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C'est un double sauvetage pour Marley, une femelle ourse de 7 ans, récemment opérée de deux coudes fracturés après avoir été retrouvée, avec 16 autres grizzlys, dans une fosse aux ours étroite et mal entretenue. Marley est désormais hors de danger. Cette femelle ours aux deux coudes cassés a été opérée mardi 18 février avec succès. L’intervention, menée par une équipe de vétérinaires spécialisés s’est déroulée au sein de l’hôpital universitaire américain du Colorado (CSU) à Denver où Marley a constitué une patiente atypique. Ce n’est pas tous les jours que la structure doit s’occuper d’un ours. "C'est mon premier grizzly", a reconnu le Dr Jeremiah Easley, chirurgien orthopédique qui participait à l'opération. Âgée de 7 ans, la femelle pèse près de 150 kilogrammes et serait un croisement entre un ours grizzly et un ours brun de Syrie. GeoBeats News 20/2/2014 Son opération a été assistée par trois experts différents spécialisés dans le traitement des animaux sauvages et exotiques, dans la chirurgie orthopédique auprès de petits animaux et dans la chirurgie orthopédique équine. "Nous devions déterminer : si la structure osseuse de l'ours était plus comme un chien ou comme un cheval ?", a expliqué le Dr. Terry Campbell, vétérinaire spécialisé dans les animaux exotiques. "La vérité est que c'est un ours. Ça ne ressemble à aucun des deux. Donc en tant qu'équipe de vétérinaires, nous avons collaboré pour trouver la meilleure solution". L’ourse a été emmenée à l’hôpital après avoir été découverte dans une fosse bétonnée trop étroite et très mal entretenue située en Georgie, au sud des Etats-Unis. L’enclos renfermant 16 autres grizzlys a été pointé du doigt par des activistes œuvrant pour le droit des animaux. Leur lutte a abouti à la libération de tous les animaux qui ont été recueillis au sein du sanctuaire pour animaux sauvages de Keenesburg, dans le Colorado. La fosse, située en bordure de route à l’entrée d’un zoo, était une sorte d’attraction pour les touristes. D'après la presse locale, les grizzlys n’étaient nourris que par les visiteurs qui pouvaient acheter des pommes et du pain près de la fosse. Colorado State University 19/2/2014 Selon les vétérinaires, Marley se serait blessée lors d’une bagarre ou lorsque le personnel de la fosse l’a jetée parmi les autres. La pauvre ourse a vécu plus d’un mois au moins avec un coude fracturé, l’obligeant à se déplacer sur trois pattes. Quand elle a été sortie, les sauveteurs de Marley ont rapidement vu que quelque chose n'allait pas. Ils l'ont alors conduit à l'hôpital où des radiographies ont révélé une fracture ouverte et potentiellement infectée. "Notre principale inquiétude était la fracture infectée sur sa patte avant gauche. Une fracture ouverte sur un ours est tout sauf idéale et nous devions tout de suite la traiter chirurgicalement", a indiqué le Dr. Terry Campbell. Heureusement, tout s'est bien déroulé et grâce à l'opération, Marley pourra finalement rejoindre les siens et vivre en parfaite santé jusqu’à au moins 20 ans. Pour cela, elle rejoindra le [url=Wild Animal Sanctuary]Wild Life Sanctuary[/url] situé à Keensburg, au nord-est de Denver. Un centre qui recueille les animaux maltraités, confisqués ou abandonnés et compte plus de 290 carnivores y compris des lions, des ours et des loups. Quant aux vétérinaires, ils n'oublieront certainement pas de sitôt leur patiente hors du commun. "C'est le cas le plus excitant que j'ai rencontré au cours de mes deux années de rotations en école vétérinaire", a témoigné l'étudiant Barr Hadar. "C'est ce qui m'intéresse en médecine vétérinaire, et plus particulièrement en médecine de la vie sauvage. Vous ne savez jamais ce que vous allez avoir". Maxisciences 24/2/2014
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Une équipe de chercheurs vient de dévoiler une nouvelle fois les performances hors du commun d’une championne certes modeste mais impressionnante : la fourmi. Ce remarquable insecte est connu depuis des années pour ses prouesses en matière de transport de charges lourdes. johnpeter54 10/3/2013 Et, selon des études précédentes, affirment que l’insecte est capable de porter jusqu’à 1.000 fois son propre poids, soit l’équivalent d’un oisillon tombé du nid. Toutefois, ce chiffre, déjà sensationnel, pourrait être encore plus élevé, selon les récentes conclusions de travaux menés par des ingénieurs en mécanique et aérospatiale de l'Ohio State University. Ces derniers affirment que la fourmi serait capable de porter jusqu'à 5.000 fois son poids ! Paul D. 24/5/2011 - Transport d'une mouche grâce à l'organisation et l'union de quelques fourmis. C’est l’articulation du cou des fourmis qui serait capable d’une telle résistance. Pour en arriver à de telles conclusions, les chercheurs ont dû mettre au point un protocole extrême et destructeur. Celui-ci a consisté à coller la tête des insectes sur une centrifugeuse de la taille d'un disque compact. Le dispositif a ensuite été mis en marche de manière à ce que les forces appliquées sur le cou des fourmis augmentent petit à petit jusqu’au point de déformation et rupture de l’articulation. Les résultats, publiés dans le Journal de biomécanique, indiquent que la tête des fourmis se sépare de leur corps lorsqu’on leur applique des forces équivalentes entre 3.400 et 5.000 fois leur propres poids corporel moyen. Selon les chercheurs, cette résistance vient du fait que la surface de l’articulation du cou est dotée de microstructures en forme de bosses et de plis qui permettent d’assumer des charges importantes. Gan Jah 28/11/2013 Karin Moll, entomologiste allemande à l’University College de Fribourg a suivi de près cette étude sans être pour autant impliquée. Interrogée par LiveScience, elle explique que ces conclusions sont certes très impressionnantes mais qu’elles ne signifient pas nécessairement qu’une fourmi peut soulever une charge de 5.000 fois son poids. Elle explique : - "Les auteurs de cette étude ont montré que les fourmis sont capables de supporter cette force, mais cette situation est différente de celle de porter une charge. Les charges transportées par les fourmis sont généralement bien moins lourdes". Reste que des séquences vidéos capturées au hasard à travers le monde et postées sur le net donnent un aperçu impressionnante de ce dont les fourmis sont capables. Sur les vidéo ci-dessus et ci-dessous, on voit un groupe de fourmis transporter sur plusieurs mètres, un lézard mort. Les résultats de la nouvelle étude pourront inspirer la robotique et permettre la mise au point de dispositifs capable de soulever et transporter des charges de manière beaucoup plus efficace, ont estimé les chercheurs. MRKNIGHTNDAY 16/9/2012 ----->Expérience inutile : à part faire souffrir des animaux, fussent-ils des insectes et dépenser de l'argent... De plus, ce n'est pas en rapport avec le fait de soulever des charges, à peine si on peut parler de résistance... Car dans la nature, ce qui a été produit en laboratoire ne peut se rencontrer ! Quand même, il y a des chercheurs qui ont des conceptions bizarres... maxence77370 1/1/2012 - Juste pour sourire Maxisciences 22/2/2014
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Corbeau : un oiseau intelligent .... Qu'on se le dise !
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
Les capacités intellectuelles des corvidés ne sont plus à prouver. Mais jusqu’où peuvent-ils aller ? Très loin apparemment, à en croire cette vidéo dans laquelle on peut voir un corbeau résoudre un problème complexe qui exige huit étapes. Il s’appelle 007. S’il ne travaille pas pour les services secrets et qu’on ne lui a pas conféré le permis de tuer de James Bond, il partage néanmoins son ingéniosité. De qui parle-t-on ? D’un corbeau calédonien, hébergé et entraîné depuis trois mois à l’université d’Auckland, sous la direction du biologiste Alex Taylor. Timbre à l'effigie d'un corbeau calédonien (Corvus moneduloides) est une espèce de passereau de la famille des Corvidae. C'est le seul animal (en dehors de primates et de la loutre) connu pour fabriquer et utiliser des outils. Image de John Gerrard Keulemans (1842-1912) / Domaine public On connaît depuis Konrad Lorenz la perspicacité et l’intelligence des corvidés, une famille d’oiseaux composée des corbeaux, des corneilles, des choucas, des pies ou des geais. De nombreuses recherches démontrent même qu’ils résolvent des tâches que la plupart des mammifères ne parviennent pas à comprendre, et sur lesquelles butent des enfants de trois et quatre ans. La pie, par exemple, se reconnaît dans un miroir, et corbeaux et corneilles savent utiliser des outils, entre autres performances. Les éthologues ont donc souvent de bonnes surprises avec ces volatiles à la mauvaise réputation. Cette fois, le défi proposé à 007 et filmé par la BBC relève presque de l’exploit. Il s’agit d’un des problèmes les plus complexes jamais soumis à un animal non humain. Pour obtenir son petit bout de viande alléchant, le corbeau devra suivre huit étapes dans un ordre bien précis. D’ordinaire, les tests ne se limitent qu’à l’enchaînement de quatre ou cinq actions. On passe donc à l’étape supérieure. Cette vidéo, en anglais, met en image la performance réussie par 007, le corbeau calédonien. Impressionnant ! De BBC 4/Feb/2014 Dans sa volière, l’oiseau dispose d’une brindille accrochée à un bout de ficelle, de trois cages avec des pierres, d’une structure en plexiglas dans laquelle se trouve une autre brindille, plus longue et initialement inaccessible, et enfin la boîte contenant la nourriture. C’est, selon le narrateur, la première fois que 007 est confronté à une telle situation, bien qu’il connaisse chaque objet individuellement. Après un instant d’observation, le corbeau tire sur la corde pour la remonter et récupérer la première brindille, courte, avec laquelle il essaie de récupérer le morceau de viande. Mais elle n’est pas suffisamment longue pour lui permettre de tirer vers elle sa friandise. Il faut opérer différemment. Il se dirige alors vers la première cage, et à l’aide de son bâton rapproche le premier caillou, que l’oiseau ramasse et met de côté. Même chose pour la deuxième pierre. Après ce qui semble être un court instant de réflexion, c’est l’illumination. Le corbeau 007 récupère le premier caillou et le place dans le dispositif où se trouve la seconde brindille. C’est la quatrième étape. Il récupère la troisième pierre et la dépose également au bon endroit. Puis il retourne chercher le caillou restant et fait de même. Sous le poids, le plateau penche, le long bâtonnet tombe et arrive à la portée du bec du corbeau calédonien. Celui-ci le récupère et file l’essayer sur la première boîte, qui contient la nourriture. Cette fois, il dispose du bon outil pour amener à lui le morceau de viande. Le voilà récompensée de ses efforts mentaux. Une première mondiale. Le tout en environ deux minutes et demie. Évidemment, l’oiseau ne partait pas de zéro et n’a pas eu à comprendre tous les mécanismes en un instant. Il était familiarisé à l’utilisation de la brindille, réflexe assez naturel chez les corvidés, et avait été entraîné à déposer les pierres pour faire basculer le compartiment contenant la grande brindille. Cependant, cet exercice n’avait jamais été pratiqué tel quel, avec toutes les étapes nécessaires simultanément. Il lui a donc fallu utiliser ses expériences passées pour imaginer la solution au problème auquel il était confronté. Au sommet d’un toit enneigé, une corneille dévale la pente sur un bout de plastique. Une malencontreuse expérience ? À priori non, puisque l’oiseau remonte son support au sommet et tente une deuxième glissade. De Hugo Meilleur 12/Jan/2012 Pour l’anecdote, 007 ne passera pas sa vie en laboratoire. À la suite de cette expérience réussie, ses geôliers l’ont libéré et rendu à la vie sauvage. Peut-être savaient-ils qu’il aurait de toute façon découvert un moyen de s’échapper... Car les corvidés ne manquent pas d’imagination. La preuve avec l’autre vidéo ci-dessus, plus ancienne, qui montre qu’ils aiment s’amuser, de la même façon que nous : en faisant de la luge. F - S 19feb2014 -
