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BelleMuezza

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  1. Pour celles et ceux qui ont commandé ce T-shirt à Jears (Priez pour le Japon) et qui ne l'ont pas encore reçu, soyez patient(e). JEARS a dû faire face à des difficultés imprévues dans la livraison et la réception de la marchandise. Maintenant tout est réglé et toutes les commandes ont été envoyées (livrées). Si vous n'avez pas encore commandé le vôtre, sachez que votre soutien est important, vous pouvez visiter la boutique Cliquez ICI et choisir votre modèle, tous les articles sont de très grande qualité et vous donneront entière satisfaction. Les bénéfices de la vente sont reversés pour continuer notre combat pour les animaux sinistrés et tous les autres. JEARS vous remercie de votre soutien Source JEARS 06/07/2011
  2. L'OMC se prononce contre les limites imposées aux exportations chinoises de métaux rares L'Organisation mondiale du commerce a jugé que les contrôles sur les exportations de métaux rares et autres ressources minérales décidés par la Chine contrevenaient aux règlements de l'OMC. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont déposé une plainte auprès de l'OMC en 2009 accusant la Chine d'imposer de manière déloyale des quotas et des tarifs douaniers sur certains minéraux. La plainte nommait spécifiquement le manganèse, la bauxite, le zinc et le magnésium. La Chine a dès le début argüé que ses contrôles sur les exportations étaient nécessaires pour protéger des ressources naturelles limitées. Un panel de l'OMC a rejeté mardi les arguments de Pékin dans un rapport. Il explique que les restrictions ne sont pas conformes aux règlements de l'OMC. Le représentant au Commerce américain Ron Kirk a salué la décision dans une déclaration publiée le même jour. Il l'a qualifiée de victoire importante pour les fabricants et les travailleurs des Etats-Unis et du reste du monde. Un responsable du gouvernement japonais s'est également réjoui de la décision de l'OMC. NHK 06/07/2011
  3. Terres et métaux rares sous le contrôle de la Chine ? Les métaux rares sont des éléments indispensables pour la fabrication des automobiles et des téléphones portables. Le platine, le lithium et le manganèse en font partie. La Chine est un des principaux producteurs mondiaux de ces métaux. Ce pays est également responsable de plus de 90 pour cent de la production mondiale des éléments appelés terres rares, qui sont essentiels à la fabrication de dispositifs de haute technologie comme les véhicules hybrides. La Chine a réduit de manière importante la quantité de terres rares qu'elle exporte et augmenté les tarifs douaniers afférents depuis l'an dernier. Cette décision de Pékin a déclenché une hausse des prix des terres rares, et l'inquiétude monte concernant un possible ralentissement de la production d'un large éventail de matériels de haute technologie. NHK 06/07/2011
  4. Pressions croissantes pour obtenir la démission de Naoto Kan Le premier ministre japonais Naoto Kan fait face à des pressions croissantes au lendemain de la démission de M. Matsumoto, son ministre de la Reconstruction. Mardi, Ryu Matsumoto a renoncé à ses fonctions après avoir été critiqué pour des remarques jugées offensantes à l'égard des gouverneurs des préfectures frappées par le séisme et le tsunami du 11 mars. Naoto Kan a réaffirmé son intention d'affermir la cohésion de son Cabinet et d'améliorer sa gestion des mesures de reconstruction. Ce mercredi devant la commission budgétaire de la Chambre basse, les partis de l'opposition entendent clarifier la responsabilité du premier ministre dans la nomination de M. Matsumoto. Ils affirment que le refus du premier ministre de quitter ses fonctions contrecarre les efforts de reconstruction, ajoutant qu'ils réclameront sa démission immédiate. Par ailleurs, au sein même du Parti démocrate, la formation au pouvoir, certains membres critiquent ouvertement M. Kan pour sa façon de gérer la démission du ministre Ryu Matsumoto. nhk 06/07/2011
  5. Les tests de résistance du Japon s'aligneront sur ceux de l'Union européenne Les tests de résistance à effectuer sur les réacteurs nucléaires du Japon ont été introduits par l'Union européenne peu après l'accident de la centrale de Fukushima. Selon l'Agence japonaise de sûreté industrielle et nucléaire, ces essais ont pour but de déterminer dans quelle mesure les installations nucléaires sont capables de résister notamment à des séismes et des tsunamis. Les tests comportent des simulations de séisme et de tsunami dont l'intensité est progressivement augmentée afin de vérifier leurs effets sur les installations et leurs fonctions. L'objectif est d'identifier les points faibles et de définir les contremesures à prendre pour éviter une nouvelle catastrophe nucléaire. En Europe, les tests ont commencé en juin sur tous les 143 réacteurs en opération dans les 27 pays de l'Union. Les évaluations devraient être achevées en avril 2012. A une réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le mois dernier à Vienne, les ministres de l'AIEA ont estimé que les mêmes tests doivent être effectués sur tous les réacteurs construits dans le monde. nhk 06/07/2011
