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Animal

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Tout ce qui a été posté par Animal

  1. Les scientifiques parlent de baisses de quotas 28 décembre 2006 Les scientifiques de Pêches et Océans Canada pourraient recommander des baisses de quotas de chasse au phoque à compter de 2007 dans l'est du pays. Ils estiment qu'un équilibre a été atteint avec le nombre élevé de bêtes abattues au cours des dernières années. Les chasseurs du Québec craignent d'être les grands perdants de cette recommandation. La population de phoques du Groenland est évaluée à 5,5 millions de bêtes dans l'est du Canada, soit 700 000 de moins qu'il y a 5 ans. La chasse des dernières années a donc permis de contrôler la croissance du troupeau selon Mike Hammill, chercheur chez Pêches et Océans Canada. À son avis, il serait temps de réduire les quotas pour protéger l'espèce: « Ça protège, si jamais il y a un problème avec l'environnement. Ça garde un bon noyau pour avoir une chasse qui est rentable », explique-t-il. Les quotas de chasse pourraient ainsi passer progressivement de 325 000 à moins de 190 000 bêtes. Ce scénario est loin de faire l'affaire des chasseurs de la Basse-Côte-Nord et des Îles de la Madeleine qui détiennent des petits quotas de chasse contrairement à ceux de Terre-Neuve. Selon eux, une réduction des quotas affecterait durement l'industrie. Les consultations des chasseurs de phoques vont se poursuivre en janvier. Par la suite, les scientifiques de Pêches et Océans Canada feront leurs recommandations au ministre fédéral des Pêches. http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2006/12/28/003-quotas-chasse-phoques.asp
  2. 28 décembre 2006 Agence Science-Presse Les baleines seraient aussi intelligentes, sinon plus que nous. Les chercheurs ont récemment découvert chez ces grands mammifères des cellules cérébrales identifiées jusqu’ici uniquement chez les humains et les grands singes. Ces cellules seraient impliquées dans notre faculté à ressentir de l’amour, de la souffrance et à interagir socialement. Qui plus est, le nombre de ces cellules découvertes dans le cerveau des baleines serait trois fois supérieur à celui présent dans le cerveau humain, toute proportion gardée. ... Cette découverte relancera sûrement le débat éthique sur la chasse aux baleines. http://www.cyberpresse.ca/article/20061228/CPSCIENCES/61228072/1020/CPSCIENCES
  3. Animal

