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BreeMeg

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Tout ce qui a été posté par BreeMeg

  1. Depuis les années 1960, les scientifiques se demandaient ce qui pouvait produire une étrange sonorité venue du fond des océans du sud, ressemblant fortement à un cri de canard. Désormais, après des années d’enquête, une réponse ferme et définitive vient d’être apportée ! Durant une excursion dans les profondeurs des eaux antarctiques dans les années 1960, des sous-mariniers ont capté un bruit étrange, leur rappelant le cri du canard, marqué par des sonorités graves et répétées. Que viendraient faire des volatiles au milieu de ces mers glaciales et comment pourraient-ils cancaner au fond de l’eau ? La réponse venait forcément d’ailleurs. Mais d’où ? Dans les eaux de l’océan Austral, un étrange son de canard fascine les scientifiques depuis une cinquantaine d’années. Quelle en est la cause ? Le mystère vient d’être percé ! Mariamichelle, pixabay.com, DP Au début, personne ne le savait. Pourtant, ce bruit se faisait entendre de la mer de Weddell, bien au sud de l’Amérique du Sud, jusque sur les côtes ouest de l’Australie. Un son émis par un autre sous-marin ? À priori non. Un poisson ? Encore eût-il fallu que celui-ci ait suffisamment de coffre. Alors quoi ? La piste des cétacés a été vite évoquée, étant donné leur mode de communication, par des chants, parfois sur de très longues distances, à l’aide d’ondes sonores. Des coupables potentiels. La NOAA s’est donc forcément penchée sur le sujet, en plaçant Denise Risch sur le sujet. Il a d’abord fallu faire le tri parmi les mammifères marins qui fréquentent la région. Parmi eux, le petit rorqual de l'Antarctique (Balaenoptera bonaerensis), l’une des plus petites baleines, affectionne les eaux de l’océan Austral et y prospère. Est-ce dans cette direction qu’il fallait se tourner ? La biologiste marine et ses collègues sont parvenus à marquer deux de ces cétacés durant le mois de février 2013, durant l’été austral, à l’aide de ventouses. Sur leur dos, les baleines portaient donc un équipement qui permettait de suivre leurs déplacements et d’observer leur comportement alimentaire. Mais il y avait aussi des micros capables de fonctionner sous l’eau. Le petit rorqual de l’Antarctique est souvent très discret et se cache parfois sous les glaces flottantes de l’hémisphère sud. Pas toujours facile à observer, il a fallu un demi-siècle avant d’être certain qu’il était bien à l’origine d’un son de canard caractéristique. Brocken Inaglory, Wikipédia, cc by sa 3.0 L’équipe a alors analysé les sons enregistrés. Et là, ils ont remarqué la présence sur les spectrogrammes de sonorités comprises entre 50 et 300 Hz, espacées de trois secondes : c’est le son recherché. Au passage, ils ont repéré également d’autres sons préalablement associés aux baleines, sans qu’on ait pu identifier la source originelle avec certitude. Ces travaux viennent de faire l’objet d’une publication dans la revue Biology Letters. Grâce à cette étude, l’ambiguïté est levée : on connaît avec certitude l’émetteur de ce son de canard. Néanmoins, le mystère n’est pas totalement levé. On sait qui en est à l’origine, mais non la raison. Dans quel contexte est-il produit ? Uniquement par les mâles pendant les périodes de rut, ou est-ce émis par les deux sexes ? De nombreuses questions restent sans réponse. C’est aussi l’occasion pour les scientifiques d’en apprendre davantage sur ces petits rorquals de l’Antarctique : avec l’acoustique, il est possible de déterminer leur distribution, leur densité et quelques aspects de leur comportement. Même en hiver, lorsque les conditions météorologiques sont trop rudes pour les suivre visuellement, en plaçant des micros sur des bouées par exemple. Denise Risch profite également de cette très belle occasion pour rappeler dans les colonnes de Live Science qu’en adaptant les pratiques de recherche, on peut faire avancer la science sans avoir à tuer ces majestueux cétacés. Un tacle à l’endroit du Japon, récemment accusé de recourir à la chasse à la baleine pour des raisons commerciales. F - S 24apr2014
  2. Bien qu’elles possèdent un chromosome Y, les souris femelles de l’espèce Mus minutoides se portent très bien. Elles se reproduisent même plus souvent et ont des portées plus importantes que leurs cousines XX. Quel est leur secret ? Chez les mammifères, le déterminisme sexuel se caractérise par une paire de chromosomes sexuels XY pour les mâles, le chromosome Y étant transmis par leur père, et une paire de chromosomes XX pour les femelles. Une poignée d’espèces déroge cependant à cette règle. C’est le cas de la souris naine africaine Mus minutoides, comme l’a montré dès 2010 Frédéric Veyrunes, chercheur au CNRS. Les souris femelles de l’espèce Mus minutoides peuvent présenter trois caryotypes différents, XX, X*X et X*Y. En apparence, absolument rien ne distingue ces trois types de souris, mais leurs capacités reproductives sont différentes. AleXXw, Wikimedia Commons, DP Chez ce petit rongeur africain, il existe un troisième chromosome sexuel, un X mutant appelé X*, dont la particularité est d’inhiber le chromosome Y. En conséquence, les femelles peuvent présenter trois génotypes différents : XX, X*X et X*Y ! « La question était alors de savoir si ces différences de génotype influaient sur la performance reproductive des souris, raconte le biologiste. En effet, porter un chromosome Y et produire régulièrement des embryons YY non viables devrait constituer un handicap reproducteur pour ces femelles. » Pour le tester, le scientifique et son équipe ont déterminé le génotype de plusieurs centaines de souris femelles de cette espèce, dont il n’existe qu’un seul élevage dans le monde. Ils ont ensuite observé ces souris pendant deux années et ont collecté des informations sur l’âge de la première reproduction, les intervalles entre deux portées et le nombre de petits par portée. Les résultats, publiés dans la revue Evolution, ont de quoi surprendre. Les chercheurs ont en effet montré que les souris femelles X*Y ovulaient davantage et étaient sexuellement mâtures en moyenne 20 jours avant les autres, ce qui leur permettait d’avoir une portée supplémentaire durant leur courte vie. D’autre part, elles donnent naissance en moyenne à un petit de plus par portée. « Non seulement les femelles X*Y ne sont pas moins fécondes que les deux génotypes XX et X*X, mais elles les supplantent sur bien des plans, explique Paul Saunders, le principal auteur de l’étude. Ce sont des sortes de superfemelles ! » Les chercheurs concluent que « cela pourrait expliquer pourquoi cette curiosité génétique a été conservée depuis son apparition chez cette espèce, il y a un million d’années. » F - S 24APR2014
  3. Un carburant catalogué écologique parce que produit à partir des feuilles de maïs émettrait en réalité plus de gaz à effet de serre que l’essence traditionnelle. Des chercheurs montrent qu’une grande quantité de dioxyde de carbone (CO2) serait libérée dans l'air à défaut d'être capturée dans le sol dépourvu des feuilles de la plante nécessaires au processus naturel. L'idée initiale était louable : produire aux États-Unis de l'éthanol cellulosique à partir de résidus de culture de maïs moins libérateur de gaz à effet de serre (GES) que les carburants traditionnels et donc moins influant sur le réchauffement climatique. Un objectif apparemment surestimé, d'après des chercheurs de l'université du Nebraska à Lincoln, dans une étude parue dans Nature Climate Change. Les États du Minnesota, de l'Iowa et du Wisconsin accusent la perte nette la plus élevée de carbone par élimination des résidus de maïs, du fait de températures fraîches et de sols par nature riches en carbone. L’usage de ces résidus pour produire des biocarburants pourrait être remis en question à cause des taux de CO2 émis par ce biais. Université du Nebraska à Lincoln Sur une surface d'environ 52 millions d'hectares répartis sur 12 États de la Corn Belt, ou « ceinture de maïs », un espace agricole majeur du Middle West des États-Unis, il a été constaté que l'élimination, même minime, des résidus de culture de maïs génère annuellement environ 100 grammes de CO2 par mégajoule d'énergie de biocarburant produit. Ainsi, les émissions liées à cette production de biocarburant dépasseraient de 7 % les émissions générées par l'essence classique et se situeraient 62 grammes au-delà du seuil établi par la réduction de 60 % des émissions de GES qu’exige l’Energy Independence and Security Act, une loi de 2007. S'il y a plus de dioxyde de carbone dans l'air, cela signifie moins de carbone dans les sols. Une des solutions consisterait à se tourner vers des matières premières alternatives, telles que les graminées vivaces ou des résidus de bois. Une autre, à exporter de l'électricité provenant des installations de production de biocarburant pour compenser les émissions des centrales électriques au charbon. En bout de chaîne, on peut aussi développer plus de voitures économes en carburant et réduire considérablement la demande de la nation, comme requis par les normes CAFE de 2012. Cette réglementation, en vigueur depuis 1975 aux États-Unis, est destinée à améliorer la consommation moyenne de carburant des automobiles et des camions légers. Les tiges, les feuilles et les épis de maïs après la récolte étaient jusqu'à présent considérés comme une ressource idéale pour la production d'éthanol cellulosique, un carburant plus écologique que l'essence conventionnelle. Threecharlie, Wikimedia Commons, cc by 3.0 Les résultats ne devraient pas surprendre le secteur agricole, au fait de l'importance de maintenir des résidus de récolte dans les champs pour les préserver de l'érosion et conserver leur qualité. En revanche, ils devraient décevoir le département de l'Énergie des États-Unis, qui a investi plus d’un milliard de dollars (720 millions d’euros) pour soutenir la recherche sur les biocarburants cellulosiques, y compris l'éthanol fabriqué à partir de tiges de maïs, ainsi que plusieurs entreprises privées qui développent des bioraffineries spécialisées dans les fibres de maïs. F - S 28apr2014