  6. Les tests de résistance du Japon s'aligneront sur ceux de l'Union européenne Les tests de résistance à effectuer sur les réacteurs nucléaires du Japon ont été introduits par l'Union européenne peu après l'accident de la centrale de Fukushima. Selon l'Agence japonaise de sûreté industrielle et nucléaire, ces essais ont pour but de déterminer dans quelle mesure les installations nucléaires sont capables de résister notamment à des séismes et des tsunamis. Les tests comportent des simulations de séisme et de tsunami dont l'intensité est progressivement augmentée afin de vérifier leurs effets sur les installations et leurs fonctions. L'objectif est d'identifier les points faibles et de définir les contremesures à prendre pour éviter une nouvelle catastrophe nucléaire. En Europe, les tests ont commencé en juin sur tous les 143 réacteurs en opération dans les 27 pays de l'Union. Les évaluations devraient être achevées en avril 2012. A une réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le mois dernier à Vienne, les ministres de l'AIEA ont estimé que les mêmes tests doivent être effectués sur tous les réacteurs construits dans le monde. NHK 06/07/2011
  7. Enquête : 55 pour cent des entreprises pourront réduire de 15 pour cent leur consommation d'électricité Environ la moitié des compagnies interrogées dans le cadre d'une enquête récente ne peuvent pas atteindre les objectifs d'économies d'énergie fixés par le gouvernement japonais pour prévenir les pénuries d'électricité cet été. L'institut de recherche privé Teikoku Databank a mené cette enquête à la fin du mois dernier. Il a recueilli les réponses d'environ 4900 compagnies utilisant les services de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, et d'une autre compagnie d'électricité dans la région du nord-est dévastée par la catastrophe du 11 mars. Le gouvernement demande aux entreprises et aux particuliers de réduire leur consommation d'énergie de 15 pour cent par rapport au pic de demande de l'an dernier. 55 pour cent ont répondu qu'elles réduiraient leur consommation d'électricité de 15 pour cent ou plus. 19 pour cent ont indiqué qu'elles ne seraient pas capables d'atteindre cet objectif. Une grande partie de ces dernières sont des PME dans les secteurs manufacturier et du commerce de détail. NHK 06/07/2011
  8. Le Japon va procéder à des tests de résistance supplémentaires sur ses réacteurs nucléaires Le ministre japonais de l'Industrie, Banri Kaieda, a indiqué que son ministère va procéder à des tests de résistance dans les centrales nucléaires afin de garantir leur sécurité aux yeux des résidents locaux. Rencontrant la presse ce mercredi, M. Kaieda a précisé que ces tests supplémentaires seront effectués pour alléger les inquiétudes exprimées par les résidents vivant autour des centrales qui n'ont pas encore été remises en service après les inspections de routine. M. Kaieda a expliqué que les tests tiendront compte de l'expérience acquise par l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, et que les essais en question devraient commencer prochainement. Tous les réacteurs des centrales subiront les essais, a ajouté M. Kaieda, en accordant la priorité à ceux pour lesquels les inspections de routine sont déjà terminées. L'objectif du ministère est d'accélérer la réalisation de ces opérations, a encore souligné M. Kaieda. Les municipalités ont le droit de s'opposer à la remise en service des centrales nucléaires dans leur région jusqu'à ce que les détails des tests soient publiés. Mais des retards pourraient affecter l'alimentation en électricité au cours des mois d'été. nhk 06/07/2011
  9. Assemblage des structures destinées à couvrir trois réacteurs à Fukushima Des sections des structures destinées à contenir les matières radioactives libérées par les réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima commencent à arriver sur le site. Des bâches seront attachées sur les structures métalliques qui recouvriront les réacteurs 1, 3 et 4. Des piliers, des poutres et d'autres éléments sont actuellement préassemblés dans un port, situé à 50 km de la centrale. Les bases en béton seront amenées sur place ce mercredi, tandis que d'autres sections y arriveront d'ici la mi-juillet. Tepco, l'opérateur de la centrale, espère que les travaux d'assemblage des structures seront terminés avant la fin septembre en utilisant une grue dont la flèche mesure 140 mètres de long. Ce mois-ci, Tepco va évaluer les quantités de radiations libérées par les réacteurs. Ces chiffres serviront de référence pour calculer l'efficacité des bâches lorsqu'elles seront installées au-dessus des réacteurs. nhk 06/07/2011
  10. A Fukushima, le circuit de refroidissement des réacteurs fonctionne à 80 pour cent de sa capacité Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, annonce que son système de recyclage de l'eau fortement radioactive à la centrale Fukushima Dai-ichi fonctionne à 80 pour cent de sa capacité, soit légèrement en deçà des prévisions. L'entreprise envisage de stabiliser le fonctionnement autour de 80 pour cent, plutôt que de le porter à 90 pour cent, comme programmé initialement. Les opérations de décontamination et de réinjection de l'eau pour refroidir les réacteurs endommagés ont commencé le 27 juin. Mais les travaux ont été interrompus trois fois la semaine dernière, en partie à cause d'erreurs humaines. Au début, le filtrage des eaux usées se situait à 55 pour cent de la capacité. Tepco doit maintenant stabiliser le circuit de refroidissement pour reprendre le contrôle des réacteurs endommagés. nhk 06/07/2011
