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santa11

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Messages posté(e)s par santa11


  1. On est rentrés aussi, c'est clair que c'était une super journée avec les coupains même si les résultats n'ont pas suivis...hihihi

    Founouf : 4éme Très Bon, le juge l'a adoré et lui a laissé plusieurs chances pour bien se présenter mais non ma bourrique a encore fait son cake, grrrr

    Yumi : 2ème Trés Bon pour sa première en classe jeune... une tête trop féminine...hihihi

    Voilà pour nous, je regarderais si on a des photos potables demain...
    Bonne soirèe, bigou à tous

  2. Ho les vilains !! Cet été en vacances chez des amis leur chienne a aussi bouffé ma boite de pilules !! On est allé chez le véto et il avait un gros livre avec tous les médocs et heureusement pas trop de conséquences...

    Si ton véto ne répond pas je pense aussi que le centre anti-poison pourra te renseigner...

  3. anxiété de séparation

    Certains chiens font subir de lourds
    désagréments à leurs maîtres : destructions du mobilier, des murs, des
    portes, des effets personnels... les témoignages que nous recueillons
    feraient frémir les assureurs.

    C'est une grande cause d'abandons
    et il nous est difficile de convaincre les victimes de tels dégâts que
    ce problème trouve sa solution en quelques jours. Pourtant...

    Anxiété
    de séparation. Voila le terme générique regroupant tous les
    comportements néfastes du chien en l'absence des maîtres. Destructions,
    défécations, jets d'urine et aboiements incessants sont les
    manifestations de cette anxiété. Employer de jolis termes ne suffit pas à
    atténuer l'ampleur des dégâts, cela dit : il ne s'agit que d'un
    problème. Un seul! Ce n'est pas une maladie mentale, pas une tare ni un
    "défaut de la race". C'est un petit problème, facile à régler mais dont
    les conséquences sont toujours désastreuses! Ce sont les dégâts répétés,
    la lassitude du maître, l'exaspération de l'entourage et le manque
    d'information qui mènent à l'abandon.

    Nous ne distribuons ni
    courage ni patience. Par contre, voici l'information dont vous manquiez
    certainement. Quelques jours seulement, votre chien ne mérite pas cela?

    1) Détachement

    En général, on les veut tout petits, tout
    chiots. C'est plus mignon et on se persuade que ce sera plus facile. On
    s'en persuade tellement par chez nous, qu'on retire les petits à leur
    mère sans se demander s'il lui restait deux ou trois choses à enseigner à
    sa progéniture. Comme ils ne finiront ni dentistes ni notaires, allez
    zou : viens vivre chez les humains, petite boule de poils. Dans son
    coin, la mère se dit : " ah zut! j'ai pas eu le temps de leur apprendre
    le détachement. Mais bon, s'ils ne sont pas trop niais, les maîtres
    s'achèteront un bouquin et lui apprendront eux même ". Erreur fatale!
    Les gens sont niais et les chiens ne le savent pas. Le détachement, ce
    fameux travail que ne peuvent plus faire les chiennes tant nous sommes
    pressés consiste en cela : la mère repousse les chiots (qui jusque là
    restaient collés à elle) elle les ignore un certain temps et les laisse
    se débrouiller seuls. C'est simple non? "Vas vivre ta vie" qu'elle leur
    dit et arrête de me suivre comme un petit chien.

    Lorsqu'on pose
    la question aux maîtres dont les chiens font tant de dégâts : où se
    trouve le chien lorsque vous êtes aux toilettes?
    • " Euh, ben,
    derrière la porte " (ça ne rate jamais!)
    Et voila! Je veux un chien
    qui revient à l'appel, je veux qu'il marche au pied et autres options,
    mais en attendant, mon chien me suit jusqu'aux chiottes et je trouve ça
    flatteur ! (il aime son papa).

    Comme préambule à tout travail,
    il faut opérer ce détachement. Ca ne demande pas d'effort particulier,
    aucune qualité intellectuelle, il suffit de respecter quelques règles.
    -ne plus le laisser accéder à toutes les pièces.
    • ne plus le
    caresser à tout bout de champ.
    • ne plus le laisser assister aux
    repas.
    • ne plus lui parler comme s'il pouvait répondre

    installer son couchage aussi loin que possible des pièces où vous dormez
    et mangez. Bref, lui conférer moins d'importance et le traiter plus
    froidement (ça ne durera pas toute la vie, ne vous en faites pas).

