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BreeMeg

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Tout ce qui a été posté par BreeMeg

  1. Alors que la France envisage de refondre son code minier pour faciliter et sécuriser l'extraction, Jean-Claude Guillaneau, directeur des Géoressources au Bureau de rechercher géologique et minières (BRGM), en appelle à plus de "transparence" et de "pédagogie". Un projet de nouveau code minier a été remis le 10 décembre au ministre de l'Environnement Philippe Martin. Il prévoit des procédures de concertation renforcée avec le public et une meilleure intégration des enjeux environnementaux. De quoi relancer l'activité minière en France, ainsi que le souhaite Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif ? By Fabien Pitorre 30 mar 2009 Pour la première fois depuis plus de vingt ans, deux contrats d'exploration minière ont été accordés cette année. Le premier a été signé le 27 juin dernier avec la société orléanaise Variscan Mines pour le site de Tennie, qui s'étend sur 205 km2 au Nord de la Sarthe et en Mayenne. Métaux précieux, emplois induits, conséquences sur l'environnement... Jean-Claude Guillaneau, directeur des Géoressources au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), nous indique ce qu'il faut espérer du retour de l'extraction minière sur notre sol. Pourquoi la France souhaite-t-elle relancer son activité minière ? : La France comporte des terres attractives, comme le massif Central, le massif Armoricain ou les Pyrénées, susceptibles d'être composées de nombreux minéraux. On ne parle pas ici de charbon ni de fer mais plutôt de cuivre, d'or, de plomb et de zinc. Plus d'une centaine de sites sont répertoriés. Il s'agit soit de lieux qui n'ont jamais été fouillés, soit d'anciennes mines. Ce nouvel engouement provient de la flambée du prix des métaux. A cela, vient s'ajouter la volonté de réindustrialisation du gouvernement, tout en assurant une certaine souveraineté et indépendance française dans l'approvisionnement en métaux précieux. By France 3 Pays de la Loire 9 nov 2012 Cette politique peut-elle créer de nouveaux emplois ? : L'activité minière génèrera des emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire, sur une période de vingt ans après le démarrage d'une exploration. Dans le cas particulier du site de Tennie, on estime l'impact à une dizaine d'emplois directs et peut-être une centaine, de manière indirecte. Certes, ce ne sont pas des chiffres renversants mais cela représente malgré tout un intérêt significatif au niveau local. By FRANCE 24 22 sep 2011 Quelles sont les différentes étapes avant que Variscan mines creusent ses premiers forages sur le site de Tennie ? : L'entreprise doit s'assurer que le sol contient des ressources suffisantes avec des teneurs en métaux importantes avant d'envisager une exploitation souterraine. Cela peut prendre plusieurs années. Dans un premier temps, des recherches électromagnétiques héliportées vont donc se dérouler. Il faut ensuite reconnaître l'étendue du gisement avant d'effectuer les premiers prélèvements. Nous sommes encore loin de l'étape du forage. Ces démarches sont indispensables pour évaluer un budget et présenter le dossier auprès des investisseurs financiers. By France 3 Limousin 26 nov 2013 Parmi les 17 communes concernées, les habitants de Rouez-en-Champagne s'interrogent sur les conséquences environnementales du projet. Ces craintes sont-elles fondées ? : Le village de Rouez renferme une ancienne mine d'or exploitée par Total. Sur place, il reste un amas cyanuré et toujours pas dépollué. By TeraStrataGeM 28 jun 2009 Ce serait mieux pour les riverains que le terrain soit restauré et que les barbelés qui l'entourent soient retirés. Par ailleurs, dans l'inconscient collectif, dès que l'on évoque la possibilité d'explorer les sols, on pense, à tort, au gaz de schiste. La meilleure méthode pour faciliter l'ouverture éventuelle de nouvelles mines est d'user de pédagogie et de transparence. C'est ce qui se fait à Rouez avec plusieurs réunions publiques entre la préfecture, des représentants de Variscan, les élus locaux et les riverains. By WWF France 5 may 2010 De quels modèles la France peut-elle s'inspirer ? :Le site autrichien de Mittersill, mine souterraine située à la limite d'un parc national des Alpes est un cas intéressant car similaire à ce que l'on pourrait trouver en France. Il ne faut pas hésiter à suivre, aussi, des pays nordiques comme la finlande et la Norvège dont la conscience écologique est très importante. By FRANCE 24 12 sep 2013 L'Express 13 déc 2013
  2. Les élus européens ont rejeté mardi 10 décembre à l'issue d'un vote serré un projet d'interdire le chalutage en eaux profondes Les élus européens ont rejeté mardi 10 décembre à l'issue d'un vote serré, par 342 voix contre 326, un projet d'interdire le chalutage en eaux profondes, réputé très destructeur pour les fonds marins, mais farouchement défendu par les armateurs français. Débat au Parlement européen sur la pêche en eaux profondes, une technique de pêche fortement décriée pour son impact négatif sur les fonds des océans. AFP 2 oct 2013 Malgré une forte mobilisation des militants écologistes, notamment en France, les eurodéputés ont adopté le compromis qui avait été dégagé par les membres conservateurs et socialistes de la commission de la Pêche du parlement, se limitant à encadrer le chalutage profond pour protéger les écosystèmes les plus vulnérables. Gros plan sur la pêche de grand fond lors d'une journée vérité sur la pêche profonde pour une opération de communication répondant aux attaques de certaines ONG. tebeo 26 nov 2013 S et A 10 DEC 2013
  3. Des zoologistes de l'Université du Tennessee ont observé le comportement de crocodiles et d'alligators pour attirer leurs proies. Ils se sont aperçus que ceux-ci utilisaient des brindilles et des branches pour appâter leurs victimes. Selon les chercheurs, en s'adaptant à la saisonnalité de leurs proies, les reptiles ont un comportement inédit. Une drôle de façon d'attraper son repas ! Lorsqu'il s'agit de manger, les crocodiles et les alligators pourraient bien être plus créatifs que prévus. Une nouvelle étude suggère qu'ils utilisent différents outils comme des branches ou des brindilles pour attirer leurs proies. Mais pourquoi des branches ? À la période des amours, lorsque les oiseaux construisent leurs nids, ils volètent à droite à gauche pour trouver le bois dont ils ont besoin. Et celui disposé par les reptiles sur leur museau n'y échappe pas. Mais la tactique va bien au-delà. Il semblerait que les crocodiles d'Inde et les alligators de Floride et de Californie soient également capable de sentir les changements dans l'air. C'est la première fois que l'utilisation d'un outil est documentée dans le monde des reptiles Animal - Wire 3/12/2013 En effet, les scientifiques se sont aperçus que les reptiles sont conscients des changements de saisons puisqu'ils mettent en place cette technique de chasse pile au moment où les oiseaux recherchent des brindilles pour construire leurs nids. Les volatiles pensent alors, probablement, que les brindilles flottent à la surface de l'eau. Pour surveiller ce comportement un peu spécial et en savoir plus, les zoologistes de l'Université du Tennessee se sont positionnés en Louisiane, durant la saison des amours des hérons et des aigrettes, entre mars et avril, lorsque les oiseaux construisent leurs nids. Il leur aura fallu un an pour venir à bout de l'étude de ce phénomène, la première à décrire l'utilisation d'outils chez les reptiles. C'est aussi le premier cas démontré de reptiles calant leur utilisation d'appâts sur le comportement saisonnier de leurs proies. Un crocodile bien camouflé ( Crocodylus palustris ) Madras Crocodile Bank, Tamil Nadu, en Inde. Selon les scientifiques, les oiseaux ont l'habitude de choisir de construire leurs nids près d'étangs, s'entourant alors de crocodiles et d'alligators. Ils semblent utiliser les reptiles comme protection contre les prédateurs qui pourraient grimper aux arbres pour attaquer leur nid, comme les serpents, les singes ou encore les ratons-laveurs. Toutefois, les oiseaux payent le prix fort pour cette protection puisque tout oisillon qui tombe du nid finit sous la dent des crocodiles. C'est également le cas pour quelques adultes séduits par une branche qui semble flotter dans l'eau. Dans cette nouvelle étude, publiée dans la revue Journal of the Ethology Ecology and Evolution, l'équipe de Vladimir