La Chine

Question bête (ce que je connais des crabes se limitant à différencier, pour les tourteaux vendus au rayon poissonnerie, les mâles des femelles) : tu ne peux pas essayer de le faire bouger en le touchant (avec une baguette s'il vaut mieux éviter de l'enquiquiner à mains nues) ?

Merci à vous deux. Patrice, même si moi aussi j'ai dû passer quelques jours à l'hôpital (rythme cardiaque ultra-ralenti et pourtant, c'est sûr, que je ne suis pas une athlète sur-entraînée) , l'expression "sortir ? de la maladie" visait dans mon esprit les poissons rouges pour lesquels j'ai posté sous la rubrique infirmerie. Ceci dit, l'œil du maître pas trop en forme et les maladies des poissons vont, dans mon cas, souvent ensemble.

Ah ça, je n'y crois pas trop. Pour le moment, ils sont sous l'effet de l'antibio (nifurpirinol) qui leur a été administré à haute dose en bain séparé d'1/2 heure mais il y a toujours des signes inquiétants (excréments qui restent longtemps accrochés à l'anus en longs filaments). Enfin, à chaque jour suffit sa peine, on verra bien dans les jours à venir et quant à moi il faut que j'évite de finir hypo-aquario-condriaque

Je pourrais écrire comme Nicole et ses corys albinos "et c'est reparti". Au cas particulier, comme je sors (?) d'une période de maladie qui m'a fait perdre une partie de mes poissons, je suis super contente car, cette fois, cela n'a plus la même valeur vu que j'angoisse un peu de perdre le résultat du travail des dernières années et que j'ai maintenant l'espoir d'en sauver quelque chose. Les poissons qui viennent de frayer sont jeunes (moins de 2 ans) et c'est une première pour eux : très peu d'œufs pour le moment et malheureusement aucune certitude qu'ils aient été fécondés. J'en ai prélevé quelques uns (ils se décollent facilement) pour voir ce que ça va donner.

Merci pour le lien Laurent. Le problème, c'est que le traitement expérimenté par les chercheurs en conditions de laboratoire n'a fait l'objet d'aucune application pratique. Dans tous les cas , je suis loin d'être certaine de l'identification de la maladie, il faudrait faire analyser un prélèvement effectué sur un poisson. La bonne nouvelle, c'est que, quelque soit la maladie, depuis leur dernier traitement, les poissons qui me semblaient mieux ont, ce matin, entrepris de frayer, ce qui me met un peu de baume au coeur : peut-être une guérison en vue ou au moins l'espoir de faire naître et d'élever des jeunes sains qui préserveront ma lignée de ryukins.

Super, cela se termine bien pour ton mâle. C'est étonnant un crabe après la mue, je n'en avais encore jamais vu.

Les larves doivent être minuscules aussi et peut-être leur faut-il une alimentation spécifique les premiers temps ? Je comprends que tu aimes tes albinos, ils sont très ...démonstratifs !

Superbe mix entre la partie aquatique et le mur végétal au dessus

Ils sont tous très beaux, même si -question de goût- j'ai une préférence pour les C. Sterbaï. Dommage que tu n'aies qu'un Pygmaeus, j'aurais aimé savoir s'ils se reproduisent facilement.

Merci Nicole. J'en ai perdu un troisième en cours de traitement, sans doute déjà trop affaibli pour le supporter. Les autres paraissent avoir déjà repris du poil de la bête (poursuites des femelles par les mâles en vue de les faire pondre, après tout c'est enfin de saison) , mais j'attends un bon mois avant de me réjouir.

Pour la 1ère plante : Pistia Statiotes dite Laitue d'eau qui pousse (trop) bien quand l'aquarium n'est pas couvert (très utile dans son rôle de pompe à nitrates). Pour la 2nde: incontestablement une échinodorus (genre), mais je ne saurais t'en préciser l'espèce. Ceci dit, les besoins (sol nutritif et/ou engrais) sont les mêmes pour ces plantes.

