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BreeMeg

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  1. Des scientifiques britanniques ont mis au jour des déchets cachés par les eaux de la rivière. Ces détritus souvent en plastique rejoignent la mer du Nord et représentent une menace pour la faune et la flore aquatiques. La contamination des écosystèmes marins par les plastiques est de plus en plus reconnue comme un problème environnemental important. Une étude de l’université et du musée d’histoire naturelle de Londres montre comment fleuves et rivières contribuent à cette pollution. Les chercheurs ont étudié la présence de déchets sur la partie de la Tamise entre Londres et la mer du Nord, comme ici à Erith. Tony Grist, Wikimedia Commons, DP Un article paru dans Marine Pollution Bulletin alerte sur les dangers que représentent les plastiques transportés par la Tamise pour l’écosystème proche du fleuve, mais aussi pour la mer du Nord. En effet, les chercheurs ont découvert des milliers de déchets en plastique dans l’estuaire de la Tamise. Ils montrent ainsi qu’il existe un courant de déchets « invisibles » (car immergés) qui traverse Londres. Pour Paul Clark, coauteur de l’étude, « tous ces déchets, qui étaient principalement en plastique, étaient cachés sous l’eau, si bien que les Londoniens ne réalisent probablement pas qu’ils sont là ». Le principal danger concerne les animaux, qui peuvent se retrouver piégés dans ces objets en plastique ou risquent de les avaler. « Le mouvement conduit les morceaux de plastique à se casser en fragments de moindre taille. Ceux-ci sont suffisamment petits pour être ingérés y compris par les plus petits animaux, qui sont mangés par des poissons plus gros et des oiseaux. Une fois digéré, le plastique peut libérer des produits chimiques toxiques qui traversent ainsi la chaîne alimentaire. Ces substances, à hautes doses, pourraient être nocives à la santé de la faune et de la flore. » Beaucoup de déchets sont invisibles, car présents sous la surface de l’eau de la Tamise, le fleuve qui traverse Londres. Zeisterrre, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Entre septembre et décembre 2012, les chercheurs ont placé des filets en sept points de l’estuaire de la Tamise. Les filets utilisés servent normalement à attraper des crabes chinois à mitaines, une espèce invasive de crustacés. En trois mois, les scientifiques ont ainsi récupéré 8.490 objets en plastique qui représentaient 54 catégories différentes de déchets, comme des emballages de cigarettes, de la vaisselle en plastique (verres, assiettes, couverts, etc.) ou des emballages alimentaires. Mais plus de 20 % de ces déchets étaient des produits sanitaires, qui provenaient essentiellement de protections hygiéniques. Il y avait finalement assez peu de sacs en plastique (2 %), mais les filets n’étaient probablement pas adaptés pour les récupérer. Les détritus collectés lors de l’étude ne représentaient qu’un petit exemplaire du volume d’ordures qui doivent exister au fond du fleuve : les gros objets ne pouvaient pas être attrapés dans ces petits filets, si bien que l’on ne connaît pas toute l’étendue du problème. Tous ces déchets « invisibles » ont probablement été sous-estimés jusqu’à présent. Depuis des années, le port de Londres dispose d’un service qui récupère environ 250 tonnes de déchets chaque année dans la Tamise. En 2011, 248 tonnes ont été retirées du fleuve et 239 tonnes en 2012. Ce service utilise deux bateaux et dix collecteurs de débris flottants. Les scientifiques font pression pour des changements dans les politiques publiques, car les dangers des plastiques sont de plus en plus apparents. Cette nouvelle étude souligne la part considérable des produits sanitaires, comme les enveloppes plastiques des serviettes hygiéniques, en partie à cause de leur longévité. Certains de ces produits sanitaires ne devraient pas être jetés dans les toilettes, et c’est pourtant ainsi que la plupart arrivent dans les rivières. Ceci suggère qu’un changement de comportement des consommateurs est nécessaire, mais aussi que les industriels doivent travailler à améliorer la biodégradabilité de ces produits. F-S 16jan.2014
  2. Faune et flore sont contraintes de s’adapter au changement climatique. Actuellement, on observe une migration de certaines espèces vers les plus hautes latitudes, et d’après une nouvelle étude, en montagne, des communautés grimpent en altitude. Plus mystérieusement, certaines espèces auraient au contraire tendance à se diriger vers de plus basses altitudes. Certains vont disparaître, d’autres s’adapteront tandis que d’autres prospéreront. Le changement climatique modifie peu à peu l’écologie de tant d’habitats que faune et flore ont déjà amorcé une migration vers des milieux plus appropriés. Le phytoplancton s'exile vers les pôles et les poissons se déplacent à la vitesse climatique, qui dépend des changements locaux de température et de salinité. En montagne aussi, les animaux et les plantes se déplacent. Dans un article paru dans la revue Plos One, une équipe de l’université de Bâle montre que certaines espèces se trouvent aujourd’hui à plus haute altitude qu’il y a 20 ans. Agrandir cette image Dans les Alpes suisses, les plantes, comme la Doronicum clusii à l’image, se déplacent vers le haut en raison de la hausse des températures. Jörg Schmill, Université de Bâle De nombreuses études mettent en évidence la migration des animaux et des plantes en réponse au changement climatique. Les homards auraient tendance à s’exiler plus en profondeur. En Europe, certaines espèces d’oiseaux et de papillons ont respectivement migré de 37 et 114 km vers le nord. Dans les massifs montagneux, la réponse de la faune et la flore est un peu différente. Si toutes les espèces tendent à fuir la hausse de température, dans les Alpes, seulement certaines grimpent en altitude. L’équipe de l’université de Bâle a collecté des données entre 2003 et 2010, sur 214 sites des Alpes suisses, où l’altitude varie de 500 à 3.000 m. Leur analyse montre qu’à 500 m d’altitude, les plantes ont en moyenne bougé de 8 m, les papillons de 38 m et les oiseaux de 42 m. « Une moyenne de huit mètres de dénivelé en huit ans, pour toutes les espèces de plantes, est assez impressionnant car ces communautés végétales sont peu mobiles », commente Valentin Amrhein, l’un des auteurs de l’étude. Agrandir cette image La limite des arbres caractérise souvent un changement de milieu, où les conditions ne sont pas adéquates au développement des arbres. Crux, Wikipédia, cc by sa 2.5 Cette étude montre que les effets biologiques du changement climatique sont déjà enclenchés, et le rythme d’adaptation de la faune et la flore — en Suisse du moins — est rapide. Toutefois, la migration des espèces est loin d’être homogène et garde quelques mystères. En effet, l’équipe de Bâle rapporte qu’au-dessus de la limite des arbres, aucune espèce de plante ou de papillon ne migre. Cette ligne définit la zone à partir de laquelle les conditions climatiques ne permettent plus aux arbres de se développer. Papillons et plantes vivant au-delà de cette limite auraient même tendance à migrer à de plus basses altitudes. À ce jour, on ne sait expliquer pourquoi en altitude papillons et végétaux tendent à vivre à de plus basses altitudes. « Il est possible que l'utilisation des sols dans les habitats à proximité de la limite d’arbres l’emporte sur les effets du réchauffement climatique. De nombreux alpages ont par exemple été abandonnés au cours de ces dernières années, explique Tobias Roth, impliqué dans l’étude. Il est également possible que les plantes alpines soient mieux protégées contre l'évolution des conditions climatiques en raison de la surface très variée des paysages alpins. » D’après les auteurs, une chose est certaine : on ne peut expliquer de telles migrations par les variations du réchauffement en fonction de l’altitude. La réponse des espèces aux changements du climat peut donc, parfois, être complexe... F-S 16jan.2014
  3. Une étude inédite menée chez l’épinoche confirme que les substances toxiques pour le patrimoine génétique affectent bien l’ADN des poissons et perturbent leur reproduction. On soupçonnait les effets délétères de substances présentes dans nos rivières, fleuves, lacs et étangs tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP, issus de la combustion du pétrole, du charbon et du bois), les résidus de médicaments ou encore les pesticides. Mais ils n’avaient jamais été mis en évidence chez les poissons et surtout les mécanismes d’action étaient inconnus. C’est cette «boîte noire » que vient d’ouvrir l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). A la différence des perturbateurs endocriniens qui agissent sur les organismes reproducteurs, un tiers des polluants présents dans le milieu aquatique s’attaquent au génome des êtres vivants. Épinoche. Image d'illustration. ROBERT HENNO/BIOSPHOTO/AFP Comment ? Pour dévoiler les mécanismes en jeu, les chercheurs ont choisi un poisson commun des rivières françaises, l'épinoche à trois épines (Gasterosteus aculeatus). Outre sa petite taille (3 à 4 cm à l’âge adulte) qui favorise l’étude en laboratoire, cette espèce présente l’avantage de marquer une grande différence entre les mâles et les femelles. «Nous avons dans un premier temps étudié l’impact d’un agent génotoxique de référence sur des cellules de spermatozoïdes prélevés sur des épinoches. Nous avons ensuite provoqué la fécondation d’ovocytes par ces spermatozoïdes altérés pour évaluer le degré d’anomalies chez les embryons et les larves, ainsi que le taux de survie de la descendance », explique Wilfried