Tout cela plaide évidemment pour mieux dormir. Oui mais comment ? Si vous faites partie des 40 % de la population qui a du mal à s'endormir et/ou à rester endormi, vous savez que la solution n'est pas évidente. Or, il faut que vous ayez chaque nuit entre six et huit heures de bon sommeil.[6] Surtout pas de somnifères ! Si vous souffrez d'insomnie, il peut être tentant de chercher une solution immédiate en prenant des médicaments. Mais sur le long terme, les somnifères ont de fortes chances d'aggraver vos problèmes de sommeil. De plus, que cherchez-vous en dormant mieux ? A vous sentir mieux, le lendemain, moins fatigué, plus alerte intellectuellement. A avoir meilleur moral. Or, il se trouve qu'aucun de ces effets ne sera atteint par les somnifères chimiques : tous provoquent l'effet exactement inverse, c'est-à-dire un risque plus grand d'intattention, d'assoupissement, bref, de sentiment général de fatigue. Ces produits vous assomment, mais ne vous reposent pas. Il a même été établi que le sommeil provoqué par les somnifères est en général très agité, traversé de cauchemars, et entrecoupé de réveils fréquents. 11 conseils pour mieux dormir En recoupant les conseils donnés par les différents guides pour mieux dormir, j'ai repéré 11 conseils que l'on retrouve dans le discours de la plupart des spécialistes : Dormez dans le noir total, ou aussi total que possible. Lorsque la lumière frappe vos paupières, elle interrompt la production de sérotonine et mélatonine (l'hormone du sommeil), en perturbant le rythme circadien de la glande pinéale (qui gère votre horloge biologique). Si vous devez vous lever la nuit pour aller aux toilettes, essayez de ne pas allumer la lumière. Si c'est trop risqué, mettez dans vos toilettes une veilleuse. Pas de télévision juste avant de vous coucher. Mieux encore, pas de télévision dans votre chambre. Mieux encore, pas de télévision dans votre maison ! La télévision excite trop le cerveau. Elle perturbe aussi la glande pinéale, pour les mêmes raisons que ci-dessus. Surtout, la télévision et Internet vous font très facilement aller au lit une ou deux heures plus tard que vous n'auriez dû. Portez des chaussettes au lit. Etant la partie la moins bien irriguée du corps, les pieds sont souvent la première partie à se refroidir. Or, dès que vous avez trop froid, votre corps se met à bouger pour se réchauffer. Il y a un risque de se réveiller, et la qualité de votre sommeil décroît. Une étude a montré qu'avoir les pieds au chaud augmente la qualité du sommeil. Dormez dans une atmosphère fraîche, pas plus chaude que 18°C. Beaucoup de maisons sont trop chauffées, en particulier à l'étage, dans les chambres à coucher. Cependant, en-dessous de 15°C, vous serez sans doute gêné par le froid, à moins de porter un bonnet de nuit. Eloignez votre réveil et les autres appareils électriques de votre lit. Leurs bruits et les diodes qui clignotent peuvent vous perturber. Et regarder les chiffres sur votre réveil (2 h, 3h15, 4h...) ne peut qu'ajouter à vos angoisses. Réservez votre lit pour dormir. Si vous êtes habitué à regarder la télévision ou travailler au lit, cela peut augmenter vos difficultés à vous détendre et vous endormir. Donc évitez ces activités dans votre lit. Envisagez de faire chambre à part. De récentes études[7] (et l'expérience de nombreuses générations !) indiquent que, pour beaucoup de personnes, partager son lit avec quelqu'un peut fortement perturber le sommeil, surtout si l'autre personne a un sommeil agité, se lève la nuit, ou ronfle. Le Dr Neil Stanley, spécialiste du sommeil à l'Université de Surrey (Angleterre), conseille fortement de faire chambre à part. Il rappelle que l'habitude de dormir à deux dans la même chambre ne s'est installée que depuis la révolution industrielle, lorsque les populations se sont installées dans les villes où l'espace coûtait cher. A l'époque romaine, le lit conjugal ne servait pas pour dormir, mais pour... vous avez deviné la fin. Faites régulièrement de l'exercice physique. Une étude de la Stanford Medical School a constaté que, après un programme de 16 semaines d'exercices physiques modérés, les sujets étudiés s'endormaient en moyenne 15 mn plus tôt et dormaient 45 mn de plus. Cependant, ne faites pas d'exercice juste avant d'aller dormir car cela vous maintiendrait éveillé. Ne mangez pas de sucrerie juste avant d'aller dormir. Non seulement cela peut provoquer de la nervosité, mais cela peut entraîner aussi une hypoglycémie au bout de quelques heures, qui vous réveillera. En revanche, vous pouvez prendre une nourriture bien protéinée quelques heures avant de dormir. Cela vous aidera à produire de la mélatonine (hormone du sommeil). Couchez vous toujours à la même heure. Enfin, pour aller au-delà des simples conseils de bon sens, et vous proposer une solution nouvelle qui semble vraiment efficace si tous les points ci-dessus ne vous aident pas à mieux dormir, envisagez une thérapie cognitive et comportementale (TCC). Une étude réalisée par l'Université de Bergen, en Norvège, a conclu que les TCC sont plus efficaces que les somnifères. En six semaines de traitement, les personnes insomniaques qui ont suivi cette thérapie ont augmenté leur temps de sommeil effectif de 81,4 % à 90,1 %. De plus, elles avaient des phases de sommeil profond plus long, et se réveillaient moins souvent que les deux autres groupes témoins (dont un recevait un somnifère de zopiclone, et l'autre un placebo).[8] Jean-Marc Dupuis de Santé et Nutrition Sources : 1 . Axelsson J.A., Sundelin T., Ingre M., et al « Beauty sleep : experimental study on perceived health and attractiveness of sleep deprived people », British Medical Journal, 15 décembre 2010. 2 . Interviewé par ABC News, Bradley Blackburn, le 15 décembre 2010, http://abcnews.go.com/Health/beauty-sleep-deprivation-science-beauty-rest/story?id=12402190&page=1 (consulté le 20 décembre 2010) 3 . Selon le Dr David M. Holtzman, président du Alzheimer's Disease Research Center, Washington University School of Medicine, St. Louis, et le Dr Nikolaos Scarmeas, professeur associé de neurologie, Taub Institute for Research on Alzheimer's Disease and the Aging Brain, Columbia University Medical Center, New York City, Science Magazine, 24 septembre 2009. 4 . Walker M., « The human emotional brain without sleep — a prefrontal amygdala disconnect », Current Biology, 17(20) pp. R877 – R878, 22 octobre 2007. 5 . Etudes de l'Université de Stanford et de l'Université de Chicago, citées par Ali Mohamadi, ABC News, http://abcnews.go.com/Health/story?id=305906&page=1 (consulté le 20 décembre 2010). 6 . Charumathi Sabanayagam, MD, PhD; Anoop Shankar, MD, PhD, « Sleep Duration and Cardiovascular Disease: Results from the National Health Interview Survey », Sleep, Volume 33, issue 08. http://www.journalsleep.org/ViewAbstract.aspx?pid=27857 7 . http://news.bbc.co.uk/2/hi/8245578.stm 8 . Journal of the American Medical Association June 28, 2006, Vol. 295, No. 24: 2851-2858
  7. BelleMuezza

    CLIC ANIMAUX

    Les photos des animaux sauvés en juin 2011 présentés par Clic Animaux. Grâce à l'action de tous, ils ont été sauvés. Juin s'annonce aussi comme un record de Clics : plus de 3,9 millions !!! 42.826 repas financés et 38 animaux sauvés. Le nom des animaux sauvés, dans l'ordre des photos : Aisha, Areva, Bakara, Beauty, Bidoune, Cabo, Les chatons, Coya, Petit Coeur, Ebi, Finette, Gaspard, Grisette, Ken, Macadam, Nutella, Orka, Piano, Ram, Ruki, Sirène, Thaï, Titane, Virtuose, Wasabi, Zya, Caroline, Adict, Alabama... Le dernier n'a pas encore de nom (il fait partie des 3 chevaux sauvés de l'abattoir... Source : Clic Animaux
  8. La crise de Fukushima affecte les exportations japonaises de denrées alimentaires Les exportations japonaises de produits fermiers, marins et forestiers ont chuté de plus de 16 pour cent en mai, en raison de la crise nucléaire de Fukushima NHK 07/07/2011
