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Messages posté(e)s par santa11
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Pas questioooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Tu viennnnnnnnnnnnnnnns !!!!!!!
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Oui le velcote ça aide a faire repousser plus vite mais la mue se fera quand même... -
espoir..
dans PETITES ANNONCES
à 1 an elle ne devrait plus beaucoup grandir... -
espoir..
dans PETITES ANNONCES
Superbe histoire !! Je suis très contente pour toi et Peluche !!
Vivement d'autres photos !! -
Contente que ce ne soit pas trop grave !! Caresses à tes loups... -
On y pensera !! -
ça te va bien de dire ça Sylvie !! hihihi
Moi aussi j'ai trop hâte de vous revoir !! -
Ha oui, c'est vrai que c'est mal fait !! -
Ouf, ça aurait pu être pire !!
J'espère que ça va vite passer, et le pire c'est que ça leur sert même pas de leçon !! pffff -
espoir..
dans PETITES ANNONCES
Super nouvelle !! Très contente pour toi et Peluche !! Vivement les photos !!
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Ho les vilains !! Cet été en vacances chez des amis leur chienne a aussi bouffé ma boite de pilules !! On est allé chez le véto et il avait un gros livre avec tous les médocs et heureusement pas trop de conséquences...
Si ton véto ne répond pas je pense aussi que le centre anti-poison pourra te renseigner... -
Ben c'est surtout qu'à la maison y'a une fifille qui l'emmerde non-stop, donc la cage c'est pas si mal pour avoir la paix !! mouhahahaha
Merci pour ma minette, elle ne parait déjà plus avoir été opérée !! -
T'es un vrai moqueur toi !!!!
C'était des golden les chiens de mes amis. Bon ben on va dire que nos sams sont trop intelligents pour se faire avoir... -
Je connais des gens qui l'ont et apparemment ça marche bien mais ils ont pas de sam... -
Oui, c'est sûr, après il faut adapter selon le caractère de son chien...
Hahaha, Laurine, ça serait cool si ça marchait aussi pour les gosses... -
De rien, j'ai trouvé aussi que c'était super bien expliqué. ça permet de se rendre compte de ce qui se passe dans la tête de nos loulous... -
Moi aussi j'ai reçu les Acana pacifica aujourd'hui et mon gros a tout englouti !! hihihi -
Et ça va mettre combien de temps à cicatriser ? Le véto t'a dit ? -
Bon ça va encore alors, mais la langue ça doit être long à cicatriser comme c'est toujours humide... -
tous les 6 mois environ, mais en général les mâles ne sont pas excité pendant les trois semaines, moi je dois les séparer pendant une dizaine de jours et ils est vraiment pénible que 4 ou 5 jours... -
Ha ok, c'est bon à savoir...merci
Pauvre Zoé, j'espére qu'elle ne souffre pas trop... et maintenant il n'y a plus rien à faire ? ça doit guérir tout seul ? -
anxiété de séparation
Certains chiens font subir de lourds
désagréments à leurs maîtres : destructions du mobilier, des murs, des
portes, des effets personnels... les témoignages que nous recueillons
feraient frémir les assureurs.
C'est une grande cause d'abandons
et il nous est difficile de convaincre les victimes de tels dégâts que
ce problème trouve sa solution en quelques jours. Pourtant...
Anxiété
de séparation. Voila le terme générique regroupant tous les
comportements néfastes du chien en l'absence des maîtres. Destructions,
défécations, jets d'urine et aboiements incessants sont les
manifestations de cette anxiété. Employer de jolis termes ne suffit pas à
atténuer l'ampleur des dégâts, cela dit : il ne s'agit que d'un
problème. Un seul! Ce n'est pas une maladie mentale, pas une tare ni un
"défaut de la race". C'est un petit problème, facile à régler mais dont
les conséquences sont toujours désastreuses! Ce sont les dégâts répétés,
la lassitude du maître, l'exaspération de l'entourage et le manque
d'information qui mènent à l'abandon.
Nous ne distribuons ni
courage ni patience. Par contre, voici l'information dont vous manquiez
certainement. Quelques jours seulement, votre chien ne mérite pas cela?
