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BreeMeg

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Tout ce qui a été posté par BreeMeg

  1. Pourquoi ce pauvre matou s'est-il ainsi retrouvé devant la justice ? Parce que deux familles, vivant dans la ville bavaroise d'Ansbach (Allemagne), se disputaient sa garde. Lumpele, c'est le nom de ce chat gris tigré âgé de 3 ans, a fugué il y a maintenant plus d'un an. Et il n'est jamais revenu chez lui. Mais Lumpele n'a pas erré dans la nature pendant tout ce temps. Non, il a coulé des jours heureux auprès d'une femme qui après l'avoir trouvé près de chez elle a décidé de l'adopter. Lorsque les propriétaires du chat l'ont découvert, ils ont naturellement demandé à cette femme de bien vouloir le leur rendre. Mais c'est un refus catégorique qui leur a été opposé. Très attachée au matou, sa nouvelle maîtresse n'a aucunement l'intention de se séparer de lui. (Photo tillwe, Flickr) C'est donc devant la justice que l'affaire a été réglée, rapporte le site hln.be. Et si Lumpele a été convoqué par le tribunal, c'était pour observer son comportement, et tenter de déterminer de quelle famille il était le plus proche. Le test a été réalisé sur le parking du tribunal. Et l'échec fut cuisant ! Effrayé, le matou ne s'est réfugié auprès de personne. C'est sous une voiture qu'il est allé se cacher. Une fois récupéré, Lumpele n'a montré aucun signe permettant à la justice de trancher. Il semblait aussi à l'aise dans les bras de l'un que dans les bras de l'autre. Ce sont les photos apportées par la première famille du chat tigré qui ont finalement convaincu le juge. Et au grand dam de sa seconde maîtresse, Lumpele est rentré chez lui, dans cette maison dont il s'était enfui en mai 2013. Remarque : Cette histoire est curieuse et le jugement aussi. Pourquoi : on dit en général qu'un chien mal considéré voire maltraité a tendance à rester auprès de ses propriétaires, tandis qu'un chat ne se sentant pas à l'aise dans un environnement ira voir ailleurs s'il peut trouver un meilleur endroit. Wamiz 19jun2014
  2. Jeudi 20 juin, Matthew Guidarelli faisait son footing habituel à Albany, dans l’état de New York (États-Unis). Alors qu’il avait pour habitude de courir avec ses écouteurs, il les avait pour une fois laissés chez lui, à cause de la pluie torrentielle qui tombait ce jour-là. Une heureuse coïncidence qui lui a permis de sauver la vie d’un chat au bord de la noyade. Car alors qu’il passait près d’une rivière, l’homme a entendu les cris d’un animal en provenance de l’eau. Il a alors parcouru les flots du regard, jusqu’à apercevoir une caisse de transport pour chat contenant un félin paniqué. Ni une ni deux, Matthew Guidarelli a sauté dans l’eau tumultueuse pour attraper la caisse de transport et la ramener sur la terre ferme. Elle était particulièrement lourde, et menaçait de couler à chaque instant. Photo : khanb1, Flickr Une fois en sécurité, le courageux joggeur jeta un œil dans la caisse : quelle ne fut pas sa surprise d’y découvrir non seulement un chat effrayé, mais surtout une grosse pierre dont le but était sans aucun doute de faire couler le tout et de noyer le félin. C’est donc une véritable chance pour ce pauvre matou d’avoir croisé la route de Matthew Guidarelli. Ce dernier a rapidement apporté l’animal dans le refuge le plus proche pour qu’il ait un meilleur avenir. « Chance », c’est d’ailleurs le nom qui a été donné au chat abandonné, qui a trouvé rapidement une famille pour le couvrir d’amour. L’héroïque joggeur, quant à lui, a décidé de ne plus jamais écouter de musique en courant au cas où un autre animal aurait besoin de son aide. Wamiz 19jun2014
  3. Mais que peut bien ressentir un animal lorsqu'il est lâchement abandonné ? A l'approche des vacances d'été, et de la vague d'abandons qui va malheureusement toujours de pair avec elles, la fondation 30 millions d'amis dévoile sa nouvelle campagne de sensibilisation. "Dites non à l'abandon et oui à la fidélité" By Fondation 30 Millions d'Amis 16 jun2014 En plein débat sur le statut de l'animal et sa reconnaissance par la loi comme un être sensible et non plus un vulgaire objet, c'est sur cette sensibilité que repose la campagne, nous invitant à nous glisser dans la peau d'un chien abandonné s'inquiétant pour son maître. "J'espère qu'il n'est rien arrivé à mon maître. J’ai tellement peur qu'il se soit perdu" l'entend-t-on penser. "Dites non à l'abandon et oui à la fidélité" : tel est le slogan de cette touchante campagne, qui n'est toutefois pas uniquement centrée sur l'abandon, mais lance aussi un appel aux maîtres responsables et aimants, qui pour rien au monde ne se sépareraient de leur compagnon à 4 pattes. Vous aussi, montrez à quel point vous tenez à votre animal en publiant un selfie avec lui avec le hashtag #NONALABANDON. Les 100 participants qui recevront le plus de votes remporteront un tirage de leur photo. Wamiz 20jun2014
  4. C’est un phénomène très à la mode depuis un peu plus d’un an : les « cats cafés », ces cafés ou salons de thé où des félins évoluent au milieu des clients, apparaissent dans de plus en plus de villes à travers le monde. Ce concept, apparu d’abord en Asie, a connu un franc succès au Japon (où ces salons sont appelés « Neko café »). Dans ce pays où il y a peu de place pour les animaux domestiques, les Japonais apprécient particulièrement une petite séance de ronron-thérapie autour d’une boisson ou d’une pâtisserie. Et depuis, ce sont de nombreux pays Européens et anglophones qui se sont emparés de ce phénomène. Paris, Lyon, mais aussi Vienne, Londres, New York (éphémère), Melbourne… Les chats sont maintenant partout ! Gatoteca de Madrid Pourquoi ce succès ? « C’est un endroit pour que les amateurs de chats et les amis des animaux puissent se mélanger, socialiser et se mettre à l’aise dans un environnement calme reflétant leurs centres d’intérêts », explique Anita Loughran, propriétaire du Cat Cafe de Melbourne, qui ouvrira officiellement ses portes au mois de juillet. « La popularité de ces cafés à chats est probablement due au fait que beaucoup de personnes ne sont pas autorisées, ou n’ont pas la possibilité, d’avoir des animaux en ville, alors qu’ils ressentent parfois le besoin d’être proche d’un animal », ajoute Thomas Leidner, propriétaire du café Katzetempel à Munich. Ce besoin est d’autant plus vrai qu’en ville, le rythme de vie est souvent effréné et bruyant. Les bars à chats sont donc de véritables oasis de calme et d’apaisement pour beaucoup de citadins. Miagola Caffe de Turin Derrière ce concept simple, à savoir se rendre dans un café où évoluent des chats en toute liberté, se cachent un certain nombre de contraintes sanitaires et éthiques pour les propriétaires des lieux. Car dans ces cafés, finalement, ce sont les félins qui règnent en maîtres et tout doit être fait pour leur sécurité et leur confort. Interdiction de les harceler, de les réveiller, et de leur donner quoi que ce soit à manger. De même, les entrées sont très surveillées par les employés afin qu’aucun chat ne s’échappe. Et compte tenu du succès de ces bars à chats, les nombreux clients doivent même souvent patienter avant de pouvoir entrer, afin qu’il n’y ait pas trop de monde à l’intérieur. « Nous avons maintenant un système de réservations, parce que 20 000 personnes voulaient entrer dans un café de seulement 30 places assises », témoigne Lauren Pears, créatrice du Dinah’s Cat Emporium de Londres. Mais si certains doutes planaient lors de l’ouverture de ces cafés à chats, le principal souci concerne désormais les clients. Car ces derniers, confortablement installés avec un bon livre et un chat ronronnant à proximité, ont bien du mal à quitter la compagnie des félins ! Wamiz 20jun2014