  9. Coopération nippo-allemande dans le secteur des énergies renouvelables Le chef de la Fédération des organisations économiques ou Keidanren, l'organisme patronal japonais, s'est mis d'accord avec la chancelière allemande Angela Merkel pour renforcer la coopération bilatérale en matière d'énergies renouvelables. Hiromasa Yonekura, président du Keidanren, a rencontré Mme Merkel à Berlin mercredi. Lors de la réunion, Mme Merkel a proposé une coopération entre les deux pays pour le développement technologique dans le domaine de l'énergie. Les deux responsables ont convenu de promouvoir la coopération technologique entre les entreprises japonaises et allemandes impliquées dans l'éolien et dans les autres formes d'énergies renouvelables. Après l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi, Berlin a décidé de fermer toutes ses centrales nucléaires d'ici 2022. L'Allemagne s'est également fixé pour objectif de faire passer son taux de dépendance aux énergies renouvelables à 80 pour cent, contre 17 pour cent actuellement. NHK 07/07/2011
  10. Tests de résistance nucléaire : réaction des gouvernements locaux Les gouvernements locaux des régions abritant des centrales nucléaires se disent déconcertés par la décision de Tokyo de mener une nouvelle série de tests de résistance. Les deux tiers des réacteurs du pays ont été éteints après l'accident de Fukushima. Le gouverneur de la préfecture de Saga, Yasushi Furukawa, a indiqué qu'il ne comprenait pas le pourquoi de cette initiative, à un tel moment, alors qu'il doit justement statuer sur la remise en activité des réacteurs d'une installation située sur son territoire. De son côté, le gouverneur de la préfecture d'Ehime, Tokihiro Nakamura, a indiqué qu'il ne pouvait faire aucun commentaire car il ne possède pas d'information sur la position des autorités centrales concernant les tests de résistance. NHK 07/07/2011
  11. Le refroidissement des réacteurs pourra être accéléré en août Selon l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, le nouveau système de refroidissement fonctionne de manière satisfaisante et pourrait permettre d'accélérer la reprise sous contrôle des réacteurs en août. Le système, qui recycle l'eau contaminée, a connu une série de problèmes techniques depuis sa mise en place fin juin. Toutefois, l'exploitant de la centrale, Tepco, assure qu'il a fonctionné à peu près comme prévu depuis début juillet. Tepco reconnaît cependant que la quantité d'eau utilisée dans le sytème doit être limitée en raison des fuites d'eau radioactive encore présentes dans 3 réacteurs. Ces fuites signifient que le niveau de liquide toxique accumulé dans les réacteurs n'a pas diminué. Selon l'opérateur, si le système de décontamination continue à fonctionner normalement, l'eau redescendra dès le mois prochain à un mètre au-dessous du niveau où elle présente des risques de débordement. Si tout se déroule comme prévu, il ne sera plus nécessaire d'imposer des limites à la quantité d'eau utilisée dans le système de refroidissement des réacteurs. NHK 07/07/2011
  12. Samedi 25 juin, dans plus de 40 villes de France et d’Espagne, les deux principaux pays européens qui pêchent dans les grandes profondeurs, les militants bénévoles de Greenpeace se sont mobilisés pour dénoncer les dégâts de la pêche de grands fonds, emblématique de la mauvaise gestion des pêches européenne. En France, les militants de Greenpeace se sont rendus dans 22 Intermarché, enseigne qui possède la plus grande flotte de chalutage profond en France. Les militants de Greenpeace, dans 22 Intermarché, ont signalé, grâce à des autocollants, les principales espèces de grands fonds (flétan, grenadier, et bien d’autres) comme étant des « espèces en danger ». Des lettres ont également été remises aux directeurs et gérants des magasins. Intermarché, principal responsable du crime des grands fonds Les océans sont en train de mourir, tout particulièrement en Europe. 7 espèces sur 10 sur les étals des poissonneries sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on ne veut pas d’un océan vide d’ici 35 ans, l’Union européenne doit radicalement changer la Politique commune des pêches qui régit les flottilles européennes. Le chalutage profond est emblématique de ces mauvaises pratiques : trop industrielles, elles menacent des espèces qui se reproduisent très tardivement, et sont donc particulièrement vulnérables à la pêche. De plus, le chalutage profond entraîne des rejets en mer d’animaux morts et détruisent le fond des océans. Intermarché possède la plus importante flotte de chalutage profond en France. Focus de Greenpeace sur l’activité chalutage profond d’Intermarché ici : bit.ly l26ndZ Intermarché capture 60% des prises françaises en termes de pêche profonde. Si cela ne représente que 8 bateaux, la technique de pêche est particulièrement destructrice. Les chaluts sont des filets coniques, dont l’ouverture peut être aussi large qu’un terrain de football, tirés par des bateaux au dessus du plancher océanique, raflant tout sur leur passage. C’est un scandale qui doit stopper. Greenpeace demande à Intermarché d’arrêter la pêche par chalutage profond et d’orienter son activité vers des pratiques qui n’engendrent ni la surpêche ni la destruction des fonds marins. Une activité qui survit sous perfusion des fonds de l’Union européenne. L’Union européenne a entamé un processus de réforme de la Politique commune des pêches européenne, qui régule les pratiques de nos flottes dans et hors des eaux communautaires. Dans le cadre de cette réforme, Greenpeace demande que l’UE cesse de subventionner les techniques destructrices comme le chalutage profond. La flotte d’Intermarché a notamment survécu malgré sa mauvaise santé économique grâce à 9,7 millions d’Euros de fonds publics, payés par le contribuable français et européen, entre 1996 et 2008. Intermarché a par la suite, en 2008, injecté 20,4 millions d’Euros dans sa flotte pour la maintenir à flot. voir le reportage de France3 Provence- Alpes sur la journée Toute la campagne SOS Océans et le guide des espèces profondes menacées Greenpeace
  13. Greenpeace a installé lundi 20 juin des statues d’hippocampes au milieu de la mer du Nord. Ces hippocampes en bois, rattachés à de lourdes colonnes de pierre, ont été placés à cet endroit comme des gardiens de la réserve naturelle marine. Cette zone de la mer du Nord abrite en effet des espèces variées et un écosystème riche : les fonds marins à cet endroit sont constitués de graviers et de pierres, ce qui en fait un habitat idéal pour les poissons, anémones et les coraux d’eau froide. C’est également le lieu de vie de marsouins et de phoques… Les statues d’hippocampes déposées par Greenpeace permettront de protéger les espèces les plus vulnérables au chalutage. Cette zone a déjà été gravement endommagée par cette technique de pêche particulièrement destructrice. Pour chaque statue installée sur le plancher océanique, les coordonnées exactes sont transmises à toutes les autorités concernées, comme les garde-côtes néerlandais. L’emplacement des statues est également transmis via la système Navtex. Ainsi, tous les bateaux de pêche sont informés via ces canaux officiels, leur permettant d’éviter cette zone, laissant alors la vie marine se restaurer. Des océans en danger : SOS ! Les océans sont en train de mourir, et tout particulièrement en Europe. Parmi les espèces que l’on trouve sur nos étals, 9 sur 10 sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on continue à ce rythme, d’ici 35 ans les mers seront vides. Il faut de nouvelles règles qui régulent et interdisent les pratiques dangereuses, telles que le chalutage en eaux profondes et qui permettent de protéger certaines zones, notamment pour la reproduction du poisson. C’est maintenant que tout peut changer ! L’Union européenne a entamé un processus de réforme de la Politique commune des pêches européenne, qui régule les pratiques de nos flottes dans et hors des eaux communautaires. Le gouvernement français a une énorme responsabilité : il doit maintenant s’en tenir aux engagements qu’il a pris lors du Grenelle de la mer pour les eaux sous juridiction française, et les porter au niveau européen, en soutenant la mise en ouvre de réserves marines comme outil de gestion des pêche pour la nouvelle PCP. Car c’est globalement qu’il faut agir, et c’est au niveau européen qu’il faut mettre en place des espaces de réserves marines, en mer Baltique, en mer du Nord et en Méditerranée notamment. Voir le rapport de Greenpeace sur les réserves marines (en anglais) Greenpeace demande à l’Union européenne de s’orienter vers une pêche durable, en respectant les avis scientifiques en matière de quotas, en mettant en place une diminution du nombre de bateaux, et la mise en place de réserves marines. Retrouvez toute la campagne de Greenpeace sur : www.greenpeace.fr/sos-oceans Greenpeace