    Mauvaise foi

    Mauvaise foi Le foie gras deviendra illégal en Californie à partir de 2012. Photo : Arnaud H. Licence Creative Commons. Comme la majorité de mes compatriotes, je considère le foie gras comme une nourriture quasi-divine. Ma passion pour ce mets délicieux m’a même coûté une liaison — certes brève — avec une végétalienne san-franciscaine qui s’indignait des conditions nécessaires à la production de cette spécialité (il est cependant possible que mon dédain fortement affiché pour l’utilisation du tofu comme substitut à la viande soit également en partie responsable de cette rupture qui, de toute évidence, était gastronomiquement inévitable). Mais revenons à nos canards. J’estime personnellement que le sacrifice de certains d’entre vous, chers palmipèdes, est nécessaire pour le bien vivre de l’humanité. Malheureusement, les législateurs californiens ne semblent pas de cet avis. Sous la pression des militants pour les droits des animaux, la production et la vente de foie gras en Californie sera interdite à partir de 2012, suite à une loi signée par le gouverneur Schwarzenegger en septembre 2004. Le texte SB 1520, déjà vieux de deux ans, doit interdire à terme le gavage d’oiseaux (la loi ne dit rien sur le gavage d’autres types animaux), et la vente dudit foie gras résultant d’un gavage. La loi n’interdit cependant pas l’importation de foie gras pour consommation personnelle. Voilà un trou juridique que je serai le premier à exploiter. L’État de New York, qui héberge le seul autre producteur de foie gras américain, Hudson Valley Foie Gras, semble sur le point de suivre la voie californienne. Plusieurs tentatives d’interdiction ont jusqu’ici échoué, mais les défenseurs des droits des oies ne baissent cependant pas les bras. Un sondage Zogby International auprès d’inscrits sur les listes électorales de l’État de New York (PDF) montrait en mai de cette année que 48% des sondés n’y avaient jamais goûté, et 34% n’en avaient jamais même entendu parler. Après une description décrivant la cruauté du gavage et son interdiction en Californie et dans plusieurs états européens, les sondés se voyaient demander s’ils étaient en faveur d’une prohibition similaire dans l’État. 77% d’entre eux répondèrent « oui ». Bah voyons. Le sondage Zogby, commandé par les partisans de l’interdiction, ne manque pas de décrire dans presque les mêmes termes le foie gras comme une nourriture « chère souvent servie dans les restaurants luxueux », certains ne manquant pas de mentionner l’origine française de la spécialité (une façon à peine voilée de profiter du sentiment anti-français encore vivace aux États-Unis). Les termes utilisés sont presque exactement ceux de la propagande pour la prohibition du mets en Californie, pour une raison toute simple : les mêmes organisations sont à l’origine de ces différentes campagnes, et visent à l’interdiction progressive du foie gras au niveau national. Quelques semaines auparavant à peine, le conseil municipal de Chicago votait pour interdire la vente de foie gras, là encore présenté par ses détracteurs comme une nourriture de riche que la plupart des habitants de la ville (pourtant gourmands de bœuf) n’ont de toutes façons pas les moyens de s’offrir 1. Sait-on jamais. Peut-être que l’absence soudaine de foie gras au menu des quatre restaurants qui le servaient contribuera à la baisse du taux d’obésité parmi les enfants de la ville (23% des enfants scolarisés dans les écoles maternelles de Chicago sont obèses, contre 10% au niveau national, selon une étude de 2003 (PDF)). L’outrage que suscite le gavage des oies et canards chez une majorité de Californiens (dont la plupart n’ont même jamais goûté le mets, ni visité une ferme en produisant) relève de l’hypocrisie la plus spectaculaire au vu des conditions déplorables dans lesquelles sont élevés nombre d’animaux destinés à la consommation humaine ou animale dans l’État même qui a voté sa disparition progressive. Prenons la pratique de l’élevage en batterie, qui reste la méthode largement dominante pour la volaille aux États-Unis. C’est seulement l’année dernière que l’association des producteurs d’œufs américains a annoncé l’interdiction du plumage forcé des poules, pratiqué jusqu’ici à très grande échelle pour augmenter le rendement des gallinacés. Les conditions de vie de la plupart des volailles restent cependant désastreuses, nourries selon un régime minimal ne leur permettant aucune activité physique si ce n’est la ponte, et l’injection d’antibiotiques est monnaie courante. Et c’est bien leur chair qui est destinée à finir entre deux moitiés de brioche dans les restaurants de nombre de chaînes de fast-food. L’élevage géant de Harris Ranch, surnommé « Cowschwitz », en bordure de l’Interstate 5. Photo : basykes. Licence Creative Commons.Un autre bel exemple de l’hypocrisie des législateurs californiens peut être illustré par l’exploitation Harris Ranch, qui côtoit l’Interstate 5 entre San Francisco et Los Angeles (KML, KMZ). La puanteur générée par cet élevage gigantesque et le triste spectacle de ces bovidés piétinant dans leur bouse en attendant une mort certaine lui a valu le surnom peu politiquement correct de « Cowschwitz » 2. John C. Harris, le propriétaire de l’exploitation (et d’un restaurant associé, qui sert notamment à Coalinga des mountain oysters, ou « huîtres de montagne », une métaphore poétique pour désigner des testicules de bœuf frites), ne risque cependant pas grand chose de la part des législateurs californiens ou fédéraux, qu’il arrose généreusement de donations pour leurs campagnes politiques respectives. Harris Ranch, le plus gros producteur de viande de bœuf de l’État et employant quelque 1500 personnes dans la région de Fresno, soigne son image et se targue de n’avoir jamais été épinglé par les autorités en matière d’hygiène alimentaire. Mais les 120 000 têtes de bétail se bousculant sur quelque 225 hectares, même si nourries de grain de qualité (une bonne partie de la production de Harris Ranch porte le label « organic », l’équivalent de l’appellation « biologique » en France), inspirent davantage la pitié que l’appétit — la puissante odeur de bouse y est pour beaucoup. Si la condition animale émeut les députés et sénateurs du congrès californien, pourquoi donc s’en être pris au foie gras, et pas au bœuf de Harris Ranch ? Au moins, les oies et canards destinés à faire le bonheur des gastronomes ont l’avantage d’évoluer en liberté, attendant leur mort certaine dans un petit éden périgordin ou alsacien pour la plus grande joie des touristes en quête de clichés pittoresques. Mais les Américains ont tendance à ne pas manger les animaux à l’apparence sympathique ou émouvante, d’où la répulsion de nombre d’entre eux à goûter au lapin, au canard et, tabou suprême, à la viande de cheval, qu’ils préfèrent voir recyclée en pâté pour chiens. Je ne blâme pas seulement les militants américains des droits des animaux pour cette demi-mesure. Voilà des décennies qu’ils s’acharnent à dénoncer les pratiques de certains éleveurs, souvent à raison, à commencer par ceux qui comme John C. Harris incarnent l’abattage d’animaux à grande échelle. Mais s’il n’en tenait qu’aux membres de People for the Ethical Treatment of Animals 3, les États-Unis subiraient un coup d’État pour voir la mise en place d’un nouveau régime : le végétarisme 4. S’en prendre aux deux uniques producteurs de foie gras américains et aux entreprises qui en font commerce relève du militantisme anecdotique. La prohibition du foie gras en Californie est une victoire pathétique et qui en dit long sur la corruption du financement politique américain. Guillermo et Junny Gonzalez, les propriétaires de Sonoma Foie Gras, n’ont pas eu les moyens de faire pression sur leurs élus pour empêcher la prohibition annoncée de leur spécialité. Mais la même année, les géants de la malbouffe industrielle, de leur côté, sont parvenus à faire voter une loi fédérale les exemptant de toute