  11. SOS appel à propositions Le premier SOS appel à propositions est maintenant ouvert, acceptant les espèces menacées et subventions d'Action rapide. Date limite des candidatures est le 12 août 2011. SOS (sauver nos espèces) est une coalition mondiale initiée par les trois fondateurs partenaires UICN, FEM et la Banque mondiale pour construire un fond de conservation des espèces plus important, appuie des projets de conservation sur le terrain dans le monde entier. Les Subventions seront attribuées conformément aux orientations stratégiques identifiées en consultation avec le programme sur les espèces et la Commission de survie des espèces de l'UICN. Les orientations stratégiques de SOS actuellement ouvert pour les subventions d'espèces menacées sont : - Amphibiens menacées - Oiseaux en voie de disparition - Mammifères africains et asiatiques menacés La date limite pour les demandes de subventions pour les espèces menacées est le 12 août 2011 à 17 h 30 (heure d'Europe centrale) , mais les candidats sont encouragés à soumettre leurs dossier avant cette échéance. PLUS d'informations ICI
  12. Selon les objectifs fixés lors de sa première session, en novembre 1971, c'est développer les bases scientifiques de l’utilisation rationnelle et de la conservation des ressources de la biosphère pour améliorer la relation globale entre l’homme et l’environnement ; pour prévoir les conséquences des actions d’aujourd’hui sur le monde de demain et ainsi accroître les capacités humaines à gérer efficacement les ressources naturelles de la biosphère. Conçu en 1968, le programme MAB a été lancé à la Conférence générale de l’UNESCO en 1970. Il couvre un large spectre d’écosystèmes : terrestres, aquatiques, des régions polaires aux régions tropicales. Il n’était pas limité dans le temps. Pour atteindre cet objectif, le Conseil du MAB a créé treize (plus tard quatorze) thèmes ou projets internationaux, certains traitant des interactions entre l’homme et différents types d’écosystèmes (forêts, pâturages, etc..) ou entités géographiques (i.e. montagnes, îles, villes) ; d’autres s’intéressant à des processus ou impacts plus globaux (perception de l’environnement, les effets des pesticides, les travaux d’ingénierie, les polluants…). Comment sont financées les activités du MAB ? Le financement des activités du MAB provient principalement de source nationale, appuyé par une action catalytique de l’UNESCO, les agences bilatérales, les organisations internationales et le secteur privé. En terme de structures, les principaux organes sont les Comités nationaux du MAB qui ont été établis dans plus d’une centaine de pays. Les orientations et priorités du programme sont du domaine du Conseil international de coordination du MAB (CIC du MAB), constitué des représentants scientifiques et diplomatique des 34 États membres, qui se réunissent au moins une fois tous les deux ans (dernièrement, chaque année). Le réseau mondial des réserves : (pages en anglais) Afrique États arabes L'Asie et le Pacifique L'Europe et l'Amérique du Nord L'Amérique latine et les Caraïbes Liste des réserves de biosphère transfrontières(pdf) Liste de biosphère réserves qui sont entièrement ou partiellement de Ramsar humides (pdf) Ramsar = zones humides d'importance internationales. C'est le nom d'une convention ! Liste de biosphère réserves qui sont entièrement ou partiellement des sites du patrimoine mondial (pdf) Les informations devraient être prochainement disponibles en français. En attendant, le fait que ce soit en anglais, n'empêche pas de prendre connaissance de ce document... Les lieux sont facilement compréhensibles. On peut également faire une recherche secondaire si on veut mieux visualiser l'endroit en tapant le nom ou groupe de mots dans la barre de recherche.... Source : UNESCO
  13. 18 nouvelles réserves de biosphère sont ajoutées au réseau MAB de l’UNESCO Le Conseil international de coordination du Programme MAB (Man and the Biosphere), réuni à Dresde (Allemagne) du 28 juin au 1er juillet, a étendu une réserve de biosphère existante et ajouté 18 nouvelles réserves au Réseau mondial de réserves de biosphère. Ces ajouts et extensions portent à 580 le nombre de réserves de biosphère du MAB réparties dans 114 pays. Cette année, des réserves de biosphère ont été inscrites pour la première fois en Lituanie, aux Maldives, à Saint-Kitts-et-Nevis et au Togo. Pour sa part, l’Australie a décidé de retirer l’île Macquarie du Réseau mondial de réserves de biosphère car cette dernière ne compte aucun habitant alors qu’il s’agit d’un critère du réseau mondial depuis 1995. Les nouvelles réserves désignées sont : Le Lac Bras d’or (Canada) est une vaste étendue d’eau salée qui occupe le centre de l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Ecosse. Cette « mer intérieure » communique avec l’océan Atlantique par trois chenaux. La nomination a été préparée lors d’un processus qui a étroitement associé les représentants des Premières Nations, les agences gouvernementales provinciales et fédérales, des citoyens et des universitaires. Les parties prenantes travaillent ensemble dans le cadre de l’Association de la réserve de biosphère du lac Bras d’Or, créée en 2005. Cela a permis de développer un plan global de gestion du lac. Plus de 14 000 personnes vivent dans cette zone et ont lancé plusieurs initiatives qui créent de nouveaux emplois, encouragent la création d’entreprises et développent des solutions concrètes en vue d’un développement durable. La montagne Mao’er (Chine) propose un paysage de montagne particulièrement spectaculaire, avec des sommets dépassant les 2 000 m. On y trouve des forêts de bambous, de conifères et de feuillus qui offrent un habitat à deux rares espèces endémiques de grenouille et de salamandre (Hynobius Mao’er Mountainensis et Rana Mao’er Mountainensis). La réserve de biosphère est habitée par des Chinois Han et par plusieurs minorités (notamment Miao, Yao, Zhuang, Dong, Yi et Hui) qui confèrent à la région une riche diversité culturelle. Grâce à un projet financé par le Fonds pour l’environnement mondial (GEF), la protection de l’environnement et