  14. Les océans sont en train de mourir, et tout particulièrement en Europe. Parmi les espèces que l’on trouve sur nos étals, 9 sur 10 sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on continue à ce rythme, d’ici 35 ans les mers seront vides. Le chalutage profond est une pêche industrielle qui se pratique à plus de 400 mètres de profondeur, là où la mer se fait obscure et l’environnement silencieux, là où personne ne voit les dégâts pratiqués, dans des écosystèmes mal connus. Demain, samedi 4 juin, les militants bénévoles de Greenpeace se sont mobilisés, autour des enseignes de distribution et des points de vente de poissons des grandes profondeurs. Ils iront à la rencontre des consommateurs, afin de leur remettre un guide conso-citoyen des espèces profondes, et de les sensibiliser à la menace qui pèse sur les océans. La France est un pays clé ! La France est un des principaux pays pêcheurs et consommateurs de ces espèces, alors que la technique de pêche employée, le chalutage profond, est particulièrement destructrice. Le chalutage profond vise des espèces profondes qui se reproduisent très lentement, et sont donc particulièrement vulnérables à la pêche. Les chaluts sont des filets coniques, dont l’ouverture peut être aussi large qu’un terrain de football, tirés par des bateaux au dessus du plancher océanique, raflant tout sur leur passage. C’est maintenant que se joue l’avenir des océans européens L’Union européenne a entamé un processus de réforme de la Politique commune des pêches européenne, qui régule les pratiques de nos flottes dans et hors des eaux communautaires. Le chalutage profond est pour Greenpeace l’exemple même du type de pêche à bannir. Greenpeace demande que l’Union européenne s’oriente vers une pêche durable, ce qui passe par le respect des avis scientifiques en matière de quotas, la diminution du nombre de bateaux, et la protection de zones en mer, notamment sur les zones de reproduction de certains poissons. Enfin; l’UE doit arrêter de subventionner des pratiques destructrices, dont le modèle économique n’est pas viable. Tout le dossier, toute l’enquête sur :www.greenpeace.fr/sos-oceans Greenpeace
  15. On entend souvent parler des espèces de grands fonds en danger, mais nous sommes nombreux à ne pas connaître ces espèces, ni lesquelles précisément. Greenpeace nous propose de découvrir certaines de ces espèces, parmi les plus menacées par la suprêche. Dans l'ordre de gauche à droite : Siki, Empereur, Flétan du Groënland, Grenadier de Roche, Hoki, Lingue bleue, Sabre noir et Sébaste. CIEM : Conseil International pour l'Exploration de la Mer UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature Palangre : ligne très longue garnie de milliers d'hameçons Le Siki : Vendu aussi sous le nom de saumonette, mais jamais sous le nom de requin, ce qu'il est pourtant !! Il est présent partout dans le monde dans les grandes profondeurs où il vit sur ou à proximité du fond marin. Habitat : 300 à 3 700 mètres de profondeur !! On pense que les jeunes vivent à de plus grandes profondeurs que les adultes. Longévité : inconnue - Age de reproduction : inconnu. Il est pêché à la palangre, au filet maillant et au chalut de fond. Il est aussi une prise accessoire d'autres pêches profondes. Les scientifiques du CIEM parlent de déclin extrême alors qu'il était autrefois abondant dans les prises profondes. Selon la liste rouge de l'UICN, il est «quasi-menacé». L'UE n'a pas autorisé de captures directes pour 2010, mais permet encore près de 430 tonnes sous forme de prises accessoires autorisées, tous requins confondus. En Méditerranée, il est assez bien protégé grâce à l'interdiction de pêcher à plus de 1 000 mètres de profondeur. L'empereur : vit dans les grandes profondeurs partout dans le monde : Nouvelle Zélande, Australie, Namibie, Atlantique Nord-Est. Habitat : 200 à 1 800 mètres. Longévité : 150 ans - Age de reproduction : vers 20 ans Sa croissance est très lente et selon les scientifiques, ces caractéristiques le rendent hautement vulnérable à la pression de la pêche. Il est pêché sur les monts sous-marins, les pentes continentales abruptes et les dorsales océaniques par chalutage de fond, qui occasionne des dommages considérables aux habitats sensibles du plancher océanique, y compris les coraux. Pêché dès le début des années 90 par la France en Atlantique Nord-Est, il a été considérablement surpêché et cela a conduit à un déclin rapide des prises en moins de 10 ans !! A tel point que pour 2010 l'UE n'autorise plus de capture ! Mais cela n'empêchera pas les prises accessoires de continuer à le décimer.. Flétan du Groënland : Appelé aussi Flétan noir, c'est une espèce arctique qui remonte vers la surface pour se nourrir. Habitat : entre 500 et 1 000 mètres de profondeur, voire au-delà. Plus il grandit, plus il migre vers des eaux profondes. Longévité : 30 ans - Age de reproduction : après 9-11 ans (femelles) D'après les scientifiques, ces caractéristiques rendent les populations de flétans du Groënland hautement vulnérables à la pression de la pêche. Il est pêché principalement à la palangre alors même que l'évaluation des populations est incertaine selon les scientifiques. Partout les populations de flétans sont largement réduites : autour de l'Islande, de l'Ouest de l'Ecosse, du Nord des Açores, de l'Est et du Sud-Est du Groenland. Les scientifiques ont recommandé de réduire la pêche. Les populations dans le Nord-Est de l'Arctique (Mers de Barents et de Norvège) sont également très réduites et les scientifiques recommandent de réduire considérablement les prises. Grenadier de Roche : Ce poisson à une croissance très lente : il ne pèse que 120 grammes à 10 ans, et 1,6 kg à 30 ans ! C'est dire si sa productivité est faible !! Habitat : entre 400 et 2 000 mètres de profondeur. Longévité : 60 ans - Age de reproduction : vers 14 ans. Jusqu'à présent, on ne connaît pas bien le nombre d'oeufs qu'il produit lors de la reproduction. Près de 70 espèces vivant dans les grands fonds ont été identifiées dans les filets des chalutiers de fond ciblant le grenadier !! Selon le CIEM (2009), «cette pêche ne devrait pas être autorisée à s'étendre à moins qu'il ne soit prouvé qu'elle est durable.». Et il conseille de réduire les prises de 50 %, ce que l'UE ne respecte pas ! Résultat : en Atlantique Nord, on constate une diminution de la taille des poissons et certaines populations ont diminué de 80 % en moins de 20 ans ! Le Hoki : vient exclusivement de l'hémisphère sud : Nouvelle Zélande, Australie et Argentine. Habitat : entre 400 et 1 000 mètres de profondeur. Longévité : 25 ans - Age de reproduction : vers 4-7 ans Selon les scientifiques, ces caractéristiques rendent les populations de hoki hautement vulnérables à la pression de la pêche. Les méthodes utilisées pour pêcher le hoki – chalutage de fond et pélagique – posent des problèmes. Le chalutage de fond détruit les habitats du plancher océanique. La pêche néo-zélandaise au hoki entraîne la capture involontaire de centaines de phoques à fourrure et d'oiseaux marins, y compris