  4. New York (AFP) - Les New-Yorkais qui voudraient se détendre en caressant de délicates fourrures peuvent découvrir le premier "bar à chats" des Etats-Unis, niché dans le Lower East Side, un établissement qui ne sera toutefois ouvert que durant quelques jours. Parrainé par une société de nourriture pour animaux domestiques, ce "bar à chats", ou "café à chats", est ouvert jusqu'à dimanche. Il a déclenché l'enthousiasme de nombreux habitants de la Grosse Pomme, toujours à la recherche de la dernière tendance à la mode. Des consommateurs jouent avec des félins dans le premier "bar à chats" des Etats-Unis, le 25 avril 2014 à New York (c) Afp Des centaines d'entre eux ont déjà pu tester cet établissement où le consommateur se voit offrir un café et une petite gourmandise tout en câlinant 21 chats issus de refuges new-yorkais. Petit bonus: ceux qui tombent amoureux d'un des félins peuvent même l'adopter! Sept chats ont ainsi trouvé preneur dès le premier jour et les tenanciers de cet éphémère café espèrent que tous les animaux trouveront un maître d'ici la fin du week-end. WSJDigitalNetwork 24/4/2014 Déjà populaire au Japon, à Taïwan, dans certaines parties d'Asie et en Europe, ce concept n'a pas encore envahi l'Amérique. Les organisateurs cependant font tout pour, eux aussi, se faire adopter, et ils sont surpris par l'engouement provoqué. "On est enthousiasmé par l'accueil qu'on a reçu", se réjouit Niky Roberts, qui représente la marque Purina One, à l'origine de cette initiative. "Environ 500 personnes sont venues hier, la file d'attente pour entrer durait plusieurs heures". Les clients sont priés de ne pas rester plus d'une heure pour permettre à un maximum de gens de découvrir les lieux et les chats peuvent être mis à l'écart le temps d'une petite sieste s'ils sont fatigués. NTDTV 24/4/2014 Julie Schoonover, étudiante en médecine de 24 ans, est venue jeudi et vendredi. Elle adore les chats mais sa colocataire y est allergique, elle ne peut donc pas en posséder un chez elle et voit là un excellent palliatif. "C'est de la joie à l'état pur", se réjouit-elle en caressant un des 10 chats qu'elle a câlinés depuis son arrivée. "Elle m'a envoyé un message hier pour me dire que c'était mieux que des leçons de chant ou une promenade au parc, elle était sur son petit nuage", acquiesce sa copine Eloise Bonnet, actrice de 25 ans. Buzz60 24/4/2014 L'organisation North Shore Animal League, spécialisée dans la protection des animaux et les adoptions, s'occupe des chats du café, qui sont âgés de quatre mois à cinq ans. S et A 25/4/2014
  5. Fessenheim (France) (AFP) - Les antinucléaires de Greenpeace ont mené samedi matin une nouvelle opération devant la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), clamant des slogans depuis un voilier remontant le canal à proximité, à l'occasion des 28 ans de la catastrophe de Tchernobyl, a constaté un photographe de l'AFP. L'ONG qui réclame la fermeture des centrales vieillissantes a lancé samedi, avec le bâteau-péniche Beluga II une "tournée" en trois étapes des centrales nucléaires, en France, en Suisse et en Allemagne, menée en parallèle à la campagne des élections européennes. FessenheimStop 26/4/2014 Dans l'après-midi, à l'autre bout de la France, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées dans le centre de Bordeaux autour des mêmes revendications. Le Beluga II, un bâteau-voilier de Greenpeace de 33 mètres de long est arrivé devant la centrale de Fessenheim à 10 heures avec trois banderoles antinucléaires déployées sur ses mâts, et une dizaine de militants visibles sur son pont. A Fessenheim, sur le Beluga II, l'une des banderoles appelait en anglais les responsables politiques à "cesser de mettre l'Europe en danger". "Centrales vieillissantes: fermez-les", clamait une autre hissée sur le côté, tandis qu'une troisième rappelait en allemand que la "Radioactivité ne connaît pas de frontière". Sur le canal du Rhin, la péniche barrée d'un arc-en-ciel, était contrainte d'effectuer des va-et-vient en raison d'un arrêté préfectoral lui interdisant de s'arrêter sur place. La péniche était accompagnée d'un zodiac, lui-même suivi par une vedette de la police. "Monsieur Hollande, une vraie transition énergétique maintenant", pouvait-on lire sur une pancarte. Les antinucléaires de Greenpeace ont mené samedi matin une nouvelle opération devant la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), clamant des slogans depuis un voilier remontant le canal à proximité, à l'occasion des 28 ans de la catastrophe de Tchernobyl AFP Une trentaine d'antinucléaires allemands, membres d'un collectif anti-Fessenheim basé outre-Rhin à Müllheim, étaient arrivés sur les lieux en fin de matinée pour assister à l'opération. Le préfet avait pris un arrêté pour interdire l'accès des berges aux véhicules et aux piétons. Le Beluga II a quitté la zone de Fessenheim dans la journée. "Nous lançons cette opération devant Fessenheim pour relier les deux symboles de l'anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (le 26 avril 1986) et des centrales vieillissantes à fermer", a souligné Yannick Rousselet. Après Fessenheim, le Beluga II est attendu devant les centrales de Beznau (Suisse) et Philippsburg (sud-ouest de l'Allemagne), "symboliques du vieillissement du nucléaire en Europe". Il fera aussi étape à Strasbourg (8-12 mai) et à Metz (3-4 juin) pour des journées portes-ouvertes sur le bateau. Le 18 mars, une cinquantaine de militants avaient réussi une spectaculaire intrusion sur le site de la centrale et déployé une banderole sur le dôme d'un des deux réacteurs. Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises. En service depuis 1977 et dotée de 2 réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, elle est la seule des 19 centrales françaises dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande, pour fin 2016. Dans la cité girondine, les manifestants réclamaient la fermeture de la centrale du Blayais, dans la région de Bordeaux, dont les réacteurs ont été mis en service entre 1981 et 1984. Réunis à l'appel de plusieurs organisations antinucléaires dont Greenpeace et "Tchernoblaye", les manifestants bordelais ont simulé avec une sirène une alerte nucléaire, distribuant aux passants de fausses "pastilles d'iode" censées prévenir des cancers de la thyroïde en cas de contamination radioactive. S et A 26/4/2014
  6. Ils ont fait plus de 160 kilomètres dans un carton, à l'arrière d'un camion, entre Los Angeles et Chula Vista (Californie, Etats-Unis). Deux chatons âgés de quelques jours ont été découverts dans un carton qui transportait de l'équipement informatique, rapporte le site spécialisé Mashable (en anglais), mardi 22 avril. C'est un employé de la société Cox communications qui les a trouvés. Sur la chaîne 10 news, il assure qu'il n'a jamais vu cela en trente-quatre ans de carrière. "Lorsque je les ai vus, j'ai su qu'ils étaient très très jeunes", raconte-t-il. Jenny Bonomini, qui travaille dans le centre vétérinaire qui a recueilli les petits, affirme que les chats avaient toujours leur cordon ombilical lorsqu'ils sont arrivés. Selon lui, la mère des chatons a mis bas, les a placés dans un lieu sûr et les a abandonnés. De Matt Gould 19/4/2014 Francetv Info 23avr2014
  7. L'animal a finalement été capturé, puis relâché dans la nature, signale l'hebdomadaire "India Today". Les fonctionnaires du ministère de forêt ont capturé un léopard de village Dayalpur à Meerut. Les fonctionnaires du ministère de forêt ont capturé un léopard de village de Meerutdans, district de Dayalpur, après que l'animal ait blessé un villageois. MPO Sushant Sharma dit qure 'animal a été piégé à l'aide d'une cage mise en place dans la jungle entourant le village par les agents forestiers. Auparavant, les fonctionnaires avaient signalé que le léopard, paniqué par la foule venu pour le voir, s'était enfui dans un champ de canne à sucre. Selon les villageois, avant sa capture, le léopard a blessé un homme qui travaillait dans le champ de canne à sucre. Le félin, âgé d'environ 3 ans, a été pris dans la cage à hauteur d'Hastinapur. Le département des forêts a demandé l'assistance d'une équipe de WTI pour effectuer un contrôle de santé de l'animal avant de le libérer dans la jungle, loin des zones très peuplées, dit Sharma. India Today 30/3/2014
  8. BreeMeg

    Huile de palme : dangers

    Vous n'achetez pas d'huile de palme ? Peut-être ne le savez-vous pas, mais cette substance qui détruit les forêts tropicales est présente dans quasiment tous les produits de consommation courante. Vous trouverez dans ce qui suit tout ce que l'on ne vous dit pas ou peu sur l'huile de palme. (Voir page 1 comment détectez l'huile de palme dans les produits alimentaires, cosmétiques ou agents de nettoyage - Liste de 30 noms qui cachent l'huile de palme parmi les 170...) L'huile de palme est en plein boom. Sa production annuelle de 54 millions de tonnes en 2011 en fait l'huile végétale la plus produite au monde. L'industrie adore cette matière première incroyablement peu coûteuse et facile à traiter. Seulement, nos biens de consommations bon marchés grâce à l'huile de palme ont un coût : la disparition des forêts pluviales. Les forêts tropicales sont défrichées pour faire place à des monocultures immenses de palmiers à huile. Sans les arbres géants, de rares et magnifiques animaux comme les orang-outans, tigres ou rhinocéros ne peuvent pas survivre. Si leur habitat naturel continue à réduire de la sorte, c'est l'extinction de ces espèces qui est à craindre. De nombreuses forêts primaires en Indonésie, pays champion des exportations, sont des tourbières. Celles-ci stockant d'immenses quantités de CO2, leur défrichage provoque l'émission du gaz à effet de serre dans l'atmosphère, exacerbant le réchauffement climatique mondial. Le boom mondial de l'huile de palme Le palmier à huile (Elaeis guineensis) est une espèce tropicale de palmier originaire de la forêt humide