des activités économiques durables, dont l’éco-tourisme, ont été développées dans la zone. Le Corridor biologique Nevados de Chillan – Laguna del Laja (Chili) se situe dans la partie nord de la Patagonie, au Chili central. C’est une des régions du monde qui enregistrent la plus grande biodiversité. Elle compte aussi un grand nombre d’espèces endémiques. Le corridor relie trois zones centrales. Le Songor (Ghana) couvre 51 113 ha dans la zone côtière du sud du pays. Il s’agit d’une combinaison unique d’écosystèmes marin, estuarien, d’eau douce et d’eau saumâtre, avec des mangroves, des îles et des lambeaux de forêts protégées par les communautés. Certaines portions de l’écosystème marin servent de lieux de nidification pour les poissons, tortues et oiseaux migrateurs. Les principales sources de subsistance des communautés du site et des alentours sont l’agriculture de subsistance, la pêche et la collecte du sel. L’établissement principal, Ada Foah, est connu pour son activité touristique mais le potentiel reste encore largement inexploité. La possibilité de développer dans la zone des secteurs de tourisme culturel et d’écotourisme pourrait faire du site un modèle de développement durable. Le Mujib (Jordanie) appartient au bassin de la Mer Morte et au paysage de la vallée du Jourdain. Situé sur les berges orientales de la Mer Morte, ce paysage impressionnant comprend le point le plus bas de la surface terrestre (420 m sous le niveau de la mer). Les activités humaines ont joué un certain rôle et modelé beaucoup des habitats de la réserve. Il s’agit d’activités agricoles, de pêche et chasse, de ramassage de bois de chauffage, de collecte de plantes et herbes médicinales, mais on trouve aussi des pâturages, des carrières dans des parties restreintes à la frontière de la réserve et des établissements humains de petite taille. On répertorie dans la zone plus de 90 espèces de plantes rares au niveau national, une espèce endémique de poisson et 24 espèces de mammifères importants du point de vue de la conservation au plan national, régional ou mondial. Zuvintas (Lituanie) se situe dans la partie sud des basses terres lituaniennes. D’une superficie de près de 59 000 ha, le site comprend des lacs, des marais, des tourbières et des pinèdes. Cette grande variété d’habitats et de végétation se traduit par une riche biodiversité. La Réserve de biosphère occupera une catégorie à part dans la législation nationale de protection. Les principales activités humaines sont l’agriculture, la sylviculture, la pêche et, depuis peu, le tourisme et l’éco-agriculture. Quelque 11 000 personnes – petits ou grands propriétaires - vivent dans la zone. L’Atoll Baa (Maldives) héberge dans ses nombreux récifs une biodiversité d’intérêt mondial et illustre une longue histoire d’interactions entre l’homme et son environnement. Le site, qui couvre environ 139 700 ha de zones marines et côtières, est représentatif de la richesse des Maldives en animaux coralliens, avec des coraux durs et mous, des espèces de poissons associées aux récifs, des tortues marines, des raies mantas et des requins baleines. Habitée par 12 170 résidents, la réserve reçoit 350 000 touristes par an. En tant que projet GEF, le site est prometteur pour illustrer aux Maldives et dans la région un développement durable reposant sur une économie verte. L’Archipel Berlengas (Portugal) comprend les Berlengas, un groupe de petites îles et îlots, ainsi que la ville de Peniche sur le continent. L’archipel est régulièrement visité par des touristes, des pêcheurs et des scientifiques qui transitent par Peniche vers ces emplacements exceptionnels du point de vue de la géophysique et de l’écologie. Des habitants de Peniche participent à la gestion de la réserve de biosphère afin de promouvoir le développement durable et la conservation des îles. La plaine inondable Volga-Akhtuba (Fédération de Russie) représente un écosystème unique, situé dans la vallée de la Volga. La Volga-Akhtuba est une mosaïque de paysages allant de prairies inondables, permettant de hauts rendements agricoles, à des frayères, des chênaies et des zones humides d’importance internationale. Habité en permanence par près de 45 000 personnes, l’endroit a un important patrimoine historique et culturel. Les principales activités sont l’agriculture, la pêche, le tourisme et l’usage récréatif. L’importance de St. Mary’s (Saint-Kitts-et-Nevis) tient à sa biodiversité particulièrement riche. La réserve englobe des forêts humides, des mangroves et des récifs coralliens, mais aussi le Parc national de la forteresse de Brimstone Hill, site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial pour son importance historique, culturelle et architecturale. Il s’agit d’une des premières réserves de biosphère situées dans les petites îles des Caraïbes et elle peut constituer un exemple du fait de l’importante participation locale à la préservation de cette mosaïque exceptionnelle de paysages culturels et naturels. La réserve de l’Archipel Blekinge (Suède) comprend l’essentiel des zones côtières et des archipels de Blekinge, au sud-est de la Suède. Sur ses plus de 200 000 ha, la réserve offre des paysages de côtes granitiques et toute une variété d’îles et d’îlots. L’endroit a un riche patrimoine naturel et culturel et la population locale est fermement décidée à maintenir le dynamisme économique et social de la région par le biais d’un entreprenariat innovant et du développement de technologies favorables à l’environnement et aux économies d’énergie. Une recherche conjointe sur l’utilisation durable des ressources côtières est menée par des municipalités et des