CHICAGO - Des scientifiques américains ont lancé un appel à une nouvelle coopération internationale afin de préserver les écosystèmes des grands fonds marins, dont les richesses minières et halieutiques sont convoitées par les industriels. Ces écosystèmes couvrent plus de la moitié de la Terre et, vue leur importance pour la santé de notre planète, il est impératif d'agir pour préserver leur intégrité, a expliqué dimanche Lisa Levin, directrice du Centre de biodiversité marine et de conservation de la Scripps Institution of Oceanography, à San Diego (Californie). L'industrialisation qui a dominé le 20e siècle sur terre devient une réalité dans les grands fonds marins, a-t-elle dit lors d'une présentation à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS), réunie ce week-end à Chicago. Avec le doublement de la population humaine depuis 50 ans, la demande de produits alimentaires, d'énergie et de matières premières venant de l'océan a augmenté considérablement. Au fur et à mesure que nous épuisons les réserves de poissons le long des côtes, les pêcheries industrielles se tournent vers les eaux profondes, a poursuivi la biologiste. Au-delà de l'épuisement des ressources halieutiques, les écosystèmes des grands fonds sont menacés par l'exploration de minéraux comme le nickel, le cobalt, le manganèse ou le cuivre, a-t-elle souligné, en notant que l'exploration d'hydrocarbures ciblait couramment des fonds à plus de mille mètres de profondeur. Le quadruplement en 50 ans de la demande en énergie s'est déjà traduit par le déploiement de 2.000 plateformes pétrolières en mer profonde. Le secteur minier explore les profondeurs marines en quête de minéraux et de terres rares indispensable dans l'électronique, comme les téléphones portables ou les batteries des voitures hybrides. Selon la chercheuse, des concessions sont déjà vendues dans de vastes zones des grands fonds océaniques pour y extraire les ressources nécessaires à notre économie avancée. Face à cette situation, elle a plaidé pour une coopération internationale et la création d'une entité capable de mettre en place une gouvernance pour la gestion de ces ressources. Pour Cindy Lee Van Dover, directrice du Laboratoire marin de l'Université Duke (Caroline du Nord), il est impératif de travailler avec les industries et des organismes de gouvernance pour mettre en place des réglementations environnementales progressistes et informées par la science, avant que ces activités ne soient établies. Dans cent ans, nous voulons qu'on dise que nous avons fait ce qu'il fallait, a-t-elle lancé. L'exploitation minière des grands fonds n'est plus de la science-fiction, toutes ces richesses minières existent bien... et nous avons fait des progrès majeurs en robotique qui donnent accès comme jamais auparavant à ces ressources, a noté la scientifique. Il faudrait se demander si la valeur de ce qui est extrait est plus grande que le dommage infligé à l'écosystème, a estimé Linwood Pendleton, directeur du programme sur la politique océanique et côtière de l'Université Duke. Autres questions à résoudre, selon le chercheur: comment réparer les dégâts considérables déjà infligés par les chaluts, la pollution et d'autres activités. Il faut apporter une réponse à ces questions scientifiques avant le démarrage d'activités industrielles, a-t-il prévenu, notant que les fonds marins renfermaient une diversité génétique quasi-infinie, et représentaient ainsi une source potentielle de nouveaux matériaux et de médicaments. Romandie 17/2/2014
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Londres (AFP) - Plus de quarante pays - certains victimes et d'autres réputés complices - ont adopté une déclaration commune contre le commerce illégal d'espèces menacées jeudi à Londres à l'issue d'une réunion saluée comme un tournant par le gouvernement britannique. "Cela a été une conférence extrêmement réussie et je pense que les mesures adoptées peuvent marquer un tournant déterminant dans la lutte contre les bandes criminelles coupables de trafic illégal", a souligné le chef de la diplomatie britannique William Hague. Il s'est félicité du "rôle constructif des pays consommateurs comme la Chine et le Vietnam" tout au long de la journée. NTV Kenya 11/2/2014 Après deux jours de débat, les représentants des 46 pays présents, dont plusieurs chefs d'Etat africains, ont adopté une déclaration commune visant à renforcer l'arsenal judiciaire contre les braconniers et autres marchands d'ivoire ou de cornes de rhinocéros, et à traiter le fléau de la même manière que le trafic d'armes, de drogues ou d'êtres humains. "Les braconniers pensent agir en toute impunité. On va leur montrer qu'ils ont tort. Il n'y aura pas de maillon faible. Nous allons tous débusquer ceux qui commettent ces actes atroces et utiliser toute la force des lois nationales et internationales pour briser ces réseaux criminels", a souligné William Hague. IBTimes UK 14/2/2014 Les participants se sont engagés par ailleurs pour la première fois à renoncer à l'usage de produits provenant d'espèces menacées de disparition, et à prolonger l'interdiction du commerce illégal d'ivoire "jusqu'à ce que la survie des éléphants d'Afrique ne soit plus menacée par le braconnage". Les gouvernements du Tchad, du Gabon, de la Tanzanie, de l'Ethiopie et du Botswana, qui organisera une conférence début 2015 pour évaluer les progrès, ont en plus annoncé un plan d'action en faveur des éléphants, l'une des espèces les plus menacées par un trafic en pleine croissance. La conférence de Londres, née à l'initiative du gouvernement britannique et des princes Charles et William, voulait répondre à la recrudescence alarmante depuis dix ans du braconnage qui met en péril l'existence même de plusieurs animaux rois de la savane africaine et de la jungle asiatique. La conférence a mis l'accent plus particulièrement sur trois espèces emblématiques, menacées de disparition à moyen terme: les éléphants d'Afrique, les rhinocéros et les tigres. En amont de la réunion, plusieurs pays, dont la France et la Grande-Bretagne, avaient symboliquement procédé à des destructions de leurs stocks d'ivoire, et les Etats-Unis se sont engagés à durcir leurs règles face au trafic. Mais sur le terrain, le massacre continue. En dix ans, 62% de la population des éléphants de la forêt africaine a été décimée et leur survie n'est, à ce rythme, plus assurée. Mille rhinocéros ont été tués l'année dernière en Afrique du Sud, contre... treize en 2007, et le nombre de tigres vivant à l'état sauvage en Asie a chuté de 100.000 à 3.200 en cent ans. "Malheureusement tous les rhinos sauvages du monde pourraient tenir dans le stade de Wembley et il resterait encore de la place", a déploré le prince William. Selon une étude de l'institut de recherche britannique Chatham House publiée mercredi, le commerce illégal d'espèces menacées représente un marché de 14,5 millions euros par an, un somme qui a plus que doublé en sept ans. Une corne de rhinocéros, par exemple, est désormais plus précieuse que l'or, se négociant au prix de 40.000 euros le kilo. Le trafic est tiré par une forte demande en Asie, où on attribue des vertus médicinales aux cornes et aux os de tigre. Mais ces pièces, surtout l'ivoire, constituent aussi de plus un plus un symbole de puissance et de richesse. Régulièrement pointée du doigt, la Chine a pourtant été citée en exemple jeudi par William Hague. "Le gouvernement chinois a déjà montré ce qu'on pouvait faire dans la protection des requins, il faut suivre cet exemple en ce qui concerne d'autres animaux en danger", a-t-il déclaré. L'argent reste souvent le nerf de la guerre pour financer des moyens modernes, tels des drones ou des tests ADN. Sachant que le commerce illégal est devenu tellement lucratif que les "Rangers" ne font que rarement le poids face à des braconniers équipés d'armes de guerre et de hélicoptères. Sciences et avenir 13/2/2014 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Paris (AFP) - Les industriels du biocontrôle veulent conquérir en France 15% du marché de la protection des plantes en trois ans, en encourageant agriculteurs et collectivités à troquer les produits chimiques par des produits naturels pour protéger jardins et cultures. Pour y parvenir, ils misent notamment sur la formation des agriculteurs et une réglementation plus souple à leur égard, détaille l'IBMA, leur association professionnelle, dans un communiqué publié vendredi. Min agriculture 9/12/2013 Actuellement, le secteur pèse moins de 5% du marché français de la protection des plantes, avec un chiffre d'affaires situé entre 100 et 150 millions d'euros. Pour réduire l'usage de produits chimiques (pesticides, herbicides, fongicides) et doper les productions végétales, les agriculteurs ou les collectivités peuvent avoir recours à des produits naturels dits de biocontrôle. Loin du purin d'orties, il s'agit de solutions difficiles à produire et à utiliser, comme des insectes (les coccinelles mangent les pucerons, le trichogramme lutte contre la pyrale du maïs...), des champignons, bactéries ou phéromones. Pour diffuser leur usage, IBMA France souhaite "former les acteurs du monde agricole", techniciens, agriculteurs, formateurs, enseignants, etc. KoppertBiological 7/5/2012 Les industriels essaient également de voir avec les ministères de l'Agriculture, de l'Ecologie et la Commission européenne comment leurs dossiers de demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) peuvent être traités en priorité, devant les produits agrochimiques. La loi d'avenir de l'agriculture, actuellement en examen au Parlement, prévoit également de les soutenir sur deux points: - les produits de biocontrôle n'auront pas de restriction de publicité contrairement aux produits chimiques; - et les prestataires de service proposant ces solutions naturelles n'auront pas besoin d'agrément, a-t-on appris auprès du ministère de l'Agriculture. En mars, le ministre Stéphane Le Foll va également réunir tous les acteurs français du biocontrôle afin de réfléchir aux moyens de mieux soutenir un secteur porteur. Le biocontrôle en France, c'est 26 acteurs, surtout des petites et moyennes entreprises, et trois grands groupes. Il compte des entreprises très innovantes comme Goëmar (qui travaille avec des algues notamment), Biotop (fabrication industrielle d'insectes auxiliaires de culture) ou encore Agrauxine qui a mis au point un bio-fongicide contre les maladies du bois de la vigne. KoppertBiological 2/8/2012 L'usage des produits phytosanitaires a baissé de près de 6% en France entre 2011 et 2012, un résultat encourageant mais loin des objectifs initiaux du plan Ecophyto, lancé en 2008 après le Grenelle de l'Environnement, qui visait une réduction de moitié de l'usage des pesticides d'ici 2018. Sciences et avenir 14/2/2014 -
