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La Chine

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Tout ce qui a été posté par La Chine

  1. La Chine

    otocinclus

    Deux espèces différentes, c'est sûr mais je serais incapable de les identifier en toute certitude. Certaines (et elles ne sont pas toutes décrites !) se ressemblent vraiment beaucoup : cela + la grande confusion qui règne sous les appellations à la vente n'aide pas à se constituer un groupe homogène. Pourtant, j'ai tendance à croire que, comme pour les corys, le panachage de différentes espèces ne peut pas permettre l'effet groupe (eux, ils doivent bien se reconnaître entre eux ). Ce qui est certain (mais, dans ce cas, même le genre diffère, alors qu'on vend l'ensemble comme "oto"), c'est que, dans le bac, où j'ai à la fois des otocinclus et des otothyropsis piribebuy, les deux groupes s'ignorent absolument et ne se mêlent jamais. Maintenant que je suis allée jeter un coup aux photos de PlanetCatfish, j'ai un doute sur l'espèce de celui-ci. Vos avis ?
  2. La Chine

    otocinclus

    54 litres (avec une façade de 60 cm), c'est le volume minimal pour un groupe d'otocinclus. Je n'y connais rien en crevettes donc je n'imagine pas de soucis particuliers à une cohabitation avec de petites espèces (mais sous réserve d'infirmation par plus renseignés). Je dirais oui au 54 litres : -cela permettrait de ne plus maintenir les oto avec les ancistrus qui les concurrencent trop directement (si donc ils sont les seuls poissons de "fond" dans le 54 litres), - en augmentant leur nombre à 6 au moins (même s'ils éparpillent, ils ont besoin d'être en groupe pour se sentir sécurisés), - en veillant à les nourrir spécifiquement dans les premiers temps et, même au long cours, si besoin (on les voit maigrir). Pour les légumes, tu peux leur donner pochés (ou passés quelques secondes au micro-ondes) mais en retirant le non consommé assez rapidement.
  3. Je vais vous croire ... sur paroles (pour une fois )
  4. La Chine

    otocinclus

    S'il n'y a pas de concurrence pour l'accès à la nourriture (ou alors en nourrissant dans des endroits inaccessibles aux concurrents), tu peux leur donner des morceaux de comprimés friables à base végétale avec spiruline ou, bien sûr, des légumes (rondelles de courgette, concombre, feuilles de salade ...). Mais si ton bac tourne depuis un certain temps, les oto auront toujours de quoi se nourrir avec ce qu'ils trouveront (j'en ai une flopée depuis des années dans un gros volume dédié à des PR et, sans les voir jamais profiter de la nourriture par ailleurs distribuée, ils ont bien prospéré et se sont reproduits). Pour être juste, j'en ai aussi dans un autre bac où ils sont moins concurrencés et ceux-là je les vois manger également de la nourriture carnée décongelée (larves de moustique rouges spécialement). A priori c'est moins conforme à leur régime alimentaire, donc je ne saurais te le conseiller, même s'il semble qu'en quantité raisonnable ça n'ait pas l'air mauvais pour eux.
  5. Lol, c'est donc un sacré engagement que représente leur maintenance au long terme. Personnellement, leur réputation + leur taille m'effraierait un peu, surtout que je passe mon temps à intervenir dans l'aménagement de mes bacs, les bras totalement immergés. D'où l'intérêt sans doute de bien penser dès le départ à se donner les moyens d'éviter les problèmes d'envahissement par les algues, par ex...
  6. La Chine

    Peckoltia vittata (sp L15)

    Ce qu'il serait intéressant de savoir, c'est si l'échappé compense son retard de croissance (ce que je crois possible) ou reste définitivement plus petit...
  7. Impressionnants tes pensionnaires ... Ont-il à présent leur taille maximale pour les plus gros ?
  8. La Chine