    2) Castration sociale

    C'est un terme employé par les
    spécialistes du comportement canin. Il désigne l'action déjà entamée au
    paragraphe précédent. Chez les canidés, seul le groupe dominant a accès à
    tout le territoire. D'ailleurs, le groupe dominant contrôle les
    déplacements et interdit certains accès aux subordonnés. Il contrôle
    aussi l'accès à la nourriture et ne supporterait pas qu'un subordonné
    mette son nez dans une assiette de dominant. Non mais.

    En
    famille, ce schéma est rarement respecté. Le chien participe à toutes
    les activités du groupe dominant (vous) et se vautre allégrement dans
    des endroits auxquels seuls les dominants auraient accès. Les consignes
    données plus haut permettent déjà de "marginaliser" le chien par rapport
    au groupe dominant (toujours vous). Cette marginalisation doit être
    accentuée par un programme d'obéissance (plutôt que faire n'importe
    quoi, documentez-vous, lisez un manuel d'éducation canine ou faites
    appel à un professionnel). Les résultats d'un tel programme permettront
    de réussir la castration sociale. Le chien ne s'identifiera plus au
    groupe dominant et n'en supportera que mieux la séparation.

    3)
    Solitude

    On s'en persuade trop facilement : le chien ne
    supporte pas la solitude, voila pourquoi il détruit tout. C'est faux! La
    solitude, votre chien s'en tape le coquillard! Ce n'est pas ce qui
    déclenche le stress. Ce qui met votre chien dans tous ses états, c'est
    la séparation de la personne à laquelle il est le plus attaché. Vous
    pourriez le laisser au milieu d'une cour de récré que les manifestations
    de stress ré-apparaîtraient au bout de quelques jours en l'absence de
    l'être chéri. Il faut donc, en famille, trouver la personne qui suscite
    cet état d'hyper-attachement. Ce ne sera pas bien dur (qui se plaint
    d'être poursuivi aux cabinets, déjà?)

    4) Hyper-attachement

    Nous
    y voilà! C'est la cause de tous nos malheurs. Cet état n'est pas
    agréable pour le chien. Quant au maître, il en subit les conséquences de
    si coûteuse façon... qu'il n'est plus à convaincre de l'utilité de
    trouver une solution.

    Par la modification des habitudes décrite
    plus haut, nous agirons lentement mais durablement sur les causes de cet
    état d'hyper attachement. Combattre les effets du stress sans
    s'attaquer à la cause serait une perte de temps. Cela dit, il n'est
    généralement pas envisageable de laisser subir plus longtemps les
    déprédations parfois graves de Mr Chien. La méthode décrite jusque là
    agit sur le fond. Dès à présent, nous allons déployer la batterie
    d'astuces nous épargnant graduellement les destructions.

    5)
    Déritualisation

    Quelles sont les principales activités de votre
    chien ? En cherchant bien, on peut énumérer : manger, faire pipi-caca,
    se promener, jouer, dormir... Mais durant son temps de veille, quelle
    activité l'occupe le plus longtemps? La réponse est rarement donnée.
    Pourtant, si l'on s'y penche un instant : il est indéniable que nos
    chiens occupent 98% de leur temps de veille à nous observer ! ils nous
    suivent, nous épient, prêtent une signification au moindre de nos
    gestes, les anticipent souvent. Lorsque nous vérifions que les clés de
    la voiture sont bien à leur place, c'est le signe d'un départ imminent.
    Le chien connaît ce rituel depuis belle lurette. De la douche au café,
    le jingle des infos puis le brossage de dents, le choix des habits, tout
    ! il connaît tout par cœur! Et son stress ne fait qu'empirer à mesure
    que nous nous préparons, comme d'habitude.