universités. Le Paysage de la rivière Nedre Dalälven (Suède) s’étend sur 308 000 ha, mariant zones humides, rivières, lacs, plaines inondables et forêts. On y trouve notamment le lac Hovran et la baie Färnebofjärden, un site Ramsar. La région a une grande biodiversité et la rivière marque une nette frontière du point de vue de la faune et de la flore entre les parties sud et nord de l’Europe du Nord. L’agriculture et la sylviculture ont évolué suite aux changements dans la sidérurgie. Plus de 100 projets pour le développement durable témoignent du grand dynamisme de la région. La réserve de biosphère bénéficie d’un système de gouvernance hautement participatif ainsi que de nombreux partenariats avec des universités et centres de recherche axés sur le suivi environnemental. Oti-Keran / Oti-Mandouri (Togo). Située dans la partie nord du pays, la réserve de biosphère inclut le Parc national Keran et la réserve de faune de l’Oti-Mandouri, soit 179 000 ha comptant 16 710 habitants. Il s’agit d’une zone clé établissant une continuité entre Oti-Keran et l’ensemble WAP – W (Niger), Arly (Burkina-Faso) et Parc national du Pendjari (Bénin) – et représentant un corridor migratoire transfrontalier pour les éléphants et d’autres gros mammifères comme les buffles. La réserve de biosphère Oti-Keran / Oti-Mandouri offre de nombreux écosystèmes : zones arbustives, savanes, galeries forestières, prairies. Les communautés ont été impliquées dans le processus de création et de gestion de la réserve de biosphère, notamment en ce qui concerne la surveillance. Une recherche centrée sur la dynamique de l’écosystème et l’évolution de la biodiversité, ainsi que sur des questions socioculturelles est menée en collaboration avec des universités nationales et internationales. Roztochya (Ukraine) s’étend sur 74 800 ha consacrés à l’agriculture, l’élevage et la pisciculture. Situé sur la frange nord-ouest du Podillya Upland, à 20 km de la ville de Lviv, le site attire des vacanciers avec ses sanatoriums. Des plans prévoient le développement de l’économie et du tourisme dans la région. Une coopération avec la Pologne existe déjà et se poursuivra. Bura’a (Yemen) doit son nom au massif granitique Jabal Bura’a qui domine la région. S’échelonnant de 200 à 2 200 m, le Bura’a est une zone montagneuse très accidentée avec plusieurs vallées très encaissées qui sont riches en espèces de plantes endémiques rares et vulnérables. Le site héberge aussi une faune diverse, notamment un grand nombre d’espèces d’oiseaux et plusieurs reptiles (tortues d’eau douce et lézard monitor du Yémen). Les systèmes traditionnels agro-forestiers ont toujours cours et représentent une importante source de revenus pour les communautés locales. La Réserve de biosphère de Santana Madeira (Portugal) est située dans l’archipel de Madère. Il s’agit de la première réserve dans cet archipel. Même si des activités touristiques y sont développées, l’agriculture domine largement dans la communauté vivant sur le site. La réserve abrite une faune et une flore riches qui présentent un taux élevé d’espèces endémiques. Avec ses écosystèmes marins et côtiers, sa végétation d’altitude et ses forêts de laurier, la Réserve est représentative des principales unités biologiques présentes sur l’île. L’archipel de Madère fait partie de la Macaronésie, qui comprend notamment les îles Canaries et les Açores, qui comptent plusieurs réserves de biosphère insulaires. Ramot Menashe (Israël) comprend un ensemble de systèmes écologiques représentant la version méditerranéenne de l’écosystème global de type « forêts sclérophylles à feuilles persistantes, bois et broussailles ». Couvrant 17000 ha, le site, géré par le Conseil régional de Megiddo, a été créé après un long processus de consultation innovant impliquant 13 exploitations agricoles et 10 000 habitants. Il englobe le site de Megiddo, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial et entretient une coopération régulière avec la Réserve de biosphère du Mont carmel. La réserve de biosphère apparaît comme un site pilote en matière de développement durable et pourrait être imité par d’autres réserves situées dans des zones arides. Parmi les pratiques durables, on peut citer notamment l’utilisation d’un système d’irrigation goutte-à-goutte fonctionnant à partir des eaux usées retraitées provenant des exploitations agricoles de la Réserve de biosphère ou encore le maintien des écosystèmes « batha » et de revenus de subsistance tirés de l’activité pastorale. Trifinio Fraternidad (El Salvador/Guatemala/Honduras) est la première Réserve de biosphère trinationale d’Amérique centrale. Elle est considérée comme une contribution majeure à la mise en place d’un Couloir biologique mésoaméricain. Située dans la partie centrale de la région, elle présente un nombre élevé d’espèces endémiques vivant dans les forêts tropicales humides. Elle présente des zones centrales à cheval sur les trois pays, ce qui permet de protéger de larges parts de la forêt tropicale par-delà les frontières. Le fleuve Lempa, qui traverse les trois pays avant de se jeter dans l’océan Pacifique, y prend sa source. Trois millions de personnes tirent directement leur subsistance du fleuve. La gestion de cette Réserve est coordonnée par le Plan Trifinio, une agence de coopération interétatique qui se trouve sous la supervision directe des vice-présidents des trois pays concernés. Extensions ou changements de délimitation de réserves de biosphère Cat Tien (Viet Nam) est le nouveau nom de l’ancienne réserve de biosphère Dong Nai, inscrite en 2001. Deux nouvelles zones centrales ont été ajoutées, ce qui porte la