Dinets, auteur d'un livre sur le comportement des crocodiles, a noté que cette utilisation d'outils a été observée chez deux espèces de crocodiles. Aussi, ils n'excluent pas que l'appât des proies à l'aide de brindilles soit plus largement utilisé par ces espèces de sauriens. Pour tenter d'en savoir un peu plus, ils ont parcouru des anecdotes et des recherches sur les crocodiles vivant près d'une colonie d'aigrettes, près de Chennai, en Inde. C'est en 2007 que les premières descriptions de ce comportement ont été enregistrées. Les chercheurs avaient alors aperçu les reptiles avec des brindilles en équilibre sur leur museau. À un moment, une aigrette s'est approchée pour saisir une branche et le crocodile s'est brusquement avancé pour la saisir. "Utiliser des objets pour chasser est très rare chez les espèces sauvages et cela n'a été observé que chez quelques-unes d'entre elles. C'est le premier cas de prédateur qui utilisent non seulement des objets comme appâts mais qui prend aussi en compte la saisonnalité. Cela offre de nouvelles informations surprenantes sur le comportement complexe des archosauriens, une branche qui regroupe à la fois les crocodiles et les oiseaux", détaillent les auteurs. En effet, les alligators et les crocodiles ne sont pas les seuls à avoir un tel comportement, précise le Scientific American. Le héron vert utilise plumes et brindilles pour attirer les poissons alors que les chevêches des terriers préfèrent les fèces pour séduire les bousiers. Gentside 7 déc.2013
  4. Une nouvelle étape franchie pour un procédé plus propre et efficace de l’assainissement de l’eau. D’une manière générale, les particules en suspension dans l’eau brute sont retirées par agrégation à l’aide de produits synthétiques. Mais il apparaît que les graines des arbres Moringa pourraient être utilisées pour former ces agrégats. Les protéines qu’elles contiennent seraient même plus efficaces que les produits utilisés actuellement. En France, 110 milliards de m3 d’eau potable sont consommés par an. L’assainissement coûte 3,38 euros par m3, ce sont donc quelque six milliards d’euros qui sont investis chaque année dans les services de l’eau. Le traitement de l’eau brute est complexe et nécessite plusieurs étapes. Il faut d’abord épurer les gros déchets, puis agréger les particules en suspension. Le processus de coagulation est la principale étape. Il faut d’abord introduire un coagulant, qui neutralise la charge des particules, et injecter ensuite un floculant pour agglutiner ces colloïdes. Par suite, l’eau est décantée, filtrée et désinfectée. Il existe 13 espèces d'arbres Moringas, toutes vivent dans les climats tropicaux ou subtropicaux. Leurs feuilles contiendraient deux fois plus de protéines que le yaourt. Et les protéines de leurs graines pourraient rendre l’eau potable. Harvey McDaniel, Wikipédia, cc by 2.0 Si dans notre pays, l’eau est l’aliment le plus contrôlé, c’est loin d’être le cas dans le reste du monde. Les législations diffèrent suivant les États, et l’assainissement est coûteux. On estime que près de 900 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. Sa gestion dans le monde est un réel problème, d’un côté les pays industrialisés rejettent des eaux usées souvent encore trop polluées, et de l'autre, 10 % de la population mondiale n’a pas accès à une eau saine. Les recherches scientifiques sont très actives, et trouver des méthodes de traitement efficaces, accessibles et moins onéreuses est une priorité. Dans un article récemment publié dans le journal Colloids and Surfaces, une équipe de recherche de l’université d’Uppsala rapporte que des graines d’arbres Moringa peuvent être utilisées pour purifier l’eau. Le procédé est naturel, mais serait surtout plus efficace que le processus actuel de floculation qui fait appel à des produits synthétiques pour agréger les particules colloïdales. Ces graines renferment des protéines qui, dans l’eau, se lient aux impuretés et provoquent leur agrégation. D'après Lionel Porcar, de l'Institut Laue-Langevin, les neutrons sont un outil idéal pour comprendre la structure interne des agrégats organiques complexes formés par les protéines des Moringas (ici à l'image), grâce à la méthode de variation de contraste qui permet de mettre uniquement en évidence l'organisation des protéines dans les flocs. De plus, l’utilisation de la diffusion neutronique aux très petits angles a permis de suivre de manière non invasive la formation de ces flocs in situ, afin d’élucider leur mécanisme. ILL L’étude s’est focalisée sur la structure microscopique des agrégats formés à partir des protéines des graines de Moringa. Les complexes obtenus sont semble-t-il beaucoup plus compacts que les flocs obtenus par la méthode conventionnelle. C’est intéressant, puisque les particules en suspension dans l’eau peuvent être séparées du liquide plus facilement. Différentes variétés de Moringa ont été étudiées. L’équipe montre que le Moringa stenopetala a les graines qui forment les plus petits agrégats, mais ils restent largement plus grands que ceux obtenus avec des floculants ioniques ou polymériques. Un communiqué de presse de l’Institut Laue-Langevin, impliqué dans l’étude, rapporte que l’équipe aurait déjà présenté ses résultats aux agences gouvernementales et aux organismes publics, en particulier en Namibie et au Botswana, où les Moringa sont déjà cultivés. « Des discussions sont en cours sur le meilleur usage des graines de Moringa, à la fois pour remplacer les floculants conventionnels utilisés dans les grandes stations de traitement des eaux et dans les petites unités de traitement », explique le communiqué. Il reste tout de même à déterminer le nombre de protéines qu’il faut fournir pour une floculation à grande échelle efficace. By MiracleTrees 1 Aug 2012 F - S 8 dec 2013
  5. S’allier pour mieux résister au changement climatique. C’est la ligne de conduite que semblent suivre les poissons des réserves marines pour lutter contre la modification de leur environnement. Une étude le démontre à partir de 25 ans de données sur la réserve marine de la Maria Island, en Tasmanie. Les réserves marines rencontrent un succès plutôt partagé. Protéger une partie de l’océan de la pêche ou de tout autre stress anthropique est évidemment louable, mais la distribution des populations de poisson est dynamique. Les espèces sont mobiles, et auraient tendance à se déplacer vers le nord en réponse au réchauffement climatique. Malgré cela, les réserves restent essentielles à la protection des espèces. Il semble en effet que les communautés de poissons vivant en réserve développeraient une meilleure résistance aux impacts du changement climatique. Le Parc national de Maria Island se trouve en Tasmanie. Réserve terrestre très importante pour les oiseaux, elle est aussi un parc maritime, dans lequel en 2007 un cargo a été coulé pour former un récif de plongée. JJ Harrison, Wikipédia, cc by sa 3.0 Une étude, dont les résultats sont publiés dans le journal Nature Climate Change, rapporte que les poissons de récif, dans les réserves marines tropicales, développent une résistance commune, ce qui favorise la stabilité fonctionnelle de la réserve. Cette capacité freinerait la colonisation d’espèces intrusives. Dans la réserve Maria Island, les labres à gorge bleue (ici en photo) sont en augmentation. Cela favorise la stabilité de la communauté récifale. Saspotato, by nc sa 2.0 Menée à partir de 25 ans de données issues de la réserve Maria Island, en Tasmanie, cette étude a comparé différents types de réponses de la communauté de poissons à la variabilité environnementale sur le court et long terme. Les chercheurs ont analysé les différences de comportement entre les espèces vivant dans cette réserve et celles résidant dans diverses zones de pêche voisines. Ils prouvent qu’en réserve, les poissons affichent une plus grande stabilité dans certains aspects de la biodiversité, les grandes espèces reviennent peu à peu, et les récifs résistent mieux à l’invasion d’espèces. « Nous démontrons de manière empirique que la protection des populations de la pêche a tamponné [au sens de « partiellement compensé », NDLR] les fluctuations de la biodiversité et a fourni une résistance aux premiers stades de tropicalisation », explique l’équipe d’Amanda Bates dans l’article. Mais sur le plus long terme, il y a fort à craindre que les réserves marines subissent d’importants changements. Les scientifiques ont en effet découvert certains signaux écologiques communs aux réserves et aux zones de pêche, notamment une augmentation du nombre de poissons herbivores. Cette observation suggère que les communautés de poissons d’eau peu profonde des récifs risquent bien de connaître des changements fonctionnels et structurels majeurs à mesure que le changement climatique se poursuit. De tels résultats n’ont été obtenus que grâce au suivi constant de cette réserve marine. L’étude met donc en lumière l’importance des réserves marines pour comprendre comment évolue un océan libre de toute pression humaine. By Michael Davis 9/1/2013 F - S 6 dec 2013