    Teleocichla sp Xingu III

    Bravo (malgré le petit nombre de rescapés), ces nouvelles naissances prouvent que tu as réussi à former un couple durable ! (et vu les débuts, cela ne semblait pas gagné )
  9. C'est une sorte de dommage inévitable : à partir du moment où tu publies une opinion ou une démarche, il y aura toujours des personnes pour la critiquer. Cela peut être agaçant si le critiqueur, de son côté, s'abstient de prendre en compte tous les éléments du contexte ou se garde bien de s'exposer en retour. C'est comme cela que, trop souvent, il y un décalage entre le "tout va bien affiché" et la réalité de la maintenance des poissons. Mais bon, le plus important, c'est quand même d'être en accord avec soi-même et de s'en tenir à l'éthique qu'on s'est mise au point pour continuer à avancer sans être bloquée par de mauvais motifs. Après, je crois qu'il faut, plus souvent qu'on ne le croit en aquariophilie, se passer de l'avis des autres et être amené à expérimenter dans son coin parce que souvent l'information manque tout simplement (ou alors les rares, qui la détiennent, ne la partagent pas). Si je m'en étais tenue aux avis officiels, je n'aurais pas eu le bonheur de découvrir ce que je sais maintenant sur mes ryukins (j'aurais aussi évité quelques beaux loupés dans mes tentatives de cohabitation, mais cela même en apprend beaucoup). Alors j'espère continuer à te lire , c'est effectivement souvent plus intéressant de suivre des expériences qui ne se déroulent pas de bout en bout idéalement (mais rectifiées en cours de route pour respecter nos pensionnaires vivants) que d'être confronté à une image d'Epinal dont on ne connaît pas l'envers ou la manière dont elle a été produite. Après, tant pis si on se trouve un peu seul : à défaut de recevoir toujours au bon moment des conseils utiles, on peut toujours espérer que sa propre expérience servira un jour, ne fut-ce qu'à un tout petit nombre.
  10. La Chine

    Mort de mes scalaires :(

    JC, si tu fais référence à un post récent sur ce forum, on t'a déconseillé un adoucisseur ménager, pas un osmoseur fonctionnant par osmose inverse, le premier se contentant de remplacer le calcium par du sodium (du sel quoi !), le second stoppant lui, grâce à sa membrane, tous les ions minéraux pour ne laisser passer que de l'eau pure. Après, c'est à chacun de voir, s'il veut ou pas investir dans un osmoseur inverse compte tenu de sa population et de son eau de départ. Je ne suis pas puriste en la matière et de nombreux poissons issus de l'élevage sur des générations se contentent en effet d'une eau du robinet pas trop atypique. Du moment qu'ils se portent bien, réalisent leur espérance de vie et même se reproduisent, que demander d'autre ? C'est juste une histoire de bilan avantages/ inconvénients et dans la balance je ne compte pas pour rien la motivation de l'aquariophile : j'en vois beaucoup jeter l'éponge assez rapidement parce que trop de contraintes finissent par les gaver.
  11. La Chine

    2m20 350L + 300L

    Beaux portaits ! Pas facile de saisir l'expressivité de petits poissons en interaction.
  12. La Chine