Sanchez, chercheur à l’INERIS. Cette première étape in vitro a montré une parfaite corrélation entre le degré d’exposition au polluant et l’endommagement de l’ADN et avec le taux de mortalité ou de malformation des larves. Epinoche à trois épines. Ron Offermans CC-BY-SA-3.0-migrated Avec un protocole identique, des poissons ont ensuite été exposés au génotoxique dans des aquariums. Les mêmes résultats ont été obtenus au niveau de ces individus : plus les concentrations sont fortes, plus les anomalies des embryons et larves augmentent. En croisant mâles exposés et femelles indemnes et vice-versa, les chercheurs ont par ailleurs établi que la transmission d’un ADN affecté passait principalement par les spermatozoïdes. Observe-t-on des effets génotoxiques dans la nature ? L’INERIS a procédé à l’examen d’épinoches pêchées dans quatre petites rivières de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais. Cette étude préliminaire a bien montré des effets génotoxiques observables et des altérations chez les embryons mais le lien entre la survie de la descendance et l’endommagement de l’ADN n’a pu être fait. By hvilesteddk 15sept2012 Le fonctionnement écologique d’une rivière est extrêmement complexe aussi l’INERIS va-t-il poursuivre ses travaux sur ses «mésocosmes », ces reconstitutions de rivières qu’exploite l’institut sur son site de Verneuil-en-Halatte (Oise). Ces travaux peuvent déboucher sur des outils d’alerte en cas d’effondrement de populations de poissons dans les rivières. C’est donc un outil supplémentaire pour mesurer précisément la qualité des cours d’eau. By Herr Jemineh 24oct2013 Selon la Directive cadre sur l’eau (DCE), les États membres de l’Union européenne doivent atteindre «le bon état écologique » de leurs eaux douces en théorie d’ici 2015. D’où l’importance d’avoir des outils fiables d’évaluation des progrès. Sciences et avenir 14/1/2014
  4. Des scientifiques ont filmé une scène incroyable dans un lac en Afrique : un poisson prédateur capable de saisir un oiseau en vol ! Ce n'est pas la première fois que les biologistes observent des oiseaux se faire boulotter par des poissons. Les requins, prédateurs opportunistes et agiles, n'hésitent pas à venir croquer dans un oiseau si celui-ci a le malheur de se poser sur l'eau à portée de leurs mâchoires. Nature Newsteam 9/1/2014 La prédation d'oiseaux survient plus occasionnellement chez les poissons d'eau douce. Mais différentes équipes de chercheurs ont relevé des cas d'attaques d'oiseaux par des piranhas, des anguilles ou des brochets. Mais jusqu'à présent, ce type de capture ne s'effectuait que sur des oiseaux qui avaient le malheur de se poser à la surface de l'eau ou de traîner le long des berges. Or, les chercheurs de l'université du Nord-Ouest, à Potchefstroom, en Afrique du Sud, ont eu la chance de saisir en vidéo une attaque autrement plus spectaculaire : celle d'un poisson bondissant hors de l'eau pour faucher sa proie... en plein vol ! Une étonnante observation relayée en décembre par le Journal of Fish Biology. S et A 13jan2014
  5. Paris (AFP) - L'Assemblée nationale a voté, dans la nuit de vendredi à samedi, un ensemble de mesures renforçant la lutte contre l'importation et la vente de bois, ou de produits en bois, provenant de récoltes illégales. L'Assemblée nationale a voté, dans la nuit de vendredi à samedi, un ensemble de mesures renforçant la lutte contre l'importation et la vente de bois, ou de produits en bois, provenant de récoltes illégales. (c) Afp Cet article du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt met en oeuvre une réglementation européenne de lutte contre les récoltes illégales de bois qui contribuent "à la déforestation, à la diminution de la biodiversité et à l'accentuation de la désertification", selon les termes du rapporteur du texte, Germinal Peiro (PS). Greenpeace France 9janv.2014 Le texte prévoit des sanctions, pouvant aller jusqu'à deux ans de prison, 100.000 euros d'amende et l'interdiction d'exercice professionnelle, pour les importateurs et vendeurs qui ne respecteraient pas les obligations prévues par le réglement européen, en matière de contrôle de la traçabilité des produits. WWF France 9 avr.2009 Ces dispositions complètent l'arsenal législatif actuel, qui punit déjà en soi l'importation de bois issu de recoltes illégales, a indiqué M. Peiro. WWF France 14 déc.2008 S et A 11 janv.2014
  6. Le décryptage du génome du requin éléphant explique pourquoi le squelette des requins ou des raies est composé en grande partie de cartilage. Comme les raies ou les requins, qui lui sont apparentés, la chimère éléphant (ou requin éléphant), Callorhinchus milii, est un poisson cartilagineux. Le décryptage de son génome par une équipe de l’Institut Max Planck explique cette absence d’os. Ce sont des gènes présents chez tous les vertébrés osseux qui font défaut aux requins et autres poissons apparentés. Ils jouent un rôle primordial dans la formation des os et leur absence explique pourquoi les requins gardent tout au long de leur vie un squelette cartilagineux. Lorsque les chercheurs ont inactivé ces gènes chez des poissons osseux tels que le poisson-zèbre, l’ossification ne s’est pas produite. Ce résultat à intérêt pour la médecine humaine: cette famille de gènes peut être un point de départ pour une meilleure compréhension des maladies osseuses comme l'ostéoporose. Specimen de chimère éléphant, poisson cartilagineux apparenté aux requins et aux raies. Fir0002/Flagstaffotos Autre résultat inattendu, les requins sont dépourvus d’un type de cellule immunitaire, les lymphocytes T auxiliaires. Ces cellules participent à la lutte contre les infections bactériennes et virales. La sensibilité accrue des malades du Sida aux infections opportunistes est dû à l’effondrement du taux de ces lymphocytes T auxiliaires dans leur organisme. « Il est évident que les requins peuvent faire face à toutes sortes d'infections sans ce type cellulaire particulier. Cela indique que la nature peut trouver des solutions différentes au même problème » estime Thomas Boehm, co-auteur de l’étude. Epic Wildlife 13/6/2013 En outre, le décryptage de la chimère qui est publié dans la revue Nature indique que l’évolution du génome de cette espèce est la plus lente de tous les vertébrés. Elle bat même le cœlacanthe, pourtant surnommé le fossile vivant. Par conséquent, le requin éléphant est probablement le meilleur reflet de l'ancêtre de tous les vertébrés à mâchoires, sans doute un animal appartenant au groupe des placodermes. Le requin- éléphant habite les eaux tempérées des plateaux continentaux au sud de Australie et de la Nouvelle-Zélande, à des profondeurs pouvant varier de 200 à 500 mètres. La chance d'une rencontre avec le requin éléphant (Callorhynchus de milii) est venue à la suite d'un message texte nous avertissant de la libération des 10 spécimens à un certain endroit, près de Melbourne. Ces animaux ont été étudiés dans le cadre des autorisations appropriées et étaient sur le point d'être libérés. Donc une occasion de vidéo à ne pas manquer car les plongeurs voient rarement ces créatures dans la nature. Pang Quong 20 mai 2013 S et A 10/1/2014
  7. Le Carcharodon carcharias peut dépasser les 70 ans. Une durée de vie bien supérieure à celle qu'on attribuait précédemment au squale. Robuste, le grand requin blanc ! Des scientifiques viennent de découvrir que le redouté squale peut devenir septuagénaire, comme le relève le site Science Daily- alors que le plus vieux représentant de l'espèce précédemment identifié était à peine âgé... de 23 ans. Mais c'était par une ancienne méthode de calcul, qui ne fait pas l'unanimité auprès des chercheurs. Jour de chance pour cette otarie qui s'est retrouvée juchée sur le museau d'un grand requin blanc surgissant des flots, parvenant ainsi à échapper à la mâchoire du prédateur. David Baz Jenkins, un photographe dublinois, est l'auteur de ce cliché pris lors d'une excursion maritime, au large du Cap, en Afrique du Sud. (DAVID JENKINS/CATERS NEWS/SIPA) Ces résultats éclairent d'un jour nouveau l'espérance de vie du Carcharodon carcharias. Ils ont été obtenus par les chercheurs de l'Institut océanographique de Woods Hole (WHOI). Ces biologistes ont analysé les vertèbres de 8 grands blancs - 4 mâles et 4 femelles, des adultes originaires du nord-ouest de l'océan Atlantique. Ce travail a permis d'estimer l'âge des animaux : 73 ans pour le plus grand des mâles, 40 ans pour la femelle la plus imposante. De quoi accroître de façon spectaculaire l'espérance de vie de ces poissons. Pour parvenir à ce résultat, les spécialistes du WHOI ont employé une datation au carbone 14, jamais employée jusqu'à présent pour donner un âge aux requins; c'est plutôt par l'analyse de la structure de leurs os que l'âge des squales est généralement estimé. "Nos résultats aboutissent à un allongement très important de la longévité et de l'âge maximal des requins blancs par rapport aux études antérieures", pointe Li Ling Hamady, principal auteur de l'étude publiée dans la revue PLOS ONE. À l'instar des autres requins, le grand blanc est en effet un poisson cartilagineux. C'est-à-dire que son squelette est tapissé de tissus calcifiées ; la croissance de ces tissus dessine des cercles dans l'ossature des animaux, un peu comme les cernes visibles sur un tronc d'arbre coupé. Mais combien y a-t-il de cercles par année ? La question est encore débattue, et la réponse varie d'une espèce de requin à l'autre. Reste que c'est cette méthode qui a permis, jadis, d'identifier comme doyen des grands blancs un squale de 23 ans, originaire de l'océan Indien. Un jeunot, finalement. Letop Docs 14/02/2012 S et A 10jan2014