  6. De l'aluminium, de l'arsenic et du plomb dans le thé ! C'est ce que révèlent des chercheurs canadiens de l'université d'Alberta qui ont mesuré la teneur en métaux lourds de trente thés de toutes sortes - Oolong, noirs, verts, blancs, biologiques ou non - trouvés en supermarché comme en boutique diététique. Pour autant, pas de quoi s'inquiéter ni s'intoxiquer... sauf pour les femmes enceintes ou qui allaitent. Sept thés sur dix contiendraient en effet trop de plomb pour les femmes enceintes : - Infusés trois à quatre minutes, 73 % ont des concentrations supérieures aux recommandations pour les femmes enceintes ou allaitantes. - Infusés quinze minutes, ils sont alors 83 % à être impropres à la consommation des futures mamans. Les femmes enceintes sont particulièrement exposées aux métaux toxiques présents dans le thé. AFP ImageForum Ainsi boire trois ou quatre tasses de thé par jour pour une femme enceinte ou allaitant entraînerait un excès de plomb pour le bébé, véritable poison pour son cerveau. Un enfant ou un foetus est proportionnellement plus vulnérable au plomb qu'un adulte, d'autant que son système nerveux est en plein développement et qu'il a une absorption gastro-intestinale plus importante. Une concentration excessive de plomb dans une boisson aussi répandue que le thé a surpris les chercheurs. L'empoisonnement au plomb - ou saturnisme - est un véritable problème de santé publique pouvant entraîner, entre autres, une baisse du QI, des troubles de comportement ou encore de l'épilepsie. Face à ce problème mondial, les pays occidentaux ont oeuvré pour réduire la présence du métal incriminé dans les peintures, l'essence ou encore les canalisations d'eau. L'OMS a fixé des doses maximales hebdomadaires tolérables mais, au fil des recherches, ces seuils sont constamment repoussés, car le poison agit même à faible dose. Les scientifiques canadiens de cette étude expliquent que le seuil quotidien à considérer pour un foetus serait de 0,5 microgramme par litre et le seuil acceptable pour un adulte de 15 microgrammes par litre. Or, avec un litre de thé, soit trois à quatre tasses par jour, le niveau d'exposition varie de 0,1 à 4,39 microgrammes par litre, auquel il faut ajouter le plomb relargué par la tasse en porcelaine ou en émail et la teneur en plomb dans l'eau (ici les chercheurs ont pris de l'eau déminéralisée). Ces niveaux sont dangereux pour les femmes enceintes, estiment les chercheurs, et acceptables pour les adultes à condition de faire attention aux autres sources de plomb inévitables au quotidien (eau, autres aliments, certains compléments alimentaires...). Selon l'étude, ce sont surtout les thés Oolong chinois qui sont les plus concentrés - la pollution dégagée par les centrales de charbon chinoises pourrait être en cause, cette hypothèse restant à vérifier - suivis des thés noirs ordinaires. Les thés blancs biologiques, d'Inde ou du Sri Lanka présentent, eux, la plus faible concentration en plomb. Mais, d'une manière générale, les thés biologiques ne semblent pas moins pollués en plomb. D'autres métaux sont présents dans le thé : des minéraux bénéfiques comme le calcium, le magnésium, le potassium, le manganèse ou le phosphore, mais aussi d'autres métaux lourds considérés comme toxiques comme l'aluminium, présent à des niveaux trop élevés dans un thé sur cinq. Les chercheurs recommandent de ne pas dépasser trois minutes d'infusion, car, plus le thé infuse, plus sa teneur en aluminium augmente. Il en est de même pour l'arsenic, le cadmium ou le césium, des toxiques retrouvés dans presque tous les thés dans des quantités acceptables mais qui augmentent avec la durée d'infusion. Et, là encore, les thés biologiques ne semblent pas exempts : deux d'entre eux, des thés verts infusés longtemps, figurent parmi les plus pollués en aluminium. Ces résultats ne remettent pas en cause les nombreuses vertus du thé vert, soulignent les chercheurs. Bénéfices cardiovasculaires, effets anticancéreux, modulation du diabète ou encore propriétés anti-infectieuses sont largement prouvés à travers de nombreuses recherches. Cependant, les femmes enceintes et allaitantes auraient intérêt à suspendre ou à limiter leur consommation pour protéger leur bébé et le reste de la population devrait être vigilant sur le cumul des différentes sources d'exposition au plomb : eau du robinet et récipients utilisés notamment. Le Point 6 dec 2013
  7. Sous l’effet d’un rare phénomène météorologique, le Grand Canyon a récemment été inondé par le brouillard, offrant au visiteur un spectacle exceptionnel. Le Grand canyon sous l’effet d’un rare phénomène météorologique : l'inversion Photo Mather Point. (NPS Photo par Erin Whittaker)-ew D’ordinaire le célèbre Grand Canyon offre une vue imprenable sur des kilomètres de vallées creusées par le fleuve Colorado. Mais, le 29 novembre et 1er décembre dernier, les gorges du site ne montraient pas leur aspect habituel : elles ont été entièrement englouties sous le brouillard, accordant aux visiteurs un spectacle encore plus impressionnant. By Steve Reeder 30 nov. 2013 Ce phénomène est lié à un événement météorologique connu sous le nom d'inversion des températures. Ces changements peuvent s’opérer une ou deux fois sur certaines parties du site mais il est extrêmement rare d’observer l’intégralité du Grand Canyon recouvert de nuages. Photo by Erin Whittaker-ew Comme son nom l'indique, il s'agit d'une inversion du modèle généralement observé à savoir des températures qui diminuent au fur et à mesure que l'altitude augmente. "Une fois que le soleil se couche, le sol perd de la chaleur très rapidement. Cela refroidit l'air qui est en contact avec le sol" explique dans un communiqué un porte-parole du National Park Service. Il ajoute : "Comme l'air est un très mauvais conducteur de chaleur, l'air juste au-dessus de la surface reste chaud". L'air chaud empêche ainsi l'air froid et le brouillard de s'échapper du canyon. By The Weather Channel 3 Dec. 2013 Pour qu’une inversion de température se produise, un certain nombre de conditions sont nécessaires parmi lesquelles la présence de vents calmes, un ciel clair et de longues nuits. C’est pourquoi un tel événement est généralement observé durant l’hiver. Photo by Grand Canyon National Park "Les vents calmes empêche l'air plus chaud de se mélanger vers le sol et les ciels clairs augmentent le taux de refroidissement à la surface de la Terre", explique le National Weather Service (NWS). Quant aux longues nuits, elles "favorisent le rafraichissement du sol sur une longue période de temps, provoquant une baisse plus importante des températures à la surface", ajoute le NWS. By MegaAmazingcrazy 4 Dec. 2013 Le spectacle a attiré un certain nombre de visiteurs qui sont parvenus à immortaliser le phénomène à travers de belles séquences vidéos et photos. L’évènement a également été relayé sur la page Facebook du Grand Canyon. Photo by Grand Canyon National Park Gentside 4 Déc. 2013