    Mort de mes scalaires :(

    C'est vrai que tes poissons présentent un certain nombre des signes caractéristiques d'un empoisonnement à l'ammoniac. Pour info et sachant que tous ces signes ne se rencontrent pas systématiquement à la fois : - assombrissement de la robe et mucus qui peut devenir comme "laiteux", - lésions des muqueuses à l'origine de saignements, lésion des branchies (qui deviennent rouges ou violacées avant de virer au gris quand le tissu en est nécrosé), - possibles traces de saignement dans les nageoires, - modification du comportement du poisson qui perd son appétit et soit passe son temps à piper l'air en surface, soit reste prostré au fond de l'aquarium. Maintenant, ce qui, dans ton cas, fait qu'on ne pense pas spontanément à un tel empoisonnement, c'est que l'on suppose ton PH (vu ta population) plutôt acide. Or, quand on parle d'ammoniaque, on parle du total des dérivés ammoniaqués, ce que, d'ailleurs, les tests mesurent (TAN = total ammonia nitrogen). Et dans ce total, il y a, en fonction du PH et de la température, des teneurs variables de deux formes ammoniaquées : ammoniac (NH 3) très toxique (la cause de l'empoisonnement) et ammonium (NH 4 O4) cent fois moins dangereux et qui normalement est pratiquement seule présente avec un PH acide. Voici un lien qui te donne un tableau indiquant le taux d'ammoniac d'après le TAN mesuré en fonction du PH et de la température. http://www.passionbassin.com/eau4.php Comme le texte le rappelle, les risques d'intoxication sont d'autant plus élevés que la population est nombreuse (une raison objective de ne pas sur-peupler). Enfin, il faut savoir que si la forme ammoniac est mortelle a peu près dans tous les cas à seulement 0,02 mg/litre. Sur une période un peu prolongée, selon les espèces, certaines ne supportent déjà pas 0,01 mg/litre. Je ne connais pas la sensibilité propre des scalaires mais peut-être sont ils y particulièrement sensibles, ce qui expliquerait leur décès et pas celui des autres espèces. Bon courage pour la suite. On apprend beaucoup de ses loupés, même si on risque de ne jamais savoir comment un osmoseur défectueux a pu, le cas échéant, causer tout cela.
  13. La Chine

    Apistogramma norberti

    Chouette, de beaux poissons à propos desquels j'espère bien que tu vas avoir l'occasion de nous en apprendre plus.
  14. Saleté ayant atteint le système nerveux central et/ou la moelle épinière ? Plus ils grandissent, plus ils ont de chance de s'en tirer sans qu'on soit bien sûr qu'ils ne sont pas porteurs d'une pathologie transmissible. C'est moche, mais si les parents ne parviennent pas à mener une repro dont les jeunes sont globalement viables, je ne prendrai pas le risque de continuer à les faire reproduire.
  15. La Chine

    OSAKA 320 / Amazonien

    J'aime bien l'effet végétation luxuriante. Ce qui manque à mon goût, c'est un peu de structure en jouant par exemple davantage sur les différences de hauteur des groupes de plantes. Pour les hygrophyles, il faut veiller à ce chaque pied soit suffisamment espacé du voisin pour permettre aux feuilles de bien de se développer. Et pour les vallisnérias, on ne peut guère faire autrement que de les raccourcir régulièrement. D'après tes photos, tu coupes droit. J'ai souvent lu qu'il fallait tailler en biseau pour éviter le dépérissement de la feuille coupée. Je ne sais pas s'il y a du vrai la-dedans (je coupe toujours en biseau), mais si de ton côté tu ne rencontres aucun souci particulier après la taille, ton retour d'expérience m'intéresse.
  16. Moi, ce qui me frappe, c'est la taille de l'oeil rapportée à celle du corps. On dirait bien un cas de nanisme. Je n'ai pas d'explication non plus. Je constate le même phénomène sur un poisson rouge, né l'été dernier, 4 à 5 fois moins gros que ses frères et soeurs pourtant élevés dans les mêmes conditions (ce qui implique que ni la nourriture, ni le volume disponible, ni la qualité de l'eau n'ont pu jouer comme causes suffisantes).
  17. Ah bon, Maurice, ce n'est pas le poisson rouge Les plécos sont de magnifiques créatures, manifestement tu les aimes beaucoup, mais bien peu d'entre nous avons de quoi les faire vivre convenablement. La personne qui t'a cédé le tien a dû t'expliquer qu'à moins de 600 litres, c'est pas vraiment ça. Et tu sais aussi ce que je pense de la cohabitation pléco/PR ...
  18. La Chine