surface totale de la réserve à 966 563 ha. L’extension vise à répondre aux défis posés par les demandes liées au développement socio-économique. Sous la direction du Comité populaire de la province de Dong Nai, une collaboration accrue entre les différents acteurs devrait aider à renforcer la coordination et les processus de gestion pour l’ensemble de la réserve en réconciliant une conservation pluri-objectif et les objectifs de développement. Depuis 40 ans, le Programme MAB est pionnier dans son approche scientifique du développement durable. Les réserves de biosphère sont des lieux reconnus par le MAB où les communautés locales sont étroitement associées à la gouvernance, gestion, recherche, éducation, formation et au suivi, en vue à la fois du développement socio-économique et de la conservation de la biodiversité. Ce sont aussi des sites d’expérimentation et d’enseignement du développement durable. UNESCO 30/06/2011
  14. Le suspense va durer jusqu’à la réunion du jury (4-8 juillet) Le jury des Prix d’alphabétisation UNESCO tiendra sa réunion annuelle au Siège de l’UNESCO du 4 au 8 juillet. Les cinq experts indépendants évalueront les nominations et transmettront leurs recommandations sur les lauréats à la Directrice générale de l’UNESCO peu après s’être mis d’accord sur une proposition finale. Les lauréats seront annoncés fin Juillet. La cérémonie annuelle de remise des prix aura lieu pour la première fois à New Delhi le 8 septembre 2011, lors de la Journée internationale de l’alphabétisation. Venus de différentes régions et représentant les deux sexes, les membres du jury sont nommés par la Directrice générale de l’UNESCO pour une période de trois ans, renouvelable une fois. Les membres actuels du jury sont : Zhou Nanzhao (Chine); Norbert Nikiema (Burkina Faso); Sylvia Schmelkes (Mexique); Abdelwahid A. Yousif (Soudan) et Shinil Kim (Corée). Source : Unesco
  15. L'UNESCO se préoccupe également de l'homme, de l'homme et de son environnement (biosphère), de l'éducation, notamment des filles mais aussi des femmes dans certains pays, la paix à travers le sport, l'enseignement. Ce sont aussi des actions pour soutenir des éléments culturels comme les livres, la démocratie, l'économie verte... etc... C'est peut-être l'une des entités internationales que je trouve la plus utile pour le bénéfice de tous... Cet organisme a, à mon sens, été bien pensé et son travail d'aide à la préservation de tout ce qui fait notre monde permet d'alerter l'opinion lorsque c'est nécessaire ou d'appeler l'attention du plus grand nombre sur certaines vérités qui parfois dérangent.
  16. Le Comité du patrimoine mondial a inscrit au total 25 sites sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, dont 3 naturels, 21 culturels et 1 mixte. Un site a été retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril et deux sites ont été ajoutés à cette liste. La Liste du patrimoine mondial compte désormais 936 sites : 183 sites naturels ; 725 sites culturels et 28 sites mixtes. 3 sites naturels : la Côte de Ningaloo (Australie) les Iles d’Ogasawara (Japon) le Réseau des lacs du Kenya dans la vallée du Grand Rift (Kenya) + Extension : Les Forêts primaires de hêtres des Carpates et les Forêts anciennes de hêtres d’Allemagne (Slovaquie, Ukraine, Allemagne). 1 site mixte (naturel et culturel) : la Zone protégée du Wadi Rum (Jordanie) 21 sites culturels : l’Usine Fagus à Alfeld (Allemagne) le Centre historique de Bridgetown et sa garnison (Barbade) le Paysage culturel du lac de l’Ouest de Hangzhou (Chine) le Paysage culturel du café de Colombie (Colombie) le Jardin persan (Iran) les Sites culturels d’Al Aïn : Hafit, Hili, Bidaa Bint Saud et les oasis (Emirats Arabes Unis) le Paysage culturel de la Serra de Tramuntana (Espagne) le Paysage culturel du pays Konso (Ethiopie) les Causses et Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen (France) les Lombards en Italie, lieux de pouvoir (568-774 après J.C.) (Italie) Hiraizumi - Temples, jardins et sites archéologiques représentant la Terre pure bouddhiste (Japon) le Fort Jésus à Mombasa (Kenya) les Ensembles pétroglyphiques de l’Altaï mongolien (Mongolie) la cathédrale de León (Nicaragua) les Villages antiques du Nord de la Syrie (République arabe syrienne) les Sites archéologiques de l’île de Méroé (Soudan) les Sites palafittiques autour des Alpes (Suisse, Allemagne, Autriche, France, Italie, Slovénie) le Delta du Saloum (Sénégal) Mosquée Selimiye et son ensemble social (Turquie) la Résidence des métropolites de Bucovine et de Dalmatie (Ukraine) la Citadelle de la dynastie Hô (Viet Nam) Ajouts sur la Liste du patrimoine mondial en péril : la réserve de biosphère de Río Plátano (Honduras) le Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (Indonésie) Retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril : Le sanctuaire de faune de Manas UNESCO 28/06/2011
  17. L'UE exige des tests de radiations sur les aliments provenant de Shizuoka L'Union européenne va exiger que les denrées alimentaires et les produits agricoles en provenance de la préfecture de Shizuoka au Japon soient inspectés pour garantir qu'ils ne contiennent pas de substances radioactives avant leur expédition vers les nations de l'Europe. L'Union européenne a pris cette décision lundi après avoir découvert récemment en France que des feuilles de thé provenant de Shizuoka contenaient des substances radioactives supérieures à la limite légale. Le gouvernement japonais a, lui aussi, découvert des feuilles de thé contaminées dans la préfecture de Shizuoka, rappellent les responsables européens. L'Union européenne signale par ailleurs avoir levé ses restrictions sur les importations de produits alimentaires des préfectures de Niigata et de Yamagata, après avoir confirmé leur sécurité en examinant quelque 550 échantillons. A l'heure actuelle, les Vingt-Sept exigent des tests de radiations sur les aliments importés de Tokyo, Shizuoka et 10 autres préfectures. Ces restrictions ont été imposées au lendemain de l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima, provoqué par le séisme et le tsunami du 11 mars. NHK 05/07/2011
