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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
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Le gouvernement va débloquer 3,5 millions de dollars pour indemniser ces agriculteurs. De violentes intempéries touchent le pays ces jours-ci. Plus de 100 000 petits paysans ont perdu leurs récoltes en Bolivie au cours de la saison des pluies qui ont également provoqué une quarantaine de décès et incité le gouvernement à octroyer pour 3,5 millions de dollars d’indemnisations aux producteurs. Liberation.fr/Libération.fr - Des inondations en Bolivie, en 2004. «Les petits producteurs (...) ont été affectés par les pluies intenses» qui touchent actuellement 107 des 339 municipalités du pays, a déclaré mardi la ministre du Développement rural et des Terres, Nemesia Achacollo, lors d’une conférence de presse. Selon elle, 175 304 hectares de cultures ont été plus ou moins touchés. Face à la situation, le gouvernement a décidé de débloquer 3,5 millions de dollars pour indemniser 105 870 agriculteurs, a ajouté la ministre. En raison des violentes intempéries qui touchent le pays ces jours-ci, les autorités ont décrété l’état d’urgence en début de semaine. Selon la presse locale, au moins 41 personnes sont décédées des suites du mauvais temps depuis le début de la saison des pluies, qui va de septembre à février dans ce pays parmi les plus pauvres d’Amérique du Sud. Dix personnes, dont quatre sauveteurs, sont notamment mortes dans un glissement de terrain survenu samedi dans la localité touristique de Rurrenabaque (nord). Libération 29/1/2014
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Arrêté en possession d’ivoire à l’aéroport de Nairobi, la capitale kényane, un ressortissant chinois âgé de 40 ans (Tang Yong Jian) a été condamné, mardi, par un tribunal kényan à une amende record d’environ 170 000 euros. S’il ne peut la payer, il devra purger 7 ans de prison. Il s’agit de la plus lourde peine jamais prononcée dans ce genre d’affaire, au Kenya. Il avait été arrêté à la mi-janvier en possession de 3,4 kilos d’ivoire brut, dans une valise, à l’aéroport de Nairobi, où il était en transit entre le Mozambique et la Chine. Il avait plaidé coupable, lundi, de possession illégale et de trafic d’ivoire. Il a 14 jours pour faire appel. Jusqu’à présent, les sanctions étaient considérées comme extrêmement clémentes au regard des montants tirés du trafic et de l’ampleur du massacre des grands mammifères d’Afrique. Mais cette lourde peine prononcée pour ce genre de faits au Kenya est la première infligée aux termes d’une nouvelle loi de protection de la faune. Elle a été promulguée fin décembre et durcit considérablement les sanctions encourues par braconniers et trafiquants. Le gouvernement avait annoncé mi-2013 le durcissement de la législation, en raison de la légèreté des peines prononcées contre le trafic d’ivoire et des espèces menacées. « C’est un jugement historique, qui crée un précédent contre ceux impliqués dans le trafic d’ivoire et c’est grâce à la nouvelle loi », s’est réjoui Paul Udoto, chargé de communication du Service de la faune kényane (KWS), agence gouvernementale chargée de la gestion des Parcs nationaux et de la protection de la nature. La nouvelle loi va faire « du massacre de la faune sauvage une activité très coûteuse », a-t-il ajouté, ceux qui y sont impliqués vont « perdre beaucoup d’argent et passer de longues années dans les prisons kényanes ». Afrika.com 28/1/2014 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
FLAMANVILLE (France) - La cuve de 425 tonnes du réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville (Manche) a été posée avec succès, une opération qui avait dû être repoussée en raison d'une mise en demeure de l'Autorité de sûreté nucléaire, a-t-on appris lundi auprès d'EDF. La cuve, qui mesure près de 11 mètres de hauteur et 5,5 mètres de diamètre, a été positionnée dans le puits de cuve situé au centre du bâtiment réacteur, entre mercredi et vendredi soir et en présence de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), selon un communiqué d'EDF. Salledepressefr 7/10/2013 L'ASN avait donné mardi son feu vert à l'opération, laquelle avait été suspendue mi-décembre en raison notamment de risques de chute et d'écrasement du personnel de manutention. Interrogée lundi matin par l'AFP, l'ASN n'a pas fait de commentaire sur le déroulé de l'opération. Dans les prochains mois, (le groupe nucléaire) Areva et EDF procèderont à l'installation des autres composants de la chaudière nucléaire : les générateurs de vapeur et le pressuriseur, a ajouté EDF, maître d'oeuvre du chantier. EDF 8/7/2013 La production des premiers kWh de l'EPR demeure prévue en 2016. Sa puissance de 1.650 MW permettra d'alimenter en électricité une région d'un million et demi de personnes, assure EDF. Plus de 2.850 salariés sont mobilisés sur ce chantier démarré en 2007, selon le communiqué. Après la mise en demeure, EDF avait assuré que le coût prévu de cet EPR, qui a déjà triplé par rapport au budget initial, demeurait de 8,5 milliards d'euros. Romandie 27/1/2014 -
Vatican : deux colombes se font attaquer par un corbeau et un goéland
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
Les colombes, des oiseaux de mauvais augure pour l'Ukraine ? Une colombe lâchée pendant la prière de l'Angelus place Saint-Pierre au Vatican, en train de se faire attaquer par un corbeau et une mouette, le 26 janvier 2014. (GREGORIO BORGIA / AP / SIPA) Deux spécimens blancs, symbole de la paix, ont été lâchés par deux enfants dimanche 26 janvier place Saint-Pierre (Vatican). Ils étaient à côté du pape François, qui voulait, par ce geste, joindre l'acte à la parole. Le souverain pontife a en effet appelé dimanche à la fin des violences en Ukraine et à un dialogue entre gouvernement et opposants qui manifestent depuis deux mois. (GREGORIO BORGIA / AP / SIPA) Or, mauvaise surprise, une fois lâchées de la plus grande fenêtre du palais du Vatican, les colombes ont été attaquées par un corbeau et un goéland, rapporte l'agence américaine Associated Press (AP), relayée par le site CBS (article en anglais). Une des colombes a perdu plusieurs plumes, mais a réussi à échapper au goéland. Malheureusement, le corbeau s'en est aussitôt pris à la deuxième colombe. AP a ensuite perdu la trace des deux oiseaux. (GREGORIO BORGIA / AP / SIPA) L'attaque a été violente, des plumes ont volé. Les deux colombes ont réussi à s'enfuir mais on ne sait pas dans quel état. versu sepic 26/1/2014 FranceTv info 26/1/2014 -
Gironde : Menacés par l'avancée de la mer, ils doivent déménager
BelleMuezza a posté un sujet dans Divers - Insolite
A Soulac-sur-Mer, les habitants du Signal profitent du week-end pour vider leur logement. Ils sont dépités et amers. Ils n'ont pas le choix. Les habitants du Signal n'ont plus le droit d'occuper leur logement à partir de jeudi. Ils devront avoir déménagé au plus tard le 25 février. Car Le Signal construit dans les années 1970 est aujourd'hui menacé par l'érosion. BFMTV 5/1/2014 La dune a reculé de 5 mètres il y a trois semaines. Et le sol, mélange de sable et d'eau, est incertain. Le Signal : L'immeuble menacé par l'érosion n'est plus séparé de l'océan que par un mince cordon dunaire. Depuis la tempête Xynthia (février 2010), les copropriétaires du Signal vivent dans l'angoisse. jo zecat 13/11/2013 Jeudi dernier, les familles qui vivent à Soulac toute l'année ont été relogées. Les autres propriétaires ne profitent de la côte girondine que pendant leurs vacances. Certains sont étrangers, allemands, hollandais... Tous ont reçu un courrier les priant de quitter les lieux jeudi dernier. Alors, ils font leurs cartons et remballent les souvenirs de dizaines d'années. developpementdurable 8/4/2010 Francetv info 26/1/2014 -