    Mort de mes scalaires :(

    Oui, le manado est aussi un bon support bactérien et l'équipement de ton filtre paraît correct. Ce qu'il faut bien prendre en compte c'est que nitrites et nitrates ne jouent pas dans la même catégorie : 20 mg/litres de nitrates, c'est loin d'être affolant pour l'immense majorité des poissons d'aquarium. En revanche, dès que les nitrites ne sont pas à zéro, c'est problématique au moins sur le moyen et long terme. Donc oui 0,05 mg c'est déjà une montée anormale. C'est bien de ne plus utiliser le vieil osmoseur : même si en définitive il n'y est pour rien, au moins ce sera une cause d'éliminée, facile à vérifier. Oui, bien sûr aussi, des germes pathogènes peuvent être présents et ne pas avoir la moindre liaison avec la présence de nitrites ou de nitrates, mais, dans le même ordre d'idée, pour chercher efficacement la cause de la "maladie" des scalaires, il faut commencer par éliminer les causes les plus évidentes (stress à répétition lié aux montées de nitrites et peut-être à la pollution qui ne se réduit pas aux nitrates, ces derniers ayant juste l'avantage, par rapport aux autres produits essentiellement liés en aquarium à la présence des poissons, de pouvoir être mesurés). Enfin, comme je suis sensible à la question des volumes minimaux pour nos poissons (mais c'est qu'aussi bien des problèmes en résultent), à mon sens, tu es en surpopulation (même si tes soucis ne viennent pas, ou en tout cas pas seulement, de là). Rien que pour six scalaires, le minimum est à 360 litres. Ton 320 litres bruts (autour de 300 litres nets) correspond tout juste. Il aurait été plus sage pour commencer de te contenter de rajouter un banc de petits poissons et une seule espèce de poissons de fond. On peut toujours "charger" un peu plus un bac qui tourne bien avec ses occupants en bonne forme, que l'on a pris l'habitude de bien connaître, ce qui permet de réagir vite en cas d'alerte (l'entretien n'est toutefois plus le même et il faut être sûr d'avoir la motivation pour gérer cela dans la durée), mais en y arrivant petit-à-petit, et pas en partant de cette situation. Après, il y a encore cette règle du 1 litre par cm de poisson présent dans le bac. Elle a bien des limites (ne tient pas compte du fait que certains poissons sont plus pollueurs que d'autres, de sorte qu'il faudrait en fait multiplier par 1,2 ou 3 selon l'espèce, ni du comportement des poissons, ni non plus du format de l'aquarium : nécessité d'avoir pour certains poissons un bac particulièrement haut ou long, etc ...). Mais enfin, elle donne une idée. Dans ton cas et "à la louche" : 90 litres (6 scalaires de 15 cm) + 80 (characidés supposés de 4 cm) + 50 (10 corys de 5 cm) + 48 (4 ancistrus de 12 cm) + 50 (5 altispinosa de 10 cm) + 45 (3 farlowella de 15 cm) + 25 (5 guppys de 5 cm) = 388 litres, sans compter les jeunes ancistrus, ni retenir les tailles maximales que les poissons n'ont peut-être pas encore, mais qu'ils devraient normalement atteindre. Ne te décourage pas, prends les causes possibles l'une après l'autre et tu finiras par trouver.
  19. La Chine

    Teleocichla sp Xingu III

    Toujours aussi belles les photos de ton amie. J'espère que tu vas trouver à caser tes petites têtes de lard, au moins ceux qui les adoptent savent à quoi s'en tenir avant de pouvoir les reproduite à leur tour.
  20. Pour répondre à Patrick, si. C'est bien le problème, quand ce traitement concerne des poissons destinés à être vendus et donc à rencontrer des qualités d'eau différentes. C'est franchement une sal......, cette affection. Si le traitement UV ne marche pas et que d'autres alevins grandissent bien dans la même eau, on est obligé de supposer que cette maladie est transmise en interne par les parents. Après tout, on sait que les poissons adultes qui sont légèrement infectés par des sporozoaires internes peuvent vivre avec (les ravages étant surtout importants chez les jeunes).
  21. La Chine