  18. Rencontre entre le patron du Keidanren et les dirigeants d'Areva Le président du Keidanden, la fédération du patronat japonais, a sollicité la coopération continue d'Areva, le plus grand constructeur mondial de centrales nucléaires. Lundi à Paris, Hiromasa Yonekura, le président du Keidanren, a rencontré Dominique Mockly, le vice-président d'Areva. Rappelons que cette firme française avait proposé son aide pour trouver des solutions après l'accident de la centrale de Fukushima. M. Yonekura a exprimé sa gratitude pour la technologie fournie par Areva afin de décontaminer l'eau des réacteurs de la centrale de Fukushima. Pour M. Yonekura, il est indispensable de revoir sans tarder les normes de sûreté et de mettre en place les meilleures mesures possibles pour les appliquer. Le dirigeant du patronat japonais a estimé que l'amélioration de la sûreté dans les centrales nucléaires est essentielle pour garantir la production future d'électricité à partir de l'atome. A ceci, M. Mockly a répondu qu'en Europe aussi le secteur nucléaire fait face à des contestations depuis l'accident de Fukushima. Pour regagner la confiance du public, le secteur nucléaire se doit d'être plus transparent et de dévoiler un maximum d'informations, a conclu le dirigeant français. NHK 05/07/2011
  19. Le gouvernement envisage d'effectuer des contrôles de radioactivité détaillés Le gouvernement japonais va effectuer une étude détaillée des niveaux de radiation à Fukushima et utiliser les données pour réexaminer les ordres et conseils d'évacuation. Lors d'une réunion qui s'est tenue hier lundi, le gouvernement a décidé de prendre en charge tous les contrôles de radioactivité effectués séparément par les ministères, les municipalités et l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Toutes les données seront compilées par le ministère de l'Education et des Sciences, et publiées sur un site web dédié. Une étude plus détaillée commencera fin juillet et les mesures seront effectuées tous les 2 km carrés à l'intérieur de la zone d'exclusion et dans d'autres zones pour lesquelles des conseils d'évacuation ont été émis. La priorité sera donnée aux écoles et aux rues fréquentées par les enfants. Le gouvernement envisage de compiler une banque de données d'ici la fin août, avant la rentrée des classes. NHK 05/07/2011
  20. Le gouvernement approuve un deuxième budget supplémentaire pour l'année fiscale 2011 Le gouvernement japonais a approuvé l'ébauche d'un deuxième budget supplémentaire pour l'année fiscale 2011, pour financer la relance après la catastrophe du 11 mars. Le budget supplémentaire représente près de 2 mille milliards de yens, soit environ 25 milliards de dollars. Environ 3,4 milliards de dollars seront débloqués pour aider la préfecture de Fukushima à effectuer pour tous les habitants des contrôles de santé, motivés par l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. 970 millions de dollars aideront les personnes des zones affectées par la catastrophe qui ont dû emprunter, en plus des prêts déjà accordés. Le gouvernement couvrira en partie le paiement des intérêts dus. Enfin, 3,8 milliards de dollars seront affectés à l'aide à la reconstruction de logements pour les survivants. Le budget supplémentaire permettra au gouvernement d'émettre jusqu'à 25 milliards de dollars en bons du Trésor spéciaux pour financer un organisme soutenu par l'Etat qui prêtera des fonds à la Compagnie d'électricité de Tokyo. Ceci dans le but d'aider l'opérateur de la centrale à verser des dédommagements aux personnes affectées par l'accident nucléaire. Le deuxième budget supplémentaire est considéré comme un arrangement préliminaire à l'établissement d'un budget à grande échelle pour la reconstruction. NHK 05/07/2011
  21. Edano : la démission de Matsumoto ne provoquera pas le départ du premier ministre Kan Le porte-parole du gouvernement japonais a rejeté l'idée que la démission de M. Matsumoto puisse forcer le premier ministre Naoto Kan à quitter son poste plus tôt que prévu. Le secrétaire général du gouvernement Yukio Edano a déclaré à la presse mardi qu'aussi bien lui que M. Kan avaient été surpris par la demande du ministre de démissionner et s'étaient efforcés de le persuader de revenir sur sa décision. M. Edano a ajouté que M. Kan souhaite nommer rapidement son successeur et que le gouvernement fera de son mieux pour minimiser l'impact de sa démission sur la reconstruction. M. Edano a rejeté les demandes de l'opposition pour la démission immédiate de M. Kan. Il a souligné que son gouvernement devait compiler sa politique de reconstruction fondamentale sans perdre de temps. NHK 5/07/2011
  22. Les survivants accueillent favorablement la démission de Matsumoto Les habitants des zones affectées par la catastrophe ont salué la démission du ministre de la Reconstruction, Ryu Matsumoto. Un homme de 80 ans qui a survécu au tsunami du 11 mars, à Kamaishi, dans la préfecture d'Iwate, a déclaré qu'il était naturel que M. Matsumoto démissionne, car il semblait traiter les survivants avec dédain. Il a ajouté que le premier ministre Naoto Kan devrait aussi être blâmé pour avoir nommé M. Matsumoto. Une femme âgée a exprimé le souhait que le gouvernement nomme rapidement un successeur pour lancer la reconstruction. Un autre citoyen s'est dit soulagé par la rapide démission de M. Matsumoto, mais estime que les gens ne peuvent pas faire confiance aux politiciens. NHK 05/07/2011