Certaines proies rusent afin d'échapper aux prédateurs. Les grenouilles túngara arrêtent ainsi de coasser au passage des chauves-souris. Problème, les vibrations de leurs chants se propagent longtemps dans l'eau et les mammifères volants arrivent à les détecter. Les grenouilles túngara ont beau être prudentes, elles finissent quand même dans l’estomac des chauves-souris. Les mâles de cette espèce de batraciens d’Amérique Centrale et du Sud, dont le nom scientifique est Engystomops de pustulosus (anciennement Physalaemus pustulosus), coassent pour attirer les femelles. Hélas, cet appel est à double tranchant puisqu’il rameute également des prédateurs comme la chauve-souris Trachops cirrhosus. Lorsqu’elles aperçoivent une menace, les grenouilles plutôt malines cessent de chanter, pourtant elles se font quand même dévorer. Un phénomène qui intriguait les scientifiques. Mais une équipe du Smithsonian Tropical Research Institute de l’université du Texas à Austin a résolu le mystère. L’étude a été publiée cette semaine dans la revue Science. Smithsonian 9/1/2012 Pour coasser et attirer les femelles, les grenouilles mâles gonflent et dégonflent le sac vocal situé au niveau de leur gorge. Ceci produit un agréable son aux oreilles de ses dames. Mais comme ces grenouilles barbotent dans l’eau, les vibrations de leur organe provoquent l’apparition de rides sur la surface liquide. Or, ces ondes se propagent encore plusieurs secondes après l’arrêt du signal sonore. Et, grâce à leur sonar naturel, les chauves-souris sont capables de détecter ces perturbations, ont découvert les chercheurs. La grenouille tungara (Engystomops de pustulosus). Brian Gratwicke / Flickr / CC By SA-2.0 "Le thème général de cette étude est la manière dont la communication, par quelque signal que ce soit, perturbe l’environnement, explique Mike Ryan, co-auteur de l’étude et professeur à l’université du Texas à Austin. "Quand nous utilisons notre voix, nous provoquons des changements dans la pression de l’air autour de nous. C’est ce que nos oreilles entendent. Quand nous utilisons des signaux visuels, la lumière se réfléchit sur les pigments dont nous nous servons et est transmise au récepteur. Tout ce que nous faisons perturbe l’environnement, que ce soit un signal de communication intentionnel ou non." utexasCNS 21/5/2010 L’environnement joue bel et bien un rôle puisque les chauves-souris s’en prennent beaucoup moins aux grenouilles qui sont au sec sur les feuilles, a permis de constater l'étude. L’onde s’y répand de manière beaucoup moins détectable. Cela affecte d’ailleurs les grenouilles entre elles. news 26/1/2014 Si elles sentent l’onde et le coassement d’un mâle rival hors de leur territoire, elles vont répliquer avec plus de vigueur que si elles ne font que l’entendre. Si elles le détectent dans leur petit périmètre de 15 centimètres de diamètre, elles vont par contre arrêter de coasser pour se préparer à attaquer l’intrus ou à s’enfuir. Trachops cirrhosus (chauve souris au nez de feuille?) Karin Schneeberger Felineora VV By SA-3.0 "Le plus intéressant est que ces grenouilles ont développé une stratégie pour échapper à la prédation, ajoute Wouter Halwerk, le post-doctorant qui a mené l’étude. "Quand une grenouille détecte l’ombre d’une chauve-souris au-dessus d’elle, sa première réaction est d’arrêter immédiatement de coasser. Malheureusement pour elle, les rides de l’eau provoquées par ses appels ne s’arrêtent pas en même temps. Elles continuent de se propager pendant quelques secondes, ce qui forme une vraie cible aquatique autour de la grenouille. Les chauves-souris s’en servent et contournent ainsi la stratégie anti-prédation." Maxisciences 26/1/2014
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Les crocodiles ne sont pas les créatures les plus tendres du monde animal (comme tous les super prédateurs) et tout le monde le sait... Mais, à en croire cette vidéo, il y a tout de même des gens qui n'ont pas conscience du danger qu'ils peuvent représenter. C'est notamment le cas de Peter Watson, le propriétaire d'une ferme à crocodiles de 73 ans. Personne n'ignore que les crocodiles sont des créatures dangereuses, et c'est tout particulièrement le cas lorsqu'ils protègent leurs oeufs. C'est pourquoi il semble étonnant que ce fermier se laisse aller à provoquer l'animal de la sorte. Dans cette vidéo, on voit en effet Peter Watson, le propriétaire de la ferme à crocodiles Crocodile Creek à KwaZulu-Natal (Afrique du Sud), provoquer l'un d'eux avec un bâton. Le crocodile en question se trouvait à proximité de ses oeufs lorsque l'homme inconscient s'est mis à le tapoter avec un simple bâton et sans aucune protection. WORLD NEWS 24/1/2014 Alors que Peter Watson, 73 ans, s'approche du crocodile avec un bâton à la main, le crocodile montre déjà des signes d'agacement. Le fermier poursuit son approche et touche l'animal avec le bâton, ce qui, sans surprise, n'est pas du goût de l'animal qui ne tarde pas à riposter. Celui-ci s'approche du fermier et lui saisit le pied de sa mâchoire puissante. Il se met ensuite à le secouer violemment. La vidéo est ensuite stoppée net par celui qui tient la caméra. La dernière image que l'on voit est celle du vieil homme allongé sur le sol, le pied entre les dents du reptile. Par chance, il semblerait que Peter Watson ait pu s'en sortir avec seulement quelques coupures au niveau du pied. Son geste totalement irréfléchi et provocant envers l'animal ne lui aura donc pas coûté trop cher. Espérons que que cette mésaventure lui servira de leçon et qu'à l'avenir, il s'abstiendra de provoquer une maman crocodile qui protège ses œufs. Gentside 26/1/2014
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Séismes en France
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Activité sismique - les séismes dans le monde et conséquences (ras-de-marée/tsunamis...)
La secousse a été ressentie dans la nuit de samedi à dimanche à Sébrazac, ainsi que dans les vallées du Lot et de la Truyère, dans le sud du Massif central. Un tremblement de terre a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, mais il n'a fait ni dégât ni blessé, a-t-on appris dimanche auprès de la gendarmerie. La secousse a été ressentie à Sébrazac, un village de 500 habitants situé à moins de trente kilomètres de Rodez, ainsi que dans les vallées du Lot et de la Truyère, dans le sud du Massif central, a indiqué la gendarmerie, qui évoque un événement "insolite". LePoint.fr - Paysage aveyronnais Ce "séisme de magnitude 3,9" s'est produit très précisément à 27 kilomètres au nord de Rodez, samedi, à 22 h 16, précise le Bureau central sismologique français sur son site internet. La zone n'avait pas connu de séisme de magnitude 4 depuis quarante ans, selon l'historique de cet organisme officiel. Les gendarmes ont reçu des appels d'habitants du village de Mur-de-Barrez jusqu'à la commune d'Entraygues-sur-Truyère au confluent du Lot et de la Truyère. Ce type de séisme, dit "de perception humaine modérée", n'occasionne pas de destruction. En 2011, le quotidien régional La Dépêche du Midi avait rappelé à ses lecteurs que 50 % des municipalités de l'Aveyron se situaient dans une zone présentant un "risque faible" de séisme. Le Grand Rodez en fait partie, de même que la zone de Millau où se trouve le viaduc. Le Point 26/1/2014 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Quelque 12.000 foyers étaient privés d'électricité samedi soir dans le Nord-Pas de Calais après un «coup de vent» survenu en début de soirée qui n'a pas fait de blessé, a-t-on appris de sources concordantes. «Vers 19h30, un événement météorologique a violemment balayé le Nord-Pas de Calais, en particulier sur les Flandres et la Côte d'Opale. En quelques minutes, au plus fort de l'évènement, 35.000 clients ont été privés d'électricité», a annoncé ERDF dans un communiqué publié samedi soir. «A 21h30, les équipes d'ERDF on pu redonner le courant à plus de 23.000 foyers: il restait donc moins de 12.000 clients à rétablir», a poursuivi ERDF, ajoutant que «les interventions se poursuivront dimanche pour assurer réparations et remises en service». Dans le Nord, les pompiers ont déclaré avoir reçu une centaine d'appels après ce «coup de vent» survenu «sur le littoral et remonté vers la Flandre intérieure». Les pompiers du Pas-de-Calais ont recensé 90 interventions «principalement à Saint-Omer, Boulogne-sur-Mer, Calais, Béthune». Aucun blessé n'était à déplorer samedi soir. Les pompiers ont fait état de tuiles arrachées et de chutes d'arbres et de poteaux électriques. La Voix du Nord 26/1/2014 «Aucun blessé, aucun gros dégât», a de son côté indiqué la préfecture du Nord. 20 minutes 25.1.2014 -
De quoi calmer les envies les plus pressantes. A Tournon-sur-Rhône, en Ardèche, un boa constrictor a été découvert dans les toilettes d'un collège, ont rapporté les pompiers jeudi 23 janvier. Le serpent mesurait entre 50 et 70 cm, ont-ils indiqué. Selon France Bleu Drôme-Ardèche, personne n'explique la présence du reptile dans l'établissement. A Tournon-sur-Rhône, en Ardèche, un boa constrictor a été découvert dans les toilettes d'un collège, le 23 janvier 2014. (NICOLAS CEGALERBA / BIOSPHOTO / AFP) Le personnel du collège l'a rapidement récupéré et mis dans un seau en attendant l'arrivée des pompiers. Examiné par un vétérinaire, le boa a ensuite été pris en charge par un professionnel des serpents. La taille des boas constrictors, des serpents non venimeux, varie beaucoup selon les sous-espèces, les plus petits mesurant moins d'un mètre, tandis que les plus grands peuvent atteindre plus de 4 mètres. Francetv info 23/1/2014