africaine. Aujourd’hui ces arbres poussent tout autour de l’équateur dans d’immenses monocultures industrielles. Pour croître, les palmiers à huile ont besoin d'un climat tropical, c'est-à-dire de l’humidité et de fortes températures constantes. L’huile est généralement extraite des fruits dans des moulins à huile par chauffage à haute température et pression à chaud. Les fruits couleur orangée donneront de l’huile de palme tandis que les noyaux produiront de l’huile de palmiste. Avec 54 millions de tonnes (2011), l'huile de palme est à ce jour l'huile végétale la plus négociée au monde. L'Indonésie est la championne des exportations. Associée à la Malaisie, elles fournissent 85% de la production mondiale. Les plantations de palmiers à huile s'étalent sur 9 millions d'hectares en Indonésie, les prévisions pour 2025 sont de 26 millions d'hectares.Pour l’huile de palme, les forêts tropicales sont détruites 85% de la production mondiale d’huile de palme est concentrée sur l’Indonésie et la Malaisie. La France importe aussi de producteurs en Afrique (Cameroun, Ghana) et en Amérique du Sud (Colombie). Les terres bon marché pour de nouvelles plantations de palmiers à huile sont celles qui abritent les forêts primaires, et les gouvernements en cèdent de vastes concessions aux multinationales. De plus, l’industrie de l’huile de palme est très liée à celle du bois exotique : les coûts d’investissements pour les plantations de palmiers à huile sont financés par la vente et l’exploitation des essences rares. La végétation restante est entièrement brûlée afin de faire de la place pour les monocultures de palmiers.Les plantations de palmiers à huile, ennemies de la biodiversitéA cause du défrichage des forêts tropicales et de leur transformation en monocultures de palmiers à huile, des milieux naturels d’une immense diversité d’espèces animales et végétales sont détruits. Les grands singes orangs-outans ne sont que les représentants les plus symboliques des milliers d’espèces menacées. Mais les habitants humains de ces territoires pâtissent également des conséquences de la déforestation : leurs moyens de subsistance sont détruits, et les indigènes sont expulsés de leurs terres d’origine.L'huile de palme signifie la misère pour les populations autochtonesAussi, les gens qui habitent dans les forêts pluvieales sont atteints par le boom de l'huile de palme. Leurs moyens de subsistance et leur culture sont gravement touchés. Petits agriculteurs et populations autochtones sont expulsés de leurs terres ancestrales. Dans la seule Indonésie, où 45 millions de personnes vivent dans les forêts, 5.000 conflits territoriaux et humains sont imputés à l'huile de palme. En 2009, la Banque mondiale a imposé un moratoire global sur l'huile de palme après avoir financé pendant 30 ans son expansion à coups de milliards de dollars.L’huile de palme remplit les caisses des multinationalesL’huile de palme est de loin l’huile végétale la moins chère du marché global et est mondialement commercialisée dans d’immenses quantités. Ses propriétés chimiques permettent une utilisation polyvalente dans l’industrie chimique et alimentaire. Elle a un point de fusion élevé, ce qui la rend souple et facile à étaler et en fait une matière première de premier choix pour de nombreux produits.L’huile de palme n'est pas mentionnée à l'étiquetageL’huile de palme se trouve dans des milliers d’articles de la grande distribution. Toutefois, très peu de fabricants –principalement les enseignes bio- font mention de la présence d’huile ou de graisse de palme sur l’emballage de leurs produits. La plupart des marques essayent de camoufler l’huile de palme derrière l’expression « huiles et graisses végétales ». Des produits typiques contenant de l’huile de palme sont: - la margarine, - les glaces, - les biscuits, - les soupes toutes prêtes, - les pizzas surgelées, - les lessives, - les savons, - les produits d’entretien, etc. Certaines entreprises ont pourtant choisi de renoncer complètement à l’huile de palme dans leur production, comme en France la marque Findus, ou le groupe Casino pour ses produits alimentaires.Huile de palme et électricitéA l'heure actuelle, des entreprises énergétiques à travers le monde construisent des centrales qui produisent de l'électricité en brûlant de l'huile de palme. Pire, en Allemagne, une loi sur les énergies renouvelables en 2004 avait fait fortement augmenter -grâce à des subventions - les importations d'huile de palme. Un tiers de l'huile de palme importée outre-Rhin est ainsi utilisée dans des centrales électriques. La fin décidée des subventions en 2012 n'empêchera pourtant pas une protection en l'état pour une durée de 20 ans des sites existants et l'indemnisation de ses opérateurs.L’huile de palme dans les réservoirs de voituresJusqu’à présent et pour des raisons techniques, l’huile de palme n’est mélangée au carburant fossile que dans de faibles quantités. Mais ceci devrait bientôt changer, car des procédés chimiques – l’hydrogénation de l’huile de palme- permettent d’en changer certaines propriétés. La compagnie finlandaise Neste possède un procédé breveté de cette méthode et projette de conquérir le marché européen avec du biocarburant bon marché à l’huile de palme. C’est dans ce but que trois immenses raffineries d’huile de palme voient le jour à Singapour, Rotterdam et Helsinki, et doivent entrer en fonctionnement courant 2011.L’huile de palme réchauffe le climatL’huile de palme contribue massivement au réchauffement climatique global. Par le déboisement des forêts et l’assèchement des tourbières pour les plantations de palmiers à huile, d’énormes quantités de carbone s’échappent dans l’atmosphère. La production d’huile de palme mobilise de plus un volume conséquent d’énergie fossile pour le travail des sols, les engrais, les pesticides, la récolte, le transport et la transformation. Les résidus de production contiennent du méthane, qui est un gaz à très fort effet de serre. Même si les palmiers à huile étaient cultivés dans le désert, le biocarburant ne serait jamais, à l’inverse de ce que prétendent les industriels, «climatiquement neutre».L’huile de palme rend maladeL’huile de palme est composée à 45% d’acides gras saturés, pouvant augmenter le taux de mauvais cholestérol ainsi que les risques de maladies cardio-vasculaires, et qui sont décriés comme responsables d’importantes prises de poids. L’huile de palme contient de plus des esters d’acides gras (de glycidol et 3-MCPD), qui sont classifiés comme cancérigènes. Les concentrations en agents toxiques sont surtout particulièrement fortes dans l’huile de palme raffinée, un ingrédient que l’on trouve dans les aliments pour nourrisson. Même les très appréciées pâtes à tartiner au chocolat et noisettes contiennent beaucoup d’huile de palme. Etant donné que le risque sanitaire dépend de la quantité ingérée ainsi que du poids corporel, les enfants sont particulièrement menacés.L’huile de palme « bio » ne vaut guère mieuxMême la branche bio mise complètement sur l’huile de palme. Largement plus de 400 produits bios de grandes marques comme The Body Shop ou Biocoop, ou bien portant des certifications Ecocert en France (label AB), contiennent de l’huile de palme. Chez leur fournisseur, le groupe Daabon en Colombie, Sauvons la Forêt a observé de graves accidents et fuites d’huile, du gaspillage d’eau, de la pollution environnementale, de la déforestation et des expulsions de petits agriculteurs pour s’accaparer leurs terres. Là-bas aussi les immenses monocultures de palmiers à huile s’étendent sur des milliers d’hectares. Selon Sauvons la Forêt, elles ne méritent aucunement le label « bio » pour une agriculture « écologique ».L’huile de palme certifiée n’est qu’une vaste tromperieLes plus grands fabricants et utilisateurs d’huile de palme ont fondé avec le WWF la Table Ronde pour l’Huile de Palme Durable (Roundtable on Sustainable Palm Oil, RSPO). Le but de cette organisation est de procurer, sous couvert d’une certification, une nouvelle légitimité à une huile de palme tombée dans le discrédit, favorisant l'essor des plantations. Non seulement la RSPO n’exclut pas formellement la déforestation, mais celle-ci ne prend même pas en compte les aspects sociaux et la protection du climat. Le premier producteur d’huile de palme « certifiée » RSPO s’est révélé d’emblée être un impitoyable destructeur de forêt tropicale. 256 organisations écologiques et humanitaires de par le monde rejettent la RSPO et la considèrent comme une vulgaire escroquerie. Composition de l'huile de palme (principaux acides gras -proportion moyenne) : ComposéFamille d'acide grasTeneur pour 100gAcide alpha-linolénique (poly-insaturé)ω-30,2 gAcide laurique (saturé)0,1 gAcide linoléique (poly-insaturé)ω-69,3 gAcide myristique (saturé)1 gAcide oléique (mono-insaturé)ω-936,6 gAcide palmitique (saturé)43,5 gAcide palmitoléique (mono-insaturé)ω-70,3 gAcide stéarique (saturé)4,3 gAcide érucastique (mono-insaturé)ω-90,1 gAcides gras trans- Total acides gras mono-insaturés37 gTotal acides gras poly-insaturés9,3 gTotal acides gras saturés49,3 gVitamine E15,94 mgVitamine K8 µg A savoir : Sa richesse en acides gras saturés la rend semi-solide à température ambiante, son point de fusion se situe entre 35 °C et 42 °C. De ce fait, c’est une graisse végétale (comme le beurre de cacao) et non une huile. L'huile de palme rouge (non raffinée ni traitée) est considérée comme l'aliment naturel le plus riche en β-carotène : elle en contient environ 15 fois plus que la carotte. Cette particularité a été utilisée au Burkina Faso pour lutter contre les carences en Vitamine des populations (la β-carotène pouvant se transformer dans le corps en Vitamine A)16. C'est également la deuxième huile la plus riche en vitamine E (tocophérols), après l'huile de germe de blé. Ces taux de vitamines diminuent très fortement après raffinage, chauffage et cuisson. CLIQUEZ ICI pour lire une étude bien détaillée sur l'huile de palme, une liste de produits évolutive en contenant ainsi que les marques l'utilisant... Sauvons la Forêt 20apr2014 - Wikipedia
