Poussinette1111

Merci pour vos commentaires! Vous pouvez bien sûr imprimer le texte pour l'afficher (mais ! il y a quelques fautes d'orthographe). Pour ce qui est des électrolytes, honnêtement, je n'ai pas toutes les infos car... je n'en ai jamais utilisé. Je sais qu'il est courant d'en donner à des chevaux "performers" (surtout en course) pour assurer une bonne récupération. Si on en donne, il est IMPERATIF de bien faire boire le cheval sous peine de complications. Evidemment, c'est au vétérinaire de juger s'il est nécessaire d'en donner ou non au cheval, si cela peut lui convenir ou non (s'il a une faiblesse de récupération par exemple). Cela ne se fait certainement pas à la sauvage.

Lol, l'enrênnement pessoa s'utilise à la longe, tu dois confondre avec le bosal.

Suite au post de Maud dans "Endurance", j'ai fait un post récapitulatif dans "Soin/santé" sur le travail

Bonne idée...Poussinette ????? Et je le mets dans quelle rubrique? Soins/santé? Pourquoi pas ? Snurfy a posé une question qui s'y rattache aussi dans "dressage: comment échauffez-vous vos chevaux "?? Voilà : /soins-et-sante-f5/detente-echauffement-travail-retour-au-calme-t10515.htm#178998