  8. Une semaine après son retour de voyage de Pékin, une personne est morte au Canada de la grippe aviaire H5N1, un cas mortel présenté comme le premier sur le continent nord-américain. Cette victime, habitant en Alberta, est rentrée de Pékin le 27 décembre et décédée le 3 janvier dans un hôpital d'Edmonton, la capitale de cette province de l'ouest canadien, ont indiqué mercredi les autorités canadiennes de la santé. "Je suis ici pour confirmer le tout premier cas de H5N1, aussi connu comme la grippe aviaire, en Amérique du Nord", a déclaré la ministre de la Santé, Rona Ambrose, lors d'une conférence de presse. Le décès de cette personne est un "cas isolé", a estimé Rona Ambrose en parlant de risques de transmission humaine "très faibles". Un marchand d'oiseaux dans une rue de Shanghai, le 8 janvier 2014 (c) Afp La victime avait commencé à ressentir des symptômes de mal de tête et de fièvre sur un vol d'Air Canada entre Pékin et Vancouver le 27 décembre. Elle avait poursuivi son voyage sur un autre vol à destination d'Edmonton. Son état de santé s'est rapidement détérioré et elle a dû se rendre à l'hôpital, où elle est décédée le 3 janvier, a précisé le responsable de la Santé de l'Alberta, le Dr James Talbot. "Les résultats en laboratoire ont confirmé qu'il s'agissait bien du virus H5N1", a déclaré de son côté un autre responsable du ministère canadien de la Santé, Howard Njoo. ]b]La victime, qui avait effectué le voyage en Chine avec deux proches, était auparavant en parfaite santé. "Je peux confirmer qu'ils sont restés à Pékin et qu'ils n'ont pas visité une ferme ou un marché[/b]", a dit le Dr Talbot. Ce dernier a refusé de confirmer que la victime était une femme, mais il a utilisé à plusieurs reprises le "elle" pour y faire référence. Les deux personnes qui ont voyagé avec la victime "seront suivies pendant une dizaine de jours". "Habituellement les symptômes apparaissent sous deux à cinq jours" après l'exposition au virus, permettant de penser que deux semaines après le voyage de retour, ces personnes n'ont pas développé la maladie, selon le Dr Talbot. "Il leur a été proposé du Tamiflu (un antiviral administré pour atténuer l'intensité et la durée de la grippe, et produit par le laboratoire suisse Roche, NDLR) en prévention" et "cinq jours après son décès, aucun d'entre eux n'a présenté de symptômes". ARIRANG NEWS 8/1/2014 Le fait que la victime n'ait pas quitté Pékin ni visité de ferme ou de marché inquiète les autorités canadiennes, d'autant que les autorités chinoises n'ont pas fait mention de cas de grippe aviaire dans des élevages de la région de Pékin, a déclaré en substance le Dr Talbot. "Ce n'est pas une maladie qui est transmise entre humains, donc à moins que vous ne soyez dans une zone infectée ou que vous soyez en contact avec un volatile infecté, vous n'attraperez pas cette maladie", a indiqué Dr. Theresa Tam, du ministère de la Santé. euronews (en français) 9/1/2014 "Un des points inhabituels dans ce cas est qu'à aucun moment la personne n'a présenté des symptômes de toux ou d'insuffisances respiratoires", a aussi souligné le Dr Talbot. "En fait, la cause du décès a été identifiée comme une encéphalite-méningée". Quelque 650 cas de grippe aviaire ont été répertoriés dans 15 pays depuis dix ans, avec un taux de mortalité de 60%, a noté le Dr Talbot. En 2013, un total de 38 cas ont été recensés dans le monde, dont 24 se sont avéré mortels. S et A 9jan2014
  9. Des biologistes ont découvert au Sri Lanka un spécimen exceptionnel d'éléphant. Vivant dans le parc national Udawalawe, ce mâle adulte présente un rare cas de nanisme, mesurant à peine 1,5 mètre au lieu des 3 mètres habituels. A première vue, cet éléphant d'Asie peut paraitre tout à fait normal. D'ailleurs, tout y est, les oreilles, la trompe, les bosses sur la tête, les pattes, la queue... Sauf que, contrairement à ce que l'on pourrait croire en regardant sa taille, il ne s'agit pas d'un jeune éléphant. Il s'agit bien d'un mâle adulte dans la force de l'âge. S'il est si petit, c'est parce qu'il est nain. GeoBeats News 24dec2013 Un cas extrêmement rare. Ce sont des biologistes qui l'ont découvert le 7 juillet 2013 dans le parc national d'Udawalawe au Sri Lanka. Dans une étude publiée par la revue Gajah, ils racontent : "à environ 6H30, deux éléphants ont été observés en train de s'affronter sur la route principale du parc national d'Udawalawe dans le sud du Sri Lanka. Si ce n'est pas une observation inhabituelle en elle-même, l'un des protagonistes était un mâle mature d'à peine 1,5 mètre de haut". Les biologistes se sont alors immédiatement rendus compte que l'éléphant était atteint de nanisme. En effet, s'il apparaissait tout petit, sa tête, sa trompe et ses oreilles étaient de taille tout à fait habituelle. En revanche, son corps et ses pattes étaient bien plus petits que la normale. Les éléphants d'Asie sont plus petits que leurs cousins d'Afrique mais les mâles atteignent tout de même une taille moyenne de 3 mètres à 3,5 mètres. Animal Wire 5jan2014 La différence a encore davantage sauté aux yeux des biologistes que l'éléphant se trouvait face à un individu de taille normale. Les deux se trouvaient visiblement en état de "musth (1)", un état périodique chez les mâles caractérisé notamment par un comportement agressif. Les deux adoptaient ainsi une attitude et des caractéristiques montrant qu'ils étaient en pleine confrontation. "Le nain était de loin le principal agresseur dans l'altercation et semblait être plus âgé que l'autre, un jeune adulte", expliquent les chercheurs dans leur étude. Petit mais téméraire, malgré sa taille, l'animal présentait donc un comportement tout à fait normal. Le fait que le spécimen n'ait jamais été aperçu et qu'il présente certaines marques, laisse à penser qu'il ne s'agirait pas d'un résident de la réserve mais qu'il aurait erré jusqu'ici, poussé par son état. sinonome039 29dec2013 Le nanisme est très rare dans la nature et jamais aucun éléphant nain n'avait été observé jusqu'ici, selon les biologistes. Ceci se manifeste par un ralentissement de la croissance biologique d'un être vivant aboutissant à une taille inférieure à la moyenne. Toutefois, il existe en vérité deux types de nanisme : proportionné et disproportionné. Dans le premier, les proportions "normales" entre le corps et les membres sont préservées mais pas dans le second. C'est précisément le cas ici avec l'éléphant. Ses membres sont significativement plus petits alors que sa tête par exemple est de taille relativement habituelle. Le nanisme est souvent dû à une série de mutations génétiques et est assez commun chez l'humain. Chez les animaux domestiques, cette caractéristique a parfois été sélectionnée par les éleveurs pour obtenir des spécimens de petite taille. En revanche, chez les animaux sauvages, le nanisme est très rare, tout simplement parce qu'il s'agit d'un désavantage majeur. "Si vous y pensez, la plupart des animaux, particulièrement les mammifères, sont soit des prédateurs, soit des proies. Que vous soyez l'un ou l'autre, si vous êtes né avec des membres plus petits, c'est un très gros désavantage", a expliqué à Mongabay.com Prithiviraj Fernando du Centre for Conservation and Research et l'un des auteurs de l'étude. "Une proie naine est très susceptible d'être prise par un prédateur, et de façon similaire, un prédateur nain va avoir du mal à attraper des proies. Donc de tels individus sont peu susceptibles de survivre dans la nature. Les éléphants du Sri Lanka sont uniques dans la mesure où ils n'ont pas de prédateur. Donc il a été très chanceux de naitre ici !" a ajouté Prithiviraj Fernando. De la même manière, le nanisme ne présente pas de réel avantage évolutif. Il pourrait même poser problème en matière de reproduction. Toutefois, le spécialiste souligne que les mâles et femelles présentent un dimorphisme sexuel important, les éléphantes étant plus petites (entre 2 et 3 mètres). Aussi, le petit mâle pourrait tout de même parvenir à mener sa vie sexuelle à bien malgré sa différence de taille. Reste à savoir s'il pourrait transmettre sa particularité à sa descendance. Le nanisme est effectivement héréditaire mais avec la "diversité des mutations génétiques impliquées et des modèles d'hérédité", il est difficile de spéculer sur l'origine du nanisme de l'éléphant ou même sur les conséquences possibles pour sa descendance, estiment les auteurs. En tout cas, l'éléphant semble déjà avoir réussi à se sortir de plusieurs épreuves. En effet, les biologistes ont observé au bout de sa trompe une marque qui aurait été causée par le noeud d'un piège destiné à capturer de la viande de brousse. Sur son dos et ses jambes, ils ont également noté la présence de petites bosses, caractéristiques de blessures causées par des balles. (1) En sanscrit musth désigne l'extase, la plénitude ou l'ivresse... dans la nature il semble que seuls les mammouths et les éléphants possèdent une glande temporale. Les glandes de "musth" se trouvent chez le mâle et la femelle mais ne sont actives que chez les mâles. Au dessus de l'arcade temporale, entre l'œil et l'oreille, des deux côtés de la tête, les éléphants possèdent une glande dont l'orifice externe est une fente située dans le creux temporal et dont le rôle dans le cycle biologique reste encore partiellement inexpliqué. Lorsque cette glande commence à fonctionner, c'est pour une durée variable et le comportement qui en résulte est connu sous le nom de "musth". Celui-ci se produit chez les éléphants mâles environ 3 ans après leur mâturité sexuelle (entre la 8ème et la 15ème année). L'activité glandulaire augmente progressivement jusqu'à 40 ans environ et diminue ensuite. Gentisde 7jan2014 - Regards Sud naturalistes