Quand je dis que les formes très sélectionnées de PR ont toujours un pet-de-travers (expression de ma mamie morvandelle), une nouvelle confirmation. SI tant est que ce parasite, connu comme un "tueur de guppies" s'en prenne bien aussi aux cyprinidés (les seules espèces, successivement atteintes dans mes deux bacs, relevant de ce genre), je ne vois pas bien de quoi d'autre il pourrait s'agir, en mettant de côté les complications liées aux infections bactériennes secondaires. Dans "Le guide des maladies des poissons" de G. Bassleer, on lit que les aquariums ou les poissons abritent toujours quelques uns des ces parasites qui, toutefois, ne provoquent d'infection qu'en cas de stress, d'infection bactérienne (primaire alors) ou de pollution. Ok, il y a près de 6 mois que le problème est apparu suite à un changement d'eau du 700 litres des PR avec remplissage d'une eau trop fraîche (chauffe-eau tombé en panne sans que je m'en aperçoive immédiatement). Ce parasite creuse des trous dans les tissus (plaques blanches apparentes quelquefois au départ) qui évoluent en lésions, sièges d'infections secondaires, parfois sur la tête et autour des yeux, et son effet est dévastateur quand il parvient à pénétrer dans les muscles et les organes internes. Voilà pour la description du Guide qui recoupe ce que je vois. Pour le traitement, il est indiqué "si la maladie n'en est qu'à son stade initial... administrer un traitement à base de FMC" (combinaison à 1 litre de formaldéhyde + 3,7 grammes de vert de malachite + 5 grammes de bleu de Méthylène) , "de formaline ou de vert de malachite", simultanément à un antibactérien. Sauf que voilà, les produits du commerce ne permettent pas toujours de trouver la bonne combinaison avec les bons dosages dans un seul produit, et, dans mon cas, sont de ce fait assez inefficaces depuis 6 mois que l'infection récidive par intermittence sur les PR (les rasboras du 220 litres, sans doute contaminés par l'usage du même siphon pour les 2 aquariums - difficile de penser à tout-, étant pour leur part tirés d'affaire au prix de quelques décès). Pour les PR, en début d'année, 15 jours au général tonic de Tétra (acriflavine et bleu de méthylène) sans résultat notable. Pause d'une semaine (changement d'eau + charbon actif), puis traitement au Contralk (formaldéhyde et vert de malachite) toujours de Tetra avec un mieux apparent (+ Traitement antibactérien parallèle par bain de courte durée au Furanol en bac séparé pour les poissons les plus atteints). Le résultat, un décès (l'oranda de la photo) et stabilisation de l'état des autres PR sans qu'ils soient pour autant guéris. Et aujourd'hui, c'est reparti (sans cause de stress, ni pollution entre temps) avec déjà un mort (le ryukin des photos). A vous décourager d'élever des PR. Enfin bref, un professionnel vient de me dépanner d'une bouteille de FMC et, au point où j'en suis, je tente le traitement lourd (FMC + nifurpirinol en bain séparé de courte durée, les deux étant compatibles). On est bien seul avec ces ennuis-là, alors que mon expérience, quelle qu'en soit l'issue, serve à quelque chose. Sans compter que réciproquement je veux bien entendre les récits d'autres expériences, différentes (mais, non, je n'euthanasie pas les poissons atteints qui me restent sans avoir tenté ce qui était faisable). Sur les rasboras, ce sont le pédoncule caudal et la ligne du dos qui ont été atteintes. Sur les PR, systématiquement des trous dans le tête, quelquefois des lésions sur le corps et souvent au niveau de l'attache des nageoires Après une rémission, malheureusement non durable En vous épargnant les photos les plus moches, celles-ci permettent déjà de se faire une bonne idée (l'atteinte des nageoires étant selon mes observations une infection secondaire).

Une nouvelle variété à fourrure verte

Ils sont gâtés tes crabes ! Très jolie installation. J'espère que tu vas pouvoir faire plein d'observations intéressantes.

Les algues ont tôt fait de prospérer : il suffit de néons un peu vieux ou changés en une seule fois suite à de la casse, d'un petit relâchement niveau entretien et je suis bonne pour élaguer et être plus rigoureuse. Mais ça rentre dans l'ordre moins vite que ça ne dégénère. Et puis une fois les algues endiguées, difficile de soutenir auprès de mon visiteur que les problèmes d'algues, je ne connais pas Pour le cas où j'en aurais l'idée, j'ai intérêt à virer préalablement toutes les vieilles planorbes qui traînent ici et là... En voilà une qui y a gagné une coupe afro

Je ne suis pas du tout fan des piranhas, mais vu ton aménagement quoi de mieux pour aller avec ? Très beau boulot . Comment comptes-tu nourrir tes jeunes d'origine sauvage les premiers temps ?