Voici le post qui fait suite à celui de Maud dans la rubrique "Endurance" /endurance-f15/debat-sur-les-muscles-le-modele-ideal-du-psa-pour-moi-t10206.htm Pour commencer, il est utile de rappeler qu'un cheval doit, idéalement, être sorti tous les jours afin de pouvoir évacuer son influx nerveux mais aussi en vue de "dérouiller" son corps. Tout cheval ayant un ou plusieurs jours de boxe doit être mis en route et travaillé avec précaution afin de prévenir tout problème physique. Il est également préférable de toujours longer un cheval chaud avant de le lâcher afin d'éviter tout risque de blessures (atteintes, luxation de l'épaule, tendinite...). La détente La mise au travail se fait dans le calme et doit être adaptée au cheval et à son tempérament. Certains auront besoin d'être détendus à la longe, d'autres non. L'idéal étant deux tours de piste au pas (au moins) en main avant de recevoir le cavalier sur le dos. Cela permet de remettre la machine en route et de dérouiller le cheval avant d'y installer notre poids. Ensuite, il faut compter une dizaine de minutes au pas où peu à peu on inclut des changement de directions (cercles, demi-cercles, diagonales, serpentines, spirales) l'encolure déroulée sur des rênes lâches. Poursuivre avec un ou deux tours de trot avant de revenir au pas. Vous pouvez alors reprendre vos rênes et commencer le travail, le cheval est prêt pour l'échauffement. Pour la détente, il faut penser à l'adage qui dit : "Quand on veut faire travailler un cheval, marcher pendant le premier kilomètre, trotter pendant le second et faire ensuite ce que diable suggère." Remarque : Certains préconisent de partir directement après le pas au galop un à deux tours à chaque main. Je n'ai jamais eu les informations nécessaires pouvant dire si cela est utile ou non => si quelqu'un a une idée... Les risques liés à une mauvaise détente : - crispations (il en résulte des problèmes de mise en main, d'aisance sous la selle); - raideurs (dues à une nécessité de se dérouiller avant de pouvoir employer son corps de manière optimale); - risque accru de tendinite (effort demandé trop vite sur des ligaments encore froids); - coups de sang (appelé aussi "Mal du lundi" ou "myoglobinurie" - cette affection survient chez un cheval travaillé trop rapidement aux grandes allures et/ou sur des efforts, surtout si le cheval a été au repos le jour avant. Cela se caractérise, après 10 à 20 minutes de travail, par un arrêt soudain, sueurs et apparentes douleurs au niveau de l'arrière-train (=>ne pas forcer le cheval, le desseller, le couvrir et appeler d'urgence le vétérinaire + http://www.le-site-cheval.com/soins/cp_sang.php) L'échauffement C'est le début du travail proprement dit: étirements, assouplissements, travail des transitions, gymnastique sur les barres par cavalettis... bref, on prépare le cheval à pouvoir effectuer physiquement ce que nous allons lui demander dans la phase de travail. L'échauffement "prépare" et donne la condition et le souffle au cheval. Risques dus à un mauvais échauffement : - Impossibilité de fournir l'effort demandé lors de la phase de "travail"; - Problème musculaire, de ligament ou de condition physique car les muscles simplement dégourdis n'étaient pas encore "chauds" pour l'effort à fournir ce qui peut, en plus, ajouter une - détresse psychologique (le cheval n'était pas préparé à ce qu'on allait lui demander comme effort ou s'étant fait mal) Le travail -> Partie 1 Dans la phase de travail, on demande au cheval de tenir une attitude (rassembler usuel, mise en équilibre), une cadence, une impulsion dans une série d'exercices donnés. Ce travail se fait généralement sur un mode "d'endurance", c'est-à-dire que le travail va se faire en privilégiant le mode dit d' "aérobie" dans la mesure où l'on va permettre un métabolisme musculaire efficace, une endurance à l'effort accrue, une force plus grande et une meilleure résistance à la fatigue. Avantages : - renforcement des muscles squelettiques, - coordination neuromusculaire (cerveau vers les muscles) efficace (en d'autres mots, le cheval devient plus "réactif" et plus "efficace" au fil du temps et du travail, - augmentation de la motilité gastro-intestinale (meilleure élimination => crottins ou crottins+urine lors de l'arrivée au boxe), - renforcement du squelette, - développement du souffle, - augmentation du travail du coeur (le coeur étant lui aussi un muscle). Remarque : le travail en aérobie ne développe pas les muscles de manière spectaculaire, même si cela dure des heures. -> Partie 2 Dans cette phase de travail, on va demander un effort rigoureux durant un temps très court (changement de pied au galop, saut d'un obstacle très haut ou très large, rassembler poussé à son extrême, attitude de "show" (trot balancé plus qu'à la maison)...). Ce travail musculaire est dit de forme "anaérobie". On privilégie la force, la performance à l'endurance. L'effort demandé ne dure pas dans le temps. De quelques secondes à quelques minutes. Le cheval gagne alors de la masse musculaire. Avantages : - renforcement musculaire, - capacité accrue à réaliser un effort violent de courte durée. Remarques : - il est important de bien définir les objectifs que vous visez car alors soit vous privilégierez un travail "de fond" ou un travail "de performance". Le meilleur travail pour un cheval ordinaire est celui qui combine les deux (aérobie et anaérobie) car il permet un travail assez complet qui donne force, souplesse et condition physique. C'est le meilleur programme dans la mesure où il assure une bonne santé. Risques dus à la phase de travail : - l'essentiel des risques sont dus à un mauvais échauffement ou à une mauvaise préparation à l'effort demandé. - A côté de cela, on peut en venir à des insuffisances musculaires vis-à-vis des exigences demandées au cheval. Le tout est de ne pas aller trop vite et de demander lorsque le cheval est prêt physiquement (et mentalement) à répondre à notre demande et aussi de couper le travail de phases de repos rênes longues qui permettent au cheval de reprendre son souffle et de relâcher un moment les muscles sollicités. Le retour au calme Après la phase de travail, l'idéal est de revenir à une sorte de court échauffement à l'envers : retour au trot "de campagne", rênes plus lâches, attitude du cheval plus décontractées. Quelques transitions vers le pas si nécessaire. Reprise d'exercices simples de 1 piste (cercle, serpentines, spirales, diagonales) toujours sur des rênes lâches. Ensuite retour au pas et laisser le cheval faire. Ce retour au calme doit s'achever sur au moins 10 minutes de pas afin de permettre une reprise du souffle, une détente des muscles et une élimination sommaire des toxines. Avant de rentrer au boxe, le cheval ne doit plus "pomper" sa respiration (flancs détendus) et doit être déjà en train de sécher (mettre une couverture pour marcher ou le couvre-rein s'il fait frais). Risques dus à un mauvais retour au calme : - suée au boxe, - difficulté à retrouver son souffle (et risque de problèmes pulmonaires si cela se répète fréquemment), - myopathie dans les 24h (crampes dues à une insuffisante élimination des toxines), - coliques d'excitation et/ou de stress Après, au boxe Si le cheval a fort travaillé ou était excité, ne le laisser boire que par à coup et privilégier une eau tiède plutôt que froide, idem pour la ration si le cheval est encore excité. Pour les chevaux de sport, dans certains cas, donner des électrolytes peut être utile (élimination des toxines et de l'acide lactique) mais veillez à ce que le cheval boive bien (demander à ce propos l'avis de votre vétérinaire). Risques : - coliques si le cheval a bu trop froid trop vite dès son retour au boxe (idem pour la ration s'il s'empiffre directement après), - obstruction de l'oesophage s'il a mangé trop vite car encore en état d'excitation (recrache sa nourriture, tousse, la "vomit" par le nez => diète, appeler le vétérinaire). + Une séance de travail bien menée est celle qui ramène votre cheval serein et en forme au boxe et non exténué et crevé. + Tout travail doit toujours rester progressif, aussi pour les remises en forme ou en condition, on se cantonne à détente-échauffement-remise au calme, la phase de travail étant réservée pour un cheval déjà en condition. + Le mieux est de sortir le cheval tous les jours (ou dès que possible si on travaille) pour permettre une "aération" de ses muscles autant que de son mental. Surtout que cela facilite le transit et prévient donc des coliques de boxe. + Adapter votre séance de travail selon le moment de la journée. Si le cheval vient de manger, travaillez plus léger et remettez le travail contraignant et fatigant à une autre fois. Pour le cheval resté au boxe et à qui ont souhaite faire "cracher" son feu : LA DETENTE EST ESSENTIELLE, au mieux en longe afin de limiter les excès de joie où le cheval risque de se faire beaucoup de mal! Si vous souhaitez compléter ou approfondir...