En marge d’une conférence à l’université Wits de Johannesburg, la célèbre primatologue Jane Goodall a accordé un entretien à l'AFP, dans lequel elle dénonce l'exploitation des ressources de l'Afrique par la Chine. Plus de 50 ans après avoir démarré ses recherches sur les chimpanzés, Jane Goodall, la célèbre primatologue poursuit son combat pour protéger les animaux et l'environnement. Cette année, elle fêtera ses 80 ans et a pour l'occasion, a prévu de donner toute une série de conférences à travers le monde pour alerter sur les dangers qui menacent la planète. By 16/May/2007. Qu'Est-ce qui nous différencie des chimpanzés ? La primatologue dit que la seule vraie différence entre les humains et les chimpanzés est notre langue sophistiquée... En marge d'une conférence donnée à l'université Witts de Johannesburg, elle a dénoncé le rôle joué par la Chine. "En Afrique, la Chine fait exactement ce que faisaient les puissances coloniales. Ils veulent les matières premières pour alimenter leur croissance économique, ils prennent les ressources naturelles et laissent les populations encore plus pauvres", a t-elle expliqué à l'AFP. "Mais les Chinois sont plus nombreux, et les technologies ont progressé. C’est un désastre", a t-elle déploré. Il faut dire que la Chine est très présente dans toute l'Afrique pour exploiter les richesses minières. By Macomber 7/Jun/2013 Mais le pays est également considéré comme un important marché pour tout ce qui touche au trafic d'animaux et à la vente illégale de l'ivoire des éléphants ou des cornes de rhinocéros. Or, ces deux espèces font aujourd'hui face à la menace grandissante du braconnage qui décime les populations. En décembre 2013, à l'occasion d'une grande conférence tenue au Botswana, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a placé la Chine dans le "gang des huit". Des pays qui jouent un rôle prépondérant dans le trafic d'ivoire mais qui sont accusés de ne rien faire pour l'empêcher. Aujourd'hui, les spécialistes estiment que 70% de l'ivoire illégal est destiné à la Chine où posséder des objets en ivoire dénote encore un statut social élevé. A cela s'ajoute la menace constituée par la pharmacopée chinoise, très friande de nombreux produits animaux. C'est le cas de l'ivoire mais aussi et surtout des cornes de rhinocéros, ou encore des os de tigres. Au cours des dernières années, les prix sont montés en flèche, motivant encore davantage les braconniers formant désormais des réseaux très bien organisés et équipés pour chasser les espèces. By LeakeyFoundation 23/Jan/2009 Toutefois, tout n'est pas perdu selon Jane Goodall. "Je crois que la Chine est en train de changer", a t-elle avancé, évoquant l'initiative récemment prise par le pays. Début janvier, la Chine a en effet détruit devant les caméras 6 tonnes d'ivoire. Un message fort destiné à décourager le trafic de l'ivoire et renforcer la prise de conscience du public. "Je pense qu’il y a 10 ans, même sous la pression internationale, ils n’auraient pas brûlé un stock d’ivoire". "Il y a 10 ans, ils n’auraient pas renoncé à la soupe aux ailerons de requin lors des repas officiels. Ils l’ont fait. Il y a peut-être un peu d’effet d’affichage derrière cela, mais j’espère que c’est le signe d’un changement d’état d’esprit et d’un début de compréhension", a commenté Jane Goodall. Mais la prise de conscience se manifeste aussi au niveau du public et en particulier des enfants, de plus en plus sensibilisés à ces questions. "Nous travaillons avec des centaines d’enfants chinois, ils ne sont pas différents des autres enfants. Ils aiment la nature, ils aiment les animaux, ils veulent contribuer", a témoigné pour l'AFP le Dr Goodall. L'histoire de la fondation de Jane Goodall. By ootsandshoots 23/Oct/2007 Emplie d'espoir, elle a vu au cours des dernières années les problèmes environnementaux venir de plus en plus sur le devant de la scène. "Le grand problème, c’est que les gens comprennent mais ne savent pas quoi faire pour que les choses changent". Pourtant, "chacun d’entre nous peut faire une différence, chaque jour nous pouvons choisir quelle différence nous voulons faire. On pourrait croire que de petits changements dans notre vie quotidienne ne vont servir à rien, mais si vous avez des milliers, un million ou plusieurs millions de gens qui font le bon choix, en pensant aux conséquences de leur comportement, alors vous allez voir un grand changement", a t-elle assuré. Mais la primatologue garde aussi confiance en la nature. "Ma seconde raison d’espérer, c’est la formidable capacité de la nature à se régénérer". En guise d'exemple d'écosystèmes dévastés par l'homme, elle cite l'un des plus "spectaculaires", celui du plateau de Loess en Chine. Réhabilité dans les années 2000, cette vaste zone "était vouée à devenir le plus grand écosystème détruit dans le monde. Ça a demandé beaucoup d’argent mais si vous y allez maintenant, c’est verdoyant, il y a des fermes, il y a même une réserve pour les animaux sauvages", a raconté la spécialiste qui a récemment ému la Toile avec la vidéo de la remise en liberté de Wounda une femelle chimpanzé. Selon le Dr Goodall, il n'est donc pas trop tard pour inverser la tendance. "Nous avons encore une petite fenêtre de temps pour changer les choses", a t-elle conclu. La vidéo ci-dessus montre la conférence donnée par le Dr Jane Goodall il y a quelques années au TEDGlobal (Technology, Entertainment and Design). Maxisciences 11/Feb/2014
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En novembre dernier, près de 200.000 petites tortues sont nées sur les rives sableuses du rio Purus, au Brésil. Les chercheurs ont profité de cette éclosion massive pour marquer la plupart d’entre elles et suivre l’évolution des populations. La tortue géante sud-américaine (Podocnemis expansa) est l’une des plus grosses tortues aquatique d’Amérique du Sud. Chaque année, de nombreux spécimens viennent pondre leurs œufs sur les berges de sable du rio Purus, une rivière du bassin amazonien qui traverse notamment le Brésil. Généralement, les femelles viennent de nuit pour pondre entre 90 et 100 oeufs à coquille plutôt molle. appelée aussi Arrau, Arran ou Tortue tartaruga, cette espèce se rencontre au Brésil, au Bolivie, en Colombie, en Équateur, au Guyana, au Pérou et au Venezuela. Sa présence à la Trinité est incertaine. By Whaldener Endo GFDLCC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0 Lorsqu'ils ont atteint le terme de leur développement, des milliers de nouveaux nés émergent ensemble de leur coquille formant ainsi la plus importante éclosion connue à ce jour chez cette espèce. L’énorme masse de bébés tortues mesurant à peine 5 centimètres rejoint ensuite les eaux de la rivière. Un événement particulièrement impressionnant dont le dernier en date remonte à novembre 2013. Pour l’occasion, des scientifiques de la Wildlife Conservation Society (WCS) et de l'Institut Chico Mendes pour la conservation de la biodiversité se sont rendus à la réserve biologique d'Abufari dans l'Etat d'Amazonas, au nord du Brésil. L’équipe a recensé sur place près de 210.000 petites tortues à peine écloses et en a marqué 15.000 d’entre elles. Rassemblement de tortues Podocnemis expansa venues pondre leurs œufs, quelque part en Amazonie. BBCWorldwide 29/11/2007 En suivant de près ces dernières, les chercheurs espèrent pouvoir estimer l’état des populations et suivre le taux de survie d’année en année. "Nous espérons que les tortues marquées pourront fournir des données importantes qui contribueront à informer les plans de conservation pour protéger cette espèce contre l'exploitation" a indiqué dans un communiqué Camila Ferrara, herpétologue à la WCS, spécialiste de la tortue aquatique. Car, actuellement l'espèce est chassée pour sa viande et ses œufs et pourrait, de ce fait, être menacée par la surconsommation. nelsoncastillo05 56/8/2011 Seul un faible pourcentage des bébés tortues nés sur les rives du rio Purus atteignent l’âge adulte. La majorité d’entre eux se fait généralement attaquer et manger par les prédateurs sur le chemin. Néanmoins, ceux qui survivent atteignent jusqu’à 80 centimètres de long et peuvent peser jusqu’à 45 kilogrammes. Les mâles sont généralement plus petits que les femelles. La tortue géante sud-américaine n'est pas la seule à connaitre des éclosions aussi massives. La plupart des tortues marines font de même, offrant un spectacle extraordinaire de milliers de bébés se ruant vers l'océan... gundemguncel 6/9/2013 hawk eye 16/11/2013 Maxisciences 12/2/2014
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Après les cercles de fées en Namibie, voici les cercles de fées dans les eaux de la mer Baltique... Des années après la découverte d’étrange cercles végétaux dans les eaux de la mer Baltique au large de l’île de Møn, au Danemark, des biologistes danois lèvent le voile sur le mystère sous-jacent à leur formation. Selon leurs conclusions, ils seraient lié à la présence de soufre, un élément toxique. Il y a quelques années, des touristes ont fait part de l’existence d’étranges cercles dans les eaux peu profondes de la mer Baltique au large de l’île de Møn, au Danemark. Ce n’est que très récemment, que le mystère sous-jacent à ces formations circulaires a été révélé. Contre tout attente, il ne s’agit ni du résultat d’un bombardement de la Seconde Guerre mondiale et encore moins de celui d’un phénomène surnaturel, comme cela avait été supposé par certains. La nouvelle étude affirme que les cercles sous marins ont été créés par une substance toxique. Selon les observations des biologistes marins de l’Université du Sud du Danemark, les cercles sont formés à partir de zostère marine, une plante à fleur aquatique qui se développe généralement sur les fonds marins composé de sable ou de vase, dans l’hémisphère nord. Les anneaux de zostère peuvent mesurer de 2 à 15 mètres de diamètre. Image Globe Deux chercheurs de l’Université, Marianne Holmer et Jens Borum se sont penchés sur le phénomène qui pousse ces plantes d’eau salée à pousser de manière inhabituelle, selon une disposition rayonnante. Pour ce faire, les scientifiques ont analysé chimiquement des échantillons de fonds marins prélevés au niveau des formations circulaires. Leurs résultats, publiés ce mois-ci dans la revue Marine Biology, indiquent un taux très élevé de soufre. photo: T. Jacob Johansen, journaliste Cet élément toxique pour la zostère marine a tendance à se développer naturellement dans la vase ou s’y retrouver au contraire lorsque des polluants agricoles sont introduits dans l’écosystème. "Plutôt que d’être emportée par les courants, la vase reste piégée dans les feuilles des zostères, ce qui provoque une forte concentration de soufre au sein de l’herbier" indiquent les biologistes repris par le National Geographic. Les colonies de plantes sous-marines se développent dans toutes les directions et créent de ce fait un herbier circulaire au sein duquel les jeunes plants occupent la place centrale du cercle. La boue riche en soufre détruit radicalement ces jeunes pousses, les spécimens adultes sont quant à eux épargnés grâce à leur résistance à l'élément. Photo : Ole Pedersen "Le résultat de ce phénomène se présente comme une remarquable forme de cercle, dont seul le bord survit, comme c’est le cas pour les cercles de fées dans les pelouses", ajoutent les chercheurs. Contrairement aux formations sous-marines, les cercles de fées ne sont pas le résultat d’un taux élevé de soufre. Certains sont liés à la présence d’un champignon, qui se développe du centre vers l’extérieur. D’autres plus mystérieux, comme ceux observés en Namibie, seraient selon les dernières études, causés par une compétition entre les plantes voisines ou par la présence de termites de sables...... Ref: zostère marine cercles de fées: sulfure comme agent inhibiteur. Borum, Holmer, et al. Mar Biol. Publié en ligne le 12. oktober 2013. (Ref: Eelgrass fairy rings: sulfide as inhibiting agent. Borum, Holmer, et al. Mar Biol. Published online 12. oktober 2013). Cliquez ICI pour lire l'article original en anglais Maxisciences 12/2/2014
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ABEILLES : Pesticide STOP !