les albatros, une espèce menacée. Des requins pèlerins, une autre espèce menacée, sont également capturés. Il semblerait que sur les 2 populations de hokis exploitées, une soit à présent décimée. En outre, la pêche entraîne la capture de nombreux hokis juvéniles, ce qui menace les populations futures de hokis. LaLingue bleue : Les lingues se regroupent en bancs compacts évoluant souvent près des monts sous-marins. Elle peut mesurer 1,5 mètres et peser 30 kg ! Habitat : 150 à 1 500 mètres de profondeur Longévité : 20 / 30 ans - Age de reproduction : vers 8-11 ans Elles sont en particulier la cible de chalutage de fond quand elles se rassemblent pour se reproduire. Elle est pêchée depuis la fin des années 70. A cette époque, grenadiers, sabres noir et requins capturés étaient rejetés à la mer car on les utilisait pas ! Elle a ensuite été pêchée au chalut de fond de façon intense à partir des années 80-90. Et maintenant, c'est plutôt l'inverse ! La lingue bleue est une prise accessoire de chalutiers ciblant le sabre, le grenadier et les requins !! Selon le CIEM, les stocks sont sévèrement appauvris car largement surexploités, et certaines sous-populations se sont même effondrées. Son conseil : fermer les pêches ciblées. Le Sabre noir : Ce prédateur très rapide et pouvant mesurer 1,5 mètres de long vit sur et à proximité du fond marin. Comme de nombreux poissons des grandes profondeurs, il remonte la nuit pour se nourrir. Habitat : 200 à 1 600 mètres de profondeur. Longévité : 32 ans - Age de reproduction : inconnu Sa croissance lente et les autres caractéristiques connues le rendent vulnérable à l'exploitation. C'est la première espèce de grands fonds exploitée en Atlantique Nord Est, dès la fin du 19ème siècle ! Le sabre noir est à présent pêché par les palangriers portugais au large des Açores et par les chalutiers de fond dans le reste de l'Atlantique Nord Est. Selon les scientifiques (Avis CIEM 2006), il faut réduire l'exploitation à cause de la diminution de la population. Le Sebaste : Souvent vendue à tord sous le nom de daurade ou de rascasse, ce qui peut entraîner la confusion ! La sébaste vit en bancs, grandit lentement mais peut cependant atteindre 15 kg pour 1 mètre de long ! Habitat : jusqu'à 1 000 mètres de profondeur. Longévité : 60 / 75 ans - Age de reproduction : après 10 ans Selon les scientifiques, ces caractéristiques rendent les populations de sébastes très vulnérables à la pression de la pêche. Deux espèces de sébastes vivent dans certaines parties de l'Atlantique Est et Ouest. Ce sont des espèces des profondeurs ayant fait l'objet d'une pêche intensive ces dix dernières années. La plupart des populations sont à présent historiquement réduites, et considérées comme décimées. Les scientifiques recommandent de fermer la pêche dans les Mers de Barents et de Norvège. Source : Greenpace
  16. Greenpeace invite des pêcheurs artisanaux africains à donner de la voix en Europe Les flottes européennes peuvent capturer deux à trois fois plus de poissons que le niveau qui serait durable. Dans les eaux européennes, près de 9 espèces sur 10 sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Plutôt que de résoudre le problème de la surpêche dans ses eaux, l’Union Européenne a délocalisé sa capacité de pêche, pour satisfaire une demande en produits de la mer en hausse constante et pour maintenir l’activité de ses flottes. De plus en plus de bateaux de pêche industriels européens opèrent donc dans les eaux des pays en développement. Ameth Wade du Sénégal et Harouna Ismael Lebaye de Mauritanie, représentants des pêcheurs artisanaux de leurs pays, sont au quotidien les témoins de la diminution des stocks de poissons et de la destruction des ressources marines, au profit d’opérateurs étrangers. Ils sont les victimes du pillage de leurs ressources, sans compensation aucune, alors qu’ils dépendent directement du poisson pour vivre et se nourrir, eux et leurs familles. Au Sénégal, 600 000 personnes vivent de la pêche. Greenpeace a ainsi invité des délégations de pêcheurs artisanaux du Sénégal, de Mauritanie et du Cap Vert dans 9 pays européens, pour rencontrer échanger sur leurs pratiques avec des pêcheurs artisanaux et rencontrer les décideurs : leurs voix doivent être entendues, dans le débat actuel sur la réforme de la politique commune des pêches, qui encadre la pêche des bateaux européens, dans et hors des eaux européennes. Ils demandent tous des accords plus justes, pour que chacun puisse pêcher tout en préservant les ressources, et plus équitables, pour que les populations locales puissent aussi profiter des revenus générés par ces accords de pêche. En effet, dans le cadre de la Politique commune des pêches, l’Union Européenne a mis en place un système d’accords de pêche avec des pays tiers. 16 sont en place, dont 7 avec des pays d’Afrique de l’Ouest. Ces accords sont le plus généralement négociés dans l’opacité la plus totale, avec des gouvernements souvent corrompus. Ainsi, 718 navires de l’Union européenne pêchent à l’extérieur des eaux européennes, dont 100 navires pour la France (14 %). L’Europe prend un quart de ses prises hors de ses eaux, et les bateaux industriels qui opèrent dans ces zones sont généralement plus longs que des terrains de football (100 mètres) et aspirent littéralement le fond des océans. La réforme de la politique commune des pêches commence dès maintenant et sera appliquée à partir de 2013. Greenpeace demande notamment l’abandon progressif des accords en cours et leur remplacement par des accords d’approvisionnement durables là où l’UE ne peut pas être auto suffisante. De plus, l’UE doit aider à renforcer les capacités locales des pays en voie de développement pour une gestion durable de la pêche. L’objectif doit être d’assurer des revenus aux populations locales et des emplois, de garantir le droit d’accès aux ressources, d’assurer la sécurité et souveraineté alimentaire des populations. Plus d’informations : le brief media « l’Europe pille les eaux africaines » le rapport de l’expédition 2010 de Greenpeace en Afrique de l’Ouest : « Cette Afrique sui nourrit l’Europe » Greenpeace
  17. Nos océans sont malades de la surpêche. 80% des stocks de poissons sont surexploités ou à la limite de la surexploitation. Les ressources de la mer s'épuisent : trop de bateaux, plus assez de poissons et aucun respect pour la mer. Nous lui prenons ce qui nous intéresse : nourriture, hydrocarbures, ressources minières, sables et granulats. Nous y laissons ce dont nous n'avons plus besoin : poissons pêchés en trop, déchets, pollutions chimiques, radioactives ou plastiques, bateaux échoués, mazout et métaux lourds... Nous sommes enfermés dans une logique d'exploitation de nos océans, incapables de voir que nous menaçons les écosystèmes marins, et in fine, nous-mêmes. Il n'est pas trop tard pour agir. Mais il faut le faire maintenant. Greenpeace demande la création d'un réseau de réserves marines qui couvrirait 40% de la surface de nos océans : aucune activité d’extraction et en particulier de pêche industrielle n'y serait autorisée. Les poissons pourraient s'y reproduire en toute tranquillité. Les équilibres naturels des écosystèmes seraient restaurés. Les réserves marines sont indispensables pour protéger la biodiversité marine et aujourd’hui moins de 1% de nos océans sont protégés. Mais les réserves sont également un outil de gestion des activités, en particulier de la pêche. En effet, elles entrainent une augmentation de la biomasse et de la taille moyenne des poissons. Pour les 60% de mers et d'océans restants, Greenpeace défend une pêche durable. Une pêche qui doit répondre à nos besoins en poissons sans compromettre ceux des générations futures. En Europe, mettre en place une pêche durable passe nécessairement par une réforme radicale de la politique commune des pêches, la PCP. Aujourd'hui, certaines espèces de poissons et de mammifères marins sont en voie d'extinction : le thon rouge, les baleines, les espèces profondes. Demain, d'autres le seront. Si cela continue à ce ryhtme, il n'y aura plus aucun poisson dans nos océans en 2048. Pouvons-nous décemment rester sans rien faire ? Greenpeace Voir la campagne Greenpeace