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Brésil : Une nouvelle espèce de dauphin de rivière
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les dauphins
Isolé depuis deux millions d’années de l’espèce originelle vivant dans le bassin de l’Amazone, ce dauphin s’en est génétiquement séparé. Des scientifiques viennent de le découvrir et de le décrire, montrant ainsi, s’il en est besoin, que notre connaissance de la biodiversité amazonienne est encore limitée… Au Brésil, dans le fleuve Araguaia, qui serpente dans la forêt amazonienne pour se jeter dans le Tocantins, lequel rejoint l’Atlantique, une équipe de biologistes de Manaus vient de découvrir un dauphin inconnu. L’événement n’est pas si fréquent : le précédent dauphin d'eau douce avait été décrit en 1918… Une mâchoire d'Inia araguaiaensis. Le nombre de dents, plus faible, et la forme de certaines d'entre elles, ainsi qu'un crâne plus large, différencient cette espèce des deux autres dauphins d'eau d'Amérique du Sud. Tomas Hrbek et al. Baptisé Inia araguaiaensis par les chercheurs de l’UFAM (Universidade Federal do Amazonas), ce cétacé est apparenté à I. geoffrensis (appelé boto) qui, lui, vit dans le bassin de l’Amazone. Selon Tomas Hrbek et ses collègues, qui publient leurs résultats dans la revue Plos One, les deux espèces serait séparées depuis précisément 2,08 millions d’années. Leurs conclusions se basent sur l’étude morphologique et génétique d’animaux morts et de prélèvements de peau sur des individus vivants effectués au niveau de la queue, « dans le respect des règles du comité d’éthique de l’Institut d’Amazonie (INPA) », précisent les chercheurs dans l’article scientifique. De taille semblable et comme lui de couleur grise ou rose, ce dauphin se serait différencié de I. geoffrensis lorsque le bassin de l’Araguia s’est séparé de celui de l’Amazone, il y a donc 2 millions d’années. Aujourd’hui, c’est un réseau de rapides qui forment la frontière, infranchissable pour des dauphins. De même, une autre espèce, I. boliviensis (I. geoffrensis boliviensis pour certains) qui vit en Bolivie, est isolée par des rapides du bassin de l’Amazone. La nouvelle espèce ressemble beaucoup au boto, alias Inia geoffrensis, que l'on voit ici en livrée rose. Windowlicker, GNU FDL Version 1.2 On savait qu’il existait des dauphins dans cette région et c’est parce que les zoologistes subodoraient qu’ils pouvaient représenter une nouvelle espèce, vu l’ancienneté de la séparation, qu’ils sont allés vérifier. Selon eux, un millier d’individus environ peupleraient le bassin de l’Araguaia-Tocantins. Ces dauphins d'eau douce sont extrêmement rares. On ne connaît actuellement que quatre espèces dans le monde, dont trois sont menacées de disparition d’après la Liste rouge de l’UICN, sans oublier une cinquième, le dauphin de Chine, déjà disparue. D’ailleurs, ce bassin de l’Araguaia-Tocantins connaît actuellement une extension des activités humaines. La répartition du dauphin nouvellement identifié, Inia araguaiaensis, et de ses cousins I. geoffrensis et I. boliviensis. Les vallées se rejoignent par endroits mais des rapides, infranchissables pour les dauphins, séparent les populations, qui évoluent séparément depuis deux millions d'années. Tomas Hrbek et al. Futura Sciences 25/1/2014 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Les pesticides ne se résument pas aux seuls néonicotinoïdes. Une équipe britannique vient ainsi de tester l’impact qu’un pyréthrinoïde peut avoir sur la santé des bourdons, donc d’un insecte pollinisateur, et de leurs colonies. Un seul effet a été noté : les individus exposés ont affiché de plus petites tailles que les sains, ce qui n’est pas sans conséquence. Plusieurs études l’ont prouvé, les pesticides de la famille des néonicotinoïdes impactent la santé des abeilles (Apis mellifera) et de leurs colonies, lorsqu’elles y sont régulièrement exposées. Tenant compte des arguments présentés, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) les a ainsi reconnus comme étant à risque pour ces insectes pollinisateurs en janvier 2013. Quelques mois plus tard, un moratoire de deux ans a été adopté par la Commission européenne pour trois d’entre eux : l’imidaclopride, le thiaméthoxame et la clothianidine. Il est entré en vigueur le 1er décembre 2013. Le bourdon terrestre Bombus terrestris appartient à la famille des abeilles, les apidés. Il établit chaque année de nouveaux nids sous terre. Cet animal se nourrit exclusivement de pollen et de nectar. Face au déclin des abeilles, il est de plus en plus élevé en tant qu’espèce pollinisatrice. Gonzalez Novo, Flickr, cc by sa 2.0 Cette décision ne doit pas faire oublier un détail d’importance : d’autres pesticides sont largement et fréquemment utilisés par les agriculteurs et les horticulteurs. Or, que savons-nous de leurs effets sur les abeilles ou sur d’autres pollinisateurs ? Pour la première fois, des chercheurs britanniques de la Royal Holloway University of London se sont penchés sur le cas des pyréthrinoïdes, et sur leur impact sur le cycle de vie complet du bourdon terrestre (Bombus terrestris). Les résultats de ces travaux menés par Mark Brown viennent d’être publiés dans le Journal of Applied Ecology. Les conclusions soulignent une fois encore le besoin de prendre en compte l’impact des pesticides sur les pollinisateurs avant de les utiliser, car la présence de ces insectes est déterminante pour notre agriculture. Dans ce cas de figure, le pyréthrinoïde testé a provoqué un changement physiologique qui restreint l’efficacité du comportement exploratoire des bourdons, et donc de la pollinisation qu’ils opèrent. Au sein des colonies de bourdons étudiées, les ouvrières exposées au pyréthrinoïde ont présenté un poids sec moyen de 0,055 g. Il est nettement inférieur à la moyenne obtenue chez les individus témoins, soit 0,066 g. Royal Holloway University of London Pour le montrer, les chercheurs se sont procurés 30 jeunes colonies composées d’une reine, d’une couvée et d’en moyenne huit ouvrières. Elles ont été conservées en laboratoire à 25 °C durant 18 jours, pour vérifier leur bonne santé, avant que la moitié d’entre elles ne soit chroniquement mise en présence de pollen contenant 37,5 ppm de λ-cyhalothrine. Cette dose correspond au taux d’application recommandé par Syngenta pour la protection des cultures de colza. Ensuite, le devenir des insectes et de leurs colonies ont été suivis jusqu’à 14 semaines. Douze paramètres ont régulièrement été relevés, mais une seule différence significative est apparue entre les colonies témoins et les contaminées. Les ouvrières exposées à la λ-cyhalothrine ont affiché des poids et des tailles inférieurs aux autres, ce qui traduit un ralentissement de leur croissance. Or, fait connu, l’importance et l’efficacité des phases exploratoires des bourdons sont proportionnelles à leur taille. Ainsi, les pollinisateurs contaminés explorent moins de terrains, ce qui les rend plus sensibles à la disparition de leurs ressources alimentaires. Voilà donc en quoi une exposition aux pyréthrinoïdes fragilise leur population, sachant que l’utilisation de ce produit est probablement amenée à se développer en raison du moratoire dernièrement adopté par la Commission européene. Pour conclure sur une bonne nouvelle, l’exposition à la λ-cyhalothrine ne semble pas avoir fragilisé la santé des bourdons en tant que telle. Pour preuve, des individus témoins et contaminés ont présenté une résistance identique en présence de parasites trypanosomes Crithidia bombi. Futura Sciences 24/1/2014 -
Parlementaires, MEDEF, Institutions et gaz de schiste
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