  5. Un site sur le modèle de WikiLeaks pourrait lutter efficacement contre le braconnage. En survolant le Mozambique, les spécialistes du WWF ont fait une triste découverte. L'association de défense de l'environnement a relevé, lors de ce comptage aérien, que les éléphants ont été décimés par centaines dans le nord du pays. L'ONG estime, jeudi 19 juin, qu'entre 480 et 900 pachydermes ont été victimes du braconnage, entre 2011 et 2013. Aux portes de Mombasa, au Kenya, un ranger montre de l'ivoire saisi, le 8 octobre 2013. (IVAN LIEMAN / AFP) Comment lutter contre l'inexorable avancée du braconnage ? Une piste pourrait venir d'internet. S'inspirant du modèle de WikiLeaks, le site WILDLEAKS permet à tout un chacun de signaler des activités de braconnage dans son pays (faune et végétaux). Comme Julian Assange, le créateur de cette plateforme en 16 langues espère attirer des "lanceurs d'alerte". Chacun peut signaler les crimes sur la faune qu'il a constatés. Le site n'existe que depuis trois mois. Il est un peu tôt pour en mesurer les effets. Mais les premiers résultats sont encourageants. D'après le Guardian, sur cette courte période d'essai, 24 graves dénonciations ont été enregistrées. Le quotidien britannique cite le braconnage d'éléphants en Afrique et le commerce d'ivoire vers Hong Kong, le braconnage de tigres de Sumatra (il n'en reste que 400 dans le monde), la chasse illégale de lions et léopards en Afrique du Sud, le trafic de chimpanzés au Liberia, etc. Ces allégations sont ensuite vérifiées par une équipe d'experts en droit et en sécurité. Mais si le site rencontre un tel succès, c'est peut-être parce qu'il promet un accès sécurisé et anonyme au lanceur d'alerte, via Tor, une sorte d'internet parallèle. Les braconniers peuvent appartenir à des organisations criminelles élaborées, avec des relais parmi les autorités. Selon Interpol, le trafic d'espèces menacées est le plus lucratif après la drogue et les armes. Il génèrerait 7 à 15 milliards d'euros par an. Le créateur de WildLeaks n'est pas un amateur. Andrea Crosta, consultant en sécurité, avait révélé que les islamistes somaliens chebabs se finançaient (en anglais) notamment par le trafic d'ivoire. Une manne : d'après le New York Times, un kilo d'ivoire se négocie plus de 5 000 euros en Chine. Le trafic d'ivoire contribuerait à la moitié de leurs ressources financières, selon le site américain VOX. Confiant dans son initiative, Andrea Crosta estime que le difficile accès à internet dans les régions où l'on rencontre du braconnage n'est pas vraiment un problème, affirme le Guardian. L'objectif de WildLeaks est davantage de démasquer les acteurs clés de ces trafics que de piéger les petites mains. Une application est envisagée. FTVI 19jun2014
  6. C'est la première fois que des chercheurs observent cette émotion chez un invertébré. Les crustacés ne sont pas vraiment réputés pour leur finesse d'esprit ou l'originalité de leur conversation. Ils sont plutôt, même, considérés comme stupides. Avec un cerveau de quelques milliers de neurones seulement, l'écrevisse ne fait pas exception. Des chercheurs français (université de Bordeaux/CNRS) viennent pourtant de démontrer qu'elle cachait derrière sa grosse carapace un secret inavouable: c'est une grande anxieuse. Les écrevisses sont des animaux naturellement curieux et belliqueux. Tobias Schwarz / Reuters / REUTERS Il s'agit du premier invertébré chez qui l'on démontre l'existence de cette émotion, définie en biologie comme une réponse comportementale au stress engendrant une peur durable des événements futurs. On pensait jusqu'à présent que cette réaction était l'apanage des mammifères et d'animaux intellectuellement plus développés. Pour la mettre en évidence chez l'écrevisse, les chercheurs ont fait subir à des cobayes une série de chocs électriques extrêmement brefs sur une période de 30 minutes. Au bout d'un moment, ces décharges répétées ont poussé les crustacés à vouloir fuir l'aquarium. En plaçant les écrevisses effrayées dans un nouvel environnement, celles-ci ont alors spontanément recherché les zones sombres du labyrinthe pour s'y réfugier tandis que leurs congénères n'ayant pas subi cette expérience traumatisante exploraient quant à elles l'intégralité du lieu, même les zones les plus lumineuses. «Le phénomène dure environ une heure et demie, détaille au Figaro Pascal Fossat, auteur principal de l'étude parue vendredi dans Science. Après ce laps de temps, les écrevisses anxieuses reprennent un comportement normal.» Les scientifiques ne se sont pas contentés de cette seule observation. Ils ont aussi administré aux écrevisses, après les avoir électrocutées, une molécule anxiolytique similaire à celle que l'on retrouve dans des médicaments classiques. Et ce traitement a fonctionné. En dépit de leur expérience traumatisante, les cobayes n'ont plus cherché à se dissimuler dans les recoins sombres. Ils ont naturellement exploré l'ensemble du labyrinthe, comme si de rien n'était. «Nous avons également mesuré une augmentation du taux de glucose dans le sang chez les écrevisses anxieuses», ajoute Pascal Fossat. Cette glycémie élevée est une manifestation de l'anxiété assez facile à comprendre: la crainte d'un danger à venir pousse l'écrevisse à s'y préparer. Les neurones donnent au corps l'ordre de libérer des sucres qui lui permettront de passer rapidement en mode fuite ou en mode combat. «C'est une vraie surprise de découvrir une émotion, même primitive, chez un animal aussi simple et sous une forme assez proche de celle rencontrée chez les mammifères, mais quand on y réfléchit ce n'est pas absurde, estime le biologiste. L'anxiété constitue vraisemblablement un avantage évolutif majeur. Que ce trait soit ancien et qu'il se soit transmis dans une grande partie du règne animal est loin d'être aberrant.» Si on ne le découvre qu'aujourd'hui chez les invertébrés, c'est qu'il n'est pas forcément simple à mettre en évidence. «Les écrevisses sont des animaux très curieux, ce qui facilite les expériences», explique Pascal Fossat. Le chercheur souhaite désormais voir si les interactions sociales extrêmement violentes entre ces crustacés peuvent induire une anxiété chronique, voire un état dépressif chez certains d'entre eux. «Dès que vous placez deux écrevisses ensemble, elles engagent un combat pour établir une hiérarchie. Le vainqueur va régulièrement venir défier le perdant pour maintenir cet ascendant. Cela induit certainement une anxiété chez le dominé que nous aimerions mettre en évidence. Astacidae1re des 3 grandes familles d'écrevisse), ex. :Austropotamobius pallipes Cambaridae2de des 3 grandes familles d'écrevisse),ex. :Procambarus alleni Parastacidae 3edes 3 grandes familles d'écrevisse), ex. :Cherax sp. Le Figaro 13/6/2014
  7. Thème 2014 : « Ensemble, nous avons le pouvoir de protéger l'océan » Par sa résolution A/RES/63/111 (PDF) du 5 décembre 2008, le 8 juin a été choisi pour célébrer la Journée mondiale des océans. By Nausicaa Centre National de la Mer 5 jun 2014 ONU 8jun.2014
  8. Le Teich (France) (AFP) - La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a signé symboliquement dimanche au Teich (Gironde) le décret de création du Parc Naturel Marin du Bassin d'Arcachon, paru au Journal officiel vendredi, sixième de ce type en France. Ségolène Royal visite le bassin d'Arcachon dimanche 8 juin. | AFP/JEAN-PIERRE MULLER La ministre s'est dite "fière" de pouvoir faire coïncider "cette opportunité pour le Bassin d'Arcachon" avec la journée mondiale de l'Océan, ce dimanche. "Dans cette lagune en perpétuel mouvement, les échanges avec l'Océan, les cours d'eau douce et les déplacements de bancs de sable créent une mosaïque de paysages qui accueillent une diversité exceptionnelle", a souligné la ministre. Quatorze espèces de mammifères marins, dont marsouins, grand dauphin et phoque gris, et quatre espèces de tortues marines sont recensées. L'ambassadeur emblématique du bassin étant l'hippocampe. "Vous savez comme moi que la biodiversité ça se protège, ça se renforce, ça se valorise", a lancé la ministre aux représentants des associations environnementales, acteurs économiques du Bassin d'Arcachon et représentants institutionnels présents pour la signature. "C'est à vous, acteurs du parc naturel marin, de trouver la voie pour protéger le Bassin sans le figer". La ministre, rappelant que la France est le second territoire marin derrière les Etats-Unis, a souligné que la création de ce parc "est à replacer dans le cadre de la responsabilité particulière de la France en matière d'environnement marin". "Les milieux marins sont fragiles et les exemples de cette dégradation sont multiples", a-t-elle dit. Selon elle "la prise en compte de ces enjeux est récente" mais "des progrès significatifs ont été obtenus avec l'adoption de la stratégie nationale pour la mer et les océans, et la directive cadre Stratégie pour le milieu marin". Le parc naturel marin du Bassin d'Arcachon sera le sixième - et le plus petit -, après celui de la mer d'Iroise, créé en 2007, puis ceux de Mayotte, du Golfe du Lion, des Glorieuses dans l'océan Indien, et celui des estuaires picards et de la mer d'Opale, créé fin 2012. Un parc naturel de la mer de Corail (Nouvelle-Calédonie) a par ailleurs été créé par arrêté local en avril. Mme Royal s'est "engagée à atteindre les dix parcs naturels marins dans quelques années". Elle a cité celui de la Martinique "déjà à l'étude", le Parc estuaire de Gironde et Pertuis charentais, le golfe Normand-Breton pour lequel elle appelle "au compromis" et la mise à l'étude du Parc naturel marin du Cap Corse. Paris s'est donné comme objectif, avec le Grenelle de la mer, de se doter de 20 % d'aires marines protégées d'ici 2020. A l'échelle mondiale, seulement 3 % des eaux sont protégées contre un objectif de 10 % pris par la Convention sur la diversité biologique signée à Nagoya en 2010 et réitéré à Ajaccio en 2013. Or, quelque 40 % des océans du globe sont « durablement touchés » par les activités humaines, en particulier via la surpêche, la pollution et l'acidification liée au réchauffement climatique. Sources S et A S et A 8jun.2014 - M. Planète