    2m20 350L + 300L

    Très réussie cette dernière photo !
  22. La Chine

    Mort de mes scalaires :(

    Je suis d'accord avec Nicole. Avant de passer au plus compliqué, il faut s'assurer que le "simple" fonctionne. Or, il n'est absolument pas normal qu'après chaque changement d'eau un peu important, tu enregistres une montée de nitrites. Des montées répétées, même à des niveaux isolément non mortels, sont dangereuses pour les poissons et si elles ne les tuent pas directement, elles les rendent plus fragiles et propres à ne pas supporter un autre facteur de stress. Ton filtre ne fait manifestement pas son boulot. Y-a-t'il suffisamment de masses support des colonies bactériennes ? Son débit est-il adapté ? Cela arrive souvent avec de gros pollueurs (des PR par ex . Même si a priori ce n'est pas ton cas, sauf surpopulation, ce qui aide quand, définitivement, un filtre ne suffit pas, c'est d'en avoir deux ou mieux de s'équiper d'une décante extérieure où le volume permet beaucoup plus de supports bactériens. Un autre truc éminemment utile c'est d'avoir une sous-couche de pouzzolane en substrat (super support bactérien dont le hic est le risque de remontée, ni esthétique, ni adapté aux poissons fouisseurs toutefois). Dans l'immédiat, si le lien entre changement d'eau et montée de nitrites est certain, c'est que tu n'as pas assez de bactéries épuratrices : le temps qu'elles se développent à nouveau, elles consomment énormément d'oxygène (souvent cela ce marque par un phénomène d'eau plus ou moins trouble, "laiteuse"). Rechanger de l'eau n'a alors guère d'utilité puisque cela va faire durer la période de multiplication des bactéries aérobies : il faut aider le passage en oxygénant un max, et bien sûr, régler ce problème d'insuffisance bactérienne avant toute autre chose (fertilisation, ajustement de ph ...). Désolée itou pour le manque de lisibilité : je ne suis pas sur un portable, mais les changements de ligne ne figurent pas non plus sur le message édité (en prévisualisation, si !).
  23. C'est sûr que rien que ton idée va choquer tous les puristes de l'aquariophilie "biotope". Du côté des articles de la communauté PR, on répète à l'envi que les PR en aquarium (ce qui devrait exclure les formes communes dont la place est en bassin, pour nous limiter aux voiles et autres fancygoldfishes) ne cohabitent bien qu'avec eux-mêmes. Il y a du vrai la-dedans mais comme toujours en nuançant d'après les situations et une multitude de paramètres ... Les PR sont très adaptables niveau paramètres physico-chimiques : ph de 7 à 8 (avec des seuils de viabilité - qu'il ne faut évidemment pas tenter d'atteindre - de 5,5 à 10 !). GH de 6 à 10 (mais là encore, ils supportent moins ou plus), l'essentiel étant d'avoir un KH pas trop bas pour éviter les fluctuations de PH et les risques d'acidose (beaucoup de pollution et donc de nitrates qui, sans un minimum de KH, vont acidifier l'eau). Pour les températures, les formes voiles aiment de 20 à 24°/25°, mais supportent encore une fois des valeurs ponctuellement inférieures ou supérieures, l'essentiel étant de faire varier selon les saisons de l'année. Sur la base de ces données et avec un volume conséquent, on se rend compte qu'un certain nombre d'exotiques pourraient, pour de non-puristes, cohabiter avec des PR. Là où les problèmes commencent en fait, c'est presque toujours au niveau comportemental : les PR sont démunis face aux éventuelles réactions d'agressivité (ou de simples mordillages de voiles) de leur colocs. Or, les formes voiles sont sensibles au stress répété et finissent par en tomber malades. Parmi les cohabitations qui ont été tentées et qui, notamment, ne marchent pas de ce fait : PR/pléco, botia et même ancistrus (les