PARIS - Le patron de Total, Christophe de Margerie, mise sur la première expérience que le groupe pétrolier français va mener dans le gaz de schiste en Grande-Bretagne pour faire changer d'avis la France opposée à cette source d'énergie. Je pense qu'en France, on devrait regarder les choses à nouveau (...). Rien n'empêche de les (ndlr: décisions) changer, a déclaré M. de Margerie sur France 24, interrogé en marge du Forum économique mondial de Davos en Suisse. Peut-être que l'exemple de la Grande-Bretagne, si on arrive à démontrer que l'on peut faire les choses proprement, permettra à la France de prendre une autre décision, a ajouté le PDG du géant français, la première grande compagnie pétrolière à rechercher du gaz de schiste en Grande-Bretagne. Total a acquis, par sa filiale britannique Total E&P UK, une part de 40% dans deux permis d'exploration et de production de gaz de schiste dans le bassin du Gainsborough Trough, une zone à grand potentiel dans l'est de l'Angleterre, dont les licences couvrent une superficie de 240 km2. M. de Margerie estime qu'il est aujourd'hui possible d'exploiter le gaz de schiste par fracturation hydraulique de manière responsable et acceptable. A nous de démontrer que les risques ne sont pas aussi graves qu'on le dit pour convaincre les pays sceptiques dont fait partie la France, qui interdit l'exploitation par fracturation hydraulique. On va être surveillé et c'est normal, on va chercher à s'améliorer, a-t-il reconnu. Les pays d'Europe sont divisés sur l'exploitation du gaz de schiste, qui a suscité un boom énergétique aux Etats-Unis, mais dont les risques pour l'environnement incitent à la prudence sur le Vieux Continent. Des études géologiques montrent que le Royaume-Uni possède d'importantes réserves de schiste. Mais de nombreux forages sont toutefois nécessaires pour déterminer si ces réserves sont exploitables commercialement. Total est la deuxième société française à investir dans le gaz de schiste en Grande-Bretagne après GDF Suez, qui a annoncé le 22 octobre une prise de participation minoritaire dans 13 permis d'exploration dans l'ouest de la Grande-Bretagne. ----->La Russie préconise la prudence en raison des dommages irréversibles causés à l'environnement et à l'eau. Aux Etats-Unis, des dommages sérieux et prouvés ont été occasionnés, obligeant les gouvernements à pondre des lois pour minimiser les impacts... Malheureusement pour nombre d'américains, beaucoup de lois profitent au lobbie de l'énergie... Et un propriétaire peut se voir contraint de laisser forer un puits sur sa propriété... voire plusieurs ! Quoi qu'il en soit, c'est tout sauf une énergie propre, grande émettrice de CO2 pour les forages expérimentaux et d'exploitation, gourmande en eau (alors qu'on nous demande de préserver ce précieux liquide en étant économes dans son utilisation) et produits chimiques source de pollution autant des sols que des nappes phréatiques... Par ailleurs, la superficie des sols éventuellement exploitables, notamment en Europe, n'est en aucune mesure comparable à la vaste étendue des pays comme les USA ou le Canada qui n'ont pas la même densité d'occupation que les petits pays !... Et n'oublions pas que les emplois promis le sont sur courte durée... Une fois le puits épuisé (et c'est assez rapide -maximum 7 ans), plus d'emploi ! La recherche qui doit être faite en toute urgence, c'est sur l'énergie propre et renouvelable pas sur l'énergie "fossile" en passe de se tarir !!! romandie 24/1/2014 -
VAXJO (Suède) - La ville suédoise de Vaexjoe, qui se veut la plus verte d'Europe, se chauffe grâce à la mousse et aux pommes de pin de ses forêts et ses autobus roulent grâce aux déchets alimentaires recyclés. Mais son objectif d'être neutre en CO2 pourrait être menacé par l'attachement à la voiture. Nichée entre lacs et forêts de pins dans le Sud du pays, Vaexjoe a poussé si loin les principes d'énergies renouvelables, de transports propres et d'économies d'électricité qu'elle se revendique ville la plus verte d'Europe. Il est difficile de comparer des villes de tailles différentes mais je dirais que c'est une des plus vertes d'Europe. Ils sont très avancés et ambitieux, estime Cristina Garzillo, du Conseil international pour les initiatives écologiques locales (ICLEI), qui regroupe un millier de villes. On a commencé très tôt, rappelle à l'AFP le responsable environnement de la municipalité, Henrik Johansson. Nos élus ont réalisé dans les années 60 que si la ville devait connaître un essor, il fallait nettoyer les lacs. Ils avaient été pollués par l'industrie drapière au XVIIIe siècle, puis par l'expansion de la ville, ajoute-t-il. La réhabilitation du plus pollué d'entre eux, le lac Trummen, connu dès le XVIIIe pour sa pestilence, a servi de catalyseur pour des projets environnementaux plus ambitieux. Quand j'étais enfant, on n'aurait jamais rêvé de nager dedans, mais aujourd'hui on le peut, se félicite le fonctionnaire territorial de 39 ans. C'est quelque chose qui s'est imprimé dans l'esprit des gens: si on veut vraiment quelque chose, on le peut. Dès les années 1990, alors que le grand public ne s'intéressait guère au changement climatique, le conseil municipal se donne des objectifs ambitieux: abandonner les carburants fossiles avant 2030 et diviser par deux les émissions de CO2 en moins de 20 ans. Aujourd'hui, les émissions de gaz carbonique sont réduites de moitié par rapport à 1993. Elles sont parmi les plus faibles d'Europe, à 2,7 tonnes par habitant et par an, et de moitié inférieures à la moyenne suédoise, qui est déjà basse. Pour y parvenir, la ville a remplacé les hydrocarbures qui servaient au chauffage par la biomasse. La ville a mis en place dans les années 70 un réseau urbain qui chauffe et fournit de l'eau chaude pour toute la ville à partir d'une chaudière centrale. Et elle a été pionnière en faisant le choix de l'alimenter avec les déchets de son industrie forestière. Près de la centrale en périphérie de la ville, son directeur Björn Wolgast ramasse une poignée de brindilles enchevêtrées avec de la mousse et de l'écorce, puis inhale son odeur âcre de pin, tandis qu'une pelleteuse dépose une pile de ce matériau sur un tapis roulant. C'est une énergie totalement renouvelable. Les forêts suédoises en produisent plus que nous n'en prenons, précise-t-il. Et nous renvoyons la cendre pour fertiliser la forêt. La centrale chauffe les logements et l'eau de 90% des 60.000 habitants de la ville, et fournit 40% de l'électricité. Grâce à des filtres, les émissions sont quasi négligeables, 20 fois inférieures à la limite autorisée. La ville encourage la conversion de terres agricoles en culture biologique et la réduction de la consommation de papier. Quand la mairie a lancé la collecte des déchets organiques, deux tiers des ménages se sont portés volontaires, en échange d'une facture de ramassage des ordures réduite. Aujourd'hui, tous les bus municipaux roulent au biogaz d'origine locale, produit en recyclant les déchets alimentaires et des égouts. Ryan Provencher, un ingénieur de 39 ans originaire du Texas, un Etat qui a bâti sa fortune sur le pétrole, s'est installé à Vaexjoe il y a 10 ans et s'est converti à l'écologie. On recycle à peu près tout. Je n'utilise ma voiture qu'environ deux fois par semaine et j'ai tendance à aller au travail en courant ou à vélo, dit l'Américain. Il vit avec sa femme et leurs trois enfants dans une maison positive qui produit plus d'énergie qu'elle n'en consomme, grâce à des panneaux solaires et une panoplie de gadgets permettant d'économiser l'électricité. Par rapport à Waco (Texas), où vivent ses parents, c'est le jour et la nuit. L'essence est si bon marché là-bas que personne n'hésite à prendre le volant. Mais si Vaexjoe n'est pas Waco, 60% des habitants de la ville suédoise tiennent à leur véhicule, ce qui rend difficilement atteignable l'objectif de se passer complètement des énergies fossiles. Nous sommes dépendants des changements à l'échelle nationale et des groupes automobiles et énergétiques pour trouver des alternatives. On ne peut pas obliger les gens à laisser tomber leur voiture, concède M. Johansson. Mais nous rendons de plus en plus attrayants les vélos et les bus, et de plus en plus compliqués les petits trajets en voiture. Et c'est assez simple de faire des améliorations rapides: les stations-essence versent déjà des biocarburants dans le sans plomb pour que tout le monde commence à abaisser ses émissions de CO2, indique-t-il. En 2030, je pense que nous aurons atteint notre objectif à 80%. Et cela ne sera pas si mal!, estime M. Johansson. romandie 24/1/2014
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PARIS - La France soutient un report de septembre 2016 à 2018 du retrait prévu par une directive européenne des ampoules éco-halogènes, les plus énergivores encore sur le marché, a annoncé jeudi le Syndicat de l'éclairage. La décision finale devrait avoir lieu à Bruxelles au printemps, les fabricants d'ampoules devant convaincre suffisamment d'Etats membres pour obtenir ce report qui nécessite une majorité qualifiée, a expliqué à l'AFP Inès de Raguenel, chargée des affaires publiques de la fédération professionnelle. La France, après un arbitrage entre le ministère de l'Ecologie et de l'Energie et celui du Redressement productif, est donc venue rejoindre le camp de ceux qui plaident pour au moins un report du retrait des rayons de ces ampoules, de catégorie énergétique C (soit le 5e rang sur 7). La Commission a proposé un report à septembre 2018, mais en ajoutant le retrait de deux types d'halogènes spéciales, celles en forme de crayon et les petites capsules, ce que conteste le secteur. Le Syndicat de l'éclairage, qui réclamait un report à septembre 2020, met en avant les 1.200 emplois directs menacés dans les deux usines françaises. En l'occurence l'usine Osram à Molsheim en Alsace (900 emplois) et l'usine Dr Fischer (300) à Pont-à-Mousson en Lorraine. Selon l'organisme, 7.300 salariés sont concernés en Europe. Depuis le retrait progressif des rayons de la technologie historique des lampes à incandescence (entre 2009 et 2012), trois types d'éclairage subsistent: les éco-halogènes, les moins coûteuses qui représentent 70% des volumes vendus, les lampes fluo-compactes à basse consommation et les LED, par ordre de prix. AmpouleLedDiscount 1/7/2012 Romandie 23/1/2014