  9. La présidente du Libéria Ellen Johnson Sirleaf vient de se ranger du côté des populations rurales dans leur lutte contre l’expansion des plantations du groupe d’huile de palme EPO dans le Comté de Grand Bassa. Mieux, cette décision politique forte de renforcer le pouvoir des citoyens libériens s’appliquera aux autres régions du pays. L’entreprise d’huile de palme Equatorial Palm Oil (EPO) devra absolument obtenir le consentement explicite des populations locales si elle aspire à étendre ses cultures sur leurs terres. C’est ce dont veut s’assurer la présidente du Libéria Ellen Johnson Sirleaf et qui n’était pas le cas jusqu’à présent. La présidente souhaite également réunir autour d’une même table les habitants du Comté de Grand Bassa et des représentants d’EPO pour qu’ils discutent de l’avenir des terres ayant déjà été converties en plantations de palmiers à huile. SDI Liberia 22feb2013 - Le chef de la ville de Totoquille, dans Bopolu district, comté de Gbarpolu, Libéria, discute de ses vues sur la plantation Sime Darby. La vidéo a été prise suite à la publication d'un rapport par l'Institut de développement durable, appelé «avenir incertain», sur les violations des droits de l'homme par Sime Darby. Selon le plan de concession, Totoquille est à l'intérieur de la zone de concession et toute la partie sud des terres que ces gens utilisent a été attribuée à Sime Darby sans le consentement des résidents. L'Institut du Development durable (SDI), la Fondation Save My Future (SAMFU), et les entrepreneurs sociaux pour le développement durable (SESDev), une coalition d'organisations de la société civile libérienne, demandent au gouvernement et à Sime Darby à revoir leur contrat et de reconnaître la propriété des terres de la communauté. Pour plus d'informations, visitez les Amis de la Terre site Web (Friends Of the Earth International) : [i]ICI[/i] Les cultures d’huile de palme d'EPO s’étendent déjà sur 5600 hectares. Jusqu’à présent, l'entreprise britannique n’avait pas pris la peine d’obtenir le consentement des habitants pour cultiver le palmier à huile sur leurs terres, bien que la loi l’y oblige. Et pour les villageois, il n’était pas bon de protester contre l’accaparement de leurs terres, en témoigne l’intervention musclée d'une unité paramilitaire de la police libérienne (PSU) à leur encontre en septembre dernier. Par la voix de leur porte-parole Mike Collah, les contestataires se plaignaient de « traitement inhumain ». Ils déploraient les promesses n'ayant jamais été tenues comme le creusement de puits ou l’arrivée de médecins et d’enseignants. Alors que le vice-président du sénat Gbehzohngar M. Findley s'était limité à essayer de calmer les esprits en parlant de regrettables malentendus, la présidente, par son intervention, est venue clarifier la situation. SDI Liberia 22feb2013 (Même combat que ci-dessus à l'encontre de Sime Darby, une entreprise indonésienne...) « C’est une victoire pour les autochtones qui sont parvenus à faire respecter leurs droits sur leur ressource la plus précieuse : la terre, qui est à la fois leur lieu de vie et patrimoine culturel » se réjouit Silas Kpanan Ayoung Siakor de l'Institut du développement durable (SDI) libérien. Le gouvernement est manifestement disposé à écouter sa population. La présidente Johnson-Sirleaf souhaite aussi renforcer le pouvoir des citoyens dans d’autres régions du Libéria, affirmant « ne pas être intéressée à semer les graines de nouveaux conflits ». Des erreurs avaient en effet été commises dans le passé pour attirer les investisseurs dans le pays. Sauvons la Forêt avril 2014
  10. Début : 12 mars 2014 - Fin ? Auteur : Sauvons la Forêt Cibles : Autorités et gouvernements des États membres de l’Union européenne Madame, Monsieur, Un chef de village a été assassiné lors d’une manifestation contre une plantation d’huile de palme en Indonésie. Feri Irawan a pu observer de près et documenter ces atrocités dont la responsabilité incombe selon toute vraisemblance à l’entreprise Asiatic Persada. La longue lutte des peuples nomades des forêts de Sumatra prend une tournure toujours plus dramatique. Celle-ci est liée à la politique de soutien aux biocarburants de l’Union européenne et des gouvernements de ses États membres. Je vous demande en conséquence d’agir pour mettre enfin un terme à cette politique de soutien aux biocarburants ! Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l'assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne. CLIQUEZ ICI pour SIGNER cette pétition En plus de signer la pétition, il vous est possible de contacter directement les ministres de l'énergie et de l'environnement des États membres de l'Union européenne, notamment les francophones (restez toujours courtois(e). Merci : BELGIQUE : M. Melchior Wathelet, Secrétaire d'Etat à l'Environnement, à l'Energie et à la Mobilité du Royaume de Belgique Cellule stratégique et Secrétariat du Secrétaire d'Etat à l'Environnement, à l'Energie et à la Mobilité Rue de la Loi 51 1040 Bruxelles Tél. : +32 (0)2 790 57 11 Fax : +32 (0)2 790 57 99 Email: info@wathelet.fed.be FRANCE : M. Philippe Martin (remplacé par Ségolène Royal depuis le 2 avril), Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie de la République française Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Hôtel de Roquelaure 246, bd Saint-Germain 75007 Paris Tél. : +33 (0)1 40 81 21 22 Email: philippe.martin@developpement-durable.gouv.fr (remplacer le nom) LUXEMBOURG : M. Etienne Schneider, Ministre de l’Economie et du Commerce extérieur en charge de l’Energie, 19-21, boulevard Royal L-2914 Luxembourg Tél.: +352 2478 2478 Fax: +352 460448 Courriel : info@eco.public.lu M. Claude Wiseler, Ministre du Développement durable et des Infrastructures du Grand-Duché de Luxembourg Ministère du Développement durable et des Infrastructures Bâtiment Alcide de Gasperi ("Héichhaus") 4, Place de l'Europe L-1499 Luxembourg Tél. : +352 247 83301 Fax : +352 462709 223160 Email: info@mddi.public.lu SUISSE : Mme Doris Leuthard, Conseillère fédérale en charge de l’Environnement, des Transports, de l’Energie et des Communications Palais fédéral nord Kochergasse 10 CH-3003 Berne Téléphone: +41 31 322 55 11 Fax: +41 31 324 26 92 Courriel: doris.leuthard@gs-uvek.admin.ch Sauvons la Forêt 12/mar/2014
  11. Le 5 mars 2014, un paysan de 26 ans nommé Titus a été appréhendé par des soldats devant son domicile puis emmené sans ménagement dans un véhicule de police vers l’usine de la société d’huile de palme Asiatic Persada. Le tort de Titus ? Il est le témoin oculaire d’une manipulation délictueuse de panneaux d’informations à l’intérieur de plantations dans la province de Jambi. avantourists 1er oct 2011 - En Juin 2011, les habitants de la forêt de Sako Tulang et le village de Tanah Garo ont demandé notre aide pour porter leurs voix et de chercher de l'aide pour lutter contre le gouvernement, la cupidité et la corruption. Conformément à la loi traditionnelle en Indonésie, les gens qui ont vécu sur la même terre depuis leurs ancêtres, ils sont propriétaires du terrain et des arbres qui sont dessus. Même si le gouvernement indonésien accepte officiellement le droit traditionnel, dans le cas du village de Tanah Garo ils ferment les yeux - les routes et des maisons sont en cours de construction pour prendre la terre des gens qui vivent maintenant dans la peur de perdre tout cela. voir aussi www.avantourists.com Des membres de la famille de Titus accompagnés d'autres agriculteurs se sont réunis et se sont rendus au pressoir d’Asiatic Persada pour exiger sa libération. Les soldats ont alors procédé à des tirs de sommation puis ont violemment battu six manifestants. C’est l’un d’entre eux, le chef du village de Bungku nommé Pujiono, qui succomba à ses blessures quelques heures plus tard à l'hôpital de Jambi. Informations supplémentaires : Manifestation pour les victimes de l’huile de palme à Sumatra Preuves à l'appui : photos Sauvons la Forêt Policiers, soldats, forces de sécurité, mercenaires : l’entreprise Asiatic Persada essaie par tous les moyens d’empêcher le retour du peuple Suku Anak Dalam sur ses terres. En bas : 500 familles qui ont fui les violences ont trouvé asile dans les bureaux de notre organisation partenaire Perkumpulan Hijau. Photos: Feri Irawan CLIQUEZ ICI pour SIGNER cette pétition Sauvons la Forêt 12/mar/2014
  12. Il s’appelait Pujiono. Chef du village de Bungku, il était venu manifester dans une palmeraie industrielle de la province de Jambi suite au rapt violent d’un agriculteur. Enlevé et brutalisé à son tour par des mercenaires, il a été livré encore menotté par la société d’huile de palme Asiatic Persada dans un hôpital de la capitale. Il y est décédé quelques heures plus tard, semble-t-il faute de soins conséquents. Al Jazeera English 16sep2010: Le prix de l'huile de palme ! Sur place, notre partenaire Feri Irawan témoigne : « Il y a une guerre, une guerre dont aucun de nous ne voulait. » Les habitants doivent affronter un groupe armé de 2000 mercenaires et autres forces de sécurité à la solde d'Asiatic Persada. Ils subissent de graves violences et nombreux sont ceux à devoir être hospitalisés. Feri a emmené cinq blessés graves à l’hôpital. Il a récupéré la dépouille de Pujiono et signalé son meurtre à la police. « Nous n’abandonnerons pas ! Demain, nous reviendrons une nouvelle fois, sans armes. » clame-t-il. ParadigmShiftProject 27aug2010 La situation du peuple Suku Anak Dalam est devenue intenable à Sumatra. En décembre dernier, 500 familles expulsées de leurs lotissements avaient cherché refuge devant le palais du gouverneur de la province de Jambi. Mais elles furent là aussi évacuées et conduites de force jusqu'à leurs terres… où Asiatic Persada, avec ses troupes armées, les empêche de revenir ! Batang: des centaines de personnes d'un village tribal de Bungku, District Bajubang, dépendant de Batang, Jambi, lundi (16/12) au matin sont allées au bureau du gouverneur de Jambi. Ils ont demandé au gouvernement de protéger leurs habitations qui ont été démolies à cause de l'huile de palme. Le sort des peuples nomades de la forêt est directement lié à la politique de soutien aux agrocarburants de l’Union européenne et de ses États membres. En effet, une grande partie des huiles végétales mélangées au diesel proviennent des cultures d’huile de palme d’Indonésie. tabees 15sep2009 - La tribu Suku Anak Dalam (Suku Kubu)" vit dans la chaîne de montagnes sur l'île de Sumatra, la tribu fait partie des tribus protégées par les Nations Unies et le gouvernement indonésien. Cette tribu obtient de la nourriture en chassant les animaux de la forêt tels que les porcs, les tortues, poulets, etc. Ils vivent en groupes et chaque groupe se compose généralement de 12-16 personnes et chaque groupe est dirigé par une personne qu'ils appellent «Temenggung". Protestons auprès des autorités et des gouvernements de l’UE pour qu’ils mettent enfin un terme à leur désastreuse politique de soutien aux «biocarburants» ! CLIQUEZ ICI pour SIGNER cette pétition Sauvons la Forêt 12/mar/2014