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
PARIS - Un an après le lancement d'un plan de soutien à l'apiculture, la production française de miel a encore baissé en 2013, les professionnels accusant de nouveau certains pesticides mais aussi le mauvais temps. En 2013, la production française s'avère très faible et inférieure à 15.000 tonnes, encore en recul par rapport à 2012, a indiqué Henri Clément, porte-parole de l'Union nationale des apiculteurs français, en soulignant que des conditions climatiques très mauvaises (froid, pluie) étaient venues s'ajouter aux problèmes d'intoxication. Avec un nombre de ruches presqu'égal (de 1,25 à 1,3 million), la production de miel a été plus de deux fois moins importante en 2013 qu'en 1995, date de début d'utilisation de certains pesticides, dont les néonicotinoïdes, met en avant l'Unaf. By Charles-Olivier Oudin 13/Nov/2013 Le syndicat d'apiculteurs professionnels, qui bataille depuis des années contre l'utilisation de pesticides sur les cultures pollinisées par les abeilles, a de nouveau sonné la charge contre plusieurs produits dont ceux contenant les molécules de thiaclopride (Protéus, Sonido) et d'acétamipride (Suprême). Ils réclament leur interdiction par la France et demandent à l'Europe de revoir l'évaluation de leur toxicité. Ces deux substances néonicotinoïdes présentent les mêmes modes d'actions que ceux récemment suspendus par l'Union européenne, explique l'Unaf. Et leurs évaluations présentent les carences similaires à celles ayant conduit à l'interdiction, ajoute l'organisation professionnelle. Au printemps dernier, Bruxelles a interdit pour deux ans et sur certaines cultures trois substances actives (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame) appartenant à la famille des néonicotinoïdes en raison de leur rôle dans la mortalité accrue des abeilles (environ 30% du cheptel par an). By La Quotidienne 11/Fév/2014 Jean-Marc Bonmantin, chercheur au CNRS à Orléans, spécialiste des produits neurotoxiques, a fait état mardi de travaux montrant que la toxicité chronique de l'acétamipride et du thiaclopride est similaire aux néonicotinoïdes bannis par Bruxelles. Pour lui, les différentes molécules de la famille des néonicotinoïdes sont très proches et il n'est pas très judicieux d'en avoir interdit seulement trois. Les molécules provisoirement interdites par Bruxelles sont présentes dans des pesticides (Gaucho, Cruiser, Poncho, etc.) fabriqués par Bayer ou Syngenta, qui ont contesté en justice l'interdiction. L'Union européenne a également interdit pour deux ans l'insecticide Fipronil sur les semences de maïs et de tournesol. La France avait pris les devants en bannissant le Fipronil dès 2005, le Cruiser sur le colza (2012) et le Gaucho (sur tournesol en 1999 et sur maïs en 2004). Si la responsabilité de certains pesticides dans la surmortalité des abeilles est aujourd'hui scientifiquement confirmée, il y a d'autres facteurs qui y contribuent: des parasites comme le Varoa, le frelon asiatique ou la perte de diversité des cultures. Les apiculteurs ne contestent pas cet aspect multifactoriel mais soutiennent que les pesticides en sont la principale cause. By Mítíhuè Chanel 30/1/2014 Le problème des pesticides est le problème des apiculteurs dans le monde entier, en France mais aussi chez nos voisins européens, en Argentine, aux Etats-Unis, a affirmé Henri Clément pour qui il y a d'autres types de problèmes, mais celui des pesticides est essentiel dans la hiérarchie des causes. L'Unaf a d'ailleurs déploré que le frelon asiatique ait été classé nuisible en catégorie 2, ce qui n'implique pas une lutte obligatoire coordonnée par l'administration. Henri Clément s'est aussi élevé contre la volonté du ministère de l'Agriculture d'assouplir les dérogations à l'interdiction de traiter les cultures en période de floraison. Nous attendons avec impatience l'avis de l'Anses (agence sanitaire) à ce sujet, a-t-il dit. Les scientifiques a mis en garde mercredi : "L'Europe dans son ensemble n'a que deux-tiers des colonies d'abeilles dont elle a besoin, avec un déficit de plus de 13,4 millions de colonies, soit l'équivalent de près de sept milliards d'abeilles ! Des chercheurs de l'Université de Reading en Angleterre du sud ont comparé le nombre de ruches dans 41 pays européens avec la demande de la pollinisation 2005-2010. Dans 22 pays, les abeilles n'ont pas pu répondre à la demande, ont-ils constaté... De fait, les agriculteurs doivent de plus en plus compter sur les bourdons et autres insectes sauvages. By The Red Phoenix 10/2/2014 Concernant le plan de développement durable de l'apiculture annoncé il y a un an, l'Unaf appelle à être réaliste. L'objectif d'installer 2 à 300 nouveaux apiculteurs par an est ambitieux, mais il faut une cohérence et créer un environnement favorable aux abeilles en retirant des pesticides sinon les jeunes vont aller au delà de déconvenues, estime Henri Clément. Romandie 11/2/2014 -
Oiseaux contre vitres plus de victimes que la marée noire
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Oiseaux
Les fenêtres ne nous apparaissent pas nécessairement comme particulièrement menaçantes, pourtant elles sont responsables de la mort de près d'un milliard d'oiseaux... rien qu'aux Etats-Unis et, ce, chaque année ! Ainsi que le rapporte le Wahsington Post. Contrairement à ce que l'on pourrait supposer, ce sont les maisons d'une hauteur moyenne de 3 et 4 étages qui font le plus de victimes. A cette hauteur, donc, tous les bâtiments comportant des fenêtres constituent une menace pour les oiseaux. Maintenant, si après avoir pris connaissance de cette information, vous vous sentez concerné(e)s, il y a des choses que l'on peut faire pour réduire le nombre d'accidents... car, bien sûr, il est difficile de tous les supprimer. Après consultation des conseils de Lifehacker et About.com Birding, voici cinq conseils facilement réalisables, qui pourraient sauver la vie de certains oiseaux: 1 - Mettre des stores, rideaux ou volets : Ces parures de fenêtre réduisent la réflexion des vitres. Elles sont particulièrement efficaces lorsque les stores, volets ou rideaux sont tirés/fermés. Certes, ces dispositifs masquent la lumière provenant de l'extérieur, ainsi que votre vision sur l'extérieur, mais il y a des façons de positionner les volets et les stores pour permettre de laisser passer la lumière et voir l'extérieur tout en minimisant la réflexion de la fenêtre. 2 - Ne pas laver ses vitres : Voici une bonne excuse pour mettre de côté une corvée de ménage, mais celle-ci se justifie pour sauver potentiellement des vies. En effet, des vitres sales diminuent grandement la réflexion et la transparence des fenêtres, peut-être suffisamment pour alerter un oiseau de ne pas s'en approcher. Cela dit, il n'est pas question de laisser les vitres sales de façon permanente, mais de choisir le moment opportun pour les nettoyer : en été ou en hiver lorsque les oiseaux ne migrent pas. Ce simple geste réduira ainsi le nombre d'oiseaux victimes d'accidents liés à la réflexion des vitres (effet miroir). 3 - Faire des marquages sur les vitres : Si vous ne souhaitez pas laisser vos vitres sales, il est possible de les marquer pour limiter les accidents. On peut utiliser de la peinture (peinture à l'eau de préférence), du ruban adhésif, des marqueurs ou, mieux, des décalcomanies décoratifs. La clé est de les placer de manière rapprochée, de manière à ce que les oiseaux n'aient pas tendance à penser qu'ils peuvent voler autour de l'objet ou du dessin, et venir s'écraser sur une autre partie de la vitre. La distance recommandée est d'environ 10 cm (4 pouces). Évidemment, l'inconvénient est que par la pose du ruban adhésif ou la décoration avec des marqueurs ou des peintures, entrave votre vision à travers la fenêtre, quand cela ne nuit pas tout simplement à l'esthétique. Pour cette raison, certains amateurs d'oiseaux choisissent d'utiliser des décorations de saison ou quelque chose de particulièrement artistique pour que cela soit moins désagréable à l'œil... 4 - Garder les plantes d'intérieur loin des fenêtres : Beaucoup de gens pensent qu'ils donnent des soins attentifs en offrant à leurs plantes un accès direct à la lumière du soleil. Mais les mettre trop près peut nuire aux plantes et surtout fournir de mauvais signaux aux oiseaux... En effet, certains d'entre-eux prennent la vue d'une plante comme signe que l'extérieur continu et viennent tragiquement s'écraser contre la plaque de verre qui les sépare de la plante... 5 - Placer les mangeoires de façon stratégique : Le meilleur endroit pour placer une mangeoire pour les oiseaux est à un peu moins d'un mètre (3 pieds) de distance d'une fenêtre. A cet endroit, les oiseaux sont plus susceptibles de s'arrêter pour se nourrir que de s'écraser contre le vitrage. En outre, une fois qu'ils sont à la mangeoire, ils sont mieux en mesure de voir que la fenêtre n'est pas un espace qui peut être parcouru librement. Même si certains oiseaux peuvent encore se tromper, la distance entre la mangeoire et la fenêtre est insuffisante pour voler à pleine vitesse et donc ils se blesseront moins gravement. Si vous préférez ne pas mettre la mangeoire à proximité de la fenêtre, plus la mangeoire sera éloignée de votre maison, mieux ce sera... En mettant la mangeoire à une distance tampon de 4,5 mètres (15 pieds), par rapport à votre maison, cela minimise la probabilité que les oiseaux croisent une fenêtre.... Care2 10/2/2014 (en anglais)texte (traduit)et images -
Nairobi (AFP) - L'écosystème du Parc national kényan de Tsavo, principal sanctuaire d'éléphants au Kenya, compte à peine plus de 11.000 pachydermes, un nombre en baisse par rapport à 2011, selon les résultats d'un dernier recensement publiés lundi. Kenya mène un recensement aérien de la population d'éléphants dans un parc national qui a été le théâtre d'incidents de braconnage horribles dans la dernière année. By VOAvideo 6/fév/2014 Selon les résultats préliminaires, ce recensement triennal et aérien, conduit entre les 4 et 10 février sur les 48.656 km de l'écosystème Tsavo-Mkomazi, a permis de repérer 11.076 éléphants, contre 12.573 en 2011, selon le Service kényan de la Faune sauvage (KWS), autorité de gestion des parcs. L'écosystème du Parc national kényan de Tsavo, principal sanctuaire d'éléphants au Kenya, compte à peine plus de 11.000 pachydermes, un nombre en baisse par rapport à 2011, selon les résultats d'un dernier recensement publiés lundi. (c) Afp Le Dr Erustus Kanga, sous-directeur de la Biodiversité du KWS, cité dans un communiqué, a cependant préféré voir, de façon positive, une relative stabilité de la population d'éléphants dans le Tsavo, avec "un potentiel de croissance". Le Kenya Wildlife Service effectue un recensement des éléphants dans une zone près de cinq fois la taille du Pays de Galles. 18 petits avions passent au-dessus du parc national de Tsavo et Mkomazi en Tanzanie pour compter combien il y a d'éléphants mais aussi d'autres grands mammifères. En 1967, il y avait environ 35 000 éléphants dans les près de 100.000 kilomètres carrés, mais la population avait plongé à moins de 5500 en 1988, en raison du braconnage agressif et d'une grave sécheresse. By ITN 5/Fév/2014 Le Kenya estimait fin 2013 à environ 38.000 le nombre total d'éléphants sur son territoire, contre 20.000 en 1989, date de l'interdiction mondiale du commerce de l'ivoire. Depuis le début en 1999 du comptage systématique des éléphants dans l'écosystème de Tsavo-Mkomazi - qui comprend notamment les parcs kényans de Tsavo-Ouest, Tsavo-Est, Chyulu Hills, mai aussi celui de Mkomazi en Tanzanie -, leur population, après avoir augmenté, reste globalement stable depuis 2005: de 9.447 en 1999, la population avait atteint 11.742 individus en 2005, puis 11.733 en 2008 et 12.573 en 2011. Elephants dans le parc national Samburu - de Brianna Whitaker 14 janv2014 Le KWS insiste sur la "stabilité" de la population d'éléphants "en dépit de nombreux défis liés au braconnage, à l'intrusion de bétail dans les zones protégées, du brûlage pour faire du charbon et de changements dans les schémas d'utilisation des terres dans les zones et couloirs de passage" des animaux. Mais le service de la Faune avertit aussi que ces "facteurs (sont) susceptibles de remettre en cause les gains en matière de conservation enregistrés jusqu'ici". Parc de Tsavo / Est de cavv123 5/apr/2012 Les trafics très lucratifs de l'ivoire et de la corne de rhinocéros ont explosé ces dernières années en Afrique, alimentés principalement par la forte demande en Asie et au Moyen-Orient. Le Kenya, zone de braconnage mais aussi de transit pour l'ivoire prélevée dans les pays voisins, a récemment durci considérablement les peines encourues par les braconniers et les trafiquants, pouvant aller jusqu'à la prison à vie. Parc de Tsavo / Ouest de ewpnetcom 5/4/2009 On estime qu'il reste moins de 500.000 éléphants en Afrique, contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle. Outre le braconnage, leur survie est aussi menacée par l'extension des zones urbaines et la destruction de leur environnement. Parc national de Mkomazi (Tanzanie) de tanzanianature 25/jan/2011 S et A 10Fév.2014