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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
TOKYO - Des chercheurs japonais ont présenté jeudi un moyen scientifique de localiser du combustible nucléaire en observant le comportement des rayons cosmiques, une technologie qui pourrait aider à situer l'emplacement du combustible fondu de trois réacteurs de la centrale accidentée de Fukushima. Les rayons cosmiques sont des flux de particules provenant directement de l'espace. Les chercheurs du laboratoire KEK, de l'Université de Tsukuba et d'un établissement universitaire de Tokyo, se sont intéressés aux particules de haute énergie et charge négative appelées muons. Lesdits muons, des cousins des électrons, ne sont pas faciles à stopper; ils traversent librement de nombreux matériaux, au point d'ailleurs de gêner parfois des expériences scientifiques. Pourtant, ils peuvent être absorbés par des substances à haute densité comme le combustible nucléaire. C'est cette propriété que les chercheurs ont utilisée en mesurant les flots de muons depuis trois endroits à l'extérieur d'un réacteur nucléaire à l'arrêt, Tokaimura 2, dans la préfecture d'Ibaraki, au nord de Tokyo. La surveillance a été continue de février 2012 à décembre 2013. Ils ont ainsi traqué où les muons ont été bloqués pour produire une image de la présence du combustible nucléaire dans le réacteur, a expliqué à l'AFP un des chercheurs du KEK, Fumihiko Takasaki. Selon lui, cette technologie pourrait aider la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) à situer l'emplacement de corium (matériau constitué des éléments fondus du coeur de réacteurs nucléaires) dans le complexe atomique Fukushima Daiichi ravagé par le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. M. Takasaki indique en outre qu'une observation durant moins de deux mois depuis cinq emplacements à la centrale de Fukushima permettrait d'y situer le combustible nucléaire. Nul pour le moment ne sait en effet où s'est enfoncée cette matière des coeurs fondus, si elle est encore dans l'enceinte en béton de chacun des trois réacteurs incriminés, comme l'estime Tepco, ou si elle l'a déjà traversée, comme le craignent certains experts. Or, il est essentiel de pouvoir localiser ce corium pour tenter de le récupérer, ce qui constituera l'opération la plus délicate et la plus longue du processus de démantèlement engagé. Selon les prévisions actuelles, il faudra entre 20 et 30 ans uniquement pour procéder à cette extraction qui, dans le meilleur des cas, ne pourra pas débuter avant 2020. Un organisme de recherche dédié, l'Irid, a d'ailleurs lancé fin 2013 un appel international à idées pour des techniques de mesure et retrait du corium. romandie 23/1/2014 -
Les mois et les années les plus chauds depuis 1880
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Washington (AFP) - L'année 2013 a été l'une des plus chaudes sur le globe depuis le début des relevés de températures en 1880, ont annoncé mardi la Nasa et l'Agence atmosphérique américaine, confirmant selon les climatologues la poursuite du réchauffement de la planète. La température moyenne combinée sur les terres et les océans a été de 14,52 degrés Celsius l'an dernier, soit 0,62 degré de plus que la moyenne du XXe siècle, ce qui fait de 2013 la quatrième année la plus chaude depuis 134 ans, précise dans son rapport annuel l'Agence océanographique et atmosphérique américaine (NOAA). SIPAMEDIA 3/1/2014 Toutes les années du XXIe siècle (2001-2013) comptent parmi les 15 plus chaudes dans le monde depuis 1880 et les trois plus chaudes dans les annales ont été 2010, 2005 et 1998, ajoute la NOAA, qui précise que 2013 a aussi marqué la 37e année d'affilée avec une température moyenne supérieure à la moyenne du XXe siècle. En moyenne, la température du globe grimpe de 0,06 degré par décennie de 1880 à 2013 --une hausse qui passe à 0,15 degré par tranche de 10 ans entre 1964 et 2013. Les estimations de température de la Nasa dans le monde l'an dernier ne sont que très légèrement différentes de celles de la NOAA. AFP 13/11/2013 Ainsi 2013 a été selon les relevés de l'agence spatiale américaine la 7e année la plus chaude sur le globe depuis 1880 avec une température moyenne de 14,6 degrés Celsius, 0,6 degré de plus que la moyenne du XXe siècle. La tendance générale d'un réchauffement de la Terre ne fait pas de doute, explique le principal climatologue de la Nasa, Gavin Schmidt: "Les tendances à long terme des températures à la surface de la Terre sont inhabituelles et l'année 2013 est venue conforter les indications d'un changement climatique en cours", a-t-il dit lors d'une conférence de presse téléphonique avec le directeur du centre des données climatiques de la NOAA, Thomas Karl. "Alors qu'une année ou une saison peut être affectée par des événements météorologiques, cette analyse montre la nécessité de continuer à surveiller l'évolution des températures sur le long terme", a-t-il ajouté. "Je voudrais que le public voit dans ces chiffres que les tendances à long terme du changement climatique sont extrêmement robustes (...) et qu'elles ne vont pas disparaître", a insisté le climatologue de la Nasa. Chaque nouvelle année ne va pas nécessairement être plus chaude que la précédente mais avec le niveau actuel des gaz à effet dans l'atmosphère, les scientifiques s'attendent à ce que chaque future décennie soit plus chaude que la précédente, souligne le rapport de la Nasa. The Channel About Everything 22/1/2014 Le niveau de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, qui provient surtout de la combustion du charbon, du pétrole et d'autres activités industrielles, est au plus haut niveau depuis 800.000 ans. Il était de 285 part par million en 1880 et dépassait les 400 ppm en 2013. Malgré les températures enregistrées en 2013, un des facteurs clé de l'année passé a été l'absence du courant chaud du Pacifique El Nino qui a des effets météorologiques importants sur le globe et contribue entre autres à la montée des températures. Mais El Nino pourrait de nouveau se manifester en 2014 et 2015, selon ces climatologues. Le réchauffement de la planète continue aussi à faire fondre les glaces arctiques avec comme conséquence à terme la montée du niveau des océans, qui un jour menacera les populations vivant près de certaines côtes dans le monde. L'étendue de la banquise arctique a ainsi été en 2013 au dessous de la moyenne: elle "a fortement diminué surtout depuis les dix à onze dernières années", a souligné Thomas Karl. Alors que sur la plupart du globe, 2013 a vu des températures relativement plus chaudes que la moyenne, les Etats-Unis --à l’exception de l'Alaska et de Hawaii-- ont, eux, enregistré des températures plus fraîches. Plusieurs pays comme l'Australie ont en revanche eu une année de chaleur record. Sciences et avenir 21/1/2014 -
Le paresseux ne défèque qu'une fois par semaine, au péril de sa vie
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