Bonne idée...Poussinette ????? Et je le mets dans quelle rubrique? Soins/santé?

Le seul point que je trouve dommage, c'est que le cavalier de compétition moyen de disciplines comme le dressage ou l'obstacle risque de passer des siècles à côté de ces informations or savoir comment un cheval récupère, comment le ramener au calme, comment le faire boire/pas boire... est essentiel! Beaucoup de crises de myopathie seraient évitées chez certains, de risques respiratoires ou de coliques "du lundi" chez d'autres. Je pense que ces points, certes, simplifiés, devraient faire partie de la matière du premier degré et être ainsi connus de la plupart des cavaliers et des propriétaires car ils sont vraiment importants et essentiels.

Je sais que je suis très critique et que j'ai du coup eut une certaine responsabilité dans de nombreuses polémiques du forum mais... je sais aussi dire quand ça me plaît... Ce qui m'interpelle dans ces photos, c'est que j'y retrouve un peu de mon idéal équestre dedans. Bien sûr, ce ne sont que des photos, qui ne fixent qu'un instant, mais en équitation, selon moi, cela fonctionne comme en amour : si le "quelque chose" est là, on le voit, on le sait et, si on se pose la question, c'est qu'il y a de forte chance qu'on ne l'y trouve pas. Ce que j'aime dans ces photos, c'est qu'il y a cet autre chose : cette adhésion du poney, il porte toute sa volonté de bien faire sur son visage. Son attitude est sereine, attentive, il "offre" quelque chose. On peut faire des choses formidables, des exercices difficiles, du passage, du piaffer, des pirouettes sans jamais avoir cela : un simple trot où le cheval est présent et semble heureux d'être là, où il se donne à son cavalier et partage (ou semble, car je ne suis pas à sa place) avec lui. Et ce, d'autant plus qu'il s'agit d'un "simple" poney, qui n'est pas parfait, qui a ses défauts et qui n'est pas "formaté" sur mesure. Tout se trouve dans la communication, la relation cavalier-cheval et les longues heures de travail. :cheers: Pour moi, le but du dressage, c'est ça : un partage, faire le pari de donner à son cheval tout le plaisir qu'il nous donne. Un cheval qui n'est ni trop tenu ni abandonné. Un équilibre entre les deux. Profite bien de ces moments, ils sont savoureux et, je pense, nous rendent meilleurs car ils offrent quelque chose de formidable, l'ouverture et l'adhésion de l'autre, d'un être si différent. Si certains médaillés pouvaient nous montrer cela, je pense que tout le monde du dressage y gagnerait. Bravo et merci.