  10. Le réchauffement climatique est le résultat de processus particulièrement complexes. Quel rôle jouent les gaz à effet de serre d’une part, et les aérosols d’autre part dans cette silencieuse mais réelle transformation ? La réponse en vidéo. Sciences et avenir 18 dec 2013 Beaucoup moins connus que les gaz à effet de serre, les aérosols jouent pourtant, eux aussi, un rôle non négligeable dans la régulation du climat. Ce sont d’infimes particules en suspension dans l’air. Solides (poussières) ou liquides (embruns), elles peuvent prendre des tailles différentes, entre quelques dixièmes de nanomètre et une centaine de micromètres, être de source naturelle ou provenir de l’action humaine. pLirff 18 sep 2012 - Les aérosols (particules en suspension dans l'air) affectent le climat suivant différents processus. Le premier effet est l'influence directe des aérosols sur la lumière via la diffusion et l'absorption. Le second effet est la modification des propriétés radiatives et de la durée de vie des nuages car les aérosols servent de noyaux de condensation pour la formation des gouttelettes en suspension. De 2007 à 2010, les chercheurs du projet européen EUCAARI (European integrated projection aerosol cloud climate air quality interactions) ont étudié l’impact, direct et indirect, de ces particules sur les nuages et le climat. Ils sont ainsi parvenus à mieux connaître leur cycle de vie, et donc à améliorer les modèles de climat et de pollution atmosphérique existants. Spécialiste de la question, le climatologue et membre du GIEC Hervé Le Treut revient sur le rôle respectif joué par les aérosols et les gaz à effet de serre dans le bilan radiatif de la Terre. Il nous explique comment les uns contribuent au réchauffement de la planète, les autres au refroidissement, mais aussi pourquoi cet équilibre est si précaire. S et A 5 JAN.2013
  11. Des chercheurs des universités de Genève (UNIGE), de Bristol et de Savoie ont uni leurs forces dans le but de mieux comprendre le phénomène des éruptions volcaniques. Leur objectif était de savoir quand aura lieu la prochaine éruption d'un volcan et quelle en sera la magnitude. Pour arriver à leurs fins, les scientifiques ont réalisé près de 1,2 million de simulations. Ils ont ainsi pu établir des tendances pour tous les phénomènes volcaniques, du plus petit au plus grand. Ils ont ensuite croisé ces données avec des informations recueillies sur le terrain lors de véritables éruptions. YvesLG76 23/12/2012 (C'est pas sorcier) Selon l'UNIGE, grâce aux résultats ainsi obtenus, l'équipe internationale de chercheurs est désormais en mesure de définir la probabilité qu'une éruption de grande envergure se produise dans les cent ans à venir par exemple. Elle a aussi pu déterminer que l'éruption la plus importante cracherait au plus 35'000 km3 de magma. Pioneer Productions 29/6/2013 - Pour les 30 prochaines années, les scientifiques ont étudié le cas de la prochaine éruption d'un super volcan. Leur recherche a révélé qu'il existe un super volcan actif sous le parc national de Yellowstone (USA). la question essentielle est, si la caldeira de Yellowstone explosait aujourd'hui, pourrions-nous survivre? Ce documentaire comprend un calendrier des éruptions passées de Yellowstone et comment Yellowstone pourrait affecter le monde et donc l'impact sur les Etats-Unis. Pour qu'une éruption se déclenche, il faut une accumulation de magma dans la chambre magmatique du volcan. Les chambres de petite taille engendrent des éruptions assez fréquentes et peu importantes. Le mécanisme est quelque peu différent pour les phénomènes de grande ampleur, selon les recherches de l'équipe franco-anglo-genevoise. Dans les vastes chambres magmatiques, l'injection de magma ne suffit pas à créer une pression suffisante pour provoquer une éruption. Celle-ci est engendrée par la différence de densité entre le magma et les roches qui l'entourent. Le magma, plus léger, a tendance à monter vers la surface. Ce mouvement ascensionnel conduit à une augmentation de pression qui, au fil des accumulations, provoque une éruption. Le mécanisme dans ce type de configuration prend plus de temps et le volume de matière amoncelée est extrêmement important, occasionnant des "super éruptions", selon ces travaux publiés dimanche dans "Nature Geoscience". Un volcan est une ouverture, ou rupture, en surface ou sous la croûte terrestre de la planète, ce qui permet au magma, aux cendres volcaniques et aux gaz de s'échapper vers la surface. Les volcans se trouvent généralement là où les plaques tectoniques sont divergentes ou convergentes. Généralement, les volcans ne se créent pas là où deux plaques tectoniques glissent l'une sur / sous l'autre. En revanche, les volcans peuvent se former là où la croûte terrestre s'amincit et s'étire dans les intérieurs des plaques. Par exemple, dans le rift est-africain, le champ volcanique Wells Gray-Clearwater et le rift du Rio Grande en Amérique du Nord. aurevlis 28/8/2013 Les éruptions volcaniques sont variées. Le Stromboli entre ainsi en éruption toutes les dix minutes et crache quelques dizaines de m3 de lave. A l'opposé, la dernière grande éruption, du volcan Toba en Indonésie il y a 70'000 ans, a expulsé suffisamment de matière pour recouvrir la Suisse d'un manteau de cendres de 50 mètres d'épaisseur. romandie 5 jan.2013
  12. Une augmentation de la température globale comprise entre 3 et 5 °C serait plausible pour l’horizon 2100. Une étude rapporte que les modèles les plus optimistes seraient ceux simulant le moins bien les mécanismes de formation des nuages. Certains modèles prennent en compte uniquement la convection profonde, modifiant alors complètement la réponse de l’atmosphère au doublement des émissions de CO2 dans l’atmosphère. Dans son cinquième rapport, le Giec revoyait à la baisse les prévisions d’augmentation de la température globale de l’air. Avec le scénario le plus optimiste, la température grimperait de 0,3 à 0,7 °C à l’horizon 2100. Pour les autres, la tendance est plutôt autour d’une hausse de 1,5 °C. La robustesse des modèles climatiques évolue à mesure que la technologie avance et que les connaissances s’améliorent. Mais le débat sur les prévisions climatiques à venir pour ce siècle reste houleux, et voilà de quoi l’attiser. Une nouvelle étude rapporte qu’avec une meilleure évaluation des changements dans la formation des nuages, les modèles simulent une hausse de la température variant plutôt entre 3 et 5°C. Suivant sa forme et son altitude, le nuage peut réchauffer ou refroidir l’atmosphère. Le mécanisme de formation de la couverture nuageuse est l’une des plus grandes incertitudes en prévision climatique. cremona daniel, Flickr, cc by 2.0 L’étude se concentre sur l’une des plus grandes incertitudes climatiques actuelles : la formation et le rôle des nuages sur l’élévation de la température atmosphérique. Le problème est complexe, car suivant son altitude et son albédo, le nuage peut avoir un effet de réchauffement ou de refroidissement dans l’atmosphère. Les nuages hauts, comme les cirrus par exemple, ont un pouvoir réchauffant important, pouvant aller jusqu’à près de 100 W/m2. Ils sont fins, leur faible albédo laisse donc le rayonnement solaire pénétrer et réchauffer la basse atmosphère. À contrario, des nuages bas ont souvent un fort albédo et une importante émissivité infrarouge, renvoyant donc beaucoup de rayonnement vers l’espace. La capacité des modèles climatiques à simuler les mécanismes de formation des nuages, liés aux échanges de vapeur d’eau, est très variable. Dans l’étude, menée par une équipe de l’University of New South Wales (Australie), les climatologues montrent que certains modèles ne reproduisent pas correctement les processus. C’est le cas pour les modèles qui simulent une faible réponse de l’atmosphère à un doublement de la concentration de CO2 (par rapport à l’ère préindustrielle). « Lorsque les processus sont corrects dans les modèles climatiques la sensibilité climatique est beaucoup plus élevée », précise Steven Sherwood, principal auteur de l’étude, dont les résultats sont publiés dans la revue Nature. Les cirrus ont leur base entre sept et dix kilomètres d'altitude. Ils ont un aspect fibreux et leurs précipitations n’atteignent jamais le sol. Eryn Blaire, Wikipédia, GNU 1.2 Jusqu’à présent, la sensibilité de la température globale à un doublement du dioxyde de carbone dans l’atmosphère variait de 1,5 °C à 5 °C pour 2100. Mais dans cette étude, l’équipe écarte toutes les estimations les plus optimistes, et conclut que la hausse de la température moyenne sera plutôt comprise entre 3 et 5 °C si la concentration de CO2 atmosphérique doublait par rapport à la période préindustrielle. L’ascension de la vapeur d’eau vers les plus hautes couches atmosphériques serait mal représentée dans les modèles simulant une faible augmentation de la température. La vapeur d’eau émise à la surface de la Terre est prise dans les courants ascendants atmosphériques. Elle peut monter jusqu’à 15 km d’altitude, se condenser et former de gros nuages convectifs. Mais elle peut aussi quitter le flux ascendant à seulement quelques kilomètres d’altitude et ne pas former de nuages de pluie. Dans la zone de convergence intertropicale, lorsque la vapeur d’eau ne grimpe pas jusqu’à 15 km de haut, elle diminue la couverture nuageuse totale, n’étant plus disponible pour alimenter les nuages convectifs à 15 km. Certains modèles numériques climatiques auraient tendance à ne simuler que le processus de convection profonde, faussant alors la sensibilité de la température globale. Lorsque seuls les mécanismes de convection profonde sont simulés, plus de nuages sont formés, et la planète reçoit alors moins de rayonnement solaire. Le climat mondial devient moins sensible à l’augmentation du dioxyde de carbone. Or les observations montrent clairement que ce n’est pas le cas dans le monde réel. En se basant sur les conditions climatiques actuelles, l’équipe a corrigé les modèles climatiques de façon à ce qu’ils simulent mieux l’ascension de la vapeur d’eau dans l’atmosphère. Les simulations forment moins de nuages en haute troposphère, et tous les modèles montrent une nette augmentation de température pour l’horizon 2100, où la tendance est majoritairement vers une croissance de 4°C. «es climatosceptiques aiment critiquer les modèles climatiques, et nous sommes les premiers à admettre qu'ils ne sont pas parfaits, mais ce que nous constatons, c'est que les erreurs sont commises par les modèles qui prédisent un réchauffement moindre, et non ceux qui prédisent un trop fort réchauffement», conclut Steven Sherwood. F - S 3 JAN.2014