  9. Perpignan (AFP) - Une cinquantaine d'apiculteurs se sont rassemblés samedi à Perpignan pour réclamer "une réaction officielle du ministère de l'Agriculture" face à une mortalité massive des abeilles dans leurs deux départements l'hiver dernier, a constaté un photographe de l'AFP. Manifestation d'apiculteurs à Perpignan le 7 juin 2014 pour dénoncer l'hécatombe des abeilles dans les Pyrénées orientales et l'Ariège cet hiver (c) Afp "Nous réclamons la considération du ministère de l'Agriculture alors que nos départements des Pyrénées orientales et de l'Ariège ont connu cet hiver une mortalité massive d'abeilles", a expliqué le président de l'Union syndicale apicole du Roussillon, Michel Barcelo, joint par l'AFP sur place. Apiculteur professionnel depuis 35 ans à Ortaffa (Pyrénées orientales), M. Barcelo a assuré que "plus de 4.500 ruches étaient mortes" au cours de l'hiver dans ces deux départements réunis. Sans vouloir porter d'accusations, il a évoqué "l'hypothèse selon laquelle ces pertes considérables pourraient être dues à l'utilisation de produits phytosanitaires dans les bâtiments d'élevage, la désinsectisation". "Des organismes officiels nous avaient proposé une enquête, la mise en place d'un protocole de surveillance, pour savoir comment ces abeilles pouvaient mourir de la sorte dans des zones de montagne, mais aucune mesure n'a été annoncée", a-t-il affirmé. Sur la place Arago du centre de Perpignan, les apiculteurs mobilisés faisaient signer des pétitions aux passants, tout en leur faisant découvrir l'ouverture d'une ruche dans une structure vitrée. Le 1er avril à Paris, des centaines d'apiculteurs avaient manifesté leur mécontentement face à la mortalité des abeilles en brandissant des pancartes "Stop à l'hécatombe" ou "Non aux insecticides". Source : S ET A 7JUN. 2014
  10. Santa Cruz de Ténérife (Espagne) (AFP) - Sous le slogan "une seule voix contre les prospections", des milliers des personnes ont manifesté samedi dans l'archipel des Canaries, contre les recherches pétrolières sous-marines autorisées par le gouvernement espagnol mais accusées par les écologistes et les autorités locales de menacer gravement l'environnement. Manifestation contre les prospections sous-marines à Santa Cruz de Ténérife, dans l'archipel espagnol des Canaries, le 7 juin 2014 (c) Afp "Ces prospections affectent notre environnement. Une fuite suffirait à abîmer nos richesses naturelles", lançait Rita Lopez, une militante écologiste de 29 ans, qui défilait dans les rues de Santa Cruz de Tenerife, dans une nuée de pancartes où étaient dessinés des oiseaux mazoutés ou des mains noires. "Les Canaries crient Non", proclamaient les banderoles. Ou encore "Ni Repsol, ni mensonges", dénonçant les projets de sondages sous-marins du géant pétrolier espagnol. "Nous crions un 'non' sans appel aux prospections pétrolières et à l'installation de plateformes d'extraction face aux îles de Lanzarote et Fuerteventura, en raison de leur impact sur la faune marine et la très grave menace qu'elles entraînent pour l'environnement, la santé et l'économie de toute la région", expliquaient les organisateurs. Samedi, des défilés ont eu lieu dans huit îles de cet archipel de l'Atlantique, paradis du tourisme et d'une nature encore sauvage. Dimanche, c'est le navire amiral de Greenpeace, le Rainbow Warrior, qui arrivait à Valence, sur la côte méditerranéenne, pour participer à la mobilisation contre les recherches pétrolières en mer, concernant de nombreuses régions d'Espagne. Le 25 mai, le gouvernement a donné le feu vert au projet présenté par Repsol pour lancer des recherches sous-marines au large des Canaries. "Aucune substance ne va être versée dans la mer", avait alors promis le secrétaire d'Etat à l'Environnement, Federico Ramos, parlant "de probabilités de risques inférieures à des millièmes". Ces prospections auront lieu depuis un navire à "une distance d'une soixantaine de kilomètres de la côte des Canaries. Il s'agira de prélever des échantillons de roche ou de fluides pour détecter la possible existence d'hydrocarbures dans la zone", avait expliqué le ministère. "La décision favorable démontre que l'activité que nous proposons est compatible avec le respect de l'environnement", assurait de son côté un porte-parole de Repsol, qui mène le projet en consortium avec les groupes allemand RWE et australien Woodside. Unis, les grands groupes écologistes opérant en Espagne dénonçaient alors une "absurdité sans précédent". "Les explorations sismiques ont un fort impact sur la faune marine protégée (cétacés, tortues) et sur les ressources halieutiques. Mais elles ouvrent aussi la porte à de graves risques de marées noires liées aux forages pétroliers en grande profondeur", écrivaient Greenpeace, WWF, Amigos de la Tierra, Ecologistas en Accion, SEO/Birdlife et WWF. Le président des Canaries, Paulino Rivero, avait quant à lui dénoncé le "mépris envers les intérêts des Canaries, le mépris envers les institutions des Canaries" du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Le gouvernement insiste lui sur les impératifs économiques: l'Espagne est aujourd'hui le pays de l'OCDE le plus dépendant des importations d'hydrocarbures, puisque 99,9% de son pétrole est importé. L'exploration et la production d'hydrocarbures en Espagne pourrait créer 260.000 emplois en vingt ans et représenter 4% du PIB, selon une étude du cabinet Deloitte publiée en mars. "Nous demandons qu'au lieu de miser sur un modèle caduque d'énergies fossiles, soit fait le choix des énergies renouvelables. Nous pourrions ainsi devenir un modèle à suivre et créer de la richesse sur notre terre", rétorquait samedi Rita Lopez, membre du groupe écologiste Ben Magec. Pour les écologistes, l'Espagne fait face à "un risque continu de pollution" alors qu'une dizaine d'installations pétrolières opèrent le long de ses côtes. Andalousie, région de Valence, Catalogne, Asturies et Pays Basque: toutes les régions côtières font l'objet de permis d'exploration pétrolière. Autre destination très touristique, les Baléares aussi sont concernées par un projet d'exploration, du groupe écossais Cairn Energy, qui pourrait se concrétiser dans les prochains mois. En février, 10.000 habitants de l'archipel y avaient manifesté contre le projet, une mobilisation historique dans ces petites îles. S et A 8jun.2014
  11. Le biophysicien et directeur de recherche Éric Karsenti présente dans la nouvelle vidéo Thinkovery la "théorie de l’auto-organisation", dont sont championnes les sardines. Alignement parfait de vols d’oies sauvages, régularité des poissons au cœur d’un banc de congénères, organisation au millimètre dans une fourmilière ou dans une ruche : d’où vient cet ordre impressionnant qui régente la nature et le vivant ? By Sciences et avenir 6jun.2014 Chacun des individus de ces sociétés animales a un rôle bien précis et effectue une mission ou un mouvement qui lui est propre, sans que quiconque n’ait jamais eu besoin de le formuler. Il existerait donc un phénomène naturel capable de pousser les êtres et les formes à s’auto-organiser. L’idée n’est pas neuve puisque dès l’Antiquité, les atomistes pensaient que l’organisation de la nature était une propriété inévitable, si on y associait temps, espace et matière. Plus tard, au 18e siècle, les naturalistes reprirent ce concept et s’interrogèrent sur l’existence de lois universelles capables d’expliquer l’extrême variété du vivant. Aujourd’hui, la majorité des scientifiques s’accordent sur la présence de telles lois à même de créer de l’ordre à partir de désordre, que ce soit dans la nature mais aussi au sein de notre société pourtant déjà très élaborée. Le biophysicien et directeur de recherche Éric Karsenti nous présente ici cette "théorie de l’auto-organisation", qui tire son origine du systémisme et de la cybernétique. Source S et A 8jun2014