Pas vraiment une marque connue pour bouger avec le temps, don peut-être la perte de poids de ton cheval.

Même cette photo-ci a déjà quelque chose de très beau, de très léger et de très complice! Elle a l'air sereine et à l'écoute, je rêverais d'avoir ça avec mon cheval, bravo! J'ai hâte que tu en sois là avec Cavello, bientôt j'espère! et alors deeeessss phooootooos!!! (Bon, Poussinette s'emballe, pas faire attention) :geek:

Lol, je sors Tu sais ?? Si oui : et Si pas : :bball: voir voir le post où on en parle !! Oui, je sais car j'ai eu des cours de cytologie/histologie mais j'irai voir le post pour lire l'application aux chevaux Ca fera "cours pratique".

Lol, je sors

Superbe, bel équilibre! Elle vient bien en-dessous, totalement à l'écoute, rênes semi-tendues et ta position n'est pas en avant. Vraiment très belle! Un rêve! Dommage juste que la photo ne soit pas tout à fait de profil, mais bon on ne peut pas tout avoir Mieux vaut cette belle attitude et la photo un peu de biais. C'est la même selle que celle que tu utilises pour Cavello?

Ce sera sans doute le plus facile mais tu peux toujours essayer la voie "occasion". Ceci dit, si c'est une selle d'occase, l'acheter sans l'avoir vue et testée en la faisant venir de l'étranger, j'éviterais. Regarde plutôt via des annonces dans les autres manèges de ton coin. + Eviter le sellier si c'est un arnaqueur me paraît sage.

Idem, cela aurait donné un diagnostic plus sûr. Une hospitalisation de 10 jours pour coliques chez eux (échographie, boxe, opération) revient à 2 000 Euros. 4 000, cela doit être pour autre chose. C'est triste, pauvre petit loup. Courage à toi et à sa proprio.

Jamais réussi à trouver ce truc, c'est quoi l'adresse exacte?

Pff... Tu as fait une action (plainte..) contre cette femme?, histoire qu'elle comprenne vraiment sa responsabilité et ce qu'elle a brisé. Courage en tout cas, je sais à quel point c'est dur de perdre un compagnon

Tout à fait d'accord. Dommage qu'au moment de l'émission, je perdais mon temps à poster un message inutile mais, visiblement, nécessaire. J'espère qu'elle sera rediffusée.