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FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Anglet (AFP) - Le pompage du carburant du "Luno", cargo espagnol échoué depuis le 5 février à Anglet (Pyrénées-Atlantiques), s'est achevé avec succès samedi après-midi, écartant un risque de pollution de la Côte basque. bY c64border 6/FEB/2014 Profitant des faibles coefficients de marées dans la matinée, les experts de la société néerlandaise Smit Salvage, spécialisée dans la gestion de navires en difficulté, épaulés par des techniciens du Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol) de la Marine nationale, avaient démarré les opérations dès 10H40. bY Euronews 6/FEB/2014 A 17H10, plus de six heures après, le pompage touchait à sa fin, alors que le vent avait recommencé à souffler sur le littoral du Pays basque, provoquant une forte houle. "L'opération de pompage s'est terminée avec succès, 72H00 après le naufrage" a déclaré à la presse le sous-préfet de Bayonne, Patrick Dallennes. "Tout risque de pollution est écarté", a-t-il ajouté. bY Sébastien Icart 7/FEB/2014 Selon le sous-préfet, "entre 85 et 90 m3 de carburant" mélangés avec un peu d'eau de mer, ont été pompés puis transférés vers des camions-citernes, ainsi que tous les produits détergents qui se trouvaient dans les cuves de la coque avant, échouée sur la plage de La Barre depuis le naufrage. Initialement prévue en début d'après-midi, l'opération avait finalement été avancée dans la matinée en raison des bonnes conditions de la mer, malgré la marée haute. "Il n'y avait pas beaucoup de houle et le bateau était stable", avait précisé le sous-préfet lors d'un précédent point de presse. Une première tentative vendredi avait été reportée en raison des difficultés d'accès sécurisé au réservoir de la coque avant. C'est dans cette partie du navire, qui s'était scindé en trois parties après son naufrage spectaculaire à l'entrée du port de Bayonne, que se trouvaient l'essentiel du carburant du navire. Vingt tonnes, situées dans une cuve dans la partie arrière du cargo, se sont dispersées en mer depuis l'échouage en raison de la houle, selon les autorités. Samedi, les quatorze membres de l'équipe d'experts, qui ont opéré depuis l'intérieur de la coque, ont réussi à percer un accès au réservoir, permettant l'installation d'une "vanne" et l'évacuation du gazole vers les camions positionnés au pied de la carcasse. Aucune fuite dans le réservoir n'avait été détectée. "Il était temps qu'on s'arrête, la mer est déchaînée", a commenté le directeur du Ceppol de la Marine nationale, Jean-Bernard Cerutti. Pour lui, "le plus difficile" a été l'installation du dispositif pour aspirer le carburant, "avec 35 degrés de gîte et une forte odeur de gazole". La fin de l'opération ouvre la voie à "la troisième phase" - après le sauvetage et le pompage - "qui est celle du démantèlement du cargo", a indiqué Patrick Dallennes, tout en disant ne pas savoir pour l'heure "quelles techniques seraient employées". Les autorités s'attèleront dès lundi à examiner les propositions de démantèlement que l'assureur de l'armateur espagnol, toujours mis en demeure de "faire cesser le danger nautique", doit leur soumettre après avoir lancé un appel d'offres international. "Quatre ou cinq entreprises dans le monde sont spécialisées dans le démantèlement", a précisé le maire d'Anglet, Jean Espilondo, qui a estimé que l'opération pourrait prendre "quelques semaines". "Il y a des bouts de ferraille qui se promènent et qui vont atterrir sur la plage", il faut que "le démantèlement de l'épave se passe dans des conditions optimales, car l'épave représente un danger", a-t-il rappelé. Selon les premiers éléments de l'enquête, deux avaries consécutives - une première lorsque le "Luno" s'est présenté pour entrer dans le port de Bayonne, puis une "deuxième avarie électrique" conjuguée aux mauvaises conditions météo - seraient à l'origine de l'accident. Le Parquet de Bayonne n'a identifié aucune "faute pénale", ni "manquement apparent". Entendus par la Section de recherches de la gendarmerie maritime de Brest, chargée de l'enquête, les onze membres d'équipage ont regagné vendredi l'Espagne. Le naufrage n'avait fait qu'un blessé léger parmi les hommes qui se trouvaient à bord, secourus peu après l'accident lors d'une périlleuse opération d'hélitreuillage. S & A 8FEB2014 -
France : Le point sur la situation des ours (Pyrénées)
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Ours : tous les ours sauf l'ours polaire
Commandé en mai 2013 par le Ministère du Développement Durable, le rapport rendu par le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) avec la collaboration de l’Union internationale de la nature (UICN) et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) estime nécessaire de réintroduire dix femelles et cinq mâles en Béarn et cinq femelles dans la région de l’Ariège et de la Haute-Garonne. Actuellement, il ne reste en Béarn que deux mâles et ce «noyau occidental » est donc tout proche de l’extinction. Dans le noyau central, 22 ours ont été recensés et la population croît régulièrement. Mais les risques d’extinction sont très élevés du fait d’une mortalité élevée des oursons et des adultes (par accident ou braconnage) et de la consanguinité. Un ours mâle. Georges Lopez En effet, un seul ours, Pyros, introduit en 1996, est le géniteur de l’ensemble des individus nés depuis dans le massif. Les réintroductions prônées devraient permettre de réduire les risques d’extinction à moins de 5% d’ici 50 ans (ce qui assure, selon les critères scientifiques, la pérennité de la présence de l’animal), et de sortir l’ours pyrénéen de l’évaluation «défavorable inadéquat » accordée par les écologues à l’avenir de l’espèce. LOUIS RUNEMBERG 30/4/2012 L’arrivée de nouveaux ursidés est d’autant plus recommandée que le milieu pyrénéen est très favorable. Sur ces pentes, les myrtilles, framboises, baies, tubercules, herbes, faines, insectes qui représentent environ 75% de l’alimentation de l’ours sont en abondance et il y trouve les charognes, gros animaux sauvages et domestiques nécessaires pour compléter son régime. Les scientifiques notent que les actuels occupants ont vaqué en 2012 sur 3246 km2 et fréquenté occasionnellement 5399 km2. La surface de l’habitat favorable à l’alimentation et à la reproduction de l’espèce est estimée à 7000km2, soit le double de ce qui est occupé aujourd’hui. Avec 0,3 animal au km2, la densité d’occupation versant français est donc très faible, d’autant qu’en Espagne, dans les Monts Cantabriques, la densité est de 2,1 ours au km2. Sur cette base, le rapport estime donc que les Pyrénées sur ses versants français et espagnols, peuvent nourrir au moins 110 ours. Avec une densité d’un animal par km2, les deux noyaux béarnais et ariégeois pourraient même être de nouveau connectés. Ce nouveau rapport confirme les précédents sur la viabilité de l’espèce dans la chaîne pyrénéenne. Il provoque aussi la même levée de boucliers des opposants qui estiment qu’en montagne, entre l’ours et l’homme, l’une des deux espèces est de trop. Les prédations sur les troupeaux d’ovins sont pourtant limitées. L’ONCFS comptabilise en effet en moyenne par an 160 ovins victimes de l’ours pour des pertes annuelles des troupeaux en estives de 15 000 à 30 000 ovins par maladies, accidents ou attaques de chiens. La réintroduction est cependant au point mort. Ce rapport coïncide d’ailleurs avec les vingt ans de l’Institution patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB). L’institution qui devait concilier «en patrimoine commun» le développement des vallées et la protection de l’ours a développé tous les arguments possibles pour que l’espèce ne revienne pas en Ossau, Aspe et Barétous. Vous pouvez consulter, une partie du rapport du MNHN. Vous pouvez également consulter le rapport dans sa totalité en cliquant sur le lien (figure à la fin de l'article). S & A 8 Feb2014 -
Le génome du Ctenophore a parlé : sa lignée serait la première à avoir divergé à partir d'un ancêtre commun unicellulaire. Le tout premier des animaux était fait de gelée et non d'éponge, comme on le pensait depuis un siècle. La lumière se diffracte sur les cténidies de ce Mertensia ovum, produisant une iridescence. De NOAA Kevin Raskoff / Domaine public. C'est ce que révèle le génome du cténophore, le dernier des cinq grands embranchements du règne animal à voir l'un de ses représentants séquencé. Joseph Ryan, des Instituts nationaux de la santé américains, a analysé les gènes de Mnemiopsis leidyi, petit prédateur marin transparent et gélatineux, puis reconstruit l'histoire évolutive - divergences et parenté - des cinq lignées (voir l'infographie) qui peuplaient déjà les océans, il y a plus de 600 millions d'années. Deux cténophores du genre Mnemiopsis. De Bastique CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-SA-2.5, 2.0,1.0 Selon ses données, le cténophore appartient à une branche sœur de tous les autres organismes multicellulaires - parmi lesquels les humains -, et sa lignée serait la première à avoir divergé à partir d'un ancêtre commun. Jusqu'alors, les éponges étaient considérées comme plus primitives car, contrairement aux cténophores, elles ne possèdent ni neurones ni cellules musculaires. Infographie Sciences et avenir Ce qui suggère que ces cellules complexes ont évolué indépendamment chez le cténophore et aussi qu'elles ont pu être perdues par les éponges au cours de l'évolution. Sciences et avenir 2/2/2014
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France : le goéland brun et l'effaroucheur
BreeMeg a posté un sujet dans Jugements - rendus de justice monde animal