  8. Les bactéries et les archées ont décidément conquis tous les milieux, même les plus extrêmes. Un écosystème d’une grande diversité a ainsi été identifié dans une grotte américaine considérée comme un désert souterrain. Comme quoi, des êtres peuvent vivre d’air, d’eau et de pierres. Aux États-Unis, l’Arizona est célèbre pour ses paysages désertiques peuplés de cactus et autres acacias. Bien que semi-aride, cet État reçoit chaque année son lot de précipitations, dont les eaux légèrement acides pénètrent dans les sols où elles dissolvent les roches calcaires. C’est ainsi que d’importants réseaux souterrains ont naturellement été creusés dans ses sous-sols. Parmi eux figurent les cavernes Kartchner découvertes en 1974, mais officiellement déclarées en 1988. De nos jours, leurs dimensions émerveillent de nombreux touristes, tandis que des scientifiques peuvent étudier des salles préservées de tout impact humain. Le site américain des cavernes Kartchner mesure 3,9 km de long, et se compose de roches calcaires qui se sont formées voilà 330 millions d'années. Ce réseau souterrain se caractérise par une forte humidité (99,4 % en moyenne), ainsi que par un taux élevé de CO2 dans l'air ambiant. MPR529, Flickr, cc by nc nd 2.0 Ces milieux cavernicoles ainsi laissés vierges constituent une mine d’or pour les chercheurs, car ils correspondent à de véritables déserts souterrains. En effet, les êtres qui s’y développent en l’absence de lumière ont accès à 1.000 fois moins de carbone, un élément essentiel à la vie, que ceux vivant dans des grottes de régions tempérées. La raison en est que les eaux d’infiltration qui s'écoulent sur les parois traversent peu de matières organiques en décomposition avant d’entamer leur voyage souterrain. Ainsi, comment les bactéries et les archées trouvées sur le site font-elles pour survivre ? Tout d’abord, qui sont-elles ? Pour répondre à ces questions, Marianyoly Ortiz et ses collaborateurs de l’université de l'Arizona, entre autres, ont frotté des stalactites ainsi que diverses autres concrétions avec des écouvillons. Leur but : récolter de l’ADN. Ce matériel génétique a ensuite été séquencé de manière à livrer des informations sur les bactéries en présence, mais aussi sur les voies métaboliques utilisées pour survivre dans cet environnement oligotrophe. Selon l’article paru dans le journal de l’International Society for Microbial Ecology (ISME), la surprise a été de taille, puisque des écosystèmes complets d’une grande diversité ont été identifiés. Les stalactites des cavernes Kartchner sont recouvertes par des écosystèmes complets et diversifiés composés de bactéries et d’archées, qui tirent leurs nutriments de l’eau de ruissellement. Elles participent également à la croissance des concrétions en précipitant de la calcite. Bob Casavant, Arizona State Park Service Ainsi, les scientifiques ont répertorié des producteurs et des consommateurs, comme dans tout écosystème conventionnel qui se respecte. Les cellules procaryotes impliquées dans la synthèse de composés organiques survivent grâce aux éléments apportés par les eaux de ruissellement, mais elles exploitent en majorité des molécules contenant de l’azote, comme les nitrites et les ammoniums. Elles en extraient l’énergie requise pour convertir le CO2 atmosphérique en biomasse. Plus minoritaires, d’autres unicellulaires se nourrissent littéralement de la roche, en produisant de l’énergie à partir de manganèse ou de composés comme la pyrite. Concrètement, des indices suggèrent que les six voies métaboliques permettant la production de biomasse sans lumière sont exploitées par les bactéries et archées de la grotte. By AZStateParks 2 Sep. 2009 Les chercheurs s’attendaient à ce que la diversité bactérienne du site ne représente qu’une petite fraction de celle qui se trouve en surface. Ils ont donc été surpris, puisque cette diversité n’est que moitié moindre sous terre, ce qui est donc largement supérieur aux estimations. Notons que seules 16 % des espèces trouvées dans les cavités ont également été décelées en surface. Alors d’où viennent les 84 % restants, sachant qu’environ 20 % des êtres identifiés ne sont connus d’aucune base de données génétiques ? Autre surprise : des bactéries SBR1093 ont été trouvées. Il s’agit d’une espèce rare qui n’avait auparavant été localisée que sur trois autres sites dans le monde : sur un stromatolithe de la baie Shark en Australie, sur un terrain pollué aux hydrocarbures en France et dans une station de traitement des eaux de Brisbane, encore une fois en Australie. Mais comment l’expliquer ? By Keri Rhinehart 12 Apr. 2012 Cette étude rappelle à quel point les bactéries et les archées ont réussi à conquérir tous les milieux, même les plus extrêmes, grâce à leur grande plasticité. Elles restent cependant largement méconnues, alors qu’elles pourraient par exemple livrer de précieuses informations aux spécialistes de la dépollution des sols (quid de SBR1093 ?) ou aux industries pharmaceutiques (des bactéries trouvées sont proches de celles qui produisent de l’érythromycine) et aux exobiologistes. By micahstubz 4 Apr. 2013 F - S 5 DEC 2013
  9. En dépit de sa petite taille, le koala émet des sons aussi graves et puissants que ceux d’un éléphant. Cette caractéristique singulière lui est conférée grâce à un organe vocal spécifique. L’habit ne fait pas le moine, et la taille encore moins. Avec sa petite envergure, le koala a tout d’un animal à la voix haut perchée. Toutefois, les cris que ce marsupial émet pour se faire voir des femelles sont aussi graves que ceux d’un éléphant. By Rah Ja 15 Mar 2013 Des chercheurs américains ont mené une étude pour tenter de mettre en évidence les origines de cet étrange phénomène. L’étude a consisté à observer le larynx et la gorge de dix koalas mâles. Les résultats, publiés dans la revue Current Biology, suggèrent que ces appels sont produits grâce à un organe unique. C’est cet attribut qui confère à l’animal une tonalité de voix jusqu’à 20 fois plus grave que ce son envergure devrait normalement lui permettre. "Le koala mâle possède deux cordes vocales supplémentaires situées en dehors du larynx. Il les utilise pour produire ces sons extrêmement graves" explique dans un communiqué Benjamin Charlton, chercheur à l'université du Sussex au Royaume-Uni et principal auteur de l’étude. C’est la première fois que cette caractéristique anatomique est observée chez des mammifères terrestres. By Coralie Dagda 10 Apr 2013 "A notre connaissance, le seul autre exemple d'un organe vocal spécialisé situé en dehors du larynx chez les mammifères sont les deux lèvres phoniques des baleines à dents qu'elles utilisent pour l'écholocation" souligne le chercheur. A l’instar de l’âne quand il braie, le koala émet ces sons en continu en inhalant et exhalant de l'air. Les bruits émis ressemblent étrangement à des ronflements ou aux coassements d’une grenouille avec une puissance très élevés. 

 Les chercheurs envisagent désormais d’examiner des sujets femelles, dont les cris sont également très caractéristiques. L’étude prévoit par ailleurs d’observer d’autres mammifères afin de confirmer ou non le caractère unique de l’organe vocal du koala. Gentside 3 Déc. 2013
  10. Hormis une 1ère expédition en 2010, cette région de Papouasie-Nouvelle Guinéen'a jamais été explorée par les scientifiques : ils partent en janvier 2014 (jusqu'au 6 mars de la même année), à la recherche d'espèces archaïques. C’est un parfum de vallée perdue qu’exhale Lengguru. S’il y a peu de chances d’y découvrir des dinosaures ou des King Kong, cette région karstique de Papouasie-Nouvelle Guinée devrait recéler de nombreuses espèces inconnues, supputent les chercheurs de l’Institut pour la recherche et le développement (IRD) et de l’Institut indonésien des sciences (LIPI). Karst marin : la zone frontale de Lengguru plonge dans la mer de Seram jusqu'à plus de 2.000 m de profondeur. Pour la première fois, une expédition scientifique va explorer du 21 janvier au 6 mars 2014 ce réseau impénétrable de montagnes calcaires et de vallées profondes. « Nombre de ces endroits n’ont jamais reçu la visite d’Homo sapiens » affirme Laurent Pouyaud, responsable du programme à l’IRD. La carte de l'expédition qui partira en janvier 2014. IRD Grand comme la Sardaigne, le Lengguru a émergé des mers il y a dix millions d’années, créant un lien terrestre entre la «tête d’oiseau » de la Nouvelle Guinée qui s’est détachée de l’Australie il y a 30 millions d’années, et le «corps de dindon» primitif de l’île. Melanotaenia goldiei, poisson arc-en-ciel découvert lors de l’expédition Lengguru 2010. IRD Laurent Pouyaud Ces reliefs calcaires ont joué un rôle de pont terrestre pour les espèces animales et végétales avant de les piéger dans un réseau dense de petites cordillères et de canyons profonds. Située à la frontière de trois systèmes bioclimatiques très différents, le Lengguru présente un des taux d’endémisme et de biodiversité les plus importants sur la planète. Il n’a pourtant fait l’objet d’aucune exploration d’envergure et il n’existe quasiment pas d’études scientifiques sur cette région. Grenouille portant sa progéniture sur son dos, découverte lors de l'expédition à Lengguru en 2010. IRD_Marc Legendre C’est donc un rêve de biologiste et d’écologue. En 2010, une première expédition de l’IRD et du LIPI a confirmé la richesse des lapiazs, les plateaux calcaires fissurés et érodés recouverts de forêts, de poljés, des lacs coincés au fond des