1) Détachement
En général, on les veut tout petits, tout
chiots. C'est plus mignon et on se persuade que ce sera plus facile. On
s'en persuade tellement par chez nous, qu'on retire les petits à leur
mère sans se demander s'il lui restait deux ou trois choses à enseigner à
sa progéniture. Comme ils ne finiront ni dentistes ni notaires, allez
zou : viens vivre chez les humains, petite boule de poils. Dans son
coin, la mère se dit : " ah zut! j'ai pas eu le temps de leur apprendre
le détachement. Mais bon, s'ils ne sont pas trop niais, les maîtres
s'achèteront un bouquin et lui apprendront eux même ". Erreur fatale!
Les gens sont niais et les chiens ne le savent pas. Le détachement, ce
fameux travail que ne peuvent plus faire les chiennes tant nous sommes
pressés consiste en cela : la mère repousse les chiots (qui jusque là
restaient collés à elle) elle les ignore un certain temps et les laisse
se débrouiller seuls. C'est simple non? "Vas vivre ta vie" qu'elle leur
dit et arrête de me suivre comme un petit chien.
Lorsqu'on pose
la question aux maîtres dont les chiens font tant de dégâts : où se
trouve le chien lorsque vous êtes aux toilettes?
• " Euh, ben,
derrière la porte " (ça ne rate jamais!)
Et voila! Je veux un chien
qui revient à l'appel, je veux qu'il marche au pied et autres options,
mais en attendant, mon chien me suit jusqu'aux chiottes et je trouve ça
flatteur ! (il aime son papa).
Comme préambule à tout travail,
il faut opérer ce détachement. Ca ne demande pas d'effort particulier,
aucune qualité intellectuelle, il suffit de respecter quelques règles.
-ne plus le laisser accéder à toutes les pièces.
• ne plus le
caresser à tout bout de champ.
• ne plus le laisser assister aux
repas.
• ne plus lui parler comme s'il pouvait répondre
•
installer son couchage aussi loin que possible des pièces où vous dormez
et mangez. Bref, lui conférer moins d'importance et le traiter plus
froidement (ça ne durera pas toute la vie, ne vous en faites pas).
2) Castration sociale
C'est un terme employé par les
spécialistes du comportement canin. Il désigne l'action déjà entamée au
paragraphe précédent. Chez les canidés, seul le groupe dominant a accès à
tout le territoire. D'ailleurs, le groupe dominant contrôle les
déplacements et interdit certains accès aux subordonnés. Il contrôle
aussi l'accès à la nourriture et ne supporterait pas qu'un subordonné
mette son nez dans une assiette de dominant. Non mais.
En
famille, ce schéma est rarement respecté. Le chien participe à toutes
les activités du groupe dominant (vous) et se vautre allégrement dans
des endroits auxquels seuls les dominants auraient accès. Les consignes
données plus haut permettent déjà de "marginaliser" le chien par rapport
au groupe dominant (toujours vous). Cette marginalisation doit être
accentuée par un programme d'obéissance (plutôt que faire n'importe
quoi, documentez-vous, lisez un manuel d'éducation canine ou faites
appel à un professionnel). Les résultats d'un tel programme permettront
de réussir la castration sociale. Le chien ne s'identifiera plus au
groupe dominant et n'en supportera que mieux la séparation.
3)
Solitude
On s'en persuade trop facilement : le chien ne
supporte pas la solitude, voila pourquoi il détruit tout. C'est faux! La
solitude, votre chien s'en tape le coquillard! Ce n'est pas ce qui
déclenche le stress. Ce qui met votre chien dans tous ses états, c'est
la séparation de la personne à laquelle il est le plus attaché. Vous
pourriez le laisser au milieu d'une cour de récré que les manifestations
de stress ré-apparaîtraient au bout de quelques jours en l'absence de
l'être chéri. Il faut donc, en famille, trouver la personne qui suscite
cet état d'hyper-attachement. Ce ne sera pas bien dur (qui se plaint
d'être poursuivi aux cabinets, déjà?)
4) Hyper-attachement
Nous
y voilà! C'est la cause de tous nos malheurs. Cet état n'est pas
agréable pour le chien. Quant au maître, il en subit les conséquences de
si coûteuse façon... qu'il n'est plus à convaincre de l'utilité de
trouver une solution.
Par la modification des habitudes décrite
plus haut, nous agirons lentement mais durablement sur les causes de cet
état d'hyper attachement. Combattre les effets du stress sans
s'attaquer à la cause serait une perte de temps. Cela dit, il n'est
généralement pas envisageable de laisser subir plus longtemps les
déprédations parfois graves de Mr Chien. La méthode décrite jusque là
agit sur le fond. Dès à présent, nous allons déployer la batterie
d'astuces nous épargnant graduellement les destructions.