PR dorment au sol et ces cohabitants déconseillés mordillent leur voile ou râpent leur mucus durant la nuit). A contrario, les PR importunent leurs colocs de différentes manières : - si le volume manque, par le fait qu'ils sont relativement remuants et dérangent donc ceux qui se tiennent calmement dans un endroit précis de l'aquarium, - pour les petits poissons de fond en étant toujours tentés de les "gober" dans leur recherche de nourriture, - et enfin tous les poissons qui ne sont pas aussi empressés qu'eux à se nourrir et auxquels ils risquent de ne rien laisser. A partir de là, l'aménagement de l'aquarium et encore une fois le volume disponible jouent un rôle dans la capacité des poissons présents à trouver leur place dans cette communauté : la cohabitation avec les tanicthys albonubes, les danio rerio, les macropodus opercularis peut marcher sur le plan comportemental, idem avec des otocinclus (risque résiduel de gobage toutefois), des sewellia, gastromyzon et bien sûr des crossocheilus siamensis (mais surtout pas de labeo bicolore). Je maintiens moi-même depuis plusieurs années des PR avec des Trichogaster leeri : cette cohabitation a d'excellents effets sur le comportement des leeri qui sont devenus aussi familiers que les PR (même si elle pêche un peu niveau température puisque les leeri sont maintenus en eau peu plus fraîche que recommandé). Dans le bac d'élevage de mes jeunes PR (23°/24°) ceux-ci cohabitent momentanément sans souci avec des rasboras arlequins, des tetra flammeus et des serpae et même des corydoras panda. Les PR grandissant sont replacés en eau plus fraîche et, par ailleurs, deviennent importuns pour les trois premières espèces de cohabitants (volume trop faible) et carrément dangereux pour les corys. Pour autant, l'habitude de vivre ensemble fait que tout le monde trouve à se nourrir. Ce long compte-rendu pour conclure ceci : certaines cohabitations sont possibles, mais celles qui ont été tentées sont en nombre limité. La question de la compatibilité des paramètres physico-chimiques étant réglée favorablement, tout se joue au niveau comportemental et, en la matière, je suis comme Saint-Thomas je pense qu'il faut tester pour se faire une opinion. Dans ton cas, je suis incapable de prévoir si des PR (2 ou 3) ne vont pas gêner les balzanii ou en être effrayés. Il faut craindre particulièrement aussi le moment des (tentatives de) repro des balzanii : s'ils pondent de telle sorte que leurs oeufs soient accessibles à des fouineurs, l'interaction risque d'être houleuse, au mieux le temps que les PR comprennent qu'il y a des zones interdites. Point problématique aussi la timidité actuelle des balzanii : il faudra qu'ils intègrent vite que la nourriture n'attend pas en présence de gloutons (ou trouver à les nourrir dans des recoins inaccessibles). Enfin, attention à la pollution induite : si tu veux un bac demandant un minimum d'entretien, cela n'est plus possible avec des PR (même à seulement 3). Cela fait beaucoup d'incertitudes et aussi de contrainte : tu peux toujours tenter l'expérience, si ça ne marche pas, il te faudra redonner les PR, mais, a contrario, si cela marche, au moins les PR auront trouvé un bac où nager à leur aise.
  24. La Chine

    nouveau bac brachygobius

    Ils sont trop mignons ces poissons ! Comme je n'y connais rien en gobies, je n'imaginais pas que certaines espèces aient besoin d'une bonne hauteur d'eau... Tu peux les sexer : sur la dernière photo l'un est manifestement plus rond que l'autre, une femelle (ou un goinfre) ?
  25. La Chine

    Peckoltia vittata (sp L15)

    Très beaux poissons et heureuse surprise : ta maison est une vraie maternité pour poissons
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