  12. Nairobi, 4 juin 2014 (AFP) - Une des plus importantes réserves privées du Kenya a été contrainte d'abandonner son projet d'utiliser des drones de surveillance pour protéger ses rhinocéros et éléphants des braconniers, à cause d'un veto gouvernemental, ont annoncé mercredi les responsables du parc. Angalifu, mâle rhinocéros blanc du Nord à San Diego Wild Animal Park, Sheep81 / domaine public "Ce projet était dans les tuyaux depuis plus d'un an maintenant et nous étions sur le point de le lancer", a expliqué à l'AFP Elodie Sampere, porte-parole de la réserve d'Ol Pejeta, mais "le gouvernement kényan a édicté une mesure interdisant au secteur privé d'utiliser des drones pour le moment". La réserve d'Ol Pejeta, qui s'étend sur 37.000 hectares et abrite quatre des sept derniers Rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni) au monde, avait annoncé fin 2012 vouloir utiliser un avion sans pilote baptisé "Aerial Ranger" ("Garde aérien"), équipé d'une caméra thermique et capable de suivre les mouvements des animaux en temps réel, pour lutter contre le braconnage. L'équipe du Kenya Wildlife Service lors d'une démonstration du fonctionnement d'Aerial Ranger. Les autorités kényanes ont cependant estimé que ces drones pouvaient représenter une menace pour la sécurité nationale, a expliqué Elodie Sampere. Ol Pejeta avait récolté 46.000 dollars de dons par internet pour financer son projet de drone. Le braconnage des rhinocéros et des éléphants a explosé au Kenya, comme dans le reste de l'Afrique, depuis la fin des années 2000, dopé par la demande asiatique en corne de rhinocéros, à laquelle sont attribuées à tort des vertus médicinales, et en ivoire, recherché pour la fabrication d'objets décoratifs. En 2013, au moins 59 rhinocéros ont été tués par des braconniers au Kenya, soit le double de l'année précédente, selon les statistiques officielles. Le Service de la faune kényane (KWS) estime qu'il reste environ 1.030 rhinocéros dans le pays. Le paléontologue kényan et défenseur de la nature Richard Leakey a récemment qualifié le braconnage des éléphants et des rhinocéros au Kenya de "désastre national". Source : 30 millions d'amis 4jun2014
  13. Les catégories UICN de gestion des aires protégées classifient les aires protégées en fonction de leurs objectifs de gestion. Ces catégories, aujourd’hui reconnues par des organismes internationaux comme les Nations Unies ou par les gouvernements, sont devenues la norme mondiale pour définir et enregistrer les aires protégées. Elles sont de plus en plus utilisées dans les législations gouvernementales. Système de catégories UICN d’aires protégées : - Catégorie Ia : Réserve naturelle intégrale : Les aires protégées de la Catégorie Ia sont des aires protégées mises en réserve pour protéger la biodiversité et aussi, éventuellement, des caractéristiques géologiques / géomorphologiques, où les visites, l’utilisation et les impacts humains sont strictement contrôlés et limités pour garantir la protection des valeurs de conservation. Ces aires protégées peuvent servir d’aires de référence indispensables pour la recherche scientifique et la surveillance continue. - Catégorie Ib : Zone de nature sauvage : Les aires protégées de la Catégorie Ib sont généralement de vastes aires intactes ou légèrement modifiées, qui ont conservé leur caractère et leur influence naturels, sans habitation humaine permanente ou significative, qui sont protégées et gérées aux fins de préserver leur état naturel. Photo Le Parc national du Serengeti, en Tanzanie est une zone sauvage désignée, Joseph L. Hartman CC BY-SA 2.5 - Catégorie II : Parc national : Les aires protégées de la Catégorie II sont de vastes aires naturelles ou quasi naturelles mises en réserve pour protéger des processus écologiques de grande échelle, ainsi que les espèces et les caractéristiques des écosystèmes de la région, qui fournissent aussi une base pour des opportunités de visites de nature spirituelle, scientifique, éducative et récréative, dans le respect de l’environnement et de la culture des communautés locales. Photo Parc national Manuel Antonio au Costa Rica a été classé par Forbes comme l'un des 12 plus beaux parcs nationaux du monde. Axxis10 cc by-sa 3.0, 2.5, 2.0, 1.0 - Catégorie III : Monument ou élément naturel : Les aires protégées de la Catégorie III sont mises en réserve pour protéger un monument naturel spécifique, qui peut être un élément topographique, une montagne ou une caverne sous-marine, une caractéristique géologique telle qu’une grotte ou même un élément vivant comme un îlot boisé ancien. Ce sont généralement des aires protégées assez petites et elles ont souvent beaucoup d’importance pour les visiteurs. Photo Galápagos, en Equateur, est géré dans la catégorie IV afin de préserver la flore et la faune indigènes des îles Datune / domaine public - Catégorie IV : Aire de gestion des habitats ou des espèces : Les aires protégées de la Catégorie IV visent à protéger des espèces ou des habitats particuliers, et leur gestion reflète cette priorité. De nombreuses aires protégées de la catégorie IV ont besoin d’interventions régulières et actives pour répondre aux exigences d’espèces particulières ou pour maintenir des habitats, mais cela n’est pas une exigence de la catégorie. - Catégorie V : Paysage terrestre ou marin protégé : Une aire protégée où l’interaction des hommes et de la nature a produit, au fil du temps, une aire qui possède un caractère distinct, avec des valeurs écologiques, biologiques, culturelles et panoramiques considérables, et où la sauvegarde de l’intégrité de cette interaction est vitale pour protéger et maintenir l’aire, la conservation de la nature associée ainsi que d’autres valeurs. - Catégorie VI : Aire protégée avec utilisation durable des ressources naturelles : Les aires protégées de la Catégorie VI préservent des écosystèmes et des habitats, ainsi que les valeurs culturelles et les systèmes de gestion des ressources naturelles traditionnelles qui y sont associés. Elles sont généralement vastes, et la plus grande partie de leur superficie présente des conditions naturelles ; une certaine proportion est soumise à une gestion durable des ressources naturelles ; et une utilisation modérée des ressources naturelles, non industrielle et compatible avec la conservation de la nature, y est considérée comme l’un des objectifs principaux de l’aire. A noter : Le concept est critiqué par les écologistes au motif que l'aspiration de ces zones n'est guère possible dans la réalité, car la conservation de la nature n'est presque jamais possible, sans restreindre l'activité humaine et aussi parce que les activités économiques d'une population influent inévitablement sur ​​les écosystèmes. UICN - Wikipedia
  14. Un étourneau n’est que rarement seul. Lorsque le soleil se couche, il rejoint les autres, qui se regroupent par milliers pour se rendre dans leur dortoir commun. Le spectacle est surprenant car en vol, ces oiseaux, contrairement à d’autres espèces, ne semblent pas avoir de leader. Pourtant, le groupe reste à peu près homogène, même dans les changements de direction. Le moyen de communication entre individus est encore assez mystérieux mais efficace. La preuve en vidéo. wildaboutimages 21nov2013. Les étourneaux de Gretna Green, en Écosse, se réunissent pour choisir ensemble le dortoir de leur prochaine nuit. Des milliers d’oiseaux, tous si unis qu’ils ne font qu’un. Depuis le sol, on observe une énorme masse noire, qui prend diverses formes mouvantes, du sablier à la sphère. En France, à chaque automne, dès la tombée de la nuit, les étourneaux, ces passereaux diurnes d’une vingtaine de centimètres, forment d’immenses nuées, où n'existe aucun leader mais plutôt une unité de groupe. Le spectacle est toujours aussi impressionnant, notamment lorsque ces oiseaux installent leurs dortoirs en pleine ville, où les hommes redoutent leur guano. Les mouvements collectifs complexes des étourneaux pourraient bien n'être que la somme des comportements individuels. Laurentquinquis *Lolo*, Flickr, cc by nc sa 2.0 C’est dans le sud de l’Écosse, à Gretna Green, que le photographe Paul Bunyard a été témoin de ce superbe ballet d’étourneaux, durant l’automne 2013. Des milliers d’oiseaux se retrouvent à la tombée de la nuit, forment une nuée gigantesque, dont l’aspect est d’une extraordinaire variété. Sur la vidéo, on observe que, parfois, les oiseaux forment une masse ronde, puis une extension verticale se développe, puis naissent deux branches… L’Homme s’interroge depuis des siècles sur l’intérêt d’un