5)
Déritualisation
Quelles sont les principales activités de votre
chien ? En cherchant bien, on peut énumérer : manger, faire pipi-caca,
se promener, jouer, dormir... Mais durant son temps de veille, quelle
activité l'occupe le plus longtemps? La réponse est rarement donnée.
Pourtant, si l'on s'y penche un instant : il est indéniable que nos
chiens occupent 98% de leur temps de veille à nous observer ! ils nous
suivent, nous épient, prêtent une signification au moindre de nos
gestes, les anticipent souvent. Lorsque nous vérifions que les clés de
la voiture sont bien à leur place, c'est le signe d'un départ imminent.
Le chien connaît ce rituel depuis belle lurette. De la douche au café,
le jingle des infos puis le brossage de dents, le choix des habits, tout
! il connaît tout par cœur! Et son stress ne fait qu'empirer à mesure
que nous nous préparons, comme d'habitude.
La déritualisation
consiste à simplement déplacer les indices du départ. Rien ne vous
empêche de vérifier que les clés de la voiture sont bien à leur place
avant de regarder le film du soir. De mettre votre veste le temps du
repas de dimanche, de vous brosser les dents en rentrant du travail...
Toutes les astuces sont bonnes, pourvu qu'elles participent à noyer les
rituels annonciateurs du départ. Créer la confusion est très simple (et
amusant pour la famille).
6) Papa s'en va
Ca y'est, papa
s'en va. Comme il redoute les destructions de son chien, il s'assure
que certains objets sont hors d'atteinte, qu'il y a de l'eau dans la
gamelle. Il allume un fond de radio afin de tranquilliser le pauvre
animal. En partant, il lui fait une petite tape en intimant " sage, hein
! "
Eh bien papa en sera de nouveau pour ses frais (dégâts
assurés!) S'il veut s'en sortir, dès aujourd'hui papa ignorera son chien
depuis 20 minutes avant le départ. S'il doit allumer la radio, il le
fera bien longtemps avant de partir. Aucune vérification de gamelle et
aucun "au revoir" ne devront ponctuer son départ, pas même un regard.
Cela vous semble trop dur?
Eh bien il faudra en faire autant à
votre retour. Pas de caresses, pas d'engueulades même si les dégâts
persistent. On vaque à ses occupations, qu'on se grille une clope ou que
l'on passe un coup de fil, l'important est de ne pas prêter la moindre
attention au chien. Lorsque celui ci en aura pris son parti, on pourra
enfin s'étonner de sa présence à nos côtés. Tiens, un chien! J'avais
oublié que tu étais là. Viens, on va faire une ballade...
7)
Devant l'objet du délit
C'est systématique, les adoptants nous
relatent les destructions de leur chien en nous assurant qu'il "sait
qu'il a fait une bêtise". La preuve, il a son air de "je vais encore
m'en prendre une". C'est franchement lassant, car il faut alors
expliquer pour la énième fois de quelle façon le chien utilise sa
mémoire. C'est un exercice pénible car les certitudes du maître sont
soutenues par une attitude du chien qui prête vraiment à confusion : il
est là, tout penaud, au milieu des dégâts qu'il a faits, tout juste s'il
ne s'excuse pas. Alors forcément, il sait pourquoi on l'engueule !
Hélas, logique d'humain n'est pas logique de chien.
L'exemple de
la poubelle est assez parlant :
• le chien vide la poubelle vers
15h. C'est un moment de pure extase, il évacue tout son stress en
dépiautant les emballages de yaourts, patauge dans le ketchup et
badigeonne l'entrée de sauce moutarde. Le pied! Moment très positif, à
bien y regarder.
• il est 1 7h50. Papa va rentrer, on entend
déjà le ronronnement de l'ascenseur. Mon dieu! Y'a des dégueulasseries
plein le couloir, papa va encore s'énerver. La porte de l'ascenseur
s'ouvre à l'étage, les clés font leur petit bruit... Damnation! Y'a des
trucs gluants plein le salon, papa va encore me chauffer les oreilles
(car papa déteste les trucs gluants dans le salon).
• papa
entre dans l'appartement, avise les dégâts...son visage se crispe, il va
émettre un son (sûrement pas gracieux). Le chien reste en retrait, la
tête basse, la croupe rentrée, fouettant sa queue entre ses pattes.