    La déritualisation
    consiste à simplement déplacer les indices du départ. Rien ne vous
    empêche de vérifier que les clés de la voiture sont bien à leur place
    avant de regarder le film du soir. De mettre votre veste le temps du
    repas de dimanche, de vous brosser les dents en rentrant du travail...
    Toutes les astuces sont bonnes, pourvu qu'elles participent à noyer les
    rituels annonciateurs du départ. Créer la confusion est très simple (et
    amusant pour la famille).

    6) Papa s'en va

    Ca y'est, papa
    s'en va. Comme il redoute les destructions de son chien, il s'assure
    que certains objets sont hors d'atteinte, qu'il y a de l'eau dans la
    gamelle. Il allume un fond de radio afin de tranquilliser le pauvre
    animal. En partant, il lui fait une petite tape en intimant " sage, hein
    ! "

    Eh bien papa en sera de nouveau pour ses frais (dégâts
    assurés!) S'il veut s'en sortir, dès aujourd'hui papa ignorera son chien
    depuis 20 minutes avant le départ. S'il doit allumer la radio, il le
    fera bien longtemps avant de partir. Aucune vérification de gamelle et
    aucun "au revoir" ne devront ponctuer son départ, pas même un regard.
    Cela vous semble trop dur?

    Eh bien il faudra en faire autant à
    votre retour. Pas de caresses, pas d'engueulades même si les dégâts
    persistent. On vaque à ses occupations, qu'on se grille une clope ou que
    l'on passe un coup de fil, l'important est de ne pas prêter la moindre
    attention au chien. Lorsque celui ci en aura pris son parti, on pourra
    enfin s'étonner de sa présence à nos côtés. Tiens, un chien! J'avais
    oublié que tu étais là. Viens, on va faire une ballade...

    7)
    Devant l'objet du délit

    C'est systématique, les adoptants nous
    relatent les destructions de leur chien en nous assurant qu'il "sait
    qu'il a fait une bêtise". La preuve, il a son air de "je vais encore
    m'en prendre une". C'est franchement lassant, car il faut alors
    expliquer pour la énième fois de quelle façon le chien utilise sa
    mémoire. C'est un exercice pénible car les certitudes du maître sont
    soutenues par une attitude du chien qui prête vraiment à confusion : il
    est là, tout penaud, au milieu des dégâts qu'il a faits, tout juste s'il
    ne s'excuse pas. Alors forcément, il sait pourquoi on l'engueule !
    Hélas, logique d'humain n'est pas logique de chien.

    L'exemple de
    la poubelle est assez parlant :
    • le chien vide la poubelle vers
    15h. C'est un moment de pure extase, il évacue tout son stress en
    dépiautant les emballages de yaourts, patauge dans le ketchup et
    badigeonne l'entrée de sauce moutarde. Le pied! Moment très positif, à
    bien y regarder.

    • il est 1 7h50. Papa va rentrer, on entend
    déjà le ronronnement de l'ascenseur. Mon dieu! Y'a des dégueulasseries
    plein le couloir, papa va encore s'énerver. La porte de l'ascenseur
    s'ouvre à l'étage, les clés font leur petit bruit... Damnation! Y'a des
    trucs gluants plein le salon, papa va encore me chauffer les oreilles
    (car papa déteste les trucs gluants dans le salon).

    • papa
    entre dans l'appartement, avise les dégâts...son visage se crispe, il va
    émettre un son (sûrement pas gracieux). Le chien reste en retrait, la
    tête basse, la croupe rentrée, fouettant sa queue entre ses pattes.

    Et
    voila. Papa va sanctionner le vilain chien. Après tout, il y a une
    justice, nous savons que le chien a vidé la poubelle, occasionnant les
    dégâts. Logique, non?
    Mais voilà, dès le lendemain, vers 15h, le
    chien s'attaque de nouveau à la poubelle.. Ce chien est il plus stupide
    que la moyenne? Hélas non. Vider la poubelle est une action très
    positive. Le chien ne fait pas la corrélation entre le "vidage de
    poubelle" et la fureur de papa. D'abord parce que papa n'est pas là pour
    lui botter le cul à l'instant où il s'en prend à la poubelle, ensuite
    parce qu'il ne fait pas le lien entre son action et les dégâts qu'elle
    va entraîner. Vers 17h50, par contre, lorsque papa rentrera, il fera la
    corrélation entre les dégâts et la réprimande. Cela dit, il ne sait déjà
    plus qu'il est à l'origine de ces dégâts. Dommage, non? Ainsi le
    serpent se mord la queue. Le maître sanctionne son chien pour un motif
    valable mais le chien, lui, trouverait tout aussi logique de se faire
    remonter les bretelles parce qu'il y a des tableaux plein le musée du
    Louvre.