tel rassemblement, mais aussi et surtout sur la manière dont ces formes se créent et se maintiennent ou se transforment. Le vol des étourneaux fascine tellement qu’en 1930 l’ornithologue Edmund Selous en venait à attribuer la cohésion du groupe à de la télépathie. (Cliquez ICI pour voir sa bibliographie (en anglais)) Ce mouvement de masse d’oiseaux n’est pas sans rappeler celui des poissons, qui se déplacent en bancs, dont la forme, allongée, provient d'une auto-organisation. Un poisson se met à nager derrière un autre et ralentit pour éviter de le heurter. Son ancien voisin se déplace alors vers l’intérieur pour combler le fossé qui s'est creusé et il en résulte une forme allongée. Le mécanisme d’auto-organisation a pu être mis en évidence grâce à un modèle numérique, nommé StarDisplay. Avec ce même outil, l’équipe de l’éthologue Charlotte Hemelrijk a évalué les conséquences des comportements individuels des étourneaux sur la forme du vol. La population étourneaux est en expansion, des mesures de contrôle sont prises dans certaines régions. Si aux États-Unis il est légal de tuer des étourneaux, au Royaume-Uni et dans certains pays d'Europe de l'est, ce sont des espèces protégées. Tommy Hansen, Wikipédia, DP Plusieurs tests ont été réalisés, avec différents paramètres, comme le nombre d’oiseaux avec qui chaque individu est en interaction, l’inclinaison du groupe lors d’un virage, la variation de vitesse de vol… D’après leurs résultats, publiés en 2011 dans la revue Plos One, c'est le comportement individuel des oiseaux qui influe le plus sur la forme du vol, et non les variations individuelles de vitesses. Quand les étourneaux modifient leur trajectoire, chaque oiseau tourne de façon indépendante, si bien que les positions relatives changent radicalement. Après un virage du groupe à 90° par exemple, les oiseaux volant à tribord peuvent se retrouver à bâbord, et inversement. Si l'ensemble a une forme large, il prendra alors, à l'issue du changement de direction, une forme oblongue, et l'inverse se produira après un autre virage. Une forte variabilité de vitesses conduit, elle, à étirer le groupe en une forme étirée et plus stable. Les auteurs remarquent que c'est ce que l'on observe dans les bancs de poissons. L’étourneau est un animal social. Chaque soir, tous se retrouvent pour choisir un dortoir commun, cette unité leur permet de se protéger des prédateurs et de trouver plus facilement de la nourriture. En effet, chaque individu du groupe suit le premier qui a découvert l’endroit où se situe la nourriture. Le déterminisme de l’un annule l’initiative des autres, qui deviennent alors suiveurs, jusqu’à ce qu’un autre ait identifié une autre cible, emmenant avec lui une autre partie du groupe. À chaque automne toutefois, leur superbe spectacle devient un fléau pour l’homme. Les étourneaux sont, comme les rats, des animaux qui profitent de l’activité urbaine. Parce que la température est douce, que la nourriture ne manque pas et qu’il y a moins de rapaces en zone urbaine qu’en campagne, les étourneaux sillonnent régulièrement les cieux des villes. Ils se réunissent par milliers, et leurs déjections peuvent être tellement importantes qu’elles peuvent abîmer les monuments ou les voitures. F -S 28MAY2014
  15. La police de Chicago a escorté toute la petite famille pour éviter un accident. Aux Etats-Unis, la circulation de cette autoroute de Chicago (Illinois) a été partiellement neutralisée plusieurs minutes… pour des oies sauvages. La mère, le père et cinq oisons s'étaient mis en tête de franchir les 2X7 voies pour rejoindre un pré de l'autre côté de l'asphalte, mardi 6 mai. La police est intervenue pour ralentir le trafic et les aider à passer. By Burak Eroglu 6/5/2014 Tout le périple a été filmé par un hélicoptère qui survolait la zone. On peut suivre pendant plusieurs minutes toute la petite famille longer, sans se presser, la glissière de sécurité au centre de l'autoroute. Aidées par une voiture de police chargée de ralentir le trafic, les oies ont pu finalement rejoindre, au grand complet mais fatiguées, une zone en bordure d'autoroute. By Francetvinfo 7/5/2014 FranceTvInfo 7may2014
  16. Chats, chiens, cochons, éléphants, tortues ou encore poneys peuvent aussi bénéficier des progrès technologiques à la suite d'accidents ou de maladies. Frostie est devenue "la chèvre la plus adorable" des réseaux sociaux, selon le Journal de Québec. Grâce à sa chaise roulante, l'animal peut à nouveau gambader. Pour le plus grand plaisir des internautes. Les progrès du matériel vétérinaire permettent désormais à ces chèvres, ces chats, ces tortues, ces chiens ou encore ces éléphants, handicapés par des maladies ou après des accidents, de connaître une deuxième vie. By edgarsmission 21/5/2014 ( Edgar's Mission Farm Sanctuary) Ce cochon, appelé Chris P Bacon, est né en Floride aux Etats-Unis avec les pattes arrières atrophiées, relate le Huffington Post. La propriétaire ne pouvant plus s'en occuper l'a laissé au vétérinaire. Ce dernier a décidé d'adopter le porcelet. En 2013, le nouveau propriétaire du cochon lui a construit un petit chariot pour lui permettre de continuer à se déplacer. By chrispbaconpig 26/1/2013 L'hôpital de Tel Aviv (Israël) a greffé une paire de roulettes à Tzvika, une jeune tortue, pour qu'elle puisse continuer à se mouvoir, le 5 janvier 2011. (Photo By NIR ELIAS / REUTERS) Grâce à sa "chaise roulante", Ciuchcia peut à nouveau chasser les chats dans le refuge de Piotrkow Trybunalski (Pologne). (Photo By PETER ANDREWS / REUTERS) Ce chat, prénommé Cici, blessé dans un tremblement de terre dans l'ouest de la Turquie en 2002, a pu remarcher grâce à une chaise roulante artisanale. (Photo By REUTERS) Hoppa est un chien né avec deux pattes arrières mais pas de pattes avant. Quatre roulettes posées sur le haut du buste de l'animal lui permettent de se déplacer. (Photo By AMIR COHEN / REUTERS) Hope est un Yorkshire qui a une nouvelle patte de substitution, à Longmont dans le Colorado (Etats-Unis), le 23 avril 2013. (Photo By REUTERS) L'association 30 millions d'amis nous raconte l'histoire de Molly, une ponette qui a pu bénéficier de soins élaborés après avoir été victime de l'ouragan Katrina aux Etats-Unis en 2005. Molly a été placée dans un refuge. Opérée plusieurs fois, elle dispose désormais d'une prothèse. Marie-France Samson 21/4/2008 By Fondation 30 Millions d'amis 1/6/2011 Motala peut marcher grâce à sa prothèse. Cette éléphante de 44 ans a été recueillie par la Fondation des Eléphants d'Asie, à Chiang Mai en Thaïlande, le 28 août 2005. (Photo REUTERS) Fuji est un dauphine qui peut à nouveau jaillir de l'eau grâce à une prothèse au niveau de la nageoire. Ici au Japon, le 14 février 2007. (Photo REUTERS) Naki'o est un bouvier australien. Opéré par le docteur Kaufman en 2013 aux Etats-Unis, il est le premier chien au monde à marcher avec quatre prothèses. Chaque modèle coûte 1 500 dollars, précise le site de 30 millions d'amis. bY AnimalsVideosFunny 23/4/2013. La situation du pauvre Naki'o est le résultat de son abandon en hiver dans le Nebraska : ses pattes ont gelé. Photographié en Californie, le 12 avril 2013, Naki'o est le premier chien au monde qui marche avec quatre prothèses. (Photo RICK WILKING / REUTERS) Il y a bien d'autres exemples d'animaux victimes de maladies, de malformations ou d'accidents auxquels il a été donné une nouvelle chance de vivre quasi normalement !!! FranceTvInfo 23may2014
  17. Il s'agit d'un événement pour le zoo de Kernhof, près de Vienne. En effet, les naissances multiples sont très rares chez les tigres blancs, dont les petits meurent souvent en raison d'anomalies et de consanguinité. Cinq bébés tigres blancs sont nés en avril dans un zoo près de Vienne en Autriche. Herbert Eder, directeur et propriétaire du "Zoo blanc" de Kernhof, a montré ce lundi 26 mai les nourrissons à la presse, heureux de ces nouvelles naissances. La mère va bien. Les quintuplés ce lundi ont été baptisés Lali, Lela, Lila, Lulu et Obama. By broudge03 26/5/2014 Les tigres blancs ont une mortalité infantile élevée, des naissances multiples étant très rares chez la tigresse blanche. Les tigres blancs doivent en effet leur apparence à une mutation génétique susceptible de provoquer des malformations ou responsable d'une faible immunité. Par ailleurs, les tigres blancs en captivité descendent tous de quelques individus seulement, d'où des problèmes de consanguinité. Originaire d'Asie de l'Est et du Sud-Est, le tigre blanc n'a pas été vu à l'état sauvage en Inde depuis les années 1950, selon les spécialistes. FranceTvInfo 26may2014