  13. Sur des milliers de kilomètres, de l’eau liquide circule entre les cristaux de glace de la calotte glaciaire du Groenland. Un gigantesque aquifère a été décelé, où le milieu poreux est un névé permanent. Si aujourd’hui on se sait comment ce réservoir s’est formé, il joue un grand rôle dans l’équation de fonte de l’inlandsis. Une immense nappe souterraine d’eau liquide a été identifiée dans l’inlandsis du Groenland. Les réservoirs d’eau douce sur nos terres sont des aquifères, des formations géologiques où la roche est poreuse et laisse circuler librement l’eau. Certaines de ces nappes sont renouvelables, alimentées par nos rivières, ou divers cours d’eau. Récemment, des nappes phréatiques non renouvelables ont été découvertes sous les océans, emprisonnées lors de la montée des eaux. Mais l’aquifère identifié au Groenland est tout à fait surprenant, l’eau circule librement dans un immense névé permanent. L’eau de l'aquifère du névé permanent, identifié au Groenland, s’écoule du carottage extrait à plus de 10 m de profondeur. Le forage a été réalisé en avril, avec des températures de l'air -15 °C. Cela confirme que l'eau a été retenue en profondeur tout au long de l'hiver. YouTube, University of Utah Située dans le sud-est de la calotte du Groenland, cette nappe d’eau douce liquide couvre près de 70.000 km2 de surface. L’eau de l'aquifère ne gèle pas de l’année, elle circule librement entre les couches de neige et de glace du névé éternel. Un tel réservoir diffère donc d’un lac sous-glaciaire, où l’eau est stockée dans une lame d’air, entre la couche de glace et les roches basales de la calotte. Dans l’aquifère, identifié par l’équipe du géographe Richard Forster, l’eau occupe les espaces d’air existants entre les particules de glace. C’est un peu comme dans les grazinados, ces boissons où du jus de citron circule entre des morceaux de glace pilée. Comprendre la capacité de cet aquifère à stocker l’eau, d’une année sur l’autre, est essentiel car c’est l’une des données manquantes dans l’équation de fonte de la calotte du Groenland. Si toute la glace venait à disparaître, le niveau moyen de l’océan s’élèverait de plus de six mètres. Actuellement, on en est encore loin, mais la dynamique de l’inlandsis est à surveiller. Dans son cinquième rapport, le Giec rappelle que la fonte de la calotte groenlandaise s’est accélérée. Elle atteignait 34 Gt d’eau par an entre 1992-2001, contre 215 Gt/an entre 2002-2011 (l’indice de confiance pour ces valeurs est compris entre 99 et 100 %). Jusqu’à présent, les modèles de prévision climatique ne prenaient pas en compte, dans les calculs du changement de masse de la calotte groenlandaise, les mécanismes de stockage de l’eau liquide dans les névés. Les calculs préconisent que l’écoulement de l’eau de fonte se dirige vers les rivières ou les lacs en surface, et les courants sous-glaciaires en profondeur. Cette nouvelle découverte apporte donc des précisions supplémentaires sur les mouvements de l’eau dans l’équation bilan de fonte de la calotte. Cette plateforme de forage a été utilisée pour extraire des carottes de névé au sein de l'aquifère du Groenland. Evan Burgess, University of Utah Les résultats de cette étude, publiés dans la revue Nature Geoscience, font état de plus de deux ans d’étude d’une région du sud-est du Groenland très caractéristique. Elle ne couvre que 14 % du quart sud-est de l’inlandsis mais reçoit près de 32 % de la totalité des précipitations neigeuses annuelles. L’équipe de Richard Forster a d’abord étudié, en 2010, la zone à partir de données radars (effectuées au sol et par avion) de la Nasa. Ils ont ensuite réalisé trois forages pour analyser la glace. L’année suivante, l’équipe s’est rendue aux mêmes endroits, mais ont foré à plus basse altitude. Sur les quatre nouveaux forages, deux étaient liquides. L’eau a été décelée à 10 et 25 m de profondeur. Pour l’heure, l’impact de cet aquifère est inconnu. Il conserve l’eau de fonte et pourrait donc par là aider à ralentir les effets du changement climatique. Mais il peut aussi avoir l'effet inverse. La circulation de l’eau liquide entre les cristaux de glace peut agir comme lubrifiant, amplifier le déplacement de la glace vers les océans et donc exacerber le vêlage. Cette découverte conserve encore donc bien des mystères. F-S 30 déc.2013
  14. Eve Grayson élève des rennes à Aviemore, en Ecosse. Le renne a été introduit en Ecosse en 1952. Le troupeau a grandi au fil des ans et atteint aujourd'hui à environ 130 individus. Il évolue sur 2500 hectares de terrain vallonné entre 450 et 1309 mètres d'altitude. La suite en photos... 23 décembre 2013, Eve Grayson conduit ses rennes dans la neige Photos JEFF J MITCHELL / GETTY IMAGES EUROPE Ce qui est certain, c'est que le paysage est évocateur des fêtes de Noël. FranceTv Info 24/12/2013
  15. La clémentine est le fruit star de la saison mais son acidité est menacée par le réchauffement climatique. E.Leclerc WebTV 27 nov 2013 La clémentine est un fruit hybride entre le mandarinier (Citrus deliciosa T'en.) et l'orange douce (Citrus sinensis) caractérisé par son absence de pépins, sa facilité d’épluchage et son côté plus acidulé que la mandarine. Mais depuis quelques années, les chercheurs ont noté une diminution de l’acidité des clémentines. Une atténuation sur laquelle se penchent les experts de l’Inra. Le réchauffement climatique affecte l'acidité des clémentines. (c) Afp «Le réchauffement climatique a un réel impact sur les clémentines qui perdent en couleurs et en acidité» explique Olivier Pailly, directeur de l’unité de recherche sur les agrumes de l’Inra. En se penchant sur les mécanismes de la photosynthèse et de la respiration du fruit, les scientifiques se sont aperçus que les hausses des températures pendant la maturation du fruit, en automne, au moment où la lumière – nécessaire à la photosynthèse– baisse, accélèrent la respiration du fruit et entrainent une surconsommation d’énergie. Le fruit en vient alors à puiser dans ses réserves d’acide citrique. ColruytFR 29 oct 2013 Olivier Pailly détaille : « Rois de l’accumulation des acides, les agrumes stockent dans leurs cellules des sacs à jus très acides qui peuvent atteindre un pH extrêmement bas de 2,2 à 2,3. Le pH du cytoplasme des cellules est proche de la neutralité (pH7) soit 100 000 fois moins acide ! Si ces sacs éclataient, ils entraineraient la mort de la cellule ! Tout au long de sa croissance et jusqu’à fin août, la clémentine accumule cette acidité qu’elle consommera ensuite partiellement avant sa maturation complète. » Pour pallier la baisse d’acidité des clémentines, les scientifiques de l’Inra explorent les résultats de culture de ces fruits dans le monde pour trouver des variétés plus acide et tardive. Ils étudient aussi l’influence des pratiques des arboriculteurs sur l’acidité de leurs fruits. « On se rend compte que les vergers en agriculture biologique produisent des fruits plus acides, que certaines fertilisations potassiques favorisent l’acidité, que l’irrigation a aussi un impact très important ». Le but des chercheurs : « Si les changements climatiques s’accentuent nous serons alors capables de proposer plus rapidement des variétés plus adaptées » conclut Olivier Pailly. RadioCanada 23 fev 2011 Informations nutritionnelles : Clémentine Crue (valeur nutritive pour 100 g) Fibres : 1,4 gValeur énergétique : 46 kcalGlucides : 10,4 gLipides : 0,2 g Oligo-éléments calcium : 26 mgfer : 0,35 mgmagnésium : 11 mg Vitamines : vitamine C : 41 mg S et A 26 déc 2013