L'opération l'incite à descendre de son arbre : elle le rend particulièrement vulnérable aux prédateurs mais lui permet d'alimenter l'écosystème d'insectes et d'algues qui l'entoure. L'aï, paresseux des forêts d'Amérique latine, ne descend de son arbre qu'une fois par semaine, pour faire ses besoins. Cette activité - à risque pour l'animal - est bénéfique pour les papillons et les algues qui jonchent sa fourrure et contribuent à le nourrir. Cet étonnant phénomène de symbiose a été découvert par des chercheurs américains qui ont observé, capturé et analysé sous toutes les coutures ces petits mammifères arboricoles. "Cette source alimentaire jusqu'à présent inconnue pourrait expliquer pourquoi les aïs sont si difficiles à nourrir correctement en captivité", notent les auteurs de l'étude. (c) Afp Environ une fois par semaine, l'aï quitte le sommet des arbres - où il passe l'essentiel de sa vie à manger et dormir - pour déféquer. Il creuse un petit trou, y dépose sa crotte puis retourne vite se mettre à l'abri en hauteur. Non seulement l'opération le rend particulièrement vulnérable aux prédateurs, mais elle lui coûte "environ 8% de l'énergie qu'il ingurgite en une journée". Pourquoi se fatiguer et ne pas simplement faire ses besoins en altitude ? C'est que le paresseux y gagne au bout compte, selon une étude publiée mardi 21 janvier 2014 dans la revue Proceedings of the Royal Society B. Le cycle commence avec les papillons qui vivent sur le pelage de l'animal. Pour les femelles papillons sur le point de pondre, la crotte d'aï est la pouponnière rêvée puisque les larves la consomment une fois écloses. Parvenus à l'âge adulte, les femelles papillons n'ont qu'à voleter dans l'arbre au pied duquel elles ont vu le jour pour trouver l'aï et renouveler le cycle. L'aï n'en retire rien directement mais les chercheurs ont découvert que plus il attirait de papillons, plus la concentration de son pelage en azote augmentait. C'est là que les algues entrent en jeu. Grâce à la structure unique des poils de l'aï, dont les fentes recueillent une grande quantité d'eau de pluie, les algues peuvent s'y installer et sont ensuite nourries par l'azote qui leur sert d'engrais. Lorsqu'il lèche sa fourrure pour se nettoyer, le paresseux ingère à son tour ces algues - "particulièrement riches en glucides et en lipides digestes" - qui viennent compléter son régime alimentaire de feuilles, très peu nourrissantes. "Outre cet apport nutritif, il est aussi possible que ces cultures d'algues augmentent les chances de survie du paresseux en le camouflant des prédateurs aériens" au milieu de la végétation. Sciences et avenir 22/1/2014 -
Des typhons de plus en plus intenses en Asie de l'Est
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de birdy1972 dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
La pollution atmosphérique croissante en Chine et dans d'autres économies émergentes d'Asie contribuerait à renforcer les cyclones hivernaux dans le Pacifique du nord-ouest, rapporte une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications. Depuis le milieu des années 90 et le décollage de l'économie chinoise, les cyclones d'hiver au niveau des moyennes latitudes (nord-est de la Chine, Japon et Corée du Sud) s'accompagnent de vents plus forts et de pluies plus importantes, disent les chercheurs. La pollution atmosphérique croissante en Chine et dans d'autres économies émergentes d'Asie contribuerait à renforcer les cyclones hivernaux dans le Pacifique du nord-ouest, rapporte une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications. (c) Afp A partir de modélisations, l'étude établit un lien entre ces cyclones plus puissants et la pollution croissante dans la région due aux particules fines liées aux activités humaines. Les particules atmosphériques modifient la distribution de chaleur dans l'air et la formation des nuages ainsi que certaines de leurs propriétés physiques, explique Yuan Wang, chercheur au Jet Propulsion Laboratory, à l'Institut de technologie de Californie. Selon les simulations, l'intensité des cyclones de moyennes latitudes s'en trouve significativement renforcée. "Nous n'avons pas trouvé de modifications évidentes dans la fréquence ou la localisation des tempêtes", a toutefois précisé le chercheur. Ces conclusions signifient que la lutte contre la pollution de l'air en Chine a donc des implications sur le climat global, et "pas seulement pour la santé au niveau régional", souligne l'étude. La pollution atmosphérique est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et préoccupés par l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines. Les niveaux de pollution de l'air des principales villes chinoises ont atteint des records ces dernières années, en raison essentiellement des émissions des centrales à charbon. Les niveaux de particules fines ont ainsi dépassé de 27 fois, lors d'un nouveau pic survenu en janvier à Pékin, les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les autorités chinoises ont annoncé en septembre leur intention de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017. Sciences et avenir 22/1/2014 -
Dans l'ADN du poisson, on retrouve de quoi faire des doigts !
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Une équipe de chercheurs a fait un pas important dans la compréhension des mécanismes qui ont permis à la vie, aquatique dans un premier temps, de coloniser la terre ferme. Les poissons ont-ils des doigts ? La réponse à cette question est moins évidente qu’il y paraît. La preuve : elle divise les scientifiques depuis une quinzaine d’années. Nageoire d'un poisson perroquet à Tahiti FABIEN MICHENET D’un côté il y a ceux qui défendent l’hypothèse que les rayons qui constituent l’ossature des nageoires des poissons sont des structures homologues à celles des doigts des animaux terrestres. En d’autres termes : ces "doigts" rudimentaires des poissons que l’on retrouve sous une forme bien plus évoluée chez les tétrapodes (les animaux à quatre membres tels que les amphibiens, les reptiles, les mammifères et les oiseaux) sont l’héritage d’un ancêtre commun. Mais d’autres scientifiques considèrent que ces structures osseuses qui rayonnent à l’extrémité des nageoires n’ont rien à voir avec des doigts. Pour eux, les doigts sont apparus avec les tétrapodes, sans doute peu de temps après que ces derniers aient posé leurs proto-pattes hors de l’eau. Denis Duboule, professeur à l’université de Genève et à l’École Polytechnique fédérale de Lausanne faisait, jusqu’à il y a peu, partie de la seconde catégorie. Et pour vérifier ses arguments, le chercheur s’est lancé avec son équipe dans une étude des mécanismes génétiques qui régissent l’apparition des pattes, afin d’en percer les arcanes. Il s’est donc intéressé à la manière dont étaient organisés une série de gènes dits "architectes" qui constituent le véritable plan de montage des êtres vivants. Le squelette d'un poisson. Source : http://www.infovisual.info/ "On sait, chez la souris, que ces gènes architectes sont organisés d’une manière bien particulière, nous a expliqué le professeur Duboule. L’année dernière, nous avions montré que la molécule d’ADN formait, par endroits, des sortes de petites pelotes longues d’un à 2 millions de paires de bases. Or nous avons constaté que chacune de ces pelotes constituait une unité autonome. Un peu comme un atelier spécialisé au sein d’une vaste chaîne de montage". Et les gènes architectes qui régissent la forme de la patte de la souris ne font pas exception à la règle. Ils sont constitués de deux "pelotes" côte à côte. L’une est responsable de la formation du bras, et la seconde de la patte et des doigts. "Nous sommes donc tout simplement allés voir si on retrouvait ces deux "pelotes" dans les gènes architectes des poissons" poursuit Denis Duboule. Et pour le chercheur, la surprise fut de taille. Leur sujet d’étude, le poisson-zèbre, présente lui aussi une "structure bimodale tridimensionnelle" (le terme scientifique désignant ces "pelotes") de l’ADN. Autrement dit : les poissons disposent eux aussi du "kit génétique" nécessaire pour fabriquer des doigts. Et ce kit est un héritage d’un ancêtre commun. Mais alors, si les poissons et les tétrapodes sont tous deux équipés des outils génétiques leur permettant de développer des pattes, comment se fait-il que les poissons n’en développent pas ? Pour le savoir, l’équipe du professeur Duboule s’est livrée à une expérience insolite. Les chercheurs ont créé une souris transgénique en insérant dans son embryon les gènes architectes responsables de la formation des nageoires des poissons. Résultat : les deux « pelotes » du poisson fonctionnent de façon similaire dans le bras mais aucune dans les doigts. Ces résultats suggèrent que la transition entre les nageoires et des membres pourvus de doigts résultent de la "modernisation" d’un mécanisme de régulation déjà existant, expliquent les chercheurs dans leurs travaux publiés ce mois-ci dans la revue PLoS Biology. Il s'agit d'une transformation d’une pelote "bras" en une "pelote" doigts. Autrement dit : la transformation des nageoires en pattes tient plus de la pichenette (un détournement évolutif) que d’une totale réinvention de l’organe locomoteur. Reste que les mécanismes génétiques qui activent les gènes responsables de la fabrication de véritables doigts demeurent pour l’instant inconnus. Mais ce terrain d’investigation pourrait s’avérer prometteur pour comprendre, par exemple, l’origine de certaines malformations des membres. Sciences et avenir 22/1/2014 -
SUISSE : Elle a sauvé 1000 bébés écureuils
BelleMuezza a posté un sujet dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