responsabilité civile en matière de nutrition (je ne soutiens nullement la possibilité pour des clients obèses de McDonald’s ou Pizza Hut de leur faire un procès sur le modèle de ceux qu’ont subi les industriels de la cigarette — il faudrait là aussi une certaine hypocrisie pour permettre de telles poursuites, alors même que les dangers de la junk food sont très largement mis en avant dans les médias). Au-delà d’un sens des priorités franchement douteux, il y a une profonde ironie à voir des corps législatifs interdire un mets consommé par une minorité d’Américains seulement une ou deux fois par an, alors que les mêmes élus semblent incapables d’enrayer les excès de la machine agro-alimentaire d’une part (par exemple le scandale du lait produit par l’utilisation d’hormones synthétisées par Monsanto, que Fox tenta d’étouffer pour garder la société comme annonceur), et d’autre part l’« épidémie d’obésité enfantine » 5 qui touche le pays (et qui gagne désormais les autres pays qui adoptent lentement le mode de vie américain). Seulement voilà, comme l’a si bien dit Bismarck, « les lois sont comme les saucisses : il est préférable de ne pas savoir comment elles sont faites » 6. La bernache du Canada est une espèce protégée aux États-Unis. À la belle saison, quelque 2000 d’entre elles peuplent les rives du Lac Merritt à Oakland, produisant près d’une tonne d’excréments par jour. Photo : Gwen. Licence Creative Commons.Je suis cependant prêt à aider les palmipédophiles à réorganiser leurs priorités. Voilà quelques années que la population de bernaches du Canada autour du Lac Merritt, à Oakland, a augmenté de façon spectaculaire. Cette oie, qui pèse entre 4 à 8 kilos à l’âge adulte, est protégée aux États-Unis et au Canada, mais la colonie locale se porte plutôt bien. Trop bien, même. Chaque bernache du Canada produit près d’un demi-kilo d’excréments par jour. Multipliez par deux mille, la population estimée en été, et vous obtenez pas loin d’une tonne de guano pondue quotidiennement sur les pelouses du lac. Inutile de préciser que les pique-niques bucoliques ne sont plus franchement de mise dans ce quartier d’Oakland. Les oies sont mêmes devenues un danger pour l’aéroport voisin, et les services de sécurité obtiennent même de temps à autre une dérogation pour chasser les bernaches — l’histoire ne dit pas ce qu’ils font des oies plombées, mais je doute qu’elles finissent dans une fosse commune. Ma suggestion aux militants californiens des droits des animaux est donc la suivante : amis des anatidés, au lieu de vous en prendre aux deux malheureux producteurs de foie gras américains, venez donc vous rendre utiles à Oakland. Vous pourrez faire une démonstration beaucoup plus concrète et efficace de votre amour des oiseaux en ramassant leur merde. http://siliconvalleyfrogs.com/wordpress/2006/09/18/mauvaise-foi.html#more-178
  4. Le foie gras français résiste bien aux attaques Publié le 23 décembre 2006 Marmara/Figaro. ENTIER, prêt à consommer ou cru à cuisiner? Le foie gras sera encore un morceau de choix des agapes de réveillon (trois quarts des ventes annuelles). Après une année 2005 déjà record, la consommation est encore orientée à la hausse. Les ventes ont bondi en France de 16% sur les huit premiers mois de l’année, tandis que les exportations progressaient de 5%. Mieux, les importations ont diminué d’un tiers, améliorant encore la domination française. L’Hexagone représente à la fois près des trois quarts de la production et de la consommation mondiale. Du coup, les professionnels affichent le sourire. Et ne se laissent pas démon­ter par les menaces qui s’accumulent autour de cet exemple du patrimoine gastronomique. La Hongrie et la Bulgarie sont déjà second et troisième producteurs mondiaux, derrière la France, suivis de l’Espagne. Et même la Chine pointe son nez. Pendant ce temps, certaines régions américaines interdisent la consommation de ce mets au nom de la défense des animaux. Les interdictions américaines font vendre «Je vends quatre fois plus de foie gras à Chicago que l’an dernier!», s’amuse Ariane Daguin, qui fabrique, distribue et importe du foie gras dans la banlieue de New York. Depuis que la capitale du Midwest a interdit en avril aux restaurants de vendre ce produit, les consommateurs curieux ont réagi conformément aux vieux réflexes de la prohibition. «Nos avocats nous ont dit que la vente était interdite. Mais pas la consommation. C’est pourquoi sur les menus on a vu apparaître tout d’un coup de sibyllines tartines de “pain grillé” à 20 dollars… Des établissements qui ne servaient jamais de foie gras auparavant l’ont même mis à leurs menus. C’est pour beaucoup une question de principe: le gouvernement n’a pas à dicter aux gens ce qu’ils peuvent manger» , poursuit Mme Daguin qui a par ailleurs attaqué en justice l’interdiction. Le foie gras n’est, de toute façon, pas dans la tradition culinaire américaine. Le marché américain n’est que de l’ordre de 50 millions de dollars, dont 7% seulement proviennent de France. Le produit et sa fabrication sont mal compris. En particulier par plusieurs vedettes de Hollywood, comme Kim Basinger ou Martin Sheen, toujours à la recherche d’une cause pour faire parler d’elles. L’actrice Loretta Swit a même comparé le gavage des oies «aux tortures de la prison irakienne d’Abou Graib». Leurs efforts ont triomphé à Chicago. Ils ont aussi conduit le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, à signer une loi interdisant le gavage à compter du 1 er juillet 2012. Un élu municipal de New York a proposé d’interdire à son tour la vente du foie gras dans sa ville. La campagne de mobilisation lancée par Ariane Daguin l’a pour le moment fait reculer. Des produits « made in China » «Délices du Périgord»: le nom fleure bon le terroir de Dordogne. Et pourtant ses productions sont issues de la province de Jilin, à 2.500 km au nord de Shanghaï. Mêmes canards mulards que dans le Sud-Ouest, mêmes méthodes de fabrication, les tout premiers foies de la société arrivent tout juste, à 1.000 yuans (100 euros) le kilo. Les dirigeants français de la société se sont associés à des industriels chinois. Un autre joint-venture, Delpeyrat, s’est installée dans la région, tandis qu’une troisième s’est spécialisée dans le foie d’oie. Leur objectif commun: concurrencer les importations de foie gras français en Chine, et non l’inverse. Les prix sont environ 20% inférieurs à ceux des importations, handicapées par des droits de douane élevés et des contraintes sanitaires importantes. Les producteurs du Sud-Ouest ne redoutent pas encore l’arrivée de produits «made in China» grâce à des coûts salariaux défiant toute concurrence. Polémique autour d’un «pâté de foie» espagnol Le Salon international de l’alimentation (Sial) n’est pas à une provocation près. En octobre, les membres du jury de ce salon réputé n’ont pas hésité à décerner un «coup de cœur» à un produit certes inédit: un foie gras d’origine espagnole présenté comme «écologique». La société Pateria de Sousa mentionne effectivement sur l’étiquette: «alimentacion ecologica no forzada», autrement dit, obtenu sans gavage. Très vite, les professionnels inquiets par cette potentielle forme de concurrence déloyale en appellent aux pouvoirs publics. Nicolas Forissier, le délégué interministériel aux industries agroalimentaire, s’est saisi de ce dossier et a demandé une enquête à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ). Pour Marie-Pierre Pé, secrétaire générale du Centre d’information du foie gras (Cifog), «l’appellation foie gras est réglementée. Il y a ici un abus de langage. Il s’agit tout au plus d’un pâté de foie, mais en aucun cas d’un foie gras. Si ce produit devait être commercialisé en France, nous saisirions les autorités de la concurrence», prévient-elle. À quelques jours de Noël, la menace espagnole se faisait toujours attendre, tandis qu’à Rungis les grossistes n’avaient encore rien vu venir. http://www.lefigaro.fr/
  5. Animal