vallées et reliés aux réseaux d’eau souterrains, et des dolines, dépressions circulaires creusées par l’érosion. Un vol de chauve-souris Grandes roussettes. Il existe de nombreuses espèces différentes dans cette région. Philippe Gaucher IRD « Les rares habitants du coin parlent de la présence de raies et de requins dans les lacs d’eau douce et l’extrême isolement et l’encaissement de certaines vallées nous font espérer la rencontre avec des espèces qui n’ont quasiment pas évolué depuis dix millions d’années » s’enthousiasme Laurent Pouyaud. Une grenouille de l'espèce Rana sp. Philippe Gaucher IRD La première expédition a confirmé le grand potentiel du Lengguru. Les kangourous y vivent dans les arbres, les pigeons font plus de cinq kilos et l’absence totale de singes a permis la colonisation de la canopée par les oiseaux. On dénombre ainsi la présence d’environ 150 et 200 espèces d’oiseaux par km2. Lac Sewiki. Les nombreux lacs de la région sont reliés à des réseaux karstiques souterrains. IRD Laurent Pouyaud L’expédition de 32 scientifiques européens et 60 indonésiens comptera une équipe en herpétologie et une en mammalogie qui exploreront les différentes strates du milieu terrestre, des forêts de fonds de vallées aux canopées d’altitude, à la recherche de reptiles, amphibiens, mammifères terrestres. Botanique, ornithologie, ichtyologie, entomologie auront également leurs équipes dédiées. Des plongeurs scientifiques exploreront les falaises maritimes jusqu’à 100 mètres de profondeur. Une équipe de spéléologie entreprendra la visite du réseau karstique souterrain. Massif du Lengguru vu depuis le lac Sewiki IRD Laurent Pouyaud Toutes les découvertes seront analysées dans un premier temps sur site avant d’être envoyées dans un second temps au LIPI. Le matériel génétique ne devrait donc pas sortir du territoire indonésien, sauf pour des analyses qui ne pourraient être traitées localement. L’IRD a signé avec les autorités indonésiennes un accord de partage des avantages (APA) qui garantit une utilisation juste et équitable des découvertes qui pourraient être faites. On pourra suivre l’aventure sur ce site web dédié. Séance de pêche électrique. De quoi récolter vivants de nombreux représentants des diverses espèces de poissons. IRD Laurent Pouyaud Rivière "en pointillé". Les tronçons de rivière alternent à l'air libre et sous la terre. IRD Laurent Pouyaud Fleurs forestières. Christophe Thebaud Fourmis écophiles, qui vivent dans les arbres. Christophe Thebaud Rivière souterraine de Mbuta Guilhem Maistre Python Christophe Thebaud Gravure rupestre découverte sur le massif de Lengguru en 2010 IRD Laurent Pouyaud Lac Kamaka IRD Laurent Pouyaud S et A 30 Nov. 2013
  11. Alors qu'ils étaient en plein tournage d'un film sur les manchots en Géorgie-du-Sud, des caméramans ont subi les facéties d'éléphants de mer qui s'y sont notamment mis à plusieurs pour écraser leur tente. Partir filmer les animaux en pleine nature n'est pas de tout repos. Et ce n'est pas l'équipe du film Adventures of the Penguin King (les aventures du roi des manchots) qui dira le contraire ! Pendant plusieurs mois, les techniciens, réalisateurs et producteurs sont partis en Géorgie-du-Sud, une île britannique reculée située entre l'Argentine et l'Antarctique. By MOVIES Coming Soon 29 Oct 2013 Cet endroit est un important site de nidification pour de nombreux oiseaux y compris les manchots. D'après les estimations, des millions d'entre eux se trouveraient sur cette île, lui valant le surnom de "ville des manchots" ("Penguin city"). Le lieu était donc idéal pour tourner le documentaire censé raconter l'histoire d'un jeune mâle retournant là où il est né et a été élevé. By HD Trailers 25 Nov. 2013 Les caméras posées, toute l'équipe a passé des heures et des jours entiers à observer et filmer les manchots. Mais certains figurants n'ont semble t-il pas trop apprécié de ne pas être les vedettes. Car si la Géorgie-du-Sud abrite de nombreux manchots, on y trouve aussi des éléphants de mer. Ces mammifères sont les plus gros représentants de la famille des phoques, avec un poids pouvant dépasser les 3 tonnes chez les mâles pour une taille de plus de 4 mètres. D'ordinaire, les éléphants de mer passent plus de 80% de leur temps dans l'eau. A la vue des caméras, ils semblent pourtant n'avoir pas résisté à faire des misères à l'équipe. By Hillary Mitchell 26 Nov. 2013 Dans une vidéo plutôt cocasse, on voit ces grosses bêtes se mêler aux scènes de tournage et triturer allégrement le matériel de l'équipe de la société Atlantic Productions. Mieux encore, on voit tout un groupe de femelles s'amuser joyeusement à se vautrer sur la tente des caméramans. "L'équipe a, en effet, campé pendant des mois en Géorgie-du-Sud pour obtenir l'incroyable histoire du jeune roi manchot, et chaque jour, ils se sont installés dans différents endroits autour de la ville des manchots où plus d'un million de manchots vivent", a raconté Anthony Geffen, producteur de film cité par le Daily Mail. "Alors qu'ils étaient concentrés à filmer, ils n'ont pas vu qu'une horde d'éléphants de mer massifs étaient occupés à se vautrer sur les tentes". Forcément, l'équipe a pris la chose avec humour. "Apparemment, quelque chose est arrivé à ma tente", plaisante l'un des membres. "Bande de singes, maintenant je suis sans domicile", ajoute t-il en regardant les femelles continuer à se rouler sur les restes de sa tente. Le groupe de vandales a mis plus de 15 minutes à quitter les lieux de leur méfait, tout en grognant, avant de rejoindre leur horde. "Ils ont dû partager une tente cette nuit là", raconte encore le producteur. Source : Maxisciences 29 nOV. 2013
  12. Les pièges à poissons installés dans le golfe Persique permettraient de pêcher cinq fois plus de poissons qu’il n’est officiellement déclaré. C’est grâce au logiciel Google Earth qu’une équipe canadienne le démontre dans une nouvelle étude. La capture d'écran montre l'un des grands barrages à poissons installés dans le golfe Persique. Ces images obtenues par des satellites permettent d'estimer les prises, et de les comparer aux déclarations officielles. Google Earth À l’aide de Google Earth, des chercheurs ont prouvé que, dans le golfe Persique, de grands pièges à poissons pouvaient attraper six fois plus de poissons que ce qu’il était officiellement déclaré. Les océans recouvrent 71 % de la surface terrestre, il est donc presqu’impossible de surveiller toutes les eaux pour lutter contre la surpêche. Aujourd’hui tous les océans du monde sont victimes de la surpêche, et on estime que les captures de poissons auraient été multipliées par quatre depuis les années 1950. Mais les chiffres sont souvent approximatifs car ils sont basés sur ce que chaque pays déclare officiellement. Les chercheurs ont utilisé l'imagerie par satellite pour établir des estimations de la pêche dans le golfe Persique et ont trouvé les prises pourraient être cinq fois plus que déclarées, par Technology English 27 Nov. 2013 - Le logiciel Google Earth permet de visualiser la Terre à partir de la compilation d’images aériennes ou satellites. Une équipe de recherche de l’université de la Colombie-Britannique les a utilisées pour vérifier les déclarations de certains pays, utilisant majoritairement les pièges à poissons. Or ces structures s’observent bien sur les photographies, même par satellites. Ils ont ainsi estimé qu’il y avait 1.900 barrages de pêche le long de la côte du golfe Persique en 2005 et que ces derniers ont capturé environ 31.000 tonnes de poissons cette année. Or, officiellement, seules 5.260 tonnes ont été déclarées à l’United Nation's Food and Agriculture Organization . L’équipe canadienne a publié ses résultats dans le journal ICES Journal of Marine Science. Ces barrages de pêche sont des pièges semi-permanents, exploitant les marées pour obtenir le plus de poissons. La méthode existe depuis des milliers d’années, elle est beaucoup utilisée en Asie du Sud-Est, en Afrique et dans certaines régions d’Amérique du Nord. Un barrage peut atteindre plus de 100 m de long. Aujourd’hui personne ne sait quantifier à l’échelle mondiale à quel point ces barrages. Dans le golfe Persique, il apparaît que la prise réelle de poissons est cinq fois supérieure aux prises déclarées. Qu’en est-il alors dans le reste du monde ? Comment utiliser Google earth pour localiser les lieux de pêche... Les poissons n'ont guère de chances d'échapper à leurs poursuiveurs : les pêcheurs... Par Ryan Collins 14 mars 2013. F-S 28 Nov. 2013