Et
voila. Papa va sanctionner le vilain chien. Après tout, il y a une
justice, nous savons que le chien a vidé la poubelle, occasionnant les
dégâts. Logique, non?
Mais voilà, dès le lendemain, vers 15h, le
chien s'attaque de nouveau à la poubelle.. Ce chien est il plus stupide
que la moyenne? Hélas non. Vider la poubelle est une action très
positive. Le chien ne fait pas la corrélation entre le "vidage de
poubelle" et la fureur de papa. D'abord parce que papa n'est pas là pour
lui botter le cul à l'instant où il s'en prend à la poubelle, ensuite
parce qu'il ne fait pas le lien entre son action et les dégâts qu'elle
va entraîner. Vers 17h50, par contre, lorsque papa rentrera, il fera la
corrélation entre les dégâts et la réprimande. Cela dit, il ne sait déjà
plus qu'il est à l'origine de ces dégâts. Dommage, non? Ainsi le
serpent se mord la queue. Le maître sanctionne son chien pour un motif
valable mais le chien, lui, trouverait tout aussi logique de se faire
remonter les bretelles parce qu'il y a des tableaux plein le musée du
Louvre.
Pour vous en convaincre : videz vous même la poubelle
puis enfermez le chien dans la pièce. Cinq minutes après, pénétrez y à
votre tour. ..son attitude vous convaincra sûrement, car cette fois, ce
n'est pas lui qui a vidé la poubelle!
Pour en finir,
persuadez-vous que le chien ne conjugue jamais à l'imparfait. La
réprimande ne peut s'effectuer que sur le fait, en flagrant délit!
Cinq
minutes plus tard, c'est râpé. Aucune corrélation entre la réprimande
et l'objet du délit. Réprimander le chien pour ses dégâts de la journée
est donc une attitude néfaste augmentant le stress de l'animal et
induisant la crainte du maître. Persister dans cette attitude peut être
cause de sévères troubles du comportement.Comment
sanctionner les destructions en notre absence
Nous avons admis
que le chien ne peut être réprimandé que sur le fait. Cela induit qu'il
faut être présent. Là encore, le serpent semble se mordre la queue. Le
chien détruit en notre absence donc, impossible de le réprimander.
En
fait, peu importe la réprimande du maître. Si le saint-esprit pouvait
s'en mêler, personne ne trouverait à s'en plaindre. Nous allons donc
user de ruse, en piégeant la maison! Ces pièges ne sont pas dangereux
(tapettes à souris sans leur pointe, élastiques et répulsifs), pas de
quoi appeler la S.P.A.
Habilement disposés, ces gadgets
permettront de créer des associations négatives. Le chien est réprimandé
en l'absence du maître par la tapette à souris (elle lui pince le nez
alors qu'il tentait de soulever le couvercle de la poubelle). Du coup,
la poubelle jusque là si "positive", devient un objet belliqueux ! S'il
persiste malgré la première tapette, une seconde lui claque la truffe
alors qu'il fouissait dans le sac à détritus. Résultat : poubelle =
mauvaises surprises! Le chien l'associe vite à l'effet désagréable
provoqué par les pièges et cesse d'évacuer son stress en fourrant son
nez à cet endroit.
Le piégeage de la maison est une activité
très ludique. On y prend goût, vous verrez. Bien sûr, le stress devra
tout de même trouver un exutoire. Qu'à cela ne tienne, nous lui en
fournirons un.
Une corde à noeuds (en vente au rayon pour
animaux) est le jouet idéal. Elle permet au chien de "dilacérer"
(arracher des fibres). C'est un besoin naturel que nous allons
satisfaire et même encourager. La corde à noeuds doit devenir son jouet
favori. Pour cela, enduisez la d'une substance appétissante (en frottant
des croquettes ou du "bouillon kub" dessus) et incitez-le fréquemment à
s'en saisir.
En votre absence, il est fort probable que le chien
préfère sa corde à noeuds (parfum croquettes) que les tapettes à souris
qui lui sautent à la gueule dès qu'il touche au mobilier. Ce jouet offre
aussi l'avantage de ne ressembler à aucun autre objet de la maison.
L'alcool à 90°, pulvérisé sur les pieds de meubles et chambranles de
portes vous épargnera les arrachages de bois (fréquents car ils
satisfont le besoin de "dilacération" ).