    Foie gras Chicago

    Chicago interdit le foie gras LE MONDE | 29.04.06 | 15h39 • Mis à jour le 18.12.06 NEW YORK CORRESPONDANT Richard Daley, maire de Chicago (Illinois), n'était pas ravi mercredi soir à la sortie du conseil municipal. "Nous avons des enfants qui se font tuer par des chefs de gang et des trafiquants de drogues. Nous avons de sérieux problèmes ici dans la ville et nous nous occupons du foie gras !" Le conseil venait de décider de faire de Chicago la première ville américaine à rendre hors la loi le foie gras. Adopté par 48 voix contre 1, le règlement entrera en vigueur dans trois mois et rendra les restaurants et magasins d'alimentation passibles d'une amende de 500 dollars. Son promoteur, le conseiller municipal Joe Moore, a appelé les citoyens à porter plainte en cas de violation : "Nous faisons notre travail pour décourager les pratiques agricoles barbares. Moins il y aura de restaurants servant ce produit de la torture animale, moins il y aura d'animaux victimes d'une cruauté indescriptible." Pour Gene Bauston, président et fondateur de Farm Sanctuary, un groupe de protection des animaux, "Chicago a accompli un acte historique qui aura des conséquences dans tout le pays". La Human Society of the United States, la plus importante organisation américaine de défense des animaux, a publié des pages de publicité dans les quotidiens de Chicago pour dénoncer le foie gras. Des personnalités du spectacle la soutiennent. L'actrice Margaret Houlihan, "pasionaria" de la cause des canards, a comparé leur sort à celui des prisonniers torturés à Abou Ghraib. Une autre association, Activists People for the Ethical Treatment of Animals, a présenté aux élus de Chicago une vidéo où Roger Moore, ex-James Bond, décrit le traitement cruel subi par les canards gavés. "C'est un précédent grave pour notre industrie", estime Ariane Daguin, fille du chef André Daguin. La fondatrice et présidente de D'Artagnan, un groupe de distribution et d'importation de produits alimentaires français, qui depuis vingt ans cumule les succès sur le marché américain, ajoute : "Ils utilisent l'ignorance pour défendre une cause absurde : pêcher un poisson avec un hameçon, élever un poulet industriellement, saigner un boeuf pour qu'il soit casher ou halal est au moins aussi stressant pour l'animal que le gavage." Lancée depuis des années, la campagne des organisations de protection des animaux contre le foie gras commence à produire ses effets. A Portland, dans l'Oregon, au début du mois, le restaurant Hurley a fini par le retirer de sa carte : des activistes venaient tous les soirs agiter des images de canards morts et malades devant sa porte. Au début de l'année, soumis à des pressions identiques, une dizaine d'établissements de Pittsburgh (Pennsylvanie) ont annoncé qu'ils ne vendaient plus de foie gras. La Californie a voté une loi en 2004 qui interdit à partir de 2012 la production sur son territoire et plusieurs autres Etats, dont l'Oregon, celui de New York, l'Illinois, Hawaï et le Massachusetts, pourraient adopter des textes plus durs faisant de la possession même de foie gras un acte criminel. Les restaurateurs de Chicago dénoncent une intrusion des autorités dans un domaine qui n'est pas le leur. "Le gouvernement n'a pas à nous dire ce que nous devons mettre dans nos menus en dehors des questions de santé", affirme Colleen McShane, la présidente de l'Illinois Restaurant Association. Le chef Didier Durand, dont le Cyrano est considéré comme l'une des meilleures tables de Chicago, s'emporte contre "les activistes qui ont menti, triché et présenté des photographies truquées aux élus municipaux. On remet en cause la liberté. Personne n'est obligé de manger du foie gras, mais personne ne devrait être privé de ce droit". Son restaurant a été vandalisé en octobre 2005. Pour Ariane Daguin, qui va tenter de défendre le foie gras avec les quelques producteurs américains et des importateurs, "il faut rapidement établir un rapport de force. Nous allons engager, nous n'avons pas le choix, un lobbyiste important à Washington. Mais nous sommes une cible facile et sans risques pour des politiciens à la recherche de notoriété". Eric Leser Article paru dans l'édition du 02.05.06.
  6. D'après ce qu'on peut lire dans cet article, il est interdit aux restaurateurs de vendre du foie gras, mais ils n'en ont que faire de la loi ... -------------------------------------------- Let 'em eat foie gras, they declare Almost 4 months after ban, a number of restaurants appear to be dishing up the delicacy with impunity By Josh Noel Tribune staff reporter Published December 21, 2006 When the letter came from City Hall threatening punishment if he continued to serve foie gras at his North Side restaurant, Doug Sohn framed the warning and set it beside his cash register. And he kept serving the fattened duck liver without a care. "We displayed it proudly," said Sohn, owner of Hot Doug's, a gourmet sausage eatery where the daily special can include smoked pheasant topped with foie gras chunks. "My customers and myself enjoy foie gras." Almost four months after an ordinance went into effect that forbids serving the rich delicacy, many chefs and restaurateurs are shrugging, if not thumbing their noses, at a law that has led to charges of an overly invasive City Council. Several restaurants are so brazen, they list foie gras on their online menus. While the city considers other ordinances to force restaurants to eliminate trans fats and disclose the nutritional information about items on its menus, it has barely pursued foie gras scofflaws. The city has sent warning letters to nine restaurants believed to have served foie gras but issued no citations, Chicago Department of Public Health spokesman Tim Hadac said. Letters are sent after a citizen complaint and are followed by a visit after a second complaint. Visits that turn up evidence of the banished dish can result in fines from $250 to $500. But Mayor Richard Daley is no fan of the ban--just this week, he called it "the silliest law" the City Council has ever