  13. Bruxelles (AFP) - La tentative de faire disparaitre une étude critique et controversée sur un OGM commercialisé dans l'UE démontre l'influence croissante des groupes de pression sur le processus d'expertise et constitue "une menace pour la sécurité alimentaire", ont accusé jeudi à Bruxelles un groupe d'élus européens et de scientifiques. "Je veux lancer aujourd'hui un cri d'alarme contre la prise de pouvoir des lobbies. C'est extrêmement préoccupant pour nos sociétés", a annoncé l'eurodéputée libérale française Corinne Lepage, ancien ministre de l'écologie, au cours d'une conférence de presse au Parlement européen. Mme Lepage s'est alarmée de la décision de la revue scientifique Food and Chemical Toxicologie (FCT) de retirer de sa publication l'étude très controversée du professeur français Gilles-Eric Séralini démontrant la toxicité du maïs OGM NK603 développé par le groupe américain Monsanto. La revue avait publié l'étude du chercheur français en novembre 2012 et, à l'époque, FCT avait farouchement défendu son choix de publication. Mais, le 19 novembre, le rédacteur en chef de FCT, A. Wallace Hayes, a fait marche arrière. Tout en admettant n'avoir relevé aucune preuve de fraude dans l'étude, il a annoncé que l'article sera prochainement "retiré de la publication". Présent à la conférence de presse en compagnie d'autres scientifiques et de représentants d'organisations civiles M. Séralini n'entend pas se laisser faire. La décision du rédacteur en chef de FCT "vise à achever le processus de décrédibilisation" de l'étude, a accusé Mme Lepage. Cela revient en effet à gommer l'existence de cette étude, qui ne pourra plus être prise en référence pour l'évaluation des risques lors de l'examen des demandes d'autorisation des OGM pour l'alimentation et surtout pour la culture dans l'UE. La décision de la revue suit "l'arrivée dans le comité éditorial de Richard Goodman, un biologiste qui a travaillé plusieurs années chez Monsanto", a soutenu M. Séralini. Le procédé a déjà eu des précédents. Une étude sur un autre OGM menée par une équipe de chercheurs brésiliens n'a tout simplement pas été publiée, a expliqué le chercheur français. "L'étude de Séralini est une expérience pilote et elle a pour but d'être confirmée", a plaidé Paul Deheuvels, membre de l'académie des Sciences. L'intervention des lobbies vise à éviter cela, soutient Corine Lepage. "Ils veulent fermer la porte à des études sur le long terme", a-t-elle dénoncé. L'élue européenne a appelé les scientifiques à se mobiliser pour que cessent les pressions sur les revues. Elle a également réclamé le départ des personnes venues des lobbies engagées par la Commission européenne et par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) chargée de l'évaluation des risques des OGM. Corinne Lepage a cité nommément Anne Glover, "une ancienne de Monsanto" engagée comme conseillère scientifique par le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, accusée de "faire régulièrement des déclarations pro-OGM". Le processus d'évaluation des risques mené par l'EFSA sur les OGM est depuis des années sous le feu des critiques au Parlement européen. Mais les Etats membres refusent d'intervenir. L'Observatoire de l'Europe Industrielle (CEO), une ONG basée à Bruxelles a démontré dans une étude que 59% des membres des groupes de travail de l'EFSA sont en situation de conflit d'intérêt, car liés à l'industrie. Le résultat est une "évaluation des risques très faible dans l'UE", a commenté Nina Holland du CEO. La Commission européenne et l'EFSA récusent ces accusations. Mais les institutions européennes éprouvent les plus grandes difficultés à réglementer les activités des lobbies. Un registre a été institué, mais l'inscription se fait sur une base volontaire et des groupes comme Monsanto refusent de coopérer. La conférence de presse organisée jeudi par Corinne Lepage intervient alors que les Etats membres de l'UE doivent se prononcer dans les prochaines semaines sur une nouvelle demande d'autorisation de cultiver un maïs OGM jugé sans risques par l'EFSA. Un représentant de Monsanto a réagi en estimant que l'étude du professeur Séralini a été condamnée il y a un an pour son manque de crédibilité. S et A 28 Nov. 2013
  14. Après trois ans d’études, le constat est formel : l’excès d’azote et de phosphore dans l’océan est impliqué dans la disparition des coraux. Apportés par les eaux usées ou par le déversement de fertilisants, ces éléments favorisent le développement de maladies et le blanchiment des cnidaires. La bonne nouvelle est qu’en arrêtant ces rejets, les coraux sont capables de se refaire une santé, et reprennent leurs droits dans les récifs. En mer des Caraïbes, 80 % des récifs coralliens ont disparu ces 40 dernières années. Deux espèces particulières, le corail corne de cerf (Acropora cervicornis) et le corail corne d’élan (Acropora palmata), sont en danger critique d’extinction selon l’UICN. Le problème est majeur car ce sont des coraux édificateurs. Leur disparition modifie les systèmes récifaux et impacte des milliers d’espèces marines. Les facteurs de ce déclin sont multiples, et il est difficile d’attribuer la contribution de chacun. Un vaste suivi sur le long terme prouve cependant que les nutriments déversés en masse dans l’océan représentent un facteur dominant. Plus étonnant, en arrêtant cet afflux, les coraux se rétablissent rapidement, et le blanchiment diminue. Le corail corne d'élan (Acropora palmata) est l'un des coraux les plus importants dans les récifs en mer des Caraïbes. Il peut abriter des homards, des poissons perroquets ou encore bien d'autres espèces. Actuellement, cette espèce est classée en danger critique d'extinction selon l'UICN. Wikipédia, DP Les cnidaires sont particulièrement sensibles à l’acidification et à l’augmentation de température des océans mais la pollution est depuis longtemps suspectée comme un facteur dominant dans l’accroissement du blanchiment et de maladies des coraux. Les eaux usées ou les engrais issus de l’agriculture seraient en effet un facteur de stress majeur pour les coraux. C’est ce que démontre une équipe américaine dans un article publié dans la revue Global Change Biology. L’équipe, menée par la biologiste Rebecca Vega Thurber, a exposé de façon très contrôlée quelque 1.200 coraux à des niveaux élevés d’azote et phosphore, éléments principaux des fertilisants utilisés en agriculture. L’étude, qui a duré trois ans, révèle que la prévalence à contracter des maladies a plus que doublé et que le blanchiment des coraux a triplé. La maladie dite « syndrome de tache sombre » était dominante, elle se retrouvait dans plus de 50 % des coraux malades. Ce corail fait partie de l'étude. Son blanchiment a été provoqué par une importante exposition à l'azote et au phosphore. Oregon State University Dans l’archipel des Keys, situé dans le détroit de Floride, différents sites coralliens ont reçu des injections d’azote et phosphore de façon régulière. Les chercheurs se sont au préalable affranchis des autres facteurs pouvant favoriser le développement des maladies ou du blanchiment, comme la profondeur de l’eau, la salinité du milieu ou sa variation de température. Un excès de nutriments dans l’océan favorise clairement l’apparition de maladies chez les coraux, toutefois le mécanisme exact demeure inconnu. Dans l’article, l’équipe émet l’hypothèse que les nutriments apporteraient les ressources nécessaires aux pathogènes pour se développer, mais il se pourrait tout aussi bien que l’azote et le phosphore soient toxiques pour les coraux, ce qui diminuerait leur résistance aux pathogènes environnants. Pollution, disparition des coraux par flleex / Youtube 7/4/2009. Il est ici question de crème solaire... Étonnamment, lorsque l’équipe a cessé les injections nutritives, les coraux ont rapidement retrouvé leur état de santé initial. En dix mois, ils avaient guéri de leurs diverses maladies, le syndrome de la tache sombre était éradiqué. Il est probable que la santé des coraux résulte de la combinaison de l’augmentation des stress et des pathogènes. Si les stress liés au changement climatique sont difficiles à contenir, le contrôle du rejet d’effluents dans l’océan est à la portée de l’Homme. Jt France 2-le corail-gadeloupe-danger par edouard thouvenot / Youtube 10/4/2012 Le déversement d’engrais, d’eaux usées ou d'autres produits est déjà associé à bon nombre de problèmes. Les fertilisants favorisent les efflorescences algales. En Chine, on en observe de plus