Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Poussinette1111

Membres
  • Compteur de contenus

    3 089
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Poussinette1111

  1. Poussinette1111

    Passage

    A croire que sur certains posts de ce forum, on ne peut plus que faire "waoooow!" et . Donner un conseil, c'est prendre en compte le fait que la personne possède en elle d'autres possibilités et qu'elle a les moyens de s'améliorer, sinon, on zape le post et on ne dit rien parce qu'on estime que c'est peine perdue. Ce n'est pas être "dure". Je pense avoir dit que c'était bien pour un début et une super expérience. Zzz et Ecume ont également tenté d'apporter une contribution constructive. JE NE VOIS PAS OU SONT LES CRITIQUES???? Cela devient de la paranoïa. Interpréter (ou même déformer par le biais d'une interprétation dénigrante, ça c'est de la critique et, qui plus est, utilisée à mauvais escient et avec mauvaise foi). Désolée de pousser mon coup de g... dans ton post Elisabeth, que cela ne vienne pas te pousser à te censurer. Continue à poster des vidéos de ton travail, elles sont très intéressantes et stimulantes.
  2. Poussinette1111

    Mains basses/hautes

    Je suis tout à fait d'accord que la légèreté n'est pas seulement celle de la main ; c'est aussi celle des jambes, des aides. Seulement, cette légèreté est loin d'être, empiriquement, un état permanent. Je pense que si on est écuyer extrêmement doué, on peut espérer avoir au maximum trois à quatre chevaux réellement aboutis avec lesquels on atteint ce rêve. Maintenant, par rapport à cela, pour paraphraser Oliveira, il y a ceux qui recherchent la légèreté au début et ceux qui ne l'admettent qu'à la fin du dressage. J'ajouterais aussi qu'il y a ceux qui se baladent rênes longues sous prétexte d'être légers. Si on compte travailler un cheval avec un idéal de légèreté et que l'on tente de l'obtenir également en cours de dressage, il faut beaucoup de finesse, de tact et d'expérience. Il s'agit de savoir agir au bon moment mais aussi de cesser au bon moment. La légèreté en cours de dressage ne s'obtient que quelques instants, quand on est en "descente d'aides" ( = quand on cesse toute action). Mais un cheval en cours de dressage ne sait maintenir cet état que quelques secondes puis, plus tard, quelques minutes et enfin, plusieurs minutes, plusieurs exercices mais là, il s'agit d'un cheval abouti (entre 8 à 12 ans de travail pour un écuyer). Je n'ai jamais eu l'occasion de voir les DVD ou vidéos de Karl, je ne sais donc rien en dire. Je n'ai même pas lu son dernier livre. Pour ce qui est de Henriquet, j'ai connu plusieurs chevaux travaillés par Catherine (Jocktail, Isgard, Orlando, Montégo, Poète, Puejo, Farahim, Carinho et maintenant Laissez Faire, Paradies, Olympe et Vandaval). Je n'ai donc connu aucun cheval qu'ils considèrent réellement "aboutis" (Orphée et, peut-être, Spartacus). Parmi ceux cité, 6 ont atteint le Grand Prix et tous sauf les deux derniers sont niveau Saint-Georges abordant les airs du Grand Prix et seulement Carinho à été considéré par eux comme "presque aboutis". Deux d'entre eux ont été retourné à l'éleveur parce que leurs limites ne permettaient pas d'espérer l'obtention de la légèreté idéale (et donc un risque de perdre des années de travail qui auraient pu être concentrées sur d'autres chevaux peut-être plus talentueux). Qu'est-ce à dire? Que sur des chevaux de qualités, à un moment, des freins physiques, morphologiques, des défauts dans l'histoire passée du cheval, ont court-circuités l'accès à la légèreté proprement dite, absolue. A part Carinho, qui avait un passif assez lourd (ce qui a probablement empêché de le classer dans ceux parfaitement "aboutis" car le cheval (talentueux et généreux naturellement) avait des tensions au niveau du passage et du piaffer qui avaient été forcés auparavant pendant environ une dizaine d'années, ce qui avait eu pour résultat un cheval au trot passager permanent), les autres étaient encore en cours de recherche, d'apprentissage à cette légèreté. Je pense qu'il en est de même pour tous les grands cavaliers/écuyers. Faire tout le répertoire du Gp n'est pas signe de réussite d'un dressage car pour que ce le soit, il faut ce petit "truc" en plus, cette entente magique avec le cheval que l'on nomme "légèreté" même si ce terme reste pour beaucoup ambigu ou incompris. Mains hautes ou basses, c'est encore une autre histoire. Pour moi, il y a deux légèreté : 1) l'absolue, difficile à atteindre, le Graal, le cheval libre sous le cavalier, le centaure et 2) la légèreté utilisée dans le dressage du cheval et qui s'appuie sur le principe primordial (bauchériste)- du "main sans jambes, jambes sans main". Les action de main ou de jambes sont inévitables dans l'apprentissage d'un cheval (et celui-ci ne s'arrête pas une fois le niveau Grand-Prix atteint, il se peaufine, se travaille encore et encore, le diable est dans les détails), le tout est de les utiliser avec à propos et mesure et sans contradiction. Vouloir dresser un cheval aux airs et à l'équilibre de haute école sans utiliser l'action des main ou celle des rênes est totalement inepte. Tout autant que celle visant à compresser un cheval et à décider un beau jour "tiens, aujourd'hui, je lui apprendrais bien la légèreté". Elle se travaille et se recherche dès le début, dès le premier tour fait à califourchon sur un poulain, tout comme le rassembler. Pour ce qui est de la muserolle, je l'ignore. Note : il y a aussi toute l'importance de l'assiette qu'il ne faut pas oublier et dont je n'ai pas parlé ici.
  3. Quelle horreur! Je viens de voir ton post. Désolée de venir avec mes gros sabots mais sais-tu quoi est due cette paralysie? Avait-il des suées irrégulières? As-tu demandé une autopsie? Cette épreuve est atroce à vivre, réconforte-toi en sachant qu'il a vécu un beau bout de vie avec toi à saillir 150 juments. Il était superbe en tout cas. Je t'envoie plein de courage.
  4. Ne peux-tu pas te faire vacciner? Cela semble ridicule mais l'an passé, j'ai fait une infection rénale à cause d'une cystite tenace. Mon généraliste m'a demandé si j'en faisais souvent auquel cas, il existait un vaccin pour cela. Peut-être calmer un peu l'équitation histoire de pouvoir la continuer par la suite. Tu peux monter léger (trot assis et galop interdit), longer, papouiller ton cheval et être sûre de pouvoir continuer à monter plus tard plutôt que de forcer et de plus pouvoir le faire après. Courage en tout cas et bon rétablissement!
  5. Poussinette1111