  18. En dépit des coûts tant pour l'économie et l'environnement, la sagesse serait de mettre fin à la surexploitation des ressources halieutiques afin de donner aux stocks le temps de se renouveler. Selon le site Notre Planète Info cela permettrait d'accroître la productivité et d'assurer des recettes dans la durée ; ce qui impose de stabiliser aussi bien les ressources halieutiques que le secteur de la pêche. Pour un juste milieu, il est important de réfléchir aux alternatives et mesures compensatoires en considérant toutes les composantes (environnementale, socio-économique, politique, culturelle...) afin de trouver « la » solution durable et efficace. Quels sont les principaux acteurs de la gestion des ressources halieutiques dans le monde ? L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et son Comité des pêches de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. S'agissant de la pêche, la mission de la FAO consiste à encourager le développement et l'exploitation durable des ressources halieutiques et de l'aquaculture au niveau mondial. Depuis près de trois ans, la FAO s'emploie de concert avec les organes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) à formuler des critères d'inscription aux annexes de la CITES visant les espèces commercialisées de poissons. L'OMC, Organisation Mondiale du Commerce, intégre une dimension environnementale dans les accords commerciaux internationaux. Source : Notre planète Info
  19. L'aquaculture a produit 59,4 millions de tonnes de poisson et plantes aquatiques en 2004. Au début des années 1950, la production mondiale ne dépassait pas le million de tonnes. La part de l'aquaculture dans la production totale de poisson est aujourd'hui de 42%, contre 30% en 2002, et 4% en 1970. La Chine représente 71% du marché. Un peu plus de la moitié (57,7%) des fermes sont en eau douce et élèvent des cyprinidés (carpes) et des cichlidés (tilapias). Dans les élevages marins, on élève surtout des saumons, du thon, des daurades, des bars, des mollusques dont les huîtres et les moules, ainsi que des crustacés comme les crevettes. Quant à la production de plantes aquatiques, elle se monte à 13,9 millions de tonnes en 2004, principalement représentée par la laminaire japonaise (4,5 mio de tonnes), le wakamé (2,5 mio) et le nori (1,3 mio). Les principaux pays producteurs sont la Chine (10,7 mio de tonnes), les Philippines (1,2 mio), la Corée du Sud (0,55 mio) et le Japon (0,48 mio). Avec une croissance annuelle moyenne de 8,8% depuis 1970, il s'agit de la plus grande expansion dans le secteur de la production alimentaire d'origine animale; au cours de la même période, la pêche a progressé de 1,2%, l'élevage terrestre de 2,8%. Les pays qui ont enregistré la plus forte croissance, hors algoculture, entre 2002 et 2004 sont la Birmanie (+45,1%), le Viet-Nam (+30,6%), la Turquie (+24%), les Pays-Bas (+20,4%), la Corée du Sud (16,9%) et l'Iran (16,5%). Cliquez ici pour voir la législation européenne en matière d'aquaculture Wikipedia
  20. L’aquaculture (ou aquiculture) est le terme générique qui désigne toutes les activités de production animale ou végétale en milieu aquatique. L'aquaculture se pratique en bord de mer (on parle dans ce cas de «cultures marines» ou mariculture), des rivières ou des étangs. Certains systèmes de récifs artificiels ou dispositifs attracteurs peuvent être assimilés à de l'aquaculture, dès lors qu'il y a offre en nourriture ou en support. Elle concerne notamment les productions de poissons (pisciculture), de coquillages (conchyliculture), de crustacés (astaciculture et pénéiculture) ou encore d'algues (algoculture). L'aquaculture fournit 60 % des poissons d'eau douce, 40% des mollusques, 30 % des crevettes et 5 % des poissons d'eau de mer consommés par l'homme. L'aquaculture est une méthode pratiquée depuis lontemps mais connaissant un essor considérable depuis le 19ème siècle, notamment dans les zones humides continentales et côtières. L'aquaculture apparaît en Égypte et en Chine au IVe millénaire av. J.-C.. Elle pouvait concerner des espèces élevées pour l'alimentation, ou pour d'autres raisons (poissons d'apparat tels que les carpes Koï). Les mandarins élevaient le carassin et ils ont créé de grandes fermes aquacoles. L'élevage et la sélection de carpes Koï a commencé il y a plus de deux mille ans. Une aquaculture extensive existait dans toute l'Europe dès le Moyen Âge, exercée dans une multitude de mares et de réseaux d'étangs, dont certains comme dans la Dombes en France étaient périodiquement vidés et mis en culture, fournissant un complément alimentaire important aux paysans et aux moines. Au Moyen Âge, le moine Aquarius était chargé des élevages de poissons qui servaient de nourriture, lors du Carême entre autres. Des viviers marins, parfois en forme de navire ou de ponton ont existé où l'on pouvait conserver ou engraisser des poissons ou crustacés (langoustes notamment). A la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, la production aquacole mondiale augmente de façon spectaculaire, notamment pour les saumons et truites, pour les crustacés, les moules, les palourdes et les ormeaux dans les années 2000, non sans impacts environnementaux, directs (ex. destruction de mangroves pour y installer des élevages de crevettes) et indirects (par la production de farines alimentaires par exemple, dont les farines de poissons, ou encore par l'usage d'antibiotiques, de traitements hormonaux ou de biocides). La production de l'aquaculture est orientée essentiellement vers les poissons mais aussi vers les mollusques (huîtres, moules...), les échinodermes (oursins...), les crustacés (crabes, crevettes...) et les plantes aquatiques. La production peut être issue de l'élevage ou d'une capture en milieu naturel. Cette alternative semble en théorie être la bonne solution pour remédier à la destruction des stocks de poissons. Cependant, la réalité est tout autre quand les pressions de production dépassent la valeur écologique de la méthode. Les conséquences se retrouvent au niveau de la disparition de certaines zones humides où l'on a installé des bassins d'élevage, au niveau de l'utilisation de poissons sauvages comme reproducteurs et de l'introduction d'espèces étrangères dans les zones humides. Le principal problème reste tout de même la pollution des habitats locaux par les déchets alimentaires et chimiques issus de l'activité aquacole en amont. A savoir : Le développement de vaccins a pu localement fortement réduire les teneurs des effluents en antibiotiques. Une controverse importante persiste sur les poissons OGM inventés en France et développés au Canada, mais non autorisés sur le marché alimentaire. L'aquaculture a contribué au développement ou à la circulation de maladies qui sont redoutées des aquaculteurs en raison des pertes qu'elles peuvent occasionner. Les fermes aquacoles classiques s'implantent au détriment de l'écosystème côtier, en particulier des mangroves dans la zone tropicale. Des poissons s'en échappent fréquemment, représentant une menace lorsqu'il s'agit d'espèces exogènes. L'usage massif de médicaments est source de pollution des eaux côtières et présente un risque pour les poissons sauvages environnants. Un kilo de poisson d'élevage nécessite la capture de trois (truite portion) à sept (très gros bars) kilos de poissons sauvages (capelans, anchois) pour leur alimentation, moins pour des poissons comme les silures, qui valorisent très bien les protéines végétales et l'amidon. À l'état sauvage, il faut dix kilos de poisson fourrage pour produire un kilo de poisson carnassier (le poisson sauvage dépense beaucoup plus d'énergie pour se nourrir que dans une ferme), l'essentiel de la consommation des pays occidentaux. Un élevage respectueux de l'environnement se concentrera sur les poissons herbivores, ou élèvera lui-même les poissons destinés au fourrage afin de ne pas détourner les ressources des prédateurs sauvages. Source : Wikipedia Notre Planète Info