  18. Le seul tort de cette pauvre bête, âgée de 7 ans, était de porter une petite moustache noire qui rappelait celle du leader nazi. Il a été laissé pour mort dans une poubelle. Baz alias Kitler a été victime de sa pseudo ressemblance avec le dictateur nazi. Daily Mail Jusqu'où peuvent aller la bêtise, la méchanceté et la brutalité ? Ce chat a été violenté et martyrisé, car, selon ses détracteurs, il ressemble à Adolf Hitler... Comment un félin peut-il faire penser au dictateur allemand ? Voilà un mystère encore non résolu... Toujours est-il que des habitants de la ville de Tredworth en Grande-Bretagne dans le Gloucester ont violemment agressé cette pauvre bête sans doute parce que le duvet noir qu'il porte sous la bouche leur rappelait vaguement le carré de moustache qui ornait le visage d'Hitler ! Photo DailyMail, Baz avant son agression... "Penser que des gens peuvent attaquer un chat innocent juste pour son apparence est tout simplement horrible", s'est émue Kristy Sparrow, la jeune femme de 26 ans à qui appartenait ce chat surnommé Kitler par ses voisins... Inquiète de ne pas voir revenir Baz, son animal de compagnie favori, elle avait lancé un avis de recherche sur Facebook. La petite boule de poils blancs et gris a finalement été retrouvée dans une poubelle, à demi morte, et un oeil en moins ! Elle s'en sort miraculeusement... "Les vétérinaires ont dit que, vu ses blessures, il n'avait pas été heurté par une voiture. Il a été battu." Baz aurait été victime de son physique hors norme. "Beaucoup de gens disent qu'il ressemble à Hitler, mais il est timide et doux. Il est si mignon. Sa moustache fait de lui ce qu'il est", explique Kristy. Preuve supplémentaire que la bêtise et la méchanceté humaine sont incommensurables... La police de Gloucestershire enquête sur cette agression et a fait appel à témoins. Le Point 25/5/2014
  19. Dans les eaux du Golfe du Mexique, les scientifiques de la NOAA ont pu filmer un spécimen de pieuvre Dumbo, l'une des espèces de céphalopodes les plus rares et surprenantes au monde. Les profondeurs marines ne sont pas uniquement peuplées de créatures inquiétantes ou repoussantes. A quelques milliers de mètres en-dessous de la surface des océans, il est aussi possible de rencontrer quelques drôles de spécimens comme cette pieuvre comiquement surnommée "Dumbo" par les scientifiques. Ce sont ses deux appendices latéraux, situés juste au-dessus des yeux et lui permettant de se déplacer, qui font ressembler cet étonnant céphalopode au petit éléphant mis en scène par Walt Disney. oceanexplorergov 9/5/2014 Lors d’une expédition de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) dans le Golfe du Mexique le 26 avril dernier, un véhicule sous-marin du vaisseau Okeanos Explorer a pu capturer des images exceptionnelles de cette espèce de Grimpoteuthis. On peut y voir l’étrange animal s’élever lentement dans l’eau à l’aide de ses sortes d’oreilles, qui fonctionnent sur le même principe que des ailes. Cette particularité se retrouve chez d’autres espèces de céphalopodes, comme les calmars ou les seiches. Mais cette vidéo rare aura également permis aux scientifiques d’observer un comportement encore inconnu chez la pieuvre Dumbo. Habituellement, cette espèce déploie ses tentacules comme un parapluie, et utilise ce dispositif pour se propulser de la même manière qu’une méduse. "Pour nager, elles utilisent parfois leurs deux appendices, mais nagent aussi par propulsion", explique Mike Vecchione, chercheur à la NOAA. "Les tentacules sont reliés entre eux, donc lorsqu’elles nagent de cette manière, cela ressemble beaucoup à ce que fait une méduse … polo7422 26/4/2014 Ces deux méthodes sont plus efficaces que la propulsion à réaction que l’on observe chez la plupart des pieuvres", poursuit-il, cité par Earth Touch News. Mais sur les images capturées par la NOAA, la pieuvre Dumbo n’utilise pas cette technique. Au contraire, elle enroule ses tentacules en spirales lorsqu’elle se déplace à l’aide de ses appendices. "Je ne les ai jamais vues enrouler leurs bras de cette manière - c’est une position vraiment différente de ce que l’on voit d’habitude", explique Mike Vecchione. L’animal a pu être contrarié par la présence du véhicule sous-marin, mais cela ne suffirait pas à expliquer ce comportement selon le chercheur. Pour cette pieuvre qui peut vivre jusqu’à 7.000 mètres de profondeur, où les sources de nourriture se font plus rares, cette technique de déplacement pourrait être un moyen d’économiser de l’énergie, suggère Earth Touch News. "C’est une bonne illustration du fait qu’à chaque fois que nous avons l’opportunité d’explorer les grandes profondeurs, nous trouvons quelque chose de nouveau et d'inattendu", poursuit Mike Vecchione. Cloud .Tube 13/9/2013 La Grimpoteuthis est l’une des espèces de pieuvres les plus rares et difficiles à observer. Elle peut vivre dans des profondeurs variant habituellement entre 3.000 et 4.000 mètres, où elle se nourrit de copépodes, vers, isopodes et amphipodes qu’elle déniche en rampant à l’aide de ses tentacules. Elle se jette ensuite sur sa proie avant de l’avaler à l’aide de son bec. L’état de leur population n’a pas encore été évalué, mais ces pieuvres sont à priori à l’abri de l’activité humaine. Elles ont pour le moment pu être aperçues dans les océans Pacifique et Indien. Elles mesurent généralement entre 20 et 30 cm de long, avec une longueur record de 1,8 m enregistrée par la NOAA. Gentside 20 may2014
  20. Les cétacés comptent parmi les exceptions chez les mammifères, et même parmi les vertébrés en général. Ils ont presque entièrement perdu le sens du goût et ne perçoivent que le salé, une particularité étonnante puisque ce sens permet notamment de détecter les aliments toxiques. Pourraient-ils se servir autrement de leur langue ? On les savait surprenants. Alors que leurs ancêtres vivaient sur la terre ferme, les cétacés règnent désormais sur les mers et océans du monde. Mais au-delà de leur grande intelligence et de leur aptitude naturelle à l’apnée, ces mammifères aquatiques se distinguent de la grande majorité des vertébrés par un nouveau critère : un sens du goût très peu prononcé. Les dauphins, comme les baleines, les orques, les marsouins ou les bélougas, ont perdu au cours de l’évolution leur aptitude au goût. Sauf à ce qui est salé ! Jessleecuizon, Flickr, cc by 2.0 Déjà en 2012, une étude menée chez le grand dauphin mettait en évidence l’absence de fonctionnalité des gènes impliqués dans les récepteurs gustatifs au sucré et à l’umami (terme japonais pour « savoureux »). Depuis, Huabin Zhao, de l’université de Wuhan (Chine), épaulé par quatre collègues, a voulu voir si cette particularité était répandue chez les cétacés, ou s’il s’agissait d’un cas isolé. Ces recherches, publiées dans Genome Biology and Evolution, révèlent qu’au moins 15 espèces de ces mammifères marins sont concernées. Et probablement plus encore. Les séquences génétiques des récepteurs protéiques gustatifs de ces animaux ont donc été passées au crible. C’est alors que chez les espèces testées, les scientifiques ont remarqué des mutations partagées qui rendaient ces récepteurs non fonctionnels. Les auteurs parlent alors de pseudogènes, des reliquats d’anciens gènes, autrefois effectifs, mais aujourd’hui non utilisés par l’organisme. Ces mammifères se révèlent donc incapables de percevoir le sucré, l’amer, l’acide, et l’umami. Seuls les récepteurs au salé ont semble-t-il été préservés. Les baleines, comme ce rorqual bleu, avalent de grandes quantités d’eau contenant du krill, de petits animaux dont elles se nourrissent. Ne disposant pas de dents mais seulement de fanons filtrants, ces cétacés ne peuvent pas mâcher et faire ressortir la saveur des aliments : le goût ne leur est pas indispensable. Michael Dawes, Fotopedia, cc by nc 2.0 Rappelons que l’infraordre des cétacés se divise en deux sous-groupes : les mysticètes, comprenant les cétacés à fanons comme les baleines ou les rorquals, et les odontocètes, qui comptent les cétacés pourvus de dents, comme les dauphins, les orques, les narvals ou les cachalots. La séparation entre ces deux ensembles est datée d’environ 36 millions d’années. Or, l’étude ayant été menée chez neuf odontocètes et six mysticètes, les auteurs pensent que les mutations étaient déjà présentes chez l’ancêtre commun à tous ces animaux, et remontent au moins à cette époque. En revanche, elles sont postérieures à 53 millions d’années, à l’époque où cette lignée s’est séparée de celle de ses cousins. Des conclusions surprenantes, de l’aveu