    Mains basses/hautes

    Comme d'habitude, les échanges faits sur AI sont assez navrants... Je pense qu'au départ Michel Herniquet visait les cavaliers "de club" qui lèvent les mains toutes les deux secondes, le cheval creux, et les cavaliers de compétition qui ont les mains à hauteur du nombril pour porter leurs chevaux qui surchargent leurs épaules. Karl prône les mains hautes pour faire une adaptation bauchériste de "l'emploi des forces instinctives du cheval qui doivent être remplacées par les forces transmises du cavalier". En d'autres mots, il adapte Baucher en partant du principe que le cheval à tendance à faire l'inverse de ce qu'il lui est demandé : si on monte les mains, le cheval va plonger vers le bas. Je n'ai jamais travaillé avec P. Karl donc je ne sais pas dire de quoi il en retourne concrètement ni ce que l'on sent sur ses chevaux mais j'ai pu utiliser les bienfaits de la main basse chez Michel Henriquet aussi bien sur des chevaux fraîchement débourrés (où vous êtes en suspension pour assurer une main plus que basse, à hauteur du genou) que sur des chevaux de Grand Prix (où la main est plus haute quand même que sur les photos d'AI avec Spartacus où là, en plus, il y a descente de main, cela se voit sur les photos que j'avais postées) et je dois avouer que cela fait fondre de nombreuses résistances (si pas toutes)! Bien évidemment, il faut ajouter des doigts légers et intelligents qui savent rendre ou se fermer au bon moment. Des mains basses (ou même hautes) accrochées ou qui tirent ne changeront rien, elles empireront même la situation. Je n'ai jamais eu des chevaux aussi légers que chez eux dans tous les exercices, on ne sens même pas le poids de la rêne, il n'y a rien, vraiment rien au bout, des mains vides! Je rêverais d'y arriver sur le mien, qui, pourtant, est loin d'être lourd. Peut-être la méthode de Karl est-elle aussi performante, je l'ignore. Pour cela, il faudrait aller jusque chez lui, prendre des cours avec lui et monter des chevaux dressés par lui. Pour savoir si un point de théorie est concluant, il faut le mettre en pratique et convenablement. Comme disait Napoléon, "la faute est dans les moyens bien plus que dans les principes."
  6. Poussinette1111