Infirmière de métier, Eva Karrer a fondé, à Bülach (ZH), un service de soins d’urgence unique destiné aux petits rongeurs grimpeurs abandonnés par leur maman. Le déclic, Eva Karrer l’a eu en 1998, quand elle a sauvé «son» premier bébé écureuil. «Je l’ai trouvé sur un chemin de forêt près de Bülach (ZH). Sa mère l’avait abandonné, il n’avait aucune chance de survie», se souvient-elle. Infirmière aux urgences d’un hôpital de la région, elle va justement s’inspirer de sa formation pour créer, à Bülach, un centre de soins destiné aux petits rongeurs grimpeurs. Cliquez ICI pour plus d'infos. (lien en allemand) Un centre dont la notoriété a rapidement franchi les frontières du canton: «Aujourd’hui, je reçois des animaux de toute la Suisse, Romandie comprise. J’ai même soigné une fois un bébé en provenance du sud de la France», relève-t-elle. Elle ajoute: «Depuis 1998, j’ai sauvé plus de 1000 écureuils.» Avec quelques bénévoles, Eva Karrer assure une permanence. Comme le révèle le site en ligne du Tages-Anzeiger, un numéro d’urgence fonctionne 24 h/24 et si des bébés malades ou blessés sont amenés à Bülach, elle peut compter sur l’aide d’une vétérinaire qui accepte de travailler gracieusement. Souvent, elle se déplace elle-même pour ramasser les petits malheureux. «Nous devons être sûrs que la mère les a réellement abandonnés. Si c’est le cas, nous allons les transporter en leur mettant un petit pull car ils souffrent d’hypothermie.» Les bébés tètent le lait donné à la seringue. Un travail pas toujours facile car les nourrissons doivent impérativement recevoir leur ration toutes les 3 heures. Puis, pendant les dernières semaines passées dans la volière du centre, les jeunes ados ont le moins de contact possible avec les soigneurs: «Au bout de trois à quatre mois, ils sont de nouveau sauvages et je les lâche alors dans des bois appropriés», poursuit la maman de substitution. Son souvenir le plus marquant? L’histoire d’une mère écureuil qui avait l’habitude de traverser une rue animée de Zurich, à proximité d’un chantier. Un jour, elle a été tuée par une voiture. «Les ouvriers nous ont appelés. Les pompiers professionnels de Zurich ont accepté de parrainer les trois bébés restés sur l’arbre. Ils les ont descendus et conduits au centre. Nous avons pu les sauver.» «L’écureuil n’est pas un animal en voie de disparition. Mais son habitat rétrécit d’année en année. Il faut donc faire particulièrement attention.» Le service d’urgence pour écureuils fonctionne grâce à des dons. Mais l’argent manque. Selon les calculs d’Eva Karrer, chaque rongeur grimpeur qu’elle prend en charge lui coûte 300 francs. Une somme rondelette si l’on songe qu’elle accueille une centaine de pensionnaires par année. Sur le site vous trouverez également de précieux conseils pour venir en aide à un petit écureuil orphelin... (en allemand. Un problème de traduction, utilisez Google traduction). Le Matin mai 2013 (texte et photos) -
Un chimpanzé remis en liberté remercie la soigneuse Jane Goodall
BelleMuezza a posté un sujet dans Les Chimpanzés
Le chimpanzé Wounda, remis en liberté par la célèbre primatologue Jane Goodall, a tenu à prendre dans ses bras la soigneuse. Elle a ensuite retrouvé la vie sauvage sur l'île de Tchindzoulou. Un dernier câlin et puis s'en va. Wounda, femelle chimpanzé, a été relâchée en milieu naturel sur l'île de Tchindzoulou. Avant de quitter la célèbre primatologue Jane Goodall, qui l'a soignée au Centre de réhabilitation pour chimpanzés de Tchompounga, au Congo, la bête a pris la soigneuse dans ses bras, rapporte Notre-Planète.info. En 2014, l'objectif de l'Institut est de réintroduire 60 chimpanzés au total. Cette année coïncide avec le 80eme anniversaire de la fondatrice Jane Goodall, ces remises en liberté seraient, pour elle, le plus beau des cadeaux ! Institut Jane Goodall France 27/11/2013 Ce geste de tendresse, ou de gratitude, peut être expliqué par l'excellente mémoire des chimpanzés, qui se souviennent très bien de qui leur est venu en aide par le passé, explique le site spécialisé. Wounda est le 15e chimpanzé à avoir été réintroduit sur l'île de Tchindzoulou. Avant cela, elle séjournait au sanctuaire Tchimpounga où elle avait été secourue par l'institut Jane Goodall, au Congo. Les chimpanzés ne sont évidemment pas les seules bêtes sauvages à partager des liens privilégiés avec des humains qui les ont sauvées, ou adoptées. On se souvient par exemple du lion nommé Christian, adopté par deux Australiens, puis finalement remis en liberté. Quelques années plus tard, les "deux dandys et le lion" s'étaient retrouvés. Le lien qui les unissait n'avait pas disparu. L'express 21/04/2014 -
Eau potable : quels défis pour l'avenir ?
BelleMuezza a posté un sujet dans L'eau : actualités - informations
L'évolution du monde moderne modifie les enjeux liés aux ressources mondiales en eau potable, expliquent l'hydrologue Eric Servat, directeur du Laboratoire HydroSciences Montpellier et directeur de l'Institut montpelliérain de l'eau et de l'environnement (IM2E)et Jacques Gardon, chercheur au Laboratoire HydroSciences Montpellier et de l'IM2E . La gestion des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques constitue l'un des défis majeurs de l'humanité pour le XXIe siècle. Les États membres des Nations unies ne s'y étaient pas trompés en inscrivant parmi les cibles des Objectifs du millénaire pour le développement la nécessité de «réduire de moitié, d'ici à 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau potable et à un assainissement de base». Au rythme actuel, cependant, ces objectifs ne seraient atteints en moyenne qu'à partir de 2016 pour l'eau potable et de 2022 pour l'assainissement, mais, par exemple, en Afrique subsaharienne, ils ne le seraient qu'en 2040 et 2076 (1)! La rivière Buriganga à Dhaka, la capitale du Bangladesh, victime de rejets divers et massifs est gravement polluée. Au niveau mondial, si on estime qu'un milliard de personnes n'ont pas accès à une eau de qualité améliorée et propre à la consommation, on constate aussi que l'échec est encore plus patent au regard de l'assainissement, car c'est près de 2,6 milliards de personnes qui n'utilisent pas de solution hygiénique et sûre pour leur santé comme pour l'environnement. En France, nous sommes très exigeants sur la qualité de l'eau de boisson que nous consommons, bien plus que sur la qualité de l'air que nous respirons. Une odeur, un goût, une légère coloration suffisent à nous convaincre de ne pas consommer une eau jugée suspecte et peut-être dangereuse pour notre santé. Dans tous les pays du monde se développe une industrie de l'eau en bouteille qui s'appuie sur cette appréhension de l'eau jugée incertaine. Plus récemment, dans les pays développés, ces craintes ont permis le développement massif de filtres domestiques, alors que l'eau distribuée est généralement de très bonne qualité. Notre appréhension de la contamination chimique de l'eau ne doit pas nous faire oublier que, dans la majorité des pays, les risques sont avant tout infectieux. Environ un million et demi d'enfants meurent ainsi chaque année de diarrhée aiguë. C'est souvent dans ces mêmes contextes tropicaux que la mauvaise gestion des eaux de surface est susceptible d'accroître la transmission de maladies infectieuses du fait de vecteurs arthropodes (malaria, filarioses) ou mollusques (bilharziose). Récemment, l'émergence d'anophèles vecteurs du paludisme urbain renforce encore les craintes pour l'avenir si l'on considère l'urbanisation explosive que connaissent les pays du Sud. groupeize 9/12/2011 Depuis 2008, la population mondiale urbaine est supérieure à la population rurale et cette tendance va s'accélérer dans les années à venir. La production des déchets, organiques comme chimiques, se concentre dans ces zones urbaines et risque de contaminer les ressources en eau locales qui répondent difficilement à une demande croissante. Les innombrables composés chimiques que nous utilisons dans l'industrie, dans les usages domestiques et sanitaires, se retrouvent dans l'environnement à l'état de trace et peuvent contaminer les eaux de surfaces comme les eaux souterraines. Il y a là un immense champ d'exploration scientifique et d'innovation pour les années à venir que nous voulons explorer à l'Institut montpelliérain de l'eau et de l'environnement (IM2E). De même, la chloration, utilisée depuis des décennies, soulève actuellement des questions du fait de la formation de sous-produits dus à la réaction entre le chlore et des composés organiques issus de la dégradation des composés azotés. Certains de ces sous-produits sont classés comme possiblement cancérogènes - classés 2B par l'IARC (2) -, même à des doses faibles car l'exposition des populations est de longue durée. Les conséquences de l'agriculture intensive, pourvoyeuse de nitrates et de pesticides, sont une autre piste de recherche très importante. Parallèlement, la nécessaire adaptation des infrastructures érigées par nos sociétés à l'évolution démographique est particulièrement mise à l'épreuve dans les pays du Sud. Certaines solutions simples et rapides à mettre en œuvre ont parfois des effets inattendus qui rappellent l'importance de mener des travaux de recherche en parallèle des interventions. Documentaire ARTE Stephan Kalb 10/2/2013 Au Bangladesh par exemple, dans les années 1970, pour faire face à la croissance de la population, des dizaines de milliers de forages profonds ont été construits. Cette eau s'avérait exempte de bactéries pathogènes. Mais quelques années plus tard, ces forages ont révélé des excès en arsenic, naturellement présent dans les sédiments profonds, mais qui n'avait pas été détecté initialement. Il en résulte une épidémie de maladies liée à la consommation d'eau arséniée, maladies d'abord dermatologiques mais aussi cancéreuses, d'une ampleur jamais vue jusqu'à ce jour. En France, des centaines de petites communes sont concernées et surveillent attentivement la concentration en arsenic des eaux distribuées pour éviter tout risque sanitaire. Les solutions pour l'éliminer sont simples et bien connues, mais, dans certains contextes, elles peuvent être difficiles à mettre en œuvre. 