même des auteurs. « La perte de sensibilité au goût amer est une surprise complète », explique Huabin Zhao dans les colonnes de Science Now, « parce que les toxines naturelles ont typiquement un goût amer ». D’autant plus étonnant pour des animaux descendants d’herbivores terrestres, capables de distinguer toutes les saveurs proposées par les plantes, des fruits sucrés et acides aux feuilles aux saveurs quelques fois désagréables et parfois empoisonnées. Les zoologistes en viennent à se poser des questions. Le goût aurait-il perdu toute son utilité chez les cétacés ? Possible, car la saveur vient en mâchant, activité que ne prennent plus le temps de faire baleines et dauphins en général, qui gobent leurs proies d’une traite (ce n’est pas systématiquement vrai pour les odontocètes). Alors pourquoi garder malgré tout une sensibilité au sel ? Les auteurs pensent que ces récepteurs pourraient intervenir dans la régulation des niveaux en sodium, élément très présent dans le milieu marin, et au maintien de la pression sanguine. Cette incapacité pourrait néanmoins se révéler néfaste. Ces dernières années par exemple, des orques ont été repérées en train de nager dans des nappes de pétrole, peut-être parce qu’elles n’ont pas distingué le mauvais goût du liquide noirâtre. D’autre part, les processus d’eutrophisation, dus à la libération massive d’engrais qui terminent dans les eaux de ruissellement, facilitant la prolifération d’algues toxiques qui finissent par s’accumuler dans les estomacs des poissons dont se nourrissent les dauphins, peuvent intoxiquer des groupes entiers de ces animaux. L’absence de goût n’était probablement pas un problème pour la survie des cétacés… jusqu’à ce que l’Homme y mette son grain de sel ! F - S 20 may2014
  21. Pour savoir dans quelle direction voler, les oiseaux migrateurs disposent d’une boussole magnétique biologique. Guidés par le champ magnétique terrestre, ils peuvent ainsi facilement s’orienter vers les routes de migration. Mais le bruit magnétique émis par certains appareils électroniques pourrait-il interférer avec ce système et perturber la migration des oiseaux ? Ce qui n’était jusqu’alors qu’une supposition vient d’être confirmé par une équipe de chercheurs allemands. nature video 7/5/2014 Professeur de sciences neurosensorielles à l’Université d’Oldenburg et spécialiste de l’orientation des oiseaux, Henrik Mouritsen s'intéresse au cerveau des oiseaux migrateurs et plus particulièrement à leur système de boussole interne. Pour comprendre comment les rougesgorges (Erithacus rubecula) s’orientent grâce à leur boussole magnétique, il utilise une procédure courante consistant à isoler les oiseaux de repères physiques comme le soleil et les étoiles en les plaçant dans des cabanes en bois. Impatients de migrer, les oiseaux tentent alors de s’envoler vers la bonne direction en s’aidant de leur boussole magnétique. Avant 2002, Mouritsen pratiquait cette expérience à la campagne, loin de l’activité urbaine. Mais depuis quelques années, il a transféré son activité sur le campus de l’Université d’Oldenburg, une ville d’environ 160.000 habitants. Et les résultats de ses expérimentations s’en sont trouvés fortement altérés. NewsyTech 9/5/2014 Depuis qu’il travaille en ville, il a constaté que les rouges-gorges ne parviennent plus à s’orienter correctement à l’aide de leur boussole magnétique. "J’ai essayé toutes sortes de choses pour que ça marche, mais je n’ai pas réussi. Jusqu’à ce qu’un jour, on recouvre la cabane en bois avec de l’aluminium", explique Mouritsen dans la revue Nature. En reliant les plaques d’aluminium à la terre, les scientifiques ont pu protéger la cabane des ondes et des bruits électromagnétiques. Un tel dispositif permet en effet de bloquer les rayonnements électromagnétiques, mais pas ceux du champ magnétique terrestre que les oiseaux migrateurs utilisent pour trouver leur chemin. Les rouges-gorges sont alors parvenus à s’orienter correctement. Mais lorsque les plaques d’aluminium sont déconnectées du sol, les bruits électromagnétiques se propagent jusqu’à l’intérieur de la cabane. Dans ce type de configuration, les oiseaux n’arrivent plus à s’envoler dans la bonne direction. Gentside 12/5/2014 Pour autant, toutes les gammes de fréquence n’interfèrent pas avec la boussole magnétique des rouge-gorges. Henrik Mouritsen et son équipe ont constaté que ce sont les fréquences comprises entre 50 kilohertz et 5 mégahertz qui sont responsables de la désorientation des oiseaux. Or, cette gamme est celle des fréquences utilisées pour la radiodiffusion. Ce spectre correspond également aux ondes émises par des appareils électroniques courants. Mais les téléphones portables ou les lignes à haute tension ne sont pas concernés. En temps normal, les scientifiques pensent que les oiseaux migrateurs perçoivent l’inclinaison du champ magnétique de la terre grâce à des protéines présentes dans leur rétine. La pollution sonore due aux ondes interfèrerait avec ce processus, mais le mécanisme de dérèglement est encore inconnu. L’activité humaine en ville serait donc nuisible aux oiseaux migrateurs : "Effectivement, de moins en moins de ces animaux évoluent en zone citadine, mais davantage de recherches sur l’impact du bruit électromagnétique sont nécessaires pour établir une relation directe", explique le spécialiste de la perception magnétique chez les animaux Hervé Cadiou au Monde. Sans compter que les oiseaux n’ont pas que leur boussole magnétique pour s’orienter. Ils peuvent également utiliser le soleil et les étoiles comme repères, ou encore se servir de leur odorat. Malgré tout, Henrik Mouritsen s’inquiète pour la survie de ces oiseaux : "Si les oiseaux ne peuvent pas se servir de leur boussole principale quand ils sont en ville, quel effet cela va-t-il avoir sur leur survie ?". Maxisciences 12/5/2014
  22. En se promenant sur les plages du comté de Dorset, en Angleterre, certains promeneurs sont tombés nez à nez avec des méduses géantes. Malgré leur taille impressionnante, elles sont inoffensives pour l'homme, et auraient été attirées dans la région par la chaleur, puis poussées vers le rivage par le vent. Hotberita 11/5/2014 L’histoire ressemble presque au pitch d’un film de science-fiction : une dizaine de méduses géantes envahissent les plages du comté de Dorset, en Angleterre, depuis une semaine. Mais bien qu’énormes, ces méduses appartenant à l'espèce Rhizostoma pulmo sont inoffensives pour l’homme. La dernière en date a été retrouvée par un photographe naturaliste, Steve Trewhella, sur la plage de Portland, au sud-ouest de l’Angleterre. La méduse mesure près d’un mètre de diamètre. Surnommée "méduse chou-fleur" ou "méduse-poubelle" en raison de sa taille impressionnante, cette espèce se retrouve généralement dans les eaux atlantiques et méditerranéennes. Rhizostoma pulmo By Nanosanchez - domaine public Selon les scientifiques et le photographe, la présence inhabituelle de ces animaux sur les plages britanniques s’explique par l’afflux de plancton dans la zone, favorisé par l’augmentation des températures. Life Tv 12/5/2014 Pour le mois de mai, les experts prévoient des températures supérieures à 20°C dans la région, ce qui laisse présager d’autres échouages de méduses sur les plages du comté. "Les méduses sont une forme de plancton, et un temps chaud implique une potentielle augmentation de la quantité de plancton", explique Richard Harrington, membre de la Marine Conservation Society, cité par le Daily Mail. "C’est quelque chose qui se produit à peu près à cette période chaque année, on appelle cela l’éclosion du plancton", poursuit-il. Si la présence des méduses géantes est due à des températures élevées, c’est le vent qui les ferait s’échouer sur les plages du comté de Dorset. Attirées par les grandes quantités de plancton, dont elles se nourrissent, les méduses se retrouveraient coincées dans les eaux côtières peu profondes. Le vent soufflant vers les terres les pousseraient alors sur les plages. Une fois échouées, les méduses se retrouvent dans l’incapacité de regagner l’eau. Gentside 13/5/2014 C’est ce qui explique qu’une dizaine d’entre elles aient été repérées par des promeneurs. Quelques jours avant la découverte de Steve Trewhella, une femme qui promenait son chien sur la plage est tombée sur l’une de ces méduses. "Elle faisait au moins un mètre de large et était très volumineuse. C’est la plus grosse méduse que j’aie jamais vue", a t-elle confié citée par le Daily Mail. S’approcher des méduses échouées ne présente pas de danger, mais les scientifiques déconseillent fortement de les toucher. Il n’est en effet pas rare que de plus petites méduses piqueuses restent coincées dans les tentacules des plus grosses, et s’échouent alors avec elles. Maxisciences 13/5/2014