    Passage

    Peu de stabilité de la tête : il s'encapuchonne, remonte la nuque, s'encapuchonne, remonte la nuque. Il fait cela pour échapper à ta main, quand il remonte ou s'encapuchonne, il se creuse (et est alors encore plus inconfortable). Tu devrais relaxer plus tes mains et oser rendre dès que tu le sens bien même et surtout si tu as peur de perdre ce que tu viens d'obtenir la foulée avant. Recule moins tes coudes et pose plus tes mains. Creuse plus ton dos et dégage bien ta poitrine, cela t'aidera à ne pas rebondir. Sinon, il pourrait gagner un peu plus en temps de suspension. Pour l'élévation, c'est pas mal. Enfin, je dis ça mais c'est très bien pour une deuxième-troisième fois + profites-en un bon cheval professeur est une excellente expérience, beaucoup de grands professionnels ont commencé avec un cheval mis.
  7. Poussinette1111

    Mains basses/hautes

    Je viens de lire la seconde réponse de Karl, cela fait un peu "dispute à la récré".
  8. Poussinette1111

    Mains basses/hautes

    Tu ne le trouveras pas sur le net, c'était dans un des numéro de cheval mag. Henriquet avait répondu à Karl sur son site. Mais cela n'y est plus depuis. Dommage, sa réponse était très intéressante.
  9. Bon, je viens de revisionner sa prestation aux Championnats du monde 2006. Tant qu'elle ne doit pas faire un exercice qui demande une mobilisations (changements de pied) ou un engagement des postérieurs ou mise de poids sur les hanches (pirouette, passage, piaffer), elle ne fouaille pas. Trot rassemblé, galop rassemblé, allongements ok (excepté le truc bizarre vers 02:12). Donc pas sûre que cela ne soit qu'une réponse à la jambe mais une incapacité à engager les postérieurs pour les utiliser. Pour ce qui est de son piaffer : rein creux, c'est manifeste, surtout sur les gros plans et sa tête et son encolure semblent faire tout l'effort de l'exercice. Les postérieurs se lèvent péniblement et l'avant décolle grâce au "coup" de l'encolure, ce qui ne se remarque pas chez les autres qui n'utilisent pas toute leur encolure pour se soulever.
  10. Tu confirmes ce que j'ai déjà constaté. Dans ces cas-là, elles ne supportent en aucun cas la jambe. Même pas l'idée de la jambe.
  11. Poussinette1111