  21. L'homme utilise la mer pour se nourrir, communiquer et plus récemment, y déverser ses déchets. A l'heure actuelle, les océans sont en danger et ils ne sont plus aptes à produire indéfiniment des ressources halieutiques. Dans cette optique, il est donc urgent de trouver des alternatives qui mettront tout le monde d'accord, aussi bien les pêcheurs que les environnementalistes. L'objectif pourrait être de freiner la surexploitation et de gérer les ressources halieutiques durablement, pour que les pêcheries deviennent plus productives, que le coût à l'unité de la capture des poissons diminue et que le volume des prises augmente. (---->Je ne suis pas d'accord avec cette option, pour moi elle doit diminuer afin de permettre à ces ressources de se reconstituer, s'il est encore temps !!! car certaines espèces sont réellement menacées d'extinction.) Pour l'atteindre, des actions concrètes doivent être menées notamment au niveau de l'amélioration de la connaissance et le suivi des ressources, en favorisant la communication entre les scientifiques et les professionnels. Le développement d'une gestion de la pêche à l'échelle internationale ainsi qu'un soutien des initiatives innovantes en terme de promotion de nouvelles techniques de pêche plus sélectives sont aussi nécessaires. Ces perspectives passent obligatoirement par de nouvelles méthodes de gestion des ressources halieutiques à travers une approche écosystémique des pêcheries, une amélioration du système global de commercialisation (élevage et vente) et une aide aux pays en voie de développement. ----> Certaines régions côtières de ces pays vivant de la pêche pour s'en nourrir, subissent les contrecoups de cette surpêche des pays riches : la raréfaction de leur principale source de nourriture... les poissons ! Il y a longtemps que cette situation aurait dû être prise en compte... Et au train où cela va, la surpêche va finir par entraîner une famine mondiale... Ajoutée à la pollution... et ses conséquences ! Notre Planète Info
  22. Elles sont malheureusement nombreuses et souvent irréversibles. La surexploitation des ressources halieutiques est un risque majeur de réduction des stocks d'espèces, visées ou non, et de destruction de l'écosystème marin. La pêche excessive, associée à la mauvaise gestion des pêcheries, fait perdre des milliards de dollars par an à cette branche d'activité, ajoutés aux subventions accordées aux grandes flottes de pêche. Elle peut entraîner la disparition des poissons les plus gros et les plus âgés d'une population ou d'un stock. Ces populations se caractériseront alors par la présence de poissons moins productifs et plus petits (indicateur du déclin des stocks). La surexploitation peut avoir également une incidence négative sur l'écosystème (l'équilibre écologique). Attaquer un maillon de la chaîne alimentaire revient à perturber un écosystème dans sa totalité. Si l'on surexploite les grands prédateurs (requins, thonidés, marlin...), les stocks de poissons proies (rang inférieur) ne seront pas régulés et un déséquilibre se mettra en place. Et inversement, si on surexploite les poissons servant de nourriture aux grands prédateurs, ceux-ci vont disparaître par faute de repas. L'exemple du déclin des otaries de Steller, en Alaska est significatif. Il a été en partie attribué à la surexploitation de leurs principales sources d'alimentation, en l'occurrence le lieu, le cabillaud et le maquereau. En ce qui concerne les écosystèmes des récifs, ils sont eux aussi victimes étant indirectement compromis par la pêche excessive. Lorsque les poissons herbivores disparaissent des récifs de corail, les algues qui coexistent avec les coraux se multiplient et risquent d'envahir les récifs, en particulier si les eaux ont une forte teneur en azote. Comme elles bloquent souvent la lumière, elles contribuent à la destruction de ces colonies. Certains types de pêche sont très destructeurs pour les récifs (dynamite...), d'autant plus quand l'activité est déplacée, entraînant un report sur d'autres zones plus vulnérables. L'exemple du Thon rouge : La Commission européenne a décidé pour la saison 2007 d'arrêter la pêche au thon rouge de l'Atlantique Est et de la Méditerranée. D'après les relevés de capture, le quota de 16 779,5 tonnes attribué à l'Union Européenne pour 2007 est épuisé. La surexploitation de cette espèce auparavant abondante a mis en oeuvre des moyens surnaturels : l'utilisation d'avions permettant de localiser les bancs de thon rouge, en dehors des périodes de captures autorisées, a été dénoncé. Les pratiques douteuses des fermes à thon qui consistent, selon le Fond Mondial pour la Nature, à engraisser les thons sauvages, afin de permettre leur prise avant l'âge de la maturité, n'ont pas été épargnées. De telles pratiques empêcheraient la reproduction de l'espèce et entraîneraient donc sa disparition. L'exemple du cabillaud : Le cabillaud, tout comme le thon, est victime d'une surexploitation motivée par une demande excessive des consommateurs. Poisson pauvre en arête et à chair ferme, il est surconsommé au détriment d'autres espèces moins menacées écologiquement et à valeur gustative comparable. En octobre 2002, une commission scientifique internationale à caractère consultatif recommanda la cessation de la pêche au cabillaud en mer du Nord, en mer d'Irlande et à l'ouest de l'Ecosse. Aujourd'hui, les quotas de pêche sont régulièrement remis en question et les prises surveillées. Un plan de lutte contre la pêche accessoire des gabarits trop petits est en réflexion. ---- > Ce qui m'effraie dans ce tableau c'est que les hommes connaissent les conséquences de leurs actes. Je n'arrive pas à comprendre ces marins pêcheurs qui veulent à tout crin toujours davantage de proies car ils mettent non seulement en péril leur métier, mais la planète entière. Une fois encore, il ne s'agit pas uniquement de se nourrir, mais l'obligation qui est faite à chacun d'entre-nous de gagner toujours plus d'argent pour pouvoir exister. Ma réflexion est la suivante : la course dans le commerce mondial et la puissance ont pourri tous les systèmes... à commencer par l'homme !!! Il serait plus que temps d'établir des moratoires visant à préserver les différentes sources terrestres et marines indispensables à l'équilibre naturel des écosystèmes. Notre Planète Info
  23. La pêche a de nombreux impacts environnementaux. Les premiers symptômes de surexploitation des mers apparaissent au XIXe siècle avec la régression de certains cétacés (baleines, cachalots) et poissons (saumons en particulier) puis avec la quasi disparition des baleines victimes de la surpêche des navires baleiniers. Dans les années 1970, la morue des Grands Bancs de Terre-Neuve, pêchée à une échelle presque industrielle depuis plus de 200 ans et qui semblait une ressource inépuisable, disparaît à son tour. Depuis les années 1950, l'envolée démographique et économique du XXe siècle a entraîné une croissance des pêcheries qui butte désormais dans de nombreuses régions sur la disparition du poisson. Le nombre de bateaux et de pêcheurs a diminué dans nombre de pays, mais ils sont bien plus efficaces et mieux équipés, ce qui a aggravé la pression sur les stocks halieutiques. Les flottes de pêche industrielle se sont alors tournées (années 1980-1990) vers des poissons moins connus ou moins appréciés du public, quitte à les transformer avant leur mise sur le marché (surimi). La pêche profonde exploite ainsi déjà les poissons des grands fonds et des navires industriels explorent les mers les plus éloignées des ports (îles Kerguelen, etc.) Mais ces ressources lentement renouvelables sont elles-mêmes déjà menacées