  13. Début 19 mars 2014 - Fin ? Auteur : Sauvons la Forêt Cible : M. Ed Story, PDG de Soco International plc Monsieur Story, Votre entreprise projette d’explorer le pétrole à l’intérieur du Parc national des Virunga en République démocratique du Congo malgré les graves atteintes à la population humaine et à l'environnement que cette activité entraînerait. L'expérience montre que l'extraction du pétrole dans des écosystèmes sensibles conduit presque inévitablement à de graves dommages environnementaux. L’OCDE étudie actuellement la comptabilité des pratiques de votre société avec ses normes. Veuillez éviter une condamnation de l’OCDE et ses conséquences pour la réputation de votre entreprise en annulant votre projet dans le bloc 5 du Parc national des Virunga. Je vous prie de croire, Monsieur Story, en l'assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne. CLIQUEZ ICI pour SIGNER cette pétition En plus de signer la pétition, il vous est possible de contacter directement son destinataire : mais restez courtois(e). • M. Edward T. Story Jr., Président et CEO de Soco International plc SOCO International plc 48 Dover Street Londres W1S 4FF Royaume-Uni Tél : +44 20 7747 2000 Fax : +44 20 7747 2001 Formulaire de contact (en anglais) Sauvons la Forêt 19/mar2014
  14. Le Parc national des Virunga est situé à l'est de la République démocratique du Congo et à la frontière du Rwanda. Fondé en 1925, il est le plus ancien parc national d'Afrique. Sa forêt pluviale dense abrite de nombreuses espèces rares et menacées d'extinction dont une population de 380 gorilles de montagne. Le groupe Total a décidé d’abandonner ses plans d’exploration pétrolière dans le parc des Virunga en mai 2013. Ce succès, certes partiel, est important pour toutes celles et ceux qui luttent pour la protection du parc et des gorilles de montagne. Néanmoins, l’abandon du projet ne semble pas à l’ordre du jour de la société SOCO International qui persiste et signe dans sa volonté d’exploiter le pétrole dans cette zone. SOCO a obtenu fin 2011 un permis d'exploration pétrolière dans le cadre du contrat d’exploitation du bloc 5, conclu en novembre 2007 avec la RDC. Accordée par décret présidentiel, la licence d'exploration concerne une zone dont 60% sont situés à l'intérieur des limites du Parc national des Virunga. À l’époque, un des administrateurs du Parc national des Virunga nommé Ephrem Balole nous avait alerté : « L'exploration pétrolière sonnerait le glas des gorilles et de notre nature classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO ». Avant de rappeler : « Heureusement, il existe une loi de conservation qui interdit toute activité extractive à l’intérieur parc » En décembre 2012, Sauvons la forêt avait lancé une pétition pour obtenir l’arrêt immédiat de toute prospection pétrolière dans la zone du Lac-Édouard et du le Parc national des Virunga. Nous avions collecté plus de 65 000 signatures pour la pétition ainsi que 15 000 € de dons pour la gestion du parc (voir les premiers messages). CLIQUEZ ICI pour SIGNER cette pétition Plus d'informations : En français • Présentation de l'UNESCO Parc national des Virunga • Cartes disponibles sur le Site officiel du Parc national des Virunga • Article du Monde Pour sauver le parc congolais des Virunga, WWF porte plainte contre le pétrolier Soco • Article de Digitalcongo.net Le dossier controversé de l’exploitation pétrolière dans le Parc de Virunga rencontre enfin des vues rapprochées de la RDC et de l’UNESCO • Pétition terminée de Sauvons la forêt Le pétrole, nouveau malheur des gorilles en RDC • Collecte de dons de Sauvons la forêt Protection des gorilles dans le Parc des Virunga En anglais • Site officiel de SOCO International Block V and the Virunga National Park • Article du site Ecologist Virunga - UK Government to investigate oil company • Texte de la plainte déposée par le WWF contre SOCO auprès de l’OCDE Complaint from WWF International against SOCO International plc Sauvons la Forêt 19/mar/2014
  15. « Reconnaître les opportunités » est le slogan quelque peu cynique de la société SOCO International pour son projet d’exploration pétrolière dans le Parc national des Virunga en République démocratique du Congo. Jusqu’à présent, l’entreprise britannique reste sourde à la critique internationale envers son projet pétrolier en plein coeur du pays des gorilles de montagne. banamboka1 20oct2013 Sur son site internet, SOCO préfère minimiser les dangers inhérents à l’exploitation pétrolière en RDC et présenter la population locale comme partie du problème. Selon l’entreprise, les menaces les plus importantes pour les Virunga sont la « pauvreté généralisée », les conflits violents, l'agriculture, la déforestation et le commerce de la viande de brousse… SOCO se donne d’ailleurs le beau rôle en faisant profiter les résidents de Nyakakoma de l’implantation d’une antenne-relais dans leur village. Par contre, l’entreprise n’explique pas pourquoi elle n’a pas informé les riverains des dangers potentiels de son projet. Le WWF a déposé une plainte auprès de l'OCDE à l’automne dernier. Il y accuse les forces de sécurité agissant au nom de SOCO de créer un « climat de peur et d'intimidation ». L'OCDE a décidé d'examiner le cas, les sociétés basées dans les Etats membres de l'organisation devant respecter des normes sociales et environnementales élevées. Le Parc national des Virunga est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Sa dense forêt de nuages est l’un des derniers espaces vitaux du gorille de montagne, une espèce en danger d'extinction. Avec son projet, SOCO méprise aussi le statut de patrimoine de l’humanité des Virunga. Écrivons au PDG de SOCO International pour obtenir l’annulation de son projet d’exploration pétrolière ! CLIQUEZ ICI pour SIGNER cette nouvelle pétition Sauvons la Forêt 19mar2014
  16. Dans un rapport effrayant l'ONG Global Witeness recense les personnes assassinées depuis 2002 à cause de leur activisme pour défendre l'environnement. Ils en ont recensé 908. Le rapport de l'ONG Global Witness watch sur les assassinats d'activistes de l'environnement Global Witness Watch Qu'il s'agisse de bois, de pétrole, ou de terres rares, les matières premières font l'objet d'une compétition de plus en plus âpre au fur et à mesure que leurs stocks se réduisent comme peau de chagrin. Et bien souvent leur exploitation à un rythme effréné s'effectue sans grande considération pour l'écologie locale. Mais lorsque les défenseurs de l'environnement montent aux créneaux, ils se heurtent de plus en plus fréquemment à une réponse brutale, lorsqu'ils s'opposent à ce type d'intérêt financier. Sur cette infographie de Global Witness Watch, chaque carré gris représente un activiste tué. En cliquant sur l'image, vous pourrez accéder à la version interactive qui permet de connaître le nom de chacun d'entre eux, le lieu et la date de leur exécution. "Les assassinats des défenseurs de l'environnement se sont accrus de manière significative entre 2002 et 2013" s'alarme sur son site l'ONG Global Witness. Dans un rapport publié mardi 15 avril, elle chiffre à 908 le nombre de personnes assassinées depuis 2002 à travers 35 pays. L'écrasante majorité de ces assassinats a lieu en Amérique du Sud, notamment au Brésil où a eu lieu plus de la moitié des exécutions. Enfin, le rapport dresse un triste bilan de l'impunité de ces actions criminelles. Le graphique ci-dessus montre les cas dans lesquels la justice n'a pas la moindre idée de l'identité du ou des assassins (en gris). Les assassinats pour lesquels il existe des indices quant à l'identité des assassins mais pas leur noms figurent en rouge. Les carrés orange représentent les cas pour lesquels les assassins résumés ont été nommés mais pas condamnés. Et en vert, ceux qui ont conduit à une indentification des assassins, leur jugement et leur condamnation. De GlobalWitness 12may2013 Sur la route avec les enquêteurs de Global Witness pour assister à la dévastation causée par VRG et HAGL et entendre les histoires des personnes les plus touchées. Les Barons caoutchouc montrent comment de grandes quantités de terres ont été acquises pour des plantations d'hévéas au Cambodge et au Laos par deux des plus grandes plus grandes entreprises du Vietnam , Hoang Anh Gia Lai (HAGL) et le Groupe de caoutchouc du Vietnam (VRG). Les barons du caoutchouc sont financés par les investisseurs internationaux, y compris la Deutsche Bank et la Société financière internationale (SFI) -. L'institution de financement privé de la Banque mondiale. Lorsque approché par Global Witness avant la publication des Barons du caoutchouc, HAGL a reconnu l'existence des plantations de caoutchouc pour un total de 46 752 hectares au Cambodge et au Laos, mais nié avoir connaissance de tous les conflits avec les communautés locales ou leur participation à des activités illégales. VRG a déclaré que la preuve qui leur est présentée n'était pas fondée, mais a refusé de confirmer le statut ou les exploitations de ses opérations en caoutchouc dans les deux pays. "Les droits fonciers