Excellent ça, Nicole. A croire que les corys ont une ascendance militaire... certaines variétés pondent également leurs œufs en figures complétement alignées, comprenne qui pourra

Les mêmes (hé bé oui, je ne change pas de poissons tous les mois), plus un invité bonus. Un peu tout le monde. Hyphessobrycon flammeus Les T. heteromorpha Pour le fun, un tout petit récemment acheté qui tente de manger une larve de moustique rouge lyophilisée presque trop grande pur lui; Les H. Callistus, plus couramment appelés Tétra Serpae auxquels je m'attache (réputation d'agressivité très exagérée si on les nourrit à partir de nourriture décongelée, encore qu'ils demeurent taquins, les jeunes PR, mis transitoirement avec eux, en savent quelque chose dont ils prétendent grignoter les nageoires). Et l'invité qui ne sera un mystère pour pas grand monde...

Pour le sexe des Melini, une seule certitude, les 3 sont copies conformes et comme ils sont le plus souvent cachés dans le coin arrière gauche de l'aquarium sans comportement de parade, difficile à l'œil ou au comportement de se faire une idée. Quant aux risques d'hybridation, j'e n'ai jamais vu non plus de photos d'hybrides et, comme toi, j'ai tendance à m'en tenir à ce que je vois pour l'avoir expérimenté. Avis renouvelé à ceux qui, loin de s'en tenir à la littérature pour faire exhaustif, aurait vécu la preuve du contraire.

Allez, je vous en remets une petite série. Comme j'ai à peine progressé dans l'étude des réglages manuels, je ne concoure définitivement pas pour un prix de réussite esthétique, mais ce que j'aime dans cette nouvelle série c'est qu'on entr'aperçoit les raisons de mon intérêt pour les C. panda : presque toujours en mouvement et en groupe avec une propension nette à ne pas s'en tenir au sol, en dépit de leur catégorisation comme poissons de fond. Et l'autre espèce de corydoras maintenue dans ce bac : des C. Melini. A l'origine, il y a un peu plus de 4 ans, j'en avais 4 avec 6 Panda. Les Panda sont à présent une vingtaine après s'être reproduits en bac communautaire (quelques morts largement compensés par les jeunes), tandis que les Melini (dont l'un est mort) ne se sont jamais reproduits, ni mêlés (sauf au moment des repas) avec les Panda. Le bon point, c'est que l'hybridation a priori possible n'a pas eu lieu. Ils sont sans doute en nombre insuffisant, à moins que les conditions de maintenance qui plaisent aux Panda (température relativement fraiche de l'ordre de 24/ 25 °) ne leur conviennent pas. En tout cas, depuis que j'ai augmenté l'oxygénation du bac, ils sont nettement plus actifs.

Magnifiques les photos de ta population asiatique Cela me fait prendre conscience que j'ai une nette préférence pour ces poissons. Pour ce que j'en sais, ce qui est important avec les labyrinthidés, spécialement au moment de la formation du labyrinthe (période la plus délicate dans l'élevage des jeunes), c'est d'éviter les refroidissements et donc de maintenir à chaleur constante le "coussin d'air" compris entre la surface de l'eau et le couvercle de l'aquarium. De ce point de vue, le pire est d'ouvrir trop fréquemment le couvercle quand l'air de la pièce est plus frais...

De belles photos qui rendent justice à ce poisson trop délaissé qu'est le macropodus opercularis. C'est vrai que leur agressivité est souvent exagérée : liée à un bac pas adapté ou à leur origine, les individus, et d'abord les mâles, élevés en extérieur avec l'espace qui va avec tendant à avoir une perception de "leur" territoire incompatible avec leur maintenance dans une centaine de litres.