C’est un crime peu banal pour lequel les juges du tribunal correctionnel de Lille (Nord) rendront leur délibéré mardi 4 février. La victime, occise d’un coup de fusil de chasse, est en effet… un goéland brun, un oiseau marin plus familier des côtes atlantiques que des salles d’audience. Et l’accusé, un « effaroucheur » de l’aéroport de Lille-Lesquin, dont la mission quotidienne est de lutter contre le « péril aviaire ». Autrement dit, d’empêcher les volatiles de toutes sortes de finir pulvérisés dans les réacteurs ou écrasés sur la carlingue des avions, permettant ainsi aux passagers de goûter à un décollage ou un atterrissage réussi... Goéland brun by Andreas Trepte CC-BY-SA-2.5 Près de 700 collisions avec des animaux, dont 15 % qualifiées de « sérieuses », sont en effet enregistrées chaque année en France par la Direction de l’aviation civile (lire encadré "700 incidents par an en France"). Mais Christophe D., 43 ans, a, pour une fois, mal choisi sa victime à plumes : il est aujourd’hui accusé d’avoir aligné dans son viseur le digne représentant d’une espèce protégée. L’affaire remonte à novembre 2012. De permanence sur le tarmac ce jour là, Christophe D. est appelé à intervenir 15 minutes avant l’atterrissage du vol 717 transportant près de 300 passagers. Problème : des oiseaux ont été repérés aux abords de la piste. Suivant un protocole précis et réglementé (lire l'encadré), l’effaroucheur va tout tenter pour faire fuir les squatteurs : des avertisseurs sonores vrillent leurs oreilles, puis des fusées crépitantes et détonantes explosent les unes après les autres. Tous les oiseaux s’envolent à tire d’ailes… Sauf un ! Un goéland s’obstine à revenir se poser sur la piste. Les minutes passent… By Larus fuscus mer Baltique.Ludovic Péron CC by SA-3.0, 2.5, 2.0, 1.0 « Juste avant l’atterrissage de l’appareil, ce professionnel prend alors la seule décision qui s’impose pour la sécurité des passagers : il sort son fusil de chasse et tire sur le volatile » explique Me Jean-Yves Moyart, l’avocat de Christophe D. Sauf que l’effaroucheur, qui dispose légalement d’un permis de chasse dans le cadre de ses fonctions, n’a – en la circonstance - pas le droit de faire usage de son arme : l’oiseau récalcitrant est un goéland brun, une espèce protégée. «Nous sommes autorisés à éliminer uniquement les espèces courantes, comme les pigeons ou les étourneaux, et disposons de quotas pour certaines espèces plus rares mais nous ne pouvons en aucun cas tuer un spécimen d’une espèce protégée» explique Jérôme Guillessou, responsable de l’équipe de 15 effaroucheurs qui veille en permanence sur les pistes de l’aéroport Charles-de-Gaulle (Paris). By Varola7845 5may2013 Christophe D., lui, plaide sa bonne foi… et sa mauvaise vue : «À aucun moment il n’a reconnu un goéland brun, très similaire au goéland marin ou cendré que l’on rencontre beaucoup plus souvent sur les pistes et qui ne dispose d’aucune protection particulière. C’est d’ailleurs uniquement lors de l’autopsie de l’animal que l’espèce a été caractérisée» poursuit Me Jean-Yves Moyart. Un argument auquel la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui avait appuyé la plainte administrative déposée contre l’effaroucheur, a été sensible : aucun représentant ne s’est présenté lors de l’audience au tribunal. Le goéland brun fera-t-il condamner l’effaroucheur ? Rien n’est moins sûr. Le Parquet ayant requis une dispense de peine, Christophe D. devrait écoper d’un simple rappel à la loi. Reste une question qui restera à jamais sans réponse : pourquoi ce goéland brun têtu a-t-il obstinément refusé de quitter les lieux ? «Il lui manquait une patte, avance l’avocat. C’est peut-être pour cela qu’il cherchait à se poser coûte que coûte...» Pour lutter contre la présence de mammifères (sangliers, chevreuils…) et d’oiseaux sur les pistes des aéroports, les effaroucheurs - seuls professionnels autorisés à s’approcher à 90 mètres de pistes - disposent d’un arsenal complet. A commencer par les mesures préventives, comme l’explique Jérôme Guillessou, responsable de l’équipe des effaroucheurs de Charles-de-Gaulle (Paris) : « Nous éliminons les points de nourriture potentiels, comme les décharges, et les points d’eau. Nous laissons l’herbe monter jusqu’à 20 centimètres afin de gêner certaines espèces dont les individus ont besoin de se repérer entre eux sur le terrain». Côté technique, des moyens pyrotechniques sont d’abord mis en oeuvre - fusées crépitantes, fusées CAPA longue portée (250m) - puis des torches lasers pour gêner visuellement les oiseaux la nuit ou en lumière déclinante. Des moyens acoustiques sont ensuite déployés, des 4x4 ou des mâts équipés de haut-parleurs diffusant des cris de détresse propres à certaines espèces : « C’est très efficaces pour les étourneaux ou les goélands, mais pas pour les pigeons ou les rapaces qui ne communiquent pas ainsi entre eux» poursuit Jérôme Guillessou. Le tir au fusil, s’il n’est pas rare, reste un dernier recours. Chaque intervention fait l’objet d’un rapport circonstancié auprès de la direction générale de l’Environnement. By Richard Diepstraten 30june2010 A propos du goéland brun : Observé en France sur les côtes atlantiques, et parfois méditerranéennes, le goéland brun ([b]Larus fuscus) [/b]est une espèce migratrice partielle dont certains individus sont sédentarisés. Son territoire s’étend désormais jusqu’au Nord-Pas-de-Calais, ce qui explique sa présence sur l’aéroport de Lille-Lesquin. La population française représente actuellement environ 8% de la population mondiale, entièrement européenne, estimée à 267.000 - 316.000 couples. Quelques uns ont même choisi de vivre… à Paris ! S et A 30jan2014 -
La justice européenne confirme l'embargo sur les produits dérivés du phoque
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Jugements - rendus de justice monde animal
Genève (AFP) - Le Canada et la Norvège ont fait chacun appel de la décision de l'OMC de novembre dernier concernant le maintien de l'embargo de l'UE sur les produits dérivés du phoque, selon un communiqué publié lundi par l'organisation internationale à Genève. Les appels ont été déposés le 24 janvier, et la décision est rendue en principe dans trois mois. l'OMC rappelle que les appels doivent être fondés sur des points de droit et ne peuvent pas revenir sur les constatations factuelles établies par le panel qui a pris la décision en première instance. L'OMC avait expliqué dans sa décision que l'embargo répondait en partie "aux préoccupations morales du public". Le Canada et la Norvège ont fait chacun appel de la décision de l'OMC de novembre dernier concernant le maintien de l'embargo de l'UE sur les produits dérivés du phoque, selon un communiqué publié lundi par l'organisation internationale à Genève. (c) Afp Le Canada et la Norvège avaient contesté cet embargo, en vigueur depuis 2010, devant l'organe de règlement des différends de l'OMC. L'Union européenne juge "cruelles" les méthodes de chasse utilisées, notamment l'usage du hakapik, une sorte de massue dotée d'un pic en métal servant à assommer les phoques avant qu'ils ne soient dépecés. Pour Ottawa, cette chasse est pratiquée "sans cruauté", elle est "durable" et "bien réglementée". Au Canada, environ 6.000 personnes pratiquent la chasse commerciale, principalement à Terre-Neuve. Ce type de chasse connaît depuis quelques années de grandes difficultés, en raison de l'absence de glace et de l'effondrement du prix des peaux de phoque. Selon Ottawa, la population des phoques du Groenland, principale espèce chassée, a triplé depuis les années 1970, à environ 7,3 millions d'animaux. S-A 27JAN2014 -
Cinq bébés tigres meurent dans un zoo indien, négligés par leur mère
BreeMeg a posté un sujet dans ARTICLES de presse
New Delhi (AFP) - Cinq bébés tigres blancs sont morts au zoo de New Delhi peu après leur naissance la semaine dernière, "négligés" par leur mère, a annoncé mardi le responsable de la structure. Ils sont décédés au cours du week-end après que leur mère, une tigresse de 7 ans, eut refusé de les allaiter, a précisé le conservateur du parc zoologique national de la capitale indienne, Riaz Ahmad Khan. "La mère n'a même pas essayé de les nourrir. Elle ne les voulait pas non plus près d'elle. Elle les a totalement négligés", a-t-il ajouté. Le sixième tigre de la portée a survécu. Les vétérinaires tentaient de le faire survivre en le nourrissant au lait de chèvre. Les tigres blancs ont une mortalité infantile élevée. Ils doivent en effet leur apparence à une mutation génétique susceptible de provoquer des malformations ou responsable d'une faible immunité. Originaire d'Asie de l'Est et du Sud-Est, le tigre blanc n'a pas été vu à l'état sauvage en Inde depuis les années 1950, selon les spécialistes. Beanyman62News 4/9/2012. Ici dans un zoo de République Tchèque Sciences et Avenir 28Janv.2014 -
L’alignement des dunes pourrait bien être un indicateur efficace des écoulements atmosphériques. Dans une nouvelle étude, une équipe franco-chinoise montre qu’en Mongolie Intérieure, les dunes deviennent obliques, avec un angle de 50° en réponse aux vents dominants. Les déserts, même sur d’autres planètes du système solaire pourraient donc être utiles dans l’étude de circulation atmosphérique. Dans les déserts arides, les relations entre alignement des dunes et orientation des vents restent encore mal connues car hors de portée des moyens d'observation, en particulier dans les régions soumises à de fortes fluctuations climatiques saisonnières. Afin de lever une grande part de ces indéterminations, une équipe de chercheurs franco-chinoise a développé des expériences originales, grandeur nature dans le désert du Tengger (Mongolie Intérieure, Chine). Après avoir aplani une zone de 16 hectares en décembre 2007, des dunes se sont formées et propagées dans leur environnement naturel à partir de ces conditions initiales et aux limites contrôlées. Dune géante avec des formes de relief superposées près d'un lac du désert de Badain Jaran (Mongolie intérieure, Chine). C.Narteau, IPGP (CNRS, Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité) Durant quatre années, les scientifiques ont procédé à des relevés topographiques et des mesures continues des vents. Ces expériences révèlent le développement d'un motif de dunes régulier, dont l'amplitude ne cesse de croître. Suivant les saisons, les dunes se déplacent dans différentes directions en fonction de l'orientation du vent dominant. Finalement, l'orientation des dunes se stabilise pour former un angle de 50° avec la résultante des flux de sable. Cette première validation de l'existence des dunes « obliques » suggère que l'alignement des dunes peut être utilisé pour déterminer les principales caractéristiques des écoulements atmosphériques sur Terre mais aussi sur d'autres planètes du système solaire. Ces travaux sont publiés dans Nature Geoscience, publié en ligne le 12 janvier 2014. Sur Terre, comme sur Mars, les mers de sable présentent un très large éventail de formes dunaires qui constituent les paysages les plus révélateurs de l'activité éolienne, synonyme de circulation atmosphérique. Dans la plupart des cas, la saisonnalité du forçage climatique dans les régions subtropicales implique que ces zones désertiques sont soumises à des régimes de vents bimodaux. Sous de telles conditions, il est communément admis que les dunes s'alignent suivant la direction pour laquelle les flux de sable perpendiculaires à la crête atteignent un maximum. En fonction de l'angle de divergence entre les deux vents, les dunes peuvent alors être considérées comme transverses ou longitudinales si elles sont respectivement perpendiculaires ou parallèles à la résultante des flux de sable. Dans tous les autres cas, les dunes sont considérées comme obliques. Dunes longitudinales de Mauritanie (7°34 ́58.99 Nord et 14°45 ́32.36 Ouest), (b) Dunes transverses en Chine (38°31 ́23.91 Nord et 105°05 ́40.97 Est). CNRS, Insu Si cette classification a été vérifiée dans des expériences de laboratoires sous-marines ou à l'aide de modèles numériques, elle restait encore à être validée dans le cadre éolien. En effet, il a toujours été très difficile d'avoir accès à la dynamique des dunes obliques à la fois sur le terrain à cause du manque de données et des échelles de temps qui les caractérisent comme en soufflerie à cause de la taille minimum des dunes (environ dix mètres). Le site expérimental de l'Académie des Sciences de Chine se trouve dans le désert du Tengger qui constitue la partie la plus méridionale du désert de Gobi. Limité au nord-ouest par les monts du Yabrai et au sud par le fleuve Jaune, cette région possède un climat continental aride avec moins de 180 mm de précipitations annuelles. La température moyenne se situe entre 24,3 °C en juillet et -6,9 °C en janvier. Dans un tel désert