Et bien, cela en fait des réponses! Tout d'abord, je voudrais préciser que je n'ai pas "généralisé", je suis donc étonnée de voir que certains aient pu se sentir visés. Tout le monde n'est pas comme cela dans le monde des concours de haut niveau, et fort heureusement!, mais nier que cela existe relève de la mauvaise foi... Je vais donc préciser certains points. En effet, je me suis trompée, le prix oscille entre 3 000 et 5 000 Euros... Cela n'a peut-être pas cours pour les cavaliers belges mais pour d'autres oui (lire : http://www.eurodressage.com/ ). Ce phénomène est plus courant en jumping mais existe aussi en dressage. Notez que je parle au passé... Dans les années 1990, c'était assez d'actualité si on ne remplissait pas les % nécessaires pour être sélectionné. Ensuite, je donne l'exemple d'1 cavalière. C'est un exemple, pas une généralité. D'ailleurs, je précise : Donc visiblement, je ne mets pas tout le monde dans le même sac. Merci de ne pas faire d'amalgame et de m'étiqueter gratuitement. Il faut lire jusqu'au bout. Ce que l'on dit à propos d'une personne n'est pas pour autant généralisable. Il faut rester dans le contexte. Pour ce qui est de ce que j'avance. Je ne donnerai aucun nom mais l'année et le lieu : [quote="Poussinette] la triche et détournement de réglement ils sont partout (du coach qui monte le poney dans le paddock (si si, la gamine dessus juste pour la reprise)[/quote] En effet, personne ne peut monter un cheval/poney participant sur le lieu de concours (je l'ai précisé il me semble). Pas très appliqué à Duffel, le 3 août 1996 : un étalon bai monté par la coach au paddock (et entièrement travaillé par elle) jusqu'à 10 minutes avant l'entrée en piste pour la Par Equipe. ça c'est surtout en Jumping. Je tiens cela d'une personne de la commission d'obstacle qui a d'ailleurs demandé à l'époque que les falsifications cessent. 1997, plusieurs concours nationaux effectués avec une monture n'ayant pas l'âge réglementaire (moins de 6 ans) sur des reprises FEI (et pas celles des Jeunes Chevaux). CDA Beek, 1996. Pour la jeune fille "poussée" par ses parents, inexistante depuis 2005. Pour la "permission" de monter dans le carré de dressage, Schoten mai 1997. Enfin, pour montrer encore une fois que je ne mettais pas tout le monde dans le même sac : Il me semblait que c'était clair et que cela ne concernait pas TOUT le monde. Je ne néglige pas la part importante de travail qu'il y a tant de la part du cheval que du cavalier que de l'entraîneur. Je ne néglige pas que certains arrivent à de très bons résultats par le travail et la sueur de leur front. Je ne dis pas qu'avoir un cheval mis est forcément une facilité, au contraire, je trouve indispensable de commencer par un cheval mis. La question se pose quand certains deviennent d'habiles cavaliers de chevaux mis mais pas des dresseurs. Je ne néglige pas le plaisir qu'offre la compétition, le sentiment d'achèvement de son travail et la sensation que le cheval aussi peut s'y plaire mais je pose question quand certains abusent des chevaux/poneys en les employant parfois au-delà de leur limite via des leasing ou des ventes et reventes continuelles et où une monture brillante à 14 ans devient une épave à 18. Je ne néglige pas que tous les hauts cavaliers ne sont pas tous aisés, mais force est de reconnaître que la plupart le sont, qu'ils savent payer 1) un nombre régulier de cours, 2) un ou plusieurs bons chevaux, 3) les inscriptions au concours, 4) ont un moyen de transport (ou s'en payent un). Sans un minimum, le cavalier qui gagne à peine plus que le chômage doit financer une belle partie de son mois rien qu'en frais de concours avant de pouvoir espérer (grâce à ses résultats, s'il a des relations, évidemment c'est autre chose) attirer le regard d'un (rare, faut-il le préciser?) sponsor. Je ne néglige pas non plus que le cavalier qui en a les moyens a totalement raison de mettre toutes les chances de son côté, a totalement raison de s'acheter un ou plusieurs chevaux, a totalement raison de se faire suivre par un bon coach, il serait bien bête de ne pas en profiter tout comme il serait bien bête de ne pas saisir sa chance si elle se présente et que l'on se trouve au bon moment au bon endroit. Le problème se situe dans les abus qui sont malheureusement parfois faits. Merci de ne plus faire d'amalgame et de ne plus me faire dire des choses que je n'ai pas dites. Je suis désolée si des personnes se sont senties visées ou blessées car cela veut dire que visiblement je me suis mal exprimée ou que j'ai été mal lue. Ceci n'appelle pas de réponse, c'est juste une ré-explication de mes propos qui ont, à ce que je constate fait polémique sur base d'un quiproquo. Désolée pour la pollution que mon post a généré sur ce topic. Il serait donc plus respectueux d'en rester là et de s'en tenir au sujet du post.

C'est ce que j'allais dire. J'ai passé 9 ans en club à monter dans cette mentalité, plus encore 1 an avec un autre prof, et après j'ai découvert que placer venait de l'engagement et pas des mains! Je suppose que ça vient aussi du fait que tous les anciens cavaleirs de Kioudy montaient dans cette optique - ça, j'en suis sûre - et que ma pauvre jument, à 14 ans, elle n'a jamais vraiment appris à engager sous la selle.. Heureusement on travaille ça avec ma prof d'obstacle, mais dès que je me trouve une selle de dressage je reprends des cours de dressage - si je trouve un bon prof! N'est-ce pas.. Oui et c'est un défaut qui s'ancre très facilement et qui, même si on le sait, revient au galop dès qu'on monte en selle. Je connais!