Merci Jean-Luc pour le lien, fort intéressant, même si je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. Il y a cependant une chose qu'intuitivement j'ai depuis longtemps repéré avec les PR en présence d'une eau dont les qualités prêtent à acidification (KH bas et nitrates), c'est qu'il vaut mieux s'abstenir de diffuser du co ² (de toutes façons dans un tel bac les plantes ne peuvent pas être la finalité) et oxygéner en permanence et, plus encore, la nuit. Un peu sévère avec la gente masculine tu as raison, mais je suis surtout d'un avis tranché en ce qui concerne l'élevage des PR japonais, lesquels ont bien plus fréquemment des soucis de santé que tous les autres exotiques que je maintiens ou ai maintenu (en exceptant le colisa lalia qui les vaut bien à cet égard). Du coup, leur maintenance durable, qui est plus spécifiquement le fait d'individus du sexe féminin, passe par un apprentissage contraint et forcé de la manière de traiter diverses maladies et il n'y a qu'à consulter des forums consacrés aux PR fantaisie pour se rendre compte à quel point la rubrique correspondante est sur-développée par rapport à ce qu'elle peut être sur des sites plus généralistes. @ Cédric, les apistos sont incomparablement moins pollueurs que les PR, ce qui suffit à écarter toute ressemblance entre les phénomènes à l'œuvre de part et d'autre. Et, si à l'origine j'ai tenté de faire avec mon eau de conduite, c'est pour éviter d'avoir à intervenir artificiellement en permanence sur les paramètres du bac ...mais, somme toute, intervenir c'est avéré indispensable.

Bon, les garçons, là, vous me décevez !!! La technique, théoriquement, vous connaissez (peut-être dans l'intérêt du bon rapport des sexes, faut-il n'y pas regarder de trop près ; c'est qu'à ce qu'il me semble, en matière de soins aux poissons, et spécialement aux PR, objet d'attentions plus particulièrement féminines, ce que je constate et n'explique pas ..., vous avez un train de retard ...qui serait pourtant bien utile pour TOUS les poissons ). Pour tout dire, je suis intimement convaincue que trop de nitrates (lié à de gros pollueurs) sur KH bas = catastrophe assurée en l'absence de gros changements d'eau très réguliers. Donc, faute de réponse, je vais faire passer cette conviction à l'état de vérité bien assurée. Tant pis pour moi, si je me vautre sur ce coup_là.

Je vous cite un extrait de la brochure JBL consacrée à l'eau de l'aquarium. "L'oxydation bactérienne de l'ammonium en nitrate peut avoir une influence importante, souvent sous-estimée, sur la valeur du ph. Le produit final, le nitrate, en combinaison avec l'eau n'est rien d'autre qu'un acide (acide nitrique) et il "consomme" de ce fait la dureté carbonatée (jusqu'à ce qu'en l'absence de changement d'eau, en supposant une durée carbonatée faible au départ, et donc une eau faiblement tamponnée, il ne reste plus rien du KH et que le ph s'effondre). Il m'a semblé avoir trouvé là une explication à une mésaventure désagréable. Chacun sait que les PR sont d'énormes pollueurs (d'où les changements d'un tiers d'eau chaque semaine). Ils préfèrent une eau neutre à basique mais peuvent supporter une eau acide (jusqu'à 5,5 qui n'est évidemment pas conseillé comme valeur de maintenance) et sont tolérants sur la dureté Mon eau est à tendance acide (6,6 à 6,8°) avec un KH faible (autour de 4 tout de même au moment de la mésaventure, aujourd'hui je remonte avec du calcifix le PH et le KH dans le bac des PR). Je m'absente plus de 15 jours qui se passent sans changement d'eau, a priori les poissons ont été nourris comme je le fais moi-même d'après les consignes laissées. Mais, mauvaise surprise, à mon retour quelque chose ne va pas et de fait le ph s'avère avoir plongé à un peu plus de 5,5, les nitrates passant allégrement les 60 mg/litre. Mon autre bac, peuplé de poissons incomparablement moins pollueurs tourne normalement. Alors évidemment, j'en tire une leçon : ne pas faire nourrir (ou très peu) les PR en son absence si les changements d'eau ne suivent pas. Mais sur l'acidose elle-même, je suis étonnée de n'avoir jamais rien lu, ailleurs que sur la notice JBL, en termes de lien entre KH faible, accumulation de nitrates et acidose. Je lis au contraire, en présence de cas d'acidose rencontrés avec des PR (+ KH faible), qu'on incrimine un phénomène de décalcification biogène qui, d'après les avis d'experts, a très peu de chances de se produire en aquarium (ici, le CO ² manquant, les plantes trouveraient le moyen de consommer les carbonates de calcium qui concourent à la formation du kH et le feraient ainsi descendre, d'où disparition du pouvoir tampon et plongée du ph). Si quelqu'un a eu l'occasion de se forger un avis sur ces questions, merci à lui (ou elle) de m'éclairer.