  16. Le WWF a récemment publié une nouvelle vidéo sur le net. Elle montre un bébé éléphant âgé de 4 mois apprendre (tant bien que mal !) à se servir de sa trompe. Egalement appelée proboscis, la trompe est l'attribut phare des éléphants. Cet appendice souple découle de la fusion de la lèvre supérieure et du nez, et leur sert pour une multitude de gestes. Sentir, se gratter, barrir, toucher ses congénères, aspirer de l'eau et même attraper la nourriture ou des objets grâce à sa capacité préhensile. Seulement voilà, lorsqu'ils naissent, les éléphants n'ont pas tout de suite l'habilité nécessaire pour se servir de cet appendice si précieux. Les petits doivent donc apprendre à maitriser leur trompe pour bien l'utiliser, tout ceci en observant les plus grands. Forcément, ceci donne lieu à des séquences plutôt cocasses à l'image de celle que vient tout juste de dévoiler le WWF sur internet. On y voit un petit pachyderme, une femelle âgée de 4 mois, s'entrainer à se servir de sa trompe après avoir observé sa maman. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas encore tout à fait au point ! By WWF International 20/12/2013 La petite éléphante agite avec vivacité sa trompe de l'avant vers l'arrière sans arriver à attraper les touffes d'herbe qui se trouvent autour d'elle. Un moment, hop, elle en attrape une et tire tant bien que mal sans arriver à la détacher du sol. Finalement, elle préfère alors se tourner vers la caméra, elle poursuivra son apprentissage plus tard ! Il faut dire aussi que la trompe est un appendice bien plus complexe qu'on pourrait penser. D'un poids de plus de 100 kg chez les éléphants adultes, la trompe ne comporte pas d'os mais cache jusqu'à 150.000 muscles. Pas étonnant donc qu'elle soit si mobile et si pratique pour réaliser toute sorte de tâche. Elle est aussi très puissante et peut servir à soulever des poids dépassant les 300 kg. D'une espèce à l'autre, elle n'est cependant pas tout à fait identique, en particulier au niveau de son extrémité. Les éléphants d'Afrique possèdent deux extensions (lèvre double) alors que ceux d'Asie n'en ont qu'une (lèvre unique). By Africa Geographic 6/12/2012 Cette vidéo montre un éléphanteau d'Afrique qui a du mal à utiliser sa trompe pour boire ! La petite éléphante de la vidéo est née le 9 août 2013 dans le parc national de Tesso Nilo en Indonésie. Sa mère âgée de 35 ans est un éléphant de Sumatra (Elephas maximus sumatranus), l'une des trois sous-espèces reconnues d'éléphant d'Asie. Mais cette sous-espèce est aujourd'hui en danger critique d'extinction. La pachyderme fait partie d'une "brigade" appelée Flying Squad, un projet instauré en 2004 par le WWF et le ministère des forêts indonésien. Composée de quatre éléphants adultes dressés et de huit mahouts (guides d'éléphant), cette équipe est déployée pour ramener dans la forêt les éléphants sauvages qui s'aventurent trop près des villages ou des fermes en quête de nourriture.[/b] Le but est ainsi d'empêcher les conflits entre humain et éléphant qui constitue une menace pour les villageois comme pour les animaux sauvages. Cette vidéo nous montre un éléphanteau nouveau né qui doit apprendre à se tenir sur ses pattes et qui doit se demander à quoi peut bien servir sa trompe ! By koveosd 9/10/2011 [b]Cette année, trois éléphants ont été trouvés morts à Tesso Nilo. Il y en avait eu 12 l'an dernier, la plupart semblant avoir été empoisonnés. "La Flying Squad est un modèle de grande réussite pour réduire les conflits entre personne et éléphant d'une façon sûre pour tous", explique dans un communiqué Christy Williams, responsable du programme éléphant et rhinocéros asiatique au WWF. "Nous espérons qu'avec de plus grandes ressources, nous pourrons établir encore plus d'équipes afin de prévenir les morts inutiles d'éléphants et de villageois. Les éléphants et les hommes peuvent vivre en harmonie", a t-il poursuivi. Depuis la mise en place du projet, quatre petits sont nés au sein de la Flying Squad. Gentside découverte 26/12/2013
  17. Après 10 ans de travaux, des scientifiques viennent de décrire une nouvelle espèce de tapir découverte dans la forêt amazonienne. Les indigènes d’Amazonie (au Brésil et en Colombie) connaissent depuis bien longtemps l’animal qu’ils nomment "petit tapir noir". Les tribus Karitiana le chassent même pour s’en nourrir. "Les indigènes ont à plusieurs reprises fait état de la présence d’un autre type de tapir", explique au Guardian le paléontologue Mario Cozzuol. "Mais les scientifiques n’ont jamais vraiment pris au sérieux ces témoignages, assumant l’hypothèse qu’il s’agissait tout bonnement d’un tapir du Brésil". "Ils n’ont pas pris la mesure de la valeur du savoir des locaux et les pensaient dans l’erreur. A l’inverse, nous avons pris en compte les connaissances des indigènes dans nos travaux, et c’est ce qui nous a menés à l’identification d’une nouvelle espèce, " ajoute le spécialiste co-auteur de l’étude parue dans la revue spécialisée The Journal of Mammalogy. Car après dix ans de travaux son équipe a confirmé que ce tapir était inconnu de la science et appartient donc à une toute nouvelle espèce. "Les indigènes nous ont été d’une aide précieuse, notamment parce qu’ils connaissent ce tapir depuis des décennies, si ce n’est des siècles. Les chasseurs sont tout à fait habitués à le différencier de ses congénères", poursuit Fabrício Santos, autre co-auteur de l'étude cité par Libération. En effet, cette espèce est un peu plus petite et plus sombre que ses cousins. Elle peut donc facilement être différenciée, à condition toutefois d'avoir l'oeil aguerri. Prise de vue par un appareil photo automatique de deux spécimens de Tapirus kabomani, mâle à droite et femelle à gauche. Crédit : Cozzuol MA et al. Ce mammifère nommé Tapirus kabomani constitue la cinquième espèce de tapir connue. Quoique proche du tapir du Brésil (Tapir terrestris), le nouveau venu peut s’enorgueillir d’être le plus gros mammifère terrestre découvert depuis le Saola (un bovidé à l’allure proche de l’antilope) en 1992, au Vietnam. Par ailleurs, cela faisait 148 ans (depuis 1865) qu'aucune nouvelle espèce de tapir n’avait été observée. D'après les spécialistes, Tapirus kabomani est la plus petite des espèces connues. Il est plus léger que les autres tapirs avec ses 110 kilos, contre 320 pour son cousin brésilien. Il est aussi plus court sur pattes et présente un crâne à la forme originale. Selon l’étude, ce tapir aurait divergé du terrestris il y a environ 300.000 ans. Malheureusement, aussitôt découvert, le Tapirus kabomani devrait entrer dans la liste de l’Union internationale pour la conservation de la nature en tant qu’espèce menacée d’extinction. Comme l'ont souligné les auteurs, son habitat est menacé. "L’Amazonie connaît actuellement d’importantes transformations de son paysage". Aussi, entre la chasse, le réchauffement climatique et la déforestation, le "petit tapir noir" a du souci à se faire. L’objectif de l’équipe de chercheurs est donc désormais de déterminer avec précision le statut de l’espèce et sa répartition, pour mieux la préserver. Maxisciences 25 dec 2013
  18. En Belgique, la consommation humaine d’insectes a désormais un cadre légal. L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire belge vient d’autoriser la mise sur le marché de dix espèces d’arthropodes destinés à notre alimentation, de quoi rassurer les acteurs de la filière de l’entomophagie. Les dix espèces d’insectes autorisées à la consommation humaine en Belgique sont déjà appréciées en Asie, où aucun problème lié à leur ingestion n’a été constaté. the tαttσσed tentαcle, Flickr, cc by nc sa 2.0 Les insectes sont de plus en plus vus comme la solution à l’augmentation constante des besoins alimentaires mondiaux, notamment par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En effet, ils cumulent plusieurs avantages nutritionnels non négligeables. Par exemple, les hexapodes sont riches en protéines, en lipides, en minéraux et en vitamines, comme les viandes et les poissons gras. D’ailleurs, plus de deux milliards d’humains en consommeraient déjà dans le monde. Alors, pourquoi pas nous ? - Premièrement, car les occidentaux ont de sérieux préjugés sur ces animaux bien souvent considérés comme répugnants et sales. - Deuxièmement, car leur consommation par des humains n’est pas autorisée par les instances européennes. Cependant, en raison d’un flou dans certains champs d’application du règlement Novel food (il régit la mise sur le marché d’aliments apparus après 1997), plusieurs états membres tolèrent l’usage d’insectes dans l’alimentation humaine sur leur territoire. Cette situation est problématique pour les entreprises, restaurants et magasins désireux de se lancer dans le marché de l’entomophagie. Il est effectivement difficile de convaincre des entrepreneurs ou des investisseurs de se lancer sous une telle incertitude juridique. Cette vidéo présente la première usine à insectes à Toulouse et explique certains des avantages à introduire les insectes dans l’alimentation humaine et animale. Selon certains spécialistes, les insectes seraient une solution pour alimenter une population mondiale toujours plus nombreuse. euronews (en français) 16/1/2013 En attendant qu’une position claire soit adoptée par les instances européennes et qu’une harmonisation soit mise en place entre les états membres, la Belgique a décidé de prendre les devants. Son Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) vient d’autoriser la mise sur le marché de 10 espèces d’insectes destinées à la consommation humaine, « à condition que les prescriptions relatives à la sécurité alimentaire soient respectées » précise un communiqué. Les 10 espèces sélectionnées sont : - le grillon domestique (Acheta domesticus) ; - le criquet migrateur africain (Locusta migratoria migratorioides) ; - le ver de farine géant (Zophobas atratus morio) ; - le ver de farine (Tenebrio molitor) ; - le ver Buffalo (Alphitobius diaperinus) ; - la chenille de la fausse teigne (Galleria mellonella) ; - le criquet pèlerin d’Amérique (Schistocerca americana gregaria) ; - le grillon à ailes courtes (Gryllodes sigillatus) ; - la chenille de la petite fausse teigne (Achroia grisella) ; - et la chenille du bombyx (Bombyx mori). Plusieurs règles d’encadrement de la filière de l’entomophagie ont été définies. Ainsi, les éleveurs devront s’enregistrer à l’Afsca. Pour leur part, les opérateurs du secteur de la transformation et de la distribution devront demander une autorisation avant de commercialiser leurs produits (insectes ou produits dérivés). Ils le seront alors dans le respect de « l’application de bonnes pratiques d’hygiène, la traçabilité, la notification obligatoire, l’étiquetage et la mise en place d’un système d’autocontrôle » précise le communiqué. Une dernière précision a été apportée par l’Afsca dans l’annonce de sa décision « ces règles nationales seront révisées si nécessaires sur base de l’harmonisation européenne ». En d’autres mots, un risque juridique planera toujours sur les entreprises belges jusqu’à ce que l’Union européenne se prononce sur un projet de révision de son règlement Novel food, dont l’entrée en vigueur est prévue pour 2016. D’ici là, des dindes farcies de vers de farine géants vont-elles apparaître sur les tables de Noël de nos voisins ? Futura sciences 22/12/2013