    Myopathie Atypique

    Pour ce qui est des critères, j'ai une amie qui a eu trois cas de MA l'année passée. Ils contredisaient toutes les corrélations faites par l'université : bons soins, tous âges, nourris, vitaminés et rentrés la nuit. Un seul s'en est miraculeusement sorti. En ce qui me concerne depuis le Grass Sickness de mon cheval, dès qu'il fait moins de 15°, interdits de prairie! Vous allez hurler en disant que c'est dégueulasse pour eux mais les atroces derniers jours de mon cheval (opération, tube dans le nez, vidage d'estomac toutes les deux heures, baxter, sueur, cheval qui "pleure", odeur repoussante de corps qui moisit qui empeste déjà depuis l'entrée des écuries de Gand, le regard désespéré et triste de mon cheval) me suffisent amplement et mes deux autres auront droit à une autre mort que celle-là! Que cela reste une maladie méconnue ou non, qu'elle ne frappe que certains chevaux ou non, je ne changerai pas d'avis mais bon, dans mon cas, il s'agit de pré "à risque". Sinon, si la température convient, paddock après le travail une bonne heure. Si je n'avais pas vécu cela, je ferais sans doute comme vous, tant pis, on verra bien mais maintenant, pour moi c'est inenvisageable! Je préfère culpabiliser de les laisser au box que de culpabiliser de les avoir mis "alors que je ne le sentais pas" et que c'était un mauvais moment. Il me manque toujours autant.
  12. Ceci dit, oreilles vers l'arrière = attentif au cavalier (cherche à comprendre), beaucoup d'éthologues ou d'hommes de chevaux le savent, mais orientées vers l'avant peut avoir trois explications dont deux très opposées : 1) regarde autre chose, "fuit" les ordres; 2) paradoxalement, fait "un" avec son cavalier, attitude fière du cheval. On observe cela dans des moments de confiance quand le cheval réussi facilement les exercices et que le cavaliers devient pour ainsi dire "invisible", plus besoin "d'aides" à proprement parlé, tout se fait par la pensée et la subtilité de l'assiette, mais alors, il n'y a pas fouaillement... 3) leur mobilité dépend aussi bien évidemment du caractère (comme certains d'entre nous sont plus souriants ou plus anxieux que d'autres).
  13. L'équilibre avec la queue, certes, mais avec des fouaillements de queue bof! C'est un cheval, pas un écureuil volant ni un chat! C'est "en rythme" parce que le pincé d'éperon se fait lui aussi "en rythme". La roue d'hélicoptère derrière n'est pas vraiment un signe de décontraction (queue stable, légèrement décollée de la croupe, qui termine, si on veut, la tension du dos, de la colonne vertébrale et qui ne se meut que dans le sens de la colonne vertébrale (gauche ou droite pour une épaule en dedans, un appuyer)) ni d'équilibre, au contraire, elle perturbe, par son fouaillement peut discret (une vraie rotation!) toute la tension de la colonne vertébrale! Pour ce qui est des ovaires, c'est l'excuse qui lui est la plus allouée. Personnellement, je n'y crois pas trop mais bon, qui sait, je ne suis pas véto! Les seules juments chatouilleuses à cause de troubles ovariens que je connaissaient ne se comportaient pas comme cela, cela ressemblait plus à du "je grimpe au plafond", l'une d'elle, chez un écuyer connu était même "à donner", il la considérait tellement inapte au travail vers le haut niveau qu'il ne demandait pas d'argent pour elle! Je crois qu'elle est en prairie maintenant. Peut-être Matine est-elle l'exception des juments aux troubles ovariens? Pour moi le problème se situe ailleurs... la photo montrant (et les vidéos confirmant) le creusement du rein.
  14. Je rejoins Ultimate sur le premier point. Un cavalier doit chercher à retrouver l'aisance et les attitudes qu'aurait le cheval en liberté TOUT EN TENANT COMPTE du fait qu'il est assis dessus et que du coup, plein d'autres paramètres sont à prendre en compte et, notamment, le fait que l'équilibre à trouver doit être le plus optimum possible (celui qui fatigue le moins le cheval, le plus confortable pour lui, celui qui l'use le moins aussi). Et cela, le cavalier doit aider le cheval à l'établir (via des exercices, des assouplissements, une musculation apte à supporter ce nouveau poids qu'est le cavalier et, surtout, en acquérant une position irréprochable excluant toute raideur ou faute d'aides susceptibles de gêner le cheval, de le déséquilibrer). Du coup, il faut, paradoxalement réapprendre, au cheval à "être libre" sous son cavalier. De plus, ici Matine ne passage pas le nez en l'air mais avec la tête ramenée et un cavalier