de surexploitation. Des expériences de pêche plus sélective et diminuant les prises accessoires ou accidentelles de cétacés (par les pingers notamment) sont tentées pour une « pêche durable ». Dans les années 1970 à 2000, sous l'égide de l'ONU et de la FAO, de nombreux pays développés ont renforcé leur réglementation pour limiter les volumes pêchés (politique de quotas ou TACs), et encouragé une pêche plus sélective, en s'appuyant sur une approche écosystémique et des analyses scientifiques de l'état des stocks halieutiques et de leur renouvelabilité. Les poissons de grands fonds font partie de ceux qui régressent le plus vite. À partir de 1983, l’Union européenne a encouragé une diminution des capacités de sa flotte de pêche pour limiter la surexploitation des stocks. La France a ainsi divisé par deux sa flotte en 20 ans, mais en augmentant la capacité individuelle de pêche des navires. Cette tendance se poursuit en métropole, mais la flotte reste relativement stable en France d'outre mer. Les pêcheurs de métropoles ont ainsi débarqué en 2003 selon la FAO 622 477 t de poissons, crustacés, mollusques et autres produits de la mer (chiffre d'affaires : 1,14 milliards €). En 2003, la flotte de pêche française a fait 7% de ses captures en Méditerranée, moins de 2/3 en Atlantique Nord-Est, et environ 30% en zone tropicale (Atlantique et Océan Indien). Le 28 octobre 2008 et pour 2 ans, le Conseil de l'Europe a décidé de réduire ses quotas de pêche ou TAC (Total autorisé de capture) pour les grands fonds. Les TAC pour le requins des profondeurs ont été réduites de 50 % et seront nulles en 2010. La pêche du poisson empereur pourrait être interdite en 2010 aussi et les quotas devraient pour le grenadier être réduits de 15 % en 2009 et de 5 % en 2010. Sur certaines zones un observateur devra être à bord lors de la pêche à la lingue bleue qui fera aussi l'objet d'une réduction de quotas. Des écosociolabels tels que le MSC (Marine Stewardship Council) ont été créés pour y contribuer. Pour Greenpeace, l'état du stock de thon rouge en méditerranée est un constat d'échec des dispositifs de gouvernance de la ressource par les Organisations régionales des pêcheries (ORP). Quelques espèces en forte régression suite à la surpêche font l'objet de plans de restauration (incluant éventuellement des réintroductions) visant à restaurer une population viable par la mise en œuvre d'actions coordonnées sur tout ou partie de leur aire de répartition (exemples : esturgeon européen, cabillaud ou anguille d'Europe par exemple). Un bémol et non des moindres : Les subventions mondiales Pour le secteur de la pêche elles avoisinent les 34 milliards de dollars par an, principalement destinées au Japon avec 5,3 milliards de dollars par an, à l'UE avec 3,3 milliards de dollars et à la Chine avec 3,1 milliards de dollars. Selon certaines associations écologistes telles que WWF, ces subventions encourageant la surpêche devraient être interdites. En effet, ces subventions destinées à accroître les capacités de pêche, à travers l'achat de navires, de carburant ou d'équipements de pêche, sont estimées à 20 milliards de dollars par an à l'échelle mondiale et favorisent donc la surexploitation. Elles entretiennent également la puissance des États Unis et du Japon face aux autres nations moins équipées. Nota : ressources halieutiques (terme qui désigne la connaissance de la biologie et de l'exploitation des ressources de la pêche). Source : Wikipedia Notre Planète Info
  24. Je déteste cette expression qui cache l'un des maux de la pêche industrielle, telle qu'elle est pratiquée. Les prises accessoires correspondent aux espèces non visées par la pêche... Dans le domaine halieutique et de la pêche, selon le contexte ou le mode de pêche, l'expression prises accessoires ou (capture accessoire) dans son sens français ou anglais peut avoir plusieurs sens : les cétacés, phoques, loutres de mer ou tortues accidentellement et involontairement capturées dans les filets de pêche (dont chaluts). certains oiseaux plongeurs (albatros par exemple) capturés par le filet ou un hameçon alors qu'ils tentaient de manger des poissons piégés par ces dispositifs les poissons, crustacés ou autres organismes non ciblés (espèces sans intérêt commercial, ou non commercialisables pour des raisons de taille -immatures, juvéniles- ou d'interdiction de pêche) par une pêcherie et ramenés à bord par les filets ou hameçons. des espèces de poissons non visées, mais conservé ou vendu au rebut (Hall, 1996) espèces indésirables d'invertébrés dont échinodermes et crustacés non commercialisables. D'après les estimations, la collecte d'espèces non visées représenterait environ le quart des captures mondiales de poissons. Ces espèces regroupent celles qui sont attrapées accidentellement mais non désirées ou qui doivent être rejetées conformément à la réglementation. Il peut s'agir d'espèces protégées, par exemple de mammifères marins, ou d'espèces menacées de disparition, de juvéniles trop petits pour être commercialisés ou d'autres espèces de poissons sans intérêt pour les pêcheurs, que ce soit sur le plan commercial ou sur celui des loisirs. Les espèces pêchées accidentellement sont en général rejetées, souvent mortes, en mer ou sur les côtes. Pour certaines espèces marines, telles les tortues de mer, une loi les protège. C'est pourquoi leur capture accessoire dans le cadre d'opérations de pêche industrielle, doit être ramenée à un niveau qui ne risque pas de compromettre leur survie. Prenons l'exemple des pêcheurs de crevettes aux États-Unis. Ils sont tenus d'équiper leurs filets de dispositifs d'exclusion des tortues, leur faisant perdre entre 5 % et 20 % de leurs crustacés. Quant aux mammifères marins, ils sont protégés par une loi spéciale qui fixe la capture accidentelle de ces animaux par les pêcheurs industriels à un niveau proche de zéro, indépendamment du degré d'extinction de cette population. Pour diminuer les prises accessoires diverses solutions sont testées ou en développement, telles que pingers (dispositifs sonores d'effarouchement des cétacés), système adaptables à certains chaluts aidant une espèce prisonnière du filet (cétacés ou tortues marines à s'en échapper. Ce système, mis au point aux États-Unis, a été étudié en fait non seulement pour exclure les tortues, mais aussi pour que toutes les prises accessoires de plus de 10 cm sortent indemnes des filets. Meilleure connaissance des comportement et déplacement des espèces non-cibles de manière à essayer d'éviter leurs zones de présence ou de migration. Pour l'OCDE (définition de 1997) les prises accessoires correspondent au total des espèces mortes lors d'une opération de pêche, non compris les espèces-cibles effectivement capturées. Image Wikipedia Une des espèces de tortues marines susceptibles d'être capturées par un filet de pêche. Notre Planète Info Wikipedia