  23. Un dauphin de 2,20m est mort après avoir passé 18 jours dans la Rance. Al Lark cherche des explications à ce triste épilogue. Mercredi matin, aux alentours de 10h, un habitant des rives de la Rance a signalé à l'association Al Lark la présence d'un dauphin, échoué sur la vase, en bas de sa propriété. Depuis le 19avril, l'association déployait son énergie à sauver ce dauphin juvénile, de 2,20m pour 150kg, bloqué par le barrage. Le dauphin a été découvert échoué mercredi matin, sur les bords de Rance. Al Lark « Nous avons constaté qu'il s'agissait bien du grand dauphin captif dans la Rance depuis 18 jours. L'entaille sur son aileron étant un signe distinctif, il n'y a pas de confusion possible », regrettent les bénévoles sur leur site internet. Une autopsie a été réalisée. « De nombreux éléments nous poussent à croire à une capture accidentelle. Les traces retrouvées sur les flancs de l'animal sont régulières et ressemblent étrangement au maillage d'un filet. La mousse blanche retrouvée dans les bronches et les poumons est une réaction rencontrée chez les cétacés morts, victimes d'asphyxie. L'animal avait déjà été observé par les éclusiers plusieurs jours durant longeant le barrage, côté mer, avant de le traverser. Il semblait déjà adopter un comportement erratique. » « Chose étrange : la capture accidentelle est courante chez les marsouins mais quasi inexistante chez les grands dauphins de notre région. Peut-être étaient-ce les signes extérieurs d'une pathologie que l'autopsie ne nous a pas permis de découvrir », ajoute Gaël Gautier, qui dirige l'association, avant de conclure: « Nous avons fait tout ce qui était en notre possible pour rendre à cet animal sa liberté mais c'est sur une triste fin que se termine cet événement. Nous avons repoussé au maximum la capture au filet (pour lui permettre de repasser côté mer, N.D.L.R.), celle-ci était très lourde et très dérangeante pour l'animal. C'est de cette façon qu'il a trouvé la mort. Le destin est parfois cruel... » Ouest France 12may2014
  24. Des chercheurs de l’université de Toronto au Canada ont découvert que les mâles de la veuve noire préfèrent s’accoupler avec des femelles vierges et bien nourries. Un comportement exceptionnel chez les araignées. La femelle de la veuve noire est à peu près deux fois plus grosse que le mâle. Si elle a faim, elle peut le manger ! Une raison de plus pour les araignées mâles de choisir des femelles déjà rassasiées pour s’accoupler… Chepyle, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Dans un article paru dans Animal Behaviour, des chercheurs décrivent le comportement reproductif d'une espèce de veuves noires originaire d’Amérique du Nord : Latrodectus hesperus. Les chercheurs se sont intéressés aux préférences des mâles pour se reproduire avec différentes femelles : avec des vierges ou des femelles qui s’étaient déjà accouplées, et avec des femelles nourries et d’autres non. Ils ont aussi testé deux conditions : dans un champ fermé ou dans la nature. Les femelles et leur toile étaient dans des cages qui permettaient le passage des phéromones dans l’air. Les résultats étaient clairs et nets : les araignées mâles montrent une préférence quasiment unanime pour les femelles vierges et bien nourries dans les deux conditions expérimentales. Dans le champ fermé, 80 % des mâles choisissaient des femelles vierges et bien nourries. Dans la nature, ils étaient 94 % à faire de même. Ce choix assez restrictif n’est pas habituel dans la nature, car cela représente un coût pour l’espèce : le mâle risque de passer du temps et de l’énergie à trouver son partenaire sexuel idéal ! Mais il y aurait de bonnes raisons à cela… Une nouvelle recherche montre que le mâle de la veuve noire est plutôt difficile pour choisir ses partenaires sexuels. Davefoc, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Tout d’abord, le fait de choisir des femelles qui ne se sont pas encore accouplées limite le risque de compétition avec d’autres spermatozoïdes. De plus, l’alimentation de la femelle influence sa fécondité : le fait de choisir une femelle bien nourrie favorise une descendance plus nombreuse. Pour les mâles, c’est aussi une question de survie : si une femelle a bien mangé, elle risque moins de porter son dévolu sur un mâle… En effet, même si ces veuves noires ne sont pas systématiquement cannibales, les mâles sont bien plus petits que leurs partenaires : une femelle affamée peut avoir envie de manger un mâle ! Pour reconnaître les femelles bien nourries, les mâles utilisent des signaux chimiques présents dans l’air, grâce aux phéromones produites par les femelles bien nourries. Selon Emily MacLeod, auteur de l’article, ce comportement est rare chez les araignées. « Cette préférence quasi unanime des mâles pour des partenaires bien nourries en utilisant uniquement des indices liés aux phéromones n’a été décrite dans aucune autre espèce d’araignées. » F - S 29apr2014
  25. Grâce à des mesures par satellite, des chercheurs de l’IRD ont réussi à dresser des cartes de l’eau souterraine présente en Amazonie. Ces données révèlent la réponse de la nappe vis-à-vis de périodes de sécheresse et permettent de mieux caractériser son rôle sur le climat et l’écosystème amazonien. Dans cette étude, les chercheurs ont cartographié les nappes souterraines de l’Amazonie grâce à des mesures réalisées par satellite. Chris Parker, Flickr, cc by 2.0 L’eau souterraine représente plus de 96 % de l’eau douce présente sur Terre. Cependant, ces réservoirs présents sous nos pieds demeurent très difficiles à étudier, et de nouvelles stratégies de mesure sont nécessaires. Une équipe de recherche de l’IRD vient de mettre au point une méthode très originale pour étudier ces nappes souterraines à partir de mesures altimétriques par satellite. Cette technique était à l’origine uniquement dédiée à l'étude des océans et utilisée depuis seulement quelques années pour l’observation des plans d’eau continentaux de surface. Après des années de travaux pour calibrer et valider ces données dans le bassin amazonien, les chercheurs ont mesuré l’altitude et les variations de niveau de plus de 500 rivières, lacs et zones inondées. Leurs résultats sont publiés dans la revue Geophysical Research Letters. Grâce à ce réseau d’observation, le plus dense jamais déployé à cette échelle, les scientifiques ont pu dresser les premières cartes de la nappe amazonienne. En saison sèche, les réservoirs d’eau en surface sont au même niveau que l’aquifère qui les alimente : les mesures altimétriques sur les eaux de surface permettent alors des observations directes de la hauteur d’eau souterraine. Les auteurs ont ainsi cartographié le toit de la nappe en période d’étiage, c’est-à-dire à son niveau le plus bas dans l’année, de 2003 à 2008. Les cartes obtenues se sont révélées cohérentes avec des mesures directes de la profondeur d’eau effectuées dans des puits. Ces premières cartes offrent un suivi des variations de la nappe sur ces cinq années. À la suite de la sécheresse de 2005, les scientifiques ont observé la baisse brutale de son niveau d’étiage dans la majorité de la zone d’étude. Puis ce niveau est progressivement remonté du nord au sud, pour ne retrouver sa valeur moyenne qu’entre 2007 et 2008. Ce résultat suggère un important effet mémoire de la nappe, qui peut avoir à son tour un fort impact sur le climat. De fait, si un niveau d’eau anormalement bas persiste, cela peut contribuer à diminuer l’évapotranspiration, limiter le taux de vapeur dans l’atmosphère et réduire à terme les pluies. Les eaux souterraines sont toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol, dans la zone de saturation et en contact direct avec le sol ou le sous-sol. Des chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode pour les étudier. Daniel Reversat, Flickr, cc by nc sa 2.0 Les cartes obtenues constituent une source d’informations essentielles et inédites sur la structure spatiale et temporelle de la nappe amazonienne et une avancée majeure pour l’hydrologie. Elles permettent de mieux comprendre les processus hydrologiques souterrains à grande échelle impliqués dans le cycle de l’eau, le cycle du carbone et le maintien de la biodiversité en Amazonie. L'eau souterraine demeurait en effet jusqu’alors une inconnue majeure dans ces bilans. F - S 29apr2014
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