    Pour vous en convaincre : videz vous même la poubelle
    puis enfermez le chien dans la pièce. Cinq minutes après, pénétrez y à
    votre tour. ..son attitude vous convaincra sûrement, car cette fois, ce
    n'est pas lui qui a vidé la poubelle!

    Pour en finir,
    persuadez-vous que le chien ne conjugue jamais à l'imparfait. La
    réprimande ne peut s'effectuer que sur le fait, en flagrant délit!
    Cinq
    minutes plus tard, c'est râpé. Aucune corrélation entre la réprimande
    et l'objet du délit. Réprimander le chien pour ses dégâts de la journée
    est donc une attitude néfaste augmentant le stress de l'animal et
    induisant la crainte du maître. Persister dans cette attitude peut être
    cause de sévères troubles du comportement.

    Cool Comment
    sanctionner les destructions en notre absence

    Nous avons admis
    que le chien ne peut être réprimandé que sur le fait. Cela induit qu'il
    faut être présent. Là encore, le serpent semble se mordre la queue. Le
    chien détruit en notre absence donc, impossible de le réprimander.
    En
    fait, peu importe la réprimande du maître. Si le saint-esprit pouvait
    s'en mêler, personne ne trouverait à s'en plaindre. Nous allons donc
    user de ruse, en piégeant la maison! Ces pièges ne sont pas dangereux
    (tapettes à souris sans leur pointe, élastiques et répulsifs), pas de
    quoi appeler la S.P.A.

    Habilement disposés, ces gadgets
    permettront de créer des associations négatives. Le chien est réprimandé
    en l'absence du maître par la tapette à souris (elle lui pince le nez
    alors qu'il tentait de soulever le couvercle de la poubelle). Du coup,
    la poubelle jusque là si "positive", devient un objet belliqueux ! S'il
    persiste malgré la première tapette, une seconde lui claque la truffe
    alors qu'il fouissait dans le sac à détritus. Résultat : poubelle =
    mauvaises surprises! Le chien l'associe vite à l'effet désagréable
    provoqué par les pièges et cesse d'évacuer son stress en fourrant son
    nez à cet endroit.

    Le piégeage de la maison est une activité
    très ludique. On y prend goût, vous verrez. Bien sûr, le stress devra
    tout de même trouver un exutoire. Qu'à cela ne tienne, nous lui en
    fournirons un.

    Une corde à noeuds (en vente au rayon pour
    animaux) est le jouet idéal. Elle permet au chien de "dilacérer"
    (arracher des fibres). C'est un besoin naturel que nous allons
    satisfaire et même encourager. La corde à noeuds doit devenir son jouet
    favori. Pour cela, enduisez la d'une substance appétissante (en frottant
    des croquettes ou du "bouillon kub" dessus) et incitez-le fréquemment à
    s'en saisir.
    En votre absence, il est fort probable que le chien
    préfère sa corde à noeuds (parfum croquettes) que les tapettes à souris
    qui lui sautent à la gueule dès qu'il touche au mobilier. Ce jouet offre
    aussi l'avantage de ne ressembler à aucun autre objet de la maison.
    L'alcool à 90°, pulvérisé sur les pieds de meubles et chambranles de
    portes vous épargnera les arrachages de bois (fréquents car ils
    satisfont le besoin de "dilacération" ).