passed. Perhaps that helps explain why the Health Department is in no rush to boost their compliance checks. "In a world of very limited public health resources we're being asked to drop some things so we can enforce a law like this," Hadac said. "With HIV/AIDS, cancer, West Nile virus and some of the other things we deal with, foie gras is our lowest priority." Ald. Joe Moore (49th), sponsor of the ban, took no exception to the fact that foie gras investigation is among the lower priorities for the Public Health Department, or that it is not more active with enforcement. But he was dismayed to know restaurants are flouting the ordinance. "It evinces a certain degree of arrogance on the parts of these establishments, but I hope the city will act accordingly," Moore said. Sohn is among a handful of restaurateurs who say they have no plans to remove the delicacy from their menus. Some owners have tiptoed around the ban by serving the dish under alternate or code names ("I'll have the special lobster" will supposedly score foie gras at one restaurant), but renegades say they'll do what they must to fight City Hall. "A part of me says sure, I'd take it on," Sohn said. "Another part says why bother? I spend enough time and energy running the restaurant." As he did before the ban, David Richards, owner of Sweets & Savories, has two foie gras dishes on the menu, which are two of his most expensive: a Kobe beef burger topped with foie gras pate and seared foie gras accompanied by pumpkin flan. At first, he said, restaurant owners worried their access to foie gras would be limited, and they crafted plots to keep their supply flowing--like getting it mailed to a suburban address for weekly covert pickups. Such cunning turned out not to be necessary, he said. Richards still gets foie gras from the same distributor he always did, and no one seems to care that it is still on his menu. "We look at it as a choice," he said. "We live in a free-market society and if people are truly offended they won't buy it. If they don't buy it, I won't buy it." Instead, he said, his foie gras sales have climbed, making him even less inclined to heed the law. But just in case, he has talked with a couple of attorneys who double as loyal customers that told him they are ready to fight any citation on his behalf. "One guy told me to just get the ticket and fight the constitutionality," Richards said. "But it has settled into a don't ask-don't tell scenario. I see it frequently on menus, and I don't even think about it." Foie Gras is listed on a handful of other restaurant menus, including high-profile names such as Bin 36, Viand, Butter, Custom House and X/O Chicago. As many restaurants are currently doing, X/O Chicago initially tweaked the wording on its menu to appear as if it was complying, said Aaron Bischoff, executive chef. Instead of serving foie gras, it served "brioche toast points with a complementary side of foie gras." When sales of the dish plummeted and they heard of no restaurants being reprimanded for serving foie gras, they returned to dishing out "pan-seared La Bella foie gras served with toasted brioche points and a fig apple chutney." The sales went back up to preordinance levels of 15 to 20 plates on a busy night, Bischoff said. X/O Chicago is among the nine restaurants for which the Health Department said it has received complaints, but the restaurant staff members said they have not been notified. Many of those most vocally opposed to the ban have coolly stepped away from the debate by ending their foie gras sales or at least coming up with names clever enough to obscure the issue. Available on the menu at Copperblue, for instance, is "`It Isn't Foie Gras any Moore' Duck Liver Terrine"--a testy nod to the alderman who sponsored the foie gras ban. Though the $16 cost seems closer to the price of foie gras than simple duck liver, Copperblue chef and owner Michael Tsonton would not say whether he had merely renamed the illicit dish. In September, when still serving foie gras, he got a warning letter that he said he hung in his kitchen. But Tsonton did say that as the interim president of the Chicago Chefs for Choice, a chapter of the Illinois Restaurant Association, it doesn't behoove him to flout the law even though his organization is trying hard to change it (this sentence as published has been corrected in this text). In November, he hosted a fundraiser for Don Gordon, Moore's opponent in Rogers Park's 49th Ward, raising more than $2,000. "Right now I've got to play nice," Tsonton said. "I don't serve foie gras, it's duck liver." - - - Foie gras warnings Nine restaurants have received warning letters from the city. X/O Chicago North Pond Block 44 BJ's Market Connie's Pizza Harry Caray's Bin 36 Hot Doug's Copperblue ---------- Copyright 2006, Chicago Tribune
  7. December 26th 2006 Despite a February 2004 ban, more than 300 mounted foxhunts began around England and Wales Tuesday in the annual Boxing Day tradition. The 2004 Hunting Act made hunting with dogs a criminal offense, although exercising hounds, chasing a scent trail and flushing out foxes to be shot remain legal, and as many as many as 250,000 spectators were expected for this year's hunts, the pro-hunting Countryside Alliance said. League Against Cruel Sports spokesman Mike Hobday told the BBC the group's members would be monitoring the hunts and said private prosecution would be undertaken if police did not charge illegal hunters. However, Countryside Alliance spokesman Simon Hart dismissed the group as meddlesome. "If you or I decided to stand at the side of a road with a homemade speed camera ... we'd be hounded out of town for being vigilantes," he told the BBC. "It is up to the police and the Crown Prosecution Service to enforce the law in this country not a vigilante pressure group with a political motive." http://www.playfuls.com/news
  8. Allo Linda, Tu devrais peut-être t'adresser à Anima-Québec. Ils sont supposés s'occuper des plaintes qu'ils recoivent concernant les chats et les chiens ...
  9. Animal