9) Cuisine et
dépendances
Pensant rassurer nos chiens, nous leur laissons
souvent la jouissance de toute la maisonnée, de toute ou grande partie
de l'appartement Ce scrupule nous honore mais il est vecteur de stress
pour le chien. Une pièce de dimensions modestes est préférable, car plus
sécurisante pour lui. Vraiment! Il ne s'agit pas seulement de
s'épargner des dégâts ailleurs mais bien de "rassurer" le chien en ne
lui laissant qu'une pièce, aussi réduite que possible. L'idéal serait
une pièce que nous ne fréquentons pas en permanence afin qu'un minimum
d'objets puissent rappeler la présence de l'être d'attachement. Evitons
donc salons et chambres, ces lieux d'aisance que nous ne partageons
plus. La cuisine s'y prête assez, une arrière-cuisine est idéale tout
comme le fond du couloir. La salle de bains n'est pas mal non plus.
Enfin bon, on fait avec ce que l'on a pourvu qu'on sache pourquoi.
10) A l'Américaine
Les Américains ne rencontrent pas ces
problèmes. Leur truc est simple : lorsqu'un chiot est vendu, les
propriétaires se fournissent une cage de transport aux dimensions du
chien adulte. Cette cage devient le lieu de couchage de l'animal. On y
installe une couverture, un récipient d'eau et quelques jouets. Du fait
de ses dimensions, le chien s'y trouve en sécurité, elle devient même un
refuge. Il ne la souille pas d'excréments, car le chien ne souille pas
son environnement immédiat. De temps en temps, les maîtres referment la
porte de la cage. Une poignée de minutes suffit. Le chien s'habitue
ainsi à être "enfermé", même en présence des maîtres. Lorsqu'ils
s'absentent, ils ferment à nouveau la porte, s'assurant ainsi de
retrouver la maison "en l'état". Le chien s'y habitue encore. Bientôt,
ils n'auront même plus à enfermer le chien lorsqu'ils partent car,
naturellement, il y trouve refuge en cas de stress.
Cette "
thérapie par la cage" choque un peu les latins que nous sommes. Les
scrupules sont mal placés car elle s'avère très efficace, quel que soit
l'âge du chien. La seule difficulté de ce travail consiste à rendre la
cage agréable au chien. Il faut l'inviter à y prendre ses repas,
l'inciter à y dormir, le féliciter lorsqu'il y pénètre et l'habituer
graduellement à être enfermé puis libéré en notre présence.
11)
Le bluff
Une autre méthode permet de bons résultats. Elle est
assez semblable à celle des " faux départs", mais en plus vicelard !
Jusque là, nous apprenons à nos chiens à ne pas manifester de stress en
notre absence. Eh bien cette fois, nous allons lui laisser croire que
nous ne nous absentons jamais. Voici comment procéder : régulièrement,
le soir après le boulot ou bien durant les week-ends, nous allons
enfermer le chien dans la cuisine (ou une quelconque pièce munie d'une
porte pleine). Dès que vous aurez refermé la porte, allumez une radio
posée contre la porte et disposez un linge portant votre odeur au pied
de la porte. (il faut posséder une radio à piles et du linge, c'est
tout.) Cet enfermement ne durera pas plus de cinq minutes pour débuter.
Au terme de ce délai, on éteint la radio et on libère le chien (sans
transports affectifs, merci). On peut répéter l'opération quatre à cinq
fois en une soirée. Le volume de la radio doit être assez élevé pour
masquer les bruits ambiants. Vous l'avez compris, le but du rituel est
d'habituer le chien à rester seul dans une pièce en lui laissant croire
que vous êtes toujours à la maison (c'est d'ailleurs le cas lors des
"répétitions" ).
N'hésitez pas à entrer précipitamment s'il
manifeste le moindre énervement et intimez l'ordre : vas coucher ! Dans
la mesure ou vous manifestez suffisamment votre présence, le chien
croira bien vite que : cuisine + radio = papa n'est pas loin, prêt à me
passer un savon si je m'énerve.
Le volume de la radio posée
contre la porte vous permettra vite de vous éclipser de la maison sans
que le chien vous entende. Pour lui, vous serez toujours à la maison,
prêt à le réprimander s'il se manifeste.
Comme les autres, cette
méthode demande un minimum de patience et une bonne série de
répétitions. Elle offre l'avantage de vous épargner la déritualisation
traitée plus haut. En effet, rien ne vous empêche d'enfermer le chien
durant vos préparatifs de départ, avec sa radio allumée, il n'entend
même pas le rasoir électrique.