Ben en dressage, c'est pas joli joli la mentalité... J'étais à un moment dans un manège en Flandres où j'ai cotoyé différentes cavalières inter (5) et honnêtement, le pire au début, c'est les parents qui "descendent" tout le monde (seule leur progéniture est admirable). Une ambiance sur un championnat, c'est une ambiance pourrie et hypocrite où tout le monde se regarde en chien de faïence, se sourie en se croisant mais qui irait bien empoisonner votre cheval dans votre dos. Ils ont leurs gosses en haut de l'affiche et se croient mieux que tout le monde. Après, plus âgés, j'ose espérer que leurs enfants échappent à la mentalité et à la triche... parce que la triche et détournement de réglement ils sont partout (du coach qui monte le poney dans le paddock (si si, la gamine dessus juste pour la reprise), du trucage de l'âge du cavalier ou du poney/cheval, les changements de noms des chevaux/poneys pour en fait sortir un jeune non sélectionné en CDA (inter amical) sous le nom d'un autre qui, lui, a passé les sélections...) parce que si elles ont conservé cette mentalité, aïe les dégâts! A cela s'ajoute les prêts de chevaux/poneys où on les use parfois jusqu'à la corde (j'ai revu un poney sublime qui, il y a 5-6 ans avait été mis à la retraite en grande pompe qui a été finalement mis en prêt et ça m'a fait mal au coeur (j'étais folle de ce poney, mon idéal), il était tout vieux, démusclé, creux et pas super régulier). Puis il y a les parents qui poussent et obligent aussi, comme cette "future" grande représentante de la Belgique il y a plusieurs années qui alignait un palmarès phénoménal (championnat Belgique et Europe poney, junior, YR, petit tour) mais qui en fait détestait ça : ses parents l'obligeaient à monter et, of course, à être la meilleure! Résultat, quand elle a été autonome, elle a disparu des terrains de concours... alors qu'elle commençait à briller en GP... Derrière l'égo des cavaliers jeunes se cachent bien souvent celui des parents. C'est bien dommage car au départ, les concours, je trouve ça gai, on retrouve des gens qu'on connait, on papote, on rigole, on cause chevaux mais une fois que vous montez un peu, l'ambiance entre cavaliers s'altère, peut-être moins chez grands cavaliers "matures" (! pas adultes, matures) mais pour la majorité, ça brille beaucoup mais si on gratte un peu, c'est loin d'être joli ni admirable.

Puis, faut savoir aussi que pour les sélections en inter, il y a aussi le jeu des tables VIP. Cela existe depuis des années et on vient seulement de faire officiellement "noooon, ça existe? Ca alors!" En fait, cela consiste à être sélectionné si... vous payez (en plus de l'inscription) une table VIP (aussi dans les environs de 1 000 Euros, sinon ben on vous prend pas...) Il y avait aussi le jeu "ok mais vous financez les vestes de l'équipe (des Pikeur pour tout le monde => 2 000 Eur) ou les couvertures de l'équipe"... L'équitation est un sport très égotique, très orgueilleux et si on en a les moyens, on se paye le fait d'être dans le lot qui est au haut de l'affiche (même si on est 20ème sur 21) et on interdit à des cavaliers équivalents mais avec des moyens moindres d'aller plus loin. Restons en caste. Un exemple, cela me fait parfois sourire de voir les résultats d'une multi-championne de Belgique de dressage (non, je ne dirai pas le nom) que j'ai côtoyée à l'époque de sa jeunesse dont les parents payaient des autorisations pour qu'elle puisse s'entraîner exceptionnellement dans la piste du concours, que son prof montait son cheval tous les jours et le lui "réglait" pour le WE, qu'elle tombait même dans le carré de dressage alors que le sélectionneur s'était déplacé (soudoiement des parents) rien que pour elle parce qu'il l'avait déjà inscrite à un inter en Allemagne alors qu'elle n'avait encore fait aucun résultat en Belgique légitimant une sélection... Maintenant, elle a un incroyable et très long palmarès, des chevaux fabuleux qui tournent dans les 200 000 Euros, c'est devenue une bonne cavalière... pour chevaux mis et dressés mais, honnêtement, je ne prendrais pas cours avec elle car jamais à ma connaissance elle n'a réellement travaillé un seul de ses chevaux. Or comment enseigner ce que l'on n'a jamais fait ? Elle les a acheté "faits" ou les a fait mettre par un de ses entraîneurs, tous olympiques, cela va sans dire. Honnêtement, pour eux, une inscription à 1 000 Euros, c'est une bagatelle... Je préfère donner ma confiance à un cavalier de haut niveau qui sort aussi des jeunes chevaux parce que là, il y a un travail qui a beaucoup de chance d'être le sien. Au milieu de tout cela, le cavalier lambda qui veut percer, il peut toujours attendre... Maintenant, l'équitation ne se cantonne pas aux concours sauf que... pour être réellement reconnu dans ce milieu, il faut avoir des résultats (et donc les moyens). Si vous êtes génial, que vous avez la perle rare, le sponsor, il n'existera que si vous faites des résultats en nationaux (pour ça, faut payer tout seul comme un grand les transports, les licences, les frais d'inscriptions...) et ce pendant plusieurs années avant que le sponsor ne se pointe. Ceci dit, il y a plus de chance pour un cavalier doué mais sans moyens de percer en jumping qu'en dressage car plus d'éleveurs sont prêts à faire appel à des cavaliers d'obstacles talentueux jeunes et encore inconnus alors qu'en dressage, ils misent sur la sécurité et prennent celui qui a déjà une réputation. Si vous voulez percer, faut hériter ou se trouver un riche les filles!