    Articles Animaux de labos

    Oui, je recommence tranquillement à remonter la pente... J'ai dû attrapper ça à la clinique de physio: il y a tellement de microbes qui circulent dans les endroits publics - (comme il n'a pas encore vraiment fait froid, je suppose que ces "bestioles" n'ont pas encore gelé ) Prends bien soin de toi aussi chère petite
  10. Animal

    Articles Animaux de labos

    bonsoir ma chère dame J'espère que vous allez bien ! J'ai également travaillé un peu dans le bulletin aujourd'hui, après avoir été clouée au lit pendant près de 3 jours avec une grosse grippe ! Ce fut un Noël plus que tranquille cette année ! Je t'embrasse chère hop, en espérant que de ton côté, tout se passe bien xxxxxxxxxx
  11. Animal

    Enquête terminée

    Enquête terminée 22 décembre 2006 redaction@laterre.ca L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a récemment mis le point final à l’enquête sur le dernier cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Les résultats de l'enquête sur le dernier cas d'ESB, découvert au pays en août, ont une portée limitée puisque la ferme d’origine de la bête n’a pu être retrouvée. L’ACIA a identifié 13 exploitations possibles. «Étant donné que l’exploitation de naissance de l’animal n’a pu être décelée, aucune enquête sur les aliments du bétail n’a pu être effectuée», admet l’Agence. Ce 8e cas d’ESB est une vache charolaise croisée du Nord de l’Alberta. Selon l’évaluation de sa dentition, son âge varierait entre huit et dix ans. Elle serait donc née avant l’interdiction des farines de viande et d’os de ruminants dans les aliments des animaux de la même espèce. Son actuel propriétaire en avait fait l’acquisition en 2001. L’ACIA a également annoncé qu’elle ne procédait plus à l’abattage systématique des rejetons des vaches atteintes d’ESB, nés 24 mois avant l’apparition des signes cliniques de la maladie. Il s’agit de la 3e vache folle répertoriée sur le territoire albertain.
  12. Wowwwwwwwww une autre belle surprise dans le VÉGÉpoustoufflant ! http://www.vivezvege.blogspot.com/
  13. Merci aussi Linda pour tout ce que tu fais pour les animaux ! Joyeuses Fêtes à toi et à tous tes amours
  14. Animal

    Joyeux Noël V

    Joyeux Noël à tous les défenseurs des animaux ! Et que nos voeux les plus chers et les plus "fous" se réalisent en 2007
  15. Animal