  25. Je vais d'abord débuter cette série d'articles en commençant par le début... les différents types de pêche industriels et/ou semi-industriels et leurs conséquences. Type de pêcheMéthode Conséquences Sennes coulissantesfilet rectangulaire formant un cercle autour du banc de poissons. Un filin sert a refermer la poche.capture des poissons juvéniles et des mammifères marins comme les dauphins.Palangres ou palangrottesse pratique au mouillage avec une ligne et des hameçons.ennemis des oiseaux marins, tortues et poissons non visés.Filets maillantnappe rectangulaire très longue tendue vers le haut par des flotteurs et vers le bas par des lestes.capture des oiseaux de mer et piège pour de nombreux animaux lorsqu'ils sont abandonnés.ChalutsFilet en forme d'entonnoir traîné derrière un bateau, sur les fonds marins directement.matériel non sélectif qui capture une quantité considérable d'espèces non visées. Endommagent largement les fonds marins, milieu de vie des poissons. 1 - La senne, ou seine : est une technique de pêche très ancienne qui consiste à capturer les poissons à la surface en pleine eau en l'encerclant à l'aide d'un filet. Ce dernier est monté sur deux ralingues l'une garnie de flotteurs et l'autre d'un lest. Il est manœuvré par deux filins fixés aux extrémités servant au halage et au rabattage des poissons. Les Égyptiens utilisaient des sennes plus de 2 500 ans avant J.-C.. On distingue la senne tournante coulissante et la senne tournante non coulissante. Les senneurs capturent de nombreuses espèces de poissons (maquereau, thon, sardine, anchois, capelan...), et souvent en grande quantité. La senne tournante et coulissante serait une invention américaine du début du XIXe siècle. Elle serait inspirée d'une technique basque de coulisse utilisée dans les trainières basques du XVIIIe siècle. Ce coulissage représente une avancée importante en termes d'efficacité. La coulisse de la partie inférieure du filet permet de le fermer par le fond et de retenir la totalité des poissons. (mais en augmentant les prises accessoires de marsouins ou dauphins notamment. 2 - Palangrotte : La palangrotte est composée d'une ligne mère et de quatre ou cinq hameçons placés au bout de brassoles espacés entre eux d'environ un mètre. Les appâts sont descendus sur le fond à l'aide d'un lest, dès que le plomb placé en bout de palangrotte touche le fond on le remonte un peu pour tendre la ligne. Cette pêche se pratique à la main ou avec une canne courte. On peut, sur un même bateau, pêcher avec plusieurs palangrottes. En Méditerranée les poissons recherchés sont les girelles, les sarrans, les rascasse et les vieilles. La palangrotte est le mode de pêche préférentiel pour qui souhaite préparer une bouillabaisse. Sur le bas de ligne sont placées à intervalle régulier plusieurs potences armées d'hameçon de taille 8 à 12. 3 - Filet maillant de fond : Il est conçu pour piéger le poisson par la tête en le retenant prisonnier par les ouïes (s'il a une taille correspondant à la taille de la maille), par opposition aux filets dits «emmêlants» (ou « lâches») qui accrochent leurs prises par n'importe quelle aspérités (nageoires, épines, pinces, etc.). Le filet maillant de fond est posé sur le fond car son lestage est supérieur à sa flottabilité. Il est mis à l’eau depuis le navire en plusieurs sections de quelques kilomètres, jusqu'à une cinquantaine de kilomètres. Selon la profondeur de la mer à l'endroit où il est posé et selon la taille des mailles du filet, diverses espèces de poissons sont ciblées. Il s'agit d'une pêche artisanale largement pratiquée en Méditerranée, notamment en Italie ou en Grèce. Filet maillant dérivant : Le filet maillant dérivant est positionné en surface et n'est pas retenu par un ancrage. C'est un filet droit muni de flotteur sur sa partie supérieure qui dérive avec le courant. Il peut être constitué d’une ou de plusieurs nappes rectangulaires de filet, qui pendent verticalement dans l’eau grâce à un lest fixé dans le bas du filet. C'est une technique très ancienne utilisée pour pêcher le hareng, de nuit lorsqu'il remonte en surface. Avec l'industrialisation de la pêche, les filets devenus géants (longueurs de plus d'un kilomètre) ont contribué à l'augmentation de la pression de pêche à la surexploitation de certains stocks de poissons, mais aussi à une mortalité importante de cétacés, tortues capturées et asphyxiées dans ces filets...). Cette pêche est aujourd'hui en déclin, pour des raisons réglementaires et de rentabilité (les chalutiers sont devenus plus performants pour pêcher de gros tonnages). Ces filets peuvent se pendre dans les hélices et être des obstacles à la circulation des navires. 4 - Le chalut : est le filet trainé par le chalutier. Il a une forme caractéristique en entonnoir, prolongé à l'ouverture par des ailes pour en élargir la portée. Il peut être tracté par un seul ou par deux navires (on parle alors de chalutage en bœuf, expression évoquant les bœufs qui tiraient la charrue). Le chalut est trainé par des câbles d'acier appelés « funes ». Il est fermé à son extrémité (le «cul du chalut») par un cordage dit Raban de cul. Un système combiné de panneaux, de chaines (lest) et de lièges ou flotteurs plus techniques (dans le cas de la pêche dans les grands fonds) permet de maintenir béante son ouverture et d'en régler la forme et la profondeur. La dimension des mailles varie des ailes jusqu'au «cul de chalut». Elle a été règlementée pour mieux sauvegarder les juvéniles. Les indications du sondeur permettent de maintenir le filet entre la surface et le fond et de le positionner face à un banc de poissons grâce au sonar. Le sondeur sert à connaître la hauteur d'eau sous le bateau, la qualité des fonds et éventuellement à détecter les bancs de poissons. Il ne sert en aucun cas à maintenir le chalut à une certaine profondeur. Par contre, le sondeur de corde de dos, netsonde, permet de connaître la distance du chalut du fond et de la surface. À ce moment on agit sur la longueur de câbles (funes) filée afin d'ajuster le niveau du chalut par rapport à celui du banc de poissons. On peut également agir sur la vitesse du navire dans le même but. Le chalutier peut traîner son chalut entre deux eaux (chalutage pélagique) ou sur le fond (chalutage de fond). Le chalut pélagique : permet de pêcher les poissons de pleine eau. Les chaluts pélagiques sont surtout employés pour la capture des poissons « bleus » (sardines, anchois, maquereaux, thons). Les merlus et cabillauds sont des gadidés vivant plutôt sur les fonds, et donc capturés par des chaluts de fonds. Chalut de fond : Comme son nom l'indique, ce chalut est positionné à proximité du fond. Les espèces ciblés sont dites « benthiques » (par exemple : cabillaud, lieu noir, merlan, églefin...). Des chaluts spéciaux permettent depuis les années 1980 une pêche industrielle des poissons abyssaux : grenadiers (divers genres et espèces de poissons de la famille Coryphaenoides), empereurs, lingue bleue, lingue blanche, sabres (diverses espèces appartenant au genre Trichiurus). Le chalut-bœuf (Pair trawling pour les anglophones) est traîné par deux bateaux. La manœuvre en est plus délicate mais il permet d'avoir de très gros chaluts dont la gueule est bien plus largement ouverte. Les chalutiers embarquent alternativement les prises. Ils sont par exemple utilisés par les pêcheurs de la Turballe et de Saint-Jean-de-Luz en France ou dans les pays scandinaves. C'est le mode de pêche qui capture le plus de cétacés en Manche où il est utilisé pour la pêche au bar. Seul le Royaume-Uni a assuré un suivi indépendant, sur plusieurs années, des prises de cétacés par chalut en bœuf, démontrant un niveau des prises accessoires dépassant les seuils critiques pour le chalutage pélagique en bœuf en Manche. Lors de la saison 2003/2004, 169 dauphins communs ont ainsi été tués dans les chaluts (bœufs) anglais de cette zone (pour un total estimé de 439 dauphins pris pour tout le Royaume-Uni cette année là). La France assurant environ 5/6 de cette pêche, une extrapolation des taux de prises anglais donnerait un total d'environ 2600 animaux tués en un an en France. Sur ces bases, le gouvernement britannique a demandé en 2004 la fermeture de cette pêche (en mesures d'urgence de la PCE). Cette demande a été refusée par l'UE Ce chalutage est particulièrement efficace sur les espèces démersales. Dans les eaux, où le bruit d'un seul navire peut disperser les poissons, deux navires avançant de concert tendent à rabattre le poisson dans l'axe du filet, permettant des captures souvent considérablement supérieures à celles atteintes par le chalutage de fond. Le chalutage en bœuf ciblant COD au large de la côte de la Nouvelle-Angleterre ont rapporté en moyenne par navire de pêche, des captures de trois à six fois plus élevées qu'avec des chaluts simples. Bien sûr il y a d'autres méthodes de pêche, ancestrales ou artisanales, mais toutes n'ont pas les mêmes répercussions. Source : Notre Planète Info Wikipedia
×
×
  • Créer...