  23. Le ministre japonais de la Reconstruction donne sa démission Au Japon, le ministre de la Reconstruction récemment nommé, Ryu Matsumoto, a donné sa démission au premier ministre japonais Naoto Kan, après une série de remarques qui ont mis en colère les survivants des zones sinistrées du nord-est du Japon. M. Matsumoto a démissionné ce mardi matin pendant une rencontre avec le premier ministre. M. Matsumoto a fait ces remarques controversées dimanche, lors d'une visite dans les préfectures sinistrées d'Iwate et de Miyagi. Il a déclaré aux gouverneurs des préfectures que le gouvernement central aidera ceux qui présenteront leurs propres propositions pour la reconstruction, mais qu'il n'aidera pas ceux qui n'ont aucune idée. M. Matsumoto et le gouverneur de Miyagi, Yoshihiro Murai, discutaient d'un projet de création d'une zone économique spéciale pour aider à reconstruire l'industrie de la pêche locale. Le projet avait été proposé à l'origine par la préfecture. Le ministre a demandé que la préfecture adopte un consensus sur la question, indiquant que dans le cas contraire le gouvernement central n'agirait pas. Les partis d'opposition et des personnes affectées par la catastrophe de mars ont critiqué M. Matsumoto, expliquant que ses remarques offensaient les survivants. NHK 5/07/2011
  24. Les aires marines protégées encore insuffisantes pour préserver la biodiversité méditerranéenne du réseau d'aires marines protégées, développé depuis les années 1960 en mer Méditerranée, est efficace dans la protection de certaines espèces comme les poissons. Malgré les efforts, certaines zones de forte biodiversité en tortues et en mammifères marins, localisées notamment en Afrique du nord et à l'extrémité est du bassin méditerranéen doivent faire l'objet d'une attention plus particulière. Voici le principal constat de l'étude internationale menée notamment par des chercheurs du laboratoire écologie des systèmes marins côtiers (CNRS/IFREMER/IRD/Université Montpellier 2), de l'Institut des sciences de l'évolution (CNRS/IRD/Université Montpellier 2) et du laboratoire écosystèmes marins exploités du centre de recherche halieutique (IRD/IFREMER/Université Montpellier 2) et dont les résultats sont publiés sur le site des revues Current Biology et Global Ecology & Biogeography. Un exemple : la raie-requin Photo : © Ceylan Tahsin La Raie requin (Rhinobatos cemiculus) était assez commune dans le nord de la Méditerranée, avant de disparaître de plusieurs régions. Cette grand raie peut atteindre jusqu'à 2,3 m et nage lentement sur le fond de la mer. Ses grandes nageoires sont prisées et elle est souvent victime des prises accessoires. Par conséquent, elle est classée en danger d'extinction tant au niveau de la Méditerranée qu'au niveau mondial. La mer Méditerranée contient 4 à 18% des espèces marines, ce qui est considérable sachant qu'elle représente moins de 1% de la surface de l'océan mondial. Ce "point chaud" (hot spot) de biodiversité est devenu une région prioritaire dans un contexte planétaire de prise de conscience de la nécessité de protéger les espèces. ...Pour protéger les espèces et les habitats, plus d'une centaine d'aires marines protégées (AMP) ont été créées en Méditerranée depuis les années 1960. Cependant elles ne couvrent que 0,4% de la surface totale (9 910 km²) et ont été créées dans un contexte politique et socio-économique local sans véritable stratégie à grande échelle. Les chercheurs du consortium ont compilé une base de données recensant la distribution géographique des mammifères marins, des tortues, des oiseaux, des poissons et de quelques invertébrés afin d'identifier, pour la première fois, le chevauchement spatial de la biodiversité avec les réserves marines et les pressions anthropiques. Ils montrent que les différentes composantes de la biodiversité méditerranéenne ne sont pas concentrées aux mêmes endroits et que certaines, comme les tortues ou les mammifères marins, sont exclues du réseau d'aires marines protégées. La totalité de l'article : Notre Planète Info
  25. Les animaux ne seront plus saignés sans étourdissement aux Pays-Bas Les députés néerlandais viennent de voter à une écrasante majorité une loi qui mettra fin à l'abattage des animaux sans étourdissement aux Pays-Bas. C'est le Parti pour les animaux (Partij voor de Dieren) qui est à l'origine de cette avancée. Ainsi les Pays-Bas vont rejoindre la Suisse, la Suède, la Norvège, le Luxembourg et la Nouvelle-Zélande qui ont déjà rendu théoriquement obligatoire l'insensibilisation des animaux avant leur mise à mort. En France, le gouvernement cherche plutôt à protéger la dérogation à l'étourdissement obligatoire et s'est même opposé à l'étiquetage des viandes dans le débat européen sur ce sujet(2). Pourtant, dans un sondage réalisé en France en 2009 par l'Ifop pour le compte de plusieurs associations de protection animale, 72% des sondés désapprouvaient la dérogation de ne pas étourdir les animaux avant leur abattage. Si l'abattage des animaux reste une source de grande souffrance pour tous les animaux, l'obligation d'étourdissement, quand elle est bien appliquée dans les abattoirs, permet de limiter le temps de l'agonie finale. Abattage rituel sans étourdissement : une dérogation qui coûte cher aux animaux Lire l'article sur Notre Planète Info
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