  19. Berne, 17.12.2013 - Le Département fédéral de l'intérieur a ouvert l'audition relative à une modification de l'ordonnance sur les denrées alimentaires génétiquement modifiées. L'emballage des denrées alimentaires d'origine animale pourra désormais porter la mention « produit sans fourrage génétiquement modifié ». Les producteurs pourront dès lors vanter le fait qu'ils ont renoncé à utiliser des plantes fourragères issues de soja et de maïs transgéniques, même s'ils ont utilisé des additifs provenant de micro-organismes génétiquement modifiés. Les milieux intéressés ont jusqu'au 31 mars 2014 pour se prononcer sur le projet de modification. La modification proposée concerne l'ordonnance du Département fédéral de l'intérieur (DFI) sur les denrées alimentaires génétiquement modifiées. Actuellement, les denrées alimentaires peuvent être munies de l'indication « produit sans recours au génie génétique » s'il n'est pas fait usage d'organismes génétiquement modifiés (OGM) durant tout le processus de fabrication, y compris pour l'alimentation animale et l'élaboration des produits. Les éleveurs suisses renoncent déjà au fourrage provenant de plantes génétiquement modifiées, notamment du soja. Toutefois, ils utilisent des additifs (p. ex., vitamines) obtenus à partir de micro-organismes génétiquement modifiés pour nourrir les animaux. Ces denrées alimentaires ne sont pas « produites sans recours au génie génétique » et ne peuvent donc pas porter cette mention. Les milieux agricoles font valoir que la renonciation aux fourrages génétiquement modifiés engendre pour les éleveurs suisses des coûts annuels supplémentaires de plusieurs millions de francs. Ils exigent une modification des prescriptions, strictes, en matière d'étiquetage afin que cette plus-value puisse figurer sur l'emballage du produit. Par conséquent, cette proposition de modification de l'ordonnance prévoit de différencier les prescriptions en matière d'étiquetage, sans toutefois affecter la protection contre la fraude et la tromperie prévue par la loi. Ainsi, la mention conforme à la vérité « produit sans recours à des plantes fourragères génétiquement modifiées » attestera à l'avenir que le producteur a partiellement renoncé au génie génétique pour fabriquer les denrées alimentaires d'origine animale. La mention « produit sans recours au génie génétique » restera valable en cas de renonciation totale à cette technique. Par ailleurs, cette modification règle la part minimale des ingrédients correspondants dans les denrées alimentaires et la présentation des indications. Ces réglementations visent également à éviter toute utilisation abusive et trompeuse des indications. Les milieux intéressés ont jusqu'au 31 mars 2014 pour donner leur avis sur ce projet de modification de la loi sur les denrées alimentaires génétiquement modifiées. Auteur : Office fédéral de la santé publique[/size][size="1"]Internet: [size="1"]http://www.bag.admin.ch[/size Des questions à poser : Office fédéral de la santé publique, section Communication, 031 322 95 05, media@bag.admin.ch News Admin.ch 17 Dec.2013
  20. Il se pourrait bien que les vitamines, oligo-éléments et autres compléments alimentaires ne servent à rien, selon une étude publiée par la revue Annals of Intern Medicine. En France, les compléments alimentaires ont la cote: selon l'étude INCA2 de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur la période 2006-2007 et parue en 2009, «près de 20% des adultes ont consommé un complément alimentaire au cours de l'année précédente et un peu plus de 11% au cours des sept jours de l'étude» (p.139). LCM 27/4/2013 L'étude a été menée par trois chercheurs de l'université John Hopkins, Eliseo Guallar, Lawrence Appel et Edgar R. Miller, un chercheur britannique de l'université de Warwick, Saverio Stranges, et une éditrice de la revue, Cynthia Mulrow. Les résultats ont mis en évidence l'absence de bénéfices à la prise régulière de compléments alimentaires. 27 essais ont été menés, testant trois cocktails multivitaminés et 24 vitamines seules ou couplées sur plus 400.000 participants, et les chercheurs se sont rendus compte qu'aucun de ces suppléments n'avait d'effet sur la prévention des décès toutes causes confondues ou des maladies cardiovasculaires. CBC relève dans l'étude que les compléments alimentaires peuvent même néfastes. La vitamine E a des effets nocifs à haute dose, le ß-carotène augmente le risque de cancer du poumon chez le fumeur et les anti-oxydants et autres vitamines B n'ont aucun effet notable. L'enquête préconise même l'abandon de tout essai de nouveau compléments alimentaires. C'est l'usage massif des compléments alimentaire qui est visé, explique CBC. N'apportant aucun bénéfice, les compléments alimentaires ne sont qu'une dépense inutile sur laquelle les gens se jettent en pensant rester en bonne santé, alors qu'il leur serait plus profitable consommer plus de fruits et légumes et moins de sel, d'acide gras trans et saturé et d'augmenter leur activité physique, toujours selon Lawrence Appel cité par CBC. Julien Venesson 15/4/2013 SLATE 17 DEC 2013
  21. Au cœur du lac Malawi, en Afrique de l’Est, des petits poissons mâles de la famille des cichlidés construisent régulièrement des châteaux de sable pour séduire les femelles et intimider leurs rivaux masculins. Pour les chercheurs, ce comportement fournit un indice important sur ​​l'évolution de l'espèce. Le lac Malawi, situé en Afrique de l’Est, recèle une diversité incroyable de poissons appartenant à la famille des cichlidés. Près de 200 espèces différentes ont été répertoriées. Une ou deux fois par an, les mâles investissent les fonds du lac pour y construire des châteaux de sable. De curieuses structures destinées à séduire les femelles et intimider les concurrents masculins. ByLabEquipment 9 déc 2013 La construction de ces monticules sous-marins requiert un certain savoir-faire. Les poissons érigent petit à petit leur édifice en aspirant le sable puis en le recrachant sur les fondations. La forme de chaque structure est rigoureusement définie et varie subtilement d’une espèce à une autre. Une fois les travaux terminés, il convient pour les mâles de défendre leur forteresse contre les assauts de leurs rivaux. By DailyCrazyNews 7 déc 2013 Une nouvelle étude menée par des biologistes britanniques de l’université de Hull et de Nottingham met en évidence un lien étroit entre la forme du monticule érigé et le nombre de duel auquel le propriétaire sera confronté. Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont passé plus de 26 heures sous l’eau à observer et filmer 99 espèces particulières de cichlidés. "Afin d'étudier l'importance de la forme du monticule, nous avons modifié soigneusement les structures de sable de quelques poissons" indique au Telegraph Joyce Domino, Maître de conférences en biologie évolutive et co-auteur de l’étude. En effectuant de tels changements, les chercheurs ont pu constater une nette diminution du nombre de confrontations entre le propriétaire de la butte et les autres mâles de son espèce. "Cela suggère que si les poissons mâles évoluent pour construire leurs châteaux de manière un peu différente à ceux de leur espèce, il peuvent avoir un avantage car ils deviennent moins susceptibles d’être attaqués" précise le chercheur. Selon les scientifiques, les transformations structurelles des monticules n’entravent en rien le succès d’accouplement. Les nouvelles formes ne semblent pas dissuader les femelles et les mâles, dépourvus de rivaux, ont généralement plus de chances d’arriver à leurs fins. Ces résultats fournissent un indice important sur ​​l'évolution de l'espèce. Au fil du temps, si les préférences des femelle évoluent et commencent à privilégier la nouvelle forme de château, cette décision pourrait conduire à l’émergence d’une nouvelle espèce de cichlidés. Gentside 15 déc 2013
  22. BreeMeg

    Chauve-souris

    Publiant ses travaux en ligne sur le site Journal of the Royal Society Interface, une équipe internationale a évalué l’impact qu’aura le réchauffement global sur la transmission, dans l’air, des sons qu’émettent les chauves-souris pour localiser leurs proies. Fréquence, température, humidité : tels sont les principaux facteurs qui affectent la distance qu’un son parcourt dans l’air avant de devenir trop faible pour être entendu. Une donnée importante - et tout particulièrement en cette période de réchauffement climatique ! - pour les chauves-souris insectivores, qui détectent leurs proies en vol par écholocation. By GeoBeats News 13 déc 2013 C’est là le thème de la recherche effectuée, en collaboration avec des scientifiques hongrois et chinois, par les spécialistes du laboratoire d’ornithologie de l’Institut Max Planck, en Allemagne. En général, les fréquences sonores élevées sont plus rapidement étouffées dans l'air chaud. Les chercheurs ont donc tenté de savoir ce qu'il advenait pour les chauves-souris si la température de l'air grimpe de 4°C. Une augmentation conforme aux modélisations climatiques. Selon eux, avec une telle hausse, la portion d’espace dans laquelle une chauve-souris peut, physiquement, détecter et donc traquer ses proies po déc urrait diminuer (en volume) de 10% pour les espèces tropicales et de 21% pour les espèces des écosystèmes tempérés. Pour compenser cette perte, les chiroptères devront adapter alors leurs stratégies. Les solutions qui s’offrent à ces animaux : émettre plus fort ou à une fréquence inférieure, ou encore chasser sur une plus longue durée chaque jour - des changements de comportement biologiquement "coûteux". Cependant, le réchauffement pourrait ne pas être négatif pour toutes les espèces de chiroptères. En effet, toujours pour des raisons d’acoustique dans l’air, il pourrait profiter aux chauves-souris habituées à émettre à des fréquences inférieures à 35 kilohertz dans les écosystèmes tempérés, et à 95 kHz sous les tropiques. Une véritable loterie écologique face à laquelle toutes les espèces de chiroptères ne sont pas à égalité. Gentside 15 déc 2013