en plus en mer Jaune. En Floride, ces « marées vertes » seraient la première cause du déclin des lamantins et nul besoin de rappeler les effets qu’elles ont en Bretagne. Cette étude montre pour la première fois un lien de cause à effet entre l’excès d’éléments nutritifs et l’altération de santé des coraux. La bonne nouvelle est qu’en arrêtant l’apport anthropique de nutriments, les coraux sont capables de retrouver leur état de santé initial. Le blanchiment et les maladies ne seraient donc pas une fatalité. Si on peut difficilement ralentir le changement climatique, clairement on peut, au moins à l’échelle locale, réduire le déversement de polluants dans l’océan. Céline Cousteau (défenderesse des coraux) et Jim Toomey (créateur de la lagune de Sherman) ont fait équipe avec l'Institut des ressources mondiales pour vous parler du péril des polypes dans le péril.du corail. Ce court métrage d'animation raconte l'histoire des récifs coralliens avec humour et admiration pour ces écosystèmes merveilleux... les graves menaces auxquelles ils sont confrontés en raison de la surpêche, la pollution et le changement climatique. Mais aussi i ce que les individus peuvent faire pour aider à sauver les récifs coralliens... Par WorldResourcesInst / Youtube 9/7/2012 F - S 28 Nov. 2013
  15. Paris (AFP) - Comment l'hippocampe, mauvais nageur, parvient-il à se nourrir de proies bien plus rapides que lui? Tout est dans la tête, répondent des chercheurs dans une étude publiée mardi par la revue Nature Communications. "L'hippocampe est un des poissons les plus lents, mais il arrive à capturer des proies qui nagent à des vitesses incroyables pour leur taille", souligne le principal auteur de l'étude, Brad Gemmell (Université du Texas à Austin, Etats-Unis). Il se nourrit de copépodes, de tout petits crustacés qui forment la base du plancton. Pour attraper sa proie, l'hippocampe tourne rapidement la tête et l'aspire. L'attaque se joue en moins d'un millième de seconde, alors que le temps de réaction du copépode est de 2 à 3 millièmes de seconde. Une fois qu'il est à portée de l'hippocampe, le crustacé n'a donc aucune chance. Le problème est que cette méthode d'aspiration ultrarapide ne peut fonctionner qu'à très courte distance (de l'ordre du millimètre). La question pour les chercheurs est donc : comment l'hippocampe fait-il pour approcher aussi près de sa proie sans se faire repérer ? Car à la course, c'est lui qui n'a aucune chance. En eau calme, les hippocampes attrapent leur proie dans 90% des cas. "C'est extrêmement élevé", a souligné Brad Gemmell, "et nous voulions savoir pourquoi". Son équipe a donc utilisé un système sophistiqué de vidéo 3D pour capter très finement l'action. Les images ont montré que la forme de la tête de l'hippocampe est conçue pour minimiser les perturbations de l'eau en face de sa bouche, qui pourraient trahir son approche. Il y a une sorte de "zone sans vagues" juste au-dessus et devant ses narines, et l'hippocampe positionne sa tête par rapport à sa proie de telle sorte qu'aucune perturbation de l'eau ne le signale. L'hippocampe est en quelque sorte un poisson furtif. Champion de la nature : L'hippocampepar Letop Docs 31/7/2010 Intéressant à savoir : C'est l'une des rares espèces animales où c’est le mâle qui porte les œufs dans une poche ventrale. L'incubation dure de 2 à 4 semaines (selon les sites d'informations) et une autre recommence presque immédiatement avec des œufs provenant de la même femelle... C'est d'ailleurs elle qui mène la danse ! S et A 26 Nov. 2013
  16. NEW YORK - Le géant pétrolier américain Chevron a accusé l'Equateur, mardi devant un tribunal new-yorkais, d'avoir usé de manoeuvres frauduleuses pour le faire condamner à une amende record en 2011 pour pollution de la forêt amazonienne. Ce sont des manoeuvres tellement extravagantes et grossières qu'elles auraient fait rougir un parrain de la mafia. Mais Chevron n'a pas abandonné et est ici pour obtenir justice, a déclaré un des avocats du groupe, Randy Mastro, dans sa plaidoirie finale. Le groupe a saisi la justice américaine pour contester sa condamnation --devenue définitive mi-novembre-- par un tribunal équatorien à verser 9,5 milliards de dollars en réparation des dommages environnementaux causés dans le pays entre 1964 et 1990 par Texaco, une société qu'il a rachetée en 2001. Selon Chevron, qui n'a jamais lui-même opéré en Equateur, c'est en réalité l'entreprise pétrolière publique Petroecuador qui serait responsable de ces dégâts et qui l'aurait dissimulé au prix de manoeuvres frauduleuses et de corruption. Me Mastro a ainsi accusé les plaignants équatoriens d'être les véritables auteurs d'un rapport censé être indépendant et évaluant l'ampleur des dommages et, surtout, d'avoir versé des pots-de-vins aux juges pour obtenir la condamnation de Chevron. Rejetant ces accusations, les avocats de l'Equateur ont assuré que Chevron cherchait à échapper au paiement de l'amende et ont mis en cause la compétence de la juridiction new-yorkaise. Est-il légitime et juste que (ce tribunal) juge de l'impartialité du système judiciaire équatorien?, s'est interrogé l'un des avocats, Julio Gomez. La semaine dernière, le président équatorien lui-même, Rafael Correa, avait promis de démissionner si Chevron parvenait à prouver l'ingérence de son gouvernement dans cette procédure. L'amende de Chevron en Equateur représente l'une des plus fortes dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle de 4,5 milliards de dollars infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989 ou celle de 4,5 milliards visant BP pour la pollution du Golfe du Mexique en avril 2010. Chevron a également saisi la Cour permanente d'arbitrage de La Haye pour tenter de faire annuler sa condamnation. Romandie.com 26 Nov. 2013
  17. Les glaciers valaisans auront perdu 90% de leur volume d'ici 2100. Seules subsisteront les masses glaciaires situées au-dessus de 3000 mètres d'altitude. Tout ce qui est en dessous aura probablement disparu. Le recul des glaciers est un phénomène à analyser en détail. Le canton veut améliorer ses connaissances dans ce domaine pour adopter une politique de gestion de l'eau responsable. Si les conséquences ne sont pas immédiates, l'anticipation est à l'ordre du jour, a déclaré le chef du département de l'environnement Jacques Melly. La Suisse château d'eau de l'Europe par filmarchiv100 11/5/2011 En moyenne, les 680 glaciers valaisans, qui couvrent 15% du territoire cantonal, reculent de 5 à 30 mètres chaque année. Des mesures de profondeur ont débuté en 2009 pour évaluer le volume des mers de glace. Les résultats sont attendus pour 2014. Parallèlement, l'ancien chef de la section des dangers naturels Charly Wuilloud a lancé un cri d'alarme sous la forme d'un livre. Intitulé "Adieu, glaciers sublimes", l'ouvrage veut montrer l'importance des glaciers sous forme d'un voyage entre passé et avenir, entre légendes et histoire, entre croyances et vérités scientifiques. Recul des glaciers - restera-t-il suffisamment d'eau pour la production d'énergie hydraulique? Par FNSinfo - 15/3/2012 Romandie.com 26 Nov. 2013
  18. L’invasion d’espèces d’un continent à l’autre est de plus en plus fréquente. Qu’ils soient des végétaux ou des animaux, les envahisseurs causent souvent des ravages dans l’écosystème d’accueil. On ne sait toutefois pas comment évoluent ces invasions au fil du temps, et si les individus indigènes peuvent reprendre le dessus. Il apparaît que chez les végétaux, le déclin d’une espèce envahissante peut entraîner le développement d’autres, au détriment des plantes indigènes. Lutter contre les plantes invasives - Gembloux Agro-Bio Tech / Youtube 30/4/2013 L’invasion d’un terrain par une seule plante exotique le rend favorable au développement d’autres espèces invasives, qui peuvent changer radicalement l’écosystème. Depuis les années 1990 par exemple, le raisin d’Amérique (Phytolacca americana) a envahi la France, et est classé comme peste végétale par l’UICN. Plus grave encore, la plante Miconia calvescens, originaire d’Amérique centrale a été introduite dans les îles du Pacifique et accélère l’érosion des terres. Le raisin d'Amérique se serait propagé en France depuis Bordeaux. Aujourd'hui, on le trouve presque partout tant il se disperse dans le pays. Cette plante nuit à la richesse florale des secteurs boisés humides de France. Huw Williams, Wikipédia, DP L’augmentation de la mobilité humaine a grandement favorisé l’introduction d’espèces invasives dans des milieux où