    9) Cuisine et
    dépendances

    Pensant rassurer nos chiens, nous leur laissons
    souvent la jouissance de toute la maisonnée, de toute ou grande partie
    de l'appartement Ce scrupule nous honore mais il est vecteur de stress
    pour le chien. Une pièce de dimensions modestes est préférable, car plus
    sécurisante pour lui. Vraiment! Il ne s'agit pas seulement de
    s'épargner des dégâts ailleurs mais bien de "rassurer" le chien en ne
    lui laissant qu'une pièce, aussi réduite que possible. L'idéal serait
    une pièce que nous ne fréquentons pas en permanence afin qu'un minimum
    d'objets puissent rappeler la présence de l'être d'attachement. Evitons
    donc salons et chambres, ces lieux d'aisance que nous ne partageons
    plus. La cuisine s'y prête assez, une arrière-cuisine est idéale tout
    comme le fond du couloir. La salle de bains n'est pas mal non plus.
    Enfin bon, on fait avec ce que l'on a pourvu qu'on sache pourquoi.

    10) A l'Américaine

    Les Américains ne rencontrent pas ces
    problèmes. Leur truc est simple : lorsqu'un chiot est vendu, les
    propriétaires se fournissent une cage de transport aux dimensions du
    chien adulte. Cette cage devient le lieu de couchage de l'animal. On y
    installe une couverture, un récipient d'eau et quelques jouets. Du fait
    de ses dimensions, le chien s'y trouve en sécurité, elle devient même un
    refuge. Il ne la souille pas d'excréments, car le chien ne souille pas
    son environnement immédiat. De temps en temps, les maîtres referment la
    porte de la cage. Une poignée de minutes suffit. Le chien s'habitue
    ainsi à être "enfermé", même en présence des maîtres. Lorsqu'ils
    s'absentent, ils ferment à nouveau la porte, s'assurant ainsi de
    retrouver la maison "en l'état". Le chien s'y habitue encore. Bientôt,
    ils n'auront même plus à enfermer le chien lorsqu'ils partent car,
    naturellement, il y trouve refuge en cas de stress.

    Cette "
    thérapie par la cage" choque un peu les latins que nous sommes. Les
    scrupules sont mal placés car elle s'avère très efficace, quel que soit
    l'âge du chien. La seule difficulté de ce travail consiste à rendre la
    cage agréable au chien. Il faut l'inviter à y prendre ses repas,
    l'inciter à y dormir, le féliciter lorsqu'il y pénètre et l'habituer
    graduellement à être enfermé puis libéré en notre présence.

    11)
    Le bluff

    Une autre méthode permet de bons résultats. Elle est
    assez semblable à celle des " faux départs", mais en plus vicelard !
    Jusque là, nous apprenons à nos chiens à ne pas manifester de stress en
    notre absence. Eh bien cette fois, nous allons lui laisser croire que
    nous ne nous absentons jamais. Voici comment procéder : régulièrement,
    le soir après le boulot ou bien durant les week-ends, nous allons
    enfermer le chien dans la cuisine (ou une quelconque pièce munie d'une
    porte pleine). Dès que vous aurez refermé la porte, allumez une radio
    posée contre la porte et disposez un linge portant votre odeur au pied
    de la porte. (il faut posséder une radio à piles et du linge, c'est
    tout.) Cet enfermement ne durera pas plus de cinq minutes pour débuter.
    Au terme de ce délai, on éteint la radio et on libère le chien (sans
    transports affectifs, merci). On peut répéter l'opération quatre à cinq
    fois en une soirée. Le volume de la radio doit être assez élevé pour
    masquer les bruits ambiants. Vous l'avez compris, le but du rituel est
    d'habituer le chien à rester seul dans une pièce en lui laissant croire
    que vous êtes toujours à la maison (c'est d'ailleurs le cas lors des
    "répétitions" ).

    N'hésitez pas à entrer précipitamment s'il
    manifeste le moindre énervement et intimez l'ordre : vas coucher ! Dans
    la mesure ou vous manifestez suffisamment votre présence, le chien
    croira bien vite que : cuisine + radio = papa n'est pas loin, prêt à me
    passer un savon si je m'énerve.

    Le volume de la radio posée
    contre la porte vous permettra vite de vous éclipser de la maison sans
    que le chien vous entende. Pour lui, vous serez toujours à la maison,
    prêt à le réprimander s'il se manifeste.
    Comme les autres, cette
    méthode demande un minimum de patience et une bonne série de
    répétitions. Elle offre l'avantage de vous épargner la déritualisation
    traitée plus haut. En effet, rien ne vous empêche d'enfermer le chien
    durant vos préparatifs de départ, avec sa radio allumée, il n'entend
    même pas le rasoir électrique.