    FG

    Chicago interdit le foie gras LE MONDE | 29.04.06 | 15h39 • Mis à jour le 18.12.06 | 14h10 NEW YORK CORRESPONDANT Richard Daley, maire de Chicago (Illinois), n'était pas ravi mercredi soir à la sortie du conseil municipal. "Nous avons des enfants qui se font tuer par des chefs de gang et des trafiquants de drogues. Nous avons de sérieux problèmes ici dans la ville et nous nous occupons du foie gras !" Le conseil venait de décider de faire de Chicago la première ville américaine à rendre hors la loi le foie gras. Adopté par 48 voix contre 1, le règlement entrera en vigueur dans trois mois et rendra les restaurants et magasins d'alimentation passibles d'une amende de 500 dollars. Son promoteur, le conseiller municipal Joe Moore, a appelé les citoyens à porter plainte en cas de violation : "Nous faisons notre travail pour décourager les pratiques agricoles barbares. Moins il y aura de restaurants servant ce produit de la torture animale, moins il y aura d'animaux victimes d'une cruauté indescriptible." Pour Gene Bauston, président et fondateur de Farm Sanctuary, un groupe de protection des animaux, "Chicago a accompli un acte historique qui aura des conséquences dans tout le pays". La Human Society of the United States, la plus importante organisation américaine de défense des animaux, a publié des pages de publicité dans les quotidiens de Chicago pour dénoncer le foie gras. Des personnalités du spectacle la soutiennent. L'actrice Margaret Houlihan, "pasionaria" de la cause des canards, a comparé leur sort à celui des prisonniers torturés à Abou Ghraib. Une autre association, Activists People for the Ethical Treatment of Animals, a présenté aux élus de Chicago une vidéo où Roger Moore, ex-James Bond, décrit le traitement cruel subi par les canards gavés. "C'est un précédent grave pour notre industrie", estime Ariane Daguin, fille du chef André Daguin. La fondatrice et présidente de D'Artagnan, un groupe de distribution et d'importation de produits alimentaires français, qui depuis vingt ans cumule les succès sur le marché américain, ajoute : "Ils utilisent l'ignorance pour défendre une cause absurde : pêcher un poisson avec un hameçon, élever un poulet industriellement, saigner un boeuf pour qu'il soit casher ou halal est au moins aussi stressant pour l'animal que le gavage." Lancée depuis des années, la campagne des organisations de protection des animaux contre le foie gras commence à produire ses effets. A Portland, dans l'Oregon, au début du mois, le restaurant Hurley a fini par le retirer de sa carte : des activistes venaient tous les soirs agiter des images de canards morts et malades devant sa porte. Au début de l'année, soumis à des pressions identiques, une dizaine d'établissements de Pittsburgh (Pennsylvanie) ont annoncé qu'ils ne vendaient plus de foie gras. La Californie a voté une loi en 2004 qui interdit à partir de 2012 la production sur son territoire et plusieurs autres Etats, dont l'Oregon, celui de New York, l'Illinois, Hawaï et le Massachusetts, pourraient adopter des textes plus durs faisant de la possession même de foie gras un acte criminel. Les restaurateurs de Chicago dénoncent une intrusion des autorités dans un domaine qui n'est pas le leur. "Le gouvernement n'a pas à nous dire ce que nous devons mettre dans nos menus en dehors des questions de santé", affirme Colleen McShane, la présidente de l'Illinois Restaurant Association. Le chef Didier Durand, dont le Cyrano est considéré comme l'une des meilleures tables de Chicago, s'emporte contre "les activistes qui ont menti, triché et présenté des photographies truquées aux élus municipaux. On remet en cause la liberté. Personne n'est obligé de manger du foie gras, mais personne ne devrait être privé de ce droit". Son restaurant a été vandalisé en octobre 2005. Pour Ariane Daguin, qui va tenter de défendre le foie gras avec les quelques producteurs américains et des importateurs, "il faut rapidement établir un rapport de force. Nous allons engager, nous n'avons pas le choix, un lobbyiste important à Washington. Mais nous sommes une cible facile et sans risques pour des politiciens à la recherche de notoriété". Eric Leser Article paru dans l'édition du 02.05.06. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-766946,0.html --------------------------- Les États-Unis contre le foie gras Octobre 2006 Version imprimable - Le 29 Septembre 2004, la Californie a pris position contre les pratiques cruelles liées à la production de foie gras. Cette décision a inspiré d’autres états, qui ont entamé des procédures en 2006. Malheureusement, cela ne semble pas porter atteinte au marché international. - Chicago prend position En avril 2006, la ville de Chicago, encouragée par PETA, a interdit la vente de foie gras dans ses restaurants et magasins d’alimentation dès le mois d’août. Elle va ainsi plus loin que la Californie qui, si elle a prévu pour 2012 l’interdiction du gavage, n’a pas interdit l’importation et la consommation de foie gras. Des restaurateurs portent plainte… Cette décision est actuellement remise en question suite à une plainte, déposée pour ingérence dans la liberté de vente d’un produit, par une association des restaurateurs de l’Illinois. Trois entreprises américaines de production de foie gras, ainsi que le distributeur principal de ce produit aux Etats-Unis, une entreprise tenue par une française, se sont également opposés à cette interdiction. Malgré cela, depuis le 22 août 2006, la vente de foie gras est interdite à Chicago et les contrevenants s’exposent à une amende de 250 US$ à 500 US$ par jour d’infraction constaté… En outre, une centaine de restaurateurs avaient déjà fait part de leur refus de servir du foie gras avant même que la loi ne soit votée. Une réaction en chaîne En 1999, la Pologne, pourtant important producteur de foie gras, en abandonnait l’industrie. Le gavage a également été interdit dans plusieurs autres pays européens (1) et au niveau international en Argentine, en Norvège et en Suisse (mais pas la consommation…). En 2004, la même décision est prise par la Californie et l’Italie, puis par l’Israël en 2005. Après Chicago qui, n’en doutons pas, maintiendra sa position, Hawaï, Philadelphie, Miami, et surtout l’Etat de New York envisageraient également d’abolir la pratique du gavage. La consommation de foie gras dans cette dernière y étant la plus importante des Etats-Unis, cela serait une immense victoire… Mais ce projet, soutenu par 77% des new-yorkais, a pour l’instant été refusé. La France Les exportations de foie gras ont augmenté de 7,8% sur les 7 premiers mois de 2006. Vers les Etats-Unis, elles accusent en revanche une baisse de 21% sur la même période, donc avant même la décision de Chicago. Mais si les américains semblent prendre conscience du problème de la consommation de foie gras, cela n’est pas le cas des français, dont les achats ont au contraire progressé de 16% (enquête TNS) ! Voilà qui donne une perspective nouvelle à cette déclaration du conseiller municipal de Chicago, à l’origine de la mesure d’interdiction : « Nos lois sont un reflet des valeurs de notre société et notre culture n’approuve pas la torture d’animaux innocents… Ce n’est pas une question de choix personnel. » 1- Le gavage est interdit en Allemagne, en Autriche (6 provinces sur 9), au Danemark, en Finlande, en Irlande, au Luxembourg, en Norvège, aux Pays-Bas, en République tchèque, au Royaume-Uni et en Suède. http://www.onevoice-ear.org/campagnes/foie_gras/etats_unis.html
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    VG QI