sur le dos => se référer au cheval au passage dans sa prairie, c'est bien mais il faut comparer ce qui est comparable et en tenant compte du fait qu'un seul élément (le cavalier) peut perturber et changer toute la donne. Pour ce qui est de la défense "apprise", du "tic" que je qualifierai "d'appris", de nouveau, je pense qu'il y a amalgame et confusion. Le tic du cheval au box est différent d'un tic dû à une souffrance reçue lors du travail ( ! souffrance qui peut être due à une sensibilité aux ovaires (souffrance endogène, due au cheval lui-même) ou une souffrance engendrée par son dressage ou son cavalier). Un cheval peut tiquer toute sa vie au box parce que... tout simplement, on n'a jamais trouvé la cause mais qu'on croit l'avoir trouvée. Cette cause pouvant aussi parfois n'appartenir qu'au cheval lui-même. C'est plutôt comparable à l'enfant qui se ronge les ongles (suite à un stress ou parce que c'est comme cela, cela lui appartient et lui appartiendra toujours, il ne sait même pas pourquoi lui-même) qu'à l'adulte qui n'arrive plus à arrêter de fumer ( = tic appris). Dans le cas ici du fouaillement de queue façon "hélicoptère" de Matine, cela pose question. En concours, le règlement (s'il n'a pas changé) sanctionnait assez durement ce comportement: -> quid quand cette jument a débuté les concours, cela a-t-il été signalé et sanctionné par leurs juges nationaux, ce qui pouvait permettre au cavalier et à l'entraîneur de tenter de résoudre cette défense? -> quid ici de ses points en internationaux? Tient-on juste compte de cette défense pour la note finale de "décontraction et soumission du cheval" ou pour tous les exercices exécutés avec fouaillement? Et ce, que ce fouaillement soit un "tic appris" ou une sensibilité chatouilleuse des ovaires car un règlement, c'est un règlement, si on concoure, on accepte de se plier aux règles et ce sans exception. Venons-en maintenant au "tic appris" (donc en excluant que ces fouaillement viennent d'ovaires chatouilleux). Les chevaux de haut niveau sont ultra sélectionnés, passés, testés et éprouvés par tous les tests possibles et imaginables. Ils valent une fortune et on investit pas en eux à la légère. Il y a donc de forte chance qu'elle aie été acquise : - poulain, - débourrée mais sans vice (connu), - débourrée mais ayant ce vice que l'on pensait savoir faire passer avec le temps (ce qui m'étonnerait car vu les sommes en jeu, dans ce cas, on mise sur un autre cheval). Ensuite, si ce vice a été "appris" lors du travail, il a dû être engendré par le travail, par une souffrance qu'il occasionnait. Cette souffrance ou cette origine de la défense, du fouaillement, a due être maintenue bien longtemps pour que cela en arrive à être un "tic appris". Or en concours, on présente le fruit d'un travail, d'années de travail, et donc on présente aussi, paradoxalement, les erreurs de travail. C'est pour cela que le fouaillement est (normalement) pénalisé en concours. Donc, dans le cas de Matine, s'il s'agit d'un "tic appris", il a fallut une origine à ce tic (travail ou ces satanés ovaires) et, ensuite, une CONSOLIDATION de ce tic pour qu'il soit "appris", répétitif maladivement même en absence de la cause, même sans plus avoir de lien avec la cause. Alors, peut-être cette jument a-t-elle eu des problèmes ovariens qui l'ont gênée un moment (ou les a encore?) mais peut-être aussi y a-t-il une erreur dans le dressage, peut-être a-t-on tenté à un moment de la comprimer, de forcer ses dispositions naturelles au-delà de ses possibilités du moment (ou peut-être le fait-on encore?) et, ce d'autant plus qu'elle est jeune (et en arrêt maladie pour le moment ). Donc l'idée n'était pas mauvaise mais laisse à désirer sur le parcours et le travail octroyé à cette jument, si l'on exclu ces fichus ovaires qui ont bon dos (mais qui restent plausibles). Pour ce qui est du manque d'élévation des postérieurs au regard des antérieurs, les vidéos en attestent aussi bien que cette photo (avec en plus une irrégularité légèrement marquée sur certaines foulées entre les deux postérieurs). Mon avis personnel (et cela n'engage que moi) sur cette jument est quelle est allégée de l'avant, certes, mais aussi de l'arrière et que du coup, l'essentiel de l'effort et du poids sont concentrés sur son dos => impossibilité de lever suffisamment les postérieurs et cette impression du cheval creux, coupé en deux comme un cheval à bascule. Avec, en prime, cerise sur le gâteau, des fouaillements de queue.
  15. Poussinette1111