6toyenvid 15/9/2010 Chaque fois que de nouvelles tensions sur l'usage de l'eau apparaissent, la santé est toujours un argument central des revendications des populations. En France, au moment du débat sur les gaz de schiste, c'est le risque pour nos réserves en eaux qui a été mis en avant car la fracturation hydraulique pourrait contaminer certains aquifères. Au Pérou et en Bolivie, ce sont les pollutions minières et les drainages acides dans les déchets d'exploitation qui contaminent de façon durable les eaux de surface souvent rares dans ces régions des Andes. En Équateur, au Venezuela, au Nigeria, ce sont les activités pétrolières qui sont en ligne de mire… L'eau est un bien naturel, que nous devons protéger par une prise en compte locale des conséquences des activités humaines. Cependant, une réflexion globale s'impose si nous voulons maintenir les équilibres entre les différents secteurs qui dépendent de cette ressource précieuse, santé, alimentation, agriculture, et les nouveaux défis comme le changement climatique ou l'érosion de la biodiversité. (1) PFE, d'après le Rapport sur le développement humain 2006 et 2008, PNUD. (2) IARC: International Agency for Research on Cancer. Figaro 20/1/2014 -
De merveilleux portraits "humains" de gorilles : magnifique !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les gorilles
Croiser le regard d'un grand singe est une expérience singulière qui laisse rarement indifférent. Pour peu qu'on s'y attarde, une drôle de sensation vous envahit : ce regard induirait-il plus que ce qu'il veut bien laisser paraître ? Quelles pensées insondables peuvent donc cacher ces faciès étonnamment humains ? » Côtoyant et photographiant les anthropoïdes depuis plusieurs années, Sébastien Meys et Florence Perroux ont eu envie de nous faire découvrir – ou redécouvrir – le plus impressionnant mais aussi le plus sensible de nos cousins simiesques : le gorille. Chacun de ces doux géants possède un tempérament et une histoire propres. Abordés ici comme autant d'individus particuliers, ils nous dévoilent aussi les particularités de leur espèce. On les croit menaçants, dangereux ou agressifs, ils sont doux, timides et réservés. Altruisme, empathie, rire, utilisation d'outils : voilà qui leur convient mieux ! Entre Homo et Gorilla il n'y a pas de différence de nature, tout juste de forme et de complexité. Le statut des gorilles dans le milieu naturel demeure précaire et les actions de terrain restent essentielles. C'est pourquoi 10% des droits d'auteurs de cet ouvrage seront reversés à des ONG dédiées à la conservation in situ des gorilles. Un premier don a été réalisé auprès du parc national des Virunga (République Démocratique du Congo). La situation dans le pays est très instable, le parc est fermé aux touristes depuis le printemps dernier ce qui prive de ressources l'organisation. Depuis le site internet du parc nous avons choisis de participer à l'appel aux dons concernant la réparation de la clôture électrique du sanctuaire ou vivent les petits gorilles orphelins. Cliquez ICI pour plus d'informations ou faire un don. sébastien Meys 8/10/2012 Une seconde donation a été réalisée auprès des «Gorilla Doctors». Il s'agit d'une ONG dédiée à la protection des gorilles de montagne et de Grauer. Initié par Dian Fossey cette organisation à pour but de fournir un support vétérinaire et, si nécessaire, d'intervenir sur des animaux en difficultés (blessure de collet, maladies, …). Ils interviennent aussi bien sur les populations sauvages que sur les gorilles orphelins en centre de sauvegarde et ils fournissent en outre un support scientifique important sur ces deux espèces. Cliquez ICI pour plus d'informations ou pour faire un don. Livre broché avec rabats de 144 pages. Format : 24 x 32 cm. Sorti le 19 octobre 2012 et Disponible en librairie au prix de 29€. Editions Le Pommier. Disponible également sur Amazon. La plupart des photos ont été prises en captivité ou au Rwanda, en milieu sauvage. Le livre est complé par une description (sous la plume de Delphine Roullet, du Muséum national d’histoire naturelle) de la condition des gorilles aujourd’hui, dans le monde : leur nombre, leur répartition, leurs conditions de vie, le danger de leur disparition dans certains endroits et les dispositions qui sont éventuellement prises – ou pas. Les auteurs : - Sébastien Meys : Photographe animalier, spécialisé dans les grands singes et des primates, a notamment été primé en 2008 au concours international de photographie Animan/Canon pour un portrait de Gorille et a gagné le premier prix catégorie photo journalisme nature pour une série d'images de gorilles de montagne au concours international "Prix de la photographie Paris - PX3 " 2009. . Fourniture d'images à l'Association Mondiale des Zoos et des Aquariums (WAZA) pour la promotion de l'Année du Gorille en 2009. . Réalisation de deux campagnes d'affichage du Zoo de la Palmyre (2009 et 2012) sur la thématique des grands singes et des primates. . Exposition «Gorilla, portraits intimes» au Festival International de la Photographie Animalière de Montier en Der en 2010. . Exposition à la Citadelle de Besançon en 2011 (Muséum d'histoire naturelle). - Florence Perroux : Responsable conservation et pédagogie au zoo de la Palmyre (Charente maritime), Florence Perroux est l'auteur de plusieurs articles sur les gorilles dans les magazines professionnels internationaux. . Co-rédactrice, du «Gorilla Educational kit» dans le cadre de l'Année du Gorille organisée par la WAZA en 2009. . Publication d'articles dans la «Gorilla Gazette» et le magazine WAZA. . Traduction d'articles pour la version française de la revue «Berggorilla». . Animation d'ateliers pédagogiques sur la thématique des grands singes et organisation d'actions de sensibilisation au Zoo de La Palmyre. En achetant ce livre, nous participons à la sauvegarde des gorilles, chers au cœur de Dian Fossey qui a perdu la vie en les défendant... Gorilles portraits intimes -
De merveilleux portraits "humains" de gorilles : magnifique !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les gorilles
Comme chez beaucoup de mammifères, le jeu prend une place importante dans la vie des jeunes gorilles. Entre eux, ils s’amusent, une façon ludique d’apprendre les dures règles de la vie. Sébastien Meys Une femelle gorille reste toujours près de son bébé et veille sur lui. De manière intéressante, et comme nous le faisons au sein de notre espèce, les adultes adaptent leur langage aux petits. Ce comportement, démontré chez les gorilles, n’a pas été souvent observé dans le reste du monde animal. Sébastien Meys Les gorilles sont des singes très sociaux, chez qui le contact physique est important, surtout pour les petits. Tout comme chez nous. Sébastien Meys Les gorilles sont des singes calmes qui vivent en toute quiétude. Le regard vers le lointain, ils ont le temps de réfléchir. Sébastien Meys Un groupe de gorille est placé sous la protection et la domination d’un mâle dont le pelage du dos prend une teinte gris argenté. D’autres mâles adultes, au dos noir, sont parfois tolérés, mais il leur est interdit de se reproduire, ce privilège étant réservé au chef de tribu. Et contrairement à l’image qu’on se fait de lui, à travers des œuvres telles que King Kong, ce symbole de virilité n’est pas vraiment porté sur la chose. Sébastien Meys Cliché original d’un jeune gorille en pleine intimité avec son propre corps. Sébastien Meys Futura Sciences 19/1/2014