constituent la toile de fond de la plupart des meurtres connus, assure l'ONG. Certaines entreprises et gouvernements passent parfois des accords secrets pour défricher de larges bandes de terre et exploiter des cultures à haut rendement financier telles que le caoutchouc, l'huile de palme ou le soja. Au moins 661 - plus des deux tiers - des meurtres ont eu lieu dans le contexte des conflits sur la propriété, le contrôle et l'utilisation des terres, en combinaison avec d'autres facteurs" poursuit le rapport. De Skoll World Forum 10apr2014 - «La transparence de conduite pour mettre fin à la« malédiction des ressources », des conflits et atteintes aux droits humains" La Fondation Skoll présente les prix Skoll pour l'entreprenariat social chaque année. Un petit nombre d'entrepreneurs sociaux fait preuve d'innovations ou ont démontré leur impact sur ​​certains des problèmes les plus urgents de la planète. Le prix Skoll reconnaît les organisations ayant le potentiel d'être non seulement une réussite individuelle, mais aussi de catalyser à grande échelle, le changement au niveau du système. Global Witness (Londres, Angleterre) Les entrepreneurs sociaux: Simon Taylor, Charmian Gooch, Patrick Alley Patrick Alley, Charmian Gooch, et ​​Simon Taylor savent que beaucoup de personnes les plus pauvres de la planète vivent dans les pays les plus riches en ressources naturelles dans le monde. Les ressources naturelles peuvent inciter la corruption, déstabiliser des gouvernements, et conduire à des conflits et le pillage d'états entiers. De 2002 à 2011, l'argent illicite de la corruption dans le monde en développement ont totalisé près de 6 milliards de dollars. Global Witness enquête et expose les réseaux de l'ombre sous-jacents qui alimentent les conflits, la corruption, et la destruction de l'environnement. Ils recueillent des éléments de preuve et lancent des campagnes percutantes pour trouver des solutions globales et mettre fin à la «malédiction des ressources» par la lutte contre la corruption, la protection de l'environnement, la prévention des conflits, et de défendre les droits humains. Ce dernier chiffre également qu'au Brésil, les conflits fonciers et l'exploitation forestière industrielle sont les principaux moteurs de ce type d'actions radicales. Au Philippines, en revanche, la violence semble étroitement liée au secteur minier. S et A 17apr2014
  17. Le Brésil vient d'autoriser la dissémination commerciale dans l'environnement d'un moustique génétiquement modifié pour endiguer la contamination de la dengue, cette maladie virale transmise à l’être humain par un moustique du genre Ædes ægypti. Cette autorisation a été approuvée dans le cadre d'un vote de la Commission brésilienne en charge des OGM (CNTBio), par 16 voix contre une. Au Brésil, comme dans bon nombre de pays d'Amérique du Sud, la dengue est un véritable problème de santé publique : 200 000 cas ont été recensés en 2013, et 400 personnes seraient décédées des suites de la maladie depuis le début de l’année. Ainsi, lors de la Coupe du Monde de football qui a lieu cet été, le risque sera bien réel au Brésil. Et c'est sur danger de grande ampleur qu'alertait récemment Simon Hay, épidémiologiste au Département de Zoologie de l’université d’Oxford dans un éditorial de la revue Nature. de fh Roger Eritja / Biosphoto / AFP Créé par la société britannique Oxitech, OX513A est une souche d’Ædes ægypti, mais à la différence de la souche "sauvage", celle-ci a été modifiée génétiquement pour être dépendante d’un antibiotique, la tétracycline, afin de compléter sa maturation. L’usine où sont produits les moustiques détruit les œufs femelles et ne relâche que les mâles. Ces derniers, qui en plus ne piquent pas, sont ensuite censés s’accoupler dans la nature avec les femelles "sauvages". Comme leur progéniture est privée de l’antibiotique, elle n’a que 3% de chances de survivre. Au fur et à mesure des salves de moustiques, la population globale d’Ædes ægypti devrait donc fortement diminuer. De Dainformation 28oct2011Vidéo de sensibilisation du public sur le cycle de vie du moustique en question D’après une première étude sur le terrain, menée sur les Îles Caïman, les moustiques transformés s’accoupleraient bien avec les femelles. Mais le protocole de cet essai, s’appuyant sur un trop faible nombre d’individus libérés, n’a pas permis de démontrer la réduction de la population native. Des extrapolations statistiques ont permis aux chercheurs d’Oxitec d’estimer le volume efficace des libérations d’OX513A mâles à 5 000 individus par hectare et par semaine. "Nous pensons que le profil environnemental bénéfique, couplé avec une excellente efficacité à ce jour, fait du moustique d'Oxitec un nouvel outil précieux pour les autorités sanitaires dans le monde entier pour compléter leurs efforts existants dans la lutte contre les moustiques qui propagent la dengue", s'est félicité de con côté Hadyn Parry, PDG d'Oxitec. de Logan Easter 13may2013 Lâcher de la première version de moustiques transgéniques (Aedes aegypti OX513A de Oxitec) le 2 février 2010 à Juazeiro, Bahia, Brésil Plusieurs ONG, comme l'association brésilienne AS-PTA, dénoncent les lacunes du dossier de demande d'autorisation, la mauvaise consultation du public, voire même l'absence d'efficience de cette stratégie de lutte contre la dengue, ainsi que des risques graves pour l'immunité humaine, rapporte Inf'OGM sur son site. L'AS-PTA pointe l’absence de données et le risque de survie des progénitures porteuses des mutations en cas de pollution de l’environnement par l’antibiotique, peu spécifique. Les doutes portent aussi sur la mortalité des insectes en absence de tétracycline, estimée à 96,5 % pour les animaux hétérozygotes. L’Organisation Mondiale de la Santé estime à 50 millions le nombre de cas annuels, dont 500 000 cas de dengue hémorragique qui sont mortels dans plus de 20% des cas. Aujourd’hui cette maladie est fréquente dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, principalement dans les zones urbaines et semi-urbaines. Fièvres, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires sont les symptômes les plus fréquents de la dengue. Cependant, il existe une forme hémorragique sévère, plus rare, potentiellement mortelle. S et A 17apr2014
  18. Paris (AFP) - Les nappes phréatiques présentaient début avril "des niveaux très satisfaisants pour la quasi-totalité du territoire français", 87% des réservoirs affichant des valeurs égales ou supérieures à la normale, a annoncé jeudi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Ces chiffres "confirment la situation très favorable" observée depuis le début de l'année, ajoute le BRGM dans un communiqué, soulignant "une situation exceptionnelle comme l'an dernier". De Espacedessciences 8oct2013 Les nappes ont bénéficié d'une fin d'automne et d'un hiver "aux pluies marquées", explique le BRGM. Les précipitations ont été "excédentaires de plus de 25% sur une grande partie du pays et jusqu'à 50% en Bretagne, Côte d'Azur et Isère", précise-t-il. "Le niveau actuel des réservoirs souterrains permet d'envisager sereinement la prochaine période estivale", estime le BRGM, qui ajoute cependant que "la vigilance reste néanmoins de mise en fonction des régions". Les secteurs où le niveau est supérieur à la normale sont répartis dans l'ouest (bassin Adour-Garonne), le sud-est (vallée du Rhône, région Provence-Alpes-Côte-d'Azur) et le Nord (bassin Artois-Picardie, Normandie). Quelques nappes présentent en revanche des situations moins favorables, avec des niveaux proches de la normale voire inférieurs : au centre du Bassin parisien, en Lorraine, en Languedoc-Roussillon et en Corse. De canal9valais 12set2012 S et A 17apr2014
  19. Greenpeace a publié mercredi un nouveau rapport sur la présence de pesticides dans 25 échantillons de pain d'abeille et 107 échantillons de pollen piégé provenant de douze pays européens, dont la Suisse. Ces relevés issus des saisons de butinage 2012 et 2013 n'apportent rien de fondamentalement nouveau, selon Agroscope. Les analyses ont révélé la présence d'au moins un pesticide dans les deux tiers des échantillons environ. Soit dans 72 des 107 échantillons de pollen piégé (22 insecticides/acaricides, 29 fongicides et deux herbicides), et dans 17 des 25 échantillons de pain d'abeille (neuf insecticides/acaricides et huit fongicides). LiveVeg 10/4/2014 Si l'abeille meurt, l'homme aussi. Les agriculteurs devraient boycotter ces empoisonneurs (Sygenta et Bayer) et passer à l'agriculture biologique. Pour Greenpeace, ces résultats sont "globalement en phase avec ceux de précédentes études menées sur les produits apicoles et le pollen piégé". Ces dangers "ont été ignorés ou au mieux sous-estimés lors des discussions passées et actuelles sur la santé des abeilles et la protection des pollinisateurs", a indiqué l'organisation écologiste dans un communiqué. Dans son communiqué, Greenpeace juge ces résultats "choquants" et incrimine "les grandes entreprises de l'agrochimie telles que Syngenta, Bayer ou encore BASF". Une action a d'ailleurs été menée par des activistes mercredi devant le siège de Bayer à Leverkusen (D). Interrogés par l'ats, la station fédérale Agroscope et l'Office fédéral de l'agriculture indiquent que "plusieurs études ont déjà montré cet état de fait et sont également citées dans le document de Greenpeace. "L'étude de Greenpeace n'est en ce sens pas nouvelle". En outre, "si elle montre la présence de multiples pesticides dans le pollen, elle ne démontre aucun effet toxique du mélange". Par ailleurs, "il est fait mention de présence dans le pollen d'Amitraz, de Tau-fluvalinat et de coumaphos sans mentionner que ces substances sont utilisées en apiculture pour lutter contre le parasite de l'abeille Varroa destructor. L'origine de ces résidus est apicole et pas agricole", notent Agroscope et l'OFAG. Romandie 16/4/2014