  23. De manière surprenante, les Makis Catta, lémuriens de Madagascar, ont pris pour habitude de dormir la nuit dans des grottes. Ce comportement, mis en évidence par une équipe internationale de chercheurs, est le premier en son genre observé chez une espèce de primates sauvages. By Carlos Monzon 15/1/2010 A l’instar des hommes préhistoriques, certains lémuriens de Madagascar connus sous le nom de Makis Catta rejoignent leur grotte pour y dormir la nuit. C’est la toute première fois, qu’une telle habitude nocturne est observée chez une espèce de primates sauvages. Aussi, la découverte a été surprenante pour l'équipe internationale de chercheurs qui en est à l'origine. Les Makis Catta (Lemur catta) appartiennent à la super-famille des Lemuroidea. Ces spécimens endémiques de Madagascar, sont facilement identifiables par leur queue rayée caractéristique, deux fois plus longue que leur corps. Les chercheurs ont étudié entre 2006 et 2013 onze populations du parc national de Tsimanampesotse et de l’aire protégée de Tsinjoriake, au Sud-Ouest de l’île. Leurs travaux de recherche se sont principalement appuyés sur des observations de terrain et des analyses d’images capturées par des pièges photographiques. Les conclusions de leur étude, publiée dans la revue Madagascar Conservation and Development, indiquent que contrairement aux autres lémuriens passant la nuit dans les arbres, les Makis Catta optent pour une toute autre stratégie. By Michelle Sauther 2 Déc 2013 C’est la présence de lémuriens sur les falaises calcaires, à l’aube, qui a mis la puce à l’oreille aux scientifiques. "Ils semblaient venir de nulle part. Ils n'étaient pas sur les arbres. Nous avons été déconcertés" confie dans un communiqué Michelle Sauther, anthropologue à l'université du Colorado à Boulder et auteur principale de l’étude. Elle poursuit "En arrivant sur les sites d’observation plus tôt le matin, nous sommes parvenus à les observer sortir de leur grotte". By International Parktours 10 déc 2012 

Les Makis Catta vivent au sein d’organisations sociales pouvant atteindre jusqu’à 30 individus. Au coucher du soleil, chaque clan rejoint sa grotte pour y passer la nuit. "Ce qui est le plus remarquable, c’est que sur une période de 6 ans d’étude, les groupes de Makis Catta ont toujours utilisé les mêmes tanières sur une base régulière et quotidienne", explique la scientifique. Pour les chercheurs, ce comportement présente un certain nombre de bénéfices. "La grotte offre aux lémuriens une sécurité contre les prédateurs potentiels, elle peut également fournir un accès à l'eau et aux nutriments, les aider à réguler leur température corporelle, et les protéger des activités humaines invasives comme la déforestation", développe l’anthropologue repris par LiveScience. 

 Cette habitude peut être liée aux caractéristiques de l’environnement dans lequel évoluent les Makis Cattas du Sud-Ouest de Madagascar. Dans cette région, les lémuriens occupent les forêts composées principalement d’épineux, des arbres couverts d’épines, facilitant l’accès et l’ascension des prédateurs et particulièrement du fossa (Cryptoprocta ferox), un mammifère carnivore se nourrissant de lémuriens et petits primates. En choisissant de dormir dans des grottes creusées sur les flancs de falaises calcaires, les Makis Catta s’assurent donc un sommeil en toute sécurité, loin des prédateurs nocturnes. Gentside 15 déc 2013
  24. Publiée dans Animal Cognition, une étude expérimentale américaine suggère que les requins comprennent suffisamment la morphologie humaine pour savoir approcher un homme par derrière, donc sans être vus. Pour chasser avec succès, un prédateur doit percevoir correctement la forme du corps, la taille et les mouvements de sa proie, et les requins ne font pas exception à la règle. Des descriptions de l'approche du requin - vers l’une de ses proies habituelles ou même vers un être humain - indiquent que ces prédateurs préfèrent éviter le champ de vision de leur "cible". En d'autres termes, un requin aurait tendance à s’approcher par derrière. By Sébastien Carignan 17 Avr 2013 Les squales seraient donc capables d'identifier l'orientation (avant/arrière) du corps humain. Une hypothèse qu’Erich Ritter, du Shark Research Institute, et Raid Amin, de l'Université de Floride, ont essayé de vérifier et d’approfondir. Pour cela, ils ont procédé à une série d’expériences dans lesquelles des plongeurs étaient mis en présence de requins de récif (Carcharhinus perezi). Une espèce choisie parce qu’elle est fréquemment rencontrée par les plongeurs aux Bahamas, mais aussi parce qu’elle n’est pas considérée comme dangereuse. Dans un test, un plongeur isolé s’agenouillait sur le fond marin et regardait droit devant lui ; dans un autre, deux plongeurs se positionnaient dos à dos pour éliminer tout angle mort dans le champ visuel commun. Modèle d’approche et type de nage des requins ont alors été observés pour tenter de dégager des préférences "mesurables". Tous les requins ne sont pas des monstres mangeurs d'hommes ! Sur 480 espèces répertoriées à travers le monde, seule une douzaine est potentiellement dangereuse. Mieux ! Les requins méritent d'être protégés car ils sont aujourd'hui victimes d'une pêche excessive qui met leurs populations en danger. By c'est pas sorcier 22 May 2013 Les chercheurs ont constaté que dans les cas d'approche d'un plongeur isolé, une majorité de squales préférait nager en dehors du champ de vision de la personne. Mais les mécanismes guidant et permettant ce choix restent mal connus. "Découvrir qu’un requin peut différencier ce qui est dans et hors du champ de vision d'un être humain (ou comprendre l'orientation du corps humain) soulève des questions intéressantes […] sur la capacité mentale des requins", relève Raid Amin. Les scientifiques appellent donc à poursuivre les recherches pour en apprendre davantage sur les squales. "Plus des recherches sont menées sur la façon dont les requins perçoivent et interprètent l’humain, mieux nous comprendrons comment les côtoyer dans leur habitat", conclut-il. Gentside 15 déc 2013
  25. Une étude expérimentale américaine, réalisée dans un écosystème côtier de Géorgie, montre que, plus que la préservation d’un grand nombre d’espèces, la préservation de certaines espèces "clés" est essentielle à la bonne santé et à la pérennité d’un biotope donné. Qu’est-ce qui, en terme de protection d’espèces, garantit le mieux la préservation globale d’un écosystème ? "C'est la qualité, pas seulement la quantité : nous avons besoin de conserver une grande variété d'espèces", répond Marc J.S. Hensel, de l'Université du Massachusetts à Boston. Pour arriver à cette conclusion, lui et son collègue Brian R. Silliman, de l’Université Duke (Durham, Caroline du Nord) ont procédé à une expérience de terrain à long terme. Leur champ d’étude : un marais salant de l'île de Sapelo, dans l’Atlantique, sur les côtes de la Géorgie. Les marais salants servent de tampon à l’érosion côtière, filtrent les eaux de ruissellement, réduisent les risques d'inondation, fournissent un habitat aux poissons juvéniles, aux crabes et aux crevettes, et stockent le carbone en excès, l'empêchant de se répandre dans l'atmosphère. Ce sont donc des milieux naturels d’une grande importance écologique. By worthyNews 26 Avr. 2012 Au cours de leur étude, les deux chercheurs ont évalué l’importance de 3 espèces abondantes dans ce biotope - un crabe, un bigorneau et un champignon - en les retirant, soit alternativement, soit simultanément, du milieu étudié. Ils mesuraient ensuite "l’état de santé" grâce à 3 indicateurs : la croissance globale de l'herbe (productivité), la vitesse d'élimination des végétaux morts (décomposition) et la rapidité de diffusion des eaux de tempête à travers le marais (filtration). By mahalodotcom 30 déc. 2011 La durée de l’étude - 8 mois - a permis aux biologistes de "simuler" en grandeur nature 8 "modèles" différents d’écosystème amputé (via toutes les combinaisons possibles) d’une ou plusieurs des 3 espèces-clés. Il s’est avéré que les "indicateurs de santé" du marais fluctuaient grandement suivant les étapes de l’expérience, mais que seule la présence simultanée des 3 espèces garantissait un état optimal de l’ensemble de ces indicateurs. "Avoir [dans ce milieu] un groupe d'espèces peu apparentées, qui ont une écologie et une biologie sensiblement différentes, est aussi important, sinon plus important, que d'avoir globalement beaucoup d'espèces. Notre étude fournit un exemple rare et réel du fait que la disparition d'espèces-clés peut avoir de profondes répercussions sur la performance globale de l'écosystème", conclut Brian R. Silliman. By DarnaTelevision 21Nov 2012 Gentside 14 déc 2013[/i]
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