    Coliques et alimentation

    Tu donnes quoi comme médicaments homéopathiques?
  16. Je me tête pour les cloches, j'y réfléchis.
  17. Taille L pour tes cloches, ça fait pour quel type de cheval? + le produit Twydil, c'est pour quoi exactement?
  18. Je ne suis absolument pas d'accord avec le fait de "généraliser"... Figgy est un "gros bac allemand" et il a une grande facilité à passager et piaffer, avec les hanches abaissées (CE QUI N'EST PAS LE CAS DE MATINE), le dos rond (CE QUI N'EST PAS LE CAS DE MATINE), les postérieurs en dessous de lui (CE QUI N'EST PAS LE CAS DE MATINE), sans fouailler de la queue ni ouvrir la bouche à chaque battue (CE QUI N'EST PAS LE CAS DE MATINE)... A l'inverse, il y a de nombreux PRE/PSL qui ne piaffent, ni ne passagent correctement... Le cas de MATINE est assez interpellant...Il est exact qu'elle a un gros potentiel mais j'estime qu'actuellement, elle ne mérite pas les notes qui lui sont attribuées...Je suis désolée mais jusqu'à preuve du contraire, on parle du GP et non d'un concours de "potentiel"... Elle fouaille de la queue, ouvre la bouche et est creuse, les postérieurs en arrière parce qu'elle ne cède pas dans la nuque... En tant que spectateur, c'est clair, c'est magique : elle fait le show et danse...mais en tant que dresseur, hum hum...il y a des choses à corriger... De même, son âge ne doit pas intervenir...si c'est trop tôt, et bien, que son propriétaire attende un peu... D'ailleurs...où est MATINE ? aux dernières nouvelles, elle est blessée et cela semble durer depuis un petit temps...Aurait-elle été forcée dans le travail ? Totalement d'accord. Et cela rejoind ce que tu dis après : si les juges ne sanctionnent pas, comment changer? Moi, la question que je me pose, c'est pourquoi ils ne sanctionnent pas? Je ne veux pas dire qu'ils aient leurs petits papiers mais bon, des points extravagants, cela se mérite.
  19. Poussinette1111

    Travaillé la tête basse

    Pourquoi ne pas travailler cela une fois avec ta prof? Je pense que c'est le plus judicieux. Sinon tu as aussi le livre de Pradier, "Equitation et mécanique équestre" qui est très intéressant. Pas vraiment pratique mais il explique de manière compréhensible les différentes attitudes et leurs effets (il est véto). Pour ce qui est de l'extension d'encolure, je fais comme je l'ai écrit plus haut : plier, rendre, pousser, laisser-faire, plier, rendre, pousser, laisser-faire sur des rênes très lâches qui se rallongent au fur et à mesure sur le cercle. Pour mettre "en place", je ne "place" pas à proprement parler. J'essaye plutôt d'équilibrer par des exercices comme l'épaule en dedans et la contre épaule (! à bien tenir la rêne extérieure!! j'insiste parce que c'est un de mes défauts) et si la nuque se crispe et que sa tête remonte, je descends les mains en jouant, quitte à me mettre en légère suspension, une fois que le cheval cède, je me rassieds. C'est pas très élégant mais c'est efficace.
  20. Poussinette1111

    Soucis selle de dressage!

    C'est quoi comme selle? Il faudrait voir avec un bourrelier, je sais que certaines selles se laissent plus vite aller que d'autres.
  21. On classerait les chevaux avec des handicaps, comme en course!
  22. Il y a celles-là aussi : http://www.rglamicell.com/airboots_fr.htm Et toutes celles faites en néoprène "respirant" => pro choice, lamicell par ex.
  23. Tout à fait d'accord sur le fait que les concours coûtent chers et que bien souvent un bon cavalier se trouve mis sur le banc de touche pour des raisons d'argent. Et, à moins de tomber sur la perle rare (et encore!), si le portefeuille ne suit pas, cela relève de l'impossible. Maintenant, on peut déjà proposer autre chose à des niveaux autres que le Grand-Prix avec des chevaux moyens. Savoir faire une L avec un cheval léger qui réalise correctement ses exercices dans un bon équilibre et qui n'est pas compressé c'est déjà apporter énormément. Ce que je regrette un peu c'est que certains cavaliers "artistiques" ont les moyens, ont de bons chevaux, ont l'argent... et se contentent de critiquer le monde de la compétition plutôt que de l'aider à changer. C'est là que je trouve cela dommage car la plupart des cavaliers se rendent sur les terrains de concours et non sur les terrains de représentations, férias... où seuls les habitués ou les non connaisseurs se rendent. Ce qui fait que ceux qui auraient pu être intéressés ne savent parfois même pas qu'ils existent.
×
×
  • Créer...