  20. La fondation 30 Millions d'amis salue la reconnaissance par les députés de la nature "sensible" des animaux, mais souhaite aller plus loin. Une souris de laboratoire. Olivier Roux / Biosphoto / AFP La fondation 30 Millions d'amis "se réjouit" mercredi que les députés aient reconnu aux animaux la qualité "d'êtres vivants doués de sensibilité", mais elle "regrette qu'une catégorie propre pour les animaux n'ait pas été créée". "La disposition adoptée à l'Assemblée nationale vise à faire évoluer le Code napoléonien, datant de 1804, afin qu'il n'assimile plus les animaux à des biens meubles (art. 528) ou des immeubles par destination (art 524), mais reconnaisse enfin leur nature d'êtres vivants et sensibles comme le font déjà explicitement ou implicitement le Code rural et le Code pénal", rappelle la fondation de défense des animaux dans un communiqué. "Je suis heureuse que les députés reconnaissent une évidence dans notre Code civil : l'animal est un être doué de sensibilité. La fondation regrette toutefois qu'une catégorie propre pour les animaux n'ait pas été créée et reste fortement mobilisée...", écrit la présidente de la fondation, Reha Hutin. "Près de 700 000 Français ont aujourd'hui signé la pétition lancée par la fondation demandant à la garde des Sceaux de faire évoluer le régime juridique de l'animal en créant une troisième catégorie pour les animaux entre les biens et les personnes dans le Code civil", rappelle la fondation. Les députés ont reconnu mardi soir aux animaux la qualité symbolique "d'êtres vivants doués de sensibilité", alors que jusqu'à maintenant le Code civil les considère comme "des biens meubles". Cette modification législative fait suite à une pétition lancée il y a près de deux ans par 30 Millions d'amis, et qui a reçu le soutien de plusieurs intellectuels. ----->Rappel : Journée mondiale des animaux de laboratoire le 26 avril 2014 Le Point 24apr2014
  21. Un photographe a eu l'idée de déposer une caméra miniature GoPro sur la route d'une girafe, la filmant de dessous. Des images étonnantes. La firme américaine GoPro s'offre chaque jour de magnifiques publicités gratuites grâce à ses nombreux utilisateurs et à leur imagination sans limite. Pour preuve, la dernière vidéo postée sur sa chaîne Youtube, où l'on peut voir une girafe passer au-dessus de la mini-caméra, qui a fait déjà plus de 170 000 vues en moins de quatre jours. Sur ces images enregistrées par le photographe Chris Barnard, la girafe donne un léger coup de pied à la caméra qui change d'angle de vue et laisse admirer la hauteur de l'animal. Le mammifère prend alors des allures majestueuses. En matière de communication réussie, GoPro n'en est pas à son coup d'essai. À l'image du saut de Félix Baumgartner à 39 000 mètres d'altitude, les nombreuses vidéos postées sur les réseaux sociaux offrent à la GoPro une communication implacable. Misant sur la qualité des images de sa caméra ainsi que sur sa robustesse, la société n'a qu'à utiliser les images de ses différents utilisateurs. [center] GoPro 11/4/2014 Le point 15/4/2014[/center]
  22. La manipulation comportementale de leur hôte par les parasites atteint parfois des degrés étonnants. Une bactérie vivant dans la sève parvient à rendre une plante en quelque sorte morte-vivante. Le végétal survit mais, rendu stérile, il ne se reproduit plus et fabrique des feuilles à la place des fleurs, tout cela pour attirer les insectes vecteurs qui permettront au micro-organisme de coloniser une autre victime. Les phytoplasmes, des bactéries parasites, sont à l’origine du développement d’amas de feuilles en lieu et place des fleurs chez les plantes, comme ici sur cette solidage. Une seule molécule leur suffit pour aboutir à de tels résultats, et en plus attirer les insectes vecteurs. SB_Johnny, Wikipédia, cc by sa 3.0 Des grillons qui se jettent à l’eau, des rats qui aiment les chats, des moustiques qui piquent préférentiellement les personnes porteuses du vecteur du paludisme… Les exemples de manipulation comportementale d’un parasite sur son hôte ne manquent pas dans le règne animal, et même l’Homme pourrait également en pâtir, puisque les personnes infestées par le protozoaire à l’origine de la toxoplasmose adopteraient plus souvent des comportements à risque. Mais ce processus concerne aussi les plantes, victimes de changements qui facilitent la propagation du pathogène. Les phytoplasmes comptent parmi les parasites végétaux dotés de ce pouvoir. Ces bactéries infestent les cellules du phloème, le canal conducteur de la sève élaborée, riche en glucides. Elles en profitent pour pousser leur hôte à transformer ses fleurs en des amas de feuilles, stériles, à l’origine de la maladie du balai de sorcière. La plante est toujours vivante, continue à produire des substances nutritives, mais demeure incapable de se reproduire : elle devient morte-vivante, comme un zombie. Étonnamment, une seule molécule suffit aux phytoplasmes pour prendre le contrôle de leur hôte, comme l’avait démontré une équipe menée par Saskia Hogenhout, du John Innes Centre, à Norwich (Royaume-Uni). Son nom : SAP54. La même équipe de chercheurs vient d’aller plus loin dans la compréhension des mécanismes impliqués, explicités dans la revue [i]Plos Biology[/i]. Les auteurs ont montré sur la plante Arabidopsis thaliana que SAP54 interagissait avec des protéines de la famille RAD23, dont le rôle consiste à envoyer des substrats vers le protéasome, centre de traitement des déchets de la cellule. Or, les molécules envoyées malencontreusement à la poubelle, appelées MTF, sont directement impliquées dans le développement des fleurs. Celles-ci ne peuvent donc pas bourgeonner. (Arabidopsis thaliana - Photo : Roepers, CC-BY-SA-3.0-migré) Quel intérêt pour les phytoplasmes ? Une plante qui ne peut se reproduire et qui dispose de davantage de chlorophylle (ici, des feuilles ont remplacé les fleurs) propose plus de ressources, non pour les bactéries, mais pour les insectes qui se nourrissent de sève, comme les cicadelles. Or, ces animaux servent de vecteurs aux phytoplasmes, leur permettant d’atteindre ainsi une nouvelle plante à infester. Cette sève plus riche et plus abondante chez les plantes dotées de ces balais de sorcière foliacés constitue de fait un lieu de ponte privilégié par les cicadelles. (Photo : Cicadelle verte (Cicadella viridis) Jean-Jacques MILAN, CC-BY-SA-3.0-migré - Les phytoplasmes profitent des cicadelles, des insectes suceurs de sève, pour se répandre de plante en plante. En contrôlant leur hôte végétal, ces bactéries manipulent également indirectement le comportement des insectes.) Plus surprenant en revanche : SAP54 seule attire aussi les insectes, même si la plante parasitée se porte bien. Autrement dit, une seule protéine bactérienne altère le comportement de la plante et des cicadelles. Un degré de manipulation comportemental extrêmement poussé donc, jamais rencontré jusque-là. F - S 15apr2014
  23. L’Institut japonais pour la Recherche sur les Cétacés (ICR) brave éhontément le verdict de la Cour Internationale de Justice ! L'ICR (L'institut de recherche japonais sur les cétacés) a remis au tribunal un mémoire déclarant qu’il a l’intention de retourner chasser les baleines en Antarctique en 2015-2016 et qu’il va chercher à étendre à d’autres entités Sea Shepherd l’interdiction de faire obstacle à ses opérations. Dans cette photo d’archives de 2009, on voit l’équipage du Yushin Maru N° 3 en train de tirer sur une baleine de Minke pour la tuer Bravant le récent verdict de la Cour Internationale de Justice à La Haye (CIJ), l’Institut japonais de Recherche sur les Cétacés (ICR) vient de rendre un mémoire au tribunal déclarant qu’ils ont l’intention de retourner chasser les baleines dans l’Océan Austral pendant la saison 2015-2016 avec un nouveau programme de "recherches", qu’ils demanderont la délivrance d’une injonction permanente contre Sea Shepherd USA - bien que l’entité USA ne soit plus active dans l’Océan Austral – et qu’ils la demanderont également pour les autres entités Sea Shepherd. L’affaire Australie c/Japon a été entendue par la CIJ en juillet dernier pour décider si le Japon enfreint ses obligations internationales en mettant en œuvre son programme de "recherche" JARPA II dans l’Océan Austral, et pour exiger qu’il stoppe JARPA II et qu’il annule tous les permis du même type jusqu’à ce qu’il soit en mesure de démontrer que ses activités sont conformes à la loi internationale. Par un vote de 12 voix contre 4, le 31 mars, la CIJ a jugé que le programme japonais de chasse baleinière JARPA II n’était pas mené à des fins de recherche scientifique telle que définie par les règlements de la Commission Baleinière Internationale. La cour a ordonné au Japon de révoquer les permis scientifiques délivrés dans le cadre de JARPA II, et de ne plus accorder de nouveaux permis dans le cadre de ce programme. Aujourd’hui, cependant, l’ICR a remis un mémoire à la Cour de District de Seattle aux USA, déclarant clairement son intention de continuer à chasser les baleines malgré ce jugement. Le fondateur de Sea Shepherd Conservation Society, Paul Watson, réagit: "Lorsque la CIJ a rendu son verdict, je savais que, bien que ce soit une grande victoire qui justifie notre opposition à la chasse baleinière illégale dans l’Océan Austral, on pouvait s’attendre à ce que l’ICR réécrive son programme pour pouvoir reprendre la chasse. J’avais prédit qu’ils le feraient pour la saison 2015-2016. On dirait bien que c’est ce qu’ils ont l’intention de faire", dit-il. "Je suis convaincu que le Japon n’était pas sincère lorsqu’il a déclaré qu’il respecterait le verdict de la CIJ. Le Japon a tout un passé de duplicité pour ce qui concerne la chasse à la baleine. Je suis sûr que Sea Shepherd Global devra se préparer pour repartir pour l’Océan Austral en décembre 2015 pour, une fois de plus, défendre l’intégrité du Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral", a ajouté le capitaine Watson. En apprenant les projets de l’ICR, le directeur du Renseignement et des Enquêtes de Sea Shepherd USA, Scott West, a déclaré: "Clairement, les Japonais ont l’intention de violer l’esprit, si ce n’est la lettre, du jugement de la Cour Internationale. Ils ridiculisent la Cour Internationale