En bref :
Ne plus lui
laisser tout l'espace - Le traiter plus froidement, l'ignorer - Ne le
caresser que lorsqu'il exécute un ordre - Installer son couchage dans
une pièce réduite - Déritualiser le départ - Ne plus le laisser assister
aux repas - L'ignorer à votre retour - Le laisser manger seul et
après-vous (près de son lieu de couchage) - Faire de l'obéissance -
L'enfermer par courtes périodes dans sa pièce ou dans sa cage - Poser
des pièges - Lui laisser son jouet - Faire de faux départs par périodes
croissantes.
Si vous respectez ces commandements, vous
atténuerez vite le stress du chien, vous épargnant ainsi les
désagréments qu'il induit. -
Texte tiré de « Planète Chien », Joelle Caverivière
Une journée
de la vie de PetitChien
4 heures : PetitChien a une envie, il
s’éloigne au plus loin de son couchage et se soulage sans la salle de
bain. PetitChien éprouve un soulagement immédiat, et retourne dormir.
7
Heures : La famille se réveille, PetitChien est poussé dans le jardin,
il est fasciné par les herbes.
7 heures 02 : PetitChien est
rattrapé par la peau du cou pendant qu’il reniflait la terre, amené manu
militari dans la salle de bain. Il se fait gronder… il ne sait pas
pourquoi, il évitera désormais de renifler ce coin du jardin.
7
heures 04 : PetitChien est remis dans le jardin. Il s’y retrouve seul,
vaguement inquiet, se demandant pourquoi il est puni à l’écart des
autres.
7 heures 10 : PetitChien est ramené à l’intérieur … enfin
rassuré, PetitChien se soulage dans le living devant sa maîtresse, et
se fait gronder.
10 heures : PetitChien a envie... il va dans
l’entrée, et se soulage. Satisfaction immédiate.
12 heures :
Quelqu’un constate les dégâts dans l’entrée. PetitChien, qui dormait sur
le tapis, se fait gronder. PetitChien apprend qu’il ne faut pas dormir
sur le tapis.
13 heures : PetitChien a envie, il se soulage sous
la table basse, dans le living. Satisfaction immédiate
13 heures
30 : PetitChien est remis dans le jardin … il s’ennuie ferme, pendant
trente minutes
16 heures : PetitChien se soulage sous la table
basse, dans le living, devant sa maîtresse. Il se fait gronder. Ca y est
! PetitChien vient de comprendre : sa maîtresse ne veut pas qu’on fasse
pipi quand elle est là.
17 heures : PetitChien est remis dans le
jardin. Il y voit des oiseaux, des feuilles qui remuent, puis il
s’ennuie, et attend l’autorisation de revenir en famille
19
heures : PetitChien est mis au jardin juste après avoir mangé et bu. Il a
une envie, sa maîtresse n’est pas là, il se soulage. Rien ne se passe,
cela lui confirme qu’il ne doit pas faire en présence des humains.
22
heures : PetitChien a une envie. La maîtresse est dans le living, donc …
il s’éloigne à la cuisine. Personne ne le voit. PetitChien se sent
mieux une fois sa vessie soulagée, et retourne dormir.
Conclusion
de cette journée :
PetitChien a appris qu’il ne fallait pas renifler
la terre, qu’il ne fallait pas dormir sur le tapis et qu’il ne fallait
pas faire ses besoins en présence de sa maîtresse
Ce n’est
certainement pas la conclusion des maître, qui eux sont persuadés avoir
clairement montré à Petit Chien les interdits et avoir suffisamment
sorti le chien
Comment apprendre à PetitChien la propreté ?
Le
fait de soulager la tension de sa vessie porte en lui-même sa
récompense, puisque cela fait cesser un inconfort.
Il y a donc pour
le chien exactement le même niveau de gratification entre son pipi dans
la salle de bain, l’entrée de la cuisine et son pipi dans le jardin.
Toutes
ces solutions ont eu le même niveau de gratification.
Les colères à
posteriori n’ont bien sûr eu aucun lien avec la propreté, puisque le
chien associe toujours une remontrance avec l’action en cours (renifler
la terre, dormir sur le tapis).
Les punitions sur la fait n’ont
fait qu’imprimer dans l’esprit du chien qu’une circonstance, la présence
de la maîtresse, était un élément négatif, mais n’ont aucune influence
sur le lieu.