Chez ceux qui le nécessitent, oui, peut-être mais c'est devenu une "mode" de débourrage chez eux. Il suffit de chercher un PRE et d'essayer ceux qu'on vous ramène d'Espagne pour se dire que moi je mettrais ma vie plus en sûreté en étant assise sur un fauteuil que sur le dos de ces histériques stressés par le cavalier et qui ne savent pas marcher au pas... :suspect: Pour ce qui est de la question ici, pourquoi pas passer au bridon? Soit en mors simple à olives soit, s'il le nécessite (vu qu'il a au moins 10 ans de bride derrière lui), passer à un mors espagnol (qui possède un léger effet de levier et une gourmette) mais pas à un pelham car c'est changer, certes mais pas vraiment.

Double-brisure, alors ce n'est pas le mors sauf s'il a 4 cm de trop... (car en simple, ça aurait pu la pincer). Je suis comme Zzz, une adepte du double brisure. Je ne trouve pas qu'un mors est fait pour que le cheval se "fixe" dessus mais pour aider à la décontraction de la bouche et à indiquer. Essayes-en un plutôt à sa taille. Si elle ne le fait pas avec des rênes longues cela peut venir du fait que ton placé est plutôt demandé par tes mains que par son équilibre et le fruit de tes exercices. La mise en main vient et est fonction de l'engagement. Il ne doit pas être demandé par une "mécanique" faite par les mains. C'est un handicap que beaucoup d'entre nous ont parce que nos premiers profs (qui ne sont généralement pas des lumières) nous ont appris à ne regarder que la tête du cheval et à leur faire baisser le chanfrein avec les mains. Le jeu des doigts est important mais pour moi, cela ne suffit pas, les exercices comme les épaules en dedans et les appuyers font l'équilibre, génèrent le placer et conduisent au rassembler. Sur la deuxième photo, elle est très bien car son dos est remonté et ses postérieurs viennent sous la masse et tu n'as que le poids des rênes en main. Le faisait-elle là aussi? Comment et que travaillais-tu cette fois-là? Sur la troisième, son placé est suffisant pour l'attitude (simple trot de travail), elle ne semble pas peser mais, en effet, ton mors dépasse Maintenant, cela peut-être une mauvaise habitude prise par le passé qui s'atténue sans vraiment partir. Essaye de monter sur des rênes qui se détendent dès qu'elle est bien et qui n'interviennent à nouveau que quand l'équilibre se perd (sorte de liberté sur parole) ou que tu interromps ou changes d'exercice. Dès qu'elle est bien, rends (comme sur ta deuxième photo) et vois ce qui se passe, si elle le fait encore.

Tu as un mors simple ou double brisure?