de Justice, et se présentent devant les tribunaux américains avec les mains pas très propres. Ils sont les premiers à crier à l’injustice dès que quelqu’un ose mettre leurs mensonges en doute, mais ils veulent que le monde respecte les décisions des tribunaux qui sont en leur faveur. Ce sont des braconniers et ils agissent de façon malhonnête." Clairement, l’ICR est déstabilisé non seulement par le jugement de la CIJ, mais aussi par la recommandation récente du Commissionnaire Peter Shaw à la Cour du Neuvième Circuit demandant que Sea Shepherd USA ne soit pas reconnu coupable d’outrage à magistrat. Dans ses conclusions, l’ICR a menacé: "Si le Neuvième Circuit estime que ce ne sont pas les défendeurs qui se sont rendus coupables d’outrage à magistrat, alors les plaignants pourraient devoir étendre leur action aux parties qui ont effectivement commis cet outrage." Il a également noté: "Les plaignants pensent que, parmi les autres parties auxquelles ils souhaiteraient étendre leur action, il pourrait y avoir des parties étrangères." Mais comment ils pensent faire comparaître des parties étrangères devant une Cour américaine, cela reste à voir. Une conférence de mise en état aura lieu le mercredi 16 avril à 10h à la Cour US du district de l’état de Washington, 700 Stewart Street à Seattle, pour fixer la date d’audience au cours de laquelle sera examinée la requête d’injonction permanente visant à interdire à Sea Shepherd USA de faire obstacle à la chasse baleinière illégale dans l’Océan Austral. L’audience est ouverte au public. Sea Sheperd 13apr2014
  24. Johannesburg (AFP) - Le Parlement mozambicain a été saisi mercredi d'un projet de loi durcissant les sanctions contre les braconniers, alors que le rythme du massacre des rhinocéros s'est encore accéléré dans l'Afrique du Sud voisine. "Il y a une pression accrue des braconniers dont les cibles principales sont les éléphants d'Afrique et les rhinocéros", a résumé devant les députés le ministre mozambicain du Tourisme Carvalho Muaria. Earth Touch 6dec2013 - Attention : certaines scènes pourraient heurter la sensibilité de certaines personnes et en particulier nos jeunes lecteurs. Le braconnage d'éléphants et de rhinocéros est en hausse. Deux braconniers sur trois capturés sont d'origine mozambicaine et il n'est pas un secret que les syndicats du crime international des espèces sauvages opèrent dans le pays. Le problème est dorénavant examiné de plus en plus près pour explorer une nouvelle initiative de conservation menée par l'ancien-président Joaquim Chissano. Maputo était sommée d'agir depuis plusieurs années par de nombreux défenseurs de l'environnement et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites). Alors que le braconnage n'est jusqu'à présent pas considéré comme un délit au Mozambique, les braconniers pris sur le fait risqueront selon le projet de loi douze ans de prison et 90.000 dollars d'amende, tandis que le transport illégal d'espèces protégées sera puni d'amendes pouvant aller jusqu'à 88.000 dollars. Les éléphants du nord du Mozambique sont décimés par les braconniers, tandis que les rhinocéros ont déjà disparu du pays. Mais la quasi totalité des braconniers agissant dans le célèbre parc national Kruger, au nord-est de l'Afrique du Sud, frontalier du Mozambique, viennent de ce pays. Pretoria, qui hésite toujours à reconstruire la clôture électrifiée le long de la frontière --démantelée au début des années 2000 pour laisser passer les animaux--, a annoncé la signature le 17 avril un protocole d'accord entre les deux gouvernements visant à protéger la biodiversité dans la région. Le ministre sud-africain de l'Environnement a noté mercredi que 277 rhinocéros avaient été tués depuis le début de l'année dans le pays, dont 166 dans le seul parc Kruger malgré le déploiement de l'armée. Après la disparition de leurs voisins mozambicains, les rhinocéros sud-africains sont de plus en plus victimes des braconniers depuis quelques années, la progression du massacre s'expliquant par la vente à prix d'or des cornes en Asie, en particulier au Vietnam, où elles sont recherchées dans la médecine traditionnelle. La corne des rhinocéros est pourtant exclusivement composée de kératine, la même matière que les ongles humains. Les campagnes de prévention étant visiblement plus médiatiques qu'efficaces, les chiffres officiels montrent une impressionnante progression du braconnage ces dernières années: 1.004 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du Sud en 2013, contre 668 en 2012, 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007. La population de rhinocéros d'Afrique du Sud commencera à décliner vers 2016 si le rythme actuel du braconnage se poursuit, selon les estimations inquiètes du gouvernement sud-africain. Avec environ 20.000 spécimens, le pays abrite 70 à 80% de la population mondiale. Des organisateurs de safaris ont annoncé en février qu'ils voulaient transférer une centaine de rhinocéros sud-africains au Botswana l'an prochain pour les protéger. S & A 9/apr/2014
  25. Bruxelles (AFP) - Réclamées avec insistance par les Etats, les nouvelles règles pour les aides publiques au secteur de l'énergie, adoptées mercredi par la Commission européenne, suscitent la colère des écologistes car elles limitent les soutiens au solaire et à l'éolien. "L'heure est venue pour les énergies renouvelables d'entrer sur le marché", a déclaré le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia, en citant le solaire et l'éolien.Cette publication coïncide avec l'adoption mardi par le gouvernement allemand d'un projet de loi visant à réduire le soutien aux renouvelables. By EurActiv 10apr2014 - La Commission européenne a annoncé mercredi que les subventions aux énergies renouvelables qui ont contribué à hauteur 48 milliards de dollars par an à l'essor de l'industrie de l'énergie propre de l'Europe doivent être éliminées, en vertu des nouvelles règles d'aides d'État sur ​​le marché de l'environnement. "Il est temps pour les énergies renouvelables rejoignent le marché", a déclaré le commissaire européen à la concurrence, Joaquin Almunia. "Les nouvelles lignes directrices fournissent un cadre pour l'élaboration de mesures publiques de soutien plus efficaces qui reflètent les conditions du marché, de manière progressive et pragmatique." Selon les nouvelles règles, les subventions à l'énergie renouvelable devront être remplacées par des mécanismes fondés sur le marché pour tous... Les nouvelles règles permettent également de dispenser les entreprises grosses consommatrices d'énergie des redevances prélevées pour soutenir les énergies renouvelables. 65 secteurs sont concernés par ces exemptions. "Les nouvelles règles entreront en vigueur le 1er juillet 2014 (...) Cela nous a pris deux ans, mais nous sommes parvenus à trouver le meilleur équilibre possible", s'est félicité M. Almunia. Il a toutefois reconnu que tout le monde ne serait pas satisfait. Les écologistes et le secteur des renouvelables ont exprimé leur mécontentement, voire leur colère. "La politique énergétique de l'Union européenne est conduite par ceux qui veulent continuer à utiliser les énergies fossiles et le nucléaire", a dénoncé l'eurodéputée allemande Rebecca Harms, co-présidente du groupe des Verts au Parlement européen. Mme Harms a accusé le gouvernement allemand d'être intervenu pour "affaiblir les propositions afin d'assurer que les groupes gros consommateurs d'énergie seraient bien exemptés de la redevance pour le soutien aux renouvelables". "Almunia avait été contraint lundi de revoir à la baisse ses propositions sous la pression des commissaires conservateurs (...) et de Barroso, le président de la Commission. Elles ont été tuées mardi par un coup de téléphone de Berlin", a affirmé à l'AFP l'eurodéputé Vert luxembourgeois Claude Turmes. "Ceux qui disent cela ont tort", a soutenu Joaquin Almunia. Un vote a toutefois été nécessaire avant de pouvoir présenter ces règles, car l'équipe dirigée par José Manuel Barroso était divisée. "La proposition a été soutenue par 18 commissaires, un a voté contre et trois se sont abstenus", a-t-il révélé. Les pressions des Etats ne peuvent être niées. Les ministres de l'Energie français, allemand britannique et italien ont rendu publique une lettre qu'ils lui ont adressée le 14 mars pour prévenir l'adoption de mesures qui pourraient "restreindre la capacité des Etats à déterminer leur politique énergétique nationale". La composition du bouquet énergétique est une compétence nationale, et chaque gouvernement veut rester libre de fixer la part de chaque composante. La ligne est de "garder des prix de l'électricité bas", souligne Claude Turmes. Le prix du marché en France est de 45 euros par gigawatt produit, contre 65-75 euros pour l'éolien et 90 euros pour le solaire, a-t-il précisé. Plusieurs gouvernements européens réclamaient la fin des distorsions causées par les différents mécanismes de soutien, les aides publiques et les prix de rachat de l'électricité produite par les renouvelables. Les prix fixes de rachats seront désormais progressivement remplacés par des "primes de rachat". "Les propositions de la Commission assombrissent l'avenir de l'énergie éolienne", a déploré EWEA, l'association européenne de l'énergie éolienne. "Visiblement, la Commission européenne considère les énergies renouvelables comme un mal nécessaire qu'il s'agit de contenir", a dénoncé Milan Nizschke, de l'association ProSun. "Au lieu d'appliquer le principe du pollueur payeur, la nouvelle approche assure que les plus gros pollueurs seront récompensés", s'est insurgé M. Turmes, en estimant que le système d'exemptions défendu pour l'Allemagne pour ses industriels gros consommateurs d'énergie était devenu la règle pour tous les pays de l'UE. Eurofer, l'association des sidérurgistes européens, récuse ces accusations. "Les nouvelles règles n’exonèrent pas totalement les producteurs d'acier du paiement des redevances pour le soutien aux renouvelables", a-t-elle soutenu. S & A 9/apr/2014
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