elles n’ont pas de prédateurs ni de facteurs limitants. Chez les animaux, on observe aujourd’hui des explosions de croissance d’escargots géants, originaires d’Afrique, en Floride, ou de rascasses volantes venimeuses, originaires du Pacifique, en Atlantique. Quant au raisin d’Amérique, il a été introduit volontairement en Europe pour, d'une part, la couleur violette des fruits, utilisée dans le tissage et, d’autre part, le caractère comestible des jeunes feuilles. Miconia calvescens introduite dans les îles du Pacifique accélère l’érosion des terres. Copyrighted free use Un écosystème est nécessairement affecté par l’introduction d’une espèce invasive, végétale ou animale. Toutefois on ne sait comment ces invasions impactent les milieux naturels sur le long terme. Un végétal peut-il vaincre l’invasion ? Par ailleurs, si l’espèce invasive vient à disparaître, le végétal indigène peut-il regagner son territoire ? Le top 10 des plantes invasives - Le Blogueurd'ARTE / Youtube 1/7/2013 Les plantes exotiques envahissantes sont connues pour modifier le contenu nutritif du sol, la salinité, l'acidité ou les communautés microbiennes. Elles peuvent ainsi favoriser leur développement au détriment des espèces indigènes, notamment en modifiant à leur profit le cycle de l’azote. Néanmoins, d’après les chercheuses Stephanie Yelenik et Carla D’Antonio, cette rétroaction a une durée limitée. Ces deux écologues américaines expliquent leurs résultats dans un article paru dans la revue Nature. Dans les années 1990, elles s’étaient intéressées au cas de la Melinis minutiflora, grande herbe originaire d’Afrique qui avait envahi l’archipel d’Hawaï dans les années 1960. Cette plante modifiait le cycle naturel de l’azote. Son taux de minéralisation (le processus qui transforme l'azote inorganique en azote organique assimilable par les plantes) avait plus que doublé, créant une forme de rétroaction positive, favorable à l'envahisseuse. En vingt ans, la plante originaire d'Afrique, Melinis minutiflora, qui avait envahi Hawaï, comme ici dans le parc national des volcans d'Hawaï, a considérablement régressé. Mais l'écosystème initial n'est pas pour autant réapparu. University of California, Santa Barbara Toutefois, en revisitant les sites étudiés à l’époque, Yelenik et D’Antonio ont découvert que cette espèce invasive était en train de disparaître. Les chercheuses ont étudié le cycle actuel de l’azote, et ont découvert que, dans les sites dominés par ces herbes invasives, le taux de minéralisation dans le sol avait chuté, revenant à son niveau originel, avant l’invasion. Quelque 17 ans plus tard donc, la rétroaction positive entre le sol et la plante envahissante n’est plus aussi efficace. L’étude met en évidence que l’écosystème a répondu à l’invasion végétale et que les processus de rétroactions entre le sol et les plantes évoluent. Toutefois, elle suggère aussi et surtout que ces changements n’aident pas les plantes indigènes à réinvestir leur habitat naturel. Les chercheuses ont testé in situ la réponse d'arbres, indigènes et exotiques, à l’évolution de l’écosystème. Pour cela, elles ont ajouté un engrais azoté qui répliquait l’apport de cet élément dans les débuts de l’invasion. Ensuite, elles l’ont réduit pour imiter la mort des plantes envahissantes. Cinq des sept espèces étudiées ont augmenté leurs taux de croissance et de survie en raison de la réduction de la concurrence des plantes envahissantes. Cela indique que les impacts de l'évolution de la plante invasive au fil du temps ne modifient pas la capacité des bois à croître dans l'écosystème. Houppier de koa : on peut distinguer l'écorce, les phyllodes en forme de lames, les fleurs (petites boules jaunâtres) et les fruits secs (gousses) Photo : Edoardo_biagioni CC-BY-SA-3.0 Cependant, deux arbres se sont mieux développés après le passage de Melinis. L’Acacia koa (indigène) et le Morella faya (qui provient des îles Canaries). Stephanie Yenelik explique que le Morella faya a fait beaucoup mieux, en particulier en raison de la rapidité de son taux de croissance. Le problème est qu’il se disperse à la vitesse d’un oiseau... Ainsi, si le déclin de Melinis est une bonne nouvelle pour les plantes indigènes, il est aussi une porte ouverte au développement d’autres espèces invasives, qui entrent facilement en compétition, en particulier si elles ont un taux de développement plus important. Influorescence mâle de Morella faya La lutte continue contre les espèces invasives à la Réunion. Parmi les espèces végétales, l'Herbe de la Pampa a récemment été identifiée sur l'île. Occupant l'habitat de nombreuses plantes endémiques, cette plante ornementale, en apparence inoffensive, constitue aujourd'hui une menace réelle pour la biodiversité réunionnaise. BiodivAgriOI / yOUTUBE 25/10/2013 F - S 25 NOV. 2013
  19. La ville de Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne, a reçu le Ruban d'Honneur 2013 de la Fondation 30 Millions d'Amis pour ses différentes actions en faveur des animaux. A l'occasion de la cérémonie des Mariannes d'Or du Développement durable, Reha Hutin a remis le Ruban d'Honneur 2013 de la Fondation 30 Millions d’Amis à la commune valdemarnaise de Fontenay-sous-Bois (94) pour son action en faveur des animaux. La cérémonie de cette 29e édition organisée par Alain Trampoglieri, s'est déroulée au Salon des Maires de France et des Collectivités locales, en présence de Madame Michèle Perigueux, Conseillère Municipale, déléguée à l’intégration de l’animal en milieu urbain et à l’environnement de la ville fontenaysienne. Pionnière dans l’intégration de l’animal en milieu urbain, Fontenay-sous-Bois est souvent montrée en exemple par les défenseurs de la cause animale : gestion des populations de chats errants et de pigeons par des méthodes respectueuses du bien-être animal, choix de cirques sans animaux, protection de la biodiversité, organisation chaque année de la Journée de l’animal… fait de cette ville une municipalité à part qui mène une politique avant-gardiste du « vivre ensemble », dans laquelle la cohabitation Homme-Animal a toute sa place. Après Avignon (84) en 2011, et Dinard (35) en 2012, c’est Fontenay-sous-Bois (94) qui voit son action en faveur des animaux récompensée par la Fondation 30 Millions d’Amis cette année. Depuis 1985, cette distinction récompense chaque année des municipalités qui se sont engagées avec succès dans des actions concrètes en faveur de la protection animale ou pour faciliter l'intégration des animaux dans la ville. Afin de concourir pour le Ruban d’honneur 2014, toutes les communes qui ont pris des initiatives innovantes en faveur de la cause animale, qui font des efforts pour une cohabitation harmonieuse entre ceux qui ont des animaux et ceux qui n'en ont pas et qui rendent leur ville plus accueillante pour nos 30 Millions d'Amis peuvent dès à présent adresser leurs dossiers à : Fondation 30 Millions d'Amis - Ruban d'Honneur 2014 / 75402 Paris Cedex 08. Fondation 30 millions d'amis 20 Nov. 2013
  20. Bonjour, J'ai vu sur le site de la Fondation 30 millions d'amis que la pétition pour interdire la chasse le dimanche était toujours en vigueur. La Fondation appelle les amoureux de la nature à se manifester. C'est en étant nombreux à signer que l'envie de liberté du plus grand nombre à profiter de la nature aura plus de chances à être respectée...
  21. Le volcan le plus actif d'Europe est de nouveau entré en éruption dans la nuit de samedi à dimanche, dégageant fumée et lumière rouge dans le ciel sicilien. Le spectacle est fascinant et, en l'état, peu dangereux. L'Etna connaît un regain d'activité depuis le 26 octobre. Une phase marquée par un nouveau pic dans la nuit du samedi 16 novembre, pendant laquelle des jets de magma ont illuminé le ciel noir de l'est sicilien. La lave a été projetée sur plusieurs mètres de haut, avant de couler le long des flancs du volcan le plus haut, mais aussi le plus actif d'Europe. L'explosion des "bombes" les plus impressionnantes a eu lieu peu après 2 heures du matin, comme l'ont relevé les webcams de l'Association volcanologique européenne. Les roches sont retombées jusque 600 mètres aux alentours. Boris Behncke 17 nov. 2013 La montagne fait toujours l'objet d'une surveillance très étroite, sa dernière éruption majeure remontant à 1992. Plus de 300 000 habitants vivent à ses pieds, dans la ville de Catane, la deuxième de Sicile après Palerme. AssociatedPress 17 nov. 2013 lepoint 18 nov. 2013
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