    En bref :

    Ne plus lui
    laisser tout l'espace - Le traiter plus froidement, l'ignorer - Ne le
    caresser que lorsqu'il exécute un ordre - Installer son couchage dans
    une pièce réduite - Déritualiser le départ - Ne plus le laisser assister
    aux repas - L'ignorer à votre retour - Le laisser manger seul et
    après-vous (près de son lieu de couchage) - Faire de l'obéissance -
    L'enfermer par courtes périodes dans sa pièce ou dans sa cage - Poser
    des pièges - Lui laisser son jouet - Faire de faux départs par périodes
    croissantes.

    Si vous respectez ces commandements, vous
    atténuerez vite le stress du chien, vous épargnant ainsi les
    désagréments qu'il induit.


  4. Texte tiré de « Planète Chien », Joelle Caverivière

    Une journée
    de la vie de PetitChien


    4 heures : PetitChien a une envie, il
    s’éloigne au plus loin de son couchage et se soulage sans la salle de
    bain. PetitChien éprouve un soulagement immédiat, et retourne dormir.

    7
    Heures : La famille se réveille, PetitChien est poussé dans le jardin,
    il est fasciné par les herbes.

    7 heures 02 : PetitChien est
    rattrapé par la peau du cou pendant qu’il reniflait la terre, amené manu
    militari dans la salle de bain. Il se fait gronder… il ne sait pas
    pourquoi, il évitera désormais de renifler ce coin du jardin.

    7
    heures 04 : PetitChien est remis dans le jardin. Il s’y retrouve seul,
    vaguement inquiet, se demandant pourquoi il est puni à l’écart des
    autres.

    7 heures 10 : PetitChien est ramené à l’intérieur … enfin
    rassuré, PetitChien se soulage dans le living devant sa maîtresse, et
    se fait gronder.

    10 heures : PetitChien a envie... il va dans
    l’entrée, et se soulage. Satisfaction immédiate.

    12 heures :
    Quelqu’un constate les dégâts dans l’entrée. PetitChien, qui dormait sur
    le tapis, se fait gronder. PetitChien apprend qu’il ne faut pas dormir
    sur le tapis.

    13 heures : PetitChien a envie, il se soulage sous
    la table basse, dans le living. Satisfaction immédiate

    13 heures
    30 : PetitChien est remis dans le jardin … il s’ennuie ferme, pendant
    trente minutes

    16 heures : PetitChien se soulage sous la table
    basse, dans le living, devant sa maîtresse. Il se fait gronder. Ca y est
    ! PetitChien vient de comprendre : sa maîtresse ne veut pas qu’on fasse
    pipi quand elle est là.

    17 heures : PetitChien est remis dans le
    jardin. Il y voit des oiseaux, des feuilles qui remuent, puis il
    s’ennuie, et attend l’autorisation de revenir en famille

    19
    heures : PetitChien est mis au jardin juste après avoir mangé et bu. Il a
    une envie, sa maîtresse n’est pas là, il se soulage. Rien ne se passe,
    cela lui confirme qu’il ne doit pas faire en présence des humains.

    22
    heures : PetitChien a une envie. La maîtresse est dans le living, donc …
    il s’éloigne à la cuisine. Personne ne le voit. PetitChien se sent
    mieux une fois sa vessie soulagée, et retourne dormir.

    Conclusion
    de cette journée :
    PetitChien a appris qu’il ne fallait pas renifler
    la terre, qu’il ne fallait pas dormir sur le tapis et qu’il ne fallait
    pas faire ses besoins en présence de sa maîtresse

    Ce n’est
    certainement pas la conclusion des maître, qui eux sont persuadés avoir
    clairement montré à Petit Chien les interdits et avoir suffisamment
    sorti le chien


    Comment apprendre à PetitChien la propreté ?

    Le
    fait de soulager la tension de sa vessie porte en lui-même sa
    récompense, puisque cela fait cesser un inconfort.
    Il y a donc pour
    le chien exactement le même niveau de gratification entre son pipi dans
    la salle de bain, l’entrée de la cuisine et son pipi dans le jardin.
    Toutes
    ces solutions ont eu le même niveau de gratification.
    Les colères à
    posteriori n’ont bien sûr eu aucun lien avec la propreté, puisque le
    chien associe toujours une remontrance avec l’action en cours (renifler
    la terre, dormir sur le tapis).