La seule façon d’apprendre la propreté à un chien
est de l’accompagner, en laisse, toujours au même endroit.
En
observant son rythme (par rapport à ses activités : repas, sieste, jeu
etc…), il devient possible de sortir aux moments où il y a une forte
probabilité pour qu’il est envie de se soulager.
La sortie
hygiénique doit être totalement différente des balades et découverte, le
maître s’armant de patience en restant dans un endroit calme, loin de
toute distraction.
Lorsque enfin, l’évènement attendu se produit, au
moment où le chien se met en position, marquer immédiatement par le
marqueur de satisfaction, et associer un mot choisi pour cette action
(par exemple « bien, pipi »).
Lorsque c’est fini, accorder la
récompense promise par le marqueur de satisfaction, sans hésiter à faire
beaucoup de cinéma. Félicitations, caresses, friandises, tout est bon,
pourvu que la gratification soit nettement supérieure à tout ce que le
chien peut trouver en se soulageant ailleurs qu’à cet endroit précis.
C’est
alors que la balade de découverte peut commencer.
Quelles que
soient les conditions atmosphériques, ou les contraintes d’horaires du
maître, il faut toujours faire un minimum de deux minutes de balade,
après que le chien se soit soulagé.
Cela évite que le chien, pour
lequel toute sortie est un moment de joie, n’associe le fait de se
soulager avec la fin immédiate de la sortie ? Si le chien faisait
malencontreusement cette association, il serait assez futé pour se
retenir, un peu ou beaucoup, pour faire durer le plaisir au maximum,
quitte à faire ses besoins au retour.
Progressivement, le chien
va réaliser tout le bénéfice qu’il tire du fait de se soulager dans les
règles, et va offrir spontanément ce comportement adéquat de en plus
régulièrement.
Si les maîtres le sortent de façon logique, le chien
n’a plus de besoins pressants, et n’a donc plus de munitions pour
souiller la maison.
En grandissant, chaque jour sa capacité à se
retenir va augmenter, et il s’en servira pour obtenir la gratification
attendue. En clair il va apprendre à se retenir, ce qui, on le répète
jamais assez, n’a strictement aucune raison d’être dans le monde canin.
Dernière
conséquence, et non des moindres, le chien va apprendre à se soulager
sur commande ? Très facilement, le mot choisi (« pipi » par exemple), va
déclencher le besoin au bout de quelques secondes, et permettre bien
des variations, que ce soit pour le lieu, ou pour les horaires.
Quand
aux accidents inévitables pendant les premiers mois du chiot, une seule
technique : les ignorer, totalement.
Une question revient
souvent « A quel âge mon chien va-t-il être propre ? ». Il n’est
évidemment pas possible de répondre à cette question.
Comme on
l’a vu plus haut, les maîtres peuvent donner des ordres tellement
brouillés et confus que le chien ne comprendra jamais exactement ce
qu’on attend de lui.
L’acquisition de la propreté dépend
principalement de la définition qu’en a le maître, et de son
investissement envers son chien.
Un chien qui réclame pour
sortir, ou qui a un libre accès au jardin, ne sera pas considéré comme
un chien éduqué à la propreté ans d’autres circonstances, puisqu’il
n’aura pas appris à se retenir.
L’éducation d’un tel chien est
beaucoup trop liée à des conditions de vie, et il faut absolument
attirer l’attention des maîtres sur ce risque.
Le jour où, pour une
raison quelconque, l’accès à l’extérieur ne lui est plus immédiatement
disponible, ce chien se soulagera où et dès qu’il peut. -
Ok Okita, mais dit moi quand c'est comme ça tu dois inscrire tes louloutes en "ne concourant pas" pour pouvoir entrer avec ?
C'est vrai qu'on voit rien sur la langue de Kim, elle va comment ?
Marine, vous êtes mimi toutes les deux !!
Gent, plus que quelques jours :)
dans EXPOSITIONS CANINES
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Founouf : 4éme Très Bon, le juge l'a adoré et lui a laissé plusieurs chances pour bien se présenter mais non ma bourrique a encore fait son cake, grrrr
Yumi : 2ème Trés Bon pour sa première en classe jeune... une tête trop féminine...hihihi
Voilà pour nous, je regarderais si on a des photos potables demain...
Bonne soirèe, bigou à tous