    Certainement ma belle Cé ! Il n'y a aucun problème à l'afficher dans notre bulletin
  17. Morue L'Europe réduit ses quotas 21 décembre 2006 Les 25 États qui composent l'Union européenne se sont entendus à Bruxelles, jeudi, sur la poursuite de la pêche à la morue dans la Manche et dans la Mer du Nord. Les États qui réclamaient un moratoire semblable à celui que le Canada a mis en vigueur doivent accepter plutôt une réduction des quotas. Certains experts estiment que l'Europe joue avec le feu lorsqu'il est question de la survie de l'espèce. http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2006/12/21/004-TNL-morue-europe.shtml
  18. 21 décembre 2006 Droits autochtones Chasser la nuit, c'est permis Après dix ans de bataille judiciaire, la Cour suprême du Canada donne raison à deux chasseurs de la première nation de Tsartlip, près de Victoria, Ivan Morris et Carl Olsen, qui revendiquaient de pouvoir chasser la nuit comme le prévoit le traité Douglas signé par 14 nations autochtones en 1852. Le plus haut tribunal du pays estime que la Colombie-Britannique ne peut pas imposer son interdiction de chasser la nuit à tous et qu'elle doit respecter ce droit acquis. L'avocate des deux chasseurs, Louise Mandell, considère que la décision aura une portée importante parce qu'elle limite le droit de la province d'empiéter sur les traités autochtones. Selon Me Mandell, la province doit comprendre les traités, les reconnaître et ne peut pas les enfreindre. De son côté, Paul Adams de la BC Wildlife Federation critique le jugement. D'après lui, la sécurité du public est en jeu. Les membres de la nation Tsartlip rétorquent que la chasse la nuit n'est pas dangereuse par qu'ils connaissent bien leur territoire. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/colombie-britannique/2006/12/21/005-chasseurs-nuit.shtml
  19. Le 21 décembre 2006 Les pourvoyeurs des T. N. O. dénoncent les limites à la chasse au caribou Presse Canadienne Les nouvelles limites imposées par le gouvernement à la chasse au caribou détruiront l'industrie de la pourvoirie dans les Territoires du Nord-Ouest, affirme un représentant des pourvoyeurs. "Ils vont tuer notre industrie, a déclaré Gary Jaeb. Je dois faire des visites de promotion bientôt aux Etats-Unis. Est-ce que j'ai encore quelque chose à vendre?" Le gouvernement territorial a annoncé cette semaine une série de mesures en réponse au déclin du troupeau de Bathurst, qui ne compterait plus que 128 000 individus contre 472 000 il y a 20 ans. Ces mesures incluent notamment une réduction drastique du nombre de caribous qui peuvent être abattus par des chasseurs sportifs. L'an dernier, les pourvoyeurs disposaient de 1559 permis, et 727 caribous ont été tués. Dorénavant, le gouvernement entend distribuer seulement 350 permis à 10 pourvoyeurs, tandis que le nombre de caribous pouvant être abattus par les chasseurs résidants ou autochtones demeurera inchangé. " ce niveau-là, plusieurs pourvoyeurs risquent de faire faillite", estime M. Jaeb, qui précise que les autochtones prélèvent à eux seuls quelque 4500 caribous chaque année. suite: http://www.matin.qc.ca/canada.php?article=20061221205240
  20. Son message se trouvait dans une lettre de Bons Voeux qu'elle adressait à tous ses supporteurs, donc c'est tout récent.... Voici cette lettre en français: Chère Madame, Cher Monsieur A présent que les travaux parlementaires touchent à leur fin et que s'installe le temps des fêtes, je tenais à vous remercier pour le soutien que vous m'avez témoigné lors de ma prise de position en faveur de la chasse aux phoques et en faveur des Canadiens modestes qui pratiquent cette chasse de subsistance. Vous avez été parmi les quelques 2500 personnes qui m'ont écrit pour m'encourager et je puis vous dire que tous ces messages m'ont donnée de la force. Je saisis aussi cette occasion pour vous souhaiter, à vous et à vos proches, d'agréables fêtes et une excellente année 2007. Nous, les Canadiens, avons bâti un pays responsable, qui assure aussi bien que d'autres, et parfois mieux, la protection de ses espèces animales. Nous sommes aussi sensibles que les Européens ou les Américains à la vie sous toutes ses formes et à la préservation de la biodiversité animale en particulier. La commission royale d'enquête présidée par le juge Malouf a, en 1986, rendu un rapport détaillé sur les meilleures pratiques à adopter pour la chasse aux phoques. Elle a conclu que la chasse au gourdin, lorsqu'elle est pratiquée correctement, n'est pas plus cruelle, et est même souvent moins cruelle, que les méthodes d'abattage utilisées dans les abattoirs commerciaux. Toutefois, le combat ne s'arrête pas là : à la fin juillet, je me suis rendue aux Îles-de-la-Madeleine pour rencontrer les chasseurs de loups-marins. J'ai profité de cette occasion pour apporter mon soutien à la création d'une association regroupant les chasseurs, les travailleurs des produits du loup-marin et des représentants autochtones afin de faire contrepoids à toute propagande future contre la chasse aux phoques. J'ai plus récemment rencontré des parlementaires d'Europe (Grande-Bretagne, France, Allemagne) et du Mexique pour m'apercevoir combien était faible leur compréhension de la chasse aux phoques et leur connaissance de la vie des Canadiennes et Canadiens de l'Est. Nous, Canadiens, pouvons être fiers du pays, complexe mais fascinant et envié, que nous avons bâti, pour autant que nous restions fidèles à nos valeurs. Ces valeurs, je les ai défendues dans les gouvernements de Pierre Elliott Trudeau et de Jean Chrétien. Désormais, sous le leadership de Stéphane Dion, je continue plus que jamais à les défendre et à faire entendre la voix des minorités. Mais rien n'est acquis à jamais et la politique du Premier Ministre Harper montre à quel point l'image de ce Canada ouvert et tolérant, diplomate et mesuré, multiculturel et acteur de paix peut rapidement disparaître si nous n'y prenons garde. Concernant la chasse aux phoques, force est de constater que le gouvernement de Stephen Harper ne protège pas suffisamment les intérêts des Canadiens. Force est de constater aussi que le Bloc Québécois reste muet sur le sujet. Qui se soucie réellement de l'avenir d'une poignée de Canadiens dont le mode de vie est honteusement dénoncé par des groupes influents ? Je vous le dis, nous sommes proches de perdre la guerre. Face à une offensive sans précédent de lobbys américains, notre gouvernement ne présente qu'une réaction vague et molle. C'est pourquoi, je planifie une contre-offensive d'envergure mais je ne pourrai la mener qu'avec l'implication des autorités et avec votre soutien. Je compte sur vous ! ENCORE MERCI ET HEUREUSE ANNÉE à vous et aux personnes qui vous sont chères. L'honorable Céline Hervieux-Payette, c.p. Sénateur
  21. J'ai trouvé cette nouvelle dans le forum de la Mârge....
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