    Les punitions sur la fait n’ont
    fait qu’imprimer dans l’esprit du chien qu’une circonstance, la présence
    de la maîtresse, était un élément négatif, mais n’ont aucune influence
    sur le lieu.

    La seule façon d’apprendre la propreté à un chien
    est de l’accompagner, en laisse, toujours au même endroit.

    En
    observant son rythme (par rapport à ses activités : repas, sieste, jeu
    etc…), il devient possible de sortir aux moments où il y a une forte
    probabilité pour qu’il est envie de se soulager.

    La sortie
    hygiénique doit être totalement différente des balades et découverte, le
    maître s’armant de patience en restant dans un endroit calme, loin de
    toute distraction.
    Lorsque enfin, l’évènement attendu se produit, au
    moment où le chien se met en position, marquer immédiatement par le
    marqueur de satisfaction, et associer un mot choisi pour cette action
    (par exemple « bien, pipi »).
    Lorsque c’est fini, accorder la
    récompense promise par le marqueur de satisfaction, sans hésiter à faire
    beaucoup de cinéma. Félicitations, caresses, friandises, tout est bon,
    pourvu que la gratification soit nettement supérieure à tout ce que le
    chien peut trouver en se soulageant ailleurs qu’à cet endroit précis.
    C’est
    alors que la balade de découverte peut commencer.

    Quelles que
    soient les conditions atmosphériques, ou les contraintes d’horaires du
    maître, il faut toujours faire un minimum de deux minutes de balade,
    après que le chien se soit soulagé.

    Cela évite que le chien, pour
    lequel toute sortie est un moment de joie, n’associe le fait de se
    soulager avec la fin immédiate de la sortie ? Si le chien faisait
    malencontreusement cette association, il serait assez futé pour se
    retenir, un peu ou beaucoup, pour faire durer le plaisir au maximum,
    quitte à faire ses besoins au retour.

    Progressivement, le chien
    va réaliser tout le bénéfice qu’il tire du fait de se soulager dans les
    règles, et va offrir spontanément ce comportement adéquat de en plus
    régulièrement.
    Si les maîtres le sortent de façon logique, le chien
    n’a plus de besoins pressants, et n’a donc plus de munitions pour
    souiller la maison.

    En grandissant, chaque jour sa capacité à se
    retenir va augmenter, et il s’en servira pour obtenir la gratification
    attendue. En clair il va apprendre à se retenir, ce qui, on le répète
    jamais assez, n’a strictement aucune raison d’être dans le monde canin.



    Dernière
    conséquence, et non des moindres, le chien va apprendre à se soulager
    sur commande ? Très facilement, le mot choisi (« pipi » par exemple), va
    déclencher le besoin au bout de quelques secondes, et permettre bien
    des variations, que ce soit pour le lieu, ou pour les horaires.

    Quand
    aux accidents inévitables pendant les premiers mois du chiot, une seule
    technique : les ignorer, totalement.

    Une question revient
    souvent « A quel âge mon chien va-t-il être propre ? ». Il n’est
    évidemment pas possible de répondre à cette question.

    Comme on
    l’a vu plus haut, les maîtres peuvent donner des ordres tellement
    brouillés et confus que le chien ne comprendra jamais exactement ce
    qu’on attend de lui.

    L’acquisition de la propreté dépend
    principalement de la définition qu’en a le maître, et de son
    investissement envers son chien.

    Un chien qui réclame pour
    sortir, ou qui a un libre accès au jardin, ne sera pas considéré comme
    un chien éduqué à la propreté ans d’autres circonstances, puisqu’il
    n’aura pas appris à se retenir.
    L’éducation d’un tel chien est
    beaucoup trop liée à des conditions de vie, et il faut absolument
    attirer l’attention des maîtres sur ce risque.
    Le jour où, pour une
    raison quelconque, l’accès à l’extérieur ne lui est plus immédiatement
    disponible, ce chien se soulagera où et dès qu’il peut.
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