froid, les flux sédimentaires résultent de l'alternance entre un vent dominant du nord-ouest généré par les hautes pressions de l'anticyclone de Sibérie (hiver et surtout printemps) et un vent secondaire d'est généré par la mousson du sud-est asiatique (été). L'analyse statistique des mesures de vents locaux permet de mettre en évidence un cycle annuel qui se traduit par un angle de divergence d'environ 149° et un rapport d'intensité de 2 en faveur du vent du nord-ouest. Il s'agit donc d'un site idéal pour l'étude de la formation et de la dynamique des dunes obliques. Le site expérimental de l'Académie des Sciences de Chine dans le désert du Tengger (Mongolie Intérieure). On distingue très nettement les 16 hectares qui ont été aplanis en décembre 2007 et sur lesquels se développe l'instabilité dunaire. L'encart montre un bulldozer aplanissant les dunes sous la tour de mesure des vents d'une hauteur de 48 m. CNRS, Insu Suite à l'aplanissement de 16 hectares en décembre 2007, des relevés topographiques furent régulièrement réalisés entre mars 2008 et octobre 2011. Ces derniers montrent le développement d'une ondulation de surface de longueur d'onde constante (environ 23 m) et d'amplitude croissante. Ils permettent également de mesurer directement l'orientation des dunes et son évolution au cours du temps. En parallèle, l'acquisition des mesures de vent permet de prédire cette orientation à partir de l'estimation des flux sédimentaires. La comparaison entre ces deux orientations issues de mesures totalement indépendantes permet de valider les relations qui existent entre l'alignement des dunes et les conditions de l'écoulement qui les ont produites. Intégré sur toute la durée de l'expérience, ce travail permet aussi de comparer l'orientation des dunes à la résultante des flux de sables. L'angle de 50° entre ces deux directions constitue alors la première vérification expérimentale de la formation et du développement de dunes obliques en contexte éolien. Mener des expériences à l'échelle réelle est un concept original en géomorphologie qui semble particulièrement bien adapté à la validation et à la quantification des processus physiques participant à la dynamique des paysages. Étant donné les conditions extrêmes rencontrées dans les déserts arides et les échelles de temps associées à la formation des dunes, ces expériences in-situ doivent combiner logistique et mesures à long terme. Ces défis sont relevés dans le désert du Tengger et les nouveaux résultats montrent que les dunes obliques s'alignent dans une direction qui peut être prédite à partir des caractéristiques de l'écoulement. En raison de la saisonnalité des vents, les dunes obliques sont susceptibles d'être largement présentes sur Terre et d'autres planètes, comme Mars ou Titan, la plus grande lune de Saturne. Leur identification pourrait conduire à de nouvelles estimations du transport sédimentaire et apporter de nouvelles contraintes aux modèles de circulation générale communément utilisés pour décrire le climat de ces planètes. pangaeaexpedition 6sept.2010 F-S 26jan2014
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Un nouveau virus s’en prenant aux abeilles domestiques a été découvert, mais il n’est pas inconnu. En effet, le virus des taches en anneaux du tabac s’en prend habituellement aux végétaux. Oui, il est bien passé sur un nouvel hôte, probablement au prix de nombreuses mutations génétiques. Reste à savoir quel rôle cet agent pathogène joue dans le syndrôme d’effondrement des colonies d’abeilles. Depuis 1998 en Europe et 2006 aux États-Unis, un nombre anormalement élevé de populations d’abeilles (Apis mellifera) dépéri chaque année. De nos jours, les causes précises de ce phénomène restent méconnues, et font donc l’objet d’études. Certains scientifiques se penchent sur le cas des pesticides ou des acariens tels le varroa. D’autres, en revanche, pensent plutôt que la cause du syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (CCD, pour Colony Collapse Disorder) est à rechercher dans le monde des virus. Plusieurs de ces agents pathogènes sont déjà connus pour leurs effets néfastes sur les populations d’abeilles. Par exemple, on peut citer le virus de la paralysie aiguë (ABPV, pour Acute Bee Paralysis Virus), qui s’active et paralyse les abeilles infectées lorsqu’elles sont parasitées par le varroa. Pour sa part, le virus du couvain sacciforme (SBV, pour Sacbrood Virus) provoque une forte mortalité des larves en forme de sac, ce qui dès lors affaiblit la ruche. Ces différents « parasites parfaits » sont connus depuis plusieurs décennies. Ainsi, ils font régulièrement l’objet de dépistages. Le virus des taches en anneaux du tabac se transmet notamment par le pollen, comme 5 % des virus de végétaux. Nous savions déjà que les abeilles pouvaient le transporter. En revanche, personne ne se doutait jusqu’à présent que ces pollinisatrices pouvaient être infectées. Autan, Flickr, cc by nc nd 2.0 C’est justement durant l’une de ces opérations que Ji Jian Li (Chinese Academy of Agricultural Science) et ses collaborateurs ont fortuitement découvert un nouveau virus s’en prenant aux abeilles. Cet agent pathogène n’était pas inconnu pour autant, car il s’en prend fréquemment à certains végétaux (phytovirus). Il s’agit du virus des taches en anneaux du tabac (TRSV, pour Tobacco ring spot virus), qui provoque l’apparition de marbrures jaunes sur les feuilles de plantes tel le tabac, le concombre ou l’aubergine. Comment expliquer sa détection ? Le TRSV est un virus à ARN linéaire à simple brin appartenant à la famille des secoviridés. Il se caractérise par un important taux de mutation, ainsi que par l’absence d’un système de contrôle du matériel génétique répliqué. Ainsi, lorsqu’il se multiplie, cet agent infectieux donne naissance à de nouveaux virus qui lui sont apparentés, mais dont le patrimoine génétique varie légèrement (formation d’une quasi-espèce virale). Dans certains cas, les mutations procurent de nouveaux avantages, comme la capacité à s’en prendre à un nouvel hôte, même s’il s’agit dans le cas présent d’un animal. Le virus des taches en anneaux du tabac (TRSV) appartient à la famille des secoviridés, ce qui signifie que ses virions font 25 à 30 nm de diamètre. Il est également transmis de plante en plante par les vers nématodes. R.J. Reynolds Tobacco Company Slide Set, Forestry Images, cc by 3.0 Les abeilles examinées ont présenté des infections dans tout leur corps, ce qui prouve bien que le virus s’y développe. En revanche, il a aussi été décelé chez le varroa, mais uniquement dans le tractus intestinal. L’acarien n’est donc pas attaqué par le virus, qu’il a probablement attrapé en suçant l’hémolymphe d’un insecte. Autre conclusion : il peut servir de vecteur, et donc transmettre l’agent infectieux d’abeille en abeille, dans le cadre d’une dispersion horizontale. Par ailleurs, selon l’étude parue dans mBio, les œufs pondus par les reines infectées sont aussi contaminés, ce qui traduit une dispersion cette fois verticale, de la mère à l’enfant. Reste une question, le TRSV intervient-il dans le syndrome d’effondrement des colonies ? Pour le savoir, des ruches qualifiées de fortes ou de pauvres ont fait l’objet de plusieurs analyses. Le virus et d’autres de ses congénères ont été retrouvés en plus grand nombre dans les colonies affaiblies, qui commencent à dépérir à l’automne, pour totalement mourir avant le mois de février. De leur côté, les colonies fortes, avec moins de virus, ont passé l’hiver. Ainsi, le TRSV pourrait effectivement jouer un rôle dans cette problématique. Cependant, étant donné qu’il était présent au sein d’un cocktail viral, il est difficile de tirer une conclusion ferme. De nouvelles études sont donc requises, tout comme une meilleure surveillance des changements d’hôtes de certains virus. F-S 26jan2014
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Berlin se met aux jardins potagers
BreeMeg a posté un sujet dans Autres sujets (divers / insolites) sur la botanique
Berlin (AFP) - Sur le toit d’un centre commercial ou sur le terrain d’un ancien aéroport, les jardins potagers se développent à Berlin où l’on vient bécher, biner, faire pousser tomates et pommes de terre, tout en partageant une bière ou des chipolatas. theMammutFilm 29/2/2012 Quelques plants maigrichons de mâche luttent avec courage contre la pluie et les bourrasques de vent qui balaient les anciennes pistes d'atterrissage d'un aéroport fermé en octobre 2008. Cet aérodrome qui servait aux Américains pour ravitailler Berlin pendant le blocus en pleine guerre froide est transformé en vaste parc pour les Berlinois. Sur le toit d’un centre commercial ou sur le terrain d’un ancien aéroport, les jardins potagers se développent à Berlin où l’on vient bécher, biner, faire pousser tomates et pommes de terre, tout en partageant une bière ou des chipolatas. (c) Afp A la belle saison, concombres, céleris et basilic poussent à l'ombre des tournesols dans ce jardin collectif. Une ruche installée au milieu des petits lopins de terre produit même depuis peu le premier miel estampillé ancien aéroport de Tempelhof. En journée, brouettes et tuyaux d'arrosage s'affairent autour des plants d'herbes aromatiques. Au coucher de soleil, les mains marbrées de glaise empoignent les canettes de bière pour célébrer l'esprit collectif et l'amitié. "Allmende Kontor" et son voisin "Rübezahl Garten" sont deux des nombreux jardins potagers qui ont poussé comme des champignons dans la capitale allemande. Dans le quartier populaire de Wedding, une association projette d'installer des plantations de carottes et de fraises sur le toit d'un supermarché ! "Il s'agit de faire pousser des légumes mais aussi de participer à un projet collectif, de faire quelque chose ensemble, c'est un lieu où tout le monde participe", explique Burkhard Schaffitzel, l'un des initiateurs de "Rübezahl Garten". "Les gens viennent de tous horizons, des immigrés turcs aux étudiants, en passant par les retraités", renchérit Gerda Münnich, l'une des animatrices de "Allmende Kontor". Et le succès est au rendez-vous. Son jardin potager compte quelque 300 "locataires"... et une liste d'attente de 200 personnes. Les responsables du jardin versent à la Ville 5.000 euros par an pour utiliser leur bout de terrain et font appel aux dons pour se financer. Les fruits et légumes poussent dans des bacs et caissettes de bois puisque la mairie n'autorise pas les plantations en terre sur le terrain de l'ancien aéroport. Certains ont choisi l'originalité: des plantes qui poussent dans de vieilles chaussures, des sacs à dos ou même dans une vieille chaise de bureau. Autour du jardinage s'est développé un lieu de vie: Un réparateur de vélo "chez Ismael" propose ses services dans une vieille caravane cabossée installée sur le terrain, tandis qu'une "place du village", au centre du jardin, permet à la communauté de faire griller saucisses et chipolatas les soirs de pique-nique de groupe. "Le jardin potager n'est pas seulement un lieu voué à une activité d'autosubsistance mais aussi un lieu de socialisation" explique la sociologue allemande Christa Müller, qui a consacré un livre à l'"urban gardening". Ce phénomène est international. Après des débuts à New-York dans les quartiers pauvres, des jardins se sont créés à Paris, Montréal ou ailleurs. A Berlin, il a connu un essor tout particulier: la Réunification de la ville, divisée par un Mur pendant 28 ans, a fourni quantités d'espaces désaffectés et de terrains vagues. "Londres et Paris sont saturés. Ici, on a encore de la place pour planter des légumes", explique M. Schaffitzel. Pour beaucoup, créer un jardin collectif est aussi une démarche éminemment citoyenne. "Nous faisons de la politique dans un champ de salade", rigole Gerda Münnich qui, après avoir passé sa carrière devant des écrans d'ordinateurs, a décidé de se consacrer aux plants de citrouilles et de choux. Il s'agit de s'approprier un peu la ville. C'est participer à la décision collective. Ce petit lopin de terre que je cultive, c'est un petit morceau de la ville qui m'appartient", explique-t-elle. Et la sociologue Christa Müller d'assurer qu'il s'agit d'une forme de contre-poids à la société néo-libérale. Par la même occasion, ils montrent qu'ils veulent se nourrir et consommer différemment. Ces nouveaux urbains "se réjouissent de produire quelque chose par eux-mêmes plutôt que de remplir leur caddie au supermarché", conclut Burkhard Schaffitzel. Pépinière Brown 29May2013 S et A 24jan.2014 -
L’origine d’un cancer du chien
BreeMeg a posté un sujet dans Actualité / Informations sur les chiens
L’analyse du génome d’une tumeur cancéreuse du chien transmissible par voie sexuelle a permis d'établir les caractéristiques du premier animal atteint. Il a vécu il y a 11.000 ans environ. Le sarcome de Sticker ou tumeur vénérienne transmissible canine (TVTC) siège sur les organes génitaux externes des chiens et animaux apparentés, chez le mâle ou la femelle. Il se transmet par voie sexuelle, par transfert de cellules cancéreuses, le plus souvent lors de l’accouplement. Ce chien de quatre ans est atteint par la sarcome de Sticker. Anna Czupryna Différentes études menées précédemment ont abouti à la conclusion que le TVTC est issu d’une source ancestrale unique qui a envahi toute la terre. Pour identifier cette source ancestrale, c’est-à-dire pour remonter le temps jusqu’au premier chien atteint par cette forme de cancer, une équipe internationale a analysé les tumeurs de deux chiens modernes, un dingo australien et un cocker anglais du Brésil. Le génome de ces tumeurs recèle encore les variants génétiques de ce premier chien qui a donné naissance à ce cancer. L'analyse de ces variants a révélé qu’il s’agissait d’un Malamute d'Alaska ou d’un Husky. Il avait probablement un poil court de couleur gris/brun ou noir. Sa séquence génétique n'a pas permis de déterminer si c'était un mâle ou une femelle mais a toutefois indiqué qu'il s'agissait d'un individu relativement consanguin. En étudiant un type de mutation spécifique connue pour s’accumuler au cours du temps et servant d’horloge moléculaire aux généticiens, les chercheurs ont estimé que ce chien vivait il y a 11 000 ans environ. "Cela montre que les cancers peuvent survivre plus de 10 000 ans malgré l’accumulation de millions de mutation" explique le Dr Elizabeth Murchison, principale auteur de l’étude qui est publiée dans la revue Science. Le TVTC est le cancer le plus ancien connu et il représente la propagation de lignage cellulaire de mammifères la plus longue au monde. "Nous ne savons pas pourquoi ce chien en particulier a donné lieu à un cancer transmissible", explique le Dr Murchison, "Mais il est fascinant de pouvoir regarder en arrière dans le temps et reconstruire l'identité de ce chien antique dont le génome est encore vivant aujourd'hui dans les cellules du cancer qu'il a engendré". Si les cellules cancéreuses se propagent souvent aux différentes parties d’un organisme pour former des métastases, il est très rare qu'elles quittent le corps de leur hôte d'origine pour se propager à d'autres personnes. Mis à part le TVTC, le seul autre cancer transmissible connu affecte le diable de Tasmanie. La maladie tumorale de la face du diable de Tasmanie (DFTD) a décimé environ 60% des effectifs de ce marsupial endémique et selon les experts, sans intervention adéquate, il pourrait disparaître d'ici cinquante ans. Sciences et Avenir 24/1/2014 -
Dans la station de l'Alpe d'Huez, les skieurs trouveront les curieux véhicules électriques Twizy pour se déplacer dans l'agglomération. Le service I-Moov les rend disponibles en autopartage. Utilisables avec une simple carte, ils pourront être laissés n'importe où et seront rechargés la nuit. Des Twizy Renault, un peu modifiés, circuleront bientôt, en autopartage, à l'Alpe d'Huez proposera dès cet hiver le système d'autopartage I-Moov, avec les véhicules électriques Twizy. Tous droits réservés L'Alpe d'Huez (en Isère) mettra en place cet hiver un premier système de voitures électriques en autopartage, baptisé I-Moov, destiné aux déplacements ponctuels dans la station. Les véhicules utilisés sont les Twizy de Renault, transformés pour s'adapter aux conditions de montagne. Ils seront par exemple dotés de pneus neige et d'un casier pour le transport des skis ou des vélos en été. Différent du système des Autolib', le service n’impose pas de trouver une borne pour emprunter ou garer ces véhicules. Concrètement, une application Smartphone permet de les géolocaliser et l’utilisateur se sert d’une carte portant un crédit temps décrémenté au terme du parcours. La station annonce que les premières Twizy seront utilisables la semaine du 15 février 2014, pour le début des vacances scolaires. Dans un premier temps, les douze véhicules seront disponibles auprès de certains hébergeurs, qui proposeront ce service à leur clientèle. La saison prochaine, pour l'hiver 2014-2015, le système devrait être généralisé à toute la station. En plus de la carte rechargeable sur Internet ou sur smartphone, l'utilisation sera également accessible grâce au forfait de ski. La société Keymoov, l'opérateur de ce système d'autopartage, annonce que le service devrait s'étendre à cinq autres stations françaises l'hiver prochain. Face à l'affluence saisonnière, les préoccupations environnementales gagnent de plus en plus les stations françaises, première destination mondiale pour les sports d'hiver. Plusieurs d'entre elles ont mis en place des navettes électriques, jugées moins polluantes, dans leur circuit de transports en commun, à l'instar de l'Alpe d'Huez justement, mais aussi Les Saisies (Savoie) ou encore Les Rousses (Haut-Jura). La station jurassienne testait d'ailleurs cet été les voitures électriques Twizy pour son personnel, un premier essai avant d'étudier la possibilité de proposer elle aussi ce service à sa clientèle. F - S 18JANV.2014
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Un alligator en pleine chasse filmé par une caméra embarquée
BreeMeg a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Afin de suivre les habitudes de chasse des alligators, des chercheurs américains ont eu l’idée de les équiper de petites caméras. Les observations devraient permettre de mieux comprendre le comportement de ces prédateurs et les éventuels impacts sur leur environnement. Suivre un alligator sauvage dans son quotidien n’est pas une tâche facile. Heureusement, en faisant preuve d’ingéniosité, rien n’est impossible. Des biologistes de l’université de Floride ont eu l’idée de fixer sur le dos des animaux de petites caméras afin de découvrir comment ceux-ci organisent leur journée et à quelle fréquence ils chassent. LiveScienceVideos 15JAN2014 Jusqu’à présent, seules des suppositions avaient été avancées, s’appuyant sur des études de contenus d’estomac, des observations de terrains ou encore des calculs de besoins métaboliques. Afin d’obtenir des données précises, les chercheurs se sont tournés vers la National Geographic Society, l’organisation spécialiste des "Crittercams". Ces petites caméras sont conçues pour être fixées sur des organismes vivants et capturer leur vie quotidienne. À l’heure actuelle, plus de 60 espèces en bénéficie, y compris les manchots ou les calamars géants. Dans le cadre de leur étude, les biologistes ont équipé 15 alligators américains adultes provenant des aires protégées de Merritt Island et de Guana River, situées sur la côte Atlantique de la Floride. Pour y parvenir, les chercheurs ont maintenu immobiles les animaux durant une vingtaine de minutes, le temps de fixer l’appareil, puis les ont relâchés dans la nature. En étudiant les images récoltées par les caméras, l’équipe est parvenue à mettre en évidence la fréquence à laquelle les prédateurs traquent leurs victimes et dans quelles conditions. Les résultats, publiés dans la revue PLoS ONE, indiquent que les alligators chassent environ 50% de leur temps. Sur 59 attaques filmées, les chercheurs ont répertoriés 39 d’entre-elles ayant abouti à la mastication et à la déglutition de la proie. En moyenne, les assauts de l’animal se répètent à une fréquence d’environ 4 par heure. Toutefois, dans des moments de frénésie, ces tentatives peuvent monter jusqu’à 18 fois par heure. "Les alligators se nourrissent généralement à tout moment de la journée, mais de plus en plus le soir et au cours de la nuit. Cependant, les attaques qui réussissent le mieux ont lieu la matinée lorsqu’elles ont lieu sous la surface de l’eau" conclut dans un communiqué James Nifong, co-auteur de l’étude. Ces nouvelles observations devraient permettre de mieux comprendre le comportement des prédateurs et les éventuels impacts sur leur écosystème environnant. Gentside découvertes 17JAN2014 -
En étudiant des ibis en migration, des chercheurs britanniques sont parvenus à identifier les dynamiques de cette stratégie destinée à réduire les dépenses énergétiques. Mark Vance 16FEB2012 Lors de leur migration, les ibis voyagent en formation en v. Cette organisation permet à ces échassiers au long cou d'être capables de parcourir des distances incroyablement longues. Des études précédentes basées sur l’observation d’oies en vol ont démontré théoriquement comment cette stratégie permet aux oiseaux migrateurs d’optimiser leurs dépenses en énergie. Toutefois, ce n’est que très récemment qu’une équipe du Royal Veterinary College de l'Université de Londres est parvenue à identifier précisément les interactions entre les individus de la formation et à mettre en évidence le processus mis en jeu pour profiter du bon écoulement d'air. GREENPOWERSCIENCE 10mar2010 Pour y parvenir, les chercheurs ont profité d’un projet de la Waldrappteam, une organisation autrichienne en charge de réintroduire dans la nature des populations d’ibis chauves, une espèce particulièrement menacée. "Cette coopération avec l'association a été une chance incroyable, car elle nous a permis de suivre en vol des oiseaux qui faisaient une vraie migration, tout en les instrumentant avec des détecteurs GPS très précis qu'on ne risquait pas de perdre", indique dans un communiqué Steven Portugal, directeur des travaux de recherche. Au total, 14 jeunes ayant grandi en captivité au Zoo de Vienne, ont été équipés de capteurs capables de mesurer la position et la dynamique des battements d'ailes. Le groupe d’oiseaux a ensuite été accompagné par un ULM pour sa première migration jusqu’à la Toscane, en Italie. WİDNews 17jAN2014 Près de 180.000 battements d'ailes ont été enregistrés par la technologie. En étudiant ces informations, les chercheurs ont pu mettre en évidence les dynamiques de vol. Leurs résultats, publiés dans la revue Nature, indiquent que les ibis se positionnent et synchronisent leurs battements d’ailes les uns par rapport aux autres. Cette technique d’aérodynamisme leur permet de bénéficier des flux d'air les plus favorables. Les chercheurs ont observé que les battements sont réalisés comme une "ola" dans un stade. L’ibis en tête initie le mouvement répété successivement par ceux qui le suivent dans chaque branche du V. Il arrive parfois que les oiseaux changent de position au sein de la formation. Lors de ces modifications, deux oiseaux peuvent se suivre brièvement, l’un derrière l’autre. Dans ce cas leurs battements sont déphasés, à l'inverse, par rapport à celui qui les précède afin de minimiser les interactions négatives. DailyVidz247 16jAN2014 Les chercheurs prévoient dans leurs futures études de se concentrer sur des oiseaux migrateurs plus communs. Ils envisagent d’analyser comment les animaux décident de la direction à prendre, comment ils gardent le cap et le rythme et enfin, comment ils réagissent si une erreur est commise par le chef de file. Gentside découvertes 17jan2014